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Bonjour, une petite réflexion sur la paracha de Nassau, une des parachiotes les plus longues de la Torah, dans laquelle, entre autres, seront évoquées les thèmes de la femme Sota et du Nazir. Qu'est-ce que c'est que la femme Sota ? La femme Sota, c'est une femme qui a eu un comportement un peu léger. Elle parlait avec un homme alors qu'elle était mariée, mais pas à son mari, à un autre homme que son mari. Il y a ce qu'on appelle le kinouï et la styra, c'est-à-dire la mise en garde. Son mari lui dit non, non, non, attention, arrête de parler avec un tel. Et ensuite, elle est surprise à s'isoler. On ne sait pas ce qui s'est passé dans cet isolement entre elle et cet homme, qui est quelqu'un d'autre que son mari, s'il y a eu ou non un adultère. Il y a ce qu'on appelle les eaux de la vérification, maïma marim, améaririm. Elle va boire une potion dans laquelle le nom de Dieu, le tétragramme divin, aura été effacé. Et ces os vont vérifier de manière absolument magique et de manière exceptionnelle si cette femme avait fauté ou non. Tout un procédé, toute une procédure où il fallait aller voir le Kohen, il fallait essayer de la dissuader pour qu'elle préfère reconnaître si jamais elle avait fauté, plutôt que de boire cette potion, car si cette potion vérifie que cette femme a bel et bien, enfin plutôt mal et mauvaisement trompé son mari, elle mourra. d'une manière absolument explosive, littéralement. Par contre, si ces suspicions, même si elle s'était isolée avec un homme avec qui elle n'avait pas le droit ni de parler ni de s'isoler, et qu'en soi c'est quelque chose de négatif, si ces suspicions d'adultère n'étaient pas justifiées, alors cette femme, puisqu'elle aura pris sur elle et supporté la honte d'une suspicion qui n'était pas... justifiée jusqu'au bout, elle aura une grande bénédiction. Nos maîtres vont dire que si elle n'avait pas d'enfants, elle pourrait avoir des enfants. Si elle n'avait que des filles, elle aura aussi des garçons, etc. Juste après, on nous parle de la paracha du Nazéen. Alors là, c'est un autre chapitre qui parle de quelque chose de différent. C'est un homme qui prend sur lui Un vœu d'abstinence. En effet, nous avons 613 mitzvot, mais nous avons la possibilité, si nous le voulons, dans un cadre précis, que notre parole puisse nous engager à prendre sur nous des engagements supplémentaires. Le nazir, c'est celui qui prend sur lui, pendant une période, de manière standard c'est 30 jours, nazir yiyé, la guématria de yiyé c'est 30 jours. de ne pas boire de vin ou de consommer tout ce qui vient du raisin, de ne pas se rendre impur avec un mort. Bien évidemment, personne ne veut se rendre impur avec un mort, mais c'est-à-dire de ne pas avoir le droit même d'intervenir dans une situation où on peut être en contact avec un mort. Et, troisième chose, c'est de ne pas se raser ni se couper les cheveux durant cette période. Alors, ça y est, on... Le personnage très connu, pour des raisons qui sont plutôt cinématographiques que bibliques, j'oserais dire peut-être malheureusement, c'est le personnage de Shimshon, Samson. En effet, Samson, lui, était un autre Nazir, un Nazir depuis sa naissance. Toujours est-il qu'au terme de cette période de 30 jours, il y aura un sacrifice qui sera apporté et le Nazir aura honoré son vœu d'abstinence. Nos maîtres ! de se poser la question, voici que ces deux thèmes, ces deux sujets, a priori n'ont rien à voir l'un avec l'autre. Et pourtant la Torah les met l'un juste après l'autre, à savoir d'abord la paracha de la Sota, et ensuite la paracha du Nazéen. Et cette juxtaposition qui est céleste, puisque c'est Dieu qui décide de l'ordre des parachiotes, pose une question. Pourquoi est-ce qu'on les met juste l'une après l'autre ? Et donc le Talmud dit Che kol haroe sotabekil koula yazir atzmomenayayin shi omévil ideniouf C'est pour nous enseigner que tout celui qui est témoin oculaire de la femme sota, dans le cas où elle aurait véritablement commis de l'adultère, et que les autres la vérification. allait faire exploser son ventre et qu'elle allait mourir, devra, ce témoin oculaire, quant à lui, faire le vœu du nazir, c'est-à-dire de s'abstenir de boire du vin, car c'est le vin qui amène à l'adultère. Et bien évidemment, tout celui qui voit ce texte, qui entend cette parole, se dit, mais attends, comment pouvoir, parce qu'on est témoin oculaire, faire accepter de dire que parce que l'autre... à parler avec quelqu'un qui n'était pas son conjoint, et s'est rapproché de quelqu'un qui n'était pas son conjoint, on va me dire à moi de m'abstenir de boire du vin, parce qu'on dit que le vin amène à l'adultère. Et là, la leçon très grande, c'est qu'en général, on se dit toujours que le mal n'arrive qu'aux autres. À moi, cela ne m'arrivera pas. D'ailleurs, on se dit toujours que quand on entend des choses très graves, quand les gens sont... tombés dans l'abîme, on se dit qu'ils se sont abîmés de manière drastique. Mais on ne tombe jamais de haut en se jetant de haut. Et les choses graves ne commencent jamais par des choses graves. Comme on le sait, c'est jamais... en se retrouvant dans un isolement que l'adultère commence, ou en tout cas extrêmement rarement. Les kacharim vont même dire qu'un homme qui commune à l'adultère, il ne le fait que si il n'y renaît sa bourre ou à l'archetout. Il a totalement perdu la tête. En effet, détruire son propre couple, sa propre famille, la famille de la personne avec qui on se rapproche, c'est une folie. Mais les choses ne commencent jamais ainsi. Ça peut commencer par un verre, par une discussion. par un échange, par un échange de regards, par une parole, par un acte de bienveillance mais un peu déplacé, qui va rapprocher les cœurs et parfois ensuite les corps. Et quand les gens arrivent à faire des choses très graves, ils n'ont jamais commencé par des choses très graves. C'est le vice du Yéterara qui nous dit aujourd'hui, il prend quelque chose de permis mais d'un peu à la lisière avec l'interdit. Le lendemain, il nous fait trébucher un peu plus et à la fin, on tombe très bas. C'est la raison pour laquelle, si Akadosh Baruch Hu, si Dieu nous a rendu témoins oculaires de quelque chose, c'est qu'il veut nous enseigner quelque chose sur nous, pas seulement sur l'autre. Dans un monde où aujourd'hui on est très au courant de tout ce que les gens font de bien et de très mal, et que nous sommes capables d'être au courant, et des fois témoins oculaires, malgré nous, parce que les choses se sont présentées à nous. dans la rue, dans notre immeuble, dans notre voisinage, dans notre travail, mais aussi parfois parce qu'on est mis au courant de certaines choses, qu'est-ce qu'on est capable de se dire ? Ça me concerne à moi aussi. Je vais prendre aussi moi-même des précautions, car les choses les plus graves ne commencent jamais par le grave. Et qu'il faut être capable de savoir prendre des précautions pour ne jamais dire ça n'arrive qu'aux autres et ça ne m'arrive pas qu'à moi. Car même celui qui est tombé a dû peut-être et certainement se dire aussi que ça ne lui arriverait jamais. Shabbat shalom.
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Et ces os vont vérifier de manière absolument magique et de manière exceptionnelle si cette femme avait fauté ou non. Tout un procédé, toute une procédure où il fallait aller voir le Kohen, il fallait essayer de la dissuader pour qu'elle préfère reconnaître si jamais elle avait fauté, plutôt que de boire cette potion, car si cette potion vérifie que cette femme a bel et bien, enfin plutôt mal et mauvaisement trompé son mari, elle mourra. d'une manière absolument explosive, littéralement. Par contre, si ces suspicions, même si elle s'était isolée avec un homme avec qui elle n'avait pas le droit ni de parler ni de s'isoler, et qu'en soi c'est quelque chose de négatif, si ces suspicions d'adultère n'étaient pas justifiées, alors cette femme, puisqu'elle aura pris sur elle et supporté la honte d'une suspicion qui n'était pas... justifiée jusqu'au bout, elle aura une grande bénédiction. Nos maîtres vont dire que si elle n'avait pas d'enfants, elle pourrait avoir des enfants. Si elle n'avait que des filles, elle aura aussi des garçons, etc. Juste après, on nous parle de la paracha du Nazéen. Alors là, c'est un autre chapitre qui parle de quelque chose de différent. C'est un homme qui prend sur lui Un vœu d'abstinence. En effet, nous avons 613 mitzvot, mais nous avons la possibilité, si nous le voulons, dans un cadre précis, que notre parole puisse nous engager à prendre sur nous des engagements supplémentaires. Le nazir, c'est celui qui prend sur lui, pendant une période, de manière standard c'est 30 jours, nazir yiyé, la guématria de yiyé c'est 30 jours. de ne pas boire de vin ou de consommer tout ce qui vient du raisin, de ne pas se rendre impur avec un mort. Bien évidemment, personne ne veut se rendre impur avec un mort, mais c'est-à-dire de ne pas avoir le droit même d'intervenir dans une situation où on peut être en contact avec un mort. Et, troisième chose, c'est de ne pas se raser ni se couper les cheveux durant cette période. Alors, ça y est, on... Le personnage très connu, pour des raisons qui sont plutôt cinématographiques que bibliques, j'oserais dire peut-être malheureusement, c'est le personnage de Shimshon, Samson. En effet, Samson, lui, était un autre Nazir, un Nazir depuis sa naissance. Toujours est-il qu'au terme de cette période de 30 jours, il y aura un sacrifice qui sera apporté et le Nazir aura honoré son vœu d'abstinence. Nos maîtres ! de se poser la question, voici que ces deux thèmes, ces deux sujets, a priori n'ont rien à voir l'un avec l'autre. Et pourtant la Torah les met l'un juste après l'autre, à savoir d'abord la paracha de la Sota, et ensuite la paracha du Nazéen. Et cette juxtaposition qui est céleste, puisque c'est Dieu qui décide de l'ordre des parachiotes, pose une question. Pourquoi est-ce qu'on les met juste l'une après l'autre ? Et donc le Talmud dit Che kol haroe sotabekil koula yazir atzmomenayayin shi omévil ideniouf C'est pour nous enseigner que tout celui qui est témoin oculaire de la femme sota, dans le cas où elle aurait véritablement commis de l'adultère, et que les autres la vérification. allait faire exploser son ventre et qu'elle allait mourir, devra, ce témoin oculaire, quant à lui, faire le vœu du nazir, c'est-à-dire de s'abstenir de boire du vin, car c'est le vin qui amène à l'adultère. Et bien évidemment, tout celui qui voit ce texte, qui entend cette parole, se dit, mais attends, comment pouvoir, parce qu'on est témoin oculaire, faire accepter de dire que parce que l'autre... à parler avec quelqu'un qui n'était pas son conjoint, et s'est rapproché de quelqu'un qui n'était pas son conjoint, on va me dire à moi de m'abstenir de boire du vin, parce qu'on dit que le vin amène à l'adultère. Et là, la leçon très grande, c'est qu'en général, on se dit toujours que le mal n'arrive qu'aux autres. À moi, cela ne m'arrivera pas. D'ailleurs, on se dit toujours que quand on entend des choses très graves, quand les gens sont... tombés dans l'abîme, on se dit qu'ils se sont abîmés de manière drastique. Mais on ne tombe jamais de haut en se jetant de haut. Et les choses graves ne commencent jamais par des choses graves. Comme on le sait, c'est jamais... en se retrouvant dans un isolement que l'adultère commence, ou en tout cas extrêmement rarement. Les kacharim vont même dire qu'un homme qui commune à l'adultère, il ne le fait que si il n'y renaît sa bourre ou à l'archetout. Il a totalement perdu la tête. En effet, détruire son propre couple, sa propre famille, la famille de la personne avec qui on se rapproche, c'est une folie. Mais les choses ne commencent jamais ainsi. Ça peut commencer par un verre, par une discussion. par un échange, par un échange de regards, par une parole, par un acte de bienveillance mais un peu déplacé, qui va rapprocher les cœurs et parfois ensuite les corps. Et quand les gens arrivent à faire des choses très graves, ils n'ont jamais commencé par des choses très graves. C'est le vice du Yéterara qui nous dit aujourd'hui, il prend quelque chose de permis mais d'un peu à la lisière avec l'interdit. Le lendemain, il nous fait trébucher un peu plus et à la fin, on tombe très bas. C'est la raison pour laquelle, si Akadosh Baruch Hu, si Dieu nous a rendu témoins oculaires de quelque chose, c'est qu'il veut nous enseigner quelque chose sur nous, pas seulement sur l'autre. Dans un monde où aujourd'hui on est très au courant de tout ce que les gens font de bien et de très mal, et que nous sommes capables d'être au courant, et des fois témoins oculaires, malgré nous, parce que les choses se sont présentées à nous. dans la rue, dans notre immeuble, dans notre voisinage, dans notre travail, mais aussi parfois parce qu'on est mis au courant de certaines choses, qu'est-ce qu'on est capable de se dire ? Ça me concerne à moi aussi. Je vais prendre aussi moi-même des précautions, car les choses les plus graves ne commencent jamais par le grave. Et qu'il faut être capable de savoir prendre des précautions pour ne jamais dire ça n'arrive qu'aux autres et ça ne m'arrive pas qu'à moi. Car même celui qui est tombé a dû peut-être et certainement se dire aussi que ça ne lui arriverait jamais. Shabbat shalom.
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Et ces os vont vérifier de manière absolument magique et de manière exceptionnelle si cette femme avait fauté ou non. Tout un procédé, toute une procédure où il fallait aller voir le Kohen, il fallait essayer de la dissuader pour qu'elle préfère reconnaître si jamais elle avait fauté, plutôt que de boire cette potion, car si cette potion vérifie que cette femme a bel et bien, enfin plutôt mal et mauvaisement trompé son mari, elle mourra. d'une manière absolument explosive, littéralement. Par contre, si ces suspicions, même si elle s'était isolée avec un homme avec qui elle n'avait pas le droit ni de parler ni de s'isoler, et qu'en soi c'est quelque chose de négatif, si ces suspicions d'adultère n'étaient pas justifiées, alors cette femme, puisqu'elle aura pris sur elle et supporté la honte d'une suspicion qui n'était pas... justifiée jusqu'au bout, elle aura une grande bénédiction. Nos maîtres vont dire que si elle n'avait pas d'enfants, elle pourrait avoir des enfants. Si elle n'avait que des filles, elle aura aussi des garçons, etc. Juste après, on nous parle de la paracha du Nazéen. Alors là, c'est un autre chapitre qui parle de quelque chose de différent. C'est un homme qui prend sur lui Un vœu d'abstinence. En effet, nous avons 613 mitzvot, mais nous avons la possibilité, si nous le voulons, dans un cadre précis, que notre parole puisse nous engager à prendre sur nous des engagements supplémentaires. Le nazir, c'est celui qui prend sur lui, pendant une période, de manière standard c'est 30 jours, nazir yiyé, la guématria de yiyé c'est 30 jours. de ne pas boire de vin ou de consommer tout ce qui vient du raisin, de ne pas se rendre impur avec un mort. Bien évidemment, personne ne veut se rendre impur avec un mort, mais c'est-à-dire de ne pas avoir le droit même d'intervenir dans une situation où on peut être en contact avec un mort. Et, troisième chose, c'est de ne pas se raser ni se couper les cheveux durant cette période. Alors, ça y est, on... Le personnage très connu, pour des raisons qui sont plutôt cinématographiques que bibliques, j'oserais dire peut-être malheureusement, c'est le personnage de Shimshon, Samson. En effet, Samson, lui, était un autre Nazir, un Nazir depuis sa naissance. Toujours est-il qu'au terme de cette période de 30 jours, il y aura un sacrifice qui sera apporté et le Nazir aura honoré son vœu d'abstinence. Nos maîtres ! de se poser la question, voici que ces deux thèmes, ces deux sujets, a priori n'ont rien à voir l'un avec l'autre. Et pourtant la Torah les met l'un juste après l'autre, à savoir d'abord la paracha de la Sota, et ensuite la paracha du Nazéen. Et cette juxtaposition qui est céleste, puisque c'est Dieu qui décide de l'ordre des parachiotes, pose une question. Pourquoi est-ce qu'on les met juste l'une après l'autre ? Et donc le Talmud dit Che kol haroe sotabekil koula yazir atzmomenayayin shi omévil ideniouf C'est pour nous enseigner que tout celui qui est témoin oculaire de la femme sota, dans le cas où elle aurait véritablement commis de l'adultère, et que les autres la vérification. allait faire exploser son ventre et qu'elle allait mourir, devra, ce témoin oculaire, quant à lui, faire le vœu du nazir, c'est-à-dire de s'abstenir de boire du vin, car c'est le vin qui amène à l'adultère. Et bien évidemment, tout celui qui voit ce texte, qui entend cette parole, se dit, mais attends, comment pouvoir, parce qu'on est témoin oculaire, faire accepter de dire que parce que l'autre... à parler avec quelqu'un qui n'était pas son conjoint, et s'est rapproché de quelqu'un qui n'était pas son conjoint, on va me dire à moi de m'abstenir de boire du vin, parce qu'on dit que le vin amène à l'adultère. Et là, la leçon très grande, c'est qu'en général, on se dit toujours que le mal n'arrive qu'aux autres. À moi, cela ne m'arrivera pas. D'ailleurs, on se dit toujours que quand on entend des choses très graves, quand les gens sont... tombés dans l'abîme, on se dit qu'ils se sont abîmés de manière drastique. Mais on ne tombe jamais de haut en se jetant de haut. Et les choses graves ne commencent jamais par des choses graves. Comme on le sait, c'est jamais... en se retrouvant dans un isolement que l'adultère commence, ou en tout cas extrêmement rarement. Les kacharim vont même dire qu'un homme qui commune à l'adultère, il ne le fait que si il n'y renaît sa bourre ou à l'archetout. Il a totalement perdu la tête. En effet, détruire son propre couple, sa propre famille, la famille de la personne avec qui on se rapproche, c'est une folie. Mais les choses ne commencent jamais ainsi. Ça peut commencer par un verre, par une discussion. par un échange, par un échange de regards, par une parole, par un acte de bienveillance mais un peu déplacé, qui va rapprocher les cœurs et parfois ensuite les corps. Et quand les gens arrivent à faire des choses très graves, ils n'ont jamais commencé par des choses très graves. C'est le vice du Yéterara qui nous dit aujourd'hui, il prend quelque chose de permis mais d'un peu à la lisière avec l'interdit. Le lendemain, il nous fait trébucher un peu plus et à la fin, on tombe très bas. C'est la raison pour laquelle, si Akadosh Baruch Hu, si Dieu nous a rendu témoins oculaires de quelque chose, c'est qu'il veut nous enseigner quelque chose sur nous, pas seulement sur l'autre. Dans un monde où aujourd'hui on est très au courant de tout ce que les gens font de bien et de très mal, et que nous sommes capables d'être au courant, et des fois témoins oculaires, malgré nous, parce que les choses se sont présentées à nous. dans la rue, dans notre immeuble, dans notre voisinage, dans notre travail, mais aussi parfois parce qu'on est mis au courant de certaines choses, qu'est-ce qu'on est capable de se dire ? Ça me concerne à moi aussi. Je vais prendre aussi moi-même des précautions, car les choses les plus graves ne commencent jamais par le grave. Et qu'il faut être capable de savoir prendre des précautions pour ne jamais dire ça n'arrive qu'aux autres et ça ne m'arrive pas qu'à moi. Car même celui qui est tombé a dû peut-être et certainement se dire aussi que ça ne lui arriverait jamais. Shabbat shalom.
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Bonjour, une petite réflexion sur la paracha de Nassau, une des parachiotes les plus longues de la Torah, dans laquelle, entre autres, seront évoquées les thèmes de la femme Sota et du Nazir. Qu'est-ce que c'est que la femme Sota ? La femme Sota, c'est une femme qui a eu un comportement un peu léger. Elle parlait avec un homme alors qu'elle était mariée, mais pas à son mari, à un autre homme que son mari. Il y a ce qu'on appelle le kinouï et la styra, c'est-à-dire la mise en garde. Son mari lui dit non, non, non, attention, arrête de parler avec un tel. Et ensuite, elle est surprise à s'isoler. On ne sait pas ce qui s'est passé dans cet isolement entre elle et cet homme, qui est quelqu'un d'autre que son mari, s'il y a eu ou non un adultère. Il y a ce qu'on appelle les eaux de la vérification, maïma marim, améaririm. Elle va boire une potion dans laquelle le nom de Dieu, le tétragramme divin, aura été effacé. Et ces os vont vérifier de manière absolument magique et de manière exceptionnelle si cette femme avait fauté ou non. Tout un procédé, toute une procédure où il fallait aller voir le Kohen, il fallait essayer de la dissuader pour qu'elle préfère reconnaître si jamais elle avait fauté, plutôt que de boire cette potion, car si cette potion vérifie que cette femme a bel et bien, enfin plutôt mal et mauvaisement trompé son mari, elle mourra. d'une manière absolument explosive, littéralement. Par contre, si ces suspicions, même si elle s'était isolée avec un homme avec qui elle n'avait pas le droit ni de parler ni de s'isoler, et qu'en soi c'est quelque chose de négatif, si ces suspicions d'adultère n'étaient pas justifiées, alors cette femme, puisqu'elle aura pris sur elle et supporté la honte d'une suspicion qui n'était pas... justifiée jusqu'au bout, elle aura une grande bénédiction. Nos maîtres vont dire que si elle n'avait pas d'enfants, elle pourrait avoir des enfants. Si elle n'avait que des filles, elle aura aussi des garçons, etc. Juste après, on nous parle de la paracha du Nazéen. Alors là, c'est un autre chapitre qui parle de quelque chose de différent. C'est un homme qui prend sur lui Un vœu d'abstinence. En effet, nous avons 613 mitzvot, mais nous avons la possibilité, si nous le voulons, dans un cadre précis, que notre parole puisse nous engager à prendre sur nous des engagements supplémentaires. Le nazir, c'est celui qui prend sur lui, pendant une période, de manière standard c'est 30 jours, nazir yiyé, la guématria de yiyé c'est 30 jours. de ne pas boire de vin ou de consommer tout ce qui vient du raisin, de ne pas se rendre impur avec un mort. Bien évidemment, personne ne veut se rendre impur avec un mort, mais c'est-à-dire de ne pas avoir le droit même d'intervenir dans une situation où on peut être en contact avec un mort. Et, troisième chose, c'est de ne pas se raser ni se couper les cheveux durant cette période. Alors, ça y est, on... Le personnage très connu, pour des raisons qui sont plutôt cinématographiques que bibliques, j'oserais dire peut-être malheureusement, c'est le personnage de Shimshon, Samson. En effet, Samson, lui, était un autre Nazir, un Nazir depuis sa naissance. Toujours est-il qu'au terme de cette période de 30 jours, il y aura un sacrifice qui sera apporté et le Nazir aura honoré son vœu d'abstinence. Nos maîtres ! de se poser la question, voici que ces deux thèmes, ces deux sujets, a priori n'ont rien à voir l'un avec l'autre. Et pourtant la Torah les met l'un juste après l'autre, à savoir d'abord la paracha de la Sota, et ensuite la paracha du Nazéen. Et cette juxtaposition qui est céleste, puisque c'est Dieu qui décide de l'ordre des parachiotes, pose une question. Pourquoi est-ce qu'on les met juste l'une après l'autre ? Et donc le Talmud dit Che kol haroe sotabekil koula yazir atzmomenayayin shi omévil ideniouf C'est pour nous enseigner que tout celui qui est témoin oculaire de la femme sota, dans le cas où elle aurait véritablement commis de l'adultère, et que les autres la vérification. allait faire exploser son ventre et qu'elle allait mourir, devra, ce témoin oculaire, quant à lui, faire le vœu du nazir, c'est-à-dire de s'abstenir de boire du vin, car c'est le vin qui amène à l'adultère. Et bien évidemment, tout celui qui voit ce texte, qui entend cette parole, se dit, mais attends, comment pouvoir, parce qu'on est témoin oculaire, faire accepter de dire que parce que l'autre... à parler avec quelqu'un qui n'était pas son conjoint, et s'est rapproché de quelqu'un qui n'était pas son conjoint, on va me dire à moi de m'abstenir de boire du vin, parce qu'on dit que le vin amène à l'adultère. Et là, la leçon très grande, c'est qu'en général, on se dit toujours que le mal n'arrive qu'aux autres. À moi, cela ne m'arrivera pas. D'ailleurs, on se dit toujours que quand on entend des choses très graves, quand les gens sont... tombés dans l'abîme, on se dit qu'ils se sont abîmés de manière drastique. Mais on ne tombe jamais de haut en se jetant de haut. Et les choses graves ne commencent jamais par des choses graves. Comme on le sait, c'est jamais... en se retrouvant dans un isolement que l'adultère commence, ou en tout cas extrêmement rarement. Les kacharim vont même dire qu'un homme qui commune à l'adultère, il ne le fait que si il n'y renaît sa bourre ou à l'archetout. Il a totalement perdu la tête. En effet, détruire son propre couple, sa propre famille, la famille de la personne avec qui on se rapproche, c'est une folie. Mais les choses ne commencent jamais ainsi. Ça peut commencer par un verre, par une discussion. par un échange, par un échange de regards, par une parole, par un acte de bienveillance mais un peu déplacé, qui va rapprocher les cœurs et parfois ensuite les corps. Et quand les gens arrivent à faire des choses très graves, ils n'ont jamais commencé par des choses très graves. C'est le vice du Yéterara qui nous dit aujourd'hui, il prend quelque chose de permis mais d'un peu à la lisière avec l'interdit. Le lendemain, il nous fait trébucher un peu plus et à la fin, on tombe très bas. C'est la raison pour laquelle, si Akadosh Baruch Hu, si Dieu nous a rendu témoins oculaires de quelque chose, c'est qu'il veut nous enseigner quelque chose sur nous, pas seulement sur l'autre. Dans un monde où aujourd'hui on est très au courant de tout ce que les gens font de bien et de très mal, et que nous sommes capables d'être au courant, et des fois témoins oculaires, malgré nous, parce que les choses se sont présentées à nous. dans la rue, dans notre immeuble, dans notre voisinage, dans notre travail, mais aussi parfois parce qu'on est mis au courant de certaines choses, qu'est-ce qu'on est capable de se dire ? Ça me concerne à moi aussi. Je vais prendre aussi moi-même des précautions, car les choses les plus graves ne commencent jamais par le grave. Et qu'il faut être capable de savoir prendre des précautions pour ne jamais dire ça n'arrive qu'aux autres et ça ne m'arrive pas qu'à moi. Car même celui qui est tombé a dû peut-être et certainement se dire aussi que ça ne lui arriverait jamais. Shabbat shalom.
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