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Tutorah - Rav Bendrihem

Chira - Tikva - Bitahon - Lorsque la prière ne suffit pas !

Chira - Tikva - Bitahon - Lorsque la prière ne suffit pas !

06min |28/04/2024
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Description

Podcast du Rav Mordehai Bendrihem - Jérusalem - veille du 7ème jour de Pessah qui commémore et célèbre la traversée de la mer quelques jours après la sortie d’Égypte.

Tutorah.org


Hosted on Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, ce soir c'est encore Yom Tov, un jour de fête. Le deuxième volet de la sortie d'Egypte, surnommé Kriyat Yam Souf, la traversée de la mer, l'ouverture de la mer. En effet, les enfants d'Israël, comme vous le savez, se retrouvent encerclés par des bêtes sauvages, Pharaon et les égyptiens qui les poursuivent, et en face d'eux, la mer. Ils ne savent que faire. Moshé Rabénou Moïse, comme c'est son habitude, de commencer par une prière et Le Créateur de lui dire Ma Titsak Elay qu'est-ce que tu fais à prier vers moi ? Daber el-Bene Yisrael Ve-Yissaou Parle donc aux enfants d'Israël et qu'ils avancent. Qu'ils avancent où ? Eh bien, tout le monde connaît l'histoire de ce fameux Nahshon Ben Aminadav נחשון בן עמינדב, ce pionnier. qui a pu mettre les pieds dans l'eau alors que pour l'instant ce n'était pas encore la terre ferme, et qui a osé rentrer dans l'eau pour provoquer l'ouverture de la mer. Les commentateurs s'interpellent. Mais comment interpréter et comprendre que le Créateur demande à Moïse de ne pas prier ? Pour appuyer cette question, on peut rappeler que Le psaume de Pessah est plein de cette phrase Vaitzakou el Hashem bateau Laem ויצעקו אל ה׳ בצר להם et ils ont prié par une tsiaka, par une voix triste de gémissement et de désarroi. Et c'est comme ça qu'ils ont été répondus pour qu'Hachem, le Créateur, les fasse sortir d'Égypte. Aussi, comment peut-on leur demander de ne pas utiliser cette force, cet outil, oserais-je dire cette ״arme de la parole״ qui leur avait donné le miracle de la sortie d'Égypte elle-même dans son premier épisode ? La réponse à cette question se trouve justement... Dans le fait qu'il y a une différence entre la prière et la confiance. En effet, la prière... C'est dire par sa bouche, avec les intentions de son cœur, que même lorsqu'on n'est pas méritant, on demande quand même la clémence et la miséricorde de recevoir sans avoir de mérite. C'est là d'ailleurs la définition même de la bakashat rahamim בקשת רחמים, qui veut dire la demande de miséricorde. on n'a pas de mérite, mais on demande quand même. Et Le Miséricordieux, Av Harahamim אב הרחמים, qui est le père de toutes les miséricordes, peut répondre à cette prière. Mais il est des moments... où cela ne peut pas avoir le même effet. Cela ne suffit pas. Il faut faire preuve de quelque chose de plus. Au lieu de rester quelqu'un qui n'est pas méritant, et qui profite uniquement de la clémence et la miséricorde, il faut devenir quelqu'un de méritant. Mais comment devenir quelqu'un de méritant quand on ne l'est pas encore ? Eh bien, il faut être capable d'agir avec confiance. Chacun d'entre nous a déjà eu dans sa vie des situations de désespoir, où il s'est dit mais là, je ne vais pas m'en sortir Des situations où, même en priant, on a l'impression qu'on n'est pas exaucé. On a l'impression qu'on n'est soit pas méritant, soit, bien sûr c'est un ressenti uniquement, mais on a le ressenti qu'on n'est pas écouté, qu'on n'est pas entendu. Dans ce moment... Que faire ? Continuer uniquement de prier ? Eh bien non. La Torah nous enseigne qu'à ce moment-là, il faut être capable d'agir. Mais d'agir ? D'agir, quand on est désespéré, on ne peut pas agir. Si ! On peut agir si on a confiance. Lorsqu'on a confiance, quand on a le bitahod, on est capable même de mettre le pied et le corps dans l'eau avant même que la mer ne se soit ouverte. Mais pourquoi ? Parce qu'on a la confiance dans notre créateur. Un peu comme cet enfant qui apprend à nager et quand le père lui dit "mais tu peux enlever ta bouée, vas-y", avance, Et deviens un grand, c'est parce qu'il a la confiance et sait que si jamais il tombait dans l'eau, il ne se noierait pas. Parce que son père est là, avec lui, dans cet "océan" qui peut être représenté dans cette parabole comme la piscine. Le peuple d'Israël est dans le désespoir. Au moment où la prière ne suffit pas, il faut être capable d'agir avec confiance. Nahshon Ben Aminadav entre dans la mer et la mer va s'ouvrir. De la même manière, c'est un enseignement pour chacun d'entre nous. La fête du septième jour de Pessah, c'est la fête qui est le contre-désespoir. C'est la fête de l'espoir. L'espoir non pas dans la parole, parce qu'avoir de l'espoir... En parlant de la Tikva ou en la fredonnant, ça ne suffit pas. Le peuple d'Israël est un peuple plein de courage, car il sait que dans l'espoir et le courage de l'action d'Israël, aucun océan ne pourra vaincre parce que la présence divine permettra toujours au peuple d'Israël de traverser la mer à pieds secs Hag Sameah

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    Bonjour, ce soir c'est encore Yom Tov, un jour de fête. Le deuxième volet de la sortie d'Egypte, surnommé Kriyat Yam Souf, la traversée de la mer, l'ouverture de la mer. En effet, les enfants d'Israël, comme vous le savez, se retrouvent encerclés par des bêtes sauvages, Pharaon et les égyptiens qui les poursuivent, et en face d'eux, la mer. Ils ne savent que faire. Moshé Rabénou Moïse, comme c'est son habitude, de commencer par une prière et Le Créateur de lui dire Ma Titsak Elay qu'est-ce que tu fais à prier vers moi ? Daber el-Bene Yisrael Ve-Yissaou Parle donc aux enfants d'Israël et qu'ils avancent. Qu'ils avancent où ? Eh bien, tout le monde connaît l'histoire de ce fameux Nahshon Ben Aminadav נחשון בן עמינדב, ce pionnier. qui a pu mettre les pieds dans l'eau alors que pour l'instant ce n'était pas encore la terre ferme, et qui a osé rentrer dans l'eau pour provoquer l'ouverture de la mer. Les commentateurs s'interpellent. Mais comment interpréter et comprendre que le Créateur demande à Moïse de ne pas prier ? Pour appuyer cette question, on peut rappeler que Le psaume de Pessah est plein de cette phrase Vaitzakou el Hashem bateau Laem ויצעקו אל ה׳ בצר להם et ils ont prié par une tsiaka, par une voix triste de gémissement et de désarroi. Et c'est comme ça qu'ils ont été répondus pour qu'Hachem, le Créateur, les fasse sortir d'Égypte. Aussi, comment peut-on leur demander de ne pas utiliser cette force, cet outil, oserais-je dire cette ״arme de la parole״ qui leur avait donné le miracle de la sortie d'Égypte elle-même dans son premier épisode ? La réponse à cette question se trouve justement... Dans le fait qu'il y a une différence entre la prière et la confiance. En effet, la prière... C'est dire par sa bouche, avec les intentions de son cœur, que même lorsqu'on n'est pas méritant, on demande quand même la clémence et la miséricorde de recevoir sans avoir de mérite. C'est là d'ailleurs la définition même de la bakashat rahamim בקשת רחמים, qui veut dire la demande de miséricorde. on n'a pas de mérite, mais on demande quand même. Et Le Miséricordieux, Av Harahamim אב הרחמים, qui est le père de toutes les miséricordes, peut répondre à cette prière. Mais il est des moments... où cela ne peut pas avoir le même effet. Cela ne suffit pas. Il faut faire preuve de quelque chose de plus. Au lieu de rester quelqu'un qui n'est pas méritant, et qui profite uniquement de la clémence et la miséricorde, il faut devenir quelqu'un de méritant. Mais comment devenir quelqu'un de méritant quand on ne l'est pas encore ? Eh bien, il faut être capable d'agir avec confiance. Chacun d'entre nous a déjà eu dans sa vie des situations de désespoir, où il s'est dit mais là, je ne vais pas m'en sortir Des situations où, même en priant, on a l'impression qu'on n'est pas exaucé. On a l'impression qu'on n'est soit pas méritant, soit, bien sûr c'est un ressenti uniquement, mais on a le ressenti qu'on n'est pas écouté, qu'on n'est pas entendu. Dans ce moment... Que faire ? Continuer uniquement de prier ? Eh bien non. La Torah nous enseigne qu'à ce moment-là, il faut être capable d'agir. Mais d'agir ? D'agir, quand on est désespéré, on ne peut pas agir. Si ! On peut agir si on a confiance. Lorsqu'on a confiance, quand on a le bitahod, on est capable même de mettre le pied et le corps dans l'eau avant même que la mer ne se soit ouverte. Mais pourquoi ? Parce qu'on a la confiance dans notre créateur. Un peu comme cet enfant qui apprend à nager et quand le père lui dit "mais tu peux enlever ta bouée, vas-y", avance, Et deviens un grand, c'est parce qu'il a la confiance et sait que si jamais il tombait dans l'eau, il ne se noierait pas. Parce que son père est là, avec lui, dans cet "océan" qui peut être représenté dans cette parabole comme la piscine. Le peuple d'Israël est dans le désespoir. Au moment où la prière ne suffit pas, il faut être capable d'agir avec confiance. Nahshon Ben Aminadav entre dans la mer et la mer va s'ouvrir. De la même manière, c'est un enseignement pour chacun d'entre nous. La fête du septième jour de Pessah, c'est la fête qui est le contre-désespoir. C'est la fête de l'espoir. L'espoir non pas dans la parole, parce qu'avoir de l'espoir... En parlant de la Tikva ou en la fredonnant, ça ne suffit pas. Le peuple d'Israël est un peuple plein de courage, car il sait que dans l'espoir et le courage de l'action d'Israël, aucun océan ne pourra vaincre parce que la présence divine permettra toujours au peuple d'Israël de traverser la mer à pieds secs Hag Sameah

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