undefined cover
undefined cover
Saison 2 Episode 15: T24 Ile de Ré T100 Vancouver cover
Saison 2 Episode 15: T24 Ile de Ré T100 Vancouver cover
TRI BANDITS PODCAST

Saison 2 Episode 15: T24 Ile de Ré T100 Vancouver

Saison 2 Episode 15: T24 Ile de Ré T100 Vancouver

1h25 |20/06/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Saison 2 Episode 15: T24 Ile de Ré T100 Vancouver cover
Saison 2 Episode 15: T24 Ile de Ré T100 Vancouver cover
TRI BANDITS PODCAST

Saison 2 Episode 15: T24 Ile de Ré T100 Vancouver

Saison 2 Episode 15: T24 Ile de Ré T100 Vancouver

1h25 |20/06/2025
Play

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers du triathlon ? Dans cet épisode captivant du TRI BANDITS PODCAST, nous, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV, vous invitons à découvrir les coulisses de la préparation d'un triathlète, à travers l'histoire de Florent, qui se prépare pour son premier Ironman aux Sables d'Olonne. Nous allons explorer ensemble les défis que rencontrent les athlètes, qu'il s'agisse de la gestion du stress mental ou de l'adaptation aux conditions climatiques. Qui aurait cru que la chaleur pourrait devenir un allié redoutable le jour de la course ?



Nous allons discuter de l'importance cruciale de la préparation physique et mentale dans le cadre d'un entrainement triathlon réussi. Florent, malgré ses responsabilités familiales et professionnelles, a su faire preuve d'une méthode exemplaire. Sa détermination nous rappelle que chaque triathlète, qu'il soit débutant ou avancé, doit jongler avec ses priorités pour atteindre ses objectifs. En tant que coach triathlon, je ne peux que saluer son engagement !



Au fil de notre conversation, nous aborderons également les éléments essentiels à prendre en compte le jour J : la nutrition, l'hydratation et bien sûr, le matériel triathlon. Saviez-vous que des choix judicieux en matière de nutrition peuvent faire toute la différence entre une performance triathlon réussie et une expérience chaotique ? Nous partagerons nos conseils et astuces pour vous aider à maximiser vos performances, que vous soyez un triathlète aguerri ou un novice.



Et ce n'est pas tout ! Dans la suite de l'épisode, nous vous parlerons du T24, un triathlon de 24 heures qui promet de révolutionner le paysage du triathlon en France. Imaginez un événement où des athlètes de tous niveaux se rassemblent pour relever des défis ironman tout en cultivant un esprit communautaire. Cela pourrait bien être le début d'une nouvelle ère pour le triathlon francophone !



Nous conclurons cet épisode sur une note positive, en soulignant l'importance de profiter de chaque instant de cette aventure, peu importe le résultat de la course. Après tout, chaque histoire de passion mérite d'être racontée et célébrée, et nous sommes là pour vous accompagner dans votre parcours. Alors, préparez-vous à être inspiré par des expériences triathlon qui vous donneront envie de chausser vos baskets et de plonger dans l'eau ! Ne manquez pas cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, où nous analysons les performances et partageons des histoires qui font vibrer le cœur des passionnés de triathlon.



Si vous souhaitez vous abonner au podcast pour ne pas louper les prochains épisodes, c'est un bon reflexe!!


Le bouton est dispo en haut de l'épisode...



L'abonnement à la newsletter, c'est par là:

ausha.co/tri-bandits-podcast? s=1">https://podcast.ausha. co/tri-bandits-podcast? s=1



Notre Instagram est là:

instagram. com/tri_bandits_podcast/">https://www. instagram.com/tri_bandits_podcast/



Si vous souhaitez nous écouter avec un petit café à notre image, et nous encourager en meme temps, le mug est juste là:

paypal. com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE">https://www. paypal.com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE



Et si vous souhaitez commander chez Precision Hydration (US par France.. ), essayez de mettre TRIBANDITS à la fin de votre commande pour voir...



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode aïe ben dit le triathlon le podcast du triathlon par excellence salut mika comment vas tu

  • Speaker #1

    Salut Arnaud, ça va super bien. Un peu un oeil devant, un oeil derrière après un gros week-end, mais on y reviendra après. Et puis, ça fait chier, je suis vieux, j'ai un genou en vrac, donc si vous avez des genoux d'occase, je prends.

  • Speaker #0

    Bah écoute, c'est dommage que Pâques ait passé, parce que là il faut que tu en prennes un pour Noël et le prochain au début de l'année prochaine. C'est la vieillerie comme on dit, et puis malheureusement... Il faut quand même penser à prendre un minimum soin de soi. Et ça me permet de rebondir sur un truc. Je voulais tirer mon chapeau à un de mes gars qui va faire l'Ironman des Sables d'Olonne. C'est mon copain Flo que je coach depuis bien des années, qui s'était lancé dans le triathlon et qui arrive un petit peu à l'épitome de ce qu'il avait imaginé. Flo, c'est un gars qui est extrêmement intelligent déjà et c'est un mec qui est extrêmement organisé et progressif dans sa formation. Tu sais comme moi, des fois tu as des athlètes qui arrivent, les mecs ils n'ont pas de passé sportif, et puis ils te disent, je me suis inscrit à un Ironman dans deux semaines, je voudrais arriver au top. Mais ça ne marche pas toujours comme ça. Et Flo, c'était quelqu'un qui avait vraiment… Tu sais, c'est le genre de gars qui a un plan en fait. C'est les mecs qui ne font rien de travers. Et il a un gros boulot, parce qu'il bosse sur Suisse, il fait pas mal de routes également, il a trois gamins, donc tu vois, il a une vraie vie autour. Et il avait… projet de faire un Ironman cette année et les sables d'Olonne ça collait parfaitement pour lui et c'est vraiment un gars à qui je veux tirer mon chapeau parce que déjà c'est un mec qui se plaint jamais donc voilà, c'est un gars qui fait entièrement confiance à son programme c'est pas le style de gars qui reçoit le programme, qui va commencer à discuter puis savoir pourquoi 2 plus 2 ça fait pas forcément 4 cette semaine, mais c'est un mec qui est dédié et il est méthodique méthodique dans son approche. Et c'est un des athlètes que je coach qui offre le meilleur feedback. C'est-à-dire que c'est toujours intelligent. Tu sais, quand il a une douleur au genou, ce n'est pas j'ai mal au genou, c'est j'ai le tendon, machin, etc. Parce qu'en plus, il a une formation médicale. Et c'est vraiment appréciable. Et il a vraiment fait le job de tout ce début de saison en préparation pour les Sables d'Olonne. Et puis, on a échangé un petit peu ces derniers jours. forcément, quand c'est ton premier, tu sens que... Ouais, t'as l'impression qu'il monte un petit peu quand même. Mais... Donc mon rôle, c'était quand même d'essayer de le rassurer, parce que je pense pas qu'il aurait pu faire beaucoup mieux. Et c'est ce que je lui disais ce matin, et c'est quelque chose qui m'avait toujours répété Cameron Brown à l'époque où il me coachait. C'était... Tu sais, il arrive... Sur les 15 derniers jours, il était toujours à la limite de la petite douleur dans le genou, la petite douleur dans le dos, la petite douleur dans l'épaule et tout ça. Et je lui dis, tu vois, ça c'est la preuve du dosage et que tu as fait le travail exactement au maximum de tes capacités. C'est-à-dire que quand tu arrives juste à la limite, c'est-à-dire que ce ne sont pas des douleurs qui sont handicapantes, mais ce sont des douleurs qui deviennent présentes. Et quand tu arrives là, c'est vraiment qu'il a fait le job, que la charge émotionnelle, que la charge psychologique, que la charge physique, elle était plutôt pas mal jugée et qu'il arrive en fait... plutôt pas mal et le but c'est surtout pour lui de se faire plaisir. Le job il a été fait maintenant, après on sait tous que sur une course, regarde même au niveau des professionnels, des mecs qui ont un team de 10 personnes autour d'eux, il leur arrive toujours soit une couille sur le vélo, soit ça va être un jour sans, soit ça va être autre chose. Mais la préparation elle était physique, elle était mentale et puis surtout elle était aussi dans le sens de dire On sait que sur un Ironman, c'est une journée qui est quand même longue. Il peut toujours se passer des choses et dans tous les cas, il se passe toujours quelque chose. Et le fait qu'il se passe quelque chose, un athlète qui va réussir, au final, c'est l'athlète qui va réussir à gérer les soucis et les emmerdes qui vont lui arriver au cours de la journée. Ça peut aller de la gourde ratée en transition à ton sac que tu ne vas pas trouver en transition à un petit problème mécanique ou des choses comme ça. Mais dès l'instant où tu es préparé et que tu l'as en tête, que tu sais qu'il peut t'arriver quelque chose, Le gros du boulot, il est fait. Et puis le reste, c'est que du plaisir. arriver à contrôler le contrôlable et lâcher prise sur ce que tu peux pas gérer et s'adapter au mieux le jour j quoi ouais puis là tu vois enfin tu as vu la météo ce week-end ils annoncent vraiment un gros coup de chaud quoi et je crois que sur les sables ils annoncent entre 30 et 33 degrés aujourd'hui au plus chaud de la journée ça va cogner quand même quoi donc et puis c'est un parcours qui est plutôt plat et roulant donc c'est des parcours qui ne sont pas très difficiles en termes de dénivelé, mais c'est des parcours qui sont super difficiles dans le sens où tu es en permanence en prise. Il n'y a pas de moment où tu vas te dire j'ai une descente de 7 ou 8 bornes, où je laisse rouler, j'en profite pour manger et tout ça. Tu sais que si tu arrêtes de pédaler, tu t'arrêtes. Plus le vent, plus tout ça, plus la chaleur. Donc on a ajusté un petit peu le plan de course et c'était intéressant. Mais je suis curieux de voir ce qui va se passer ce week-end. En tout cas, je suis super content pour lui que sa préparation soit passée. du mieux qu'on l'avait imaginé. Et puis, ça fait quand même envie, cette préparation et de sentir l'excitement de l'Ironman qui approche. Je dois bien dire que hier soir, j'avais presque envie d'aller regarder s'il n'y avait pas une course sur laquelle il aurait pu m'inspirer à l'arrache.

  • Speaker #1

    Bon, dis-moi, vas-y, vas-y.

  • Speaker #0

    Non, non, non. Donc voilà, écoute, c'était le... C'était un petit peu le big up de la semaine à mon pote Florent et puis franchement je lui souhaite de se faire plaisir et puis de faire une belle course. Et surtout de nous raconter un petit peu cette course des sables parce que c'est la première fois qu'il y a un full là-bas au sable. Et je suis vraiment curieux de voir comment ça va se passer, surtout avec des conditions météo qui s'avèrent plutôt assez chaudes. mais on fait un sport estival donc il faut savoir être préparé mentalement, physiquement et en termes de matériel à pouvoir lutter quand il fait beaucoup plus chaud que ce que tu as pu imaginer.

  • Speaker #1

    Les préparations sous chaleur, je pense qu'aujourd'hui c'est ce qui fait la grosse différence avec les pros et les edge group, c'est que les pros à mon avis doivent être sous chaleur quasiment tout le temps, toute l'année. On sait que les perturbations physiologiques induites par la chaleur c'est exactement la même chose que l'altitude, c'est plus facile de s'entraîner sous chaleur qu'en altitude. Et il y en a qui mixent les deux, les Norvégiens ils font de l'altitude et de la chaleur. Donc il ne faut pas découvrir la chaleur le jour J, parce que sinon normalement c'est la mauvaise surprise.

  • Speaker #0

    Ouais, et puis surtout que cette année on n'a pas été super bien. On a eu quelques belles journées, mais je veux dire, on ne peut pas dire qu'on a eu un printemps progressif, où on a pu aller faire des grosses sorties à pied et tout ça, donc la claque dans la gueule. C'est un petit peu pour ceux qui vont courir dans l'hémisphère sud, qui vont faire l'Afrique du Sud en début de saison, ou qui vont à Kona, parce que... Kona étant début octobre, si vous habitez un peu au nord de la Loire, en France, généralement septembre, octobre, les journées canicules, on les compte plus. Et c'est vrai que cette adaptation à la fois physique, mais surtout l'aspect mental de savoir que de s'entraîner dans la chaleur, d'être dans la chaleur et d'être prêt en termes d'équipement à vous protéger et puis avoir, être sûr de... de pouvoir vous hydrater, ça peut être la ceinture avec une gourde, ça peut être de planifier de partir avec une bouteille à la main sur les premiers 5-6 km, c'est vraiment quelque chose qui est important. Mais oui, cette préparation sur un Ironman, forcément plus vous allez sur une course qui va être longue, et ça va nous amener gentiment sur le T24, mais plus vous allez sur une course qui est longue, plus les paramètres extérieurs doivent être pris en considération. Et quand vous allez faire un sprint, un M ou même un half, il faut vous préparer sur la partie la plus chaude ou la plus froide de la journée en fonction des conditions. Quand vous êtes sur un Ironman, vous pouvez avoir presque les quatre saisons sur la journée. Et ça impose d'avoir une réflexion beaucoup plus poussée, que ce soit à la fois en termes de nutrition, en termes d'équipement et puis en termes de préparation mentale. Qui a fait rote sur ces dernières années ? On sait tous que des fois le matin, quand vous partez au bord du canal, il ne fait pas bien chaud. Et quand vous êtes sur le retour sur le canal en milieu d'après-midi, moi je me rappelle 2016, le matin il ne faisait vraiment pas bien chaud et je pense que le premier tour, la petite veste, elle aurait presque fait le job. Et par contre la deuxième partie de la journée avec l'aller-retour sur le canal, il devait faire un peu plus que 30 degrés. L'impact sur les corps, il est vraiment important. et c'est là que c'est important d'avoir de vous faire encadrer dans votre préparation si vous vous sentez un petit peu court des pattes de devant c'est que il n'y a que l'expérience qui peut vous amener ça vous savez je t'ai fait sauter déjà on ne sait pas quand ça sort mais ça sort voilà il y a un moment ça sort si vous êtes un peu limite en termes de connaissances N'hésitez pas à vous faire encadrer parce qu'il n'y a que l'expérience qui peut vous amener à vous préparer et avoir la bonne préparation et surtout les bons conseils, même si derrière, au final, c'est l'athlète qui gère sa course, le jour de course. Et tout ça pour nous amener gentiment sur le T24 où tu étais présent, T24 Ilderay si je ne me trompe pas.

  • Speaker #1

    C'est bien ça.

  • Speaker #0

    et je vais te laisser le crachoir pour que tu nous parles un petit peu de cette épreuve et de ce que tu as vécu là-bas, les événements. Alors on avait abordé un sujet qu'on aurait espéré ne pas avoir à raborder et malheureusement il s'est passé encore un événement vraiment triste sur cette course. Mais voilà, on ne veut pas rester que sur une note. négative parce que l'organisation et les familles ont décidé de poursuivre la course et au-delà de cet événement tragique, moi je pense que ce qui est intéressant c'est la gestion de l'événement déjà, c'est important et je pense qu'il y a pas mal de chapeaux qui vont être attirés à ce moment-là et puis surtout que tu nous parles un petit peu de toi, de ton ressenti de cette course et comment tu as vécu ça depuis... Le slogan de notre podcast c'est le triathlon version inside mais là c'était vraiment en version inside.

  • Speaker #1

    Plus inside que ça, ce n'était pas possible. Avant de rentrer dedans, de mettre les mains dedans, vraiment, je voulais tirer un grand coup de chapeau et faire un petit coucou à Charles, Charles Galland, qu'on avait eu pour son organisation. On avait abordé ce sujet-là. Je t'avoue, j'ai un petit trou de mémoire. Tu vas peut-être m'aider. Je ne sais plus si c'était en off ou si c'était pendant le podcast, mais on avait parlé d'un autre podcast d'Arnaud Manzanini, qui est l'organisateur de la RAF, de la Race Cross France. et qui avait fait un podcast, c'était pas lui, c'était lui qui était interviewé pour une fois et il avait annoncé que sur cet événement là, il était devenu organisateur le jour où il avait eu un décès sur son épreuve et c'était quelque chose qu'il souhaitait à personne, par contre c'était une épreuve qui était formatrice et effectivement quand on est organisateur on essaie de tout mettre en place pour que ça n'arrive pas mais malheureusement il y a des choses comme ça qui arrivaient et c'est arrivé Et en plus, la personne a fait un arrêt cardio sur la partie natation. Donc très très complexe à organiser. Et tout le monde était dans un esprit. Par contre, la course était déjà bien lancée depuis une heure, une heure et demie. L'esprit était très festif. J'ai été bluffé sur énormément de points. Mais là-dessus, c'est vraiment la fête du triathlon. Et on avait fait un épisode sur le triathlon du futur. Je pense que le T24 n'est pas un concept débile. très très loin de là, c'est un concept qui est formidable, c'est un aspirateur à triathlètes et à licenciés, parce que c'est une épreuve qui rassemble tout, qui enlève quelques difficultés, et qui permet de vivre le truc, de le partager à plusieurs quand on est sur des relais, de se pousser à des extrêmes limites quand on est en individuel, parce que T24, un triathlon de 24h, c'est très bien quand on le dit, mais quand on le voit, et quand on le voit vivre, et quand on est juste à côté de ces athlètes qui se mettent la race pendant 24h, je te garantis que c'est un truc enfin Moi, ça fait longtemps que je n'avais pas vibré comme ça sur une épreuve, sur Aix où il y avait les Norvégiens, tout ça. Mais on a l'habitude, un peu, nous, les vieux, les anciens, on va dire. Là, c'est un truc vraiment, c'est prenant. C'est assez impressionnant. Donc, 4 heures de natation, 12 heures de vélo et 8 heures de course à pied. Et avec des athlètes qui ne sont majoritairement pas du sérail triathlon. Il y a jusqu'à 80-85% des gens qui ne sont pas triathlètes au départ.

  • Speaker #0

    J'espère que Cédric Gosse, il nous écoute et puis que ça peut être une piste de développement importante en termes de nombre de licenciés. Parce que c'est quand même remarquable et je pense qu'il n'y a pas d'autres épreuves de triathlon ou de sport enchaîné qui s'adressent autant à des gens de l'extérieur.

  • Speaker #1

    J'ai vécu des trucs que je suis sûr que je ne vivrai jamais ailleurs sur cette journée-là. Et tous les gens étaient... était vraiment impliqué à 100% et sur les trois parties, c'est-à-dire que souvent c'était des cyclistes ou des coureurs à pied qui avaient dit, bon bah faire 1000 mètres en natation je vais pouvoir y arriver, c'était distance atteignable c'est en relais, je vais pas tout faire d'un coup ça rend le triathlon extrême accessible, et c'est ça qui est ce paradoxe là qui est assez génial mais par contre si tu veux le faire tout seul ou si tu veux le faire à deux, ça reste du triathlon extrême tout court on va pas rester accessible, c'est un truc de ma boule, c'est vraiment il faut être prêt, comme tu disais, et très justement Il faut être prêt à vivre tous les extrêmes, du froid au chaud au venteux. L'île de Ré, tu as 6 mètres de dénivelé sur 20 km de vélo, donc c'est tout sauf quelque chose qui est très très difficile à gérer. Mais par contre, quand tu le gères pendant 12 heures, et le vent là-bas, l'île de Ré, tu fais ce que tu veux. Appelez-moi quelqu'un de la météo, faites-le venir ici. Quand tu es dans un sens, tu l'as dans le nez, quand tu fais demi-tour, tu l'as aussi dans le nez. Expliquez-moi ça s'il vous plaît, et vous avez 4 heures. Merci. Non mais c'est n'importe quoi. Et après il faut aller courir, non pas un petit footing de 10 bornes, mais tu fais 7 kilomètres et tu les fais pendant 8 heures. Un respect énorme pour tous les athlètes, de l'individuel qui sont juste énormes, au relais par 6 qui ne sont pas du serrail et qui se sont mis sur la rate pendant 24 heures. Qui a déjà fait un Ironman se dit c'est long, mais là du coup vous enlevez votre sommeil et vous recommencez le lendemain matin. Et ce qui est très difficile au final, c'est pas d'enchaîner les trucs, c'est pas la distance cumulée qui est difficile, c'est le fait que vous passez d'un effort un peu intense, parce que quand même on est en course, il y a un de ça, on a des collègues, donc on a envie de se donner, on se repose, mais on dort pas parce qu'il y a l'excitation, il y a le bruit et tout ça, et on y retourne. pas le temps de s'échauffer il ya juste le temps de manger de se prendre un petit un petit café il y retourner et ça c'est très très très difficile donc je devais faire la course je n'ai pas fait Par contre, j'étais sur le côté, j'étais le manager de l'équipe. Et j'étais plus fatigué qu'eux quasiment, parce qu'ils ont réussi à dormir, pas moi. Et c'était trois triathlètes qui n'avaient pas l'habitude de faire des choses comme ça. Trois débutants et un expérimenté. Et ils se sont tous mis au niveau les uns des autres. Et c'était juste magique à regarder. C'était juste magique à vivre. Et je ne pense qu'à une chose depuis ce T24 Hilderay. C'est au T24 avec Arnaud Sélucoff, avec Adrien Boulier et peut-être Mika Sélucoff aussi. Ça peut être un truc à quatre ou à deux équipes de deux. Et une fête comme ça du triathlon, je ne pensais pas que c'était faisable en France. Et c'est vraiment à vivre une fois. J'invite tous ceux qui se sont intéressés ou qui ont entendu parler du truc à se déplacer sur une épreuve et à la vivre. Vous n'en reviendrez pas indemne.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses en fait dans ce que tu nous parles. C'est-à-dire que pour moi déjà, il y a le fait de... faire passer notre sport d'un sport individuel à un sport collectif.

  • Speaker #1

    C'est vachement important. C'est énorme.

  • Speaker #0

    Parce que quand tu es dans une équipe, tu es redevable de passer le bâton à celui qui va derrière. Quand tu fais un relais, il y a toujours quelqu'un qui est derrière toi. Ça, c'est le premier truc. Et je pense que c'est un point qui est vraiment, vraiment important. Et c'est un point qui est vraiment à souligner sur ce genre d'épreuve. tu as le sentiment d'appartenir à une communauté. Et on sait tous que dans le monde du triathlon, des fois, c'est un sport qui est non seulement un sport individuel, mais c'est un sport d'égoïste aussi à certains niveaux. Et je pense que l'idée de génie de Charles, ça a été de transformer, de garder l'essence de notre sport, qui est de nager, de pédaler et de courir, et d'en transformer le résultat, c'est-à-dire de faire. quelque chose d'égoïste et d'individuel en une fête globale du triathlon où tout le monde et n'importe qui peut participer. On peut faire un relais, tu peux avoir un relais avec Christian Blumenfeld et le débutant absolu du triathlon qui va juste faire 1000 mètres, 20 kilomètres et 7 kilomètres de course à pied. Et ça, je pense qu'en termes de notion d'appartenir à une communauté, de te dire que t'as fait fait quelque chose d'exceptionnel et d'extraordinaire. Je pense qu'il n'y a pas d'égal aujourd'hui. Et je ne serais pas étonné que ce T24, d'ailleurs, si la fédération s'y intéresse, comme nous le disait à demi-mot, enfin plus qu'à demi-mot Charles, je pense que c'est une piste de développement importante pour notre sport. Et de plus, c'est une belle piste de développement à mes yeux.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Alors, ça va même plus loin. Ce n'est pas que la fédération s'y intéresse, c'est que la fédération s'est penchée sérieusement sur le cas, puisque Un triathlon de 24 heures, quand on est organisateur, qu'on veut déclarer son épreuve, il faut, et c'est comme ça, parce que c'est la loi informatique, parce que c'est le progrès, il faut rentrer dans des cases. Sauf qu'aujourd'hui, vous organisez un distance S, un distance M ou un distance XXL. Vous n'avez pas de case, j'organise un triathlon qui va durer 24 heures. Ça n'existe pas. Et donc, partant de là, il faut créer une case. Et s'il a fait des... Si la Fédé se penche sur ce cas-là et crée une case express, c'est parce qu'ils ont, j'espère, bien compris l'ampleur de l'impact que ça peut avoir. Et j'espère que ça va aller encore un petit peu plus loin et qu'ils vont fédérer, qu'ils vont faire peut-être des circuits et que Charles va avoir le succès qu'il mérite, parce que vraiment, c'est hyper intéressant. Et quand tu dis le sentiment d'appartenance dans une équipe et dans un événement global, je ne me rappelle pas avoir vécu ça sur le triathlon récent. On est tous un petit peu...

  • Speaker #0

    auto centré quand on est sur un ironman ou sur un half c'est notre père c'est une autre épreuve c'est très souvent l'événement majeur de la saison donc on a une petite pression et on fait attention à nos bobos on fait attention voilà mais à nous on fait attention nous souvent d'ailleurs peut-être égocentrique tu deviens enfin moi soit c'est la différence c'est être égocentrique ou externe au centre

  • Speaker #1

    Encore un mot contre triplé. Mais par contre, à l'inverse, tu oublies quasiment le reste. Pour les gens qui viennent en famille, ils oublient la famille, ils pensent qu'à eux. Et ça, c'est juste catastrophique. Donc, petite remarque numéro un. Si vous avez une épreuve incessamment sous peu, même si vous vous ratez, même si vous passez une journée de travers où il fait très chaud et ainsi de suite, vous ne plaignez pas auprès de vos proches. Pensez à partager avec eux. Et vous avez souffert, mais vous avez signé. En plus, vous avez payé un peu cher pour ça. Mais par contre, remerciez un peu les gens et arrivez avec le sourire et dites-leur que vous avez passé une super journée grâce à eux. Parce que ça, sinon, c'est sûr et certain que l'avenir du truc, ça durera moins longtemps que les impôts. C'était une petite remarque à part comme ça.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant ce que tu dis. Et je vais mettre ça en parallèle avec un message que j'ai envoyé à Florent, dont je parlais un petit peu plus tôt ce matin. Je lui ai dit, même si tu as une journée de merde, n'oublie pas. Et quand tu vas arriver au bout, tu vas faire partie des 0,001% de la population qui peut arriver à faire ce genre d'épreuve. Et ça, c'est vraiment quelque chose qui n'est à jamais perdre de vue, parce que tu fais quand même partie d'une certaine élite quand tu arrives à te lancer des défis de cette taille, et puis surtout d'arriver au bout d'une épreuve telle qu'un Ironman, un double, un Ultraman ou un T-24.

  • Speaker #1

    Peu importe la distance que tu as. tu fais, peu importe la vitesse à laquelle tu le fais, il y a un... C'est Peter Reed qui disait ça. Peu importe la vitesse à laquelle tu arrives, tu vas moins vite que celui qui finit devant toi, mais tu vas toujours plus vite que celui qui ne prend pas le départ.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et donc, par définition, même si tu vas moins vite que quelqu'un avec qui tu as envie de te comparer, c'est pas grave, tu as fait la même chose que lui. Tu as juste pris un peu plus de temps et tout le monde a le même mérite. Oui, il est devant dans le classement. à part une place sur une feuille de papier, le truc, c'est d'avoir fait, d'avoir combattu la fatigue, d'avoir fait 24 heures, ou d'avoir fait 1,9 km, 90, 21, ou 3,8, 180, 42. On est dans cette aventure-là, et le slot, la course au slot, elle fait un petit peu perdre de vue le fait que, non, aller faire un footing de 26 km, c'est pas anodin, il n'y a personne qui fait ça. Il y a des gens, quand on dit qu'on va faire une sortie vélo de 120 bornes, ils ne savent même pas ce que ça veut dire, 120 km en vélo. on s'est un petit peu décalé des gens et donc il faut aussi se rendre compte que des fois on fait des trucs un peu de ma boule on les fait bien, on essaye de les faire bien parce que si on a un entraîneur ou si on s'implique un peu dans la préparation qu'on fait les choses sérieusement c'est plutôt un sport qui soigne plutôt qu'un sport qui fait du mal et donc ouais il faut savoir profiter et garder le sourire parce qu'on fait quand même un super beau sport sport qui avance,

  • Speaker #0

    qui fait avancer les choses donc profitons-en et c'est la magie du T24 c'est à dire que tout le monde fait 24h Et oui. Tu vois ? Parce que sur le triathlon, on va dire « Ah oui, j'ai fait un Ironman » . Alors, tu en as qui vont faire des Ironman en 8h40, puis tu en as qui vont faire des Ironman en 17h, le cut-off. Tout le monde a fait un Ironman. Or là, tout le monde a fait 24 heures, du premier au dernier. Et ça, pour moi, c'est le coup de génie de Charles. Et c'est vraiment certainement ce qui peut révolutionner notre sport et puis y amener beaucoup plus. plus de personnes que l'on aurait pu imaginer par un développement simplement basé sur l'accroissement du nombre de licences et la multiplication des épreuves qui, dans tous les cas, mathématiquement, aura une limite à un moment.

  • Speaker #1

    Et le succès de l'épreuve ne trompe pas. Il y a très très peu d'épreuves en France aujourd'hui, à part sur des très gros labels. Mais si on retire le label Ironman, il n'y a pas d'épreuve où il y a 1800 athlètes au départ.

  • Speaker #0

    Et où est-ce qu'il y a une fête de triathlon en France ?

  • Speaker #1

    Il n'y en a pas.

  • Speaker #0

    En France, il n'y en a pas.

  • Speaker #1

    peut-être en brun alors oui mais non le fait de te faire insulter le matin avant de faire le défendre mais justement ça gâche tout j'en parlais il n'y a pas très longtemps j'en parlais il n'y a pas très longtemps en brun pour moi c'est une des plus belles de France de par la difficulté, c'est l'entrée des triathlons un petit peu dure, c'est un parcours magnifique, l'endroit est juste paradisiaque enfin qui a été en brun revient différent à chaque fois parce que c'est beau, si en plus on a la chance d'y faire quand il fait chaud c'est mieux ... Parce que quand il fait 8 degrés, qu'il pleut de la grêle en haut et qu'il y a 2 degrés en Ausha l'isoir, voilà, petit big up à tous ceux qui étaient aussi.

  • Speaker #0

    Attaquer le marathon à 34 degrés quand t'es sur la digue dans la poussière.

  • Speaker #1

    Ça fait grincer les genoux. Mais la fête est gâchée par l'organisateur en plus, parce que c'est un idiot fini et quelque part c'est juste dommage. Qu'un mec à qui tu donnes 440 balles te dit va te trouver avec tes ronds, ouais c'est pas grave.

  • Speaker #0

    Mais non,

  • Speaker #1

    il est nul, il est nul. Et il y a pire, c'est sa fille maintenant. Bref, mais c'est dommage que c'est...

  • Speaker #0

    Ils font penser ? Non. Moi, je fais un parallèle avec une famille politique bien connue.

  • Speaker #1

    Oh putain.

  • Speaker #0

    Non ? Un peu.

  • Speaker #1

    Dis-moi. Si si, bah oui on est parti !

  • Speaker #0

    Tu sais la famille Le Pen, la fille est pire que le père !

  • Speaker #1

    Ah oui c'est vrai, la fille est pire que le père, ohlala bref !

  • Speaker #0

    Non mais c'est tellement dommage quoi, et il n'y a pas de fête du triathlon en France. Dans le monde on arrote. On avait Wildflower qui sont en train de nous ressortir de la tombe et puis de dépoussiérer. Il y a bien évidemment Hawaï qui reste malgré tout la grande fête du triathlon. Mais les grandes fêtes du triathlon telles qu'on pouvait les avoir, eh bien, tu vois, il y en a peut-être une petite en France. Le week-end dernier, c'était le triathlon de Ausha. Et sur le samedi et le dimanche, il y a toute une chier d'épreuves. Alors, ça va du S au XS au M, des courses découvertes et tout ça. Et moi, j'étais présent le samedi parce que je ne bossais pas et je suis allé assister aux courses S et puis il y avait des courses gamins l'après-midi. Le site Cyprète, c'est un site qui est un petit peu clos, tu es sur les bords d'un lac et tout ça. L'organisation, je tire mon chapeau aux triathlons parce qu'ils font quand même un super job en termes d'organisation. Mais il y avait ce sentiment de fête qui était là et qui était présent. Alors évidemment pas de l'ampleur d'un rote ou d'un truc comme ça bien évidemment, mais c'est quand même une épreuve où ils rassemblent je ne sais plus combien, 600 à 800 triathlètes sur le week-end. Et tu as ce petit sentiment de côté festif qui est là, tu sais le parc à vélo dans l'herbe, la proximité du lac, des places de parking accessibles et tout ça. Et ça je trouve que c'est vraiment un petit peu un retour aux sources, l'essence du triathlon et c'est vraiment quelque chose qui manque en France. pense, et je ne serais pas étonné que le T24 vienne prendre cette place dans le cœur des triathlètes français.

  • Speaker #1

    Alors, quand on dit qu'il n'y a pas de fête de triathlon en France, je rejoins ce que tu dis, à part sur les gros labels, Ironman notamment, en fait, au final, chaque petit triathlon local est un peu la fête du coin. Mais c'est la fête de la ville ou la fête du village, sans être péjoratif du tout. Par contre, la fête, la grosse fête nationale ou internationale, en France, on ne sait pas faire. Et je vais rebondir sur Aix-en-Provence, qui est quand même une des très grosses épreuves half historique et tout ce qu'on veut. Ça aurait dû être la fête parce qu'il y avait l'Ironman Pro Series. Je n'ai jamais vu un village Ironman aussi ridicule. Il y avait quatre exposants, on voyait bien qu'ils étaient là et qu'ils s'étaient fait saigner. L'ambiance était zéro. Je ne me rappelle pas de mémoire de la belle Ironman avoir été sur un village où il y avait aussi peu d'exposants.

  • Speaker #0

    On n'y va pas pour ça. Nice, il y a deux ans, il y avait neuf exposants, à part la tante Ironman. Championnale du monde Ironman. Tu vas te dire, mais c'était scandaleux, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est parce qu'ils ont tué la pose d'or. Et à vouloir faire payer des emplacements de 2 mètres carrés à 10 500 euros de l'heure, ça ne marchera pas. Ça ne marchera pas. Mais ça, ils n'ont pas compris. Et regarde, je crois avoir vu passer, si mes souvenirs sont bons, un post de Félix, comme quoi c'était au mois d'avril, l'expo de Roth était complète, il y a 131 exposants.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, 131 exposants, et je crois qu'il a fait une extension, ils arrivent à 150. Non mais, t'imagines, c'est le marché du triathlon.

  • Speaker #1

    Salon de l'automobile pour le triathlon là-bas.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que les exposants, c'est pas le vendeur de fraises du coin, c'est toutes les grandes marques qui viennent et ça met dans la réplique.

  • Speaker #0

    J'étais à Arrote, aller regarder le camion Canyon. Ah où ? Alors il y avait du matos. Effectivement, vous avez des exposants locaux, des magasins de vélos et tout ça, mais toutes les grandes marques sont là-bas. Et tu vas voir qu'on va avoir des présentations de matos aujourd'hui, de nouveaux vélos, de tout ça, qui vont être faits à Rott. Les nouveaux groupes SRAM 13 vitesses XPLR qui ont été annoncés hier, ils seront montés sur les vélos Canyon qui seront présents là-bas. Voilà, l'expo Rott est en train de devenir… le salon mondial du triathlon qu'on n'a jamais réussi à faire à côté d'une épreuve. Et la preuve, c'est que ça marche. Si les mecs reviennent, si les mecs payent, c'est que ça marche.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas que les mecs payent, juste pour mémoire. Il y en a qui franchissent la ligne d'arrivée, ils ne prennent même pas la douche, ils vont directement au bureau d'enregistrement, ils vont attendre jusqu'au lendemain matin à 8h pour pouvoir... Et à 4h du matin, tu es 6 centièmes dans la place, dans la file, pour aller chercher le dossard. Donc il n'y a pas d'épreuve au monde qui dégage une telle ferveur.

  • Speaker #0

    Et l'expo, tu peux prendre le problème dans tous les sens. L'expo, ça fait partie de l'expérience. Bien sûr. Tout le monde qui va sur une grande épreuve est content d'aller à l'expo. Et de vouloir tuer l'expo en saignant les exposants comme Iron Man l'a fait depuis des années. Et moi, j'en ai été une des victimes puisqu'on a fait plusieurs expos Iron Man au sable d'ailleurs il y a quelques années. on tombait dans le ridicule. C'est-à-dire qu'il n'y avait aucune possibilité de rentrer dans tes frais en étant à l'expo. Aucune. Donc, déjà, ça rendait l'opération financièrement difficilement viable. Et l'idée de Félix, c'est d'attirer le maximum d'exposants avec des prix qui sont extrêmement compétitifs pour en faire une vraie fête du triathlon. Comme il le fait avec les food trucks. Il y a 40 ou 50 food trucks qui sont installés. à Rottes, simplement parce qu'il veut avoir un choix qui soit exhaustif, il veut qu'il y ait des gens, parce qu'il y a 7000 personnes et 7500 bénévoles qui sont à nourrir trois fois par jour, plus les familles qui sont là, qui viennent, plus les gens du comté de Rottes qui viennent voir et cette fête du triathlon la partie restauration, tu peux prendre le problème dans tous les sens, la partie restauration sur les cours c'est souvent quelque chose qui est mal organisé et qui est mal vu mais c'est quelque chose qui est primordial, dès l'instant où tu sais qu'en famille tu peux aller Merci. Faire un tour sur l'expo et puis derrière aller chercher une paella ou chercher un plat de pâtes ou un truc thaï ou n'importe quoi, ça fait partie de l'expérience, ça fait partie du truc. Et l'idée de génie et la vision de génie de Félix, c'était d'offrir un tout, que ce soit en termes de précourses, en termes de qualité d'organisation, en termes d'exposition, en termes de restauration, en termes de logement, de camping, parce qu'il y a des campings qui sont partout. Cette année, ils ont réouvert des nouveaux campings à proximité de la ligne de départ pour limiter les déplacements. En fait, il y a tout un tas de travail qui est fait en amont qui fait que cette course, oui, c'est cher, mais que quelque part, tu as, c'est des vacances.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas oublier que c'est un village qui passe de 25 000 habitants au mois de décembre à quasiment 50 000 triathlètes, enfin 50 000 triathlètes plus accompagnés à terre.

  • Speaker #0

    Pas 25 000, je crois que ce n'est même pas 10 000. Si,

  • Speaker #1

    si, si, c'est 24 972 habitants. D'accord. Donc je pense que c'est rote plus les petites bénévoles, les petits abos d'à côté. Mais ça fait plus que doubler et quand tu penses qu'il y a 25 000 habitants et 7 000 bénévoles, ça veut dire que tu as un habitant sur trois qui est dans la cahute quoi. Ouais. Ouais. Va faire ça dans un village chez toi, tu n'auras pas une personne sur trois qui va venir t'aider.

  • Speaker #0

    Ah ben ça c'est clair que non, surtout pas chez nous. On aura peut-être deux bottes de paille et puis un panneau. Et voilà. D'ailleurs, en parlant des bottes de paille, je voulais y revenir. Parce que quand on a fait la course du championnat de France à Solsure sur Moselot, il y avait quand même une belle patate et il y avait surtout une belle descente derrière. Et dans la descente, pour protéger deux ou trois poteaux, il y avait deux ou trois bottes de paille, mais qui étaient espacées de 10 mètres entre chaque. Et j'avais envoyé pas mal de fleurs à la compétition. Mais c'est vrai que la sécurisation de la partie descendante sur une course où il y avait quand même des gamins pour un championnat de France, deux bottes de paille devant les poteaux ça faisait pas trop le job et puis je m'en voulais un petit peu de pas en avoir parlé parce que une botte de paille c'est bien quand elles sont toutes les unes à côté des autres ça forme un petit mur mais quand on a une 5 mètres de vide et une autre un peu plus loin si jamais tu as le malheur de venir toucher la botte de paille on sait tous comment ça finit quoi Et tous ces aménagements urbains, tels qu'on peut voir aujourd'hui sur les grandes courses cyclistes, qui ont quand même tendance à causer pas mal de chaos. Je pense que la protection de la signalétique, la protection des athlètes, surtout qu'on a encore eu un décès, comme tu disais, au T24, mais il y a surtout eu quelque chose qui s'est passé également lors de l'Alzmann, où on n'a pas trop d'informations, mais il y a un concurrent qui a perçu. quitter un camion et qui malheureusement est décédé. On va tous sur des courses pour revenir le soir et puis pouvoir parler de nos histoires de guerre. Donc on ne va pas sur une course pour finir dans un poteau ou finir dans un camion. Et je pense qu'il doit y avoir une sacrée réflexion qui doit être menée à un moment sur la sécurisation de nos parcours et l'information de la population locale sur le fait qu'il y a des courses. Parce que, je ne sais pas si tu te rappelles, mais... Il y a 20 ans, quand on faisait des courses, quand on faisait des triathlons, il y avait ces panneaux, attention, course cycliste. Tu te rappelles ? Ces petits panneaux orange et tout ça. On avait des bénévoles à tous les carrefours. Aujourd'hui, tu vas faire des courses. Il y a des carrefours où il n'y a pas de bénévoles. Il y a juste un coup de rubanise, un coup de truc.

  • Speaker #1

    Alors pourtant, pour y être passé sur le duathlon du renversement, si tu ne montres pas patte blanche à la préfecture et que tu n'indiques pas le nombre de bénévoles que tu as à chaque... Et ils te font du ligne par ligne. Donc ils vont vraiment bien contrôler avec les permis de conduire et ainsi de suite. Vraiment, sur le papier, en tout cas, que ce soit la préfecture ou la FF3, ils font le job. Après, maintenant, si tu as des organisations qui prennent ça, entre guillemets, à la légère, et qui font du surpapier et puis qui, derrière, font un peu autre chose, c'est une autre histoire. Mais franchement, en France, ça devient tellement compliqué. Et on ne peut même pas les compter, le nombre d'épreuves qui ont quitté le gérant fédéral, parce que... devenir organisateur devient de plus en plus compliqué. À part payer, parce que du coup, tu payes les arbitres, tu payes la redevance de ta course et ainsi de suite, et à part avoir un nid à souci, parce que le cahier des charges, c'est un annuaire le truc, quand tu reçois le cahier des charges d'organisation de ton épreuve, je te dis, mais attends, c'est pas possible, je vais pas pouvoir faire tout ça. Et il y a des gens qui gardent la foi et qui continuent à le faire. Merci à eux, parce que c'est grâce à eux qu'ils ont fait les triathlons locaux. Mais malheureusement... entre les aménagements routiers, entre la circulation, entre les horaires de passage, ça devient extrêmement compliqué. Et c'est un petit peu le problème qui devient le serpent qui se mord la queue, il se mord la tête là, parce qu'il a déjà bien commencé à bouffer. C'est où va le sport ? Et malheureusement, un organisateur local, à part avoir des soucis, il n'aura pas autre chose de la part de la FED. Il n'y a pas de coup de main. Quand moi je me rappelle avoir vu un mec de la FED venir, quand il est reparti j'étais content qu'il reparte. Pas parce qu'il m'avait aidé mais parce qu'à chaque fois il me mettait des bâtons dans les roues sur ça, sur ça. Enfin il m'apportait un problème, il ne m'apportait pas une solution. Et c'est à l'envers en fait qu'il faudrait voir ça. Tiens j'ai vu ça et tu peux faire ça. Non, t'as ça à faire, t'as ça à faire, t'as ça à faire.

  • Speaker #0

    Tu te rappelles dans les années 90 aussi sur la sécurisation des courses, on avait systématiquement la jardinerie. Oui.

  • Speaker #1

    Plus maintenant parce que ça coûte cher.

  • Speaker #0

    Ben voilà. Et tu peux prendre le problème dans tous les sens. À mes yeux, quand tu as deux gendarmes sur une moto qui sont en ouverture de course et qui passent, tu as quand même vachement moins de risques d'avoir des mecs qui vont venir faire les cons sur le parcours ou essayer de serrer les cyclistes ou de leur couper la route parce que la peur de l'uniforme, elle est là et elle existe toujours. Et je trouve que c'est vraiment dommageable. Ça a été dommageable et je trouve que c'est vraiment dommage qu'on n'ait plus cette présence de gendarmes. Et c'est un petit peu symptomatique de ce qui se passe dans nos pays, c'est-à-dire qu'on a toujours tendance à dire que ça coûte trop cher et puis d'essayer de sabrer certaines choses, alors qu'à un moment on devrait commencer à penser à en rajouter, plutôt pour dire la pratique elle a changé, la pratique elle a augmenté, on a de plus en plus de personnes qui font ça. Des courses on était 200, maintenant on est 500, c'est peut-être pas con d'envoyer trois gendarmes sur leur moto et puis d'être là et d'avoir une présence pour que au moins la population locale… sache qu'il y a un événement. Et ça passe aussi par une information...

  • Speaker #1

    C'est arrivé aussi sur le Criterium du Dauphiné. Donc le Criterium du Dauphiné, on ne peut pas... Tu l'as vu cette image-là ? Comme quoi, c'est quand même pas la plus petite des organisations. C'est ASO, l'organisateur du tour, je pense qu'ils savent un tout petit peu faire. Mais il y a quand même quelqu'un qui a réussi à sortir de chez lui, alors que c'était le passage de la course. Donc, tu es au courant quand même que le Criterium passe devant chez toi de telle heure à telle heure, et à un moment donné... tu t'organises, soit tu sors avant, soit tu sors après. Et là, il est sorti au moment où les mecs qui débarquaient, ils étaient en pleine descente, ils étaient à 60 à l'heure je ne sais pas comment il n'y a pas eu un plus beau strike que ça, mais ça devient dangereux.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas penser à tout, et on ne peut pas fixer la stupidité des gens. C'est-à-dire qu'à un moment, un mec qui est débile, il sera toujours débile. Et un comportement débile... C'est ce que je disais hier à la piscine, on a un mec qui vient, il est tellement bête, ça vole tellement bas, quand il te parle, il a les cheveux qui sortent des pieds. Mais c'est...

  • Speaker #1

    C'est votre préférée, celle-là.

  • Speaker #0

    Je vais la ressortir de temps en temps, ça me fait plaisir. Mais c'est vrai, tu te dis, tu as des gens qui sont tellement stupides, ils vont se dire, il y a une course cycliste, je vais sortir de la bagnole, je vais aller chercher ma baguette de pain, rien que pour les faire chier ces connards de cyclistes. Cette démarche-là, c'est celle-là qui est dangereuse et je trouve qu'elle est dommageable dans la pratique du sport en général. Et je ne sais pas si ça va aller en s'améliorant parce que la population grandit, les réseaux routiers ont tendance à changer. Et puis j'ai l'impression que des fois en France, on a quand même une particularité, c'est qu'il n'y a pas vraiment de communication entre les différents services de l'État. Tu parlais de la préfecture qui a tendance à bien regarder le dossier. Priatelon de Ausha, ils ont gravillonné la descente 10 jours avant la cour. La descente. Priatelon de Vouglan, tous les ans, tous les ans, ils vous gravillonnent un bout de route dans la semaine avant. C'est à dire, un mai. Bref, allez. Allons-y. Parce que là, mine de rien, on est à 42 minutes, on n'a toujours pas parlé de ce qu'on voulait parler.

  • Speaker #1

    Voilà, donc Tessant.

  • Speaker #0

    Voilà, Tessant.

  • Speaker #1

    Tessant, Vancouver.

  • Speaker #0

    J'ai rien vu, je bossais. J'avais les mains dans le jus et je n'ai pas vu. J'ai juste vu les résultats. Et globalement, à la lecture des résultats, moi, ce que j'ai vu, c'était que Taylor Neib avait fait du Taylor Neib. Je l'avais peut-être un petit peu trop enterré lors du T100 San Francisco. Je l'ai fait pour ta gueule, Arnaud. Et Yelly Gins nous a fait du Yelly Gins et il a réglé tout le monde. Et bravo. Vas-y, tu nous sors les résultats ? Alors, cours sur deux jours, parcours de Vancouver. Moi, je n'ai pas… Alors, c'est une ville que j'aime beaucoup, Vancouver. J'ai eu la chance d'y aller plusieurs fois. Et c'est vraiment un beau site. qui se prêtent bien à la pratique du triathlon. La baie de Vancouver, c'est quand même un beau coin, il y a un beau port, et surtout dès l'instant où vous sortez de la baie, il n'y a pas beaucoup de place, c'est un petit peu un profil type San Francisco. Et je trouve que c'était très bien qu'il y ait une course qui soit organisée là-bas, côté Canada, côte ouest, parce que c'est une belle partie du Canada, et puis surtout, entre Vancouver et Seattle, vous touchez deux gros bassins de population qui ne sont vraiment pas éloignés les uns des autres. et c'était vraiment super de voir cette course là-bas et le Canada ça reste un des pays historiques du triathlon on parlait tout à l'heure de Peter Reed il y a eu tout un tas de stars qui sont émanées de ce pays et je pense que c'était un juste retour des choses que d'avoir une des grosses épreuves du T100 qui arrive dans ce beau pays

  • Speaker #1

    résultat des femmes donc julie de ron qui qui finit non non je dis n'importe quoi taylor nib pardon je parlais de julie des rangs parce que j'étais bloqué sur son sur son temps course à pied taylor nib qui fait du taylor nib qui explose tout le monde sur le vélo et qui arrive cette fois à maintenir en course à pied 3h30 qui met deux minutes à julie de ron qui revenait ventre à terre mais qui a doublé jessica lermont sur la dernière ligne droite quasiment un petit peu avant mais

  • Speaker #0

    Elle a bien roulé une 56 ou une

  • Speaker #1

    53 ? Une 56.10.

  • Speaker #0

    C'est quoi, les gars ?

  • Speaker #1

    Une 56.10, il y a Jessica Lermontz qui fait deuxième temps à 20 secondes derrière et après, c'est une 58, Lucie Béram et Julie Deron, une 59.46.

  • Speaker #0

    Voilà, et Lucie Béram et Deron, on ne peut pas dire que ce soit des filles qui soient des feignantes sur le vélo. Il y a quand même un gros écart et ça met bien en lumière le... que les filles elles ont tendance à se rapprocher petit à petit de façon graduelle du niveau de performance de taylor nib qui l'année dernière était littéralement intouchable à vélo aujourd'hui on a une jessica lehrmann qui roule à son niveau et c'est une athlète qui est très jeune aussi et c'est une athlète qui a du potentiel gigantesque et si elle arrive à améliorer de façon même minimale sa course à pied elle va être elle va être un vrai danger et une véritable athlète qui va pouvoir jouer la série sur le long terme parce qu'elle est quand même souvent placée.

  • Speaker #1

    Et moi sur la course féminine, j'ai une petite interrogation quand même. Donc si on reprend les temps de Nathan... Il y a une petite question brésilienne ? Brésilienne, non.

  • Speaker #0

    Que ça va se dire si quelqu'un avait couru du...

  • Speaker #1

    Non. Non, la vraie question, c'était la course de Lucie Charles-Barclay, qui a l'habitude d'exploser les pelotons dès la natation et de faire un petit peu un cavalier seul après sur le vélo. Ça n'a pas du tout été le cas, puisqu'elle emmène deux demoiselles avec elle sur son porte-bagages. Et il n'y a pas un gros trou. C'est certes étalé en file indienne, mais donc deux questions en une, en fait. Est-ce qu'elle a temporisé sur sa natation ? et elle s'est dit je vais pouvoir travailler et avoir un petit peu des poissons pilotes et ne pas me retrouver seul à l'avant ou est-ce que Lucie Charles Barclay a mis un petit peu la natation de côté en se disant de toute façon faire des one woman show ça me sert pas beaucoup par contre je vais essayer de retravailler sur le vélo parce que du coup là sur le vélo elle fait le 7ème temps mais elle est déjà à 5 minutes tout pile à 5 minutes de Taylor Neib et 5 minutes tu mets pas 5 minutes en natation c'est pas possible sur 2 km Merci. Par contre, en course à pied, ça va très très vite. Lucie, elle sort en 1h07, là où ça court devant 1h03. Donc tu prends double tarif en fait.

  • Speaker #0

    Il y a deux choses là-dessus. Je ne pense pas qu'elle ait levé le pied sur la natation. Je pense que simplement l'avènement de coureuses du courant sur le circuit Tessant. Parce qu'on a quand même des nageuses de niveau exceptionnel aujourd'hui en WTCS. Et tu te rends compte que toutes les nanas de la WTCS qui montent sur T100 ou sur ALF, ça nage devant. Sarah Perez, ça là, ça sort devant. Il y en a deux, trois autres. Celle qui était au T100 San Francisco, la grande, j'ai perdu son nom, et qui finit troisième et qui nage également, qui est une nageuse exceptionnelle. Je pense simplement aujourd'hui que Lucie Charles-Barclay, elle avait cet avantage en natation sur le long parce que... Elle était clairement au-dessus en termes de capacité natatoire par rapport aux filles historiques du long. Aujourd'hui, l'avènement de ces courses T100 avec une montée en gamme de toutes les filles de la WTCS, on se rend compte que le niveau natation des filles en WTCS est tellement élevé qu'elles impactent la course d'entrée de jeu, les filles, et ça nage non seulement au niveau de Lucie Charles-Barclay, mais certaines sont certainement même des meilleures nageuses que Lucie Charles-Barclay.

  • Speaker #1

    meilleure nageuse on n'a pas vu Lucie alors si je crois qu'on l'a vu qu'une seule fois sortir pas première derrière ça rappelait ça mais après derrière c'est plus la même histoire vélo et course à pied elle les a fatiguées elles ont compris, elles ont mis les mains dans le cambouis elles ont monté les curseurs en natation derrière ça devient compliqué

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est intéressant cette évolution du sport. Et on retombe un petit peu sur ce qu'on disait en début de saison, c'est que le T100 devient le circuit WTCS longue distance. Et qu'on va retomber sur des schémas de course qui vont être relativement similaires avec les super nageuses, bien évidemment, qui sortent devant et qui derrière vissent à vélo. Et derrière, tu as quelques grosses, grosses, grosses pointures à vélo, comme les Julie Deshaunes, qui a une arme redoutable avec sa course à pied. qui... parce que... Daron a fait un super vélo, si tu enlèves le temps de Taylor Nib et de Jessica Lermont, elle est clairement sur le devant de la scène. Elle a gagné la dernière épreuve à San Francisco, aujourd'hui elle fait deux, je crois qu'elle avait fait deux également à Singapour. En termes de placement à la série, ça doit commencer à compter des gros points.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Après, je suis en train de regarder sur les classements de séries. Ça bouge tout le temps.

  • Speaker #0

    Tu penses qu'une Cassandre, si elle venait sur un T100, elle nagerait au niveau de Lucie Charles ?

  • Speaker #1

    En natation, oui. En natation, je pense qu'elle ne serait vraiment pas très loin. Elle serait capable. Je pense qu'elle serait capable. Maintenant, les circonstances de course feraient que, à mon avis, elle ne jouerait pas à vouloir lui attraper les pieds. Il n'y a pas d'intérêt, au final.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas certain que les filles aient vraiment une grosse envie d'avoir une Cassandre Beaugrand sur leur porte-bagages au moment où elles vont poser le vélo.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Et si on se projetait, tu penses que Cassandre est courrée au niveau d'Eron ou elle serait supérieure sur un 18 ? Difficile à dire, parce qu'on a quand même de la grosse coureuse à pied aujourd'hui sur le circuit.

  • Speaker #1

    Moi, je mettrais... On n'a pas vu autant des athlètes du cours, hommes, sur du long, ils font des allers-retours, ils font des tests. On n'a pas vu beaucoup d'athlètes féminines faire des allers-retours. Elles font un aller simple, j'en prends pour preuve notre amie Taylor Spivey, qui a resté toute sa carrière sur le cours, qui pascule sur le long, qui ne revient plus trop en arrière. Jess Lermontz, pareil, et ainsi de suite. Et Julie Deron, elle est capable de jouer sur les deux tableaux. Je pense qu'elle a à la fois la vitesse et le foncier. Notre amie Cassandre, je pense que ce n'est pas dans son état d'esprit. Ça doit la démanger, elle doit avoir envie, mais je pense que dans la tête, ça doit être encore plus compliqué parce que sur une WTC, c'était à la bagarre, ça bouge tout le temps et 1h40, 1h45, ça part tout seul. Ça passe tout seul. Sur une durée de course que tu multiplies quasiment par deux, je ne suis pas sûr qu'elle arriverait à avoir le mojo. J'espère me tromper. C'est pas du tout un jugement de valeur, c'est juste que c'est un état d'esprit. Enfin, à un moment donné, tu sais que les jambes, elles sont fatiguées, c'est la tête qui prend le relais et tu te bats avec toi-même pour pas arrêter. Et autant sur une course, quand t'es en tête et qu'il te reste 2 km, parce que t'en as fait 49, ça va. Autant là, quand t'en as fait 98, si t'es épuisé, que t'es pas en tête, parce qu'à mon avis, elle sera peut-être pas en tête à la fin du vélo, je pense que ça peut être compliqué. J'en sais rien, mais j'ai très envie de voir ça, par contre.

  • Speaker #0

    Comme moi, j'aurais très envie de voir un Alexis sur un Tesson. C'est un peu le même profil quelque part.

  • Speaker #1

    Quasiment.

  • Speaker #0

    Tu te dis que c'est les deux meilleurs coureurs à pied du circuit, hommes et femmes. Et je ne suis pas certain qu'un Alexis soit compétitif face à un Yeligin, soit un Martin Vendril sur un Tesson. Et je ne suis pas certain, je ne suis pas convaincu qu'une Cassandre Beaugrand soit compétitive sur un Tesson face à des filles telles que... Taylor Nibb ou Jessica Lermont ou Julie

  • Speaker #1

    Leron ou des choses comme ça voilà et Lucie Biram elle joue tout le temps placée et la différence se ferait non pas sur la natation parce que 1004 enfin 1005 ou 2000 ou 1009 peu importe par contre 40 km et tu passes de 40 à 80 ou à 90 et

  • Speaker #0

    c'est tout de suite pas la même chanson et puis 40 km dans les roues ou 80 km à 20 m c'est pas pareil C'est pas la même musique.

  • Speaker #1

    Et tu cours pas pareil.

  • Speaker #0

    Et tu cours pas pareil. Quand t'as fait 80 km ventre à terre, ça a tendance à leur limer un peu les pattes au meilleur cours. Et ça serait vraiment intéressant de voir. Et j'aimerais bien que le Tesson fasse un petit chèque pour nous les amener sur une course. Et qu'on voit le quart dès qu'on voit un petit peu ce que ça donne.

  • Speaker #1

    Ça doit être en cours. On espère. J'imagine.

  • Speaker #0

    Ouais, j'imagine. Et si tu veux, je serais quand même... super étonné que le Tessent n'ait pas pris des contacts avec les deux champions olympiques.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Si tu mets ça en perspective, moi, je ne serais pas étonné qu'on ait les deux champions olympiques à la grande finale du Qatar, qu'il y ait une WLK. Parce qu'en fait, c'est eux qui font les règles. Ils peuvent bien faire ce qu'ils veulent. Ils peuvent inviter qui ils veulent.

  • Speaker #1

    Tu veux un petit scoop ? J'y serai au Qatar. Allez, vas-y. Je serai à la grande finale. Je serai au Tessent, Fréjus et je serai au Qatar. Donc on aura les insights de là-bas.

  • Speaker #0

    Et c'est quand le Qatar ? C'est décembre ?

  • Speaker #1

    13 décembre.

  • Speaker #0

    C'est bien le Qatar.

  • Speaker #1

    13 décembre et on va passer de moins 8 ici à 32 là-bas. Nickel.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est sympa le Qatar. On y mange bien.

  • Speaker #1

    On y mange bien ? On va aller casser la cantine là-bas ?

  • Speaker #0

    Allez. on déglingue le buffet ok parfait donc voilà pour la course lis nous quand même le top 5 on avait

  • Speaker #1

    Taylor Nib en 3h30 Julie Deron 3h32 Jessica Lermont 3h33 18 donc à 20-30 secondes derrière Lucy Charles médaille en chocolat et Ashley Gentle Donc Ashley Gentle qui était imbattable jusqu'à il n'y a encore pas longtemps, qui finit 5e à presque 7 minutes de Taylor Nibb. Impressionnant hein ?

  • Speaker #0

    Elle ne doit pas être bien contente, elle ne doit pas être bien contente quand même.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas où est-ce qu'il y a eu le grain de sable qui s'est mis dans la machine d'Ashley, elle fait le 8e temps natation, elle fait le 10e temps vélo, ce qui n'était pas du tout dans ses standards, et elle fait par contre toujours le 3e temps course à pied, donc elle court toujours super bien, mais devant ça s'affole dans tous les scénarios de course.

  • Speaker #0

    Le grain de sable, il s'appelle Daron, Lermos et Nib. Voilà, et puis c'est tout. Donc c'est juste que Ash, elle a eu sa période, elle court au même niveau qu'elle était il y a quelques années, même encore l'année dernière et l'année d'avant. Simplement, c'est que les filles, elles ont monté leur niveau et qu'aujourd'hui, tu peux prendre le problème dans tous les sens, Ash, elle n'est plus au niveau des filles devant. Je pense que le gros de l'écart, il se fait une partie dans l'eau et surtout sur le vélo. Et derrière, quand tu prends une grosse cartouche à vélo avec des pointures en course à pied du type de D-Run et compagnie. Et puis, Nib a fini avec un peu plus que deux minutes d'avance. Elle n'a pas été obligée de se mettre vraiment dans le mal pour sauver la course. Ce n'est pas comme si Dairon finissait cinq secondes derrière. Elle avait certainement un petit peu de réserve à la Pogacar, qui lève le pied dans les deux derniers kilomètres de la montée de la Madeleine, juste pour commencer sa récupération de la veille. C'est peut-être un petit peu extrême ce que je dis, mais je ne serais pas surpris que Nib ne soit pas allée se mettre complètement violette. quand la compétitrice la plus proche est à plus de 2 minutes. Et 2 minutes, on parle d'un peu plus de 500 mètres. Il y a quand même du gaz entre les deux.

  • Speaker #1

    Les messieurs ?

  • Speaker #0

    Les messieurs ?

  • Speaker #1

    Alors, attention. On va commencer par le top 5 tout de suite, puis comme ça, on verra un petit peu ce qui s'est passé. Ah non, je vais descendre jusqu'au 7e et tu vas comprendre pourquoi. Donc, premier, Yeleginz, en 3h12, qui nous fait du Yeleginz. Il ne fait aucun meilleur temps et pourtant c'est lui qui gagne la course. Il fait le troisième temps vélo et le deuxième temps à pied. Donc quand même un sérieux client régulier. 3h12, 49, Martin Vendril. On n'arrivera pas à l'enlever du podium. On a réussi à le sortir de la première marche, mais on n'arrivera pas à le sortir du podium. Martin Vendril qui finit à un petit peu moins de 50 secondes. Sur le deuxième, troisième, Mikanout qui devient un client régulier aussi. C'est pareil. 10e temps en natation, 2e temps vélo, 6e temps à pied, 1h0030. Antonio Benito...

  • Speaker #0

    Quand même une pénalité, il prend une pénalité à vélo où il passe 2 minutes dans la boxe.

  • Speaker #1

    Sinon, il a le meilleur temps vélo.

  • Speaker #0

    Il enlève ses 2 minutes à son temps.

  • Speaker #1

    Il met le meilleur temps vélo.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Antonio Benito Lopez, qui devient aussi régulier sur les hauts de tableau, qui était à l'Ironman Texas. qui fait donc médaille en chocolat Kyle Smith qui fait top 5 donc ça c'est plutôt intéressant et aussi difficile à déboulonner du top 5 il devient très très régulier aussi il a trouvé les clés du bazar par contre 6ème petit coup de chaud sur la course à pied je pense Rico Bogan qui fait que le 10ème temps à pied et son delta avec le devant c'est quasiment le delta à pied et par contre l'épouvantail qui a pris un petit coup sur le casque en vélo mais qui heureusement parce que il fait le premier temps en natation et le premier temps course à pied c'est morgan pearson et c'est un vrai athlète du court avec c'est le fameux morgan pearson qui court une une au semi là il court 57 44 sur le 18 km 1 donc 57 44 au 18 je vous laisse faire les calculs mais ça commence à aller très très vite donc même s'il roule beaucoup moins vite que les autres puisque les temps vélo c'est une 46 lui roule une 51 On parle de 80 km, on ne parle pas de 50. C'est quand même assez impressionnant.

  • Speaker #0

    C'est quand même peut-être pour moi le plus gros pédigré en course à pied qu'on a aujourd'hui sur le circuit moyenne distance. Je ne pense pas qu'on ait d'autres athlètes qui courent un temps à une sur semi. Et surtout, 57 de mémoire, je ne pense pas qu'on ait vu beaucoup de temps plus rapide que ça sur les circuits T100. Je me demande s'il y a un moment où il n'y avait pas eu un 56-50 qui avait été claqué par quelqu'un. Mais on est vraiment sur le haut du panier. Et c'est difficile de comparer les temps d'une course à l'autre, même si la distance, on sait que les T100 sont relativement précis sur leur distance. Les conditions et le profil de parcours peuvent vraiment faire une sacrée différence. Mais personne... quelqu'un qui, je pense, il va lui falloir un petit peu de temps, mais qui risque de transitionner plutôt pas mal du court au moyenne distance et qui peut certainement être un facteur. sur la fin de cette saison, sur des parcours qui vont être plutôt plats et plutôt rapides où le vélo aura un petit peu moins d'incidence que sur des parcours valonés.

  • Speaker #1

    Et par contre, il y avait eu un petit Morgan Pearson gate à un moment donné parce qu'il y avait eu un petit clash entre, je ne sais plus lequel des belles, je ne sais pas si c'était Yellegins ou Martin Vendril, je crois que c'est Yellegins qui avait dit, je ne comprends même pas qu'on ait donné un hot shot à Morgan Pearson. Ben Morgan Pearson il est là quand même parce qu'il sort le premier temps en natation, il sort le premier temps à pied. Donc certes il prend une claquasse, mais faut pas lui laisser trop de temps lui, parce que quelqu'un qui est capable de sortir des chronos comme ça, si jamais il s'améliore en vélo, les petits loulous vous allez jamais voir que son dossard à un moment donné. Donc si lui il est capable de monter le niveau en vélo, attention.

  • Speaker #0

    Et puis revenir quand même sur Martin Vendry, le mec c'est quand même un mort de pain. Lui, il n'a pas l'affaire.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas ce qu'il mange, mais ça doit être bon.

  • Speaker #0

    Il est costaud, il est teigneux, il est tout ce que tu veux. Et franchement, il est impressionnant dans sa régularité au plus haut niveau dans les performances. La dernière fois, je le voyais un petit peu limé par cet Ironman qu'il avait fait, l'Ironman d'Afrique du Sud, dont on parlait un petit peu en off. mais visiblement il lui aura peut-être fallu un petit peu plus de temps que ce qu'il avait imaginé pour revenir au plus haut niveau mais il est là et son problème aujourd'hui ça s'appelle pas l'Ironman d'après que tu le dis ça s'appelle Yeleguins parce que de mémoire Pandry il a jamais battu Yeleguins sur un T100 Non et ça va même un tout petit peu plus loin,

  • Speaker #1

    tu vois je suis en train de mettre les yeux dessus c'est rigolo J'espère que ce n'est pas vrai, parce que si c'est vrai, c'est quand même assez fantastique. Alors, vous irez voir, donc il y a la page T100, je mettrai le lien dans la description de l'épisode. Donc, Yelly Gaines gagne en 3h12, 49. Et nous avons donc Martine Vendryl qui arrive en deuxième place en 3h13, 38 secondes. Donc on est bien d'accord, il y a 49 secondes d'écart.

  • Speaker #0

    Oui, 49 secondes.

  • Speaker #1

    49 secondes d'écart. L'écart se fait sur une seule et unique discipline.

  • Speaker #0

    Pour Sapien ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Nathan ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Bah alors, transition.

  • Speaker #1

    T1.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est à T1. Ah ouais ? Le plus gros delta entre les deux se fait sur T1. Martin Van Riel mange une minute à Yelly Guinth sur T1. Une minute.

  • Speaker #0

    Waouh, c'est énorme ça.

  • Speaker #1

    Une minute. Tous les temps de T1 sont en 1'40, 1'40, 1'50, Martine Vendry en 43 secondes. De Dieu. Si jamais il n'y a pas cette minute-là, après, la donne, elle n'est pas pareille. Donc, c'est assez impressionnant. Et comme quoi, c'est typique du cours. C'est-à-dire qu'on est capable de déclencher un scénario de course complètement différent à T1 ou à T2. Ouais.

  • Speaker #0

    retombe complètement sur le... D'ailleurs, tu vois, il y a un certain degré d'urgence des athlètes aujourd'hui en transition que tu ne voyais pas forcément les années précédentes sur des épreuves type 73 ou full, où effectivement on essaye de perdre le moins de temps possible. Là, on est carrément dans un schéma différent. C'est la transition, on va essayer de gagner du temps sur ces compétitions plutôt que d'essayer de ne pas en perdre. En termes d'état d'esprit, c'est complètement différent. Et au-delà des résultats et du fait que Rico finit 5e, moi je pense que Rico avait quand même pas mal puisé l'autre jour quand il a fait le descent à Vancouver, parce qu'il a quand même été la chercher de loin celle-là. Mais on se rend compte que ceux qui trossent le fond du classement, c'est un peu toujours les mêmes qui trossent le fond du classement, que ce soit un parcours Francisco, que ce soit un parcours Singapour, que ce soit un parcours Vancouver. Et ceux qui jouent devant, jouent devant. Et c'est valable chez les hommes et c'est valable chez les femmes. Et la prochaine épreuve du T100, c'est Fréjus, non ?

  • Speaker #1

    Non, non, il y a Londres le 9 août.

  • Speaker #0

    Ah oui.

  • Speaker #1

    Les deux prochaines, c'est Londres le 9 août, et après, c'est Fréjus le 29. 29 août. 29 août. Il y a une petite pause, et donc tous les athlètes du T100 vont pouvoir aller jouer un tout petit peu sur les grosses épreuves, et du coup, ça va permettre de faire la transition vers Francfort, je pense. Mais juste un petit point, un petit focus sur les trois DNF. chez les hommes et il y en a qu'un chez les filles. Donc c'est pas des petits noms, donc Miguel Hidalgo qui est donc le fils illégitime de la maire de Paris avec... non bref c'est autre chose. Yuri Kellen Peter Emmerich.

  • Speaker #0

    C'était le fils illégitime de Michael Indurain et de Annie Dagoz.

  • Speaker #1

    Voilà c'est ça.

  • Speaker #0

    Putain on s'est fait des copains.

  • Speaker #1

    Yuri Kellen qui finit pas le vélo et Peter Emmerich qui finit pas la natation lui. Il a pris le départ, il a même pas fini la natation. Donc même ces athlètes là qui sont pas des athlètes de bas de tableau d'habitude, Yuri il a un petit genou à terre quand même parce que ça fait un moment qu'il arrive pas parfait. Par contre Peter Emmerich, enfin voilà. Est-ce qu'ils ont chopé des virus dans les trajets ou on sait pas quoi, mais c'est assez impressionnant. Il n'y a pas que des noms inconnus qui sont dans les DNF.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si beaucoup d'athlètes ont fait le choix de revenir en Europe entre San Francisco et Vancouver. Il y avait quand même deux ou trois semaines. et c'est une question qui est à se poser et c'est peut-être une question que l'organisation devrait arriver à se poser à un moment, de faire en sorte d'avoir le moins d'athlètes qui se baladent tout autour du monde, à la fois en termes d'images et puis à la fois en termes de fatigue générée par la succession de décalages horaires non-stop, par les voyages et puis le temps passé en avion, parce que s'il y a bien un truc qui a tendance à vous flinguer les jambes et puis le… la santé c'est quand même de faire du décalage horaire et puis de faire du temps en avion. Et je pense que pour que les athlètes puissent rester du bon côté de la pendule, comme là entre Fresco et Vancouver, d'avoir des dates qui soient relativement proches, qui puissent leur permettre de rester entre les deux épreuves, ça peut être un bon calcul. Et puis surtout d'avoir des lieux qui permettent aux athlètes de pouvoir poursuivre leur entraînement. dans des conditions qui soient vraiment satisfaisantes en termes d'infrastructure et puis de sécurité. On parle un petit peu de Francfort parce qu'il y a eu la publication de la start list récemment et je pense que le plateau de 61 est en train de trembler dans sa boîte.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sûr qu'ils vont s'arrêter un jour. À un moment donné, ils vont arrêter quand même, non ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, mais quand tu vois les... C'est une dinguerie. L'année dernière, tu te rappelles, quand on avait les premiers plateaux de 58, tout le monde rigolait. Aujourd'hui, si tu n'as pas un plateau de 61, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    C'est que ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    J'ai vu, c'était sur le Contre-la-Monde du Crétarium du Dauphiné, il y en avait un qui roulait sur un Cervelo S5 de la Visma, il avait un plateau de 65.

  • Speaker #1

    Mais je crois que le plus gros qui est monté,

  • Speaker #0

    c'est un 68. Oui, voilà. Pourquoi pas.

  • Speaker #1

    68 ? Mais j'ai... On se casse un fémur, nous, si on tombe sur un truc comme ça. Alors ?

  • Speaker #0

    Le plateau, il est plus gros que la longueur du pédalier,

  • Speaker #1

    quoi. Ça va, ça va. En fait, sur le bitume, tu vas avoir une trace parallèle.

  • Speaker #0

    Tu vas perdre une trace.

  • Speaker #1

    Il faut que ce soit que des virages à gauche, du coup. Parce que, du coup, ils ne peuvent pas être à droite.

  • Speaker #0

    Ça ne se passe pas. Tu te rappelles, je ne sais pas si tu te rappelles, il y avait Lotus qui avait développé ce vélo pour les Jeux Olympiques sur piste, où ils avaient... le drive train, ce qu'on appelle en fait la chaîne de transmission, elle avait été déplacée de l'autre côté, parce que d'un point de vue aéro, et puis d'un point de vue transmission de la puissance, c'était comme sur piste, tu tournes toujours dans le même sens. J'avais trouvé que c'était quelque chose qui était fait intelligemment, et ce qui avait plutôt bien marché, parce que je crois que c'était les british qui avaient récupéré les médailles à ces Jeux Olympiques. Petite incartade terminée. Start list, Franck Faure. Vas-y, balance.

  • Speaker #1

    Alors, mon de Dieu. Ça fait longtemps qu'on n'a pas vu une start list comme ça. Et je pense qu'Iron Man n'était pas prêt non plus. Parce qu'à mon avis, sinon, ils auraient communiqué depuis un très très long moment là-dessus. Donc attention, pour ceux qui auraient envie d'aller sur le podium, je pense que vous pouvez déjà poser vos valises et revendre votre billet d'avion. Donc en 1, Christian Blumenfeld. Ouais. depuis Aix-en-Provence faut pas laisser leur poser le gros parce que sinon en général c'est pas bon quand il revient, il est frais comme un gardon ça va envoyer Patrick Langueux, ça fait longtemps qu'on les a pas vu se fighter ces deux là Magnus Duclef

  • Speaker #0

    Patrick Langueux ça fait surtout longtemps qu'on l'a pas vu courir tout court il avait fait 73 chez Hanside où il avait pas fait une course à pied il était blessé il avait mal au dos mais il s'était fait il s'était...

  • Speaker #1

    Non, il avait fait Oceanside, il n'avait pas fait Texas parce qu'il avait un problème aux adducteurs, je crois, ou aux ischios.

  • Speaker #0

    Oui, il y avait un souci entre les deux, mais à Oceanside, il avait couru une 15 et on en avait parlé puisqu'on avait dit qu'il était en gros sur la moitié de son temps du marathon. Mais on sait tous que Patrick Langeux, c'est quelqu'un qui performe plutôt bien sur le long de distance. On n'est pas trois fois champion du monde d'Ironman pour rien. Et surtout, comme on le répète à chaque fois, c'est souvent quelqu'un qui est mis un petit peu de côté en termes de ses performances cyclistes. Il ne faut quand même pas oublier qu'à Hawaï, la dernière fois, il a quand même roulé. Il pose le vélo troisième ou quelque chose comme ça. Et il fait le troisième temps vélo ou quelque chose comme ça. Donc, c'est quand même un cycliste hors pair. A Roth, il a fait des parties de manivelle gigantesques. On ne va peut-être pas trop l'enterrer, le papy.

  • Speaker #1

    Non, non, non, il a tapé du poing sur la table à Connard l'année dernière, donc il ne faut pas croire que s'il est là, c'est pas pour ventrer les lentilles, il n'y a pas de souci. Donc Magnus Ditleff, Rodolphe Vanberg, Gustav Iden, Jonas Schoenberg. Donc là déjà dans le top 6, on a 6 sérieux concurrents à la victoire, qui ne sont pas là pour rigoler. Kyan Lindars, Grégory Barnaby, Cameron Wurf, Daniel Bekegaard. donc elle s'est directement...

  • Speaker #0

    quand même, à chaque fois qu'on lit une Starkey ils sont combien dans la famille ?

  • Speaker #1

    je ne sais pas, il doit y avoir des clones lui parce que sinon c'est pas possible il récupère quand, on sait pas Daniel Beckelgarde et Kasper Storn pour les 11 premiers Christian Hogenhoek pardon Robert Kaling, oh la la Ben Kanout Kasper Stepniak, oh la la il faut arrêter, et on a quand même Clément Mignon qui vient essayer d'aller semer le dawa là-dedans Donc avec une startlist comme ça, franchement, ne serait-ce que prendre le départ et se dire qu'on va pouvoir être acteur, c'est déjà sacrément couillu. Donc j'ai hâte de voir ce que ça va donner. Tout de bon à Clément parce que s'il arrive à être devant avec une startlist comme ça, ne serait-ce que ça, il aura fait une super belle course.

  • Speaker #0

    Parce que j'imagine que la course va se jouer quand même un petit peu devant sur le vélo quand tu as des noms comme Kalin, Ditlev et Blumenfeld et Eden. Surtout que tout ce petit monde-là risque quand même de sortir relativement proche les uns des autres à vélo, de la natation. Rudy Vanberg qui risque d'être acteur également parce que le monsieur s'est quand même appuyé un peu sur les pédales. Je pense qu'il ne va falloir pas être dans une mauvaise journée à vélo sur les 40 premiers kilomètres si vous voulez prendre le bon train.

  • Speaker #1

    Non, et puis il y a deux, trois passages un petit peu typiques qui peuvent vraiment faire la différence. c'est des trucs Très bizarre, mais il y a le passage sur les pavés, là, au kilomètre 40 ou 50. L'air de rien, tu peux y perdre, parce que là-bas, c'est une salade de bidons. T'as un festival de bidons de partout. J'en ai vu un qui a crevé juste devant moi, parce que certainement qu'il était ou trop gonflé ou qu'il a pincé en arrivant, parce qu'on arrive super vite. C'est des passages où il peut se passer des choses dans un groupe. Ça peut créer des écarts. Et puis sur le retour, il y a la petite patate maintenant à 14%, je crois, aux 80 et aux 150. L'air de rien, ça peut rester en travers quand tu passes de tout à droite, ou si tu n'as qu'un plateau de 68, jusqu'à tout à gauche derrière. C'est passer du 17% avec un plateau de 68. Bonjour, j'aimerais bien une grosse pizza double XL, s'il vous plaît. Donc je suis curieux de voir...

  • Speaker #0

    C'est ce week-end ou c'est le week-end prochain ?

  • Speaker #1

    C'est le week-end prochain, c'est le 29.

  • Speaker #0

    Ouais, ok. Surtout, ce qui est intéressant, c'est que c'est certainement la dernière course longue distance où on va voir les principaux acteurs des championnats du monde d'Ironman qui vont se dérouler à Nice, se retrouver tous les uns et les autres sur la même start list. Et je pense qu'il va y avoir un petit peu de pissing contest. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais moi je vois bien Francfort un petit peu comme une répétition, un dernier réglage. Pour ceux qui, derrière, vont se mettre un petit peu au vert et puis finir leur préparation pour Nice, parce qu'il restera juillet et août et on sera à Nice.

  • Speaker #1

    Et regarde Magnus. Si on se projette sur Magnus, donc Magnus, Afrique du Sud, Francfort,

  • Speaker #0

    Nice.

  • Speaker #1

    Il n'aura pas fait beaucoup de courses, par contre, s'il performe sur ces trois-là. Et on imagine bien qu'il n'est pas là pour rigoler. Quoique Magnus, si mes souvenirs sont bons, il y a deux ans à Nice, il avait pris une casquette. Il fait deux derrière Sam.

  • Speaker #0

    Oui, il fait deux derrière Sam. Moi, je dirais que Sam fait un devant Magnus.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que Sam, il était clairement tellement au-dessus du niveau des autres gars qu'il avait fait tellement une course exceptionnelle. D'ailleurs, peut-être qu'on en parle un petit peu du gars Sam, parce qu'il est toujours sur les start-list d'Europe. Oui. quand même pas beaucoup de fumée qui sort par la cheminée de l'ébain et on sait pas trop ce qui se passe mais moi je serais qu'à moitié surpris que ça n'aille pas au bout de deux rôles ah ouais verra

  • Speaker #1

    Moi j'ai regardé les deux trois dernières publis, il n'y a pas beaucoup de fumée mais par contre on en a déjà parlé sur plein d'épisodes. Pour moi Sam il n'a jamais été aussi dangereux que quand on le laissait tranquille. Quand il a l'impression qu'il a loupé des courses c'est un petit peu à double tranchant. Soit il sort les courses de sa vie, soit il s'écroule ou il se blesse ou il y a des choses comme ça. Par contre quand on n'en entend pas parler, rappelle-toi 2022, il est arrivé en Katimini à Hawaï, il était tranquille. Et il fait deux parce qu'il y a Gustav Hiddens qui était énervé. Sur Ironman-Gasteiz, il était tranquille, il fait une super course, il est disqualifié, il est déclassé, mais s'il n'y a pas ça, il fait une course d'anthologie. Sur les courses où il est un petit peu secret, où on ne l'embête pas, il est plutôt bon, il est plutôt bon. S'il revient, c'est qu'il a besoin, c'est qu'il a envie, et je pense que c'est plutôt la course de rentrée de Sam.

  • Speaker #0

    Parce qu'il n'a pas validé Sam.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ça me fait du

  • Speaker #1

    Sam.

  • Speaker #0

    Il va faire Roth. Derrière, il lui reste quoi pour valider ? Il n'y en a pas 50.

  • Speaker #1

    Mais Roth, ce n'est pas une exception qui permet de valider sur un High Distance Ironman ?

  • Speaker #0

    Non, il faut que ce soit une course du circuit Ironman. Derrière, il va lui rester Copenhague.

  • Speaker #1

    Mais c'est Sam. Tu ne peux pas faire deux Ironman dans un juste pour valider le ticket.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Parce que la pendule, elle tourne. Pour les pros, je crois que la période de qualification se termine à Vitoria-Gastei. L'année dernière, c'était sa dernière chance. C'est pour ça qu'Ironman avait... avait décidé de le valider parce qu'il était allé au bout de la course malgré sa disqualification. Mais est-ce qu'il ne va pas encore essayer de jouer un petit peu avec les règles ? Et c'est vrai que j'imagine mal Ironman refuser l'ancien champion du monde Ironman de Nice. Parce qu'il faut faire la distinction entre les deux. Mais j'imagine mal Ironman changer les règles et faire une exception pour Sam. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oh ! Donc l'Ironman Vitoria Gas Taste, pour la petite info, c'est le 13 juillet. C'est la semaine d'après ROT. Je ne vois pas Sam aller à Vitoria une semaine après ROT.

  • Speaker #0

    Moi, je te dis ce qui va se passer. Sam va nager devant à ROT, fait le vélo, fin du premier tour clignotant, en bâche. Il aura pris la prime de départ de ROT, il aura fait le spectacle, tout le monde sera content. Félix sera content, Sam sera content. Deux semaines après, il est au départ de Vitoria Gaspez.

  • Speaker #1

    Une semaine, le dimanche suivant.

  • Speaker #0

    Une semaine après, il gagne. Il aura fait sa séance d'intensité. On en reparle ? Allez, je te mets un resto sur l'affaire.

  • Speaker #1

    Ah, pari tenu. Allez,

  • Speaker #0

    un resto à Doha.

  • Speaker #1

    Vendu, vendu.

  • Speaker #0

    Allez, vendu. Bingo.

  • Speaker #1

    Ouais, ça serait stratège, mais moi, je n'y vois pas. Le gars n'est pas stratège comme ça. en termes d'intérêt de course, de participation et certainement d'intérêt financier de partenaires. Parce que se présenter à Rott pour ne pas finir, ça ne ressemble pas au gazier. Il a quand même un petit mauvais souvenir à balayer là-bas. Il était à la bagarre avec Magnus et ils ont fait, je ne sais plus, 12 ou 14 kilomètres ensemble et il s'arrache le mollet là-bas. Donc il avait quand même une possibilité de finir.

  • Speaker #0

    de finir bien sur Roth et je pense que c'est une belle aventure je vois pas non plus Iron Man refuser de valider le ticket à Sam si jamais il gagne à Roth et d'autant plus que c'est plus c'est Scott Derue désormais qui est au manivelle et Scott Derue il a une vision qui est beaucoup plus inclusive que pouvait l'avoir Andrew Messi et je vois un Derue beaucoup plus plus à même de faire des concessions et d'avoir un niveau de discussion avec Félix que pouvait l'avoir Andrew. Appelle-toi, Félix nous avait dit que toute discussion avec Andrew Messick était con. Et ça, en langage extrêmement poli à la Félix Valfour, tu vois bien ce que ça veut dire.

  • Speaker #1

    C'était impossible.

  • Speaker #0

    Ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    et francfort il ya une course femme je crois pas c'est pro pro homme sur la publication de parce que c'était femme à hambourg donc je pense que ça doit être pro homme à encore j'imagine.

  • Speaker #1

    Deux belles courses, deux beaux week-ends qui nous attendent, et ça va être...

  • Speaker #0

    Donc toi, au niveau de ton genou, t'en es où, là ?

  • Speaker #1

    Alors, pour en revenir à ce qu'on disait au début, c'est pas que j'ai flirté, que la dose a été... C'est pas ça, c'est que je suis un idiot, faites ce que je fais, faites ce que je dis, mais faites pas ce que je fais. J'ai voulu faire un remue à de le percer, et je me suis allé me coller un petit Irox pour voir ce que ça donnait. Si ? Et mon passé de rameur m'a rattrapé, puisque du coup, quand t'es parti là-dedans, tu vas pas avec les freins, tu vas pas doucement, la progressivité, tout ça, tout ça, t'oublies un peu.

  • Speaker #0

    Mais tu m'avais pas dit ça !

  • Speaker #1

    Bah non, je te dis pas tout, j'ai des petits secrets quand même. J'aime bien garder mes petits secrets quand même, de temps en temps. Et finalement, au rameur, j'ai tout arraché, mais j'ai arraché mon genou aussi. Donc un petit épanchement de synovie, un genou avec une tête de ballon de basket, c'est moins pratique. Donc on va marcher sur des oeufs, puis on va dire que ça va tenir jusqu'à rote. La méthode du caillou dans la chaussure. Pour ceux qui sont blessés, prenez ça comme... C'est un petit tips comme ça, j'appelle ça le caillou dans la chaussure. Vous ne vous occupez plus en priorité de votre entraînement, parce que l'idée c'est de prendre le départ. C'est plus de prendre le départ à l'être optimal. Quand on est blessé à 15 jours ou à 3 semaines, on sait que l'optimal il est à oublier. Donc maintenant c'est kiffer l'événement, kiffer autant que possible partout d'ailleurs, mais... de soigner au départ et de mieux le soigner possible pendant le temps qu'il vous reste jusqu'à la course et puis le job est fait pour toi oui oui il reste encore du boulot mais le gros job est fait, c'est pas la veille de la course qu'on fait du job de toute façon là maintenant c'est récupérer et soigner le genou et Rod c'est 6 juillet moi je suis inscrit au championnat de France d'aquatelon et

  • Speaker #0

    j'y vais avec Romu Romel de paire à quand l'épisode 3 avec Romu ah bah juste après je pense on va arriver à caler un truc là-bas avec le champion on a plein de choses à parler Irox vieillissement vieille carne comment il aura accepté l'idée que Arnaud l'ait battu au championnat de France d'Aquatorne ouh monsieur pose les coronets attention ah ouais bah là c'est le retour de la vengeance d'Arnaud je veux dire la médaille en chocolat au championnat de France de triathlon elle est restée un petit peu en travers un petit peu mais je ne suis pas bien content non mais je suis pas mal si jamais je ne me déglingue pas dans les deux semaines qui viennent parce que je fais le con il en rajoute un peu trop mais je commence à être pas mal à pied et surtout je suis bien remonté ok bien bien bien non non on verra mais plus sérieusement Romu était quand même super solide au championnat de France de triathlon à pied et puis dans l'eau on a en gros Alors, la raison pour laquelle je me suis battu pour y aller, c'est parce que c'est une belle course et j'ai bien envie de pouvoir faire cette compétition. Et puis, j'aime bien passer du temps avec Romuald parce que c'est un mec qui est super brillant et qui est intelligent. Et c'est un petit peu le Yin de mon Yang. Et c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup de passer du temps. Et surtout, on sort ensemble de l'eau à Solsure sur Moselot et on fait un temps de natation qui est à 10 ou 15 secondes le même. Un temps de course à pied à 10 ou 15 secondes le même. Donc je me dis que sur un championnat de France d'aquathlon, on devrait être relativement proche l'un de l'autre. Ça va se jouer soit en natation, soit en course à pied bien évidemment. Mais dans tous les cas, on devrait être relativement proche. Et bonne chance à ceux qui veulent venir parce que je pense que lui comme moi, on a vraiment la volonté de bien faire. Et pour être très honnête, que ce soit lui qui soit devant ou que ce soit moi, peu importe. Mais ça va être sympa et que tous les 55-59, ils se présagent. et j'espère que les gars vont arriver bien à flouter parce que... On ne va pas faire de prisonniers.

  • Speaker #1

    Rappelle-nous les distances sur le championnat de France. À quoi ?

  • Speaker #0

    C'est 1 000 et 5 000. 1 000 dans l'eau, 5 000... Il y a Angoulême. Forte chance qu'il n'y ait pas de combi. Ça, ça peut faire une petite différence quand même. Mais voilà, c'est bien. Et puis, il y a nos deux gamins qui courent. Il y a Valentin. Théo Sini qui était à la maison la semaine dernière avec qui j'ai passé un petit peu de temps à discuter et puis qui a fait le... Toi c'était une belle image aussi, il a fait le S en relais avec sa maman et tu te dis, c'est quand même des gamins qui tiennent la route, ils viennent prendre le temps de faire leur cousse avec leur maman. J'ai vu Val, Valentin court, Théo court parce que Théo c'est le champion de France en titre, mon gamin court. Donc le trio festif est regroupé tous ensemble, donc c'est pour ça qu'on fait tous un petit peu le déplacement pour aller là-bas. Et la course master, ça sera un petit peu le cadeau après la course des jeunes. Et eux, ils sont sur les mêmes distances également, donc ça va être intéressant de comparer les temps. Enfin, intéressant. On va se faire déglinguer dans l'eau et on va se faire déglinguer à pied parce que ça va courir. J'imagine que le parcours là-bas, qui a l'air d'être relativement plat, en double allée-retour, le long de la rivière, des gamins du calibre des Sini et le Perse et les autres qualifiés au France, ça va courir juste au-dessus de 15 minutes pour le 5 îles. Donc nous, si on prend 2 minutes 30, on aura de la chance.

  • Speaker #1

    Le Delta va être intéressant à souligner.

  • Speaker #0

    Voilà, et ça sera intéressant, je pense que Romu va pouvoir nous empiler les chiffres et voir de combien nos gamins sont meilleurs qu'aujourd'hui. Donc voilà, un petit peu, encore un épisode de 1h26, putain, on n'est pas des feignants. Non,

  • Speaker #1

    on est constant. C'est pas court et intense, nous c'est plutôt long et constant.

  • Speaker #0

    Sur le long.

  • Speaker #1

    On est sur le long.

  • Speaker #0

    des gars qui traînent dans la durée on aime bien traîner bonne semaine à tous n'hésitez pas à revenir vers nous si vous avez des choses à nous dire on est toujours disposé à vous écouter et à vous répondre si vous mettez un petit trait d'humour c'est encore mieux à bientôt les amis bonne semaine à tous ciao ciao et surtout c'est bien de la vie la bise profitez bien ciao ciao Merci.

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers du triathlon ? Dans cet épisode captivant du TRI BANDITS PODCAST, nous, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV, vous invitons à découvrir les coulisses de la préparation d'un triathlète, à travers l'histoire de Florent, qui se prépare pour son premier Ironman aux Sables d'Olonne. Nous allons explorer ensemble les défis que rencontrent les athlètes, qu'il s'agisse de la gestion du stress mental ou de l'adaptation aux conditions climatiques. Qui aurait cru que la chaleur pourrait devenir un allié redoutable le jour de la course ?



Nous allons discuter de l'importance cruciale de la préparation physique et mentale dans le cadre d'un entrainement triathlon réussi. Florent, malgré ses responsabilités familiales et professionnelles, a su faire preuve d'une méthode exemplaire. Sa détermination nous rappelle que chaque triathlète, qu'il soit débutant ou avancé, doit jongler avec ses priorités pour atteindre ses objectifs. En tant que coach triathlon, je ne peux que saluer son engagement !



Au fil de notre conversation, nous aborderons également les éléments essentiels à prendre en compte le jour J : la nutrition, l'hydratation et bien sûr, le matériel triathlon. Saviez-vous que des choix judicieux en matière de nutrition peuvent faire toute la différence entre une performance triathlon réussie et une expérience chaotique ? Nous partagerons nos conseils et astuces pour vous aider à maximiser vos performances, que vous soyez un triathlète aguerri ou un novice.



Et ce n'est pas tout ! Dans la suite de l'épisode, nous vous parlerons du T24, un triathlon de 24 heures qui promet de révolutionner le paysage du triathlon en France. Imaginez un événement où des athlètes de tous niveaux se rassemblent pour relever des défis ironman tout en cultivant un esprit communautaire. Cela pourrait bien être le début d'une nouvelle ère pour le triathlon francophone !



Nous conclurons cet épisode sur une note positive, en soulignant l'importance de profiter de chaque instant de cette aventure, peu importe le résultat de la course. Après tout, chaque histoire de passion mérite d'être racontée et célébrée, et nous sommes là pour vous accompagner dans votre parcours. Alors, préparez-vous à être inspiré par des expériences triathlon qui vous donneront envie de chausser vos baskets et de plonger dans l'eau ! Ne manquez pas cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, où nous analysons les performances et partageons des histoires qui font vibrer le cœur des passionnés de triathlon.



Si vous souhaitez vous abonner au podcast pour ne pas louper les prochains épisodes, c'est un bon reflexe!!


Le bouton est dispo en haut de l'épisode...



L'abonnement à la newsletter, c'est par là:

ausha.co/tri-bandits-podcast? s=1">https://podcast.ausha. co/tri-bandits-podcast? s=1



Notre Instagram est là:

instagram. com/tri_bandits_podcast/">https://www. instagram.com/tri_bandits_podcast/



Si vous souhaitez nous écouter avec un petit café à notre image, et nous encourager en meme temps, le mug est juste là:

paypal. com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE">https://www. paypal.com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE



Et si vous souhaitez commander chez Precision Hydration (US par France.. ), essayez de mettre TRIBANDITS à la fin de votre commande pour voir...



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode aïe ben dit le triathlon le podcast du triathlon par excellence salut mika comment vas tu

  • Speaker #1

    Salut Arnaud, ça va super bien. Un peu un oeil devant, un oeil derrière après un gros week-end, mais on y reviendra après. Et puis, ça fait chier, je suis vieux, j'ai un genou en vrac, donc si vous avez des genoux d'occase, je prends.

  • Speaker #0

    Bah écoute, c'est dommage que Pâques ait passé, parce que là il faut que tu en prennes un pour Noël et le prochain au début de l'année prochaine. C'est la vieillerie comme on dit, et puis malheureusement... Il faut quand même penser à prendre un minimum soin de soi. Et ça me permet de rebondir sur un truc. Je voulais tirer mon chapeau à un de mes gars qui va faire l'Ironman des Sables d'Olonne. C'est mon copain Flo que je coach depuis bien des années, qui s'était lancé dans le triathlon et qui arrive un petit peu à l'épitome de ce qu'il avait imaginé. Flo, c'est un gars qui est extrêmement intelligent déjà et c'est un mec qui est extrêmement organisé et progressif dans sa formation. Tu sais comme moi, des fois tu as des athlètes qui arrivent, les mecs ils n'ont pas de passé sportif, et puis ils te disent, je me suis inscrit à un Ironman dans deux semaines, je voudrais arriver au top. Mais ça ne marche pas toujours comme ça. Et Flo, c'était quelqu'un qui avait vraiment… Tu sais, c'est le genre de gars qui a un plan en fait. C'est les mecs qui ne font rien de travers. Et il a un gros boulot, parce qu'il bosse sur Suisse, il fait pas mal de routes également, il a trois gamins, donc tu vois, il a une vraie vie autour. Et il avait… projet de faire un Ironman cette année et les sables d'Olonne ça collait parfaitement pour lui et c'est vraiment un gars à qui je veux tirer mon chapeau parce que déjà c'est un mec qui se plaint jamais donc voilà, c'est un gars qui fait entièrement confiance à son programme c'est pas le style de gars qui reçoit le programme, qui va commencer à discuter puis savoir pourquoi 2 plus 2 ça fait pas forcément 4 cette semaine, mais c'est un mec qui est dédié et il est méthodique méthodique dans son approche. Et c'est un des athlètes que je coach qui offre le meilleur feedback. C'est-à-dire que c'est toujours intelligent. Tu sais, quand il a une douleur au genou, ce n'est pas j'ai mal au genou, c'est j'ai le tendon, machin, etc. Parce qu'en plus, il a une formation médicale. Et c'est vraiment appréciable. Et il a vraiment fait le job de tout ce début de saison en préparation pour les Sables d'Olonne. Et puis, on a échangé un petit peu ces derniers jours. forcément, quand c'est ton premier, tu sens que... Ouais, t'as l'impression qu'il monte un petit peu quand même. Mais... Donc mon rôle, c'était quand même d'essayer de le rassurer, parce que je pense pas qu'il aurait pu faire beaucoup mieux. Et c'est ce que je lui disais ce matin, et c'est quelque chose qui m'avait toujours répété Cameron Brown à l'époque où il me coachait. C'était... Tu sais, il arrive... Sur les 15 derniers jours, il était toujours à la limite de la petite douleur dans le genou, la petite douleur dans le dos, la petite douleur dans l'épaule et tout ça. Et je lui dis, tu vois, ça c'est la preuve du dosage et que tu as fait le travail exactement au maximum de tes capacités. C'est-à-dire que quand tu arrives juste à la limite, c'est-à-dire que ce ne sont pas des douleurs qui sont handicapantes, mais ce sont des douleurs qui deviennent présentes. Et quand tu arrives là, c'est vraiment qu'il a fait le job, que la charge émotionnelle, que la charge psychologique, que la charge physique, elle était plutôt pas mal jugée et qu'il arrive en fait... plutôt pas mal et le but c'est surtout pour lui de se faire plaisir. Le job il a été fait maintenant, après on sait tous que sur une course, regarde même au niveau des professionnels, des mecs qui ont un team de 10 personnes autour d'eux, il leur arrive toujours soit une couille sur le vélo, soit ça va être un jour sans, soit ça va être autre chose. Mais la préparation elle était physique, elle était mentale et puis surtout elle était aussi dans le sens de dire On sait que sur un Ironman, c'est une journée qui est quand même longue. Il peut toujours se passer des choses et dans tous les cas, il se passe toujours quelque chose. Et le fait qu'il se passe quelque chose, un athlète qui va réussir, au final, c'est l'athlète qui va réussir à gérer les soucis et les emmerdes qui vont lui arriver au cours de la journée. Ça peut aller de la gourde ratée en transition à ton sac que tu ne vas pas trouver en transition à un petit problème mécanique ou des choses comme ça. Mais dès l'instant où tu es préparé et que tu l'as en tête, que tu sais qu'il peut t'arriver quelque chose, Le gros du boulot, il est fait. Et puis le reste, c'est que du plaisir. arriver à contrôler le contrôlable et lâcher prise sur ce que tu peux pas gérer et s'adapter au mieux le jour j quoi ouais puis là tu vois enfin tu as vu la météo ce week-end ils annoncent vraiment un gros coup de chaud quoi et je crois que sur les sables ils annoncent entre 30 et 33 degrés aujourd'hui au plus chaud de la journée ça va cogner quand même quoi donc et puis c'est un parcours qui est plutôt plat et roulant donc c'est des parcours qui ne sont pas très difficiles en termes de dénivelé, mais c'est des parcours qui sont super difficiles dans le sens où tu es en permanence en prise. Il n'y a pas de moment où tu vas te dire j'ai une descente de 7 ou 8 bornes, où je laisse rouler, j'en profite pour manger et tout ça. Tu sais que si tu arrêtes de pédaler, tu t'arrêtes. Plus le vent, plus tout ça, plus la chaleur. Donc on a ajusté un petit peu le plan de course et c'était intéressant. Mais je suis curieux de voir ce qui va se passer ce week-end. En tout cas, je suis super content pour lui que sa préparation soit passée. du mieux qu'on l'avait imaginé. Et puis, ça fait quand même envie, cette préparation et de sentir l'excitement de l'Ironman qui approche. Je dois bien dire que hier soir, j'avais presque envie d'aller regarder s'il n'y avait pas une course sur laquelle il aurait pu m'inspirer à l'arrache.

  • Speaker #1

    Bon, dis-moi, vas-y, vas-y.

  • Speaker #0

    Non, non, non. Donc voilà, écoute, c'était le... C'était un petit peu le big up de la semaine à mon pote Florent et puis franchement je lui souhaite de se faire plaisir et puis de faire une belle course. Et surtout de nous raconter un petit peu cette course des sables parce que c'est la première fois qu'il y a un full là-bas au sable. Et je suis vraiment curieux de voir comment ça va se passer, surtout avec des conditions météo qui s'avèrent plutôt assez chaudes. mais on fait un sport estival donc il faut savoir être préparé mentalement, physiquement et en termes de matériel à pouvoir lutter quand il fait beaucoup plus chaud que ce que tu as pu imaginer.

  • Speaker #1

    Les préparations sous chaleur, je pense qu'aujourd'hui c'est ce qui fait la grosse différence avec les pros et les edge group, c'est que les pros à mon avis doivent être sous chaleur quasiment tout le temps, toute l'année. On sait que les perturbations physiologiques induites par la chaleur c'est exactement la même chose que l'altitude, c'est plus facile de s'entraîner sous chaleur qu'en altitude. Et il y en a qui mixent les deux, les Norvégiens ils font de l'altitude et de la chaleur. Donc il ne faut pas découvrir la chaleur le jour J, parce que sinon normalement c'est la mauvaise surprise.

  • Speaker #0

    Ouais, et puis surtout que cette année on n'a pas été super bien. On a eu quelques belles journées, mais je veux dire, on ne peut pas dire qu'on a eu un printemps progressif, où on a pu aller faire des grosses sorties à pied et tout ça, donc la claque dans la gueule. C'est un petit peu pour ceux qui vont courir dans l'hémisphère sud, qui vont faire l'Afrique du Sud en début de saison, ou qui vont à Kona, parce que... Kona étant début octobre, si vous habitez un peu au nord de la Loire, en France, généralement septembre, octobre, les journées canicules, on les compte plus. Et c'est vrai que cette adaptation à la fois physique, mais surtout l'aspect mental de savoir que de s'entraîner dans la chaleur, d'être dans la chaleur et d'être prêt en termes d'équipement à vous protéger et puis avoir, être sûr de... de pouvoir vous hydrater, ça peut être la ceinture avec une gourde, ça peut être de planifier de partir avec une bouteille à la main sur les premiers 5-6 km, c'est vraiment quelque chose qui est important. Mais oui, cette préparation sur un Ironman, forcément plus vous allez sur une course qui va être longue, et ça va nous amener gentiment sur le T24, mais plus vous allez sur une course qui est longue, plus les paramètres extérieurs doivent être pris en considération. Et quand vous allez faire un sprint, un M ou même un half, il faut vous préparer sur la partie la plus chaude ou la plus froide de la journée en fonction des conditions. Quand vous êtes sur un Ironman, vous pouvez avoir presque les quatre saisons sur la journée. Et ça impose d'avoir une réflexion beaucoup plus poussée, que ce soit à la fois en termes de nutrition, en termes d'équipement et puis en termes de préparation mentale. Qui a fait rote sur ces dernières années ? On sait tous que des fois le matin, quand vous partez au bord du canal, il ne fait pas bien chaud. Et quand vous êtes sur le retour sur le canal en milieu d'après-midi, moi je me rappelle 2016, le matin il ne faisait vraiment pas bien chaud et je pense que le premier tour, la petite veste, elle aurait presque fait le job. Et par contre la deuxième partie de la journée avec l'aller-retour sur le canal, il devait faire un peu plus que 30 degrés. L'impact sur les corps, il est vraiment important. et c'est là que c'est important d'avoir de vous faire encadrer dans votre préparation si vous vous sentez un petit peu court des pattes de devant c'est que il n'y a que l'expérience qui peut vous amener ça vous savez je t'ai fait sauter déjà on ne sait pas quand ça sort mais ça sort voilà il y a un moment ça sort si vous êtes un peu limite en termes de connaissances N'hésitez pas à vous faire encadrer parce qu'il n'y a que l'expérience qui peut vous amener à vous préparer et avoir la bonne préparation et surtout les bons conseils, même si derrière, au final, c'est l'athlète qui gère sa course, le jour de course. Et tout ça pour nous amener gentiment sur le T24 où tu étais présent, T24 Ilderay si je ne me trompe pas.

  • Speaker #1

    C'est bien ça.

  • Speaker #0

    et je vais te laisser le crachoir pour que tu nous parles un petit peu de cette épreuve et de ce que tu as vécu là-bas, les événements. Alors on avait abordé un sujet qu'on aurait espéré ne pas avoir à raborder et malheureusement il s'est passé encore un événement vraiment triste sur cette course. Mais voilà, on ne veut pas rester que sur une note. négative parce que l'organisation et les familles ont décidé de poursuivre la course et au-delà de cet événement tragique, moi je pense que ce qui est intéressant c'est la gestion de l'événement déjà, c'est important et je pense qu'il y a pas mal de chapeaux qui vont être attirés à ce moment-là et puis surtout que tu nous parles un petit peu de toi, de ton ressenti de cette course et comment tu as vécu ça depuis... Le slogan de notre podcast c'est le triathlon version inside mais là c'était vraiment en version inside.

  • Speaker #1

    Plus inside que ça, ce n'était pas possible. Avant de rentrer dedans, de mettre les mains dedans, vraiment, je voulais tirer un grand coup de chapeau et faire un petit coucou à Charles, Charles Galland, qu'on avait eu pour son organisation. On avait abordé ce sujet-là. Je t'avoue, j'ai un petit trou de mémoire. Tu vas peut-être m'aider. Je ne sais plus si c'était en off ou si c'était pendant le podcast, mais on avait parlé d'un autre podcast d'Arnaud Manzanini, qui est l'organisateur de la RAF, de la Race Cross France. et qui avait fait un podcast, c'était pas lui, c'était lui qui était interviewé pour une fois et il avait annoncé que sur cet événement là, il était devenu organisateur le jour où il avait eu un décès sur son épreuve et c'était quelque chose qu'il souhaitait à personne, par contre c'était une épreuve qui était formatrice et effectivement quand on est organisateur on essaie de tout mettre en place pour que ça n'arrive pas mais malheureusement il y a des choses comme ça qui arrivaient et c'est arrivé Et en plus, la personne a fait un arrêt cardio sur la partie natation. Donc très très complexe à organiser. Et tout le monde était dans un esprit. Par contre, la course était déjà bien lancée depuis une heure, une heure et demie. L'esprit était très festif. J'ai été bluffé sur énormément de points. Mais là-dessus, c'est vraiment la fête du triathlon. Et on avait fait un épisode sur le triathlon du futur. Je pense que le T24 n'est pas un concept débile. très très loin de là, c'est un concept qui est formidable, c'est un aspirateur à triathlètes et à licenciés, parce que c'est une épreuve qui rassemble tout, qui enlève quelques difficultés, et qui permet de vivre le truc, de le partager à plusieurs quand on est sur des relais, de se pousser à des extrêmes limites quand on est en individuel, parce que T24, un triathlon de 24h, c'est très bien quand on le dit, mais quand on le voit, et quand on le voit vivre, et quand on est juste à côté de ces athlètes qui se mettent la race pendant 24h, je te garantis que c'est un truc enfin Moi, ça fait longtemps que je n'avais pas vibré comme ça sur une épreuve, sur Aix où il y avait les Norvégiens, tout ça. Mais on a l'habitude, un peu, nous, les vieux, les anciens, on va dire. Là, c'est un truc vraiment, c'est prenant. C'est assez impressionnant. Donc, 4 heures de natation, 12 heures de vélo et 8 heures de course à pied. Et avec des athlètes qui ne sont majoritairement pas du sérail triathlon. Il y a jusqu'à 80-85% des gens qui ne sont pas triathlètes au départ.

  • Speaker #0

    J'espère que Cédric Gosse, il nous écoute et puis que ça peut être une piste de développement importante en termes de nombre de licenciés. Parce que c'est quand même remarquable et je pense qu'il n'y a pas d'autres épreuves de triathlon ou de sport enchaîné qui s'adressent autant à des gens de l'extérieur.

  • Speaker #1

    J'ai vécu des trucs que je suis sûr que je ne vivrai jamais ailleurs sur cette journée-là. Et tous les gens étaient... était vraiment impliqué à 100% et sur les trois parties, c'est-à-dire que souvent c'était des cyclistes ou des coureurs à pied qui avaient dit, bon bah faire 1000 mètres en natation je vais pouvoir y arriver, c'était distance atteignable c'est en relais, je vais pas tout faire d'un coup ça rend le triathlon extrême accessible, et c'est ça qui est ce paradoxe là qui est assez génial mais par contre si tu veux le faire tout seul ou si tu veux le faire à deux, ça reste du triathlon extrême tout court on va pas rester accessible, c'est un truc de ma boule, c'est vraiment il faut être prêt, comme tu disais, et très justement Il faut être prêt à vivre tous les extrêmes, du froid au chaud au venteux. L'île de Ré, tu as 6 mètres de dénivelé sur 20 km de vélo, donc c'est tout sauf quelque chose qui est très très difficile à gérer. Mais par contre, quand tu le gères pendant 12 heures, et le vent là-bas, l'île de Ré, tu fais ce que tu veux. Appelez-moi quelqu'un de la météo, faites-le venir ici. Quand tu es dans un sens, tu l'as dans le nez, quand tu fais demi-tour, tu l'as aussi dans le nez. Expliquez-moi ça s'il vous plaît, et vous avez 4 heures. Merci. Non mais c'est n'importe quoi. Et après il faut aller courir, non pas un petit footing de 10 bornes, mais tu fais 7 kilomètres et tu les fais pendant 8 heures. Un respect énorme pour tous les athlètes, de l'individuel qui sont juste énormes, au relais par 6 qui ne sont pas du serrail et qui se sont mis sur la rate pendant 24 heures. Qui a déjà fait un Ironman se dit c'est long, mais là du coup vous enlevez votre sommeil et vous recommencez le lendemain matin. Et ce qui est très difficile au final, c'est pas d'enchaîner les trucs, c'est pas la distance cumulée qui est difficile, c'est le fait que vous passez d'un effort un peu intense, parce que quand même on est en course, il y a un de ça, on a des collègues, donc on a envie de se donner, on se repose, mais on dort pas parce qu'il y a l'excitation, il y a le bruit et tout ça, et on y retourne. pas le temps de s'échauffer il ya juste le temps de manger de se prendre un petit un petit café il y retourner et ça c'est très très très difficile donc je devais faire la course je n'ai pas fait Par contre, j'étais sur le côté, j'étais le manager de l'équipe. Et j'étais plus fatigué qu'eux quasiment, parce qu'ils ont réussi à dormir, pas moi. Et c'était trois triathlètes qui n'avaient pas l'habitude de faire des choses comme ça. Trois débutants et un expérimenté. Et ils se sont tous mis au niveau les uns des autres. Et c'était juste magique à regarder. C'était juste magique à vivre. Et je ne pense qu'à une chose depuis ce T24 Hilderay. C'est au T24 avec Arnaud Sélucoff, avec Adrien Boulier et peut-être Mika Sélucoff aussi. Ça peut être un truc à quatre ou à deux équipes de deux. Et une fête comme ça du triathlon, je ne pensais pas que c'était faisable en France. Et c'est vraiment à vivre une fois. J'invite tous ceux qui se sont intéressés ou qui ont entendu parler du truc à se déplacer sur une épreuve et à la vivre. Vous n'en reviendrez pas indemne.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses en fait dans ce que tu nous parles. C'est-à-dire que pour moi déjà, il y a le fait de... faire passer notre sport d'un sport individuel à un sport collectif.

  • Speaker #1

    C'est vachement important. C'est énorme.

  • Speaker #0

    Parce que quand tu es dans une équipe, tu es redevable de passer le bâton à celui qui va derrière. Quand tu fais un relais, il y a toujours quelqu'un qui est derrière toi. Ça, c'est le premier truc. Et je pense que c'est un point qui est vraiment, vraiment important. Et c'est un point qui est vraiment à souligner sur ce genre d'épreuve. tu as le sentiment d'appartenir à une communauté. Et on sait tous que dans le monde du triathlon, des fois, c'est un sport qui est non seulement un sport individuel, mais c'est un sport d'égoïste aussi à certains niveaux. Et je pense que l'idée de génie de Charles, ça a été de transformer, de garder l'essence de notre sport, qui est de nager, de pédaler et de courir, et d'en transformer le résultat, c'est-à-dire de faire. quelque chose d'égoïste et d'individuel en une fête globale du triathlon où tout le monde et n'importe qui peut participer. On peut faire un relais, tu peux avoir un relais avec Christian Blumenfeld et le débutant absolu du triathlon qui va juste faire 1000 mètres, 20 kilomètres et 7 kilomètres de course à pied. Et ça, je pense qu'en termes de notion d'appartenir à une communauté, de te dire que t'as fait fait quelque chose d'exceptionnel et d'extraordinaire. Je pense qu'il n'y a pas d'égal aujourd'hui. Et je ne serais pas étonné que ce T24, d'ailleurs, si la fédération s'y intéresse, comme nous le disait à demi-mot, enfin plus qu'à demi-mot Charles, je pense que c'est une piste de développement importante pour notre sport. Et de plus, c'est une belle piste de développement à mes yeux.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Alors, ça va même plus loin. Ce n'est pas que la fédération s'y intéresse, c'est que la fédération s'est penchée sérieusement sur le cas, puisque Un triathlon de 24 heures, quand on est organisateur, qu'on veut déclarer son épreuve, il faut, et c'est comme ça, parce que c'est la loi informatique, parce que c'est le progrès, il faut rentrer dans des cases. Sauf qu'aujourd'hui, vous organisez un distance S, un distance M ou un distance XXL. Vous n'avez pas de case, j'organise un triathlon qui va durer 24 heures. Ça n'existe pas. Et donc, partant de là, il faut créer une case. Et s'il a fait des... Si la Fédé se penche sur ce cas-là et crée une case express, c'est parce qu'ils ont, j'espère, bien compris l'ampleur de l'impact que ça peut avoir. Et j'espère que ça va aller encore un petit peu plus loin et qu'ils vont fédérer, qu'ils vont faire peut-être des circuits et que Charles va avoir le succès qu'il mérite, parce que vraiment, c'est hyper intéressant. Et quand tu dis le sentiment d'appartenance dans une équipe et dans un événement global, je ne me rappelle pas avoir vécu ça sur le triathlon récent. On est tous un petit peu...

  • Speaker #0

    auto centré quand on est sur un ironman ou sur un half c'est notre père c'est une autre épreuve c'est très souvent l'événement majeur de la saison donc on a une petite pression et on fait attention à nos bobos on fait attention voilà mais à nous on fait attention nous souvent d'ailleurs peut-être égocentrique tu deviens enfin moi soit c'est la différence c'est être égocentrique ou externe au centre

  • Speaker #1

    Encore un mot contre triplé. Mais par contre, à l'inverse, tu oublies quasiment le reste. Pour les gens qui viennent en famille, ils oublient la famille, ils pensent qu'à eux. Et ça, c'est juste catastrophique. Donc, petite remarque numéro un. Si vous avez une épreuve incessamment sous peu, même si vous vous ratez, même si vous passez une journée de travers où il fait très chaud et ainsi de suite, vous ne plaignez pas auprès de vos proches. Pensez à partager avec eux. Et vous avez souffert, mais vous avez signé. En plus, vous avez payé un peu cher pour ça. Mais par contre, remerciez un peu les gens et arrivez avec le sourire et dites-leur que vous avez passé une super journée grâce à eux. Parce que ça, sinon, c'est sûr et certain que l'avenir du truc, ça durera moins longtemps que les impôts. C'était une petite remarque à part comme ça.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant ce que tu dis. Et je vais mettre ça en parallèle avec un message que j'ai envoyé à Florent, dont je parlais un petit peu plus tôt ce matin. Je lui ai dit, même si tu as une journée de merde, n'oublie pas. Et quand tu vas arriver au bout, tu vas faire partie des 0,001% de la population qui peut arriver à faire ce genre d'épreuve. Et ça, c'est vraiment quelque chose qui n'est à jamais perdre de vue, parce que tu fais quand même partie d'une certaine élite quand tu arrives à te lancer des défis de cette taille, et puis surtout d'arriver au bout d'une épreuve telle qu'un Ironman, un double, un Ultraman ou un T-24.

  • Speaker #1

    Peu importe la distance que tu as. tu fais, peu importe la vitesse à laquelle tu le fais, il y a un... C'est Peter Reed qui disait ça. Peu importe la vitesse à laquelle tu arrives, tu vas moins vite que celui qui finit devant toi, mais tu vas toujours plus vite que celui qui ne prend pas le départ.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et donc, par définition, même si tu vas moins vite que quelqu'un avec qui tu as envie de te comparer, c'est pas grave, tu as fait la même chose que lui. Tu as juste pris un peu plus de temps et tout le monde a le même mérite. Oui, il est devant dans le classement. à part une place sur une feuille de papier, le truc, c'est d'avoir fait, d'avoir combattu la fatigue, d'avoir fait 24 heures, ou d'avoir fait 1,9 km, 90, 21, ou 3,8, 180, 42. On est dans cette aventure-là, et le slot, la course au slot, elle fait un petit peu perdre de vue le fait que, non, aller faire un footing de 26 km, c'est pas anodin, il n'y a personne qui fait ça. Il y a des gens, quand on dit qu'on va faire une sortie vélo de 120 bornes, ils ne savent même pas ce que ça veut dire, 120 km en vélo. on s'est un petit peu décalé des gens et donc il faut aussi se rendre compte que des fois on fait des trucs un peu de ma boule on les fait bien, on essaye de les faire bien parce que si on a un entraîneur ou si on s'implique un peu dans la préparation qu'on fait les choses sérieusement c'est plutôt un sport qui soigne plutôt qu'un sport qui fait du mal et donc ouais il faut savoir profiter et garder le sourire parce qu'on fait quand même un super beau sport sport qui avance,

  • Speaker #0

    qui fait avancer les choses donc profitons-en et c'est la magie du T24 c'est à dire que tout le monde fait 24h Et oui. Tu vois ? Parce que sur le triathlon, on va dire « Ah oui, j'ai fait un Ironman » . Alors, tu en as qui vont faire des Ironman en 8h40, puis tu en as qui vont faire des Ironman en 17h, le cut-off. Tout le monde a fait un Ironman. Or là, tout le monde a fait 24 heures, du premier au dernier. Et ça, pour moi, c'est le coup de génie de Charles. Et c'est vraiment certainement ce qui peut révolutionner notre sport et puis y amener beaucoup plus. plus de personnes que l'on aurait pu imaginer par un développement simplement basé sur l'accroissement du nombre de licences et la multiplication des épreuves qui, dans tous les cas, mathématiquement, aura une limite à un moment.

  • Speaker #1

    Et le succès de l'épreuve ne trompe pas. Il y a très très peu d'épreuves en France aujourd'hui, à part sur des très gros labels. Mais si on retire le label Ironman, il n'y a pas d'épreuve où il y a 1800 athlètes au départ.

  • Speaker #0

    Et où est-ce qu'il y a une fête de triathlon en France ?

  • Speaker #1

    Il n'y en a pas.

  • Speaker #0

    En France, il n'y en a pas.

  • Speaker #1

    peut-être en brun alors oui mais non le fait de te faire insulter le matin avant de faire le défendre mais justement ça gâche tout j'en parlais il n'y a pas très longtemps j'en parlais il n'y a pas très longtemps en brun pour moi c'est une des plus belles de France de par la difficulté, c'est l'entrée des triathlons un petit peu dure, c'est un parcours magnifique, l'endroit est juste paradisiaque enfin qui a été en brun revient différent à chaque fois parce que c'est beau, si en plus on a la chance d'y faire quand il fait chaud c'est mieux ... Parce que quand il fait 8 degrés, qu'il pleut de la grêle en haut et qu'il y a 2 degrés en Ausha l'isoir, voilà, petit big up à tous ceux qui étaient aussi.

  • Speaker #0

    Attaquer le marathon à 34 degrés quand t'es sur la digue dans la poussière.

  • Speaker #1

    Ça fait grincer les genoux. Mais la fête est gâchée par l'organisateur en plus, parce que c'est un idiot fini et quelque part c'est juste dommage. Qu'un mec à qui tu donnes 440 balles te dit va te trouver avec tes ronds, ouais c'est pas grave.

  • Speaker #0

    Mais non,

  • Speaker #1

    il est nul, il est nul. Et il y a pire, c'est sa fille maintenant. Bref, mais c'est dommage que c'est...

  • Speaker #0

    Ils font penser ? Non. Moi, je fais un parallèle avec une famille politique bien connue.

  • Speaker #1

    Oh putain.

  • Speaker #0

    Non ? Un peu.

  • Speaker #1

    Dis-moi. Si si, bah oui on est parti !

  • Speaker #0

    Tu sais la famille Le Pen, la fille est pire que le père !

  • Speaker #1

    Ah oui c'est vrai, la fille est pire que le père, ohlala bref !

  • Speaker #0

    Non mais c'est tellement dommage quoi, et il n'y a pas de fête du triathlon en France. Dans le monde on arrote. On avait Wildflower qui sont en train de nous ressortir de la tombe et puis de dépoussiérer. Il y a bien évidemment Hawaï qui reste malgré tout la grande fête du triathlon. Mais les grandes fêtes du triathlon telles qu'on pouvait les avoir, eh bien, tu vois, il y en a peut-être une petite en France. Le week-end dernier, c'était le triathlon de Ausha. Et sur le samedi et le dimanche, il y a toute une chier d'épreuves. Alors, ça va du S au XS au M, des courses découvertes et tout ça. Et moi, j'étais présent le samedi parce que je ne bossais pas et je suis allé assister aux courses S et puis il y avait des courses gamins l'après-midi. Le site Cyprète, c'est un site qui est un petit peu clos, tu es sur les bords d'un lac et tout ça. L'organisation, je tire mon chapeau aux triathlons parce qu'ils font quand même un super job en termes d'organisation. Mais il y avait ce sentiment de fête qui était là et qui était présent. Alors évidemment pas de l'ampleur d'un rote ou d'un truc comme ça bien évidemment, mais c'est quand même une épreuve où ils rassemblent je ne sais plus combien, 600 à 800 triathlètes sur le week-end. Et tu as ce petit sentiment de côté festif qui est là, tu sais le parc à vélo dans l'herbe, la proximité du lac, des places de parking accessibles et tout ça. Et ça je trouve que c'est vraiment un petit peu un retour aux sources, l'essence du triathlon et c'est vraiment quelque chose qui manque en France. pense, et je ne serais pas étonné que le T24 vienne prendre cette place dans le cœur des triathlètes français.

  • Speaker #1

    Alors, quand on dit qu'il n'y a pas de fête de triathlon en France, je rejoins ce que tu dis, à part sur les gros labels, Ironman notamment, en fait, au final, chaque petit triathlon local est un peu la fête du coin. Mais c'est la fête de la ville ou la fête du village, sans être péjoratif du tout. Par contre, la fête, la grosse fête nationale ou internationale, en France, on ne sait pas faire. Et je vais rebondir sur Aix-en-Provence, qui est quand même une des très grosses épreuves half historique et tout ce qu'on veut. Ça aurait dû être la fête parce qu'il y avait l'Ironman Pro Series. Je n'ai jamais vu un village Ironman aussi ridicule. Il y avait quatre exposants, on voyait bien qu'ils étaient là et qu'ils s'étaient fait saigner. L'ambiance était zéro. Je ne me rappelle pas de mémoire de la belle Ironman avoir été sur un village où il y avait aussi peu d'exposants.

  • Speaker #0

    On n'y va pas pour ça. Nice, il y a deux ans, il y avait neuf exposants, à part la tante Ironman. Championnale du monde Ironman. Tu vas te dire, mais c'était scandaleux, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est parce qu'ils ont tué la pose d'or. Et à vouloir faire payer des emplacements de 2 mètres carrés à 10 500 euros de l'heure, ça ne marchera pas. Ça ne marchera pas. Mais ça, ils n'ont pas compris. Et regarde, je crois avoir vu passer, si mes souvenirs sont bons, un post de Félix, comme quoi c'était au mois d'avril, l'expo de Roth était complète, il y a 131 exposants.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, 131 exposants, et je crois qu'il a fait une extension, ils arrivent à 150. Non mais, t'imagines, c'est le marché du triathlon.

  • Speaker #1

    Salon de l'automobile pour le triathlon là-bas.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que les exposants, c'est pas le vendeur de fraises du coin, c'est toutes les grandes marques qui viennent et ça met dans la réplique.

  • Speaker #0

    J'étais à Arrote, aller regarder le camion Canyon. Ah où ? Alors il y avait du matos. Effectivement, vous avez des exposants locaux, des magasins de vélos et tout ça, mais toutes les grandes marques sont là-bas. Et tu vas voir qu'on va avoir des présentations de matos aujourd'hui, de nouveaux vélos, de tout ça, qui vont être faits à Rott. Les nouveaux groupes SRAM 13 vitesses XPLR qui ont été annoncés hier, ils seront montés sur les vélos Canyon qui seront présents là-bas. Voilà, l'expo Rott est en train de devenir… le salon mondial du triathlon qu'on n'a jamais réussi à faire à côté d'une épreuve. Et la preuve, c'est que ça marche. Si les mecs reviennent, si les mecs payent, c'est que ça marche.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas que les mecs payent, juste pour mémoire. Il y en a qui franchissent la ligne d'arrivée, ils ne prennent même pas la douche, ils vont directement au bureau d'enregistrement, ils vont attendre jusqu'au lendemain matin à 8h pour pouvoir... Et à 4h du matin, tu es 6 centièmes dans la place, dans la file, pour aller chercher le dossard. Donc il n'y a pas d'épreuve au monde qui dégage une telle ferveur.

  • Speaker #0

    Et l'expo, tu peux prendre le problème dans tous les sens. L'expo, ça fait partie de l'expérience. Bien sûr. Tout le monde qui va sur une grande épreuve est content d'aller à l'expo. Et de vouloir tuer l'expo en saignant les exposants comme Iron Man l'a fait depuis des années. Et moi, j'en ai été une des victimes puisqu'on a fait plusieurs expos Iron Man au sable d'ailleurs il y a quelques années. on tombait dans le ridicule. C'est-à-dire qu'il n'y avait aucune possibilité de rentrer dans tes frais en étant à l'expo. Aucune. Donc, déjà, ça rendait l'opération financièrement difficilement viable. Et l'idée de Félix, c'est d'attirer le maximum d'exposants avec des prix qui sont extrêmement compétitifs pour en faire une vraie fête du triathlon. Comme il le fait avec les food trucks. Il y a 40 ou 50 food trucks qui sont installés. à Rottes, simplement parce qu'il veut avoir un choix qui soit exhaustif, il veut qu'il y ait des gens, parce qu'il y a 7000 personnes et 7500 bénévoles qui sont à nourrir trois fois par jour, plus les familles qui sont là, qui viennent, plus les gens du comté de Rottes qui viennent voir et cette fête du triathlon la partie restauration, tu peux prendre le problème dans tous les sens, la partie restauration sur les cours c'est souvent quelque chose qui est mal organisé et qui est mal vu mais c'est quelque chose qui est primordial, dès l'instant où tu sais qu'en famille tu peux aller Merci. Faire un tour sur l'expo et puis derrière aller chercher une paella ou chercher un plat de pâtes ou un truc thaï ou n'importe quoi, ça fait partie de l'expérience, ça fait partie du truc. Et l'idée de génie et la vision de génie de Félix, c'était d'offrir un tout, que ce soit en termes de précourses, en termes de qualité d'organisation, en termes d'exposition, en termes de restauration, en termes de logement, de camping, parce qu'il y a des campings qui sont partout. Cette année, ils ont réouvert des nouveaux campings à proximité de la ligne de départ pour limiter les déplacements. En fait, il y a tout un tas de travail qui est fait en amont qui fait que cette course, oui, c'est cher, mais que quelque part, tu as, c'est des vacances.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas oublier que c'est un village qui passe de 25 000 habitants au mois de décembre à quasiment 50 000 triathlètes, enfin 50 000 triathlètes plus accompagnés à terre.

  • Speaker #0

    Pas 25 000, je crois que ce n'est même pas 10 000. Si,

  • Speaker #1

    si, si, c'est 24 972 habitants. D'accord. Donc je pense que c'est rote plus les petites bénévoles, les petits abos d'à côté. Mais ça fait plus que doubler et quand tu penses qu'il y a 25 000 habitants et 7 000 bénévoles, ça veut dire que tu as un habitant sur trois qui est dans la cahute quoi. Ouais. Ouais. Va faire ça dans un village chez toi, tu n'auras pas une personne sur trois qui va venir t'aider.

  • Speaker #0

    Ah ben ça c'est clair que non, surtout pas chez nous. On aura peut-être deux bottes de paille et puis un panneau. Et voilà. D'ailleurs, en parlant des bottes de paille, je voulais y revenir. Parce que quand on a fait la course du championnat de France à Solsure sur Moselot, il y avait quand même une belle patate et il y avait surtout une belle descente derrière. Et dans la descente, pour protéger deux ou trois poteaux, il y avait deux ou trois bottes de paille, mais qui étaient espacées de 10 mètres entre chaque. Et j'avais envoyé pas mal de fleurs à la compétition. Mais c'est vrai que la sécurisation de la partie descendante sur une course où il y avait quand même des gamins pour un championnat de France, deux bottes de paille devant les poteaux ça faisait pas trop le job et puis je m'en voulais un petit peu de pas en avoir parlé parce que une botte de paille c'est bien quand elles sont toutes les unes à côté des autres ça forme un petit mur mais quand on a une 5 mètres de vide et une autre un peu plus loin si jamais tu as le malheur de venir toucher la botte de paille on sait tous comment ça finit quoi Et tous ces aménagements urbains, tels qu'on peut voir aujourd'hui sur les grandes courses cyclistes, qui ont quand même tendance à causer pas mal de chaos. Je pense que la protection de la signalétique, la protection des athlètes, surtout qu'on a encore eu un décès, comme tu disais, au T24, mais il y a surtout eu quelque chose qui s'est passé également lors de l'Alzmann, où on n'a pas trop d'informations, mais il y a un concurrent qui a perçu. quitter un camion et qui malheureusement est décédé. On va tous sur des courses pour revenir le soir et puis pouvoir parler de nos histoires de guerre. Donc on ne va pas sur une course pour finir dans un poteau ou finir dans un camion. Et je pense qu'il doit y avoir une sacrée réflexion qui doit être menée à un moment sur la sécurisation de nos parcours et l'information de la population locale sur le fait qu'il y a des courses. Parce que, je ne sais pas si tu te rappelles, mais... Il y a 20 ans, quand on faisait des courses, quand on faisait des triathlons, il y avait ces panneaux, attention, course cycliste. Tu te rappelles ? Ces petits panneaux orange et tout ça. On avait des bénévoles à tous les carrefours. Aujourd'hui, tu vas faire des courses. Il y a des carrefours où il n'y a pas de bénévoles. Il y a juste un coup de rubanise, un coup de truc.

  • Speaker #1

    Alors pourtant, pour y être passé sur le duathlon du renversement, si tu ne montres pas patte blanche à la préfecture et que tu n'indiques pas le nombre de bénévoles que tu as à chaque... Et ils te font du ligne par ligne. Donc ils vont vraiment bien contrôler avec les permis de conduire et ainsi de suite. Vraiment, sur le papier, en tout cas, que ce soit la préfecture ou la FF3, ils font le job. Après, maintenant, si tu as des organisations qui prennent ça, entre guillemets, à la légère, et qui font du surpapier et puis qui, derrière, font un peu autre chose, c'est une autre histoire. Mais franchement, en France, ça devient tellement compliqué. Et on ne peut même pas les compter, le nombre d'épreuves qui ont quitté le gérant fédéral, parce que... devenir organisateur devient de plus en plus compliqué. À part payer, parce que du coup, tu payes les arbitres, tu payes la redevance de ta course et ainsi de suite, et à part avoir un nid à souci, parce que le cahier des charges, c'est un annuaire le truc, quand tu reçois le cahier des charges d'organisation de ton épreuve, je te dis, mais attends, c'est pas possible, je vais pas pouvoir faire tout ça. Et il y a des gens qui gardent la foi et qui continuent à le faire. Merci à eux, parce que c'est grâce à eux qu'ils ont fait les triathlons locaux. Mais malheureusement... entre les aménagements routiers, entre la circulation, entre les horaires de passage, ça devient extrêmement compliqué. Et c'est un petit peu le problème qui devient le serpent qui se mord la queue, il se mord la tête là, parce qu'il a déjà bien commencé à bouffer. C'est où va le sport ? Et malheureusement, un organisateur local, à part avoir des soucis, il n'aura pas autre chose de la part de la FED. Il n'y a pas de coup de main. Quand moi je me rappelle avoir vu un mec de la FED venir, quand il est reparti j'étais content qu'il reparte. Pas parce qu'il m'avait aidé mais parce qu'à chaque fois il me mettait des bâtons dans les roues sur ça, sur ça. Enfin il m'apportait un problème, il ne m'apportait pas une solution. Et c'est à l'envers en fait qu'il faudrait voir ça. Tiens j'ai vu ça et tu peux faire ça. Non, t'as ça à faire, t'as ça à faire, t'as ça à faire.

  • Speaker #0

    Tu te rappelles dans les années 90 aussi sur la sécurisation des courses, on avait systématiquement la jardinerie. Oui.

  • Speaker #1

    Plus maintenant parce que ça coûte cher.

  • Speaker #0

    Ben voilà. Et tu peux prendre le problème dans tous les sens. À mes yeux, quand tu as deux gendarmes sur une moto qui sont en ouverture de course et qui passent, tu as quand même vachement moins de risques d'avoir des mecs qui vont venir faire les cons sur le parcours ou essayer de serrer les cyclistes ou de leur couper la route parce que la peur de l'uniforme, elle est là et elle existe toujours. Et je trouve que c'est vraiment dommageable. Ça a été dommageable et je trouve que c'est vraiment dommage qu'on n'ait plus cette présence de gendarmes. Et c'est un petit peu symptomatique de ce qui se passe dans nos pays, c'est-à-dire qu'on a toujours tendance à dire que ça coûte trop cher et puis d'essayer de sabrer certaines choses, alors qu'à un moment on devrait commencer à penser à en rajouter, plutôt pour dire la pratique elle a changé, la pratique elle a augmenté, on a de plus en plus de personnes qui font ça. Des courses on était 200, maintenant on est 500, c'est peut-être pas con d'envoyer trois gendarmes sur leur moto et puis d'être là et d'avoir une présence pour que au moins la population locale… sache qu'il y a un événement. Et ça passe aussi par une information...

  • Speaker #1

    C'est arrivé aussi sur le Criterium du Dauphiné. Donc le Criterium du Dauphiné, on ne peut pas... Tu l'as vu cette image-là ? Comme quoi, c'est quand même pas la plus petite des organisations. C'est ASO, l'organisateur du tour, je pense qu'ils savent un tout petit peu faire. Mais il y a quand même quelqu'un qui a réussi à sortir de chez lui, alors que c'était le passage de la course. Donc, tu es au courant quand même que le Criterium passe devant chez toi de telle heure à telle heure, et à un moment donné... tu t'organises, soit tu sors avant, soit tu sors après. Et là, il est sorti au moment où les mecs qui débarquaient, ils étaient en pleine descente, ils étaient à 60 à l'heure je ne sais pas comment il n'y a pas eu un plus beau strike que ça, mais ça devient dangereux.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas penser à tout, et on ne peut pas fixer la stupidité des gens. C'est-à-dire qu'à un moment, un mec qui est débile, il sera toujours débile. Et un comportement débile... C'est ce que je disais hier à la piscine, on a un mec qui vient, il est tellement bête, ça vole tellement bas, quand il te parle, il a les cheveux qui sortent des pieds. Mais c'est...

  • Speaker #1

    C'est votre préférée, celle-là.

  • Speaker #0

    Je vais la ressortir de temps en temps, ça me fait plaisir. Mais c'est vrai, tu te dis, tu as des gens qui sont tellement stupides, ils vont se dire, il y a une course cycliste, je vais sortir de la bagnole, je vais aller chercher ma baguette de pain, rien que pour les faire chier ces connards de cyclistes. Cette démarche-là, c'est celle-là qui est dangereuse et je trouve qu'elle est dommageable dans la pratique du sport en général. Et je ne sais pas si ça va aller en s'améliorant parce que la population grandit, les réseaux routiers ont tendance à changer. Et puis j'ai l'impression que des fois en France, on a quand même une particularité, c'est qu'il n'y a pas vraiment de communication entre les différents services de l'État. Tu parlais de la préfecture qui a tendance à bien regarder le dossier. Priatelon de Ausha, ils ont gravillonné la descente 10 jours avant la cour. La descente. Priatelon de Vouglan, tous les ans, tous les ans, ils vous gravillonnent un bout de route dans la semaine avant. C'est à dire, un mai. Bref, allez. Allons-y. Parce que là, mine de rien, on est à 42 minutes, on n'a toujours pas parlé de ce qu'on voulait parler.

  • Speaker #1

    Voilà, donc Tessant.

  • Speaker #0

    Voilà, Tessant.

  • Speaker #1

    Tessant, Vancouver.

  • Speaker #0

    J'ai rien vu, je bossais. J'avais les mains dans le jus et je n'ai pas vu. J'ai juste vu les résultats. Et globalement, à la lecture des résultats, moi, ce que j'ai vu, c'était que Taylor Neib avait fait du Taylor Neib. Je l'avais peut-être un petit peu trop enterré lors du T100 San Francisco. Je l'ai fait pour ta gueule, Arnaud. Et Yelly Gins nous a fait du Yelly Gins et il a réglé tout le monde. Et bravo. Vas-y, tu nous sors les résultats ? Alors, cours sur deux jours, parcours de Vancouver. Moi, je n'ai pas… Alors, c'est une ville que j'aime beaucoup, Vancouver. J'ai eu la chance d'y aller plusieurs fois. Et c'est vraiment un beau site. qui se prêtent bien à la pratique du triathlon. La baie de Vancouver, c'est quand même un beau coin, il y a un beau port, et surtout dès l'instant où vous sortez de la baie, il n'y a pas beaucoup de place, c'est un petit peu un profil type San Francisco. Et je trouve que c'était très bien qu'il y ait une course qui soit organisée là-bas, côté Canada, côte ouest, parce que c'est une belle partie du Canada, et puis surtout, entre Vancouver et Seattle, vous touchez deux gros bassins de population qui ne sont vraiment pas éloignés les uns des autres. et c'était vraiment super de voir cette course là-bas et le Canada ça reste un des pays historiques du triathlon on parlait tout à l'heure de Peter Reed il y a eu tout un tas de stars qui sont émanées de ce pays et je pense que c'était un juste retour des choses que d'avoir une des grosses épreuves du T100 qui arrive dans ce beau pays

  • Speaker #1

    résultat des femmes donc julie de ron qui qui finit non non je dis n'importe quoi taylor nib pardon je parlais de julie des rangs parce que j'étais bloqué sur son sur son temps course à pied taylor nib qui fait du taylor nib qui explose tout le monde sur le vélo et qui arrive cette fois à maintenir en course à pied 3h30 qui met deux minutes à julie de ron qui revenait ventre à terre mais qui a doublé jessica lermont sur la dernière ligne droite quasiment un petit peu avant mais

  • Speaker #0

    Elle a bien roulé une 56 ou une

  • Speaker #1

    53 ? Une 56.10.

  • Speaker #0

    C'est quoi, les gars ?

  • Speaker #1

    Une 56.10, il y a Jessica Lermontz qui fait deuxième temps à 20 secondes derrière et après, c'est une 58, Lucie Béram et Julie Deron, une 59.46.

  • Speaker #0

    Voilà, et Lucie Béram et Deron, on ne peut pas dire que ce soit des filles qui soient des feignantes sur le vélo. Il y a quand même un gros écart et ça met bien en lumière le... que les filles elles ont tendance à se rapprocher petit à petit de façon graduelle du niveau de performance de taylor nib qui l'année dernière était littéralement intouchable à vélo aujourd'hui on a une jessica lehrmann qui roule à son niveau et c'est une athlète qui est très jeune aussi et c'est une athlète qui a du potentiel gigantesque et si elle arrive à améliorer de façon même minimale sa course à pied elle va être elle va être un vrai danger et une véritable athlète qui va pouvoir jouer la série sur le long terme parce qu'elle est quand même souvent placée.

  • Speaker #1

    Et moi sur la course féminine, j'ai une petite interrogation quand même. Donc si on reprend les temps de Nathan... Il y a une petite question brésilienne ? Brésilienne, non.

  • Speaker #0

    Que ça va se dire si quelqu'un avait couru du...

  • Speaker #1

    Non. Non, la vraie question, c'était la course de Lucie Charles-Barclay, qui a l'habitude d'exploser les pelotons dès la natation et de faire un petit peu un cavalier seul après sur le vélo. Ça n'a pas du tout été le cas, puisqu'elle emmène deux demoiselles avec elle sur son porte-bagages. Et il n'y a pas un gros trou. C'est certes étalé en file indienne, mais donc deux questions en une, en fait. Est-ce qu'elle a temporisé sur sa natation ? et elle s'est dit je vais pouvoir travailler et avoir un petit peu des poissons pilotes et ne pas me retrouver seul à l'avant ou est-ce que Lucie Charles Barclay a mis un petit peu la natation de côté en se disant de toute façon faire des one woman show ça me sert pas beaucoup par contre je vais essayer de retravailler sur le vélo parce que du coup là sur le vélo elle fait le 7ème temps mais elle est déjà à 5 minutes tout pile à 5 minutes de Taylor Neib et 5 minutes tu mets pas 5 minutes en natation c'est pas possible sur 2 km Merci. Par contre, en course à pied, ça va très très vite. Lucie, elle sort en 1h07, là où ça court devant 1h03. Donc tu prends double tarif en fait.

  • Speaker #0

    Il y a deux choses là-dessus. Je ne pense pas qu'elle ait levé le pied sur la natation. Je pense que simplement l'avènement de coureuses du courant sur le circuit Tessant. Parce qu'on a quand même des nageuses de niveau exceptionnel aujourd'hui en WTCS. Et tu te rends compte que toutes les nanas de la WTCS qui montent sur T100 ou sur ALF, ça nage devant. Sarah Perez, ça là, ça sort devant. Il y en a deux, trois autres. Celle qui était au T100 San Francisco, la grande, j'ai perdu son nom, et qui finit troisième et qui nage également, qui est une nageuse exceptionnelle. Je pense simplement aujourd'hui que Lucie Charles-Barclay, elle avait cet avantage en natation sur le long parce que... Elle était clairement au-dessus en termes de capacité natatoire par rapport aux filles historiques du long. Aujourd'hui, l'avènement de ces courses T100 avec une montée en gamme de toutes les filles de la WTCS, on se rend compte que le niveau natation des filles en WTCS est tellement élevé qu'elles impactent la course d'entrée de jeu, les filles, et ça nage non seulement au niveau de Lucie Charles-Barclay, mais certaines sont certainement même des meilleures nageuses que Lucie Charles-Barclay.

  • Speaker #1

    meilleure nageuse on n'a pas vu Lucie alors si je crois qu'on l'a vu qu'une seule fois sortir pas première derrière ça rappelait ça mais après derrière c'est plus la même histoire vélo et course à pied elle les a fatiguées elles ont compris, elles ont mis les mains dans le cambouis elles ont monté les curseurs en natation derrière ça devient compliqué

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est intéressant cette évolution du sport. Et on retombe un petit peu sur ce qu'on disait en début de saison, c'est que le T100 devient le circuit WTCS longue distance. Et qu'on va retomber sur des schémas de course qui vont être relativement similaires avec les super nageuses, bien évidemment, qui sortent devant et qui derrière vissent à vélo. Et derrière, tu as quelques grosses, grosses, grosses pointures à vélo, comme les Julie Deshaunes, qui a une arme redoutable avec sa course à pied. qui... parce que... Daron a fait un super vélo, si tu enlèves le temps de Taylor Nib et de Jessica Lermont, elle est clairement sur le devant de la scène. Elle a gagné la dernière épreuve à San Francisco, aujourd'hui elle fait deux, je crois qu'elle avait fait deux également à Singapour. En termes de placement à la série, ça doit commencer à compter des gros points.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Après, je suis en train de regarder sur les classements de séries. Ça bouge tout le temps.

  • Speaker #0

    Tu penses qu'une Cassandre, si elle venait sur un T100, elle nagerait au niveau de Lucie Charles ?

  • Speaker #1

    En natation, oui. En natation, je pense qu'elle ne serait vraiment pas très loin. Elle serait capable. Je pense qu'elle serait capable. Maintenant, les circonstances de course feraient que, à mon avis, elle ne jouerait pas à vouloir lui attraper les pieds. Il n'y a pas d'intérêt, au final.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas certain que les filles aient vraiment une grosse envie d'avoir une Cassandre Beaugrand sur leur porte-bagages au moment où elles vont poser le vélo.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Et si on se projetait, tu penses que Cassandre est courrée au niveau d'Eron ou elle serait supérieure sur un 18 ? Difficile à dire, parce qu'on a quand même de la grosse coureuse à pied aujourd'hui sur le circuit.

  • Speaker #1

    Moi, je mettrais... On n'a pas vu autant des athlètes du cours, hommes, sur du long, ils font des allers-retours, ils font des tests. On n'a pas vu beaucoup d'athlètes féminines faire des allers-retours. Elles font un aller simple, j'en prends pour preuve notre amie Taylor Spivey, qui a resté toute sa carrière sur le cours, qui pascule sur le long, qui ne revient plus trop en arrière. Jess Lermontz, pareil, et ainsi de suite. Et Julie Deron, elle est capable de jouer sur les deux tableaux. Je pense qu'elle a à la fois la vitesse et le foncier. Notre amie Cassandre, je pense que ce n'est pas dans son état d'esprit. Ça doit la démanger, elle doit avoir envie, mais je pense que dans la tête, ça doit être encore plus compliqué parce que sur une WTC, c'était à la bagarre, ça bouge tout le temps et 1h40, 1h45, ça part tout seul. Ça passe tout seul. Sur une durée de course que tu multiplies quasiment par deux, je ne suis pas sûr qu'elle arriverait à avoir le mojo. J'espère me tromper. C'est pas du tout un jugement de valeur, c'est juste que c'est un état d'esprit. Enfin, à un moment donné, tu sais que les jambes, elles sont fatiguées, c'est la tête qui prend le relais et tu te bats avec toi-même pour pas arrêter. Et autant sur une course, quand t'es en tête et qu'il te reste 2 km, parce que t'en as fait 49, ça va. Autant là, quand t'en as fait 98, si t'es épuisé, que t'es pas en tête, parce qu'à mon avis, elle sera peut-être pas en tête à la fin du vélo, je pense que ça peut être compliqué. J'en sais rien, mais j'ai très envie de voir ça, par contre.

  • Speaker #0

    Comme moi, j'aurais très envie de voir un Alexis sur un Tesson. C'est un peu le même profil quelque part.

  • Speaker #1

    Quasiment.

  • Speaker #0

    Tu te dis que c'est les deux meilleurs coureurs à pied du circuit, hommes et femmes. Et je ne suis pas certain qu'un Alexis soit compétitif face à un Yeligin, soit un Martin Vendril sur un Tesson. Et je ne suis pas certain, je ne suis pas convaincu qu'une Cassandre Beaugrand soit compétitive sur un Tesson face à des filles telles que... Taylor Nibb ou Jessica Lermont ou Julie

  • Speaker #1

    Leron ou des choses comme ça voilà et Lucie Biram elle joue tout le temps placée et la différence se ferait non pas sur la natation parce que 1004 enfin 1005 ou 2000 ou 1009 peu importe par contre 40 km et tu passes de 40 à 80 ou à 90 et

  • Speaker #0

    c'est tout de suite pas la même chanson et puis 40 km dans les roues ou 80 km à 20 m c'est pas pareil C'est pas la même musique.

  • Speaker #1

    Et tu cours pas pareil.

  • Speaker #0

    Et tu cours pas pareil. Quand t'as fait 80 km ventre à terre, ça a tendance à leur limer un peu les pattes au meilleur cours. Et ça serait vraiment intéressant de voir. Et j'aimerais bien que le Tesson fasse un petit chèque pour nous les amener sur une course. Et qu'on voit le quart dès qu'on voit un petit peu ce que ça donne.

  • Speaker #1

    Ça doit être en cours. On espère. J'imagine.

  • Speaker #0

    Ouais, j'imagine. Et si tu veux, je serais quand même... super étonné que le Tessent n'ait pas pris des contacts avec les deux champions olympiques.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Si tu mets ça en perspective, moi, je ne serais pas étonné qu'on ait les deux champions olympiques à la grande finale du Qatar, qu'il y ait une WLK. Parce qu'en fait, c'est eux qui font les règles. Ils peuvent bien faire ce qu'ils veulent. Ils peuvent inviter qui ils veulent.

  • Speaker #1

    Tu veux un petit scoop ? J'y serai au Qatar. Allez, vas-y. Je serai à la grande finale. Je serai au Tessent, Fréjus et je serai au Qatar. Donc on aura les insights de là-bas.

  • Speaker #0

    Et c'est quand le Qatar ? C'est décembre ?

  • Speaker #1

    13 décembre.

  • Speaker #0

    C'est bien le Qatar.

  • Speaker #1

    13 décembre et on va passer de moins 8 ici à 32 là-bas. Nickel.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est sympa le Qatar. On y mange bien.

  • Speaker #1

    On y mange bien ? On va aller casser la cantine là-bas ?

  • Speaker #0

    Allez. on déglingue le buffet ok parfait donc voilà pour la course lis nous quand même le top 5 on avait

  • Speaker #1

    Taylor Nib en 3h30 Julie Deron 3h32 Jessica Lermont 3h33 18 donc à 20-30 secondes derrière Lucy Charles médaille en chocolat et Ashley Gentle Donc Ashley Gentle qui était imbattable jusqu'à il n'y a encore pas longtemps, qui finit 5e à presque 7 minutes de Taylor Nibb. Impressionnant hein ?

  • Speaker #0

    Elle ne doit pas être bien contente, elle ne doit pas être bien contente quand même.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas où est-ce qu'il y a eu le grain de sable qui s'est mis dans la machine d'Ashley, elle fait le 8e temps natation, elle fait le 10e temps vélo, ce qui n'était pas du tout dans ses standards, et elle fait par contre toujours le 3e temps course à pied, donc elle court toujours super bien, mais devant ça s'affole dans tous les scénarios de course.

  • Speaker #0

    Le grain de sable, il s'appelle Daron, Lermos et Nib. Voilà, et puis c'est tout. Donc c'est juste que Ash, elle a eu sa période, elle court au même niveau qu'elle était il y a quelques années, même encore l'année dernière et l'année d'avant. Simplement, c'est que les filles, elles ont monté leur niveau et qu'aujourd'hui, tu peux prendre le problème dans tous les sens, Ash, elle n'est plus au niveau des filles devant. Je pense que le gros de l'écart, il se fait une partie dans l'eau et surtout sur le vélo. Et derrière, quand tu prends une grosse cartouche à vélo avec des pointures en course à pied du type de D-Run et compagnie. Et puis, Nib a fini avec un peu plus que deux minutes d'avance. Elle n'a pas été obligée de se mettre vraiment dans le mal pour sauver la course. Ce n'est pas comme si Dairon finissait cinq secondes derrière. Elle avait certainement un petit peu de réserve à la Pogacar, qui lève le pied dans les deux derniers kilomètres de la montée de la Madeleine, juste pour commencer sa récupération de la veille. C'est peut-être un petit peu extrême ce que je dis, mais je ne serais pas surpris que Nib ne soit pas allée se mettre complètement violette. quand la compétitrice la plus proche est à plus de 2 minutes. Et 2 minutes, on parle d'un peu plus de 500 mètres. Il y a quand même du gaz entre les deux.

  • Speaker #1

    Les messieurs ?

  • Speaker #0

    Les messieurs ?

  • Speaker #1

    Alors, attention. On va commencer par le top 5 tout de suite, puis comme ça, on verra un petit peu ce qui s'est passé. Ah non, je vais descendre jusqu'au 7e et tu vas comprendre pourquoi. Donc, premier, Yeleginz, en 3h12, qui nous fait du Yeleginz. Il ne fait aucun meilleur temps et pourtant c'est lui qui gagne la course. Il fait le troisième temps vélo et le deuxième temps à pied. Donc quand même un sérieux client régulier. 3h12, 49, Martin Vendril. On n'arrivera pas à l'enlever du podium. On a réussi à le sortir de la première marche, mais on n'arrivera pas à le sortir du podium. Martin Vendril qui finit à un petit peu moins de 50 secondes. Sur le deuxième, troisième, Mikanout qui devient un client régulier aussi. C'est pareil. 10e temps en natation, 2e temps vélo, 6e temps à pied, 1h0030. Antonio Benito...

  • Speaker #0

    Quand même une pénalité, il prend une pénalité à vélo où il passe 2 minutes dans la boxe.

  • Speaker #1

    Sinon, il a le meilleur temps vélo.

  • Speaker #0

    Il enlève ses 2 minutes à son temps.

  • Speaker #1

    Il met le meilleur temps vélo.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Antonio Benito Lopez, qui devient aussi régulier sur les hauts de tableau, qui était à l'Ironman Texas. qui fait donc médaille en chocolat Kyle Smith qui fait top 5 donc ça c'est plutôt intéressant et aussi difficile à déboulonner du top 5 il devient très très régulier aussi il a trouvé les clés du bazar par contre 6ème petit coup de chaud sur la course à pied je pense Rico Bogan qui fait que le 10ème temps à pied et son delta avec le devant c'est quasiment le delta à pied et par contre l'épouvantail qui a pris un petit coup sur le casque en vélo mais qui heureusement parce que il fait le premier temps en natation et le premier temps course à pied c'est morgan pearson et c'est un vrai athlète du court avec c'est le fameux morgan pearson qui court une une au semi là il court 57 44 sur le 18 km 1 donc 57 44 au 18 je vous laisse faire les calculs mais ça commence à aller très très vite donc même s'il roule beaucoup moins vite que les autres puisque les temps vélo c'est une 46 lui roule une 51 On parle de 80 km, on ne parle pas de 50. C'est quand même assez impressionnant.

  • Speaker #0

    C'est quand même peut-être pour moi le plus gros pédigré en course à pied qu'on a aujourd'hui sur le circuit moyenne distance. Je ne pense pas qu'on ait d'autres athlètes qui courent un temps à une sur semi. Et surtout, 57 de mémoire, je ne pense pas qu'on ait vu beaucoup de temps plus rapide que ça sur les circuits T100. Je me demande s'il y a un moment où il n'y avait pas eu un 56-50 qui avait été claqué par quelqu'un. Mais on est vraiment sur le haut du panier. Et c'est difficile de comparer les temps d'une course à l'autre, même si la distance, on sait que les T100 sont relativement précis sur leur distance. Les conditions et le profil de parcours peuvent vraiment faire une sacrée différence. Mais personne... quelqu'un qui, je pense, il va lui falloir un petit peu de temps, mais qui risque de transitionner plutôt pas mal du court au moyenne distance et qui peut certainement être un facteur. sur la fin de cette saison, sur des parcours qui vont être plutôt plats et plutôt rapides où le vélo aura un petit peu moins d'incidence que sur des parcours valonés.

  • Speaker #1

    Et par contre, il y avait eu un petit Morgan Pearson gate à un moment donné parce qu'il y avait eu un petit clash entre, je ne sais plus lequel des belles, je ne sais pas si c'était Yellegins ou Martin Vendril, je crois que c'est Yellegins qui avait dit, je ne comprends même pas qu'on ait donné un hot shot à Morgan Pearson. Ben Morgan Pearson il est là quand même parce qu'il sort le premier temps en natation, il sort le premier temps à pied. Donc certes il prend une claquasse, mais faut pas lui laisser trop de temps lui, parce que quelqu'un qui est capable de sortir des chronos comme ça, si jamais il s'améliore en vélo, les petits loulous vous allez jamais voir que son dossard à un moment donné. Donc si lui il est capable de monter le niveau en vélo, attention.

  • Speaker #0

    Et puis revenir quand même sur Martin Vendry, le mec c'est quand même un mort de pain. Lui, il n'a pas l'affaire.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas ce qu'il mange, mais ça doit être bon.

  • Speaker #0

    Il est costaud, il est teigneux, il est tout ce que tu veux. Et franchement, il est impressionnant dans sa régularité au plus haut niveau dans les performances. La dernière fois, je le voyais un petit peu limé par cet Ironman qu'il avait fait, l'Ironman d'Afrique du Sud, dont on parlait un petit peu en off. mais visiblement il lui aura peut-être fallu un petit peu plus de temps que ce qu'il avait imaginé pour revenir au plus haut niveau mais il est là et son problème aujourd'hui ça s'appelle pas l'Ironman d'après que tu le dis ça s'appelle Yeleguins parce que de mémoire Pandry il a jamais battu Yeleguins sur un T100 Non et ça va même un tout petit peu plus loin,

  • Speaker #1

    tu vois je suis en train de mettre les yeux dessus c'est rigolo J'espère que ce n'est pas vrai, parce que si c'est vrai, c'est quand même assez fantastique. Alors, vous irez voir, donc il y a la page T100, je mettrai le lien dans la description de l'épisode. Donc, Yelly Gaines gagne en 3h12, 49. Et nous avons donc Martine Vendryl qui arrive en deuxième place en 3h13, 38 secondes. Donc on est bien d'accord, il y a 49 secondes d'écart.

  • Speaker #0

    Oui, 49 secondes.

  • Speaker #1

    49 secondes d'écart. L'écart se fait sur une seule et unique discipline.

  • Speaker #0

    Pour Sapien ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Nathan ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Bah alors, transition.

  • Speaker #1

    T1.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est à T1. Ah ouais ? Le plus gros delta entre les deux se fait sur T1. Martin Van Riel mange une minute à Yelly Guinth sur T1. Une minute.

  • Speaker #0

    Waouh, c'est énorme ça.

  • Speaker #1

    Une minute. Tous les temps de T1 sont en 1'40, 1'40, 1'50, Martine Vendry en 43 secondes. De Dieu. Si jamais il n'y a pas cette minute-là, après, la donne, elle n'est pas pareille. Donc, c'est assez impressionnant. Et comme quoi, c'est typique du cours. C'est-à-dire qu'on est capable de déclencher un scénario de course complètement différent à T1 ou à T2. Ouais.

  • Speaker #0

    retombe complètement sur le... D'ailleurs, tu vois, il y a un certain degré d'urgence des athlètes aujourd'hui en transition que tu ne voyais pas forcément les années précédentes sur des épreuves type 73 ou full, où effectivement on essaye de perdre le moins de temps possible. Là, on est carrément dans un schéma différent. C'est la transition, on va essayer de gagner du temps sur ces compétitions plutôt que d'essayer de ne pas en perdre. En termes d'état d'esprit, c'est complètement différent. Et au-delà des résultats et du fait que Rico finit 5e, moi je pense que Rico avait quand même pas mal puisé l'autre jour quand il a fait le descent à Vancouver, parce qu'il a quand même été la chercher de loin celle-là. Mais on se rend compte que ceux qui trossent le fond du classement, c'est un peu toujours les mêmes qui trossent le fond du classement, que ce soit un parcours Francisco, que ce soit un parcours Singapour, que ce soit un parcours Vancouver. Et ceux qui jouent devant, jouent devant. Et c'est valable chez les hommes et c'est valable chez les femmes. Et la prochaine épreuve du T100, c'est Fréjus, non ?

  • Speaker #1

    Non, non, il y a Londres le 9 août.

  • Speaker #0

    Ah oui.

  • Speaker #1

    Les deux prochaines, c'est Londres le 9 août, et après, c'est Fréjus le 29. 29 août. 29 août. Il y a une petite pause, et donc tous les athlètes du T100 vont pouvoir aller jouer un tout petit peu sur les grosses épreuves, et du coup, ça va permettre de faire la transition vers Francfort, je pense. Mais juste un petit point, un petit focus sur les trois DNF. chez les hommes et il y en a qu'un chez les filles. Donc c'est pas des petits noms, donc Miguel Hidalgo qui est donc le fils illégitime de la maire de Paris avec... non bref c'est autre chose. Yuri Kellen Peter Emmerich.

  • Speaker #0

    C'était le fils illégitime de Michael Indurain et de Annie Dagoz.

  • Speaker #1

    Voilà c'est ça.

  • Speaker #0

    Putain on s'est fait des copains.

  • Speaker #1

    Yuri Kellen qui finit pas le vélo et Peter Emmerich qui finit pas la natation lui. Il a pris le départ, il a même pas fini la natation. Donc même ces athlètes là qui sont pas des athlètes de bas de tableau d'habitude, Yuri il a un petit genou à terre quand même parce que ça fait un moment qu'il arrive pas parfait. Par contre Peter Emmerich, enfin voilà. Est-ce qu'ils ont chopé des virus dans les trajets ou on sait pas quoi, mais c'est assez impressionnant. Il n'y a pas que des noms inconnus qui sont dans les DNF.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si beaucoup d'athlètes ont fait le choix de revenir en Europe entre San Francisco et Vancouver. Il y avait quand même deux ou trois semaines. et c'est une question qui est à se poser et c'est peut-être une question que l'organisation devrait arriver à se poser à un moment, de faire en sorte d'avoir le moins d'athlètes qui se baladent tout autour du monde, à la fois en termes d'images et puis à la fois en termes de fatigue générée par la succession de décalages horaires non-stop, par les voyages et puis le temps passé en avion, parce que s'il y a bien un truc qui a tendance à vous flinguer les jambes et puis le… la santé c'est quand même de faire du décalage horaire et puis de faire du temps en avion. Et je pense que pour que les athlètes puissent rester du bon côté de la pendule, comme là entre Fresco et Vancouver, d'avoir des dates qui soient relativement proches, qui puissent leur permettre de rester entre les deux épreuves, ça peut être un bon calcul. Et puis surtout d'avoir des lieux qui permettent aux athlètes de pouvoir poursuivre leur entraînement. dans des conditions qui soient vraiment satisfaisantes en termes d'infrastructure et puis de sécurité. On parle un petit peu de Francfort parce qu'il y a eu la publication de la start list récemment et je pense que le plateau de 61 est en train de trembler dans sa boîte.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sûr qu'ils vont s'arrêter un jour. À un moment donné, ils vont arrêter quand même, non ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, mais quand tu vois les... C'est une dinguerie. L'année dernière, tu te rappelles, quand on avait les premiers plateaux de 58, tout le monde rigolait. Aujourd'hui, si tu n'as pas un plateau de 61, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    C'est que ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    J'ai vu, c'était sur le Contre-la-Monde du Crétarium du Dauphiné, il y en avait un qui roulait sur un Cervelo S5 de la Visma, il avait un plateau de 65.

  • Speaker #1

    Mais je crois que le plus gros qui est monté,

  • Speaker #0

    c'est un 68. Oui, voilà. Pourquoi pas.

  • Speaker #1

    68 ? Mais j'ai... On se casse un fémur, nous, si on tombe sur un truc comme ça. Alors ?

  • Speaker #0

    Le plateau, il est plus gros que la longueur du pédalier,

  • Speaker #1

    quoi. Ça va, ça va. En fait, sur le bitume, tu vas avoir une trace parallèle.

  • Speaker #0

    Tu vas perdre une trace.

  • Speaker #1

    Il faut que ce soit que des virages à gauche, du coup. Parce que, du coup, ils ne peuvent pas être à droite.

  • Speaker #0

    Ça ne se passe pas. Tu te rappelles, je ne sais pas si tu te rappelles, il y avait Lotus qui avait développé ce vélo pour les Jeux Olympiques sur piste, où ils avaient... le drive train, ce qu'on appelle en fait la chaîne de transmission, elle avait été déplacée de l'autre côté, parce que d'un point de vue aéro, et puis d'un point de vue transmission de la puissance, c'était comme sur piste, tu tournes toujours dans le même sens. J'avais trouvé que c'était quelque chose qui était fait intelligemment, et ce qui avait plutôt bien marché, parce que je crois que c'était les british qui avaient récupéré les médailles à ces Jeux Olympiques. Petite incartade terminée. Start list, Franck Faure. Vas-y, balance.

  • Speaker #1

    Alors, mon de Dieu. Ça fait longtemps qu'on n'a pas vu une start list comme ça. Et je pense qu'Iron Man n'était pas prêt non plus. Parce qu'à mon avis, sinon, ils auraient communiqué depuis un très très long moment là-dessus. Donc attention, pour ceux qui auraient envie d'aller sur le podium, je pense que vous pouvez déjà poser vos valises et revendre votre billet d'avion. Donc en 1, Christian Blumenfeld. Ouais. depuis Aix-en-Provence faut pas laisser leur poser le gros parce que sinon en général c'est pas bon quand il revient, il est frais comme un gardon ça va envoyer Patrick Langueux, ça fait longtemps qu'on les a pas vu se fighter ces deux là Magnus Duclef

  • Speaker #0

    Patrick Langueux ça fait surtout longtemps qu'on l'a pas vu courir tout court il avait fait 73 chez Hanside où il avait pas fait une course à pied il était blessé il avait mal au dos mais il s'était fait il s'était...

  • Speaker #1

    Non, il avait fait Oceanside, il n'avait pas fait Texas parce qu'il avait un problème aux adducteurs, je crois, ou aux ischios.

  • Speaker #0

    Oui, il y avait un souci entre les deux, mais à Oceanside, il avait couru une 15 et on en avait parlé puisqu'on avait dit qu'il était en gros sur la moitié de son temps du marathon. Mais on sait tous que Patrick Langeux, c'est quelqu'un qui performe plutôt bien sur le long de distance. On n'est pas trois fois champion du monde d'Ironman pour rien. Et surtout, comme on le répète à chaque fois, c'est souvent quelqu'un qui est mis un petit peu de côté en termes de ses performances cyclistes. Il ne faut quand même pas oublier qu'à Hawaï, la dernière fois, il a quand même roulé. Il pose le vélo troisième ou quelque chose comme ça. Et il fait le troisième temps vélo ou quelque chose comme ça. Donc, c'est quand même un cycliste hors pair. A Roth, il a fait des parties de manivelle gigantesques. On ne va peut-être pas trop l'enterrer, le papy.

  • Speaker #1

    Non, non, non, il a tapé du poing sur la table à Connard l'année dernière, donc il ne faut pas croire que s'il est là, c'est pas pour ventrer les lentilles, il n'y a pas de souci. Donc Magnus Ditleff, Rodolphe Vanberg, Gustav Iden, Jonas Schoenberg. Donc là déjà dans le top 6, on a 6 sérieux concurrents à la victoire, qui ne sont pas là pour rigoler. Kyan Lindars, Grégory Barnaby, Cameron Wurf, Daniel Bekegaard. donc elle s'est directement...

  • Speaker #0

    quand même, à chaque fois qu'on lit une Starkey ils sont combien dans la famille ?

  • Speaker #1

    je ne sais pas, il doit y avoir des clones lui parce que sinon c'est pas possible il récupère quand, on sait pas Daniel Beckelgarde et Kasper Storn pour les 11 premiers Christian Hogenhoek pardon Robert Kaling, oh la la Ben Kanout Kasper Stepniak, oh la la il faut arrêter, et on a quand même Clément Mignon qui vient essayer d'aller semer le dawa là-dedans Donc avec une startlist comme ça, franchement, ne serait-ce que prendre le départ et se dire qu'on va pouvoir être acteur, c'est déjà sacrément couillu. Donc j'ai hâte de voir ce que ça va donner. Tout de bon à Clément parce que s'il arrive à être devant avec une startlist comme ça, ne serait-ce que ça, il aura fait une super belle course.

  • Speaker #0

    Parce que j'imagine que la course va se jouer quand même un petit peu devant sur le vélo quand tu as des noms comme Kalin, Ditlev et Blumenfeld et Eden. Surtout que tout ce petit monde-là risque quand même de sortir relativement proche les uns des autres à vélo, de la natation. Rudy Vanberg qui risque d'être acteur également parce que le monsieur s'est quand même appuyé un peu sur les pédales. Je pense qu'il ne va falloir pas être dans une mauvaise journée à vélo sur les 40 premiers kilomètres si vous voulez prendre le bon train.

  • Speaker #1

    Non, et puis il y a deux, trois passages un petit peu typiques qui peuvent vraiment faire la différence. c'est des trucs Très bizarre, mais il y a le passage sur les pavés, là, au kilomètre 40 ou 50. L'air de rien, tu peux y perdre, parce que là-bas, c'est une salade de bidons. T'as un festival de bidons de partout. J'en ai vu un qui a crevé juste devant moi, parce que certainement qu'il était ou trop gonflé ou qu'il a pincé en arrivant, parce qu'on arrive super vite. C'est des passages où il peut se passer des choses dans un groupe. Ça peut créer des écarts. Et puis sur le retour, il y a la petite patate maintenant à 14%, je crois, aux 80 et aux 150. L'air de rien, ça peut rester en travers quand tu passes de tout à droite, ou si tu n'as qu'un plateau de 68, jusqu'à tout à gauche derrière. C'est passer du 17% avec un plateau de 68. Bonjour, j'aimerais bien une grosse pizza double XL, s'il vous plaît. Donc je suis curieux de voir...

  • Speaker #0

    C'est ce week-end ou c'est le week-end prochain ?

  • Speaker #1

    C'est le week-end prochain, c'est le 29.

  • Speaker #0

    Ouais, ok. Surtout, ce qui est intéressant, c'est que c'est certainement la dernière course longue distance où on va voir les principaux acteurs des championnats du monde d'Ironman qui vont se dérouler à Nice, se retrouver tous les uns et les autres sur la même start list. Et je pense qu'il va y avoir un petit peu de pissing contest. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais moi je vois bien Francfort un petit peu comme une répétition, un dernier réglage. Pour ceux qui, derrière, vont se mettre un petit peu au vert et puis finir leur préparation pour Nice, parce qu'il restera juillet et août et on sera à Nice.

  • Speaker #1

    Et regarde Magnus. Si on se projette sur Magnus, donc Magnus, Afrique du Sud, Francfort,

  • Speaker #0

    Nice.

  • Speaker #1

    Il n'aura pas fait beaucoup de courses, par contre, s'il performe sur ces trois-là. Et on imagine bien qu'il n'est pas là pour rigoler. Quoique Magnus, si mes souvenirs sont bons, il y a deux ans à Nice, il avait pris une casquette. Il fait deux derrière Sam.

  • Speaker #0

    Oui, il fait deux derrière Sam. Moi, je dirais que Sam fait un devant Magnus.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que Sam, il était clairement tellement au-dessus du niveau des autres gars qu'il avait fait tellement une course exceptionnelle. D'ailleurs, peut-être qu'on en parle un petit peu du gars Sam, parce qu'il est toujours sur les start-list d'Europe. Oui. quand même pas beaucoup de fumée qui sort par la cheminée de l'ébain et on sait pas trop ce qui se passe mais moi je serais qu'à moitié surpris que ça n'aille pas au bout de deux rôles ah ouais verra

  • Speaker #1

    Moi j'ai regardé les deux trois dernières publis, il n'y a pas beaucoup de fumée mais par contre on en a déjà parlé sur plein d'épisodes. Pour moi Sam il n'a jamais été aussi dangereux que quand on le laissait tranquille. Quand il a l'impression qu'il a loupé des courses c'est un petit peu à double tranchant. Soit il sort les courses de sa vie, soit il s'écroule ou il se blesse ou il y a des choses comme ça. Par contre quand on n'en entend pas parler, rappelle-toi 2022, il est arrivé en Katimini à Hawaï, il était tranquille. Et il fait deux parce qu'il y a Gustav Hiddens qui était énervé. Sur Ironman-Gasteiz, il était tranquille, il fait une super course, il est disqualifié, il est déclassé, mais s'il n'y a pas ça, il fait une course d'anthologie. Sur les courses où il est un petit peu secret, où on ne l'embête pas, il est plutôt bon, il est plutôt bon. S'il revient, c'est qu'il a besoin, c'est qu'il a envie, et je pense que c'est plutôt la course de rentrée de Sam.

  • Speaker #0

    Parce qu'il n'a pas validé Sam.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ça me fait du

  • Speaker #1

    Sam.

  • Speaker #0

    Il va faire Roth. Derrière, il lui reste quoi pour valider ? Il n'y en a pas 50.

  • Speaker #1

    Mais Roth, ce n'est pas une exception qui permet de valider sur un High Distance Ironman ?

  • Speaker #0

    Non, il faut que ce soit une course du circuit Ironman. Derrière, il va lui rester Copenhague.

  • Speaker #1

    Mais c'est Sam. Tu ne peux pas faire deux Ironman dans un juste pour valider le ticket.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Parce que la pendule, elle tourne. Pour les pros, je crois que la période de qualification se termine à Vitoria-Gastei. L'année dernière, c'était sa dernière chance. C'est pour ça qu'Ironman avait... avait décidé de le valider parce qu'il était allé au bout de la course malgré sa disqualification. Mais est-ce qu'il ne va pas encore essayer de jouer un petit peu avec les règles ? Et c'est vrai que j'imagine mal Ironman refuser l'ancien champion du monde Ironman de Nice. Parce qu'il faut faire la distinction entre les deux. Mais j'imagine mal Ironman changer les règles et faire une exception pour Sam. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oh ! Donc l'Ironman Vitoria Gas Taste, pour la petite info, c'est le 13 juillet. C'est la semaine d'après ROT. Je ne vois pas Sam aller à Vitoria une semaine après ROT.

  • Speaker #0

    Moi, je te dis ce qui va se passer. Sam va nager devant à ROT, fait le vélo, fin du premier tour clignotant, en bâche. Il aura pris la prime de départ de ROT, il aura fait le spectacle, tout le monde sera content. Félix sera content, Sam sera content. Deux semaines après, il est au départ de Vitoria Gaspez.

  • Speaker #1

    Une semaine, le dimanche suivant.

  • Speaker #0

    Une semaine après, il gagne. Il aura fait sa séance d'intensité. On en reparle ? Allez, je te mets un resto sur l'affaire.

  • Speaker #1

    Ah, pari tenu. Allez,

  • Speaker #0

    un resto à Doha.

  • Speaker #1

    Vendu, vendu.

  • Speaker #0

    Allez, vendu. Bingo.

  • Speaker #1

    Ouais, ça serait stratège, mais moi, je n'y vois pas. Le gars n'est pas stratège comme ça. en termes d'intérêt de course, de participation et certainement d'intérêt financier de partenaires. Parce que se présenter à Rott pour ne pas finir, ça ne ressemble pas au gazier. Il a quand même un petit mauvais souvenir à balayer là-bas. Il était à la bagarre avec Magnus et ils ont fait, je ne sais plus, 12 ou 14 kilomètres ensemble et il s'arrache le mollet là-bas. Donc il avait quand même une possibilité de finir.

  • Speaker #0

    de finir bien sur Roth et je pense que c'est une belle aventure je vois pas non plus Iron Man refuser de valider le ticket à Sam si jamais il gagne à Roth et d'autant plus que c'est plus c'est Scott Derue désormais qui est au manivelle et Scott Derue il a une vision qui est beaucoup plus inclusive que pouvait l'avoir Andrew Messi et je vois un Derue beaucoup plus plus à même de faire des concessions et d'avoir un niveau de discussion avec Félix que pouvait l'avoir Andrew. Appelle-toi, Félix nous avait dit que toute discussion avec Andrew Messick était con. Et ça, en langage extrêmement poli à la Félix Valfour, tu vois bien ce que ça veut dire.

  • Speaker #1

    C'était impossible.

  • Speaker #0

    Ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    et francfort il ya une course femme je crois pas c'est pro pro homme sur la publication de parce que c'était femme à hambourg donc je pense que ça doit être pro homme à encore j'imagine.

  • Speaker #1

    Deux belles courses, deux beaux week-ends qui nous attendent, et ça va être...

  • Speaker #0

    Donc toi, au niveau de ton genou, t'en es où, là ?

  • Speaker #1

    Alors, pour en revenir à ce qu'on disait au début, c'est pas que j'ai flirté, que la dose a été... C'est pas ça, c'est que je suis un idiot, faites ce que je fais, faites ce que je dis, mais faites pas ce que je fais. J'ai voulu faire un remue à de le percer, et je me suis allé me coller un petit Irox pour voir ce que ça donnait. Si ? Et mon passé de rameur m'a rattrapé, puisque du coup, quand t'es parti là-dedans, tu vas pas avec les freins, tu vas pas doucement, la progressivité, tout ça, tout ça, t'oublies un peu.

  • Speaker #0

    Mais tu m'avais pas dit ça !

  • Speaker #1

    Bah non, je te dis pas tout, j'ai des petits secrets quand même. J'aime bien garder mes petits secrets quand même, de temps en temps. Et finalement, au rameur, j'ai tout arraché, mais j'ai arraché mon genou aussi. Donc un petit épanchement de synovie, un genou avec une tête de ballon de basket, c'est moins pratique. Donc on va marcher sur des oeufs, puis on va dire que ça va tenir jusqu'à rote. La méthode du caillou dans la chaussure. Pour ceux qui sont blessés, prenez ça comme... C'est un petit tips comme ça, j'appelle ça le caillou dans la chaussure. Vous ne vous occupez plus en priorité de votre entraînement, parce que l'idée c'est de prendre le départ. C'est plus de prendre le départ à l'être optimal. Quand on est blessé à 15 jours ou à 3 semaines, on sait que l'optimal il est à oublier. Donc maintenant c'est kiffer l'événement, kiffer autant que possible partout d'ailleurs, mais... de soigner au départ et de mieux le soigner possible pendant le temps qu'il vous reste jusqu'à la course et puis le job est fait pour toi oui oui il reste encore du boulot mais le gros job est fait, c'est pas la veille de la course qu'on fait du job de toute façon là maintenant c'est récupérer et soigner le genou et Rod c'est 6 juillet moi je suis inscrit au championnat de France d'aquatelon et

  • Speaker #0

    j'y vais avec Romu Romel de paire à quand l'épisode 3 avec Romu ah bah juste après je pense on va arriver à caler un truc là-bas avec le champion on a plein de choses à parler Irox vieillissement vieille carne comment il aura accepté l'idée que Arnaud l'ait battu au championnat de France d'Aquatorne ouh monsieur pose les coronets attention ah ouais bah là c'est le retour de la vengeance d'Arnaud je veux dire la médaille en chocolat au championnat de France de triathlon elle est restée un petit peu en travers un petit peu mais je ne suis pas bien content non mais je suis pas mal si jamais je ne me déglingue pas dans les deux semaines qui viennent parce que je fais le con il en rajoute un peu trop mais je commence à être pas mal à pied et surtout je suis bien remonté ok bien bien bien non non on verra mais plus sérieusement Romu était quand même super solide au championnat de France de triathlon à pied et puis dans l'eau on a en gros Alors, la raison pour laquelle je me suis battu pour y aller, c'est parce que c'est une belle course et j'ai bien envie de pouvoir faire cette compétition. Et puis, j'aime bien passer du temps avec Romuald parce que c'est un mec qui est super brillant et qui est intelligent. Et c'est un petit peu le Yin de mon Yang. Et c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup de passer du temps. Et surtout, on sort ensemble de l'eau à Solsure sur Moselot et on fait un temps de natation qui est à 10 ou 15 secondes le même. Un temps de course à pied à 10 ou 15 secondes le même. Donc je me dis que sur un championnat de France d'aquathlon, on devrait être relativement proche l'un de l'autre. Ça va se jouer soit en natation, soit en course à pied bien évidemment. Mais dans tous les cas, on devrait être relativement proche. Et bonne chance à ceux qui veulent venir parce que je pense que lui comme moi, on a vraiment la volonté de bien faire. Et pour être très honnête, que ce soit lui qui soit devant ou que ce soit moi, peu importe. Mais ça va être sympa et que tous les 55-59, ils se présagent. et j'espère que les gars vont arriver bien à flouter parce que... On ne va pas faire de prisonniers.

  • Speaker #1

    Rappelle-nous les distances sur le championnat de France. À quoi ?

  • Speaker #0

    C'est 1 000 et 5 000. 1 000 dans l'eau, 5 000... Il y a Angoulême. Forte chance qu'il n'y ait pas de combi. Ça, ça peut faire une petite différence quand même. Mais voilà, c'est bien. Et puis, il y a nos deux gamins qui courent. Il y a Valentin. Théo Sini qui était à la maison la semaine dernière avec qui j'ai passé un petit peu de temps à discuter et puis qui a fait le... Toi c'était une belle image aussi, il a fait le S en relais avec sa maman et tu te dis, c'est quand même des gamins qui tiennent la route, ils viennent prendre le temps de faire leur cousse avec leur maman. J'ai vu Val, Valentin court, Théo court parce que Théo c'est le champion de France en titre, mon gamin court. Donc le trio festif est regroupé tous ensemble, donc c'est pour ça qu'on fait tous un petit peu le déplacement pour aller là-bas. Et la course master, ça sera un petit peu le cadeau après la course des jeunes. Et eux, ils sont sur les mêmes distances également, donc ça va être intéressant de comparer les temps. Enfin, intéressant. On va se faire déglinguer dans l'eau et on va se faire déglinguer à pied parce que ça va courir. J'imagine que le parcours là-bas, qui a l'air d'être relativement plat, en double allée-retour, le long de la rivière, des gamins du calibre des Sini et le Perse et les autres qualifiés au France, ça va courir juste au-dessus de 15 minutes pour le 5 îles. Donc nous, si on prend 2 minutes 30, on aura de la chance.

  • Speaker #1

    Le Delta va être intéressant à souligner.

  • Speaker #0

    Voilà, et ça sera intéressant, je pense que Romu va pouvoir nous empiler les chiffres et voir de combien nos gamins sont meilleurs qu'aujourd'hui. Donc voilà, un petit peu, encore un épisode de 1h26, putain, on n'est pas des feignants. Non,

  • Speaker #1

    on est constant. C'est pas court et intense, nous c'est plutôt long et constant.

  • Speaker #0

    Sur le long.

  • Speaker #1

    On est sur le long.

  • Speaker #0

    des gars qui traînent dans la durée on aime bien traîner bonne semaine à tous n'hésitez pas à revenir vers nous si vous avez des choses à nous dire on est toujours disposé à vous écouter et à vous répondre si vous mettez un petit trait d'humour c'est encore mieux à bientôt les amis bonne semaine à tous ciao ciao et surtout c'est bien de la vie la bise profitez bien ciao ciao Merci.

Share

Embed

You may also like

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers du triathlon ? Dans cet épisode captivant du TRI BANDITS PODCAST, nous, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV, vous invitons à découvrir les coulisses de la préparation d'un triathlète, à travers l'histoire de Florent, qui se prépare pour son premier Ironman aux Sables d'Olonne. Nous allons explorer ensemble les défis que rencontrent les athlètes, qu'il s'agisse de la gestion du stress mental ou de l'adaptation aux conditions climatiques. Qui aurait cru que la chaleur pourrait devenir un allié redoutable le jour de la course ?



Nous allons discuter de l'importance cruciale de la préparation physique et mentale dans le cadre d'un entrainement triathlon réussi. Florent, malgré ses responsabilités familiales et professionnelles, a su faire preuve d'une méthode exemplaire. Sa détermination nous rappelle que chaque triathlète, qu'il soit débutant ou avancé, doit jongler avec ses priorités pour atteindre ses objectifs. En tant que coach triathlon, je ne peux que saluer son engagement !



Au fil de notre conversation, nous aborderons également les éléments essentiels à prendre en compte le jour J : la nutrition, l'hydratation et bien sûr, le matériel triathlon. Saviez-vous que des choix judicieux en matière de nutrition peuvent faire toute la différence entre une performance triathlon réussie et une expérience chaotique ? Nous partagerons nos conseils et astuces pour vous aider à maximiser vos performances, que vous soyez un triathlète aguerri ou un novice.



Et ce n'est pas tout ! Dans la suite de l'épisode, nous vous parlerons du T24, un triathlon de 24 heures qui promet de révolutionner le paysage du triathlon en France. Imaginez un événement où des athlètes de tous niveaux se rassemblent pour relever des défis ironman tout en cultivant un esprit communautaire. Cela pourrait bien être le début d'une nouvelle ère pour le triathlon francophone !



Nous conclurons cet épisode sur une note positive, en soulignant l'importance de profiter de chaque instant de cette aventure, peu importe le résultat de la course. Après tout, chaque histoire de passion mérite d'être racontée et célébrée, et nous sommes là pour vous accompagner dans votre parcours. Alors, préparez-vous à être inspiré par des expériences triathlon qui vous donneront envie de chausser vos baskets et de plonger dans l'eau ! Ne manquez pas cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, où nous analysons les performances et partageons des histoires qui font vibrer le cœur des passionnés de triathlon.



Si vous souhaitez vous abonner au podcast pour ne pas louper les prochains épisodes, c'est un bon reflexe!!


Le bouton est dispo en haut de l'épisode...



L'abonnement à la newsletter, c'est par là:

ausha.co/tri-bandits-podcast? s=1">https://podcast.ausha. co/tri-bandits-podcast? s=1



Notre Instagram est là:

instagram. com/tri_bandits_podcast/">https://www. instagram.com/tri_bandits_podcast/



Si vous souhaitez nous écouter avec un petit café à notre image, et nous encourager en meme temps, le mug est juste là:

paypal. com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE">https://www. paypal.com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE



Et si vous souhaitez commander chez Precision Hydration (US par France.. ), essayez de mettre TRIBANDITS à la fin de votre commande pour voir...



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode aïe ben dit le triathlon le podcast du triathlon par excellence salut mika comment vas tu

  • Speaker #1

    Salut Arnaud, ça va super bien. Un peu un oeil devant, un oeil derrière après un gros week-end, mais on y reviendra après. Et puis, ça fait chier, je suis vieux, j'ai un genou en vrac, donc si vous avez des genoux d'occase, je prends.

  • Speaker #0

    Bah écoute, c'est dommage que Pâques ait passé, parce que là il faut que tu en prennes un pour Noël et le prochain au début de l'année prochaine. C'est la vieillerie comme on dit, et puis malheureusement... Il faut quand même penser à prendre un minimum soin de soi. Et ça me permet de rebondir sur un truc. Je voulais tirer mon chapeau à un de mes gars qui va faire l'Ironman des Sables d'Olonne. C'est mon copain Flo que je coach depuis bien des années, qui s'était lancé dans le triathlon et qui arrive un petit peu à l'épitome de ce qu'il avait imaginé. Flo, c'est un gars qui est extrêmement intelligent déjà et c'est un mec qui est extrêmement organisé et progressif dans sa formation. Tu sais comme moi, des fois tu as des athlètes qui arrivent, les mecs ils n'ont pas de passé sportif, et puis ils te disent, je me suis inscrit à un Ironman dans deux semaines, je voudrais arriver au top. Mais ça ne marche pas toujours comme ça. Et Flo, c'était quelqu'un qui avait vraiment… Tu sais, c'est le genre de gars qui a un plan en fait. C'est les mecs qui ne font rien de travers. Et il a un gros boulot, parce qu'il bosse sur Suisse, il fait pas mal de routes également, il a trois gamins, donc tu vois, il a une vraie vie autour. Et il avait… projet de faire un Ironman cette année et les sables d'Olonne ça collait parfaitement pour lui et c'est vraiment un gars à qui je veux tirer mon chapeau parce que déjà c'est un mec qui se plaint jamais donc voilà, c'est un gars qui fait entièrement confiance à son programme c'est pas le style de gars qui reçoit le programme, qui va commencer à discuter puis savoir pourquoi 2 plus 2 ça fait pas forcément 4 cette semaine, mais c'est un mec qui est dédié et il est méthodique méthodique dans son approche. Et c'est un des athlètes que je coach qui offre le meilleur feedback. C'est-à-dire que c'est toujours intelligent. Tu sais, quand il a une douleur au genou, ce n'est pas j'ai mal au genou, c'est j'ai le tendon, machin, etc. Parce qu'en plus, il a une formation médicale. Et c'est vraiment appréciable. Et il a vraiment fait le job de tout ce début de saison en préparation pour les Sables d'Olonne. Et puis, on a échangé un petit peu ces derniers jours. forcément, quand c'est ton premier, tu sens que... Ouais, t'as l'impression qu'il monte un petit peu quand même. Mais... Donc mon rôle, c'était quand même d'essayer de le rassurer, parce que je pense pas qu'il aurait pu faire beaucoup mieux. Et c'est ce que je lui disais ce matin, et c'est quelque chose qui m'avait toujours répété Cameron Brown à l'époque où il me coachait. C'était... Tu sais, il arrive... Sur les 15 derniers jours, il était toujours à la limite de la petite douleur dans le genou, la petite douleur dans le dos, la petite douleur dans l'épaule et tout ça. Et je lui dis, tu vois, ça c'est la preuve du dosage et que tu as fait le travail exactement au maximum de tes capacités. C'est-à-dire que quand tu arrives juste à la limite, c'est-à-dire que ce ne sont pas des douleurs qui sont handicapantes, mais ce sont des douleurs qui deviennent présentes. Et quand tu arrives là, c'est vraiment qu'il a fait le job, que la charge émotionnelle, que la charge psychologique, que la charge physique, elle était plutôt pas mal jugée et qu'il arrive en fait... plutôt pas mal et le but c'est surtout pour lui de se faire plaisir. Le job il a été fait maintenant, après on sait tous que sur une course, regarde même au niveau des professionnels, des mecs qui ont un team de 10 personnes autour d'eux, il leur arrive toujours soit une couille sur le vélo, soit ça va être un jour sans, soit ça va être autre chose. Mais la préparation elle était physique, elle était mentale et puis surtout elle était aussi dans le sens de dire On sait que sur un Ironman, c'est une journée qui est quand même longue. Il peut toujours se passer des choses et dans tous les cas, il se passe toujours quelque chose. Et le fait qu'il se passe quelque chose, un athlète qui va réussir, au final, c'est l'athlète qui va réussir à gérer les soucis et les emmerdes qui vont lui arriver au cours de la journée. Ça peut aller de la gourde ratée en transition à ton sac que tu ne vas pas trouver en transition à un petit problème mécanique ou des choses comme ça. Mais dès l'instant où tu es préparé et que tu l'as en tête, que tu sais qu'il peut t'arriver quelque chose, Le gros du boulot, il est fait. Et puis le reste, c'est que du plaisir. arriver à contrôler le contrôlable et lâcher prise sur ce que tu peux pas gérer et s'adapter au mieux le jour j quoi ouais puis là tu vois enfin tu as vu la météo ce week-end ils annoncent vraiment un gros coup de chaud quoi et je crois que sur les sables ils annoncent entre 30 et 33 degrés aujourd'hui au plus chaud de la journée ça va cogner quand même quoi donc et puis c'est un parcours qui est plutôt plat et roulant donc c'est des parcours qui ne sont pas très difficiles en termes de dénivelé, mais c'est des parcours qui sont super difficiles dans le sens où tu es en permanence en prise. Il n'y a pas de moment où tu vas te dire j'ai une descente de 7 ou 8 bornes, où je laisse rouler, j'en profite pour manger et tout ça. Tu sais que si tu arrêtes de pédaler, tu t'arrêtes. Plus le vent, plus tout ça, plus la chaleur. Donc on a ajusté un petit peu le plan de course et c'était intéressant. Mais je suis curieux de voir ce qui va se passer ce week-end. En tout cas, je suis super content pour lui que sa préparation soit passée. du mieux qu'on l'avait imaginé. Et puis, ça fait quand même envie, cette préparation et de sentir l'excitement de l'Ironman qui approche. Je dois bien dire que hier soir, j'avais presque envie d'aller regarder s'il n'y avait pas une course sur laquelle il aurait pu m'inspirer à l'arrache.

  • Speaker #1

    Bon, dis-moi, vas-y, vas-y.

  • Speaker #0

    Non, non, non. Donc voilà, écoute, c'était le... C'était un petit peu le big up de la semaine à mon pote Florent et puis franchement je lui souhaite de se faire plaisir et puis de faire une belle course. Et surtout de nous raconter un petit peu cette course des sables parce que c'est la première fois qu'il y a un full là-bas au sable. Et je suis vraiment curieux de voir comment ça va se passer, surtout avec des conditions météo qui s'avèrent plutôt assez chaudes. mais on fait un sport estival donc il faut savoir être préparé mentalement, physiquement et en termes de matériel à pouvoir lutter quand il fait beaucoup plus chaud que ce que tu as pu imaginer.

  • Speaker #1

    Les préparations sous chaleur, je pense qu'aujourd'hui c'est ce qui fait la grosse différence avec les pros et les edge group, c'est que les pros à mon avis doivent être sous chaleur quasiment tout le temps, toute l'année. On sait que les perturbations physiologiques induites par la chaleur c'est exactement la même chose que l'altitude, c'est plus facile de s'entraîner sous chaleur qu'en altitude. Et il y en a qui mixent les deux, les Norvégiens ils font de l'altitude et de la chaleur. Donc il ne faut pas découvrir la chaleur le jour J, parce que sinon normalement c'est la mauvaise surprise.

  • Speaker #0

    Ouais, et puis surtout que cette année on n'a pas été super bien. On a eu quelques belles journées, mais je veux dire, on ne peut pas dire qu'on a eu un printemps progressif, où on a pu aller faire des grosses sorties à pied et tout ça, donc la claque dans la gueule. C'est un petit peu pour ceux qui vont courir dans l'hémisphère sud, qui vont faire l'Afrique du Sud en début de saison, ou qui vont à Kona, parce que... Kona étant début octobre, si vous habitez un peu au nord de la Loire, en France, généralement septembre, octobre, les journées canicules, on les compte plus. Et c'est vrai que cette adaptation à la fois physique, mais surtout l'aspect mental de savoir que de s'entraîner dans la chaleur, d'être dans la chaleur et d'être prêt en termes d'équipement à vous protéger et puis avoir, être sûr de... de pouvoir vous hydrater, ça peut être la ceinture avec une gourde, ça peut être de planifier de partir avec une bouteille à la main sur les premiers 5-6 km, c'est vraiment quelque chose qui est important. Mais oui, cette préparation sur un Ironman, forcément plus vous allez sur une course qui va être longue, et ça va nous amener gentiment sur le T24, mais plus vous allez sur une course qui est longue, plus les paramètres extérieurs doivent être pris en considération. Et quand vous allez faire un sprint, un M ou même un half, il faut vous préparer sur la partie la plus chaude ou la plus froide de la journée en fonction des conditions. Quand vous êtes sur un Ironman, vous pouvez avoir presque les quatre saisons sur la journée. Et ça impose d'avoir une réflexion beaucoup plus poussée, que ce soit à la fois en termes de nutrition, en termes d'équipement et puis en termes de préparation mentale. Qui a fait rote sur ces dernières années ? On sait tous que des fois le matin, quand vous partez au bord du canal, il ne fait pas bien chaud. Et quand vous êtes sur le retour sur le canal en milieu d'après-midi, moi je me rappelle 2016, le matin il ne faisait vraiment pas bien chaud et je pense que le premier tour, la petite veste, elle aurait presque fait le job. Et par contre la deuxième partie de la journée avec l'aller-retour sur le canal, il devait faire un peu plus que 30 degrés. L'impact sur les corps, il est vraiment important. et c'est là que c'est important d'avoir de vous faire encadrer dans votre préparation si vous vous sentez un petit peu court des pattes de devant c'est que il n'y a que l'expérience qui peut vous amener ça vous savez je t'ai fait sauter déjà on ne sait pas quand ça sort mais ça sort voilà il y a un moment ça sort si vous êtes un peu limite en termes de connaissances N'hésitez pas à vous faire encadrer parce qu'il n'y a que l'expérience qui peut vous amener à vous préparer et avoir la bonne préparation et surtout les bons conseils, même si derrière, au final, c'est l'athlète qui gère sa course, le jour de course. Et tout ça pour nous amener gentiment sur le T24 où tu étais présent, T24 Ilderay si je ne me trompe pas.

  • Speaker #1

    C'est bien ça.

  • Speaker #0

    et je vais te laisser le crachoir pour que tu nous parles un petit peu de cette épreuve et de ce que tu as vécu là-bas, les événements. Alors on avait abordé un sujet qu'on aurait espéré ne pas avoir à raborder et malheureusement il s'est passé encore un événement vraiment triste sur cette course. Mais voilà, on ne veut pas rester que sur une note. négative parce que l'organisation et les familles ont décidé de poursuivre la course et au-delà de cet événement tragique, moi je pense que ce qui est intéressant c'est la gestion de l'événement déjà, c'est important et je pense qu'il y a pas mal de chapeaux qui vont être attirés à ce moment-là et puis surtout que tu nous parles un petit peu de toi, de ton ressenti de cette course et comment tu as vécu ça depuis... Le slogan de notre podcast c'est le triathlon version inside mais là c'était vraiment en version inside.

  • Speaker #1

    Plus inside que ça, ce n'était pas possible. Avant de rentrer dedans, de mettre les mains dedans, vraiment, je voulais tirer un grand coup de chapeau et faire un petit coucou à Charles, Charles Galland, qu'on avait eu pour son organisation. On avait abordé ce sujet-là. Je t'avoue, j'ai un petit trou de mémoire. Tu vas peut-être m'aider. Je ne sais plus si c'était en off ou si c'était pendant le podcast, mais on avait parlé d'un autre podcast d'Arnaud Manzanini, qui est l'organisateur de la RAF, de la Race Cross France. et qui avait fait un podcast, c'était pas lui, c'était lui qui était interviewé pour une fois et il avait annoncé que sur cet événement là, il était devenu organisateur le jour où il avait eu un décès sur son épreuve et c'était quelque chose qu'il souhaitait à personne, par contre c'était une épreuve qui était formatrice et effectivement quand on est organisateur on essaie de tout mettre en place pour que ça n'arrive pas mais malheureusement il y a des choses comme ça qui arrivaient et c'est arrivé Et en plus, la personne a fait un arrêt cardio sur la partie natation. Donc très très complexe à organiser. Et tout le monde était dans un esprit. Par contre, la course était déjà bien lancée depuis une heure, une heure et demie. L'esprit était très festif. J'ai été bluffé sur énormément de points. Mais là-dessus, c'est vraiment la fête du triathlon. Et on avait fait un épisode sur le triathlon du futur. Je pense que le T24 n'est pas un concept débile. très très loin de là, c'est un concept qui est formidable, c'est un aspirateur à triathlètes et à licenciés, parce que c'est une épreuve qui rassemble tout, qui enlève quelques difficultés, et qui permet de vivre le truc, de le partager à plusieurs quand on est sur des relais, de se pousser à des extrêmes limites quand on est en individuel, parce que T24, un triathlon de 24h, c'est très bien quand on le dit, mais quand on le voit, et quand on le voit vivre, et quand on est juste à côté de ces athlètes qui se mettent la race pendant 24h, je te garantis que c'est un truc enfin Moi, ça fait longtemps que je n'avais pas vibré comme ça sur une épreuve, sur Aix où il y avait les Norvégiens, tout ça. Mais on a l'habitude, un peu, nous, les vieux, les anciens, on va dire. Là, c'est un truc vraiment, c'est prenant. C'est assez impressionnant. Donc, 4 heures de natation, 12 heures de vélo et 8 heures de course à pied. Et avec des athlètes qui ne sont majoritairement pas du sérail triathlon. Il y a jusqu'à 80-85% des gens qui ne sont pas triathlètes au départ.

  • Speaker #0

    J'espère que Cédric Gosse, il nous écoute et puis que ça peut être une piste de développement importante en termes de nombre de licenciés. Parce que c'est quand même remarquable et je pense qu'il n'y a pas d'autres épreuves de triathlon ou de sport enchaîné qui s'adressent autant à des gens de l'extérieur.

  • Speaker #1

    J'ai vécu des trucs que je suis sûr que je ne vivrai jamais ailleurs sur cette journée-là. Et tous les gens étaient... était vraiment impliqué à 100% et sur les trois parties, c'est-à-dire que souvent c'était des cyclistes ou des coureurs à pied qui avaient dit, bon bah faire 1000 mètres en natation je vais pouvoir y arriver, c'était distance atteignable c'est en relais, je vais pas tout faire d'un coup ça rend le triathlon extrême accessible, et c'est ça qui est ce paradoxe là qui est assez génial mais par contre si tu veux le faire tout seul ou si tu veux le faire à deux, ça reste du triathlon extrême tout court on va pas rester accessible, c'est un truc de ma boule, c'est vraiment il faut être prêt, comme tu disais, et très justement Il faut être prêt à vivre tous les extrêmes, du froid au chaud au venteux. L'île de Ré, tu as 6 mètres de dénivelé sur 20 km de vélo, donc c'est tout sauf quelque chose qui est très très difficile à gérer. Mais par contre, quand tu le gères pendant 12 heures, et le vent là-bas, l'île de Ré, tu fais ce que tu veux. Appelez-moi quelqu'un de la météo, faites-le venir ici. Quand tu es dans un sens, tu l'as dans le nez, quand tu fais demi-tour, tu l'as aussi dans le nez. Expliquez-moi ça s'il vous plaît, et vous avez 4 heures. Merci. Non mais c'est n'importe quoi. Et après il faut aller courir, non pas un petit footing de 10 bornes, mais tu fais 7 kilomètres et tu les fais pendant 8 heures. Un respect énorme pour tous les athlètes, de l'individuel qui sont juste énormes, au relais par 6 qui ne sont pas du serrail et qui se sont mis sur la rate pendant 24 heures. Qui a déjà fait un Ironman se dit c'est long, mais là du coup vous enlevez votre sommeil et vous recommencez le lendemain matin. Et ce qui est très difficile au final, c'est pas d'enchaîner les trucs, c'est pas la distance cumulée qui est difficile, c'est le fait que vous passez d'un effort un peu intense, parce que quand même on est en course, il y a un de ça, on a des collègues, donc on a envie de se donner, on se repose, mais on dort pas parce qu'il y a l'excitation, il y a le bruit et tout ça, et on y retourne. pas le temps de s'échauffer il ya juste le temps de manger de se prendre un petit un petit café il y retourner et ça c'est très très très difficile donc je devais faire la course je n'ai pas fait Par contre, j'étais sur le côté, j'étais le manager de l'équipe. Et j'étais plus fatigué qu'eux quasiment, parce qu'ils ont réussi à dormir, pas moi. Et c'était trois triathlètes qui n'avaient pas l'habitude de faire des choses comme ça. Trois débutants et un expérimenté. Et ils se sont tous mis au niveau les uns des autres. Et c'était juste magique à regarder. C'était juste magique à vivre. Et je ne pense qu'à une chose depuis ce T24 Hilderay. C'est au T24 avec Arnaud Sélucoff, avec Adrien Boulier et peut-être Mika Sélucoff aussi. Ça peut être un truc à quatre ou à deux équipes de deux. Et une fête comme ça du triathlon, je ne pensais pas que c'était faisable en France. Et c'est vraiment à vivre une fois. J'invite tous ceux qui se sont intéressés ou qui ont entendu parler du truc à se déplacer sur une épreuve et à la vivre. Vous n'en reviendrez pas indemne.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses en fait dans ce que tu nous parles. C'est-à-dire que pour moi déjà, il y a le fait de... faire passer notre sport d'un sport individuel à un sport collectif.

  • Speaker #1

    C'est vachement important. C'est énorme.

  • Speaker #0

    Parce que quand tu es dans une équipe, tu es redevable de passer le bâton à celui qui va derrière. Quand tu fais un relais, il y a toujours quelqu'un qui est derrière toi. Ça, c'est le premier truc. Et je pense que c'est un point qui est vraiment, vraiment important. Et c'est un point qui est vraiment à souligner sur ce genre d'épreuve. tu as le sentiment d'appartenir à une communauté. Et on sait tous que dans le monde du triathlon, des fois, c'est un sport qui est non seulement un sport individuel, mais c'est un sport d'égoïste aussi à certains niveaux. Et je pense que l'idée de génie de Charles, ça a été de transformer, de garder l'essence de notre sport, qui est de nager, de pédaler et de courir, et d'en transformer le résultat, c'est-à-dire de faire. quelque chose d'égoïste et d'individuel en une fête globale du triathlon où tout le monde et n'importe qui peut participer. On peut faire un relais, tu peux avoir un relais avec Christian Blumenfeld et le débutant absolu du triathlon qui va juste faire 1000 mètres, 20 kilomètres et 7 kilomètres de course à pied. Et ça, je pense qu'en termes de notion d'appartenir à une communauté, de te dire que t'as fait fait quelque chose d'exceptionnel et d'extraordinaire. Je pense qu'il n'y a pas d'égal aujourd'hui. Et je ne serais pas étonné que ce T24, d'ailleurs, si la fédération s'y intéresse, comme nous le disait à demi-mot, enfin plus qu'à demi-mot Charles, je pense que c'est une piste de développement importante pour notre sport. Et de plus, c'est une belle piste de développement à mes yeux.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Alors, ça va même plus loin. Ce n'est pas que la fédération s'y intéresse, c'est que la fédération s'est penchée sérieusement sur le cas, puisque Un triathlon de 24 heures, quand on est organisateur, qu'on veut déclarer son épreuve, il faut, et c'est comme ça, parce que c'est la loi informatique, parce que c'est le progrès, il faut rentrer dans des cases. Sauf qu'aujourd'hui, vous organisez un distance S, un distance M ou un distance XXL. Vous n'avez pas de case, j'organise un triathlon qui va durer 24 heures. Ça n'existe pas. Et donc, partant de là, il faut créer une case. Et s'il a fait des... Si la Fédé se penche sur ce cas-là et crée une case express, c'est parce qu'ils ont, j'espère, bien compris l'ampleur de l'impact que ça peut avoir. Et j'espère que ça va aller encore un petit peu plus loin et qu'ils vont fédérer, qu'ils vont faire peut-être des circuits et que Charles va avoir le succès qu'il mérite, parce que vraiment, c'est hyper intéressant. Et quand tu dis le sentiment d'appartenance dans une équipe et dans un événement global, je ne me rappelle pas avoir vécu ça sur le triathlon récent. On est tous un petit peu...

  • Speaker #0

    auto centré quand on est sur un ironman ou sur un half c'est notre père c'est une autre épreuve c'est très souvent l'événement majeur de la saison donc on a une petite pression et on fait attention à nos bobos on fait attention voilà mais à nous on fait attention nous souvent d'ailleurs peut-être égocentrique tu deviens enfin moi soit c'est la différence c'est être égocentrique ou externe au centre

  • Speaker #1

    Encore un mot contre triplé. Mais par contre, à l'inverse, tu oublies quasiment le reste. Pour les gens qui viennent en famille, ils oublient la famille, ils pensent qu'à eux. Et ça, c'est juste catastrophique. Donc, petite remarque numéro un. Si vous avez une épreuve incessamment sous peu, même si vous vous ratez, même si vous passez une journée de travers où il fait très chaud et ainsi de suite, vous ne plaignez pas auprès de vos proches. Pensez à partager avec eux. Et vous avez souffert, mais vous avez signé. En plus, vous avez payé un peu cher pour ça. Mais par contre, remerciez un peu les gens et arrivez avec le sourire et dites-leur que vous avez passé une super journée grâce à eux. Parce que ça, sinon, c'est sûr et certain que l'avenir du truc, ça durera moins longtemps que les impôts. C'était une petite remarque à part comme ça.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant ce que tu dis. Et je vais mettre ça en parallèle avec un message que j'ai envoyé à Florent, dont je parlais un petit peu plus tôt ce matin. Je lui ai dit, même si tu as une journée de merde, n'oublie pas. Et quand tu vas arriver au bout, tu vas faire partie des 0,001% de la population qui peut arriver à faire ce genre d'épreuve. Et ça, c'est vraiment quelque chose qui n'est à jamais perdre de vue, parce que tu fais quand même partie d'une certaine élite quand tu arrives à te lancer des défis de cette taille, et puis surtout d'arriver au bout d'une épreuve telle qu'un Ironman, un double, un Ultraman ou un T-24.

  • Speaker #1

    Peu importe la distance que tu as. tu fais, peu importe la vitesse à laquelle tu le fais, il y a un... C'est Peter Reed qui disait ça. Peu importe la vitesse à laquelle tu arrives, tu vas moins vite que celui qui finit devant toi, mais tu vas toujours plus vite que celui qui ne prend pas le départ.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et donc, par définition, même si tu vas moins vite que quelqu'un avec qui tu as envie de te comparer, c'est pas grave, tu as fait la même chose que lui. Tu as juste pris un peu plus de temps et tout le monde a le même mérite. Oui, il est devant dans le classement. à part une place sur une feuille de papier, le truc, c'est d'avoir fait, d'avoir combattu la fatigue, d'avoir fait 24 heures, ou d'avoir fait 1,9 km, 90, 21, ou 3,8, 180, 42. On est dans cette aventure-là, et le slot, la course au slot, elle fait un petit peu perdre de vue le fait que, non, aller faire un footing de 26 km, c'est pas anodin, il n'y a personne qui fait ça. Il y a des gens, quand on dit qu'on va faire une sortie vélo de 120 bornes, ils ne savent même pas ce que ça veut dire, 120 km en vélo. on s'est un petit peu décalé des gens et donc il faut aussi se rendre compte que des fois on fait des trucs un peu de ma boule on les fait bien, on essaye de les faire bien parce que si on a un entraîneur ou si on s'implique un peu dans la préparation qu'on fait les choses sérieusement c'est plutôt un sport qui soigne plutôt qu'un sport qui fait du mal et donc ouais il faut savoir profiter et garder le sourire parce qu'on fait quand même un super beau sport sport qui avance,

  • Speaker #0

    qui fait avancer les choses donc profitons-en et c'est la magie du T24 c'est à dire que tout le monde fait 24h Et oui. Tu vois ? Parce que sur le triathlon, on va dire « Ah oui, j'ai fait un Ironman » . Alors, tu en as qui vont faire des Ironman en 8h40, puis tu en as qui vont faire des Ironman en 17h, le cut-off. Tout le monde a fait un Ironman. Or là, tout le monde a fait 24 heures, du premier au dernier. Et ça, pour moi, c'est le coup de génie de Charles. Et c'est vraiment certainement ce qui peut révolutionner notre sport et puis y amener beaucoup plus. plus de personnes que l'on aurait pu imaginer par un développement simplement basé sur l'accroissement du nombre de licences et la multiplication des épreuves qui, dans tous les cas, mathématiquement, aura une limite à un moment.

  • Speaker #1

    Et le succès de l'épreuve ne trompe pas. Il y a très très peu d'épreuves en France aujourd'hui, à part sur des très gros labels. Mais si on retire le label Ironman, il n'y a pas d'épreuve où il y a 1800 athlètes au départ.

  • Speaker #0

    Et où est-ce qu'il y a une fête de triathlon en France ?

  • Speaker #1

    Il n'y en a pas.

  • Speaker #0

    En France, il n'y en a pas.

  • Speaker #1

    peut-être en brun alors oui mais non le fait de te faire insulter le matin avant de faire le défendre mais justement ça gâche tout j'en parlais il n'y a pas très longtemps j'en parlais il n'y a pas très longtemps en brun pour moi c'est une des plus belles de France de par la difficulté, c'est l'entrée des triathlons un petit peu dure, c'est un parcours magnifique, l'endroit est juste paradisiaque enfin qui a été en brun revient différent à chaque fois parce que c'est beau, si en plus on a la chance d'y faire quand il fait chaud c'est mieux ... Parce que quand il fait 8 degrés, qu'il pleut de la grêle en haut et qu'il y a 2 degrés en Ausha l'isoir, voilà, petit big up à tous ceux qui étaient aussi.

  • Speaker #0

    Attaquer le marathon à 34 degrés quand t'es sur la digue dans la poussière.

  • Speaker #1

    Ça fait grincer les genoux. Mais la fête est gâchée par l'organisateur en plus, parce que c'est un idiot fini et quelque part c'est juste dommage. Qu'un mec à qui tu donnes 440 balles te dit va te trouver avec tes ronds, ouais c'est pas grave.

  • Speaker #0

    Mais non,

  • Speaker #1

    il est nul, il est nul. Et il y a pire, c'est sa fille maintenant. Bref, mais c'est dommage que c'est...

  • Speaker #0

    Ils font penser ? Non. Moi, je fais un parallèle avec une famille politique bien connue.

  • Speaker #1

    Oh putain.

  • Speaker #0

    Non ? Un peu.

  • Speaker #1

    Dis-moi. Si si, bah oui on est parti !

  • Speaker #0

    Tu sais la famille Le Pen, la fille est pire que le père !

  • Speaker #1

    Ah oui c'est vrai, la fille est pire que le père, ohlala bref !

  • Speaker #0

    Non mais c'est tellement dommage quoi, et il n'y a pas de fête du triathlon en France. Dans le monde on arrote. On avait Wildflower qui sont en train de nous ressortir de la tombe et puis de dépoussiérer. Il y a bien évidemment Hawaï qui reste malgré tout la grande fête du triathlon. Mais les grandes fêtes du triathlon telles qu'on pouvait les avoir, eh bien, tu vois, il y en a peut-être une petite en France. Le week-end dernier, c'était le triathlon de Ausha. Et sur le samedi et le dimanche, il y a toute une chier d'épreuves. Alors, ça va du S au XS au M, des courses découvertes et tout ça. Et moi, j'étais présent le samedi parce que je ne bossais pas et je suis allé assister aux courses S et puis il y avait des courses gamins l'après-midi. Le site Cyprète, c'est un site qui est un petit peu clos, tu es sur les bords d'un lac et tout ça. L'organisation, je tire mon chapeau aux triathlons parce qu'ils font quand même un super job en termes d'organisation. Mais il y avait ce sentiment de fête qui était là et qui était présent. Alors évidemment pas de l'ampleur d'un rote ou d'un truc comme ça bien évidemment, mais c'est quand même une épreuve où ils rassemblent je ne sais plus combien, 600 à 800 triathlètes sur le week-end. Et tu as ce petit sentiment de côté festif qui est là, tu sais le parc à vélo dans l'herbe, la proximité du lac, des places de parking accessibles et tout ça. Et ça je trouve que c'est vraiment un petit peu un retour aux sources, l'essence du triathlon et c'est vraiment quelque chose qui manque en France. pense, et je ne serais pas étonné que le T24 vienne prendre cette place dans le cœur des triathlètes français.

  • Speaker #1

    Alors, quand on dit qu'il n'y a pas de fête de triathlon en France, je rejoins ce que tu dis, à part sur les gros labels, Ironman notamment, en fait, au final, chaque petit triathlon local est un peu la fête du coin. Mais c'est la fête de la ville ou la fête du village, sans être péjoratif du tout. Par contre, la fête, la grosse fête nationale ou internationale, en France, on ne sait pas faire. Et je vais rebondir sur Aix-en-Provence, qui est quand même une des très grosses épreuves half historique et tout ce qu'on veut. Ça aurait dû être la fête parce qu'il y avait l'Ironman Pro Series. Je n'ai jamais vu un village Ironman aussi ridicule. Il y avait quatre exposants, on voyait bien qu'ils étaient là et qu'ils s'étaient fait saigner. L'ambiance était zéro. Je ne me rappelle pas de mémoire de la belle Ironman avoir été sur un village où il y avait aussi peu d'exposants.

  • Speaker #0

    On n'y va pas pour ça. Nice, il y a deux ans, il y avait neuf exposants, à part la tante Ironman. Championnale du monde Ironman. Tu vas te dire, mais c'était scandaleux, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est parce qu'ils ont tué la pose d'or. Et à vouloir faire payer des emplacements de 2 mètres carrés à 10 500 euros de l'heure, ça ne marchera pas. Ça ne marchera pas. Mais ça, ils n'ont pas compris. Et regarde, je crois avoir vu passer, si mes souvenirs sont bons, un post de Félix, comme quoi c'était au mois d'avril, l'expo de Roth était complète, il y a 131 exposants.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, 131 exposants, et je crois qu'il a fait une extension, ils arrivent à 150. Non mais, t'imagines, c'est le marché du triathlon.

  • Speaker #1

    Salon de l'automobile pour le triathlon là-bas.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que les exposants, c'est pas le vendeur de fraises du coin, c'est toutes les grandes marques qui viennent et ça met dans la réplique.

  • Speaker #0

    J'étais à Arrote, aller regarder le camion Canyon. Ah où ? Alors il y avait du matos. Effectivement, vous avez des exposants locaux, des magasins de vélos et tout ça, mais toutes les grandes marques sont là-bas. Et tu vas voir qu'on va avoir des présentations de matos aujourd'hui, de nouveaux vélos, de tout ça, qui vont être faits à Rott. Les nouveaux groupes SRAM 13 vitesses XPLR qui ont été annoncés hier, ils seront montés sur les vélos Canyon qui seront présents là-bas. Voilà, l'expo Rott est en train de devenir… le salon mondial du triathlon qu'on n'a jamais réussi à faire à côté d'une épreuve. Et la preuve, c'est que ça marche. Si les mecs reviennent, si les mecs payent, c'est que ça marche.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas que les mecs payent, juste pour mémoire. Il y en a qui franchissent la ligne d'arrivée, ils ne prennent même pas la douche, ils vont directement au bureau d'enregistrement, ils vont attendre jusqu'au lendemain matin à 8h pour pouvoir... Et à 4h du matin, tu es 6 centièmes dans la place, dans la file, pour aller chercher le dossard. Donc il n'y a pas d'épreuve au monde qui dégage une telle ferveur.

  • Speaker #0

    Et l'expo, tu peux prendre le problème dans tous les sens. L'expo, ça fait partie de l'expérience. Bien sûr. Tout le monde qui va sur une grande épreuve est content d'aller à l'expo. Et de vouloir tuer l'expo en saignant les exposants comme Iron Man l'a fait depuis des années. Et moi, j'en ai été une des victimes puisqu'on a fait plusieurs expos Iron Man au sable d'ailleurs il y a quelques années. on tombait dans le ridicule. C'est-à-dire qu'il n'y avait aucune possibilité de rentrer dans tes frais en étant à l'expo. Aucune. Donc, déjà, ça rendait l'opération financièrement difficilement viable. Et l'idée de Félix, c'est d'attirer le maximum d'exposants avec des prix qui sont extrêmement compétitifs pour en faire une vraie fête du triathlon. Comme il le fait avec les food trucks. Il y a 40 ou 50 food trucks qui sont installés. à Rottes, simplement parce qu'il veut avoir un choix qui soit exhaustif, il veut qu'il y ait des gens, parce qu'il y a 7000 personnes et 7500 bénévoles qui sont à nourrir trois fois par jour, plus les familles qui sont là, qui viennent, plus les gens du comté de Rottes qui viennent voir et cette fête du triathlon la partie restauration, tu peux prendre le problème dans tous les sens, la partie restauration sur les cours c'est souvent quelque chose qui est mal organisé et qui est mal vu mais c'est quelque chose qui est primordial, dès l'instant où tu sais qu'en famille tu peux aller Merci. Faire un tour sur l'expo et puis derrière aller chercher une paella ou chercher un plat de pâtes ou un truc thaï ou n'importe quoi, ça fait partie de l'expérience, ça fait partie du truc. Et l'idée de génie et la vision de génie de Félix, c'était d'offrir un tout, que ce soit en termes de précourses, en termes de qualité d'organisation, en termes d'exposition, en termes de restauration, en termes de logement, de camping, parce qu'il y a des campings qui sont partout. Cette année, ils ont réouvert des nouveaux campings à proximité de la ligne de départ pour limiter les déplacements. En fait, il y a tout un tas de travail qui est fait en amont qui fait que cette course, oui, c'est cher, mais que quelque part, tu as, c'est des vacances.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas oublier que c'est un village qui passe de 25 000 habitants au mois de décembre à quasiment 50 000 triathlètes, enfin 50 000 triathlètes plus accompagnés à terre.

  • Speaker #0

    Pas 25 000, je crois que ce n'est même pas 10 000. Si,

  • Speaker #1

    si, si, c'est 24 972 habitants. D'accord. Donc je pense que c'est rote plus les petites bénévoles, les petits abos d'à côté. Mais ça fait plus que doubler et quand tu penses qu'il y a 25 000 habitants et 7 000 bénévoles, ça veut dire que tu as un habitant sur trois qui est dans la cahute quoi. Ouais. Ouais. Va faire ça dans un village chez toi, tu n'auras pas une personne sur trois qui va venir t'aider.

  • Speaker #0

    Ah ben ça c'est clair que non, surtout pas chez nous. On aura peut-être deux bottes de paille et puis un panneau. Et voilà. D'ailleurs, en parlant des bottes de paille, je voulais y revenir. Parce que quand on a fait la course du championnat de France à Solsure sur Moselot, il y avait quand même une belle patate et il y avait surtout une belle descente derrière. Et dans la descente, pour protéger deux ou trois poteaux, il y avait deux ou trois bottes de paille, mais qui étaient espacées de 10 mètres entre chaque. Et j'avais envoyé pas mal de fleurs à la compétition. Mais c'est vrai que la sécurisation de la partie descendante sur une course où il y avait quand même des gamins pour un championnat de France, deux bottes de paille devant les poteaux ça faisait pas trop le job et puis je m'en voulais un petit peu de pas en avoir parlé parce que une botte de paille c'est bien quand elles sont toutes les unes à côté des autres ça forme un petit mur mais quand on a une 5 mètres de vide et une autre un peu plus loin si jamais tu as le malheur de venir toucher la botte de paille on sait tous comment ça finit quoi Et tous ces aménagements urbains, tels qu'on peut voir aujourd'hui sur les grandes courses cyclistes, qui ont quand même tendance à causer pas mal de chaos. Je pense que la protection de la signalétique, la protection des athlètes, surtout qu'on a encore eu un décès, comme tu disais, au T24, mais il y a surtout eu quelque chose qui s'est passé également lors de l'Alzmann, où on n'a pas trop d'informations, mais il y a un concurrent qui a perçu. quitter un camion et qui malheureusement est décédé. On va tous sur des courses pour revenir le soir et puis pouvoir parler de nos histoires de guerre. Donc on ne va pas sur une course pour finir dans un poteau ou finir dans un camion. Et je pense qu'il doit y avoir une sacrée réflexion qui doit être menée à un moment sur la sécurisation de nos parcours et l'information de la population locale sur le fait qu'il y a des courses. Parce que, je ne sais pas si tu te rappelles, mais... Il y a 20 ans, quand on faisait des courses, quand on faisait des triathlons, il y avait ces panneaux, attention, course cycliste. Tu te rappelles ? Ces petits panneaux orange et tout ça. On avait des bénévoles à tous les carrefours. Aujourd'hui, tu vas faire des courses. Il y a des carrefours où il n'y a pas de bénévoles. Il y a juste un coup de rubanise, un coup de truc.

  • Speaker #1

    Alors pourtant, pour y être passé sur le duathlon du renversement, si tu ne montres pas patte blanche à la préfecture et que tu n'indiques pas le nombre de bénévoles que tu as à chaque... Et ils te font du ligne par ligne. Donc ils vont vraiment bien contrôler avec les permis de conduire et ainsi de suite. Vraiment, sur le papier, en tout cas, que ce soit la préfecture ou la FF3, ils font le job. Après, maintenant, si tu as des organisations qui prennent ça, entre guillemets, à la légère, et qui font du surpapier et puis qui, derrière, font un peu autre chose, c'est une autre histoire. Mais franchement, en France, ça devient tellement compliqué. Et on ne peut même pas les compter, le nombre d'épreuves qui ont quitté le gérant fédéral, parce que... devenir organisateur devient de plus en plus compliqué. À part payer, parce que du coup, tu payes les arbitres, tu payes la redevance de ta course et ainsi de suite, et à part avoir un nid à souci, parce que le cahier des charges, c'est un annuaire le truc, quand tu reçois le cahier des charges d'organisation de ton épreuve, je te dis, mais attends, c'est pas possible, je vais pas pouvoir faire tout ça. Et il y a des gens qui gardent la foi et qui continuent à le faire. Merci à eux, parce que c'est grâce à eux qu'ils ont fait les triathlons locaux. Mais malheureusement... entre les aménagements routiers, entre la circulation, entre les horaires de passage, ça devient extrêmement compliqué. Et c'est un petit peu le problème qui devient le serpent qui se mord la queue, il se mord la tête là, parce qu'il a déjà bien commencé à bouffer. C'est où va le sport ? Et malheureusement, un organisateur local, à part avoir des soucis, il n'aura pas autre chose de la part de la FED. Il n'y a pas de coup de main. Quand moi je me rappelle avoir vu un mec de la FED venir, quand il est reparti j'étais content qu'il reparte. Pas parce qu'il m'avait aidé mais parce qu'à chaque fois il me mettait des bâtons dans les roues sur ça, sur ça. Enfin il m'apportait un problème, il ne m'apportait pas une solution. Et c'est à l'envers en fait qu'il faudrait voir ça. Tiens j'ai vu ça et tu peux faire ça. Non, t'as ça à faire, t'as ça à faire, t'as ça à faire.

  • Speaker #0

    Tu te rappelles dans les années 90 aussi sur la sécurisation des courses, on avait systématiquement la jardinerie. Oui.

  • Speaker #1

    Plus maintenant parce que ça coûte cher.

  • Speaker #0

    Ben voilà. Et tu peux prendre le problème dans tous les sens. À mes yeux, quand tu as deux gendarmes sur une moto qui sont en ouverture de course et qui passent, tu as quand même vachement moins de risques d'avoir des mecs qui vont venir faire les cons sur le parcours ou essayer de serrer les cyclistes ou de leur couper la route parce que la peur de l'uniforme, elle est là et elle existe toujours. Et je trouve que c'est vraiment dommageable. Ça a été dommageable et je trouve que c'est vraiment dommage qu'on n'ait plus cette présence de gendarmes. Et c'est un petit peu symptomatique de ce qui se passe dans nos pays, c'est-à-dire qu'on a toujours tendance à dire que ça coûte trop cher et puis d'essayer de sabrer certaines choses, alors qu'à un moment on devrait commencer à penser à en rajouter, plutôt pour dire la pratique elle a changé, la pratique elle a augmenté, on a de plus en plus de personnes qui font ça. Des courses on était 200, maintenant on est 500, c'est peut-être pas con d'envoyer trois gendarmes sur leur moto et puis d'être là et d'avoir une présence pour que au moins la population locale… sache qu'il y a un événement. Et ça passe aussi par une information...

  • Speaker #1

    C'est arrivé aussi sur le Criterium du Dauphiné. Donc le Criterium du Dauphiné, on ne peut pas... Tu l'as vu cette image-là ? Comme quoi, c'est quand même pas la plus petite des organisations. C'est ASO, l'organisateur du tour, je pense qu'ils savent un tout petit peu faire. Mais il y a quand même quelqu'un qui a réussi à sortir de chez lui, alors que c'était le passage de la course. Donc, tu es au courant quand même que le Criterium passe devant chez toi de telle heure à telle heure, et à un moment donné... tu t'organises, soit tu sors avant, soit tu sors après. Et là, il est sorti au moment où les mecs qui débarquaient, ils étaient en pleine descente, ils étaient à 60 à l'heure je ne sais pas comment il n'y a pas eu un plus beau strike que ça, mais ça devient dangereux.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas penser à tout, et on ne peut pas fixer la stupidité des gens. C'est-à-dire qu'à un moment, un mec qui est débile, il sera toujours débile. Et un comportement débile... C'est ce que je disais hier à la piscine, on a un mec qui vient, il est tellement bête, ça vole tellement bas, quand il te parle, il a les cheveux qui sortent des pieds. Mais c'est...

  • Speaker #1

    C'est votre préférée, celle-là.

  • Speaker #0

    Je vais la ressortir de temps en temps, ça me fait plaisir. Mais c'est vrai, tu te dis, tu as des gens qui sont tellement stupides, ils vont se dire, il y a une course cycliste, je vais sortir de la bagnole, je vais aller chercher ma baguette de pain, rien que pour les faire chier ces connards de cyclistes. Cette démarche-là, c'est celle-là qui est dangereuse et je trouve qu'elle est dommageable dans la pratique du sport en général. Et je ne sais pas si ça va aller en s'améliorant parce que la population grandit, les réseaux routiers ont tendance à changer. Et puis j'ai l'impression que des fois en France, on a quand même une particularité, c'est qu'il n'y a pas vraiment de communication entre les différents services de l'État. Tu parlais de la préfecture qui a tendance à bien regarder le dossier. Priatelon de Ausha, ils ont gravillonné la descente 10 jours avant la cour. La descente. Priatelon de Vouglan, tous les ans, tous les ans, ils vous gravillonnent un bout de route dans la semaine avant. C'est à dire, un mai. Bref, allez. Allons-y. Parce que là, mine de rien, on est à 42 minutes, on n'a toujours pas parlé de ce qu'on voulait parler.

  • Speaker #1

    Voilà, donc Tessant.

  • Speaker #0

    Voilà, Tessant.

  • Speaker #1

    Tessant, Vancouver.

  • Speaker #0

    J'ai rien vu, je bossais. J'avais les mains dans le jus et je n'ai pas vu. J'ai juste vu les résultats. Et globalement, à la lecture des résultats, moi, ce que j'ai vu, c'était que Taylor Neib avait fait du Taylor Neib. Je l'avais peut-être un petit peu trop enterré lors du T100 San Francisco. Je l'ai fait pour ta gueule, Arnaud. Et Yelly Gins nous a fait du Yelly Gins et il a réglé tout le monde. Et bravo. Vas-y, tu nous sors les résultats ? Alors, cours sur deux jours, parcours de Vancouver. Moi, je n'ai pas… Alors, c'est une ville que j'aime beaucoup, Vancouver. J'ai eu la chance d'y aller plusieurs fois. Et c'est vraiment un beau site. qui se prêtent bien à la pratique du triathlon. La baie de Vancouver, c'est quand même un beau coin, il y a un beau port, et surtout dès l'instant où vous sortez de la baie, il n'y a pas beaucoup de place, c'est un petit peu un profil type San Francisco. Et je trouve que c'était très bien qu'il y ait une course qui soit organisée là-bas, côté Canada, côte ouest, parce que c'est une belle partie du Canada, et puis surtout, entre Vancouver et Seattle, vous touchez deux gros bassins de population qui ne sont vraiment pas éloignés les uns des autres. et c'était vraiment super de voir cette course là-bas et le Canada ça reste un des pays historiques du triathlon on parlait tout à l'heure de Peter Reed il y a eu tout un tas de stars qui sont émanées de ce pays et je pense que c'était un juste retour des choses que d'avoir une des grosses épreuves du T100 qui arrive dans ce beau pays

  • Speaker #1

    résultat des femmes donc julie de ron qui qui finit non non je dis n'importe quoi taylor nib pardon je parlais de julie des rangs parce que j'étais bloqué sur son sur son temps course à pied taylor nib qui fait du taylor nib qui explose tout le monde sur le vélo et qui arrive cette fois à maintenir en course à pied 3h30 qui met deux minutes à julie de ron qui revenait ventre à terre mais qui a doublé jessica lermont sur la dernière ligne droite quasiment un petit peu avant mais

  • Speaker #0

    Elle a bien roulé une 56 ou une

  • Speaker #1

    53 ? Une 56.10.

  • Speaker #0

    C'est quoi, les gars ?

  • Speaker #1

    Une 56.10, il y a Jessica Lermontz qui fait deuxième temps à 20 secondes derrière et après, c'est une 58, Lucie Béram et Julie Deron, une 59.46.

  • Speaker #0

    Voilà, et Lucie Béram et Deron, on ne peut pas dire que ce soit des filles qui soient des feignantes sur le vélo. Il y a quand même un gros écart et ça met bien en lumière le... que les filles elles ont tendance à se rapprocher petit à petit de façon graduelle du niveau de performance de taylor nib qui l'année dernière était littéralement intouchable à vélo aujourd'hui on a une jessica lehrmann qui roule à son niveau et c'est une athlète qui est très jeune aussi et c'est une athlète qui a du potentiel gigantesque et si elle arrive à améliorer de façon même minimale sa course à pied elle va être elle va être un vrai danger et une véritable athlète qui va pouvoir jouer la série sur le long terme parce qu'elle est quand même souvent placée.

  • Speaker #1

    Et moi sur la course féminine, j'ai une petite interrogation quand même. Donc si on reprend les temps de Nathan... Il y a une petite question brésilienne ? Brésilienne, non.

  • Speaker #0

    Que ça va se dire si quelqu'un avait couru du...

  • Speaker #1

    Non. Non, la vraie question, c'était la course de Lucie Charles-Barclay, qui a l'habitude d'exploser les pelotons dès la natation et de faire un petit peu un cavalier seul après sur le vélo. Ça n'a pas du tout été le cas, puisqu'elle emmène deux demoiselles avec elle sur son porte-bagages. Et il n'y a pas un gros trou. C'est certes étalé en file indienne, mais donc deux questions en une, en fait. Est-ce qu'elle a temporisé sur sa natation ? et elle s'est dit je vais pouvoir travailler et avoir un petit peu des poissons pilotes et ne pas me retrouver seul à l'avant ou est-ce que Lucie Charles Barclay a mis un petit peu la natation de côté en se disant de toute façon faire des one woman show ça me sert pas beaucoup par contre je vais essayer de retravailler sur le vélo parce que du coup là sur le vélo elle fait le 7ème temps mais elle est déjà à 5 minutes tout pile à 5 minutes de Taylor Neib et 5 minutes tu mets pas 5 minutes en natation c'est pas possible sur 2 km Merci. Par contre, en course à pied, ça va très très vite. Lucie, elle sort en 1h07, là où ça court devant 1h03. Donc tu prends double tarif en fait.

  • Speaker #0

    Il y a deux choses là-dessus. Je ne pense pas qu'elle ait levé le pied sur la natation. Je pense que simplement l'avènement de coureuses du courant sur le circuit Tessant. Parce qu'on a quand même des nageuses de niveau exceptionnel aujourd'hui en WTCS. Et tu te rends compte que toutes les nanas de la WTCS qui montent sur T100 ou sur ALF, ça nage devant. Sarah Perez, ça là, ça sort devant. Il y en a deux, trois autres. Celle qui était au T100 San Francisco, la grande, j'ai perdu son nom, et qui finit troisième et qui nage également, qui est une nageuse exceptionnelle. Je pense simplement aujourd'hui que Lucie Charles-Barclay, elle avait cet avantage en natation sur le long parce que... Elle était clairement au-dessus en termes de capacité natatoire par rapport aux filles historiques du long. Aujourd'hui, l'avènement de ces courses T100 avec une montée en gamme de toutes les filles de la WTCS, on se rend compte que le niveau natation des filles en WTCS est tellement élevé qu'elles impactent la course d'entrée de jeu, les filles, et ça nage non seulement au niveau de Lucie Charles-Barclay, mais certaines sont certainement même des meilleures nageuses que Lucie Charles-Barclay.

  • Speaker #1

    meilleure nageuse on n'a pas vu Lucie alors si je crois qu'on l'a vu qu'une seule fois sortir pas première derrière ça rappelait ça mais après derrière c'est plus la même histoire vélo et course à pied elle les a fatiguées elles ont compris, elles ont mis les mains dans le cambouis elles ont monté les curseurs en natation derrière ça devient compliqué

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est intéressant cette évolution du sport. Et on retombe un petit peu sur ce qu'on disait en début de saison, c'est que le T100 devient le circuit WTCS longue distance. Et qu'on va retomber sur des schémas de course qui vont être relativement similaires avec les super nageuses, bien évidemment, qui sortent devant et qui derrière vissent à vélo. Et derrière, tu as quelques grosses, grosses, grosses pointures à vélo, comme les Julie Deshaunes, qui a une arme redoutable avec sa course à pied. qui... parce que... Daron a fait un super vélo, si tu enlèves le temps de Taylor Nib et de Jessica Lermont, elle est clairement sur le devant de la scène. Elle a gagné la dernière épreuve à San Francisco, aujourd'hui elle fait deux, je crois qu'elle avait fait deux également à Singapour. En termes de placement à la série, ça doit commencer à compter des gros points.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Après, je suis en train de regarder sur les classements de séries. Ça bouge tout le temps.

  • Speaker #0

    Tu penses qu'une Cassandre, si elle venait sur un T100, elle nagerait au niveau de Lucie Charles ?

  • Speaker #1

    En natation, oui. En natation, je pense qu'elle ne serait vraiment pas très loin. Elle serait capable. Je pense qu'elle serait capable. Maintenant, les circonstances de course feraient que, à mon avis, elle ne jouerait pas à vouloir lui attraper les pieds. Il n'y a pas d'intérêt, au final.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas certain que les filles aient vraiment une grosse envie d'avoir une Cassandre Beaugrand sur leur porte-bagages au moment où elles vont poser le vélo.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Et si on se projetait, tu penses que Cassandre est courrée au niveau d'Eron ou elle serait supérieure sur un 18 ? Difficile à dire, parce qu'on a quand même de la grosse coureuse à pied aujourd'hui sur le circuit.

  • Speaker #1

    Moi, je mettrais... On n'a pas vu autant des athlètes du cours, hommes, sur du long, ils font des allers-retours, ils font des tests. On n'a pas vu beaucoup d'athlètes féminines faire des allers-retours. Elles font un aller simple, j'en prends pour preuve notre amie Taylor Spivey, qui a resté toute sa carrière sur le cours, qui pascule sur le long, qui ne revient plus trop en arrière. Jess Lermontz, pareil, et ainsi de suite. Et Julie Deron, elle est capable de jouer sur les deux tableaux. Je pense qu'elle a à la fois la vitesse et le foncier. Notre amie Cassandre, je pense que ce n'est pas dans son état d'esprit. Ça doit la démanger, elle doit avoir envie, mais je pense que dans la tête, ça doit être encore plus compliqué parce que sur une WTC, c'était à la bagarre, ça bouge tout le temps et 1h40, 1h45, ça part tout seul. Ça passe tout seul. Sur une durée de course que tu multiplies quasiment par deux, je ne suis pas sûr qu'elle arriverait à avoir le mojo. J'espère me tromper. C'est pas du tout un jugement de valeur, c'est juste que c'est un état d'esprit. Enfin, à un moment donné, tu sais que les jambes, elles sont fatiguées, c'est la tête qui prend le relais et tu te bats avec toi-même pour pas arrêter. Et autant sur une course, quand t'es en tête et qu'il te reste 2 km, parce que t'en as fait 49, ça va. Autant là, quand t'en as fait 98, si t'es épuisé, que t'es pas en tête, parce qu'à mon avis, elle sera peut-être pas en tête à la fin du vélo, je pense que ça peut être compliqué. J'en sais rien, mais j'ai très envie de voir ça, par contre.

  • Speaker #0

    Comme moi, j'aurais très envie de voir un Alexis sur un Tesson. C'est un peu le même profil quelque part.

  • Speaker #1

    Quasiment.

  • Speaker #0

    Tu te dis que c'est les deux meilleurs coureurs à pied du circuit, hommes et femmes. Et je ne suis pas certain qu'un Alexis soit compétitif face à un Yeligin, soit un Martin Vendril sur un Tesson. Et je ne suis pas certain, je ne suis pas convaincu qu'une Cassandre Beaugrand soit compétitive sur un Tesson face à des filles telles que... Taylor Nibb ou Jessica Lermont ou Julie

  • Speaker #1

    Leron ou des choses comme ça voilà et Lucie Biram elle joue tout le temps placée et la différence se ferait non pas sur la natation parce que 1004 enfin 1005 ou 2000 ou 1009 peu importe par contre 40 km et tu passes de 40 à 80 ou à 90 et

  • Speaker #0

    c'est tout de suite pas la même chanson et puis 40 km dans les roues ou 80 km à 20 m c'est pas pareil C'est pas la même musique.

  • Speaker #1

    Et tu cours pas pareil.

  • Speaker #0

    Et tu cours pas pareil. Quand t'as fait 80 km ventre à terre, ça a tendance à leur limer un peu les pattes au meilleur cours. Et ça serait vraiment intéressant de voir. Et j'aimerais bien que le Tesson fasse un petit chèque pour nous les amener sur une course. Et qu'on voit le quart dès qu'on voit un petit peu ce que ça donne.

  • Speaker #1

    Ça doit être en cours. On espère. J'imagine.

  • Speaker #0

    Ouais, j'imagine. Et si tu veux, je serais quand même... super étonné que le Tessent n'ait pas pris des contacts avec les deux champions olympiques.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Si tu mets ça en perspective, moi, je ne serais pas étonné qu'on ait les deux champions olympiques à la grande finale du Qatar, qu'il y ait une WLK. Parce qu'en fait, c'est eux qui font les règles. Ils peuvent bien faire ce qu'ils veulent. Ils peuvent inviter qui ils veulent.

  • Speaker #1

    Tu veux un petit scoop ? J'y serai au Qatar. Allez, vas-y. Je serai à la grande finale. Je serai au Tessent, Fréjus et je serai au Qatar. Donc on aura les insights de là-bas.

  • Speaker #0

    Et c'est quand le Qatar ? C'est décembre ?

  • Speaker #1

    13 décembre.

  • Speaker #0

    C'est bien le Qatar.

  • Speaker #1

    13 décembre et on va passer de moins 8 ici à 32 là-bas. Nickel.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est sympa le Qatar. On y mange bien.

  • Speaker #1

    On y mange bien ? On va aller casser la cantine là-bas ?

  • Speaker #0

    Allez. on déglingue le buffet ok parfait donc voilà pour la course lis nous quand même le top 5 on avait

  • Speaker #1

    Taylor Nib en 3h30 Julie Deron 3h32 Jessica Lermont 3h33 18 donc à 20-30 secondes derrière Lucy Charles médaille en chocolat et Ashley Gentle Donc Ashley Gentle qui était imbattable jusqu'à il n'y a encore pas longtemps, qui finit 5e à presque 7 minutes de Taylor Nibb. Impressionnant hein ?

  • Speaker #0

    Elle ne doit pas être bien contente, elle ne doit pas être bien contente quand même.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas où est-ce qu'il y a eu le grain de sable qui s'est mis dans la machine d'Ashley, elle fait le 8e temps natation, elle fait le 10e temps vélo, ce qui n'était pas du tout dans ses standards, et elle fait par contre toujours le 3e temps course à pied, donc elle court toujours super bien, mais devant ça s'affole dans tous les scénarios de course.

  • Speaker #0

    Le grain de sable, il s'appelle Daron, Lermos et Nib. Voilà, et puis c'est tout. Donc c'est juste que Ash, elle a eu sa période, elle court au même niveau qu'elle était il y a quelques années, même encore l'année dernière et l'année d'avant. Simplement, c'est que les filles, elles ont monté leur niveau et qu'aujourd'hui, tu peux prendre le problème dans tous les sens, Ash, elle n'est plus au niveau des filles devant. Je pense que le gros de l'écart, il se fait une partie dans l'eau et surtout sur le vélo. Et derrière, quand tu prends une grosse cartouche à vélo avec des pointures en course à pied du type de D-Run et compagnie. Et puis, Nib a fini avec un peu plus que deux minutes d'avance. Elle n'a pas été obligée de se mettre vraiment dans le mal pour sauver la course. Ce n'est pas comme si Dairon finissait cinq secondes derrière. Elle avait certainement un petit peu de réserve à la Pogacar, qui lève le pied dans les deux derniers kilomètres de la montée de la Madeleine, juste pour commencer sa récupération de la veille. C'est peut-être un petit peu extrême ce que je dis, mais je ne serais pas surpris que Nib ne soit pas allée se mettre complètement violette. quand la compétitrice la plus proche est à plus de 2 minutes. Et 2 minutes, on parle d'un peu plus de 500 mètres. Il y a quand même du gaz entre les deux.

  • Speaker #1

    Les messieurs ?

  • Speaker #0

    Les messieurs ?

  • Speaker #1

    Alors, attention. On va commencer par le top 5 tout de suite, puis comme ça, on verra un petit peu ce qui s'est passé. Ah non, je vais descendre jusqu'au 7e et tu vas comprendre pourquoi. Donc, premier, Yeleginz, en 3h12, qui nous fait du Yeleginz. Il ne fait aucun meilleur temps et pourtant c'est lui qui gagne la course. Il fait le troisième temps vélo et le deuxième temps à pied. Donc quand même un sérieux client régulier. 3h12, 49, Martin Vendril. On n'arrivera pas à l'enlever du podium. On a réussi à le sortir de la première marche, mais on n'arrivera pas à le sortir du podium. Martin Vendril qui finit à un petit peu moins de 50 secondes. Sur le deuxième, troisième, Mikanout qui devient un client régulier aussi. C'est pareil. 10e temps en natation, 2e temps vélo, 6e temps à pied, 1h0030. Antonio Benito...

  • Speaker #0

    Quand même une pénalité, il prend une pénalité à vélo où il passe 2 minutes dans la boxe.

  • Speaker #1

    Sinon, il a le meilleur temps vélo.

  • Speaker #0

    Il enlève ses 2 minutes à son temps.

  • Speaker #1

    Il met le meilleur temps vélo.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Antonio Benito Lopez, qui devient aussi régulier sur les hauts de tableau, qui était à l'Ironman Texas. qui fait donc médaille en chocolat Kyle Smith qui fait top 5 donc ça c'est plutôt intéressant et aussi difficile à déboulonner du top 5 il devient très très régulier aussi il a trouvé les clés du bazar par contre 6ème petit coup de chaud sur la course à pied je pense Rico Bogan qui fait que le 10ème temps à pied et son delta avec le devant c'est quasiment le delta à pied et par contre l'épouvantail qui a pris un petit coup sur le casque en vélo mais qui heureusement parce que il fait le premier temps en natation et le premier temps course à pied c'est morgan pearson et c'est un vrai athlète du court avec c'est le fameux morgan pearson qui court une une au semi là il court 57 44 sur le 18 km 1 donc 57 44 au 18 je vous laisse faire les calculs mais ça commence à aller très très vite donc même s'il roule beaucoup moins vite que les autres puisque les temps vélo c'est une 46 lui roule une 51 On parle de 80 km, on ne parle pas de 50. C'est quand même assez impressionnant.

  • Speaker #0

    C'est quand même peut-être pour moi le plus gros pédigré en course à pied qu'on a aujourd'hui sur le circuit moyenne distance. Je ne pense pas qu'on ait d'autres athlètes qui courent un temps à une sur semi. Et surtout, 57 de mémoire, je ne pense pas qu'on ait vu beaucoup de temps plus rapide que ça sur les circuits T100. Je me demande s'il y a un moment où il n'y avait pas eu un 56-50 qui avait été claqué par quelqu'un. Mais on est vraiment sur le haut du panier. Et c'est difficile de comparer les temps d'une course à l'autre, même si la distance, on sait que les T100 sont relativement précis sur leur distance. Les conditions et le profil de parcours peuvent vraiment faire une sacrée différence. Mais personne... quelqu'un qui, je pense, il va lui falloir un petit peu de temps, mais qui risque de transitionner plutôt pas mal du court au moyenne distance et qui peut certainement être un facteur. sur la fin de cette saison, sur des parcours qui vont être plutôt plats et plutôt rapides où le vélo aura un petit peu moins d'incidence que sur des parcours valonés.

  • Speaker #1

    Et par contre, il y avait eu un petit Morgan Pearson gate à un moment donné parce qu'il y avait eu un petit clash entre, je ne sais plus lequel des belles, je ne sais pas si c'était Yellegins ou Martin Vendril, je crois que c'est Yellegins qui avait dit, je ne comprends même pas qu'on ait donné un hot shot à Morgan Pearson. Ben Morgan Pearson il est là quand même parce qu'il sort le premier temps en natation, il sort le premier temps à pied. Donc certes il prend une claquasse, mais faut pas lui laisser trop de temps lui, parce que quelqu'un qui est capable de sortir des chronos comme ça, si jamais il s'améliore en vélo, les petits loulous vous allez jamais voir que son dossard à un moment donné. Donc si lui il est capable de monter le niveau en vélo, attention.

  • Speaker #0

    Et puis revenir quand même sur Martin Vendry, le mec c'est quand même un mort de pain. Lui, il n'a pas l'affaire.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas ce qu'il mange, mais ça doit être bon.

  • Speaker #0

    Il est costaud, il est teigneux, il est tout ce que tu veux. Et franchement, il est impressionnant dans sa régularité au plus haut niveau dans les performances. La dernière fois, je le voyais un petit peu limé par cet Ironman qu'il avait fait, l'Ironman d'Afrique du Sud, dont on parlait un petit peu en off. mais visiblement il lui aura peut-être fallu un petit peu plus de temps que ce qu'il avait imaginé pour revenir au plus haut niveau mais il est là et son problème aujourd'hui ça s'appelle pas l'Ironman d'après que tu le dis ça s'appelle Yeleguins parce que de mémoire Pandry il a jamais battu Yeleguins sur un T100 Non et ça va même un tout petit peu plus loin,

  • Speaker #1

    tu vois je suis en train de mettre les yeux dessus c'est rigolo J'espère que ce n'est pas vrai, parce que si c'est vrai, c'est quand même assez fantastique. Alors, vous irez voir, donc il y a la page T100, je mettrai le lien dans la description de l'épisode. Donc, Yelly Gaines gagne en 3h12, 49. Et nous avons donc Martine Vendryl qui arrive en deuxième place en 3h13, 38 secondes. Donc on est bien d'accord, il y a 49 secondes d'écart.

  • Speaker #0

    Oui, 49 secondes.

  • Speaker #1

    49 secondes d'écart. L'écart se fait sur une seule et unique discipline.

  • Speaker #0

    Pour Sapien ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Nathan ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Bah alors, transition.

  • Speaker #1

    T1.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est à T1. Ah ouais ? Le plus gros delta entre les deux se fait sur T1. Martin Van Riel mange une minute à Yelly Guinth sur T1. Une minute.

  • Speaker #0

    Waouh, c'est énorme ça.

  • Speaker #1

    Une minute. Tous les temps de T1 sont en 1'40, 1'40, 1'50, Martine Vendry en 43 secondes. De Dieu. Si jamais il n'y a pas cette minute-là, après, la donne, elle n'est pas pareille. Donc, c'est assez impressionnant. Et comme quoi, c'est typique du cours. C'est-à-dire qu'on est capable de déclencher un scénario de course complètement différent à T1 ou à T2. Ouais.

  • Speaker #0

    retombe complètement sur le... D'ailleurs, tu vois, il y a un certain degré d'urgence des athlètes aujourd'hui en transition que tu ne voyais pas forcément les années précédentes sur des épreuves type 73 ou full, où effectivement on essaye de perdre le moins de temps possible. Là, on est carrément dans un schéma différent. C'est la transition, on va essayer de gagner du temps sur ces compétitions plutôt que d'essayer de ne pas en perdre. En termes d'état d'esprit, c'est complètement différent. Et au-delà des résultats et du fait que Rico finit 5e, moi je pense que Rico avait quand même pas mal puisé l'autre jour quand il a fait le descent à Vancouver, parce qu'il a quand même été la chercher de loin celle-là. Mais on se rend compte que ceux qui trossent le fond du classement, c'est un peu toujours les mêmes qui trossent le fond du classement, que ce soit un parcours Francisco, que ce soit un parcours Singapour, que ce soit un parcours Vancouver. Et ceux qui jouent devant, jouent devant. Et c'est valable chez les hommes et c'est valable chez les femmes. Et la prochaine épreuve du T100, c'est Fréjus, non ?

  • Speaker #1

    Non, non, il y a Londres le 9 août.

  • Speaker #0

    Ah oui.

  • Speaker #1

    Les deux prochaines, c'est Londres le 9 août, et après, c'est Fréjus le 29. 29 août. 29 août. Il y a une petite pause, et donc tous les athlètes du T100 vont pouvoir aller jouer un tout petit peu sur les grosses épreuves, et du coup, ça va permettre de faire la transition vers Francfort, je pense. Mais juste un petit point, un petit focus sur les trois DNF. chez les hommes et il y en a qu'un chez les filles. Donc c'est pas des petits noms, donc Miguel Hidalgo qui est donc le fils illégitime de la maire de Paris avec... non bref c'est autre chose. Yuri Kellen Peter Emmerich.

  • Speaker #0

    C'était le fils illégitime de Michael Indurain et de Annie Dagoz.

  • Speaker #1

    Voilà c'est ça.

  • Speaker #0

    Putain on s'est fait des copains.

  • Speaker #1

    Yuri Kellen qui finit pas le vélo et Peter Emmerich qui finit pas la natation lui. Il a pris le départ, il a même pas fini la natation. Donc même ces athlètes là qui sont pas des athlètes de bas de tableau d'habitude, Yuri il a un petit genou à terre quand même parce que ça fait un moment qu'il arrive pas parfait. Par contre Peter Emmerich, enfin voilà. Est-ce qu'ils ont chopé des virus dans les trajets ou on sait pas quoi, mais c'est assez impressionnant. Il n'y a pas que des noms inconnus qui sont dans les DNF.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si beaucoup d'athlètes ont fait le choix de revenir en Europe entre San Francisco et Vancouver. Il y avait quand même deux ou trois semaines. et c'est une question qui est à se poser et c'est peut-être une question que l'organisation devrait arriver à se poser à un moment, de faire en sorte d'avoir le moins d'athlètes qui se baladent tout autour du monde, à la fois en termes d'images et puis à la fois en termes de fatigue générée par la succession de décalages horaires non-stop, par les voyages et puis le temps passé en avion, parce que s'il y a bien un truc qui a tendance à vous flinguer les jambes et puis le… la santé c'est quand même de faire du décalage horaire et puis de faire du temps en avion. Et je pense que pour que les athlètes puissent rester du bon côté de la pendule, comme là entre Fresco et Vancouver, d'avoir des dates qui soient relativement proches, qui puissent leur permettre de rester entre les deux épreuves, ça peut être un bon calcul. Et puis surtout d'avoir des lieux qui permettent aux athlètes de pouvoir poursuivre leur entraînement. dans des conditions qui soient vraiment satisfaisantes en termes d'infrastructure et puis de sécurité. On parle un petit peu de Francfort parce qu'il y a eu la publication de la start list récemment et je pense que le plateau de 61 est en train de trembler dans sa boîte.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sûr qu'ils vont s'arrêter un jour. À un moment donné, ils vont arrêter quand même, non ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, mais quand tu vois les... C'est une dinguerie. L'année dernière, tu te rappelles, quand on avait les premiers plateaux de 58, tout le monde rigolait. Aujourd'hui, si tu n'as pas un plateau de 61, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    C'est que ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    J'ai vu, c'était sur le Contre-la-Monde du Crétarium du Dauphiné, il y en avait un qui roulait sur un Cervelo S5 de la Visma, il avait un plateau de 65.

  • Speaker #1

    Mais je crois que le plus gros qui est monté,

  • Speaker #0

    c'est un 68. Oui, voilà. Pourquoi pas.

  • Speaker #1

    68 ? Mais j'ai... On se casse un fémur, nous, si on tombe sur un truc comme ça. Alors ?

  • Speaker #0

    Le plateau, il est plus gros que la longueur du pédalier,

  • Speaker #1

    quoi. Ça va, ça va. En fait, sur le bitume, tu vas avoir une trace parallèle.

  • Speaker #0

    Tu vas perdre une trace.

  • Speaker #1

    Il faut que ce soit que des virages à gauche, du coup. Parce que, du coup, ils ne peuvent pas être à droite.

  • Speaker #0

    Ça ne se passe pas. Tu te rappelles, je ne sais pas si tu te rappelles, il y avait Lotus qui avait développé ce vélo pour les Jeux Olympiques sur piste, où ils avaient... le drive train, ce qu'on appelle en fait la chaîne de transmission, elle avait été déplacée de l'autre côté, parce que d'un point de vue aéro, et puis d'un point de vue transmission de la puissance, c'était comme sur piste, tu tournes toujours dans le même sens. J'avais trouvé que c'était quelque chose qui était fait intelligemment, et ce qui avait plutôt bien marché, parce que je crois que c'était les british qui avaient récupéré les médailles à ces Jeux Olympiques. Petite incartade terminée. Start list, Franck Faure. Vas-y, balance.

  • Speaker #1

    Alors, mon de Dieu. Ça fait longtemps qu'on n'a pas vu une start list comme ça. Et je pense qu'Iron Man n'était pas prêt non plus. Parce qu'à mon avis, sinon, ils auraient communiqué depuis un très très long moment là-dessus. Donc attention, pour ceux qui auraient envie d'aller sur le podium, je pense que vous pouvez déjà poser vos valises et revendre votre billet d'avion. Donc en 1, Christian Blumenfeld. Ouais. depuis Aix-en-Provence faut pas laisser leur poser le gros parce que sinon en général c'est pas bon quand il revient, il est frais comme un gardon ça va envoyer Patrick Langueux, ça fait longtemps qu'on les a pas vu se fighter ces deux là Magnus Duclef

  • Speaker #0

    Patrick Langueux ça fait surtout longtemps qu'on l'a pas vu courir tout court il avait fait 73 chez Hanside où il avait pas fait une course à pied il était blessé il avait mal au dos mais il s'était fait il s'était...

  • Speaker #1

    Non, il avait fait Oceanside, il n'avait pas fait Texas parce qu'il avait un problème aux adducteurs, je crois, ou aux ischios.

  • Speaker #0

    Oui, il y avait un souci entre les deux, mais à Oceanside, il avait couru une 15 et on en avait parlé puisqu'on avait dit qu'il était en gros sur la moitié de son temps du marathon. Mais on sait tous que Patrick Langeux, c'est quelqu'un qui performe plutôt bien sur le long de distance. On n'est pas trois fois champion du monde d'Ironman pour rien. Et surtout, comme on le répète à chaque fois, c'est souvent quelqu'un qui est mis un petit peu de côté en termes de ses performances cyclistes. Il ne faut quand même pas oublier qu'à Hawaï, la dernière fois, il a quand même roulé. Il pose le vélo troisième ou quelque chose comme ça. Et il fait le troisième temps vélo ou quelque chose comme ça. Donc, c'est quand même un cycliste hors pair. A Roth, il a fait des parties de manivelle gigantesques. On ne va peut-être pas trop l'enterrer, le papy.

  • Speaker #1

    Non, non, non, il a tapé du poing sur la table à Connard l'année dernière, donc il ne faut pas croire que s'il est là, c'est pas pour ventrer les lentilles, il n'y a pas de souci. Donc Magnus Ditleff, Rodolphe Vanberg, Gustav Iden, Jonas Schoenberg. Donc là déjà dans le top 6, on a 6 sérieux concurrents à la victoire, qui ne sont pas là pour rigoler. Kyan Lindars, Grégory Barnaby, Cameron Wurf, Daniel Bekegaard. donc elle s'est directement...

  • Speaker #0

    quand même, à chaque fois qu'on lit une Starkey ils sont combien dans la famille ?

  • Speaker #1

    je ne sais pas, il doit y avoir des clones lui parce que sinon c'est pas possible il récupère quand, on sait pas Daniel Beckelgarde et Kasper Storn pour les 11 premiers Christian Hogenhoek pardon Robert Kaling, oh la la Ben Kanout Kasper Stepniak, oh la la il faut arrêter, et on a quand même Clément Mignon qui vient essayer d'aller semer le dawa là-dedans Donc avec une startlist comme ça, franchement, ne serait-ce que prendre le départ et se dire qu'on va pouvoir être acteur, c'est déjà sacrément couillu. Donc j'ai hâte de voir ce que ça va donner. Tout de bon à Clément parce que s'il arrive à être devant avec une startlist comme ça, ne serait-ce que ça, il aura fait une super belle course.

  • Speaker #0

    Parce que j'imagine que la course va se jouer quand même un petit peu devant sur le vélo quand tu as des noms comme Kalin, Ditlev et Blumenfeld et Eden. Surtout que tout ce petit monde-là risque quand même de sortir relativement proche les uns des autres à vélo, de la natation. Rudy Vanberg qui risque d'être acteur également parce que le monsieur s'est quand même appuyé un peu sur les pédales. Je pense qu'il ne va falloir pas être dans une mauvaise journée à vélo sur les 40 premiers kilomètres si vous voulez prendre le bon train.

  • Speaker #1

    Non, et puis il y a deux, trois passages un petit peu typiques qui peuvent vraiment faire la différence. c'est des trucs Très bizarre, mais il y a le passage sur les pavés, là, au kilomètre 40 ou 50. L'air de rien, tu peux y perdre, parce que là-bas, c'est une salade de bidons. T'as un festival de bidons de partout. J'en ai vu un qui a crevé juste devant moi, parce que certainement qu'il était ou trop gonflé ou qu'il a pincé en arrivant, parce qu'on arrive super vite. C'est des passages où il peut se passer des choses dans un groupe. Ça peut créer des écarts. Et puis sur le retour, il y a la petite patate maintenant à 14%, je crois, aux 80 et aux 150. L'air de rien, ça peut rester en travers quand tu passes de tout à droite, ou si tu n'as qu'un plateau de 68, jusqu'à tout à gauche derrière. C'est passer du 17% avec un plateau de 68. Bonjour, j'aimerais bien une grosse pizza double XL, s'il vous plaît. Donc je suis curieux de voir...

  • Speaker #0

    C'est ce week-end ou c'est le week-end prochain ?

  • Speaker #1

    C'est le week-end prochain, c'est le 29.

  • Speaker #0

    Ouais, ok. Surtout, ce qui est intéressant, c'est que c'est certainement la dernière course longue distance où on va voir les principaux acteurs des championnats du monde d'Ironman qui vont se dérouler à Nice, se retrouver tous les uns et les autres sur la même start list. Et je pense qu'il va y avoir un petit peu de pissing contest. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais moi je vois bien Francfort un petit peu comme une répétition, un dernier réglage. Pour ceux qui, derrière, vont se mettre un petit peu au vert et puis finir leur préparation pour Nice, parce qu'il restera juillet et août et on sera à Nice.

  • Speaker #1

    Et regarde Magnus. Si on se projette sur Magnus, donc Magnus, Afrique du Sud, Francfort,

  • Speaker #0

    Nice.

  • Speaker #1

    Il n'aura pas fait beaucoup de courses, par contre, s'il performe sur ces trois-là. Et on imagine bien qu'il n'est pas là pour rigoler. Quoique Magnus, si mes souvenirs sont bons, il y a deux ans à Nice, il avait pris une casquette. Il fait deux derrière Sam.

  • Speaker #0

    Oui, il fait deux derrière Sam. Moi, je dirais que Sam fait un devant Magnus.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que Sam, il était clairement tellement au-dessus du niveau des autres gars qu'il avait fait tellement une course exceptionnelle. D'ailleurs, peut-être qu'on en parle un petit peu du gars Sam, parce qu'il est toujours sur les start-list d'Europe. Oui. quand même pas beaucoup de fumée qui sort par la cheminée de l'ébain et on sait pas trop ce qui se passe mais moi je serais qu'à moitié surpris que ça n'aille pas au bout de deux rôles ah ouais verra

  • Speaker #1

    Moi j'ai regardé les deux trois dernières publis, il n'y a pas beaucoup de fumée mais par contre on en a déjà parlé sur plein d'épisodes. Pour moi Sam il n'a jamais été aussi dangereux que quand on le laissait tranquille. Quand il a l'impression qu'il a loupé des courses c'est un petit peu à double tranchant. Soit il sort les courses de sa vie, soit il s'écroule ou il se blesse ou il y a des choses comme ça. Par contre quand on n'en entend pas parler, rappelle-toi 2022, il est arrivé en Katimini à Hawaï, il était tranquille. Et il fait deux parce qu'il y a Gustav Hiddens qui était énervé. Sur Ironman-Gasteiz, il était tranquille, il fait une super course, il est disqualifié, il est déclassé, mais s'il n'y a pas ça, il fait une course d'anthologie. Sur les courses où il est un petit peu secret, où on ne l'embête pas, il est plutôt bon, il est plutôt bon. S'il revient, c'est qu'il a besoin, c'est qu'il a envie, et je pense que c'est plutôt la course de rentrée de Sam.

  • Speaker #0

    Parce qu'il n'a pas validé Sam.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ça me fait du

  • Speaker #1

    Sam.

  • Speaker #0

    Il va faire Roth. Derrière, il lui reste quoi pour valider ? Il n'y en a pas 50.

  • Speaker #1

    Mais Roth, ce n'est pas une exception qui permet de valider sur un High Distance Ironman ?

  • Speaker #0

    Non, il faut que ce soit une course du circuit Ironman. Derrière, il va lui rester Copenhague.

  • Speaker #1

    Mais c'est Sam. Tu ne peux pas faire deux Ironman dans un juste pour valider le ticket.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Parce que la pendule, elle tourne. Pour les pros, je crois que la période de qualification se termine à Vitoria-Gastei. L'année dernière, c'était sa dernière chance. C'est pour ça qu'Ironman avait... avait décidé de le valider parce qu'il était allé au bout de la course malgré sa disqualification. Mais est-ce qu'il ne va pas encore essayer de jouer un petit peu avec les règles ? Et c'est vrai que j'imagine mal Ironman refuser l'ancien champion du monde Ironman de Nice. Parce qu'il faut faire la distinction entre les deux. Mais j'imagine mal Ironman changer les règles et faire une exception pour Sam. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oh ! Donc l'Ironman Vitoria Gas Taste, pour la petite info, c'est le 13 juillet. C'est la semaine d'après ROT. Je ne vois pas Sam aller à Vitoria une semaine après ROT.

  • Speaker #0

    Moi, je te dis ce qui va se passer. Sam va nager devant à ROT, fait le vélo, fin du premier tour clignotant, en bâche. Il aura pris la prime de départ de ROT, il aura fait le spectacle, tout le monde sera content. Félix sera content, Sam sera content. Deux semaines après, il est au départ de Vitoria Gaspez.

  • Speaker #1

    Une semaine, le dimanche suivant.

  • Speaker #0

    Une semaine après, il gagne. Il aura fait sa séance d'intensité. On en reparle ? Allez, je te mets un resto sur l'affaire.

  • Speaker #1

    Ah, pari tenu. Allez,

  • Speaker #0

    un resto à Doha.

  • Speaker #1

    Vendu, vendu.

  • Speaker #0

    Allez, vendu. Bingo.

  • Speaker #1

    Ouais, ça serait stratège, mais moi, je n'y vois pas. Le gars n'est pas stratège comme ça. en termes d'intérêt de course, de participation et certainement d'intérêt financier de partenaires. Parce que se présenter à Rott pour ne pas finir, ça ne ressemble pas au gazier. Il a quand même un petit mauvais souvenir à balayer là-bas. Il était à la bagarre avec Magnus et ils ont fait, je ne sais plus, 12 ou 14 kilomètres ensemble et il s'arrache le mollet là-bas. Donc il avait quand même une possibilité de finir.

  • Speaker #0

    de finir bien sur Roth et je pense que c'est une belle aventure je vois pas non plus Iron Man refuser de valider le ticket à Sam si jamais il gagne à Roth et d'autant plus que c'est plus c'est Scott Derue désormais qui est au manivelle et Scott Derue il a une vision qui est beaucoup plus inclusive que pouvait l'avoir Andrew Messi et je vois un Derue beaucoup plus plus à même de faire des concessions et d'avoir un niveau de discussion avec Félix que pouvait l'avoir Andrew. Appelle-toi, Félix nous avait dit que toute discussion avec Andrew Messick était con. Et ça, en langage extrêmement poli à la Félix Valfour, tu vois bien ce que ça veut dire.

  • Speaker #1

    C'était impossible.

  • Speaker #0

    Ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    et francfort il ya une course femme je crois pas c'est pro pro homme sur la publication de parce que c'était femme à hambourg donc je pense que ça doit être pro homme à encore j'imagine.

  • Speaker #1

    Deux belles courses, deux beaux week-ends qui nous attendent, et ça va être...

  • Speaker #0

    Donc toi, au niveau de ton genou, t'en es où, là ?

  • Speaker #1

    Alors, pour en revenir à ce qu'on disait au début, c'est pas que j'ai flirté, que la dose a été... C'est pas ça, c'est que je suis un idiot, faites ce que je fais, faites ce que je dis, mais faites pas ce que je fais. J'ai voulu faire un remue à de le percer, et je me suis allé me coller un petit Irox pour voir ce que ça donnait. Si ? Et mon passé de rameur m'a rattrapé, puisque du coup, quand t'es parti là-dedans, tu vas pas avec les freins, tu vas pas doucement, la progressivité, tout ça, tout ça, t'oublies un peu.

  • Speaker #0

    Mais tu m'avais pas dit ça !

  • Speaker #1

    Bah non, je te dis pas tout, j'ai des petits secrets quand même. J'aime bien garder mes petits secrets quand même, de temps en temps. Et finalement, au rameur, j'ai tout arraché, mais j'ai arraché mon genou aussi. Donc un petit épanchement de synovie, un genou avec une tête de ballon de basket, c'est moins pratique. Donc on va marcher sur des oeufs, puis on va dire que ça va tenir jusqu'à rote. La méthode du caillou dans la chaussure. Pour ceux qui sont blessés, prenez ça comme... C'est un petit tips comme ça, j'appelle ça le caillou dans la chaussure. Vous ne vous occupez plus en priorité de votre entraînement, parce que l'idée c'est de prendre le départ. C'est plus de prendre le départ à l'être optimal. Quand on est blessé à 15 jours ou à 3 semaines, on sait que l'optimal il est à oublier. Donc maintenant c'est kiffer l'événement, kiffer autant que possible partout d'ailleurs, mais... de soigner au départ et de mieux le soigner possible pendant le temps qu'il vous reste jusqu'à la course et puis le job est fait pour toi oui oui il reste encore du boulot mais le gros job est fait, c'est pas la veille de la course qu'on fait du job de toute façon là maintenant c'est récupérer et soigner le genou et Rod c'est 6 juillet moi je suis inscrit au championnat de France d'aquatelon et

  • Speaker #0

    j'y vais avec Romu Romel de paire à quand l'épisode 3 avec Romu ah bah juste après je pense on va arriver à caler un truc là-bas avec le champion on a plein de choses à parler Irox vieillissement vieille carne comment il aura accepté l'idée que Arnaud l'ait battu au championnat de France d'Aquatorne ouh monsieur pose les coronets attention ah ouais bah là c'est le retour de la vengeance d'Arnaud je veux dire la médaille en chocolat au championnat de France de triathlon elle est restée un petit peu en travers un petit peu mais je ne suis pas bien content non mais je suis pas mal si jamais je ne me déglingue pas dans les deux semaines qui viennent parce que je fais le con il en rajoute un peu trop mais je commence à être pas mal à pied et surtout je suis bien remonté ok bien bien bien non non on verra mais plus sérieusement Romu était quand même super solide au championnat de France de triathlon à pied et puis dans l'eau on a en gros Alors, la raison pour laquelle je me suis battu pour y aller, c'est parce que c'est une belle course et j'ai bien envie de pouvoir faire cette compétition. Et puis, j'aime bien passer du temps avec Romuald parce que c'est un mec qui est super brillant et qui est intelligent. Et c'est un petit peu le Yin de mon Yang. Et c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup de passer du temps. Et surtout, on sort ensemble de l'eau à Solsure sur Moselot et on fait un temps de natation qui est à 10 ou 15 secondes le même. Un temps de course à pied à 10 ou 15 secondes le même. Donc je me dis que sur un championnat de France d'aquathlon, on devrait être relativement proche l'un de l'autre. Ça va se jouer soit en natation, soit en course à pied bien évidemment. Mais dans tous les cas, on devrait être relativement proche. Et bonne chance à ceux qui veulent venir parce que je pense que lui comme moi, on a vraiment la volonté de bien faire. Et pour être très honnête, que ce soit lui qui soit devant ou que ce soit moi, peu importe. Mais ça va être sympa et que tous les 55-59, ils se présagent. et j'espère que les gars vont arriver bien à flouter parce que... On ne va pas faire de prisonniers.

  • Speaker #1

    Rappelle-nous les distances sur le championnat de France. À quoi ?

  • Speaker #0

    C'est 1 000 et 5 000. 1 000 dans l'eau, 5 000... Il y a Angoulême. Forte chance qu'il n'y ait pas de combi. Ça, ça peut faire une petite différence quand même. Mais voilà, c'est bien. Et puis, il y a nos deux gamins qui courent. Il y a Valentin. Théo Sini qui était à la maison la semaine dernière avec qui j'ai passé un petit peu de temps à discuter et puis qui a fait le... Toi c'était une belle image aussi, il a fait le S en relais avec sa maman et tu te dis, c'est quand même des gamins qui tiennent la route, ils viennent prendre le temps de faire leur cousse avec leur maman. J'ai vu Val, Valentin court, Théo court parce que Théo c'est le champion de France en titre, mon gamin court. Donc le trio festif est regroupé tous ensemble, donc c'est pour ça qu'on fait tous un petit peu le déplacement pour aller là-bas. Et la course master, ça sera un petit peu le cadeau après la course des jeunes. Et eux, ils sont sur les mêmes distances également, donc ça va être intéressant de comparer les temps. Enfin, intéressant. On va se faire déglinguer dans l'eau et on va se faire déglinguer à pied parce que ça va courir. J'imagine que le parcours là-bas, qui a l'air d'être relativement plat, en double allée-retour, le long de la rivière, des gamins du calibre des Sini et le Perse et les autres qualifiés au France, ça va courir juste au-dessus de 15 minutes pour le 5 îles. Donc nous, si on prend 2 minutes 30, on aura de la chance.

  • Speaker #1

    Le Delta va être intéressant à souligner.

  • Speaker #0

    Voilà, et ça sera intéressant, je pense que Romu va pouvoir nous empiler les chiffres et voir de combien nos gamins sont meilleurs qu'aujourd'hui. Donc voilà, un petit peu, encore un épisode de 1h26, putain, on n'est pas des feignants. Non,

  • Speaker #1

    on est constant. C'est pas court et intense, nous c'est plutôt long et constant.

  • Speaker #0

    Sur le long.

  • Speaker #1

    On est sur le long.

  • Speaker #0

    des gars qui traînent dans la durée on aime bien traîner bonne semaine à tous n'hésitez pas à revenir vers nous si vous avez des choses à nous dire on est toujours disposé à vous écouter et à vous répondre si vous mettez un petit trait d'humour c'est encore mieux à bientôt les amis bonne semaine à tous ciao ciao et surtout c'est bien de la vie la bise profitez bien ciao ciao Merci.

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers du triathlon ? Dans cet épisode captivant du TRI BANDITS PODCAST, nous, Michael LECUIVRE et Arnaud SELUKOV, vous invitons à découvrir les coulisses de la préparation d'un triathlète, à travers l'histoire de Florent, qui se prépare pour son premier Ironman aux Sables d'Olonne. Nous allons explorer ensemble les défis que rencontrent les athlètes, qu'il s'agisse de la gestion du stress mental ou de l'adaptation aux conditions climatiques. Qui aurait cru que la chaleur pourrait devenir un allié redoutable le jour de la course ?



Nous allons discuter de l'importance cruciale de la préparation physique et mentale dans le cadre d'un entrainement triathlon réussi. Florent, malgré ses responsabilités familiales et professionnelles, a su faire preuve d'une méthode exemplaire. Sa détermination nous rappelle que chaque triathlète, qu'il soit débutant ou avancé, doit jongler avec ses priorités pour atteindre ses objectifs. En tant que coach triathlon, je ne peux que saluer son engagement !



Au fil de notre conversation, nous aborderons également les éléments essentiels à prendre en compte le jour J : la nutrition, l'hydratation et bien sûr, le matériel triathlon. Saviez-vous que des choix judicieux en matière de nutrition peuvent faire toute la différence entre une performance triathlon réussie et une expérience chaotique ? Nous partagerons nos conseils et astuces pour vous aider à maximiser vos performances, que vous soyez un triathlète aguerri ou un novice.



Et ce n'est pas tout ! Dans la suite de l'épisode, nous vous parlerons du T24, un triathlon de 24 heures qui promet de révolutionner le paysage du triathlon en France. Imaginez un événement où des athlètes de tous niveaux se rassemblent pour relever des défis ironman tout en cultivant un esprit communautaire. Cela pourrait bien être le début d'une nouvelle ère pour le triathlon francophone !



Nous conclurons cet épisode sur une note positive, en soulignant l'importance de profiter de chaque instant de cette aventure, peu importe le résultat de la course. Après tout, chaque histoire de passion mérite d'être racontée et célébrée, et nous sommes là pour vous accompagner dans votre parcours. Alors, préparez-vous à être inspiré par des expériences triathlon qui vous donneront envie de chausser vos baskets et de plonger dans l'eau ! Ne manquez pas cet épisode du TRI BANDITS PODCAST, où nous analysons les performances et partageons des histoires qui font vibrer le cœur des passionnés de triathlon.



Si vous souhaitez vous abonner au podcast pour ne pas louper les prochains épisodes, c'est un bon reflexe!!


Le bouton est dispo en haut de l'épisode...



L'abonnement à la newsletter, c'est par là:

ausha.co/tri-bandits-podcast? s=1">https://podcast.ausha. co/tri-bandits-podcast? s=1



Notre Instagram est là:

instagram. com/tri_bandits_podcast/">https://www. instagram.com/tri_bandits_podcast/



Si vous souhaitez nous écouter avec un petit café à notre image, et nous encourager en meme temps, le mug est juste là:

paypal. com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE">https://www. paypal.com/instantcommerce/checkout/WM6HVRTES7TFE



Et si vous souhaitez commander chez Precision Hydration (US par France.. ), essayez de mettre TRIBANDITS à la fin de votre commande pour voir...



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à toutes et bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode aïe ben dit le triathlon le podcast du triathlon par excellence salut mika comment vas tu

  • Speaker #1

    Salut Arnaud, ça va super bien. Un peu un oeil devant, un oeil derrière après un gros week-end, mais on y reviendra après. Et puis, ça fait chier, je suis vieux, j'ai un genou en vrac, donc si vous avez des genoux d'occase, je prends.

  • Speaker #0

    Bah écoute, c'est dommage que Pâques ait passé, parce que là il faut que tu en prennes un pour Noël et le prochain au début de l'année prochaine. C'est la vieillerie comme on dit, et puis malheureusement... Il faut quand même penser à prendre un minimum soin de soi. Et ça me permet de rebondir sur un truc. Je voulais tirer mon chapeau à un de mes gars qui va faire l'Ironman des Sables d'Olonne. C'est mon copain Flo que je coach depuis bien des années, qui s'était lancé dans le triathlon et qui arrive un petit peu à l'épitome de ce qu'il avait imaginé. Flo, c'est un gars qui est extrêmement intelligent déjà et c'est un mec qui est extrêmement organisé et progressif dans sa formation. Tu sais comme moi, des fois tu as des athlètes qui arrivent, les mecs ils n'ont pas de passé sportif, et puis ils te disent, je me suis inscrit à un Ironman dans deux semaines, je voudrais arriver au top. Mais ça ne marche pas toujours comme ça. Et Flo, c'était quelqu'un qui avait vraiment… Tu sais, c'est le genre de gars qui a un plan en fait. C'est les mecs qui ne font rien de travers. Et il a un gros boulot, parce qu'il bosse sur Suisse, il fait pas mal de routes également, il a trois gamins, donc tu vois, il a une vraie vie autour. Et il avait… projet de faire un Ironman cette année et les sables d'Olonne ça collait parfaitement pour lui et c'est vraiment un gars à qui je veux tirer mon chapeau parce que déjà c'est un mec qui se plaint jamais donc voilà, c'est un gars qui fait entièrement confiance à son programme c'est pas le style de gars qui reçoit le programme, qui va commencer à discuter puis savoir pourquoi 2 plus 2 ça fait pas forcément 4 cette semaine, mais c'est un mec qui est dédié et il est méthodique méthodique dans son approche. Et c'est un des athlètes que je coach qui offre le meilleur feedback. C'est-à-dire que c'est toujours intelligent. Tu sais, quand il a une douleur au genou, ce n'est pas j'ai mal au genou, c'est j'ai le tendon, machin, etc. Parce qu'en plus, il a une formation médicale. Et c'est vraiment appréciable. Et il a vraiment fait le job de tout ce début de saison en préparation pour les Sables d'Olonne. Et puis, on a échangé un petit peu ces derniers jours. forcément, quand c'est ton premier, tu sens que... Ouais, t'as l'impression qu'il monte un petit peu quand même. Mais... Donc mon rôle, c'était quand même d'essayer de le rassurer, parce que je pense pas qu'il aurait pu faire beaucoup mieux. Et c'est ce que je lui disais ce matin, et c'est quelque chose qui m'avait toujours répété Cameron Brown à l'époque où il me coachait. C'était... Tu sais, il arrive... Sur les 15 derniers jours, il était toujours à la limite de la petite douleur dans le genou, la petite douleur dans le dos, la petite douleur dans l'épaule et tout ça. Et je lui dis, tu vois, ça c'est la preuve du dosage et que tu as fait le travail exactement au maximum de tes capacités. C'est-à-dire que quand tu arrives juste à la limite, c'est-à-dire que ce ne sont pas des douleurs qui sont handicapantes, mais ce sont des douleurs qui deviennent présentes. Et quand tu arrives là, c'est vraiment qu'il a fait le job, que la charge émotionnelle, que la charge psychologique, que la charge physique, elle était plutôt pas mal jugée et qu'il arrive en fait... plutôt pas mal et le but c'est surtout pour lui de se faire plaisir. Le job il a été fait maintenant, après on sait tous que sur une course, regarde même au niveau des professionnels, des mecs qui ont un team de 10 personnes autour d'eux, il leur arrive toujours soit une couille sur le vélo, soit ça va être un jour sans, soit ça va être autre chose. Mais la préparation elle était physique, elle était mentale et puis surtout elle était aussi dans le sens de dire On sait que sur un Ironman, c'est une journée qui est quand même longue. Il peut toujours se passer des choses et dans tous les cas, il se passe toujours quelque chose. Et le fait qu'il se passe quelque chose, un athlète qui va réussir, au final, c'est l'athlète qui va réussir à gérer les soucis et les emmerdes qui vont lui arriver au cours de la journée. Ça peut aller de la gourde ratée en transition à ton sac que tu ne vas pas trouver en transition à un petit problème mécanique ou des choses comme ça. Mais dès l'instant où tu es préparé et que tu l'as en tête, que tu sais qu'il peut t'arriver quelque chose, Le gros du boulot, il est fait. Et puis le reste, c'est que du plaisir. arriver à contrôler le contrôlable et lâcher prise sur ce que tu peux pas gérer et s'adapter au mieux le jour j quoi ouais puis là tu vois enfin tu as vu la météo ce week-end ils annoncent vraiment un gros coup de chaud quoi et je crois que sur les sables ils annoncent entre 30 et 33 degrés aujourd'hui au plus chaud de la journée ça va cogner quand même quoi donc et puis c'est un parcours qui est plutôt plat et roulant donc c'est des parcours qui ne sont pas très difficiles en termes de dénivelé, mais c'est des parcours qui sont super difficiles dans le sens où tu es en permanence en prise. Il n'y a pas de moment où tu vas te dire j'ai une descente de 7 ou 8 bornes, où je laisse rouler, j'en profite pour manger et tout ça. Tu sais que si tu arrêtes de pédaler, tu t'arrêtes. Plus le vent, plus tout ça, plus la chaleur. Donc on a ajusté un petit peu le plan de course et c'était intéressant. Mais je suis curieux de voir ce qui va se passer ce week-end. En tout cas, je suis super content pour lui que sa préparation soit passée. du mieux qu'on l'avait imaginé. Et puis, ça fait quand même envie, cette préparation et de sentir l'excitement de l'Ironman qui approche. Je dois bien dire que hier soir, j'avais presque envie d'aller regarder s'il n'y avait pas une course sur laquelle il aurait pu m'inspirer à l'arrache.

  • Speaker #1

    Bon, dis-moi, vas-y, vas-y.

  • Speaker #0

    Non, non, non. Donc voilà, écoute, c'était le... C'était un petit peu le big up de la semaine à mon pote Florent et puis franchement je lui souhaite de se faire plaisir et puis de faire une belle course. Et surtout de nous raconter un petit peu cette course des sables parce que c'est la première fois qu'il y a un full là-bas au sable. Et je suis vraiment curieux de voir comment ça va se passer, surtout avec des conditions météo qui s'avèrent plutôt assez chaudes. mais on fait un sport estival donc il faut savoir être préparé mentalement, physiquement et en termes de matériel à pouvoir lutter quand il fait beaucoup plus chaud que ce que tu as pu imaginer.

  • Speaker #1

    Les préparations sous chaleur, je pense qu'aujourd'hui c'est ce qui fait la grosse différence avec les pros et les edge group, c'est que les pros à mon avis doivent être sous chaleur quasiment tout le temps, toute l'année. On sait que les perturbations physiologiques induites par la chaleur c'est exactement la même chose que l'altitude, c'est plus facile de s'entraîner sous chaleur qu'en altitude. Et il y en a qui mixent les deux, les Norvégiens ils font de l'altitude et de la chaleur. Donc il ne faut pas découvrir la chaleur le jour J, parce que sinon normalement c'est la mauvaise surprise.

  • Speaker #0

    Ouais, et puis surtout que cette année on n'a pas été super bien. On a eu quelques belles journées, mais je veux dire, on ne peut pas dire qu'on a eu un printemps progressif, où on a pu aller faire des grosses sorties à pied et tout ça, donc la claque dans la gueule. C'est un petit peu pour ceux qui vont courir dans l'hémisphère sud, qui vont faire l'Afrique du Sud en début de saison, ou qui vont à Kona, parce que... Kona étant début octobre, si vous habitez un peu au nord de la Loire, en France, généralement septembre, octobre, les journées canicules, on les compte plus. Et c'est vrai que cette adaptation à la fois physique, mais surtout l'aspect mental de savoir que de s'entraîner dans la chaleur, d'être dans la chaleur et d'être prêt en termes d'équipement à vous protéger et puis avoir, être sûr de... de pouvoir vous hydrater, ça peut être la ceinture avec une gourde, ça peut être de planifier de partir avec une bouteille à la main sur les premiers 5-6 km, c'est vraiment quelque chose qui est important. Mais oui, cette préparation sur un Ironman, forcément plus vous allez sur une course qui va être longue, et ça va nous amener gentiment sur le T24, mais plus vous allez sur une course qui est longue, plus les paramètres extérieurs doivent être pris en considération. Et quand vous allez faire un sprint, un M ou même un half, il faut vous préparer sur la partie la plus chaude ou la plus froide de la journée en fonction des conditions. Quand vous êtes sur un Ironman, vous pouvez avoir presque les quatre saisons sur la journée. Et ça impose d'avoir une réflexion beaucoup plus poussée, que ce soit à la fois en termes de nutrition, en termes d'équipement et puis en termes de préparation mentale. Qui a fait rote sur ces dernières années ? On sait tous que des fois le matin, quand vous partez au bord du canal, il ne fait pas bien chaud. Et quand vous êtes sur le retour sur le canal en milieu d'après-midi, moi je me rappelle 2016, le matin il ne faisait vraiment pas bien chaud et je pense que le premier tour, la petite veste, elle aurait presque fait le job. Et par contre la deuxième partie de la journée avec l'aller-retour sur le canal, il devait faire un peu plus que 30 degrés. L'impact sur les corps, il est vraiment important. et c'est là que c'est important d'avoir de vous faire encadrer dans votre préparation si vous vous sentez un petit peu court des pattes de devant c'est que il n'y a que l'expérience qui peut vous amener ça vous savez je t'ai fait sauter déjà on ne sait pas quand ça sort mais ça sort voilà il y a un moment ça sort si vous êtes un peu limite en termes de connaissances N'hésitez pas à vous faire encadrer parce qu'il n'y a que l'expérience qui peut vous amener à vous préparer et avoir la bonne préparation et surtout les bons conseils, même si derrière, au final, c'est l'athlète qui gère sa course, le jour de course. Et tout ça pour nous amener gentiment sur le T24 où tu étais présent, T24 Ilderay si je ne me trompe pas.

  • Speaker #1

    C'est bien ça.

  • Speaker #0

    et je vais te laisser le crachoir pour que tu nous parles un petit peu de cette épreuve et de ce que tu as vécu là-bas, les événements. Alors on avait abordé un sujet qu'on aurait espéré ne pas avoir à raborder et malheureusement il s'est passé encore un événement vraiment triste sur cette course. Mais voilà, on ne veut pas rester que sur une note. négative parce que l'organisation et les familles ont décidé de poursuivre la course et au-delà de cet événement tragique, moi je pense que ce qui est intéressant c'est la gestion de l'événement déjà, c'est important et je pense qu'il y a pas mal de chapeaux qui vont être attirés à ce moment-là et puis surtout que tu nous parles un petit peu de toi, de ton ressenti de cette course et comment tu as vécu ça depuis... Le slogan de notre podcast c'est le triathlon version inside mais là c'était vraiment en version inside.

  • Speaker #1

    Plus inside que ça, ce n'était pas possible. Avant de rentrer dedans, de mettre les mains dedans, vraiment, je voulais tirer un grand coup de chapeau et faire un petit coucou à Charles, Charles Galland, qu'on avait eu pour son organisation. On avait abordé ce sujet-là. Je t'avoue, j'ai un petit trou de mémoire. Tu vas peut-être m'aider. Je ne sais plus si c'était en off ou si c'était pendant le podcast, mais on avait parlé d'un autre podcast d'Arnaud Manzanini, qui est l'organisateur de la RAF, de la Race Cross France. et qui avait fait un podcast, c'était pas lui, c'était lui qui était interviewé pour une fois et il avait annoncé que sur cet événement là, il était devenu organisateur le jour où il avait eu un décès sur son épreuve et c'était quelque chose qu'il souhaitait à personne, par contre c'était une épreuve qui était formatrice et effectivement quand on est organisateur on essaie de tout mettre en place pour que ça n'arrive pas mais malheureusement il y a des choses comme ça qui arrivaient et c'est arrivé Et en plus, la personne a fait un arrêt cardio sur la partie natation. Donc très très complexe à organiser. Et tout le monde était dans un esprit. Par contre, la course était déjà bien lancée depuis une heure, une heure et demie. L'esprit était très festif. J'ai été bluffé sur énormément de points. Mais là-dessus, c'est vraiment la fête du triathlon. Et on avait fait un épisode sur le triathlon du futur. Je pense que le T24 n'est pas un concept débile. très très loin de là, c'est un concept qui est formidable, c'est un aspirateur à triathlètes et à licenciés, parce que c'est une épreuve qui rassemble tout, qui enlève quelques difficultés, et qui permet de vivre le truc, de le partager à plusieurs quand on est sur des relais, de se pousser à des extrêmes limites quand on est en individuel, parce que T24, un triathlon de 24h, c'est très bien quand on le dit, mais quand on le voit, et quand on le voit vivre, et quand on est juste à côté de ces athlètes qui se mettent la race pendant 24h, je te garantis que c'est un truc enfin Moi, ça fait longtemps que je n'avais pas vibré comme ça sur une épreuve, sur Aix où il y avait les Norvégiens, tout ça. Mais on a l'habitude, un peu, nous, les vieux, les anciens, on va dire. Là, c'est un truc vraiment, c'est prenant. C'est assez impressionnant. Donc, 4 heures de natation, 12 heures de vélo et 8 heures de course à pied. Et avec des athlètes qui ne sont majoritairement pas du sérail triathlon. Il y a jusqu'à 80-85% des gens qui ne sont pas triathlètes au départ.

  • Speaker #0

    J'espère que Cédric Gosse, il nous écoute et puis que ça peut être une piste de développement importante en termes de nombre de licenciés. Parce que c'est quand même remarquable et je pense qu'il n'y a pas d'autres épreuves de triathlon ou de sport enchaîné qui s'adressent autant à des gens de l'extérieur.

  • Speaker #1

    J'ai vécu des trucs que je suis sûr que je ne vivrai jamais ailleurs sur cette journée-là. Et tous les gens étaient... était vraiment impliqué à 100% et sur les trois parties, c'est-à-dire que souvent c'était des cyclistes ou des coureurs à pied qui avaient dit, bon bah faire 1000 mètres en natation je vais pouvoir y arriver, c'était distance atteignable c'est en relais, je vais pas tout faire d'un coup ça rend le triathlon extrême accessible, et c'est ça qui est ce paradoxe là qui est assez génial mais par contre si tu veux le faire tout seul ou si tu veux le faire à deux, ça reste du triathlon extrême tout court on va pas rester accessible, c'est un truc de ma boule, c'est vraiment il faut être prêt, comme tu disais, et très justement Il faut être prêt à vivre tous les extrêmes, du froid au chaud au venteux. L'île de Ré, tu as 6 mètres de dénivelé sur 20 km de vélo, donc c'est tout sauf quelque chose qui est très très difficile à gérer. Mais par contre, quand tu le gères pendant 12 heures, et le vent là-bas, l'île de Ré, tu fais ce que tu veux. Appelez-moi quelqu'un de la météo, faites-le venir ici. Quand tu es dans un sens, tu l'as dans le nez, quand tu fais demi-tour, tu l'as aussi dans le nez. Expliquez-moi ça s'il vous plaît, et vous avez 4 heures. Merci. Non mais c'est n'importe quoi. Et après il faut aller courir, non pas un petit footing de 10 bornes, mais tu fais 7 kilomètres et tu les fais pendant 8 heures. Un respect énorme pour tous les athlètes, de l'individuel qui sont juste énormes, au relais par 6 qui ne sont pas du serrail et qui se sont mis sur la rate pendant 24 heures. Qui a déjà fait un Ironman se dit c'est long, mais là du coup vous enlevez votre sommeil et vous recommencez le lendemain matin. Et ce qui est très difficile au final, c'est pas d'enchaîner les trucs, c'est pas la distance cumulée qui est difficile, c'est le fait que vous passez d'un effort un peu intense, parce que quand même on est en course, il y a un de ça, on a des collègues, donc on a envie de se donner, on se repose, mais on dort pas parce qu'il y a l'excitation, il y a le bruit et tout ça, et on y retourne. pas le temps de s'échauffer il ya juste le temps de manger de se prendre un petit un petit café il y retourner et ça c'est très très très difficile donc je devais faire la course je n'ai pas fait Par contre, j'étais sur le côté, j'étais le manager de l'équipe. Et j'étais plus fatigué qu'eux quasiment, parce qu'ils ont réussi à dormir, pas moi. Et c'était trois triathlètes qui n'avaient pas l'habitude de faire des choses comme ça. Trois débutants et un expérimenté. Et ils se sont tous mis au niveau les uns des autres. Et c'était juste magique à regarder. C'était juste magique à vivre. Et je ne pense qu'à une chose depuis ce T24 Hilderay. C'est au T24 avec Arnaud Sélucoff, avec Adrien Boulier et peut-être Mika Sélucoff aussi. Ça peut être un truc à quatre ou à deux équipes de deux. Et une fête comme ça du triathlon, je ne pensais pas que c'était faisable en France. Et c'est vraiment à vivre une fois. J'invite tous ceux qui se sont intéressés ou qui ont entendu parler du truc à se déplacer sur une épreuve et à la vivre. Vous n'en reviendrez pas indemne.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses en fait dans ce que tu nous parles. C'est-à-dire que pour moi déjà, il y a le fait de... faire passer notre sport d'un sport individuel à un sport collectif.

  • Speaker #1

    C'est vachement important. C'est énorme.

  • Speaker #0

    Parce que quand tu es dans une équipe, tu es redevable de passer le bâton à celui qui va derrière. Quand tu fais un relais, il y a toujours quelqu'un qui est derrière toi. Ça, c'est le premier truc. Et je pense que c'est un point qui est vraiment, vraiment important. Et c'est un point qui est vraiment à souligner sur ce genre d'épreuve. tu as le sentiment d'appartenir à une communauté. Et on sait tous que dans le monde du triathlon, des fois, c'est un sport qui est non seulement un sport individuel, mais c'est un sport d'égoïste aussi à certains niveaux. Et je pense que l'idée de génie de Charles, ça a été de transformer, de garder l'essence de notre sport, qui est de nager, de pédaler et de courir, et d'en transformer le résultat, c'est-à-dire de faire. quelque chose d'égoïste et d'individuel en une fête globale du triathlon où tout le monde et n'importe qui peut participer. On peut faire un relais, tu peux avoir un relais avec Christian Blumenfeld et le débutant absolu du triathlon qui va juste faire 1000 mètres, 20 kilomètres et 7 kilomètres de course à pied. Et ça, je pense qu'en termes de notion d'appartenir à une communauté, de te dire que t'as fait fait quelque chose d'exceptionnel et d'extraordinaire. Je pense qu'il n'y a pas d'égal aujourd'hui. Et je ne serais pas étonné que ce T24, d'ailleurs, si la fédération s'y intéresse, comme nous le disait à demi-mot, enfin plus qu'à demi-mot Charles, je pense que c'est une piste de développement importante pour notre sport. Et de plus, c'est une belle piste de développement à mes yeux.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Alors, ça va même plus loin. Ce n'est pas que la fédération s'y intéresse, c'est que la fédération s'est penchée sérieusement sur le cas, puisque Un triathlon de 24 heures, quand on est organisateur, qu'on veut déclarer son épreuve, il faut, et c'est comme ça, parce que c'est la loi informatique, parce que c'est le progrès, il faut rentrer dans des cases. Sauf qu'aujourd'hui, vous organisez un distance S, un distance M ou un distance XXL. Vous n'avez pas de case, j'organise un triathlon qui va durer 24 heures. Ça n'existe pas. Et donc, partant de là, il faut créer une case. Et s'il a fait des... Si la Fédé se penche sur ce cas-là et crée une case express, c'est parce qu'ils ont, j'espère, bien compris l'ampleur de l'impact que ça peut avoir. Et j'espère que ça va aller encore un petit peu plus loin et qu'ils vont fédérer, qu'ils vont faire peut-être des circuits et que Charles va avoir le succès qu'il mérite, parce que vraiment, c'est hyper intéressant. Et quand tu dis le sentiment d'appartenance dans une équipe et dans un événement global, je ne me rappelle pas avoir vécu ça sur le triathlon récent. On est tous un petit peu...

  • Speaker #0

    auto centré quand on est sur un ironman ou sur un half c'est notre père c'est une autre épreuve c'est très souvent l'événement majeur de la saison donc on a une petite pression et on fait attention à nos bobos on fait attention voilà mais à nous on fait attention nous souvent d'ailleurs peut-être égocentrique tu deviens enfin moi soit c'est la différence c'est être égocentrique ou externe au centre

  • Speaker #1

    Encore un mot contre triplé. Mais par contre, à l'inverse, tu oublies quasiment le reste. Pour les gens qui viennent en famille, ils oublient la famille, ils pensent qu'à eux. Et ça, c'est juste catastrophique. Donc, petite remarque numéro un. Si vous avez une épreuve incessamment sous peu, même si vous vous ratez, même si vous passez une journée de travers où il fait très chaud et ainsi de suite, vous ne plaignez pas auprès de vos proches. Pensez à partager avec eux. Et vous avez souffert, mais vous avez signé. En plus, vous avez payé un peu cher pour ça. Mais par contre, remerciez un peu les gens et arrivez avec le sourire et dites-leur que vous avez passé une super journée grâce à eux. Parce que ça, sinon, c'est sûr et certain que l'avenir du truc, ça durera moins longtemps que les impôts. C'était une petite remarque à part comme ça.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant ce que tu dis. Et je vais mettre ça en parallèle avec un message que j'ai envoyé à Florent, dont je parlais un petit peu plus tôt ce matin. Je lui ai dit, même si tu as une journée de merde, n'oublie pas. Et quand tu vas arriver au bout, tu vas faire partie des 0,001% de la population qui peut arriver à faire ce genre d'épreuve. Et ça, c'est vraiment quelque chose qui n'est à jamais perdre de vue, parce que tu fais quand même partie d'une certaine élite quand tu arrives à te lancer des défis de cette taille, et puis surtout d'arriver au bout d'une épreuve telle qu'un Ironman, un double, un Ultraman ou un T-24.

  • Speaker #1

    Peu importe la distance que tu as. tu fais, peu importe la vitesse à laquelle tu le fais, il y a un... C'est Peter Reed qui disait ça. Peu importe la vitesse à laquelle tu arrives, tu vas moins vite que celui qui finit devant toi, mais tu vas toujours plus vite que celui qui ne prend pas le départ.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et donc, par définition, même si tu vas moins vite que quelqu'un avec qui tu as envie de te comparer, c'est pas grave, tu as fait la même chose que lui. Tu as juste pris un peu plus de temps et tout le monde a le même mérite. Oui, il est devant dans le classement. à part une place sur une feuille de papier, le truc, c'est d'avoir fait, d'avoir combattu la fatigue, d'avoir fait 24 heures, ou d'avoir fait 1,9 km, 90, 21, ou 3,8, 180, 42. On est dans cette aventure-là, et le slot, la course au slot, elle fait un petit peu perdre de vue le fait que, non, aller faire un footing de 26 km, c'est pas anodin, il n'y a personne qui fait ça. Il y a des gens, quand on dit qu'on va faire une sortie vélo de 120 bornes, ils ne savent même pas ce que ça veut dire, 120 km en vélo. on s'est un petit peu décalé des gens et donc il faut aussi se rendre compte que des fois on fait des trucs un peu de ma boule on les fait bien, on essaye de les faire bien parce que si on a un entraîneur ou si on s'implique un peu dans la préparation qu'on fait les choses sérieusement c'est plutôt un sport qui soigne plutôt qu'un sport qui fait du mal et donc ouais il faut savoir profiter et garder le sourire parce qu'on fait quand même un super beau sport sport qui avance,

  • Speaker #0

    qui fait avancer les choses donc profitons-en et c'est la magie du T24 c'est à dire que tout le monde fait 24h Et oui. Tu vois ? Parce que sur le triathlon, on va dire « Ah oui, j'ai fait un Ironman » . Alors, tu en as qui vont faire des Ironman en 8h40, puis tu en as qui vont faire des Ironman en 17h, le cut-off. Tout le monde a fait un Ironman. Or là, tout le monde a fait 24 heures, du premier au dernier. Et ça, pour moi, c'est le coup de génie de Charles. Et c'est vraiment certainement ce qui peut révolutionner notre sport et puis y amener beaucoup plus. plus de personnes que l'on aurait pu imaginer par un développement simplement basé sur l'accroissement du nombre de licences et la multiplication des épreuves qui, dans tous les cas, mathématiquement, aura une limite à un moment.

  • Speaker #1

    Et le succès de l'épreuve ne trompe pas. Il y a très très peu d'épreuves en France aujourd'hui, à part sur des très gros labels. Mais si on retire le label Ironman, il n'y a pas d'épreuve où il y a 1800 athlètes au départ.

  • Speaker #0

    Et où est-ce qu'il y a une fête de triathlon en France ?

  • Speaker #1

    Il n'y en a pas.

  • Speaker #0

    En France, il n'y en a pas.

  • Speaker #1

    peut-être en brun alors oui mais non le fait de te faire insulter le matin avant de faire le défendre mais justement ça gâche tout j'en parlais il n'y a pas très longtemps j'en parlais il n'y a pas très longtemps en brun pour moi c'est une des plus belles de France de par la difficulté, c'est l'entrée des triathlons un petit peu dure, c'est un parcours magnifique, l'endroit est juste paradisiaque enfin qui a été en brun revient différent à chaque fois parce que c'est beau, si en plus on a la chance d'y faire quand il fait chaud c'est mieux ... Parce que quand il fait 8 degrés, qu'il pleut de la grêle en haut et qu'il y a 2 degrés en Ausha l'isoir, voilà, petit big up à tous ceux qui étaient aussi.

  • Speaker #0

    Attaquer le marathon à 34 degrés quand t'es sur la digue dans la poussière.

  • Speaker #1

    Ça fait grincer les genoux. Mais la fête est gâchée par l'organisateur en plus, parce que c'est un idiot fini et quelque part c'est juste dommage. Qu'un mec à qui tu donnes 440 balles te dit va te trouver avec tes ronds, ouais c'est pas grave.

  • Speaker #0

    Mais non,

  • Speaker #1

    il est nul, il est nul. Et il y a pire, c'est sa fille maintenant. Bref, mais c'est dommage que c'est...

  • Speaker #0

    Ils font penser ? Non. Moi, je fais un parallèle avec une famille politique bien connue.

  • Speaker #1

    Oh putain.

  • Speaker #0

    Non ? Un peu.

  • Speaker #1

    Dis-moi. Si si, bah oui on est parti !

  • Speaker #0

    Tu sais la famille Le Pen, la fille est pire que le père !

  • Speaker #1

    Ah oui c'est vrai, la fille est pire que le père, ohlala bref !

  • Speaker #0

    Non mais c'est tellement dommage quoi, et il n'y a pas de fête du triathlon en France. Dans le monde on arrote. On avait Wildflower qui sont en train de nous ressortir de la tombe et puis de dépoussiérer. Il y a bien évidemment Hawaï qui reste malgré tout la grande fête du triathlon. Mais les grandes fêtes du triathlon telles qu'on pouvait les avoir, eh bien, tu vois, il y en a peut-être une petite en France. Le week-end dernier, c'était le triathlon de Ausha. Et sur le samedi et le dimanche, il y a toute une chier d'épreuves. Alors, ça va du S au XS au M, des courses découvertes et tout ça. Et moi, j'étais présent le samedi parce que je ne bossais pas et je suis allé assister aux courses S et puis il y avait des courses gamins l'après-midi. Le site Cyprète, c'est un site qui est un petit peu clos, tu es sur les bords d'un lac et tout ça. L'organisation, je tire mon chapeau aux triathlons parce qu'ils font quand même un super job en termes d'organisation. Mais il y avait ce sentiment de fête qui était là et qui était présent. Alors évidemment pas de l'ampleur d'un rote ou d'un truc comme ça bien évidemment, mais c'est quand même une épreuve où ils rassemblent je ne sais plus combien, 600 à 800 triathlètes sur le week-end. Et tu as ce petit sentiment de côté festif qui est là, tu sais le parc à vélo dans l'herbe, la proximité du lac, des places de parking accessibles et tout ça. Et ça je trouve que c'est vraiment un petit peu un retour aux sources, l'essence du triathlon et c'est vraiment quelque chose qui manque en France. pense, et je ne serais pas étonné que le T24 vienne prendre cette place dans le cœur des triathlètes français.

  • Speaker #1

    Alors, quand on dit qu'il n'y a pas de fête de triathlon en France, je rejoins ce que tu dis, à part sur les gros labels, Ironman notamment, en fait, au final, chaque petit triathlon local est un peu la fête du coin. Mais c'est la fête de la ville ou la fête du village, sans être péjoratif du tout. Par contre, la fête, la grosse fête nationale ou internationale, en France, on ne sait pas faire. Et je vais rebondir sur Aix-en-Provence, qui est quand même une des très grosses épreuves half historique et tout ce qu'on veut. Ça aurait dû être la fête parce qu'il y avait l'Ironman Pro Series. Je n'ai jamais vu un village Ironman aussi ridicule. Il y avait quatre exposants, on voyait bien qu'ils étaient là et qu'ils s'étaient fait saigner. L'ambiance était zéro. Je ne me rappelle pas de mémoire de la belle Ironman avoir été sur un village où il y avait aussi peu d'exposants.

  • Speaker #0

    On n'y va pas pour ça. Nice, il y a deux ans, il y avait neuf exposants, à part la tante Ironman. Championnale du monde Ironman. Tu vas te dire, mais c'était scandaleux, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est parce qu'ils ont tué la pose d'or. Et à vouloir faire payer des emplacements de 2 mètres carrés à 10 500 euros de l'heure, ça ne marchera pas. Ça ne marchera pas. Mais ça, ils n'ont pas compris. Et regarde, je crois avoir vu passer, si mes souvenirs sont bons, un post de Félix, comme quoi c'était au mois d'avril, l'expo de Roth était complète, il y a 131 exposants.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, 131 exposants, et je crois qu'il a fait une extension, ils arrivent à 150. Non mais, t'imagines, c'est le marché du triathlon.

  • Speaker #1

    Salon de l'automobile pour le triathlon là-bas.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que les exposants, c'est pas le vendeur de fraises du coin, c'est toutes les grandes marques qui viennent et ça met dans la réplique.

  • Speaker #0

    J'étais à Arrote, aller regarder le camion Canyon. Ah où ? Alors il y avait du matos. Effectivement, vous avez des exposants locaux, des magasins de vélos et tout ça, mais toutes les grandes marques sont là-bas. Et tu vas voir qu'on va avoir des présentations de matos aujourd'hui, de nouveaux vélos, de tout ça, qui vont être faits à Rott. Les nouveaux groupes SRAM 13 vitesses XPLR qui ont été annoncés hier, ils seront montés sur les vélos Canyon qui seront présents là-bas. Voilà, l'expo Rott est en train de devenir… le salon mondial du triathlon qu'on n'a jamais réussi à faire à côté d'une épreuve. Et la preuve, c'est que ça marche. Si les mecs reviennent, si les mecs payent, c'est que ça marche.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas que les mecs payent, juste pour mémoire. Il y en a qui franchissent la ligne d'arrivée, ils ne prennent même pas la douche, ils vont directement au bureau d'enregistrement, ils vont attendre jusqu'au lendemain matin à 8h pour pouvoir... Et à 4h du matin, tu es 6 centièmes dans la place, dans la file, pour aller chercher le dossard. Donc il n'y a pas d'épreuve au monde qui dégage une telle ferveur.

  • Speaker #0

    Et l'expo, tu peux prendre le problème dans tous les sens. L'expo, ça fait partie de l'expérience. Bien sûr. Tout le monde qui va sur une grande épreuve est content d'aller à l'expo. Et de vouloir tuer l'expo en saignant les exposants comme Iron Man l'a fait depuis des années. Et moi, j'en ai été une des victimes puisqu'on a fait plusieurs expos Iron Man au sable d'ailleurs il y a quelques années. on tombait dans le ridicule. C'est-à-dire qu'il n'y avait aucune possibilité de rentrer dans tes frais en étant à l'expo. Aucune. Donc, déjà, ça rendait l'opération financièrement difficilement viable. Et l'idée de Félix, c'est d'attirer le maximum d'exposants avec des prix qui sont extrêmement compétitifs pour en faire une vraie fête du triathlon. Comme il le fait avec les food trucks. Il y a 40 ou 50 food trucks qui sont installés. à Rottes, simplement parce qu'il veut avoir un choix qui soit exhaustif, il veut qu'il y ait des gens, parce qu'il y a 7000 personnes et 7500 bénévoles qui sont à nourrir trois fois par jour, plus les familles qui sont là, qui viennent, plus les gens du comté de Rottes qui viennent voir et cette fête du triathlon la partie restauration, tu peux prendre le problème dans tous les sens, la partie restauration sur les cours c'est souvent quelque chose qui est mal organisé et qui est mal vu mais c'est quelque chose qui est primordial, dès l'instant où tu sais qu'en famille tu peux aller Merci. Faire un tour sur l'expo et puis derrière aller chercher une paella ou chercher un plat de pâtes ou un truc thaï ou n'importe quoi, ça fait partie de l'expérience, ça fait partie du truc. Et l'idée de génie et la vision de génie de Félix, c'était d'offrir un tout, que ce soit en termes de précourses, en termes de qualité d'organisation, en termes d'exposition, en termes de restauration, en termes de logement, de camping, parce qu'il y a des campings qui sont partout. Cette année, ils ont réouvert des nouveaux campings à proximité de la ligne de départ pour limiter les déplacements. En fait, il y a tout un tas de travail qui est fait en amont qui fait que cette course, oui, c'est cher, mais que quelque part, tu as, c'est des vacances.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas oublier que c'est un village qui passe de 25 000 habitants au mois de décembre à quasiment 50 000 triathlètes, enfin 50 000 triathlètes plus accompagnés à terre.

  • Speaker #0

    Pas 25 000, je crois que ce n'est même pas 10 000. Si,

  • Speaker #1

    si, si, c'est 24 972 habitants. D'accord. Donc je pense que c'est rote plus les petites bénévoles, les petits abos d'à côté. Mais ça fait plus que doubler et quand tu penses qu'il y a 25 000 habitants et 7 000 bénévoles, ça veut dire que tu as un habitant sur trois qui est dans la cahute quoi. Ouais. Ouais. Va faire ça dans un village chez toi, tu n'auras pas une personne sur trois qui va venir t'aider.

  • Speaker #0

    Ah ben ça c'est clair que non, surtout pas chez nous. On aura peut-être deux bottes de paille et puis un panneau. Et voilà. D'ailleurs, en parlant des bottes de paille, je voulais y revenir. Parce que quand on a fait la course du championnat de France à Solsure sur Moselot, il y avait quand même une belle patate et il y avait surtout une belle descente derrière. Et dans la descente, pour protéger deux ou trois poteaux, il y avait deux ou trois bottes de paille, mais qui étaient espacées de 10 mètres entre chaque. Et j'avais envoyé pas mal de fleurs à la compétition. Mais c'est vrai que la sécurisation de la partie descendante sur une course où il y avait quand même des gamins pour un championnat de France, deux bottes de paille devant les poteaux ça faisait pas trop le job et puis je m'en voulais un petit peu de pas en avoir parlé parce que une botte de paille c'est bien quand elles sont toutes les unes à côté des autres ça forme un petit mur mais quand on a une 5 mètres de vide et une autre un peu plus loin si jamais tu as le malheur de venir toucher la botte de paille on sait tous comment ça finit quoi Et tous ces aménagements urbains, tels qu'on peut voir aujourd'hui sur les grandes courses cyclistes, qui ont quand même tendance à causer pas mal de chaos. Je pense que la protection de la signalétique, la protection des athlètes, surtout qu'on a encore eu un décès, comme tu disais, au T24, mais il y a surtout eu quelque chose qui s'est passé également lors de l'Alzmann, où on n'a pas trop d'informations, mais il y a un concurrent qui a perçu. quitter un camion et qui malheureusement est décédé. On va tous sur des courses pour revenir le soir et puis pouvoir parler de nos histoires de guerre. Donc on ne va pas sur une course pour finir dans un poteau ou finir dans un camion. Et je pense qu'il doit y avoir une sacrée réflexion qui doit être menée à un moment sur la sécurisation de nos parcours et l'information de la population locale sur le fait qu'il y a des courses. Parce que, je ne sais pas si tu te rappelles, mais... Il y a 20 ans, quand on faisait des courses, quand on faisait des triathlons, il y avait ces panneaux, attention, course cycliste. Tu te rappelles ? Ces petits panneaux orange et tout ça. On avait des bénévoles à tous les carrefours. Aujourd'hui, tu vas faire des courses. Il y a des carrefours où il n'y a pas de bénévoles. Il y a juste un coup de rubanise, un coup de truc.

  • Speaker #1

    Alors pourtant, pour y être passé sur le duathlon du renversement, si tu ne montres pas patte blanche à la préfecture et que tu n'indiques pas le nombre de bénévoles que tu as à chaque... Et ils te font du ligne par ligne. Donc ils vont vraiment bien contrôler avec les permis de conduire et ainsi de suite. Vraiment, sur le papier, en tout cas, que ce soit la préfecture ou la FF3, ils font le job. Après, maintenant, si tu as des organisations qui prennent ça, entre guillemets, à la légère, et qui font du surpapier et puis qui, derrière, font un peu autre chose, c'est une autre histoire. Mais franchement, en France, ça devient tellement compliqué. Et on ne peut même pas les compter, le nombre d'épreuves qui ont quitté le gérant fédéral, parce que... devenir organisateur devient de plus en plus compliqué. À part payer, parce que du coup, tu payes les arbitres, tu payes la redevance de ta course et ainsi de suite, et à part avoir un nid à souci, parce que le cahier des charges, c'est un annuaire le truc, quand tu reçois le cahier des charges d'organisation de ton épreuve, je te dis, mais attends, c'est pas possible, je vais pas pouvoir faire tout ça. Et il y a des gens qui gardent la foi et qui continuent à le faire. Merci à eux, parce que c'est grâce à eux qu'ils ont fait les triathlons locaux. Mais malheureusement... entre les aménagements routiers, entre la circulation, entre les horaires de passage, ça devient extrêmement compliqué. Et c'est un petit peu le problème qui devient le serpent qui se mord la queue, il se mord la tête là, parce qu'il a déjà bien commencé à bouffer. C'est où va le sport ? Et malheureusement, un organisateur local, à part avoir des soucis, il n'aura pas autre chose de la part de la FED. Il n'y a pas de coup de main. Quand moi je me rappelle avoir vu un mec de la FED venir, quand il est reparti j'étais content qu'il reparte. Pas parce qu'il m'avait aidé mais parce qu'à chaque fois il me mettait des bâtons dans les roues sur ça, sur ça. Enfin il m'apportait un problème, il ne m'apportait pas une solution. Et c'est à l'envers en fait qu'il faudrait voir ça. Tiens j'ai vu ça et tu peux faire ça. Non, t'as ça à faire, t'as ça à faire, t'as ça à faire.

  • Speaker #0

    Tu te rappelles dans les années 90 aussi sur la sécurisation des courses, on avait systématiquement la jardinerie. Oui.

  • Speaker #1

    Plus maintenant parce que ça coûte cher.

  • Speaker #0

    Ben voilà. Et tu peux prendre le problème dans tous les sens. À mes yeux, quand tu as deux gendarmes sur une moto qui sont en ouverture de course et qui passent, tu as quand même vachement moins de risques d'avoir des mecs qui vont venir faire les cons sur le parcours ou essayer de serrer les cyclistes ou de leur couper la route parce que la peur de l'uniforme, elle est là et elle existe toujours. Et je trouve que c'est vraiment dommageable. Ça a été dommageable et je trouve que c'est vraiment dommage qu'on n'ait plus cette présence de gendarmes. Et c'est un petit peu symptomatique de ce qui se passe dans nos pays, c'est-à-dire qu'on a toujours tendance à dire que ça coûte trop cher et puis d'essayer de sabrer certaines choses, alors qu'à un moment on devrait commencer à penser à en rajouter, plutôt pour dire la pratique elle a changé, la pratique elle a augmenté, on a de plus en plus de personnes qui font ça. Des courses on était 200, maintenant on est 500, c'est peut-être pas con d'envoyer trois gendarmes sur leur moto et puis d'être là et d'avoir une présence pour que au moins la population locale… sache qu'il y a un événement. Et ça passe aussi par une information...

  • Speaker #1

    C'est arrivé aussi sur le Criterium du Dauphiné. Donc le Criterium du Dauphiné, on ne peut pas... Tu l'as vu cette image-là ? Comme quoi, c'est quand même pas la plus petite des organisations. C'est ASO, l'organisateur du tour, je pense qu'ils savent un tout petit peu faire. Mais il y a quand même quelqu'un qui a réussi à sortir de chez lui, alors que c'était le passage de la course. Donc, tu es au courant quand même que le Criterium passe devant chez toi de telle heure à telle heure, et à un moment donné... tu t'organises, soit tu sors avant, soit tu sors après. Et là, il est sorti au moment où les mecs qui débarquaient, ils étaient en pleine descente, ils étaient à 60 à l'heure je ne sais pas comment il n'y a pas eu un plus beau strike que ça, mais ça devient dangereux.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas penser à tout, et on ne peut pas fixer la stupidité des gens. C'est-à-dire qu'à un moment, un mec qui est débile, il sera toujours débile. Et un comportement débile... C'est ce que je disais hier à la piscine, on a un mec qui vient, il est tellement bête, ça vole tellement bas, quand il te parle, il a les cheveux qui sortent des pieds. Mais c'est...

  • Speaker #1

    C'est votre préférée, celle-là.

  • Speaker #0

    Je vais la ressortir de temps en temps, ça me fait plaisir. Mais c'est vrai, tu te dis, tu as des gens qui sont tellement stupides, ils vont se dire, il y a une course cycliste, je vais sortir de la bagnole, je vais aller chercher ma baguette de pain, rien que pour les faire chier ces connards de cyclistes. Cette démarche-là, c'est celle-là qui est dangereuse et je trouve qu'elle est dommageable dans la pratique du sport en général. Et je ne sais pas si ça va aller en s'améliorant parce que la population grandit, les réseaux routiers ont tendance à changer. Et puis j'ai l'impression que des fois en France, on a quand même une particularité, c'est qu'il n'y a pas vraiment de communication entre les différents services de l'État. Tu parlais de la préfecture qui a tendance à bien regarder le dossier. Priatelon de Ausha, ils ont gravillonné la descente 10 jours avant la cour. La descente. Priatelon de Vouglan, tous les ans, tous les ans, ils vous gravillonnent un bout de route dans la semaine avant. C'est à dire, un mai. Bref, allez. Allons-y. Parce que là, mine de rien, on est à 42 minutes, on n'a toujours pas parlé de ce qu'on voulait parler.

  • Speaker #1

    Voilà, donc Tessant.

  • Speaker #0

    Voilà, Tessant.

  • Speaker #1

    Tessant, Vancouver.

  • Speaker #0

    J'ai rien vu, je bossais. J'avais les mains dans le jus et je n'ai pas vu. J'ai juste vu les résultats. Et globalement, à la lecture des résultats, moi, ce que j'ai vu, c'était que Taylor Neib avait fait du Taylor Neib. Je l'avais peut-être un petit peu trop enterré lors du T100 San Francisco. Je l'ai fait pour ta gueule, Arnaud. Et Yelly Gins nous a fait du Yelly Gins et il a réglé tout le monde. Et bravo. Vas-y, tu nous sors les résultats ? Alors, cours sur deux jours, parcours de Vancouver. Moi, je n'ai pas… Alors, c'est une ville que j'aime beaucoup, Vancouver. J'ai eu la chance d'y aller plusieurs fois. Et c'est vraiment un beau site. qui se prêtent bien à la pratique du triathlon. La baie de Vancouver, c'est quand même un beau coin, il y a un beau port, et surtout dès l'instant où vous sortez de la baie, il n'y a pas beaucoup de place, c'est un petit peu un profil type San Francisco. Et je trouve que c'était très bien qu'il y ait une course qui soit organisée là-bas, côté Canada, côte ouest, parce que c'est une belle partie du Canada, et puis surtout, entre Vancouver et Seattle, vous touchez deux gros bassins de population qui ne sont vraiment pas éloignés les uns des autres. et c'était vraiment super de voir cette course là-bas et le Canada ça reste un des pays historiques du triathlon on parlait tout à l'heure de Peter Reed il y a eu tout un tas de stars qui sont émanées de ce pays et je pense que c'était un juste retour des choses que d'avoir une des grosses épreuves du T100 qui arrive dans ce beau pays

  • Speaker #1

    résultat des femmes donc julie de ron qui qui finit non non je dis n'importe quoi taylor nib pardon je parlais de julie des rangs parce que j'étais bloqué sur son sur son temps course à pied taylor nib qui fait du taylor nib qui explose tout le monde sur le vélo et qui arrive cette fois à maintenir en course à pied 3h30 qui met deux minutes à julie de ron qui revenait ventre à terre mais qui a doublé jessica lermont sur la dernière ligne droite quasiment un petit peu avant mais

  • Speaker #0

    Elle a bien roulé une 56 ou une

  • Speaker #1

    53 ? Une 56.10.

  • Speaker #0

    C'est quoi, les gars ?

  • Speaker #1

    Une 56.10, il y a Jessica Lermontz qui fait deuxième temps à 20 secondes derrière et après, c'est une 58, Lucie Béram et Julie Deron, une 59.46.

  • Speaker #0

    Voilà, et Lucie Béram et Deron, on ne peut pas dire que ce soit des filles qui soient des feignantes sur le vélo. Il y a quand même un gros écart et ça met bien en lumière le... que les filles elles ont tendance à se rapprocher petit à petit de façon graduelle du niveau de performance de taylor nib qui l'année dernière était littéralement intouchable à vélo aujourd'hui on a une jessica lehrmann qui roule à son niveau et c'est une athlète qui est très jeune aussi et c'est une athlète qui a du potentiel gigantesque et si elle arrive à améliorer de façon même minimale sa course à pied elle va être elle va être un vrai danger et une véritable athlète qui va pouvoir jouer la série sur le long terme parce qu'elle est quand même souvent placée.

  • Speaker #1

    Et moi sur la course féminine, j'ai une petite interrogation quand même. Donc si on reprend les temps de Nathan... Il y a une petite question brésilienne ? Brésilienne, non.

  • Speaker #0

    Que ça va se dire si quelqu'un avait couru du...

  • Speaker #1

    Non. Non, la vraie question, c'était la course de Lucie Charles-Barclay, qui a l'habitude d'exploser les pelotons dès la natation et de faire un petit peu un cavalier seul après sur le vélo. Ça n'a pas du tout été le cas, puisqu'elle emmène deux demoiselles avec elle sur son porte-bagages. Et il n'y a pas un gros trou. C'est certes étalé en file indienne, mais donc deux questions en une, en fait. Est-ce qu'elle a temporisé sur sa natation ? et elle s'est dit je vais pouvoir travailler et avoir un petit peu des poissons pilotes et ne pas me retrouver seul à l'avant ou est-ce que Lucie Charles Barclay a mis un petit peu la natation de côté en se disant de toute façon faire des one woman show ça me sert pas beaucoup par contre je vais essayer de retravailler sur le vélo parce que du coup là sur le vélo elle fait le 7ème temps mais elle est déjà à 5 minutes tout pile à 5 minutes de Taylor Neib et 5 minutes tu mets pas 5 minutes en natation c'est pas possible sur 2 km Merci. Par contre, en course à pied, ça va très très vite. Lucie, elle sort en 1h07, là où ça court devant 1h03. Donc tu prends double tarif en fait.

  • Speaker #0

    Il y a deux choses là-dessus. Je ne pense pas qu'elle ait levé le pied sur la natation. Je pense que simplement l'avènement de coureuses du courant sur le circuit Tessant. Parce qu'on a quand même des nageuses de niveau exceptionnel aujourd'hui en WTCS. Et tu te rends compte que toutes les nanas de la WTCS qui montent sur T100 ou sur ALF, ça nage devant. Sarah Perez, ça là, ça sort devant. Il y en a deux, trois autres. Celle qui était au T100 San Francisco, la grande, j'ai perdu son nom, et qui finit troisième et qui nage également, qui est une nageuse exceptionnelle. Je pense simplement aujourd'hui que Lucie Charles-Barclay, elle avait cet avantage en natation sur le long parce que... Elle était clairement au-dessus en termes de capacité natatoire par rapport aux filles historiques du long. Aujourd'hui, l'avènement de ces courses T100 avec une montée en gamme de toutes les filles de la WTCS, on se rend compte que le niveau natation des filles en WTCS est tellement élevé qu'elles impactent la course d'entrée de jeu, les filles, et ça nage non seulement au niveau de Lucie Charles-Barclay, mais certaines sont certainement même des meilleures nageuses que Lucie Charles-Barclay.

  • Speaker #1

    meilleure nageuse on n'a pas vu Lucie alors si je crois qu'on l'a vu qu'une seule fois sortir pas première derrière ça rappelait ça mais après derrière c'est plus la même histoire vélo et course à pied elle les a fatiguées elles ont compris, elles ont mis les mains dans le cambouis elles ont monté les curseurs en natation derrière ça devient compliqué

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est intéressant cette évolution du sport. Et on retombe un petit peu sur ce qu'on disait en début de saison, c'est que le T100 devient le circuit WTCS longue distance. Et qu'on va retomber sur des schémas de course qui vont être relativement similaires avec les super nageuses, bien évidemment, qui sortent devant et qui derrière vissent à vélo. Et derrière, tu as quelques grosses, grosses, grosses pointures à vélo, comme les Julie Deshaunes, qui a une arme redoutable avec sa course à pied. qui... parce que... Daron a fait un super vélo, si tu enlèves le temps de Taylor Nib et de Jessica Lermont, elle est clairement sur le devant de la scène. Elle a gagné la dernière épreuve à San Francisco, aujourd'hui elle fait deux, je crois qu'elle avait fait deux également à Singapour. En termes de placement à la série, ça doit commencer à compter des gros points.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Après, je suis en train de regarder sur les classements de séries. Ça bouge tout le temps.

  • Speaker #0

    Tu penses qu'une Cassandre, si elle venait sur un T100, elle nagerait au niveau de Lucie Charles ?

  • Speaker #1

    En natation, oui. En natation, je pense qu'elle ne serait vraiment pas très loin. Elle serait capable. Je pense qu'elle serait capable. Maintenant, les circonstances de course feraient que, à mon avis, elle ne jouerait pas à vouloir lui attraper les pieds. Il n'y a pas d'intérêt, au final.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas certain que les filles aient vraiment une grosse envie d'avoir une Cassandre Beaugrand sur leur porte-bagages au moment où elles vont poser le vélo.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Et si on se projetait, tu penses que Cassandre est courrée au niveau d'Eron ou elle serait supérieure sur un 18 ? Difficile à dire, parce qu'on a quand même de la grosse coureuse à pied aujourd'hui sur le circuit.

  • Speaker #1

    Moi, je mettrais... On n'a pas vu autant des athlètes du cours, hommes, sur du long, ils font des allers-retours, ils font des tests. On n'a pas vu beaucoup d'athlètes féminines faire des allers-retours. Elles font un aller simple, j'en prends pour preuve notre amie Taylor Spivey, qui a resté toute sa carrière sur le cours, qui pascule sur le long, qui ne revient plus trop en arrière. Jess Lermontz, pareil, et ainsi de suite. Et Julie Deron, elle est capable de jouer sur les deux tableaux. Je pense qu'elle a à la fois la vitesse et le foncier. Notre amie Cassandre, je pense que ce n'est pas dans son état d'esprit. Ça doit la démanger, elle doit avoir envie, mais je pense que dans la tête, ça doit être encore plus compliqué parce que sur une WTC, c'était à la bagarre, ça bouge tout le temps et 1h40, 1h45, ça part tout seul. Ça passe tout seul. Sur une durée de course que tu multiplies quasiment par deux, je ne suis pas sûr qu'elle arriverait à avoir le mojo. J'espère me tromper. C'est pas du tout un jugement de valeur, c'est juste que c'est un état d'esprit. Enfin, à un moment donné, tu sais que les jambes, elles sont fatiguées, c'est la tête qui prend le relais et tu te bats avec toi-même pour pas arrêter. Et autant sur une course, quand t'es en tête et qu'il te reste 2 km, parce que t'en as fait 49, ça va. Autant là, quand t'en as fait 98, si t'es épuisé, que t'es pas en tête, parce qu'à mon avis, elle sera peut-être pas en tête à la fin du vélo, je pense que ça peut être compliqué. J'en sais rien, mais j'ai très envie de voir ça, par contre.

  • Speaker #0

    Comme moi, j'aurais très envie de voir un Alexis sur un Tesson. C'est un peu le même profil quelque part.

  • Speaker #1

    Quasiment.

  • Speaker #0

    Tu te dis que c'est les deux meilleurs coureurs à pied du circuit, hommes et femmes. Et je ne suis pas certain qu'un Alexis soit compétitif face à un Yeligin, soit un Martin Vendril sur un Tesson. Et je ne suis pas certain, je ne suis pas convaincu qu'une Cassandre Beaugrand soit compétitive sur un Tesson face à des filles telles que... Taylor Nibb ou Jessica Lermont ou Julie

  • Speaker #1

    Leron ou des choses comme ça voilà et Lucie Biram elle joue tout le temps placée et la différence se ferait non pas sur la natation parce que 1004 enfin 1005 ou 2000 ou 1009 peu importe par contre 40 km et tu passes de 40 à 80 ou à 90 et

  • Speaker #0

    c'est tout de suite pas la même chanson et puis 40 km dans les roues ou 80 km à 20 m c'est pas pareil C'est pas la même musique.

  • Speaker #1

    Et tu cours pas pareil.

  • Speaker #0

    Et tu cours pas pareil. Quand t'as fait 80 km ventre à terre, ça a tendance à leur limer un peu les pattes au meilleur cours. Et ça serait vraiment intéressant de voir. Et j'aimerais bien que le Tesson fasse un petit chèque pour nous les amener sur une course. Et qu'on voit le quart dès qu'on voit un petit peu ce que ça donne.

  • Speaker #1

    Ça doit être en cours. On espère. J'imagine.

  • Speaker #0

    Ouais, j'imagine. Et si tu veux, je serais quand même... super étonné que le Tessent n'ait pas pris des contacts avec les deux champions olympiques.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Si tu mets ça en perspective, moi, je ne serais pas étonné qu'on ait les deux champions olympiques à la grande finale du Qatar, qu'il y ait une WLK. Parce qu'en fait, c'est eux qui font les règles. Ils peuvent bien faire ce qu'ils veulent. Ils peuvent inviter qui ils veulent.

  • Speaker #1

    Tu veux un petit scoop ? J'y serai au Qatar. Allez, vas-y. Je serai à la grande finale. Je serai au Tessent, Fréjus et je serai au Qatar. Donc on aura les insights de là-bas.

  • Speaker #0

    Et c'est quand le Qatar ? C'est décembre ?

  • Speaker #1

    13 décembre.

  • Speaker #0

    C'est bien le Qatar.

  • Speaker #1

    13 décembre et on va passer de moins 8 ici à 32 là-bas. Nickel.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est sympa le Qatar. On y mange bien.

  • Speaker #1

    On y mange bien ? On va aller casser la cantine là-bas ?

  • Speaker #0

    Allez. on déglingue le buffet ok parfait donc voilà pour la course lis nous quand même le top 5 on avait

  • Speaker #1

    Taylor Nib en 3h30 Julie Deron 3h32 Jessica Lermont 3h33 18 donc à 20-30 secondes derrière Lucy Charles médaille en chocolat et Ashley Gentle Donc Ashley Gentle qui était imbattable jusqu'à il n'y a encore pas longtemps, qui finit 5e à presque 7 minutes de Taylor Nibb. Impressionnant hein ?

  • Speaker #0

    Elle ne doit pas être bien contente, elle ne doit pas être bien contente quand même.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas où est-ce qu'il y a eu le grain de sable qui s'est mis dans la machine d'Ashley, elle fait le 8e temps natation, elle fait le 10e temps vélo, ce qui n'était pas du tout dans ses standards, et elle fait par contre toujours le 3e temps course à pied, donc elle court toujours super bien, mais devant ça s'affole dans tous les scénarios de course.

  • Speaker #0

    Le grain de sable, il s'appelle Daron, Lermos et Nib. Voilà, et puis c'est tout. Donc c'est juste que Ash, elle a eu sa période, elle court au même niveau qu'elle était il y a quelques années, même encore l'année dernière et l'année d'avant. Simplement, c'est que les filles, elles ont monté leur niveau et qu'aujourd'hui, tu peux prendre le problème dans tous les sens, Ash, elle n'est plus au niveau des filles devant. Je pense que le gros de l'écart, il se fait une partie dans l'eau et surtout sur le vélo. Et derrière, quand tu prends une grosse cartouche à vélo avec des pointures en course à pied du type de D-Run et compagnie. Et puis, Nib a fini avec un peu plus que deux minutes d'avance. Elle n'a pas été obligée de se mettre vraiment dans le mal pour sauver la course. Ce n'est pas comme si Dairon finissait cinq secondes derrière. Elle avait certainement un petit peu de réserve à la Pogacar, qui lève le pied dans les deux derniers kilomètres de la montée de la Madeleine, juste pour commencer sa récupération de la veille. C'est peut-être un petit peu extrême ce que je dis, mais je ne serais pas surpris que Nib ne soit pas allée se mettre complètement violette. quand la compétitrice la plus proche est à plus de 2 minutes. Et 2 minutes, on parle d'un peu plus de 500 mètres. Il y a quand même du gaz entre les deux.

  • Speaker #1

    Les messieurs ?

  • Speaker #0

    Les messieurs ?

  • Speaker #1

    Alors, attention. On va commencer par le top 5 tout de suite, puis comme ça, on verra un petit peu ce qui s'est passé. Ah non, je vais descendre jusqu'au 7e et tu vas comprendre pourquoi. Donc, premier, Yeleginz, en 3h12, qui nous fait du Yeleginz. Il ne fait aucun meilleur temps et pourtant c'est lui qui gagne la course. Il fait le troisième temps vélo et le deuxième temps à pied. Donc quand même un sérieux client régulier. 3h12, 49, Martin Vendril. On n'arrivera pas à l'enlever du podium. On a réussi à le sortir de la première marche, mais on n'arrivera pas à le sortir du podium. Martin Vendril qui finit à un petit peu moins de 50 secondes. Sur le deuxième, troisième, Mikanout qui devient un client régulier aussi. C'est pareil. 10e temps en natation, 2e temps vélo, 6e temps à pied, 1h0030. Antonio Benito...

  • Speaker #0

    Quand même une pénalité, il prend une pénalité à vélo où il passe 2 minutes dans la boxe.

  • Speaker #1

    Sinon, il a le meilleur temps vélo.

  • Speaker #0

    Il enlève ses 2 minutes à son temps.

  • Speaker #1

    Il met le meilleur temps vélo.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Antonio Benito Lopez, qui devient aussi régulier sur les hauts de tableau, qui était à l'Ironman Texas. qui fait donc médaille en chocolat Kyle Smith qui fait top 5 donc ça c'est plutôt intéressant et aussi difficile à déboulonner du top 5 il devient très très régulier aussi il a trouvé les clés du bazar par contre 6ème petit coup de chaud sur la course à pied je pense Rico Bogan qui fait que le 10ème temps à pied et son delta avec le devant c'est quasiment le delta à pied et par contre l'épouvantail qui a pris un petit coup sur le casque en vélo mais qui heureusement parce que il fait le premier temps en natation et le premier temps course à pied c'est morgan pearson et c'est un vrai athlète du court avec c'est le fameux morgan pearson qui court une une au semi là il court 57 44 sur le 18 km 1 donc 57 44 au 18 je vous laisse faire les calculs mais ça commence à aller très très vite donc même s'il roule beaucoup moins vite que les autres puisque les temps vélo c'est une 46 lui roule une 51 On parle de 80 km, on ne parle pas de 50. C'est quand même assez impressionnant.

  • Speaker #0

    C'est quand même peut-être pour moi le plus gros pédigré en course à pied qu'on a aujourd'hui sur le circuit moyenne distance. Je ne pense pas qu'on ait d'autres athlètes qui courent un temps à une sur semi. Et surtout, 57 de mémoire, je ne pense pas qu'on ait vu beaucoup de temps plus rapide que ça sur les circuits T100. Je me demande s'il y a un moment où il n'y avait pas eu un 56-50 qui avait été claqué par quelqu'un. Mais on est vraiment sur le haut du panier. Et c'est difficile de comparer les temps d'une course à l'autre, même si la distance, on sait que les T100 sont relativement précis sur leur distance. Les conditions et le profil de parcours peuvent vraiment faire une sacrée différence. Mais personne... quelqu'un qui, je pense, il va lui falloir un petit peu de temps, mais qui risque de transitionner plutôt pas mal du court au moyenne distance et qui peut certainement être un facteur. sur la fin de cette saison, sur des parcours qui vont être plutôt plats et plutôt rapides où le vélo aura un petit peu moins d'incidence que sur des parcours valonés.

  • Speaker #1

    Et par contre, il y avait eu un petit Morgan Pearson gate à un moment donné parce qu'il y avait eu un petit clash entre, je ne sais plus lequel des belles, je ne sais pas si c'était Yellegins ou Martin Vendril, je crois que c'est Yellegins qui avait dit, je ne comprends même pas qu'on ait donné un hot shot à Morgan Pearson. Ben Morgan Pearson il est là quand même parce qu'il sort le premier temps en natation, il sort le premier temps à pied. Donc certes il prend une claquasse, mais faut pas lui laisser trop de temps lui, parce que quelqu'un qui est capable de sortir des chronos comme ça, si jamais il s'améliore en vélo, les petits loulous vous allez jamais voir que son dossard à un moment donné. Donc si lui il est capable de monter le niveau en vélo, attention.

  • Speaker #0

    Et puis revenir quand même sur Martin Vendry, le mec c'est quand même un mort de pain. Lui, il n'a pas l'affaire.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas ce qu'il mange, mais ça doit être bon.

  • Speaker #0

    Il est costaud, il est teigneux, il est tout ce que tu veux. Et franchement, il est impressionnant dans sa régularité au plus haut niveau dans les performances. La dernière fois, je le voyais un petit peu limé par cet Ironman qu'il avait fait, l'Ironman d'Afrique du Sud, dont on parlait un petit peu en off. mais visiblement il lui aura peut-être fallu un petit peu plus de temps que ce qu'il avait imaginé pour revenir au plus haut niveau mais il est là et son problème aujourd'hui ça s'appelle pas l'Ironman d'après que tu le dis ça s'appelle Yeleguins parce que de mémoire Pandry il a jamais battu Yeleguins sur un T100 Non et ça va même un tout petit peu plus loin,

  • Speaker #1

    tu vois je suis en train de mettre les yeux dessus c'est rigolo J'espère que ce n'est pas vrai, parce que si c'est vrai, c'est quand même assez fantastique. Alors, vous irez voir, donc il y a la page T100, je mettrai le lien dans la description de l'épisode. Donc, Yelly Gaines gagne en 3h12, 49. Et nous avons donc Martine Vendryl qui arrive en deuxième place en 3h13, 38 secondes. Donc on est bien d'accord, il y a 49 secondes d'écart.

  • Speaker #0

    Oui, 49 secondes.

  • Speaker #1

    49 secondes d'écart. L'écart se fait sur une seule et unique discipline.

  • Speaker #0

    Pour Sapien ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Nathan ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Bah alors, transition.

  • Speaker #1

    T1.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est à T1. Ah ouais ? Le plus gros delta entre les deux se fait sur T1. Martin Van Riel mange une minute à Yelly Guinth sur T1. Une minute.

  • Speaker #0

    Waouh, c'est énorme ça.

  • Speaker #1

    Une minute. Tous les temps de T1 sont en 1'40, 1'40, 1'50, Martine Vendry en 43 secondes. De Dieu. Si jamais il n'y a pas cette minute-là, après, la donne, elle n'est pas pareille. Donc, c'est assez impressionnant. Et comme quoi, c'est typique du cours. C'est-à-dire qu'on est capable de déclencher un scénario de course complètement différent à T1 ou à T2. Ouais.

  • Speaker #0

    retombe complètement sur le... D'ailleurs, tu vois, il y a un certain degré d'urgence des athlètes aujourd'hui en transition que tu ne voyais pas forcément les années précédentes sur des épreuves type 73 ou full, où effectivement on essaye de perdre le moins de temps possible. Là, on est carrément dans un schéma différent. C'est la transition, on va essayer de gagner du temps sur ces compétitions plutôt que d'essayer de ne pas en perdre. En termes d'état d'esprit, c'est complètement différent. Et au-delà des résultats et du fait que Rico finit 5e, moi je pense que Rico avait quand même pas mal puisé l'autre jour quand il a fait le descent à Vancouver, parce qu'il a quand même été la chercher de loin celle-là. Mais on se rend compte que ceux qui trossent le fond du classement, c'est un peu toujours les mêmes qui trossent le fond du classement, que ce soit un parcours Francisco, que ce soit un parcours Singapour, que ce soit un parcours Vancouver. Et ceux qui jouent devant, jouent devant. Et c'est valable chez les hommes et c'est valable chez les femmes. Et la prochaine épreuve du T100, c'est Fréjus, non ?

  • Speaker #1

    Non, non, il y a Londres le 9 août.

  • Speaker #0

    Ah oui.

  • Speaker #1

    Les deux prochaines, c'est Londres le 9 août, et après, c'est Fréjus le 29. 29 août. 29 août. Il y a une petite pause, et donc tous les athlètes du T100 vont pouvoir aller jouer un tout petit peu sur les grosses épreuves, et du coup, ça va permettre de faire la transition vers Francfort, je pense. Mais juste un petit point, un petit focus sur les trois DNF. chez les hommes et il y en a qu'un chez les filles. Donc c'est pas des petits noms, donc Miguel Hidalgo qui est donc le fils illégitime de la maire de Paris avec... non bref c'est autre chose. Yuri Kellen Peter Emmerich.

  • Speaker #0

    C'était le fils illégitime de Michael Indurain et de Annie Dagoz.

  • Speaker #1

    Voilà c'est ça.

  • Speaker #0

    Putain on s'est fait des copains.

  • Speaker #1

    Yuri Kellen qui finit pas le vélo et Peter Emmerich qui finit pas la natation lui. Il a pris le départ, il a même pas fini la natation. Donc même ces athlètes là qui sont pas des athlètes de bas de tableau d'habitude, Yuri il a un petit genou à terre quand même parce que ça fait un moment qu'il arrive pas parfait. Par contre Peter Emmerich, enfin voilà. Est-ce qu'ils ont chopé des virus dans les trajets ou on sait pas quoi, mais c'est assez impressionnant. Il n'y a pas que des noms inconnus qui sont dans les DNF.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si beaucoup d'athlètes ont fait le choix de revenir en Europe entre San Francisco et Vancouver. Il y avait quand même deux ou trois semaines. et c'est une question qui est à se poser et c'est peut-être une question que l'organisation devrait arriver à se poser à un moment, de faire en sorte d'avoir le moins d'athlètes qui se baladent tout autour du monde, à la fois en termes d'images et puis à la fois en termes de fatigue générée par la succession de décalages horaires non-stop, par les voyages et puis le temps passé en avion, parce que s'il y a bien un truc qui a tendance à vous flinguer les jambes et puis le… la santé c'est quand même de faire du décalage horaire et puis de faire du temps en avion. Et je pense que pour que les athlètes puissent rester du bon côté de la pendule, comme là entre Fresco et Vancouver, d'avoir des dates qui soient relativement proches, qui puissent leur permettre de rester entre les deux épreuves, ça peut être un bon calcul. Et puis surtout d'avoir des lieux qui permettent aux athlètes de pouvoir poursuivre leur entraînement. dans des conditions qui soient vraiment satisfaisantes en termes d'infrastructure et puis de sécurité. On parle un petit peu de Francfort parce qu'il y a eu la publication de la start list récemment et je pense que le plateau de 61 est en train de trembler dans sa boîte.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sûr qu'ils vont s'arrêter un jour. À un moment donné, ils vont arrêter quand même, non ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, mais quand tu vois les... C'est une dinguerie. L'année dernière, tu te rappelles, quand on avait les premiers plateaux de 58, tout le monde rigolait. Aujourd'hui, si tu n'as pas un plateau de 61, ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    C'est que ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    J'ai vu, c'était sur le Contre-la-Monde du Crétarium du Dauphiné, il y en avait un qui roulait sur un Cervelo S5 de la Visma, il avait un plateau de 65.

  • Speaker #1

    Mais je crois que le plus gros qui est monté,

  • Speaker #0

    c'est un 68. Oui, voilà. Pourquoi pas.

  • Speaker #1

    68 ? Mais j'ai... On se casse un fémur, nous, si on tombe sur un truc comme ça. Alors ?

  • Speaker #0

    Le plateau, il est plus gros que la longueur du pédalier,

  • Speaker #1

    quoi. Ça va, ça va. En fait, sur le bitume, tu vas avoir une trace parallèle.

  • Speaker #0

    Tu vas perdre une trace.

  • Speaker #1

    Il faut que ce soit que des virages à gauche, du coup. Parce que, du coup, ils ne peuvent pas être à droite.

  • Speaker #0

    Ça ne se passe pas. Tu te rappelles, je ne sais pas si tu te rappelles, il y avait Lotus qui avait développé ce vélo pour les Jeux Olympiques sur piste, où ils avaient... le drive train, ce qu'on appelle en fait la chaîne de transmission, elle avait été déplacée de l'autre côté, parce que d'un point de vue aéro, et puis d'un point de vue transmission de la puissance, c'était comme sur piste, tu tournes toujours dans le même sens. J'avais trouvé que c'était quelque chose qui était fait intelligemment, et ce qui avait plutôt bien marché, parce que je crois que c'était les british qui avaient récupéré les médailles à ces Jeux Olympiques. Petite incartade terminée. Start list, Franck Faure. Vas-y, balance.

  • Speaker #1

    Alors, mon de Dieu. Ça fait longtemps qu'on n'a pas vu une start list comme ça. Et je pense qu'Iron Man n'était pas prêt non plus. Parce qu'à mon avis, sinon, ils auraient communiqué depuis un très très long moment là-dessus. Donc attention, pour ceux qui auraient envie d'aller sur le podium, je pense que vous pouvez déjà poser vos valises et revendre votre billet d'avion. Donc en 1, Christian Blumenfeld. Ouais. depuis Aix-en-Provence faut pas laisser leur poser le gros parce que sinon en général c'est pas bon quand il revient, il est frais comme un gardon ça va envoyer Patrick Langueux, ça fait longtemps qu'on les a pas vu se fighter ces deux là Magnus Duclef

  • Speaker #0

    Patrick Langueux ça fait surtout longtemps qu'on l'a pas vu courir tout court il avait fait 73 chez Hanside où il avait pas fait une course à pied il était blessé il avait mal au dos mais il s'était fait il s'était...

  • Speaker #1

    Non, il avait fait Oceanside, il n'avait pas fait Texas parce qu'il avait un problème aux adducteurs, je crois, ou aux ischios.

  • Speaker #0

    Oui, il y avait un souci entre les deux, mais à Oceanside, il avait couru une 15 et on en avait parlé puisqu'on avait dit qu'il était en gros sur la moitié de son temps du marathon. Mais on sait tous que Patrick Langeux, c'est quelqu'un qui performe plutôt bien sur le long de distance. On n'est pas trois fois champion du monde d'Ironman pour rien. Et surtout, comme on le répète à chaque fois, c'est souvent quelqu'un qui est mis un petit peu de côté en termes de ses performances cyclistes. Il ne faut quand même pas oublier qu'à Hawaï, la dernière fois, il a quand même roulé. Il pose le vélo troisième ou quelque chose comme ça. Et il fait le troisième temps vélo ou quelque chose comme ça. Donc, c'est quand même un cycliste hors pair. A Roth, il a fait des parties de manivelle gigantesques. On ne va peut-être pas trop l'enterrer, le papy.

  • Speaker #1

    Non, non, non, il a tapé du poing sur la table à Connard l'année dernière, donc il ne faut pas croire que s'il est là, c'est pas pour ventrer les lentilles, il n'y a pas de souci. Donc Magnus Ditleff, Rodolphe Vanberg, Gustav Iden, Jonas Schoenberg. Donc là déjà dans le top 6, on a 6 sérieux concurrents à la victoire, qui ne sont pas là pour rigoler. Kyan Lindars, Grégory Barnaby, Cameron Wurf, Daniel Bekegaard. donc elle s'est directement...

  • Speaker #0

    quand même, à chaque fois qu'on lit une Starkey ils sont combien dans la famille ?

  • Speaker #1

    je ne sais pas, il doit y avoir des clones lui parce que sinon c'est pas possible il récupère quand, on sait pas Daniel Beckelgarde et Kasper Storn pour les 11 premiers Christian Hogenhoek pardon Robert Kaling, oh la la Ben Kanout Kasper Stepniak, oh la la il faut arrêter, et on a quand même Clément Mignon qui vient essayer d'aller semer le dawa là-dedans Donc avec une startlist comme ça, franchement, ne serait-ce que prendre le départ et se dire qu'on va pouvoir être acteur, c'est déjà sacrément couillu. Donc j'ai hâte de voir ce que ça va donner. Tout de bon à Clément parce que s'il arrive à être devant avec une startlist comme ça, ne serait-ce que ça, il aura fait une super belle course.

  • Speaker #0

    Parce que j'imagine que la course va se jouer quand même un petit peu devant sur le vélo quand tu as des noms comme Kalin, Ditlev et Blumenfeld et Eden. Surtout que tout ce petit monde-là risque quand même de sortir relativement proche les uns des autres à vélo, de la natation. Rudy Vanberg qui risque d'être acteur également parce que le monsieur s'est quand même appuyé un peu sur les pédales. Je pense qu'il ne va falloir pas être dans une mauvaise journée à vélo sur les 40 premiers kilomètres si vous voulez prendre le bon train.

  • Speaker #1

    Non, et puis il y a deux, trois passages un petit peu typiques qui peuvent vraiment faire la différence. c'est des trucs Très bizarre, mais il y a le passage sur les pavés, là, au kilomètre 40 ou 50. L'air de rien, tu peux y perdre, parce que là-bas, c'est une salade de bidons. T'as un festival de bidons de partout. J'en ai vu un qui a crevé juste devant moi, parce que certainement qu'il était ou trop gonflé ou qu'il a pincé en arrivant, parce qu'on arrive super vite. C'est des passages où il peut se passer des choses dans un groupe. Ça peut créer des écarts. Et puis sur le retour, il y a la petite patate maintenant à 14%, je crois, aux 80 et aux 150. L'air de rien, ça peut rester en travers quand tu passes de tout à droite, ou si tu n'as qu'un plateau de 68, jusqu'à tout à gauche derrière. C'est passer du 17% avec un plateau de 68. Bonjour, j'aimerais bien une grosse pizza double XL, s'il vous plaît. Donc je suis curieux de voir...

  • Speaker #0

    C'est ce week-end ou c'est le week-end prochain ?

  • Speaker #1

    C'est le week-end prochain, c'est le 29.

  • Speaker #0

    Ouais, ok. Surtout, ce qui est intéressant, c'est que c'est certainement la dernière course longue distance où on va voir les principaux acteurs des championnats du monde d'Ironman qui vont se dérouler à Nice, se retrouver tous les uns et les autres sur la même start list. Et je pense qu'il va y avoir un petit peu de pissing contest. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais moi je vois bien Francfort un petit peu comme une répétition, un dernier réglage. Pour ceux qui, derrière, vont se mettre un petit peu au vert et puis finir leur préparation pour Nice, parce qu'il restera juillet et août et on sera à Nice.

  • Speaker #1

    Et regarde Magnus. Si on se projette sur Magnus, donc Magnus, Afrique du Sud, Francfort,

  • Speaker #0

    Nice.

  • Speaker #1

    Il n'aura pas fait beaucoup de courses, par contre, s'il performe sur ces trois-là. Et on imagine bien qu'il n'est pas là pour rigoler. Quoique Magnus, si mes souvenirs sont bons, il y a deux ans à Nice, il avait pris une casquette. Il fait deux derrière Sam.

  • Speaker #0

    Oui, il fait deux derrière Sam. Moi, je dirais que Sam fait un devant Magnus.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que Sam, il était clairement tellement au-dessus du niveau des autres gars qu'il avait fait tellement une course exceptionnelle. D'ailleurs, peut-être qu'on en parle un petit peu du gars Sam, parce qu'il est toujours sur les start-list d'Europe. Oui. quand même pas beaucoup de fumée qui sort par la cheminée de l'ébain et on sait pas trop ce qui se passe mais moi je serais qu'à moitié surpris que ça n'aille pas au bout de deux rôles ah ouais verra

  • Speaker #1

    Moi j'ai regardé les deux trois dernières publis, il n'y a pas beaucoup de fumée mais par contre on en a déjà parlé sur plein d'épisodes. Pour moi Sam il n'a jamais été aussi dangereux que quand on le laissait tranquille. Quand il a l'impression qu'il a loupé des courses c'est un petit peu à double tranchant. Soit il sort les courses de sa vie, soit il s'écroule ou il se blesse ou il y a des choses comme ça. Par contre quand on n'en entend pas parler, rappelle-toi 2022, il est arrivé en Katimini à Hawaï, il était tranquille. Et il fait deux parce qu'il y a Gustav Hiddens qui était énervé. Sur Ironman-Gasteiz, il était tranquille, il fait une super course, il est disqualifié, il est déclassé, mais s'il n'y a pas ça, il fait une course d'anthologie. Sur les courses où il est un petit peu secret, où on ne l'embête pas, il est plutôt bon, il est plutôt bon. S'il revient, c'est qu'il a besoin, c'est qu'il a envie, et je pense que c'est plutôt la course de rentrée de Sam.

  • Speaker #0

    Parce qu'il n'a pas validé Sam.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ça me fait du

  • Speaker #1

    Sam.

  • Speaker #0

    Il va faire Roth. Derrière, il lui reste quoi pour valider ? Il n'y en a pas 50.

  • Speaker #1

    Mais Roth, ce n'est pas une exception qui permet de valider sur un High Distance Ironman ?

  • Speaker #0

    Non, il faut que ce soit une course du circuit Ironman. Derrière, il va lui rester Copenhague.

  • Speaker #1

    Mais c'est Sam. Tu ne peux pas faire deux Ironman dans un juste pour valider le ticket.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Parce que la pendule, elle tourne. Pour les pros, je crois que la période de qualification se termine à Vitoria-Gastei. L'année dernière, c'était sa dernière chance. C'est pour ça qu'Ironman avait... avait décidé de le valider parce qu'il était allé au bout de la course malgré sa disqualification. Mais est-ce qu'il ne va pas encore essayer de jouer un petit peu avec les règles ? Et c'est vrai que j'imagine mal Ironman refuser l'ancien champion du monde Ironman de Nice. Parce qu'il faut faire la distinction entre les deux. Mais j'imagine mal Ironman changer les règles et faire une exception pour Sam. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oh ! Donc l'Ironman Vitoria Gas Taste, pour la petite info, c'est le 13 juillet. C'est la semaine d'après ROT. Je ne vois pas Sam aller à Vitoria une semaine après ROT.

  • Speaker #0

    Moi, je te dis ce qui va se passer. Sam va nager devant à ROT, fait le vélo, fin du premier tour clignotant, en bâche. Il aura pris la prime de départ de ROT, il aura fait le spectacle, tout le monde sera content. Félix sera content, Sam sera content. Deux semaines après, il est au départ de Vitoria Gaspez.

  • Speaker #1

    Une semaine, le dimanche suivant.

  • Speaker #0

    Une semaine après, il gagne. Il aura fait sa séance d'intensité. On en reparle ? Allez, je te mets un resto sur l'affaire.

  • Speaker #1

    Ah, pari tenu. Allez,

  • Speaker #0

    un resto à Doha.

  • Speaker #1

    Vendu, vendu.

  • Speaker #0

    Allez, vendu. Bingo.

  • Speaker #1

    Ouais, ça serait stratège, mais moi, je n'y vois pas. Le gars n'est pas stratège comme ça. en termes d'intérêt de course, de participation et certainement d'intérêt financier de partenaires. Parce que se présenter à Rott pour ne pas finir, ça ne ressemble pas au gazier. Il a quand même un petit mauvais souvenir à balayer là-bas. Il était à la bagarre avec Magnus et ils ont fait, je ne sais plus, 12 ou 14 kilomètres ensemble et il s'arrache le mollet là-bas. Donc il avait quand même une possibilité de finir.

  • Speaker #0

    de finir bien sur Roth et je pense que c'est une belle aventure je vois pas non plus Iron Man refuser de valider le ticket à Sam si jamais il gagne à Roth et d'autant plus que c'est plus c'est Scott Derue désormais qui est au manivelle et Scott Derue il a une vision qui est beaucoup plus inclusive que pouvait l'avoir Andrew Messi et je vois un Derue beaucoup plus plus à même de faire des concessions et d'avoir un niveau de discussion avec Félix que pouvait l'avoir Andrew. Appelle-toi, Félix nous avait dit que toute discussion avec Andrew Messick était con. Et ça, en langage extrêmement poli à la Félix Valfour, tu vois bien ce que ça veut dire.

  • Speaker #1

    C'était impossible.

  • Speaker #0

    Ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    et francfort il ya une course femme je crois pas c'est pro pro homme sur la publication de parce que c'était femme à hambourg donc je pense que ça doit être pro homme à encore j'imagine.

  • Speaker #1

    Deux belles courses, deux beaux week-ends qui nous attendent, et ça va être...

  • Speaker #0

    Donc toi, au niveau de ton genou, t'en es où, là ?

  • Speaker #1

    Alors, pour en revenir à ce qu'on disait au début, c'est pas que j'ai flirté, que la dose a été... C'est pas ça, c'est que je suis un idiot, faites ce que je fais, faites ce que je dis, mais faites pas ce que je fais. J'ai voulu faire un remue à de le percer, et je me suis allé me coller un petit Irox pour voir ce que ça donnait. Si ? Et mon passé de rameur m'a rattrapé, puisque du coup, quand t'es parti là-dedans, tu vas pas avec les freins, tu vas pas doucement, la progressivité, tout ça, tout ça, t'oublies un peu.

  • Speaker #0

    Mais tu m'avais pas dit ça !

  • Speaker #1

    Bah non, je te dis pas tout, j'ai des petits secrets quand même. J'aime bien garder mes petits secrets quand même, de temps en temps. Et finalement, au rameur, j'ai tout arraché, mais j'ai arraché mon genou aussi. Donc un petit épanchement de synovie, un genou avec une tête de ballon de basket, c'est moins pratique. Donc on va marcher sur des oeufs, puis on va dire que ça va tenir jusqu'à rote. La méthode du caillou dans la chaussure. Pour ceux qui sont blessés, prenez ça comme... C'est un petit tips comme ça, j'appelle ça le caillou dans la chaussure. Vous ne vous occupez plus en priorité de votre entraînement, parce que l'idée c'est de prendre le départ. C'est plus de prendre le départ à l'être optimal. Quand on est blessé à 15 jours ou à 3 semaines, on sait que l'optimal il est à oublier. Donc maintenant c'est kiffer l'événement, kiffer autant que possible partout d'ailleurs, mais... de soigner au départ et de mieux le soigner possible pendant le temps qu'il vous reste jusqu'à la course et puis le job est fait pour toi oui oui il reste encore du boulot mais le gros job est fait, c'est pas la veille de la course qu'on fait du job de toute façon là maintenant c'est récupérer et soigner le genou et Rod c'est 6 juillet moi je suis inscrit au championnat de France d'aquatelon et

  • Speaker #0

    j'y vais avec Romu Romel de paire à quand l'épisode 3 avec Romu ah bah juste après je pense on va arriver à caler un truc là-bas avec le champion on a plein de choses à parler Irox vieillissement vieille carne comment il aura accepté l'idée que Arnaud l'ait battu au championnat de France d'Aquatorne ouh monsieur pose les coronets attention ah ouais bah là c'est le retour de la vengeance d'Arnaud je veux dire la médaille en chocolat au championnat de France de triathlon elle est restée un petit peu en travers un petit peu mais je ne suis pas bien content non mais je suis pas mal si jamais je ne me déglingue pas dans les deux semaines qui viennent parce que je fais le con il en rajoute un peu trop mais je commence à être pas mal à pied et surtout je suis bien remonté ok bien bien bien non non on verra mais plus sérieusement Romu était quand même super solide au championnat de France de triathlon à pied et puis dans l'eau on a en gros Alors, la raison pour laquelle je me suis battu pour y aller, c'est parce que c'est une belle course et j'ai bien envie de pouvoir faire cette compétition. Et puis, j'aime bien passer du temps avec Romuald parce que c'est un mec qui est super brillant et qui est intelligent. Et c'est un petit peu le Yin de mon Yang. Et c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup de passer du temps. Et surtout, on sort ensemble de l'eau à Solsure sur Moselot et on fait un temps de natation qui est à 10 ou 15 secondes le même. Un temps de course à pied à 10 ou 15 secondes le même. Donc je me dis que sur un championnat de France d'aquathlon, on devrait être relativement proche l'un de l'autre. Ça va se jouer soit en natation, soit en course à pied bien évidemment. Mais dans tous les cas, on devrait être relativement proche. Et bonne chance à ceux qui veulent venir parce que je pense que lui comme moi, on a vraiment la volonté de bien faire. Et pour être très honnête, que ce soit lui qui soit devant ou que ce soit moi, peu importe. Mais ça va être sympa et que tous les 55-59, ils se présagent. et j'espère que les gars vont arriver bien à flouter parce que... On ne va pas faire de prisonniers.

  • Speaker #1

    Rappelle-nous les distances sur le championnat de France. À quoi ?

  • Speaker #0

    C'est 1 000 et 5 000. 1 000 dans l'eau, 5 000... Il y a Angoulême. Forte chance qu'il n'y ait pas de combi. Ça, ça peut faire une petite différence quand même. Mais voilà, c'est bien. Et puis, il y a nos deux gamins qui courent. Il y a Valentin. Théo Sini qui était à la maison la semaine dernière avec qui j'ai passé un petit peu de temps à discuter et puis qui a fait le... Toi c'était une belle image aussi, il a fait le S en relais avec sa maman et tu te dis, c'est quand même des gamins qui tiennent la route, ils viennent prendre le temps de faire leur cousse avec leur maman. J'ai vu Val, Valentin court, Théo court parce que Théo c'est le champion de France en titre, mon gamin court. Donc le trio festif est regroupé tous ensemble, donc c'est pour ça qu'on fait tous un petit peu le déplacement pour aller là-bas. Et la course master, ça sera un petit peu le cadeau après la course des jeunes. Et eux, ils sont sur les mêmes distances également, donc ça va être intéressant de comparer les temps. Enfin, intéressant. On va se faire déglinguer dans l'eau et on va se faire déglinguer à pied parce que ça va courir. J'imagine que le parcours là-bas, qui a l'air d'être relativement plat, en double allée-retour, le long de la rivière, des gamins du calibre des Sini et le Perse et les autres qualifiés au France, ça va courir juste au-dessus de 15 minutes pour le 5 îles. Donc nous, si on prend 2 minutes 30, on aura de la chance.

  • Speaker #1

    Le Delta va être intéressant à souligner.

  • Speaker #0

    Voilà, et ça sera intéressant, je pense que Romu va pouvoir nous empiler les chiffres et voir de combien nos gamins sont meilleurs qu'aujourd'hui. Donc voilà, un petit peu, encore un épisode de 1h26, putain, on n'est pas des feignants. Non,

  • Speaker #1

    on est constant. C'est pas court et intense, nous c'est plutôt long et constant.

  • Speaker #0

    Sur le long.

  • Speaker #1

    On est sur le long.

  • Speaker #0

    des gars qui traînent dans la durée on aime bien traîner bonne semaine à tous n'hésitez pas à revenir vers nous si vous avez des choses à nous dire on est toujours disposé à vous écouter et à vous répondre si vous mettez un petit trait d'humour c'est encore mieux à bientôt les amis bonne semaine à tous ciao ciao et surtout c'est bien de la vie la bise profitez bien ciao ciao Merci.

Share

Embed

You may also like