- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans Torchon, le club de lecture où on lit des livres pour que vous n'ayez pas à le faire. Pour chaque épisode, nous lisons un livre qui a fait l'actualité, que ce soit dans les médias ou sur les réseaux sociaux, et nous vous disons si c'est une bonne surprise ou alors un vrai Torchon. Grâce à Torchon, vous pourrez briller en société et parler du livre du jour sans même l'avoir lu. Je suis Léa et je suis aujourd'hui avec Martin.
- Speaker #1
Bonjour Torchon.
- Speaker #0
Et nous avons lu La 25e heure, les secrets de productivité de 300 start-uppers qui cartonnent par Guillaume Declare, Baodine et Jérôme Dumont en auto-édition. Alors, ça fait vraiment longtemps que je voulais dédier un épisode à ce type de littérature. Donc, ce n'est pas sur ce livre en particulier, mais en tout cas sur la littérature 1 de la productivité, les livres qui vous apprennent à mieux travailler, à être plus productif. En particulier, la salle qui s'adresse à la Startup Nation, aux entrepreneurs. Et donc, c'est toi, Martin, enfin, c'est vers toi que je me suis tournée, parce qu'il se trouve que je savais que tu avais une mine d'or de renseignements sur ce type de littérature. Et tu m'as donc proposé celui-ci, qui est vraiment ton livre. préféré, je dirais ?
- Speaker #1
Alors, mon préféré, oui, je n'irai peut-être pas jusque-là, mais je le conseille énormément. Effectivement, les livres de productivité, comme ça, c'est un peu mon péché mignon, mon plaisir coupable. C'est le genre de truc que j'aime bien lire. Généralement, c'est très décevant parce qu'il y a 10% du bouquin qui est utilisable. Le reste, c'est du flan pendant des pages et des pages, en moyenne 150-200 pages, pour quelques petits conseils. Et ce bouquin, il a l'avantage d'être... d'avoir 100% de contenu efficace.
- Speaker #0
Bon, ben, on commence bien. et je vais lire la quatrième de couverture pour vous donner une idée de ce qu'il y a à l'intérieur. Après avoir lu ce livre, vous saurez comment gagner une heure de travail par jour et libérer du temps pour faire ce qui vous rend vraiment heureux. Plus de 300 fondateurs de startups, sérials entrepreneurs et directeurs de fonds d'investissement partagent leurs meilleurs secrets de productivité. La règle des trois tâches pour réussir à prioriser, comment diviser par deux le temps passé à traiter ses emails, pourquoi et comment dire non à neuf sollicitations sur dix, comment chasser les pensées parasites et rester concentré, la technique des deux pizzas pour tenir des réunions de 30 minutes, tous les outils pour automatiser les actions répétitives, les méthodes pour accélérer sa navigation et sa recherche, et des centaines d'autres techniques.
- Speaker #1
Je vois qu'entre ton exemplaire et le mien, il y a 100 fondateurs qui ont été ajoutés.
- Speaker #0
C'est vrai, parce que comme c'est de l'auto-édition, il réédite en rajoutant des choses. Après, peut-être une première critique que je dirais juste tout de suite, c'est que certes, ils ont interviewé 300 fondateurs et tout ça, 300 personnes. une centaine ou trois centaines selon l'édition que vous avez, on n'en entendra pas parler. De temps en temps, ils disent Ah, beaucoup de fondateurs nous ont dit que… Mais ce n'est pas un livre avec des verbatims. On ne sait pas ce que pense tel ou tel fondateur. Ce qui fait que parfois, on doit un peu les croire sur parole sur certains conseils. On ne sait pas exactement si c'est vraiment ce que font les gens.
- Speaker #1
Oui, c'est un peu un prétexte. C'est un prétexte quantitatif. Mais bon, en fait, ils auraient aussi bien pu faire une synthèse, présenter ça comme une synthèse de la littérature. Ça aurait été la même chose.
- Speaker #0
Oui, c'est un peu un argument marketing. on se dit, ah bah, si 300 personnes font ça, alors c'est que c'est utile. Et puis c'est aussi utile pour eux, ces trois messieurs, pour réseauter, quoi. Ça leur a permis de parler à plein de gens. Alors, les trois auteurs, donc voilà, c'est trois hommes, on reviendra là-dessus, avec des profils assez différents, mais quand même, voilà, beaucoup de points communs, et ils se présentent comme étant des fans de productivité. Et à cette occasion, je pense que ça serait pas mal qu'on se présente nous. Alors, juste donner deux, trois éléments de contexte, parce que sûrement vous vous dites Ah, Torsion, on va faire un épisode sur ce type de littérature créée pour start-upeurs. On va bien se régaler. Mais il se trouve que Martin et moi, alors on n'est pas start-upeurs, à part si vous considérez que Torsion est une start-up, ce qui n'est pas le cas, mais on est un peu le genre de personnes à avoir un peu 3000 projets. business, entrepreneurial. Moi, je suis freelance quand je ne fais pas ce podcast. Donc, en soi, je suis entrepreneur tout simplement parce que je suis en auto-entreprise. Donc voilà, ça, c'est un premier point.
- Speaker #1
Oui, de mon côté, je suis employé. À côté de ça, je gère une agence de location saisonnière et je donne des cours dans un établissement d'enseignement supérieur.
- Speaker #0
Oui, et puis tu fais du mentoring aussi.
- Speaker #1
Oui, aussi.
- Speaker #0
Et d'ailleurs, dans le cadre de ton mentoring, tu conseilles ce livre.
- Speaker #1
Oui, je le recommande beaucoup.
- Speaker #0
Et après, un dernier truc qui est peut-être un peu plus difficile à qualifier, c'est que tous les deux, on est des gens très organisés. Je pense que c'est comme ça qu'on nous présenterait, comme ça que nos amis nous présenteraient. C'est qu'on est un peu les deux à organiser leur vie de manière un peu compulsive,
- Speaker #1
je dirais. Je n'ai rien à ajouter. C'est très bien.
- Speaker #0
Voilà, vous voyez Monica dans Friends. Eh bien, c'est nous.
- Speaker #1
Ça me vaut d'être régulièrement demandé comme témoin parce que je suis le mec qui vais organiser et ne rien oublier.
- Speaker #0
C'est un type de littérature qui est souvent très critiqué comme étant un peu cliché. En plus, cette idée que grâce à un livre, tu vas un peu changer la donne dans ta vie, c'est toujours aussi très contestable. Mais on va commencer par naviguer dans le livre. pour dire quels sont les conseils qu'on a trouvés bons. Alors le livre est en trois parties, qui en fait sont les trois manières d'améliorer sa productivité. Et ces pages 17, ils disent tout simplement que le travail accompli, c'est le temps passé fois l'intensité de la concentration fois la rapidité d'exécution. Donc le premier chapitre, le temps passé, ça sera tout sur s'organiser, allouer assez de temps à chaque tâche. Ensuite, il y a intensité de concentration, donc comment faire en sorte de bien se concentrer pour faire son travail. Et enfin, il y a accélérer pour exécuter chaque tâche le plus rapidement possible.
- Speaker #1
Voilà, déjà, c'est une structure qui nous plaît beaucoup en tendance incalmieuse, parce que la structure tripartite.
- Speaker #0
Donc oui, il y a trois parties. Le premier, c'est s'organiser. Première chose, la puissance du non. Et je suis déjà très d'accord avec eux. La plupart du temps, il faut un peu dire non pour se concentrer sur le oui. J'ai l'impression d'être à Farah.
- Speaker #1
C'est exactement ce que je pensais.
- Speaker #0
L'idée étant qu'il faut refuser de rencontrer les gens, il faut refuser des réunions, il faut refuser de faire certaines tâches qui ne sont pas nécessaires pour se concentrer sur ce qu'il faut vraiment faire dans le reste. Et c'est assez bien fait parce qu'il donne un peu des scripts sur comment, déjà, quels sont les critères pour lesquels vous avez le droit de dire non. Et ensuite, je crois qu'il y a même un truc du style voici un exemple de réponse possible destinée à refuser une sollicitation de déjeuner telle que nous l'a retranscrite un entrepreneur. Et donc, il y a un scribe du type Hello Martin, merci pour ton intérêt pour ma boîte. J'aurais beaucoup apprécié déjeuner avec toi, mais en ce moment, j'essaye de condenser un maximum mes journées pour garder un peu plus de temps pour moi. Si tu as des questions précises, envoie-les par email et je ferai un plaisir d'y répondre. Donc, voilà, et c'est assez pratico-pratique. L'idée étant que, ben voilà, dans la vie, il va falloir réduire le nombre d'opportunités. pour travailler uniquement sur certaines. Le truc qu'il faut dire, peut-être dès le début, c'est que tous ces conseils sont assez évidents. Par exemple...
- Speaker #1
Dépendent pour qui ? Pour nous, ils le sont.
- Speaker #0
Voilà. Et le ça dépend pour qui ? est clé, je pense, pour l'appréciation de ce livre. C'est-à-dire que moi, je l'ai lu en disant bah oui, c'est évident Et pour d'autres, sur moi, ça ne le sera pas. C'est-à-dire, je sais qu'en entreprise, c'est toujours très commun de dire oui, à toutes les réunions, sans trop trop se poser de questions de si oui ou non, on le fait Et donc, ça dépend un peu de vous. Donc, peut-être... si vous nous écoutez là, vous dites bah oui évidemment qu'il faut dire non,
- Speaker #1
en fait pas tout le monde le fait et par la suite il y a le conseil le plus évident au monde qui est faire des to-do list qui est résumé de manière peut-être pas suffisamment convaincante ici parce que l'idée derrière ça c'est pas seulement de faire des to-do list mais c'est de mettre en évidence que on décharge pas assez notre cerveau de toute l'information qu'on veut y stocker, donc on se laisse polluer par toute une sorte de nuage noir de petites soupes petite pensée parasite qu'on pourrait aussi bien externaliser sur du papier, que ce soit dans une to-do list ou simplement dans un support écrit. Et pour moi, c'est vraiment l'idée qui est importante à retenir là-dedans, il faut externaliser. C'est comme, et c'est l'image qui est reprise dans le bouquin, qui vient d'un autre livre de productivité d'ailleurs, Getting Things Done, de David Allen, qui est que notre cerveau, c'est comme un ordinateur. Si on a trop de programmes ouverts, il n'y aura pas suffisamment de RAM pour tous les gérer. C'est pareil pour les pensées. Donc il faut essayer de se décharger au maximum. Un autre truc génial, et pour le coup qui est aussi repiqué au livre Getting Things Done, c'est le schéma, alors je ne sais pas si tu l'as aussi dans ton édition, pour moi il est page 24, qui est une sorte de grand diagramme de qu'est-ce qu'on fait quand on a une nouvelle tâche. Et ça, c'est vachement bien parce que ça met en évidence plusieurs règles qu'on peut appliquer de manière assez cohérente, que ce soit sur des tâches qui arrivent ou sur un mail. de savoir est-ce que c'est une tâche qui nous prend moins de deux minutes ou pas. Si elle prend moins de deux minutes, on la fait immédiatement parce que ça va prendre trop de temps de la noter dans une to-do liste pour la ressortir plus tard, en plus sur un changement de contexte. Donc, on va être déconcentré et ça prendra plus de temps de se reconcentrer sur cette tâche que de la faire maintenant. Est-ce que quelqu'un d'autre peut la faire ? Dans ce cas-là, on la délègue et sinon, dans ce cas-là, on la priorise.
- Speaker #0
Aussi, un autre avantage de ce livre, c'est que c'est un condensé d'énormément de livres de développement personnel. Ce qui est bien, c'est que c'est des livres qui souvent se répètent énormément. Là, ce livre ne se répète pas. Et c'est peut-être le principal avantage, la principale capacité de ce livre, c'est que ça a condensé de... toute une littérature en installe-livre. Après, il y a déléguer, déléguer, déléguer. Ça, c'est assez intéressant sur comment déléguer. Je trouve que la page où il explique comment... Ils disent on n'est pas là pour vous donner un cours de management mais moi, je crois que c'est un très bon cours de management sur comment déléguer parce que franchement, déléguer, à nouveau, ça peut peut-être être easy peasy pour certaines personnes mais déléguer, je trouve quelque chose qui est très difficile parce que tu commences ta carrière forcément sans déléguer puisque tu es un peu en bas de l'échelle. Et petit à petit, tu dois apprendre à faire ça, et ce n'est pas du tout quelque chose qu'on t'apprend, puisque par essence, c'est un truc que tu apprends.
- Speaker #1
Typiquement, le passage sur la délégation commence par trois verbatims, qui sont si je veux que ce soit bien fait, il faut que je le fasse moi-même le deuxième ça ira plus vite si je le fais moi-même et le troisième c'est une tâche ennuyante, donc je vais montrer l'exemple et le faire moi-même Je me retrouve souvent dans ce troisième cas où je n'ose pas déléguer certains trucs à mon adjoint parce que je me dis que c'est super chiant, je ne vais pas lui faire faire ça, le pauvre.
- Speaker #0
Non, après, évidemment, on reviendra, mais il propose aussi de faire appel à des freelances. Et moi, je suis totalement d'accord, faites appel à des freelances, notamment. Oui, faites appel à moi.
- Speaker #1
Et puis, il y a un diagramme de Venn qui est pas mal du tout, justement, sur la délégation, en disant quels sont les arbitrages à faire. Est-ce qu'on veut que ce soit rapide, pas cher ou de bonne qualité, sachant qu'on n'aura pas les trois. Oui, oui. On va jamais avoir les trois.
- Speaker #0
Il y a un conseil, et là, même chose, j'ai trouvé ça un peu abusé qu'ils le donnent, et après, je me suis dit, peut-être pour certains, c'est le conseil des tâches passives d'abord. L'idée étant qu'il faut d'abord commencer les tâches qui vont prendre du temps à être... Un bon exemple, c'est votre machine à laver. Il faut le faire, je ne sais pas, le matin, comme ça,
- Speaker #1
vous... Elle tourne pendant que tu fais autre chose.
- Speaker #0
Voilà, exactement. C'est un peu ça, l'idée. Ou genre, quand vous... Quand vous faites un repas et que ça implique de faire cuire des pâtes, la première chose que vous faites, c'est que vous mettez de l'eau à bouillir parce que ça prend du temps à chauffer. Et moi, je suis là genre c'est abusé de donner ce conseil-là parce que c'est une évidence absolue. Et ce qui est marrant, c'est que c'est une évidence absolue si vous avez un peu d'expérience de vie. Oui,
- Speaker #1
mais même pas forcément. Il y a des gens qui ne sont pas câblés comme ça. Je le vois à la maison notamment. Je ne sais pas si il n'y a personne. c'est pas toujours évident certains trucs ouais puis même je trouve que c'est bien de le garder en tête et si on connait déjà les conseils qui sont dans ce livre dans tous les cas ça sert aussi de checklist j'ai envie de dire c'est bien de garder en tête que oui il y a cette astuce là qui doit être mise en oeuvre parce que moi ça m'arrive souvent de pas justement prioriser les tâches passives d'abord enfin typiquement les demandes d'infos je les garde pour la fin de journée ou je m'en rappelle à la fin de journée et c'est con parce que mes interlocuteurs ont perdu une journée pour pour me répondre.
- Speaker #0
Après, moi, mon passage préféré de livre, c'est sur la procrastination, parce que pour le coup, je pense qu'on a tous du mal à ne pas procrastiner. Et je trouve que tous les conseils sont bons. Le premier, c'est genre la technique de l'échelle. Moi, je le fais tout le temps. C'est-à-dire qu'au lieu d'avoir une grande montagne et des petites collines, c'est comme ça que je le disais, eux, ils appellent ça la technique de l'échelle. L'idée étant que souvent, des tâches un peu immenses sont plus faciles à réaliser si on les......
- Speaker #1
si on les voit comme des petites tâches et pas comme une grosse tâche ça c'est une bonne idée je trouve que c'est bon à s'y voir ce que j'aime mieux aussi qui peut paraître un peu ridicule c'est le fait de commencer la journée par faire son lit super ringard et il y a un bouquin entier là-dessus donc ça fait bien d'avoir ça résumé en trois phrases plutôt que de lire le bouquin qui est vraiment le côté ne se nousez pas le réveil le matin, vous vous levez directement et vous faites votre lit aussitôt comme ça vous commencez votre journée sur une tâche accomplie... et ça vous lance après pour toutes les suivantes.
- Speaker #0
Oui, et puis même la technique de la première seconde, c'est un truc que je fais quand je ne veux pas faire du sport, c'est que je me mets en habit de sport. Donc je me dis genre non, je ne vais pas faire du sport, je vais juste me mettre en brassière et en leggings et on verra. Et c'est marrant parce que ça marche, parce que j'arrive à faire du sport comme ça en fait. Donc je ne fais jamais de sport, d'abord je me mets en tenue et je suis en tenue, il faut que j'y aille et ça marche. Donc, ça, c'est un truc assez intéressant aussi. Il y a plein de... Ça aide pas mal. Après, la technique de la power hour et de se faire des journées un peu intenses où 7h6, je vais faire ça et tout, moi, ça n'a jamais vraiment marché sur moi. À l'inverse, moi, ce qui marche pas mal pour la procrastination, c'est de faire croire à mon cerveau que c'est un truc de divertissement. Donc, souvent, quand je fais un PowerPoint, un truc un peu dur, un peu pas marrant à faire, je me mets sous la couette dans mon lit Et mon cerveau pense que je fais un petit canevas rigolo ou que je m'amuse à faire un truc rigolo et donc ça marche. Mais je ne conseille pas ce conseil à tout le monde parce que tu peux rapidement t'endormir. Mais voilà, il faut être…
- Speaker #1
Oui, c'est vraiment ça. C'est réussir à se connaître soi-même pour s'auto-contraindre et se piéger un peu.
- Speaker #0
Après, on peut passer au chapitre 2 parce qu'on y est presque là. C'est se concentrer. Moi, j'ai beaucoup aimé le chapitre 1. Les deux autres chapitres sont… Un peu moins concluant pour moi. Enfin, je trouve qu'il y a moins de conseils que moi, j'ai implémentés dans ma vie. Déjà, il y a beaucoup de conseils qui sont liés au fait que vous recevez beaucoup, beaucoup de mails et de notifications par jour. Et moi, ce n'est pas mon cas. Je ne travaille pas dans un métier où on m'envoie énormément d'emails. Et donc, je n'ai pas ce côté où j'ai cette impression d'être submergée par les demandes d'informations et tout ça. Mais si vous travaillez dans une entreprise assez classique, c'est vrai que c'est des conseils qui sont pas mal sur... comment gérer la masse d'emails et comment gérer la masse de notifications un peu parasites.
- Speaker #1
Pour moi qui reçois une centaine de mails par jour, c'est vrai que c'est super utile. Et si je ne faisais pas ça, notamment la méthode de l'inbox zéro, je ne m'en sortirais pas. Donc l'idée, c'est d'arriver à obtenir régulièrement une boîte mail vide pour gagner en sérénité. Donc on archive ou on classe au maximum les emails pour rien avoir dans sa boîte de réception.
- Speaker #0
Ça, c'est vraiment un truc de psychopathe. Enfin, je me permets. pour ma retard.
- Speaker #1
Je t'en prie.
- Speaker #0
Je pense qu'on se connaît depuis assez longtemps.
- Speaker #1
Je suis partie en vacances avec une boîte mail vide et c'était tellement bien.
- Speaker #0
Je ne sais pas si je dois t'admirer ou avoir peur de toi. Non, il y a des conseils à nouveau assez évidents genre mettre des écouteurs dans l'open space. Moi, je vous conseille un casque anti-bruit. Ça change la vie. Et ce qui est marrant, c'est que moi, ça fait un effet ultra pavlovien. C'est que quand je le mets, je crois qu'il faut que je fasse un truc important. Et donc, je n'ai jamais été aussi productif que dès que j'ai une sorte de... pression sur mes oreilles. Parfois, je le mets sans rien écouter, sans rien faire et je suis comme le chien de Pavlov qui va aller manger, sauf que c'est pour faire des tâches professionnelles.
- Speaker #1
J'adore comment tu as l'air super conditionnelle, en tout cas bien réussie à te conditionner.
- Speaker #0
Ça dit quelque chose de comment je me considère en tant que personne, en tant qu'égo. Mais il y a un peu une sorte de dédoublement. Quand tu deviens ton propre patron, tu deviens réellement ton propre patron. Tu es genre le petit tacheron là, et puis t'as ton patron, et ben voilà. Après, c'est marrant, il y a un passage, on n'a pas exactement les mêmes pages, mais ça s'appelle Comment gérer les chronophages ? À nouveau, moi je travaille toute seule, donc c'est pas un problème, mais quand vous travaillez dans une équipe, dans un open space, comment gérer les gens qui sont moulins à parole, comment gérer les gens qui interrompent en permanence ? Il y a un peu des petits conseils qui sont, je pense, qui m'auraient aidé quand je travaillais encore en entreprise. Et même chose, j'aime bien le fait qu'ils mettent des scripts avec qui... qui sont assez précis parfois.
- Speaker #1
Moi, je ne l'ai pas, cette partie-là. C'est dommage.
- Speaker #0
Tu vois, pour gérer les moulins à parole, c'est plus compliqué. Comme une cherche à tout prix à capter votre attention, tout l'enjeu est d'arriver à interrompre leur flot de paroles puis de leur faire comprendre que vous devez retourner à votre travail. Par exemple, lever la main légèrement comme pour dire stop, rebondisser brièvement sur ce qu'ils viennent de dire et annoncer par exemple par contre, j'ai besoin de finir cette présentation d'ici 15 heures donc j'ai besoin de retourner à mon travail sans jamais vous énerver. Donc, tu vois, c'est quand même évident à nouveau. Mais franchement, arriver à le faire, c'est plus ça te donne le droit de le faire, de lire ça. C'est évident qu'il faut que le faire, mais évidemment, beaucoup de gens sont gentils et n'ont pas forcément envie de...
- Speaker #1
Oui, de dire non aux gens, on en revient là, en fait.
- Speaker #0
En fait, c'est un livre qui vous dit un peu d'être un peu plus méchant en entreprise. Ne consultez pas vos emails plus de trois fois par jour. Ça, je ne le fais pas. Je consulte pas.
- Speaker #1
Moi non plus. Ça, c'est l'enfer et c'est vraiment un truc sur lequel il faut que je... je progresse.
- Speaker #0
Je ne sais pas, peut-être que ce n'est pas un bon conseil.
- Speaker #1
Je pense que si, parce que du coup, tu es tout le temps en train de te dissiper, d'alterner entre différents contextes et différentes tâches, donc ce n'est quand même pas top.
- Speaker #0
C'est ça. D'ailleurs, on peut passer au troisième chapitre.
- Speaker #1
Oui, j'ai juste un dernier truc sur le côté notification. Moi, c'est vraiment le premier truc que je conseille quand je dois parler à mes mentorés, quand je leur parle un peu de productivité, qu'ils cherchent à gagner du temps. Je leur dis de une, coupez et... toutes les notifications sur votre téléphone, sauf un canal que vous gardez comme canal d'urgence. Pour moi, c'est les appels et les SMS. Tout le reste, c'est sans notification.
- Speaker #0
Et tu sais que c'est un conseil que tu m'as donné, je l'ai fait. Et le problème, c'est que maintenant, je passe mon temps à aller sur Instagram pour checker les notifications. Donc,
- Speaker #1
ça ne marche pas. Il y a un effet rebond. Enfin, il y a un potentiel effet rebond. Et aussi, l'autre truc, c'est d'éduquer les interlocuteurs pour passer à la communication asynchrone. Moi, je fonctionne énormément en asynchrone parce que je gère une boîte à côté de mon boulot classique. Et le comptable, il ne peut pas m'appeler à chaque fois qu'il a un problème. J'essaie de l'éduquer à me faire des mails. Je me pose aussi avec un développeur. Je lui dis, tu me fais une vidéo, tu me montres le truc et puis je te répondrai avec une vidéo aussi. Je vois le passage, je m'ouvre avec le téléphone et ça aussi, je voudrais rebondir dessus rapidement. avec une expérience personnelle qui à un moment donné j'accompagnais des étudiants pour passer les concours aux écoles de commerce et j'en gérais jusqu'à 130 il y a une année où j'en gérais 130 à côté de mon stage enfin d'un stage avec des horaires de bureau classiques et là c'est des étudiants qui veulent absolument à qui on donne du suivi qui veulent absolument sentir qu'ils sont suivis qu'il y a une présence et tout ça et qui voulaient beaucoup m'appeler mais ça n'aurait jamais été gérable si Si j'avais pris les appels, donc à un moment donné, c'est de fixer des règles super claires et de dire, voilà, tout va passer par mail et c'est tellement plus efficace par mail. Parce que déjà, ça permet de cadrer beaucoup plus la discussion. Ça permet aussi à la personne de réfléchir avant, ce qu'elle ne fait pas forcément avant un call. Enfin bref, c'est pour ça que je fonctionne énormément par mail et ça me permet de faire beaucoup de choses.
- Speaker #0
Oui, et puis ça permet aussi de ne pas papoter, en fait. L'ennemi numéro un, c'est le papotage. Bon, passons quand même au chapitre 3. Le chapitre 3, c'est accélérer. Donc, c'est plein de petites techniques. Je trouve que c'est pas... C'est un peu le truc fourre-tout, mais c'est plein de petites techniques pour travailler littéralement plus vite. Il y a des trucs un peu de gros psychopètes. Il y a quand même le truc... Moi, je pense que la page la plus psychopète, c'est genre, reposez-vous. Et c'est vraiment le chapitre, on devient un peu vos parents pendant quelques pages. Genre, reposez-vous, faites du sport, mangez bien et dormez 8h par jour.
- Speaker #1
C'était un peu paternaliste.
- Speaker #0
C'était un peu le passage où, bah oui. Après, il y a un truc qui m'a étonnée, c'est la prédominance de Mac et de Google comme ce qu'ils proposent en termes de les meilleurs pour la productivité de base.
- Speaker #1
Après, le bouquin commence à être un peu daté. Ça se voit aussi sur l'intelligence artificielle, où en fait, c'est un passage super abstrait, où ils disent, globalement, l'intelligence artificielle fait des progrès. Ils ne parlent d'aucun logiciel, mais c'est normal, à l'époque, il n'y avait pas grand-chose. Aujourd'hui, ça prendrait la moitié du bouquin, je pense.
- Speaker #0
Oui, comment tout faire sur ChatGPT. Il y a quand même une grosse partie automatisation, notamment tout ce qui est traiter les emails. Moi, j'ai un peu survolé ça, parce qu'à nouveau, je ne reçois pas assez d'emails pour que ça soit pertinent. Est-ce que toi, tu utilises certains des outils qu'ils proposent ? Genre Mixmax, IFTTT ?
- Speaker #1
Qu'est-ce que j'utilise ? J'ai quelques automatisations avec IFTTT que j'utilise depuis au moins 10 ans, notamment pour agréger des flux RSS, les avoir directement dans ma boîte mail ou ce genre de choses. Pour les dossiers, pour certaines newsletters, dans Gmail, elles se trient directement dans les bons dossiers, donc ça, c'est pratique aussi. J'ai un... petit logiciel qui permet d'avoir des raccourcis pour certains textes prédéfinis. Typiquement, quand je gérais, encore une fois, les 130 étudiants candidats aux écoles de commerce, c'est vrai que c'était super pratique d'avoir des trucs tout faits parce qu'on est tout le temps en train de se répéter. Donc, avoir quelques petits trucs qui se déclenchent en tapant trois lettres, c'est vachement pratique. C'est des conneries, mais finalement, 10 secondes plus 10 secondes plus 10 secondes sur les 50 mails de la journée, c'est pas si mal.
- Speaker #0
C'est un peu la philosophie de ce chapitre où Tous les conseils sont un peu genre vraiment te permet de gagner une seconde, mais peut-être ça peut aider pas mal. Ce qui est intéressant, c'est qu'il conseille de ne pas écrire sur son téléphone et d'aller directement sur son ordi pour écrire des messages parce que tu écris plus vite sur un clavier que sur un téléphone.
- Speaker #1
Ouais, pour le coup, ça, je le fais énormément.
- Speaker #0
Tu fais assez d'accord avec ça.
- Speaker #1
Il y avait aussi, je crois que c'est dans ce bouquin qu'il le conseillait, d'avoir un gestionnaire de presse-papier. ça c'est trop cool ça je l'ai fait depuis des années et sur Windows maintenant c'est disponible en natif ça c'est trop cool sinon où elle reste c'est plutôt ce que j'appellerais de la productivité passive c'est à dire apprendre les raccourcis clavier pour aller plus vite et éviter de tout faire avec la souris changer la vitesse de sa souris pour que ce soit beaucoup plus rapide ça m'a trop étonnée parce que c'est quelque chose que je fais depuis des années je savais même pas que c'était un conseil que je pouvais donner mais en effet les
- Speaker #0
souris elles sont trop lentes dans les dans les réglages usines. Et donc, la première chose que je fais quand j'ai un nouvel ordi, c'est d'augmenter la rapidité de la souris. Ça change la vie. Mais ce n'était même pas une question de productivité, c'est juste rageant d'avoir une souris qui est trop lente.
- Speaker #1
C'est énervant.
- Speaker #0
Après, il y a tout un passage sur comment accélérer vos réunions qui sont aussi des très bons conseils sur comment éviter d'avoir des réunions à rallonge qui ne servent à rien. Se donner une hygiène de la réunion pour éviter de papoter. Et donc, il y a plein de conseils du type pas de retard, un seul écran, pas de pizza, enfin, deux pizzas, alors ça c'est ridicule, mais bon, je le donne quand même. La règle des deux pizzas, c'est appliquer la règle des deux pizzas formulée par Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon, n'organisez jamais une réunion où il faudra commander plus de deux pizzas pour nourrir tout le monde, autrement dit, six personnes maximum, voire quatre si vous aimez vraiment les pizzas. Je trouve que oui, en effet, il ne faut pas avoir une réunion à plus de six personnes, c'est quand même l'enfer. Mais le problème, c'est que parfois, c'est juste pas possible. Mais en tout cas, si c'est possible de l'éviter, il faut l'éviter. Et enfin, ça finit avec la conclusion. Donc, que faire de cette 25ème heure ? Donc là, ce qu'on vient de faire, c'est un peu résumer pas l'intégralité du livre, il y a des choses dont on n'a pas parlé, mais en gros, les conseils qu'on trouve plutôt bons, qu'on nous-mêmes utilise, ou qu'on pense que on aimerait le faire plus, ou voilà. Et comme on l'a dit, c'est une bonne synthèse de plein de livres de productivité, en un seul bouquin qui fait 200 pages et quelques. C'est assez court comme livre. Moi, ma critique principale de ce livre, c'est que c'est un livre utile avec que des conseils assez évidents dans mon cas, mais peut-être utile pour d'autres. Le problème principal que j'ai avec ce livre, c'est un peu la mouture à la fois idéologique et marketing du livre. Première chose, c'est les secrets de productivité de 300 start-upers qui cartonnent. Mais en fait, on a juste une liste de start-upers à la fin du livre, mais on ne saura pas qui pense quoi, on ne saura pas quel type d'entrepreneur fait quel type de... conseils. Il faut un peu les croire sur parole. Et donc, ça me donne l'impression qu'ils ont écrit le livre a priori et puis ensuite, ils ont fait valider leurs conseils par d'autres personnes. Et donc, ça, c'est un premier truc qui est que vous voulez les conseils de 300 start-uppers, mais je ne sais pas si réellement, c'est réellement leur conseil à eux.
- Speaker #1
Le doute est d'autant plus permis que dans mon édition, ils sont 200. Il y en a 100 de plus qui sont arrivés comme ça, on ne sait pas comment.
- Speaker #0
C'est ça. Après, ce qui est marrant, c'est que je suis assez contente. Donc moi, dans mon émission, dans mon édition, il y en a 300. Et ça permet un peu de voir les noms, les prénoms. Ça permet de voir qu'il n'y a pas beaucoup de femmes, par exemple. Et donc, pour cette critique de la mouture marketing et un peu idéologique, j'aimerais parler en fait, avant de commencer, de leur introduction, qui un peu explique pourquoi ils ont écrit ce livre et pourquoi la raison d'être du livre. La première chose qu'ils disent, c'est que... Aujourd'hui, il y a plein de nouvelles technologies qui nous rendent plus productives. Et pourtant, l'oracle de Keynes, qui est que l'économiste Keynes, prédisait même qu'au XXIe siècle, avec les gains de productivité qui allaient arriver, nous n'aurions besoin de travailler que 15 heures par semaine. Et pourtant, ce n'est pas le cas. On travaille en moyenne aux États-Unis 47 heures par semaine et en France, pour les cadres, c'est entre 42 et 44 heures. Donc pourquoi on a toutes ces nouvelles technologies et pourtant on travaille beaucoup ? Et ils disent, une des raisons principales, nos nouvelles méthodes de travail nuisent à notre efficacité, on perd trop de temps en réunion, on se laisse interrompre en permanence en open space, on passe sans cesse d'une tâche à l'autre sur son ordinateur ou son smartphone, on est inondé d'emails et de messages qui nuisent à notre concentration. Au final, on ne travaille pas beaucoup mais on passe beaucoup de temps à travailler. Et moi je ne suis pas du tout convaincue par ça. Je ne pense pas que c'est parce qu'on n'arrive pas à s'organiser qu'on n'est pas productif. Le problème, c'est que je n'ai pas d'autres explications.
- Speaker #1
Ben, si. Enfin, si, mais on va partir dans un laïus anticapitaliste si on parle là-dedans. Mais c'est comme pour le développement durable et l'agendement climatique. On rejette la faute sur l'individu et sa capacité à s'organiser ou à agir au lieu de penser à remettre en cause le système anticapitaliste, productiviste, enfin capitaliste. productivistes, extractivistes.
- Speaker #0
Mais oui, il y a un côté où, comme ils ne veulent pas plonger dans une réflexion politique, sociologique, ou même juste managériale en termes de gestion d'entreprise, et ce n'est pas un livre de management d'entreprise, c'est un livre de management personnel, ils disent, pour la raison pour laquelle on travaille 44 heures en moyenne, alors qu'il y a plein de nouvelles technologies, C'est parce qu'on est trop nuls et qu'on ne sait pas s'organiser. Ben non, c'est pas possible, ça serait trop facile comme solution. Oui,
- Speaker #1
ce n'est pas l'objet du bouquin et je trouve que ce n'est pas plus mal parce que s'ils commencent à évoquer ça, il y aurait beaucoup moins de matière utile et ça ne donnerait pas un bouquin de productivité aussi synthétique et utile. Mais oui, ils auraient au moins pu faire deux phrases là-dessus en disant que ce n'est pas le propos de ce livre et ça peut être exploré ailleurs.
- Speaker #0
C'est dommage qu'on a toutes ces nouvelles technologies et pourtant on travaille autant. et pas commencer à citer Keynes et pas commencer à citer... Ne pas essayer d'avoir une sorte de mouture un peu intello alors que finalement, non. Ou alors dire tout simplement il y a plein de raisons et c'est terrible, mais le problème c'est qu'on ne va pas pouvoir en parler parce que nous, on veut se concentrer sur ce qui est actionnable au niveau personnel. Et ça, c'est un truc qui se retrouve dans tout le livre, notamment. Ils ont un problème avec le concept de boss. Parce que oui, dans le monde du travail, la plupart du temps, la raison pour laquelle on n'est pas productif, c'est souvent... pas la nôtre, enfin, c'est pas notre faute. C'est souvent parce que, ben voilà, on a un poste qui, c'est pas bien manager une équipe ou alors, on a des clients qui sont compliqués ou il y a plein de raisonnements assez complexes et eux vont se concentrer uniquement sur ce que nous, on peut faire sans à aucun moment dire, bon, ben, il y a des choses, c'est pas, c'est pas dans notre contrôle, quoi.
- Speaker #1
C'est sûr. Et c'est vrai que c'est un autre point aveugle du bouquin. Il y a plus d'une littérature qui se développe aujourd'hui sur comment est-ce qu'on gère son boss. le côté managing up et qui n'est pas du tout traité dans ce bouquin-là. C'est vrai que ça aurait été intéressant.
- Speaker #0
Ils en parlent un peu de comment dire non à une réunion entre les boss, mais ce n'est pas très convaincant. Pas très loin.
- Speaker #1
Oui, c'est aussi un problème de consultance. À mon avis, ils ont voulu partir du macro pour justifier le bouquin et c'est vrai que ça donne quelque chose d'assez maladroit.
- Speaker #0
Et qu'est-ce que je voulais dire d'autre ? Peut-être les jugements de valeur.
- Speaker #1
Oui, voilà, c'est ça. J'allais dire jugement de valeur. Par exemple, j'ai la citation en face de moi. Si vous avez laissé passer une semaine entière sans avoir changé quelque chose à votre façon de travailler, c'est sans doute que vous ne vous remettez pas assez en question.
- Speaker #0
J'espère que vous vous sentez jugés un bon moment là.
- Speaker #1
Ceux qui n'ont pas changé quelque chose dans leur manière de travailler la semaine dernière, alors ? Vous êtes comment ?
- Speaker #0
Vous arrêtez ce podcast tout de suite et vous vous y mettez ! Non, au moins, ce qui m'a saoulée, c'est genre... On a commencé à lire pas mal de bouquins et de blogs sur le sujet, à en discuter autour de nous, à tester de nouvelles méthodes de travail. Ça ne veut pas dire qu'aujourd'hui, notre vie consiste à siroter des cocktails sur une plage au Bahamas. C'est trop con ! Pourquoi pas ? Moi, je trouve que ça aurait été limite plus intéressant de me dire, vous allez avoir tout automatisé, vous allez être en train de chiller un bon coup.
- Speaker #1
Dans ce cas-là, c'est du scam, tu veux devenir millionnaire en deux jours ? Oui, c'est ça. Allez, regarde ma vidéo.
- Speaker #0
Et après, moi, c'est le truc qui m'a vraiment énervée, qui m'a vraiment foutue en rogne. Je vais lire tout le passage, comme ça, ça sera fait. Un soir, on s'est dit qu'on commençait à avoir assez de matière à partager sur le sujet pour y consacrer un bouquin. Et pour l'écrire, on a voulu d'abord demander un peu d'aide aux start-uppers. Les meilleurs d'entre eux ont un point commun, celui de réussir à avoir un impact fort avec des ressources financières et un horizon de temps limité. De leur point de vue, travailler efficacement, c'est souvent une question de vie ou de mort pour leur entreprise. Pour recevoir des conseils sur la meilleure manière de gérer son temps, il constitue donc la population idéale. Si on veut avoir des conseils sur la meilleure manière de gérer les ressources en eau, mieux vaut s'adresser à un bédouin du désert plutôt qu'à un pêcheur irlandais. Je trouve que c'est... ultra potestable, ce passage-là. Et à nouveau, moi, je travaille avec des entrepreneurs et je ne sais pas comme si je considérais que les startuppers et les entrepreneurs étaient des gros glandus non plus. C'est des gens qui travaillent beaucoup, c'est clair. Mais ça ne veut pas dire que d'autres types de travailleurs ne travaillent pas de manière productive. Peut-être qu'ils seront productifs d'une autre manière et peut-être que ce n'est pas applicable pour le commun des mortels. Mais je trouve que c'est... trois hommes qui voulaient réseauter avec leurs potes parce qu'ils font partie de l'écosystème startup, de l'univers startup. Et ils ont justifié l'envie d'envoyer 200 emails à des personnes importantes et intéressantes par ce petit paragraphe qui est, en plus de ça, ultra prétentieux, en mode, on est meilleur que le reste de l'humanité parce qu'on est des startupeurs.
- Speaker #1
Oui, c'est un point de vue qui est quand même assez situé, c'est clair.
- Speaker #0
Et en plus de ça, les ressources... un impact fort avec des ressources financières à un horizon de temps limité. En fait, ça dépend du type de startup, ça dépend du type de financement. Est-ce que tu t'es fait bootstrapper ? Enfin, est-ce que tu bootstraps, c'est-à-dire que tu utilises ton chiffre d'affaires pour financer ta croissance ? Ou est-ce qu'à l'inverse, tu as reçu des fonds de la part de fonds d'investissement ? Et ça dépend du type de fonds que tu reçois. Est-ce que c'est de la dette ? Est-ce que c'est du fonds ? Enfin, je trouve que c'est un peu trop rapide de dire ça. surtout que ce livre a été écrit en 2017, donc les taux d'intérêt étaient ultra bas, donc il y avait ce côté où il y avait un peu de l'argent magique à cette époque-là, ce qui est un peu moins le cas aujourd'hui. Donc je trouve que c'est un peu abusé de dire ça, tout simplement. Et en plus de ça, je trouve que ça aurait... Moi, ça m'a ouvert à l'idée d'un livre qui aurait pu être très marrant et très intéressant à lire, qui est Les conseils de productivité, de la part de plein de gens différents, tu vois. Ça aurait été trop drôle. Par exemple, moi, je suis un peu accro au contenu de Tradwives. Je sais que c'est un peu mon péché mignon horrible, mais ces femmes-là ont l'air d'avoir une capacité à s'organiser et à élever beaucoup d'enfants. Ça demande beaucoup d'organisation. Donc, je pense que la population idéale, c'est les Tradwives, a priori, pour moi. La raison pour laquelle c'est une population idéale, c'est pour plusieurs raisons. Déjà, ils sont très autonomes. t'es entrepreneur quand tu montes ta boîte et que t'as une équipe assez réduite, même quand t'es pas le dirigeant, t'es très autonome dans ton travail. Et donc, en fait, t'as moins les contraintes d'une grosse entreprise et tout ça. Ça, c'est la première chose. C'est le reste d'un emploi de bureau. Donc, la plupart de ces conseils, c'est, par exemple, gérer tes emails. C'est des conseils qui s'appliquent un peu à tout le monde, ça, c'est sûr. Donc, oui, c'est une population idéale pour plein de choses. Il faut un peu, genre... prendre ses chevilles et les dégonfler un petit peu. Voilà, c'est tout ce que je dis. En fait, dans Torchon, on a traité d'un autre livre au tout début de Torchon qui s'appelait I Will Teach You To Be Rich ou Devenez Riche. Et ce livre était pas mal bien fait et ça m'a beaucoup plu parce qu'avant de donner plein de conseils sur comment gérer son argent, Ramit Sethi, l'auteur de Devenez Riche, demande à la personne qui lit le livre De faire le travail de pourquoi tu veux devenir riche, à quoi va servir cet argent, quelle est ton éthique vis-à-vis de l'argent que tu dépenses et comment tu souhaites le gagner.
- Speaker #1
Oui, l'exercice, c'est de définir sa rich life.
- Speaker #0
Voilà. Et là, ils n'ont pas trop défini leur... À un moment, il dit, bon, pour savoir quand dire non, il faut savoir quels sont ses objectifs et s'y tenir. Et à aucun moment, il donne le conseil de comment savoir quels sont les objectifs, comment savoir... quelle est la raison enfin ok derrière ce gain de productivité. Et ça, je trouve que ça méritait d'être dit, de donner peut-être des exercices. Tu vois, ça peut prendre dix pages. Je ne leur demande pas de faire un livre entier, mais sûr, cette productivité, elle est pour quoi ? Et ça, jamais ils ne le disent, parce que ça a l'air d'être évident pour eux que le but, c'est de se faire plein de thunes.
- Speaker #1
Oui, il faut attendre la conclusion pour que la question soit posée. Que faire de cette 25e heure ? Et là, ça tourne un peu dans le vide. Il y a une courbe entre l'impression de bonheur et le bonheur réel en fonction du niveau de revenu. Donc, on retombe sur l'idée, est-ce qu'on veut passer plus de temps et gagner plus de fric ? Au-delà de 75 000 dollars, visiblement, ça ne sert à rien. Bon, une fois qu'on a dit ça, qu'est-ce qu'on fait du temps libre ? Il y a trois pages là-dessus qui ne sont pas terribles.
- Speaker #0
Et ils disent... Personne ne s'est jamais dit sur son lit de mort J'aurais aimé passer un peu plus de temps au bureau Si vous êtes parvenu à augmenter votre productivité, vous êtes en droit d'investir votre temps dans des activités non rémunérées, profiter plus de vos amis et de votre famille, bosser sur des projets qui vous passionnent, vous former sur de nouvelles compétences, faire du volontariat. Ces activités peuvent être des sources de bonheur et peuvent également vous nourrir personnellement. Considérez ces moments de pause comme des périodes de jachère qui pourraient faire naître des opportunités payantes sur le long terme. L'avenir appartient à ceux qui travaillent moins. et vraiment là je me dis mais il parle à qui ? qui sont les personnes qui doivent être convaincues que prendre des vacances c'est sympa ? moi je trouve que c'est un livre qui est intéressant parce que c'est pas du tout le but du livre mais ça donne une image de à la fois la psyché, enfin les valeurs des trois auteurs, donc Guillaume, Bao et Jérôme mais ça donne aussi une idée de de cette culture dans laquelle ils baignent où c'est ça doit être un convaincant de dire aux gens de se reposer, de s'occuper de leur famille, de prendre des vacances.
- Speaker #1
En creux, il y a l'image vraiment du fondateur de start-up qui est workaholic et qui est tout le temps en train de bosser et qui ne prend jamais de vacances.
- Speaker #0
Et puis, il y a un autre truc qui, moi, m'énerve énormément, mais c'est assez clair. En tout cas, à aucun moment, il se présente comme parent et ce n'est vraiment pas un livre qui prend en compte les considérations de... d'équilibre vie personnelle, vie professionnelle, du sens où ils disent profitez plus de vos amis et de votre famille. En fait, quand tu as des enfants, tu n'as pas trop le choix que tu en occupais. Enfin, là,
- Speaker #1
on a... C'est l'organisation militaire. Voilà.
- Speaker #0
Et donc, en fait, ça sent très fort que pour eux, l'organisation, c'est quelque chose qui se pense qu'uniquement au niveau du travail, alors que quand tu as des enfants, ben voilà, il faut aller les chercher aux diverses activités, tu dois faire en sorte que... il mange, enfin, ça demande, enfin, j'ai l'impression à nouveau d'ouvrir une porte ouverte, mais c'est assez dingue que les mecs disent ah, ben grâce à tous vos efforts de productivité, vous allez pouvoir profiter de votre famille. Non, profiter de ta famille, ça implique aussi énormément de productivité, énormément d'organisation, certes, sans gagner de l'argent, mais ça reste des... Et ça sent très fort que un, ces trois mecs ne sont pas parents, en tout cas, ils ne se présentent pas en tant que tels. Et que ça sent un peu très fort que ce n'est pas des meufs.
- Speaker #1
Oui, ça donne un bouquin qui est finalement un peu hors-sol de ce point de vue-là et très centré sur l'individu, encore une fois, et de manière abstraite. Parce que les questions de société sont évacuées, les questions de famille et d'équilibre vie pro-vie perso sont évacuées. Donc finalement, il ne reste que cette sorte d'entrepreneur type totalement essentialisé qui veut gagner en productivité pour enfin profiter de ses vacances. Et...
- Speaker #0
Oui, et il se retrouve en vacances et il ne sait pas ce qu'il fait là. Et en fait, il ronge son frein et il est malheureux, tu vois. Et c'est un type de problème que moi, je n'ai pas personnellement. Je sais quoi faire de mes vacances. Mais après, il y a aussi un autre point que je voulais dire. C'est que justement, dans cette éthos du startupper, il y a un truc qui m'a beaucoup énervée. Donc, page 102. Ce n'est sans doute pas un hasard si les emplois du temps des plus grands esprits montrent une alternance travail-repos très régulière. Darwin consacrait seulement trois sessions d'une heure et demie à son travail chaque jour. et dédier le reste de son temps à des balades en forêt ou à des lectures de journaux. Ça ne l'a pas empêché d'écrire un des livres les plus révolutionnaires de l'histoire de la science. C'est marrant qu'il parle de Darwin parce qu'il se trouve que grâce à une auditrice du podcast, maintenant je connais plein de choses sur Darwin, c'est Camille Van Bell, si tu passes par là, hello, qui a écrit une BD avec Adrien Miqueux. Et cette BD s'appelle Dans les pantoufles de Darwin. Ils ont lu la correspondance de Darwin et ils ont écrit cette BD. Ils ont écrit cette BD sur qui était Darwin. Et une grande chose que j'ai découverte sur Darwin qui m'a beaucoup touchée, c'est que c'était un homme qui était très malade. Toute sa vie, il a été... C'était quelqu'un qui, pour les citer, toute sa vie, Darwin a eu une santé assez nulle, le rendant incapable de travailler la moitié de sa journée. Maux de tête, acouphènes, crises de larmes, douleurs, vomissements, crises d'angoisse, paix, tremblements, frissons. J'ai depuis des années une piètre santé et je crains de demeurer un invalide confirmé. Donc en fait... Darwin, ce n'est pas un bon exemple. Parce qu'en fait, Darwin, il s'est fait qu'il se reposait, c'est qu'il avait été atteint de maladies chroniques et qu'il ne pouvait pas travailler tant que ça parce qu'en fait, il n'y avait pas de traitement à l'époque pour tout ce qu'il avait. Et à nouveau, c'est intéressant parce qu'on retrouve la critique principale du livre, c'est ce souci d'abstraction de la réalité. Donc, au lieu de dire, Darwin, en fait, il était malade et donc il ne pouvait pas travailler tant que ça, ils disent, non, non, il se reposait. Et ça, ce n'est pas la même chose, en fait.
- Speaker #1
je rebondirai peut-être sauf si tu as un truc là-dessus sur la préface qui a un ton qui est un peu différent ah oui enfin je ne sais pas si je reparle maintenant que moi j'aime beaucoup alors qu'il est fait par Jean de la Roche-Brochenard si vous ne le connaissez pas il est associé chez Kima Venture qui est le fonds d'investissement de Xavier Miel il apporte un ton qui est beaucoup plus beaucoup plus ancré je trouve et avec qui donne un peu de compassion envers soi-même en tout cas je vais en lire un petit morceau donc les méthodes de développement personnel c'est comme les régimes minceurs ce sont des best-sellers que les gens s'arrachent sans jamais arriver à les appliquer non pas qu'elles sont mauvaises ou inadaptées mais elles sont souvent le résultat d'expérimentations réussies issues d'un processus personnel long et itératif il n'existe rien de soudain dans l'amélioration de soi et c'est d'ici que se cache la recette de votre réussite personnelle il faut chasser le progrès et non la perfection Je saute un passage, et dans la suite ça dit N'exigez pas de vous-même une excellence de tous les instants, acceptez les moments de faiblesse pour mieux vous reprendre dans le périmètre que vous vous êtes fixé, savourez les victoires. Les chapitres qui suivent ne sont donc pas appliqués dans l'urgence, mais bel et bien en conséquence de l'organisation que vous aurez décidé de suivre. Et là, en fait, je trouve que c'est intéressant, cette préface, parce que la perspective est un tout petit peu différente, j'ai l'impression qu'on récupère la dimension individuelle avec une certaine compassion, en se disant finalement, la productivité, ce n'est pas une recette miracle qu'on va appliquer, c'est plutôt un chemin. On part de soi et on revient vers soi en prenant en compte, justement, qu'est-ce qu'on fait au quotidien et comment est-ce qu'on peut devenir une meilleure version de soi-même.
- Speaker #0
Je pense que ma critique finale de ce livre, c'est que c'est peut-être le meilleur livre du genre et que le genre, en soi, n'est pas terrible. Ce qui est que si tu vas te concentrer uniquement sur ce que tu peux améliorer en toi-même sans prendre en compte tous les éléments qui font la vie, c'est-à-dire les problématiques managériales du type ton entreprise, l'organisation de ton entreprise. Ensuite, les problématiques sociétales de type la société, on est dans une saucisse, voilà. Après, il y a les côtés, les problématiques, moi, je dirais féministes, je pense qu'il faut le dire, qui est que j'ai une critique qui est à nouveau... qu'on peut totalement remettre en cause, c'est un peu provoque de ma part, mais j'ai cette théorie qu'une femme lisant ce livre aura beaucoup plus l'impression que c'est une évidence, tous les conseils, étant donné que la charge mentale est plutôt quelque chose de féminin, et bien, ce sera plein de choses qui sont assez évidentes. En fait, je trouve que c'est un livre un peu pour ados attardés. Voilà. Si tu lis ce livre... En fait, c'est une autre chose que je veux dire sur le... tu vois le mot manager, to manage en anglais à l'origine, manage c'est un terme féminin qui est associé aux femmes qui devaient manager leur maison, c'est-à-dire que c'était le management du foyer et je trouve que ce qui est rigolo c'est que ça me fait beaucoup penser à un type de livre qui n'existe plus mais les conseils qu'on donnait aux femmes au foyer... pour gérer leur foyer. Je trouve que c'est un peu équivalent, en fait. Est-ce que c'est un torchon ou une bonne surprise ? Moi, ça n'a pas été une bonne surprise parce que c'était plein de conseils que je faisais déjà. Donc, j'étais un peu, bon, ok, très bien. Après, je pense que c'est quand même un bon livre pour une certaine population, c'est-à-dire, je pense, des gens très jeunes, des étudiants, ça peut être super utile, des gens qui sont un peu submergés par le travail en bureau. Si vous avez un emploi de bureau avec beaucoup de mails, beaucoup de réunions, beaucoup de sollicitations, ça peut être ultra utile. Ce n'est pas mon cas, mais ça peut être le cas de beaucoup. Il y a des gens qui sont très autonomes dans leur travail, c'est-à-dire des artistes, des entrepreneurs, des managers qui ont une certaine forme d'autonomie. Les commerciaux aussi, je dirais. Et les ados à tarder. Les gens très bordéliques qui ont besoin du B.A.B.A., je pense que ça peut être ultra utile. Et une dernière chose que je dis en passant, parce que ce n'est pas du tout, mais en ce moment, il y a plein de discussions sur les troubles de l'attention. Ce n'est pas du tout nommé dans ce bouquin et je ne saurais pas du tout si c'est utile pour des gens qui ont des troubles de l'attention ou pas. Je ne pense pas. Je pense que c'est... Je ne sais pas si c'est utile pour des gens qui ont des troubles de rétention. Peut-être, peut-être pas, mais ça, je ne saurais pas vous le dire.
- Speaker #1
Bonne surprise, je ne sais pas, mais bon, pas un torchon définitivement. Quand j'ai lu ce bouquin pour la première fois, je n'ai rien appris, effectivement, mais j'étais déjà familier des questions de productivité. Mais voilà, c'est vraiment la valeur de checklist. Et quand on a face à soi quelqu'un qui cherche, qui est un peu débordé, qui cherche à... définir un périmètre dans lequel ce sera organisé et sur lequel il a le contrôle. Quelqu'un qui cherche à reprendre le contrôle, c'est hyper intéressant d'avoir ce type d'outil. Même si ça peut paraître être le B.A.B.A., ça devient une approche structurée qui peut être intéressante. C'est pour ça que je le recommande beaucoup à mes mentorés qui sont des étudiants en fin d'études et qui s'apprêtent à entrer dans le monde du travail.
- Speaker #0
Qu'est-ce qu'on lit à la place, alors ?
- Speaker #1
Qu'est-ce qu'on lit à la place ? Alors, deux suggestions diamétralement opposées. la première c'est un bouquin un roman qui s'appelle Paresse pour tous j'oublie toujours le nom de l'auteur que je t'ai offert que tu m'as offert en plus que j'ai lu au moment de l'élection présidentielle de 2022 qui a été un grand réconfort pour moi qui prend vraiment le contre-pied d'un point de vue là on n'est pas du tout dans le capitalisme et dans gagner du temps à l'échelle individuelle on est on suit un économiste qui a travaillé sur justement le temps de travail à travers les âges et comment est-ce que les gains de productivité ont ou non été percutés en termes d'une réduction du temps de travail. Sa conclusion, c'est que non, pas assez. Et donc, il décide d'entrer en politique et de se présenter à l'élection présidentielle en France avec un programme de réduction du temps de travail drastique qui est, je ne sais plus si c'est 10 ou 15 heures, mais voilà, ce n'est pas les 35 heures, c'est 10 ou 15 heures. Et c'est vraiment très rafraîchissant, Pomme Bouquin, et pour le coup, ça prend le contre-pied total. Là, on est dans l'anticapitalisme absolu. Deuxième recommandation, peut-être plus conforme au monde dans lequel on vit, c'est les règles du jeu professionnel, un livre écrit par Jérémy Boraud aux éditions Curatus. Jérémy Boraud, c'est un ancien de McKinsey qui a coaché beaucoup de collègues de plein de nationalités différentes et qui a décidé de lancer des bouquins qui sont super pratiques parce que ça commence par une checklist. Ce qui permet justement d'avoir le côté balayé de potentiels angles morts et voir où on en est, s'auto-évaluer et voir comment progresser. Donc il y a plusieurs bouquins. Il y en a un pour le côté stagiaire, apprenti, premier emploi. Il y en a un autre pour le chef de projet. Il y en a un autre pour le manager et il est en train de continuer la série.
- Speaker #0
Et ça, c'est ça qui est bien, tu vois. La 25e heure, c'est un livre qui se propose d'être utile pour tout le monde. Et ça, c'est pas mal de dire bon, en fait, t'as pas besoin des mêmes conseils au même moment de ta vie.
- Speaker #1
c'est du pré-apporté de la productivité alors que là on est plus sur de la demi-mesure c'est pas du sur-mesure mais ça permet au moins il y a des cases qui sont faites on voit si on entre dedans ou pas et en tout cas moi j'aime beaucoup pareil travailler avec mes mentorés
- Speaker #0
Merci beaucoup de nous avoir écouté jusqu'ici si le podcast vous plaît n'hésitez pas à nous suivre sur notre compte Instagram arrobas.podcast.littéraire pour nous donner vos idées et vos réactions à cet épisode et je vous conseille de le suivre pour plus de recommandations plus de critiques et plus de prises on vous embrasse et on vous dit à bientôt
- Speaker #1
A bientôt