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Inédit 1.10 - 2.20 / Lisztomania de Phoenix cover
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1.10, une musique

Inédit 1.10 - 2.20 / Lisztomania de Phoenix

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02min |10/04/2025
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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant de la musique pop indépendante française ? Dans cet épisode de 2.20, une musique, Richard CASAZZA-FRANCOIS et Raphaël vous emmènent à la découverte de l'album emblématique "Wolfgang Amadeus Phoenix" du groupe Phoenix, sorti en 2009. Cet album a non seulement redéfini le paysage musical de son époque, mais il a aussi laissé une empreinte indélébile sur la scène internationale. Avec des morceaux comme "Lisztomania", Phoenix a su capturer l'essence même de la mélancolie et de la joie, un équilibre délicat que nos deux experts analysent en profondeur.


En explorant "Wolfgang Amadeus Phoenix", Richard et Raphaël révèlent la profondeur de la musique du groupe tout en célébrant son élégance et son originalité. Ils vous invitent à redécouvrir cet album sous un nouveau jour, en vous immergeant dans ses sonorités captivantes et ses messages universels. 2.20, une musique est l'épisode idéal pour tous les amateurs de musique désireux de comprendre l'impact de Phoenix sur le monde de la pop indépendante et de plonger dans l'analyse d'une œuvre qui continue de faire vibrer les âmes.


Ne manquez pas cette occasion de redécouvrir un chef-d'œuvre musical qui a marqué son temps et continue d'inspirer des générations. Écoutez dès maintenant cet épisode de 1.10, une musique et laissez-vous emporter par la magie de Phoenix !


Tous les jours, je vous emmène, seul ou à plusieurs, dans une des musiques de ma playlist en 1min10. Un moment rapide, mais intense, pour découvrir une chanson et comprendre son histoire. Pas de grandes analyses, juste l’essentiel. Un podcast court, pour redécouvrir la musique et réfléchir à ce qui nous entoure.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Chaque jour, je vous invite à découvrir une musique de ma playlist en 2 minutes 20 sans l'écouter, mais en la ressentant à fond. C'est le format, c'est la vibe. D'habitude, c'est Richard qui tient le micro, mais aujourd'hui, c'est moi, Raphaël, qui commence et on fait 2 minutes 20. Retour en 2009, on est loin du rap, des blockbusters américains ou de la scène anglaise. On est en France, à Versailles, et Phoenix, ce groupe discret, lâche un album qui va retourner le monde de la pop indé. Wolfgang Amadeus Phoenix, au cœur de l'album Listomania. Un titre étrange, venu d'un autre temps. La listomanie, c'est la frénésie autour de Franz Litz, un pianiste hongrois du 19e siècle. ... Le premier à provoquer des crises d'hystérie chez son public, Phoenix transforme cette idée en hymne moderne, une pop nerveuse, joyeuse et pleine de contradictions. So sentimental, not sentimental, no. Dès les premiers mots, tu sens le paradoxe. Une chanson lumineuse, mais un peu triste, rapide, mais flottante. Les guitares sont nerveuses, le chant détaché, et le tout avance comme une course qu'on ferait les yeux fermés. L'Histomania, c'est une fête avec un fond de mélancolie, c'est un cri joyeux qui cache un désordre intérieur. Et ce morceau, on l'a tous entendu résonner à nouveau pendant la cérémonie des clôtures. des Jeux Olympiques. Symbole parfait, la France qui rayonne sans crier, une pop fine, élégante, qui n'a rien à envier à l'Angleterre ou aux Etats-Unis. Et ce morceau, 15 ans plus tard, est toujours là, dans nos playlists et nos souvenirs,

  • Speaker #1

    Richard. Eh oui, il y a des chansons qui prennent feu sans faire de bruit. L'Histomania du groupe Phoenix, ça fait partie de celle-là. Une montée légère, presque innocente, mais en fait, elle bouillonne à l'intérieur. Elle n'explique rien, elle suggère tout. Il y a des morceaux qui explosent. L'Histomania du groupe Phoenix, c'est un tourbillon de contradictions. Une chanson qui bouge, qui donne envie de... courir sous la pluie, de danser dans une cuisine trop petite. Mais surtout, une chanson qui ne se livre jamais totalement. Le chanteur, Thomas Mars, marche sur un fil. Entre le cœur qui déborde et la retenue ironique, entre l'amour vrai et la peur de paraître ridicule. Et puis vient le refrain, une montée. Comme si on se disait, arrête de penser, ressens, laisse monter la vague, l'émotion, la passion. Elle devient incontrôlable comme une émeute. C'est ça la musique. Le moment où l'intensité déborde sans permission. Les couplets, eux... sont faits de fragments. Il y a du vide, de latence, une mise en scène permanente, comme si tout autour de nous n'était que spectacle. Et qu'au milieu, il fallait quand même sentir quelque chose de vrai. L'histominéa nous raconte une histoire, elle suggère, elle capte des instants de flou, des paradoxes qu'on ressent tous. Vouloir aimer, mais garder le contrôle, être intense sans être ridicule, rêver sans tomber. Devin, c'est fini, ciao !

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Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant de la musique pop indépendante française ? Dans cet épisode de 2.20, une musique, Richard CASAZZA-FRANCOIS et Raphaël vous emmènent à la découverte de l'album emblématique "Wolfgang Amadeus Phoenix" du groupe Phoenix, sorti en 2009. Cet album a non seulement redéfini le paysage musical de son époque, mais il a aussi laissé une empreinte indélébile sur la scène internationale. Avec des morceaux comme "Lisztomania", Phoenix a su capturer l'essence même de la mélancolie et de la joie, un équilibre délicat que nos deux experts analysent en profondeur.


En explorant "Wolfgang Amadeus Phoenix", Richard et Raphaël révèlent la profondeur de la musique du groupe tout en célébrant son élégance et son originalité. Ils vous invitent à redécouvrir cet album sous un nouveau jour, en vous immergeant dans ses sonorités captivantes et ses messages universels. 2.20, une musique est l'épisode idéal pour tous les amateurs de musique désireux de comprendre l'impact de Phoenix sur le monde de la pop indépendante et de plonger dans l'analyse d'une œuvre qui continue de faire vibrer les âmes.


Ne manquez pas cette occasion de redécouvrir un chef-d'œuvre musical qui a marqué son temps et continue d'inspirer des générations. Écoutez dès maintenant cet épisode de 1.10, une musique et laissez-vous emporter par la magie de Phoenix !


Tous les jours, je vous emmène, seul ou à plusieurs, dans une des musiques de ma playlist en 1min10. Un moment rapide, mais intense, pour découvrir une chanson et comprendre son histoire. Pas de grandes analyses, juste l’essentiel. Un podcast court, pour redécouvrir la musique et réfléchir à ce qui nous entoure.


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  • Speaker #0

    Chaque jour, je vous invite à découvrir une musique de ma playlist en 2 minutes 20 sans l'écouter, mais en la ressentant à fond. C'est le format, c'est la vibe. D'habitude, c'est Richard qui tient le micro, mais aujourd'hui, c'est moi, Raphaël, qui commence et on fait 2 minutes 20. Retour en 2009, on est loin du rap, des blockbusters américains ou de la scène anglaise. On est en France, à Versailles, et Phoenix, ce groupe discret, lâche un album qui va retourner le monde de la pop indé. Wolfgang Amadeus Phoenix, au cœur de l'album Listomania. Un titre étrange, venu d'un autre temps. La listomanie, c'est la frénésie autour de Franz Litz, un pianiste hongrois du 19e siècle. ... Le premier à provoquer des crises d'hystérie chez son public, Phoenix transforme cette idée en hymne moderne, une pop nerveuse, joyeuse et pleine de contradictions. So sentimental, not sentimental, no. Dès les premiers mots, tu sens le paradoxe. Une chanson lumineuse, mais un peu triste, rapide, mais flottante. Les guitares sont nerveuses, le chant détaché, et le tout avance comme une course qu'on ferait les yeux fermés. L'Histomania, c'est une fête avec un fond de mélancolie, c'est un cri joyeux qui cache un désordre intérieur. Et ce morceau, on l'a tous entendu résonner à nouveau pendant la cérémonie des clôtures. des Jeux Olympiques. Symbole parfait, la France qui rayonne sans crier, une pop fine, élégante, qui n'a rien à envier à l'Angleterre ou aux Etats-Unis. Et ce morceau, 15 ans plus tard, est toujours là, dans nos playlists et nos souvenirs,

  • Speaker #1

    Richard. Eh oui, il y a des chansons qui prennent feu sans faire de bruit. L'Histomania du groupe Phoenix, ça fait partie de celle-là. Une montée légère, presque innocente, mais en fait, elle bouillonne à l'intérieur. Elle n'explique rien, elle suggère tout. Il y a des morceaux qui explosent. L'Histomania du groupe Phoenix, c'est un tourbillon de contradictions. Une chanson qui bouge, qui donne envie de... courir sous la pluie, de danser dans une cuisine trop petite. Mais surtout, une chanson qui ne se livre jamais totalement. Le chanteur, Thomas Mars, marche sur un fil. Entre le cœur qui déborde et la retenue ironique, entre l'amour vrai et la peur de paraître ridicule. Et puis vient le refrain, une montée. Comme si on se disait, arrête de penser, ressens, laisse monter la vague, l'émotion, la passion. Elle devient incontrôlable comme une émeute. C'est ça la musique. Le moment où l'intensité déborde sans permission. Les couplets, eux... sont faits de fragments. Il y a du vide, de latence, une mise en scène permanente, comme si tout autour de nous n'était que spectacle. Et qu'au milieu, il fallait quand même sentir quelque chose de vrai. L'histominéa nous raconte une histoire, elle suggère, elle capte des instants de flou, des paradoxes qu'on ressent tous. Vouloir aimer, mais garder le contrôle, être intense sans être ridicule, rêver sans tomber. Devin, c'est fini, ciao !

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Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant de la musique pop indépendante française ? Dans cet épisode de 2.20, une musique, Richard CASAZZA-FRANCOIS et Raphaël vous emmènent à la découverte de l'album emblématique "Wolfgang Amadeus Phoenix" du groupe Phoenix, sorti en 2009. Cet album a non seulement redéfini le paysage musical de son époque, mais il a aussi laissé une empreinte indélébile sur la scène internationale. Avec des morceaux comme "Lisztomania", Phoenix a su capturer l'essence même de la mélancolie et de la joie, un équilibre délicat que nos deux experts analysent en profondeur.


En explorant "Wolfgang Amadeus Phoenix", Richard et Raphaël révèlent la profondeur de la musique du groupe tout en célébrant son élégance et son originalité. Ils vous invitent à redécouvrir cet album sous un nouveau jour, en vous immergeant dans ses sonorités captivantes et ses messages universels. 2.20, une musique est l'épisode idéal pour tous les amateurs de musique désireux de comprendre l'impact de Phoenix sur le monde de la pop indépendante et de plonger dans l'analyse d'une œuvre qui continue de faire vibrer les âmes.


Ne manquez pas cette occasion de redécouvrir un chef-d'œuvre musical qui a marqué son temps et continue d'inspirer des générations. Écoutez dès maintenant cet épisode de 1.10, une musique et laissez-vous emporter par la magie de Phoenix !


Tous les jours, je vous emmène, seul ou à plusieurs, dans une des musiques de ma playlist en 1min10. Un moment rapide, mais intense, pour découvrir une chanson et comprendre son histoire. Pas de grandes analyses, juste l’essentiel. Un podcast court, pour redécouvrir la musique et réfléchir à ce qui nous entoure.


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    Chaque jour, je vous invite à découvrir une musique de ma playlist en 2 minutes 20 sans l'écouter, mais en la ressentant à fond. C'est le format, c'est la vibe. D'habitude, c'est Richard qui tient le micro, mais aujourd'hui, c'est moi, Raphaël, qui commence et on fait 2 minutes 20. Retour en 2009, on est loin du rap, des blockbusters américains ou de la scène anglaise. On est en France, à Versailles, et Phoenix, ce groupe discret, lâche un album qui va retourner le monde de la pop indé. Wolfgang Amadeus Phoenix, au cœur de l'album Listomania. Un titre étrange, venu d'un autre temps. La listomanie, c'est la frénésie autour de Franz Litz, un pianiste hongrois du 19e siècle. ... Le premier à provoquer des crises d'hystérie chez son public, Phoenix transforme cette idée en hymne moderne, une pop nerveuse, joyeuse et pleine de contradictions. So sentimental, not sentimental, no. Dès les premiers mots, tu sens le paradoxe. Une chanson lumineuse, mais un peu triste, rapide, mais flottante. Les guitares sont nerveuses, le chant détaché, et le tout avance comme une course qu'on ferait les yeux fermés. L'Histomania, c'est une fête avec un fond de mélancolie, c'est un cri joyeux qui cache un désordre intérieur. Et ce morceau, on l'a tous entendu résonner à nouveau pendant la cérémonie des clôtures. des Jeux Olympiques. Symbole parfait, la France qui rayonne sans crier, une pop fine, élégante, qui n'a rien à envier à l'Angleterre ou aux Etats-Unis. Et ce morceau, 15 ans plus tard, est toujours là, dans nos playlists et nos souvenirs,

  • Speaker #1

    Richard. Eh oui, il y a des chansons qui prennent feu sans faire de bruit. L'Histomania du groupe Phoenix, ça fait partie de celle-là. Une montée légère, presque innocente, mais en fait, elle bouillonne à l'intérieur. Elle n'explique rien, elle suggère tout. Il y a des morceaux qui explosent. L'Histomania du groupe Phoenix, c'est un tourbillon de contradictions. Une chanson qui bouge, qui donne envie de... courir sous la pluie, de danser dans une cuisine trop petite. Mais surtout, une chanson qui ne se livre jamais totalement. Le chanteur, Thomas Mars, marche sur un fil. Entre le cœur qui déborde et la retenue ironique, entre l'amour vrai et la peur de paraître ridicule. Et puis vient le refrain, une montée. Comme si on se disait, arrête de penser, ressens, laisse monter la vague, l'émotion, la passion. Elle devient incontrôlable comme une émeute. C'est ça la musique. Le moment où l'intensité déborde sans permission. Les couplets, eux... sont faits de fragments. Il y a du vide, de latence, une mise en scène permanente, comme si tout autour de nous n'était que spectacle. Et qu'au milieu, il fallait quand même sentir quelque chose de vrai. L'histominéa nous raconte une histoire, elle suggère, elle capte des instants de flou, des paradoxes qu'on ressent tous. Vouloir aimer, mais garder le contrôle, être intense sans être ridicule, rêver sans tomber. Devin, c'est fini, ciao !

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Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant de la musique pop indépendante française ? Dans cet épisode de 2.20, une musique, Richard CASAZZA-FRANCOIS et Raphaël vous emmènent à la découverte de l'album emblématique "Wolfgang Amadeus Phoenix" du groupe Phoenix, sorti en 2009. Cet album a non seulement redéfini le paysage musical de son époque, mais il a aussi laissé une empreinte indélébile sur la scène internationale. Avec des morceaux comme "Lisztomania", Phoenix a su capturer l'essence même de la mélancolie et de la joie, un équilibre délicat que nos deux experts analysent en profondeur.


En explorant "Wolfgang Amadeus Phoenix", Richard et Raphaël révèlent la profondeur de la musique du groupe tout en célébrant son élégance et son originalité. Ils vous invitent à redécouvrir cet album sous un nouveau jour, en vous immergeant dans ses sonorités captivantes et ses messages universels. 2.20, une musique est l'épisode idéal pour tous les amateurs de musique désireux de comprendre l'impact de Phoenix sur le monde de la pop indépendante et de plonger dans l'analyse d'une œuvre qui continue de faire vibrer les âmes.


Ne manquez pas cette occasion de redécouvrir un chef-d'œuvre musical qui a marqué son temps et continue d'inspirer des générations. Écoutez dès maintenant cet épisode de 1.10, une musique et laissez-vous emporter par la magie de Phoenix !


Tous les jours, je vous emmène, seul ou à plusieurs, dans une des musiques de ma playlist en 1min10. Un moment rapide, mais intense, pour découvrir une chanson et comprendre son histoire. Pas de grandes analyses, juste l’essentiel. Un podcast court, pour redécouvrir la musique et réfléchir à ce qui nous entoure.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Chaque jour, je vous invite à découvrir une musique de ma playlist en 2 minutes 20 sans l'écouter, mais en la ressentant à fond. C'est le format, c'est la vibe. D'habitude, c'est Richard qui tient le micro, mais aujourd'hui, c'est moi, Raphaël, qui commence et on fait 2 minutes 20. Retour en 2009, on est loin du rap, des blockbusters américains ou de la scène anglaise. On est en France, à Versailles, et Phoenix, ce groupe discret, lâche un album qui va retourner le monde de la pop indé. Wolfgang Amadeus Phoenix, au cœur de l'album Listomania. Un titre étrange, venu d'un autre temps. La listomanie, c'est la frénésie autour de Franz Litz, un pianiste hongrois du 19e siècle. ... Le premier à provoquer des crises d'hystérie chez son public, Phoenix transforme cette idée en hymne moderne, une pop nerveuse, joyeuse et pleine de contradictions. So sentimental, not sentimental, no. Dès les premiers mots, tu sens le paradoxe. Une chanson lumineuse, mais un peu triste, rapide, mais flottante. Les guitares sont nerveuses, le chant détaché, et le tout avance comme une course qu'on ferait les yeux fermés. L'Histomania, c'est une fête avec un fond de mélancolie, c'est un cri joyeux qui cache un désordre intérieur. Et ce morceau, on l'a tous entendu résonner à nouveau pendant la cérémonie des clôtures. des Jeux Olympiques. Symbole parfait, la France qui rayonne sans crier, une pop fine, élégante, qui n'a rien à envier à l'Angleterre ou aux Etats-Unis. Et ce morceau, 15 ans plus tard, est toujours là, dans nos playlists et nos souvenirs,

  • Speaker #1

    Richard. Eh oui, il y a des chansons qui prennent feu sans faire de bruit. L'Histomania du groupe Phoenix, ça fait partie de celle-là. Une montée légère, presque innocente, mais en fait, elle bouillonne à l'intérieur. Elle n'explique rien, elle suggère tout. Il y a des morceaux qui explosent. L'Histomania du groupe Phoenix, c'est un tourbillon de contradictions. Une chanson qui bouge, qui donne envie de... courir sous la pluie, de danser dans une cuisine trop petite. Mais surtout, une chanson qui ne se livre jamais totalement. Le chanteur, Thomas Mars, marche sur un fil. Entre le cœur qui déborde et la retenue ironique, entre l'amour vrai et la peur de paraître ridicule. Et puis vient le refrain, une montée. Comme si on se disait, arrête de penser, ressens, laisse monter la vague, l'émotion, la passion. Elle devient incontrôlable comme une émeute. C'est ça la musique. Le moment où l'intensité déborde sans permission. Les couplets, eux... sont faits de fragments. Il y a du vide, de latence, une mise en scène permanente, comme si tout autour de nous n'était que spectacle. Et qu'au milieu, il fallait quand même sentir quelque chose de vrai. L'histominéa nous raconte une histoire, elle suggère, elle capte des instants de flou, des paradoxes qu'on ressent tous. Vouloir aimer, mais garder le contrôle, être intense sans être ridicule, rêver sans tomber. Devin, c'est fini, ciao !

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