undefined cover
undefined cover
Saison 2 Episode 10 IM Texas Race Recap et le retour des Norvégiens cover
Saison 2 Episode 10 IM Texas Race Recap et le retour des Norvégiens cover
TRI BANDITS PODCAST

Saison 2 Episode 10 IM Texas Race Recap et le retour des Norvégiens

Saison 2 Episode 10 IM Texas Race Recap et le retour des Norvégiens

1h44 |07/05/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Saison 2 Episode 10 IM Texas Race Recap et le retour des Norvégiens cover
Saison 2 Episode 10 IM Texas Race Recap et le retour des Norvégiens cover
TRI BANDITS PODCAST

Saison 2 Episode 10 IM Texas Race Recap et le retour des Norvégiens

Saison 2 Episode 10 IM Texas Race Recap et le retour des Norvégiens

1h44 |07/05/2025
Play

Description

Êtes-vous prêts à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, nous, Michael Lecuvire et Arnaud Selukov, vous emmenons au cœur des récents événements de l'Ironman Texas, où les athlètes ont repoussé leurs limites et où chaque performance raconte une histoire unique. Nous analysons les performances exceptionnelles de triathlètes tels que Kristian Blummenfeld et Kate Matthew, qui ont brillé lors de cette compétition emblématique. Mais ce n'est pas tout ! Nous explorons également les implications des décisions d'Ironman concernant les championnats du monde et comment cela influence les sélections pour les compétitions.



Au fil de notre discussion, nous mettons en lumière les différences de point de vue entre les hommes et les femmes dans le sport, tout en abordant les enjeux financiers qui pèsent sur ces choix cruciaux. Comment ces décisions affectent-elles l'avenir du triathlon ? Nous vous garantissons des réflexions passionnantes et des analyses approfondies sur la performance triathlon, tout en gardant une touche d'humour qui rendra l'écoute encore plus agréable.



Nous ne pouvons pas ignorer l'importance d'un environnement d'entraînement positif et de l'effet de groupe sur les performances des athlètes. En tant que coach triathlon, nous savons que le soutien et la camaraderie sont essentiels pour surmonter les défis Ironman. Dans cet épisode, nous partageons nos propres expériences triathlon et comment elles ont façonné notre vision du sport.



Nous aborderons également les parcours d'Ironman et leur impact sur l'expérience des coureurs. Quels défis rencontrent les triathlètes sur ces parcours ? Quelles histoires de passion se cachent derrière chaque compétition ? Nous vous invitons à découvrir ces récits inspirants avec nous.



Que vous soyez un triathlète chevronné ou un passionné de triathlon francophone, cet épisode du TRI BANDITS PODCAST vous offre une perspective unique sur le monde du triathlon, enrichie par des anecdotes et des analyses des performances podcast qui sauront captiver votre attention. Préparez-vous à rire, réfléchir et, surtout, à vous inspirer pour vos prochains défis Ironman. Rejoignez-nous pour une conversation qui promet d'être à la fois sérieuse et pleine de fun !



Si vous souhaitez vous abonner au podcast pour ne pas louper les prochains épisodes, c'est un bon reflexe!!


Le bouton est dispo en haut de l'épisode...



L'abonnement à la newsletter, c'est par là:

ausha. co/tri-bandits-podcast? s=1">https://podcast. ausha. co/tri-bandits-podcast? s=1



Notre Instagram est là:

instagram. com/tri_bandits_podcast/">https://www. instagram. com/tri_bandits_podcast/



Si vous souhaitez nous écouter avec un petit café à notre image, et nous encourager en meme temps, le mug est juste là:

paypal. com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE">https://www. paypal. com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE



Et si vous souhaitez commander chez Precision Hydration (US par France.. ), essayez de mettre TRIBANDITS à la fin de votre commande pour voir...



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • MIKA

    bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du tri bandits je vais vous laisser écouter le race recap de l'ironman texas made in tri bandits avec arnaud par contre on l'a enregistré lundi matin de tête et globalement on a quand même été surpris par l'annonce de Iron Man qui nous a causé un petit peu du fait du retour sur le Un jour pour tout le monde à Kona et donc cette décision qui est quand même super importante va avoir beaucoup d'impact et on s'est demandé si on allait refaire un épisode ou si on enregistrait à nouveau ou donc du coup dans le doute on avait fait un bel épisode donc je vous laisse l'écouter et puis je vous donne rendez-vous très très bientôt on va se retrouver avec Arnaud assez rapidement à ce sujet et puis on va bien sûr Essayer d'aller chercher un petit peu des infos, ça serait bien d'avoir un petit peu de nos pros qui nous donnent leurs avis. Parce que même si on pourrait avoir l'impression que c'est pas la vie de tout le monde, c'est pas tout le monde qui est content, c'est pas tout le monde qui n'est pas content. Il y a le point de vue des hommes, le point de vue des femmes et qui est forcément un petit peu différent. Donc on essaiera d'avoir deux points de vue différents pour parler de ça et qui est quand même un petit peu déterminant sur l'avenir que va avoir les Ironman World Championship. Est-ce que ce sera 100% Kona, mais avec 100% de gens satisfaits, et avec un retour du niveau sportif digne de ce nom ou pas ? Et est-ce que la sélection va continuer à se faire uniquement sur le sportif, ou elle se fera encore plus par l'argent ? On verra bien, c'est un point de vue qu'il faudra échanger. Dans tous les cas, je vous laisse écouter cet épisode, on s'est bien marré, et puis on a essayé de rentrer un petit peu dans les détails, comme d'habitude, les petits détails techniques, et vous donner un point de vue un petit peu différent. On vous laisse aller voir la page Instagram et vous abonner, ça nous fera un petit plaisir. Si vous voulez relayer l'épisode, ça sera aussi avec grand plaisir. N'hésitez pas à nous laisser des petites notes et n'hésitez pas à nous... Quand rentrez en communication avec nous, ça sera toujours avec grand plaisir qu'on échangera avec vous. Petit big up à tous ceux avec qui on le fait régulièrement et puis petit big up en particulier à Gabriel qui en ce moment est sur un lit d'hôpital. Donc voilà, on pense fort à toi M. Gaby, sois fort et amuse-toi bien.

  • ARNO

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode du Tri Bandit. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • MIKA

    Salut tout le monde, ça va super bien. Le soleil est avec moi depuis que je suis rentré de Calella. Je vais surtout essayer de garder ça. Je ne sais pas grâce à qui c'est, mais surtout touchez à rien, touchez à rien s'il vous plaît. En pleine forme, ça monte bien et la saison se profile, donc tout va bien. Je sais bien que toi pour l'instant c'est pas au beau fixe, t'as 2-3 nuages mais ça va bientôt s'améliorer tout ça.

  • ARNO

    Je suis un peu sur cales là... je suis content d'avoir l'update météo de la Bresse. Le mollet me fait un peu des misères et puis j'ai rattaqué le boulot plus vite que prévu qui me fait des misères aussi. Au niveau entraînement c'est pas bisance, donc en ce moment au niveau du planning d'entraînement c'est relativement simple. Quand j'ai 40 minutes, je fais 40 minutes littéralement à bloc. Donc avant-hier, j'avais 42 minutes. J'ai fait 42 minutes de gravel comme un sauvage. Je suis rentré complètement ciré. Hier, j'ai pu faire deux kills dans la piscine. J'ai fait deux kills à bloc. Voilà. Donc je fais tout à bloc en ce moment. On-off. Voilà.

  • MIKA

    A L'ancienne.

  • ARNO

    J'essaye de faire une nouvelle technique. C'est peu d'entraînement. Je vais peut-être faire un vlog à la Lionel Sanders. L'entraînement par Arnaud Selukov. Donc c'était soit tu fais que du long. à basse intensité, genre 30 heures par semaine, soit tu fais 5 heures par semaine, tout t'a bloqué. On verra ce que ça va donner, je ne sais pas. C'est comme ça.

  • MIKA

    Les mollets votent contre.

  • ARNO

    Les mollets votent contre, ça là-dessus. Mais on essaye de faire comme on peut. J'ai attaqué le boulot un peu plus tôt que prévu. Et puis, plein, plein, plein, plein, plein de trucs à faire. Forcément, quand... Quand t'as prévu d'attaquer le 5 mai et que t'attaques le 15 avril, t'as toutes les merdes que tu repousses dans les deux dernières semaines à faire. Plus ces histoires d'assurance qui n'avancent toujours pas très vite. Plus tout un tas de petites merdes à droite et à gauche. Mes parents qui ne vont pas super. Donc, les allers-retours à Paris, ça te bouffe la journée, tu ne fais rien. Mais sinon, écoute, ça va. De façon assez rigolote, j'attends avec relativement d'impatience l'ouverture de cette saison en Suisse. Il y a ce côté sympa, si tu veux, de reprendre une activité professionnelle après avoir été pas fait grand-chose pendant quelqu'un pas fait grand-chose. Ce n'est pas vraiment le bon mot, mais tu sais, reprendre le rythme du réveil, d'aller retrouver, discuter avec les collègues, rencontrer des gens. Et je sais que tu as fait des heures au bassin aussi. Et des fois, ça peut être chiant comme la mort, mais il y a un côté qui est un petit peu sympa. Et d'ailleurs, j'ai eu une discussion avec quelqu'un cette semaine qui vient me voir et qui me dit, mais... Vous ne vous faites pas chier toute la journée. Je dis, mais quand est-ce que dans nos vies aujourd'hui, on a du temps pour se faire chier ?

  • MIKA

    C'est du luxe. C'est du luxe, en fait. Je crois qu'il y a beaucoup de gens qui ont oublié ce que c'était que de s'ennuyer. En ce moment, c'est tellement la course après le temps. Et je pense, par rapport à nos activités de coach, que ça, les gens, ils se plantent complets. Je ne sais pas si tu en discutes de temps en temps, même ne serait-ce qu'avec des athlètes, mais avec les athlètes en général, pas forcément avec les nôtres, mais le métier d'entraîneur triathlon, tout le monde se dit « ouais, il est entraîneur tri, le gars il passe son temps à nager, à pédaler, à courir, et de temps en temps il nous envoie un plan » . Mais ce n'est pas comme ça que ça marche. En général, on est plutôt anémié parce qu'on est sous la lumière et devant l'ordinateur, tu regardes ce qui se passe, tu planifies ce qui s'est passé, tu es tout seul, t'es devant ton ordi et t'es juste marié avec ton ordinateur Je pense qu'effectivement, voir des gens, voir de la lumière, c'est plutôt l'aspect sympathique de l'année.

  • ARNO

    Oui, et puis tu te rends compte que contrairement à d'autres jobs où tu peux t'avancer en travaillant un petit peu plus sur le long terme, l'état de santé, l'état de forme d'un athlète, il change quotidiennement. Faire un programme à un mois ou deux mois à l'avance, ça n'a jamais marché de mon côté et ça ne marchera jamais. La façon dont moi je bosse, c'est certainement comme toi, c'est d'avoir des programmes pas trop longtemps à l'avance pour qu'ils soient le plus adaptés et collés le plus à la forme du jour de l'athlète. Et tu te rends compte que plus tu vas t'avancer, plus il faut que tu refasses les programmes parce que soit ton gars va tomber malade, soit ton mec va se rajouter une course, soit il va avoir une petite blessure. Et pour revenir un petit peu à ce que je disais, on a des vies qui sont souvent un petit peu trop pleines. et de passer un petit peu du temps à avoir du temps pour soi ou à ne pas faire grand-chose, on se rend compte que notre cerveau ne s'arrête jamais. Et moi, j'adore ces moments où tu as la tête qui tourne un petit peu en réflexion sans avoir de choses à faire physiquement. Et c'est vrai que les heures au bassin, quand tu as cinq personnes dans la ligne nageur et que tu es là à les regarder, forcément, tu as la tête, le cerveau, lui, il n'est jamais complètement à l'arrêt. Et cette semaine, c'est un petit peu comme quand tu es au volant. Tu sais, quand tu fais des grands trajets d'autoroute, tu es sur l'autoroute, tu conduis un petit peu de façon robotique quand il n'y a pas trop de trafic. Et puis, tu te rends compte que ton esprit, il a tendance à divaguer et s'écarter. Et cette semaine, je réfléchissais certainement au prochain article que je vais écrire pour Triathlon Spirit, dont le magazine est d'ailleurs dans les kiosques, parce que moi, j'ai reçu le mien hier. Et j'avais plusieurs pistes. Et c'est un bel exercice de laisser son esprit divaguer sur des sujets qui peuvent être complètement déconnectés de parfois notre actualité ou ce que l'on est en train de faire. Enfin, tout ça pour dire que la saison, pour l'instant, la saison sportive, pour moi, j'attends mon planning avec impatience pour voir quelles courses je pourrais faire rentrer dans mon planning. Reprendre la course à pied un petit peu sérieusement, parce qu'au niveau vélo et au niveau... Je suis plutôt pas mal et je n'aurais certainement pas le volume pour faire un Ironman, sauf si j'arrive à passer un petit peu de temps le soir sur mon lieu de travail et puis passer les grosses séances d'entraînement. J'ai toujours cet espoir qu'un jour je puisse aller faire une course potable à Ambrin, mais ça je pense que ça n'arrive à personne, à part un Léon Chevalier et puis un Arthur Orso une fois de temps en temps. D'ailleurs, en parlant d'Arthur Orso, il est quand même bien calme le garçon, notre ami. On n'a pas vu trop de nouvelles et on espère qu'il va bien et que les choses vont se stabiliser un petit peu pour lui.

  • MIKA

    Globalement, le squad Amélie Lebin n'est pas en super forme quand on regarde bien. Moi, j'en compte trois un petit peu publiques. Il y a Senzino Lebo. qui était avec Richard depuis un petit moment. Il était sur une pente ascendante l'année dernière, il a marqué un peu le pas. Arthur Orso qui fait une saison 2023 extraordinaire, une saison 2024 blanche, complet, avec des soucis de dos et il avait bâché à Hawaï. Certainement entre la tête et le physique, c'est compliqué. Et puis Sam depuis Hawaï, qui est un petit peu au fond du saut et qui a du mal à remonter. c'est Il n'y a rien absolument. C'est juste comment ça se fait que des athlètes qui peuvent être au top de manière ponctuelle comme ça sur une saison ou deux et qui cassent tout parce qu'entre Sam et Arthur, on avait quand même des athlètes qui ont fait des choses extraordinaires. En fait, on se rend compte que c'est des humains, ce n'est pas des machines. Et quand tu mets un genou à terre, par contre, c'est compliqué de se relever. On leur souhaite tout de bon, mais il nous manque un peu sur le haut du pavé.

  • ARNO

    Triathlon est un peu pavé de ce genre d'histoire. Si on ne fait que notre histoire récente, on a des athlètes qui ont fait, si tu prends les grands événements que sont Kei Kona, qui est vraiment le gros événement en termes de pression médiatique et de pression sponsor et de pression physique sur les corps. Tu regardes des Pete Jacob, c'était une et on disparaît. Tu regardes... Merci. pas Vendry, l'autre belge même, qui avait gagné en 2013, j'ai perdu ton nom, bref, ça va me revenir, Chelsea-Sodaro, one and done, on est dans un sport qui demande tellement d'implication, tellement d'efforts, et je pense que sur ces dernières années, ça c'est mon analyse personnelle, alors ça n'engage que moi. Mais je pense que sur ces dernières années, on a poussé les curseurs un peu trop vite, un peu trop loin, en mettant un petit peu trop de pression sur le maillon faible qui reste l'humain. Et l'humain, il y a deux grands côtés. Il y a le côté physique, et là quand ça casse, ça casse, c'est facile. Et derrière, il y a ce qui se passe entre vos deux oreilles. Et une blessure physique, elle vient malheureusement rarement toute seule en fait. Et souvent, quand il y a une blessure physique, ce n'est pas rare qu'il y ait quelque chose de psychologique qui se trame soit avant, soit après. Parce qu'après, si jamais vous êtes dans une phase ascendante, que vous avez un gros objectif sur lequel vous avez énormément investi, bim, vous vous blessez derrière, extrêmement compliqué d'arriver à revenir. C'est un peu plus long que prévu, le mental en prend un coup. peu vous n'ayez pas de cul qu'il y ait un ou deux sponsors qui vous lâchent parce que la blessure dure un peu trop longtemps, on comprend très facilement que ça puisse sucer. Et ça peut être aussi dans l'autre sens, c'est-à-dire que quand il y a une trop grosse pression à l'entraînement avec trop d'intensité, et on avait abordé le sujet dans le passé, rappelle-toi quand il y avait le Norwegian Hype qui était sur Kona, où tu voyais les mecs qui couraient et ils se faisaient percer les oreilles pour prendre des tests de la clate. L'acta de tous les 20 minutes, c'était des niveaux d'intensité, mais littéralement de dingue. Il y a un moment où, à part si jamais tu es surhumain, aka Christian Blumenfeld, le reste du troupeau a du mal à suivre. Et aujourd'hui, ce que l'on voit dans le monde du triathlon, je trouve qu'il y a un petit parallèle à faire, que Christian Blumenfeld est revenu tellement fort, mais tellement fort, tellement au-dessus du lot. qu'on a un petit peu le syndrome de Pogacar du cyclisme. C'est-à-dire que je pense qu'il y a beaucoup d'athlètes qui se grattent la tête et qui se disent « mais comment on peut faire aujourd'hui pour arriver, ne serait-ce que de revenir à proximité du niveau d'un mec comme Christian Blumenfeld ? » Et ce que l'on a vu au Texas ce week-end, ça va un petit peu dans ce sens-là, avec une performance complètement stratosphérique.

  • MIKA

    de Christian de partout. Je suis à la fois d'accord et pas d'accord. Comme d'habitude. C'est une évidence. C'est une évidence ce que tu dis. Ils ont un gros problème avec Christian, mais ça ne fait pas depuis cinq minutes. Et le problème, il est là. C'est que le garçon, il est là depuis un moment. Alors, il se prend deux, trois fois les pieds dans le tapis de temps en temps. Il fait des choses, mais... Tout le monde l'a oublié déjà je pense alors que finalement il faut surtout pas oublier ça. Il fait des choses que personne n'avait jamais fait avant. Partir du cours, remonter sur le long, revenir sur le cours, être compétitif à haut niveau. Il fait 8 ou 12... au JO après deux titres de champion, enfin deux saisons consacrées qu'au long. Et là, il repart sur le long et il n'était qu'à 57 secondes. C'est beaucoup, c'est une éternité, mais en même temps, c'est trois fois rien. Parce que ça veut dire qu'il était à la bagarre en natation, il n'était pas sorti à dash. Ça veut dire que sur le vélo, c'est lui qui a fait 50% du boulot. Et à pied, il n'était pas feignant. Et tu arrives sur du long. où tu sais qu'il a quasiment les mêmes vitesses de déplacement. Je crois qu'en vélo, il va même plus vite. Mais c'est donc extraordinaire ce qu'il arrive à faire. Mais en même temps, tu as des petits jeunes qui arrivent. Regarde celui qui fait deux. Benito Lopez, il ne s'est pas trop posé de questions. Il dit, oui, il est là, mais ce n'est pas grave. Je fais ma course, je ne lâche rien. Alors, il finit derrière. Mais sur un jour J, même Christian peut faire des erreurs. Même Christian peut avoir des soucis. Et je pense qu'ils sont là. Il y a le syndrome Pogacar, mais... On n'en est pas au niveau de Pogacar. Là, je pense qu'aujourd'hui, dans le plot... Mais par contre, t'as raison. Quand il est là, c'est un gros épouvantail. Mais je reviendrai aussi de tout à l'heure sur Gustave. Attention, Gustave, il n'est pas là non plus pour aller écrire des cartes postales. Parce que... Et Kasper Storn fait 5. Donc le squad est revenu et ils sont là. Les Norvégiens, il ne faut pas les oublier. Et il y avait Gustave... Gustave il était quand même, il a fait quand même, il était crevé en fait, il a fait quand même pas loin de 15 bornes sur sur la jante avant de pouvoir être secouru donc on en discutait en off tous les deux pendant la course. Le gazier était capable de rouler 15 bornes sur la jante en tête de peloton en attendant le secours technique qui n'arrivait pas parce que la mobilette allait moins vite qu'eux donc qui venait pas, à un moment donné le gars c'est un lâcherien il termine en vélo loin derrière parce qu'il a ce souci mécanique là, j'aurais aimé savoir ce qui se serait passé si jamais il n'y avait pas eu ce souci là. C'était vraiment la course de retour. Et en plus, à la fin, il est déçu parce qu'il ne finit pas certainement à la place à laquelle il aurait voulu arriver, mais en plus il avait le sourire, il a dit c'est pas grave, tous les signaux sont au vert. Moi, je suis inquiet parce que Christian est de retour, mais je suis super content parce que Gustave est de retour aussi, il ne faut pas se leurrer. La saison 2025 sera la saison des Norvégiens, encore une fois, et pas que, je pense.

  • ARNO

    Désolé à tous si jamais ça vous fait un petit peu des patchs, mais la technique nous lâche ce matin. C'est comme l'état des pneus des Norvégiens, un coup ça va, un coup ça ne va pas. Ce qu'on disait, c'est que les gars ne sont quand même pas IQ sur les deux principales... course d'ouverture de saison qui était au Shea-Hanside où Blumenfeld crève et perd un temps phénoménal. Eden crève au Texas et de nouveau ça le sort un peu de la course. Soit il faut qu'ils changent de sponsor de pneus, soit ils arrêtent de mettre des pneus les plus fins possibles pour gagner du gain marginal. Je n'ai même pas vu sur quoi ils étaient d'ailleurs.

  • MIKA

    Alors, je n'ai pas vu, je n'ai pas fait attention. Je crois que Gustave était sur la jante. Il était sur un pneu, lui. Il a fait 15 bornes sur la jante. Et je pense que la Caddx, tu peux la prendre et tu la jettes tout de suite. Par contre, la seule chose que j'ai vue, c'était Christian qui faisait un petit commentaire d'après-course. Il disait, moi, j'ai eu une période de mauvaise chance et je pense que je l'ai transmise à Gustave. Lui c'est fait, donc maintenant on peut compter sur Christian. Reste à Gustave de se débarrasser de cette affaire et après on n'en parle plus. Mais je ne sais pas si du coup, si je l'avais déjà dit, si ça a été enregistré ou pas. Mais je pense que Gustave il va être dangereux pour ça. Parce que malgré toutes leurs galères, malgré le fait que c'était une course, on peut dire un Ironman tu ne vas pas en faire 12 dans l'année. Donc si tu te loupes une fois à cause d'un problème technique c'est moche. Mais il a la banane, malgré son échec, malgré son problème technique. Il ne fait pas la course qu'il veut, mais il est heureux, je pense qu'il a le cœur léger. Et quand tu es un peu amoureux, il n'y a plus rien qui t'arrête. Et je pense qu'il est franchement amoureux, il est franchement bien dans ses baskets. Pour avoir le sourire avec ce qui vient de se passer, je pense que les prochaines courses, on va avoir du grand, grand, grand Gustave. On a eu du grand, grand, grand Christian. Les Norvégiens, ça doit être un sacré problème dans la chaussure de tout le monde, je pense.

  • ARNO

    C'est ça qui est quand même fou, parce que moi... je les ai donnés presque perdus pour la science en fin de saison dernière, on avait l'impression qu'ils se perdaient un petit peu et tu te rends compte que ils peuvent bien nous raconter ce qu'ils veulent les Norvégiens mais aujourd'hui Olav Alexander Bou il est plus impliqué dans leur entraînement au quotidien Et je me demandais où est-ce qu'ils allaient. Visiblement, ils vont dans le bon sens. Parce que ce que l'on voit aujourd'hui, c'est que Christian, je pense qu'il est plus fort que ce qu'il a jamais été. Il l'a démontré ce week-end. Il a littéralement laminé la compétition. Sans avoir à aucun moment de la concurrence sur la course à pied. À part au début où Benito Lopez l'a rapidement décroché. Mais c'est surtout que les trois gars qui s'entraînent ensemble, les trois mecs sont là. Et si jamais Gustave n'avait pas eu sa crevaison, alors évidemment, on peut faire avec Dessy, on mettait Paris en bouteille, mais je pense que Gustave, il aurait pu être beaucoup plus dangereux que ce qu'il était, il n'aurait certainement pas joué la gagne, mais il aurait certainement pu jouer au niveau de Kasper Stornes. Et ça veut dire que ça mettait trois Norvégiens dans les cinq premiers, ça fait quand même une grosse densité pour un pays de 3,8 millions d'habitants.

  • MIKA

    Et donc c'est pareil, je ne sais pas si ça avait été enregistré ou pas, mais ce que font les Norvégiens de manière générale, c'est un peu en train d'être passé sous silence, et les gens l'ont perdu déjà de vue, parce que c'était l'année dernière, il y a deux ans. Mais on oublie qu'en 2021, Christian Blumenfeld est champion olympique sur court distance. 2022, il éclate tout le monde à Saint-Georges, qui est sur format Ironman. Il revient sur 2024 pour Tokyo, sur court distance. Et là, il repart sur du long. C'était 13 jours après les JO, je crois, où il éclate tout le monde à Francfort. Le gars a faim. Et quand les gens, au départ, se disent « Tiens, il y a Christian Blumenfeld » , ce n'est pas « Comment je peux faire ? » C'est « Est-ce que je suis suffisamment fort dans ma tête pour vivre la vie que se met Christian dans la tête ? » Parce que si jamais vous avez eu l'occasion de faire un stage pendant une semaine où vous faites 25 heures de sport, c'est déjà énorme. Enfin, on se dit « 25 heures, c'est énorme » . Mais pendant 25 heures, vous ne pensez qu'à manger, dormir et vous entraîner. 25 heures ? La semaine d'après, vous êtes un tout petit peu mâché et puis dans la tête, vous êtes content d'être retourné au boulot. Eux, ce n'est pas 25, c'est 30 en moyenne sur l'année, ce qui veut dire en moyenne, ils s'en mettent un petit peu plus. Je pense qu'ils ne font pas de la poésie pendant 30 heures et ça ne fait pas 5 ans. Enfin, ça ne fait pas 5 semaines, ça fait 2010. Le projet Norvège, je crois que c'était la cible, c'était Tokyo. Donc, ça fait 15 ans. Ça fait 15 ans qu'ils sont... Alors, je crois qu'ils étaient une trentaine au départ. Ils ne sont plus que trois. Donc, il y a un peu de déchet. Je pense qu'il y a eu de la casse au feu.

  • ARNO

    Mais ça, c'est partout. Quand tu regardes une tranche d'âge, une classe d'âge.

  • MIKA

    Tout à fait.

  • ARNO

    Regarde en natation ce qui se passe en France. Tu as des gamins, tu as des clubs. Ils sont 50 dans les lignes quand ils sont minimes.

  • MIKA

    Natation, gymnastique, il y a un taux de casse qui est énorme. Par contre, il y a des gens qui restent dans le game. Mais des gens comme Christian qui réussissent quoi qu'ils fassent sur toutes les distances. et qui dure dans le temps, on était en train d'en parler aussi il y a beaucoup de gens qui ont une victoire et qui disparaissent parce que la pression, parce que l'exigence physique, l'exigence mentale lui il est là et je sais pas si t'as j'ai l'impression qu'il s'amusait je les vois pas fatigués et puis de bonne humeur,

  • ARNO

    détendu avant, les mecs qui blaguent un peu à la conférence de presse les mecs ils sont Il y a vraiment un terme anglais qui s'appelle le headspace, qui est l'emplacement de ta tête. Et eux, ils sont dans un bon headspace en ce moment. C'est-à-dire que les mecs, qu'ils aient un bon résultat en course ou un moins bon résultat, ils prennent un plaisir incroyable à faire ce qu'ils font. Ils sont performants, ils s'amusent, ils passent du bon temps et ils sont heureux d'être ensemble. Et ça, pour moi, c'est les clés du succès.

  • MIKA

    Les clés des Norvégiens, c'est le binôme, enfin le trinôme. C'est des frangins, ils vivent ensemble, ils vivaient ensemble, ils s'entraînent ensemble tout le temps, ils n'ont pas besoin de se parler, ils savent le matin comment ils vont certainement, il n'y a pas de souci. Ils ont vécu tellement de choses que c'est une base extraordinaire. Là, on est parti pour en bouffer pendant quelques années.

  • ARNO

    Je pense qu'en 2025, on va en bouffer un petit peu du Norvégien. Et je voulais faire un petit peu le parallèle avec ce qu'on disait avant sur le team Amélie Guébin. où tu n'avais pas l'impression qu'il y avait cette joie de vivre dans les dernières vidéos. Sam, il était relativement ouvert là-dessus. Et encore une fois, ce n'est pas une critique. C'est vraiment un constat de ce que l'on peut voir nous transpirer au-delà des médias, des réseaux sociaux. Tu n'avais pas l'impression qu'il y avait une grande joie de vivre là-dedans. Et quand tu vas faire un camp d'entraînement où tu n'as pas forcément envie d'aller, où tu vas être avec des gens que tu n'as pas forcément envie de côtoyer pendant 8 heures par jour, parce que quand vous êtes dans un camp d'entraînement, C'est vous vous levez au petit déjeuner, vous êtes ensemble. Dans la piscine, vous êtes ensemble. Sur la sortie vélo, vous êtes ensemble. Sur la sieste, vous allez vous coucher ensemble. La course à pied, vous êtes ensemble. Et le soir, vous bouffez ensemble.

  • MIKA

    Comment ça, la sieste, vous allez vous coucher ensemble ?

  • ARNO

    Non, voilà.

  • MIKA

    Tu veux dire dans les stages ? On parle de sport,

  • ARNO

    on parle de sport. On parle de sport, bien sûr.

  • MIKA

    D'ailleurs,

  • ARNO

    pour revenir là-dessus, j'ai mon gamin qui est en ce moment en stage avec... c'est une petite aparté, le club les Alligators d'Annecy et vous allez comprendre pourquoi j'en parle, donc Micka il est licencié au Triathlon le Triathlon se faisait un stage pendant les vacances de Pâques en Italie ou en Espagne je sais plus c'est pas pareil, géographiquement je crois qu'ils sont en Italie et ça collait pas vraiment et moi je connais bien mon pote Jean-Eudes Desmarais qui est le président du club des Alligators, ils ont un super gros Merci. Un gros groupe d'enfants, Benjamin, Minim, Cadet et puis même des juniors, avec une grosse ambiance là-bas. Et Mika les connaît un petit peu parce que ça se tire la bourre sur les courses. Forcément, Annecy, Bourg-en-Bresse, le Jura, on n'est pas très loin et les gamins se retrouvent. Et ils ont un groupe de gamins aux Alligators. Les gamins, putain, ils valent des points. Je te jure, ils valent vraiment des points. C'est des terribles, mais c'est des terribles dans le bon sens du terme. Et Jean-Eudes, il a dit, parfait, on prend Mika avec nous pendant une semaine. Ils sont en stage en Ardèche. Il dit, bon, par contre, on ne va pas tous les mettre dans le même mobilhome parce que sinon, le premier soir, il n'y a plus de mobilhome. Et je vous encourage tous à suivre mon gamin sur Insta. Il a son profil, ça doit être Mika, tiré du bas, triathlète. Donc, regardez, il a pas mal de followers. Et il a décidé de faire un vlog quotidien de leur journée d'entraînement en Ardèche. C'est sans déconner à se pisser dessus. Donc allez regarder, vous allez voir, si ça c'est le futur du triathlon, on est bien monté mon gars, parce que c'est connerie sur connerie, et malgré tout les gamins ils s'entraînent dur. Hier ils ont fait natation le matin, derrière ils ont fait des multi-enchaînements, vélo, course à pied, ou d'ailleurs Mika il a été chercher un com, parce qu'en ce moment il n'y a plus que ça qui compte en Ardèche, avec des enchaînements sur une montée qu'il devait faire. 1,6 km enchaîné avec des 400 à bloc derrière, ils ont fait 16 fois 400 à allure du 5 km, donc pas des séances de Mickey quoi. Le soir, retour dans la piscine pour 2 km, les gamins, ils ont une putain de banane, c'est à se pisser dessus. Et je me dis, je faisais un peu le parallèle avec les Norvégiens, les Norvégiens, ils s'amusent en ce moment. Et quand tu vas dans un camp d'entraînement où tu t'amuses, tu manges des heures, tu rigoles, tu passes du bon temps et... tout se passe bien. Et même quand il t'arrive une merde, que ce soit une crevaison, que ce soit un jour où t'es moins bien, parce que t'es tellement bien, t'es tellement dans un environnement où tu es content, où tu prends du plaisir, les petits soucis deviennent annexes. Et moi, je me rappelle avoir fait des camps d'entraînement à Phuket, avec Jürgen Zach, Rudy Wilde, qui était un athlète qui tournait sur la WTCS et qui a fait une belle carrière en long après, Chris McCormack et les frères Rallert. J'étais forcément le maillon faible. Mais je peux te dire qu'on passait des soirées. La journée, on se bidonnait. Les entraînements, c'était de l'entraînement. Je me rappelle avoir fait un 30 fois 800 sur la piste à Tagnapoura avec Zach et puis McCormack dans les dernières années où McCormack marchait fort. Tu n'avais pas envie de rigoler à la fin de la séance. Mais le soir, tu te retrouvais dans une ambiance où... Tu déconnais. Et quand tu avais le gros Maca et puis Jurgen qui avaient bu trois bières, tu peux te dire que le soir, c'était… Et je retrouve un petit peu cette ambiance avec les gamins au-dessus du club des Alligators. Et ça fait vraiment plaisir à voir parce que cette vie de club, cette vie de communauté ensemble, quand tu fais du sport, je crois qu'il n'y a pas d'autres sentiments qui sont comme ça. C'est-à-dire que tu te retrouves, tu es un peu tous dans la même galère, mais c'est une galère où tu te fends la gueule. Et j'ai l'impression que nos Norvégiens, ils sont vraiment dans cet endroit-là. En plus, ils ont des résultats qui sont quand même super bons. Ils sont revenus sur le devant de la scène. Ils sont extrêmement performants. Il y a trois caractères qui sont complètement différents. Vous avez un Christian qui atomise tout et puis qui va jouer un petit peu. C'était presque comme s'il s'excusait à l'arrivée du Texas d'avoir laminé tout le monde. Vous avez un Gustave qui a la banane et puis on voit les mecs qui se fendent la gueule la semaine avant, ça s'est rasé la tête et tout, on a l'impression de se retrouver avec un groupe d'ados. Et puis vous avez Kasper qui est un petit peu le gentil garçon du lot qui suit le mouvement mais qui est là et je trouve qu'ils ont retrouvé un équilibre dans leur groupe d'entraînement.

  • MIKA

    qu'il n'y avait pas les autres années. Et tu ne peux pas t'empêcher de faire le parallèle des années 2021-2022, quand ils ont dominé la totalité du circuit mondial. 2023, où ils étaient moins bien dans leur tête, qu'il y avait des doutes sur leur entraînement, il y avait des doutes sur leur organisation avec Olave. Et on s'est rendu compte que les performances avaient tendance à se casser un peu la gueule, sauf pour Christian. Et là, ils sont revenus en ayant reconstruit un environnement autour d'eux. Et ça va exactement dans ce que je dis. un athlète... qui est dans un environnement sain où il se fait plaisir et où il s'amuse et où il s'amuse, c'est toujours un athlète qui va marcher

  • ARNO

    C'est une évidence sur le stage le stage, en tout cas je pense un petit peu à ta position c'est un moment privilégié dans la saison t'es un peu en vacances, tu penses que à trois choses, manger, dormir, t'entraîner et si en plus t'as la chance d'être avec des gens plutôt extraordinaires, donc sans aller faire la sieste avec eux, en tout cas pas tout le temps mais tu peux passer vraiment des bons moments et il ne faut pas oublier d'aller boire des bières sans alcool mais d'aller se marrer en dehors du truc et effectivement ça soude pour la suite mais c'est pareil pour la saison, si tu passes une bonne semaine de stage en général tu as un grand coup de boost et puis la saison elle passe tout seul ça c'est pour nous athlètes entre guillemets lambda on imagine, enfin les triathlètes pro sont en stage en permanence mais si tu n'as pas cette petite pincée de sel de fun dans la vie ça ne sert absolument à rien de continuer je pense qu'il y a beaucoup de gens qui sont dans cette dynamique là et qu'on oubliait ça, mais on en avait parlé dans l'épisode d'avant. Par contre, pour en revenir au Norvégo, je pense que c'est Christian et Christian parce qu'il y a Gustave, et Gustave et Gustave parce qu'il y a Christian, et Kasper bien sûr, mais ils ne feraient pas ce qu'ils arrivent à faire. Tu peux faire ce que tu veux, et j'invite tout le monde à essayer de faire ça. Vous vous mettez une semaine dans la tête, où vous êtes sur votre moyenne habituelle, mais vous poussez un tout petit peu les curseurs, peut-être sur l'intensité. vous allez voir que sur les derniers jours de la semaine vous allez couiner Vous êtes fatigué, vous n'allez pas y arriver. Vous faites exactement la même semaine, la semaine suivante, mais avec des gens, avec quelqu'un qui va venir avec vous, avec des potes comme Mika peut le faire. Vous allez pouvoir en faire plus encore. C'est l'effet de groupe, ça c'est magique, et c'est ce qu'on a oublié, parce que les triathlètes c'est un sport individuel, donc on se dit tiens, je vais m'entraîner tout seul. Non, non, n'oubliez pas que la force elle est dans le groupe, elle peut être dans une autre ressource mentale, ailleurs que j'ai mal aux jambes, qu'est-ce que je fais là, pourquoi je suis là Quand vous êtes avec quelqu'un, vous n'avez même pas l'occasion de vous poser la question. Vous êtes en haut d'une bosse, d'habitude en haut de la bosse, vous seriez peut-être en croix. Là, en haut de la bosse, vous êtes super heureux d'être en haut de la bosse et puis vous profitez.

  • MIKA

    Et par le métier tout seul, c'est vraiment quelque chose qu'il faut vraiment être solide dans sa tête parce qu'on sait tous qu'à l'entraînement, on a des jours où on est bien, des jours où on est moins bien. L'effet de groupe, un jour où vous êtes moins bien, vous savez qu'il y en a toujours un autre dans le groupe qui va être un peu moins bien, vous allez vous tirer la bourre, vous allez vous raconter des conneries Pour imager un petit peu ça, moi je suis parti plusieurs fois faire des semaines d'entraînement à Nouza, en Australie sur la Gold Coast. Et la première fois que j'y étais allé, j'étais parti tout seul avec l'idée de me dire je vais arriver dans un environnement d'entraînement qui est exceptionnel. Et Nouza c'est un peu le paradis sur Terre, c'est quand même l'Australie avec toute sa splendeur. Et c'était les périodes où il y avait beaucoup de triathlètes qui étaient là-bas, dont Yann Frodeno qui s'était installé là-bas avec Emma. Il y avait les grands G, il y avait Pete Jacob, il y avait toute cette équipe. Et j'étais parti tout seul faire un camp d'entraînement là-bas en me disant, bon, elle devienne ce qu'elle viendra. Et au bout du sixième jour, mentalement, j'avais quasiment craqué en me disant de faire des journées de cinq, six heures au quotidien tout seul. Même si j'étais dans le meilleur environnement d'entraînement dont j'aurais pu rêver, j'avais du mal à trouver de la motivation et à motiver de l'énergie pour m'entraîner. Et j'avais... pris la décision de revenir sur Singapour. Et juste avant de repartir, Belinda m'avait dit « Tiens, la semaine prochaine, on est là. » Il y a Justin, son mari, qui était là. Il y avait Pete Jacob, il y avait les Mackenzie. Elle m'avait dit « On est tous un peu regroupés là et on va faire un petit peu une semaine d'entraînement ensemble. Si tu veux rester, tu peux rester et on va refaire. » Et la deuxième semaine, où pourtant j'avais l'impression d'être littéralement laminé physiquement, le fait de me retrouver dans cette dynamique de groupe avec des gens qui étaient drôles, parce que quand vous passez du temps avec les Grangers et les McKenzie, je peux dire que vous vous tapez sur le ventre à un moment, et bien le switch avait été quasiment instantané, le fait de le matin d'arriver à la piscine, de savoir que tu vas être avec des gens, même si dans l'eau évidemment on ne se parle pas, mais le fait d'arriver à la piscine, quelque part, ça me rendait redevable de leur part d'être présent à la session piscine. Et puis tu avais envie de faire un effort. Le vélo, c'est pareil, le vélo c'est le côté social, t'étais là, on était bien, on discutait, ça racontait, l'après-midi séance course à pied, une autre séance piscine, et puis le soir on passait du temps ensemble, et la deuxième semaine, j'avais eu l'impression qu'elle était passée comme ça, que physiquement j'étais revenu. Mais ce n'est pas que j'étais parti physiquement, c'est que j'avais mentalement craqué sur la première semaine et que la deuxième semaine, j'avais retrouvé le bonheur d'être là, le bonheur de m'entraîner et le bonheur d'être avec des gens que j'aime bien. Et cette équipe de Norvégiens, moi, je pense que 2025 pourrait bien leur appartenir parce que quand tu vois leur niveau de performance aujourd'hui avec quand même une couille par course, il faut quand même le dire, c'est quand même, on va quand même mettre des chiffres. Christian, il a couru

  • ARNO

    7h24. 7h24.

  • MIKA

    7h24. Rappelez-vous, sub-7, sub-8, là, les mecs, ils courent 7h24, la gagne au Texas, donc 182 kilomètres tout seul.

  • ARNO

    Alors, on peut commencer à parler de la course.

  • MIKA

    Je vais juste finir un truc, on parle de 7h24 chez les hommes et de 8h10 chez les femmes. On va quand même remettre les choses dans l'ordre parce que Kate Matthew, On parle beaucoup de Christian Blumenfeld, mais Kate Matthew, elle a littéralement décimé la concurrence. Et la concurrence, on parle de Taylor Niba, la meilleure athlète de moyenne distance au monde de l'histoire du triathlon. Et on est à 10 minutes du sub 8 chez les femmes. Donc on va quand même faire, allez, on va marquer une pause de 3 secondes. On est à 10 minutes du sub 8 chez les femmes. Donc ça, il faut quand même mettre en individuel. Il faut quand même mettre ça en perspective. Et je pense que ce que l'on a vu ce week-end, à la fois chez les hommes, mais surtout chez les femmes, on a vu deux performances, les meilleures performances peut-être de l'histoire avec le 8h08 de Daniel Haug, l'année dernière à Rott, et puis les 8h08 et quelques également de Daniel Arif l'année d'avant. Mais en termes de performances... Merci. pas sûr qu'on voyait souvent souvent des performances comme ça et rappelle toi on avait quand on avait parlé du texas on s'était dit va se passer quelque chose on avait parlé du meilleur temps sur ironman éventuellement casser la barrière des 2 30 mais on en a vu un moment n'a pas vu l'autre mais on n'avait pas moi j'avais pas vu une kate matthew on avait dit qu'elle serait dangereuse et qu'elle serait fraîche parce qu'elle n'a pas beaucoup couru depuis la fin de saison derrière dernière mais on a vu une kate matthew littéralement injouable.

  • ARNO

    Elle était habitée. Elle était habitée et elle l'a dit 2-3 jours avant. Elle a fait une petite vidéo, comme ils font très bien malgré tout. On ne va pas toujours cracher sur les coms d'Ironman. Elle était là, pour l'instant, Taylor Nee, je ne l'ai jamais battue. Mais là, c'est une cartouche et je n'en aurai pas beaucoup. Par contre, je ne vais pas la lâcher. On a vu. Et pour moi, la détermination... et je suis désolé, je vais reprendre un peu une théorie à la Brett Sutton, la détermination quand elle est du côté de la jante féminine, elle est inarrêtable. Et quand on a vu Kate Matthew du début de la première seconde du départ jusqu'à la fin, c'est pas parce qu'elle a doublé Taylor Nibb en course à pied qu'elle a lâché l'affaire. Elle a voulu éclater tout le monde. Elle a lâché l'affaire une fois à la ligne d'arrivée passée. Et c'est un... Pour moi, je pense que l'exemple, il est autant là. On sait que Christian est très fort et que la course, elle s'était un petit peu écrite et déroulée comme on le savait. Bien sûr qu'il est aussi très, très fort dans la détermination. Mais je pense que quand tu pars comme Kat Matthews contre quelqu'un que tu n'as jamais battu, tu pars avec franchement, tu pars avec pas mal de cailloux dans le sac à dos quand même, parce qu'elle s'est cassé les dents, elle a quand même eu une saison difficile l'année dernière. Et alors, je ne sais pas si vous vous en rappelez. Mais donc c'était en 2023, à Kona, elle arrive au demi-tour à Aoi, elle fait 100 mètres et elle quitte la course. Alors qu'elle n'est pas loin de la tête, parce que prise de panique, parce que dans la tête ça lâche, trop de pression, trop de... Incapable de tenir le guidon, on parle d'une professionnelle, une des meilleures du monde, qui se remet en cause. 2024 a été une saison de reconstruction. avec plus ou moins de difficultés, un mollet qui lâche, ainsi de suite. Il ne faut pas oublier qu'elle s'était fait une crampe et elle s'était arraché le mollet en début d'année. Elle est arrivée avec une super perf à Nice, mais là, elle avait plusieurs missions. Et avec toute la détermination qu'elle a mise, c'était une masterclass sur 8h10. Impressionnant, impressionnant.

  • MIKA

    Et tu retombes exactement dans le même profil de ce qu'on disait sur les Norvégiens, elle s'amuse. Elle est heureuse. elle est dans une bonne phase et c'est une fille qui est extrêmement positive dans ses discours et dans sa détermination. Et on est exactement sur le même profil, quelqu'un qui est dans un environnement qui lui plaît, avec des gens autour d'elle qui lui fait plaisir de côtoyer au quotidien, des séances d'entraînement qui passent bien parce qu'encore une fois il y a le monde qu'elle a envie d'avoir autour d'elle, et là on se retrouve avec une nouvelle fois une performance mais complètement stratosphérique, où elle nage très bien puisqu'elle sort à peu près 5 minutes je crois de... de Taylor Nib qui est une des meilleures nageuses du plateau. Pour Kate Matthews, c'était plutôt pas mal. Et moi, j'ai été rapidement surpris de voir que l'écart entre elle et Nib ne grandissait pas, ou peu. Et le dernier écart qu'il y avait, qui a dû être pris au kilomètre 160, je crois, où il y avait 6 minutes 16 d'écart, et quand Matthews rentre au parc à vélo à T2, elle n'était plus qu'à 4,50. C'est-à-dire qu'en 20 km sur la fin du parcours, elle avait repris quasiment 1 minute 30 à Taylor-Neib. Et je me suis dit, ça peut dire beaucoup de choses. Soit Neib, elle a commencé à coincer sérieusement sur la fin du parcours vélo et on ne l'a pas trop vu. D'ailleurs, Neib, elle a quand même fait un vélo qui était quand même monstrueux. Et quand elle est remontée dans le peloton des professionnels hommes, les mecs, ils ne devaient pas rigoler. Toute cette génération-là, eux, ils n'ont pas connu de se faire choper par les riffs et compagnie. Mais alors là, ça doit leur faire drôle. T'as l'amour propre, il doit quand même prendre une calotte. Les mecs, ils roulent à 40, 42, 43. Et il y a une île qui remontait, elle coupait au milieu du peloton des mecs comme un couteau chaud dans une plaque de beurre. Il y en a qui ont pris des vents. Ça ne rigolait pas.

  • ARNO

    Ça doit leur faire bizarre.

  • MIKA

    Je pense que là, la self-esteem, ça doit quand même en prendre un coup. Et c'est vrai que cette nib, elle est quand même impressionnante de faciliter sur le vélo. Et elle n'a jamais lâché l'affaire non plus. Elle s'est quand même battue jusqu'au bout.

  • ARNO

    Non, elle fait du taylor. On sait qu'elle ne lâche rien, que ça lui arrive d'avoir des soucis. Et je pense qu'elle a un petit caillou dans la chaussure au niveau du système digestif, parce que ce n'est pas la première fois. Faut pas oublier aussi, on en a parlé, mais les conditions de course sont quand même assez exceptionnelles. Il faisait très très chaud, il faisait très humide là-bas. T'as tout sauf envie de faire un Ironman quand t'es là-bas. Mais quand t'es obligé de monter les curseurs de partout et qu'il t'arrive ça sur le coin de la tête, c'est très très facile de se dire, bon bah je bâche et je mets la flèche. Y'a pas eu tant d'abandons que ça, et au contraire, on a eu que des guerriers quoi. Je crois que c'est 16 ou 17 sub-8.

  • MIKA

    Ouais, ouais, je ne sais plus lequel qui fait... Le dixième, il fait 7h45.

  • ARNO

    C'est Ben Kanout, je crois, le dix-septième, qui est à 7h55. Mais 7h45... C'est le dernier, celui-là.

  • MIKA

    Quand même, mettez les choses en perspective. Si les gars, vous voulez aller chercher la gagne au Texas, aujourd'hui, ça se joue en dessous de 7h30. Et puis bien en dessous de 7h30.

  • ARNO

    Ouais, parce que ce n'est pas les mêmes minutes après. Non. Passer de 7h30 à 7h28, ce n'est pas les mêmes minutes que quand tu passes de 13h à 12h58.

  • MIKA

    Parce que sur les temps vélo, on va quand même en parler que ça roule quand même régulièrement. Tout le monde roule en dessous de 4 heures.

  • ARNO

    Il y en a qui sont plus pressés les uns que les autres. Notre ami Cameron Vett, 3h53. Et on le disait tout à l'heure, ce n'est pas 180 à Texas, c'est 182. Donc à 46 km heure de moyenne, tu rajoutes encore 2 minutes 24.

  • MIKA

    Alors lui, je ne sais pas ce qui lui a pris. Visiblement, il avait un bon jour. Et tu as remarqué, au début du vélo, il est rentré progressivement dans sa course. Et je voudrais avoir les écarts, je suis sûr qu'il a fait un négatif split sur le parcours vélo. La fin du vélo, alors bon, on ne va pas parler non plus de la retransmission, parce que ça va me faire monter la tension, mais c'était vraiment dommage, parce que quand on a quelqu'un comme Kam Wurf, qui revient de l'arrière pour rejoindre la tête de course, le mec, il était possédé. Je pense que les 100 derniers kilomètres, il a fait ça, mais... effort max. Je pense que le coach lui avait dit les 100 derniers kilomètres, on va faire simple, c'est best effort. Donc tu vas à plat ventre.

  • ARNO

    Tu crois qu'il a un coach qui lui dit ça ?

  • MIKA

    Je pense qu'il n'écoute pas lui. Quelle machine ce mec ! Il est quand même impressionnant. Autant tu as des athlètes qui sont difficiles à aimer, par exemple, j'ai beaucoup de mal avec Rudy Von Baer et rien que quand tu le vois déjà à la conférence de presse avec son chapeau. Je ne sais pas qui est-ce qui lui a conseillé ça, mais... Et... Non mais c'est ridicule, putain, les cornes, quoi. Amen.

  • ARNO

    arrête on l'aura jamais pourtant ça serait un bon client j'aimerais bien parler un petit moment avec Rudy il est pas fun non il est pas fun mais justement pourquoi est-ce que c'est un rôle qu'il a est-ce que c'est un rôle qu'il a parce que tu peux pas faire tout ce qu'ils font sans t'amuser et j'espère que c'est un rôle et qu'il se met une espèce de carapace pour cacher tout ça mais je suis même pas convaincu de ce que je dis en fait Je vous remercie beaucoup.

  • MIKA

    mais j'essaye de défendre la défendable je fais l'avocat du diable mais non en fait non c'est un athlète exceptionnel parce que il a prouvé deux courses de suite il fait 3 à ocean side il fait 3 au texas avec des performances mais vraiment remarquable on sait très bien que c'est un très bon il fait trois ou quatre accolades ça joue devant akona il fait 3 Il était bien placé il y a deux ans à Nice. Il va être très dangereux cette année à Nice. Mais j'ai du mal, moi, à me passionner pour ce mec-là, à trouver de l'intérêt. Et puis, ses interviews, c'est insipide. Tu as l'impression que l'électrocardiogramme, il est plat. Aller chercher la défi, on va lui en mettre un coup. Ça va peut-être le relancer. Et puis, à côté de ça, tu as Cameron Wirth qui, tous les trois mots, il sort une connerie. le mec Il a 41 ans, il atomise tout le monde à vélo et il était piqué. Moi, j'ai lu une petite interview de lui sur une interview qui avait été faite par un média australien où il parlait de ses prouesses à vélo et tout ça. Et il disait, quand même, ces derniers temps, je n'étais pas vraiment au niveau. J'avais plus l'habitude de jouer devant sur la partie vélo. Les jeunes sont vraiment très, très forts maintenant. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Et je m'étais dit, qu'est-ce que ça veut dire que je n'ai pas dit mon dernier mot ? Bon, on a vu, 3,53. Et 3,53, départ en tête, tout ça en courant à 3,30. Et au final, il fait une superbe course. Le mec, 41 ans, il fait top 10. Impressionnant. Impressionnant de facilité. Impressionnant de motivation. Impressionnant. C'est un bel athlète. C'est un beau modèle. C'est une belle personne. Moi, je... Il joue tout le temps sur le côté familial, le côté team. Et il avait fait une interview, je ne sais plus avec qui c'était. Je crois que c'est sur le podcast de Rich Roll, où Wurf, il avait été invité par Rich Roll. Et d'ailleurs, ces podcasts-là sont souvent très, très intéressants. C'est des belles interviews où il parlait. Rich lui demandait quel était son rôle dans l'équipe Ineos. parce que vous savez qu'il est également cycliste professionnel. Et en fait, Cam répondait, il disait, au niveau performance physique, je ne sais pas. Par contre, je suis toujours là, je suis toujours présent, je suis plutôt toujours de bonne humeur. Et vis-à-vis des jeunes qui sont intégrés année après année dans l'équipe professionnelle, il avait un peu ce rôle de grand frère. Et le fait qu'il soit toujours là, toujours partant, toujours de bonne humeur, Il était appelé par l'équipe INEOS à aller participer à pas mal de camps d'entraînement que les cyclistes professionnels commencent à faire généralement à partir du mois de novembre. Parce que INEOS s'était rendu compte que quand il y avait Kam Wurf qui était présent sur un camp d'entraînement, ça avait tendance à se passer plutôt bien. Et puis il avait ce côté easy going, souriant, le mec sympa. Et que ça amenait énormément de bienfaits dans le cadre des camps d'entraînement. Et on retombe encore sur ce que l'on disait tout à l'heure, c'est que dès l'instant où on est bien dans sa tête, c'est beaucoup plus facile derrière de faire du travail de qualité en termes d'entraînement et puis passer du bon temps le soir. Et quand la tête va bien, le corps va bien.

  • ARNO

    Quand la tête va, tout va. Je regardais les chronos, donc 3h53 sur le vélo, certes, mais il fait 8h au scratch en 7h40.

  • MIKA

    Putain, 7h40, t'es 8. Et les gars, il est 16 minutes derrière la gagne. Donc en courant à 3h30 au kilomètre, ça fait quand même 6 bornes.

  • ARNO

    Le deuxième, il est déjà à 8. Le deuxième prend déjà 8 minutes. Et il fait le troisième temps à pied en étant sorti devant. Mais ce qu'on avait dit en fait, on est sur un pack. Il y a eu des mouvements de course. Je ne sais pas si toi, tu l'as suivi tout le temps. Tu étais à distance, tu étais en voiture.

  • MIKA

    J'ai suivi jusqu'à les 40 premières minutes de la course à pied.

  • ARNO

    de la course à pied. Sur le vélo, sur le vélo, j'ai vu ce qu'ils avaient annoncé, les Norvégo. On va essayer de sortir, et puis si jamais ça ne sort pas, on va voir ce qu'il se passe. Christian et Gustave sont passés devant, ils ont essayé de mettre la planche, la poignée en coin, tout le monde était un petit peu dans le même cas, mais finalement, ça n'a pas fait sauter le caisson à tout le monde, puisqu'il y en a encore qui sont revenus devant. dont nos amis les plaisantins du boîtier de pédalier, Cameron Wurf, Christian Hogenhoge, tout le merdier. Ils ont fait fumer... C'est que des machines, c'est que des machines. Par contre, il y avait 2-3 plans dessus, je ne sais pas si c'était des drones ou des hélicos. On voyait bien qu'ils étaient tous plus ou moins réglementairement à 12 mètres.

  • MIKA

    Plus d'ailleurs ?

  • ARNO

    Plutôt moins que plus. Mais au final, une fois qu'ils ont vu qu'ils avaient mis une demi-heure à la poignée dans le coin et que ça n'avait pas craqué... Ils se sont remis dans le paquet, ils ont attendu que ça, à l'arrière du pack, ils ont attendu que ça passe, même si ça roulait à 46, si t'es 15ème ou 16ème, parce que c'est à peu de choses près ça, ou 12ème, je sais plus, bah tu bouffes les 30 ou les 50 watts en moins par rapport aux autres, ce qui est énorme pour eux, parce que tu passes d'un pacing Ironman à quasiment une balade du dimanche, alors une balade du dimanche à 46 de moyenne, certes, mais quand même, par contre... contre en course à pied quand ils ont posé les baskets fin de la discussion dans la récréation elle va pas durer longtemps donc du coup on va partir tout de suite aux les allures de course à pied c'était en a qu'un aujourd'hui qui peut être pas d'appui mais oui il passe une 15 1 il passe une 15 au smi 1 il avait annoncé 2 30 il était parti là dessus je suppose qu'avec un tout petit peu plus de faillite et il pouvait pas faire de 32 au lieu de 2,34 Mais on est aux alentours des standards, des meilleures performances sur marathon, des triathlètes jamais observés. À part Patrick Lang, qui est capable de nous sortir un 2.31 une fois, on ne se rappelle pas de la distance, mais 2.32 sur 2.34 sur marathon, après avoir roulé et nagé aussi vite, parce qu'on n'oublie pas. On n'oublie pas ça. Les gens, ils...

  • MIKA

    Ce ne sont pas des conditions idéales.

  • ARNO

    Que ce soit la course femme, Matthews, Taylor Neeb et consorts, ou la course homme, où la densité était extraordinaire, où tu fais 7h40 et tu finis 8ème, je pense qu'on a vécu une course, peut-être que les gens ne s'en rendent pas compte, mais une course qui va rester dans les annales, parce qu'en termes de performance, il manquait que notre grand Magnus, et notre Sam National, mais si tous les deux étaient à 100% là, je pense que... je pense qu'on aurait pu avoir des vrais records qui seraient restés. Je pense que c'est un tout petit peu le manque de médiatisation intelligente qui manque. Sinon, pour la course, pour ceux qui l'ont vécu, même si c'est un truc qui dure 7h24, c'était extraordinaire.

  • MIKA

    Parcours Vélo digne de ce nom. Parce que là, franchement, c'était vraiment de la merde. Les images de ce que l'on envoyait... Très rapidement, dès l'instant où ils sortaient des woodlands, ils se retrouvaient sur une autoroute. Alors déjà, c'est une autoroute qui est fermée à la circulation des vélos en temps normal, donc personne n'avait pu s'entraîner dessus. Vous ne connaissez pas le parcours. Aux US, il y a quand même un sport national qui est de péter des bouteilles sur le bord de l'autoroute. Rappelle-toi, Kona, les semaines avant l'Ironman, tu as intérêt à mettre des vieux pneus parce que tu sais que tu vas crever tous les trois jours, quand ce n'est pas trois fois par jour.

  • ARNO

    Big up à Pierre Stiermans qui a crevé 8 fois je crois sur la semaine à Hawaï cette année

  • MIKA

    8 fois ça coûte cher les chambres arrières quand même ça d'ailleurs c'est un bon type à donner quand vous allez à Hawaï n'arrivez jamais avec des pneus neufs, vous les gardez dans la valise des pneus neufs, et puis vous les mettez la veille de la course parce que le bord des routes est littéralement dégueulasse et puis les Woodlands c'est quand même au Texas c'est quand même le pays des rednecks c'est quand même le pays des gros bourrins c'est pas la finesse qui les caractérise les mecs Donc, nous... parcours vélo qui était interdit à l'entraînement, aller-retour sur une autoroute avec des cônes au milieu. C'est un parcours qui est littéralement fait pour qu'il y ait des temps rapides en vélo qui soient générés grâce au drafting. Parce que quand tu regardais les vues qui étaient filmées soit depuis les drones ou l'hélicoptère, soit depuis la moto, la plupart du temps les mecs étaient sur une voie simple. ils étaient échelonnés à plus ou moins 10 mètres les uns des autres. Quand vous avez un groupe de 15 ou 16 mecs qui sont échelonnés à 10 mètres les uns des autres, vous savez qu'à Ironman, il n'y a pas de slotting in, c'est-à-dire que quand vous commencez à doubler la file, il faut que vous vous mangiez toute la file. Si tout le monde est à 10 mètres, si vous êtes le 16ème de la file et que vous voulez remonter, il faut aller jusqu'à devant, sinon c'est une pénalité.

  • ARNO

    Et tu fais tout ça en 30 secondes ?

  • MIKA

    Et tu fais tout ça en 30 secondes.

  • ARNO

    Il faut sortir de 3 watts quand tu veux.

  • MIKA

    2 minutes par seconde. Robert Forsman, une petite axelle. Ou Pogacar dans la montée du mur de 8. Les mecs étaient tous bien rangés, sagement à peu près à 10 mètres les uns des autres. La route faisant 3 mètres de large. Il y avait des motos qui étaient un petit peu dans les deux sens. Moi, j'ai trouvé que c'était un parcours qui était quand même dangereux. Il faut quand même se rappeler qu'il y a quand même des motos dans l'histoire d'Ironman qui se sont mangées des triathlètes qui arrivent à contresens. J'ai trouvé que pour doubler, ce n'était vraiment pas facile parce que normalement, quand vous faites un dépassement, vous soyez un petit peu écarté de la file. Là, il n'y avait aucune possibilité de se déplacer. Et surtout, c'est vraiment un parcours qui est vilain à la télé et qui est littéralement insipide. Et on en revient à ce que l'on disait la semaine dernière sur ce podcast qui d'ailleurs a reçu beaucoup de retours. positif de votre part et on vous en remercie sur pourquoi il fallait tout changer dans le triathlon et j'en discutais avec Grant Giles, tu sais ce coach physique et mental qui est certainement une des personnes qui a les visions les plus claires dans le monde du triathlon, ce qu'on peut imaginer et on était revenus sur la même discussion de se dire parce que lui il avait fait un poste après l'Ironman Texas en disant mais qu'est-ce que c'est que ces parcours vélo qu'on nous sert et et on parlait tous les deux offline du fait qu'on avait fait un podcast là-dessus, et malheureusement il ne parle pas français, mais on a pu en discuter pendant un grand moment, où il disait, mais oui, il faut littéralement arrêter ces parcours qui soient insipides, faire des parcours qui soient compliqués, autoriser le drafting, ça créera une dynamique de groupe, ça créera une dynamique d'équipe, ça créera des stratégies différentes. Mais pour ça, il faut avoir des parcours qui soient techniques, parce que là, à regarder, ça a beau être…

  • ARNO

    se passer en 3h53 une autoroute filmée avec une file de mecs c'est quand même chiant comme la mort mais par contre du coup ça va avoir comme un pacte si jamais c'est un petit peu une idée qui avance ça va avoir la même transformation impliquée que ce qui s'est passé à l'époque du passage au drafting sur le court distance c'est à dire qu'il va y avoir d'autres stratégies Ça ne va plus être la même course en natation, puisque ça va être des nageurs-rouleurs qui vont emmener leur leader, qui vont être de sacrées courses à coureurs à pied, et ainsi de suite. Donc on ne sera plus trop sur de l'effort individuel, mais sur de l'effort individuel d'équipe. On va se rapprocher de plus en plus du sport de vélo, entre guillemets, même si après en course à pied, vaille que vaille. Autant en vélo, et par contre, je vous invite tous à regarder un petit peu ces chiffres, on en parle, mais comme si c'était normal. On parle de faire 180 km en 3h53. Essayez de faire 1 km à 46 km heure. Vous pouvez même vous mettre sur un faux plat descendant si vous voulez.

  • MIKA

    Ça fait mal à la gueule.

  • ARNO

    Ça va quand même vite, ça fait mal. Et il faut le faire 180 fois sans pause. Donc, c'est pas... Alors, il y a l'aéro, il y a tout ce qu'on veut, mais l'effort, il est titanesque. Maintenant, si on change ça, rouler à 46 km heure, c'est très dur. Rouler à 46 km heure... entre guillemets dans un paquet, parce qu'il n'y aura pas non plus des paquets énormes, ça devient un tout petit peu plus accessible. Que vont devenir les vitesses en course à pied si ça devient comme ça ? On sait maintenant que les coureurs à pied sur du cours ne courent pas très différemment d'une course à pied sèche. On parle d'un 27 quelque chose, 27,50. Il y a quand même un écart avec un 10 km sec, mais ça court très vite puisqu'on est à plus de 20 à l'heure. Là aujourd'hui, on parle d'un 3h40. d'un 3,40 au kill, pardon, un 2h34, ça fait du 16 à l'heure, un petit peu plus. Donc il y a un gros delta entre plus de 20 et 16, il y a 20% d'écart, c'est la vitesse de déplacement, c'est l'importance de différence de vitesse de déplacement la plus grande entre les trois disciplines. Ça nage à la même vitesse, ça roule à la même vitesse, mais ça court moins vite. Si tu mets du drafting dans l'équation, ça va aller de plus en plus vite, mais je pense que ça va nettoyer la course, mais ça va peut-être aussi un petit peu la tuer dans le sens où On va savoir que ça va bouger en vélo, mais ça sera des courses en peloton, entre guillemets. et maintenant en course à pied, si le peloton arrive, c'est comme du court distance en fait.

  • MIKA

    Quand le peloton arrive, il suffit que tu saches qui est dans le paquet pour savoir dans quelle entre ça va se passer.

  • ARNO

    Essaye de... Imagine cette course si on avait eu un parcours avec drafting avec un petit peu de dénivelé. T'as des mecs qui reviennent de l'arrière comme des calines. Forcément, t'as des groupes qui se seraient reformés. T'as des super runners qui seraient remontés de l'arrière et qui auraient réussi à se repositionner. Et parce que... Moi, j'ai du mal aujourd'hui à trouver un intérêt dans des courses, mais littéralement insipides avec un parcours plat, laid, comme on a pu avoir au Texas. Évidemment, une course comme Nice s'y prête très bien. Mais sur un parcours comme Nice, tu peux autoriser le drafting. Il va y avoir quoi ? Il va y avoir des groupes de deux ou trois mecs qui vont rentrer ? Non, mais c'est tout.

  • MIKA

    Un groupe de deux, c'est bien.

  • ARNO

    C'est le début du groupe. En dessous, des groupes de un, ça n'existe pas.

  • MIKA

    Si, je fais un groupe d'un tout seul. Toi,

  • ARNO

    tu fais le groupe éto'o tout seul. Mais imagine un parcours comme l'île vélo de route avec drafting. Imagine. Tu te dis, les mecs, allez-y. Si jamais vous arrivez à tenir la route Samley de l'eau, grand bien vous fasse. Tu vois ?

  • MIKA

    Il n'y en a pas beaucoup. Il n'y en a pas beaucoup qui arrivent.

  • ARNO

    Et même si tu avais un Samley de l'eau et un Magnus d'Itlève, est-ce qu'ils auraient des capacités à rester ensemble ? Je ne suis pas certain. Parce que sur un parcours où tu as des difficultés, Merci. techniquement il y a des changements, il y a des parties descendantes où vraiment la facilité à pouvoir descendre très très fort où là tu as des mecs comme un Rudi Vondberg comme un Samley de l'eau comme des Arthur Orso, comme un Cam Wurf qui ont des capacités à vraiment pouvoir faire des écarts dans la descente regarde les écarts qui sont faisables dans une descente de col par des mecs du Tour de France qui sont des professionnels du cyclisme, il y a des écarts qui sont phénoménaux, tu as des mecs sur une descente de col, un Pitcock Merci. il peut prendre une minute sur une descente de col de 10 bornes à tout le monde. Simplement parce qu'il a des capacités, il a cette facilité à prendre du risque. C'est un mec qui fait 45 kilos tout mouillé, et puis il peut prendre des trajectoires qui sont différentes des autres. Mais je pense et je reste persuadé que l'évolution de notre sport, elle doit passer par un changement de règles, et ce changement de règles doit lui être lié à un changement des parcours. Parce qu'il n'y aura jamais des ténés qui vont accepter de retransmettre. c'est parcours vélo parce que c'est fade,

  • MIKA

    c'est insipide il n'y a pas grand chose à dire et il n'y a pas grand chose à voir et alors moi je voudrais rebondir sur ce que tu viens de dire et casser un petit peu un mythe pour nos groupes d'âge la distance Ironman fait toujours un petit peu rêver puisqu'on a quand même de plus en plus de gens qui viennent alors ils font des one shot Ils s'y essayent une fois et après, ils vont faire autre chose. Soit parce qu'ils ont pris cher, soit parce que le tarif d'inscription est trop cher. Et donc, du coup, ils n'y restent pas. Mais très souvent, le réflexe qu'on entend, je ne sais pas si pour toi, tu es d'accord avec moi, mais je vais partir sur une course où je vais partir sur quelque chose de plutôt roulant. C'est plus facile. Que nenni. Mes couilles. Que nenni. Mes couilles. Pardon. Mais si tu pars sur un... Allez, je prends un exemple tout bête. Tu pars pour quelqu'un qui... connaît un petit peu le triathlon, qui a déjà eu un peu d'expérience et qui part sur l'Ironman, par exemple, Barcelone. L'Ironman Barcelone, à Calais, là, moi je roule sur le parcours très souvent, plusieurs fois par an. On va se dire que c'est plus roulant et plus joli, c'est pas possible. Par contre, c'est la fête du saucisson en termes de drafting. J'ai plein d'anecdotes là-dessus. Mais par contre, c'est dur parce que t'as pas de temps de pause. T'as pas de temps de pause en tant que groupe d'âge. T'es tout le temps à la planche et dans la tête, ça fait mal. Et il ne faut pas oublier que ce qu'il te reste à faire après, ce n'est pas dans les jambes. Quand tu as nagé 3,8 km, 180 km et que tu as pédalé 180 km, après, ce n'est plus les jambes, c'est la tête. Et si ça, tu n'es pas préparé, dans la tête, c'est compliqué de se dire, je n'ai pas les jambes, mais il faut que je fasse un marathon quand même. Donc maintenant, imaginons ça avec des triathlètes qui sont experts, qui sont pros, c'est leur métier. Nager 3,8 km, essayer de gérer l'écart, ils savent faire. rouler 180 km en 4h 4h par rapport à l'effort qu'ils font habituellement c'est que dalle Tu en as encore car il va faire 4h12 et à s'en sortir un tout petit peu. Et 4h12 au lieu de rouler 4h, ce n'est pas le même effort. Mais par contre, maintenant, il faut courir 2h35. Aujourd'hui, on sait que 2h40 et au-delà, ce n'est pas la peine de venir jouer.

  • ARNO

    Tu ne joues pas la gagne.

  • MIKA

    Tu ne joues pas la gagne. Donc, c'est quand même des standards terribles. Si tu rajoutes le drafting et le drafting, donc autorisé et dénivelé, on va revenir en arrière au niveau des chronos. Et peut-être qu'on va avoir d'autres profils d'athlètes, parce qu'au final, une course comme Texas, elle s'y est parfaitement au profil de Christian. Mais lui, il passe de partout. Gustave, pareil. Est-ce que ça sera le cas pour tout le monde ? Est-ce qu'un grand Magnus ? On a vu ce que ça donnait sur Nice, il est là, il est présent, il n'y a pas de souci, mais il y en a deux ou trois des comme ça. Tous les autres, je pense qu'ils seront obligés de jouer avec leur curseur à eau. À eux, pas les curseurs à eau, n'importe quoi. Mais ça rendra les choses forcément plus intéressantes, c'est clair et net.

  • ARNO

    Plus intéressantes, plus télévisuelles, moins dangereuses, parce que les professionnels sont plus ou moins à distance, mais les groupes d'âge... On voyait bien sur le parcours de Texas, il y avait des croisements où les pros, quand ils revenaient dans le groupe des groupes d'âge dans le deuxième tour, c'était du ride en peloton littéralement. Donc mettre des mecs qui ne savent pas trop rouler, qui ne savent pas trop tenir un guidon sur une autoroute étroite avec des cônes au milieu, en se roulant à deux mètres les uns des autres, en étant posés sur les aérobars, je suis désolé, ce n'est pas la solution la plus safe qu'il me semble. Et je pense que de mettre tout ce petit monde-là sur des vélos de route et puis de laisser faire au niveau du drafting, on n'y perdra pas grand-chose. Pour les hommes, on y gagnera certainement et pour les femmes professionnelles, on y gagnera certainement en termes de spectacle. Et je pense que le triathlon a besoin de se réinventer un petit peu et ça créera des nouvelles stratégies, ça créera des nouvelles alliances. On aura peut-être enfin l'avènement de stratégies de teams. Rappelle-toi, des teams, on en a eu. On a eu le team TBB, on a eu le team PWAG, on a eu le team BMC qui ont essayé de faire. Mais dès l'instant où il ne peut pas y avoir de stratégie de team pour faire gagner une course, il n'y a aucun intérêt d'avoir des teams. Et les sponsors seront certainement plus intéressants à pouvoir investir dans des courses qui sont... télévisuel où il se passe quelque chose plutôt que d'avoir des choses qui soient comme ça littéralement insipides alors oui le niveau de performance il reste exceptionnel mais ça se dirige essentiellement vers des personnes qui sont au fait de ce que c'est qu'un triathlon et qu'une distance Ironman pour pouvoir prendre du plaisir à regarder ça et même moi qui suis un passionné comme peu j'ai du mal à prendre du plaisir à regarder ce genre d'épreuve j'ai trouvé que c'était ça passait pas bien à la télé on va pas revenir sur les commentaires sauf pour vraiment féliciter ironman sur le fait que je pensais que c'était littéralement pas possible de passer plus de pub sur qu'est ce qu'ils faisaient parce que s'ils rajoutaient une pub globalement il n'y avait plus de retransmission de triathlon eh ben ils ont quand même trouvé une solution je sais pas si tu as noté C'est les commentateurs maintenant qui, en plus, sur leur temps de commentaire, passent des pubs et font du product pushing. Donc là, les mecs sont quand même vraiment forts. On ne va pas en parler, mais il n'y a pas d'amélioration, il n'y a pas de truc. Le discours et puis l'ovato, c'est vraiment catastrophique. Le peu de temps où j'ai été sur le chat, le mec s'est fait laminer sur la durée. C'est tristounet. Surtout qu'il y avait quand même des choses à dire. Imagine, tu ajoutes un parcours avec des choses à voir, des choses à dire, une dynamique de course qui soit différente, et puis des commentateurs qui fassent le job. Ça serait quand même bien. Myrinda Carfrae, je l'aime bien. Mais à part elle et Timo Donnel de nous... pousser du AG1 et puis nous dire que leur Master Spa c'était vraiment la classe mondiale, on n'a pas eu grand chose qui est sorti au niveau des commentaires en termes d'intérêt et c'est quand même dommage parce qu'on a quand même eu la meilleure performance mondiale de tous les temps sur la distance Ironman, on a eu un chrono marathon en 2h34, on a une femme qui court 8h10 et malgré tout ça c'est difficile d'y trouver un gros intérêt. Et maintenant la grande question c'est Merci. où va la saison 2025 ? Moi, c'était ça. Quand je regardais la retransmission, je me disais, où va la saison 2025 ? Parce qu'on a des athlètes qui bouffent un peu sur tous les râteliers, à la fois Tessant et puis Ironman Pro Series. On se rend compte que l'Ironman Pro Series nous sert quand même, depuis le début de l'année, des courses qui sont plutôt des belles courses. avec beaucoup de concurrence. Il y avait 62 hommes pro au départ de l'Ironman Pro Series. Ça fait quand même beaucoup. On avait quelques Français. On avait notre Léon Chevalier qui fait quoi ? Il fait 9, Léon, je crois. Il disait qu'il était plutôt satisfait de sa course après le pseudo-désastre d'Ocean Side. Et quelque part, ça compte.

  • MIKA

    7h42, 5h.

  • ARNO

    Quand même une grosse, grosse performance. Rappelle-toi, c'était il n'y a pas si longtemps quand le premier français a été passé sous les 8 heures. Donc, pourtant, ça a pris 20 minutes. Et ça me conforte dans l'idée que Léon, c'est quelqu'un qui est quand même plutôt destiné à faire de l'Ironman plutôt que du Half, parce qu'il est quand même un petit peu en dehors des allures aujourd'hui sur le Half. Et on a devant quand même un gros groupe d'extraterrestres. Et on va quand même dire un mot de Benito Lopez, qui a fait le job, qui a été présent, qui s'est battu. Il était là en vélo, discretos, mais il était là en vélo, avec une position très idénesque à Kona. Tu as vu, extrêmement allongé sur son vélo, mais qui visiblement lui, ici, est plutôt pas mal. Et qui derrière a été le seul à pouvoir tenir la dragée haute à Christian Blumenfeld sur le début de la course à pied. Et chapeau quoi.

  • MIKA

    Et pourtant, en termes d'esthétique de course à pied, on ne peut pas dire que ce soit un coureur qui ait un style super aérien. Il t'a fait penser à quelqu'un ou pas Benito Lopez ?

  • ARNO

    Sanders quand même, non ? Le côté bulldozer, il n'est pas aussi vilain que Sanders.

  • MIKA

    Un français, mais un vieux français.

  • ARNO

    Cordier.

  • MIKA

    Oui ! J'ai vu Cordier courir. Il me faisait penser à Yves Cordier. Mais ce n'est pas esthétique, ce n'est pas académique. Mais putain que c'est efficace.

  • ARNO

    C'est efficace. Le mec, il est efficace.

  • MIKA

    Et il ne s'est pas battu. Il n'a pas lâché l'affaire quand il s'est fait lâcher. Et il s'est fait lâcher. Je ne sais pas ce qu'il a fait, Christian, quand il l'a lâché. Mais il était à portée de fusil. Et en un kilomètre et demi, deux kilomètres, il était loin. très très loin, il lui a mis une minute tout de suite et après par contre c'est resté comme ça standard là cette course là,

  • ARNO

    chapeau ah ouais chapeau chapeau monsieur Lopez performant, bon ça fait quelques années quand même, enfin quelques années ça fait plusieurs courses où il est quand même là il est présent, il est solide c'était pas Akona qui fait dans le top 10 ou quelque chose comme ça, je me rappelle pas c'est un mec qui est discret Merci. et là aujourd'hui c'est le deuxième meilleur homme c'est le meilleur homme après Christian Blumenfeld pour revenir sur la performance de Christian il récupère plutôt pas mal et je pense que c'est pas le style de la maison de faire des conneries je pense que tous les hommes professionnels ont un gros problème pour Nice mais un gros gros problème alors

  • MIKA

    ils sont annoncés en tout cas je sais pas s'ils y seront mais ils y sont annoncés Merci. Ils seront le 18 mai sur la course ALF, le 70.3 à Aix-en-Provence. Je ne sais pas ce que ça peut donner de faire un full en 7h24 et peu de temps après faire un ALF qui n'est pas simple, en tout cas pour le commun des mortels, trois semaines après, ça va demander. Parce que là-bas, ça va toujours très vite, très fort, malgré qu'il va y avoir 600 fois plus de dénivelé sur 90 bornes que sur... que sur les 180 de Texas il y a 1200 mètres de dénivelé sur les 90 bornes de vélo et il y a 2-3 portions un petit peu techniques il y a 2 descentes qui sont très très techniques je vous invite à y aller si vous n'y êtes jamais allé et à essayer de faire au moins une fois le parcours c'est vraiment une course magnifique mais voir des bourricots comme ça qui sont capables de rouler à 46 tout droit j'ai hâte d'être donc moi d'arriver et poser mon vélo et de les regarder arriver tout court parce qu'ils vont arriver très loin devant nous Mais par contre, qu'est-ce que ça va donner des performances vélo là-dessus ? Et après, une course historique, 7h24, c'est quand même la meilleure marque. Or, Challenger Hot, c'est la meilleure marque sur Ironman de tous les temps. Avec des performances discipline par discipline incroyables. Vraiment, où va la saison 2025 ? J'en sais rien. Ce qui va se passer dans trois semaines, c'est vraiment hyper intéressant. Je t'invite.

  • ARNO

    Pourquoi ils sont à Aix ?

  • MIKA

    Non. Pour préparer Nice.

  • ARNO

    Regarde le parcours d'Aix. Multiplie par deux.

  • MIKA

    Ça fait 2004 et ça fait Nice.

  • ARNO

    Mais oui.

  • MIKA

    Non mais c'est le calendrier qui est un peu bizarre. Pourquoi ils passent de Texas ils reviennent en France parce qu'ils ont déjà passé, tu nous l'avais déjà dit, ils ont déjà passé une partie de l'hiver là-bas sur Nice. Ils ont déjà poncé le parcours de Nice alors qu'il pleuvait tous les jours. Ils sont allés en Sierra Nevada chercher le soleil. Ils ont pris la neige. Malgré tout ça, ils ont plus que fait le job. Et là, ils explosent tout le monde. C'est pour ça qu'on dit que 2025, c'est l'année de la Norvégie. Mais on est parti pour en bouffer un moment. S'ils sont là et qu'ils font une grosse course à Aix, avec la fatigue, ça veut dire qu'à Nice, ils vont faire le calendrier qui va bien jusque-là. À Nice, ils vont être injouables.

  • ARNO

    À partir de maintenant, ils ont switché sur Nice. Mai, juin, juillet, août, et on est à Nice. Il reste quatre mois. Donc, ils sont annoncés à Francfort aussi, je crois. Je ne sais plus si c'est Francfort ou Hambourg où ils sont annoncés.

  • MIKA

    Non, c'est Francfort, je crois.

  • ARNO

    Mais ils sont déjà sur... Et Francfort sera... Ils vont y aller sans pression à Francfort. Je veux dire, Blumenfeld avec les points qu'il a... Oui, non mais...

  • MIKA

    Ils vont y aller sans pression, mais je pense que c'est Kat Matthews. Je pense que c'est Kat Matthews qui a inspiré ça l'année dernière. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle a fait Kat Matthews l'année dernière ? Elle a gagné l'Ironman Pro Series. Et l'Ironman Pro Series, on peut dire ce qu'on veut avec le T100 en face et ainsi de suite, mais il y a 2-3 sous. Et clairement, en termes de visibilité, certes le T100 fait du grand bruit et fait du beau spectacle, par contre en termes de retombées économiques, sponsors, partenariats, tout ce que tu veux, Kona, ça restera Kona. Et un World Championship qui soit à Nice ou à Kona, c'est un World Championship à Ironman. On se souvient de Christian Blumenfeld, champion du monde Ironman 2021, alors que ça s'est fait en mai 2022 à Saint-Georges. Par contre, il est resté champion du monde Ironman. Ce n'est pas marqué que c'était à Kona ou à Nice ou à Saint-Georges. Donc je pense qu'il y a quand même une petite réflexion financière là-dessus. Ils ont une saison blanche l'année dernière. L'année d'avant, ils avaient explosé tout le monde. Donc ils avaient fait jackpot. Et je pense que quand tu es un tout petit peu comptable, je ne les vois pas... Ils ne sont pas là pour l'argent, mais ça met quand même 2-3 beurres dans les épinards. Si jamais ils pouvaient un petit peu remettre du beurre dans les épinards cette année et l'année d'après, il ne faut pas oublier que c'est aussi des chefs d'entreprise. Ils ont 2-3 sous dans Core Body Temp. On en reparlera un jour si on veut. Mais je pense que c'est des entrepreneurs. Tous les jours, un petit peu à la Chris McCormack, je ne suis pas triathlète pro sur la carte. Je suis entrepreneur ou je suis businessman comme il disait. Ils pensent aussi carrière, ils pensent aussi souvenir, quelle est la trace que je vais laisser. Donc le calendrier, ils ne veulent pas jouer l'Ironman Pro Series pour jouer l'Ironman Pro Series, mais ils veulent jouer l'Ironman Pro Series pour les rangs à la fin.

  • ARNO

    Clairement, et puis il y a 1,7 million sur la totalité de la série. Celui qui gagne l'Ironman Pro Series, c'est comme si vous gagniez Kona. Donc imaginez que si vous gagnez Nice plus l'Ironman Pro Series, vous repartez quand même avec 350 000. Donc voilà. En plus, je pense qu'il y a une certaine mutualisation de leurs dépenses au niveau du team. Donc, tout va dans le cochon et puis on partage. C'est certainement ce qui crée aussi cette...

  • MIKA

    J'aimerais bien des petits cochons comme ça.

  • ARNO

    Il faut courir 7h24, mon gars. Déjà, on va déjà faire 9h24 à Rott.

  • MIKA

    Oui, ce sera bien.

  • ARNO

    Ça sort déjà pas mal. Donc, ça met les choses quand même en perspective. C'est-à-dire que nous, on est contents quand on fait 2h de plus.

  • MIKA

    Je viserais peut-être même 2h30. 9h54, moi, ça me va. Allez,

  • ARNO

    on signe. Mais oui, c'est vrai ce que tu disais, il y a cet aspect financier. Aujourd'hui, ils ont placé des gros points parce qu'il y a trois Ironman à faire pour pouvoir jouer sur l'Ironman Pro Series. Derrière, ils vont faire des halfs qui vont compter. Ils ont déjà fait au Shirenside. Je ne sais pas si Aix-en-Provence, ça fait partie de l'Ironman Pro Series. Voilà. Tu rajoutes Nice et Francfort, et puis voilà. Donc ils auront le compte. Christian, il a marqué des gros points puisqu'il prend les 5000 points. Et surtout, rappelez-vous que pour le calcul de l'Ironman Pro Series, le premier marque 5000 et ensuite vous perdez un point par seconde.

  • MIKA

    Alors ça, je l'avais noté et je voulais vraiment y revenir. Parce qu'à chaque fois, j'ai cette vidéo-là qui me revient en tête. Le mec qui distribue des baffes dans son jardin, tu as déjà vu ça ? Cette vidéo un peu comique qui tourne sur les réseaux. Là, c'est un peu de choses près, pareil. Mais quand tu regardes bien... Je l'ai perdu, du coup. Le dixième homme, il est à plus de 30 minutes. C'est déjà énorme. Ça fait 1800 points. 1800 points perdus. La dixième femme, elle est à une heure. Elle est à une heure. Tu prends 3600 points dans la tête, tu fais dixième. C'est-à-dire que là, ta course, clairement, elle ne sert pas à grand-chose, en fait. Et c'est pour ça que cette histoire de points est assez intéressante en termes de comportement en course. Souviens-toi, on a vécu ça il y a quelques années, où c'était la course entre guillemets au slot. Si tu étais dans les 4 premiers, tu continuais à courir. Si tu étais 5e ou 6e au 20e kilomètre ou au 15e à pied, les gars ils bâchaient. Et ils allaient s'inscrire sur la semaine qu'il y avait la semaine d'après. Là c'est plus pareil. Ils savent qu'il faut qu'ils performent sur 3 Ironman full distance. Et pas moins, parce que sinon ils ne jouent pas les classements finales. Et donc ils ont 2 halfs avec lesquels il faut qu'ils marquent un maximum de points aussi. Et ça veut dire que sur les quelques formats full qu'ils ont cochés, faire trois formats full compétitifs dans l'année, moi je suis entraîneur, si tu me demandes de faire trois courses prioritaires, ça me fait déjà des nœuds au cerveau. Ça me fait déjà des nœuds au cerveau. Et là, ils ne se loupent pas.

  • ARNO

    C'est là qu'on voit que la stratégie de construction de la saison des Norvégiens, elle était plutôt vraiment bonne, dans le sens où ils ont marqué des gros points. Gustave a marqué des gros points sur le Alpes à Oceanside. Là il marque encore des gros points. Christian clairement se positionne pour la gagne de l'Ironman Pro Series. Et ça va être très très difficile à le chercher parce que le deuxième, il est à combien Benito ? Il a pris 10 minutes, quelque chose comme ça ? Non, 8. Oui, 8 minutes. Il vaut 8,48 et 480 points. Ça veut dire que si jamais il veut revenir au niveau de Christian, ça veut dire qu'il faut qu'il mette 8 minutes à Christian sur la prochaine course. Je ne sais pas, je vois ça un peu compliqué quand même.

  • MIKA

    Il faut qu'il gagne une course avec plus d'une minute d'avance sur le deuxième. Sur une course que Christian ne fera pas.

  • ARNO

    Donc, il ne faudra pas aller à Francfort.

  • MIKA

    Ça fait beaucoup d'interrogations.

  • ARNO

    Il ne faudra pas aller à Francfort, déjà.

  • MIKA

    Non, parce que le gars, il fait la course en récup des JO et il va plutôt vite.

  • ARNO

    Voilà, il est allé plutôt vite, quand même. Là-bas, il avait fait quoi ? 7,27 ou quelque chose. En fait, c'est son standard, aujourd'hui. La question sur un parcours rapide type Francfort, type... la course au Texas et tout ça, les mecs aujourd'hui sont régulièrement en dessous de 7.30. Et c'est le standard aujourd'hui dans le monde du triathlon si vous voulez gagner une course où il y a les Norvégiens. Et ça peut faire peur. Je comprends que ça puisse faire peur. Et il a l'air d'être tellement un cran au-dessus des autres. Alors il y a d'autres, évidemment, Blumenfeld n'était pas là. Évidemment, Sam Lello est un petit peu sur... calme. Autant Ditlew, il sera présent à Nice. En plus, il fait l'impasse sur Roth. Ditlew sera présent à Nice. De toute façon, il est toujours présent. Il fait soit un, soit deux, soit trois Ditlew. Il ne sait pas compter au-delà, lui. Sam, je le vois mal revenir pour être compétitif à Nice. Nice, c'est quand même… ça arrive vite. J'ai du mal à le voir revenir. Ou alors, il s'entraîne très dur derrière un nuage de fumée. Mais j'ai un peu de mal à le croire. Et je pense que cette année, ça va être compliqué. Bien qu'avec Sam, il ne faut jamais douter de rien. Parce que c'est quand même un gars qui a une capacité à revenir. Rappelez-vous, il y a deux ans, à Rott, il se fait le mollet sur la course à pied. Et puis au final, il gagne quand même Nice derrière. Donc, on ne va jamais écarter un... un ancien vainqueur, c'est une règle de base, et à plus forte raison quand c'est un mec de la classe et du calibre de Sam Ledlow. Mais je pense effectivement que pour un parcours comme Nice aujourd'hui, ça doit commencer à se gratter un petit peu la tête en termes de stratégie de course, parce que moi tu sais où ils m'ont vraiment impressionné les Norvégiens, c'est sur leur natation. Ils ont vraiment progressé en natation. Ça sort de vent. Et ça roule devant. Et derrière, on sait qu'en course à pied, aujourd'hui, ils sont quasiment injouables. Et comme tu disais tout à l'heure en ouverture, je suis super content de voir que Gustave, il est là, il est présent. Et Gustave, il ne fait que monter en puissance. Et je pense que les quatre mois qu'il y a entre Texas et Nice, il va bien les mettre à profit. Et il sera certainement un des hommes... à jouer la gagne à Nice. Sauf si la malchance... Il faudrait que la malchance leur lâche un petit peu la grappe à un moment. Mais on est vraiment en train de voir les Norvégiens 2.0. Et moi, je les aurais presque donnés pour morts l'année dernière. Preuve est que je me suis quand même bien planté. Parce que les mecs, grâce au collectif, grâce à leur état d'esprit... ils ont réussi à revenir et à se repositionner tout en haut du panier sur le long distance. Et ça doit être pris en modèle par beaucoup de monde qui se posent des questions sur leur stratégie de construction de saison. Parce qu'on se rend compte que quand c'est bien géré, quand c'est bien construit, au final, d'être consistant dans l'entraînement, de faire le job jour après jour, sans paniquer, sans s'énerver, au final, tu finis toujours par revenir et tu reviens. Ils sont quand même revenus, ils ont tapé à la porte et puis ils sont partis avec la porte. Ils ont tout arraché, les gonds et tout le bordel. Parce que la performance du week-end dernier, c'était quand même quelque chose. Et comme tu disais, je suis vraiment curieux de voir ce qui va se passer à Aix. Parce que ça sera un petit peu symptomatique de ce qui risque de se passer pour le reste de la saison. Et s'ils arrivent une nouvelle fois à Aix et qu'ils atomisent tout le monde...

  • MIKA

    que ça va être compliqué pour les autres les deux courses qui vont suivre dans leur calendrier va déterminer un petit peu ce qui va se passer à nice si jamais gustave fait une belle course à aix qui s'amuse s'il fait top 5 ou un truc comme ça après la course qu'il a fait en ayant roulé 15 bandes sur la jante et ainsi de suite et qui nous fait un franc fort digne de ce nom je pense qu'à nice c'est pas pour rien si je mets des gros sous sur lui Il a faim, il a envie, il est inarrêtable. Je parlais au moment où ça a buggé la dernière fois, je parlais de cette vidéo de Frank Vandenbrouck. Je vous invite tous à aller chercher sur YouTube, ça s'appelle Avila, A-V-I-L-A, vous tapez Avila, V-D-B. Frank Vandenbrouck, certes. Alors c'est un moment de poésie parce que ça raconte un tout petit peu les travers du vélo, pas la mode Guylain Lambert de notre bon belge humoristique. ça explique un petit peu comment il avait construit sa saison autour d'un titre de champion du monde et il avait des soucis à Ausha droite ça allait plus dans son mariage et ainsi de suite il a retrouvé sur la Vuelta une copine et il est devenu du jour au lendemain intouchable sur le vélo il avait rien changé à l'entraînement c'est juste sa tête qui avait changé de mindset et là t'es inarrêtable et je pense que Gustave c'est pour ça que je dis ça Gustave il en est là il a envie de s'amuser dans sa tête il est heureux et je pense qu'il va arracher les pédales Ça a l'air rigolo comme ça, mais on peut dire ce qu'on veut. Si dans la tête, ça ne marche pas, le reste ne peut pas marcher non plus. J'entendais une phrase dire.

  • ARNO

    Gustave, il a déjà gagné à Nice.

  • MIKA

    Gustave a déjà gagné à Nice en 2019. Le seul athlète qui n'avait pas de vélo de contrat de contre la montre, c'était le seul du top 10 au départ qui avait un vélo de route traditionnel. Il les a éclatés dans la descente. Personne n'a jamais revu son dossard. Ils ont regardé juste ses fesses. il a gagné à Kona avec une performance à pied je pense qui devrait être étudiée dans les écoles de triathlon et c'est un mec qui est très dangereux parce qu'il s'amuse à faire ce qu'il fait là où les autres ils ont la langue dans les rayons en permanence et je pense que cette année ça va être du très très beau spectacle donc voilà, essayez d'aller regarder et puis il y a une petite anecdote sur le monde du cyclisme qui est assez sympathique je la raconterai parce que ça passe en flamand Mais ça vaut le coup, ce qui se passait dans les années 90-2000, c'était rigolo dans le monde du jeu. Accessoirement.

  • ARNO

    Wow,

  • MIKA

    trop faré.

  • ARNO

    Écoute,

  • MIKA

    petit... En général, quand les fusées décollent pas droit, ça vole pas bien haut. Et je voulais tirer un petit scud sur le T-100. J'ai le droit ou pas ? Le T-100 qui change. la date une première fois de sa course, puis une deuxième fois qu'il se couche avec la WTCS, à un moment donné, il ne faut pas oublier qu'ils ont vendu des dossards, qu'ils ont vendu une date, qu'il y a des gens qui se préparent, qu'il y a des gens qui font des réservations. Et ce n'est pas correct. Et en plus, pour Xenborn, tu te mets à des hauteurs de tarifs qui sont certes sur un très très haut standard, mais sur le site internet où tu vends ton gros gros produit, tu ne mets pas les échantillons. Tu n'as pas les parcours parce que tu n'as encore pas les autorisations. On se rappelle tous de Challenges, je crois que c'était Montpellier, qui avait vendu aussi des dossards, que la course n'a jamais eu lieu parce que pendant quatre mois, ils ont vendu des dossards en sachant très bien que de toute façon, ils n'auraient pas les autorisations. Je pense que ce n'est pas le standard du Tessin. Je voulais juste finir là-dessus.

  • ARNO

    Le Tessin, Fréjus, c'est une licence qui est vendue. C'est une course qui est organisée sous licence. C'est un organisateur local qui a acheté la licence de Tessin. Peut-être que le Tessent serait bien inspiré d'aller mettre le nez dans leurs organisations à qui vendre des licences et qui regarde ce qui se passe parce que...

  • MIKA

    Je pense que ça va être compliqué pour eux d'arriver à rebondir là-dessus et d'organiser de nouveau des courses T100 en France parce que je trouve qu'il y a quand même beaucoup de critiques. Alors, comme d'habitude sur les réseaux, il y a beaucoup de critiques sans que les gens soient en connaissance de cause, mais il y a quand même beaucoup de critiques sur les réseaux, sur cette course T100 à juste titre. que c'est quand même pas très professionnel. Et quand on vend quelque chose d'un niveau professionnel, c'est comme si demain vous alliez vous acheter une voiture haut de gamme et que derrière, le service après-vente est complètement à la ramasse. Personne n'est content. Et déjà, quand vous achetez une voiture au milieu de gamme ou bas de gamme, que vous n'avez pas de SAV, vous n'êtes pas content. Mais quand vous commencez à mettre 100 ou 150 000 balles dans une bagnole et que s'il y avait au moins de problèmes, on vous dit qu'il n'y a pas, et bien là, on est vraiment dans le même schéma avec le T100. on vend un premium et la qualité du service est toute pourrie. Imaginez payer une piole d'hôtel à 300 balles et d'arriver à avoir des draps dégueulasses et qu'on vous dise non, non, ok, on va vous les changer, mais on vous les pose sur le lit, c'est vous qui les changez. C'est un petit peu le cas. Et je trouve que c'est un petit peu dommage parce que le triathlon a vraiment besoin de professionnalisme. Et on retombe un petit peu là-dessus. On a besoin de professionnalisme dans les retransmissions. On a besoin de professionnalisme dans la gestion des courses. On a besoin de professionnalisme dans la façon dont les athlètes sont traités. Et aujourd'hui, pour moi, l'épitome de la course avec un vrai professionnalisme, c'est ROT. Et ça devrait être le standard de tous. Alors oui, c'est cher. Oui, c'est clair. Mais je n'ai jamais entendu un athlète qui avait fait ROT, qui était déçu de la prestation de l'organisation. Et ça, c'est... Et je pense que c'est vraiment un standard par toutes les grandes organisations. Et c'est la volonté de Félix, c'est ce qu'il nous disait, c'était de mettre en place que ROT devienne le standard en termes d'organisation et de rapport qualité-prix. Alors oui, c'est cher, mais derrière, quand l'organisation est absolument parfaite, ça fait quand même passer la pilule vraiment bien. Maintenant, si ça pouvait être 300 balles moins cher, ça serait pas mal non plus, parce qu'on est à plus de 700 balles sur 2026, ça commence à faire pas mal d'argent. Malheureusement, je pense qu'aujourd'hui, c'est un petit peu le sens dans lequel va notre sport, et ça va arriver à un moment par devenir clairement le facteur limitant.

  • ARNO

    Ça l'est déjà, je pense qu'il y a énormément de gens qui ne viennent plus.

  • MIKA

    Moi, je ne paie plus le triathlon de distance parce que payer 700 balles, à mon avis, pour moi, ça ne fait plus aucun sens. Même si tu peux te le permettre, ça ne fait aucun sens. Et je trouve que c'est too much. Et il y a un moment où, aussi bonne soit la prestation, sinon tout le monde roulerait en Ferrari. Tu vois ce que je veux dire ?

  • ARNO

    Et puis, tu vends une expérience, mais à un moment donné, cette expérience... en plus pour des gens un peu comme nous où on en a fait quelques-uns l'expérience tu la connais l'expérience tu la découvres plus tu viens juste entre guillemets pour toi et pour te challenger sur un chrono si t'en as déjà fait une X c'est pas X plus 1 qui va changer ta vie c'est juste parce que t'as envie de faire les choses différemment tu te prépares donc c'est quasiment plus dans l'aventure que dans le jour J et c'est comme c'est un petit peu comme un stage sur un stage t'es prêt à mettre un certain tarif si tu sais que t'as le bon contenu Merci. Si tu viens faire X fois le même stage, tu ne viens plus pour le contenu, tu viens pour les gens, tu viens pour le paysage, tu viens pour l'hôtel. Ou alors tu vas sur un autre stage parce que c'est un petit peu plus cher mais tu sais que tu vas trouver un autre standard. Sur une course, je pense que ça va être la même chose. Les gens se disent, format Ironman, sur le label, je ne vais pas y aller parce que c'est trop cher. Je vais aller faire autre chose, j'aurai les mêmes distances, je vais vivre la même expérience mais pour moi tout seul. Ou alors je sais que je vais faire une course au rabais mais je vais aller sur des trucs moins chers et puis ce n'est pas grave. Mais moins cher, pas cher, c'est toujours trop cher. C'est autre chose.

  • MIKA

    On est tous trop pauvres pour acheter pas cher quand on parle de matériel. Mais je pense que sur les courses, il y a un moment où il va falloir avoir une réflexion à ce niveau-là. Qu'est-ce qu'est le prix, le vrai prix d'un triathlon ? J'aimerais bien qu'on ait un organisateur qui vienne sur la course. On avait eu, rappelle-toi, quand on a eu... Mon pote Olaf, l'organisateur du Made in Prix, qui nous disait que le montant des inscriptions, et lui, ils étaient plutôt placés de façon très compétitive sur les failles du montant des inscriptions, où il disait que le montant des inscriptions couvrait qu'une vingtaine de pourcents des frais engagés pour organiser la course. Donc ça c'est un autre débat, ça fera l'occasion d'un autre épisode. Mais voilà, on a fait un petit tour. Et c'est vrai que cet Ironman Texas, il était intéressant de parler. On ne vous a pas saoulé avec les résultats pièce par pièce, minute par minute, parce que dans tous les cas, il y en a d'autres qui le font mieux que nous. Mais on voulait parler un petit peu, comme on a fait, de ce que cette course représente, des points positifs et des points négatifs de cette course, et puis vraiment ce qu'on a vu et les leçons qu'on pouvait étirer de cette course-là. Un petit mot sur Taylor Nibb qui n'a toujours pas réglé ses petits problèmes de nutrition et tout ça. Elle fait quand même deuxième, marque des gros points. Mais Kate Matthew a vraiment été clairement au-dessus du lot. Et pourtant, il y avait peut-être une start list chez les femmes qui était moins impressionnante que chez les hommes. Mais il y avait quand même du monde. Et moi, j'attends avec impatience la confrontation Matthew-Laura Philippe. ça va certainement faire des grosses grosses étincelles et les femmes sont autant on a un énorme spectacle et une grosse compétition chez les hommes mais chez les femmes on est vraiment pas en reste et commentaire d'après course de Taylor Neeb peut-être que le marathon c'est trop long,

  • ARNO

    c'est trop dur pour moi je vais peut-être me focaliser sur la moyenne distance donc on dit tous ça le lendemain enfin le soir de la course on est tous en train de se dire plus jamais jusqu'au lendemain matin ou jusqu'à 8 jours plus tard ou on cherche On cherche où est-ce qu'on va cliquer. Et je pense que c'était une réaction à chaud. Mais je pense aussi qu'elle... Enfin, c'est pas des clés qu'on trouve comme ça sur l'Ironman. Et je bénis les retransmissions en intégralité. Parce que oui, c'est long. Mais au final, c'est long à regarder. Et quand t'es dedans, ça passe pas moins vite. Il y a des moments où t'es dans le mal. Et si t'es pas préparé correctement, s'il n'y a pas quelqu'un qui t'a accompagné là-dedans, ben tu... t'inscris par exemple là en brun parce que tu vois que les images elles sont jolies mais non il faut se faire accompagner par quelqu'un longtemps pour te dire que là ça va être très dur c'est pas joli à regarder dans le canapé c'est très dur à faire, c'est de la montagne, ça se respecte comme à Rode, comme peu importe mais si tu sais que t'es parti pour 10h il faut le savoir et peut-être que tes caractéristiques peut-être sont très bonnes sur du half, peut-être moins bonnes sur du full mais c'est aussi quelque chose qui s'apprend, qui s'accompagne et Et... Mais c'est... Enfin voilà, nous, ça fait je sais pas combien de temps qu'on en fait. Je pense qu'on apprend encore. Donc oui, il y a plein de choses à apprendre, mais il faut se donner le temps, il faut apprécier le truc. Et il faut pas oublier, je le disais pas plus tard qu'hier, et je sais pas si ça va te plaire, mais à un moment donné, on est là-bas parce qu'on vient chercher ces limites-là. On fait un sport d'endurance de vitesse. On fait pas un sport d'endurance, c'est pas le dernier qui va rester, c'est celui qui va le plus vite sur la distance. Mais on part pas pour un 10 km, on part pour en faire 226. Donc il faut prendre patience, il faut profiter, et même quand on est dans le mal, il faut se souvenir que si on est là, c'est parce que c'est ce qu'on vient chercher, et c'est aller chercher cette limite, aller chercher cette sensation d'avoir tout envie de jeter par la fenêtre, le vélo, les baskets et tout ça, mais non, on est là, il faut aller jusqu'au bout, et cette sensation-là, une fois que tu as passé la ligne d'arrivée, même si tu as mal partout, il n'y a personne qui peut te la retirer.

  • MIKA

    Puis la relativité du temps, je pense qu'Alexis peut nous en parler sur les 5 derniers kilomètres du marathon de Londres. il a dû les trouver un petit peu plus long ils ont dû lui paraître un petit peu plus long que les 16 minutes qu'il y a passé un petit mot quand même dessus Alexis qui je pense fait la meilleure performance de l'histoire des triathlètes sur marathon par une bonne marge 2h11 et des brouettes impressionnant c'est ce qu'il avait annoncé il voulait faire en dessous de 2.10 Moi, je me disais que s'il allait en dessous de 2,15, c'était exceptionnel. Ça joue devant, il fait quand même top 20, je crois. Il doit faire 16 ou 17e au général. Ouais, 14, ça prouve bien la classe mondiale de ce mec-là en course à pied. Et surtout, ça prouve bien que si jamais un jour Alexis décide de se faire un switch et de passer sur le moyen à une distance, parce que c'est un des rares qu'on n'a pas vu courir sur half ou sur full. ça risque d'aller quand même relativement vite.

  • ARNO

    Du coup, il y a Triathlète US qui a sorti un petit texte là-dessus avec les 10 meilleurs perfs des triathlètes sur la distance marathon. Figure-toi qu'il y a eu quelques noms qui m'ont bien surpris. Notamment chez les femmes. Chez les femmes, tu sais qui est la meilleure marathonienne à sec ?

  • MIKA

    Comme ça, je dirais...

  • ARNO

    Jorgensen ? Deuxième, mais pas loin derrière, pas sur le même parcours, mais dans les mêmes standards. Gwen Jorgensen, 2'36, 23. Annie Haug, Anne Haug, 2'36'13, que 10 secondes devant, donc des très très gros standards, par contre avec chaussures carbone, puisque c'est des résultats qui sont très très récents, on parle de noms comme Erin Baker, Nicolas Spirig, Nicolas Spirig 2'37,

  • MIKA

    2'37 sur marathon c'est courir,

  • ARNO

    et avant, et pas un parcours rapide, mais par contre la meilleure marque, avant, et je me souviens très très bien de cet athlète, c'était Désiré Ficker. C'est des heures 40 avec des...

  • MIKA

    Tu ressors de...

  • ARNO

    2007. Désiré Ficker, 2h40 avec des chaussures en caoutchouc. Et c'est... Si tu retires les 4 minutes à peu de choses près que de promettre une semelle en carbone, on est donc aux alentours de la même perf standard que Gwen Jorgensen et Annie Haug. Non, j'ai vu des noms chez les hommes aussi qui m'ont fait... qui m'ont fait plaisir, qui m'ont fait sourire. Donc, bien sûr, Alex Key. Et après, il y a quelques anciennes gloires, mais dont les noms ne vont même pas parler, peut-être même pas à nous. Mais par contre, on en a un qui est très, très présent et qui, bien sûr, va te parler. Norman Stadler.

  • MIKA

    Norminator.

  • ARNO

    2h32. Norminator. Cameron Wirth. 2h36. Alors qu'il avait fait, je ne sais plus quoi, la semaine d'avant. Je crois qu'il avait fait un Iron Man. C'est pas con, non ? Oui,

  • MIKA

    c'est ça.

  • ARNO

    oui c'est ça et un des meilleurs coureurs à pied sur marathon sec qui arrive de 5 ou 6e sam long 2h32 le garçon la grosse machine la grosse machine et quand on est monté solide comme ça 2 32 faut y envoyer quand même parce que donc sur le départ de marathon un mec d'un 92 non non tu fais un petit peu parce que alexis on peut dire ce qu'on veut mais c'est quand même une crevette Il est quand même monté super fin et il est très économe. Il est beau à voir et il n'y a pas de soucis sur la course à pied. Personne ne peut discuter de ça. Mais ce n'est pas les mêmes Norminator, Sam Long. Ce n'est pas les mêmes gabarits. Tu peux en mettre un et demi. Tu peux en mettre un et demi des Alexi là-dedans. Tu sais,

  • MIKA

    si on met en perspective le temps de Kat Matthews, parce qu'elle court dans les 2,45 ce week-end, je crois, au Texas, ça veut dire que le meilleur la meilleure performance en course à pied d'une femme sur Ironman est en gros à 2,45, la meilleure performance d'une femme sur marathon sec n'est qu'à 10 minutes.

  • ARNO

    Exactement.

  • MIKA

    Ça veut dire qu'on devrait avoir des temps Ironman, si on faisait la même règle avec les temps hommes, on devrait avoir des temps hommes qui soient proches, en dessous de 2,20.

  • ARNO

    Et c'est là exactement où, moi je me rappelle, ça m'avait choqué. En 2022, quelques jours avant Hawaï 2022, je vais écouter Olaf Alexandre Roux.

  • MIKA

    Ah bah t'as déjà dit venir.

  • ARNO

    C'est là où il avait...

  • MIKA

    On avance.

  • ARNO

    Et c'est exactement ça. Il avait dit, bah oui, il avait balancé, exactement ça. En vitesse de déplacement, en natation, on est quasiment optimal par rapport aux courtes distances. En vélo, on est quasi sur les mêmes standards. Et c'est que la différence entre la course à pied sèche et la course à pied Ironman qui a un tel écart. et donc depuis enfin Depuis 2022, on sait que ça fait plusieurs années qu'il ne bosse que là-dessus. Donc quand Christian fait 2.32 ou 2.34, il ne le fait pas par hasard. Il le fait parce que ça fait des années et des années qu'il bosse dessus. Il s'est loupé sur les JO parce que 10 km, je pense que ça demande des caractéristiques, pour moi qui ne sont pas physiologiques mais physiques, qui ne lui permettaient plus d'avoir la vitesse de déplacement qu'il faut pour aller courir plus vite qu'un Hayden Wilde ou qu'un Alexis. Par contre, sur du long...

  • MIKA

    qui va pouvoir courir plus vite que lui et pouvoir aller l'embêter voilà les amis on vous a sorti un bel épisode on bâche, il faut aller au boulot j'ai du monde dans le bassin je vous fais la bise à tous je vous souhaite une belle et bonne semaine allez acheter votre triathlon spirit vous verrez la petite pub pour le tri bandit et puis le petit article que j'ai écrit qui est sur la fin on vous souhaite une bonne semaine profitez bien des stages pour ceux qui sont en stage allez regarder cet Instagram de nos petits jeunes qui est sur celui de mon gamin mika-triathlète et vous allez le retrouver et je vous garantis que vous allez vous fendre la gueule et si c'est ça le futur du triathlon, on est bien monté la bise, à bientôt mon pote à bientôt,

  • ARNO

    ciao ciao

Chapters

  • Introduction et contexte de l'épisode

    00:21

  • Performances des athlètes à l'Ironman Texas

    03:01

  • Analyse des différences entre hommes et femmes dans le triathlon

    06:35

  • Importance de l'environnement d'entraînement

    09:14

  • Conclusion et réflexions sur l'avenir du triathlon

    10:19

Description

Êtes-vous prêts à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, nous, Michael Lecuvire et Arnaud Selukov, vous emmenons au cœur des récents événements de l'Ironman Texas, où les athlètes ont repoussé leurs limites et où chaque performance raconte une histoire unique. Nous analysons les performances exceptionnelles de triathlètes tels que Kristian Blummenfeld et Kate Matthew, qui ont brillé lors de cette compétition emblématique. Mais ce n'est pas tout ! Nous explorons également les implications des décisions d'Ironman concernant les championnats du monde et comment cela influence les sélections pour les compétitions.



Au fil de notre discussion, nous mettons en lumière les différences de point de vue entre les hommes et les femmes dans le sport, tout en abordant les enjeux financiers qui pèsent sur ces choix cruciaux. Comment ces décisions affectent-elles l'avenir du triathlon ? Nous vous garantissons des réflexions passionnantes et des analyses approfondies sur la performance triathlon, tout en gardant une touche d'humour qui rendra l'écoute encore plus agréable.



Nous ne pouvons pas ignorer l'importance d'un environnement d'entraînement positif et de l'effet de groupe sur les performances des athlètes. En tant que coach triathlon, nous savons que le soutien et la camaraderie sont essentiels pour surmonter les défis Ironman. Dans cet épisode, nous partageons nos propres expériences triathlon et comment elles ont façonné notre vision du sport.



Nous aborderons également les parcours d'Ironman et leur impact sur l'expérience des coureurs. Quels défis rencontrent les triathlètes sur ces parcours ? Quelles histoires de passion se cachent derrière chaque compétition ? Nous vous invitons à découvrir ces récits inspirants avec nous.



Que vous soyez un triathlète chevronné ou un passionné de triathlon francophone, cet épisode du TRI BANDITS PODCAST vous offre une perspective unique sur le monde du triathlon, enrichie par des anecdotes et des analyses des performances podcast qui sauront captiver votre attention. Préparez-vous à rire, réfléchir et, surtout, à vous inspirer pour vos prochains défis Ironman. Rejoignez-nous pour une conversation qui promet d'être à la fois sérieuse et pleine de fun !



Si vous souhaitez vous abonner au podcast pour ne pas louper les prochains épisodes, c'est un bon reflexe!!


Le bouton est dispo en haut de l'épisode...



L'abonnement à la newsletter, c'est par là:

ausha. co/tri-bandits-podcast? s=1">https://podcast. ausha. co/tri-bandits-podcast? s=1



Notre Instagram est là:

instagram. com/tri_bandits_podcast/">https://www. instagram. com/tri_bandits_podcast/



Si vous souhaitez nous écouter avec un petit café à notre image, et nous encourager en meme temps, le mug est juste là:

paypal. com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE">https://www. paypal. com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE



Et si vous souhaitez commander chez Precision Hydration (US par France.. ), essayez de mettre TRIBANDITS à la fin de votre commande pour voir...



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • MIKA

    bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du tri bandits je vais vous laisser écouter le race recap de l'ironman texas made in tri bandits avec arnaud par contre on l'a enregistré lundi matin de tête et globalement on a quand même été surpris par l'annonce de Iron Man qui nous a causé un petit peu du fait du retour sur le Un jour pour tout le monde à Kona et donc cette décision qui est quand même super importante va avoir beaucoup d'impact et on s'est demandé si on allait refaire un épisode ou si on enregistrait à nouveau ou donc du coup dans le doute on avait fait un bel épisode donc je vous laisse l'écouter et puis je vous donne rendez-vous très très bientôt on va se retrouver avec Arnaud assez rapidement à ce sujet et puis on va bien sûr Essayer d'aller chercher un petit peu des infos, ça serait bien d'avoir un petit peu de nos pros qui nous donnent leurs avis. Parce que même si on pourrait avoir l'impression que c'est pas la vie de tout le monde, c'est pas tout le monde qui est content, c'est pas tout le monde qui n'est pas content. Il y a le point de vue des hommes, le point de vue des femmes et qui est forcément un petit peu différent. Donc on essaiera d'avoir deux points de vue différents pour parler de ça et qui est quand même un petit peu déterminant sur l'avenir que va avoir les Ironman World Championship. Est-ce que ce sera 100% Kona, mais avec 100% de gens satisfaits, et avec un retour du niveau sportif digne de ce nom ou pas ? Et est-ce que la sélection va continuer à se faire uniquement sur le sportif, ou elle se fera encore plus par l'argent ? On verra bien, c'est un point de vue qu'il faudra échanger. Dans tous les cas, je vous laisse écouter cet épisode, on s'est bien marré, et puis on a essayé de rentrer un petit peu dans les détails, comme d'habitude, les petits détails techniques, et vous donner un point de vue un petit peu différent. On vous laisse aller voir la page Instagram et vous abonner, ça nous fera un petit plaisir. Si vous voulez relayer l'épisode, ça sera aussi avec grand plaisir. N'hésitez pas à nous laisser des petites notes et n'hésitez pas à nous... Quand rentrez en communication avec nous, ça sera toujours avec grand plaisir qu'on échangera avec vous. Petit big up à tous ceux avec qui on le fait régulièrement et puis petit big up en particulier à Gabriel qui en ce moment est sur un lit d'hôpital. Donc voilà, on pense fort à toi M. Gaby, sois fort et amuse-toi bien.

  • ARNO

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode du Tri Bandit. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • MIKA

    Salut tout le monde, ça va super bien. Le soleil est avec moi depuis que je suis rentré de Calella. Je vais surtout essayer de garder ça. Je ne sais pas grâce à qui c'est, mais surtout touchez à rien, touchez à rien s'il vous plaît. En pleine forme, ça monte bien et la saison se profile, donc tout va bien. Je sais bien que toi pour l'instant c'est pas au beau fixe, t'as 2-3 nuages mais ça va bientôt s'améliorer tout ça.

  • ARNO

    Je suis un peu sur cales là... je suis content d'avoir l'update météo de la Bresse. Le mollet me fait un peu des misères et puis j'ai rattaqué le boulot plus vite que prévu qui me fait des misères aussi. Au niveau entraînement c'est pas bisance, donc en ce moment au niveau du planning d'entraînement c'est relativement simple. Quand j'ai 40 minutes, je fais 40 minutes littéralement à bloc. Donc avant-hier, j'avais 42 minutes. J'ai fait 42 minutes de gravel comme un sauvage. Je suis rentré complètement ciré. Hier, j'ai pu faire deux kills dans la piscine. J'ai fait deux kills à bloc. Voilà. Donc je fais tout à bloc en ce moment. On-off. Voilà.

  • MIKA

    A L'ancienne.

  • ARNO

    J'essaye de faire une nouvelle technique. C'est peu d'entraînement. Je vais peut-être faire un vlog à la Lionel Sanders. L'entraînement par Arnaud Selukov. Donc c'était soit tu fais que du long. à basse intensité, genre 30 heures par semaine, soit tu fais 5 heures par semaine, tout t'a bloqué. On verra ce que ça va donner, je ne sais pas. C'est comme ça.

  • MIKA

    Les mollets votent contre.

  • ARNO

    Les mollets votent contre, ça là-dessus. Mais on essaye de faire comme on peut. J'ai attaqué le boulot un peu plus tôt que prévu. Et puis, plein, plein, plein, plein, plein de trucs à faire. Forcément, quand... Quand t'as prévu d'attaquer le 5 mai et que t'attaques le 15 avril, t'as toutes les merdes que tu repousses dans les deux dernières semaines à faire. Plus ces histoires d'assurance qui n'avancent toujours pas très vite. Plus tout un tas de petites merdes à droite et à gauche. Mes parents qui ne vont pas super. Donc, les allers-retours à Paris, ça te bouffe la journée, tu ne fais rien. Mais sinon, écoute, ça va. De façon assez rigolote, j'attends avec relativement d'impatience l'ouverture de cette saison en Suisse. Il y a ce côté sympa, si tu veux, de reprendre une activité professionnelle après avoir été pas fait grand-chose pendant quelqu'un pas fait grand-chose. Ce n'est pas vraiment le bon mot, mais tu sais, reprendre le rythme du réveil, d'aller retrouver, discuter avec les collègues, rencontrer des gens. Et je sais que tu as fait des heures au bassin aussi. Et des fois, ça peut être chiant comme la mort, mais il y a un côté qui est un petit peu sympa. Et d'ailleurs, j'ai eu une discussion avec quelqu'un cette semaine qui vient me voir et qui me dit, mais... Vous ne vous faites pas chier toute la journée. Je dis, mais quand est-ce que dans nos vies aujourd'hui, on a du temps pour se faire chier ?

  • MIKA

    C'est du luxe. C'est du luxe, en fait. Je crois qu'il y a beaucoup de gens qui ont oublié ce que c'était que de s'ennuyer. En ce moment, c'est tellement la course après le temps. Et je pense, par rapport à nos activités de coach, que ça, les gens, ils se plantent complets. Je ne sais pas si tu en discutes de temps en temps, même ne serait-ce qu'avec des athlètes, mais avec les athlètes en général, pas forcément avec les nôtres, mais le métier d'entraîneur triathlon, tout le monde se dit « ouais, il est entraîneur tri, le gars il passe son temps à nager, à pédaler, à courir, et de temps en temps il nous envoie un plan » . Mais ce n'est pas comme ça que ça marche. En général, on est plutôt anémié parce qu'on est sous la lumière et devant l'ordinateur, tu regardes ce qui se passe, tu planifies ce qui s'est passé, tu es tout seul, t'es devant ton ordi et t'es juste marié avec ton ordinateur Je pense qu'effectivement, voir des gens, voir de la lumière, c'est plutôt l'aspect sympathique de l'année.

  • ARNO

    Oui, et puis tu te rends compte que contrairement à d'autres jobs où tu peux t'avancer en travaillant un petit peu plus sur le long terme, l'état de santé, l'état de forme d'un athlète, il change quotidiennement. Faire un programme à un mois ou deux mois à l'avance, ça n'a jamais marché de mon côté et ça ne marchera jamais. La façon dont moi je bosse, c'est certainement comme toi, c'est d'avoir des programmes pas trop longtemps à l'avance pour qu'ils soient le plus adaptés et collés le plus à la forme du jour de l'athlète. Et tu te rends compte que plus tu vas t'avancer, plus il faut que tu refasses les programmes parce que soit ton gars va tomber malade, soit ton mec va se rajouter une course, soit il va avoir une petite blessure. Et pour revenir un petit peu à ce que je disais, on a des vies qui sont souvent un petit peu trop pleines. et de passer un petit peu du temps à avoir du temps pour soi ou à ne pas faire grand-chose, on se rend compte que notre cerveau ne s'arrête jamais. Et moi, j'adore ces moments où tu as la tête qui tourne un petit peu en réflexion sans avoir de choses à faire physiquement. Et c'est vrai que les heures au bassin, quand tu as cinq personnes dans la ligne nageur et que tu es là à les regarder, forcément, tu as la tête, le cerveau, lui, il n'est jamais complètement à l'arrêt. Et cette semaine, c'est un petit peu comme quand tu es au volant. Tu sais, quand tu fais des grands trajets d'autoroute, tu es sur l'autoroute, tu conduis un petit peu de façon robotique quand il n'y a pas trop de trafic. Et puis, tu te rends compte que ton esprit, il a tendance à divaguer et s'écarter. Et cette semaine, je réfléchissais certainement au prochain article que je vais écrire pour Triathlon Spirit, dont le magazine est d'ailleurs dans les kiosques, parce que moi, j'ai reçu le mien hier. Et j'avais plusieurs pistes. Et c'est un bel exercice de laisser son esprit divaguer sur des sujets qui peuvent être complètement déconnectés de parfois notre actualité ou ce que l'on est en train de faire. Enfin, tout ça pour dire que la saison, pour l'instant, la saison sportive, pour moi, j'attends mon planning avec impatience pour voir quelles courses je pourrais faire rentrer dans mon planning. Reprendre la course à pied un petit peu sérieusement, parce qu'au niveau vélo et au niveau... Je suis plutôt pas mal et je n'aurais certainement pas le volume pour faire un Ironman, sauf si j'arrive à passer un petit peu de temps le soir sur mon lieu de travail et puis passer les grosses séances d'entraînement. J'ai toujours cet espoir qu'un jour je puisse aller faire une course potable à Ambrin, mais ça je pense que ça n'arrive à personne, à part un Léon Chevalier et puis un Arthur Orso une fois de temps en temps. D'ailleurs, en parlant d'Arthur Orso, il est quand même bien calme le garçon, notre ami. On n'a pas vu trop de nouvelles et on espère qu'il va bien et que les choses vont se stabiliser un petit peu pour lui.

  • MIKA

    Globalement, le squad Amélie Lebin n'est pas en super forme quand on regarde bien. Moi, j'en compte trois un petit peu publiques. Il y a Senzino Lebo. qui était avec Richard depuis un petit moment. Il était sur une pente ascendante l'année dernière, il a marqué un peu le pas. Arthur Orso qui fait une saison 2023 extraordinaire, une saison 2024 blanche, complet, avec des soucis de dos et il avait bâché à Hawaï. Certainement entre la tête et le physique, c'est compliqué. Et puis Sam depuis Hawaï, qui est un petit peu au fond du saut et qui a du mal à remonter. c'est Il n'y a rien absolument. C'est juste comment ça se fait que des athlètes qui peuvent être au top de manière ponctuelle comme ça sur une saison ou deux et qui cassent tout parce qu'entre Sam et Arthur, on avait quand même des athlètes qui ont fait des choses extraordinaires. En fait, on se rend compte que c'est des humains, ce n'est pas des machines. Et quand tu mets un genou à terre, par contre, c'est compliqué de se relever. On leur souhaite tout de bon, mais il nous manque un peu sur le haut du pavé.

  • ARNO

    Triathlon est un peu pavé de ce genre d'histoire. Si on ne fait que notre histoire récente, on a des athlètes qui ont fait, si tu prends les grands événements que sont Kei Kona, qui est vraiment le gros événement en termes de pression médiatique et de pression sponsor et de pression physique sur les corps. Tu regardes des Pete Jacob, c'était une et on disparaît. Tu regardes... Merci. pas Vendry, l'autre belge même, qui avait gagné en 2013, j'ai perdu ton nom, bref, ça va me revenir, Chelsea-Sodaro, one and done, on est dans un sport qui demande tellement d'implication, tellement d'efforts, et je pense que sur ces dernières années, ça c'est mon analyse personnelle, alors ça n'engage que moi. Mais je pense que sur ces dernières années, on a poussé les curseurs un peu trop vite, un peu trop loin, en mettant un petit peu trop de pression sur le maillon faible qui reste l'humain. Et l'humain, il y a deux grands côtés. Il y a le côté physique, et là quand ça casse, ça casse, c'est facile. Et derrière, il y a ce qui se passe entre vos deux oreilles. Et une blessure physique, elle vient malheureusement rarement toute seule en fait. Et souvent, quand il y a une blessure physique, ce n'est pas rare qu'il y ait quelque chose de psychologique qui se trame soit avant, soit après. Parce qu'après, si jamais vous êtes dans une phase ascendante, que vous avez un gros objectif sur lequel vous avez énormément investi, bim, vous vous blessez derrière, extrêmement compliqué d'arriver à revenir. C'est un peu plus long que prévu, le mental en prend un coup. peu vous n'ayez pas de cul qu'il y ait un ou deux sponsors qui vous lâchent parce que la blessure dure un peu trop longtemps, on comprend très facilement que ça puisse sucer. Et ça peut être aussi dans l'autre sens, c'est-à-dire que quand il y a une trop grosse pression à l'entraînement avec trop d'intensité, et on avait abordé le sujet dans le passé, rappelle-toi quand il y avait le Norwegian Hype qui était sur Kona, où tu voyais les mecs qui couraient et ils se faisaient percer les oreilles pour prendre des tests de la clate. L'acta de tous les 20 minutes, c'était des niveaux d'intensité, mais littéralement de dingue. Il y a un moment où, à part si jamais tu es surhumain, aka Christian Blumenfeld, le reste du troupeau a du mal à suivre. Et aujourd'hui, ce que l'on voit dans le monde du triathlon, je trouve qu'il y a un petit parallèle à faire, que Christian Blumenfeld est revenu tellement fort, mais tellement fort, tellement au-dessus du lot. qu'on a un petit peu le syndrome de Pogacar du cyclisme. C'est-à-dire que je pense qu'il y a beaucoup d'athlètes qui se grattent la tête et qui se disent « mais comment on peut faire aujourd'hui pour arriver, ne serait-ce que de revenir à proximité du niveau d'un mec comme Christian Blumenfeld ? » Et ce que l'on a vu au Texas ce week-end, ça va un petit peu dans ce sens-là, avec une performance complètement stratosphérique.

  • MIKA

    de Christian de partout. Je suis à la fois d'accord et pas d'accord. Comme d'habitude. C'est une évidence. C'est une évidence ce que tu dis. Ils ont un gros problème avec Christian, mais ça ne fait pas depuis cinq minutes. Et le problème, il est là. C'est que le garçon, il est là depuis un moment. Alors, il se prend deux, trois fois les pieds dans le tapis de temps en temps. Il fait des choses, mais... Tout le monde l'a oublié déjà je pense alors que finalement il faut surtout pas oublier ça. Il fait des choses que personne n'avait jamais fait avant. Partir du cours, remonter sur le long, revenir sur le cours, être compétitif à haut niveau. Il fait 8 ou 12... au JO après deux titres de champion, enfin deux saisons consacrées qu'au long. Et là, il repart sur le long et il n'était qu'à 57 secondes. C'est beaucoup, c'est une éternité, mais en même temps, c'est trois fois rien. Parce que ça veut dire qu'il était à la bagarre en natation, il n'était pas sorti à dash. Ça veut dire que sur le vélo, c'est lui qui a fait 50% du boulot. Et à pied, il n'était pas feignant. Et tu arrives sur du long. où tu sais qu'il a quasiment les mêmes vitesses de déplacement. Je crois qu'en vélo, il va même plus vite. Mais c'est donc extraordinaire ce qu'il arrive à faire. Mais en même temps, tu as des petits jeunes qui arrivent. Regarde celui qui fait deux. Benito Lopez, il ne s'est pas trop posé de questions. Il dit, oui, il est là, mais ce n'est pas grave. Je fais ma course, je ne lâche rien. Alors, il finit derrière. Mais sur un jour J, même Christian peut faire des erreurs. Même Christian peut avoir des soucis. Et je pense qu'ils sont là. Il y a le syndrome Pogacar, mais... On n'en est pas au niveau de Pogacar. Là, je pense qu'aujourd'hui, dans le plot... Mais par contre, t'as raison. Quand il est là, c'est un gros épouvantail. Mais je reviendrai aussi de tout à l'heure sur Gustave. Attention, Gustave, il n'est pas là non plus pour aller écrire des cartes postales. Parce que... Et Kasper Storn fait 5. Donc le squad est revenu et ils sont là. Les Norvégiens, il ne faut pas les oublier. Et il y avait Gustave... Gustave il était quand même, il a fait quand même, il était crevé en fait, il a fait quand même pas loin de 15 bornes sur sur la jante avant de pouvoir être secouru donc on en discutait en off tous les deux pendant la course. Le gazier était capable de rouler 15 bornes sur la jante en tête de peloton en attendant le secours technique qui n'arrivait pas parce que la mobilette allait moins vite qu'eux donc qui venait pas, à un moment donné le gars c'est un lâcherien il termine en vélo loin derrière parce qu'il a ce souci mécanique là, j'aurais aimé savoir ce qui se serait passé si jamais il n'y avait pas eu ce souci là. C'était vraiment la course de retour. Et en plus, à la fin, il est déçu parce qu'il ne finit pas certainement à la place à laquelle il aurait voulu arriver, mais en plus il avait le sourire, il a dit c'est pas grave, tous les signaux sont au vert. Moi, je suis inquiet parce que Christian est de retour, mais je suis super content parce que Gustave est de retour aussi, il ne faut pas se leurrer. La saison 2025 sera la saison des Norvégiens, encore une fois, et pas que, je pense.

  • ARNO

    Désolé à tous si jamais ça vous fait un petit peu des patchs, mais la technique nous lâche ce matin. C'est comme l'état des pneus des Norvégiens, un coup ça va, un coup ça ne va pas. Ce qu'on disait, c'est que les gars ne sont quand même pas IQ sur les deux principales... course d'ouverture de saison qui était au Shea-Hanside où Blumenfeld crève et perd un temps phénoménal. Eden crève au Texas et de nouveau ça le sort un peu de la course. Soit il faut qu'ils changent de sponsor de pneus, soit ils arrêtent de mettre des pneus les plus fins possibles pour gagner du gain marginal. Je n'ai même pas vu sur quoi ils étaient d'ailleurs.

  • MIKA

    Alors, je n'ai pas vu, je n'ai pas fait attention. Je crois que Gustave était sur la jante. Il était sur un pneu, lui. Il a fait 15 bornes sur la jante. Et je pense que la Caddx, tu peux la prendre et tu la jettes tout de suite. Par contre, la seule chose que j'ai vue, c'était Christian qui faisait un petit commentaire d'après-course. Il disait, moi, j'ai eu une période de mauvaise chance et je pense que je l'ai transmise à Gustave. Lui c'est fait, donc maintenant on peut compter sur Christian. Reste à Gustave de se débarrasser de cette affaire et après on n'en parle plus. Mais je ne sais pas si du coup, si je l'avais déjà dit, si ça a été enregistré ou pas. Mais je pense que Gustave il va être dangereux pour ça. Parce que malgré toutes leurs galères, malgré le fait que c'était une course, on peut dire un Ironman tu ne vas pas en faire 12 dans l'année. Donc si tu te loupes une fois à cause d'un problème technique c'est moche. Mais il a la banane, malgré son échec, malgré son problème technique. Il ne fait pas la course qu'il veut, mais il est heureux, je pense qu'il a le cœur léger. Et quand tu es un peu amoureux, il n'y a plus rien qui t'arrête. Et je pense qu'il est franchement amoureux, il est franchement bien dans ses baskets. Pour avoir le sourire avec ce qui vient de se passer, je pense que les prochaines courses, on va avoir du grand, grand, grand Gustave. On a eu du grand, grand, grand Christian. Les Norvégiens, ça doit être un sacré problème dans la chaussure de tout le monde, je pense.

  • ARNO

    C'est ça qui est quand même fou, parce que moi... je les ai donnés presque perdus pour la science en fin de saison dernière, on avait l'impression qu'ils se perdaient un petit peu et tu te rends compte que ils peuvent bien nous raconter ce qu'ils veulent les Norvégiens mais aujourd'hui Olav Alexander Bou il est plus impliqué dans leur entraînement au quotidien Et je me demandais où est-ce qu'ils allaient. Visiblement, ils vont dans le bon sens. Parce que ce que l'on voit aujourd'hui, c'est que Christian, je pense qu'il est plus fort que ce qu'il a jamais été. Il l'a démontré ce week-end. Il a littéralement laminé la compétition. Sans avoir à aucun moment de la concurrence sur la course à pied. À part au début où Benito Lopez l'a rapidement décroché. Mais c'est surtout que les trois gars qui s'entraînent ensemble, les trois mecs sont là. Et si jamais Gustave n'avait pas eu sa crevaison, alors évidemment, on peut faire avec Dessy, on mettait Paris en bouteille, mais je pense que Gustave, il aurait pu être beaucoup plus dangereux que ce qu'il était, il n'aurait certainement pas joué la gagne, mais il aurait certainement pu jouer au niveau de Kasper Stornes. Et ça veut dire que ça mettait trois Norvégiens dans les cinq premiers, ça fait quand même une grosse densité pour un pays de 3,8 millions d'habitants.

  • MIKA

    Et donc c'est pareil, je ne sais pas si ça avait été enregistré ou pas, mais ce que font les Norvégiens de manière générale, c'est un peu en train d'être passé sous silence, et les gens l'ont perdu déjà de vue, parce que c'était l'année dernière, il y a deux ans. Mais on oublie qu'en 2021, Christian Blumenfeld est champion olympique sur court distance. 2022, il éclate tout le monde à Saint-Georges, qui est sur format Ironman. Il revient sur 2024 pour Tokyo, sur court distance. Et là, il repart sur du long. C'était 13 jours après les JO, je crois, où il éclate tout le monde à Francfort. Le gars a faim. Et quand les gens, au départ, se disent « Tiens, il y a Christian Blumenfeld » , ce n'est pas « Comment je peux faire ? » C'est « Est-ce que je suis suffisamment fort dans ma tête pour vivre la vie que se met Christian dans la tête ? » Parce que si jamais vous avez eu l'occasion de faire un stage pendant une semaine où vous faites 25 heures de sport, c'est déjà énorme. Enfin, on se dit « 25 heures, c'est énorme » . Mais pendant 25 heures, vous ne pensez qu'à manger, dormir et vous entraîner. 25 heures ? La semaine d'après, vous êtes un tout petit peu mâché et puis dans la tête, vous êtes content d'être retourné au boulot. Eux, ce n'est pas 25, c'est 30 en moyenne sur l'année, ce qui veut dire en moyenne, ils s'en mettent un petit peu plus. Je pense qu'ils ne font pas de la poésie pendant 30 heures et ça ne fait pas 5 ans. Enfin, ça ne fait pas 5 semaines, ça fait 2010. Le projet Norvège, je crois que c'était la cible, c'était Tokyo. Donc, ça fait 15 ans. Ça fait 15 ans qu'ils sont... Alors, je crois qu'ils étaient une trentaine au départ. Ils ne sont plus que trois. Donc, il y a un peu de déchet. Je pense qu'il y a eu de la casse au feu.

  • ARNO

    Mais ça, c'est partout. Quand tu regardes une tranche d'âge, une classe d'âge.

  • MIKA

    Tout à fait.

  • ARNO

    Regarde en natation ce qui se passe en France. Tu as des gamins, tu as des clubs. Ils sont 50 dans les lignes quand ils sont minimes.

  • MIKA

    Natation, gymnastique, il y a un taux de casse qui est énorme. Par contre, il y a des gens qui restent dans le game. Mais des gens comme Christian qui réussissent quoi qu'ils fassent sur toutes les distances. et qui dure dans le temps, on était en train d'en parler aussi il y a beaucoup de gens qui ont une victoire et qui disparaissent parce que la pression, parce que l'exigence physique, l'exigence mentale lui il est là et je sais pas si t'as j'ai l'impression qu'il s'amusait je les vois pas fatigués et puis de bonne humeur,

  • ARNO

    détendu avant, les mecs qui blaguent un peu à la conférence de presse les mecs ils sont Il y a vraiment un terme anglais qui s'appelle le headspace, qui est l'emplacement de ta tête. Et eux, ils sont dans un bon headspace en ce moment. C'est-à-dire que les mecs, qu'ils aient un bon résultat en course ou un moins bon résultat, ils prennent un plaisir incroyable à faire ce qu'ils font. Ils sont performants, ils s'amusent, ils passent du bon temps et ils sont heureux d'être ensemble. Et ça, pour moi, c'est les clés du succès.

  • MIKA

    Les clés des Norvégiens, c'est le binôme, enfin le trinôme. C'est des frangins, ils vivent ensemble, ils vivaient ensemble, ils s'entraînent ensemble tout le temps, ils n'ont pas besoin de se parler, ils savent le matin comment ils vont certainement, il n'y a pas de souci. Ils ont vécu tellement de choses que c'est une base extraordinaire. Là, on est parti pour en bouffer pendant quelques années.

  • ARNO

    Je pense qu'en 2025, on va en bouffer un petit peu du Norvégien. Et je voulais faire un petit peu le parallèle avec ce qu'on disait avant sur le team Amélie Guébin. où tu n'avais pas l'impression qu'il y avait cette joie de vivre dans les dernières vidéos. Sam, il était relativement ouvert là-dessus. Et encore une fois, ce n'est pas une critique. C'est vraiment un constat de ce que l'on peut voir nous transpirer au-delà des médias, des réseaux sociaux. Tu n'avais pas l'impression qu'il y avait une grande joie de vivre là-dedans. Et quand tu vas faire un camp d'entraînement où tu n'as pas forcément envie d'aller, où tu vas être avec des gens que tu n'as pas forcément envie de côtoyer pendant 8 heures par jour, parce que quand vous êtes dans un camp d'entraînement, C'est vous vous levez au petit déjeuner, vous êtes ensemble. Dans la piscine, vous êtes ensemble. Sur la sortie vélo, vous êtes ensemble. Sur la sieste, vous allez vous coucher ensemble. La course à pied, vous êtes ensemble. Et le soir, vous bouffez ensemble.

  • MIKA

    Comment ça, la sieste, vous allez vous coucher ensemble ?

  • ARNO

    Non, voilà.

  • MIKA

    Tu veux dire dans les stages ? On parle de sport,

  • ARNO

    on parle de sport. On parle de sport, bien sûr.

  • MIKA

    D'ailleurs,

  • ARNO

    pour revenir là-dessus, j'ai mon gamin qui est en ce moment en stage avec... c'est une petite aparté, le club les Alligators d'Annecy et vous allez comprendre pourquoi j'en parle, donc Micka il est licencié au Triathlon le Triathlon se faisait un stage pendant les vacances de Pâques en Italie ou en Espagne je sais plus c'est pas pareil, géographiquement je crois qu'ils sont en Italie et ça collait pas vraiment et moi je connais bien mon pote Jean-Eudes Desmarais qui est le président du club des Alligators, ils ont un super gros Merci. Un gros groupe d'enfants, Benjamin, Minim, Cadet et puis même des juniors, avec une grosse ambiance là-bas. Et Mika les connaît un petit peu parce que ça se tire la bourre sur les courses. Forcément, Annecy, Bourg-en-Bresse, le Jura, on n'est pas très loin et les gamins se retrouvent. Et ils ont un groupe de gamins aux Alligators. Les gamins, putain, ils valent des points. Je te jure, ils valent vraiment des points. C'est des terribles, mais c'est des terribles dans le bon sens du terme. Et Jean-Eudes, il a dit, parfait, on prend Mika avec nous pendant une semaine. Ils sont en stage en Ardèche. Il dit, bon, par contre, on ne va pas tous les mettre dans le même mobilhome parce que sinon, le premier soir, il n'y a plus de mobilhome. Et je vous encourage tous à suivre mon gamin sur Insta. Il a son profil, ça doit être Mika, tiré du bas, triathlète. Donc, regardez, il a pas mal de followers. Et il a décidé de faire un vlog quotidien de leur journée d'entraînement en Ardèche. C'est sans déconner à se pisser dessus. Donc allez regarder, vous allez voir, si ça c'est le futur du triathlon, on est bien monté mon gars, parce que c'est connerie sur connerie, et malgré tout les gamins ils s'entraînent dur. Hier ils ont fait natation le matin, derrière ils ont fait des multi-enchaînements, vélo, course à pied, ou d'ailleurs Mika il a été chercher un com, parce qu'en ce moment il n'y a plus que ça qui compte en Ardèche, avec des enchaînements sur une montée qu'il devait faire. 1,6 km enchaîné avec des 400 à bloc derrière, ils ont fait 16 fois 400 à allure du 5 km, donc pas des séances de Mickey quoi. Le soir, retour dans la piscine pour 2 km, les gamins, ils ont une putain de banane, c'est à se pisser dessus. Et je me dis, je faisais un peu le parallèle avec les Norvégiens, les Norvégiens, ils s'amusent en ce moment. Et quand tu vas dans un camp d'entraînement où tu t'amuses, tu manges des heures, tu rigoles, tu passes du bon temps et... tout se passe bien. Et même quand il t'arrive une merde, que ce soit une crevaison, que ce soit un jour où t'es moins bien, parce que t'es tellement bien, t'es tellement dans un environnement où tu es content, où tu prends du plaisir, les petits soucis deviennent annexes. Et moi, je me rappelle avoir fait des camps d'entraînement à Phuket, avec Jürgen Zach, Rudy Wilde, qui était un athlète qui tournait sur la WTCS et qui a fait une belle carrière en long après, Chris McCormack et les frères Rallert. J'étais forcément le maillon faible. Mais je peux te dire qu'on passait des soirées. La journée, on se bidonnait. Les entraînements, c'était de l'entraînement. Je me rappelle avoir fait un 30 fois 800 sur la piste à Tagnapoura avec Zach et puis McCormack dans les dernières années où McCormack marchait fort. Tu n'avais pas envie de rigoler à la fin de la séance. Mais le soir, tu te retrouvais dans une ambiance où... Tu déconnais. Et quand tu avais le gros Maca et puis Jurgen qui avaient bu trois bières, tu peux te dire que le soir, c'était… Et je retrouve un petit peu cette ambiance avec les gamins au-dessus du club des Alligators. Et ça fait vraiment plaisir à voir parce que cette vie de club, cette vie de communauté ensemble, quand tu fais du sport, je crois qu'il n'y a pas d'autres sentiments qui sont comme ça. C'est-à-dire que tu te retrouves, tu es un peu tous dans la même galère, mais c'est une galère où tu te fends la gueule. Et j'ai l'impression que nos Norvégiens, ils sont vraiment dans cet endroit-là. En plus, ils ont des résultats qui sont quand même super bons. Ils sont revenus sur le devant de la scène. Ils sont extrêmement performants. Il y a trois caractères qui sont complètement différents. Vous avez un Christian qui atomise tout et puis qui va jouer un petit peu. C'était presque comme s'il s'excusait à l'arrivée du Texas d'avoir laminé tout le monde. Vous avez un Gustave qui a la banane et puis on voit les mecs qui se fendent la gueule la semaine avant, ça s'est rasé la tête et tout, on a l'impression de se retrouver avec un groupe d'ados. Et puis vous avez Kasper qui est un petit peu le gentil garçon du lot qui suit le mouvement mais qui est là et je trouve qu'ils ont retrouvé un équilibre dans leur groupe d'entraînement.

  • MIKA

    qu'il n'y avait pas les autres années. Et tu ne peux pas t'empêcher de faire le parallèle des années 2021-2022, quand ils ont dominé la totalité du circuit mondial. 2023, où ils étaient moins bien dans leur tête, qu'il y avait des doutes sur leur entraînement, il y avait des doutes sur leur organisation avec Olave. Et on s'est rendu compte que les performances avaient tendance à se casser un peu la gueule, sauf pour Christian. Et là, ils sont revenus en ayant reconstruit un environnement autour d'eux. Et ça va exactement dans ce que je dis. un athlète... qui est dans un environnement sain où il se fait plaisir et où il s'amuse et où il s'amuse, c'est toujours un athlète qui va marcher

  • ARNO

    C'est une évidence sur le stage le stage, en tout cas je pense un petit peu à ta position c'est un moment privilégié dans la saison t'es un peu en vacances, tu penses que à trois choses, manger, dormir, t'entraîner et si en plus t'as la chance d'être avec des gens plutôt extraordinaires, donc sans aller faire la sieste avec eux, en tout cas pas tout le temps mais tu peux passer vraiment des bons moments et il ne faut pas oublier d'aller boire des bières sans alcool mais d'aller se marrer en dehors du truc et effectivement ça soude pour la suite mais c'est pareil pour la saison, si tu passes une bonne semaine de stage en général tu as un grand coup de boost et puis la saison elle passe tout seul ça c'est pour nous athlètes entre guillemets lambda on imagine, enfin les triathlètes pro sont en stage en permanence mais si tu n'as pas cette petite pincée de sel de fun dans la vie ça ne sert absolument à rien de continuer je pense qu'il y a beaucoup de gens qui sont dans cette dynamique là et qu'on oubliait ça, mais on en avait parlé dans l'épisode d'avant. Par contre, pour en revenir au Norvégo, je pense que c'est Christian et Christian parce qu'il y a Gustave, et Gustave et Gustave parce qu'il y a Christian, et Kasper bien sûr, mais ils ne feraient pas ce qu'ils arrivent à faire. Tu peux faire ce que tu veux, et j'invite tout le monde à essayer de faire ça. Vous vous mettez une semaine dans la tête, où vous êtes sur votre moyenne habituelle, mais vous poussez un tout petit peu les curseurs, peut-être sur l'intensité. vous allez voir que sur les derniers jours de la semaine vous allez couiner Vous êtes fatigué, vous n'allez pas y arriver. Vous faites exactement la même semaine, la semaine suivante, mais avec des gens, avec quelqu'un qui va venir avec vous, avec des potes comme Mika peut le faire. Vous allez pouvoir en faire plus encore. C'est l'effet de groupe, ça c'est magique, et c'est ce qu'on a oublié, parce que les triathlètes c'est un sport individuel, donc on se dit tiens, je vais m'entraîner tout seul. Non, non, n'oubliez pas que la force elle est dans le groupe, elle peut être dans une autre ressource mentale, ailleurs que j'ai mal aux jambes, qu'est-ce que je fais là, pourquoi je suis là Quand vous êtes avec quelqu'un, vous n'avez même pas l'occasion de vous poser la question. Vous êtes en haut d'une bosse, d'habitude en haut de la bosse, vous seriez peut-être en croix. Là, en haut de la bosse, vous êtes super heureux d'être en haut de la bosse et puis vous profitez.

  • MIKA

    Et par le métier tout seul, c'est vraiment quelque chose qu'il faut vraiment être solide dans sa tête parce qu'on sait tous qu'à l'entraînement, on a des jours où on est bien, des jours où on est moins bien. L'effet de groupe, un jour où vous êtes moins bien, vous savez qu'il y en a toujours un autre dans le groupe qui va être un peu moins bien, vous allez vous tirer la bourre, vous allez vous raconter des conneries Pour imager un petit peu ça, moi je suis parti plusieurs fois faire des semaines d'entraînement à Nouza, en Australie sur la Gold Coast. Et la première fois que j'y étais allé, j'étais parti tout seul avec l'idée de me dire je vais arriver dans un environnement d'entraînement qui est exceptionnel. Et Nouza c'est un peu le paradis sur Terre, c'est quand même l'Australie avec toute sa splendeur. Et c'était les périodes où il y avait beaucoup de triathlètes qui étaient là-bas, dont Yann Frodeno qui s'était installé là-bas avec Emma. Il y avait les grands G, il y avait Pete Jacob, il y avait toute cette équipe. Et j'étais parti tout seul faire un camp d'entraînement là-bas en me disant, bon, elle devienne ce qu'elle viendra. Et au bout du sixième jour, mentalement, j'avais quasiment craqué en me disant de faire des journées de cinq, six heures au quotidien tout seul. Même si j'étais dans le meilleur environnement d'entraînement dont j'aurais pu rêver, j'avais du mal à trouver de la motivation et à motiver de l'énergie pour m'entraîner. Et j'avais... pris la décision de revenir sur Singapour. Et juste avant de repartir, Belinda m'avait dit « Tiens, la semaine prochaine, on est là. » Il y a Justin, son mari, qui était là. Il y avait Pete Jacob, il y avait les Mackenzie. Elle m'avait dit « On est tous un peu regroupés là et on va faire un petit peu une semaine d'entraînement ensemble. Si tu veux rester, tu peux rester et on va refaire. » Et la deuxième semaine, où pourtant j'avais l'impression d'être littéralement laminé physiquement, le fait de me retrouver dans cette dynamique de groupe avec des gens qui étaient drôles, parce que quand vous passez du temps avec les Grangers et les McKenzie, je peux dire que vous vous tapez sur le ventre à un moment, et bien le switch avait été quasiment instantané, le fait de le matin d'arriver à la piscine, de savoir que tu vas être avec des gens, même si dans l'eau évidemment on ne se parle pas, mais le fait d'arriver à la piscine, quelque part, ça me rendait redevable de leur part d'être présent à la session piscine. Et puis tu avais envie de faire un effort. Le vélo, c'est pareil, le vélo c'est le côté social, t'étais là, on était bien, on discutait, ça racontait, l'après-midi séance course à pied, une autre séance piscine, et puis le soir on passait du temps ensemble, et la deuxième semaine, j'avais eu l'impression qu'elle était passée comme ça, que physiquement j'étais revenu. Mais ce n'est pas que j'étais parti physiquement, c'est que j'avais mentalement craqué sur la première semaine et que la deuxième semaine, j'avais retrouvé le bonheur d'être là, le bonheur de m'entraîner et le bonheur d'être avec des gens que j'aime bien. Et cette équipe de Norvégiens, moi, je pense que 2025 pourrait bien leur appartenir parce que quand tu vois leur niveau de performance aujourd'hui avec quand même une couille par course, il faut quand même le dire, c'est quand même, on va quand même mettre des chiffres. Christian, il a couru

  • ARNO

    7h24. 7h24.

  • MIKA

    7h24. Rappelez-vous, sub-7, sub-8, là, les mecs, ils courent 7h24, la gagne au Texas, donc 182 kilomètres tout seul.

  • ARNO

    Alors, on peut commencer à parler de la course.

  • MIKA

    Je vais juste finir un truc, on parle de 7h24 chez les hommes et de 8h10 chez les femmes. On va quand même remettre les choses dans l'ordre parce que Kate Matthew, On parle beaucoup de Christian Blumenfeld, mais Kate Matthew, elle a littéralement décimé la concurrence. Et la concurrence, on parle de Taylor Niba, la meilleure athlète de moyenne distance au monde de l'histoire du triathlon. Et on est à 10 minutes du sub 8 chez les femmes. Donc on va quand même faire, allez, on va marquer une pause de 3 secondes. On est à 10 minutes du sub 8 chez les femmes. Donc ça, il faut quand même mettre en individuel. Il faut quand même mettre ça en perspective. Et je pense que ce que l'on a vu ce week-end, à la fois chez les hommes, mais surtout chez les femmes, on a vu deux performances, les meilleures performances peut-être de l'histoire avec le 8h08 de Daniel Haug, l'année dernière à Rott, et puis les 8h08 et quelques également de Daniel Arif l'année d'avant. Mais en termes de performances... Merci. pas sûr qu'on voyait souvent souvent des performances comme ça et rappelle toi on avait quand on avait parlé du texas on s'était dit va se passer quelque chose on avait parlé du meilleur temps sur ironman éventuellement casser la barrière des 2 30 mais on en a vu un moment n'a pas vu l'autre mais on n'avait pas moi j'avais pas vu une kate matthew on avait dit qu'elle serait dangereuse et qu'elle serait fraîche parce qu'elle n'a pas beaucoup couru depuis la fin de saison derrière dernière mais on a vu une kate matthew littéralement injouable.

  • ARNO

    Elle était habitée. Elle était habitée et elle l'a dit 2-3 jours avant. Elle a fait une petite vidéo, comme ils font très bien malgré tout. On ne va pas toujours cracher sur les coms d'Ironman. Elle était là, pour l'instant, Taylor Nee, je ne l'ai jamais battue. Mais là, c'est une cartouche et je n'en aurai pas beaucoup. Par contre, je ne vais pas la lâcher. On a vu. Et pour moi, la détermination... et je suis désolé, je vais reprendre un peu une théorie à la Brett Sutton, la détermination quand elle est du côté de la jante féminine, elle est inarrêtable. Et quand on a vu Kate Matthew du début de la première seconde du départ jusqu'à la fin, c'est pas parce qu'elle a doublé Taylor Nibb en course à pied qu'elle a lâché l'affaire. Elle a voulu éclater tout le monde. Elle a lâché l'affaire une fois à la ligne d'arrivée passée. Et c'est un... Pour moi, je pense que l'exemple, il est autant là. On sait que Christian est très fort et que la course, elle s'était un petit peu écrite et déroulée comme on le savait. Bien sûr qu'il est aussi très, très fort dans la détermination. Mais je pense que quand tu pars comme Kat Matthews contre quelqu'un que tu n'as jamais battu, tu pars avec franchement, tu pars avec pas mal de cailloux dans le sac à dos quand même, parce qu'elle s'est cassé les dents, elle a quand même eu une saison difficile l'année dernière. Et alors, je ne sais pas si vous vous en rappelez. Mais donc c'était en 2023, à Kona, elle arrive au demi-tour à Aoi, elle fait 100 mètres et elle quitte la course. Alors qu'elle n'est pas loin de la tête, parce que prise de panique, parce que dans la tête ça lâche, trop de pression, trop de... Incapable de tenir le guidon, on parle d'une professionnelle, une des meilleures du monde, qui se remet en cause. 2024 a été une saison de reconstruction. avec plus ou moins de difficultés, un mollet qui lâche, ainsi de suite. Il ne faut pas oublier qu'elle s'était fait une crampe et elle s'était arraché le mollet en début d'année. Elle est arrivée avec une super perf à Nice, mais là, elle avait plusieurs missions. Et avec toute la détermination qu'elle a mise, c'était une masterclass sur 8h10. Impressionnant, impressionnant.

  • MIKA

    Et tu retombes exactement dans le même profil de ce qu'on disait sur les Norvégiens, elle s'amuse. Elle est heureuse. elle est dans une bonne phase et c'est une fille qui est extrêmement positive dans ses discours et dans sa détermination. Et on est exactement sur le même profil, quelqu'un qui est dans un environnement qui lui plaît, avec des gens autour d'elle qui lui fait plaisir de côtoyer au quotidien, des séances d'entraînement qui passent bien parce qu'encore une fois il y a le monde qu'elle a envie d'avoir autour d'elle, et là on se retrouve avec une nouvelle fois une performance mais complètement stratosphérique, où elle nage très bien puisqu'elle sort à peu près 5 minutes je crois de... de Taylor Nib qui est une des meilleures nageuses du plateau. Pour Kate Matthews, c'était plutôt pas mal. Et moi, j'ai été rapidement surpris de voir que l'écart entre elle et Nib ne grandissait pas, ou peu. Et le dernier écart qu'il y avait, qui a dû être pris au kilomètre 160, je crois, où il y avait 6 minutes 16 d'écart, et quand Matthews rentre au parc à vélo à T2, elle n'était plus qu'à 4,50. C'est-à-dire qu'en 20 km sur la fin du parcours, elle avait repris quasiment 1 minute 30 à Taylor-Neib. Et je me suis dit, ça peut dire beaucoup de choses. Soit Neib, elle a commencé à coincer sérieusement sur la fin du parcours vélo et on ne l'a pas trop vu. D'ailleurs, Neib, elle a quand même fait un vélo qui était quand même monstrueux. Et quand elle est remontée dans le peloton des professionnels hommes, les mecs, ils ne devaient pas rigoler. Toute cette génération-là, eux, ils n'ont pas connu de se faire choper par les riffs et compagnie. Mais alors là, ça doit leur faire drôle. T'as l'amour propre, il doit quand même prendre une calotte. Les mecs, ils roulent à 40, 42, 43. Et il y a une île qui remontait, elle coupait au milieu du peloton des mecs comme un couteau chaud dans une plaque de beurre. Il y en a qui ont pris des vents. Ça ne rigolait pas.

  • ARNO

    Ça doit leur faire bizarre.

  • MIKA

    Je pense que là, la self-esteem, ça doit quand même en prendre un coup. Et c'est vrai que cette nib, elle est quand même impressionnante de faciliter sur le vélo. Et elle n'a jamais lâché l'affaire non plus. Elle s'est quand même battue jusqu'au bout.

  • ARNO

    Non, elle fait du taylor. On sait qu'elle ne lâche rien, que ça lui arrive d'avoir des soucis. Et je pense qu'elle a un petit caillou dans la chaussure au niveau du système digestif, parce que ce n'est pas la première fois. Faut pas oublier aussi, on en a parlé, mais les conditions de course sont quand même assez exceptionnelles. Il faisait très très chaud, il faisait très humide là-bas. T'as tout sauf envie de faire un Ironman quand t'es là-bas. Mais quand t'es obligé de monter les curseurs de partout et qu'il t'arrive ça sur le coin de la tête, c'est très très facile de se dire, bon bah je bâche et je mets la flèche. Y'a pas eu tant d'abandons que ça, et au contraire, on a eu que des guerriers quoi. Je crois que c'est 16 ou 17 sub-8.

  • MIKA

    Ouais, ouais, je ne sais plus lequel qui fait... Le dixième, il fait 7h45.

  • ARNO

    C'est Ben Kanout, je crois, le dix-septième, qui est à 7h55. Mais 7h45... C'est le dernier, celui-là.

  • MIKA

    Quand même, mettez les choses en perspective. Si les gars, vous voulez aller chercher la gagne au Texas, aujourd'hui, ça se joue en dessous de 7h30. Et puis bien en dessous de 7h30.

  • ARNO

    Ouais, parce que ce n'est pas les mêmes minutes après. Non. Passer de 7h30 à 7h28, ce n'est pas les mêmes minutes que quand tu passes de 13h à 12h58.

  • MIKA

    Parce que sur les temps vélo, on va quand même en parler que ça roule quand même régulièrement. Tout le monde roule en dessous de 4 heures.

  • ARNO

    Il y en a qui sont plus pressés les uns que les autres. Notre ami Cameron Vett, 3h53. Et on le disait tout à l'heure, ce n'est pas 180 à Texas, c'est 182. Donc à 46 km heure de moyenne, tu rajoutes encore 2 minutes 24.

  • MIKA

    Alors lui, je ne sais pas ce qui lui a pris. Visiblement, il avait un bon jour. Et tu as remarqué, au début du vélo, il est rentré progressivement dans sa course. Et je voudrais avoir les écarts, je suis sûr qu'il a fait un négatif split sur le parcours vélo. La fin du vélo, alors bon, on ne va pas parler non plus de la retransmission, parce que ça va me faire monter la tension, mais c'était vraiment dommage, parce que quand on a quelqu'un comme Kam Wurf, qui revient de l'arrière pour rejoindre la tête de course, le mec, il était possédé. Je pense que les 100 derniers kilomètres, il a fait ça, mais... effort max. Je pense que le coach lui avait dit les 100 derniers kilomètres, on va faire simple, c'est best effort. Donc tu vas à plat ventre.

  • ARNO

    Tu crois qu'il a un coach qui lui dit ça ?

  • MIKA

    Je pense qu'il n'écoute pas lui. Quelle machine ce mec ! Il est quand même impressionnant. Autant tu as des athlètes qui sont difficiles à aimer, par exemple, j'ai beaucoup de mal avec Rudy Von Baer et rien que quand tu le vois déjà à la conférence de presse avec son chapeau. Je ne sais pas qui est-ce qui lui a conseillé ça, mais... Et... Non mais c'est ridicule, putain, les cornes, quoi. Amen.

  • ARNO

    arrête on l'aura jamais pourtant ça serait un bon client j'aimerais bien parler un petit moment avec Rudy il est pas fun non il est pas fun mais justement pourquoi est-ce que c'est un rôle qu'il a est-ce que c'est un rôle qu'il a parce que tu peux pas faire tout ce qu'ils font sans t'amuser et j'espère que c'est un rôle et qu'il se met une espèce de carapace pour cacher tout ça mais je suis même pas convaincu de ce que je dis en fait Je vous remercie beaucoup.

  • MIKA

    mais j'essaye de défendre la défendable je fais l'avocat du diable mais non en fait non c'est un athlète exceptionnel parce que il a prouvé deux courses de suite il fait 3 à ocean side il fait 3 au texas avec des performances mais vraiment remarquable on sait très bien que c'est un très bon il fait trois ou quatre accolades ça joue devant akona il fait 3 Il était bien placé il y a deux ans à Nice. Il va être très dangereux cette année à Nice. Mais j'ai du mal, moi, à me passionner pour ce mec-là, à trouver de l'intérêt. Et puis, ses interviews, c'est insipide. Tu as l'impression que l'électrocardiogramme, il est plat. Aller chercher la défi, on va lui en mettre un coup. Ça va peut-être le relancer. Et puis, à côté de ça, tu as Cameron Wirth qui, tous les trois mots, il sort une connerie. le mec Il a 41 ans, il atomise tout le monde à vélo et il était piqué. Moi, j'ai lu une petite interview de lui sur une interview qui avait été faite par un média australien où il parlait de ses prouesses à vélo et tout ça. Et il disait, quand même, ces derniers temps, je n'étais pas vraiment au niveau. J'avais plus l'habitude de jouer devant sur la partie vélo. Les jeunes sont vraiment très, très forts maintenant. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Et je m'étais dit, qu'est-ce que ça veut dire que je n'ai pas dit mon dernier mot ? Bon, on a vu, 3,53. Et 3,53, départ en tête, tout ça en courant à 3,30. Et au final, il fait une superbe course. Le mec, 41 ans, il fait top 10. Impressionnant. Impressionnant de facilité. Impressionnant de motivation. Impressionnant. C'est un bel athlète. C'est un beau modèle. C'est une belle personne. Moi, je... Il joue tout le temps sur le côté familial, le côté team. Et il avait fait une interview, je ne sais plus avec qui c'était. Je crois que c'est sur le podcast de Rich Roll, où Wurf, il avait été invité par Rich Roll. Et d'ailleurs, ces podcasts-là sont souvent très, très intéressants. C'est des belles interviews où il parlait. Rich lui demandait quel était son rôle dans l'équipe Ineos. parce que vous savez qu'il est également cycliste professionnel. Et en fait, Cam répondait, il disait, au niveau performance physique, je ne sais pas. Par contre, je suis toujours là, je suis toujours présent, je suis plutôt toujours de bonne humeur. Et vis-à-vis des jeunes qui sont intégrés année après année dans l'équipe professionnelle, il avait un peu ce rôle de grand frère. Et le fait qu'il soit toujours là, toujours partant, toujours de bonne humeur, Il était appelé par l'équipe INEOS à aller participer à pas mal de camps d'entraînement que les cyclistes professionnels commencent à faire généralement à partir du mois de novembre. Parce que INEOS s'était rendu compte que quand il y avait Kam Wurf qui était présent sur un camp d'entraînement, ça avait tendance à se passer plutôt bien. Et puis il avait ce côté easy going, souriant, le mec sympa. Et que ça amenait énormément de bienfaits dans le cadre des camps d'entraînement. Et on retombe encore sur ce que l'on disait tout à l'heure, c'est que dès l'instant où on est bien dans sa tête, c'est beaucoup plus facile derrière de faire du travail de qualité en termes d'entraînement et puis passer du bon temps le soir. Et quand la tête va bien, le corps va bien.

  • ARNO

    Quand la tête va, tout va. Je regardais les chronos, donc 3h53 sur le vélo, certes, mais il fait 8h au scratch en 7h40.

  • MIKA

    Putain, 7h40, t'es 8. Et les gars, il est 16 minutes derrière la gagne. Donc en courant à 3h30 au kilomètre, ça fait quand même 6 bornes.

  • ARNO

    Le deuxième, il est déjà à 8. Le deuxième prend déjà 8 minutes. Et il fait le troisième temps à pied en étant sorti devant. Mais ce qu'on avait dit en fait, on est sur un pack. Il y a eu des mouvements de course. Je ne sais pas si toi, tu l'as suivi tout le temps. Tu étais à distance, tu étais en voiture.

  • MIKA

    J'ai suivi jusqu'à les 40 premières minutes de la course à pied.

  • ARNO

    de la course à pied. Sur le vélo, sur le vélo, j'ai vu ce qu'ils avaient annoncé, les Norvégo. On va essayer de sortir, et puis si jamais ça ne sort pas, on va voir ce qu'il se passe. Christian et Gustave sont passés devant, ils ont essayé de mettre la planche, la poignée en coin, tout le monde était un petit peu dans le même cas, mais finalement, ça n'a pas fait sauter le caisson à tout le monde, puisqu'il y en a encore qui sont revenus devant. dont nos amis les plaisantins du boîtier de pédalier, Cameron Wurf, Christian Hogenhoge, tout le merdier. Ils ont fait fumer... C'est que des machines, c'est que des machines. Par contre, il y avait 2-3 plans dessus, je ne sais pas si c'était des drones ou des hélicos. On voyait bien qu'ils étaient tous plus ou moins réglementairement à 12 mètres.

  • MIKA

    Plus d'ailleurs ?

  • ARNO

    Plutôt moins que plus. Mais au final, une fois qu'ils ont vu qu'ils avaient mis une demi-heure à la poignée dans le coin et que ça n'avait pas craqué... Ils se sont remis dans le paquet, ils ont attendu que ça, à l'arrière du pack, ils ont attendu que ça passe, même si ça roulait à 46, si t'es 15ème ou 16ème, parce que c'est à peu de choses près ça, ou 12ème, je sais plus, bah tu bouffes les 30 ou les 50 watts en moins par rapport aux autres, ce qui est énorme pour eux, parce que tu passes d'un pacing Ironman à quasiment une balade du dimanche, alors une balade du dimanche à 46 de moyenne, certes, mais quand même, par contre... contre en course à pied quand ils ont posé les baskets fin de la discussion dans la récréation elle va pas durer longtemps donc du coup on va partir tout de suite aux les allures de course à pied c'était en a qu'un aujourd'hui qui peut être pas d'appui mais oui il passe une 15 1 il passe une 15 au smi 1 il avait annoncé 2 30 il était parti là dessus je suppose qu'avec un tout petit peu plus de faillite et il pouvait pas faire de 32 au lieu de 2,34 Mais on est aux alentours des standards, des meilleures performances sur marathon, des triathlètes jamais observés. À part Patrick Lang, qui est capable de nous sortir un 2.31 une fois, on ne se rappelle pas de la distance, mais 2.32 sur 2.34 sur marathon, après avoir roulé et nagé aussi vite, parce qu'on n'oublie pas. On n'oublie pas ça. Les gens, ils...

  • MIKA

    Ce ne sont pas des conditions idéales.

  • ARNO

    Que ce soit la course femme, Matthews, Taylor Neeb et consorts, ou la course homme, où la densité était extraordinaire, où tu fais 7h40 et tu finis 8ème, je pense qu'on a vécu une course, peut-être que les gens ne s'en rendent pas compte, mais une course qui va rester dans les annales, parce qu'en termes de performance, il manquait que notre grand Magnus, et notre Sam National, mais si tous les deux étaient à 100% là, je pense que... je pense qu'on aurait pu avoir des vrais records qui seraient restés. Je pense que c'est un tout petit peu le manque de médiatisation intelligente qui manque. Sinon, pour la course, pour ceux qui l'ont vécu, même si c'est un truc qui dure 7h24, c'était extraordinaire.

  • MIKA

    Parcours Vélo digne de ce nom. Parce que là, franchement, c'était vraiment de la merde. Les images de ce que l'on envoyait... Très rapidement, dès l'instant où ils sortaient des woodlands, ils se retrouvaient sur une autoroute. Alors déjà, c'est une autoroute qui est fermée à la circulation des vélos en temps normal, donc personne n'avait pu s'entraîner dessus. Vous ne connaissez pas le parcours. Aux US, il y a quand même un sport national qui est de péter des bouteilles sur le bord de l'autoroute. Rappelle-toi, Kona, les semaines avant l'Ironman, tu as intérêt à mettre des vieux pneus parce que tu sais que tu vas crever tous les trois jours, quand ce n'est pas trois fois par jour.

  • ARNO

    Big up à Pierre Stiermans qui a crevé 8 fois je crois sur la semaine à Hawaï cette année

  • MIKA

    8 fois ça coûte cher les chambres arrières quand même ça d'ailleurs c'est un bon type à donner quand vous allez à Hawaï n'arrivez jamais avec des pneus neufs, vous les gardez dans la valise des pneus neufs, et puis vous les mettez la veille de la course parce que le bord des routes est littéralement dégueulasse et puis les Woodlands c'est quand même au Texas c'est quand même le pays des rednecks c'est quand même le pays des gros bourrins c'est pas la finesse qui les caractérise les mecs Donc, nous... parcours vélo qui était interdit à l'entraînement, aller-retour sur une autoroute avec des cônes au milieu. C'est un parcours qui est littéralement fait pour qu'il y ait des temps rapides en vélo qui soient générés grâce au drafting. Parce que quand tu regardais les vues qui étaient filmées soit depuis les drones ou l'hélicoptère, soit depuis la moto, la plupart du temps les mecs étaient sur une voie simple. ils étaient échelonnés à plus ou moins 10 mètres les uns des autres. Quand vous avez un groupe de 15 ou 16 mecs qui sont échelonnés à 10 mètres les uns des autres, vous savez qu'à Ironman, il n'y a pas de slotting in, c'est-à-dire que quand vous commencez à doubler la file, il faut que vous vous mangiez toute la file. Si tout le monde est à 10 mètres, si vous êtes le 16ème de la file et que vous voulez remonter, il faut aller jusqu'à devant, sinon c'est une pénalité.

  • ARNO

    Et tu fais tout ça en 30 secondes ?

  • MIKA

    Et tu fais tout ça en 30 secondes.

  • ARNO

    Il faut sortir de 3 watts quand tu veux.

  • MIKA

    2 minutes par seconde. Robert Forsman, une petite axelle. Ou Pogacar dans la montée du mur de 8. Les mecs étaient tous bien rangés, sagement à peu près à 10 mètres les uns des autres. La route faisant 3 mètres de large. Il y avait des motos qui étaient un petit peu dans les deux sens. Moi, j'ai trouvé que c'était un parcours qui était quand même dangereux. Il faut quand même se rappeler qu'il y a quand même des motos dans l'histoire d'Ironman qui se sont mangées des triathlètes qui arrivent à contresens. J'ai trouvé que pour doubler, ce n'était vraiment pas facile parce que normalement, quand vous faites un dépassement, vous soyez un petit peu écarté de la file. Là, il n'y avait aucune possibilité de se déplacer. Et surtout, c'est vraiment un parcours qui est vilain à la télé et qui est littéralement insipide. Et on en revient à ce que l'on disait la semaine dernière sur ce podcast qui d'ailleurs a reçu beaucoup de retours. positif de votre part et on vous en remercie sur pourquoi il fallait tout changer dans le triathlon et j'en discutais avec Grant Giles, tu sais ce coach physique et mental qui est certainement une des personnes qui a les visions les plus claires dans le monde du triathlon, ce qu'on peut imaginer et on était revenus sur la même discussion de se dire parce que lui il avait fait un poste après l'Ironman Texas en disant mais qu'est-ce que c'est que ces parcours vélo qu'on nous sert et et on parlait tous les deux offline du fait qu'on avait fait un podcast là-dessus, et malheureusement il ne parle pas français, mais on a pu en discuter pendant un grand moment, où il disait, mais oui, il faut littéralement arrêter ces parcours qui soient insipides, faire des parcours qui soient compliqués, autoriser le drafting, ça créera une dynamique de groupe, ça créera une dynamique d'équipe, ça créera des stratégies différentes. Mais pour ça, il faut avoir des parcours qui soient techniques, parce que là, à regarder, ça a beau être…

  • ARNO

    se passer en 3h53 une autoroute filmée avec une file de mecs c'est quand même chiant comme la mort mais par contre du coup ça va avoir comme un pacte si jamais c'est un petit peu une idée qui avance ça va avoir la même transformation impliquée que ce qui s'est passé à l'époque du passage au drafting sur le court distance c'est à dire qu'il va y avoir d'autres stratégies Ça ne va plus être la même course en natation, puisque ça va être des nageurs-rouleurs qui vont emmener leur leader, qui vont être de sacrées courses à coureurs à pied, et ainsi de suite. Donc on ne sera plus trop sur de l'effort individuel, mais sur de l'effort individuel d'équipe. On va se rapprocher de plus en plus du sport de vélo, entre guillemets, même si après en course à pied, vaille que vaille. Autant en vélo, et par contre, je vous invite tous à regarder un petit peu ces chiffres, on en parle, mais comme si c'était normal. On parle de faire 180 km en 3h53. Essayez de faire 1 km à 46 km heure. Vous pouvez même vous mettre sur un faux plat descendant si vous voulez.

  • MIKA

    Ça fait mal à la gueule.

  • ARNO

    Ça va quand même vite, ça fait mal. Et il faut le faire 180 fois sans pause. Donc, c'est pas... Alors, il y a l'aéro, il y a tout ce qu'on veut, mais l'effort, il est titanesque. Maintenant, si on change ça, rouler à 46 km heure, c'est très dur. Rouler à 46 km heure... entre guillemets dans un paquet, parce qu'il n'y aura pas non plus des paquets énormes, ça devient un tout petit peu plus accessible. Que vont devenir les vitesses en course à pied si ça devient comme ça ? On sait maintenant que les coureurs à pied sur du cours ne courent pas très différemment d'une course à pied sèche. On parle d'un 27 quelque chose, 27,50. Il y a quand même un écart avec un 10 km sec, mais ça court très vite puisqu'on est à plus de 20 à l'heure. Là aujourd'hui, on parle d'un 3h40. d'un 3,40 au kill, pardon, un 2h34, ça fait du 16 à l'heure, un petit peu plus. Donc il y a un gros delta entre plus de 20 et 16, il y a 20% d'écart, c'est la vitesse de déplacement, c'est l'importance de différence de vitesse de déplacement la plus grande entre les trois disciplines. Ça nage à la même vitesse, ça roule à la même vitesse, mais ça court moins vite. Si tu mets du drafting dans l'équation, ça va aller de plus en plus vite, mais je pense que ça va nettoyer la course, mais ça va peut-être aussi un petit peu la tuer dans le sens où On va savoir que ça va bouger en vélo, mais ça sera des courses en peloton, entre guillemets. et maintenant en course à pied, si le peloton arrive, c'est comme du court distance en fait.

  • MIKA

    Quand le peloton arrive, il suffit que tu saches qui est dans le paquet pour savoir dans quelle entre ça va se passer.

  • ARNO

    Essaye de... Imagine cette course si on avait eu un parcours avec drafting avec un petit peu de dénivelé. T'as des mecs qui reviennent de l'arrière comme des calines. Forcément, t'as des groupes qui se seraient reformés. T'as des super runners qui seraient remontés de l'arrière et qui auraient réussi à se repositionner. Et parce que... Moi, j'ai du mal aujourd'hui à trouver un intérêt dans des courses, mais littéralement insipides avec un parcours plat, laid, comme on a pu avoir au Texas. Évidemment, une course comme Nice s'y prête très bien. Mais sur un parcours comme Nice, tu peux autoriser le drafting. Il va y avoir quoi ? Il va y avoir des groupes de deux ou trois mecs qui vont rentrer ? Non, mais c'est tout.

  • MIKA

    Un groupe de deux, c'est bien.

  • ARNO

    C'est le début du groupe. En dessous, des groupes de un, ça n'existe pas.

  • MIKA

    Si, je fais un groupe d'un tout seul. Toi,

  • ARNO

    tu fais le groupe éto'o tout seul. Mais imagine un parcours comme l'île vélo de route avec drafting. Imagine. Tu te dis, les mecs, allez-y. Si jamais vous arrivez à tenir la route Samley de l'eau, grand bien vous fasse. Tu vois ?

  • MIKA

    Il n'y en a pas beaucoup. Il n'y en a pas beaucoup qui arrivent.

  • ARNO

    Et même si tu avais un Samley de l'eau et un Magnus d'Itlève, est-ce qu'ils auraient des capacités à rester ensemble ? Je ne suis pas certain. Parce que sur un parcours où tu as des difficultés, Merci. techniquement il y a des changements, il y a des parties descendantes où vraiment la facilité à pouvoir descendre très très fort où là tu as des mecs comme un Rudi Vondberg comme un Samley de l'eau comme des Arthur Orso, comme un Cam Wurf qui ont des capacités à vraiment pouvoir faire des écarts dans la descente regarde les écarts qui sont faisables dans une descente de col par des mecs du Tour de France qui sont des professionnels du cyclisme, il y a des écarts qui sont phénoménaux, tu as des mecs sur une descente de col, un Pitcock Merci. il peut prendre une minute sur une descente de col de 10 bornes à tout le monde. Simplement parce qu'il a des capacités, il a cette facilité à prendre du risque. C'est un mec qui fait 45 kilos tout mouillé, et puis il peut prendre des trajectoires qui sont différentes des autres. Mais je pense et je reste persuadé que l'évolution de notre sport, elle doit passer par un changement de règles, et ce changement de règles doit lui être lié à un changement des parcours. Parce qu'il n'y aura jamais des ténés qui vont accepter de retransmettre. c'est parcours vélo parce que c'est fade,

  • MIKA

    c'est insipide il n'y a pas grand chose à dire et il n'y a pas grand chose à voir et alors moi je voudrais rebondir sur ce que tu viens de dire et casser un petit peu un mythe pour nos groupes d'âge la distance Ironman fait toujours un petit peu rêver puisqu'on a quand même de plus en plus de gens qui viennent alors ils font des one shot Ils s'y essayent une fois et après, ils vont faire autre chose. Soit parce qu'ils ont pris cher, soit parce que le tarif d'inscription est trop cher. Et donc, du coup, ils n'y restent pas. Mais très souvent, le réflexe qu'on entend, je ne sais pas si pour toi, tu es d'accord avec moi, mais je vais partir sur une course où je vais partir sur quelque chose de plutôt roulant. C'est plus facile. Que nenni. Mes couilles. Que nenni. Mes couilles. Pardon. Mais si tu pars sur un... Allez, je prends un exemple tout bête. Tu pars pour quelqu'un qui... connaît un petit peu le triathlon, qui a déjà eu un peu d'expérience et qui part sur l'Ironman, par exemple, Barcelone. L'Ironman Barcelone, à Calais, là, moi je roule sur le parcours très souvent, plusieurs fois par an. On va se dire que c'est plus roulant et plus joli, c'est pas possible. Par contre, c'est la fête du saucisson en termes de drafting. J'ai plein d'anecdotes là-dessus. Mais par contre, c'est dur parce que t'as pas de temps de pause. T'as pas de temps de pause en tant que groupe d'âge. T'es tout le temps à la planche et dans la tête, ça fait mal. Et il ne faut pas oublier que ce qu'il te reste à faire après, ce n'est pas dans les jambes. Quand tu as nagé 3,8 km, 180 km et que tu as pédalé 180 km, après, ce n'est plus les jambes, c'est la tête. Et si ça, tu n'es pas préparé, dans la tête, c'est compliqué de se dire, je n'ai pas les jambes, mais il faut que je fasse un marathon quand même. Donc maintenant, imaginons ça avec des triathlètes qui sont experts, qui sont pros, c'est leur métier. Nager 3,8 km, essayer de gérer l'écart, ils savent faire. rouler 180 km en 4h 4h par rapport à l'effort qu'ils font habituellement c'est que dalle Tu en as encore car il va faire 4h12 et à s'en sortir un tout petit peu. Et 4h12 au lieu de rouler 4h, ce n'est pas le même effort. Mais par contre, maintenant, il faut courir 2h35. Aujourd'hui, on sait que 2h40 et au-delà, ce n'est pas la peine de venir jouer.

  • ARNO

    Tu ne joues pas la gagne.

  • MIKA

    Tu ne joues pas la gagne. Donc, c'est quand même des standards terribles. Si tu rajoutes le drafting et le drafting, donc autorisé et dénivelé, on va revenir en arrière au niveau des chronos. Et peut-être qu'on va avoir d'autres profils d'athlètes, parce qu'au final, une course comme Texas, elle s'y est parfaitement au profil de Christian. Mais lui, il passe de partout. Gustave, pareil. Est-ce que ça sera le cas pour tout le monde ? Est-ce qu'un grand Magnus ? On a vu ce que ça donnait sur Nice, il est là, il est présent, il n'y a pas de souci, mais il y en a deux ou trois des comme ça. Tous les autres, je pense qu'ils seront obligés de jouer avec leur curseur à eau. À eux, pas les curseurs à eau, n'importe quoi. Mais ça rendra les choses forcément plus intéressantes, c'est clair et net.

  • ARNO

    Plus intéressantes, plus télévisuelles, moins dangereuses, parce que les professionnels sont plus ou moins à distance, mais les groupes d'âge... On voyait bien sur le parcours de Texas, il y avait des croisements où les pros, quand ils revenaient dans le groupe des groupes d'âge dans le deuxième tour, c'était du ride en peloton littéralement. Donc mettre des mecs qui ne savent pas trop rouler, qui ne savent pas trop tenir un guidon sur une autoroute étroite avec des cônes au milieu, en se roulant à deux mètres les uns des autres, en étant posés sur les aérobars, je suis désolé, ce n'est pas la solution la plus safe qu'il me semble. Et je pense que de mettre tout ce petit monde-là sur des vélos de route et puis de laisser faire au niveau du drafting, on n'y perdra pas grand-chose. Pour les hommes, on y gagnera certainement et pour les femmes professionnelles, on y gagnera certainement en termes de spectacle. Et je pense que le triathlon a besoin de se réinventer un petit peu et ça créera des nouvelles stratégies, ça créera des nouvelles alliances. On aura peut-être enfin l'avènement de stratégies de teams. Rappelle-toi, des teams, on en a eu. On a eu le team TBB, on a eu le team PWAG, on a eu le team BMC qui ont essayé de faire. Mais dès l'instant où il ne peut pas y avoir de stratégie de team pour faire gagner une course, il n'y a aucun intérêt d'avoir des teams. Et les sponsors seront certainement plus intéressants à pouvoir investir dans des courses qui sont... télévisuel où il se passe quelque chose plutôt que d'avoir des choses qui soient comme ça littéralement insipides alors oui le niveau de performance il reste exceptionnel mais ça se dirige essentiellement vers des personnes qui sont au fait de ce que c'est qu'un triathlon et qu'une distance Ironman pour pouvoir prendre du plaisir à regarder ça et même moi qui suis un passionné comme peu j'ai du mal à prendre du plaisir à regarder ce genre d'épreuve j'ai trouvé que c'était ça passait pas bien à la télé on va pas revenir sur les commentaires sauf pour vraiment féliciter ironman sur le fait que je pensais que c'était littéralement pas possible de passer plus de pub sur qu'est ce qu'ils faisaient parce que s'ils rajoutaient une pub globalement il n'y avait plus de retransmission de triathlon eh ben ils ont quand même trouvé une solution je sais pas si tu as noté C'est les commentateurs maintenant qui, en plus, sur leur temps de commentaire, passent des pubs et font du product pushing. Donc là, les mecs sont quand même vraiment forts. On ne va pas en parler, mais il n'y a pas d'amélioration, il n'y a pas de truc. Le discours et puis l'ovato, c'est vraiment catastrophique. Le peu de temps où j'ai été sur le chat, le mec s'est fait laminer sur la durée. C'est tristounet. Surtout qu'il y avait quand même des choses à dire. Imagine, tu ajoutes un parcours avec des choses à voir, des choses à dire, une dynamique de course qui soit différente, et puis des commentateurs qui fassent le job. Ça serait quand même bien. Myrinda Carfrae, je l'aime bien. Mais à part elle et Timo Donnel de nous... pousser du AG1 et puis nous dire que leur Master Spa c'était vraiment la classe mondiale, on n'a pas eu grand chose qui est sorti au niveau des commentaires en termes d'intérêt et c'est quand même dommage parce qu'on a quand même eu la meilleure performance mondiale de tous les temps sur la distance Ironman, on a eu un chrono marathon en 2h34, on a une femme qui court 8h10 et malgré tout ça c'est difficile d'y trouver un gros intérêt. Et maintenant la grande question c'est Merci. où va la saison 2025 ? Moi, c'était ça. Quand je regardais la retransmission, je me disais, où va la saison 2025 ? Parce qu'on a des athlètes qui bouffent un peu sur tous les râteliers, à la fois Tessant et puis Ironman Pro Series. On se rend compte que l'Ironman Pro Series nous sert quand même, depuis le début de l'année, des courses qui sont plutôt des belles courses. avec beaucoup de concurrence. Il y avait 62 hommes pro au départ de l'Ironman Pro Series. Ça fait quand même beaucoup. On avait quelques Français. On avait notre Léon Chevalier qui fait quoi ? Il fait 9, Léon, je crois. Il disait qu'il était plutôt satisfait de sa course après le pseudo-désastre d'Ocean Side. Et quelque part, ça compte.

  • MIKA

    7h42, 5h.

  • ARNO

    Quand même une grosse, grosse performance. Rappelle-toi, c'était il n'y a pas si longtemps quand le premier français a été passé sous les 8 heures. Donc, pourtant, ça a pris 20 minutes. Et ça me conforte dans l'idée que Léon, c'est quelqu'un qui est quand même plutôt destiné à faire de l'Ironman plutôt que du Half, parce qu'il est quand même un petit peu en dehors des allures aujourd'hui sur le Half. Et on a devant quand même un gros groupe d'extraterrestres. Et on va quand même dire un mot de Benito Lopez, qui a fait le job, qui a été présent, qui s'est battu. Il était là en vélo, discretos, mais il était là en vélo, avec une position très idénesque à Kona. Tu as vu, extrêmement allongé sur son vélo, mais qui visiblement lui, ici, est plutôt pas mal. Et qui derrière a été le seul à pouvoir tenir la dragée haute à Christian Blumenfeld sur le début de la course à pied. Et chapeau quoi.

  • MIKA

    Et pourtant, en termes d'esthétique de course à pied, on ne peut pas dire que ce soit un coureur qui ait un style super aérien. Il t'a fait penser à quelqu'un ou pas Benito Lopez ?

  • ARNO

    Sanders quand même, non ? Le côté bulldozer, il n'est pas aussi vilain que Sanders.

  • MIKA

    Un français, mais un vieux français.

  • ARNO

    Cordier.

  • MIKA

    Oui ! J'ai vu Cordier courir. Il me faisait penser à Yves Cordier. Mais ce n'est pas esthétique, ce n'est pas académique. Mais putain que c'est efficace.

  • ARNO

    C'est efficace. Le mec, il est efficace.

  • MIKA

    Et il ne s'est pas battu. Il n'a pas lâché l'affaire quand il s'est fait lâcher. Et il s'est fait lâcher. Je ne sais pas ce qu'il a fait, Christian, quand il l'a lâché. Mais il était à portée de fusil. Et en un kilomètre et demi, deux kilomètres, il était loin. très très loin, il lui a mis une minute tout de suite et après par contre c'est resté comme ça standard là cette course là,

  • ARNO

    chapeau ah ouais chapeau chapeau monsieur Lopez performant, bon ça fait quelques années quand même, enfin quelques années ça fait plusieurs courses où il est quand même là il est présent, il est solide c'était pas Akona qui fait dans le top 10 ou quelque chose comme ça, je me rappelle pas c'est un mec qui est discret Merci. et là aujourd'hui c'est le deuxième meilleur homme c'est le meilleur homme après Christian Blumenfeld pour revenir sur la performance de Christian il récupère plutôt pas mal et je pense que c'est pas le style de la maison de faire des conneries je pense que tous les hommes professionnels ont un gros problème pour Nice mais un gros gros problème alors

  • MIKA

    ils sont annoncés en tout cas je sais pas s'ils y seront mais ils y sont annoncés Merci. Ils seront le 18 mai sur la course ALF, le 70.3 à Aix-en-Provence. Je ne sais pas ce que ça peut donner de faire un full en 7h24 et peu de temps après faire un ALF qui n'est pas simple, en tout cas pour le commun des mortels, trois semaines après, ça va demander. Parce que là-bas, ça va toujours très vite, très fort, malgré qu'il va y avoir 600 fois plus de dénivelé sur 90 bornes que sur... que sur les 180 de Texas il y a 1200 mètres de dénivelé sur les 90 bornes de vélo et il y a 2-3 portions un petit peu techniques il y a 2 descentes qui sont très très techniques je vous invite à y aller si vous n'y êtes jamais allé et à essayer de faire au moins une fois le parcours c'est vraiment une course magnifique mais voir des bourricots comme ça qui sont capables de rouler à 46 tout droit j'ai hâte d'être donc moi d'arriver et poser mon vélo et de les regarder arriver tout court parce qu'ils vont arriver très loin devant nous Mais par contre, qu'est-ce que ça va donner des performances vélo là-dessus ? Et après, une course historique, 7h24, c'est quand même la meilleure marque. Or, Challenger Hot, c'est la meilleure marque sur Ironman de tous les temps. Avec des performances discipline par discipline incroyables. Vraiment, où va la saison 2025 ? J'en sais rien. Ce qui va se passer dans trois semaines, c'est vraiment hyper intéressant. Je t'invite.

  • ARNO

    Pourquoi ils sont à Aix ?

  • MIKA

    Non. Pour préparer Nice.

  • ARNO

    Regarde le parcours d'Aix. Multiplie par deux.

  • MIKA

    Ça fait 2004 et ça fait Nice.

  • ARNO

    Mais oui.

  • MIKA

    Non mais c'est le calendrier qui est un peu bizarre. Pourquoi ils passent de Texas ils reviennent en France parce qu'ils ont déjà passé, tu nous l'avais déjà dit, ils ont déjà passé une partie de l'hiver là-bas sur Nice. Ils ont déjà poncé le parcours de Nice alors qu'il pleuvait tous les jours. Ils sont allés en Sierra Nevada chercher le soleil. Ils ont pris la neige. Malgré tout ça, ils ont plus que fait le job. Et là, ils explosent tout le monde. C'est pour ça qu'on dit que 2025, c'est l'année de la Norvégie. Mais on est parti pour en bouffer un moment. S'ils sont là et qu'ils font une grosse course à Aix, avec la fatigue, ça veut dire qu'à Nice, ils vont faire le calendrier qui va bien jusque-là. À Nice, ils vont être injouables.

  • ARNO

    À partir de maintenant, ils ont switché sur Nice. Mai, juin, juillet, août, et on est à Nice. Il reste quatre mois. Donc, ils sont annoncés à Francfort aussi, je crois. Je ne sais plus si c'est Francfort ou Hambourg où ils sont annoncés.

  • MIKA

    Non, c'est Francfort, je crois.

  • ARNO

    Mais ils sont déjà sur... Et Francfort sera... Ils vont y aller sans pression à Francfort. Je veux dire, Blumenfeld avec les points qu'il a... Oui, non mais...

  • MIKA

    Ils vont y aller sans pression, mais je pense que c'est Kat Matthews. Je pense que c'est Kat Matthews qui a inspiré ça l'année dernière. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle a fait Kat Matthews l'année dernière ? Elle a gagné l'Ironman Pro Series. Et l'Ironman Pro Series, on peut dire ce qu'on veut avec le T100 en face et ainsi de suite, mais il y a 2-3 sous. Et clairement, en termes de visibilité, certes le T100 fait du grand bruit et fait du beau spectacle, par contre en termes de retombées économiques, sponsors, partenariats, tout ce que tu veux, Kona, ça restera Kona. Et un World Championship qui soit à Nice ou à Kona, c'est un World Championship à Ironman. On se souvient de Christian Blumenfeld, champion du monde Ironman 2021, alors que ça s'est fait en mai 2022 à Saint-Georges. Par contre, il est resté champion du monde Ironman. Ce n'est pas marqué que c'était à Kona ou à Nice ou à Saint-Georges. Donc je pense qu'il y a quand même une petite réflexion financière là-dessus. Ils ont une saison blanche l'année dernière. L'année d'avant, ils avaient explosé tout le monde. Donc ils avaient fait jackpot. Et je pense que quand tu es un tout petit peu comptable, je ne les vois pas... Ils ne sont pas là pour l'argent, mais ça met quand même 2-3 beurres dans les épinards. Si jamais ils pouvaient un petit peu remettre du beurre dans les épinards cette année et l'année d'après, il ne faut pas oublier que c'est aussi des chefs d'entreprise. Ils ont 2-3 sous dans Core Body Temp. On en reparlera un jour si on veut. Mais je pense que c'est des entrepreneurs. Tous les jours, un petit peu à la Chris McCormack, je ne suis pas triathlète pro sur la carte. Je suis entrepreneur ou je suis businessman comme il disait. Ils pensent aussi carrière, ils pensent aussi souvenir, quelle est la trace que je vais laisser. Donc le calendrier, ils ne veulent pas jouer l'Ironman Pro Series pour jouer l'Ironman Pro Series, mais ils veulent jouer l'Ironman Pro Series pour les rangs à la fin.

  • ARNO

    Clairement, et puis il y a 1,7 million sur la totalité de la série. Celui qui gagne l'Ironman Pro Series, c'est comme si vous gagniez Kona. Donc imaginez que si vous gagnez Nice plus l'Ironman Pro Series, vous repartez quand même avec 350 000. Donc voilà. En plus, je pense qu'il y a une certaine mutualisation de leurs dépenses au niveau du team. Donc, tout va dans le cochon et puis on partage. C'est certainement ce qui crée aussi cette...

  • MIKA

    J'aimerais bien des petits cochons comme ça.

  • ARNO

    Il faut courir 7h24, mon gars. Déjà, on va déjà faire 9h24 à Rott.

  • MIKA

    Oui, ce sera bien.

  • ARNO

    Ça sort déjà pas mal. Donc, ça met les choses quand même en perspective. C'est-à-dire que nous, on est contents quand on fait 2h de plus.

  • MIKA

    Je viserais peut-être même 2h30. 9h54, moi, ça me va. Allez,

  • ARNO

    on signe. Mais oui, c'est vrai ce que tu disais, il y a cet aspect financier. Aujourd'hui, ils ont placé des gros points parce qu'il y a trois Ironman à faire pour pouvoir jouer sur l'Ironman Pro Series. Derrière, ils vont faire des halfs qui vont compter. Ils ont déjà fait au Shirenside. Je ne sais pas si Aix-en-Provence, ça fait partie de l'Ironman Pro Series. Voilà. Tu rajoutes Nice et Francfort, et puis voilà. Donc ils auront le compte. Christian, il a marqué des gros points puisqu'il prend les 5000 points. Et surtout, rappelez-vous que pour le calcul de l'Ironman Pro Series, le premier marque 5000 et ensuite vous perdez un point par seconde.

  • MIKA

    Alors ça, je l'avais noté et je voulais vraiment y revenir. Parce qu'à chaque fois, j'ai cette vidéo-là qui me revient en tête. Le mec qui distribue des baffes dans son jardin, tu as déjà vu ça ? Cette vidéo un peu comique qui tourne sur les réseaux. Là, c'est un peu de choses près, pareil. Mais quand tu regardes bien... Je l'ai perdu, du coup. Le dixième homme, il est à plus de 30 minutes. C'est déjà énorme. Ça fait 1800 points. 1800 points perdus. La dixième femme, elle est à une heure. Elle est à une heure. Tu prends 3600 points dans la tête, tu fais dixième. C'est-à-dire que là, ta course, clairement, elle ne sert pas à grand-chose, en fait. Et c'est pour ça que cette histoire de points est assez intéressante en termes de comportement en course. Souviens-toi, on a vécu ça il y a quelques années, où c'était la course entre guillemets au slot. Si tu étais dans les 4 premiers, tu continuais à courir. Si tu étais 5e ou 6e au 20e kilomètre ou au 15e à pied, les gars ils bâchaient. Et ils allaient s'inscrire sur la semaine qu'il y avait la semaine d'après. Là c'est plus pareil. Ils savent qu'il faut qu'ils performent sur 3 Ironman full distance. Et pas moins, parce que sinon ils ne jouent pas les classements finales. Et donc ils ont 2 halfs avec lesquels il faut qu'ils marquent un maximum de points aussi. Et ça veut dire que sur les quelques formats full qu'ils ont cochés, faire trois formats full compétitifs dans l'année, moi je suis entraîneur, si tu me demandes de faire trois courses prioritaires, ça me fait déjà des nœuds au cerveau. Ça me fait déjà des nœuds au cerveau. Et là, ils ne se loupent pas.

  • ARNO

    C'est là qu'on voit que la stratégie de construction de la saison des Norvégiens, elle était plutôt vraiment bonne, dans le sens où ils ont marqué des gros points. Gustave a marqué des gros points sur le Alpes à Oceanside. Là il marque encore des gros points. Christian clairement se positionne pour la gagne de l'Ironman Pro Series. Et ça va être très très difficile à le chercher parce que le deuxième, il est à combien Benito ? Il a pris 10 minutes, quelque chose comme ça ? Non, 8. Oui, 8 minutes. Il vaut 8,48 et 480 points. Ça veut dire que si jamais il veut revenir au niveau de Christian, ça veut dire qu'il faut qu'il mette 8 minutes à Christian sur la prochaine course. Je ne sais pas, je vois ça un peu compliqué quand même.

  • MIKA

    Il faut qu'il gagne une course avec plus d'une minute d'avance sur le deuxième. Sur une course que Christian ne fera pas.

  • ARNO

    Donc, il ne faudra pas aller à Francfort.

  • MIKA

    Ça fait beaucoup d'interrogations.

  • ARNO

    Il ne faudra pas aller à Francfort, déjà.

  • MIKA

    Non, parce que le gars, il fait la course en récup des JO et il va plutôt vite.

  • ARNO

    Voilà, il est allé plutôt vite, quand même. Là-bas, il avait fait quoi ? 7,27 ou quelque chose. En fait, c'est son standard, aujourd'hui. La question sur un parcours rapide type Francfort, type... la course au Texas et tout ça, les mecs aujourd'hui sont régulièrement en dessous de 7.30. Et c'est le standard aujourd'hui dans le monde du triathlon si vous voulez gagner une course où il y a les Norvégiens. Et ça peut faire peur. Je comprends que ça puisse faire peur. Et il a l'air d'être tellement un cran au-dessus des autres. Alors il y a d'autres, évidemment, Blumenfeld n'était pas là. Évidemment, Sam Lello est un petit peu sur... calme. Autant Ditlew, il sera présent à Nice. En plus, il fait l'impasse sur Roth. Ditlew sera présent à Nice. De toute façon, il est toujours présent. Il fait soit un, soit deux, soit trois Ditlew. Il ne sait pas compter au-delà, lui. Sam, je le vois mal revenir pour être compétitif à Nice. Nice, c'est quand même… ça arrive vite. J'ai du mal à le voir revenir. Ou alors, il s'entraîne très dur derrière un nuage de fumée. Mais j'ai un peu de mal à le croire. Et je pense que cette année, ça va être compliqué. Bien qu'avec Sam, il ne faut jamais douter de rien. Parce que c'est quand même un gars qui a une capacité à revenir. Rappelez-vous, il y a deux ans, à Rott, il se fait le mollet sur la course à pied. Et puis au final, il gagne quand même Nice derrière. Donc, on ne va jamais écarter un... un ancien vainqueur, c'est une règle de base, et à plus forte raison quand c'est un mec de la classe et du calibre de Sam Ledlow. Mais je pense effectivement que pour un parcours comme Nice aujourd'hui, ça doit commencer à se gratter un petit peu la tête en termes de stratégie de course, parce que moi tu sais où ils m'ont vraiment impressionné les Norvégiens, c'est sur leur natation. Ils ont vraiment progressé en natation. Ça sort de vent. Et ça roule devant. Et derrière, on sait qu'en course à pied, aujourd'hui, ils sont quasiment injouables. Et comme tu disais tout à l'heure en ouverture, je suis super content de voir que Gustave, il est là, il est présent. Et Gustave, il ne fait que monter en puissance. Et je pense que les quatre mois qu'il y a entre Texas et Nice, il va bien les mettre à profit. Et il sera certainement un des hommes... à jouer la gagne à Nice. Sauf si la malchance... Il faudrait que la malchance leur lâche un petit peu la grappe à un moment. Mais on est vraiment en train de voir les Norvégiens 2.0. Et moi, je les aurais presque donnés pour morts l'année dernière. Preuve est que je me suis quand même bien planté. Parce que les mecs, grâce au collectif, grâce à leur état d'esprit... ils ont réussi à revenir et à se repositionner tout en haut du panier sur le long distance. Et ça doit être pris en modèle par beaucoup de monde qui se posent des questions sur leur stratégie de construction de saison. Parce qu'on se rend compte que quand c'est bien géré, quand c'est bien construit, au final, d'être consistant dans l'entraînement, de faire le job jour après jour, sans paniquer, sans s'énerver, au final, tu finis toujours par revenir et tu reviens. Ils sont quand même revenus, ils ont tapé à la porte et puis ils sont partis avec la porte. Ils ont tout arraché, les gonds et tout le bordel. Parce que la performance du week-end dernier, c'était quand même quelque chose. Et comme tu disais, je suis vraiment curieux de voir ce qui va se passer à Aix. Parce que ça sera un petit peu symptomatique de ce qui risque de se passer pour le reste de la saison. Et s'ils arrivent une nouvelle fois à Aix et qu'ils atomisent tout le monde...

  • MIKA

    que ça va être compliqué pour les autres les deux courses qui vont suivre dans leur calendrier va déterminer un petit peu ce qui va se passer à nice si jamais gustave fait une belle course à aix qui s'amuse s'il fait top 5 ou un truc comme ça après la course qu'il a fait en ayant roulé 15 bandes sur la jante et ainsi de suite et qui nous fait un franc fort digne de ce nom je pense qu'à nice c'est pas pour rien si je mets des gros sous sur lui Il a faim, il a envie, il est inarrêtable. Je parlais au moment où ça a buggé la dernière fois, je parlais de cette vidéo de Frank Vandenbrouck. Je vous invite tous à aller chercher sur YouTube, ça s'appelle Avila, A-V-I-L-A, vous tapez Avila, V-D-B. Frank Vandenbrouck, certes. Alors c'est un moment de poésie parce que ça raconte un tout petit peu les travers du vélo, pas la mode Guylain Lambert de notre bon belge humoristique. ça explique un petit peu comment il avait construit sa saison autour d'un titre de champion du monde et il avait des soucis à Ausha droite ça allait plus dans son mariage et ainsi de suite il a retrouvé sur la Vuelta une copine et il est devenu du jour au lendemain intouchable sur le vélo il avait rien changé à l'entraînement c'est juste sa tête qui avait changé de mindset et là t'es inarrêtable et je pense que Gustave c'est pour ça que je dis ça Gustave il en est là il a envie de s'amuser dans sa tête il est heureux et je pense qu'il va arracher les pédales Ça a l'air rigolo comme ça, mais on peut dire ce qu'on veut. Si dans la tête, ça ne marche pas, le reste ne peut pas marcher non plus. J'entendais une phrase dire.

  • ARNO

    Gustave, il a déjà gagné à Nice.

  • MIKA

    Gustave a déjà gagné à Nice en 2019. Le seul athlète qui n'avait pas de vélo de contrat de contre la montre, c'était le seul du top 10 au départ qui avait un vélo de route traditionnel. Il les a éclatés dans la descente. Personne n'a jamais revu son dossard. Ils ont regardé juste ses fesses. il a gagné à Kona avec une performance à pied je pense qui devrait être étudiée dans les écoles de triathlon et c'est un mec qui est très dangereux parce qu'il s'amuse à faire ce qu'il fait là où les autres ils ont la langue dans les rayons en permanence et je pense que cette année ça va être du très très beau spectacle donc voilà, essayez d'aller regarder et puis il y a une petite anecdote sur le monde du cyclisme qui est assez sympathique je la raconterai parce que ça passe en flamand Mais ça vaut le coup, ce qui se passait dans les années 90-2000, c'était rigolo dans le monde du jeu. Accessoirement.

  • ARNO

    Wow,

  • MIKA

    trop faré.

  • ARNO

    Écoute,

  • MIKA

    petit... En général, quand les fusées décollent pas droit, ça vole pas bien haut. Et je voulais tirer un petit scud sur le T-100. J'ai le droit ou pas ? Le T-100 qui change. la date une première fois de sa course, puis une deuxième fois qu'il se couche avec la WTCS, à un moment donné, il ne faut pas oublier qu'ils ont vendu des dossards, qu'ils ont vendu une date, qu'il y a des gens qui se préparent, qu'il y a des gens qui font des réservations. Et ce n'est pas correct. Et en plus, pour Xenborn, tu te mets à des hauteurs de tarifs qui sont certes sur un très très haut standard, mais sur le site internet où tu vends ton gros gros produit, tu ne mets pas les échantillons. Tu n'as pas les parcours parce que tu n'as encore pas les autorisations. On se rappelle tous de Challenges, je crois que c'était Montpellier, qui avait vendu aussi des dossards, que la course n'a jamais eu lieu parce que pendant quatre mois, ils ont vendu des dossards en sachant très bien que de toute façon, ils n'auraient pas les autorisations. Je pense que ce n'est pas le standard du Tessin. Je voulais juste finir là-dessus.

  • ARNO

    Le Tessin, Fréjus, c'est une licence qui est vendue. C'est une course qui est organisée sous licence. C'est un organisateur local qui a acheté la licence de Tessin. Peut-être que le Tessent serait bien inspiré d'aller mettre le nez dans leurs organisations à qui vendre des licences et qui regarde ce qui se passe parce que...

  • MIKA

    Je pense que ça va être compliqué pour eux d'arriver à rebondir là-dessus et d'organiser de nouveau des courses T100 en France parce que je trouve qu'il y a quand même beaucoup de critiques. Alors, comme d'habitude sur les réseaux, il y a beaucoup de critiques sans que les gens soient en connaissance de cause, mais il y a quand même beaucoup de critiques sur les réseaux, sur cette course T100 à juste titre. que c'est quand même pas très professionnel. Et quand on vend quelque chose d'un niveau professionnel, c'est comme si demain vous alliez vous acheter une voiture haut de gamme et que derrière, le service après-vente est complètement à la ramasse. Personne n'est content. Et déjà, quand vous achetez une voiture au milieu de gamme ou bas de gamme, que vous n'avez pas de SAV, vous n'êtes pas content. Mais quand vous commencez à mettre 100 ou 150 000 balles dans une bagnole et que s'il y avait au moins de problèmes, on vous dit qu'il n'y a pas, et bien là, on est vraiment dans le même schéma avec le T100. on vend un premium et la qualité du service est toute pourrie. Imaginez payer une piole d'hôtel à 300 balles et d'arriver à avoir des draps dégueulasses et qu'on vous dise non, non, ok, on va vous les changer, mais on vous les pose sur le lit, c'est vous qui les changez. C'est un petit peu le cas. Et je trouve que c'est un petit peu dommage parce que le triathlon a vraiment besoin de professionnalisme. Et on retombe un petit peu là-dessus. On a besoin de professionnalisme dans les retransmissions. On a besoin de professionnalisme dans la gestion des courses. On a besoin de professionnalisme dans la façon dont les athlètes sont traités. Et aujourd'hui, pour moi, l'épitome de la course avec un vrai professionnalisme, c'est ROT. Et ça devrait être le standard de tous. Alors oui, c'est cher. Oui, c'est clair. Mais je n'ai jamais entendu un athlète qui avait fait ROT, qui était déçu de la prestation de l'organisation. Et ça, c'est... Et je pense que c'est vraiment un standard par toutes les grandes organisations. Et c'est la volonté de Félix, c'est ce qu'il nous disait, c'était de mettre en place que ROT devienne le standard en termes d'organisation et de rapport qualité-prix. Alors oui, c'est cher, mais derrière, quand l'organisation est absolument parfaite, ça fait quand même passer la pilule vraiment bien. Maintenant, si ça pouvait être 300 balles moins cher, ça serait pas mal non plus, parce qu'on est à plus de 700 balles sur 2026, ça commence à faire pas mal d'argent. Malheureusement, je pense qu'aujourd'hui, c'est un petit peu le sens dans lequel va notre sport, et ça va arriver à un moment par devenir clairement le facteur limitant.

  • ARNO

    Ça l'est déjà, je pense qu'il y a énormément de gens qui ne viennent plus.

  • MIKA

    Moi, je ne paie plus le triathlon de distance parce que payer 700 balles, à mon avis, pour moi, ça ne fait plus aucun sens. Même si tu peux te le permettre, ça ne fait aucun sens. Et je trouve que c'est too much. Et il y a un moment où, aussi bonne soit la prestation, sinon tout le monde roulerait en Ferrari. Tu vois ce que je veux dire ?

  • ARNO

    Et puis, tu vends une expérience, mais à un moment donné, cette expérience... en plus pour des gens un peu comme nous où on en a fait quelques-uns l'expérience tu la connais l'expérience tu la découvres plus tu viens juste entre guillemets pour toi et pour te challenger sur un chrono si t'en as déjà fait une X c'est pas X plus 1 qui va changer ta vie c'est juste parce que t'as envie de faire les choses différemment tu te prépares donc c'est quasiment plus dans l'aventure que dans le jour J et c'est comme c'est un petit peu comme un stage sur un stage t'es prêt à mettre un certain tarif si tu sais que t'as le bon contenu Merci. Si tu viens faire X fois le même stage, tu ne viens plus pour le contenu, tu viens pour les gens, tu viens pour le paysage, tu viens pour l'hôtel. Ou alors tu vas sur un autre stage parce que c'est un petit peu plus cher mais tu sais que tu vas trouver un autre standard. Sur une course, je pense que ça va être la même chose. Les gens se disent, format Ironman, sur le label, je ne vais pas y aller parce que c'est trop cher. Je vais aller faire autre chose, j'aurai les mêmes distances, je vais vivre la même expérience mais pour moi tout seul. Ou alors je sais que je vais faire une course au rabais mais je vais aller sur des trucs moins chers et puis ce n'est pas grave. Mais moins cher, pas cher, c'est toujours trop cher. C'est autre chose.

  • MIKA

    On est tous trop pauvres pour acheter pas cher quand on parle de matériel. Mais je pense que sur les courses, il y a un moment où il va falloir avoir une réflexion à ce niveau-là. Qu'est-ce qu'est le prix, le vrai prix d'un triathlon ? J'aimerais bien qu'on ait un organisateur qui vienne sur la course. On avait eu, rappelle-toi, quand on a eu... Mon pote Olaf, l'organisateur du Made in Prix, qui nous disait que le montant des inscriptions, et lui, ils étaient plutôt placés de façon très compétitive sur les failles du montant des inscriptions, où il disait que le montant des inscriptions couvrait qu'une vingtaine de pourcents des frais engagés pour organiser la course. Donc ça c'est un autre débat, ça fera l'occasion d'un autre épisode. Mais voilà, on a fait un petit tour. Et c'est vrai que cet Ironman Texas, il était intéressant de parler. On ne vous a pas saoulé avec les résultats pièce par pièce, minute par minute, parce que dans tous les cas, il y en a d'autres qui le font mieux que nous. Mais on voulait parler un petit peu, comme on a fait, de ce que cette course représente, des points positifs et des points négatifs de cette course, et puis vraiment ce qu'on a vu et les leçons qu'on pouvait étirer de cette course-là. Un petit mot sur Taylor Nibb qui n'a toujours pas réglé ses petits problèmes de nutrition et tout ça. Elle fait quand même deuxième, marque des gros points. Mais Kate Matthew a vraiment été clairement au-dessus du lot. Et pourtant, il y avait peut-être une start list chez les femmes qui était moins impressionnante que chez les hommes. Mais il y avait quand même du monde. Et moi, j'attends avec impatience la confrontation Matthew-Laura Philippe. ça va certainement faire des grosses grosses étincelles et les femmes sont autant on a un énorme spectacle et une grosse compétition chez les hommes mais chez les femmes on est vraiment pas en reste et commentaire d'après course de Taylor Neeb peut-être que le marathon c'est trop long,

  • ARNO

    c'est trop dur pour moi je vais peut-être me focaliser sur la moyenne distance donc on dit tous ça le lendemain enfin le soir de la course on est tous en train de se dire plus jamais jusqu'au lendemain matin ou jusqu'à 8 jours plus tard ou on cherche On cherche où est-ce qu'on va cliquer. Et je pense que c'était une réaction à chaud. Mais je pense aussi qu'elle... Enfin, c'est pas des clés qu'on trouve comme ça sur l'Ironman. Et je bénis les retransmissions en intégralité. Parce que oui, c'est long. Mais au final, c'est long à regarder. Et quand t'es dedans, ça passe pas moins vite. Il y a des moments où t'es dans le mal. Et si t'es pas préparé correctement, s'il n'y a pas quelqu'un qui t'a accompagné là-dedans, ben tu... t'inscris par exemple là en brun parce que tu vois que les images elles sont jolies mais non il faut se faire accompagner par quelqu'un longtemps pour te dire que là ça va être très dur c'est pas joli à regarder dans le canapé c'est très dur à faire, c'est de la montagne, ça se respecte comme à Rode, comme peu importe mais si tu sais que t'es parti pour 10h il faut le savoir et peut-être que tes caractéristiques peut-être sont très bonnes sur du half, peut-être moins bonnes sur du full mais c'est aussi quelque chose qui s'apprend, qui s'accompagne et Et... Mais c'est... Enfin voilà, nous, ça fait je sais pas combien de temps qu'on en fait. Je pense qu'on apprend encore. Donc oui, il y a plein de choses à apprendre, mais il faut se donner le temps, il faut apprécier le truc. Et il faut pas oublier, je le disais pas plus tard qu'hier, et je sais pas si ça va te plaire, mais à un moment donné, on est là-bas parce qu'on vient chercher ces limites-là. On fait un sport d'endurance de vitesse. On fait pas un sport d'endurance, c'est pas le dernier qui va rester, c'est celui qui va le plus vite sur la distance. Mais on part pas pour un 10 km, on part pour en faire 226. Donc il faut prendre patience, il faut profiter, et même quand on est dans le mal, il faut se souvenir que si on est là, c'est parce que c'est ce qu'on vient chercher, et c'est aller chercher cette limite, aller chercher cette sensation d'avoir tout envie de jeter par la fenêtre, le vélo, les baskets et tout ça, mais non, on est là, il faut aller jusqu'au bout, et cette sensation-là, une fois que tu as passé la ligne d'arrivée, même si tu as mal partout, il n'y a personne qui peut te la retirer.

  • MIKA

    Puis la relativité du temps, je pense qu'Alexis peut nous en parler sur les 5 derniers kilomètres du marathon de Londres. il a dû les trouver un petit peu plus long ils ont dû lui paraître un petit peu plus long que les 16 minutes qu'il y a passé un petit mot quand même dessus Alexis qui je pense fait la meilleure performance de l'histoire des triathlètes sur marathon par une bonne marge 2h11 et des brouettes impressionnant c'est ce qu'il avait annoncé il voulait faire en dessous de 2.10 Moi, je me disais que s'il allait en dessous de 2,15, c'était exceptionnel. Ça joue devant, il fait quand même top 20, je crois. Il doit faire 16 ou 17e au général. Ouais, 14, ça prouve bien la classe mondiale de ce mec-là en course à pied. Et surtout, ça prouve bien que si jamais un jour Alexis décide de se faire un switch et de passer sur le moyen à une distance, parce que c'est un des rares qu'on n'a pas vu courir sur half ou sur full. ça risque d'aller quand même relativement vite.

  • ARNO

    Du coup, il y a Triathlète US qui a sorti un petit texte là-dessus avec les 10 meilleurs perfs des triathlètes sur la distance marathon. Figure-toi qu'il y a eu quelques noms qui m'ont bien surpris. Notamment chez les femmes. Chez les femmes, tu sais qui est la meilleure marathonienne à sec ?

  • MIKA

    Comme ça, je dirais...

  • ARNO

    Jorgensen ? Deuxième, mais pas loin derrière, pas sur le même parcours, mais dans les mêmes standards. Gwen Jorgensen, 2'36, 23. Annie Haug, Anne Haug, 2'36'13, que 10 secondes devant, donc des très très gros standards, par contre avec chaussures carbone, puisque c'est des résultats qui sont très très récents, on parle de noms comme Erin Baker, Nicolas Spirig, Nicolas Spirig 2'37,

  • MIKA

    2'37 sur marathon c'est courir,

  • ARNO

    et avant, et pas un parcours rapide, mais par contre la meilleure marque, avant, et je me souviens très très bien de cet athlète, c'était Désiré Ficker. C'est des heures 40 avec des...

  • MIKA

    Tu ressors de...

  • ARNO

    2007. Désiré Ficker, 2h40 avec des chaussures en caoutchouc. Et c'est... Si tu retires les 4 minutes à peu de choses près que de promettre une semelle en carbone, on est donc aux alentours de la même perf standard que Gwen Jorgensen et Annie Haug. Non, j'ai vu des noms chez les hommes aussi qui m'ont fait... qui m'ont fait plaisir, qui m'ont fait sourire. Donc, bien sûr, Alex Key. Et après, il y a quelques anciennes gloires, mais dont les noms ne vont même pas parler, peut-être même pas à nous. Mais par contre, on en a un qui est très, très présent et qui, bien sûr, va te parler. Norman Stadler.

  • MIKA

    Norminator.

  • ARNO

    2h32. Norminator. Cameron Wirth. 2h36. Alors qu'il avait fait, je ne sais plus quoi, la semaine d'avant. Je crois qu'il avait fait un Iron Man. C'est pas con, non ? Oui,

  • MIKA

    c'est ça.

  • ARNO

    oui c'est ça et un des meilleurs coureurs à pied sur marathon sec qui arrive de 5 ou 6e sam long 2h32 le garçon la grosse machine la grosse machine et quand on est monté solide comme ça 2 32 faut y envoyer quand même parce que donc sur le départ de marathon un mec d'un 92 non non tu fais un petit peu parce que alexis on peut dire ce qu'on veut mais c'est quand même une crevette Il est quand même monté super fin et il est très économe. Il est beau à voir et il n'y a pas de soucis sur la course à pied. Personne ne peut discuter de ça. Mais ce n'est pas les mêmes Norminator, Sam Long. Ce n'est pas les mêmes gabarits. Tu peux en mettre un et demi. Tu peux en mettre un et demi des Alexi là-dedans. Tu sais,

  • MIKA

    si on met en perspective le temps de Kat Matthews, parce qu'elle court dans les 2,45 ce week-end, je crois, au Texas, ça veut dire que le meilleur la meilleure performance en course à pied d'une femme sur Ironman est en gros à 2,45, la meilleure performance d'une femme sur marathon sec n'est qu'à 10 minutes.

  • ARNO

    Exactement.

  • MIKA

    Ça veut dire qu'on devrait avoir des temps Ironman, si on faisait la même règle avec les temps hommes, on devrait avoir des temps hommes qui soient proches, en dessous de 2,20.

  • ARNO

    Et c'est là exactement où, moi je me rappelle, ça m'avait choqué. En 2022, quelques jours avant Hawaï 2022, je vais écouter Olaf Alexandre Roux.

  • MIKA

    Ah bah t'as déjà dit venir.

  • ARNO

    C'est là où il avait...

  • MIKA

    On avance.

  • ARNO

    Et c'est exactement ça. Il avait dit, bah oui, il avait balancé, exactement ça. En vitesse de déplacement, en natation, on est quasiment optimal par rapport aux courtes distances. En vélo, on est quasi sur les mêmes standards. Et c'est que la différence entre la course à pied sèche et la course à pied Ironman qui a un tel écart. et donc depuis enfin Depuis 2022, on sait que ça fait plusieurs années qu'il ne bosse que là-dessus. Donc quand Christian fait 2.32 ou 2.34, il ne le fait pas par hasard. Il le fait parce que ça fait des années et des années qu'il bosse dessus. Il s'est loupé sur les JO parce que 10 km, je pense que ça demande des caractéristiques, pour moi qui ne sont pas physiologiques mais physiques, qui ne lui permettaient plus d'avoir la vitesse de déplacement qu'il faut pour aller courir plus vite qu'un Hayden Wilde ou qu'un Alexis. Par contre, sur du long...

  • MIKA

    qui va pouvoir courir plus vite que lui et pouvoir aller l'embêter voilà les amis on vous a sorti un bel épisode on bâche, il faut aller au boulot j'ai du monde dans le bassin je vous fais la bise à tous je vous souhaite une belle et bonne semaine allez acheter votre triathlon spirit vous verrez la petite pub pour le tri bandit et puis le petit article que j'ai écrit qui est sur la fin on vous souhaite une bonne semaine profitez bien des stages pour ceux qui sont en stage allez regarder cet Instagram de nos petits jeunes qui est sur celui de mon gamin mika-triathlète et vous allez le retrouver et je vous garantis que vous allez vous fendre la gueule et si c'est ça le futur du triathlon, on est bien monté la bise, à bientôt mon pote à bientôt,

  • ARNO

    ciao ciao

Chapters

  • Introduction et contexte de l'épisode

    00:21

  • Performances des athlètes à l'Ironman Texas

    03:01

  • Analyse des différences entre hommes et femmes dans le triathlon

    06:35

  • Importance de l'environnement d'entraînement

    09:14

  • Conclusion et réflexions sur l'avenir du triathlon

    10:19

Share

Embed

You may also like

Description

Êtes-vous prêts à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, nous, Michael Lecuvire et Arnaud Selukov, vous emmenons au cœur des récents événements de l'Ironman Texas, où les athlètes ont repoussé leurs limites et où chaque performance raconte une histoire unique. Nous analysons les performances exceptionnelles de triathlètes tels que Kristian Blummenfeld et Kate Matthew, qui ont brillé lors de cette compétition emblématique. Mais ce n'est pas tout ! Nous explorons également les implications des décisions d'Ironman concernant les championnats du monde et comment cela influence les sélections pour les compétitions.



Au fil de notre discussion, nous mettons en lumière les différences de point de vue entre les hommes et les femmes dans le sport, tout en abordant les enjeux financiers qui pèsent sur ces choix cruciaux. Comment ces décisions affectent-elles l'avenir du triathlon ? Nous vous garantissons des réflexions passionnantes et des analyses approfondies sur la performance triathlon, tout en gardant une touche d'humour qui rendra l'écoute encore plus agréable.



Nous ne pouvons pas ignorer l'importance d'un environnement d'entraînement positif et de l'effet de groupe sur les performances des athlètes. En tant que coach triathlon, nous savons que le soutien et la camaraderie sont essentiels pour surmonter les défis Ironman. Dans cet épisode, nous partageons nos propres expériences triathlon et comment elles ont façonné notre vision du sport.



Nous aborderons également les parcours d'Ironman et leur impact sur l'expérience des coureurs. Quels défis rencontrent les triathlètes sur ces parcours ? Quelles histoires de passion se cachent derrière chaque compétition ? Nous vous invitons à découvrir ces récits inspirants avec nous.



Que vous soyez un triathlète chevronné ou un passionné de triathlon francophone, cet épisode du TRI BANDITS PODCAST vous offre une perspective unique sur le monde du triathlon, enrichie par des anecdotes et des analyses des performances podcast qui sauront captiver votre attention. Préparez-vous à rire, réfléchir et, surtout, à vous inspirer pour vos prochains défis Ironman. Rejoignez-nous pour une conversation qui promet d'être à la fois sérieuse et pleine de fun !



Si vous souhaitez vous abonner au podcast pour ne pas louper les prochains épisodes, c'est un bon reflexe!!


Le bouton est dispo en haut de l'épisode...



L'abonnement à la newsletter, c'est par là:

ausha. co/tri-bandits-podcast? s=1">https://podcast. ausha. co/tri-bandits-podcast? s=1



Notre Instagram est là:

instagram. com/tri_bandits_podcast/">https://www. instagram. com/tri_bandits_podcast/



Si vous souhaitez nous écouter avec un petit café à notre image, et nous encourager en meme temps, le mug est juste là:

paypal. com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE">https://www. paypal. com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE



Et si vous souhaitez commander chez Precision Hydration (US par France.. ), essayez de mettre TRIBANDITS à la fin de votre commande pour voir...



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • MIKA

    bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du tri bandits je vais vous laisser écouter le race recap de l'ironman texas made in tri bandits avec arnaud par contre on l'a enregistré lundi matin de tête et globalement on a quand même été surpris par l'annonce de Iron Man qui nous a causé un petit peu du fait du retour sur le Un jour pour tout le monde à Kona et donc cette décision qui est quand même super importante va avoir beaucoup d'impact et on s'est demandé si on allait refaire un épisode ou si on enregistrait à nouveau ou donc du coup dans le doute on avait fait un bel épisode donc je vous laisse l'écouter et puis je vous donne rendez-vous très très bientôt on va se retrouver avec Arnaud assez rapidement à ce sujet et puis on va bien sûr Essayer d'aller chercher un petit peu des infos, ça serait bien d'avoir un petit peu de nos pros qui nous donnent leurs avis. Parce que même si on pourrait avoir l'impression que c'est pas la vie de tout le monde, c'est pas tout le monde qui est content, c'est pas tout le monde qui n'est pas content. Il y a le point de vue des hommes, le point de vue des femmes et qui est forcément un petit peu différent. Donc on essaiera d'avoir deux points de vue différents pour parler de ça et qui est quand même un petit peu déterminant sur l'avenir que va avoir les Ironman World Championship. Est-ce que ce sera 100% Kona, mais avec 100% de gens satisfaits, et avec un retour du niveau sportif digne de ce nom ou pas ? Et est-ce que la sélection va continuer à se faire uniquement sur le sportif, ou elle se fera encore plus par l'argent ? On verra bien, c'est un point de vue qu'il faudra échanger. Dans tous les cas, je vous laisse écouter cet épisode, on s'est bien marré, et puis on a essayé de rentrer un petit peu dans les détails, comme d'habitude, les petits détails techniques, et vous donner un point de vue un petit peu différent. On vous laisse aller voir la page Instagram et vous abonner, ça nous fera un petit plaisir. Si vous voulez relayer l'épisode, ça sera aussi avec grand plaisir. N'hésitez pas à nous laisser des petites notes et n'hésitez pas à nous... Quand rentrez en communication avec nous, ça sera toujours avec grand plaisir qu'on échangera avec vous. Petit big up à tous ceux avec qui on le fait régulièrement et puis petit big up en particulier à Gabriel qui en ce moment est sur un lit d'hôpital. Donc voilà, on pense fort à toi M. Gaby, sois fort et amuse-toi bien.

  • ARNO

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode du Tri Bandit. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • MIKA

    Salut tout le monde, ça va super bien. Le soleil est avec moi depuis que je suis rentré de Calella. Je vais surtout essayer de garder ça. Je ne sais pas grâce à qui c'est, mais surtout touchez à rien, touchez à rien s'il vous plaît. En pleine forme, ça monte bien et la saison se profile, donc tout va bien. Je sais bien que toi pour l'instant c'est pas au beau fixe, t'as 2-3 nuages mais ça va bientôt s'améliorer tout ça.

  • ARNO

    Je suis un peu sur cales là... je suis content d'avoir l'update météo de la Bresse. Le mollet me fait un peu des misères et puis j'ai rattaqué le boulot plus vite que prévu qui me fait des misères aussi. Au niveau entraînement c'est pas bisance, donc en ce moment au niveau du planning d'entraînement c'est relativement simple. Quand j'ai 40 minutes, je fais 40 minutes littéralement à bloc. Donc avant-hier, j'avais 42 minutes. J'ai fait 42 minutes de gravel comme un sauvage. Je suis rentré complètement ciré. Hier, j'ai pu faire deux kills dans la piscine. J'ai fait deux kills à bloc. Voilà. Donc je fais tout à bloc en ce moment. On-off. Voilà.

  • MIKA

    A L'ancienne.

  • ARNO

    J'essaye de faire une nouvelle technique. C'est peu d'entraînement. Je vais peut-être faire un vlog à la Lionel Sanders. L'entraînement par Arnaud Selukov. Donc c'était soit tu fais que du long. à basse intensité, genre 30 heures par semaine, soit tu fais 5 heures par semaine, tout t'a bloqué. On verra ce que ça va donner, je ne sais pas. C'est comme ça.

  • MIKA

    Les mollets votent contre.

  • ARNO

    Les mollets votent contre, ça là-dessus. Mais on essaye de faire comme on peut. J'ai attaqué le boulot un peu plus tôt que prévu. Et puis, plein, plein, plein, plein, plein de trucs à faire. Forcément, quand... Quand t'as prévu d'attaquer le 5 mai et que t'attaques le 15 avril, t'as toutes les merdes que tu repousses dans les deux dernières semaines à faire. Plus ces histoires d'assurance qui n'avancent toujours pas très vite. Plus tout un tas de petites merdes à droite et à gauche. Mes parents qui ne vont pas super. Donc, les allers-retours à Paris, ça te bouffe la journée, tu ne fais rien. Mais sinon, écoute, ça va. De façon assez rigolote, j'attends avec relativement d'impatience l'ouverture de cette saison en Suisse. Il y a ce côté sympa, si tu veux, de reprendre une activité professionnelle après avoir été pas fait grand-chose pendant quelqu'un pas fait grand-chose. Ce n'est pas vraiment le bon mot, mais tu sais, reprendre le rythme du réveil, d'aller retrouver, discuter avec les collègues, rencontrer des gens. Et je sais que tu as fait des heures au bassin aussi. Et des fois, ça peut être chiant comme la mort, mais il y a un côté qui est un petit peu sympa. Et d'ailleurs, j'ai eu une discussion avec quelqu'un cette semaine qui vient me voir et qui me dit, mais... Vous ne vous faites pas chier toute la journée. Je dis, mais quand est-ce que dans nos vies aujourd'hui, on a du temps pour se faire chier ?

  • MIKA

    C'est du luxe. C'est du luxe, en fait. Je crois qu'il y a beaucoup de gens qui ont oublié ce que c'était que de s'ennuyer. En ce moment, c'est tellement la course après le temps. Et je pense, par rapport à nos activités de coach, que ça, les gens, ils se plantent complets. Je ne sais pas si tu en discutes de temps en temps, même ne serait-ce qu'avec des athlètes, mais avec les athlètes en général, pas forcément avec les nôtres, mais le métier d'entraîneur triathlon, tout le monde se dit « ouais, il est entraîneur tri, le gars il passe son temps à nager, à pédaler, à courir, et de temps en temps il nous envoie un plan » . Mais ce n'est pas comme ça que ça marche. En général, on est plutôt anémié parce qu'on est sous la lumière et devant l'ordinateur, tu regardes ce qui se passe, tu planifies ce qui s'est passé, tu es tout seul, t'es devant ton ordi et t'es juste marié avec ton ordinateur Je pense qu'effectivement, voir des gens, voir de la lumière, c'est plutôt l'aspect sympathique de l'année.

  • ARNO

    Oui, et puis tu te rends compte que contrairement à d'autres jobs où tu peux t'avancer en travaillant un petit peu plus sur le long terme, l'état de santé, l'état de forme d'un athlète, il change quotidiennement. Faire un programme à un mois ou deux mois à l'avance, ça n'a jamais marché de mon côté et ça ne marchera jamais. La façon dont moi je bosse, c'est certainement comme toi, c'est d'avoir des programmes pas trop longtemps à l'avance pour qu'ils soient le plus adaptés et collés le plus à la forme du jour de l'athlète. Et tu te rends compte que plus tu vas t'avancer, plus il faut que tu refasses les programmes parce que soit ton gars va tomber malade, soit ton mec va se rajouter une course, soit il va avoir une petite blessure. Et pour revenir un petit peu à ce que je disais, on a des vies qui sont souvent un petit peu trop pleines. et de passer un petit peu du temps à avoir du temps pour soi ou à ne pas faire grand-chose, on se rend compte que notre cerveau ne s'arrête jamais. Et moi, j'adore ces moments où tu as la tête qui tourne un petit peu en réflexion sans avoir de choses à faire physiquement. Et c'est vrai que les heures au bassin, quand tu as cinq personnes dans la ligne nageur et que tu es là à les regarder, forcément, tu as la tête, le cerveau, lui, il n'est jamais complètement à l'arrêt. Et cette semaine, c'est un petit peu comme quand tu es au volant. Tu sais, quand tu fais des grands trajets d'autoroute, tu es sur l'autoroute, tu conduis un petit peu de façon robotique quand il n'y a pas trop de trafic. Et puis, tu te rends compte que ton esprit, il a tendance à divaguer et s'écarter. Et cette semaine, je réfléchissais certainement au prochain article que je vais écrire pour Triathlon Spirit, dont le magazine est d'ailleurs dans les kiosques, parce que moi, j'ai reçu le mien hier. Et j'avais plusieurs pistes. Et c'est un bel exercice de laisser son esprit divaguer sur des sujets qui peuvent être complètement déconnectés de parfois notre actualité ou ce que l'on est en train de faire. Enfin, tout ça pour dire que la saison, pour l'instant, la saison sportive, pour moi, j'attends mon planning avec impatience pour voir quelles courses je pourrais faire rentrer dans mon planning. Reprendre la course à pied un petit peu sérieusement, parce qu'au niveau vélo et au niveau... Je suis plutôt pas mal et je n'aurais certainement pas le volume pour faire un Ironman, sauf si j'arrive à passer un petit peu de temps le soir sur mon lieu de travail et puis passer les grosses séances d'entraînement. J'ai toujours cet espoir qu'un jour je puisse aller faire une course potable à Ambrin, mais ça je pense que ça n'arrive à personne, à part un Léon Chevalier et puis un Arthur Orso une fois de temps en temps. D'ailleurs, en parlant d'Arthur Orso, il est quand même bien calme le garçon, notre ami. On n'a pas vu trop de nouvelles et on espère qu'il va bien et que les choses vont se stabiliser un petit peu pour lui.

  • MIKA

    Globalement, le squad Amélie Lebin n'est pas en super forme quand on regarde bien. Moi, j'en compte trois un petit peu publiques. Il y a Senzino Lebo. qui était avec Richard depuis un petit moment. Il était sur une pente ascendante l'année dernière, il a marqué un peu le pas. Arthur Orso qui fait une saison 2023 extraordinaire, une saison 2024 blanche, complet, avec des soucis de dos et il avait bâché à Hawaï. Certainement entre la tête et le physique, c'est compliqué. Et puis Sam depuis Hawaï, qui est un petit peu au fond du saut et qui a du mal à remonter. c'est Il n'y a rien absolument. C'est juste comment ça se fait que des athlètes qui peuvent être au top de manière ponctuelle comme ça sur une saison ou deux et qui cassent tout parce qu'entre Sam et Arthur, on avait quand même des athlètes qui ont fait des choses extraordinaires. En fait, on se rend compte que c'est des humains, ce n'est pas des machines. Et quand tu mets un genou à terre, par contre, c'est compliqué de se relever. On leur souhaite tout de bon, mais il nous manque un peu sur le haut du pavé.

  • ARNO

    Triathlon est un peu pavé de ce genre d'histoire. Si on ne fait que notre histoire récente, on a des athlètes qui ont fait, si tu prends les grands événements que sont Kei Kona, qui est vraiment le gros événement en termes de pression médiatique et de pression sponsor et de pression physique sur les corps. Tu regardes des Pete Jacob, c'était une et on disparaît. Tu regardes... Merci. pas Vendry, l'autre belge même, qui avait gagné en 2013, j'ai perdu ton nom, bref, ça va me revenir, Chelsea-Sodaro, one and done, on est dans un sport qui demande tellement d'implication, tellement d'efforts, et je pense que sur ces dernières années, ça c'est mon analyse personnelle, alors ça n'engage que moi. Mais je pense que sur ces dernières années, on a poussé les curseurs un peu trop vite, un peu trop loin, en mettant un petit peu trop de pression sur le maillon faible qui reste l'humain. Et l'humain, il y a deux grands côtés. Il y a le côté physique, et là quand ça casse, ça casse, c'est facile. Et derrière, il y a ce qui se passe entre vos deux oreilles. Et une blessure physique, elle vient malheureusement rarement toute seule en fait. Et souvent, quand il y a une blessure physique, ce n'est pas rare qu'il y ait quelque chose de psychologique qui se trame soit avant, soit après. Parce qu'après, si jamais vous êtes dans une phase ascendante, que vous avez un gros objectif sur lequel vous avez énormément investi, bim, vous vous blessez derrière, extrêmement compliqué d'arriver à revenir. C'est un peu plus long que prévu, le mental en prend un coup. peu vous n'ayez pas de cul qu'il y ait un ou deux sponsors qui vous lâchent parce que la blessure dure un peu trop longtemps, on comprend très facilement que ça puisse sucer. Et ça peut être aussi dans l'autre sens, c'est-à-dire que quand il y a une trop grosse pression à l'entraînement avec trop d'intensité, et on avait abordé le sujet dans le passé, rappelle-toi quand il y avait le Norwegian Hype qui était sur Kona, où tu voyais les mecs qui couraient et ils se faisaient percer les oreilles pour prendre des tests de la clate. L'acta de tous les 20 minutes, c'était des niveaux d'intensité, mais littéralement de dingue. Il y a un moment où, à part si jamais tu es surhumain, aka Christian Blumenfeld, le reste du troupeau a du mal à suivre. Et aujourd'hui, ce que l'on voit dans le monde du triathlon, je trouve qu'il y a un petit parallèle à faire, que Christian Blumenfeld est revenu tellement fort, mais tellement fort, tellement au-dessus du lot. qu'on a un petit peu le syndrome de Pogacar du cyclisme. C'est-à-dire que je pense qu'il y a beaucoup d'athlètes qui se grattent la tête et qui se disent « mais comment on peut faire aujourd'hui pour arriver, ne serait-ce que de revenir à proximité du niveau d'un mec comme Christian Blumenfeld ? » Et ce que l'on a vu au Texas ce week-end, ça va un petit peu dans ce sens-là, avec une performance complètement stratosphérique.

  • MIKA

    de Christian de partout. Je suis à la fois d'accord et pas d'accord. Comme d'habitude. C'est une évidence. C'est une évidence ce que tu dis. Ils ont un gros problème avec Christian, mais ça ne fait pas depuis cinq minutes. Et le problème, il est là. C'est que le garçon, il est là depuis un moment. Alors, il se prend deux, trois fois les pieds dans le tapis de temps en temps. Il fait des choses, mais... Tout le monde l'a oublié déjà je pense alors que finalement il faut surtout pas oublier ça. Il fait des choses que personne n'avait jamais fait avant. Partir du cours, remonter sur le long, revenir sur le cours, être compétitif à haut niveau. Il fait 8 ou 12... au JO après deux titres de champion, enfin deux saisons consacrées qu'au long. Et là, il repart sur le long et il n'était qu'à 57 secondes. C'est beaucoup, c'est une éternité, mais en même temps, c'est trois fois rien. Parce que ça veut dire qu'il était à la bagarre en natation, il n'était pas sorti à dash. Ça veut dire que sur le vélo, c'est lui qui a fait 50% du boulot. Et à pied, il n'était pas feignant. Et tu arrives sur du long. où tu sais qu'il a quasiment les mêmes vitesses de déplacement. Je crois qu'en vélo, il va même plus vite. Mais c'est donc extraordinaire ce qu'il arrive à faire. Mais en même temps, tu as des petits jeunes qui arrivent. Regarde celui qui fait deux. Benito Lopez, il ne s'est pas trop posé de questions. Il dit, oui, il est là, mais ce n'est pas grave. Je fais ma course, je ne lâche rien. Alors, il finit derrière. Mais sur un jour J, même Christian peut faire des erreurs. Même Christian peut avoir des soucis. Et je pense qu'ils sont là. Il y a le syndrome Pogacar, mais... On n'en est pas au niveau de Pogacar. Là, je pense qu'aujourd'hui, dans le plot... Mais par contre, t'as raison. Quand il est là, c'est un gros épouvantail. Mais je reviendrai aussi de tout à l'heure sur Gustave. Attention, Gustave, il n'est pas là non plus pour aller écrire des cartes postales. Parce que... Et Kasper Storn fait 5. Donc le squad est revenu et ils sont là. Les Norvégiens, il ne faut pas les oublier. Et il y avait Gustave... Gustave il était quand même, il a fait quand même, il était crevé en fait, il a fait quand même pas loin de 15 bornes sur sur la jante avant de pouvoir être secouru donc on en discutait en off tous les deux pendant la course. Le gazier était capable de rouler 15 bornes sur la jante en tête de peloton en attendant le secours technique qui n'arrivait pas parce que la mobilette allait moins vite qu'eux donc qui venait pas, à un moment donné le gars c'est un lâcherien il termine en vélo loin derrière parce qu'il a ce souci mécanique là, j'aurais aimé savoir ce qui se serait passé si jamais il n'y avait pas eu ce souci là. C'était vraiment la course de retour. Et en plus, à la fin, il est déçu parce qu'il ne finit pas certainement à la place à laquelle il aurait voulu arriver, mais en plus il avait le sourire, il a dit c'est pas grave, tous les signaux sont au vert. Moi, je suis inquiet parce que Christian est de retour, mais je suis super content parce que Gustave est de retour aussi, il ne faut pas se leurrer. La saison 2025 sera la saison des Norvégiens, encore une fois, et pas que, je pense.

  • ARNO

    Désolé à tous si jamais ça vous fait un petit peu des patchs, mais la technique nous lâche ce matin. C'est comme l'état des pneus des Norvégiens, un coup ça va, un coup ça ne va pas. Ce qu'on disait, c'est que les gars ne sont quand même pas IQ sur les deux principales... course d'ouverture de saison qui était au Shea-Hanside où Blumenfeld crève et perd un temps phénoménal. Eden crève au Texas et de nouveau ça le sort un peu de la course. Soit il faut qu'ils changent de sponsor de pneus, soit ils arrêtent de mettre des pneus les plus fins possibles pour gagner du gain marginal. Je n'ai même pas vu sur quoi ils étaient d'ailleurs.

  • MIKA

    Alors, je n'ai pas vu, je n'ai pas fait attention. Je crois que Gustave était sur la jante. Il était sur un pneu, lui. Il a fait 15 bornes sur la jante. Et je pense que la Caddx, tu peux la prendre et tu la jettes tout de suite. Par contre, la seule chose que j'ai vue, c'était Christian qui faisait un petit commentaire d'après-course. Il disait, moi, j'ai eu une période de mauvaise chance et je pense que je l'ai transmise à Gustave. Lui c'est fait, donc maintenant on peut compter sur Christian. Reste à Gustave de se débarrasser de cette affaire et après on n'en parle plus. Mais je ne sais pas si du coup, si je l'avais déjà dit, si ça a été enregistré ou pas. Mais je pense que Gustave il va être dangereux pour ça. Parce que malgré toutes leurs galères, malgré le fait que c'était une course, on peut dire un Ironman tu ne vas pas en faire 12 dans l'année. Donc si tu te loupes une fois à cause d'un problème technique c'est moche. Mais il a la banane, malgré son échec, malgré son problème technique. Il ne fait pas la course qu'il veut, mais il est heureux, je pense qu'il a le cœur léger. Et quand tu es un peu amoureux, il n'y a plus rien qui t'arrête. Et je pense qu'il est franchement amoureux, il est franchement bien dans ses baskets. Pour avoir le sourire avec ce qui vient de se passer, je pense que les prochaines courses, on va avoir du grand, grand, grand Gustave. On a eu du grand, grand, grand Christian. Les Norvégiens, ça doit être un sacré problème dans la chaussure de tout le monde, je pense.

  • ARNO

    C'est ça qui est quand même fou, parce que moi... je les ai donnés presque perdus pour la science en fin de saison dernière, on avait l'impression qu'ils se perdaient un petit peu et tu te rends compte que ils peuvent bien nous raconter ce qu'ils veulent les Norvégiens mais aujourd'hui Olav Alexander Bou il est plus impliqué dans leur entraînement au quotidien Et je me demandais où est-ce qu'ils allaient. Visiblement, ils vont dans le bon sens. Parce que ce que l'on voit aujourd'hui, c'est que Christian, je pense qu'il est plus fort que ce qu'il a jamais été. Il l'a démontré ce week-end. Il a littéralement laminé la compétition. Sans avoir à aucun moment de la concurrence sur la course à pied. À part au début où Benito Lopez l'a rapidement décroché. Mais c'est surtout que les trois gars qui s'entraînent ensemble, les trois mecs sont là. Et si jamais Gustave n'avait pas eu sa crevaison, alors évidemment, on peut faire avec Dessy, on mettait Paris en bouteille, mais je pense que Gustave, il aurait pu être beaucoup plus dangereux que ce qu'il était, il n'aurait certainement pas joué la gagne, mais il aurait certainement pu jouer au niveau de Kasper Stornes. Et ça veut dire que ça mettait trois Norvégiens dans les cinq premiers, ça fait quand même une grosse densité pour un pays de 3,8 millions d'habitants.

  • MIKA

    Et donc c'est pareil, je ne sais pas si ça avait été enregistré ou pas, mais ce que font les Norvégiens de manière générale, c'est un peu en train d'être passé sous silence, et les gens l'ont perdu déjà de vue, parce que c'était l'année dernière, il y a deux ans. Mais on oublie qu'en 2021, Christian Blumenfeld est champion olympique sur court distance. 2022, il éclate tout le monde à Saint-Georges, qui est sur format Ironman. Il revient sur 2024 pour Tokyo, sur court distance. Et là, il repart sur du long. C'était 13 jours après les JO, je crois, où il éclate tout le monde à Francfort. Le gars a faim. Et quand les gens, au départ, se disent « Tiens, il y a Christian Blumenfeld » , ce n'est pas « Comment je peux faire ? » C'est « Est-ce que je suis suffisamment fort dans ma tête pour vivre la vie que se met Christian dans la tête ? » Parce que si jamais vous avez eu l'occasion de faire un stage pendant une semaine où vous faites 25 heures de sport, c'est déjà énorme. Enfin, on se dit « 25 heures, c'est énorme » . Mais pendant 25 heures, vous ne pensez qu'à manger, dormir et vous entraîner. 25 heures ? La semaine d'après, vous êtes un tout petit peu mâché et puis dans la tête, vous êtes content d'être retourné au boulot. Eux, ce n'est pas 25, c'est 30 en moyenne sur l'année, ce qui veut dire en moyenne, ils s'en mettent un petit peu plus. Je pense qu'ils ne font pas de la poésie pendant 30 heures et ça ne fait pas 5 ans. Enfin, ça ne fait pas 5 semaines, ça fait 2010. Le projet Norvège, je crois que c'était la cible, c'était Tokyo. Donc, ça fait 15 ans. Ça fait 15 ans qu'ils sont... Alors, je crois qu'ils étaient une trentaine au départ. Ils ne sont plus que trois. Donc, il y a un peu de déchet. Je pense qu'il y a eu de la casse au feu.

  • ARNO

    Mais ça, c'est partout. Quand tu regardes une tranche d'âge, une classe d'âge.

  • MIKA

    Tout à fait.

  • ARNO

    Regarde en natation ce qui se passe en France. Tu as des gamins, tu as des clubs. Ils sont 50 dans les lignes quand ils sont minimes.

  • MIKA

    Natation, gymnastique, il y a un taux de casse qui est énorme. Par contre, il y a des gens qui restent dans le game. Mais des gens comme Christian qui réussissent quoi qu'ils fassent sur toutes les distances. et qui dure dans le temps, on était en train d'en parler aussi il y a beaucoup de gens qui ont une victoire et qui disparaissent parce que la pression, parce que l'exigence physique, l'exigence mentale lui il est là et je sais pas si t'as j'ai l'impression qu'il s'amusait je les vois pas fatigués et puis de bonne humeur,

  • ARNO

    détendu avant, les mecs qui blaguent un peu à la conférence de presse les mecs ils sont Il y a vraiment un terme anglais qui s'appelle le headspace, qui est l'emplacement de ta tête. Et eux, ils sont dans un bon headspace en ce moment. C'est-à-dire que les mecs, qu'ils aient un bon résultat en course ou un moins bon résultat, ils prennent un plaisir incroyable à faire ce qu'ils font. Ils sont performants, ils s'amusent, ils passent du bon temps et ils sont heureux d'être ensemble. Et ça, pour moi, c'est les clés du succès.

  • MIKA

    Les clés des Norvégiens, c'est le binôme, enfin le trinôme. C'est des frangins, ils vivent ensemble, ils vivaient ensemble, ils s'entraînent ensemble tout le temps, ils n'ont pas besoin de se parler, ils savent le matin comment ils vont certainement, il n'y a pas de souci. Ils ont vécu tellement de choses que c'est une base extraordinaire. Là, on est parti pour en bouffer pendant quelques années.

  • ARNO

    Je pense qu'en 2025, on va en bouffer un petit peu du Norvégien. Et je voulais faire un petit peu le parallèle avec ce qu'on disait avant sur le team Amélie Guébin. où tu n'avais pas l'impression qu'il y avait cette joie de vivre dans les dernières vidéos. Sam, il était relativement ouvert là-dessus. Et encore une fois, ce n'est pas une critique. C'est vraiment un constat de ce que l'on peut voir nous transpirer au-delà des médias, des réseaux sociaux. Tu n'avais pas l'impression qu'il y avait une grande joie de vivre là-dedans. Et quand tu vas faire un camp d'entraînement où tu n'as pas forcément envie d'aller, où tu vas être avec des gens que tu n'as pas forcément envie de côtoyer pendant 8 heures par jour, parce que quand vous êtes dans un camp d'entraînement, C'est vous vous levez au petit déjeuner, vous êtes ensemble. Dans la piscine, vous êtes ensemble. Sur la sortie vélo, vous êtes ensemble. Sur la sieste, vous allez vous coucher ensemble. La course à pied, vous êtes ensemble. Et le soir, vous bouffez ensemble.

  • MIKA

    Comment ça, la sieste, vous allez vous coucher ensemble ?

  • ARNO

    Non, voilà.

  • MIKA

    Tu veux dire dans les stages ? On parle de sport,

  • ARNO

    on parle de sport. On parle de sport, bien sûr.

  • MIKA

    D'ailleurs,

  • ARNO

    pour revenir là-dessus, j'ai mon gamin qui est en ce moment en stage avec... c'est une petite aparté, le club les Alligators d'Annecy et vous allez comprendre pourquoi j'en parle, donc Micka il est licencié au Triathlon le Triathlon se faisait un stage pendant les vacances de Pâques en Italie ou en Espagne je sais plus c'est pas pareil, géographiquement je crois qu'ils sont en Italie et ça collait pas vraiment et moi je connais bien mon pote Jean-Eudes Desmarais qui est le président du club des Alligators, ils ont un super gros Merci. Un gros groupe d'enfants, Benjamin, Minim, Cadet et puis même des juniors, avec une grosse ambiance là-bas. Et Mika les connaît un petit peu parce que ça se tire la bourre sur les courses. Forcément, Annecy, Bourg-en-Bresse, le Jura, on n'est pas très loin et les gamins se retrouvent. Et ils ont un groupe de gamins aux Alligators. Les gamins, putain, ils valent des points. Je te jure, ils valent vraiment des points. C'est des terribles, mais c'est des terribles dans le bon sens du terme. Et Jean-Eudes, il a dit, parfait, on prend Mika avec nous pendant une semaine. Ils sont en stage en Ardèche. Il dit, bon, par contre, on ne va pas tous les mettre dans le même mobilhome parce que sinon, le premier soir, il n'y a plus de mobilhome. Et je vous encourage tous à suivre mon gamin sur Insta. Il a son profil, ça doit être Mika, tiré du bas, triathlète. Donc, regardez, il a pas mal de followers. Et il a décidé de faire un vlog quotidien de leur journée d'entraînement en Ardèche. C'est sans déconner à se pisser dessus. Donc allez regarder, vous allez voir, si ça c'est le futur du triathlon, on est bien monté mon gars, parce que c'est connerie sur connerie, et malgré tout les gamins ils s'entraînent dur. Hier ils ont fait natation le matin, derrière ils ont fait des multi-enchaînements, vélo, course à pied, ou d'ailleurs Mika il a été chercher un com, parce qu'en ce moment il n'y a plus que ça qui compte en Ardèche, avec des enchaînements sur une montée qu'il devait faire. 1,6 km enchaîné avec des 400 à bloc derrière, ils ont fait 16 fois 400 à allure du 5 km, donc pas des séances de Mickey quoi. Le soir, retour dans la piscine pour 2 km, les gamins, ils ont une putain de banane, c'est à se pisser dessus. Et je me dis, je faisais un peu le parallèle avec les Norvégiens, les Norvégiens, ils s'amusent en ce moment. Et quand tu vas dans un camp d'entraînement où tu t'amuses, tu manges des heures, tu rigoles, tu passes du bon temps et... tout se passe bien. Et même quand il t'arrive une merde, que ce soit une crevaison, que ce soit un jour où t'es moins bien, parce que t'es tellement bien, t'es tellement dans un environnement où tu es content, où tu prends du plaisir, les petits soucis deviennent annexes. Et moi, je me rappelle avoir fait des camps d'entraînement à Phuket, avec Jürgen Zach, Rudy Wilde, qui était un athlète qui tournait sur la WTCS et qui a fait une belle carrière en long après, Chris McCormack et les frères Rallert. J'étais forcément le maillon faible. Mais je peux te dire qu'on passait des soirées. La journée, on se bidonnait. Les entraînements, c'était de l'entraînement. Je me rappelle avoir fait un 30 fois 800 sur la piste à Tagnapoura avec Zach et puis McCormack dans les dernières années où McCormack marchait fort. Tu n'avais pas envie de rigoler à la fin de la séance. Mais le soir, tu te retrouvais dans une ambiance où... Tu déconnais. Et quand tu avais le gros Maca et puis Jurgen qui avaient bu trois bières, tu peux te dire que le soir, c'était… Et je retrouve un petit peu cette ambiance avec les gamins au-dessus du club des Alligators. Et ça fait vraiment plaisir à voir parce que cette vie de club, cette vie de communauté ensemble, quand tu fais du sport, je crois qu'il n'y a pas d'autres sentiments qui sont comme ça. C'est-à-dire que tu te retrouves, tu es un peu tous dans la même galère, mais c'est une galère où tu te fends la gueule. Et j'ai l'impression que nos Norvégiens, ils sont vraiment dans cet endroit-là. En plus, ils ont des résultats qui sont quand même super bons. Ils sont revenus sur le devant de la scène. Ils sont extrêmement performants. Il y a trois caractères qui sont complètement différents. Vous avez un Christian qui atomise tout et puis qui va jouer un petit peu. C'était presque comme s'il s'excusait à l'arrivée du Texas d'avoir laminé tout le monde. Vous avez un Gustave qui a la banane et puis on voit les mecs qui se fendent la gueule la semaine avant, ça s'est rasé la tête et tout, on a l'impression de se retrouver avec un groupe d'ados. Et puis vous avez Kasper qui est un petit peu le gentil garçon du lot qui suit le mouvement mais qui est là et je trouve qu'ils ont retrouvé un équilibre dans leur groupe d'entraînement.

  • MIKA

    qu'il n'y avait pas les autres années. Et tu ne peux pas t'empêcher de faire le parallèle des années 2021-2022, quand ils ont dominé la totalité du circuit mondial. 2023, où ils étaient moins bien dans leur tête, qu'il y avait des doutes sur leur entraînement, il y avait des doutes sur leur organisation avec Olave. Et on s'est rendu compte que les performances avaient tendance à se casser un peu la gueule, sauf pour Christian. Et là, ils sont revenus en ayant reconstruit un environnement autour d'eux. Et ça va exactement dans ce que je dis. un athlète... qui est dans un environnement sain où il se fait plaisir et où il s'amuse et où il s'amuse, c'est toujours un athlète qui va marcher

  • ARNO

    C'est une évidence sur le stage le stage, en tout cas je pense un petit peu à ta position c'est un moment privilégié dans la saison t'es un peu en vacances, tu penses que à trois choses, manger, dormir, t'entraîner et si en plus t'as la chance d'être avec des gens plutôt extraordinaires, donc sans aller faire la sieste avec eux, en tout cas pas tout le temps mais tu peux passer vraiment des bons moments et il ne faut pas oublier d'aller boire des bières sans alcool mais d'aller se marrer en dehors du truc et effectivement ça soude pour la suite mais c'est pareil pour la saison, si tu passes une bonne semaine de stage en général tu as un grand coup de boost et puis la saison elle passe tout seul ça c'est pour nous athlètes entre guillemets lambda on imagine, enfin les triathlètes pro sont en stage en permanence mais si tu n'as pas cette petite pincée de sel de fun dans la vie ça ne sert absolument à rien de continuer je pense qu'il y a beaucoup de gens qui sont dans cette dynamique là et qu'on oubliait ça, mais on en avait parlé dans l'épisode d'avant. Par contre, pour en revenir au Norvégo, je pense que c'est Christian et Christian parce qu'il y a Gustave, et Gustave et Gustave parce qu'il y a Christian, et Kasper bien sûr, mais ils ne feraient pas ce qu'ils arrivent à faire. Tu peux faire ce que tu veux, et j'invite tout le monde à essayer de faire ça. Vous vous mettez une semaine dans la tête, où vous êtes sur votre moyenne habituelle, mais vous poussez un tout petit peu les curseurs, peut-être sur l'intensité. vous allez voir que sur les derniers jours de la semaine vous allez couiner Vous êtes fatigué, vous n'allez pas y arriver. Vous faites exactement la même semaine, la semaine suivante, mais avec des gens, avec quelqu'un qui va venir avec vous, avec des potes comme Mika peut le faire. Vous allez pouvoir en faire plus encore. C'est l'effet de groupe, ça c'est magique, et c'est ce qu'on a oublié, parce que les triathlètes c'est un sport individuel, donc on se dit tiens, je vais m'entraîner tout seul. Non, non, n'oubliez pas que la force elle est dans le groupe, elle peut être dans une autre ressource mentale, ailleurs que j'ai mal aux jambes, qu'est-ce que je fais là, pourquoi je suis là Quand vous êtes avec quelqu'un, vous n'avez même pas l'occasion de vous poser la question. Vous êtes en haut d'une bosse, d'habitude en haut de la bosse, vous seriez peut-être en croix. Là, en haut de la bosse, vous êtes super heureux d'être en haut de la bosse et puis vous profitez.

  • MIKA

    Et par le métier tout seul, c'est vraiment quelque chose qu'il faut vraiment être solide dans sa tête parce qu'on sait tous qu'à l'entraînement, on a des jours où on est bien, des jours où on est moins bien. L'effet de groupe, un jour où vous êtes moins bien, vous savez qu'il y en a toujours un autre dans le groupe qui va être un peu moins bien, vous allez vous tirer la bourre, vous allez vous raconter des conneries Pour imager un petit peu ça, moi je suis parti plusieurs fois faire des semaines d'entraînement à Nouza, en Australie sur la Gold Coast. Et la première fois que j'y étais allé, j'étais parti tout seul avec l'idée de me dire je vais arriver dans un environnement d'entraînement qui est exceptionnel. Et Nouza c'est un peu le paradis sur Terre, c'est quand même l'Australie avec toute sa splendeur. Et c'était les périodes où il y avait beaucoup de triathlètes qui étaient là-bas, dont Yann Frodeno qui s'était installé là-bas avec Emma. Il y avait les grands G, il y avait Pete Jacob, il y avait toute cette équipe. Et j'étais parti tout seul faire un camp d'entraînement là-bas en me disant, bon, elle devienne ce qu'elle viendra. Et au bout du sixième jour, mentalement, j'avais quasiment craqué en me disant de faire des journées de cinq, six heures au quotidien tout seul. Même si j'étais dans le meilleur environnement d'entraînement dont j'aurais pu rêver, j'avais du mal à trouver de la motivation et à motiver de l'énergie pour m'entraîner. Et j'avais... pris la décision de revenir sur Singapour. Et juste avant de repartir, Belinda m'avait dit « Tiens, la semaine prochaine, on est là. » Il y a Justin, son mari, qui était là. Il y avait Pete Jacob, il y avait les Mackenzie. Elle m'avait dit « On est tous un peu regroupés là et on va faire un petit peu une semaine d'entraînement ensemble. Si tu veux rester, tu peux rester et on va refaire. » Et la deuxième semaine, où pourtant j'avais l'impression d'être littéralement laminé physiquement, le fait de me retrouver dans cette dynamique de groupe avec des gens qui étaient drôles, parce que quand vous passez du temps avec les Grangers et les McKenzie, je peux dire que vous vous tapez sur le ventre à un moment, et bien le switch avait été quasiment instantané, le fait de le matin d'arriver à la piscine, de savoir que tu vas être avec des gens, même si dans l'eau évidemment on ne se parle pas, mais le fait d'arriver à la piscine, quelque part, ça me rendait redevable de leur part d'être présent à la session piscine. Et puis tu avais envie de faire un effort. Le vélo, c'est pareil, le vélo c'est le côté social, t'étais là, on était bien, on discutait, ça racontait, l'après-midi séance course à pied, une autre séance piscine, et puis le soir on passait du temps ensemble, et la deuxième semaine, j'avais eu l'impression qu'elle était passée comme ça, que physiquement j'étais revenu. Mais ce n'est pas que j'étais parti physiquement, c'est que j'avais mentalement craqué sur la première semaine et que la deuxième semaine, j'avais retrouvé le bonheur d'être là, le bonheur de m'entraîner et le bonheur d'être avec des gens que j'aime bien. Et cette équipe de Norvégiens, moi, je pense que 2025 pourrait bien leur appartenir parce que quand tu vois leur niveau de performance aujourd'hui avec quand même une couille par course, il faut quand même le dire, c'est quand même, on va quand même mettre des chiffres. Christian, il a couru

  • ARNO

    7h24. 7h24.

  • MIKA

    7h24. Rappelez-vous, sub-7, sub-8, là, les mecs, ils courent 7h24, la gagne au Texas, donc 182 kilomètres tout seul.

  • ARNO

    Alors, on peut commencer à parler de la course.

  • MIKA

    Je vais juste finir un truc, on parle de 7h24 chez les hommes et de 8h10 chez les femmes. On va quand même remettre les choses dans l'ordre parce que Kate Matthew, On parle beaucoup de Christian Blumenfeld, mais Kate Matthew, elle a littéralement décimé la concurrence. Et la concurrence, on parle de Taylor Niba, la meilleure athlète de moyenne distance au monde de l'histoire du triathlon. Et on est à 10 minutes du sub 8 chez les femmes. Donc on va quand même faire, allez, on va marquer une pause de 3 secondes. On est à 10 minutes du sub 8 chez les femmes. Donc ça, il faut quand même mettre en individuel. Il faut quand même mettre ça en perspective. Et je pense que ce que l'on a vu ce week-end, à la fois chez les hommes, mais surtout chez les femmes, on a vu deux performances, les meilleures performances peut-être de l'histoire avec le 8h08 de Daniel Haug, l'année dernière à Rott, et puis les 8h08 et quelques également de Daniel Arif l'année d'avant. Mais en termes de performances... Merci. pas sûr qu'on voyait souvent souvent des performances comme ça et rappelle toi on avait quand on avait parlé du texas on s'était dit va se passer quelque chose on avait parlé du meilleur temps sur ironman éventuellement casser la barrière des 2 30 mais on en a vu un moment n'a pas vu l'autre mais on n'avait pas moi j'avais pas vu une kate matthew on avait dit qu'elle serait dangereuse et qu'elle serait fraîche parce qu'elle n'a pas beaucoup couru depuis la fin de saison derrière dernière mais on a vu une kate matthew littéralement injouable.

  • ARNO

    Elle était habitée. Elle était habitée et elle l'a dit 2-3 jours avant. Elle a fait une petite vidéo, comme ils font très bien malgré tout. On ne va pas toujours cracher sur les coms d'Ironman. Elle était là, pour l'instant, Taylor Nee, je ne l'ai jamais battue. Mais là, c'est une cartouche et je n'en aurai pas beaucoup. Par contre, je ne vais pas la lâcher. On a vu. Et pour moi, la détermination... et je suis désolé, je vais reprendre un peu une théorie à la Brett Sutton, la détermination quand elle est du côté de la jante féminine, elle est inarrêtable. Et quand on a vu Kate Matthew du début de la première seconde du départ jusqu'à la fin, c'est pas parce qu'elle a doublé Taylor Nibb en course à pied qu'elle a lâché l'affaire. Elle a voulu éclater tout le monde. Elle a lâché l'affaire une fois à la ligne d'arrivée passée. Et c'est un... Pour moi, je pense que l'exemple, il est autant là. On sait que Christian est très fort et que la course, elle s'était un petit peu écrite et déroulée comme on le savait. Bien sûr qu'il est aussi très, très fort dans la détermination. Mais je pense que quand tu pars comme Kat Matthews contre quelqu'un que tu n'as jamais battu, tu pars avec franchement, tu pars avec pas mal de cailloux dans le sac à dos quand même, parce qu'elle s'est cassé les dents, elle a quand même eu une saison difficile l'année dernière. Et alors, je ne sais pas si vous vous en rappelez. Mais donc c'était en 2023, à Kona, elle arrive au demi-tour à Aoi, elle fait 100 mètres et elle quitte la course. Alors qu'elle n'est pas loin de la tête, parce que prise de panique, parce que dans la tête ça lâche, trop de pression, trop de... Incapable de tenir le guidon, on parle d'une professionnelle, une des meilleures du monde, qui se remet en cause. 2024 a été une saison de reconstruction. avec plus ou moins de difficultés, un mollet qui lâche, ainsi de suite. Il ne faut pas oublier qu'elle s'était fait une crampe et elle s'était arraché le mollet en début d'année. Elle est arrivée avec une super perf à Nice, mais là, elle avait plusieurs missions. Et avec toute la détermination qu'elle a mise, c'était une masterclass sur 8h10. Impressionnant, impressionnant.

  • MIKA

    Et tu retombes exactement dans le même profil de ce qu'on disait sur les Norvégiens, elle s'amuse. Elle est heureuse. elle est dans une bonne phase et c'est une fille qui est extrêmement positive dans ses discours et dans sa détermination. Et on est exactement sur le même profil, quelqu'un qui est dans un environnement qui lui plaît, avec des gens autour d'elle qui lui fait plaisir de côtoyer au quotidien, des séances d'entraînement qui passent bien parce qu'encore une fois il y a le monde qu'elle a envie d'avoir autour d'elle, et là on se retrouve avec une nouvelle fois une performance mais complètement stratosphérique, où elle nage très bien puisqu'elle sort à peu près 5 minutes je crois de... de Taylor Nib qui est une des meilleures nageuses du plateau. Pour Kate Matthews, c'était plutôt pas mal. Et moi, j'ai été rapidement surpris de voir que l'écart entre elle et Nib ne grandissait pas, ou peu. Et le dernier écart qu'il y avait, qui a dû être pris au kilomètre 160, je crois, où il y avait 6 minutes 16 d'écart, et quand Matthews rentre au parc à vélo à T2, elle n'était plus qu'à 4,50. C'est-à-dire qu'en 20 km sur la fin du parcours, elle avait repris quasiment 1 minute 30 à Taylor-Neib. Et je me suis dit, ça peut dire beaucoup de choses. Soit Neib, elle a commencé à coincer sérieusement sur la fin du parcours vélo et on ne l'a pas trop vu. D'ailleurs, Neib, elle a quand même fait un vélo qui était quand même monstrueux. Et quand elle est remontée dans le peloton des professionnels hommes, les mecs, ils ne devaient pas rigoler. Toute cette génération-là, eux, ils n'ont pas connu de se faire choper par les riffs et compagnie. Mais alors là, ça doit leur faire drôle. T'as l'amour propre, il doit quand même prendre une calotte. Les mecs, ils roulent à 40, 42, 43. Et il y a une île qui remontait, elle coupait au milieu du peloton des mecs comme un couteau chaud dans une plaque de beurre. Il y en a qui ont pris des vents. Ça ne rigolait pas.

  • ARNO

    Ça doit leur faire bizarre.

  • MIKA

    Je pense que là, la self-esteem, ça doit quand même en prendre un coup. Et c'est vrai que cette nib, elle est quand même impressionnante de faciliter sur le vélo. Et elle n'a jamais lâché l'affaire non plus. Elle s'est quand même battue jusqu'au bout.

  • ARNO

    Non, elle fait du taylor. On sait qu'elle ne lâche rien, que ça lui arrive d'avoir des soucis. Et je pense qu'elle a un petit caillou dans la chaussure au niveau du système digestif, parce que ce n'est pas la première fois. Faut pas oublier aussi, on en a parlé, mais les conditions de course sont quand même assez exceptionnelles. Il faisait très très chaud, il faisait très humide là-bas. T'as tout sauf envie de faire un Ironman quand t'es là-bas. Mais quand t'es obligé de monter les curseurs de partout et qu'il t'arrive ça sur le coin de la tête, c'est très très facile de se dire, bon bah je bâche et je mets la flèche. Y'a pas eu tant d'abandons que ça, et au contraire, on a eu que des guerriers quoi. Je crois que c'est 16 ou 17 sub-8.

  • MIKA

    Ouais, ouais, je ne sais plus lequel qui fait... Le dixième, il fait 7h45.

  • ARNO

    C'est Ben Kanout, je crois, le dix-septième, qui est à 7h55. Mais 7h45... C'est le dernier, celui-là.

  • MIKA

    Quand même, mettez les choses en perspective. Si les gars, vous voulez aller chercher la gagne au Texas, aujourd'hui, ça se joue en dessous de 7h30. Et puis bien en dessous de 7h30.

  • ARNO

    Ouais, parce que ce n'est pas les mêmes minutes après. Non. Passer de 7h30 à 7h28, ce n'est pas les mêmes minutes que quand tu passes de 13h à 12h58.

  • MIKA

    Parce que sur les temps vélo, on va quand même en parler que ça roule quand même régulièrement. Tout le monde roule en dessous de 4 heures.

  • ARNO

    Il y en a qui sont plus pressés les uns que les autres. Notre ami Cameron Vett, 3h53. Et on le disait tout à l'heure, ce n'est pas 180 à Texas, c'est 182. Donc à 46 km heure de moyenne, tu rajoutes encore 2 minutes 24.

  • MIKA

    Alors lui, je ne sais pas ce qui lui a pris. Visiblement, il avait un bon jour. Et tu as remarqué, au début du vélo, il est rentré progressivement dans sa course. Et je voudrais avoir les écarts, je suis sûr qu'il a fait un négatif split sur le parcours vélo. La fin du vélo, alors bon, on ne va pas parler non plus de la retransmission, parce que ça va me faire monter la tension, mais c'était vraiment dommage, parce que quand on a quelqu'un comme Kam Wurf, qui revient de l'arrière pour rejoindre la tête de course, le mec, il était possédé. Je pense que les 100 derniers kilomètres, il a fait ça, mais... effort max. Je pense que le coach lui avait dit les 100 derniers kilomètres, on va faire simple, c'est best effort. Donc tu vas à plat ventre.

  • ARNO

    Tu crois qu'il a un coach qui lui dit ça ?

  • MIKA

    Je pense qu'il n'écoute pas lui. Quelle machine ce mec ! Il est quand même impressionnant. Autant tu as des athlètes qui sont difficiles à aimer, par exemple, j'ai beaucoup de mal avec Rudy Von Baer et rien que quand tu le vois déjà à la conférence de presse avec son chapeau. Je ne sais pas qui est-ce qui lui a conseillé ça, mais... Et... Non mais c'est ridicule, putain, les cornes, quoi. Amen.

  • ARNO

    arrête on l'aura jamais pourtant ça serait un bon client j'aimerais bien parler un petit moment avec Rudy il est pas fun non il est pas fun mais justement pourquoi est-ce que c'est un rôle qu'il a est-ce que c'est un rôle qu'il a parce que tu peux pas faire tout ce qu'ils font sans t'amuser et j'espère que c'est un rôle et qu'il se met une espèce de carapace pour cacher tout ça mais je suis même pas convaincu de ce que je dis en fait Je vous remercie beaucoup.

  • MIKA

    mais j'essaye de défendre la défendable je fais l'avocat du diable mais non en fait non c'est un athlète exceptionnel parce que il a prouvé deux courses de suite il fait 3 à ocean side il fait 3 au texas avec des performances mais vraiment remarquable on sait très bien que c'est un très bon il fait trois ou quatre accolades ça joue devant akona il fait 3 Il était bien placé il y a deux ans à Nice. Il va être très dangereux cette année à Nice. Mais j'ai du mal, moi, à me passionner pour ce mec-là, à trouver de l'intérêt. Et puis, ses interviews, c'est insipide. Tu as l'impression que l'électrocardiogramme, il est plat. Aller chercher la défi, on va lui en mettre un coup. Ça va peut-être le relancer. Et puis, à côté de ça, tu as Cameron Wirth qui, tous les trois mots, il sort une connerie. le mec Il a 41 ans, il atomise tout le monde à vélo et il était piqué. Moi, j'ai lu une petite interview de lui sur une interview qui avait été faite par un média australien où il parlait de ses prouesses à vélo et tout ça. Et il disait, quand même, ces derniers temps, je n'étais pas vraiment au niveau. J'avais plus l'habitude de jouer devant sur la partie vélo. Les jeunes sont vraiment très, très forts maintenant. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Et je m'étais dit, qu'est-ce que ça veut dire que je n'ai pas dit mon dernier mot ? Bon, on a vu, 3,53. Et 3,53, départ en tête, tout ça en courant à 3,30. Et au final, il fait une superbe course. Le mec, 41 ans, il fait top 10. Impressionnant. Impressionnant de facilité. Impressionnant de motivation. Impressionnant. C'est un bel athlète. C'est un beau modèle. C'est une belle personne. Moi, je... Il joue tout le temps sur le côté familial, le côté team. Et il avait fait une interview, je ne sais plus avec qui c'était. Je crois que c'est sur le podcast de Rich Roll, où Wurf, il avait été invité par Rich Roll. Et d'ailleurs, ces podcasts-là sont souvent très, très intéressants. C'est des belles interviews où il parlait. Rich lui demandait quel était son rôle dans l'équipe Ineos. parce que vous savez qu'il est également cycliste professionnel. Et en fait, Cam répondait, il disait, au niveau performance physique, je ne sais pas. Par contre, je suis toujours là, je suis toujours présent, je suis plutôt toujours de bonne humeur. Et vis-à-vis des jeunes qui sont intégrés année après année dans l'équipe professionnelle, il avait un peu ce rôle de grand frère. Et le fait qu'il soit toujours là, toujours partant, toujours de bonne humeur, Il était appelé par l'équipe INEOS à aller participer à pas mal de camps d'entraînement que les cyclistes professionnels commencent à faire généralement à partir du mois de novembre. Parce que INEOS s'était rendu compte que quand il y avait Kam Wurf qui était présent sur un camp d'entraînement, ça avait tendance à se passer plutôt bien. Et puis il avait ce côté easy going, souriant, le mec sympa. Et que ça amenait énormément de bienfaits dans le cadre des camps d'entraînement. Et on retombe encore sur ce que l'on disait tout à l'heure, c'est que dès l'instant où on est bien dans sa tête, c'est beaucoup plus facile derrière de faire du travail de qualité en termes d'entraînement et puis passer du bon temps le soir. Et quand la tête va bien, le corps va bien.

  • ARNO

    Quand la tête va, tout va. Je regardais les chronos, donc 3h53 sur le vélo, certes, mais il fait 8h au scratch en 7h40.

  • MIKA

    Putain, 7h40, t'es 8. Et les gars, il est 16 minutes derrière la gagne. Donc en courant à 3h30 au kilomètre, ça fait quand même 6 bornes.

  • ARNO

    Le deuxième, il est déjà à 8. Le deuxième prend déjà 8 minutes. Et il fait le troisième temps à pied en étant sorti devant. Mais ce qu'on avait dit en fait, on est sur un pack. Il y a eu des mouvements de course. Je ne sais pas si toi, tu l'as suivi tout le temps. Tu étais à distance, tu étais en voiture.

  • MIKA

    J'ai suivi jusqu'à les 40 premières minutes de la course à pied.

  • ARNO

    de la course à pied. Sur le vélo, sur le vélo, j'ai vu ce qu'ils avaient annoncé, les Norvégo. On va essayer de sortir, et puis si jamais ça ne sort pas, on va voir ce qu'il se passe. Christian et Gustave sont passés devant, ils ont essayé de mettre la planche, la poignée en coin, tout le monde était un petit peu dans le même cas, mais finalement, ça n'a pas fait sauter le caisson à tout le monde, puisqu'il y en a encore qui sont revenus devant. dont nos amis les plaisantins du boîtier de pédalier, Cameron Wurf, Christian Hogenhoge, tout le merdier. Ils ont fait fumer... C'est que des machines, c'est que des machines. Par contre, il y avait 2-3 plans dessus, je ne sais pas si c'était des drones ou des hélicos. On voyait bien qu'ils étaient tous plus ou moins réglementairement à 12 mètres.

  • MIKA

    Plus d'ailleurs ?

  • ARNO

    Plutôt moins que plus. Mais au final, une fois qu'ils ont vu qu'ils avaient mis une demi-heure à la poignée dans le coin et que ça n'avait pas craqué... Ils se sont remis dans le paquet, ils ont attendu que ça, à l'arrière du pack, ils ont attendu que ça passe, même si ça roulait à 46, si t'es 15ème ou 16ème, parce que c'est à peu de choses près ça, ou 12ème, je sais plus, bah tu bouffes les 30 ou les 50 watts en moins par rapport aux autres, ce qui est énorme pour eux, parce que tu passes d'un pacing Ironman à quasiment une balade du dimanche, alors une balade du dimanche à 46 de moyenne, certes, mais quand même, par contre... contre en course à pied quand ils ont posé les baskets fin de la discussion dans la récréation elle va pas durer longtemps donc du coup on va partir tout de suite aux les allures de course à pied c'était en a qu'un aujourd'hui qui peut être pas d'appui mais oui il passe une 15 1 il passe une 15 au smi 1 il avait annoncé 2 30 il était parti là dessus je suppose qu'avec un tout petit peu plus de faillite et il pouvait pas faire de 32 au lieu de 2,34 Mais on est aux alentours des standards, des meilleures performances sur marathon, des triathlètes jamais observés. À part Patrick Lang, qui est capable de nous sortir un 2.31 une fois, on ne se rappelle pas de la distance, mais 2.32 sur 2.34 sur marathon, après avoir roulé et nagé aussi vite, parce qu'on n'oublie pas. On n'oublie pas ça. Les gens, ils...

  • MIKA

    Ce ne sont pas des conditions idéales.

  • ARNO

    Que ce soit la course femme, Matthews, Taylor Neeb et consorts, ou la course homme, où la densité était extraordinaire, où tu fais 7h40 et tu finis 8ème, je pense qu'on a vécu une course, peut-être que les gens ne s'en rendent pas compte, mais une course qui va rester dans les annales, parce qu'en termes de performance, il manquait que notre grand Magnus, et notre Sam National, mais si tous les deux étaient à 100% là, je pense que... je pense qu'on aurait pu avoir des vrais records qui seraient restés. Je pense que c'est un tout petit peu le manque de médiatisation intelligente qui manque. Sinon, pour la course, pour ceux qui l'ont vécu, même si c'est un truc qui dure 7h24, c'était extraordinaire.

  • MIKA

    Parcours Vélo digne de ce nom. Parce que là, franchement, c'était vraiment de la merde. Les images de ce que l'on envoyait... Très rapidement, dès l'instant où ils sortaient des woodlands, ils se retrouvaient sur une autoroute. Alors déjà, c'est une autoroute qui est fermée à la circulation des vélos en temps normal, donc personne n'avait pu s'entraîner dessus. Vous ne connaissez pas le parcours. Aux US, il y a quand même un sport national qui est de péter des bouteilles sur le bord de l'autoroute. Rappelle-toi, Kona, les semaines avant l'Ironman, tu as intérêt à mettre des vieux pneus parce que tu sais que tu vas crever tous les trois jours, quand ce n'est pas trois fois par jour.

  • ARNO

    Big up à Pierre Stiermans qui a crevé 8 fois je crois sur la semaine à Hawaï cette année

  • MIKA

    8 fois ça coûte cher les chambres arrières quand même ça d'ailleurs c'est un bon type à donner quand vous allez à Hawaï n'arrivez jamais avec des pneus neufs, vous les gardez dans la valise des pneus neufs, et puis vous les mettez la veille de la course parce que le bord des routes est littéralement dégueulasse et puis les Woodlands c'est quand même au Texas c'est quand même le pays des rednecks c'est quand même le pays des gros bourrins c'est pas la finesse qui les caractérise les mecs Donc, nous... parcours vélo qui était interdit à l'entraînement, aller-retour sur une autoroute avec des cônes au milieu. C'est un parcours qui est littéralement fait pour qu'il y ait des temps rapides en vélo qui soient générés grâce au drafting. Parce que quand tu regardais les vues qui étaient filmées soit depuis les drones ou l'hélicoptère, soit depuis la moto, la plupart du temps les mecs étaient sur une voie simple. ils étaient échelonnés à plus ou moins 10 mètres les uns des autres. Quand vous avez un groupe de 15 ou 16 mecs qui sont échelonnés à 10 mètres les uns des autres, vous savez qu'à Ironman, il n'y a pas de slotting in, c'est-à-dire que quand vous commencez à doubler la file, il faut que vous vous mangiez toute la file. Si tout le monde est à 10 mètres, si vous êtes le 16ème de la file et que vous voulez remonter, il faut aller jusqu'à devant, sinon c'est une pénalité.

  • ARNO

    Et tu fais tout ça en 30 secondes ?

  • MIKA

    Et tu fais tout ça en 30 secondes.

  • ARNO

    Il faut sortir de 3 watts quand tu veux.

  • MIKA

    2 minutes par seconde. Robert Forsman, une petite axelle. Ou Pogacar dans la montée du mur de 8. Les mecs étaient tous bien rangés, sagement à peu près à 10 mètres les uns des autres. La route faisant 3 mètres de large. Il y avait des motos qui étaient un petit peu dans les deux sens. Moi, j'ai trouvé que c'était un parcours qui était quand même dangereux. Il faut quand même se rappeler qu'il y a quand même des motos dans l'histoire d'Ironman qui se sont mangées des triathlètes qui arrivent à contresens. J'ai trouvé que pour doubler, ce n'était vraiment pas facile parce que normalement, quand vous faites un dépassement, vous soyez un petit peu écarté de la file. Là, il n'y avait aucune possibilité de se déplacer. Et surtout, c'est vraiment un parcours qui est vilain à la télé et qui est littéralement insipide. Et on en revient à ce que l'on disait la semaine dernière sur ce podcast qui d'ailleurs a reçu beaucoup de retours. positif de votre part et on vous en remercie sur pourquoi il fallait tout changer dans le triathlon et j'en discutais avec Grant Giles, tu sais ce coach physique et mental qui est certainement une des personnes qui a les visions les plus claires dans le monde du triathlon, ce qu'on peut imaginer et on était revenus sur la même discussion de se dire parce que lui il avait fait un poste après l'Ironman Texas en disant mais qu'est-ce que c'est que ces parcours vélo qu'on nous sert et et on parlait tous les deux offline du fait qu'on avait fait un podcast là-dessus, et malheureusement il ne parle pas français, mais on a pu en discuter pendant un grand moment, où il disait, mais oui, il faut littéralement arrêter ces parcours qui soient insipides, faire des parcours qui soient compliqués, autoriser le drafting, ça créera une dynamique de groupe, ça créera une dynamique d'équipe, ça créera des stratégies différentes. Mais pour ça, il faut avoir des parcours qui soient techniques, parce que là, à regarder, ça a beau être…

  • ARNO

    se passer en 3h53 une autoroute filmée avec une file de mecs c'est quand même chiant comme la mort mais par contre du coup ça va avoir comme un pacte si jamais c'est un petit peu une idée qui avance ça va avoir la même transformation impliquée que ce qui s'est passé à l'époque du passage au drafting sur le court distance c'est à dire qu'il va y avoir d'autres stratégies Ça ne va plus être la même course en natation, puisque ça va être des nageurs-rouleurs qui vont emmener leur leader, qui vont être de sacrées courses à coureurs à pied, et ainsi de suite. Donc on ne sera plus trop sur de l'effort individuel, mais sur de l'effort individuel d'équipe. On va se rapprocher de plus en plus du sport de vélo, entre guillemets, même si après en course à pied, vaille que vaille. Autant en vélo, et par contre, je vous invite tous à regarder un petit peu ces chiffres, on en parle, mais comme si c'était normal. On parle de faire 180 km en 3h53. Essayez de faire 1 km à 46 km heure. Vous pouvez même vous mettre sur un faux plat descendant si vous voulez.

  • MIKA

    Ça fait mal à la gueule.

  • ARNO

    Ça va quand même vite, ça fait mal. Et il faut le faire 180 fois sans pause. Donc, c'est pas... Alors, il y a l'aéro, il y a tout ce qu'on veut, mais l'effort, il est titanesque. Maintenant, si on change ça, rouler à 46 km heure, c'est très dur. Rouler à 46 km heure... entre guillemets dans un paquet, parce qu'il n'y aura pas non plus des paquets énormes, ça devient un tout petit peu plus accessible. Que vont devenir les vitesses en course à pied si ça devient comme ça ? On sait maintenant que les coureurs à pied sur du cours ne courent pas très différemment d'une course à pied sèche. On parle d'un 27 quelque chose, 27,50. Il y a quand même un écart avec un 10 km sec, mais ça court très vite puisqu'on est à plus de 20 à l'heure. Là aujourd'hui, on parle d'un 3h40. d'un 3,40 au kill, pardon, un 2h34, ça fait du 16 à l'heure, un petit peu plus. Donc il y a un gros delta entre plus de 20 et 16, il y a 20% d'écart, c'est la vitesse de déplacement, c'est l'importance de différence de vitesse de déplacement la plus grande entre les trois disciplines. Ça nage à la même vitesse, ça roule à la même vitesse, mais ça court moins vite. Si tu mets du drafting dans l'équation, ça va aller de plus en plus vite, mais je pense que ça va nettoyer la course, mais ça va peut-être aussi un petit peu la tuer dans le sens où On va savoir que ça va bouger en vélo, mais ça sera des courses en peloton, entre guillemets. et maintenant en course à pied, si le peloton arrive, c'est comme du court distance en fait.

  • MIKA

    Quand le peloton arrive, il suffit que tu saches qui est dans le paquet pour savoir dans quelle entre ça va se passer.

  • ARNO

    Essaye de... Imagine cette course si on avait eu un parcours avec drafting avec un petit peu de dénivelé. T'as des mecs qui reviennent de l'arrière comme des calines. Forcément, t'as des groupes qui se seraient reformés. T'as des super runners qui seraient remontés de l'arrière et qui auraient réussi à se repositionner. Et parce que... Moi, j'ai du mal aujourd'hui à trouver un intérêt dans des courses, mais littéralement insipides avec un parcours plat, laid, comme on a pu avoir au Texas. Évidemment, une course comme Nice s'y prête très bien. Mais sur un parcours comme Nice, tu peux autoriser le drafting. Il va y avoir quoi ? Il va y avoir des groupes de deux ou trois mecs qui vont rentrer ? Non, mais c'est tout.

  • MIKA

    Un groupe de deux, c'est bien.

  • ARNO

    C'est le début du groupe. En dessous, des groupes de un, ça n'existe pas.

  • MIKA

    Si, je fais un groupe d'un tout seul. Toi,

  • ARNO

    tu fais le groupe éto'o tout seul. Mais imagine un parcours comme l'île vélo de route avec drafting. Imagine. Tu te dis, les mecs, allez-y. Si jamais vous arrivez à tenir la route Samley de l'eau, grand bien vous fasse. Tu vois ?

  • MIKA

    Il n'y en a pas beaucoup. Il n'y en a pas beaucoup qui arrivent.

  • ARNO

    Et même si tu avais un Samley de l'eau et un Magnus d'Itlève, est-ce qu'ils auraient des capacités à rester ensemble ? Je ne suis pas certain. Parce que sur un parcours où tu as des difficultés, Merci. techniquement il y a des changements, il y a des parties descendantes où vraiment la facilité à pouvoir descendre très très fort où là tu as des mecs comme un Rudi Vondberg comme un Samley de l'eau comme des Arthur Orso, comme un Cam Wurf qui ont des capacités à vraiment pouvoir faire des écarts dans la descente regarde les écarts qui sont faisables dans une descente de col par des mecs du Tour de France qui sont des professionnels du cyclisme, il y a des écarts qui sont phénoménaux, tu as des mecs sur une descente de col, un Pitcock Merci. il peut prendre une minute sur une descente de col de 10 bornes à tout le monde. Simplement parce qu'il a des capacités, il a cette facilité à prendre du risque. C'est un mec qui fait 45 kilos tout mouillé, et puis il peut prendre des trajectoires qui sont différentes des autres. Mais je pense et je reste persuadé que l'évolution de notre sport, elle doit passer par un changement de règles, et ce changement de règles doit lui être lié à un changement des parcours. Parce qu'il n'y aura jamais des ténés qui vont accepter de retransmettre. c'est parcours vélo parce que c'est fade,

  • MIKA

    c'est insipide il n'y a pas grand chose à dire et il n'y a pas grand chose à voir et alors moi je voudrais rebondir sur ce que tu viens de dire et casser un petit peu un mythe pour nos groupes d'âge la distance Ironman fait toujours un petit peu rêver puisqu'on a quand même de plus en plus de gens qui viennent alors ils font des one shot Ils s'y essayent une fois et après, ils vont faire autre chose. Soit parce qu'ils ont pris cher, soit parce que le tarif d'inscription est trop cher. Et donc, du coup, ils n'y restent pas. Mais très souvent, le réflexe qu'on entend, je ne sais pas si pour toi, tu es d'accord avec moi, mais je vais partir sur une course où je vais partir sur quelque chose de plutôt roulant. C'est plus facile. Que nenni. Mes couilles. Que nenni. Mes couilles. Pardon. Mais si tu pars sur un... Allez, je prends un exemple tout bête. Tu pars pour quelqu'un qui... connaît un petit peu le triathlon, qui a déjà eu un peu d'expérience et qui part sur l'Ironman, par exemple, Barcelone. L'Ironman Barcelone, à Calais, là, moi je roule sur le parcours très souvent, plusieurs fois par an. On va se dire que c'est plus roulant et plus joli, c'est pas possible. Par contre, c'est la fête du saucisson en termes de drafting. J'ai plein d'anecdotes là-dessus. Mais par contre, c'est dur parce que t'as pas de temps de pause. T'as pas de temps de pause en tant que groupe d'âge. T'es tout le temps à la planche et dans la tête, ça fait mal. Et il ne faut pas oublier que ce qu'il te reste à faire après, ce n'est pas dans les jambes. Quand tu as nagé 3,8 km, 180 km et que tu as pédalé 180 km, après, ce n'est plus les jambes, c'est la tête. Et si ça, tu n'es pas préparé, dans la tête, c'est compliqué de se dire, je n'ai pas les jambes, mais il faut que je fasse un marathon quand même. Donc maintenant, imaginons ça avec des triathlètes qui sont experts, qui sont pros, c'est leur métier. Nager 3,8 km, essayer de gérer l'écart, ils savent faire. rouler 180 km en 4h 4h par rapport à l'effort qu'ils font habituellement c'est que dalle Tu en as encore car il va faire 4h12 et à s'en sortir un tout petit peu. Et 4h12 au lieu de rouler 4h, ce n'est pas le même effort. Mais par contre, maintenant, il faut courir 2h35. Aujourd'hui, on sait que 2h40 et au-delà, ce n'est pas la peine de venir jouer.

  • ARNO

    Tu ne joues pas la gagne.

  • MIKA

    Tu ne joues pas la gagne. Donc, c'est quand même des standards terribles. Si tu rajoutes le drafting et le drafting, donc autorisé et dénivelé, on va revenir en arrière au niveau des chronos. Et peut-être qu'on va avoir d'autres profils d'athlètes, parce qu'au final, une course comme Texas, elle s'y est parfaitement au profil de Christian. Mais lui, il passe de partout. Gustave, pareil. Est-ce que ça sera le cas pour tout le monde ? Est-ce qu'un grand Magnus ? On a vu ce que ça donnait sur Nice, il est là, il est présent, il n'y a pas de souci, mais il y en a deux ou trois des comme ça. Tous les autres, je pense qu'ils seront obligés de jouer avec leur curseur à eau. À eux, pas les curseurs à eau, n'importe quoi. Mais ça rendra les choses forcément plus intéressantes, c'est clair et net.

  • ARNO

    Plus intéressantes, plus télévisuelles, moins dangereuses, parce que les professionnels sont plus ou moins à distance, mais les groupes d'âge... On voyait bien sur le parcours de Texas, il y avait des croisements où les pros, quand ils revenaient dans le groupe des groupes d'âge dans le deuxième tour, c'était du ride en peloton littéralement. Donc mettre des mecs qui ne savent pas trop rouler, qui ne savent pas trop tenir un guidon sur une autoroute étroite avec des cônes au milieu, en se roulant à deux mètres les uns des autres, en étant posés sur les aérobars, je suis désolé, ce n'est pas la solution la plus safe qu'il me semble. Et je pense que de mettre tout ce petit monde-là sur des vélos de route et puis de laisser faire au niveau du drafting, on n'y perdra pas grand-chose. Pour les hommes, on y gagnera certainement et pour les femmes professionnelles, on y gagnera certainement en termes de spectacle. Et je pense que le triathlon a besoin de se réinventer un petit peu et ça créera des nouvelles stratégies, ça créera des nouvelles alliances. On aura peut-être enfin l'avènement de stratégies de teams. Rappelle-toi, des teams, on en a eu. On a eu le team TBB, on a eu le team PWAG, on a eu le team BMC qui ont essayé de faire. Mais dès l'instant où il ne peut pas y avoir de stratégie de team pour faire gagner une course, il n'y a aucun intérêt d'avoir des teams. Et les sponsors seront certainement plus intéressants à pouvoir investir dans des courses qui sont... télévisuel où il se passe quelque chose plutôt que d'avoir des choses qui soient comme ça littéralement insipides alors oui le niveau de performance il reste exceptionnel mais ça se dirige essentiellement vers des personnes qui sont au fait de ce que c'est qu'un triathlon et qu'une distance Ironman pour pouvoir prendre du plaisir à regarder ça et même moi qui suis un passionné comme peu j'ai du mal à prendre du plaisir à regarder ce genre d'épreuve j'ai trouvé que c'était ça passait pas bien à la télé on va pas revenir sur les commentaires sauf pour vraiment féliciter ironman sur le fait que je pensais que c'était littéralement pas possible de passer plus de pub sur qu'est ce qu'ils faisaient parce que s'ils rajoutaient une pub globalement il n'y avait plus de retransmission de triathlon eh ben ils ont quand même trouvé une solution je sais pas si tu as noté C'est les commentateurs maintenant qui, en plus, sur leur temps de commentaire, passent des pubs et font du product pushing. Donc là, les mecs sont quand même vraiment forts. On ne va pas en parler, mais il n'y a pas d'amélioration, il n'y a pas de truc. Le discours et puis l'ovato, c'est vraiment catastrophique. Le peu de temps où j'ai été sur le chat, le mec s'est fait laminer sur la durée. C'est tristounet. Surtout qu'il y avait quand même des choses à dire. Imagine, tu ajoutes un parcours avec des choses à voir, des choses à dire, une dynamique de course qui soit différente, et puis des commentateurs qui fassent le job. Ça serait quand même bien. Myrinda Carfrae, je l'aime bien. Mais à part elle et Timo Donnel de nous... pousser du AG1 et puis nous dire que leur Master Spa c'était vraiment la classe mondiale, on n'a pas eu grand chose qui est sorti au niveau des commentaires en termes d'intérêt et c'est quand même dommage parce qu'on a quand même eu la meilleure performance mondiale de tous les temps sur la distance Ironman, on a eu un chrono marathon en 2h34, on a une femme qui court 8h10 et malgré tout ça c'est difficile d'y trouver un gros intérêt. Et maintenant la grande question c'est Merci. où va la saison 2025 ? Moi, c'était ça. Quand je regardais la retransmission, je me disais, où va la saison 2025 ? Parce qu'on a des athlètes qui bouffent un peu sur tous les râteliers, à la fois Tessant et puis Ironman Pro Series. On se rend compte que l'Ironman Pro Series nous sert quand même, depuis le début de l'année, des courses qui sont plutôt des belles courses. avec beaucoup de concurrence. Il y avait 62 hommes pro au départ de l'Ironman Pro Series. Ça fait quand même beaucoup. On avait quelques Français. On avait notre Léon Chevalier qui fait quoi ? Il fait 9, Léon, je crois. Il disait qu'il était plutôt satisfait de sa course après le pseudo-désastre d'Ocean Side. Et quelque part, ça compte.

  • MIKA

    7h42, 5h.

  • ARNO

    Quand même une grosse, grosse performance. Rappelle-toi, c'était il n'y a pas si longtemps quand le premier français a été passé sous les 8 heures. Donc, pourtant, ça a pris 20 minutes. Et ça me conforte dans l'idée que Léon, c'est quelqu'un qui est quand même plutôt destiné à faire de l'Ironman plutôt que du Half, parce qu'il est quand même un petit peu en dehors des allures aujourd'hui sur le Half. Et on a devant quand même un gros groupe d'extraterrestres. Et on va quand même dire un mot de Benito Lopez, qui a fait le job, qui a été présent, qui s'est battu. Il était là en vélo, discretos, mais il était là en vélo, avec une position très idénesque à Kona. Tu as vu, extrêmement allongé sur son vélo, mais qui visiblement lui, ici, est plutôt pas mal. Et qui derrière a été le seul à pouvoir tenir la dragée haute à Christian Blumenfeld sur le début de la course à pied. Et chapeau quoi.

  • MIKA

    Et pourtant, en termes d'esthétique de course à pied, on ne peut pas dire que ce soit un coureur qui ait un style super aérien. Il t'a fait penser à quelqu'un ou pas Benito Lopez ?

  • ARNO

    Sanders quand même, non ? Le côté bulldozer, il n'est pas aussi vilain que Sanders.

  • MIKA

    Un français, mais un vieux français.

  • ARNO

    Cordier.

  • MIKA

    Oui ! J'ai vu Cordier courir. Il me faisait penser à Yves Cordier. Mais ce n'est pas esthétique, ce n'est pas académique. Mais putain que c'est efficace.

  • ARNO

    C'est efficace. Le mec, il est efficace.

  • MIKA

    Et il ne s'est pas battu. Il n'a pas lâché l'affaire quand il s'est fait lâcher. Et il s'est fait lâcher. Je ne sais pas ce qu'il a fait, Christian, quand il l'a lâché. Mais il était à portée de fusil. Et en un kilomètre et demi, deux kilomètres, il était loin. très très loin, il lui a mis une minute tout de suite et après par contre c'est resté comme ça standard là cette course là,

  • ARNO

    chapeau ah ouais chapeau chapeau monsieur Lopez performant, bon ça fait quelques années quand même, enfin quelques années ça fait plusieurs courses où il est quand même là il est présent, il est solide c'était pas Akona qui fait dans le top 10 ou quelque chose comme ça, je me rappelle pas c'est un mec qui est discret Merci. et là aujourd'hui c'est le deuxième meilleur homme c'est le meilleur homme après Christian Blumenfeld pour revenir sur la performance de Christian il récupère plutôt pas mal et je pense que c'est pas le style de la maison de faire des conneries je pense que tous les hommes professionnels ont un gros problème pour Nice mais un gros gros problème alors

  • MIKA

    ils sont annoncés en tout cas je sais pas s'ils y seront mais ils y sont annoncés Merci. Ils seront le 18 mai sur la course ALF, le 70.3 à Aix-en-Provence. Je ne sais pas ce que ça peut donner de faire un full en 7h24 et peu de temps après faire un ALF qui n'est pas simple, en tout cas pour le commun des mortels, trois semaines après, ça va demander. Parce que là-bas, ça va toujours très vite, très fort, malgré qu'il va y avoir 600 fois plus de dénivelé sur 90 bornes que sur... que sur les 180 de Texas il y a 1200 mètres de dénivelé sur les 90 bornes de vélo et il y a 2-3 portions un petit peu techniques il y a 2 descentes qui sont très très techniques je vous invite à y aller si vous n'y êtes jamais allé et à essayer de faire au moins une fois le parcours c'est vraiment une course magnifique mais voir des bourricots comme ça qui sont capables de rouler à 46 tout droit j'ai hâte d'être donc moi d'arriver et poser mon vélo et de les regarder arriver tout court parce qu'ils vont arriver très loin devant nous Mais par contre, qu'est-ce que ça va donner des performances vélo là-dessus ? Et après, une course historique, 7h24, c'est quand même la meilleure marque. Or, Challenger Hot, c'est la meilleure marque sur Ironman de tous les temps. Avec des performances discipline par discipline incroyables. Vraiment, où va la saison 2025 ? J'en sais rien. Ce qui va se passer dans trois semaines, c'est vraiment hyper intéressant. Je t'invite.

  • ARNO

    Pourquoi ils sont à Aix ?

  • MIKA

    Non. Pour préparer Nice.

  • ARNO

    Regarde le parcours d'Aix. Multiplie par deux.

  • MIKA

    Ça fait 2004 et ça fait Nice.

  • ARNO

    Mais oui.

  • MIKA

    Non mais c'est le calendrier qui est un peu bizarre. Pourquoi ils passent de Texas ils reviennent en France parce qu'ils ont déjà passé, tu nous l'avais déjà dit, ils ont déjà passé une partie de l'hiver là-bas sur Nice. Ils ont déjà poncé le parcours de Nice alors qu'il pleuvait tous les jours. Ils sont allés en Sierra Nevada chercher le soleil. Ils ont pris la neige. Malgré tout ça, ils ont plus que fait le job. Et là, ils explosent tout le monde. C'est pour ça qu'on dit que 2025, c'est l'année de la Norvégie. Mais on est parti pour en bouffer un moment. S'ils sont là et qu'ils font une grosse course à Aix, avec la fatigue, ça veut dire qu'à Nice, ils vont faire le calendrier qui va bien jusque-là. À Nice, ils vont être injouables.

  • ARNO

    À partir de maintenant, ils ont switché sur Nice. Mai, juin, juillet, août, et on est à Nice. Il reste quatre mois. Donc, ils sont annoncés à Francfort aussi, je crois. Je ne sais plus si c'est Francfort ou Hambourg où ils sont annoncés.

  • MIKA

    Non, c'est Francfort, je crois.

  • ARNO

    Mais ils sont déjà sur... Et Francfort sera... Ils vont y aller sans pression à Francfort. Je veux dire, Blumenfeld avec les points qu'il a... Oui, non mais...

  • MIKA

    Ils vont y aller sans pression, mais je pense que c'est Kat Matthews. Je pense que c'est Kat Matthews qui a inspiré ça l'année dernière. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle a fait Kat Matthews l'année dernière ? Elle a gagné l'Ironman Pro Series. Et l'Ironman Pro Series, on peut dire ce qu'on veut avec le T100 en face et ainsi de suite, mais il y a 2-3 sous. Et clairement, en termes de visibilité, certes le T100 fait du grand bruit et fait du beau spectacle, par contre en termes de retombées économiques, sponsors, partenariats, tout ce que tu veux, Kona, ça restera Kona. Et un World Championship qui soit à Nice ou à Kona, c'est un World Championship à Ironman. On se souvient de Christian Blumenfeld, champion du monde Ironman 2021, alors que ça s'est fait en mai 2022 à Saint-Georges. Par contre, il est resté champion du monde Ironman. Ce n'est pas marqué que c'était à Kona ou à Nice ou à Saint-Georges. Donc je pense qu'il y a quand même une petite réflexion financière là-dessus. Ils ont une saison blanche l'année dernière. L'année d'avant, ils avaient explosé tout le monde. Donc ils avaient fait jackpot. Et je pense que quand tu es un tout petit peu comptable, je ne les vois pas... Ils ne sont pas là pour l'argent, mais ça met quand même 2-3 beurres dans les épinards. Si jamais ils pouvaient un petit peu remettre du beurre dans les épinards cette année et l'année d'après, il ne faut pas oublier que c'est aussi des chefs d'entreprise. Ils ont 2-3 sous dans Core Body Temp. On en reparlera un jour si on veut. Mais je pense que c'est des entrepreneurs. Tous les jours, un petit peu à la Chris McCormack, je ne suis pas triathlète pro sur la carte. Je suis entrepreneur ou je suis businessman comme il disait. Ils pensent aussi carrière, ils pensent aussi souvenir, quelle est la trace que je vais laisser. Donc le calendrier, ils ne veulent pas jouer l'Ironman Pro Series pour jouer l'Ironman Pro Series, mais ils veulent jouer l'Ironman Pro Series pour les rangs à la fin.

  • ARNO

    Clairement, et puis il y a 1,7 million sur la totalité de la série. Celui qui gagne l'Ironman Pro Series, c'est comme si vous gagniez Kona. Donc imaginez que si vous gagnez Nice plus l'Ironman Pro Series, vous repartez quand même avec 350 000. Donc voilà. En plus, je pense qu'il y a une certaine mutualisation de leurs dépenses au niveau du team. Donc, tout va dans le cochon et puis on partage. C'est certainement ce qui crée aussi cette...

  • MIKA

    J'aimerais bien des petits cochons comme ça.

  • ARNO

    Il faut courir 7h24, mon gars. Déjà, on va déjà faire 9h24 à Rott.

  • MIKA

    Oui, ce sera bien.

  • ARNO

    Ça sort déjà pas mal. Donc, ça met les choses quand même en perspective. C'est-à-dire que nous, on est contents quand on fait 2h de plus.

  • MIKA

    Je viserais peut-être même 2h30. 9h54, moi, ça me va. Allez,

  • ARNO

    on signe. Mais oui, c'est vrai ce que tu disais, il y a cet aspect financier. Aujourd'hui, ils ont placé des gros points parce qu'il y a trois Ironman à faire pour pouvoir jouer sur l'Ironman Pro Series. Derrière, ils vont faire des halfs qui vont compter. Ils ont déjà fait au Shirenside. Je ne sais pas si Aix-en-Provence, ça fait partie de l'Ironman Pro Series. Voilà. Tu rajoutes Nice et Francfort, et puis voilà. Donc ils auront le compte. Christian, il a marqué des gros points puisqu'il prend les 5000 points. Et surtout, rappelez-vous que pour le calcul de l'Ironman Pro Series, le premier marque 5000 et ensuite vous perdez un point par seconde.

  • MIKA

    Alors ça, je l'avais noté et je voulais vraiment y revenir. Parce qu'à chaque fois, j'ai cette vidéo-là qui me revient en tête. Le mec qui distribue des baffes dans son jardin, tu as déjà vu ça ? Cette vidéo un peu comique qui tourne sur les réseaux. Là, c'est un peu de choses près, pareil. Mais quand tu regardes bien... Je l'ai perdu, du coup. Le dixième homme, il est à plus de 30 minutes. C'est déjà énorme. Ça fait 1800 points. 1800 points perdus. La dixième femme, elle est à une heure. Elle est à une heure. Tu prends 3600 points dans la tête, tu fais dixième. C'est-à-dire que là, ta course, clairement, elle ne sert pas à grand-chose, en fait. Et c'est pour ça que cette histoire de points est assez intéressante en termes de comportement en course. Souviens-toi, on a vécu ça il y a quelques années, où c'était la course entre guillemets au slot. Si tu étais dans les 4 premiers, tu continuais à courir. Si tu étais 5e ou 6e au 20e kilomètre ou au 15e à pied, les gars ils bâchaient. Et ils allaient s'inscrire sur la semaine qu'il y avait la semaine d'après. Là c'est plus pareil. Ils savent qu'il faut qu'ils performent sur 3 Ironman full distance. Et pas moins, parce que sinon ils ne jouent pas les classements finales. Et donc ils ont 2 halfs avec lesquels il faut qu'ils marquent un maximum de points aussi. Et ça veut dire que sur les quelques formats full qu'ils ont cochés, faire trois formats full compétitifs dans l'année, moi je suis entraîneur, si tu me demandes de faire trois courses prioritaires, ça me fait déjà des nœuds au cerveau. Ça me fait déjà des nœuds au cerveau. Et là, ils ne se loupent pas.

  • ARNO

    C'est là qu'on voit que la stratégie de construction de la saison des Norvégiens, elle était plutôt vraiment bonne, dans le sens où ils ont marqué des gros points. Gustave a marqué des gros points sur le Alpes à Oceanside. Là il marque encore des gros points. Christian clairement se positionne pour la gagne de l'Ironman Pro Series. Et ça va être très très difficile à le chercher parce que le deuxième, il est à combien Benito ? Il a pris 10 minutes, quelque chose comme ça ? Non, 8. Oui, 8 minutes. Il vaut 8,48 et 480 points. Ça veut dire que si jamais il veut revenir au niveau de Christian, ça veut dire qu'il faut qu'il mette 8 minutes à Christian sur la prochaine course. Je ne sais pas, je vois ça un peu compliqué quand même.

  • MIKA

    Il faut qu'il gagne une course avec plus d'une minute d'avance sur le deuxième. Sur une course que Christian ne fera pas.

  • ARNO

    Donc, il ne faudra pas aller à Francfort.

  • MIKA

    Ça fait beaucoup d'interrogations.

  • ARNO

    Il ne faudra pas aller à Francfort, déjà.

  • MIKA

    Non, parce que le gars, il fait la course en récup des JO et il va plutôt vite.

  • ARNO

    Voilà, il est allé plutôt vite, quand même. Là-bas, il avait fait quoi ? 7,27 ou quelque chose. En fait, c'est son standard, aujourd'hui. La question sur un parcours rapide type Francfort, type... la course au Texas et tout ça, les mecs aujourd'hui sont régulièrement en dessous de 7.30. Et c'est le standard aujourd'hui dans le monde du triathlon si vous voulez gagner une course où il y a les Norvégiens. Et ça peut faire peur. Je comprends que ça puisse faire peur. Et il a l'air d'être tellement un cran au-dessus des autres. Alors il y a d'autres, évidemment, Blumenfeld n'était pas là. Évidemment, Sam Lello est un petit peu sur... calme. Autant Ditlew, il sera présent à Nice. En plus, il fait l'impasse sur Roth. Ditlew sera présent à Nice. De toute façon, il est toujours présent. Il fait soit un, soit deux, soit trois Ditlew. Il ne sait pas compter au-delà, lui. Sam, je le vois mal revenir pour être compétitif à Nice. Nice, c'est quand même… ça arrive vite. J'ai du mal à le voir revenir. Ou alors, il s'entraîne très dur derrière un nuage de fumée. Mais j'ai un peu de mal à le croire. Et je pense que cette année, ça va être compliqué. Bien qu'avec Sam, il ne faut jamais douter de rien. Parce que c'est quand même un gars qui a une capacité à revenir. Rappelez-vous, il y a deux ans, à Rott, il se fait le mollet sur la course à pied. Et puis au final, il gagne quand même Nice derrière. Donc, on ne va jamais écarter un... un ancien vainqueur, c'est une règle de base, et à plus forte raison quand c'est un mec de la classe et du calibre de Sam Ledlow. Mais je pense effectivement que pour un parcours comme Nice aujourd'hui, ça doit commencer à se gratter un petit peu la tête en termes de stratégie de course, parce que moi tu sais où ils m'ont vraiment impressionné les Norvégiens, c'est sur leur natation. Ils ont vraiment progressé en natation. Ça sort de vent. Et ça roule devant. Et derrière, on sait qu'en course à pied, aujourd'hui, ils sont quasiment injouables. Et comme tu disais tout à l'heure en ouverture, je suis super content de voir que Gustave, il est là, il est présent. Et Gustave, il ne fait que monter en puissance. Et je pense que les quatre mois qu'il y a entre Texas et Nice, il va bien les mettre à profit. Et il sera certainement un des hommes... à jouer la gagne à Nice. Sauf si la malchance... Il faudrait que la malchance leur lâche un petit peu la grappe à un moment. Mais on est vraiment en train de voir les Norvégiens 2.0. Et moi, je les aurais presque donnés pour morts l'année dernière. Preuve est que je me suis quand même bien planté. Parce que les mecs, grâce au collectif, grâce à leur état d'esprit... ils ont réussi à revenir et à se repositionner tout en haut du panier sur le long distance. Et ça doit être pris en modèle par beaucoup de monde qui se posent des questions sur leur stratégie de construction de saison. Parce qu'on se rend compte que quand c'est bien géré, quand c'est bien construit, au final, d'être consistant dans l'entraînement, de faire le job jour après jour, sans paniquer, sans s'énerver, au final, tu finis toujours par revenir et tu reviens. Ils sont quand même revenus, ils ont tapé à la porte et puis ils sont partis avec la porte. Ils ont tout arraché, les gonds et tout le bordel. Parce que la performance du week-end dernier, c'était quand même quelque chose. Et comme tu disais, je suis vraiment curieux de voir ce qui va se passer à Aix. Parce que ça sera un petit peu symptomatique de ce qui risque de se passer pour le reste de la saison. Et s'ils arrivent une nouvelle fois à Aix et qu'ils atomisent tout le monde...

  • MIKA

    que ça va être compliqué pour les autres les deux courses qui vont suivre dans leur calendrier va déterminer un petit peu ce qui va se passer à nice si jamais gustave fait une belle course à aix qui s'amuse s'il fait top 5 ou un truc comme ça après la course qu'il a fait en ayant roulé 15 bandes sur la jante et ainsi de suite et qui nous fait un franc fort digne de ce nom je pense qu'à nice c'est pas pour rien si je mets des gros sous sur lui Il a faim, il a envie, il est inarrêtable. Je parlais au moment où ça a buggé la dernière fois, je parlais de cette vidéo de Frank Vandenbrouck. Je vous invite tous à aller chercher sur YouTube, ça s'appelle Avila, A-V-I-L-A, vous tapez Avila, V-D-B. Frank Vandenbrouck, certes. Alors c'est un moment de poésie parce que ça raconte un tout petit peu les travers du vélo, pas la mode Guylain Lambert de notre bon belge humoristique. ça explique un petit peu comment il avait construit sa saison autour d'un titre de champion du monde et il avait des soucis à Ausha droite ça allait plus dans son mariage et ainsi de suite il a retrouvé sur la Vuelta une copine et il est devenu du jour au lendemain intouchable sur le vélo il avait rien changé à l'entraînement c'est juste sa tête qui avait changé de mindset et là t'es inarrêtable et je pense que Gustave c'est pour ça que je dis ça Gustave il en est là il a envie de s'amuser dans sa tête il est heureux et je pense qu'il va arracher les pédales Ça a l'air rigolo comme ça, mais on peut dire ce qu'on veut. Si dans la tête, ça ne marche pas, le reste ne peut pas marcher non plus. J'entendais une phrase dire.

  • ARNO

    Gustave, il a déjà gagné à Nice.

  • MIKA

    Gustave a déjà gagné à Nice en 2019. Le seul athlète qui n'avait pas de vélo de contrat de contre la montre, c'était le seul du top 10 au départ qui avait un vélo de route traditionnel. Il les a éclatés dans la descente. Personne n'a jamais revu son dossard. Ils ont regardé juste ses fesses. il a gagné à Kona avec une performance à pied je pense qui devrait être étudiée dans les écoles de triathlon et c'est un mec qui est très dangereux parce qu'il s'amuse à faire ce qu'il fait là où les autres ils ont la langue dans les rayons en permanence et je pense que cette année ça va être du très très beau spectacle donc voilà, essayez d'aller regarder et puis il y a une petite anecdote sur le monde du cyclisme qui est assez sympathique je la raconterai parce que ça passe en flamand Mais ça vaut le coup, ce qui se passait dans les années 90-2000, c'était rigolo dans le monde du jeu. Accessoirement.

  • ARNO

    Wow,

  • MIKA

    trop faré.

  • ARNO

    Écoute,

  • MIKA

    petit... En général, quand les fusées décollent pas droit, ça vole pas bien haut. Et je voulais tirer un petit scud sur le T-100. J'ai le droit ou pas ? Le T-100 qui change. la date une première fois de sa course, puis une deuxième fois qu'il se couche avec la WTCS, à un moment donné, il ne faut pas oublier qu'ils ont vendu des dossards, qu'ils ont vendu une date, qu'il y a des gens qui se préparent, qu'il y a des gens qui font des réservations. Et ce n'est pas correct. Et en plus, pour Xenborn, tu te mets à des hauteurs de tarifs qui sont certes sur un très très haut standard, mais sur le site internet où tu vends ton gros gros produit, tu ne mets pas les échantillons. Tu n'as pas les parcours parce que tu n'as encore pas les autorisations. On se rappelle tous de Challenges, je crois que c'était Montpellier, qui avait vendu aussi des dossards, que la course n'a jamais eu lieu parce que pendant quatre mois, ils ont vendu des dossards en sachant très bien que de toute façon, ils n'auraient pas les autorisations. Je pense que ce n'est pas le standard du Tessin. Je voulais juste finir là-dessus.

  • ARNO

    Le Tessin, Fréjus, c'est une licence qui est vendue. C'est une course qui est organisée sous licence. C'est un organisateur local qui a acheté la licence de Tessin. Peut-être que le Tessent serait bien inspiré d'aller mettre le nez dans leurs organisations à qui vendre des licences et qui regarde ce qui se passe parce que...

  • MIKA

    Je pense que ça va être compliqué pour eux d'arriver à rebondir là-dessus et d'organiser de nouveau des courses T100 en France parce que je trouve qu'il y a quand même beaucoup de critiques. Alors, comme d'habitude sur les réseaux, il y a beaucoup de critiques sans que les gens soient en connaissance de cause, mais il y a quand même beaucoup de critiques sur les réseaux, sur cette course T100 à juste titre. que c'est quand même pas très professionnel. Et quand on vend quelque chose d'un niveau professionnel, c'est comme si demain vous alliez vous acheter une voiture haut de gamme et que derrière, le service après-vente est complètement à la ramasse. Personne n'est content. Et déjà, quand vous achetez une voiture au milieu de gamme ou bas de gamme, que vous n'avez pas de SAV, vous n'êtes pas content. Mais quand vous commencez à mettre 100 ou 150 000 balles dans une bagnole et que s'il y avait au moins de problèmes, on vous dit qu'il n'y a pas, et bien là, on est vraiment dans le même schéma avec le T100. on vend un premium et la qualité du service est toute pourrie. Imaginez payer une piole d'hôtel à 300 balles et d'arriver à avoir des draps dégueulasses et qu'on vous dise non, non, ok, on va vous les changer, mais on vous les pose sur le lit, c'est vous qui les changez. C'est un petit peu le cas. Et je trouve que c'est un petit peu dommage parce que le triathlon a vraiment besoin de professionnalisme. Et on retombe un petit peu là-dessus. On a besoin de professionnalisme dans les retransmissions. On a besoin de professionnalisme dans la gestion des courses. On a besoin de professionnalisme dans la façon dont les athlètes sont traités. Et aujourd'hui, pour moi, l'épitome de la course avec un vrai professionnalisme, c'est ROT. Et ça devrait être le standard de tous. Alors oui, c'est cher. Oui, c'est clair. Mais je n'ai jamais entendu un athlète qui avait fait ROT, qui était déçu de la prestation de l'organisation. Et ça, c'est... Et je pense que c'est vraiment un standard par toutes les grandes organisations. Et c'est la volonté de Félix, c'est ce qu'il nous disait, c'était de mettre en place que ROT devienne le standard en termes d'organisation et de rapport qualité-prix. Alors oui, c'est cher, mais derrière, quand l'organisation est absolument parfaite, ça fait quand même passer la pilule vraiment bien. Maintenant, si ça pouvait être 300 balles moins cher, ça serait pas mal non plus, parce qu'on est à plus de 700 balles sur 2026, ça commence à faire pas mal d'argent. Malheureusement, je pense qu'aujourd'hui, c'est un petit peu le sens dans lequel va notre sport, et ça va arriver à un moment par devenir clairement le facteur limitant.

  • ARNO

    Ça l'est déjà, je pense qu'il y a énormément de gens qui ne viennent plus.

  • MIKA

    Moi, je ne paie plus le triathlon de distance parce que payer 700 balles, à mon avis, pour moi, ça ne fait plus aucun sens. Même si tu peux te le permettre, ça ne fait aucun sens. Et je trouve que c'est too much. Et il y a un moment où, aussi bonne soit la prestation, sinon tout le monde roulerait en Ferrari. Tu vois ce que je veux dire ?

  • ARNO

    Et puis, tu vends une expérience, mais à un moment donné, cette expérience... en plus pour des gens un peu comme nous où on en a fait quelques-uns l'expérience tu la connais l'expérience tu la découvres plus tu viens juste entre guillemets pour toi et pour te challenger sur un chrono si t'en as déjà fait une X c'est pas X plus 1 qui va changer ta vie c'est juste parce que t'as envie de faire les choses différemment tu te prépares donc c'est quasiment plus dans l'aventure que dans le jour J et c'est comme c'est un petit peu comme un stage sur un stage t'es prêt à mettre un certain tarif si tu sais que t'as le bon contenu Merci. Si tu viens faire X fois le même stage, tu ne viens plus pour le contenu, tu viens pour les gens, tu viens pour le paysage, tu viens pour l'hôtel. Ou alors tu vas sur un autre stage parce que c'est un petit peu plus cher mais tu sais que tu vas trouver un autre standard. Sur une course, je pense que ça va être la même chose. Les gens se disent, format Ironman, sur le label, je ne vais pas y aller parce que c'est trop cher. Je vais aller faire autre chose, j'aurai les mêmes distances, je vais vivre la même expérience mais pour moi tout seul. Ou alors je sais que je vais faire une course au rabais mais je vais aller sur des trucs moins chers et puis ce n'est pas grave. Mais moins cher, pas cher, c'est toujours trop cher. C'est autre chose.

  • MIKA

    On est tous trop pauvres pour acheter pas cher quand on parle de matériel. Mais je pense que sur les courses, il y a un moment où il va falloir avoir une réflexion à ce niveau-là. Qu'est-ce qu'est le prix, le vrai prix d'un triathlon ? J'aimerais bien qu'on ait un organisateur qui vienne sur la course. On avait eu, rappelle-toi, quand on a eu... Mon pote Olaf, l'organisateur du Made in Prix, qui nous disait que le montant des inscriptions, et lui, ils étaient plutôt placés de façon très compétitive sur les failles du montant des inscriptions, où il disait que le montant des inscriptions couvrait qu'une vingtaine de pourcents des frais engagés pour organiser la course. Donc ça c'est un autre débat, ça fera l'occasion d'un autre épisode. Mais voilà, on a fait un petit tour. Et c'est vrai que cet Ironman Texas, il était intéressant de parler. On ne vous a pas saoulé avec les résultats pièce par pièce, minute par minute, parce que dans tous les cas, il y en a d'autres qui le font mieux que nous. Mais on voulait parler un petit peu, comme on a fait, de ce que cette course représente, des points positifs et des points négatifs de cette course, et puis vraiment ce qu'on a vu et les leçons qu'on pouvait étirer de cette course-là. Un petit mot sur Taylor Nibb qui n'a toujours pas réglé ses petits problèmes de nutrition et tout ça. Elle fait quand même deuxième, marque des gros points. Mais Kate Matthew a vraiment été clairement au-dessus du lot. Et pourtant, il y avait peut-être une start list chez les femmes qui était moins impressionnante que chez les hommes. Mais il y avait quand même du monde. Et moi, j'attends avec impatience la confrontation Matthew-Laura Philippe. ça va certainement faire des grosses grosses étincelles et les femmes sont autant on a un énorme spectacle et une grosse compétition chez les hommes mais chez les femmes on est vraiment pas en reste et commentaire d'après course de Taylor Neeb peut-être que le marathon c'est trop long,

  • ARNO

    c'est trop dur pour moi je vais peut-être me focaliser sur la moyenne distance donc on dit tous ça le lendemain enfin le soir de la course on est tous en train de se dire plus jamais jusqu'au lendemain matin ou jusqu'à 8 jours plus tard ou on cherche On cherche où est-ce qu'on va cliquer. Et je pense que c'était une réaction à chaud. Mais je pense aussi qu'elle... Enfin, c'est pas des clés qu'on trouve comme ça sur l'Ironman. Et je bénis les retransmissions en intégralité. Parce que oui, c'est long. Mais au final, c'est long à regarder. Et quand t'es dedans, ça passe pas moins vite. Il y a des moments où t'es dans le mal. Et si t'es pas préparé correctement, s'il n'y a pas quelqu'un qui t'a accompagné là-dedans, ben tu... t'inscris par exemple là en brun parce que tu vois que les images elles sont jolies mais non il faut se faire accompagner par quelqu'un longtemps pour te dire que là ça va être très dur c'est pas joli à regarder dans le canapé c'est très dur à faire, c'est de la montagne, ça se respecte comme à Rode, comme peu importe mais si tu sais que t'es parti pour 10h il faut le savoir et peut-être que tes caractéristiques peut-être sont très bonnes sur du half, peut-être moins bonnes sur du full mais c'est aussi quelque chose qui s'apprend, qui s'accompagne et Et... Mais c'est... Enfin voilà, nous, ça fait je sais pas combien de temps qu'on en fait. Je pense qu'on apprend encore. Donc oui, il y a plein de choses à apprendre, mais il faut se donner le temps, il faut apprécier le truc. Et il faut pas oublier, je le disais pas plus tard qu'hier, et je sais pas si ça va te plaire, mais à un moment donné, on est là-bas parce qu'on vient chercher ces limites-là. On fait un sport d'endurance de vitesse. On fait pas un sport d'endurance, c'est pas le dernier qui va rester, c'est celui qui va le plus vite sur la distance. Mais on part pas pour un 10 km, on part pour en faire 226. Donc il faut prendre patience, il faut profiter, et même quand on est dans le mal, il faut se souvenir que si on est là, c'est parce que c'est ce qu'on vient chercher, et c'est aller chercher cette limite, aller chercher cette sensation d'avoir tout envie de jeter par la fenêtre, le vélo, les baskets et tout ça, mais non, on est là, il faut aller jusqu'au bout, et cette sensation-là, une fois que tu as passé la ligne d'arrivée, même si tu as mal partout, il n'y a personne qui peut te la retirer.

  • MIKA

    Puis la relativité du temps, je pense qu'Alexis peut nous en parler sur les 5 derniers kilomètres du marathon de Londres. il a dû les trouver un petit peu plus long ils ont dû lui paraître un petit peu plus long que les 16 minutes qu'il y a passé un petit mot quand même dessus Alexis qui je pense fait la meilleure performance de l'histoire des triathlètes sur marathon par une bonne marge 2h11 et des brouettes impressionnant c'est ce qu'il avait annoncé il voulait faire en dessous de 2.10 Moi, je me disais que s'il allait en dessous de 2,15, c'était exceptionnel. Ça joue devant, il fait quand même top 20, je crois. Il doit faire 16 ou 17e au général. Ouais, 14, ça prouve bien la classe mondiale de ce mec-là en course à pied. Et surtout, ça prouve bien que si jamais un jour Alexis décide de se faire un switch et de passer sur le moyen à une distance, parce que c'est un des rares qu'on n'a pas vu courir sur half ou sur full. ça risque d'aller quand même relativement vite.

  • ARNO

    Du coup, il y a Triathlète US qui a sorti un petit texte là-dessus avec les 10 meilleurs perfs des triathlètes sur la distance marathon. Figure-toi qu'il y a eu quelques noms qui m'ont bien surpris. Notamment chez les femmes. Chez les femmes, tu sais qui est la meilleure marathonienne à sec ?

  • MIKA

    Comme ça, je dirais...

  • ARNO

    Jorgensen ? Deuxième, mais pas loin derrière, pas sur le même parcours, mais dans les mêmes standards. Gwen Jorgensen, 2'36, 23. Annie Haug, Anne Haug, 2'36'13, que 10 secondes devant, donc des très très gros standards, par contre avec chaussures carbone, puisque c'est des résultats qui sont très très récents, on parle de noms comme Erin Baker, Nicolas Spirig, Nicolas Spirig 2'37,

  • MIKA

    2'37 sur marathon c'est courir,

  • ARNO

    et avant, et pas un parcours rapide, mais par contre la meilleure marque, avant, et je me souviens très très bien de cet athlète, c'était Désiré Ficker. C'est des heures 40 avec des...

  • MIKA

    Tu ressors de...

  • ARNO

    2007. Désiré Ficker, 2h40 avec des chaussures en caoutchouc. Et c'est... Si tu retires les 4 minutes à peu de choses près que de promettre une semelle en carbone, on est donc aux alentours de la même perf standard que Gwen Jorgensen et Annie Haug. Non, j'ai vu des noms chez les hommes aussi qui m'ont fait... qui m'ont fait plaisir, qui m'ont fait sourire. Donc, bien sûr, Alex Key. Et après, il y a quelques anciennes gloires, mais dont les noms ne vont même pas parler, peut-être même pas à nous. Mais par contre, on en a un qui est très, très présent et qui, bien sûr, va te parler. Norman Stadler.

  • MIKA

    Norminator.

  • ARNO

    2h32. Norminator. Cameron Wirth. 2h36. Alors qu'il avait fait, je ne sais plus quoi, la semaine d'avant. Je crois qu'il avait fait un Iron Man. C'est pas con, non ? Oui,

  • MIKA

    c'est ça.

  • ARNO

    oui c'est ça et un des meilleurs coureurs à pied sur marathon sec qui arrive de 5 ou 6e sam long 2h32 le garçon la grosse machine la grosse machine et quand on est monté solide comme ça 2 32 faut y envoyer quand même parce que donc sur le départ de marathon un mec d'un 92 non non tu fais un petit peu parce que alexis on peut dire ce qu'on veut mais c'est quand même une crevette Il est quand même monté super fin et il est très économe. Il est beau à voir et il n'y a pas de soucis sur la course à pied. Personne ne peut discuter de ça. Mais ce n'est pas les mêmes Norminator, Sam Long. Ce n'est pas les mêmes gabarits. Tu peux en mettre un et demi. Tu peux en mettre un et demi des Alexi là-dedans. Tu sais,

  • MIKA

    si on met en perspective le temps de Kat Matthews, parce qu'elle court dans les 2,45 ce week-end, je crois, au Texas, ça veut dire que le meilleur la meilleure performance en course à pied d'une femme sur Ironman est en gros à 2,45, la meilleure performance d'une femme sur marathon sec n'est qu'à 10 minutes.

  • ARNO

    Exactement.

  • MIKA

    Ça veut dire qu'on devrait avoir des temps Ironman, si on faisait la même règle avec les temps hommes, on devrait avoir des temps hommes qui soient proches, en dessous de 2,20.

  • ARNO

    Et c'est là exactement où, moi je me rappelle, ça m'avait choqué. En 2022, quelques jours avant Hawaï 2022, je vais écouter Olaf Alexandre Roux.

  • MIKA

    Ah bah t'as déjà dit venir.

  • ARNO

    C'est là où il avait...

  • MIKA

    On avance.

  • ARNO

    Et c'est exactement ça. Il avait dit, bah oui, il avait balancé, exactement ça. En vitesse de déplacement, en natation, on est quasiment optimal par rapport aux courtes distances. En vélo, on est quasi sur les mêmes standards. Et c'est que la différence entre la course à pied sèche et la course à pied Ironman qui a un tel écart. et donc depuis enfin Depuis 2022, on sait que ça fait plusieurs années qu'il ne bosse que là-dessus. Donc quand Christian fait 2.32 ou 2.34, il ne le fait pas par hasard. Il le fait parce que ça fait des années et des années qu'il bosse dessus. Il s'est loupé sur les JO parce que 10 km, je pense que ça demande des caractéristiques, pour moi qui ne sont pas physiologiques mais physiques, qui ne lui permettaient plus d'avoir la vitesse de déplacement qu'il faut pour aller courir plus vite qu'un Hayden Wilde ou qu'un Alexis. Par contre, sur du long...

  • MIKA

    qui va pouvoir courir plus vite que lui et pouvoir aller l'embêter voilà les amis on vous a sorti un bel épisode on bâche, il faut aller au boulot j'ai du monde dans le bassin je vous fais la bise à tous je vous souhaite une belle et bonne semaine allez acheter votre triathlon spirit vous verrez la petite pub pour le tri bandit et puis le petit article que j'ai écrit qui est sur la fin on vous souhaite une bonne semaine profitez bien des stages pour ceux qui sont en stage allez regarder cet Instagram de nos petits jeunes qui est sur celui de mon gamin mika-triathlète et vous allez le retrouver et je vous garantis que vous allez vous fendre la gueule et si c'est ça le futur du triathlon, on est bien monté la bise, à bientôt mon pote à bientôt,

  • ARNO

    ciao ciao

Chapters

  • Introduction et contexte de l'épisode

    00:21

  • Performances des athlètes à l'Ironman Texas

    03:01

  • Analyse des différences entre hommes et femmes dans le triathlon

    06:35

  • Importance de l'environnement d'entraînement

    09:14

  • Conclusion et réflexions sur l'avenir du triathlon

    10:19

Description

Êtes-vous prêts à plonger dans l'univers fascinant du triathlon ? Dans cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, nous, Michael Lecuvire et Arnaud Selukov, vous emmenons au cœur des récents événements de l'Ironman Texas, où les athlètes ont repoussé leurs limites et où chaque performance raconte une histoire unique. Nous analysons les performances exceptionnelles de triathlètes tels que Kristian Blummenfeld et Kate Matthew, qui ont brillé lors de cette compétition emblématique. Mais ce n'est pas tout ! Nous explorons également les implications des décisions d'Ironman concernant les championnats du monde et comment cela influence les sélections pour les compétitions.



Au fil de notre discussion, nous mettons en lumière les différences de point de vue entre les hommes et les femmes dans le sport, tout en abordant les enjeux financiers qui pèsent sur ces choix cruciaux. Comment ces décisions affectent-elles l'avenir du triathlon ? Nous vous garantissons des réflexions passionnantes et des analyses approfondies sur la performance triathlon, tout en gardant une touche d'humour qui rendra l'écoute encore plus agréable.



Nous ne pouvons pas ignorer l'importance d'un environnement d'entraînement positif et de l'effet de groupe sur les performances des athlètes. En tant que coach triathlon, nous savons que le soutien et la camaraderie sont essentiels pour surmonter les défis Ironman. Dans cet épisode, nous partageons nos propres expériences triathlon et comment elles ont façonné notre vision du sport.



Nous aborderons également les parcours d'Ironman et leur impact sur l'expérience des coureurs. Quels défis rencontrent les triathlètes sur ces parcours ? Quelles histoires de passion se cachent derrière chaque compétition ? Nous vous invitons à découvrir ces récits inspirants avec nous.



Que vous soyez un triathlète chevronné ou un passionné de triathlon francophone, cet épisode du TRI BANDITS PODCAST vous offre une perspective unique sur le monde du triathlon, enrichie par des anecdotes et des analyses des performances podcast qui sauront captiver votre attention. Préparez-vous à rire, réfléchir et, surtout, à vous inspirer pour vos prochains défis Ironman. Rejoignez-nous pour une conversation qui promet d'être à la fois sérieuse et pleine de fun !



Si vous souhaitez vous abonner au podcast pour ne pas louper les prochains épisodes, c'est un bon reflexe!!


Le bouton est dispo en haut de l'épisode...



L'abonnement à la newsletter, c'est par là:

ausha. co/tri-bandits-podcast? s=1">https://podcast. ausha. co/tri-bandits-podcast? s=1



Notre Instagram est là:

instagram. com/tri_bandits_podcast/">https://www. instagram. com/tri_bandits_podcast/



Si vous souhaitez nous écouter avec un petit café à notre image, et nous encourager en meme temps, le mug est juste là:

paypal. com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE">https://www. paypal. com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE



Et si vous souhaitez commander chez Precision Hydration (US par France.. ), essayez de mettre TRIBANDITS à la fin de votre commande pour voir...



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • MIKA

    bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du tri bandits je vais vous laisser écouter le race recap de l'ironman texas made in tri bandits avec arnaud par contre on l'a enregistré lundi matin de tête et globalement on a quand même été surpris par l'annonce de Iron Man qui nous a causé un petit peu du fait du retour sur le Un jour pour tout le monde à Kona et donc cette décision qui est quand même super importante va avoir beaucoup d'impact et on s'est demandé si on allait refaire un épisode ou si on enregistrait à nouveau ou donc du coup dans le doute on avait fait un bel épisode donc je vous laisse l'écouter et puis je vous donne rendez-vous très très bientôt on va se retrouver avec Arnaud assez rapidement à ce sujet et puis on va bien sûr Essayer d'aller chercher un petit peu des infos, ça serait bien d'avoir un petit peu de nos pros qui nous donnent leurs avis. Parce que même si on pourrait avoir l'impression que c'est pas la vie de tout le monde, c'est pas tout le monde qui est content, c'est pas tout le monde qui n'est pas content. Il y a le point de vue des hommes, le point de vue des femmes et qui est forcément un petit peu différent. Donc on essaiera d'avoir deux points de vue différents pour parler de ça et qui est quand même un petit peu déterminant sur l'avenir que va avoir les Ironman World Championship. Est-ce que ce sera 100% Kona, mais avec 100% de gens satisfaits, et avec un retour du niveau sportif digne de ce nom ou pas ? Et est-ce que la sélection va continuer à se faire uniquement sur le sportif, ou elle se fera encore plus par l'argent ? On verra bien, c'est un point de vue qu'il faudra échanger. Dans tous les cas, je vous laisse écouter cet épisode, on s'est bien marré, et puis on a essayé de rentrer un petit peu dans les détails, comme d'habitude, les petits détails techniques, et vous donner un point de vue un petit peu différent. On vous laisse aller voir la page Instagram et vous abonner, ça nous fera un petit plaisir. Si vous voulez relayer l'épisode, ça sera aussi avec grand plaisir. N'hésitez pas à nous laisser des petites notes et n'hésitez pas à nous... Quand rentrez en communication avec nous, ça sera toujours avec grand plaisir qu'on échangera avec vous. Petit big up à tous ceux avec qui on le fait régulièrement et puis petit big up en particulier à Gabriel qui en ce moment est sur un lit d'hôpital. Donc voilà, on pense fort à toi M. Gaby, sois fort et amuse-toi bien.

  • ARNO

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode du Tri Bandit. Salut Mika, comment vas-tu ?

  • MIKA

    Salut tout le monde, ça va super bien. Le soleil est avec moi depuis que je suis rentré de Calella. Je vais surtout essayer de garder ça. Je ne sais pas grâce à qui c'est, mais surtout touchez à rien, touchez à rien s'il vous plaît. En pleine forme, ça monte bien et la saison se profile, donc tout va bien. Je sais bien que toi pour l'instant c'est pas au beau fixe, t'as 2-3 nuages mais ça va bientôt s'améliorer tout ça.

  • ARNO

    Je suis un peu sur cales là... je suis content d'avoir l'update météo de la Bresse. Le mollet me fait un peu des misères et puis j'ai rattaqué le boulot plus vite que prévu qui me fait des misères aussi. Au niveau entraînement c'est pas bisance, donc en ce moment au niveau du planning d'entraînement c'est relativement simple. Quand j'ai 40 minutes, je fais 40 minutes littéralement à bloc. Donc avant-hier, j'avais 42 minutes. J'ai fait 42 minutes de gravel comme un sauvage. Je suis rentré complètement ciré. Hier, j'ai pu faire deux kills dans la piscine. J'ai fait deux kills à bloc. Voilà. Donc je fais tout à bloc en ce moment. On-off. Voilà.

  • MIKA

    A L'ancienne.

  • ARNO

    J'essaye de faire une nouvelle technique. C'est peu d'entraînement. Je vais peut-être faire un vlog à la Lionel Sanders. L'entraînement par Arnaud Selukov. Donc c'était soit tu fais que du long. à basse intensité, genre 30 heures par semaine, soit tu fais 5 heures par semaine, tout t'a bloqué. On verra ce que ça va donner, je ne sais pas. C'est comme ça.

  • MIKA

    Les mollets votent contre.

  • ARNO

    Les mollets votent contre, ça là-dessus. Mais on essaye de faire comme on peut. J'ai attaqué le boulot un peu plus tôt que prévu. Et puis, plein, plein, plein, plein, plein de trucs à faire. Forcément, quand... Quand t'as prévu d'attaquer le 5 mai et que t'attaques le 15 avril, t'as toutes les merdes que tu repousses dans les deux dernières semaines à faire. Plus ces histoires d'assurance qui n'avancent toujours pas très vite. Plus tout un tas de petites merdes à droite et à gauche. Mes parents qui ne vont pas super. Donc, les allers-retours à Paris, ça te bouffe la journée, tu ne fais rien. Mais sinon, écoute, ça va. De façon assez rigolote, j'attends avec relativement d'impatience l'ouverture de cette saison en Suisse. Il y a ce côté sympa, si tu veux, de reprendre une activité professionnelle après avoir été pas fait grand-chose pendant quelqu'un pas fait grand-chose. Ce n'est pas vraiment le bon mot, mais tu sais, reprendre le rythme du réveil, d'aller retrouver, discuter avec les collègues, rencontrer des gens. Et je sais que tu as fait des heures au bassin aussi. Et des fois, ça peut être chiant comme la mort, mais il y a un côté qui est un petit peu sympa. Et d'ailleurs, j'ai eu une discussion avec quelqu'un cette semaine qui vient me voir et qui me dit, mais... Vous ne vous faites pas chier toute la journée. Je dis, mais quand est-ce que dans nos vies aujourd'hui, on a du temps pour se faire chier ?

  • MIKA

    C'est du luxe. C'est du luxe, en fait. Je crois qu'il y a beaucoup de gens qui ont oublié ce que c'était que de s'ennuyer. En ce moment, c'est tellement la course après le temps. Et je pense, par rapport à nos activités de coach, que ça, les gens, ils se plantent complets. Je ne sais pas si tu en discutes de temps en temps, même ne serait-ce qu'avec des athlètes, mais avec les athlètes en général, pas forcément avec les nôtres, mais le métier d'entraîneur triathlon, tout le monde se dit « ouais, il est entraîneur tri, le gars il passe son temps à nager, à pédaler, à courir, et de temps en temps il nous envoie un plan » . Mais ce n'est pas comme ça que ça marche. En général, on est plutôt anémié parce qu'on est sous la lumière et devant l'ordinateur, tu regardes ce qui se passe, tu planifies ce qui s'est passé, tu es tout seul, t'es devant ton ordi et t'es juste marié avec ton ordinateur Je pense qu'effectivement, voir des gens, voir de la lumière, c'est plutôt l'aspect sympathique de l'année.

  • ARNO

    Oui, et puis tu te rends compte que contrairement à d'autres jobs où tu peux t'avancer en travaillant un petit peu plus sur le long terme, l'état de santé, l'état de forme d'un athlète, il change quotidiennement. Faire un programme à un mois ou deux mois à l'avance, ça n'a jamais marché de mon côté et ça ne marchera jamais. La façon dont moi je bosse, c'est certainement comme toi, c'est d'avoir des programmes pas trop longtemps à l'avance pour qu'ils soient le plus adaptés et collés le plus à la forme du jour de l'athlète. Et tu te rends compte que plus tu vas t'avancer, plus il faut que tu refasses les programmes parce que soit ton gars va tomber malade, soit ton mec va se rajouter une course, soit il va avoir une petite blessure. Et pour revenir un petit peu à ce que je disais, on a des vies qui sont souvent un petit peu trop pleines. et de passer un petit peu du temps à avoir du temps pour soi ou à ne pas faire grand-chose, on se rend compte que notre cerveau ne s'arrête jamais. Et moi, j'adore ces moments où tu as la tête qui tourne un petit peu en réflexion sans avoir de choses à faire physiquement. Et c'est vrai que les heures au bassin, quand tu as cinq personnes dans la ligne nageur et que tu es là à les regarder, forcément, tu as la tête, le cerveau, lui, il n'est jamais complètement à l'arrêt. Et cette semaine, c'est un petit peu comme quand tu es au volant. Tu sais, quand tu fais des grands trajets d'autoroute, tu es sur l'autoroute, tu conduis un petit peu de façon robotique quand il n'y a pas trop de trafic. Et puis, tu te rends compte que ton esprit, il a tendance à divaguer et s'écarter. Et cette semaine, je réfléchissais certainement au prochain article que je vais écrire pour Triathlon Spirit, dont le magazine est d'ailleurs dans les kiosques, parce que moi, j'ai reçu le mien hier. Et j'avais plusieurs pistes. Et c'est un bel exercice de laisser son esprit divaguer sur des sujets qui peuvent être complètement déconnectés de parfois notre actualité ou ce que l'on est en train de faire. Enfin, tout ça pour dire que la saison, pour l'instant, la saison sportive, pour moi, j'attends mon planning avec impatience pour voir quelles courses je pourrais faire rentrer dans mon planning. Reprendre la course à pied un petit peu sérieusement, parce qu'au niveau vélo et au niveau... Je suis plutôt pas mal et je n'aurais certainement pas le volume pour faire un Ironman, sauf si j'arrive à passer un petit peu de temps le soir sur mon lieu de travail et puis passer les grosses séances d'entraînement. J'ai toujours cet espoir qu'un jour je puisse aller faire une course potable à Ambrin, mais ça je pense que ça n'arrive à personne, à part un Léon Chevalier et puis un Arthur Orso une fois de temps en temps. D'ailleurs, en parlant d'Arthur Orso, il est quand même bien calme le garçon, notre ami. On n'a pas vu trop de nouvelles et on espère qu'il va bien et que les choses vont se stabiliser un petit peu pour lui.

  • MIKA

    Globalement, le squad Amélie Lebin n'est pas en super forme quand on regarde bien. Moi, j'en compte trois un petit peu publiques. Il y a Senzino Lebo. qui était avec Richard depuis un petit moment. Il était sur une pente ascendante l'année dernière, il a marqué un peu le pas. Arthur Orso qui fait une saison 2023 extraordinaire, une saison 2024 blanche, complet, avec des soucis de dos et il avait bâché à Hawaï. Certainement entre la tête et le physique, c'est compliqué. Et puis Sam depuis Hawaï, qui est un petit peu au fond du saut et qui a du mal à remonter. c'est Il n'y a rien absolument. C'est juste comment ça se fait que des athlètes qui peuvent être au top de manière ponctuelle comme ça sur une saison ou deux et qui cassent tout parce qu'entre Sam et Arthur, on avait quand même des athlètes qui ont fait des choses extraordinaires. En fait, on se rend compte que c'est des humains, ce n'est pas des machines. Et quand tu mets un genou à terre, par contre, c'est compliqué de se relever. On leur souhaite tout de bon, mais il nous manque un peu sur le haut du pavé.

  • ARNO

    Triathlon est un peu pavé de ce genre d'histoire. Si on ne fait que notre histoire récente, on a des athlètes qui ont fait, si tu prends les grands événements que sont Kei Kona, qui est vraiment le gros événement en termes de pression médiatique et de pression sponsor et de pression physique sur les corps. Tu regardes des Pete Jacob, c'était une et on disparaît. Tu regardes... Merci. pas Vendry, l'autre belge même, qui avait gagné en 2013, j'ai perdu ton nom, bref, ça va me revenir, Chelsea-Sodaro, one and done, on est dans un sport qui demande tellement d'implication, tellement d'efforts, et je pense que sur ces dernières années, ça c'est mon analyse personnelle, alors ça n'engage que moi. Mais je pense que sur ces dernières années, on a poussé les curseurs un peu trop vite, un peu trop loin, en mettant un petit peu trop de pression sur le maillon faible qui reste l'humain. Et l'humain, il y a deux grands côtés. Il y a le côté physique, et là quand ça casse, ça casse, c'est facile. Et derrière, il y a ce qui se passe entre vos deux oreilles. Et une blessure physique, elle vient malheureusement rarement toute seule en fait. Et souvent, quand il y a une blessure physique, ce n'est pas rare qu'il y ait quelque chose de psychologique qui se trame soit avant, soit après. Parce qu'après, si jamais vous êtes dans une phase ascendante, que vous avez un gros objectif sur lequel vous avez énormément investi, bim, vous vous blessez derrière, extrêmement compliqué d'arriver à revenir. C'est un peu plus long que prévu, le mental en prend un coup. peu vous n'ayez pas de cul qu'il y ait un ou deux sponsors qui vous lâchent parce que la blessure dure un peu trop longtemps, on comprend très facilement que ça puisse sucer. Et ça peut être aussi dans l'autre sens, c'est-à-dire que quand il y a une trop grosse pression à l'entraînement avec trop d'intensité, et on avait abordé le sujet dans le passé, rappelle-toi quand il y avait le Norwegian Hype qui était sur Kona, où tu voyais les mecs qui couraient et ils se faisaient percer les oreilles pour prendre des tests de la clate. L'acta de tous les 20 minutes, c'était des niveaux d'intensité, mais littéralement de dingue. Il y a un moment où, à part si jamais tu es surhumain, aka Christian Blumenfeld, le reste du troupeau a du mal à suivre. Et aujourd'hui, ce que l'on voit dans le monde du triathlon, je trouve qu'il y a un petit parallèle à faire, que Christian Blumenfeld est revenu tellement fort, mais tellement fort, tellement au-dessus du lot. qu'on a un petit peu le syndrome de Pogacar du cyclisme. C'est-à-dire que je pense qu'il y a beaucoup d'athlètes qui se grattent la tête et qui se disent « mais comment on peut faire aujourd'hui pour arriver, ne serait-ce que de revenir à proximité du niveau d'un mec comme Christian Blumenfeld ? » Et ce que l'on a vu au Texas ce week-end, ça va un petit peu dans ce sens-là, avec une performance complètement stratosphérique.

  • MIKA

    de Christian de partout. Je suis à la fois d'accord et pas d'accord. Comme d'habitude. C'est une évidence. C'est une évidence ce que tu dis. Ils ont un gros problème avec Christian, mais ça ne fait pas depuis cinq minutes. Et le problème, il est là. C'est que le garçon, il est là depuis un moment. Alors, il se prend deux, trois fois les pieds dans le tapis de temps en temps. Il fait des choses, mais... Tout le monde l'a oublié déjà je pense alors que finalement il faut surtout pas oublier ça. Il fait des choses que personne n'avait jamais fait avant. Partir du cours, remonter sur le long, revenir sur le cours, être compétitif à haut niveau. Il fait 8 ou 12... au JO après deux titres de champion, enfin deux saisons consacrées qu'au long. Et là, il repart sur le long et il n'était qu'à 57 secondes. C'est beaucoup, c'est une éternité, mais en même temps, c'est trois fois rien. Parce que ça veut dire qu'il était à la bagarre en natation, il n'était pas sorti à dash. Ça veut dire que sur le vélo, c'est lui qui a fait 50% du boulot. Et à pied, il n'était pas feignant. Et tu arrives sur du long. où tu sais qu'il a quasiment les mêmes vitesses de déplacement. Je crois qu'en vélo, il va même plus vite. Mais c'est donc extraordinaire ce qu'il arrive à faire. Mais en même temps, tu as des petits jeunes qui arrivent. Regarde celui qui fait deux. Benito Lopez, il ne s'est pas trop posé de questions. Il dit, oui, il est là, mais ce n'est pas grave. Je fais ma course, je ne lâche rien. Alors, il finit derrière. Mais sur un jour J, même Christian peut faire des erreurs. Même Christian peut avoir des soucis. Et je pense qu'ils sont là. Il y a le syndrome Pogacar, mais... On n'en est pas au niveau de Pogacar. Là, je pense qu'aujourd'hui, dans le plot... Mais par contre, t'as raison. Quand il est là, c'est un gros épouvantail. Mais je reviendrai aussi de tout à l'heure sur Gustave. Attention, Gustave, il n'est pas là non plus pour aller écrire des cartes postales. Parce que... Et Kasper Storn fait 5. Donc le squad est revenu et ils sont là. Les Norvégiens, il ne faut pas les oublier. Et il y avait Gustave... Gustave il était quand même, il a fait quand même, il était crevé en fait, il a fait quand même pas loin de 15 bornes sur sur la jante avant de pouvoir être secouru donc on en discutait en off tous les deux pendant la course. Le gazier était capable de rouler 15 bornes sur la jante en tête de peloton en attendant le secours technique qui n'arrivait pas parce que la mobilette allait moins vite qu'eux donc qui venait pas, à un moment donné le gars c'est un lâcherien il termine en vélo loin derrière parce qu'il a ce souci mécanique là, j'aurais aimé savoir ce qui se serait passé si jamais il n'y avait pas eu ce souci là. C'était vraiment la course de retour. Et en plus, à la fin, il est déçu parce qu'il ne finit pas certainement à la place à laquelle il aurait voulu arriver, mais en plus il avait le sourire, il a dit c'est pas grave, tous les signaux sont au vert. Moi, je suis inquiet parce que Christian est de retour, mais je suis super content parce que Gustave est de retour aussi, il ne faut pas se leurrer. La saison 2025 sera la saison des Norvégiens, encore une fois, et pas que, je pense.

  • ARNO

    Désolé à tous si jamais ça vous fait un petit peu des patchs, mais la technique nous lâche ce matin. C'est comme l'état des pneus des Norvégiens, un coup ça va, un coup ça ne va pas. Ce qu'on disait, c'est que les gars ne sont quand même pas IQ sur les deux principales... course d'ouverture de saison qui était au Shea-Hanside où Blumenfeld crève et perd un temps phénoménal. Eden crève au Texas et de nouveau ça le sort un peu de la course. Soit il faut qu'ils changent de sponsor de pneus, soit ils arrêtent de mettre des pneus les plus fins possibles pour gagner du gain marginal. Je n'ai même pas vu sur quoi ils étaient d'ailleurs.

  • MIKA

    Alors, je n'ai pas vu, je n'ai pas fait attention. Je crois que Gustave était sur la jante. Il était sur un pneu, lui. Il a fait 15 bornes sur la jante. Et je pense que la Caddx, tu peux la prendre et tu la jettes tout de suite. Par contre, la seule chose que j'ai vue, c'était Christian qui faisait un petit commentaire d'après-course. Il disait, moi, j'ai eu une période de mauvaise chance et je pense que je l'ai transmise à Gustave. Lui c'est fait, donc maintenant on peut compter sur Christian. Reste à Gustave de se débarrasser de cette affaire et après on n'en parle plus. Mais je ne sais pas si du coup, si je l'avais déjà dit, si ça a été enregistré ou pas. Mais je pense que Gustave il va être dangereux pour ça. Parce que malgré toutes leurs galères, malgré le fait que c'était une course, on peut dire un Ironman tu ne vas pas en faire 12 dans l'année. Donc si tu te loupes une fois à cause d'un problème technique c'est moche. Mais il a la banane, malgré son échec, malgré son problème technique. Il ne fait pas la course qu'il veut, mais il est heureux, je pense qu'il a le cœur léger. Et quand tu es un peu amoureux, il n'y a plus rien qui t'arrête. Et je pense qu'il est franchement amoureux, il est franchement bien dans ses baskets. Pour avoir le sourire avec ce qui vient de se passer, je pense que les prochaines courses, on va avoir du grand, grand, grand Gustave. On a eu du grand, grand, grand Christian. Les Norvégiens, ça doit être un sacré problème dans la chaussure de tout le monde, je pense.

  • ARNO

    C'est ça qui est quand même fou, parce que moi... je les ai donnés presque perdus pour la science en fin de saison dernière, on avait l'impression qu'ils se perdaient un petit peu et tu te rends compte que ils peuvent bien nous raconter ce qu'ils veulent les Norvégiens mais aujourd'hui Olav Alexander Bou il est plus impliqué dans leur entraînement au quotidien Et je me demandais où est-ce qu'ils allaient. Visiblement, ils vont dans le bon sens. Parce que ce que l'on voit aujourd'hui, c'est que Christian, je pense qu'il est plus fort que ce qu'il a jamais été. Il l'a démontré ce week-end. Il a littéralement laminé la compétition. Sans avoir à aucun moment de la concurrence sur la course à pied. À part au début où Benito Lopez l'a rapidement décroché. Mais c'est surtout que les trois gars qui s'entraînent ensemble, les trois mecs sont là. Et si jamais Gustave n'avait pas eu sa crevaison, alors évidemment, on peut faire avec Dessy, on mettait Paris en bouteille, mais je pense que Gustave, il aurait pu être beaucoup plus dangereux que ce qu'il était, il n'aurait certainement pas joué la gagne, mais il aurait certainement pu jouer au niveau de Kasper Stornes. Et ça veut dire que ça mettait trois Norvégiens dans les cinq premiers, ça fait quand même une grosse densité pour un pays de 3,8 millions d'habitants.

  • MIKA

    Et donc c'est pareil, je ne sais pas si ça avait été enregistré ou pas, mais ce que font les Norvégiens de manière générale, c'est un peu en train d'être passé sous silence, et les gens l'ont perdu déjà de vue, parce que c'était l'année dernière, il y a deux ans. Mais on oublie qu'en 2021, Christian Blumenfeld est champion olympique sur court distance. 2022, il éclate tout le monde à Saint-Georges, qui est sur format Ironman. Il revient sur 2024 pour Tokyo, sur court distance. Et là, il repart sur du long. C'était 13 jours après les JO, je crois, où il éclate tout le monde à Francfort. Le gars a faim. Et quand les gens, au départ, se disent « Tiens, il y a Christian Blumenfeld » , ce n'est pas « Comment je peux faire ? » C'est « Est-ce que je suis suffisamment fort dans ma tête pour vivre la vie que se met Christian dans la tête ? » Parce que si jamais vous avez eu l'occasion de faire un stage pendant une semaine où vous faites 25 heures de sport, c'est déjà énorme. Enfin, on se dit « 25 heures, c'est énorme » . Mais pendant 25 heures, vous ne pensez qu'à manger, dormir et vous entraîner. 25 heures ? La semaine d'après, vous êtes un tout petit peu mâché et puis dans la tête, vous êtes content d'être retourné au boulot. Eux, ce n'est pas 25, c'est 30 en moyenne sur l'année, ce qui veut dire en moyenne, ils s'en mettent un petit peu plus. Je pense qu'ils ne font pas de la poésie pendant 30 heures et ça ne fait pas 5 ans. Enfin, ça ne fait pas 5 semaines, ça fait 2010. Le projet Norvège, je crois que c'était la cible, c'était Tokyo. Donc, ça fait 15 ans. Ça fait 15 ans qu'ils sont... Alors, je crois qu'ils étaient une trentaine au départ. Ils ne sont plus que trois. Donc, il y a un peu de déchet. Je pense qu'il y a eu de la casse au feu.

  • ARNO

    Mais ça, c'est partout. Quand tu regardes une tranche d'âge, une classe d'âge.

  • MIKA

    Tout à fait.

  • ARNO

    Regarde en natation ce qui se passe en France. Tu as des gamins, tu as des clubs. Ils sont 50 dans les lignes quand ils sont minimes.

  • MIKA

    Natation, gymnastique, il y a un taux de casse qui est énorme. Par contre, il y a des gens qui restent dans le game. Mais des gens comme Christian qui réussissent quoi qu'ils fassent sur toutes les distances. et qui dure dans le temps, on était en train d'en parler aussi il y a beaucoup de gens qui ont une victoire et qui disparaissent parce que la pression, parce que l'exigence physique, l'exigence mentale lui il est là et je sais pas si t'as j'ai l'impression qu'il s'amusait je les vois pas fatigués et puis de bonne humeur,

  • ARNO

    détendu avant, les mecs qui blaguent un peu à la conférence de presse les mecs ils sont Il y a vraiment un terme anglais qui s'appelle le headspace, qui est l'emplacement de ta tête. Et eux, ils sont dans un bon headspace en ce moment. C'est-à-dire que les mecs, qu'ils aient un bon résultat en course ou un moins bon résultat, ils prennent un plaisir incroyable à faire ce qu'ils font. Ils sont performants, ils s'amusent, ils passent du bon temps et ils sont heureux d'être ensemble. Et ça, pour moi, c'est les clés du succès.

  • MIKA

    Les clés des Norvégiens, c'est le binôme, enfin le trinôme. C'est des frangins, ils vivent ensemble, ils vivaient ensemble, ils s'entraînent ensemble tout le temps, ils n'ont pas besoin de se parler, ils savent le matin comment ils vont certainement, il n'y a pas de souci. Ils ont vécu tellement de choses que c'est une base extraordinaire. Là, on est parti pour en bouffer pendant quelques années.

  • ARNO

    Je pense qu'en 2025, on va en bouffer un petit peu du Norvégien. Et je voulais faire un petit peu le parallèle avec ce qu'on disait avant sur le team Amélie Guébin. où tu n'avais pas l'impression qu'il y avait cette joie de vivre dans les dernières vidéos. Sam, il était relativement ouvert là-dessus. Et encore une fois, ce n'est pas une critique. C'est vraiment un constat de ce que l'on peut voir nous transpirer au-delà des médias, des réseaux sociaux. Tu n'avais pas l'impression qu'il y avait une grande joie de vivre là-dedans. Et quand tu vas faire un camp d'entraînement où tu n'as pas forcément envie d'aller, où tu vas être avec des gens que tu n'as pas forcément envie de côtoyer pendant 8 heures par jour, parce que quand vous êtes dans un camp d'entraînement, C'est vous vous levez au petit déjeuner, vous êtes ensemble. Dans la piscine, vous êtes ensemble. Sur la sortie vélo, vous êtes ensemble. Sur la sieste, vous allez vous coucher ensemble. La course à pied, vous êtes ensemble. Et le soir, vous bouffez ensemble.

  • MIKA

    Comment ça, la sieste, vous allez vous coucher ensemble ?

  • ARNO

    Non, voilà.

  • MIKA

    Tu veux dire dans les stages ? On parle de sport,

  • ARNO

    on parle de sport. On parle de sport, bien sûr.

  • MIKA

    D'ailleurs,

  • ARNO

    pour revenir là-dessus, j'ai mon gamin qui est en ce moment en stage avec... c'est une petite aparté, le club les Alligators d'Annecy et vous allez comprendre pourquoi j'en parle, donc Micka il est licencié au Triathlon le Triathlon se faisait un stage pendant les vacances de Pâques en Italie ou en Espagne je sais plus c'est pas pareil, géographiquement je crois qu'ils sont en Italie et ça collait pas vraiment et moi je connais bien mon pote Jean-Eudes Desmarais qui est le président du club des Alligators, ils ont un super gros Merci. Un gros groupe d'enfants, Benjamin, Minim, Cadet et puis même des juniors, avec une grosse ambiance là-bas. Et Mika les connaît un petit peu parce que ça se tire la bourre sur les courses. Forcément, Annecy, Bourg-en-Bresse, le Jura, on n'est pas très loin et les gamins se retrouvent. Et ils ont un groupe de gamins aux Alligators. Les gamins, putain, ils valent des points. Je te jure, ils valent vraiment des points. C'est des terribles, mais c'est des terribles dans le bon sens du terme. Et Jean-Eudes, il a dit, parfait, on prend Mika avec nous pendant une semaine. Ils sont en stage en Ardèche. Il dit, bon, par contre, on ne va pas tous les mettre dans le même mobilhome parce que sinon, le premier soir, il n'y a plus de mobilhome. Et je vous encourage tous à suivre mon gamin sur Insta. Il a son profil, ça doit être Mika, tiré du bas, triathlète. Donc, regardez, il a pas mal de followers. Et il a décidé de faire un vlog quotidien de leur journée d'entraînement en Ardèche. C'est sans déconner à se pisser dessus. Donc allez regarder, vous allez voir, si ça c'est le futur du triathlon, on est bien monté mon gars, parce que c'est connerie sur connerie, et malgré tout les gamins ils s'entraînent dur. Hier ils ont fait natation le matin, derrière ils ont fait des multi-enchaînements, vélo, course à pied, ou d'ailleurs Mika il a été chercher un com, parce qu'en ce moment il n'y a plus que ça qui compte en Ardèche, avec des enchaînements sur une montée qu'il devait faire. 1,6 km enchaîné avec des 400 à bloc derrière, ils ont fait 16 fois 400 à allure du 5 km, donc pas des séances de Mickey quoi. Le soir, retour dans la piscine pour 2 km, les gamins, ils ont une putain de banane, c'est à se pisser dessus. Et je me dis, je faisais un peu le parallèle avec les Norvégiens, les Norvégiens, ils s'amusent en ce moment. Et quand tu vas dans un camp d'entraînement où tu t'amuses, tu manges des heures, tu rigoles, tu passes du bon temps et... tout se passe bien. Et même quand il t'arrive une merde, que ce soit une crevaison, que ce soit un jour où t'es moins bien, parce que t'es tellement bien, t'es tellement dans un environnement où tu es content, où tu prends du plaisir, les petits soucis deviennent annexes. Et moi, je me rappelle avoir fait des camps d'entraînement à Phuket, avec Jürgen Zach, Rudy Wilde, qui était un athlète qui tournait sur la WTCS et qui a fait une belle carrière en long après, Chris McCormack et les frères Rallert. J'étais forcément le maillon faible. Mais je peux te dire qu'on passait des soirées. La journée, on se bidonnait. Les entraînements, c'était de l'entraînement. Je me rappelle avoir fait un 30 fois 800 sur la piste à Tagnapoura avec Zach et puis McCormack dans les dernières années où McCormack marchait fort. Tu n'avais pas envie de rigoler à la fin de la séance. Mais le soir, tu te retrouvais dans une ambiance où... Tu déconnais. Et quand tu avais le gros Maca et puis Jurgen qui avaient bu trois bières, tu peux te dire que le soir, c'était… Et je retrouve un petit peu cette ambiance avec les gamins au-dessus du club des Alligators. Et ça fait vraiment plaisir à voir parce que cette vie de club, cette vie de communauté ensemble, quand tu fais du sport, je crois qu'il n'y a pas d'autres sentiments qui sont comme ça. C'est-à-dire que tu te retrouves, tu es un peu tous dans la même galère, mais c'est une galère où tu te fends la gueule. Et j'ai l'impression que nos Norvégiens, ils sont vraiment dans cet endroit-là. En plus, ils ont des résultats qui sont quand même super bons. Ils sont revenus sur le devant de la scène. Ils sont extrêmement performants. Il y a trois caractères qui sont complètement différents. Vous avez un Christian qui atomise tout et puis qui va jouer un petit peu. C'était presque comme s'il s'excusait à l'arrivée du Texas d'avoir laminé tout le monde. Vous avez un Gustave qui a la banane et puis on voit les mecs qui se fendent la gueule la semaine avant, ça s'est rasé la tête et tout, on a l'impression de se retrouver avec un groupe d'ados. Et puis vous avez Kasper qui est un petit peu le gentil garçon du lot qui suit le mouvement mais qui est là et je trouve qu'ils ont retrouvé un équilibre dans leur groupe d'entraînement.

  • MIKA

    qu'il n'y avait pas les autres années. Et tu ne peux pas t'empêcher de faire le parallèle des années 2021-2022, quand ils ont dominé la totalité du circuit mondial. 2023, où ils étaient moins bien dans leur tête, qu'il y avait des doutes sur leur entraînement, il y avait des doutes sur leur organisation avec Olave. Et on s'est rendu compte que les performances avaient tendance à se casser un peu la gueule, sauf pour Christian. Et là, ils sont revenus en ayant reconstruit un environnement autour d'eux. Et ça va exactement dans ce que je dis. un athlète... qui est dans un environnement sain où il se fait plaisir et où il s'amuse et où il s'amuse, c'est toujours un athlète qui va marcher

  • ARNO

    C'est une évidence sur le stage le stage, en tout cas je pense un petit peu à ta position c'est un moment privilégié dans la saison t'es un peu en vacances, tu penses que à trois choses, manger, dormir, t'entraîner et si en plus t'as la chance d'être avec des gens plutôt extraordinaires, donc sans aller faire la sieste avec eux, en tout cas pas tout le temps mais tu peux passer vraiment des bons moments et il ne faut pas oublier d'aller boire des bières sans alcool mais d'aller se marrer en dehors du truc et effectivement ça soude pour la suite mais c'est pareil pour la saison, si tu passes une bonne semaine de stage en général tu as un grand coup de boost et puis la saison elle passe tout seul ça c'est pour nous athlètes entre guillemets lambda on imagine, enfin les triathlètes pro sont en stage en permanence mais si tu n'as pas cette petite pincée de sel de fun dans la vie ça ne sert absolument à rien de continuer je pense qu'il y a beaucoup de gens qui sont dans cette dynamique là et qu'on oubliait ça, mais on en avait parlé dans l'épisode d'avant. Par contre, pour en revenir au Norvégo, je pense que c'est Christian et Christian parce qu'il y a Gustave, et Gustave et Gustave parce qu'il y a Christian, et Kasper bien sûr, mais ils ne feraient pas ce qu'ils arrivent à faire. Tu peux faire ce que tu veux, et j'invite tout le monde à essayer de faire ça. Vous vous mettez une semaine dans la tête, où vous êtes sur votre moyenne habituelle, mais vous poussez un tout petit peu les curseurs, peut-être sur l'intensité. vous allez voir que sur les derniers jours de la semaine vous allez couiner Vous êtes fatigué, vous n'allez pas y arriver. Vous faites exactement la même semaine, la semaine suivante, mais avec des gens, avec quelqu'un qui va venir avec vous, avec des potes comme Mika peut le faire. Vous allez pouvoir en faire plus encore. C'est l'effet de groupe, ça c'est magique, et c'est ce qu'on a oublié, parce que les triathlètes c'est un sport individuel, donc on se dit tiens, je vais m'entraîner tout seul. Non, non, n'oubliez pas que la force elle est dans le groupe, elle peut être dans une autre ressource mentale, ailleurs que j'ai mal aux jambes, qu'est-ce que je fais là, pourquoi je suis là Quand vous êtes avec quelqu'un, vous n'avez même pas l'occasion de vous poser la question. Vous êtes en haut d'une bosse, d'habitude en haut de la bosse, vous seriez peut-être en croix. Là, en haut de la bosse, vous êtes super heureux d'être en haut de la bosse et puis vous profitez.

  • MIKA

    Et par le métier tout seul, c'est vraiment quelque chose qu'il faut vraiment être solide dans sa tête parce qu'on sait tous qu'à l'entraînement, on a des jours où on est bien, des jours où on est moins bien. L'effet de groupe, un jour où vous êtes moins bien, vous savez qu'il y en a toujours un autre dans le groupe qui va être un peu moins bien, vous allez vous tirer la bourre, vous allez vous raconter des conneries Pour imager un petit peu ça, moi je suis parti plusieurs fois faire des semaines d'entraînement à Nouza, en Australie sur la Gold Coast. Et la première fois que j'y étais allé, j'étais parti tout seul avec l'idée de me dire je vais arriver dans un environnement d'entraînement qui est exceptionnel. Et Nouza c'est un peu le paradis sur Terre, c'est quand même l'Australie avec toute sa splendeur. Et c'était les périodes où il y avait beaucoup de triathlètes qui étaient là-bas, dont Yann Frodeno qui s'était installé là-bas avec Emma. Il y avait les grands G, il y avait Pete Jacob, il y avait toute cette équipe. Et j'étais parti tout seul faire un camp d'entraînement là-bas en me disant, bon, elle devienne ce qu'elle viendra. Et au bout du sixième jour, mentalement, j'avais quasiment craqué en me disant de faire des journées de cinq, six heures au quotidien tout seul. Même si j'étais dans le meilleur environnement d'entraînement dont j'aurais pu rêver, j'avais du mal à trouver de la motivation et à motiver de l'énergie pour m'entraîner. Et j'avais... pris la décision de revenir sur Singapour. Et juste avant de repartir, Belinda m'avait dit « Tiens, la semaine prochaine, on est là. » Il y a Justin, son mari, qui était là. Il y avait Pete Jacob, il y avait les Mackenzie. Elle m'avait dit « On est tous un peu regroupés là et on va faire un petit peu une semaine d'entraînement ensemble. Si tu veux rester, tu peux rester et on va refaire. » Et la deuxième semaine, où pourtant j'avais l'impression d'être littéralement laminé physiquement, le fait de me retrouver dans cette dynamique de groupe avec des gens qui étaient drôles, parce que quand vous passez du temps avec les Grangers et les McKenzie, je peux dire que vous vous tapez sur le ventre à un moment, et bien le switch avait été quasiment instantané, le fait de le matin d'arriver à la piscine, de savoir que tu vas être avec des gens, même si dans l'eau évidemment on ne se parle pas, mais le fait d'arriver à la piscine, quelque part, ça me rendait redevable de leur part d'être présent à la session piscine. Et puis tu avais envie de faire un effort. Le vélo, c'est pareil, le vélo c'est le côté social, t'étais là, on était bien, on discutait, ça racontait, l'après-midi séance course à pied, une autre séance piscine, et puis le soir on passait du temps ensemble, et la deuxième semaine, j'avais eu l'impression qu'elle était passée comme ça, que physiquement j'étais revenu. Mais ce n'est pas que j'étais parti physiquement, c'est que j'avais mentalement craqué sur la première semaine et que la deuxième semaine, j'avais retrouvé le bonheur d'être là, le bonheur de m'entraîner et le bonheur d'être avec des gens que j'aime bien. Et cette équipe de Norvégiens, moi, je pense que 2025 pourrait bien leur appartenir parce que quand tu vois leur niveau de performance aujourd'hui avec quand même une couille par course, il faut quand même le dire, c'est quand même, on va quand même mettre des chiffres. Christian, il a couru

  • ARNO

    7h24. 7h24.

  • MIKA

    7h24. Rappelez-vous, sub-7, sub-8, là, les mecs, ils courent 7h24, la gagne au Texas, donc 182 kilomètres tout seul.

  • ARNO

    Alors, on peut commencer à parler de la course.

  • MIKA

    Je vais juste finir un truc, on parle de 7h24 chez les hommes et de 8h10 chez les femmes. On va quand même remettre les choses dans l'ordre parce que Kate Matthew, On parle beaucoup de Christian Blumenfeld, mais Kate Matthew, elle a littéralement décimé la concurrence. Et la concurrence, on parle de Taylor Niba, la meilleure athlète de moyenne distance au monde de l'histoire du triathlon. Et on est à 10 minutes du sub 8 chez les femmes. Donc on va quand même faire, allez, on va marquer une pause de 3 secondes. On est à 10 minutes du sub 8 chez les femmes. Donc ça, il faut quand même mettre en individuel. Il faut quand même mettre ça en perspective. Et je pense que ce que l'on a vu ce week-end, à la fois chez les hommes, mais surtout chez les femmes, on a vu deux performances, les meilleures performances peut-être de l'histoire avec le 8h08 de Daniel Haug, l'année dernière à Rott, et puis les 8h08 et quelques également de Daniel Arif l'année d'avant. Mais en termes de performances... Merci. pas sûr qu'on voyait souvent souvent des performances comme ça et rappelle toi on avait quand on avait parlé du texas on s'était dit va se passer quelque chose on avait parlé du meilleur temps sur ironman éventuellement casser la barrière des 2 30 mais on en a vu un moment n'a pas vu l'autre mais on n'avait pas moi j'avais pas vu une kate matthew on avait dit qu'elle serait dangereuse et qu'elle serait fraîche parce qu'elle n'a pas beaucoup couru depuis la fin de saison derrière dernière mais on a vu une kate matthew littéralement injouable.

  • ARNO

    Elle était habitée. Elle était habitée et elle l'a dit 2-3 jours avant. Elle a fait une petite vidéo, comme ils font très bien malgré tout. On ne va pas toujours cracher sur les coms d'Ironman. Elle était là, pour l'instant, Taylor Nee, je ne l'ai jamais battue. Mais là, c'est une cartouche et je n'en aurai pas beaucoup. Par contre, je ne vais pas la lâcher. On a vu. Et pour moi, la détermination... et je suis désolé, je vais reprendre un peu une théorie à la Brett Sutton, la détermination quand elle est du côté de la jante féminine, elle est inarrêtable. Et quand on a vu Kate Matthew du début de la première seconde du départ jusqu'à la fin, c'est pas parce qu'elle a doublé Taylor Nibb en course à pied qu'elle a lâché l'affaire. Elle a voulu éclater tout le monde. Elle a lâché l'affaire une fois à la ligne d'arrivée passée. Et c'est un... Pour moi, je pense que l'exemple, il est autant là. On sait que Christian est très fort et que la course, elle s'était un petit peu écrite et déroulée comme on le savait. Bien sûr qu'il est aussi très, très fort dans la détermination. Mais je pense que quand tu pars comme Kat Matthews contre quelqu'un que tu n'as jamais battu, tu pars avec franchement, tu pars avec pas mal de cailloux dans le sac à dos quand même, parce qu'elle s'est cassé les dents, elle a quand même eu une saison difficile l'année dernière. Et alors, je ne sais pas si vous vous en rappelez. Mais donc c'était en 2023, à Kona, elle arrive au demi-tour à Aoi, elle fait 100 mètres et elle quitte la course. Alors qu'elle n'est pas loin de la tête, parce que prise de panique, parce que dans la tête ça lâche, trop de pression, trop de... Incapable de tenir le guidon, on parle d'une professionnelle, une des meilleures du monde, qui se remet en cause. 2024 a été une saison de reconstruction. avec plus ou moins de difficultés, un mollet qui lâche, ainsi de suite. Il ne faut pas oublier qu'elle s'était fait une crampe et elle s'était arraché le mollet en début d'année. Elle est arrivée avec une super perf à Nice, mais là, elle avait plusieurs missions. Et avec toute la détermination qu'elle a mise, c'était une masterclass sur 8h10. Impressionnant, impressionnant.

  • MIKA

    Et tu retombes exactement dans le même profil de ce qu'on disait sur les Norvégiens, elle s'amuse. Elle est heureuse. elle est dans une bonne phase et c'est une fille qui est extrêmement positive dans ses discours et dans sa détermination. Et on est exactement sur le même profil, quelqu'un qui est dans un environnement qui lui plaît, avec des gens autour d'elle qui lui fait plaisir de côtoyer au quotidien, des séances d'entraînement qui passent bien parce qu'encore une fois il y a le monde qu'elle a envie d'avoir autour d'elle, et là on se retrouve avec une nouvelle fois une performance mais complètement stratosphérique, où elle nage très bien puisqu'elle sort à peu près 5 minutes je crois de... de Taylor Nib qui est une des meilleures nageuses du plateau. Pour Kate Matthews, c'était plutôt pas mal. Et moi, j'ai été rapidement surpris de voir que l'écart entre elle et Nib ne grandissait pas, ou peu. Et le dernier écart qu'il y avait, qui a dû être pris au kilomètre 160, je crois, où il y avait 6 minutes 16 d'écart, et quand Matthews rentre au parc à vélo à T2, elle n'était plus qu'à 4,50. C'est-à-dire qu'en 20 km sur la fin du parcours, elle avait repris quasiment 1 minute 30 à Taylor-Neib. Et je me suis dit, ça peut dire beaucoup de choses. Soit Neib, elle a commencé à coincer sérieusement sur la fin du parcours vélo et on ne l'a pas trop vu. D'ailleurs, Neib, elle a quand même fait un vélo qui était quand même monstrueux. Et quand elle est remontée dans le peloton des professionnels hommes, les mecs, ils ne devaient pas rigoler. Toute cette génération-là, eux, ils n'ont pas connu de se faire choper par les riffs et compagnie. Mais alors là, ça doit leur faire drôle. T'as l'amour propre, il doit quand même prendre une calotte. Les mecs, ils roulent à 40, 42, 43. Et il y a une île qui remontait, elle coupait au milieu du peloton des mecs comme un couteau chaud dans une plaque de beurre. Il y en a qui ont pris des vents. Ça ne rigolait pas.

  • ARNO

    Ça doit leur faire bizarre.

  • MIKA

    Je pense que là, la self-esteem, ça doit quand même en prendre un coup. Et c'est vrai que cette nib, elle est quand même impressionnante de faciliter sur le vélo. Et elle n'a jamais lâché l'affaire non plus. Elle s'est quand même battue jusqu'au bout.

  • ARNO

    Non, elle fait du taylor. On sait qu'elle ne lâche rien, que ça lui arrive d'avoir des soucis. Et je pense qu'elle a un petit caillou dans la chaussure au niveau du système digestif, parce que ce n'est pas la première fois. Faut pas oublier aussi, on en a parlé, mais les conditions de course sont quand même assez exceptionnelles. Il faisait très très chaud, il faisait très humide là-bas. T'as tout sauf envie de faire un Ironman quand t'es là-bas. Mais quand t'es obligé de monter les curseurs de partout et qu'il t'arrive ça sur le coin de la tête, c'est très très facile de se dire, bon bah je bâche et je mets la flèche. Y'a pas eu tant d'abandons que ça, et au contraire, on a eu que des guerriers quoi. Je crois que c'est 16 ou 17 sub-8.

  • MIKA

    Ouais, ouais, je ne sais plus lequel qui fait... Le dixième, il fait 7h45.

  • ARNO

    C'est Ben Kanout, je crois, le dix-septième, qui est à 7h55. Mais 7h45... C'est le dernier, celui-là.

  • MIKA

    Quand même, mettez les choses en perspective. Si les gars, vous voulez aller chercher la gagne au Texas, aujourd'hui, ça se joue en dessous de 7h30. Et puis bien en dessous de 7h30.

  • ARNO

    Ouais, parce que ce n'est pas les mêmes minutes après. Non. Passer de 7h30 à 7h28, ce n'est pas les mêmes minutes que quand tu passes de 13h à 12h58.

  • MIKA

    Parce que sur les temps vélo, on va quand même en parler que ça roule quand même régulièrement. Tout le monde roule en dessous de 4 heures.

  • ARNO

    Il y en a qui sont plus pressés les uns que les autres. Notre ami Cameron Vett, 3h53. Et on le disait tout à l'heure, ce n'est pas 180 à Texas, c'est 182. Donc à 46 km heure de moyenne, tu rajoutes encore 2 minutes 24.

  • MIKA

    Alors lui, je ne sais pas ce qui lui a pris. Visiblement, il avait un bon jour. Et tu as remarqué, au début du vélo, il est rentré progressivement dans sa course. Et je voudrais avoir les écarts, je suis sûr qu'il a fait un négatif split sur le parcours vélo. La fin du vélo, alors bon, on ne va pas parler non plus de la retransmission, parce que ça va me faire monter la tension, mais c'était vraiment dommage, parce que quand on a quelqu'un comme Kam Wurf, qui revient de l'arrière pour rejoindre la tête de course, le mec, il était possédé. Je pense que les 100 derniers kilomètres, il a fait ça, mais... effort max. Je pense que le coach lui avait dit les 100 derniers kilomètres, on va faire simple, c'est best effort. Donc tu vas à plat ventre.

  • ARNO

    Tu crois qu'il a un coach qui lui dit ça ?

  • MIKA

    Je pense qu'il n'écoute pas lui. Quelle machine ce mec ! Il est quand même impressionnant. Autant tu as des athlètes qui sont difficiles à aimer, par exemple, j'ai beaucoup de mal avec Rudy Von Baer et rien que quand tu le vois déjà à la conférence de presse avec son chapeau. Je ne sais pas qui est-ce qui lui a conseillé ça, mais... Et... Non mais c'est ridicule, putain, les cornes, quoi. Amen.

  • ARNO

    arrête on l'aura jamais pourtant ça serait un bon client j'aimerais bien parler un petit moment avec Rudy il est pas fun non il est pas fun mais justement pourquoi est-ce que c'est un rôle qu'il a est-ce que c'est un rôle qu'il a parce que tu peux pas faire tout ce qu'ils font sans t'amuser et j'espère que c'est un rôle et qu'il se met une espèce de carapace pour cacher tout ça mais je suis même pas convaincu de ce que je dis en fait Je vous remercie beaucoup.

  • MIKA

    mais j'essaye de défendre la défendable je fais l'avocat du diable mais non en fait non c'est un athlète exceptionnel parce que il a prouvé deux courses de suite il fait 3 à ocean side il fait 3 au texas avec des performances mais vraiment remarquable on sait très bien que c'est un très bon il fait trois ou quatre accolades ça joue devant akona il fait 3 Il était bien placé il y a deux ans à Nice. Il va être très dangereux cette année à Nice. Mais j'ai du mal, moi, à me passionner pour ce mec-là, à trouver de l'intérêt. Et puis, ses interviews, c'est insipide. Tu as l'impression que l'électrocardiogramme, il est plat. Aller chercher la défi, on va lui en mettre un coup. Ça va peut-être le relancer. Et puis, à côté de ça, tu as Cameron Wirth qui, tous les trois mots, il sort une connerie. le mec Il a 41 ans, il atomise tout le monde à vélo et il était piqué. Moi, j'ai lu une petite interview de lui sur une interview qui avait été faite par un média australien où il parlait de ses prouesses à vélo et tout ça. Et il disait, quand même, ces derniers temps, je n'étais pas vraiment au niveau. J'avais plus l'habitude de jouer devant sur la partie vélo. Les jeunes sont vraiment très, très forts maintenant. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Et je m'étais dit, qu'est-ce que ça veut dire que je n'ai pas dit mon dernier mot ? Bon, on a vu, 3,53. Et 3,53, départ en tête, tout ça en courant à 3,30. Et au final, il fait une superbe course. Le mec, 41 ans, il fait top 10. Impressionnant. Impressionnant de facilité. Impressionnant de motivation. Impressionnant. C'est un bel athlète. C'est un beau modèle. C'est une belle personne. Moi, je... Il joue tout le temps sur le côté familial, le côté team. Et il avait fait une interview, je ne sais plus avec qui c'était. Je crois que c'est sur le podcast de Rich Roll, où Wurf, il avait été invité par Rich Roll. Et d'ailleurs, ces podcasts-là sont souvent très, très intéressants. C'est des belles interviews où il parlait. Rich lui demandait quel était son rôle dans l'équipe Ineos. parce que vous savez qu'il est également cycliste professionnel. Et en fait, Cam répondait, il disait, au niveau performance physique, je ne sais pas. Par contre, je suis toujours là, je suis toujours présent, je suis plutôt toujours de bonne humeur. Et vis-à-vis des jeunes qui sont intégrés année après année dans l'équipe professionnelle, il avait un peu ce rôle de grand frère. Et le fait qu'il soit toujours là, toujours partant, toujours de bonne humeur, Il était appelé par l'équipe INEOS à aller participer à pas mal de camps d'entraînement que les cyclistes professionnels commencent à faire généralement à partir du mois de novembre. Parce que INEOS s'était rendu compte que quand il y avait Kam Wurf qui était présent sur un camp d'entraînement, ça avait tendance à se passer plutôt bien. Et puis il avait ce côté easy going, souriant, le mec sympa. Et que ça amenait énormément de bienfaits dans le cadre des camps d'entraînement. Et on retombe encore sur ce que l'on disait tout à l'heure, c'est que dès l'instant où on est bien dans sa tête, c'est beaucoup plus facile derrière de faire du travail de qualité en termes d'entraînement et puis passer du bon temps le soir. Et quand la tête va bien, le corps va bien.

  • ARNO

    Quand la tête va, tout va. Je regardais les chronos, donc 3h53 sur le vélo, certes, mais il fait 8h au scratch en 7h40.

  • MIKA

    Putain, 7h40, t'es 8. Et les gars, il est 16 minutes derrière la gagne. Donc en courant à 3h30 au kilomètre, ça fait quand même 6 bornes.

  • ARNO

    Le deuxième, il est déjà à 8. Le deuxième prend déjà 8 minutes. Et il fait le troisième temps à pied en étant sorti devant. Mais ce qu'on avait dit en fait, on est sur un pack. Il y a eu des mouvements de course. Je ne sais pas si toi, tu l'as suivi tout le temps. Tu étais à distance, tu étais en voiture.

  • MIKA

    J'ai suivi jusqu'à les 40 premières minutes de la course à pied.

  • ARNO

    de la course à pied. Sur le vélo, sur le vélo, j'ai vu ce qu'ils avaient annoncé, les Norvégo. On va essayer de sortir, et puis si jamais ça ne sort pas, on va voir ce qu'il se passe. Christian et Gustave sont passés devant, ils ont essayé de mettre la planche, la poignée en coin, tout le monde était un petit peu dans le même cas, mais finalement, ça n'a pas fait sauter le caisson à tout le monde, puisqu'il y en a encore qui sont revenus devant. dont nos amis les plaisantins du boîtier de pédalier, Cameron Wurf, Christian Hogenhoge, tout le merdier. Ils ont fait fumer... C'est que des machines, c'est que des machines. Par contre, il y avait 2-3 plans dessus, je ne sais pas si c'était des drones ou des hélicos. On voyait bien qu'ils étaient tous plus ou moins réglementairement à 12 mètres.

  • MIKA

    Plus d'ailleurs ?

  • ARNO

    Plutôt moins que plus. Mais au final, une fois qu'ils ont vu qu'ils avaient mis une demi-heure à la poignée dans le coin et que ça n'avait pas craqué... Ils se sont remis dans le paquet, ils ont attendu que ça, à l'arrière du pack, ils ont attendu que ça passe, même si ça roulait à 46, si t'es 15ème ou 16ème, parce que c'est à peu de choses près ça, ou 12ème, je sais plus, bah tu bouffes les 30 ou les 50 watts en moins par rapport aux autres, ce qui est énorme pour eux, parce que tu passes d'un pacing Ironman à quasiment une balade du dimanche, alors une balade du dimanche à 46 de moyenne, certes, mais quand même, par contre... contre en course à pied quand ils ont posé les baskets fin de la discussion dans la récréation elle va pas durer longtemps donc du coup on va partir tout de suite aux les allures de course à pied c'était en a qu'un aujourd'hui qui peut être pas d'appui mais oui il passe une 15 1 il passe une 15 au smi 1 il avait annoncé 2 30 il était parti là dessus je suppose qu'avec un tout petit peu plus de faillite et il pouvait pas faire de 32 au lieu de 2,34 Mais on est aux alentours des standards, des meilleures performances sur marathon, des triathlètes jamais observés. À part Patrick Lang, qui est capable de nous sortir un 2.31 une fois, on ne se rappelle pas de la distance, mais 2.32 sur 2.34 sur marathon, après avoir roulé et nagé aussi vite, parce qu'on n'oublie pas. On n'oublie pas ça. Les gens, ils...

  • MIKA

    Ce ne sont pas des conditions idéales.

  • ARNO

    Que ce soit la course femme, Matthews, Taylor Neeb et consorts, ou la course homme, où la densité était extraordinaire, où tu fais 7h40 et tu finis 8ème, je pense qu'on a vécu une course, peut-être que les gens ne s'en rendent pas compte, mais une course qui va rester dans les annales, parce qu'en termes de performance, il manquait que notre grand Magnus, et notre Sam National, mais si tous les deux étaient à 100% là, je pense que... je pense qu'on aurait pu avoir des vrais records qui seraient restés. Je pense que c'est un tout petit peu le manque de médiatisation intelligente qui manque. Sinon, pour la course, pour ceux qui l'ont vécu, même si c'est un truc qui dure 7h24, c'était extraordinaire.

  • MIKA

    Parcours Vélo digne de ce nom. Parce que là, franchement, c'était vraiment de la merde. Les images de ce que l'on envoyait... Très rapidement, dès l'instant où ils sortaient des woodlands, ils se retrouvaient sur une autoroute. Alors déjà, c'est une autoroute qui est fermée à la circulation des vélos en temps normal, donc personne n'avait pu s'entraîner dessus. Vous ne connaissez pas le parcours. Aux US, il y a quand même un sport national qui est de péter des bouteilles sur le bord de l'autoroute. Rappelle-toi, Kona, les semaines avant l'Ironman, tu as intérêt à mettre des vieux pneus parce que tu sais que tu vas crever tous les trois jours, quand ce n'est pas trois fois par jour.

  • ARNO

    Big up à Pierre Stiermans qui a crevé 8 fois je crois sur la semaine à Hawaï cette année

  • MIKA

    8 fois ça coûte cher les chambres arrières quand même ça d'ailleurs c'est un bon type à donner quand vous allez à Hawaï n'arrivez jamais avec des pneus neufs, vous les gardez dans la valise des pneus neufs, et puis vous les mettez la veille de la course parce que le bord des routes est littéralement dégueulasse et puis les Woodlands c'est quand même au Texas c'est quand même le pays des rednecks c'est quand même le pays des gros bourrins c'est pas la finesse qui les caractérise les mecs Donc, nous... parcours vélo qui était interdit à l'entraînement, aller-retour sur une autoroute avec des cônes au milieu. C'est un parcours qui est littéralement fait pour qu'il y ait des temps rapides en vélo qui soient générés grâce au drafting. Parce que quand tu regardais les vues qui étaient filmées soit depuis les drones ou l'hélicoptère, soit depuis la moto, la plupart du temps les mecs étaient sur une voie simple. ils étaient échelonnés à plus ou moins 10 mètres les uns des autres. Quand vous avez un groupe de 15 ou 16 mecs qui sont échelonnés à 10 mètres les uns des autres, vous savez qu'à Ironman, il n'y a pas de slotting in, c'est-à-dire que quand vous commencez à doubler la file, il faut que vous vous mangiez toute la file. Si tout le monde est à 10 mètres, si vous êtes le 16ème de la file et que vous voulez remonter, il faut aller jusqu'à devant, sinon c'est une pénalité.

  • ARNO

    Et tu fais tout ça en 30 secondes ?

  • MIKA

    Et tu fais tout ça en 30 secondes.

  • ARNO

    Il faut sortir de 3 watts quand tu veux.

  • MIKA

    2 minutes par seconde. Robert Forsman, une petite axelle. Ou Pogacar dans la montée du mur de 8. Les mecs étaient tous bien rangés, sagement à peu près à 10 mètres les uns des autres. La route faisant 3 mètres de large. Il y avait des motos qui étaient un petit peu dans les deux sens. Moi, j'ai trouvé que c'était un parcours qui était quand même dangereux. Il faut quand même se rappeler qu'il y a quand même des motos dans l'histoire d'Ironman qui se sont mangées des triathlètes qui arrivent à contresens. J'ai trouvé que pour doubler, ce n'était vraiment pas facile parce que normalement, quand vous faites un dépassement, vous soyez un petit peu écarté de la file. Là, il n'y avait aucune possibilité de se déplacer. Et surtout, c'est vraiment un parcours qui est vilain à la télé et qui est littéralement insipide. Et on en revient à ce que l'on disait la semaine dernière sur ce podcast qui d'ailleurs a reçu beaucoup de retours. positif de votre part et on vous en remercie sur pourquoi il fallait tout changer dans le triathlon et j'en discutais avec Grant Giles, tu sais ce coach physique et mental qui est certainement une des personnes qui a les visions les plus claires dans le monde du triathlon, ce qu'on peut imaginer et on était revenus sur la même discussion de se dire parce que lui il avait fait un poste après l'Ironman Texas en disant mais qu'est-ce que c'est que ces parcours vélo qu'on nous sert et et on parlait tous les deux offline du fait qu'on avait fait un podcast là-dessus, et malheureusement il ne parle pas français, mais on a pu en discuter pendant un grand moment, où il disait, mais oui, il faut littéralement arrêter ces parcours qui soient insipides, faire des parcours qui soient compliqués, autoriser le drafting, ça créera une dynamique de groupe, ça créera une dynamique d'équipe, ça créera des stratégies différentes. Mais pour ça, il faut avoir des parcours qui soient techniques, parce que là, à regarder, ça a beau être…

  • ARNO

    se passer en 3h53 une autoroute filmée avec une file de mecs c'est quand même chiant comme la mort mais par contre du coup ça va avoir comme un pacte si jamais c'est un petit peu une idée qui avance ça va avoir la même transformation impliquée que ce qui s'est passé à l'époque du passage au drafting sur le court distance c'est à dire qu'il va y avoir d'autres stratégies Ça ne va plus être la même course en natation, puisque ça va être des nageurs-rouleurs qui vont emmener leur leader, qui vont être de sacrées courses à coureurs à pied, et ainsi de suite. Donc on ne sera plus trop sur de l'effort individuel, mais sur de l'effort individuel d'équipe. On va se rapprocher de plus en plus du sport de vélo, entre guillemets, même si après en course à pied, vaille que vaille. Autant en vélo, et par contre, je vous invite tous à regarder un petit peu ces chiffres, on en parle, mais comme si c'était normal. On parle de faire 180 km en 3h53. Essayez de faire 1 km à 46 km heure. Vous pouvez même vous mettre sur un faux plat descendant si vous voulez.

  • MIKA

    Ça fait mal à la gueule.

  • ARNO

    Ça va quand même vite, ça fait mal. Et il faut le faire 180 fois sans pause. Donc, c'est pas... Alors, il y a l'aéro, il y a tout ce qu'on veut, mais l'effort, il est titanesque. Maintenant, si on change ça, rouler à 46 km heure, c'est très dur. Rouler à 46 km heure... entre guillemets dans un paquet, parce qu'il n'y aura pas non plus des paquets énormes, ça devient un tout petit peu plus accessible. Que vont devenir les vitesses en course à pied si ça devient comme ça ? On sait maintenant que les coureurs à pied sur du cours ne courent pas très différemment d'une course à pied sèche. On parle d'un 27 quelque chose, 27,50. Il y a quand même un écart avec un 10 km sec, mais ça court très vite puisqu'on est à plus de 20 à l'heure. Là aujourd'hui, on parle d'un 3h40. d'un 3,40 au kill, pardon, un 2h34, ça fait du 16 à l'heure, un petit peu plus. Donc il y a un gros delta entre plus de 20 et 16, il y a 20% d'écart, c'est la vitesse de déplacement, c'est l'importance de différence de vitesse de déplacement la plus grande entre les trois disciplines. Ça nage à la même vitesse, ça roule à la même vitesse, mais ça court moins vite. Si tu mets du drafting dans l'équation, ça va aller de plus en plus vite, mais je pense que ça va nettoyer la course, mais ça va peut-être aussi un petit peu la tuer dans le sens où On va savoir que ça va bouger en vélo, mais ça sera des courses en peloton, entre guillemets. et maintenant en course à pied, si le peloton arrive, c'est comme du court distance en fait.

  • MIKA

    Quand le peloton arrive, il suffit que tu saches qui est dans le paquet pour savoir dans quelle entre ça va se passer.

  • ARNO

    Essaye de... Imagine cette course si on avait eu un parcours avec drafting avec un petit peu de dénivelé. T'as des mecs qui reviennent de l'arrière comme des calines. Forcément, t'as des groupes qui se seraient reformés. T'as des super runners qui seraient remontés de l'arrière et qui auraient réussi à se repositionner. Et parce que... Moi, j'ai du mal aujourd'hui à trouver un intérêt dans des courses, mais littéralement insipides avec un parcours plat, laid, comme on a pu avoir au Texas. Évidemment, une course comme Nice s'y prête très bien. Mais sur un parcours comme Nice, tu peux autoriser le drafting. Il va y avoir quoi ? Il va y avoir des groupes de deux ou trois mecs qui vont rentrer ? Non, mais c'est tout.

  • MIKA

    Un groupe de deux, c'est bien.

  • ARNO

    C'est le début du groupe. En dessous, des groupes de un, ça n'existe pas.

  • MIKA

    Si, je fais un groupe d'un tout seul. Toi,

  • ARNO

    tu fais le groupe éto'o tout seul. Mais imagine un parcours comme l'île vélo de route avec drafting. Imagine. Tu te dis, les mecs, allez-y. Si jamais vous arrivez à tenir la route Samley de l'eau, grand bien vous fasse. Tu vois ?

  • MIKA

    Il n'y en a pas beaucoup. Il n'y en a pas beaucoup qui arrivent.

  • ARNO

    Et même si tu avais un Samley de l'eau et un Magnus d'Itlève, est-ce qu'ils auraient des capacités à rester ensemble ? Je ne suis pas certain. Parce que sur un parcours où tu as des difficultés, Merci. techniquement il y a des changements, il y a des parties descendantes où vraiment la facilité à pouvoir descendre très très fort où là tu as des mecs comme un Rudi Vondberg comme un Samley de l'eau comme des Arthur Orso, comme un Cam Wurf qui ont des capacités à vraiment pouvoir faire des écarts dans la descente regarde les écarts qui sont faisables dans une descente de col par des mecs du Tour de France qui sont des professionnels du cyclisme, il y a des écarts qui sont phénoménaux, tu as des mecs sur une descente de col, un Pitcock Merci. il peut prendre une minute sur une descente de col de 10 bornes à tout le monde. Simplement parce qu'il a des capacités, il a cette facilité à prendre du risque. C'est un mec qui fait 45 kilos tout mouillé, et puis il peut prendre des trajectoires qui sont différentes des autres. Mais je pense et je reste persuadé que l'évolution de notre sport, elle doit passer par un changement de règles, et ce changement de règles doit lui être lié à un changement des parcours. Parce qu'il n'y aura jamais des ténés qui vont accepter de retransmettre. c'est parcours vélo parce que c'est fade,

  • MIKA

    c'est insipide il n'y a pas grand chose à dire et il n'y a pas grand chose à voir et alors moi je voudrais rebondir sur ce que tu viens de dire et casser un petit peu un mythe pour nos groupes d'âge la distance Ironman fait toujours un petit peu rêver puisqu'on a quand même de plus en plus de gens qui viennent alors ils font des one shot Ils s'y essayent une fois et après, ils vont faire autre chose. Soit parce qu'ils ont pris cher, soit parce que le tarif d'inscription est trop cher. Et donc, du coup, ils n'y restent pas. Mais très souvent, le réflexe qu'on entend, je ne sais pas si pour toi, tu es d'accord avec moi, mais je vais partir sur une course où je vais partir sur quelque chose de plutôt roulant. C'est plus facile. Que nenni. Mes couilles. Que nenni. Mes couilles. Pardon. Mais si tu pars sur un... Allez, je prends un exemple tout bête. Tu pars pour quelqu'un qui... connaît un petit peu le triathlon, qui a déjà eu un peu d'expérience et qui part sur l'Ironman, par exemple, Barcelone. L'Ironman Barcelone, à Calais, là, moi je roule sur le parcours très souvent, plusieurs fois par an. On va se dire que c'est plus roulant et plus joli, c'est pas possible. Par contre, c'est la fête du saucisson en termes de drafting. J'ai plein d'anecdotes là-dessus. Mais par contre, c'est dur parce que t'as pas de temps de pause. T'as pas de temps de pause en tant que groupe d'âge. T'es tout le temps à la planche et dans la tête, ça fait mal. Et il ne faut pas oublier que ce qu'il te reste à faire après, ce n'est pas dans les jambes. Quand tu as nagé 3,8 km, 180 km et que tu as pédalé 180 km, après, ce n'est plus les jambes, c'est la tête. Et si ça, tu n'es pas préparé, dans la tête, c'est compliqué de se dire, je n'ai pas les jambes, mais il faut que je fasse un marathon quand même. Donc maintenant, imaginons ça avec des triathlètes qui sont experts, qui sont pros, c'est leur métier. Nager 3,8 km, essayer de gérer l'écart, ils savent faire. rouler 180 km en 4h 4h par rapport à l'effort qu'ils font habituellement c'est que dalle Tu en as encore car il va faire 4h12 et à s'en sortir un tout petit peu. Et 4h12 au lieu de rouler 4h, ce n'est pas le même effort. Mais par contre, maintenant, il faut courir 2h35. Aujourd'hui, on sait que 2h40 et au-delà, ce n'est pas la peine de venir jouer.

  • ARNO

    Tu ne joues pas la gagne.

  • MIKA

    Tu ne joues pas la gagne. Donc, c'est quand même des standards terribles. Si tu rajoutes le drafting et le drafting, donc autorisé et dénivelé, on va revenir en arrière au niveau des chronos. Et peut-être qu'on va avoir d'autres profils d'athlètes, parce qu'au final, une course comme Texas, elle s'y est parfaitement au profil de Christian. Mais lui, il passe de partout. Gustave, pareil. Est-ce que ça sera le cas pour tout le monde ? Est-ce qu'un grand Magnus ? On a vu ce que ça donnait sur Nice, il est là, il est présent, il n'y a pas de souci, mais il y en a deux ou trois des comme ça. Tous les autres, je pense qu'ils seront obligés de jouer avec leur curseur à eau. À eux, pas les curseurs à eau, n'importe quoi. Mais ça rendra les choses forcément plus intéressantes, c'est clair et net.

  • ARNO

    Plus intéressantes, plus télévisuelles, moins dangereuses, parce que les professionnels sont plus ou moins à distance, mais les groupes d'âge... On voyait bien sur le parcours de Texas, il y avait des croisements où les pros, quand ils revenaient dans le groupe des groupes d'âge dans le deuxième tour, c'était du ride en peloton littéralement. Donc mettre des mecs qui ne savent pas trop rouler, qui ne savent pas trop tenir un guidon sur une autoroute étroite avec des cônes au milieu, en se roulant à deux mètres les uns des autres, en étant posés sur les aérobars, je suis désolé, ce n'est pas la solution la plus safe qu'il me semble. Et je pense que de mettre tout ce petit monde-là sur des vélos de route et puis de laisser faire au niveau du drafting, on n'y perdra pas grand-chose. Pour les hommes, on y gagnera certainement et pour les femmes professionnelles, on y gagnera certainement en termes de spectacle. Et je pense que le triathlon a besoin de se réinventer un petit peu et ça créera des nouvelles stratégies, ça créera des nouvelles alliances. On aura peut-être enfin l'avènement de stratégies de teams. Rappelle-toi, des teams, on en a eu. On a eu le team TBB, on a eu le team PWAG, on a eu le team BMC qui ont essayé de faire. Mais dès l'instant où il ne peut pas y avoir de stratégie de team pour faire gagner une course, il n'y a aucun intérêt d'avoir des teams. Et les sponsors seront certainement plus intéressants à pouvoir investir dans des courses qui sont... télévisuel où il se passe quelque chose plutôt que d'avoir des choses qui soient comme ça littéralement insipides alors oui le niveau de performance il reste exceptionnel mais ça se dirige essentiellement vers des personnes qui sont au fait de ce que c'est qu'un triathlon et qu'une distance Ironman pour pouvoir prendre du plaisir à regarder ça et même moi qui suis un passionné comme peu j'ai du mal à prendre du plaisir à regarder ce genre d'épreuve j'ai trouvé que c'était ça passait pas bien à la télé on va pas revenir sur les commentaires sauf pour vraiment féliciter ironman sur le fait que je pensais que c'était littéralement pas possible de passer plus de pub sur qu'est ce qu'ils faisaient parce que s'ils rajoutaient une pub globalement il n'y avait plus de retransmission de triathlon eh ben ils ont quand même trouvé une solution je sais pas si tu as noté C'est les commentateurs maintenant qui, en plus, sur leur temps de commentaire, passent des pubs et font du product pushing. Donc là, les mecs sont quand même vraiment forts. On ne va pas en parler, mais il n'y a pas d'amélioration, il n'y a pas de truc. Le discours et puis l'ovato, c'est vraiment catastrophique. Le peu de temps où j'ai été sur le chat, le mec s'est fait laminer sur la durée. C'est tristounet. Surtout qu'il y avait quand même des choses à dire. Imagine, tu ajoutes un parcours avec des choses à voir, des choses à dire, une dynamique de course qui soit différente, et puis des commentateurs qui fassent le job. Ça serait quand même bien. Myrinda Carfrae, je l'aime bien. Mais à part elle et Timo Donnel de nous... pousser du AG1 et puis nous dire que leur Master Spa c'était vraiment la classe mondiale, on n'a pas eu grand chose qui est sorti au niveau des commentaires en termes d'intérêt et c'est quand même dommage parce qu'on a quand même eu la meilleure performance mondiale de tous les temps sur la distance Ironman, on a eu un chrono marathon en 2h34, on a une femme qui court 8h10 et malgré tout ça c'est difficile d'y trouver un gros intérêt. Et maintenant la grande question c'est Merci. où va la saison 2025 ? Moi, c'était ça. Quand je regardais la retransmission, je me disais, où va la saison 2025 ? Parce qu'on a des athlètes qui bouffent un peu sur tous les râteliers, à la fois Tessant et puis Ironman Pro Series. On se rend compte que l'Ironman Pro Series nous sert quand même, depuis le début de l'année, des courses qui sont plutôt des belles courses. avec beaucoup de concurrence. Il y avait 62 hommes pro au départ de l'Ironman Pro Series. Ça fait quand même beaucoup. On avait quelques Français. On avait notre Léon Chevalier qui fait quoi ? Il fait 9, Léon, je crois. Il disait qu'il était plutôt satisfait de sa course après le pseudo-désastre d'Ocean Side. Et quelque part, ça compte.

  • MIKA

    7h42, 5h.

  • ARNO

    Quand même une grosse, grosse performance. Rappelle-toi, c'était il n'y a pas si longtemps quand le premier français a été passé sous les 8 heures. Donc, pourtant, ça a pris 20 minutes. Et ça me conforte dans l'idée que Léon, c'est quelqu'un qui est quand même plutôt destiné à faire de l'Ironman plutôt que du Half, parce qu'il est quand même un petit peu en dehors des allures aujourd'hui sur le Half. Et on a devant quand même un gros groupe d'extraterrestres. Et on va quand même dire un mot de Benito Lopez, qui a fait le job, qui a été présent, qui s'est battu. Il était là en vélo, discretos, mais il était là en vélo, avec une position très idénesque à Kona. Tu as vu, extrêmement allongé sur son vélo, mais qui visiblement lui, ici, est plutôt pas mal. Et qui derrière a été le seul à pouvoir tenir la dragée haute à Christian Blumenfeld sur le début de la course à pied. Et chapeau quoi.

  • MIKA

    Et pourtant, en termes d'esthétique de course à pied, on ne peut pas dire que ce soit un coureur qui ait un style super aérien. Il t'a fait penser à quelqu'un ou pas Benito Lopez ?

  • ARNO

    Sanders quand même, non ? Le côté bulldozer, il n'est pas aussi vilain que Sanders.

  • MIKA

    Un français, mais un vieux français.

  • ARNO

    Cordier.

  • MIKA

    Oui ! J'ai vu Cordier courir. Il me faisait penser à Yves Cordier. Mais ce n'est pas esthétique, ce n'est pas académique. Mais putain que c'est efficace.

  • ARNO

    C'est efficace. Le mec, il est efficace.

  • MIKA

    Et il ne s'est pas battu. Il n'a pas lâché l'affaire quand il s'est fait lâcher. Et il s'est fait lâcher. Je ne sais pas ce qu'il a fait, Christian, quand il l'a lâché. Mais il était à portée de fusil. Et en un kilomètre et demi, deux kilomètres, il était loin. très très loin, il lui a mis une minute tout de suite et après par contre c'est resté comme ça standard là cette course là,

  • ARNO

    chapeau ah ouais chapeau chapeau monsieur Lopez performant, bon ça fait quelques années quand même, enfin quelques années ça fait plusieurs courses où il est quand même là il est présent, il est solide c'était pas Akona qui fait dans le top 10 ou quelque chose comme ça, je me rappelle pas c'est un mec qui est discret Merci. et là aujourd'hui c'est le deuxième meilleur homme c'est le meilleur homme après Christian Blumenfeld pour revenir sur la performance de Christian il récupère plutôt pas mal et je pense que c'est pas le style de la maison de faire des conneries je pense que tous les hommes professionnels ont un gros problème pour Nice mais un gros gros problème alors

  • MIKA

    ils sont annoncés en tout cas je sais pas s'ils y seront mais ils y sont annoncés Merci. Ils seront le 18 mai sur la course ALF, le 70.3 à Aix-en-Provence. Je ne sais pas ce que ça peut donner de faire un full en 7h24 et peu de temps après faire un ALF qui n'est pas simple, en tout cas pour le commun des mortels, trois semaines après, ça va demander. Parce que là-bas, ça va toujours très vite, très fort, malgré qu'il va y avoir 600 fois plus de dénivelé sur 90 bornes que sur... que sur les 180 de Texas il y a 1200 mètres de dénivelé sur les 90 bornes de vélo et il y a 2-3 portions un petit peu techniques il y a 2 descentes qui sont très très techniques je vous invite à y aller si vous n'y êtes jamais allé et à essayer de faire au moins une fois le parcours c'est vraiment une course magnifique mais voir des bourricots comme ça qui sont capables de rouler à 46 tout droit j'ai hâte d'être donc moi d'arriver et poser mon vélo et de les regarder arriver tout court parce qu'ils vont arriver très loin devant nous Mais par contre, qu'est-ce que ça va donner des performances vélo là-dessus ? Et après, une course historique, 7h24, c'est quand même la meilleure marque. Or, Challenger Hot, c'est la meilleure marque sur Ironman de tous les temps. Avec des performances discipline par discipline incroyables. Vraiment, où va la saison 2025 ? J'en sais rien. Ce qui va se passer dans trois semaines, c'est vraiment hyper intéressant. Je t'invite.

  • ARNO

    Pourquoi ils sont à Aix ?

  • MIKA

    Non. Pour préparer Nice.

  • ARNO

    Regarde le parcours d'Aix. Multiplie par deux.

  • MIKA

    Ça fait 2004 et ça fait Nice.

  • ARNO

    Mais oui.

  • MIKA

    Non mais c'est le calendrier qui est un peu bizarre. Pourquoi ils passent de Texas ils reviennent en France parce qu'ils ont déjà passé, tu nous l'avais déjà dit, ils ont déjà passé une partie de l'hiver là-bas sur Nice. Ils ont déjà poncé le parcours de Nice alors qu'il pleuvait tous les jours. Ils sont allés en Sierra Nevada chercher le soleil. Ils ont pris la neige. Malgré tout ça, ils ont plus que fait le job. Et là, ils explosent tout le monde. C'est pour ça qu'on dit que 2025, c'est l'année de la Norvégie. Mais on est parti pour en bouffer un moment. S'ils sont là et qu'ils font une grosse course à Aix, avec la fatigue, ça veut dire qu'à Nice, ils vont faire le calendrier qui va bien jusque-là. À Nice, ils vont être injouables.

  • ARNO

    À partir de maintenant, ils ont switché sur Nice. Mai, juin, juillet, août, et on est à Nice. Il reste quatre mois. Donc, ils sont annoncés à Francfort aussi, je crois. Je ne sais plus si c'est Francfort ou Hambourg où ils sont annoncés.

  • MIKA

    Non, c'est Francfort, je crois.

  • ARNO

    Mais ils sont déjà sur... Et Francfort sera... Ils vont y aller sans pression à Francfort. Je veux dire, Blumenfeld avec les points qu'il a... Oui, non mais...

  • MIKA

    Ils vont y aller sans pression, mais je pense que c'est Kat Matthews. Je pense que c'est Kat Matthews qui a inspiré ça l'année dernière. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle a fait Kat Matthews l'année dernière ? Elle a gagné l'Ironman Pro Series. Et l'Ironman Pro Series, on peut dire ce qu'on veut avec le T100 en face et ainsi de suite, mais il y a 2-3 sous. Et clairement, en termes de visibilité, certes le T100 fait du grand bruit et fait du beau spectacle, par contre en termes de retombées économiques, sponsors, partenariats, tout ce que tu veux, Kona, ça restera Kona. Et un World Championship qui soit à Nice ou à Kona, c'est un World Championship à Ironman. On se souvient de Christian Blumenfeld, champion du monde Ironman 2021, alors que ça s'est fait en mai 2022 à Saint-Georges. Par contre, il est resté champion du monde Ironman. Ce n'est pas marqué que c'était à Kona ou à Nice ou à Saint-Georges. Donc je pense qu'il y a quand même une petite réflexion financière là-dessus. Ils ont une saison blanche l'année dernière. L'année d'avant, ils avaient explosé tout le monde. Donc ils avaient fait jackpot. Et je pense que quand tu es un tout petit peu comptable, je ne les vois pas... Ils ne sont pas là pour l'argent, mais ça met quand même 2-3 beurres dans les épinards. Si jamais ils pouvaient un petit peu remettre du beurre dans les épinards cette année et l'année d'après, il ne faut pas oublier que c'est aussi des chefs d'entreprise. Ils ont 2-3 sous dans Core Body Temp. On en reparlera un jour si on veut. Mais je pense que c'est des entrepreneurs. Tous les jours, un petit peu à la Chris McCormack, je ne suis pas triathlète pro sur la carte. Je suis entrepreneur ou je suis businessman comme il disait. Ils pensent aussi carrière, ils pensent aussi souvenir, quelle est la trace que je vais laisser. Donc le calendrier, ils ne veulent pas jouer l'Ironman Pro Series pour jouer l'Ironman Pro Series, mais ils veulent jouer l'Ironman Pro Series pour les rangs à la fin.

  • ARNO

    Clairement, et puis il y a 1,7 million sur la totalité de la série. Celui qui gagne l'Ironman Pro Series, c'est comme si vous gagniez Kona. Donc imaginez que si vous gagnez Nice plus l'Ironman Pro Series, vous repartez quand même avec 350 000. Donc voilà. En plus, je pense qu'il y a une certaine mutualisation de leurs dépenses au niveau du team. Donc, tout va dans le cochon et puis on partage. C'est certainement ce qui crée aussi cette...

  • MIKA

    J'aimerais bien des petits cochons comme ça.

  • ARNO

    Il faut courir 7h24, mon gars. Déjà, on va déjà faire 9h24 à Rott.

  • MIKA

    Oui, ce sera bien.

  • ARNO

    Ça sort déjà pas mal. Donc, ça met les choses quand même en perspective. C'est-à-dire que nous, on est contents quand on fait 2h de plus.

  • MIKA

    Je viserais peut-être même 2h30. 9h54, moi, ça me va. Allez,

  • ARNO

    on signe. Mais oui, c'est vrai ce que tu disais, il y a cet aspect financier. Aujourd'hui, ils ont placé des gros points parce qu'il y a trois Ironman à faire pour pouvoir jouer sur l'Ironman Pro Series. Derrière, ils vont faire des halfs qui vont compter. Ils ont déjà fait au Shirenside. Je ne sais pas si Aix-en-Provence, ça fait partie de l'Ironman Pro Series. Voilà. Tu rajoutes Nice et Francfort, et puis voilà. Donc ils auront le compte. Christian, il a marqué des gros points puisqu'il prend les 5000 points. Et surtout, rappelez-vous que pour le calcul de l'Ironman Pro Series, le premier marque 5000 et ensuite vous perdez un point par seconde.

  • MIKA

    Alors ça, je l'avais noté et je voulais vraiment y revenir. Parce qu'à chaque fois, j'ai cette vidéo-là qui me revient en tête. Le mec qui distribue des baffes dans son jardin, tu as déjà vu ça ? Cette vidéo un peu comique qui tourne sur les réseaux. Là, c'est un peu de choses près, pareil. Mais quand tu regardes bien... Je l'ai perdu, du coup. Le dixième homme, il est à plus de 30 minutes. C'est déjà énorme. Ça fait 1800 points. 1800 points perdus. La dixième femme, elle est à une heure. Elle est à une heure. Tu prends 3600 points dans la tête, tu fais dixième. C'est-à-dire que là, ta course, clairement, elle ne sert pas à grand-chose, en fait. Et c'est pour ça que cette histoire de points est assez intéressante en termes de comportement en course. Souviens-toi, on a vécu ça il y a quelques années, où c'était la course entre guillemets au slot. Si tu étais dans les 4 premiers, tu continuais à courir. Si tu étais 5e ou 6e au 20e kilomètre ou au 15e à pied, les gars ils bâchaient. Et ils allaient s'inscrire sur la semaine qu'il y avait la semaine d'après. Là c'est plus pareil. Ils savent qu'il faut qu'ils performent sur 3 Ironman full distance. Et pas moins, parce que sinon ils ne jouent pas les classements finales. Et donc ils ont 2 halfs avec lesquels il faut qu'ils marquent un maximum de points aussi. Et ça veut dire que sur les quelques formats full qu'ils ont cochés, faire trois formats full compétitifs dans l'année, moi je suis entraîneur, si tu me demandes de faire trois courses prioritaires, ça me fait déjà des nœuds au cerveau. Ça me fait déjà des nœuds au cerveau. Et là, ils ne se loupent pas.

  • ARNO

    C'est là qu'on voit que la stratégie de construction de la saison des Norvégiens, elle était plutôt vraiment bonne, dans le sens où ils ont marqué des gros points. Gustave a marqué des gros points sur le Alpes à Oceanside. Là il marque encore des gros points. Christian clairement se positionne pour la gagne de l'Ironman Pro Series. Et ça va être très très difficile à le chercher parce que le deuxième, il est à combien Benito ? Il a pris 10 minutes, quelque chose comme ça ? Non, 8. Oui, 8 minutes. Il vaut 8,48 et 480 points. Ça veut dire que si jamais il veut revenir au niveau de Christian, ça veut dire qu'il faut qu'il mette 8 minutes à Christian sur la prochaine course. Je ne sais pas, je vois ça un peu compliqué quand même.

  • MIKA

    Il faut qu'il gagne une course avec plus d'une minute d'avance sur le deuxième. Sur une course que Christian ne fera pas.

  • ARNO

    Donc, il ne faudra pas aller à Francfort.

  • MIKA

    Ça fait beaucoup d'interrogations.

  • ARNO

    Il ne faudra pas aller à Francfort, déjà.

  • MIKA

    Non, parce que le gars, il fait la course en récup des JO et il va plutôt vite.

  • ARNO

    Voilà, il est allé plutôt vite, quand même. Là-bas, il avait fait quoi ? 7,27 ou quelque chose. En fait, c'est son standard, aujourd'hui. La question sur un parcours rapide type Francfort, type... la course au Texas et tout ça, les mecs aujourd'hui sont régulièrement en dessous de 7.30. Et c'est le standard aujourd'hui dans le monde du triathlon si vous voulez gagner une course où il y a les Norvégiens. Et ça peut faire peur. Je comprends que ça puisse faire peur. Et il a l'air d'être tellement un cran au-dessus des autres. Alors il y a d'autres, évidemment, Blumenfeld n'était pas là. Évidemment, Sam Lello est un petit peu sur... calme. Autant Ditlew, il sera présent à Nice. En plus, il fait l'impasse sur Roth. Ditlew sera présent à Nice. De toute façon, il est toujours présent. Il fait soit un, soit deux, soit trois Ditlew. Il ne sait pas compter au-delà, lui. Sam, je le vois mal revenir pour être compétitif à Nice. Nice, c'est quand même… ça arrive vite. J'ai du mal à le voir revenir. Ou alors, il s'entraîne très dur derrière un nuage de fumée. Mais j'ai un peu de mal à le croire. Et je pense que cette année, ça va être compliqué. Bien qu'avec Sam, il ne faut jamais douter de rien. Parce que c'est quand même un gars qui a une capacité à revenir. Rappelez-vous, il y a deux ans, à Rott, il se fait le mollet sur la course à pied. Et puis au final, il gagne quand même Nice derrière. Donc, on ne va jamais écarter un... un ancien vainqueur, c'est une règle de base, et à plus forte raison quand c'est un mec de la classe et du calibre de Sam Ledlow. Mais je pense effectivement que pour un parcours comme Nice aujourd'hui, ça doit commencer à se gratter un petit peu la tête en termes de stratégie de course, parce que moi tu sais où ils m'ont vraiment impressionné les Norvégiens, c'est sur leur natation. Ils ont vraiment progressé en natation. Ça sort de vent. Et ça roule devant. Et derrière, on sait qu'en course à pied, aujourd'hui, ils sont quasiment injouables. Et comme tu disais tout à l'heure en ouverture, je suis super content de voir que Gustave, il est là, il est présent. Et Gustave, il ne fait que monter en puissance. Et je pense que les quatre mois qu'il y a entre Texas et Nice, il va bien les mettre à profit. Et il sera certainement un des hommes... à jouer la gagne à Nice. Sauf si la malchance... Il faudrait que la malchance leur lâche un petit peu la grappe à un moment. Mais on est vraiment en train de voir les Norvégiens 2.0. Et moi, je les aurais presque donnés pour morts l'année dernière. Preuve est que je me suis quand même bien planté. Parce que les mecs, grâce au collectif, grâce à leur état d'esprit... ils ont réussi à revenir et à se repositionner tout en haut du panier sur le long distance. Et ça doit être pris en modèle par beaucoup de monde qui se posent des questions sur leur stratégie de construction de saison. Parce qu'on se rend compte que quand c'est bien géré, quand c'est bien construit, au final, d'être consistant dans l'entraînement, de faire le job jour après jour, sans paniquer, sans s'énerver, au final, tu finis toujours par revenir et tu reviens. Ils sont quand même revenus, ils ont tapé à la porte et puis ils sont partis avec la porte. Ils ont tout arraché, les gonds et tout le bordel. Parce que la performance du week-end dernier, c'était quand même quelque chose. Et comme tu disais, je suis vraiment curieux de voir ce qui va se passer à Aix. Parce que ça sera un petit peu symptomatique de ce qui risque de se passer pour le reste de la saison. Et s'ils arrivent une nouvelle fois à Aix et qu'ils atomisent tout le monde...

  • MIKA

    que ça va être compliqué pour les autres les deux courses qui vont suivre dans leur calendrier va déterminer un petit peu ce qui va se passer à nice si jamais gustave fait une belle course à aix qui s'amuse s'il fait top 5 ou un truc comme ça après la course qu'il a fait en ayant roulé 15 bandes sur la jante et ainsi de suite et qui nous fait un franc fort digne de ce nom je pense qu'à nice c'est pas pour rien si je mets des gros sous sur lui Il a faim, il a envie, il est inarrêtable. Je parlais au moment où ça a buggé la dernière fois, je parlais de cette vidéo de Frank Vandenbrouck. Je vous invite tous à aller chercher sur YouTube, ça s'appelle Avila, A-V-I-L-A, vous tapez Avila, V-D-B. Frank Vandenbrouck, certes. Alors c'est un moment de poésie parce que ça raconte un tout petit peu les travers du vélo, pas la mode Guylain Lambert de notre bon belge humoristique. ça explique un petit peu comment il avait construit sa saison autour d'un titre de champion du monde et il avait des soucis à Ausha droite ça allait plus dans son mariage et ainsi de suite il a retrouvé sur la Vuelta une copine et il est devenu du jour au lendemain intouchable sur le vélo il avait rien changé à l'entraînement c'est juste sa tête qui avait changé de mindset et là t'es inarrêtable et je pense que Gustave c'est pour ça que je dis ça Gustave il en est là il a envie de s'amuser dans sa tête il est heureux et je pense qu'il va arracher les pédales Ça a l'air rigolo comme ça, mais on peut dire ce qu'on veut. Si dans la tête, ça ne marche pas, le reste ne peut pas marcher non plus. J'entendais une phrase dire.

  • ARNO

    Gustave, il a déjà gagné à Nice.

  • MIKA

    Gustave a déjà gagné à Nice en 2019. Le seul athlète qui n'avait pas de vélo de contrat de contre la montre, c'était le seul du top 10 au départ qui avait un vélo de route traditionnel. Il les a éclatés dans la descente. Personne n'a jamais revu son dossard. Ils ont regardé juste ses fesses. il a gagné à Kona avec une performance à pied je pense qui devrait être étudiée dans les écoles de triathlon et c'est un mec qui est très dangereux parce qu'il s'amuse à faire ce qu'il fait là où les autres ils ont la langue dans les rayons en permanence et je pense que cette année ça va être du très très beau spectacle donc voilà, essayez d'aller regarder et puis il y a une petite anecdote sur le monde du cyclisme qui est assez sympathique je la raconterai parce que ça passe en flamand Mais ça vaut le coup, ce qui se passait dans les années 90-2000, c'était rigolo dans le monde du jeu. Accessoirement.

  • ARNO

    Wow,

  • MIKA

    trop faré.

  • ARNO

    Écoute,

  • MIKA

    petit... En général, quand les fusées décollent pas droit, ça vole pas bien haut. Et je voulais tirer un petit scud sur le T-100. J'ai le droit ou pas ? Le T-100 qui change. la date une première fois de sa course, puis une deuxième fois qu'il se couche avec la WTCS, à un moment donné, il ne faut pas oublier qu'ils ont vendu des dossards, qu'ils ont vendu une date, qu'il y a des gens qui se préparent, qu'il y a des gens qui font des réservations. Et ce n'est pas correct. Et en plus, pour Xenborn, tu te mets à des hauteurs de tarifs qui sont certes sur un très très haut standard, mais sur le site internet où tu vends ton gros gros produit, tu ne mets pas les échantillons. Tu n'as pas les parcours parce que tu n'as encore pas les autorisations. On se rappelle tous de Challenges, je crois que c'était Montpellier, qui avait vendu aussi des dossards, que la course n'a jamais eu lieu parce que pendant quatre mois, ils ont vendu des dossards en sachant très bien que de toute façon, ils n'auraient pas les autorisations. Je pense que ce n'est pas le standard du Tessin. Je voulais juste finir là-dessus.

  • ARNO

    Le Tessin, Fréjus, c'est une licence qui est vendue. C'est une course qui est organisée sous licence. C'est un organisateur local qui a acheté la licence de Tessin. Peut-être que le Tessent serait bien inspiré d'aller mettre le nez dans leurs organisations à qui vendre des licences et qui regarde ce qui se passe parce que...

  • MIKA

    Je pense que ça va être compliqué pour eux d'arriver à rebondir là-dessus et d'organiser de nouveau des courses T100 en France parce que je trouve qu'il y a quand même beaucoup de critiques. Alors, comme d'habitude sur les réseaux, il y a beaucoup de critiques sans que les gens soient en connaissance de cause, mais il y a quand même beaucoup de critiques sur les réseaux, sur cette course T100 à juste titre. que c'est quand même pas très professionnel. Et quand on vend quelque chose d'un niveau professionnel, c'est comme si demain vous alliez vous acheter une voiture haut de gamme et que derrière, le service après-vente est complètement à la ramasse. Personne n'est content. Et déjà, quand vous achetez une voiture au milieu de gamme ou bas de gamme, que vous n'avez pas de SAV, vous n'êtes pas content. Mais quand vous commencez à mettre 100 ou 150 000 balles dans une bagnole et que s'il y avait au moins de problèmes, on vous dit qu'il n'y a pas, et bien là, on est vraiment dans le même schéma avec le T100. on vend un premium et la qualité du service est toute pourrie. Imaginez payer une piole d'hôtel à 300 balles et d'arriver à avoir des draps dégueulasses et qu'on vous dise non, non, ok, on va vous les changer, mais on vous les pose sur le lit, c'est vous qui les changez. C'est un petit peu le cas. Et je trouve que c'est un petit peu dommage parce que le triathlon a vraiment besoin de professionnalisme. Et on retombe un petit peu là-dessus. On a besoin de professionnalisme dans les retransmissions. On a besoin de professionnalisme dans la gestion des courses. On a besoin de professionnalisme dans la façon dont les athlètes sont traités. Et aujourd'hui, pour moi, l'épitome de la course avec un vrai professionnalisme, c'est ROT. Et ça devrait être le standard de tous. Alors oui, c'est cher. Oui, c'est clair. Mais je n'ai jamais entendu un athlète qui avait fait ROT, qui était déçu de la prestation de l'organisation. Et ça, c'est... Et je pense que c'est vraiment un standard par toutes les grandes organisations. Et c'est la volonté de Félix, c'est ce qu'il nous disait, c'était de mettre en place que ROT devienne le standard en termes d'organisation et de rapport qualité-prix. Alors oui, c'est cher, mais derrière, quand l'organisation est absolument parfaite, ça fait quand même passer la pilule vraiment bien. Maintenant, si ça pouvait être 300 balles moins cher, ça serait pas mal non plus, parce qu'on est à plus de 700 balles sur 2026, ça commence à faire pas mal d'argent. Malheureusement, je pense qu'aujourd'hui, c'est un petit peu le sens dans lequel va notre sport, et ça va arriver à un moment par devenir clairement le facteur limitant.

  • ARNO

    Ça l'est déjà, je pense qu'il y a énormément de gens qui ne viennent plus.

  • MIKA

    Moi, je ne paie plus le triathlon de distance parce que payer 700 balles, à mon avis, pour moi, ça ne fait plus aucun sens. Même si tu peux te le permettre, ça ne fait aucun sens. Et je trouve que c'est too much. Et il y a un moment où, aussi bonne soit la prestation, sinon tout le monde roulerait en Ferrari. Tu vois ce que je veux dire ?

  • ARNO

    Et puis, tu vends une expérience, mais à un moment donné, cette expérience... en plus pour des gens un peu comme nous où on en a fait quelques-uns l'expérience tu la connais l'expérience tu la découvres plus tu viens juste entre guillemets pour toi et pour te challenger sur un chrono si t'en as déjà fait une X c'est pas X plus 1 qui va changer ta vie c'est juste parce que t'as envie de faire les choses différemment tu te prépares donc c'est quasiment plus dans l'aventure que dans le jour J et c'est comme c'est un petit peu comme un stage sur un stage t'es prêt à mettre un certain tarif si tu sais que t'as le bon contenu Merci. Si tu viens faire X fois le même stage, tu ne viens plus pour le contenu, tu viens pour les gens, tu viens pour le paysage, tu viens pour l'hôtel. Ou alors tu vas sur un autre stage parce que c'est un petit peu plus cher mais tu sais que tu vas trouver un autre standard. Sur une course, je pense que ça va être la même chose. Les gens se disent, format Ironman, sur le label, je ne vais pas y aller parce que c'est trop cher. Je vais aller faire autre chose, j'aurai les mêmes distances, je vais vivre la même expérience mais pour moi tout seul. Ou alors je sais que je vais faire une course au rabais mais je vais aller sur des trucs moins chers et puis ce n'est pas grave. Mais moins cher, pas cher, c'est toujours trop cher. C'est autre chose.

  • MIKA

    On est tous trop pauvres pour acheter pas cher quand on parle de matériel. Mais je pense que sur les courses, il y a un moment où il va falloir avoir une réflexion à ce niveau-là. Qu'est-ce qu'est le prix, le vrai prix d'un triathlon ? J'aimerais bien qu'on ait un organisateur qui vienne sur la course. On avait eu, rappelle-toi, quand on a eu... Mon pote Olaf, l'organisateur du Made in Prix, qui nous disait que le montant des inscriptions, et lui, ils étaient plutôt placés de façon très compétitive sur les failles du montant des inscriptions, où il disait que le montant des inscriptions couvrait qu'une vingtaine de pourcents des frais engagés pour organiser la course. Donc ça c'est un autre débat, ça fera l'occasion d'un autre épisode. Mais voilà, on a fait un petit tour. Et c'est vrai que cet Ironman Texas, il était intéressant de parler. On ne vous a pas saoulé avec les résultats pièce par pièce, minute par minute, parce que dans tous les cas, il y en a d'autres qui le font mieux que nous. Mais on voulait parler un petit peu, comme on a fait, de ce que cette course représente, des points positifs et des points négatifs de cette course, et puis vraiment ce qu'on a vu et les leçons qu'on pouvait étirer de cette course-là. Un petit mot sur Taylor Nibb qui n'a toujours pas réglé ses petits problèmes de nutrition et tout ça. Elle fait quand même deuxième, marque des gros points. Mais Kate Matthew a vraiment été clairement au-dessus du lot. Et pourtant, il y avait peut-être une start list chez les femmes qui était moins impressionnante que chez les hommes. Mais il y avait quand même du monde. Et moi, j'attends avec impatience la confrontation Matthew-Laura Philippe. ça va certainement faire des grosses grosses étincelles et les femmes sont autant on a un énorme spectacle et une grosse compétition chez les hommes mais chez les femmes on est vraiment pas en reste et commentaire d'après course de Taylor Neeb peut-être que le marathon c'est trop long,

  • ARNO

    c'est trop dur pour moi je vais peut-être me focaliser sur la moyenne distance donc on dit tous ça le lendemain enfin le soir de la course on est tous en train de se dire plus jamais jusqu'au lendemain matin ou jusqu'à 8 jours plus tard ou on cherche On cherche où est-ce qu'on va cliquer. Et je pense que c'était une réaction à chaud. Mais je pense aussi qu'elle... Enfin, c'est pas des clés qu'on trouve comme ça sur l'Ironman. Et je bénis les retransmissions en intégralité. Parce que oui, c'est long. Mais au final, c'est long à regarder. Et quand t'es dedans, ça passe pas moins vite. Il y a des moments où t'es dans le mal. Et si t'es pas préparé correctement, s'il n'y a pas quelqu'un qui t'a accompagné là-dedans, ben tu... t'inscris par exemple là en brun parce que tu vois que les images elles sont jolies mais non il faut se faire accompagner par quelqu'un longtemps pour te dire que là ça va être très dur c'est pas joli à regarder dans le canapé c'est très dur à faire, c'est de la montagne, ça se respecte comme à Rode, comme peu importe mais si tu sais que t'es parti pour 10h il faut le savoir et peut-être que tes caractéristiques peut-être sont très bonnes sur du half, peut-être moins bonnes sur du full mais c'est aussi quelque chose qui s'apprend, qui s'accompagne et Et... Mais c'est... Enfin voilà, nous, ça fait je sais pas combien de temps qu'on en fait. Je pense qu'on apprend encore. Donc oui, il y a plein de choses à apprendre, mais il faut se donner le temps, il faut apprécier le truc. Et il faut pas oublier, je le disais pas plus tard qu'hier, et je sais pas si ça va te plaire, mais à un moment donné, on est là-bas parce qu'on vient chercher ces limites-là. On fait un sport d'endurance de vitesse. On fait pas un sport d'endurance, c'est pas le dernier qui va rester, c'est celui qui va le plus vite sur la distance. Mais on part pas pour un 10 km, on part pour en faire 226. Donc il faut prendre patience, il faut profiter, et même quand on est dans le mal, il faut se souvenir que si on est là, c'est parce que c'est ce qu'on vient chercher, et c'est aller chercher cette limite, aller chercher cette sensation d'avoir tout envie de jeter par la fenêtre, le vélo, les baskets et tout ça, mais non, on est là, il faut aller jusqu'au bout, et cette sensation-là, une fois que tu as passé la ligne d'arrivée, même si tu as mal partout, il n'y a personne qui peut te la retirer.

  • MIKA

    Puis la relativité du temps, je pense qu'Alexis peut nous en parler sur les 5 derniers kilomètres du marathon de Londres. il a dû les trouver un petit peu plus long ils ont dû lui paraître un petit peu plus long que les 16 minutes qu'il y a passé un petit mot quand même dessus Alexis qui je pense fait la meilleure performance de l'histoire des triathlètes sur marathon par une bonne marge 2h11 et des brouettes impressionnant c'est ce qu'il avait annoncé il voulait faire en dessous de 2.10 Moi, je me disais que s'il allait en dessous de 2,15, c'était exceptionnel. Ça joue devant, il fait quand même top 20, je crois. Il doit faire 16 ou 17e au général. Ouais, 14, ça prouve bien la classe mondiale de ce mec-là en course à pied. Et surtout, ça prouve bien que si jamais un jour Alexis décide de se faire un switch et de passer sur le moyen à une distance, parce que c'est un des rares qu'on n'a pas vu courir sur half ou sur full. ça risque d'aller quand même relativement vite.

  • ARNO

    Du coup, il y a Triathlète US qui a sorti un petit texte là-dessus avec les 10 meilleurs perfs des triathlètes sur la distance marathon. Figure-toi qu'il y a eu quelques noms qui m'ont bien surpris. Notamment chez les femmes. Chez les femmes, tu sais qui est la meilleure marathonienne à sec ?

  • MIKA

    Comme ça, je dirais...

  • ARNO

    Jorgensen ? Deuxième, mais pas loin derrière, pas sur le même parcours, mais dans les mêmes standards. Gwen Jorgensen, 2'36, 23. Annie Haug, Anne Haug, 2'36'13, que 10 secondes devant, donc des très très gros standards, par contre avec chaussures carbone, puisque c'est des résultats qui sont très très récents, on parle de noms comme Erin Baker, Nicolas Spirig, Nicolas Spirig 2'37,

  • MIKA

    2'37 sur marathon c'est courir,

  • ARNO

    et avant, et pas un parcours rapide, mais par contre la meilleure marque, avant, et je me souviens très très bien de cet athlète, c'était Désiré Ficker. C'est des heures 40 avec des...

  • MIKA

    Tu ressors de...

  • ARNO

    2007. Désiré Ficker, 2h40 avec des chaussures en caoutchouc. Et c'est... Si tu retires les 4 minutes à peu de choses près que de promettre une semelle en carbone, on est donc aux alentours de la même perf standard que Gwen Jorgensen et Annie Haug. Non, j'ai vu des noms chez les hommes aussi qui m'ont fait... qui m'ont fait plaisir, qui m'ont fait sourire. Donc, bien sûr, Alex Key. Et après, il y a quelques anciennes gloires, mais dont les noms ne vont même pas parler, peut-être même pas à nous. Mais par contre, on en a un qui est très, très présent et qui, bien sûr, va te parler. Norman Stadler.

  • MIKA

    Norminator.

  • ARNO

    2h32. Norminator. Cameron Wirth. 2h36. Alors qu'il avait fait, je ne sais plus quoi, la semaine d'avant. Je crois qu'il avait fait un Iron Man. C'est pas con, non ? Oui,

  • MIKA

    c'est ça.

  • ARNO

    oui c'est ça et un des meilleurs coureurs à pied sur marathon sec qui arrive de 5 ou 6e sam long 2h32 le garçon la grosse machine la grosse machine et quand on est monté solide comme ça 2 32 faut y envoyer quand même parce que donc sur le départ de marathon un mec d'un 92 non non tu fais un petit peu parce que alexis on peut dire ce qu'on veut mais c'est quand même une crevette Il est quand même monté super fin et il est très économe. Il est beau à voir et il n'y a pas de soucis sur la course à pied. Personne ne peut discuter de ça. Mais ce n'est pas les mêmes Norminator, Sam Long. Ce n'est pas les mêmes gabarits. Tu peux en mettre un et demi. Tu peux en mettre un et demi des Alexi là-dedans. Tu sais,

  • MIKA

    si on met en perspective le temps de Kat Matthews, parce qu'elle court dans les 2,45 ce week-end, je crois, au Texas, ça veut dire que le meilleur la meilleure performance en course à pied d'une femme sur Ironman est en gros à 2,45, la meilleure performance d'une femme sur marathon sec n'est qu'à 10 minutes.

  • ARNO

    Exactement.

  • MIKA

    Ça veut dire qu'on devrait avoir des temps Ironman, si on faisait la même règle avec les temps hommes, on devrait avoir des temps hommes qui soient proches, en dessous de 2,20.

  • ARNO

    Et c'est là exactement où, moi je me rappelle, ça m'avait choqué. En 2022, quelques jours avant Hawaï 2022, je vais écouter Olaf Alexandre Roux.

  • MIKA

    Ah bah t'as déjà dit venir.

  • ARNO

    C'est là où il avait...

  • MIKA

    On avance.

  • ARNO

    Et c'est exactement ça. Il avait dit, bah oui, il avait balancé, exactement ça. En vitesse de déplacement, en natation, on est quasiment optimal par rapport aux courtes distances. En vélo, on est quasi sur les mêmes standards. Et c'est que la différence entre la course à pied sèche et la course à pied Ironman qui a un tel écart. et donc depuis enfin Depuis 2022, on sait que ça fait plusieurs années qu'il ne bosse que là-dessus. Donc quand Christian fait 2.32 ou 2.34, il ne le fait pas par hasard. Il le fait parce que ça fait des années et des années qu'il bosse dessus. Il s'est loupé sur les JO parce que 10 km, je pense que ça demande des caractéristiques, pour moi qui ne sont pas physiologiques mais physiques, qui ne lui permettaient plus d'avoir la vitesse de déplacement qu'il faut pour aller courir plus vite qu'un Hayden Wilde ou qu'un Alexis. Par contre, sur du long...

  • MIKA

    qui va pouvoir courir plus vite que lui et pouvoir aller l'embêter voilà les amis on vous a sorti un bel épisode on bâche, il faut aller au boulot j'ai du monde dans le bassin je vous fais la bise à tous je vous souhaite une belle et bonne semaine allez acheter votre triathlon spirit vous verrez la petite pub pour le tri bandit et puis le petit article que j'ai écrit qui est sur la fin on vous souhaite une bonne semaine profitez bien des stages pour ceux qui sont en stage allez regarder cet Instagram de nos petits jeunes qui est sur celui de mon gamin mika-triathlète et vous allez le retrouver et je vous garantis que vous allez vous fendre la gueule et si c'est ça le futur du triathlon, on est bien monté la bise, à bientôt mon pote à bientôt,

  • ARNO

    ciao ciao

Chapters

  • Introduction et contexte de l'épisode

    00:21

  • Performances des athlètes à l'Ironman Texas

    03:01

  • Analyse des différences entre hommes et femmes dans le triathlon

    06:35

  • Importance de l'environnement d'entraînement

    09:14

  • Conclusion et réflexions sur l'avenir du triathlon

    10:19

Share

Embed

You may also like