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Tutorah - Rav Bendrihem

Le respect pour les aînés

Le respect pour les aînés

07min |10/05/2024
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Le respect pour les aînés

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, une petite réflexion sur la paracha de Kedoshim, deuxième des deux parachiotes, Akharemot et Kedoshim, que nous lirons cette semaine. Et le sujet que nous allons aborder est le respect dû aux personnes âgées. Comme on le sait, lorsqu'on voit une personne âgée entrer, on se lève, on lui propose de s'asseoir. C'est parce que dans la Torah, il est écrit Mipenes sevatakoum ve'adarta penesaken Il y a... Une mitzvah, une obligation, devant une personne âgée, Takum, de te lever. Pourtant le verset ne s'arrête pas là, il y a une récurrence, une insistance. Mipene seva Takum, devant une personne âgée qui s'appelle Seiva, il faudra se lever. Veha darta, et il faudra honorer Mnezaken, celui qui est Zaken. Où est-ce qu'on trouve la définition de... Seiva est la définition de Zaken. Dans le Maxime des Pères, Pirkei Avot, il est dit Ben shishim la zikna, ben shivim la seva. Lorsqu'un homme a 60 ans, il est appelé Zaken. Lorsqu'un homme a 70 ans, on le caractérise par le terme Seiva. Et alors là, on ne comprend plus. Car voilà que dans le verset, on nous dit Mipne Sevatakum. Devant celui qui est Seiva, qui peut avoir même 70 ans, on se suffira de se lever. Alors que Véadar tape Nezaken, celui qui a 60 ans, on pourrait dire uniquement et que 60 ans, lui il faudra l'honorer et pas seulement se lever devant lui. Pourquoi cette différence ? Eh bien, nos maîtres nous disent que zikna, c'est un mot qui se décompose et qui peut se défaire de la manière suivante, zikna zé shékanah chokhmah. Celui qui est ancien, c'est celui qui est zé, celui-ci, shékanah, qui a acquis chokhmah la sagesse. Autrement dit, il ne s'agit pas... d'un âge, mais de traits de caractère. Et là, le commentaire fabuleux du Kliaka, qui nous fait réfléchir aux raisons même pour lesquelles on doit honorer un vieux. Qu'est-ce qu'il y a chez une personne âgée ? Comme on le sait, et pour ceux qui ne le savent pas, il faut l'apprendre, honorer et se lever devant une personne âgée, C'est même devant quelqu'un qui est un ignorant. Attention, pas devant quelqu'un qui est un impie, quelqu'un qui se comporte mal, même s'il est très âgé, on n'a pas d'obligation de l'honorer. Mais lorsque quelqu'un a un comportement courtois, même si ce n'est pas une personne pieuse ou une personne sage, on doit se lever devant lui. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que la vie lui a donné une sagesse. En effet, que ce soit par les épreuves, par les expériences, par les années, Et tout ce qu'elles nous apprennent, des fois en prenant des claques, des fois en observant autour de soi, il y a une école qui, même sans faire d'efforts, nous apprend. C'est l'école de la vie. Quand quelqu'un a 70, des fois encore plus d'années, cette personne a une connaissance de la vie. Et cette expérience de vie mérite le respect, mérite qu'on se lève. De là, le Keli Akar nous explique que celui qui a été passif pour apprendre la vie, c'est vrai qu'on lui doit du respect. Mais le vrai honneur, il est à donner à celui qui a appris lui-même la vie avant même que les expériences ne la lui enseignent. Zesh Kana Chokhmah, c'est quelqu'un qui peut être encore tout jeune, mais qui a pu apprendre de manière active et faire acquisition de la Chokhmah. Kana veut dire l'acquisition. Ça n'était pas à lui, il aurait pu attendre, mais il a préféré devancer la Chokhmah pour en faire quelque chose qui est à l'extérieur de lui et qui l'a intégré à l'intérieur de lui-même. De là, nos maîtres nous expliquent ce verset en disant C'est vrai que lorsque quelqu'un a 70 ans, même s'il est ignorant, tu te lèves devant lui. Il faudra donner plus d'honneur à celui qui peut être plus jeune, quel que soit son âge, mais qui a appris la Khokhmah. On honorera un Tamit Chacham plus jeune devant une personne ignorante qui est plus âgée. parce qu'il y en a un qui a appris par l'expérience de la vie, et l'autre qui a précédé de s'investir pour connaître la sagesse. D'où vient la vieillesse ? Eh bien, il faut savoir qu'Akadosh Baruch Hu n'a pas créé le monde avec la vieillesse. Nos sages dans le Midrash vont dire que Abraham, Bikesh, Seva, c'est Abraham qui a demandé que la vieillesse apparaisse. Pourquoi ? Vient Abraham de nous dire, le Midrash s'est adressé à Dieu et lui a dit, quand on rentre quelque part et qu'il n'y a pas de ride, on ne sait pas qui est le Père et qui est le Fils. On n'honore pas plus le Père que le Fils. Et c'est comme ça que le premier des hommes qui s'est appelé Zaken, c'est celui dont on dit V'Avraham Zaken Ba'ba Yamim Et Abraham était l'ancien, le premier qui a été Zaken. Depuis Abraham, depuis sa demande à laquelle Akadosh Baruch Hu, Dieu a accédé, eh bien, il y a des personnes âgées dont on voit qu'elles sont âgées. De là, le Rahim Akadosh donne une lecture. Béremes, en citant le commentaire allusif de ce verset, Mi pene seva takoum À cause de ce qui s'appelle la vieillesse, tu devras te lever Veadar tapnezakel Et en cela, tu feras honneur à ceux qui sont plus âgés que les autres Mais aussi tu feras honneur à Avram Avin Cela aussi nous fait réfléchir à ce que dans notre vie, faire honneur à nos ancêtres, faire honneur aux anciens, c'est être les dignes descendants de nos parents. Lorsque Youssef avait pensé fauter... et qu'il a vu en mirage l'image de son père, pour ne pas décevoir son père, pour ne pas décevoir le Zakhen et les anciens, pour pouvoir faire Ve'adar tapne Zakhen alors on est capable de se lever, on est capable de se retenir, on est capable de faire des efforts pour rester dans cette généalogie extraordinaire du peuple d'Israël, descendant d'Avram, Israq et Yaakov. Shabbat shalom.

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  • Speaker #0

    Bonjour, une petite réflexion sur la paracha de Kedoshim, deuxième des deux parachiotes, Akharemot et Kedoshim, que nous lirons cette semaine. Et le sujet que nous allons aborder est le respect dû aux personnes âgées. Comme on le sait, lorsqu'on voit une personne âgée entrer, on se lève, on lui propose de s'asseoir. C'est parce que dans la Torah, il est écrit Mipenes sevatakoum ve'adarta penesaken Il y a... Une mitzvah, une obligation, devant une personne âgée, Takum, de te lever. Pourtant le verset ne s'arrête pas là, il y a une récurrence, une insistance. Mipene seva Takum, devant une personne âgée qui s'appelle Seiva, il faudra se lever. Veha darta, et il faudra honorer Mnezaken, celui qui est Zaken. Où est-ce qu'on trouve la définition de... Seiva est la définition de Zaken. Dans le Maxime des Pères, Pirkei Avot, il est dit Ben shishim la zikna, ben shivim la seva. Lorsqu'un homme a 60 ans, il est appelé Zaken. Lorsqu'un homme a 70 ans, on le caractérise par le terme Seiva. Et alors là, on ne comprend plus. Car voilà que dans le verset, on nous dit Mipne Sevatakum. Devant celui qui est Seiva, qui peut avoir même 70 ans, on se suffira de se lever. Alors que Véadar tape Nezaken, celui qui a 60 ans, on pourrait dire uniquement et que 60 ans, lui il faudra l'honorer et pas seulement se lever devant lui. Pourquoi cette différence ? Eh bien, nos maîtres nous disent que zikna, c'est un mot qui se décompose et qui peut se défaire de la manière suivante, zikna zé shékanah chokhmah. Celui qui est ancien, c'est celui qui est zé, celui-ci, shékanah, qui a acquis chokhmah la sagesse. Autrement dit, il ne s'agit pas... d'un âge, mais de traits de caractère. Et là, le commentaire fabuleux du Kliaka, qui nous fait réfléchir aux raisons même pour lesquelles on doit honorer un vieux. Qu'est-ce qu'il y a chez une personne âgée ? Comme on le sait, et pour ceux qui ne le savent pas, il faut l'apprendre, honorer et se lever devant une personne âgée, C'est même devant quelqu'un qui est un ignorant. Attention, pas devant quelqu'un qui est un impie, quelqu'un qui se comporte mal, même s'il est très âgé, on n'a pas d'obligation de l'honorer. Mais lorsque quelqu'un a un comportement courtois, même si ce n'est pas une personne pieuse ou une personne sage, on doit se lever devant lui. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que la vie lui a donné une sagesse. En effet, que ce soit par les épreuves, par les expériences, par les années, Et tout ce qu'elles nous apprennent, des fois en prenant des claques, des fois en observant autour de soi, il y a une école qui, même sans faire d'efforts, nous apprend. C'est l'école de la vie. Quand quelqu'un a 70, des fois encore plus d'années, cette personne a une connaissance de la vie. Et cette expérience de vie mérite le respect, mérite qu'on se lève. De là, le Keli Akar nous explique que celui qui a été passif pour apprendre la vie, c'est vrai qu'on lui doit du respect. Mais le vrai honneur, il est à donner à celui qui a appris lui-même la vie avant même que les expériences ne la lui enseignent. Zesh Kana Chokhmah, c'est quelqu'un qui peut être encore tout jeune, mais qui a pu apprendre de manière active et faire acquisition de la Chokhmah. Kana veut dire l'acquisition. Ça n'était pas à lui, il aurait pu attendre, mais il a préféré devancer la Chokhmah pour en faire quelque chose qui est à l'extérieur de lui et qui l'a intégré à l'intérieur de lui-même. De là, nos maîtres nous expliquent ce verset en disant C'est vrai que lorsque quelqu'un a 70 ans, même s'il est ignorant, tu te lèves devant lui. Il faudra donner plus d'honneur à celui qui peut être plus jeune, quel que soit son âge, mais qui a appris la Khokhmah. On honorera un Tamit Chacham plus jeune devant une personne ignorante qui est plus âgée. parce qu'il y en a un qui a appris par l'expérience de la vie, et l'autre qui a précédé de s'investir pour connaître la sagesse. D'où vient la vieillesse ? Eh bien, il faut savoir qu'Akadosh Baruch Hu n'a pas créé le monde avec la vieillesse. Nos sages dans le Midrash vont dire que Abraham, Bikesh, Seva, c'est Abraham qui a demandé que la vieillesse apparaisse. Pourquoi ? Vient Abraham de nous dire, le Midrash s'est adressé à Dieu et lui a dit, quand on rentre quelque part et qu'il n'y a pas de ride, on ne sait pas qui est le Père et qui est le Fils. On n'honore pas plus le Père que le Fils. Et c'est comme ça que le premier des hommes qui s'est appelé Zaken, c'est celui dont on dit V'Avraham Zaken Ba'ba Yamim Et Abraham était l'ancien, le premier qui a été Zaken. Depuis Abraham, depuis sa demande à laquelle Akadosh Baruch Hu, Dieu a accédé, eh bien, il y a des personnes âgées dont on voit qu'elles sont âgées. De là, le Rahim Akadosh donne une lecture. Béremes, en citant le commentaire allusif de ce verset, Mi pene seva takoum À cause de ce qui s'appelle la vieillesse, tu devras te lever Veadar tapnezakel Et en cela, tu feras honneur à ceux qui sont plus âgés que les autres Mais aussi tu feras honneur à Avram Avin Cela aussi nous fait réfléchir à ce que dans notre vie, faire honneur à nos ancêtres, faire honneur aux anciens, c'est être les dignes descendants de nos parents. Lorsque Youssef avait pensé fauter... et qu'il a vu en mirage l'image de son père, pour ne pas décevoir son père, pour ne pas décevoir le Zakhen et les anciens, pour pouvoir faire Ve'adar tapne Zakhen alors on est capable de se lever, on est capable de se retenir, on est capable de faire des efforts pour rester dans cette généalogie extraordinaire du peuple d'Israël, descendant d'Avram, Israq et Yaakov. Shabbat shalom.

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    Bonjour, une petite réflexion sur la paracha de Kedoshim, deuxième des deux parachiotes, Akharemot et Kedoshim, que nous lirons cette semaine. Et le sujet que nous allons aborder est le respect dû aux personnes âgées. Comme on le sait, lorsqu'on voit une personne âgée entrer, on se lève, on lui propose de s'asseoir. C'est parce que dans la Torah, il est écrit Mipenes sevatakoum ve'adarta penesaken Il y a... Une mitzvah, une obligation, devant une personne âgée, Takum, de te lever. Pourtant le verset ne s'arrête pas là, il y a une récurrence, une insistance. Mipene seva Takum, devant une personne âgée qui s'appelle Seiva, il faudra se lever. Veha darta, et il faudra honorer Mnezaken, celui qui est Zaken. Où est-ce qu'on trouve la définition de... Seiva est la définition de Zaken. Dans le Maxime des Pères, Pirkei Avot, il est dit Ben shishim la zikna, ben shivim la seva. Lorsqu'un homme a 60 ans, il est appelé Zaken. Lorsqu'un homme a 70 ans, on le caractérise par le terme Seiva. Et alors là, on ne comprend plus. Car voilà que dans le verset, on nous dit Mipne Sevatakum. Devant celui qui est Seiva, qui peut avoir même 70 ans, on se suffira de se lever. Alors que Véadar tape Nezaken, celui qui a 60 ans, on pourrait dire uniquement et que 60 ans, lui il faudra l'honorer et pas seulement se lever devant lui. Pourquoi cette différence ? Eh bien, nos maîtres nous disent que zikna, c'est un mot qui se décompose et qui peut se défaire de la manière suivante, zikna zé shékanah chokhmah. Celui qui est ancien, c'est celui qui est zé, celui-ci, shékanah, qui a acquis chokhmah la sagesse. Autrement dit, il ne s'agit pas... d'un âge, mais de traits de caractère. Et là, le commentaire fabuleux du Kliaka, qui nous fait réfléchir aux raisons même pour lesquelles on doit honorer un vieux. Qu'est-ce qu'il y a chez une personne âgée ? Comme on le sait, et pour ceux qui ne le savent pas, il faut l'apprendre, honorer et se lever devant une personne âgée, C'est même devant quelqu'un qui est un ignorant. Attention, pas devant quelqu'un qui est un impie, quelqu'un qui se comporte mal, même s'il est très âgé, on n'a pas d'obligation de l'honorer. Mais lorsque quelqu'un a un comportement courtois, même si ce n'est pas une personne pieuse ou une personne sage, on doit se lever devant lui. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que la vie lui a donné une sagesse. En effet, que ce soit par les épreuves, par les expériences, par les années, Et tout ce qu'elles nous apprennent, des fois en prenant des claques, des fois en observant autour de soi, il y a une école qui, même sans faire d'efforts, nous apprend. C'est l'école de la vie. Quand quelqu'un a 70, des fois encore plus d'années, cette personne a une connaissance de la vie. Et cette expérience de vie mérite le respect, mérite qu'on se lève. De là, le Keli Akar nous explique que celui qui a été passif pour apprendre la vie, c'est vrai qu'on lui doit du respect. Mais le vrai honneur, il est à donner à celui qui a appris lui-même la vie avant même que les expériences ne la lui enseignent. Zesh Kana Chokhmah, c'est quelqu'un qui peut être encore tout jeune, mais qui a pu apprendre de manière active et faire acquisition de la Chokhmah. Kana veut dire l'acquisition. Ça n'était pas à lui, il aurait pu attendre, mais il a préféré devancer la Chokhmah pour en faire quelque chose qui est à l'extérieur de lui et qui l'a intégré à l'intérieur de lui-même. De là, nos maîtres nous expliquent ce verset en disant C'est vrai que lorsque quelqu'un a 70 ans, même s'il est ignorant, tu te lèves devant lui. Il faudra donner plus d'honneur à celui qui peut être plus jeune, quel que soit son âge, mais qui a appris la Khokhmah. On honorera un Tamit Chacham plus jeune devant une personne ignorante qui est plus âgée. parce qu'il y en a un qui a appris par l'expérience de la vie, et l'autre qui a précédé de s'investir pour connaître la sagesse. D'où vient la vieillesse ? Eh bien, il faut savoir qu'Akadosh Baruch Hu n'a pas créé le monde avec la vieillesse. Nos sages dans le Midrash vont dire que Abraham, Bikesh, Seva, c'est Abraham qui a demandé que la vieillesse apparaisse. Pourquoi ? Vient Abraham de nous dire, le Midrash s'est adressé à Dieu et lui a dit, quand on rentre quelque part et qu'il n'y a pas de ride, on ne sait pas qui est le Père et qui est le Fils. On n'honore pas plus le Père que le Fils. Et c'est comme ça que le premier des hommes qui s'est appelé Zaken, c'est celui dont on dit V'Avraham Zaken Ba'ba Yamim Et Abraham était l'ancien, le premier qui a été Zaken. Depuis Abraham, depuis sa demande à laquelle Akadosh Baruch Hu, Dieu a accédé, eh bien, il y a des personnes âgées dont on voit qu'elles sont âgées. De là, le Rahim Akadosh donne une lecture. Béremes, en citant le commentaire allusif de ce verset, Mi pene seva takoum À cause de ce qui s'appelle la vieillesse, tu devras te lever Veadar tapnezakel Et en cela, tu feras honneur à ceux qui sont plus âgés que les autres Mais aussi tu feras honneur à Avram Avin Cela aussi nous fait réfléchir à ce que dans notre vie, faire honneur à nos ancêtres, faire honneur aux anciens, c'est être les dignes descendants de nos parents. Lorsque Youssef avait pensé fauter... et qu'il a vu en mirage l'image de son père, pour ne pas décevoir son père, pour ne pas décevoir le Zakhen et les anciens, pour pouvoir faire Ve'adar tapne Zakhen alors on est capable de se lever, on est capable de se retenir, on est capable de faire des efforts pour rester dans cette généalogie extraordinaire du peuple d'Israël, descendant d'Avram, Israq et Yaakov. Shabbat shalom.

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    Bonjour, une petite réflexion sur la paracha de Kedoshim, deuxième des deux parachiotes, Akharemot et Kedoshim, que nous lirons cette semaine. Et le sujet que nous allons aborder est le respect dû aux personnes âgées. Comme on le sait, lorsqu'on voit une personne âgée entrer, on se lève, on lui propose de s'asseoir. C'est parce que dans la Torah, il est écrit Mipenes sevatakoum ve'adarta penesaken Il y a... Une mitzvah, une obligation, devant une personne âgée, Takum, de te lever. Pourtant le verset ne s'arrête pas là, il y a une récurrence, une insistance. Mipene seva Takum, devant une personne âgée qui s'appelle Seiva, il faudra se lever. Veha darta, et il faudra honorer Mnezaken, celui qui est Zaken. Où est-ce qu'on trouve la définition de... Seiva est la définition de Zaken. Dans le Maxime des Pères, Pirkei Avot, il est dit Ben shishim la zikna, ben shivim la seva. Lorsqu'un homme a 60 ans, il est appelé Zaken. Lorsqu'un homme a 70 ans, on le caractérise par le terme Seiva. Et alors là, on ne comprend plus. Car voilà que dans le verset, on nous dit Mipne Sevatakum. Devant celui qui est Seiva, qui peut avoir même 70 ans, on se suffira de se lever. Alors que Véadar tape Nezaken, celui qui a 60 ans, on pourrait dire uniquement et que 60 ans, lui il faudra l'honorer et pas seulement se lever devant lui. Pourquoi cette différence ? Eh bien, nos maîtres nous disent que zikna, c'est un mot qui se décompose et qui peut se défaire de la manière suivante, zikna zé shékanah chokhmah. Celui qui est ancien, c'est celui qui est zé, celui-ci, shékanah, qui a acquis chokhmah la sagesse. Autrement dit, il ne s'agit pas... d'un âge, mais de traits de caractère. Et là, le commentaire fabuleux du Kliaka, qui nous fait réfléchir aux raisons même pour lesquelles on doit honorer un vieux. Qu'est-ce qu'il y a chez une personne âgée ? Comme on le sait, et pour ceux qui ne le savent pas, il faut l'apprendre, honorer et se lever devant une personne âgée, C'est même devant quelqu'un qui est un ignorant. Attention, pas devant quelqu'un qui est un impie, quelqu'un qui se comporte mal, même s'il est très âgé, on n'a pas d'obligation de l'honorer. Mais lorsque quelqu'un a un comportement courtois, même si ce n'est pas une personne pieuse ou une personne sage, on doit se lever devant lui. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que la vie lui a donné une sagesse. En effet, que ce soit par les épreuves, par les expériences, par les années, Et tout ce qu'elles nous apprennent, des fois en prenant des claques, des fois en observant autour de soi, il y a une école qui, même sans faire d'efforts, nous apprend. C'est l'école de la vie. Quand quelqu'un a 70, des fois encore plus d'années, cette personne a une connaissance de la vie. Et cette expérience de vie mérite le respect, mérite qu'on se lève. De là, le Keli Akar nous explique que celui qui a été passif pour apprendre la vie, c'est vrai qu'on lui doit du respect. Mais le vrai honneur, il est à donner à celui qui a appris lui-même la vie avant même que les expériences ne la lui enseignent. Zesh Kana Chokhmah, c'est quelqu'un qui peut être encore tout jeune, mais qui a pu apprendre de manière active et faire acquisition de la Chokhmah. Kana veut dire l'acquisition. Ça n'était pas à lui, il aurait pu attendre, mais il a préféré devancer la Chokhmah pour en faire quelque chose qui est à l'extérieur de lui et qui l'a intégré à l'intérieur de lui-même. De là, nos maîtres nous expliquent ce verset en disant C'est vrai que lorsque quelqu'un a 70 ans, même s'il est ignorant, tu te lèves devant lui. Il faudra donner plus d'honneur à celui qui peut être plus jeune, quel que soit son âge, mais qui a appris la Khokhmah. On honorera un Tamit Chacham plus jeune devant une personne ignorante qui est plus âgée. parce qu'il y en a un qui a appris par l'expérience de la vie, et l'autre qui a précédé de s'investir pour connaître la sagesse. D'où vient la vieillesse ? Eh bien, il faut savoir qu'Akadosh Baruch Hu n'a pas créé le monde avec la vieillesse. Nos sages dans le Midrash vont dire que Abraham, Bikesh, Seva, c'est Abraham qui a demandé que la vieillesse apparaisse. Pourquoi ? Vient Abraham de nous dire, le Midrash s'est adressé à Dieu et lui a dit, quand on rentre quelque part et qu'il n'y a pas de ride, on ne sait pas qui est le Père et qui est le Fils. On n'honore pas plus le Père que le Fils. Et c'est comme ça que le premier des hommes qui s'est appelé Zaken, c'est celui dont on dit V'Avraham Zaken Ba'ba Yamim Et Abraham était l'ancien, le premier qui a été Zaken. Depuis Abraham, depuis sa demande à laquelle Akadosh Baruch Hu, Dieu a accédé, eh bien, il y a des personnes âgées dont on voit qu'elles sont âgées. De là, le Rahim Akadosh donne une lecture. Béremes, en citant le commentaire allusif de ce verset, Mi pene seva takoum À cause de ce qui s'appelle la vieillesse, tu devras te lever Veadar tapnezakel Et en cela, tu feras honneur à ceux qui sont plus âgés que les autres Mais aussi tu feras honneur à Avram Avin Cela aussi nous fait réfléchir à ce que dans notre vie, faire honneur à nos ancêtres, faire honneur aux anciens, c'est être les dignes descendants de nos parents. Lorsque Youssef avait pensé fauter... et qu'il a vu en mirage l'image de son père, pour ne pas décevoir son père, pour ne pas décevoir le Zakhen et les anciens, pour pouvoir faire Ve'adar tapne Zakhen alors on est capable de se lever, on est capable de se retenir, on est capable de faire des efforts pour rester dans cette généalogie extraordinaire du peuple d'Israël, descendant d'Avram, Israq et Yaakov. Shabbat shalom.

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