Description

Et si une chanson pouvait tout dire en 1min10 ? Dans cet épisode captivant de 1. 10, une musique Richard Casazza-François nous plonge dans l'univers poignant de « If I Can Dream » d'Elvis Presley, une œuvre qui résonne encore aujourd'hui. Enregistrée en 1968, cette chanson est bien plus qu'une simple mélodie ; elle est le reflet d'une époque marquée par des tragédies telles que l'assassinat de Martin Luther King et de Robert Kennedy. Ces événements ont laissé une empreinte indélébile sur la société, et Elvis, au lieu de céder aux attentes de son manager pour enregistrer des chants de Noël, choisit de donner une voix à l'espoir et à la résilience.

En explorant « If I Can Dream », cet épisode de 1. 10, une musique invite les auditeurs à réfléchir sur la puissance de la musique comme refuge et vecteur de changement. Richard souligne que chaque note, chaque parole, est une invitation à rêver d'un monde meilleur. À travers son analyse éclairée, il nous pousse à redécouvrir cette scène emblématique du film Elvis de Lohrmann, où la musique devient un cri de ralliement pour l'espoir et la paix.

Tous les jours, je vous emmène, seul ou à plusieurs, dans une des musiques de ma playlist en 1min10. Un moment rapide, mais intense, pour découvrir une chanson et comprendre son histoire. Pas de grandes analyses, juste l’essentiel. Un podcast court, pour redécouvrir la musique et réfléchir à ce qui nous entoure.

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Transcription

• Speaker #0

  Chaque jour, une chanson à écouter autrement en 1.10, aujourd'hui c'est un cri venu de 1968. En juin, cette année-là, Elvis Presley enregistre « If I Can Dream » dans un pays en deuil. Martin Luther King vient d'être assassiné, Robert Kennedy aussi, son manager voulait des chants de Noël. Eh ben non, Elvis impose cette chanson écrite en urgence, inspirée du fameux discours « I Have A Dream » de Martin Luther King. Il veut y croire encore. Musicalement, c'est une balade symphonique à la progression dramatique. Pas de refrain classique, mais une montée continue, cordes, cuivres, corbeaux spelles. C'est un peu les classiques d'Elvis. Sa voix, elle, elle est grave, vibrante, presque religieuse. On retrouve vraiment son inspiration maternelle. Ce n'est pas une chanson de Noël, non, c'est un sermon, un hymne, une promesse même. Il y a trop de douleurs, trop de pluie, dit-il, mais tant qu'un homme rêve, il peut racheter son âme. Et dans ce « right now » , au final, il y a l'urgence d'un peuple. et le rêve obstiné d'un homme en blanc debout qui chante pour que demain devienne meilleur. On retrouve d'ailleurs cette scène dans le film Elvis de Lohrmann et je vous invite à le découvrir. 1 10 c'est fini, ciao !