Speaker #0Bienvenue sur Travailler et vivre en Suisse, le seul podcast entièrement dédié à l'emploi et à l'expatriation en Suisse. Nous vous aidons à mieux comprendre la Suisse et à concrétiser votre projet professionnel avec des conseils et des infos pratiques. Résident, expatrié, frontalier, écoutez dès maintenant notre spécialiste David Tallerman. Allez, bonjour à tous. Écoutez, c'est mon premier talk show, c'est mon épisode, c'est mon émission. Bienvenue en tout cas. Alors en général, il y a toujours un tout petit peu de temps entre le moment où les personnes se connectent et le moment où elles sont présentes. Alors je vais laisser un tout petit peu de temps s'écouler pour que tout le monde puisse bien se connecter. Merci à tous. En tout cas, c'est très, très sympa. Alors c'est une première pour moi. Alors ce n'est pas la première fois que je fais un podcast, un webinar. Là, c'est plutôt un petit épisode que je vais essayer de faire régulier. Et l'objectif, si vous voulez, c'est... aborder des sujets que moi j'ai envie d'aborder. Il y aura des invités de temps en temps, pour la première il y aura juste moi. Et puis on va aborder des sujets de l'emploi en Suisse, de la vie en Suisse. C'est, comme vous le savez, les deux sujets sur lesquels j'ai deux ou trois mots à dire. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je vais quand même le dire. Moi je suis l'auteur de « Travailler et vivre en Suisse » . Là c'est la septième édition que j'ai entre les mains. le bouquin s'est vendu à 30 000 exemplaires c'est comme ça que je me suis fait connaître, ça m'a permis de faire de la télé ça m'a permis de faire pas mal de radio 120 mentions dans la presse bref, le Figaro, le Monde, l'OTAN courrier international, c'est super tout ça c'est vraiment, ça a été vraiment une publicité qui m'a été proposée gratuitement entre guillemets, vraiment très sympa voilà, donc je suis job coach, je conseille à personne, j'ai conseillé en tout cas mon équipe et moi nous avons conseillé 6000 personnes depuis 2011 ... Donc, on n'est pas arrivé avant-hier, ni il y a deux ans, on est arrivé il y a bien plus longtemps. Voilà, j'ai de la chance de connaître un peu le marché suisse. J'en découvre tous les jours, c'est ce que je dis toujours, mais là, en l'occurrence, j'ai de la chance de faire un métier génial puisque j'accompagne des gens et j'interviens dans leur trajectoire de vie. Et ça, c'est chouette parce que souvent, on me dit aussi, on me remercie pour ça. Voilà, allez, j'ai assez parlé de moi parce que ce n'est pas pour ça qu'on est là. On va parler un petit peu du marché. Alors, est-ce que tout le monde est là ? Ah, il y a Maxime qui est là. Salut, Maxime. Oui, je vois plein de gens que je connais aussi. Là, c'est chouette. Ça me fait plaisir. Alors, voilà comment ça va se passer. L'idée, c'est que je réponde à vos questions. Donc, je vais sélectionner des questions. Donc, posez-moi vos questions sur le chat. Et j'ai en sélectionné quelques-unes. Je vais y répondre. Peut-être que je ne réussirai pas à répondre à toutes. Suivant les questions que vous aurez. Eh bien... ce n'est pas grave, j'y répondrai après, pas en direct en tout cas. Dans tous les cas, ça peut être vraiment intéressant d'avoir cet échange-là. C'est le but aussi aujourd'hui. Je vais répondre à vos questions. La prochaine fois, ce sera une thématique qui sera peut-être un peu différente. Il y aura peut-être un invité. Bref, si vous avez des questions, notamment sur l'emploi en Suisse, allez-y. Je vais quand même commencer par un petit tour de la... du marché de l'emploi en fait comment se passe le comment se porte on va dire le marché de l'emploi en suisse ça peut être intéressant alors j'ai pas la vision de tous les cantons j'ai pas la vision globale moi je me base on va dire sur ce que me disent mes contacts recruteurs et puis aussi les études qui quelques gèles à qui sont qui sont tombés l'idée si vous voulez c'est peut-être de se faire une idée un petit peu du marché donc ce qu'il faut comprendre en fait c'est qu'on est toujours sur une dynamique positive en termes d'emploi globalement au niveau du pays Il faut quand même le dire, par rapport à avant Covid, il y a plus d'offres d'emploi aujourd'hui qu'avant Covid. Donc ça, c'est plutôt des bonnes nouvelles. Les études globales prévoient notamment aussi une croissance de l'emploi, une création d'emplois en 2025-2026. Donc ça veut quand même dire que le marché est plutôt positif. Maintenant, il y a pas mal de choses qui sont intervenues, là où vous l'avez vu, au niveau international. Et ce sont tout autant de messages qui, en effet, pour certains, peuvent mettre un petit peu de... un petit peu de frein dans les investissements des entreprises, dans leur déploiement, leur croissance. Et à partir du moment où on commence à douter, à avoir un peu peur, forcément, on arrête aussi de recruter. Donc, ça peut expliquer qu'il y a une petite baisse qu'on observe depuis le trimestre dernier sur le nombre d'offres d'emploi. Mais néanmoins, ça reste quand même assez important. Les différentes études que j'ai pu lire le prouvent. Mais bon, globalement, voilà. Alors, de quoi on parle, on va dire, en termes de dynamisme ? Le marché, ce qui est intéressant, c'est que dans les différentes régions, en tout cas, qui sont analysées, ça, c'est l'étude d'Adéco qui le dit, eh bien, une des plus dynamiques, en tout cas, c'est la région, en tout cas, en gros, de la Suisse romande. Donc ça, c'est plutôt sympa, notamment pour les francophones qui sont dans ce coin-là. avec un chiffre assez étonnant, notamment, je l'ai mentionné hier, notamment dans un poste, mais il y a plus de 20% d'offres qui concernent des postes de cadres, de directions, etc. Alors que je dirais au niveau du pays, on est plutôt à moins quelque chose. Donc ça, c'est plutôt une bonne nouvelle, notamment pour les personnes qui sont dans ces postes-là. Qu'est-ce que j'ai d'autre aussi comme information ? Oui, les métiers, on va dire, qui nécessitent une... une formation universitaire d'un type enseignant, économiste d'entreprise, fonction administrative. Là aussi, il y a une croissance plutôt sympa de 9% des offres. Donc voilà, il y a un certain dynamisme. Après, ça se recule sur d'autres métiers, les métiers de bureau, quelques métiers techniques. Là, c'était étonnant, les métiers techniques, tout ce qui est électricien, responsable de production, tout ça, ça baisse. Et aussi, très étonnant, une baisse aussi au niveau des ingénieurs et des métiers de l'IT. baisse même assez significative. Là, on voit aussi, une des explications, c'est probablement, peut-être en tout cas, en effet, les perspectives qui sont parfois un peu sombres, en tout cas sur certains aspects internationaux, et aussi sur le fait que l'intelligence artificielle est en train de rebattre un peu les cartes. Globalement, on en est là. C'est plutôt positif, restons positifs et tout ça, mais on est en train de voir que la courbe est en train de gentiment s'inverser. Mais il faut dire que depuis Coline, on a vécu en fait une période de recrutement quand même assez folle en Suisse. Donc voilà. Allez, je vais prendre des questions et je vais même les afficher parce que je crois que je peux le faire. Alors, on y va, on y va. Hop là, une question pas mal. Alors, est-ce que j'ai un moyen de faire de réseautage quand on est à 800 kilomètres de la Suisse pour trouver un premier emploi en Suisse avec 24 ans d'expérience en France, R&D, électronique industrielle ? Alors. C'est un vrai sujet ça Romain, merci. Le sujet du réseautage, c'est en effet ce qui est important, surtout ce qu'il faut comprendre, c'est que c'est évidemment, mais ça je n'apprends rien, je ne vous apprends rien, effectivement c'est mieux quand on est en tout cas dans une relation où on rencontre les gens en physique, évidemment. Mais par contre, ce qu'il faut comprendre, c'est que ce qui est surtout important, c'est qu'il faut comprendre que le vrai apport du réseautage va se faire de manière, ce qu'on appelle, sur des relations synchrones et pas asynchrones, c'est-à-dire que... Ce n'est pas en écrivant sur LinkedIn une tartine complète, en expliquant qui vous êtes, ce que vous faites, etc., que vous allez avoir une richesse dans le réseau. Non, l'outil va être plutôt fait pour prendre éventuellement des contacts, identifier quelqu'un. Mais par contre, la richesse peut aussi se faire, cher Romain, à travers des échanges qui sont peut-être en visio ou téléphone, où là, il y a un vrai contact direct. Mais surtout, ce que tu dois faire, c'est que tu dois... prendre contact, en tout cas commencer par ton premier cercle, les gens qui te connaissent bien, avec qui tu as renoué une relation de confiance. C'est à partir de là que tu dois élaborer ta stratégie de réseautage. C'est vraiment la première étape. C'est une réponse un peu rapide, mais en tout cas, la clé, elle est là. Alors, il y a Mamakit. Je répondrai tout à l'heure à ta question pour savoir en gros quelle est la plus-value de ce que j'apporte comme service. Alors, le fossé entre la France et la Suisse se réduit lorsque la CSP augmente. Alors ça, c'est une question intéressante. Au niveau, j'imagine, tu parles de la rémunération. Alors en effet, moi, j'ai vu un certain nombre de clients. Alors, ce n'est pas automatique et ce n'est pas dans tous les métiers et ce n'est pas dans tous les secteurs, mais en fait, sur certains postes, en effet. Finalement, la proposition que la personne a eue côté français... finalement, était plutôt très compétitive par rapport à celle qui était côté Suisse. Mais c'est effectivement à partir d'un certain niveau. Et du coup, le Delta ne faisait que, finalement, on va rester côté français. Mais après tout ça, encore une fois, ça dépend vraiment. Il n'y a pas de règle. Et je pense qu'il ne faut vraiment pas établir de règle en disant, à partir de tel niveau. Non, ce n'est pas vrai. Ça dépend vraiment du poste, ça dépend vraiment du secteur. Et surtout, après, c'est plutôt une question globale. C'est-à-dire qu'il y a la rémunération d'un côté, mais aussi tout le reste de l'autre. Et moi, je vois depuis de plus en plus de mes clients qui me disent « Ok, je veux aller en Suisse aussi, certes pour les rémunérations, mais en tout cas pour les opportunités, mais aussi pour la qualité de vie que je n'ai plus forcément dans le pays dans lequel je vis. » Voilà. Une grosse question là. Il y a pas mal de textes. Bonjour David, je suis à la recherche d'opportunités pour être président dans le domaine RH après 20 ans de pratique en France. Je suis à travailler dans le domaine RH en Suisse dans le cadre d'un regroupement familial. Résidence en France et en Suisse, pas de touche pour décrocher un entretien. Quelles sont les astuces pour décrocher un entretien d'envoche ? Waouh ! les candidatures semblent rejeter avant le premier entretien son retour ou son justification. Alors, Sandrine, il y a des métiers pour lesquels en effet, il y a un certain nombre de prérequis. et surtout en fait certes il peut y avoir la question de la résidence c'est vrai, il faut comprendre le sujet de la résidence c'est un sujet très important j'entends, je dis parfois oui de toute façon en Suisse on ne veut pas recruter d'étrangers parce que je suis frontalier en Maïkart etc. non seulement il n'y a pas d'automatisme mais si on n'aimait pas les frontaliers et si on n'aimait pas les étrangers je vous garantis que Genève ne serait pas comme ça et Neuchâtel non plus en fait ... Ce qu'il faut voir, c'est qu'il y a des entreprises qui ont déjà dans leurs effectifs 50% de frontaliers. Et après, quand il y a trop de déséquilibre entre les frontaliers et les résidents, qui n'ont pas forcément la même culture, certains oui, mais certains non. Bref, globalement, ça peut mettre en difficulté l'ambiance sociale de l'entreprise. Donc, les entreprises vont essayer de recruter plutôt localement. Ce n'est pas qu'on ne veut pas d'étrangers parce que ce sont étrangers. Ce n'est pas ça. Ce n'est pas un sujet d'étrangers. C'est un sujet de résidence. Je vis dans le pays ou je ne vis pas dans le pays. Notamment à Neuchâtel, je me souviens d'une discussion avec un HR business partner à Neuchâtel qui m'expliquait que dans sa société industrielle, il y avait des équipes frontalières, des équipes suisses. Les équipes frontalières étaient managées par un chef d'équipe frontalier et les équipes suisses par un chef d'équipe suisse. On ne pouvait pas les interchanger parce que c'était compliqué. Quand on en est là, c'est que vraiment, il y a un problème aussi d'une certaine manière. C'est ça qu'on veut éviter. Voilà, mais ça, ça fait partie de la réalité du marché. Alors, pour répondre à la question, donc ça, c'est la résidence, mais par contre, pour le métier, pour certains métiers, en particulier RH, alors je ne sais pas ce que tu souhaites faire, Sandrine, mais si par exemple, tu veux t'occuper de toute la partie gestion, normalement, on appelle la gestion RH, il faut savoir que le droit du travail est différent, les assurances sociales sont différentes, et tout est différent en réalité. Donc, il faut absolument être formé à ça, d'une certaine manière. sinon il n'y a pas de ticket d'entrée pourquoi confier à une professionnelle qui ne connait pas le marché qui ne connait pas ces choses un peu de base pourquoi confier finalement un poste comme ça donc ça c'est important, il faut comprendre que malgré le fait que tu aies peut-être 20 ans d'expérience dans ton pays, quand tu arrives en Suisse tu démarres en tout cas sur ce type de métier tu es junior en fait, alors c'est compliqué à entendre mais c'est vrai, c'est pareil pour les comptables alors en réalité après tu progresses un peu plus vite parce que t'es un peu plus... un peu plus d'expérience, mais c'est la réalité. Donc, il y a un certain nombre de prérequis. En gros, il y a ici probablement ce qu'on appelle des trous dans la raquette au niveau des compétences. Et comme c'est la raison pour laquelle on te recrute, les compétences, eh bien, voilà. Donc, ça, c'est vraiment quelque chose d'extrêmement... Il faut vraiment comprendre ça. C'est une des phases. En fait, moi, je dirais sur les clients, si je dois parler des clients des deux ou trois dernières années, 60% des clients qui sont venus me voir... en fait on expliquait leurs difficultés, voire leurs échecs en fait sur le marché de l'emploi pour des questions de positionnement, typiquement le type de sujet qu'on est en train d'aborder là avec toi. C'est-à-dire qu'en gros, les personnes se positionnent et postulent pour des postes pour lesquels elles n'ont objectivement que de très faibles chances d'arriver, mais elles n'en ont pas forcément conscience. Après, si tu postules sur des postes par exemple de recruteur, de recruteuse pardon, Là, c'est un petit peu plus ouvert, mais bon, il faut quand même connaître un peu le droit du travail, bien sûr. Et puis, si c'est du payroll, c'est pareil. Le payroll, ça n'a rien à voir. C'est-à-dire que là, pour le coup, c'est des normes complètement différentes. Voilà, j'espère avoir répondu. Alors, quelle autre question ? Question de Benjamin, assez sympa. qui nous dit, voilà, est-ce que se faire référencer dans les agences de placement ou entreprises d'intérim est un élément clé pour trouver rapidement du travail ? Alors, ce n'est pas une question de canton, Benjamin, c'est une question de métier. Il y a des métiers où, objectivement, on commence, la voie, en fait, le départ se fait, le démarrage, le premier poste se fait souvent à travers, en tout cas, effectivement, les agences de placement, l'intérim. Typiquement, les infirmiers ou les infirmières, c'est souvent le cas. Alors, ça dépend des métiers, ça dépend des postes, ça dépend, voilà, mais c'est quand même assez souvent le cas. Les métiers de la construction, donc bâtiment, il y a aussi pas mal de cas, c'est aussi souvent ça. Donc, alors, si c'est le secteur tertiaire, pardon, je n'avais pas vu la suite, service client customer success, ça peut aussi être le cas suivant le service. En tout cas, ce n'est pas à négliger, les agences de placement, en général, sont quand même assez sérieuses. Moi, je collabore avec certaines qui sont top. Je salue... je salue Synergie, Annalisa von Gruningen, Synergie, donc à Genève, par exemple, à Genève dans le canton de Vaud d'ailleurs, mais globalement, il ne faut pas écarter en fait, et ce qui est dur en réalité, Benjamin, c'est d'avoir le premier job en fait, et après une fois que tu as le premier, tu fais ton réseau, tu es connu, les gens te connaissent et c'est plus facile. Allez, je passe. Qu'est-ce que je propose comme idée et service ? J'en parle dans 5 minutes, parce qu'on me le demande. mais avec grand plaisir évidemment je vais pas manquer le plaisir de vous parler de ce que je fais quand même pardon alors faut-il faut-il question de même équipe faut-il automatiquement convertir ses diplômes pour postuler alors ça dépend de ce qu'on parle et ça dépend de quel métier on parle il ya des métiers en fait où on n'a pas le choix faut une équivalence on appelle les métiers dits protégés donc là il ya un site fédéral qui qui le permet et pour beaucoup de pour la plupart des métiers c'est pas du tout nécessaire simplement parce qu'il n'y a pas de nécessité de le faire. Donc non, il ne faut pas systématiquement convertir ces diplômes pour postuler, convertir au sens, je ne sais pas si je le comprends, mais par contre, s'il s'agit de les expliquer dans un CV, oui. C'est-à-dire que là, tu vas devoir, notamment si la formation n'est pas connue côté suisse, oui, il faut expliquer quel est l'équivalent, est-ce que c'est l'équivalent d'un master, d'un bachelor, etc. Et effectivement, si tu arrives à trouver l'équivalent côté suisse, oui, c'est bien de le mentionner. Coach superstar. Merci pour les encouragements. Les employeurs suisses apprécient-ils les profils salariés ayant travaillé sur Monaco ? Je ne pense pas qu'il y ait d'a priori sur d'où vous venez, de ce que vous avez fait. C'est plus effectivement qui vous êtes, qu'est-ce que vous avez à apporter, etc. Donc, je pense qu'il n'y a pas de problème. en tout cas ce serait étonnant, je serais surpris quand on me dit non je ne veux pas recruter les employés de Monaco, moi j'en connais plein d'ailleurs qui viennent de Monaco, qui ont trouvé en Suisse dans les métiers autour de la banque d'ailleurs de la banque privée mais c'est plus lié à toi à ce que toi tu vas pouvoir apporter comment tu vas pouvoir te vendre plutôt qu'autre chose, alors je dis bonjour à tous alors qu'est-ce que je peux vous proposer euh... Par exemple, il y en a qui me disent, ma cherche dans les laboratoires ou en pharma, merci de me faire un retour. Je ne sais pas quelle est la question, Aldine, j'y réponds bien volontiers, je crois savoir la question. Je pense que quand on prend les laboratoires, l'industrie pharma, je pense qu'on doit parler de plusieurs centaines de métiers. Donc, de quels métiers on parle ? C'est super important de savoir de quoi on parle. Moi, je ne peux pas me positionner. En plus, je ne connais pas forcément tout le secteur. Voilà, mais en revanche, il faut comprendre ça, c'est-à-dire que quand vous abordez, effectivement, notamment quelqu'un, il faut être assez précis. Et là, en l'occurrence, wow, Aline, ça mérite un peu de précision, donc je te laisse préciser tout ça. Alors, une question très intéressante de Léa, qui me dit, être freelance en France est-il bien vu en Suisse lorsqu'on recherche un emploi ? Mais pourquoi pas ? En fait, ne partez pas avec des a priori, ne partez pas avec des croyances limitantes, comme on dit, tant que vous n'avez pas validé sur le terrain des faits, que quelqu'un vous ait dit une chose, et encore quand on vous dit une chose, ce n'est pas toujours vrai, c'est peut-être parfois bien d'avoir une deuxième fois. Mais dans tous les cas, ne vous limitez pas. Pourquoi ce serait négatif d'être freelance en France ? Moi, je ne vois pas de raison objective. L'important, encore une fois, sur le marché suisse, ce qui est important, c'est votre capacité, premièrement, à rassurer votre interlocuteur, et deuxièmement, à le rassurer sur le fait que vous maîtrisez les compétences qui sont requises pour le poste. Le reste... Après, c'est effectivement de l'habillage, entre guillemets. Je dis toujours, il n'y a pas de mauvaise question avec de mauvaises réponses. Et si vous voulez justement préparer les bonnes questions, les bonnes réponses, passez par quelqu'un comme moi. Est-ce qu'il faut être fidèle à son diplôme en Suisse ou la culture RH tolère-t-elle un candidat qui met en avant ses compétences transversales ? Alors, je ne suis pas sûr de comprendre exactement de quoi tu parles, Yann. Si tu parles des compétences métiers... qui ne sont pas forcément en rapport avec ce que tu fais. En fait, il faut comprendre une chose, c'est que quand tu te positionnes sur un poste, la plupart du temps, le recruteur a une liste de prérequis, les must-haves, avec un certain nombre de compétences qui sont attendues. C'est déjà bien de couvrir celles-là. Et si derrière, tu en présentes d'autres, il faut que ça ait un sens par rapport au poste. Voilà, c'est ça qui est important. En clair, ça ne sert à rien de... parler trop de choses qui n'ont pas forcément un intérêt pour le recruteur. Je ne sais pas si j'ai répondu, mais en gros, c'est ça. Avoir un permis de travail suisse, est-ce un gain de temps pour trouver un emploi ? Absolument pas. En fait, pour être plus précis, Paul, d'ailleurs, Paul, je te salue. En fait, clairement, le permis de travail, c'est pour la plupart d'entre vous qui êtes ressortissants de l'Union Européenne, c'est une simple formalité. C'est vraiment une formalité. Dès lors que vous avez un contrat de travail ou non. nos premières embauches, vous avez le permis de travail. Ce qu'il faut comprendre, c'est que quand on est frontalier, le permis de travail ne vous appartient pas. Dès lors que vous avez fini votre relation de travail, le permis de travail n'existe plus. Je vois encore beaucoup de CV de personnes qui ne sont plus en poste avec la mention permis G, ça n'a pas de sens. Après, quand vous êtes résident, oui, par contre, ça a un sens. Déjà, ça veut dire que vous êtes résident et là, pour le coup, le permis, vous gardez le permis. Donc en fait, ce qui est intéressant, c'est moins le fait de savoir qu'on a un permis de travail, mais surtout le fait, par exemple, de résider sur place. Je fais le lien avec ce que je viens de dire. Qui là peut être en effet différenciant et déterminant sur un certain nombre de postes par rapport à ce que j'ai dit tout à l'heure. Bonjour David. Karine qui me dit, j'ai 20 ans d'expérience en banque en France et je souhaiterais rejoindre Genève pour suivi de conjoint. Il est souvent demandé un certificat de travail dans les offres d'emploi à Suisse. A-t-on des chances d'obtenir un poste ? Si l'on ne dispose pas de certificat, de travail au format suisse. Non. En fait, alors, concrètement, et ça, moi, je l'ai dit dans la première édition de mon bouquin, d'ailleurs, on ne s'attend pas en tant que recruteur à ce que vous ayez un contrat, un certificat de travail suisse si vous êtes étranger, si vous n'avez jamais eu d'expérience en Suisse. Ça n'a pas de sens. Donc, en réalité, ce qu'il faut lire là, c'est qu'on s'attend à ce que vous ayez une expérience en Suisse. C'est plutôt ça que ça veut dire, je pense. Et là, en effet, si vous n'avez pas d'expérience en Suisse, c'est toujours plus compliqué ça dépend vraiment de la moi je le vois sur tous mes clients bancaires pour certains c'est beaucoup plus facile que d'autres parce que spécialité parce que une compétence particulière par contre si vous vous retrouvez en effet je dirais dans un type de poste où il y a énormément de candidats disponibles sur le marché c'est compliqué et il y a toujours ça en tête en fait les amis c'est que lorsque vous réfléchissez à votre banque au poste que vous pourriez avoir en Suisse, il faut tout de suite penser en fait, en gros, à la concurrence. Y a-t-il beaucoup ou pas beaucoup de candidats disponibles sur le marché ? Et ça déjà, en fait, ça donne une grosse indication sur la difficulté que vous aurez parce que si vous êtes sur un métier qui n'est pas forcément ultra recherché et qu'en plus, il y a une grosse concurrence sur le marché parce que vous savez qu'il y a beaucoup de personnes disponibles, comme c'est par exemple le cas pour tous les métiers du marketing, par exemple, eh bien là, vous êtes sûr que 9 fois sur 10, en fait, ça va être très, très, très long et très compliqué. Alors, je reprends les questions. Est-ce que le format vous plaît ? Dites-moi quand même un petit peu si ça vous plaît. Oui, ça va ? Dites-moi que ça vous plaît. Dites-moi que ça vous plaît. Voilà. Alors, on va aller chercher d'autres questions tout à l'heure. Il y a une question qui était, est-ce qu'en gros, qu'est-ce que je propose comme service ? Je vais quand même répondre à cette question, on est d'accord. Je la prends maintenant. Moi, je suis sûr qu'il y aura le plus de gens. Qu'est-ce que je propose comme idées et services ? Les idées, j'en ai plein, mais il faut qu'effectivement la personne soit sur place, que je la suive en tout cas. Les idées, j'en donne plein dans mes posts, j'en donne plein dans mes webinars. Les services que je propose, il y a plusieurs types de services. Il y a soit un accompagnement qui peut être fait de A. A à Z, c'est-à-dire que voilà, très concrètement, j'ai soit des personnes qui ont vraiment du mal, enfin qui se sont vraiment pris des murs, et ça fait plusieurs mois qu'elles cherchent et elles ne trouvent pas, soit des personnes qui ne connaissent pas du tout le marché, mais qui ont compris que c'était un marché spécifique, et qui font appel à moi pour me dire, ok David, j'aimerais que tu me guides de A à Z, et là en fait on fait le positionnement, le profil LinkedIn, là, le audit de CV, le réseautage, on fait tout, ou alors je peux faire ça de manière à à la demande en fait, on peut travailler uniquement sur l'adaptage, uniquement sur la partie interculturelle, uniquement sur le CV, voilà, moi je sais faire. La grande nouveauté en fait qu'on a depuis là très récemment, c'est que toutes les personnes qu'on accompagne, notamment dans le cadre d'un accompagnement assez complet, eh bien on est aussi capable, notamment si mes clients sont assez précis sur ce qu'ils font, on est capable en fait de leur fournir une très grande partie de leurs documents, le CV, le profil LinkedIn. alors qu'avant c'était vraiment un audit en fait, et après le travail était fait par le candidat. Donc ça c'est quelque chose qui fait gagner un temps de malade avec nos normes. Alors attention on n'est pas en train d'interroger en fait ChatGPT etc. C'est vraiment nos normes, nos règles, notre savoir-faire qu'on a depuis 2011 je le rappelle, et on a une base de connaissances qui est vraiment faite par nous-mêmes. On utilise juste ChatGPT, les LLM ou Cloud pour mettre en forme le langage en fait. Mais le reste voilà c'est tout. nos règles à nous donc ça ça fait gagner un temps de malade voilà après les clients qui sont que je suis me le diront tout cas ceux qui ont pu en bénéficier voilà pour merci alors la joie que vous avez tous répondu en disant ouais super bon voilà ça vous plaît moi si ça vous plaît ça me plaît aussi aller je vais reprendre les questions allez peut-être une angola une pas trop grande En dehors de LinkedIn, quels conseils donnerais-tu pour réseauter avec le marché suisse à distance ? Alors, j'ai répondu tout à l'heure, ce qu'il faut surtout, pour le coup, c'est pas mal de le redire, n'attendez rien, n'attendez rien de qualitatif, en fait, si vous faites, si vous utilisez LinkedIn. mais uniquement LinkedIn. LinkedIn, en fait, ça doit vous servir à identifier les gens, prendre rendez-vous, mais si vous racontez votre vie en envoyant un message long comme ça, pour expliquer que vous voulez tel et tel type d'informations, mais oubliez, c'est pas comme ça que ça va se faire. À un moment donné, en fait, il faut avoir une relation à distance, ça marche, c'est pas aussi efficace qu'en direct, mais ça peut marcher si la relation est en direct, c'est-à-dire que téléphone, téléphone ou visuel, enfin visio pardon voilà, là ça va marcher, c'est mieux en direct en tout cas, toutes les personnes qui sont loin moi ce que je leur conseille c'est de toute façon de venir en Suisse essayer de voir un petit peu l'endroit, venez visiter prenez des contacts, prenez 3-4 jours de vacances, venez avec vos enfants ou tout seul ou avec votre chérie, enfin peu importe venez, prenez la température profitez-en justement pour essayer de rencontrer des gens, ça ça peut être sympa et puis on apprécie toujours les gens qui font ça démarche. Allez, est-ce qu'il y a d'autres questions ? Peut-on postuler ? Ça, c'est une bonne question. Dans une entreprise sur plusieurs postes qui ont des compétences qui se rapprochent, est-ce que c'est mal perçu ? Est-il utile de joindre un staff de travail français qui n'a rien à voir ? Alors, le fait de se positionner sur des postes qui sont, on va dire, proches et différents, moi, je pense que ça ne pose pas de problème. Ce qui poserait problème, c'est justement de se positionner sur des postes qui, eux, sont éloignés. D'ailleurs, les recruteurs eux-mêmes parfois vous font la remarque en vous disant « Bon, ben... » Vous allez postuler pour ça, mais en fait, je vous vois plus pour ce poste-là. Donc là, on est dans la logique et tout va bien. Par contre, effectivement, dans une même boîte, se positionner sur deux postes, un poste de boucher, un poste de boulanger, ça ne va pas le faire. Est-ce qu'il est utile de joindre le certificat de travail français qui n'a rien à voir ? Si on vous le demande, un certificat de travail, vous le donnez. Voilà, c'est aussi simple que ça. Ça fait partie du dossier complet. Allez, une autre question. Il y a beaucoup de profils bancaires. Ah non, c'est encore... Voilà. Avez-vous une idée de la durée moyenne pour trouver un emploi dans ces fonctions ? Waouh ! J'ai une expérience bancaire en France, en audit interne, gestion de risque. Est-ce que j'ai une idée de la durée moyenne pour trouver un emploi dans ces fonctions ? Ouf ! Très compliqué, Karine, de vous répondre. De manière très, très concrète, en fait, il ne faut, je pense, pas s'attendre à trouver un job, surtout quand on vient de l'extérieur, avant six mois. Ce n'est pas crédible. Ceux qui vous disent le contraire, c'est super, ils sont très, très forts. il y en a bien sûr il y a toujours des gens qui arrivent à être un petit peu à part qui font sauter, qui font mentir les stats mais c'est 6 mois au moins et pour ce type de poste je pense que plus vous allez mettre de handicap dans votre démarche, plus vous allez finalement rajouter de la longueur le handicap c'est des choses que moi j'identifie dans mes coachings justement et prenez l'exemple, vous avez deux cyclistes, un qui a le vent de face un qui a le vent dans le dos Il y en a forcément, ils font la même distance. Il y en a forcément un qui arrivera avant l'autre, sauf si celui qui a le vent de face met plus d'énergie pour arriver en même temps que l'autre ou avant l'autre. C'est ça, compenser les handicaps. C'est une partie des choses que je propose. Alors, une excellente question de Duong. La question est grande, on ne me voit même plus. Coucou, je suis là. Est-ce que vous accompagnez des personnes qui souhaitent se reconvertir professionnellement en se formant en Suisse ? j'ai besoin de trouver un job à temps partiel et une reconversion à l'enseignement. Alors, ça, c'est intéressant parce que ce qu'il faut comprendre, c'est que dans 80% des cas, la Suisse, il faut comprendre que c'est un pays, je le dis souvent, c'est un pays où les entreprises sont quand même assez gâtées parce qu'il y a pas mal de candidats. Moi, quand je faisais du recrutement à Genève, il m'arrivait parfois d'avoir 250 candidatures quand je faisais une campagne de recrutement. Donc, quand vous avez 250 candidatures, vous êtes quasiment certain d'avoir pratiquement toutes les personnes on va dire, qui cochent toutes les cases, en fait. Donc, quand vous avez un candidat un peu exotique, si vous avez quatre candidats, et sur les quatre, il y en a trois qui cochent parfaitement toutes les cases et un qui ne les coche pas, souvent, le recruteur va faire le choix le plus sage, c'est-à-dire de prendre ceux qui présentent le moins de risques. Donc, on ne va certainement en général pas prendre le profil exotique, sauf s'il y a d'autres facteurs qui rentrent en ligne de compte. Les facteurs qui rentrent en ligne de compte, ça peut être le réseautage, ça peut être... effectivement quelqu'un avec qui on s'est très bien entendu, etc. Bon, il m'est arrivé quand je faisais du recrutement de, notamment, de ne pas prendre la personne qui était la plus qualifiée sur le papier pour d'autres raisons, notamment au niveau du comportement. Donc, je veux dire qu'il y a pas mal de choses qui rentrent en ligne de compte dans un recrutement, mais en tout cas, globalement, pensez que le fait de se reconvertir, c'est quand même beaucoup plus compliqué de passer l'étape. Donc, moi, ce que je suggère souvent pour ces profils-là, c'est essayer de faire le même métier que vous faisiez avant pour être... entre guillemets, plus attractif. Une fois que vous êtes sur place, après, c'est plus simple de se reconvertir. Très très bonne question d'IBC. Que pensez-vous de mettre dans la lettre de motivation de préciser projet d'expat pour éviter le barrage de la non-résidence ? Alors, il faut comprendre une chose, c'est que la lettre de motivation n'est pas forcément lue. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que chaque document, CV et lettre de motivation, doit se suffire à lui-même. C'est-à-dire qu'on doit avoir suffisamment d'informations sur vos intentions, sur ce que vous voulez faire. En lisant l'un ou l'autre, en général, c'est plutôt le CV. En tout cas, moi, quand je faisais du recrutement, la lettre de motivation, je ne la lisais pratiquement jamais. Alors là, tout le monde va me dire, c'est mal, c'est mal. Dites que c'est mal. Dites-moi dans le chat que c'est très mal et que je suis très méchant. Mais en tous les cas, je la lisais par contre. Ce n'est pas vrai. Je la lisais pour la sélection. Je ne la lisais jamais. Je la lisais par contre lorsque je recevais le candidat en entretien. Ça, c'est vrai. Et c'était un super support, on va dire, de discussion. Donc, c'est important de faire des bonnes lettres de motivation. Aujourd'hui, il y a... plein de promptes pour le faire, nous on en propose à nos clients qui sont vraiment très très bien mais globalement en tout cas pour moi c'est pas un document de sélection sauf dans un cas et là comme ça je vous aurais tout dit si vous faites une lettre de motivation enfin si vous postulez, si vous faites une candidature spontanée pardon et que vous postulez là je vous garantis que votre lettre de motivation a l'intérêt de gigabéton, voilà vous avez tout Alors, j'ai pas vu la question, pardon. En fait, il y a tellement de questions que je les vois pas. Je suis désolé, les amis. Benjamin me dit, la question de Stéphanie Bonnet était très intéressante. Qu'en est-il des métiers de l'environnement ? RSE, est-ce un secteur dynamique ou observez-vous une baisse du nombre d'offres ? Alors ça, j'ai pas l'impression qu'il y ait une baisse du nombre d'offres, au contraire. J'ai quelques clients qui sont positionnés sur ces métiers. Mais souvent, en fait, ce qu'on va demander, c'est des gens qui ont quand même de l'expérience. Et idéalement, même en Suisse, parce qu'il y a aussi dans ces métiers-là... tout un tas de normes qui sont locales, qui sont très spécifiques, à la fois dans les bureaux d'études et à la fois dans des métiers un peu plus de type conseil. Mais je n'ai pas vu de baisse. Par contre, je suis quasiment certain que pour ces métiers-là, vous avez vraiment intérêt à attraper un peu plus de compétences locales, notamment sur les aspects un petit peu techniques. J'espère avoir répondu, cher Benjamin, à ta question. méchant oui je suis méchant merci non mais ça me fait j'aime bien en fait je dois avoir un côté un peu sadique un peu masochiste pardon alors quel est l'impact des filtres ATS ah celle-là je l'adore cette question par rapport au candidature internet sur 10 off quelle ratio alors je peux pas vous donner je peux pas te donner d'off ma maquette la seule chose que je peux te dire par contre c'est que le sujet en fait que je lis souvent donc des coachs qui te disent non mais son CV là, il passera pas à l'ATS, il faut le refaire, etc. Alors, comprenez une chose, c'est que le jour où vous avez un candidat, un job coach qui vous dit ça, vous prenez la poudre d'escampette parce que, en gros, c'est un gros bullshit. La réalité, si vous voulez, c'est que les ATS sont pas aussi, on va dire, perfectionnés et spécialisés que ça. J'ai fait un article il y a pas longtemps là-dessus, mais... dans une revue spécialisée. Mais par contre, si vous voulez... Juste pour info, l'intelligence artificielle rentre à peine dans ces outils maintenant. On n'est pas en train de parler d'outils qui utilisent l'intelligence artificielle depuis des lustres, ce n'est pas vrai. C'est quelque chose d'assez basique en réalité. Et surtout, pour avoir posé la question assez souvent à des recruteurs qui en utilisent régulièrement, notamment dans les grosses boîtes. En gros, il y a à peu près 60% des boîtes, je dirais, en Suisse qui utilisent des ATS. C'est souvent des grosses. En gros, ils vous disent la chose suivante. Le seul gros critère, souvent, comme ils ont souvent beaucoup de candidats, un des gros critères, en tout cas, de sélection dans la thèse, c'est notamment la fonction, le titre. Une des astuces que moi, je donne, elle est très simple. Par exemple, si vous voulez déjà le premier barrage, si vous voulez le passer au la main, entre guillemets, vous vous débrouillez pour avoir le même titre dans l'annonce que finalement dans votre CV ou si vous répondez sur un site. Il faut que ce soit le même. Et puis après, effectivement, il y a un certain nombre de compétences qui sont là. Vous les avez ou vous ne les avez pas, mais idéalement, faites-les correspondre si c'est la réalité de votre profil. Et après, par contre, il y a des critères objectifs, c'est-à-dire dans certains cas, et par exemple sur LinkedIn, c'est le cas, il y a des gens qu'on va refuser sur critères géographiques. Voilà. Et là, vous pourrez avoir un CV parfait, etc. Vous le refusez parce que vous ne voulez pas recruter de personnes qui viennent, je ne sais pas, de France, de Belgique, j'en sais rien. Enfin, je veux dire, c'est la réalité, ça. On peut faire ça. maintenant est-ce que c'est bien pas bien je suis pas là pour ça maintenant ne cherchez pas plus de technicité là-dedans il n'y en a pas plus est-ce que j'accompagne les indépendants ? question très intéressante bien sûr Yann j'accompagne les indépendants j'ai quelques clients qui sont des indépendants bien sûr, avec plaisir alors je vais essayer de reprendre des questions, il n'y a plus de questions alors tout va bien finalement ah, un travail intéressant une question intéressante, là on sort un tout petit peu du de la, comment dire hum de l'emploi. Je veux bien répondre à cette question avec plaisir. As-tu des recommandations au contact d'agents CIMO pour la location longue durée ou agences qui font un bon travail proche d'Anmas ? Eh bien, à Ambilly, tu vas voir l'agence Bouvet Quartier Immobilier. Moi, en tout cas, je les trouve très bien. Et peut-être que certains m'en trouvent une mauvaise expérience et j'en suis désolé, mais en tout cas, moi, je la trouve top. Ah, bonne question de Thibault. Je suis juriste en ordre du travail français. Y a-t-il une quelconque manière de valoriser cela en Suisse ? Waouh, si besoin un compétent d'un apprentissage du droit du travail suisse qui semble plus simple, même s'il a ses spécificités. Alors effectivement, Thibault, moi, j'ai eu, alors il y a quelques postes que j'ai vu sortir, j'ai eu quelques clients comme toi, c'est très compliqué. Et en effet, il y a eu quelques postes qui sortent de temps en temps où on demande quelqu'un qui est capable, qui connaît les deux, à la fois le droit suisse et le droit français. Mais en effet, si tu n'as pas le droit suisse, ça risque d'être assez compliqué. Après, il faut voir en effet les... les compléments que tu peux avoir, mais c'est vrai que sur le droit du travail, je pense qu'en gros, il n'y a pas grand-chose de commun entre la Suisse et la France. Maintenant, dans tous les cas, oui, ça peut avoir un intérêt, je pense, de faire au moins un certificat, en tout cas quelque chose qui complémente. Mais en effet, c'est compliqué. Une question intéressante aussi de la part de Madalena. En tant qu'entrepreneur, je cherche un poste alimentaire, comment le notifier sur CVOLM ? Je pense qu'il ne faut pas dire que tu cherches un poste alimentaire. Il faut te positionner, il faut que... tu puisses avoir des arguments pour te positionner sur ce type de poste. Après, charge au recruteur de te poser les questions. Moi, je ne ferai pas une démarche particulière sur ce sujet. Alors, une question. Je suis suisse, ingénieur, développeur et système. J'ai 53 ans et je souhaite revenir vivre en Suisse pour finir ma vie. Ne devrais-je pas plutôt solliciter Annalisa von Grünigen ? Alors, Annalisa von Grünigen est un super contact. Donc, vraiment, je vous invite à... prendre contact avec elle. Je ne sais pas si elle est là ou pas, mais en tout cas, on a fait plusieurs interventions ensemble. J'aime beaucoup sa mentalité, son état d'esprit, la manière de voir le business et son humanité. La question, alors, c'est bien de prendre contact avec Annalisa, c'est d'accord. La question, c'est surtout comment est-ce que je fais pour revenir sur le marché. J'ai pas mal de clients comme toi. Pomerol qui sont suisses même pour certains qui n'ont jamais vécu en Suisse qui n'ont jamais travaillé en Suisse et qui essaient de revenir en Suisse et pour eux c'est compliqué aussi c'est ça qu'on ne sait pas toujours voilà mais peu importe le sujet c'est oui il faut je pense qu'il faut en fait il faut t'adapter au marché je ne sais pas dans quel pays tu es mais globalement si tu veux ce qu'il faut comprendre c'est que la Suisse les attentes en tout cas des recruteurs sont quand même assez particulières assez spécifiques voilà en étant ingénieur développeur système tu as peut-être effectivement des champs ça dépend aussi de sur quel framework sur quel logiciel sur quel langage du travail parce que là aussi en fait on est ultra ultra très précis à question intéressante en termes de stratégie d'emploi mieux vaut-il postuler sur un poste inférieur en suisse puis essayer de trouver équivalent ou bien se dévalorise en faisant de la sorte ça c'est un vrai sujet Impossible de te répondre comme ça en direct parce que ça dépend vraiment du profil, ça dépend de plein de choses, de plein de paramètres. Moi, j'ai des clients qui sont dans ce cas et ce n'est pas se dévaloriser en fait, c'est simplement accepter que sur certains métiers, on est considéré comme junior, même si on est senior. Si on a un peu de cheveux blancs comme moi, on peut être considéré comme senior. moi c'est arrivé à pas mal de mes clients justement qui étaient en tout cas notamment dans une reconversion donc ils sont vraiment considérés comme juniors, donc l'idée c'est pas tant de se dire est-ce que c'est un poste inférieur c'est pas ça c'est est-ce que je suis légitime pour occuper ce poste et même si c'est un poste qui est équivalent à celui qu'on a par exemple dans un autre pays ce qu'il faut comprendre notamment sur les postes de management c'est que c'est compliqué d'être comment dire compte tenu des différences culturelles entre la Suisse et la France, elles sont très importantes, elles sont beaucoup plus importantes que ce que vous imaginez. Alors, je parle de la France, mais ça peut être le cas aussi pour d'autres pays latins. C'est très difficile et très compliqué, même par rapport à l'exemple que j'ai donné tout à l'heure, dans l'entreprise industrielle, finalement, de mettre un... quelqu'un qui ne connaît pas le marché suisse, qui n'a jamais travaillé en Suisse, de le mettre à un poste de management. Très compliqué, très risqué, ce n'est pas un cadeau à lui faire, ce n'est pas un cadeau pour les équipes. C'est ça qui peut être très problématique. Et là, il y a des stratégies. Un de mes premiers clients, c'est exactement ça. Il avait un poste à responsabilité dans une filiale de Danone. Et voilà, il est reparti plus ou moins, on va dire, sur le terrain pour démarrer. et après, il l'a récupéré. Alors, autre question de Romain. As-tu un moyen de glisser dans le CV le fait que l'on est mobile facilement dès l'aérésidence pour venir en Suisse pour faire sauter la barrière de l'expatriation ? Tu ne feras pas sauter la barrière de l'expatriation, mais par contre, en effet, la disponibilité et la mobilité sont des sujets et en effet, ça se traite. Ça se traite sur le CV, très clairement. Maintenant, ce qu'il faut comprendre, c'est que ça dépend des postes, ça dépend des jobs. Moi, j'ai des clients qui étaient à Singapour qui se sont retrouvés en Suisse. Voilà. En fait... Il n'y a pas de mauvaise question, encore une fois, avec de mauvaises réponses. Il faut désamorcer, dans les documents, il faut désamorcer tous les sujets qui pourraient faire douter le recruteur. Donc oui, ça se met clairement dans le CV. J'ai remarqué que le problème avec mon dossier et la courte expérience que j'ai, les annonces demandent en général deux ans d'expérience minimum sur le sol suisse. Alors, malheureusement, je me suis limité au canton de Genève étant donné que la santé de mon père se dégrade. Enfin bref. Deux choses, Evan. En fait, il y a deux choses très intéressantes. La première, c'est que le marché suisse est, selon mon observation, beaucoup moins défavorable aux seniors qu'aux juniors. Être junior, sur le marché suisse, c'est quand même très compliqué, y compris aussi pour les juniors qui sont sur place. Donc, vous pouvez s'imaginer quand vous n'êtes pas sur place. Très compliqué, parce que le marché n'est pas prêt. Enfin, c'est pas qu'il n'est pas prêt, c'est qu'on a le choix entre des candidats qui sont déjà plus seniors. Voilà. Donc, moi, le conseil que je donne en général à ces profils, c'est d'essayer de faire vos armes à l'étranger, puis après, revenez quand vous serez un tout petit peu plus attractifs. Après, il y en a qui arrivent, heureusement, mais globalement, c'est ça. L'autre information que vous m'avez donnée, Genève. Genève, en fait, ce qu'il faut comprendre, c'est que tout le monde... Alors, tous ceux que... Dans ma clientèle, j'ai 30% de gens qui sont déjà sur place et 70% qui sont hors de Suisse, qui n'ont jamais été en contact avec la Suisse. Ils veulent travailler. Et ce que je peux lire sur les réseaux sociaux, c'est quand les gens de l'étranger pensent Suisse, ils pensent Genève. Ce qu'il faut comprendre, c'est que Genève, c'est probablement le pire canton pour postuler. Le pire. Alors, je sais qu'en disant ça, vous n'allez pas du tout être content et vous allez dire, mais non, David, c'est n'importe quoi, etc. Moi, je vous l'affirme, c'est le pire pour postuler. plein de raisons. La première, c'est que déjà, le nombre d'offres par rapport à d'autres cantons est beaucoup plus rétribué, il y en a beaucoup moins. Alors, par rapport à d'autres, il y en a plus, mais globalement, par rapport au canton romand, je prends juste le canton de Vaud, il y a en gros le canton de Genève, il doit y avoir 6 000 offres, le canton de Genève, le canton de Vaud, on est presque à 11 ou 12 000, donc déjà deux fois plus. Ceci dit, le canton est plus grand. Il y a aussi un problème qui est le suivant, c'est qu'il y a une pression monstrueuse des frontaliers. Il y a déjà 110 000 frontaliers qui sont sur place, mais en plus, il y a tous ceux qui veulent venir. Donc là, quand je dis ça, vraiment, je ne me fais pas des amis, je le sais, mais c'est la réalité du marché, les gars. Je ne vais pas vous raconter des cracks. Donc, ça veut dire que vous allez vous positionner sur un marché où c'est extrêmement compliqué. Déjà, il n'y a pas énormément d'offres par rapport à d'autres cantons. Alors, je prends le... le canton de Vaud, c'était 10 000, le canton de Berne, ça va être 20 000 offres d'emploi, le canton de Zurich, 50 000. Alors évidemment, on ne va pas tous aller à Zurich, surtout si on n'est pas germanophone, mais voilà, il faut vraiment voir un peu ces perspectives. Donc là, en fait, vous cumulez beaucoup de choses qui peut-être effectivement peuvent expliquer la difficulté que vous avez. Après, il y a des manières de contourner, mais globalement, quand on est dans cette configuration-là, ça veut dire qu'il y a quand même une certaine intensité à mettre et puis surtout des techniques bien employées. Je suis coach de vie, 22 ans de commerce et consultant terrasse. Je postule à toutes les offres d'emploi et rien. Peux-tu me conseiller des sites où postuler ? Je suis proche de Port-en-Truy. Alors, Madalena. Moi, le seul conseil que je peux te donner, chère Madalena, c'est de... Alors, les offres d'emploi, évidemment, il faut les balayer. Comme on dit, il faut être toujours always on sur les offres d'emploi. Mais une offre d'emploi, quand toi, tu la vois, il y a 1000 personnes qui la voient et c'est peut-être plus. Et tu vas te retrouver en fait dans un mode où la compétition est forte. Il faut développer tout le reste. Le profil LinkedIn, mais une vraie stratégie de visibilité, ce que personne ne fait, en dehors de mes clients. Spoiler. Et deux, le réseautage, bien sûr. Ça, c'est deux choses absolument indispensables, surtout quand on est senior. Simplement, je le dis toujours, en fait, le réseautage, c'est votre meilleure assurance chômage, les amis. Pensez-y. Alors, qu'est-ce que je vous raconte d'autre ? Allez, deux questions et après, on va arrêter. Je suis juriste gestionnaire de portefeuille et contention en banque, procédure judiciaire. Y a-t-il des emplois équivalents en Suisse et y a-t-il beaucoup de concurrence dans mon domaine ? Alors, cher Anaé, je ne sais pas s'il y a beaucoup de concurrence dans ton domaine. Des emplois équivalents, oui, il y en a. Maintenant, là aussi, en fait, je pense qu'il y a des vraies spécificités et je pense que c'est pas transposable. C'est pas comme quelqu'un qui, un développeur IT, Python, etc., ou un ingénieur structure, et encore structure, ça peut se discuter, mais un ingénieur, on va dire, sur... peu importe, il y a certains métiers qui sont transposables immédiatement, en fait pour toi je suis quasiment certain que c'est pas le cas et justement en fait la démarche de réseautage peut permettre d'avoir un peu plus d'informations là-dessus, récupérer et en fait surtout le réseautage dans ce cas là ça va te faire gagner du temps, alors petit détail mais le réseautage les amis, c'est en général pas très bien perçu, j'en ferai un talk show spécial, un épisode spécial de mon talk show mais le réseautage pour être très concret c'est pas demander un job alors que tout le monde fait l'erreur, en fait, on demande un job. Donc, ce n'est pas ça le réseautage. On en parlera, si vous voulez, mais le réseautage, c'est surtout un moyen qui vous permet de gagner, de récupérer de l'information et de gagner du temps. Notamment, dans ton cas, ça te permettra de savoir si oui ou non, ton profil est en adéquation avec le marché. Dernière question, et après, je vous laisse tranquille. Est-ce que j'ai une dernière question ? Ah, une question, alors je ne vais pas répondre à la question directement, cher Pomerol, mais je vais quand même aborder le sujet. Il y a le canton de Neuchâtel ou Jura-Bernois, y a-t-il du boulot en développement logiciel ? Probablement. En fait, il faut regarder le nombre d'opportunités par canton. Ça, c'est déjà dans la globalité. Après, on n'a pas forcément le détail par métier. Mais par contre, ce qui est sûr, les amis, ça rejoint ce que je disais tout à l'heure, mais intéressez-vous aux autres cantons, bon sang. Il n'y a pas que Genève dans la vie, s'il vous plaît, allez ailleurs. Il y a un canton qui est génial. c'est le canton de Neuchâtel super beau le canton de Berne aussi le sud du canton de Berne où on parle allemand et français je vous assure c'est génial moi c'est un coin que j'adore le canton de Fribourg aussi dans la partie sud c'est top, le canton de Vaud il y a quand même plein plein plein d'endroits déployez-vous regardez ailleurs et arrêtez de penser au jet d'eau voilà les amis allez je vous ai merci Je vous ai donné, j'espère, pas mal d'infos avec, je dirais, j'espère aussi m'en faire en parler. Je suis sûr que je n'ai pas fait plaisir à tout le monde, mais ce n'est pas grave. Je suis là pour vous donner de l'information. Je ne suis pas là pour vous embêter, etc. Bon, le prochain épisode, il y aura un invité, mais je ne vous dis pas, je vais vous annoncer ça dans quelques jours. Ce sera dans deux semaines. Donc, c'est un vendredi sur deux. J'espère que le format vous a intéressé. Dites-moi si le format, ça vous a plu ou comment vous trouvez. Est-ce que, voilà. premièrement, première question, et puis deuxième question, dites-le-moi, on va prendre deux minutes pour ça, je compte sur vous, c'est quoi les thèmes que vous aimeriez voir, on va dire, que j'aborde ? Ça peut être plein de thèmes, ça peut être des thèmes spécifiques de la recherche d'emploi, de la vie sur place, on peut aborder. La chance que j'ai, c'est que j'ai énormément de personnes avec qui je collabore dans tous les domaines, et du coup, on peut distribuer. Donc dites-moi tout ça, ce serait super gentil, mettez-le dans les commentaires, et puis après, on va déployer. Ou alors, si vous voulez, si vous êtes timide, et que vous ne voulez pas le mettre en commentaire, vous m'écrivez en MP. Comme ça, vous me dites, David, voilà ce que j'aimerais faire. Ceux qui sont sur YouTube, vous pouvez aller sur LinkedIn ou même m'écrire en MP sur YouTube, ça doit être possible. En tout cas, aller au moins sur LinkedIn, ça peut être sympa. Et puis, voilà. Alors, pour ceux qui veulent progresser dans leur projet professionnel, qui veulent vraiment aller un cran plus loin, qui veulent être un peu plus efficaces, qui veulent dépasser le petit concurrent qui est à côté, écoutez, vous pouvez me contacter, vous pouvez me... envoyer un petit message justement là aussi en messagerie privée sur LinkedIn, c'est avec plaisir que j'échange avec vous je suis toujours très très ouvert toujours assez cash dans le sens où je ne vous ferai pas de je vous dirai les choses en fait, ça c'est hyper important et tous ceux qui travaillent avec moi vous le diront, en fait quand ils démarrent ils savent à quoi s'attendre, dans le sens où est-ce que ce sera facile, pas facile, je ne suis pas un vendeur de rêve, c'est important Voilà. Alors, attendez. Avant de tout éteindre, j'attends vraiment votre rapport pour que vous me disiez ce que vous aimeriez comme info. Et c'est avec grand plaisir que je les aborderai pour la prochaine fois. En tout cas, merci beaucoup pour la présence de chacun. Je laisse encore une petite minute à chacun pour dire ce que vous avez à dire, à me dire. En attendant, moi, je vous dis à très, très, très bientôt. Et puis, écoutez, j'espère que... Vous aurez, en tout cas dans votre projet, vous pourrez avancer, que ce que je vous ai dit vous aura été utile. Allez, une dernière recommandation, avant d'écouter les conseils de qui que ce soit. Regardez bien ce que les personnes ont fait. Voilà. Allez, je vous dis à bientôt. Salut, salut. Merci de nous avoir rejoints pour cet épisode de Travailler et vivre en Suisse. Abonnez-vous à ce podcast et notez-le. Visitez le site www.travailler-en-suisse.ch pour plus d'informations sur le sujet abordé aujourd'hui et pour accéder à encore plus de ressources et d'informations.