undefined cover
undefined cover
Beaalotekha - La Ménora et les nouveaux défis de l’éducation cover
Beaalotekha - La Ménora et les nouveaux défis de l’éducation cover
Tutorah - Rav Bendrihem

Beaalotekha - La Ménora et les nouveaux défis de l’éducation

Beaalotekha - La Ménora et les nouveaux défis de l’éducation

04min |21/06/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Beaalotekha - La Ménora et les nouveaux défis de l’éducation cover
Beaalotekha - La Ménora et les nouveaux défis de l’éducation cover
Tutorah - Rav Bendrihem

Beaalotekha - La Ménora et les nouveaux défis de l’éducation

Beaalotekha - La Ménora et les nouveaux défis de l’éducation

04min |21/06/2024
Play

Description

Nos enfants ont une chacun une lumière que nous devons les aider à découvrir et allumer… un peu comme les lumière de la Ménora.

Podcast du Rav Bendrihem - Jérusalem - tutorah.org


Hosted on Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, une petite réflexion sur la paracha de Behalotecha qui ouvre sur le sujet de la Ménorah. Le texte nous dit Behalotecha est lorsque tu monteras. Au lieu de dire Behadlikecha lorsque tu allumeras, on nous parle de monter. Rachid donne deux explications. La première, Behalotecha c'est parce que la flamme monte. Et que Tzavikiladlik achetea chalevetolamelea. Il fallait allumer jusqu'à ce que la mèche... la flamme monte d'elle-même. Deuxième explication, c'est qu'en fait, Behalotecha révèle qu'il y avait une marche qu'il fallait monter. Il ne fallait pas seulement donc allumer, mais il fallait monter une marche, puis allumer la Ménorah. J'ai pensé partager avec vous l'idée selon laquelle nefesh, l'âme, c'est l'acrostiche, nous disent nos maîtres, de nun, pé, shin, ner, pétila, shemen. Ner, c'est le réceptacle dans lequel on met l'huile. Pétila, c'est la mèche. Shemen, c'est l'huile d'allumage. Nefesh, c'est donc ce qui est constitué de l'huile. L'âme ressemble à une flamme qu'il faut allumer, un peu comme la lumière de la Ménorah. Peut-être d'entendre ici des leçons d'éducation. Allumer une âme, éveiller une flamme pour qu'elle puisse éclairer, doit respecter le principe de Behalotecha. Allumer d'abord jusqu'à ce que la flamme monte d'elle-même. C'est s'armer de patience. Accepter qu'un enfant n'est pas un petit adulte, mais il est un enfant avec des étapes de développement. On allume et on attend. On accompagne, on laisse la mèche d'allumage. Avec la mèche de la bougie, jusqu'à ce que la flamme puisse monter. D'ailleurs, la patience, il faut l'avoir lorsque la flamme n'est pas encore montée, mais aussi il faut en avoir lorsque la flamme monte d'elle-même. Car il y a un âge où l'enfant nous fait comprendre qu'il n'a plus besoin qu'on l'accompagne tellement il sait tout seul éclairer. Il a des choses à dire, il sait se déplacer. il a une lumière qui monte d'elle-même. Savoir accompagner et savoir aussi se retenir pour laisser la place à la lumière d'une nefèche lorsqu'elle a sa capacité pour monter d'elle-même, c'est une première leçon. La deuxième chose, c'est que pour allumer, il faut monter une marche. Monter une marche, ça veut dire se mettre à niveau. Ça peut vouloir dire se mettre au niveau de l'enfant. et pouvoir se mettre plus bas que ce que l'on est habituellement. Ça peut vouloir dire se mettre plus haut encore que ce que l'on est. Parfois l'ambition d'un enfant, par exemple une ambition spirituelle, mais ça peut être toutes sortes d'ambitions, nécessite qu'on devienne pour lui le parent qu'on n'aurait pas pu imaginer être. Mais c'est aussi au niveau des générations. Monter avant d'allumer, c'est se mettre à la page. En effet, les conflits des générations nous montrent que même si on pensait avoir été très bien éduqués nous-mêmes par nos parents, Il y a des nouveaux défis aujourd'hui qui font que sans que nous ne prenions certaines précautions pour essayer de comprendre où est-ce que le curseur se trouve aujourd'hui, quels sont les enjeux et les nouveaux défis de cette nouvelle génération insolite et inédite, parfois on peut manquer d'accompagner comme il se doit nos enfants. C'est parce que la Torah, parfois par des allusions, nous accompagne et se met à notre niveau pour nous éclairer, que nous devons être inspirés de toutes ces leçons, parce que les âmes de nos enfants ne sont pas moins importantes que la lumière de la Ménorah qui rayonnait dans le Bétamikdash. Shabbat shalom.

Description

Nos enfants ont une chacun une lumière que nous devons les aider à découvrir et allumer… un peu comme les lumière de la Ménora.

Podcast du Rav Bendrihem - Jérusalem - tutorah.org


Hosted on Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, une petite réflexion sur la paracha de Behalotecha qui ouvre sur le sujet de la Ménorah. Le texte nous dit Behalotecha est lorsque tu monteras. Au lieu de dire Behadlikecha lorsque tu allumeras, on nous parle de monter. Rachid donne deux explications. La première, Behalotecha c'est parce que la flamme monte. Et que Tzavikiladlik achetea chalevetolamelea. Il fallait allumer jusqu'à ce que la mèche... la flamme monte d'elle-même. Deuxième explication, c'est qu'en fait, Behalotecha révèle qu'il y avait une marche qu'il fallait monter. Il ne fallait pas seulement donc allumer, mais il fallait monter une marche, puis allumer la Ménorah. J'ai pensé partager avec vous l'idée selon laquelle nefesh, l'âme, c'est l'acrostiche, nous disent nos maîtres, de nun, pé, shin, ner, pétila, shemen. Ner, c'est le réceptacle dans lequel on met l'huile. Pétila, c'est la mèche. Shemen, c'est l'huile d'allumage. Nefesh, c'est donc ce qui est constitué de l'huile. L'âme ressemble à une flamme qu'il faut allumer, un peu comme la lumière de la Ménorah. Peut-être d'entendre ici des leçons d'éducation. Allumer une âme, éveiller une flamme pour qu'elle puisse éclairer, doit respecter le principe de Behalotecha. Allumer d'abord jusqu'à ce que la flamme monte d'elle-même. C'est s'armer de patience. Accepter qu'un enfant n'est pas un petit adulte, mais il est un enfant avec des étapes de développement. On allume et on attend. On accompagne, on laisse la mèche d'allumage. Avec la mèche de la bougie, jusqu'à ce que la flamme puisse monter. D'ailleurs, la patience, il faut l'avoir lorsque la flamme n'est pas encore montée, mais aussi il faut en avoir lorsque la flamme monte d'elle-même. Car il y a un âge où l'enfant nous fait comprendre qu'il n'a plus besoin qu'on l'accompagne tellement il sait tout seul éclairer. Il a des choses à dire, il sait se déplacer. il a une lumière qui monte d'elle-même. Savoir accompagner et savoir aussi se retenir pour laisser la place à la lumière d'une nefèche lorsqu'elle a sa capacité pour monter d'elle-même, c'est une première leçon. La deuxième chose, c'est que pour allumer, il faut monter une marche. Monter une marche, ça veut dire se mettre à niveau. Ça peut vouloir dire se mettre au niveau de l'enfant. et pouvoir se mettre plus bas que ce que l'on est habituellement. Ça peut vouloir dire se mettre plus haut encore que ce que l'on est. Parfois l'ambition d'un enfant, par exemple une ambition spirituelle, mais ça peut être toutes sortes d'ambitions, nécessite qu'on devienne pour lui le parent qu'on n'aurait pas pu imaginer être. Mais c'est aussi au niveau des générations. Monter avant d'allumer, c'est se mettre à la page. En effet, les conflits des générations nous montrent que même si on pensait avoir été très bien éduqués nous-mêmes par nos parents, Il y a des nouveaux défis aujourd'hui qui font que sans que nous ne prenions certaines précautions pour essayer de comprendre où est-ce que le curseur se trouve aujourd'hui, quels sont les enjeux et les nouveaux défis de cette nouvelle génération insolite et inédite, parfois on peut manquer d'accompagner comme il se doit nos enfants. C'est parce que la Torah, parfois par des allusions, nous accompagne et se met à notre niveau pour nous éclairer, que nous devons être inspirés de toutes ces leçons, parce que les âmes de nos enfants ne sont pas moins importantes que la lumière de la Ménorah qui rayonnait dans le Bétamikdash. Shabbat shalom.

Share

Embed

You may also like

Description

Nos enfants ont une chacun une lumière que nous devons les aider à découvrir et allumer… un peu comme les lumière de la Ménora.

Podcast du Rav Bendrihem - Jérusalem - tutorah.org


Hosted on Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, une petite réflexion sur la paracha de Behalotecha qui ouvre sur le sujet de la Ménorah. Le texte nous dit Behalotecha est lorsque tu monteras. Au lieu de dire Behadlikecha lorsque tu allumeras, on nous parle de monter. Rachid donne deux explications. La première, Behalotecha c'est parce que la flamme monte. Et que Tzavikiladlik achetea chalevetolamelea. Il fallait allumer jusqu'à ce que la mèche... la flamme monte d'elle-même. Deuxième explication, c'est qu'en fait, Behalotecha révèle qu'il y avait une marche qu'il fallait monter. Il ne fallait pas seulement donc allumer, mais il fallait monter une marche, puis allumer la Ménorah. J'ai pensé partager avec vous l'idée selon laquelle nefesh, l'âme, c'est l'acrostiche, nous disent nos maîtres, de nun, pé, shin, ner, pétila, shemen. Ner, c'est le réceptacle dans lequel on met l'huile. Pétila, c'est la mèche. Shemen, c'est l'huile d'allumage. Nefesh, c'est donc ce qui est constitué de l'huile. L'âme ressemble à une flamme qu'il faut allumer, un peu comme la lumière de la Ménorah. Peut-être d'entendre ici des leçons d'éducation. Allumer une âme, éveiller une flamme pour qu'elle puisse éclairer, doit respecter le principe de Behalotecha. Allumer d'abord jusqu'à ce que la flamme monte d'elle-même. C'est s'armer de patience. Accepter qu'un enfant n'est pas un petit adulte, mais il est un enfant avec des étapes de développement. On allume et on attend. On accompagne, on laisse la mèche d'allumage. Avec la mèche de la bougie, jusqu'à ce que la flamme puisse monter. D'ailleurs, la patience, il faut l'avoir lorsque la flamme n'est pas encore montée, mais aussi il faut en avoir lorsque la flamme monte d'elle-même. Car il y a un âge où l'enfant nous fait comprendre qu'il n'a plus besoin qu'on l'accompagne tellement il sait tout seul éclairer. Il a des choses à dire, il sait se déplacer. il a une lumière qui monte d'elle-même. Savoir accompagner et savoir aussi se retenir pour laisser la place à la lumière d'une nefèche lorsqu'elle a sa capacité pour monter d'elle-même, c'est une première leçon. La deuxième chose, c'est que pour allumer, il faut monter une marche. Monter une marche, ça veut dire se mettre à niveau. Ça peut vouloir dire se mettre au niveau de l'enfant. et pouvoir se mettre plus bas que ce que l'on est habituellement. Ça peut vouloir dire se mettre plus haut encore que ce que l'on est. Parfois l'ambition d'un enfant, par exemple une ambition spirituelle, mais ça peut être toutes sortes d'ambitions, nécessite qu'on devienne pour lui le parent qu'on n'aurait pas pu imaginer être. Mais c'est aussi au niveau des générations. Monter avant d'allumer, c'est se mettre à la page. En effet, les conflits des générations nous montrent que même si on pensait avoir été très bien éduqués nous-mêmes par nos parents, Il y a des nouveaux défis aujourd'hui qui font que sans que nous ne prenions certaines précautions pour essayer de comprendre où est-ce que le curseur se trouve aujourd'hui, quels sont les enjeux et les nouveaux défis de cette nouvelle génération insolite et inédite, parfois on peut manquer d'accompagner comme il se doit nos enfants. C'est parce que la Torah, parfois par des allusions, nous accompagne et se met à notre niveau pour nous éclairer, que nous devons être inspirés de toutes ces leçons, parce que les âmes de nos enfants ne sont pas moins importantes que la lumière de la Ménorah qui rayonnait dans le Bétamikdash. Shabbat shalom.

Description

Nos enfants ont une chacun une lumière que nous devons les aider à découvrir et allumer… un peu comme les lumière de la Ménora.

Podcast du Rav Bendrihem - Jérusalem - tutorah.org


Hosted on Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, une petite réflexion sur la paracha de Behalotecha qui ouvre sur le sujet de la Ménorah. Le texte nous dit Behalotecha est lorsque tu monteras. Au lieu de dire Behadlikecha lorsque tu allumeras, on nous parle de monter. Rachid donne deux explications. La première, Behalotecha c'est parce que la flamme monte. Et que Tzavikiladlik achetea chalevetolamelea. Il fallait allumer jusqu'à ce que la mèche... la flamme monte d'elle-même. Deuxième explication, c'est qu'en fait, Behalotecha révèle qu'il y avait une marche qu'il fallait monter. Il ne fallait pas seulement donc allumer, mais il fallait monter une marche, puis allumer la Ménorah. J'ai pensé partager avec vous l'idée selon laquelle nefesh, l'âme, c'est l'acrostiche, nous disent nos maîtres, de nun, pé, shin, ner, pétila, shemen. Ner, c'est le réceptacle dans lequel on met l'huile. Pétila, c'est la mèche. Shemen, c'est l'huile d'allumage. Nefesh, c'est donc ce qui est constitué de l'huile. L'âme ressemble à une flamme qu'il faut allumer, un peu comme la lumière de la Ménorah. Peut-être d'entendre ici des leçons d'éducation. Allumer une âme, éveiller une flamme pour qu'elle puisse éclairer, doit respecter le principe de Behalotecha. Allumer d'abord jusqu'à ce que la flamme monte d'elle-même. C'est s'armer de patience. Accepter qu'un enfant n'est pas un petit adulte, mais il est un enfant avec des étapes de développement. On allume et on attend. On accompagne, on laisse la mèche d'allumage. Avec la mèche de la bougie, jusqu'à ce que la flamme puisse monter. D'ailleurs, la patience, il faut l'avoir lorsque la flamme n'est pas encore montée, mais aussi il faut en avoir lorsque la flamme monte d'elle-même. Car il y a un âge où l'enfant nous fait comprendre qu'il n'a plus besoin qu'on l'accompagne tellement il sait tout seul éclairer. Il a des choses à dire, il sait se déplacer. il a une lumière qui monte d'elle-même. Savoir accompagner et savoir aussi se retenir pour laisser la place à la lumière d'une nefèche lorsqu'elle a sa capacité pour monter d'elle-même, c'est une première leçon. La deuxième chose, c'est que pour allumer, il faut monter une marche. Monter une marche, ça veut dire se mettre à niveau. Ça peut vouloir dire se mettre au niveau de l'enfant. et pouvoir se mettre plus bas que ce que l'on est habituellement. Ça peut vouloir dire se mettre plus haut encore que ce que l'on est. Parfois l'ambition d'un enfant, par exemple une ambition spirituelle, mais ça peut être toutes sortes d'ambitions, nécessite qu'on devienne pour lui le parent qu'on n'aurait pas pu imaginer être. Mais c'est aussi au niveau des générations. Monter avant d'allumer, c'est se mettre à la page. En effet, les conflits des générations nous montrent que même si on pensait avoir été très bien éduqués nous-mêmes par nos parents, Il y a des nouveaux défis aujourd'hui qui font que sans que nous ne prenions certaines précautions pour essayer de comprendre où est-ce que le curseur se trouve aujourd'hui, quels sont les enjeux et les nouveaux défis de cette nouvelle génération insolite et inédite, parfois on peut manquer d'accompagner comme il se doit nos enfants. C'est parce que la Torah, parfois par des allusions, nous accompagne et se met à notre niveau pour nous éclairer, que nous devons être inspirés de toutes ces leçons, parce que les âmes de nos enfants ne sont pas moins importantes que la lumière de la Ménorah qui rayonnait dans le Bétamikdash. Shabbat shalom.

Share

Embed

You may also like