Speaker #0Bienvenue à toi, tu écoutes ton experte conseil, le podcast qui va te faire aimer la comptabilité. Je suis Marion Coste et dans la vie, j'aime les défis. J'accompagne aussi les entrepreneuses et particuliers en allégeant leur charge mentale. Grâce à mon expertise, ma proximité et surtout, surtout, mon authenticité. Tu l'as compris, je suis une experte comptable. pas comme les autres. Mais ici, et pour toi, je serai ton expert conseil pour vulgariser l'entrepreneuriat et enfin le rendre accessible pour tous. Alors, installe-toi et profite de ce moment de légèreté. Bienvenue au stade, bienvenue aux classicaux des formes juridiques. Aujourd'hui, le choc des titans. D'un côté, la SARL Paris contre l'instopable, l'innommable, la SRS, l'OM évidemment. Évidemment, les ultras du PSG sont en force. Ils mettent le stade à chaud en soutenant la SARL. Tandis que les supporters de l'OM applaudissent la modernité de la SAS. Petit rappel avant tout, la SARL unipersonnelle s'appelle le URL et la SRS unipersonnelle est la SASU. Nous évoquerons évidemment ces deux autres statuts par l'intermédiaire de la SARL et de la SAS. Aujourd'hui, nous parlons d'un classico. Un classico car quand tu veux créer ta boîte, quand tu veux créer un business, en général, tu as le choix et la principale des questions est SARL ou SAS ? EURL ou SASU ? Aujourd'hui, on va en parler sérieusement avec le fameux classico, la SARL ou la SAS. Et avant toute chose, bien qu'il soit possible évidemment de commencer avec un capital social de 1€, je te recommande d'opter pour un capital de 1 000€, si c'est possible pour toi. Car ça te permettra de renforcer la crédibilité de ton projet en cas d'investissement, d'emprunt, ou juste face aux personnes que tu as en face, donc ce qu'on appelle des parties prenantes. que peuvent être tes fournisseurs, l'URSSAF, les impôts, tes prestataires ou tes salariés. Ça rassure d'avoir un capital social qui ne soit pas ridiculement bas, comme peut l'être un euro. Le coup d'envoi est donné avec la répartition du capital social. La SRL Paris mène un but à zéro, car elle a pour elle les parts sociales, qui sont effectivement rigides et encadrées. Car le nombre de parts sociales est indiqué dans les statuts, elles sont numérotées et pour les céder, cela implique une modification. des statuts qu'on fait dans le cadre d'assemblées générales extraordinaires avec un agrément obligatoire pour le céder séparé à un tiers. On ne fait pas ce qu'on veut. Attention, l'OM avec la SAS reprend du terrain, car de son côté, son capital social est éclaté en actions, qui a l'avantage d'être dans une souplesse maximale et idéale pour intégrer les investisseurs. Quand tu as besoin de vendre une action, tu n'as pas besoin de faire une AGE. Tu donnes, tu vends une action. Par contre, Attention pour la SAS, il est impératif d'avoir un registre des mouvements des actions. Tu l'as compris, sur cette première manche, on est à un partout, match nul. Mais quelque chose me dit qu'avec la prochaine manche, sur le capital social minimum, tout peut changer. Attention, la SRL est en force. Pour la SRL, tu dois avoir un capital minimum de 1 euro, mais comme je te l'ai dit, nous recommandons 1 000 euros ou plus, plus de crédibilité. si tu en as l'occasion. De l'autre côté, l'OM avec la SAS, si tu es pareil, tu as un capital minimum de 1 euro et je te conseille évidemment qu'il n'y a pas de maximum. L'avantage, c'est que ce soit hyper souple, mais je te conseille néanmoins d'investir dans ton business en te donnant de la crédibilité avec un capital social de 1 000 euros. Nous sommes toujours deux partout. La folie du match me remplit de joie. Je perds tout le mémorial. Ah, la SARL prend l'offensive avec la direction maintenant. En matière de SARL, la SARL est dirigée par un ou plusieurs gérants. Et les termes changent. D'un côté, nous avons les gérants en SARL ou co-gérants, qui seront d'ailleurs TNS, donc travailleurs non salariés, s'ils sont majoritaires ou égalitaires. Ce qui change tout sur le volet social, nous allons le voir. Pour le moment, donc, nous avons... 3 à 2 pour la SARL. L'avantage de la SARL, c'est que la structure est simple et bien encadrée. Mais la SAS n'a pas dit son dernier mot. La SAS est dirigée par un président avec la possibilité de nommer un directeur général ou un comité stratégique. Ici, la présidence, la direction, est assignée salariée. Nous allons voir justement dans la nouvelle partie qui est la rémunération de la direction. En SARL, la rémunération de la direction des gérants dépendent de leur détention. Si le gérant est majoritaire ou égalitaire, il est travailleur non salarié, donc TNS. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que globalement, s'il veut prendre 100 euros net en poche, il aura des charges sociales qui varient entre 40 et 50. Les charges sociales sont réduites, mais attention, car l'inconvénient d'être travailleur non salarié, c'est que même si tu as zéro de rémunération, tu ne te... paye pas, tu as un minimum de 1200 euros d'URSSAF. Et l'idéal est de prendre la rémunération suffisante pour valider des quatre trimestres de retraite qui est de 7000 euros en 2025. Sur ce point, la SRL est plus avantageuse car nous allons voir la SAS, donc l'OM, a un régime totalement différent. Et c'est ça qui change tout, finalement. En SAS, la présidence est assimilée salariée. Ça veut dire que quand tu prends 100 euros net en poche, Tu dois payer entre 50 et 60, voire 70 euros de charges sociales. Donc, les charges sociales sont plus élevées. Mais l'avantage de cela, c'est que si tu ne prends pas de rémunération, tu n'as aucune cotisation à payer. Et ça, on aime. C'est fluide, c'est pratique. Pour le coup, on ne va pas se mentir, la SARL est quand même plus avantagée. Donc, elle mène le match. La SARL mène 4 à 3. Mais la cinquième partie changera peut-être la donne. On verra ça. Dans la cinquième partie, on va voir les avantages et les inconvénients. Pour la SARL, Paris est en force, les ultras du PSG mettent le feu au stade. Dès qu'on évoque la simplicité, le fait qu'elle est moins coûteuse est idéal pour les créateurs d'entreprises avec le chômage. C'est actuellement avantageux. Mais gardons en tête le point négatif, qui est qu'elle est peu flexible et peu enclin à attirer des investisseurs. Et le fait qu'elle existe dans les tuyaux. de France Travail, le projet de loi sur le chômage qui vise à inciter les personnes, les créateurs d'entreprises touchant le chômage à se constituer en SAS. C'est-à-dire que pour les mêmes droits, un président de SAS toucherait l'intégralité, donc 100% de son chômage, quand un gérant de SARL toucherait 70%. Pour le moment, avec les changements de gouvernement, etc., cela n'est pas passé, mais c'était dans le pipe du gouvernement. Donc, à garder en tête. C'est quand même un coup bas pour la SARL. La SAS, l'OM, on le prend du galon avec son avantage le plus important, la flexibilité et le fait qu'elle soit parfaite pour une levée de fonds et que globalement, elle est hyper flexible. On met, entre guillemets, tout ce qu'on veut dans les statuts. Statuts qui sont, je te le rappelle, les règles du jeu de ta société. L'OM se prend un tac avec des formalités plus complexes et évidemment des charges sociales plus élevées quand tu trémunaires. Ah, on entend ! le coup de sifflet de la mi-temps arrive. En espérant que nos athlètes prennent de la force, car nous avons un beau programme à maintenir. Nous restons en ex aequo avec 5 partout. Paris ne mène pas l'OM non plus. En même temps, si c'est un classico, ça signifie que la prise de décision est quand même assez complexe et dépend évidemment de tes propres besoins, de ce que tu recherches vraiment et ce que tu préfères en tant que personne. L'idéal est de prendre une forme juridique qui correspond à ta façon de faire. Si tu es plus flexible d'un comté, la SARL sera plus intéressante, notamment dans la prise de rémunération. Quand pour une SARL, il faut que tu payes des bulletins de paye, qui est quand même un coût supplémentaire, à hauteur de 30 euros du bulletin actuellement, tu prends un prestataire complémentaire et si tu veux te verser une prime, ta voiture tombera demain, tu as besoin de 200 euros, il faut d'abord que tu prennes un bulletin de paye pour te verser cette somme, si tu n'as évidemment pas de concours. Ah, le match va reprendre, les ultras sont en folie dans le stade. Je crois qu'ils ont lancé des fumigènes. Pour la sixième partie, le sujet des dividendes est évidemment abordé. Côté S.A.S., l'OM mène avec le prélèvement forfaitaire unique, la flat tax, qui est aussi dans le viseur de l'administration fiscale, qui te permet de récupérer, de remonter tes bénéfices, de prendre des dividendes. à un prix soldé, à savoir un prix groupé de 30%. Dans ce 30%, Tu as les prélèvements sociaux pour 17,2 et ton impôt sur le revenu pour le reliquat 12,8. Ici la variante du montage. À partir de la loi de finances 2025, le prélèvement forfaitaire unique est désormais à 33% au lieu de 30. C'est quand même l'ASAS, c'est le côté le plus alléchant. La plupart des personnes entendent parler de l'ASAS pour ne pas se rémunérer et tout prendre en dividende. Mais ici, attention à ta retraite car si tu ne te rémunères pas... tu ne cotises pas à la retraite. Et oui, ça peut être alléchant, mais il faut penser aussi à l'avenir. En matière de SARL, le prélèvement d'infant vitérinique existe, évidemment. Mais attention, car une règle un peu sournoise existe, c'est que la somme dépassant 10% de ton capital social est soulignée à cotisation, donc au fameux entre 40 et 50%. Dit autrement, si tu as un capital social de 100 et que tu as 100 euros de bénéfices à te verser, sous forme de dividende, tu as 10, donc 10% qui ne sont pas soumis à achat social et 90 qui le seront soumis. Donc, avoir, ça peut être un peu plus cher. Au vu du score, la parfaite égalité demeure. La SARL et la SAS se font face. Est-ce que le prochain point les départagera ? À savoir le fait d'être créateur d'entreprise ou non. En SARL, quand tu es gérant TNS, travailleur ou salarié, Tu peux cumuler le chômage avec le fait que tu ne te rémunères pas. Attention quand même à garder en tête le fameux projet de loi. Par contre, en SAS, c'est la même chose. Tant que tu ne te rémunères pas, tu as le droit au chômage. À partir du moment où tu ne te rémunères, plus de chômage. On peut changer la donne, évidemment. Si le projet de loi ne passe pas, la SARL est en force à gagner un point en plus. Pour le moment, nous verrons. Et avec ce fameux projet, voyons voir la transformation. des statuts. Est-ce plus pratique de passer de SRL à SAS ou l'inverse ? Car nous avons en tête ce fameux projet de loi. La SRL Paris vient de se prendre un but contre son camp. Effectivement, le passage de SRL à SAS peut être simple et pratique pour accueillir de nouveaux investisseurs. Mais il est aussi plus coûteux. Car nous avons besoin d'un arbitre qui est le commissaire à la transformation. Et ce commissaire à la transformation a un coût pour donner une grosse fourchette entre 1 002 et 2 004 euros hors taxe. C'est donc un coût bas quand, face à elle, la transformation de SAS à SRL est possible et moins complexe. Nous sommes de nouveau à égalité parfaite. Comment faire ? Est-ce que la fiscalité les aidera ? Est-ce que la fiscalité changera tout ? Paris a deux options. L'impôt sur les sociétés. L'impôt sur les sociétés a des tranches. 15% jusqu'à une certaine limite. Puis ? 25%. Mais on peut aussi avoir l'option à l'IR, l'impôt sur les revenus, pendant 5 ans. Mais attention, cela dépend de ton taux marginal d'imposition, de ton taux d'impôt perso, car si ton taux d'impôt personnel est plus élevé que 25%, que 15% en fonction de ton bénéfice, l'impôt sur les sociétés sera plus avantageux pour toi. Et là, malheureusement, la SAS a exactement la même fiscalité que la SRL. Cela ne peut pas les départager. Comment faire ? L'arbitre vient de sonner le coup de sifflet final. Le verdict, SARL, n'affronte la SAS 8. Alors, que faire ? Paris, la SARL, est idéale pour les petites structures ou les créateurs d'entités. Mais elle est idéale et moins coûteuse quand on se rémunère. Mais par contre, elle est peu flexible et plus adéquate quand tu cherches à attirer les investisseurs. L'OM, par contre, la SAS, est parfaite pour attirer des projets ambitieux avec des levées de fonds. Malheureusement, elle est beaucoup plus chère quand tu te rémunères. Elle a l'avantage des dividendes, mais si le projet de loi passe, cela changera tout pour les créateurs d'entreprises bénéficiant du chômage. Une fois qu'on a dit ça, tout le monde retourne au vestiaire. Que faisons-nous ? Le fameux projet de loi, qui est certes dans les tuyaux, mais à prendre en considération quand on crée une structure, change tout. Avance-là si tu avais besoin. de faire des levées de fonds et d'attirer des investisseurs, je te proposais de préférer la SRL ou la SASU. Et dans le reste du cas, choisir la SRL car plus flexible, tu pouvais choisir ta couverture santé de manière plus efficace, etc. Moins coûteuse. Mais avec ce fameux projet, ça change tout. Et franchement, c'est au détriment des entrepreneurs. Si le projet passe, il serait plus intelligent de passer en SAS sans se rémunérer et en prenant des dividendes car la prise de dividendes ne compte pas en rémunération par rapport au chômage. Et après, quand tu veux te rémunérer, tu passes en SARL. Car moins coûteuse, plus flexible, si tu as besoin des pépins du quotidien. Après, je ne suis pas là pour te dire quelle forme juridique prendre. Je t'ai présenté les avantages et les inconvénients de chaque structure. À toi de voir dans le cas précis, et n'avrais de te dire ça, mais il faudra faire un beau prévisionnel pour être sûr, et voir les chiffres pour voir combien tu gagneras dans un cas et dans l'autre. Malheureusement, les ultras ne peuvent être que d'accord avec moi. À toi de choisir ton équipe pour ce classico-entrepreneurial. Et rappelle-toi ton business, tes règles, et moi, je suis là pour t'aider à les écrire. Un grand merci pour ton écoute. Tu l'as compris, avec ton expert conseil dans tes oreilles, l'entrepreneuriat devient enfin accessible pour tous. Alors, si tu as un projet ou une idée qui dort depuis bien trop longtemps sur ton carnet ou dans ta tête, Contacte-moi sur Facebook, Instagram ou LinkedIn pour enfin le rendre réel. Fais-toi ce cadeau. Et si tu aimes ma créativité, dis-le-moi en me laissant un bon avis et un gentil commentaire. Nous, on se retrouve mardi prochain pour ensemble libérer ta charge mentale entrepreneuriale. À bientôt !