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Bonjour, une petite réflexion sur la paracha de Kedoshim, qui entre autres comporte la fameuse phrase, le verset qui dit Ve'a'avta le're'acha kamocha Et tu aimeras ton prochain comme toi, comme toi-même tel qu'on a l'habitude de traduire ce verset. Il est une discussion à savoir, est-ce que c'est vraiment comme toi-même ? Est-ce qu'on peut aimer quelqu'un vraiment comme soi-même ? C'est d'ailleurs la manière avec laquelle Rashi ou le Ramban vont discuter. Ramban Ahmadinejad veut dire afflaga c'est une petite exagération. D'ailleurs, on sait bien que quand on n'a rien à manger ou très peu pour soi-même, on n'a pas le droit d'aimer l'autre autant que soi-même pour partager. C'est l'histoire de ces deux hommes qui sont dans le désert et qui ne disposent que d'une cruche d'eau. Si on la donne à l'autre, on meurt. Si on la partage, on meurt tous les deux. Et si on la boit soi-même, alors on survit. La loi juive, c'est que d'abord c'est toi-même et ensuite c'est l'autre. Et c'est ainsi que le Ramban Ahmadide explique Aime ton prochain comme toi-même, mais pas plus que toi-même, et pas exactement comme toi-même. Il n'en reste pas moins que dans cette explication. Et quelle que soit l'interprétation de ces versets, la relation à l'autre a un lien avec la relation qu'on a avec soi-même. En deux mots, ça veut dire que je ne peux pas aimer l'autre si je ne m'aime pas moi-même, et que aime ton prochain comme toi-même ça commence d'abord par soi-même. Et bien sûr, l'enjeu et les conséquences de cette réflexion sont très grands, puisque ça veut aussi dire que parfois, Lorsque je pense avoir des conflits interpersonnels avec les autres, c'est beaucoup de fois parce que j'ai un conflit à l'intérieur de moi-même. Nos maîtres vont carrément dire Col a possède, bemomo possède Lorsque quelque chose me dérange chez l'autre, s'il me dérange tellement, c'est que ce défaut et cette problématique a une résonance à l'intérieur de moi-même. D'ailleurs, tout le monde sait bien que les conflits les plus grands et les plus forts sont avec des personnes qui sont en train de se faire Les personnes qu'on voudrait aimer, qu'on aimerait aimer et qu'on aime profondément. Les parents, les époux, les enfants. Et pourtant, il y a une problématique. C'est la raison pour laquelle, dans les relations humaines, surtout aujourd'hui, on est connecté avec tout le monde. Mais est-ce qu'on peut être connecté avec tout le monde sans commencer par être connecté avec soi-même ? Est-ce qu'on peut prétendre mettre des likes pour les autres si on n'est pas capable de se liker soi-même ? Est-ce qu'on est capable de mettre ses yeux à contempler, réfléchir et chercher à comprendre la profondeur de ce qui se passe chez l'autre, si on n'a pas déjà fait soi-même une introspection pour essayer de comprendre ce qui se passe à l'intérieur de nous-mêmes ? Nos maîtres vont dire que le mot Ahava, Aleph, He, Beth, He, Aleph c'est un, Beth c'est deux, deux et un, trois. Ré et ré font dix. Donc Aleph, He, Beth, He, c'est 13 et c'est la même valeur numérique que Ehad, qui veut dire 1. Aleph qui vaut 1 dans les valeurs numériques, Hed qui vaut 8, 8 et 1, 9, et Dalet qui vaut 4, 9 et 4, 13. Il n'est pas possible de créer d'amour et de relation avec l'autre si on n'a pas déjà avec soi-même quelque chose qui nous unit et qui réunit nos forces. Merci. Et c'est la raison pour laquelle la Torah... dans sa profondeur, comme elle est la parole divine, nous fait réfléchir au fait qu'on ne peut pas être en phase avec l'autre si on ne commence pas par être en phase avec soi-même. Aime ton prochain comme toi-même, c'est que tu ne peux avoir d'espoir d'amour et de relations sociales, amicales, conjugales, parentales, équilibrées, que si tu te préoccupes d'abord et avant tout de la relation que tu as avec toi-même. Un sujet qui doit faire beaucoup réfléchir. et qui résonne très profondément lorsque finalement on est très très seul tous sur nos téléphones intelligents, mais dans l'intelligence émotionnelle finalement, est-ce que dans cette solitude, on prend le temps de réfléchir pour apprendre à s'aimer soi-même ? Shabbat shalom.
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Bonjour, une petite réflexion sur la paracha de Kedoshim, qui entre autres comporte la fameuse phrase, le verset qui dit Ve'a'avta le're'acha kamocha Et tu aimeras ton prochain comme toi, comme toi-même tel qu'on a l'habitude de traduire ce verset. Il est une discussion à savoir, est-ce que c'est vraiment comme toi-même ? Est-ce qu'on peut aimer quelqu'un vraiment comme soi-même ? C'est d'ailleurs la manière avec laquelle Rashi ou le Ramban vont discuter. Ramban Ahmadinejad veut dire afflaga c'est une petite exagération. D'ailleurs, on sait bien que quand on n'a rien à manger ou très peu pour soi-même, on n'a pas le droit d'aimer l'autre autant que soi-même pour partager. C'est l'histoire de ces deux hommes qui sont dans le désert et qui ne disposent que d'une cruche d'eau. Si on la donne à l'autre, on meurt. Si on la partage, on meurt tous les deux. Et si on la boit soi-même, alors on survit. La loi juive, c'est que d'abord c'est toi-même et ensuite c'est l'autre. Et c'est ainsi que le Ramban Ahmadide explique Aime ton prochain comme toi-même, mais pas plus que toi-même, et pas exactement comme toi-même. Il n'en reste pas moins que dans cette explication. Et quelle que soit l'interprétation de ces versets, la relation à l'autre a un lien avec la relation qu'on a avec soi-même. En deux mots, ça veut dire que je ne peux pas aimer l'autre si je ne m'aime pas moi-même, et que aime ton prochain comme toi-même ça commence d'abord par soi-même. Et bien sûr, l'enjeu et les conséquences de cette réflexion sont très grands, puisque ça veut aussi dire que parfois, Lorsque je pense avoir des conflits interpersonnels avec les autres, c'est beaucoup de fois parce que j'ai un conflit à l'intérieur de moi-même. Nos maîtres vont carrément dire Col a possède, bemomo possède Lorsque quelque chose me dérange chez l'autre, s'il me dérange tellement, c'est que ce défaut et cette problématique a une résonance à l'intérieur de moi-même. D'ailleurs, tout le monde sait bien que les conflits les plus grands et les plus forts sont avec des personnes qui sont en train de se faire Les personnes qu'on voudrait aimer, qu'on aimerait aimer et qu'on aime profondément. Les parents, les époux, les enfants. Et pourtant, il y a une problématique. C'est la raison pour laquelle, dans les relations humaines, surtout aujourd'hui, on est connecté avec tout le monde. Mais est-ce qu'on peut être connecté avec tout le monde sans commencer par être connecté avec soi-même ? Est-ce qu'on peut prétendre mettre des likes pour les autres si on n'est pas capable de se liker soi-même ? Est-ce qu'on est capable de mettre ses yeux à contempler, réfléchir et chercher à comprendre la profondeur de ce qui se passe chez l'autre, si on n'a pas déjà fait soi-même une introspection pour essayer de comprendre ce qui se passe à l'intérieur de nous-mêmes ? Nos maîtres vont dire que le mot Ahava, Aleph, He, Beth, He, Aleph c'est un, Beth c'est deux, deux et un, trois. Ré et ré font dix. Donc Aleph, He, Beth, He, c'est 13 et c'est la même valeur numérique que Ehad, qui veut dire 1. Aleph qui vaut 1 dans les valeurs numériques, Hed qui vaut 8, 8 et 1, 9, et Dalet qui vaut 4, 9 et 4, 13. Il n'est pas possible de créer d'amour et de relation avec l'autre si on n'a pas déjà avec soi-même quelque chose qui nous unit et qui réunit nos forces. Merci. Et c'est la raison pour laquelle la Torah... dans sa profondeur, comme elle est la parole divine, nous fait réfléchir au fait qu'on ne peut pas être en phase avec l'autre si on ne commence pas par être en phase avec soi-même. Aime ton prochain comme toi-même, c'est que tu ne peux avoir d'espoir d'amour et de relations sociales, amicales, conjugales, parentales, équilibrées, que si tu te préoccupes d'abord et avant tout de la relation que tu as avec toi-même. Un sujet qui doit faire beaucoup réfléchir. et qui résonne très profondément lorsque finalement on est très très seul tous sur nos téléphones intelligents, mais dans l'intelligence émotionnelle finalement, est-ce que dans cette solitude, on prend le temps de réfléchir pour apprendre à s'aimer soi-même ? Shabbat shalom.
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Bonjour, une petite réflexion sur la paracha de Kedoshim, qui entre autres comporte la fameuse phrase, le verset qui dit Ve'a'avta le're'acha kamocha Et tu aimeras ton prochain comme toi, comme toi-même tel qu'on a l'habitude de traduire ce verset. Il est une discussion à savoir, est-ce que c'est vraiment comme toi-même ? Est-ce qu'on peut aimer quelqu'un vraiment comme soi-même ? C'est d'ailleurs la manière avec laquelle Rashi ou le Ramban vont discuter. Ramban Ahmadinejad veut dire afflaga c'est une petite exagération. D'ailleurs, on sait bien que quand on n'a rien à manger ou très peu pour soi-même, on n'a pas le droit d'aimer l'autre autant que soi-même pour partager. C'est l'histoire de ces deux hommes qui sont dans le désert et qui ne disposent que d'une cruche d'eau. Si on la donne à l'autre, on meurt. Si on la partage, on meurt tous les deux. Et si on la boit soi-même, alors on survit. La loi juive, c'est que d'abord c'est toi-même et ensuite c'est l'autre. Et c'est ainsi que le Ramban Ahmadide explique Aime ton prochain comme toi-même, mais pas plus que toi-même, et pas exactement comme toi-même. Il n'en reste pas moins que dans cette explication. Et quelle que soit l'interprétation de ces versets, la relation à l'autre a un lien avec la relation qu'on a avec soi-même. En deux mots, ça veut dire que je ne peux pas aimer l'autre si je ne m'aime pas moi-même, et que aime ton prochain comme toi-même ça commence d'abord par soi-même. Et bien sûr, l'enjeu et les conséquences de cette réflexion sont très grands, puisque ça veut aussi dire que parfois, Lorsque je pense avoir des conflits interpersonnels avec les autres, c'est beaucoup de fois parce que j'ai un conflit à l'intérieur de moi-même. Nos maîtres vont carrément dire Col a possède, bemomo possède Lorsque quelque chose me dérange chez l'autre, s'il me dérange tellement, c'est que ce défaut et cette problématique a une résonance à l'intérieur de moi-même. D'ailleurs, tout le monde sait bien que les conflits les plus grands et les plus forts sont avec des personnes qui sont en train de se faire Les personnes qu'on voudrait aimer, qu'on aimerait aimer et qu'on aime profondément. Les parents, les époux, les enfants. Et pourtant, il y a une problématique. C'est la raison pour laquelle, dans les relations humaines, surtout aujourd'hui, on est connecté avec tout le monde. Mais est-ce qu'on peut être connecté avec tout le monde sans commencer par être connecté avec soi-même ? Est-ce qu'on peut prétendre mettre des likes pour les autres si on n'est pas capable de se liker soi-même ? Est-ce qu'on est capable de mettre ses yeux à contempler, réfléchir et chercher à comprendre la profondeur de ce qui se passe chez l'autre, si on n'a pas déjà fait soi-même une introspection pour essayer de comprendre ce qui se passe à l'intérieur de nous-mêmes ? Nos maîtres vont dire que le mot Ahava, Aleph, He, Beth, He, Aleph c'est un, Beth c'est deux, deux et un, trois. Ré et ré font dix. Donc Aleph, He, Beth, He, c'est 13 et c'est la même valeur numérique que Ehad, qui veut dire 1. Aleph qui vaut 1 dans les valeurs numériques, Hed qui vaut 8, 8 et 1, 9, et Dalet qui vaut 4, 9 et 4, 13. Il n'est pas possible de créer d'amour et de relation avec l'autre si on n'a pas déjà avec soi-même quelque chose qui nous unit et qui réunit nos forces. Merci. Et c'est la raison pour laquelle la Torah... dans sa profondeur, comme elle est la parole divine, nous fait réfléchir au fait qu'on ne peut pas être en phase avec l'autre si on ne commence pas par être en phase avec soi-même. Aime ton prochain comme toi-même, c'est que tu ne peux avoir d'espoir d'amour et de relations sociales, amicales, conjugales, parentales, équilibrées, que si tu te préoccupes d'abord et avant tout de la relation que tu as avec toi-même. Un sujet qui doit faire beaucoup réfléchir. et qui résonne très profondément lorsque finalement on est très très seul tous sur nos téléphones intelligents, mais dans l'intelligence émotionnelle finalement, est-ce que dans cette solitude, on prend le temps de réfléchir pour apprendre à s'aimer soi-même ? Shabbat shalom.
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