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Une place à soi - Le podcast pour prendre sa place dans sa carrière et dans sa vie

#1 Et si vous passiez à côté de votre vie sans vous en rendre compte ?

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15min |12/05/2025
Play
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#1 Et si vous passiez à côté de votre vie sans vous en rendre compte ?

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15min |12/05/2025
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Description

« Et si la vraie difficulté, ce n’était pas de se reconnecter à son désir… mais de se l’autoriser ? »


Dans ce tout premier épisode du podcast Une place à soi, je vous invite à explorer ce moment flou où vous avancez dans votre vie… sans vraiment l’habiter.


Vous faites tout comme il faut, vous cochez les bonnes cases, vous êtes compétentes — mais il manque quelque chose. Ce “quelque chose”, c’est peut-être votre désir, celui que vous n’écoutez plus vraiment.


Cet épisode, je l’ai créé pour vous aider à remettre votre désir au cœur de votre vie, à reprendre votre place, et sortir de ce mode pilote automatique qui vous éloigne de vous-mêmes, petit à petit.


Au programme :

👉 Pourquoi on s’éloigne de soi : On apprend très tôt à répondre aux attentes des autres — famille, école, entreprise. À force, on devient experte en suradaptation… et on oublie ce qu’on veut profondément.


👉 Se reconnecter à son vrai désir : Le désir est une boussole, une force vivante. Je vous explique comment y revenir, à travers l’histoire de Mélanie, une ingénieure qui s’est autorisée à mettre plus d’elle dans son métier, et à rayonner autrement.


👉 Oser s’autoriser son désir : Et si le vrai blocage, c’était la peur ? Peur d’échouer, de ne pas être légitime, d’être jugée. Je vous propose deux pistes puissantes pour vous autorisez à rêver plus grand — sans tout envoyer valser.


Si vous ressentez parfois ce flottement intérieur, cette impression de passer à côté de vous-mêmes… cet épisode est pour vous. Écoutez-le, puis laissez résonner… et voyez ce qui bouge ✨


Bonne écoute,

Sophie


Pour aller plus loin…

Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/riousophie/?originalSubdomain=fr


Découvrez mes accompagnements sur-mesure pour vous aider à libérer vos potentialités, et à réussir, sans vous sur-adapter : https://www.manipura-conseil.com/


---


🎙️ Bienvenue dans Une place à soi, le podcast pour habiter pleinement sa vie.

Je suis Sophie Riou et ma mission est d’accompagner les dirigeantes à reconnaître leurs potentialités et à prendre pleinement leur place pour s’épanouir dans toutes les sphères de leur vie. Dans ce podcast, je guide les femmes en quête de sens, de justesse et d’affirmation de soi, à explorer la question de la place : trouver ma place, prendre sa place au travail, assumer qui je suis, s’affirmer au travail… À travers des épisodes en solo et des interviews inspirantes, je propose des clés de lecture et des prises de conscience puissantes pour toutes celles qui souhaitent développer leur confiance en soi, s’épanouir dans leur carrière, et réussir sans s’épuiser. On y parle de prendre sa place, la trouver, ou encore la réinventer, mais aussi d’empowerment féminin, d’équilibre vie pro vie perso ou encore du syndrome de l’imposteur… bref, un vrai programme de (re)connexion intérieure !


Si vous aimez les podcasts Métamorphose, éveille ta conscience, Trouver sa place ou encore Le Pouvoir au Féminin, alors Une Place à Soi devrait vous plaire aussi !


Crédits :

Production : Sophie Riou.

Technique & stratégie : Élouan Riou et Laëtitia Debreuve.

Bande son : Muttering - The Scope (par Luc Leroy).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Une place à soi, le podcast pour habiter pleinement sa vie. Ici, on explore la très vaste question de la place, en soi, dans le travail, dans le monde et dans ses relations. Mon nom, c'est Sophie Rioux, je suis exécutive coach et mentor. Je crois profondément qu'être à sa juste place, c'est prendre le risque d'être soi et prendre sa part dans le monde. Mon intention, avec ces épisodes, c'est d'aider les femmes à prendre leur place. place dans toutes les sphères de leur vie et incarner ce qu'elles sont dans toutes leurs dimensions. Ici, je vous proposerai de grandes prises de hauteur, des idées qui décalent et, en fin d'épisode, des questions pour que les liens que je fais, vous puissiez les faire à votre tour, dans votre vie. Bonne écoute ! Vous faites tout comme il faut, vous êtes compétente, respectée, reconnue et pourtant, parfois, vous ressentez comme un vide. ou bien comme un décalage, une impression de traverser votre vie sans vraiment l'habiter. Un mode pilote automatique qui permet d'avancer sans trop se poser de questions. Et ça, c'est très utile, ce mode, parce que c'est linéaire, sauf que la vie, elle, elle ne l'est pas. Et ce qui permet de négocier les courbes, les incertitudes, eh bien, c'est ce désir. C'est cette petite flamme qui rend finalement le mouvement tout de suite beaucoup plus incarné. Alors, en préparant cet épisode, je me suis demandé en quoi ce sujet du désir, c'est un sujet pour moi, et surtout, pourquoi en faire ? le sujet du premier épisode. Alors, je ne sais pas vous, mais moi, j'ai toujours eu la hantise de passer à côté de ma vie et ça s'est traduit par une pression absolument dingue pour faire les bons choix, comme si les choix que j'allais faire allaient absolument conditionner toute ma vie. Les bonnes études, le bon métier, la bonne vie, etc. Et cette question du désir, je me la pose très régulièrement à titre personnel et professionnel, à tel point que chaque début d'année, moi, j'ai ma petite routine. J'écris mon année en trois mots, l'année à venir, les choses que je veux accomplir, avec qui j'ai envie de les accomplir. ce que j'ai envie d'incarner, et puis comment j'aimerais générer. Et puis je me donne un rendez-vous trimestriel pour faire le point, et m'autoriser à rectifier si le désir n'est plus là, ou si c'est plus juste. Dans cet épisode, je vous invite à explorer cette sensation, ce flottement dans les moments où le désir n'est pas vraiment là. Et surtout, à remettre votre désir au cœur de votre vie. Ce désir-là, celui qui vibre sous la surface, celui que, peut-être parfois, vous ne vous autorisez pas à écouter. Pour que justement, vous repreniez votre place. et pour que vous viez une vie véritablement choisie et pas une vie subie. Et puis pour que vous osiez franchement challenger les prises de décision, un peu molle au sein de votre codire, que vous osiez remettre en question ce rythme qui vous fait un peu tourner comme un hamster dans sa roue, ou encore que vous rejoigniez ce cours de dessin alors que vous avez toujours pensé que vous n'étiez pas créative et que vos compétences en dessin se sont arrêtées au bonhomme allumette. Alors dans cet épisode, on va voir pourquoi on s'éloigne de soi, Comment ? Vous reconnectez à votre vrai désir et vous détachez du désir des autres. Et surtout, je vais vous partager des clés pour vous autoriser à suivre votre désir. Alors déjà, pourquoi on s'éloigne de soi ? En fait, très tôt, on apprend à répondre aux attentes des autres. Alors ça commence avec la famille, puis à l'école, et puis ensuite en entreprise. Et à force, on devient un peu experte en adaptation et on oublie ce qu'on veut vraiment. Ce qu'il faut simplement avoir en tête, c'est que ça a démarqué les premières années de notre vie, qui sont marquées par ça. On est imprégné de trois conditionnements, la famille, l'éducation et notre environnement. Si on fait un petit zoom sur la famille et qu'on regarde les choses vraiment très simplement, en fait, le bébé, il est dépendant de ses parents pour ses besoins physiques et affectifs. Et ça crée finalement une dépendance par essence. Et les parents, ils ont consciemment ou non des attentes à l'égard de leurs enfants. Or, cet enfant, son besoin fondamental va être de s'individualiser. Dès lors, il y a une tension entre « je veux être aimé » et « je veux être moi-même » . Je veux être aimé et donc répondre à ce qui est attendu de moi, et en même temps, j'ai envie d'être moi-même. Ça, je le développe davantage dans le deuxième épisode, mais déjà, je vais vous illustrer cette idée-là avec un cas très concret. Je vais vous parler d'Anne-Claire. Anne-Claire, elle suit un chemin par loyauté, à tel point qu'elle va finir par s'éteindre de l'intérieur. Je vous parle d'Anne-Claire, ce n'est pas le prénom d'une de mes clientes, c'est d'ailleurs un morphing de plusieurs situations que j'ai pu accompagner. A chaque fois que je vous donnerai des situations, des exemples dans les épisodes, par souci d'éthique et de confidentialité, c'est toujours des choses qui sont mélangées. Et si ça doit faire sens pour vous, ça fera sens pour vous. Donc Anne-Claire, elle est daf, elle aime son job et elle le fait plutôt très bien. Sauf que Anne-Claire, elle réalise qu'elle est devenue daf un peu pour répondre aux attentes de réussite sociale de sa famille, et puis de réussir mieux que ses frères et soeurs avant elle. Et ça se traduit très concrètement par une forme de soumission à son directeur général. Et là, avec lui, elle rejoue sa position avec ses parents. Et une forme de supériorité avec ses collègues. Et là, en quelque sorte, elle rejoue un peu sa relation avec sa fratrie. Ça la met dans une forme d'impuissance face à son patron, son directeur général. Et puis une forme de toute puissance, ce qui est un peu la même chose finalement, avec ses collègues. Et elle finit un peu par s'éteindre. Il y a quelque chose qui lui registre une tension à l'intérieur d'elle. Et elle perd sa puissance. Son travail en coaching, ça a été... de prendre conscience des loyautés et des conditionnements dont elle était porteuse, avec finalement ce choix assez simple, soit je continue comme ça, soit je reprends les rênes, de prendre conscience de cette impuissance qu'elle ressentait face à son directeur général, et là, ça s'est joué véritablement au niveau de ses sensations, elle sentait vraiment un poids au niveau de son thorax, un poids au niveau de ses épaules, elle avait un souffle un peu coupé, en tout cas pas très linéaire, et elle a pris conscience aussi de l'impact qu'elle avait sur ses pairs. et la manière dont elle était perçue. Et ça, ça a véritablement été le préalable pour décider de sortir de ce schéma, à la fois avec son patron, avec ses collègues, et donc forcément par résonance avec son équipe. On a travaillé sur son désir à elle, sur son impact, de manière à la remettre en puissance avec son directeur général. Peut-être que vous aussi, vous avez fait des choix logiques et vous êtes allés là où on vous attendait. Mon invitation, c'est vraiment de vous accueillir, déjà avec votre histoire, avec vos héritages, parce que finalement, c'est vous accueillir vous, et puis de voir que dans toute cette construction, il y a les ressources, les fondations pour pouvoir bâtir la suite. Une fois qu'on a vu ça, la question c'est comment se reconnecter à son vrai désir ? Et là, j'ai envie de vous inviter à voir le désir, votre désir, comme une boussole. Une sorte d'élan qui vient du cœur et qui donne finalement du sens à la fois à votre vie et à vos actions. Je vous donne l'exemple de Mélanie. Mélanie, elle travaille dans l'ingénierie. La Mélanie, c'est de créer des technologies qui marquent vraiment l'histoire. Et puis, elle a un autre rêve, c'est d'écrire des petites histoires pour transmettre l'immense puissance créative de la science et donner envie aux petites filles. Donc, elle veut écrire des histoires pour les enfants. Quand elle se connecte à son rêve, il part vraiment du ventre. C'est-à-dire qu'elle est debout. Quand elle se connecte à ça, elle parle d'une boule de feu dans son ventre. Donc, je lui demande si elle connaît cette boule de feu, si elle connaît cette sensation. Et elle me dit que oui, parce que quand... qui lui arrive d'écrire, elle a cette sensation, cette espèce de chaleur à l'intérieur de son ventre qui l'amène à agir, à écrire sans trop réfléchir. Il y a quelque chose qui agit au travers d'elle. Je vous raconte cet exemple-là parce que finalement, cette première rencontre, qui était notre première séance, son désir, il était déjà là. Il était dans sa demande et c'est ce désir-là qui sert de matière première à ce qu'elle a à transformer. Elle aurait pu me dire, et d'ailleurs elle me l'a dit, j'ai envie de plus d'accomplissements, de plus d'impact dans mon travail. Ok, ok, c'est de l'impact, de l'accomplissement, mais si on descend un cran, deux crans, trois crans plus profond, sa vraie demande, sa vraie envie, c'était comment remettre du désir dans mon job actuel et raviver la flamme ? Et comment emmener mon job encore plus loin en lui donnant un impact plus large, en laissant une empreinte, en laissant des histoires pour que la science devienne accessible aux petites filles ? Encore plus. En fin d'accompagnement, donc à peu près neuf mois plus tard, elle dit, et là je la cite avec ces mots, en m'autorisant à mettre... Plus de moi dans mon travail, je me sens plus inspirante et je crois en ce que je dis et du coup ça déroule. Ce que je trouve vraiment magnifique avec ce témoignage, c'est non seulement l'alignement entre sa tête, son ventre et sa parole, et ça c'est déjà un pas absolument énorme, mais c'est aussi qu'en se donnant cette permission d'être elle dans ce qu'elle fait, elle montre l'exemple et en quelque sorte elle donne la permission à son équipe d'en faire de même. Et là, à ce moment-là, il y a quelque chose... d'absolument vertueux et d'humain qui se met en route, pas seulement à son niveau à elle, mais au niveau de son équipe et potentiellement au niveau de son système entreprise. Elle partage aussi que ce qui a fait la différence pour elle, c'est d'avoir pu parler de ce désir, en tout cas de ce qui était important pour elle, à la fois à son patron, à son équipe, à ses proches. Et dès lors que c'est dit, dès lors que des mots sont posés, ça existe. Et là, ça vous engage aussi, surtout. Ça lui a permis, elle, d'emmener les autres dans cette direction, dans cet élan qui était le sien. Mais ça lui a aussi permis de négocier quand c'était nécessaire, et notamment quand deux élans un peu opposés, des forces contraires, pouvaient se rencontrer. À titre personnel, le fait qu'elle mette plus d'elle-même dans son travail, elle avait une meilleure énergie quand elle rentrait le soir à la maison. Et puis, quand elle voit ses enfants le soir, sans le savoir, il lui rappelle aussi qu'elle a des petites histoires à écrire, et ça c'est assez joli. je trouve. Et à cet endroit, Mélanie, elle ne se vit plus morcelée. Il n'y a plus de séparation entre le pro et le perso. Et c'est aussi ça qu'elle a eu envie de travailler, c'était l'intégration entre son... moins personnel et son moins professionnel pour finalement se réintégrer et diriger son énergie au même endroit. Ce désir, ce feu-là, dès lors que vous lui faites un peu d'espace, en tout cas moi j'y crois beaucoup, dès que vous lui faites un peu d'espace à ce désir, il a de la place pour émerger. Et finalement, et si la vraie difficulté c'était pas de se reconnecter à son désir, mais finalement de se l'autoriser. L'envie elle est là, mais vous avez peur de vous tromper, voire d'échouer. Vous ne vous sentez pas capable. et où vous avez peur du regard des autres. Et tout ça est finalement assez normal, même si le désir, c'est bien l'endroit où il n'y a pas de normalité. Mais le désir, quand il est fort, quand il pousse vraiment de l'intérieur, il nous met en déséquilibre. Et il y a toujours ce double mouvement. J'ai envie de bouger, mais j'ai peur du déséquilibre. Désir, non désir. J'ai le désir et je rêve grand, j'ai envie de plus, j'ai envie de plus ample, de plus large, et en même temps, j'ai peur d'être peut-être dans l'illusion, où j'ai peur. de montrer ma lumière. Je vais vous donner deux exemples. Je pense à une solopreneur que j'ai accompagnée dans le conseil et dans la stratégie marketing. Elle, elle a une envie très forte qui pousse en elle. Elle veut devenir hypnothérapeute. Elle s'est d'ailleurs déjà formée pour ça. Elle, elle décide de répartir son temps entre quatre jours cœur de métier et une journée pour continuer de se former et prendre ses premiers patients. Elle veut faire les deux. Sa place est aux deux endroits. Et en même temps, elle ne veut pas tout envoyer valser. Financièrement, elle ne peut pas se le permettre. donc elle va créer l'espace pour s'autoriser son désir. et vivre ces deux espaces en même temps, et voir ce qui advient. Puis je vais vous donner un exemple personnel. Moi, j'avais très envie de reprendre la danse. J'ai fait de la danse modern jazz pendant très longtemps, mais je n'avais pas envie de reprendre cette danse-là, parce que les chorégraphies, parce que les normes, parce que les normes des corps, ce n'était pas juste pour moi. J'avais assez envie d'expérimenter la danse libre, mais j'avais honnêtement peur d'un truc un peu perché, et j'avais peur de ne pas être en sécurité. parce que pour moi, femme, danse, libre, j'avais des réserves. J'en ai parlé autour de moi et une personne de confiance m'a parlé d'atelier sur Paris. Et donc, j'y suis allée. Avec un deal de mois à mois, je me suis donné cette permission de partir avant la fin de l'atelier si ce n'était pas OK pour moi. Et donc, je suis restée. Je suis restée et j'y vais très régulièrement. Et voire même maintenant, j'anime des ateliers de danse intuitive dans les journées que j'organise. avec toute l'importance que moi j'accorde au cadre et à la douceur, pour permettre au corps d'explorer ce qu'il a exploré au travers du mouvement. Tout ça pour dire que cet élan, je l'ai suivi, avec des permissions que je me suis données, des protections aussi que je me suis données, et ça m'a permis d'aller toucher quelque chose qui était là, qui poussait en moi. Pour vous autoriser ces désirs, moi j'ai deux pistes à vous proposer. La première, c'est de vous poser ces questions. Qu'est-ce que je perds à m'autoriser cette envie, ce projet, ce voyage ? Et qu'est-ce que j'y gagne ? Et là, soyez vraiment honnête vis-à-vis de vous-même. Et la seconde, c'est de suivre la stratégie des petits pas cosmiques. Je m'explique. Si vous n'aviez aucune contrainte, et si vous aviez accès à une sécurité totale, que feriez-vous ? Si vous vous autorisez à voir grand, vraiment à vous lâcher, qu'est-ce qui vient ? Et parmi tous ces pas cosmiques, quel est le premier que vous pourriez faire ? Alors si vous avez l'impression de ne pas habiter complètement votre vie, j'aimerais que vous reteniez de cet épisode que votre désir est véritablement ce qui vous met en mouvement, ce qui vous aligne et ce qui augmente votre impact et votre puissance d'agir. Que finalement, écouter son désir, c'est aussi, surtout, se détacher du désir des autres. Et pour vous autoriser à vivre votre désir, la stratégie des petits pas cosmiques est la meilleure que je puisse vous proposer. pour réveiller le potentiel immense et un peu badass qui sommeille en vous. Avant de se quitter, j'ai deux questions pour vous. Si vous deviez suivre un seul, un seul désir, celui qui vous vient spontanément, lequel serait-il ? Et deuxième question, uniquement si vous n'êtes pas en voiture, ce désir-là, laissez-le se déposer à l'intérieur de vous et laissez-le grandir en émotions, en sensations. Tendez l'oreille, qu'est-ce que ça vous fait ? Qu'est-ce que ça vous fait profondément ? Je vous remercie de votre écoute et je vous dis à très bientôt. J'espère que cet épisode vous a plu et qu'il vous a donné envie d'oser mettre un peu plus de ce que vous êtes dans ce que vous faites. Si cet épisode a résonné pour vous, vous pouvez le repartager sur vos réseaux, laisser 5 étoiles ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Vous pouvez me suivre sur LinkedIn et sur Instagram, les liens sont dans le descriptif de l'épisode. On se retrouve lundi dans 15 jours pour le prochain épisode d'Une place à soi. A très bientôt.

Description

« Et si la vraie difficulté, ce n’était pas de se reconnecter à son désir… mais de se l’autoriser ? »


Dans ce tout premier épisode du podcast Une place à soi, je vous invite à explorer ce moment flou où vous avancez dans votre vie… sans vraiment l’habiter.


Vous faites tout comme il faut, vous cochez les bonnes cases, vous êtes compétentes — mais il manque quelque chose. Ce “quelque chose”, c’est peut-être votre désir, celui que vous n’écoutez plus vraiment.


Cet épisode, je l’ai créé pour vous aider à remettre votre désir au cœur de votre vie, à reprendre votre place, et sortir de ce mode pilote automatique qui vous éloigne de vous-mêmes, petit à petit.


Au programme :

👉 Pourquoi on s’éloigne de soi : On apprend très tôt à répondre aux attentes des autres — famille, école, entreprise. À force, on devient experte en suradaptation… et on oublie ce qu’on veut profondément.


👉 Se reconnecter à son vrai désir : Le désir est une boussole, une force vivante. Je vous explique comment y revenir, à travers l’histoire de Mélanie, une ingénieure qui s’est autorisée à mettre plus d’elle dans son métier, et à rayonner autrement.


👉 Oser s’autoriser son désir : Et si le vrai blocage, c’était la peur ? Peur d’échouer, de ne pas être légitime, d’être jugée. Je vous propose deux pistes puissantes pour vous autorisez à rêver plus grand — sans tout envoyer valser.


Si vous ressentez parfois ce flottement intérieur, cette impression de passer à côté de vous-mêmes… cet épisode est pour vous. Écoutez-le, puis laissez résonner… et voyez ce qui bouge ✨


Bonne écoute,

Sophie


Pour aller plus loin…

Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/riousophie/?originalSubdomain=fr


Découvrez mes accompagnements sur-mesure pour vous aider à libérer vos potentialités, et à réussir, sans vous sur-adapter : https://www.manipura-conseil.com/


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🎙️ Bienvenue dans Une place à soi, le podcast pour habiter pleinement sa vie.

Je suis Sophie Riou et ma mission est d’accompagner les dirigeantes à reconnaître leurs potentialités et à prendre pleinement leur place pour s’épanouir dans toutes les sphères de leur vie. Dans ce podcast, je guide les femmes en quête de sens, de justesse et d’affirmation de soi, à explorer la question de la place : trouver ma place, prendre sa place au travail, assumer qui je suis, s’affirmer au travail… À travers des épisodes en solo et des interviews inspirantes, je propose des clés de lecture et des prises de conscience puissantes pour toutes celles qui souhaitent développer leur confiance en soi, s’épanouir dans leur carrière, et réussir sans s’épuiser. On y parle de prendre sa place, la trouver, ou encore la réinventer, mais aussi d’empowerment féminin, d’équilibre vie pro vie perso ou encore du syndrome de l’imposteur… bref, un vrai programme de (re)connexion intérieure !


Si vous aimez les podcasts Métamorphose, éveille ta conscience, Trouver sa place ou encore Le Pouvoir au Féminin, alors Une Place à Soi devrait vous plaire aussi !


Crédits :

Production : Sophie Riou.

Technique & stratégie : Élouan Riou et Laëtitia Debreuve.

Bande son : Muttering - The Scope (par Luc Leroy).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Une place à soi, le podcast pour habiter pleinement sa vie. Ici, on explore la très vaste question de la place, en soi, dans le travail, dans le monde et dans ses relations. Mon nom, c'est Sophie Rioux, je suis exécutive coach et mentor. Je crois profondément qu'être à sa juste place, c'est prendre le risque d'être soi et prendre sa part dans le monde. Mon intention, avec ces épisodes, c'est d'aider les femmes à prendre leur place. place dans toutes les sphères de leur vie et incarner ce qu'elles sont dans toutes leurs dimensions. Ici, je vous proposerai de grandes prises de hauteur, des idées qui décalent et, en fin d'épisode, des questions pour que les liens que je fais, vous puissiez les faire à votre tour, dans votre vie. Bonne écoute ! Vous faites tout comme il faut, vous êtes compétente, respectée, reconnue et pourtant, parfois, vous ressentez comme un vide. ou bien comme un décalage, une impression de traverser votre vie sans vraiment l'habiter. Un mode pilote automatique qui permet d'avancer sans trop se poser de questions. Et ça, c'est très utile, ce mode, parce que c'est linéaire, sauf que la vie, elle, elle ne l'est pas. Et ce qui permet de négocier les courbes, les incertitudes, eh bien, c'est ce désir. C'est cette petite flamme qui rend finalement le mouvement tout de suite beaucoup plus incarné. Alors, en préparant cet épisode, je me suis demandé en quoi ce sujet du désir, c'est un sujet pour moi, et surtout, pourquoi en faire ? le sujet du premier épisode. Alors, je ne sais pas vous, mais moi, j'ai toujours eu la hantise de passer à côté de ma vie et ça s'est traduit par une pression absolument dingue pour faire les bons choix, comme si les choix que j'allais faire allaient absolument conditionner toute ma vie. Les bonnes études, le bon métier, la bonne vie, etc. Et cette question du désir, je me la pose très régulièrement à titre personnel et professionnel, à tel point que chaque début d'année, moi, j'ai ma petite routine. J'écris mon année en trois mots, l'année à venir, les choses que je veux accomplir, avec qui j'ai envie de les accomplir. ce que j'ai envie d'incarner, et puis comment j'aimerais générer. Et puis je me donne un rendez-vous trimestriel pour faire le point, et m'autoriser à rectifier si le désir n'est plus là, ou si c'est plus juste. Dans cet épisode, je vous invite à explorer cette sensation, ce flottement dans les moments où le désir n'est pas vraiment là. Et surtout, à remettre votre désir au cœur de votre vie. Ce désir-là, celui qui vibre sous la surface, celui que, peut-être parfois, vous ne vous autorisez pas à écouter. Pour que justement, vous repreniez votre place. et pour que vous viez une vie véritablement choisie et pas une vie subie. Et puis pour que vous osiez franchement challenger les prises de décision, un peu molle au sein de votre codire, que vous osiez remettre en question ce rythme qui vous fait un peu tourner comme un hamster dans sa roue, ou encore que vous rejoigniez ce cours de dessin alors que vous avez toujours pensé que vous n'étiez pas créative et que vos compétences en dessin se sont arrêtées au bonhomme allumette. Alors dans cet épisode, on va voir pourquoi on s'éloigne de soi, Comment ? Vous reconnectez à votre vrai désir et vous détachez du désir des autres. Et surtout, je vais vous partager des clés pour vous autoriser à suivre votre désir. Alors déjà, pourquoi on s'éloigne de soi ? En fait, très tôt, on apprend à répondre aux attentes des autres. Alors ça commence avec la famille, puis à l'école, et puis ensuite en entreprise. Et à force, on devient un peu experte en adaptation et on oublie ce qu'on veut vraiment. Ce qu'il faut simplement avoir en tête, c'est que ça a démarqué les premières années de notre vie, qui sont marquées par ça. On est imprégné de trois conditionnements, la famille, l'éducation et notre environnement. Si on fait un petit zoom sur la famille et qu'on regarde les choses vraiment très simplement, en fait, le bébé, il est dépendant de ses parents pour ses besoins physiques et affectifs. Et ça crée finalement une dépendance par essence. Et les parents, ils ont consciemment ou non des attentes à l'égard de leurs enfants. Or, cet enfant, son besoin fondamental va être de s'individualiser. Dès lors, il y a une tension entre « je veux être aimé » et « je veux être moi-même » . Je veux être aimé et donc répondre à ce qui est attendu de moi, et en même temps, j'ai envie d'être moi-même. Ça, je le développe davantage dans le deuxième épisode, mais déjà, je vais vous illustrer cette idée-là avec un cas très concret. Je vais vous parler d'Anne-Claire. Anne-Claire, elle suit un chemin par loyauté, à tel point qu'elle va finir par s'éteindre de l'intérieur. Je vous parle d'Anne-Claire, ce n'est pas le prénom d'une de mes clientes, c'est d'ailleurs un morphing de plusieurs situations que j'ai pu accompagner. A chaque fois que je vous donnerai des situations, des exemples dans les épisodes, par souci d'éthique et de confidentialité, c'est toujours des choses qui sont mélangées. Et si ça doit faire sens pour vous, ça fera sens pour vous. Donc Anne-Claire, elle est daf, elle aime son job et elle le fait plutôt très bien. Sauf que Anne-Claire, elle réalise qu'elle est devenue daf un peu pour répondre aux attentes de réussite sociale de sa famille, et puis de réussir mieux que ses frères et soeurs avant elle. Et ça se traduit très concrètement par une forme de soumission à son directeur général. Et là, avec lui, elle rejoue sa position avec ses parents. Et une forme de supériorité avec ses collègues. Et là, en quelque sorte, elle rejoue un peu sa relation avec sa fratrie. Ça la met dans une forme d'impuissance face à son patron, son directeur général. Et puis une forme de toute puissance, ce qui est un peu la même chose finalement, avec ses collègues. Et elle finit un peu par s'éteindre. Il y a quelque chose qui lui registre une tension à l'intérieur d'elle. Et elle perd sa puissance. Son travail en coaching, ça a été... de prendre conscience des loyautés et des conditionnements dont elle était porteuse, avec finalement ce choix assez simple, soit je continue comme ça, soit je reprends les rênes, de prendre conscience de cette impuissance qu'elle ressentait face à son directeur général, et là, ça s'est joué véritablement au niveau de ses sensations, elle sentait vraiment un poids au niveau de son thorax, un poids au niveau de ses épaules, elle avait un souffle un peu coupé, en tout cas pas très linéaire, et elle a pris conscience aussi de l'impact qu'elle avait sur ses pairs. et la manière dont elle était perçue. Et ça, ça a véritablement été le préalable pour décider de sortir de ce schéma, à la fois avec son patron, avec ses collègues, et donc forcément par résonance avec son équipe. On a travaillé sur son désir à elle, sur son impact, de manière à la remettre en puissance avec son directeur général. Peut-être que vous aussi, vous avez fait des choix logiques et vous êtes allés là où on vous attendait. Mon invitation, c'est vraiment de vous accueillir, déjà avec votre histoire, avec vos héritages, parce que finalement, c'est vous accueillir vous, et puis de voir que dans toute cette construction, il y a les ressources, les fondations pour pouvoir bâtir la suite. Une fois qu'on a vu ça, la question c'est comment se reconnecter à son vrai désir ? Et là, j'ai envie de vous inviter à voir le désir, votre désir, comme une boussole. Une sorte d'élan qui vient du cœur et qui donne finalement du sens à la fois à votre vie et à vos actions. Je vous donne l'exemple de Mélanie. Mélanie, elle travaille dans l'ingénierie. La Mélanie, c'est de créer des technologies qui marquent vraiment l'histoire. Et puis, elle a un autre rêve, c'est d'écrire des petites histoires pour transmettre l'immense puissance créative de la science et donner envie aux petites filles. Donc, elle veut écrire des histoires pour les enfants. Quand elle se connecte à son rêve, il part vraiment du ventre. C'est-à-dire qu'elle est debout. Quand elle se connecte à ça, elle parle d'une boule de feu dans son ventre. Donc, je lui demande si elle connaît cette boule de feu, si elle connaît cette sensation. Et elle me dit que oui, parce que quand... qui lui arrive d'écrire, elle a cette sensation, cette espèce de chaleur à l'intérieur de son ventre qui l'amène à agir, à écrire sans trop réfléchir. Il y a quelque chose qui agit au travers d'elle. Je vous raconte cet exemple-là parce que finalement, cette première rencontre, qui était notre première séance, son désir, il était déjà là. Il était dans sa demande et c'est ce désir-là qui sert de matière première à ce qu'elle a à transformer. Elle aurait pu me dire, et d'ailleurs elle me l'a dit, j'ai envie de plus d'accomplissements, de plus d'impact dans mon travail. Ok, ok, c'est de l'impact, de l'accomplissement, mais si on descend un cran, deux crans, trois crans plus profond, sa vraie demande, sa vraie envie, c'était comment remettre du désir dans mon job actuel et raviver la flamme ? Et comment emmener mon job encore plus loin en lui donnant un impact plus large, en laissant une empreinte, en laissant des histoires pour que la science devienne accessible aux petites filles ? Encore plus. En fin d'accompagnement, donc à peu près neuf mois plus tard, elle dit, et là je la cite avec ces mots, en m'autorisant à mettre... Plus de moi dans mon travail, je me sens plus inspirante et je crois en ce que je dis et du coup ça déroule. Ce que je trouve vraiment magnifique avec ce témoignage, c'est non seulement l'alignement entre sa tête, son ventre et sa parole, et ça c'est déjà un pas absolument énorme, mais c'est aussi qu'en se donnant cette permission d'être elle dans ce qu'elle fait, elle montre l'exemple et en quelque sorte elle donne la permission à son équipe d'en faire de même. Et là, à ce moment-là, il y a quelque chose... d'absolument vertueux et d'humain qui se met en route, pas seulement à son niveau à elle, mais au niveau de son équipe et potentiellement au niveau de son système entreprise. Elle partage aussi que ce qui a fait la différence pour elle, c'est d'avoir pu parler de ce désir, en tout cas de ce qui était important pour elle, à la fois à son patron, à son équipe, à ses proches. Et dès lors que c'est dit, dès lors que des mots sont posés, ça existe. Et là, ça vous engage aussi, surtout. Ça lui a permis, elle, d'emmener les autres dans cette direction, dans cet élan qui était le sien. Mais ça lui a aussi permis de négocier quand c'était nécessaire, et notamment quand deux élans un peu opposés, des forces contraires, pouvaient se rencontrer. À titre personnel, le fait qu'elle mette plus d'elle-même dans son travail, elle avait une meilleure énergie quand elle rentrait le soir à la maison. Et puis, quand elle voit ses enfants le soir, sans le savoir, il lui rappelle aussi qu'elle a des petites histoires à écrire, et ça c'est assez joli. je trouve. Et à cet endroit, Mélanie, elle ne se vit plus morcelée. Il n'y a plus de séparation entre le pro et le perso. Et c'est aussi ça qu'elle a eu envie de travailler, c'était l'intégration entre son... moins personnel et son moins professionnel pour finalement se réintégrer et diriger son énergie au même endroit. Ce désir, ce feu-là, dès lors que vous lui faites un peu d'espace, en tout cas moi j'y crois beaucoup, dès que vous lui faites un peu d'espace à ce désir, il a de la place pour émerger. Et finalement, et si la vraie difficulté c'était pas de se reconnecter à son désir, mais finalement de se l'autoriser. L'envie elle est là, mais vous avez peur de vous tromper, voire d'échouer. Vous ne vous sentez pas capable. et où vous avez peur du regard des autres. Et tout ça est finalement assez normal, même si le désir, c'est bien l'endroit où il n'y a pas de normalité. Mais le désir, quand il est fort, quand il pousse vraiment de l'intérieur, il nous met en déséquilibre. Et il y a toujours ce double mouvement. J'ai envie de bouger, mais j'ai peur du déséquilibre. Désir, non désir. J'ai le désir et je rêve grand, j'ai envie de plus, j'ai envie de plus ample, de plus large, et en même temps, j'ai peur d'être peut-être dans l'illusion, où j'ai peur. de montrer ma lumière. Je vais vous donner deux exemples. Je pense à une solopreneur que j'ai accompagnée dans le conseil et dans la stratégie marketing. Elle, elle a une envie très forte qui pousse en elle. Elle veut devenir hypnothérapeute. Elle s'est d'ailleurs déjà formée pour ça. Elle, elle décide de répartir son temps entre quatre jours cœur de métier et une journée pour continuer de se former et prendre ses premiers patients. Elle veut faire les deux. Sa place est aux deux endroits. Et en même temps, elle ne veut pas tout envoyer valser. Financièrement, elle ne peut pas se le permettre. donc elle va créer l'espace pour s'autoriser son désir. et vivre ces deux espaces en même temps, et voir ce qui advient. Puis je vais vous donner un exemple personnel. Moi, j'avais très envie de reprendre la danse. J'ai fait de la danse modern jazz pendant très longtemps, mais je n'avais pas envie de reprendre cette danse-là, parce que les chorégraphies, parce que les normes, parce que les normes des corps, ce n'était pas juste pour moi. J'avais assez envie d'expérimenter la danse libre, mais j'avais honnêtement peur d'un truc un peu perché, et j'avais peur de ne pas être en sécurité. parce que pour moi, femme, danse, libre, j'avais des réserves. J'en ai parlé autour de moi et une personne de confiance m'a parlé d'atelier sur Paris. Et donc, j'y suis allée. Avec un deal de mois à mois, je me suis donné cette permission de partir avant la fin de l'atelier si ce n'était pas OK pour moi. Et donc, je suis restée. Je suis restée et j'y vais très régulièrement. Et voire même maintenant, j'anime des ateliers de danse intuitive dans les journées que j'organise. avec toute l'importance que moi j'accorde au cadre et à la douceur, pour permettre au corps d'explorer ce qu'il a exploré au travers du mouvement. Tout ça pour dire que cet élan, je l'ai suivi, avec des permissions que je me suis données, des protections aussi que je me suis données, et ça m'a permis d'aller toucher quelque chose qui était là, qui poussait en moi. Pour vous autoriser ces désirs, moi j'ai deux pistes à vous proposer. La première, c'est de vous poser ces questions. Qu'est-ce que je perds à m'autoriser cette envie, ce projet, ce voyage ? Et qu'est-ce que j'y gagne ? Et là, soyez vraiment honnête vis-à-vis de vous-même. Et la seconde, c'est de suivre la stratégie des petits pas cosmiques. Je m'explique. Si vous n'aviez aucune contrainte, et si vous aviez accès à une sécurité totale, que feriez-vous ? Si vous vous autorisez à voir grand, vraiment à vous lâcher, qu'est-ce qui vient ? Et parmi tous ces pas cosmiques, quel est le premier que vous pourriez faire ? Alors si vous avez l'impression de ne pas habiter complètement votre vie, j'aimerais que vous reteniez de cet épisode que votre désir est véritablement ce qui vous met en mouvement, ce qui vous aligne et ce qui augmente votre impact et votre puissance d'agir. Que finalement, écouter son désir, c'est aussi, surtout, se détacher du désir des autres. Et pour vous autoriser à vivre votre désir, la stratégie des petits pas cosmiques est la meilleure que je puisse vous proposer. pour réveiller le potentiel immense et un peu badass qui sommeille en vous. Avant de se quitter, j'ai deux questions pour vous. Si vous deviez suivre un seul, un seul désir, celui qui vous vient spontanément, lequel serait-il ? Et deuxième question, uniquement si vous n'êtes pas en voiture, ce désir-là, laissez-le se déposer à l'intérieur de vous et laissez-le grandir en émotions, en sensations. Tendez l'oreille, qu'est-ce que ça vous fait ? Qu'est-ce que ça vous fait profondément ? Je vous remercie de votre écoute et je vous dis à très bientôt. J'espère que cet épisode vous a plu et qu'il vous a donné envie d'oser mettre un peu plus de ce que vous êtes dans ce que vous faites. Si cet épisode a résonné pour vous, vous pouvez le repartager sur vos réseaux, laisser 5 étoiles ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Vous pouvez me suivre sur LinkedIn et sur Instagram, les liens sont dans le descriptif de l'épisode. On se retrouve lundi dans 15 jours pour le prochain épisode d'Une place à soi. A très bientôt.

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Description

« Et si la vraie difficulté, ce n’était pas de se reconnecter à son désir… mais de se l’autoriser ? »


Dans ce tout premier épisode du podcast Une place à soi, je vous invite à explorer ce moment flou où vous avancez dans votre vie… sans vraiment l’habiter.


Vous faites tout comme il faut, vous cochez les bonnes cases, vous êtes compétentes — mais il manque quelque chose. Ce “quelque chose”, c’est peut-être votre désir, celui que vous n’écoutez plus vraiment.


Cet épisode, je l’ai créé pour vous aider à remettre votre désir au cœur de votre vie, à reprendre votre place, et sortir de ce mode pilote automatique qui vous éloigne de vous-mêmes, petit à petit.


Au programme :

👉 Pourquoi on s’éloigne de soi : On apprend très tôt à répondre aux attentes des autres — famille, école, entreprise. À force, on devient experte en suradaptation… et on oublie ce qu’on veut profondément.


👉 Se reconnecter à son vrai désir : Le désir est une boussole, une force vivante. Je vous explique comment y revenir, à travers l’histoire de Mélanie, une ingénieure qui s’est autorisée à mettre plus d’elle dans son métier, et à rayonner autrement.


👉 Oser s’autoriser son désir : Et si le vrai blocage, c’était la peur ? Peur d’échouer, de ne pas être légitime, d’être jugée. Je vous propose deux pistes puissantes pour vous autorisez à rêver plus grand — sans tout envoyer valser.


Si vous ressentez parfois ce flottement intérieur, cette impression de passer à côté de vous-mêmes… cet épisode est pour vous. Écoutez-le, puis laissez résonner… et voyez ce qui bouge ✨


Bonne écoute,

Sophie


Pour aller plus loin…

Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/riousophie/?originalSubdomain=fr


Découvrez mes accompagnements sur-mesure pour vous aider à libérer vos potentialités, et à réussir, sans vous sur-adapter : https://www.manipura-conseil.com/


---


🎙️ Bienvenue dans Une place à soi, le podcast pour habiter pleinement sa vie.

Je suis Sophie Riou et ma mission est d’accompagner les dirigeantes à reconnaître leurs potentialités et à prendre pleinement leur place pour s’épanouir dans toutes les sphères de leur vie. Dans ce podcast, je guide les femmes en quête de sens, de justesse et d’affirmation de soi, à explorer la question de la place : trouver ma place, prendre sa place au travail, assumer qui je suis, s’affirmer au travail… À travers des épisodes en solo et des interviews inspirantes, je propose des clés de lecture et des prises de conscience puissantes pour toutes celles qui souhaitent développer leur confiance en soi, s’épanouir dans leur carrière, et réussir sans s’épuiser. On y parle de prendre sa place, la trouver, ou encore la réinventer, mais aussi d’empowerment féminin, d’équilibre vie pro vie perso ou encore du syndrome de l’imposteur… bref, un vrai programme de (re)connexion intérieure !


Si vous aimez les podcasts Métamorphose, éveille ta conscience, Trouver sa place ou encore Le Pouvoir au Féminin, alors Une Place à Soi devrait vous plaire aussi !


Crédits :

Production : Sophie Riou.

Technique & stratégie : Élouan Riou et Laëtitia Debreuve.

Bande son : Muttering - The Scope (par Luc Leroy).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Une place à soi, le podcast pour habiter pleinement sa vie. Ici, on explore la très vaste question de la place, en soi, dans le travail, dans le monde et dans ses relations. Mon nom, c'est Sophie Rioux, je suis exécutive coach et mentor. Je crois profondément qu'être à sa juste place, c'est prendre le risque d'être soi et prendre sa part dans le monde. Mon intention, avec ces épisodes, c'est d'aider les femmes à prendre leur place. place dans toutes les sphères de leur vie et incarner ce qu'elles sont dans toutes leurs dimensions. Ici, je vous proposerai de grandes prises de hauteur, des idées qui décalent et, en fin d'épisode, des questions pour que les liens que je fais, vous puissiez les faire à votre tour, dans votre vie. Bonne écoute ! Vous faites tout comme il faut, vous êtes compétente, respectée, reconnue et pourtant, parfois, vous ressentez comme un vide. ou bien comme un décalage, une impression de traverser votre vie sans vraiment l'habiter. Un mode pilote automatique qui permet d'avancer sans trop se poser de questions. Et ça, c'est très utile, ce mode, parce que c'est linéaire, sauf que la vie, elle, elle ne l'est pas. Et ce qui permet de négocier les courbes, les incertitudes, eh bien, c'est ce désir. C'est cette petite flamme qui rend finalement le mouvement tout de suite beaucoup plus incarné. Alors, en préparant cet épisode, je me suis demandé en quoi ce sujet du désir, c'est un sujet pour moi, et surtout, pourquoi en faire ? le sujet du premier épisode. Alors, je ne sais pas vous, mais moi, j'ai toujours eu la hantise de passer à côté de ma vie et ça s'est traduit par une pression absolument dingue pour faire les bons choix, comme si les choix que j'allais faire allaient absolument conditionner toute ma vie. Les bonnes études, le bon métier, la bonne vie, etc. Et cette question du désir, je me la pose très régulièrement à titre personnel et professionnel, à tel point que chaque début d'année, moi, j'ai ma petite routine. J'écris mon année en trois mots, l'année à venir, les choses que je veux accomplir, avec qui j'ai envie de les accomplir. ce que j'ai envie d'incarner, et puis comment j'aimerais générer. Et puis je me donne un rendez-vous trimestriel pour faire le point, et m'autoriser à rectifier si le désir n'est plus là, ou si c'est plus juste. Dans cet épisode, je vous invite à explorer cette sensation, ce flottement dans les moments où le désir n'est pas vraiment là. Et surtout, à remettre votre désir au cœur de votre vie. Ce désir-là, celui qui vibre sous la surface, celui que, peut-être parfois, vous ne vous autorisez pas à écouter. Pour que justement, vous repreniez votre place. et pour que vous viez une vie véritablement choisie et pas une vie subie. Et puis pour que vous osiez franchement challenger les prises de décision, un peu molle au sein de votre codire, que vous osiez remettre en question ce rythme qui vous fait un peu tourner comme un hamster dans sa roue, ou encore que vous rejoigniez ce cours de dessin alors que vous avez toujours pensé que vous n'étiez pas créative et que vos compétences en dessin se sont arrêtées au bonhomme allumette. Alors dans cet épisode, on va voir pourquoi on s'éloigne de soi, Comment ? Vous reconnectez à votre vrai désir et vous détachez du désir des autres. Et surtout, je vais vous partager des clés pour vous autoriser à suivre votre désir. Alors déjà, pourquoi on s'éloigne de soi ? En fait, très tôt, on apprend à répondre aux attentes des autres. Alors ça commence avec la famille, puis à l'école, et puis ensuite en entreprise. Et à force, on devient un peu experte en adaptation et on oublie ce qu'on veut vraiment. Ce qu'il faut simplement avoir en tête, c'est que ça a démarqué les premières années de notre vie, qui sont marquées par ça. On est imprégné de trois conditionnements, la famille, l'éducation et notre environnement. Si on fait un petit zoom sur la famille et qu'on regarde les choses vraiment très simplement, en fait, le bébé, il est dépendant de ses parents pour ses besoins physiques et affectifs. Et ça crée finalement une dépendance par essence. Et les parents, ils ont consciemment ou non des attentes à l'égard de leurs enfants. Or, cet enfant, son besoin fondamental va être de s'individualiser. Dès lors, il y a une tension entre « je veux être aimé » et « je veux être moi-même » . Je veux être aimé et donc répondre à ce qui est attendu de moi, et en même temps, j'ai envie d'être moi-même. Ça, je le développe davantage dans le deuxième épisode, mais déjà, je vais vous illustrer cette idée-là avec un cas très concret. Je vais vous parler d'Anne-Claire. Anne-Claire, elle suit un chemin par loyauté, à tel point qu'elle va finir par s'éteindre de l'intérieur. Je vous parle d'Anne-Claire, ce n'est pas le prénom d'une de mes clientes, c'est d'ailleurs un morphing de plusieurs situations que j'ai pu accompagner. A chaque fois que je vous donnerai des situations, des exemples dans les épisodes, par souci d'éthique et de confidentialité, c'est toujours des choses qui sont mélangées. Et si ça doit faire sens pour vous, ça fera sens pour vous. Donc Anne-Claire, elle est daf, elle aime son job et elle le fait plutôt très bien. Sauf que Anne-Claire, elle réalise qu'elle est devenue daf un peu pour répondre aux attentes de réussite sociale de sa famille, et puis de réussir mieux que ses frères et soeurs avant elle. Et ça se traduit très concrètement par une forme de soumission à son directeur général. Et là, avec lui, elle rejoue sa position avec ses parents. Et une forme de supériorité avec ses collègues. Et là, en quelque sorte, elle rejoue un peu sa relation avec sa fratrie. Ça la met dans une forme d'impuissance face à son patron, son directeur général. Et puis une forme de toute puissance, ce qui est un peu la même chose finalement, avec ses collègues. Et elle finit un peu par s'éteindre. Il y a quelque chose qui lui registre une tension à l'intérieur d'elle. Et elle perd sa puissance. Son travail en coaching, ça a été... de prendre conscience des loyautés et des conditionnements dont elle était porteuse, avec finalement ce choix assez simple, soit je continue comme ça, soit je reprends les rênes, de prendre conscience de cette impuissance qu'elle ressentait face à son directeur général, et là, ça s'est joué véritablement au niveau de ses sensations, elle sentait vraiment un poids au niveau de son thorax, un poids au niveau de ses épaules, elle avait un souffle un peu coupé, en tout cas pas très linéaire, et elle a pris conscience aussi de l'impact qu'elle avait sur ses pairs. et la manière dont elle était perçue. Et ça, ça a véritablement été le préalable pour décider de sortir de ce schéma, à la fois avec son patron, avec ses collègues, et donc forcément par résonance avec son équipe. On a travaillé sur son désir à elle, sur son impact, de manière à la remettre en puissance avec son directeur général. Peut-être que vous aussi, vous avez fait des choix logiques et vous êtes allés là où on vous attendait. Mon invitation, c'est vraiment de vous accueillir, déjà avec votre histoire, avec vos héritages, parce que finalement, c'est vous accueillir vous, et puis de voir que dans toute cette construction, il y a les ressources, les fondations pour pouvoir bâtir la suite. Une fois qu'on a vu ça, la question c'est comment se reconnecter à son vrai désir ? Et là, j'ai envie de vous inviter à voir le désir, votre désir, comme une boussole. Une sorte d'élan qui vient du cœur et qui donne finalement du sens à la fois à votre vie et à vos actions. Je vous donne l'exemple de Mélanie. Mélanie, elle travaille dans l'ingénierie. La Mélanie, c'est de créer des technologies qui marquent vraiment l'histoire. Et puis, elle a un autre rêve, c'est d'écrire des petites histoires pour transmettre l'immense puissance créative de la science et donner envie aux petites filles. Donc, elle veut écrire des histoires pour les enfants. Quand elle se connecte à son rêve, il part vraiment du ventre. C'est-à-dire qu'elle est debout. Quand elle se connecte à ça, elle parle d'une boule de feu dans son ventre. Donc, je lui demande si elle connaît cette boule de feu, si elle connaît cette sensation. Et elle me dit que oui, parce que quand... qui lui arrive d'écrire, elle a cette sensation, cette espèce de chaleur à l'intérieur de son ventre qui l'amène à agir, à écrire sans trop réfléchir. Il y a quelque chose qui agit au travers d'elle. Je vous raconte cet exemple-là parce que finalement, cette première rencontre, qui était notre première séance, son désir, il était déjà là. Il était dans sa demande et c'est ce désir-là qui sert de matière première à ce qu'elle a à transformer. Elle aurait pu me dire, et d'ailleurs elle me l'a dit, j'ai envie de plus d'accomplissements, de plus d'impact dans mon travail. Ok, ok, c'est de l'impact, de l'accomplissement, mais si on descend un cran, deux crans, trois crans plus profond, sa vraie demande, sa vraie envie, c'était comment remettre du désir dans mon job actuel et raviver la flamme ? Et comment emmener mon job encore plus loin en lui donnant un impact plus large, en laissant une empreinte, en laissant des histoires pour que la science devienne accessible aux petites filles ? Encore plus. En fin d'accompagnement, donc à peu près neuf mois plus tard, elle dit, et là je la cite avec ces mots, en m'autorisant à mettre... Plus de moi dans mon travail, je me sens plus inspirante et je crois en ce que je dis et du coup ça déroule. Ce que je trouve vraiment magnifique avec ce témoignage, c'est non seulement l'alignement entre sa tête, son ventre et sa parole, et ça c'est déjà un pas absolument énorme, mais c'est aussi qu'en se donnant cette permission d'être elle dans ce qu'elle fait, elle montre l'exemple et en quelque sorte elle donne la permission à son équipe d'en faire de même. Et là, à ce moment-là, il y a quelque chose... d'absolument vertueux et d'humain qui se met en route, pas seulement à son niveau à elle, mais au niveau de son équipe et potentiellement au niveau de son système entreprise. Elle partage aussi que ce qui a fait la différence pour elle, c'est d'avoir pu parler de ce désir, en tout cas de ce qui était important pour elle, à la fois à son patron, à son équipe, à ses proches. Et dès lors que c'est dit, dès lors que des mots sont posés, ça existe. Et là, ça vous engage aussi, surtout. Ça lui a permis, elle, d'emmener les autres dans cette direction, dans cet élan qui était le sien. Mais ça lui a aussi permis de négocier quand c'était nécessaire, et notamment quand deux élans un peu opposés, des forces contraires, pouvaient se rencontrer. À titre personnel, le fait qu'elle mette plus d'elle-même dans son travail, elle avait une meilleure énergie quand elle rentrait le soir à la maison. Et puis, quand elle voit ses enfants le soir, sans le savoir, il lui rappelle aussi qu'elle a des petites histoires à écrire, et ça c'est assez joli. je trouve. Et à cet endroit, Mélanie, elle ne se vit plus morcelée. Il n'y a plus de séparation entre le pro et le perso. Et c'est aussi ça qu'elle a eu envie de travailler, c'était l'intégration entre son... moins personnel et son moins professionnel pour finalement se réintégrer et diriger son énergie au même endroit. Ce désir, ce feu-là, dès lors que vous lui faites un peu d'espace, en tout cas moi j'y crois beaucoup, dès que vous lui faites un peu d'espace à ce désir, il a de la place pour émerger. Et finalement, et si la vraie difficulté c'était pas de se reconnecter à son désir, mais finalement de se l'autoriser. L'envie elle est là, mais vous avez peur de vous tromper, voire d'échouer. Vous ne vous sentez pas capable. et où vous avez peur du regard des autres. Et tout ça est finalement assez normal, même si le désir, c'est bien l'endroit où il n'y a pas de normalité. Mais le désir, quand il est fort, quand il pousse vraiment de l'intérieur, il nous met en déséquilibre. Et il y a toujours ce double mouvement. J'ai envie de bouger, mais j'ai peur du déséquilibre. Désir, non désir. J'ai le désir et je rêve grand, j'ai envie de plus, j'ai envie de plus ample, de plus large, et en même temps, j'ai peur d'être peut-être dans l'illusion, où j'ai peur. de montrer ma lumière. Je vais vous donner deux exemples. Je pense à une solopreneur que j'ai accompagnée dans le conseil et dans la stratégie marketing. Elle, elle a une envie très forte qui pousse en elle. Elle veut devenir hypnothérapeute. Elle s'est d'ailleurs déjà formée pour ça. Elle, elle décide de répartir son temps entre quatre jours cœur de métier et une journée pour continuer de se former et prendre ses premiers patients. Elle veut faire les deux. Sa place est aux deux endroits. Et en même temps, elle ne veut pas tout envoyer valser. Financièrement, elle ne peut pas se le permettre. donc elle va créer l'espace pour s'autoriser son désir. et vivre ces deux espaces en même temps, et voir ce qui advient. Puis je vais vous donner un exemple personnel. Moi, j'avais très envie de reprendre la danse. J'ai fait de la danse modern jazz pendant très longtemps, mais je n'avais pas envie de reprendre cette danse-là, parce que les chorégraphies, parce que les normes, parce que les normes des corps, ce n'était pas juste pour moi. J'avais assez envie d'expérimenter la danse libre, mais j'avais honnêtement peur d'un truc un peu perché, et j'avais peur de ne pas être en sécurité. parce que pour moi, femme, danse, libre, j'avais des réserves. J'en ai parlé autour de moi et une personne de confiance m'a parlé d'atelier sur Paris. Et donc, j'y suis allée. Avec un deal de mois à mois, je me suis donné cette permission de partir avant la fin de l'atelier si ce n'était pas OK pour moi. Et donc, je suis restée. Je suis restée et j'y vais très régulièrement. Et voire même maintenant, j'anime des ateliers de danse intuitive dans les journées que j'organise. avec toute l'importance que moi j'accorde au cadre et à la douceur, pour permettre au corps d'explorer ce qu'il a exploré au travers du mouvement. Tout ça pour dire que cet élan, je l'ai suivi, avec des permissions que je me suis données, des protections aussi que je me suis données, et ça m'a permis d'aller toucher quelque chose qui était là, qui poussait en moi. Pour vous autoriser ces désirs, moi j'ai deux pistes à vous proposer. La première, c'est de vous poser ces questions. Qu'est-ce que je perds à m'autoriser cette envie, ce projet, ce voyage ? Et qu'est-ce que j'y gagne ? Et là, soyez vraiment honnête vis-à-vis de vous-même. Et la seconde, c'est de suivre la stratégie des petits pas cosmiques. Je m'explique. Si vous n'aviez aucune contrainte, et si vous aviez accès à une sécurité totale, que feriez-vous ? Si vous vous autorisez à voir grand, vraiment à vous lâcher, qu'est-ce qui vient ? Et parmi tous ces pas cosmiques, quel est le premier que vous pourriez faire ? Alors si vous avez l'impression de ne pas habiter complètement votre vie, j'aimerais que vous reteniez de cet épisode que votre désir est véritablement ce qui vous met en mouvement, ce qui vous aligne et ce qui augmente votre impact et votre puissance d'agir. Que finalement, écouter son désir, c'est aussi, surtout, se détacher du désir des autres. Et pour vous autoriser à vivre votre désir, la stratégie des petits pas cosmiques est la meilleure que je puisse vous proposer. pour réveiller le potentiel immense et un peu badass qui sommeille en vous. Avant de se quitter, j'ai deux questions pour vous. Si vous deviez suivre un seul, un seul désir, celui qui vous vient spontanément, lequel serait-il ? Et deuxième question, uniquement si vous n'êtes pas en voiture, ce désir-là, laissez-le se déposer à l'intérieur de vous et laissez-le grandir en émotions, en sensations. Tendez l'oreille, qu'est-ce que ça vous fait ? Qu'est-ce que ça vous fait profondément ? Je vous remercie de votre écoute et je vous dis à très bientôt. J'espère que cet épisode vous a plu et qu'il vous a donné envie d'oser mettre un peu plus de ce que vous êtes dans ce que vous faites. Si cet épisode a résonné pour vous, vous pouvez le repartager sur vos réseaux, laisser 5 étoiles ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. 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Description

« Et si la vraie difficulté, ce n’était pas de se reconnecter à son désir… mais de se l’autoriser ? »


Dans ce tout premier épisode du podcast Une place à soi, je vous invite à explorer ce moment flou où vous avancez dans votre vie… sans vraiment l’habiter.


Vous faites tout comme il faut, vous cochez les bonnes cases, vous êtes compétentes — mais il manque quelque chose. Ce “quelque chose”, c’est peut-être votre désir, celui que vous n’écoutez plus vraiment.


Cet épisode, je l’ai créé pour vous aider à remettre votre désir au cœur de votre vie, à reprendre votre place, et sortir de ce mode pilote automatique qui vous éloigne de vous-mêmes, petit à petit.


Au programme :

👉 Pourquoi on s’éloigne de soi : On apprend très tôt à répondre aux attentes des autres — famille, école, entreprise. À force, on devient experte en suradaptation… et on oublie ce qu’on veut profondément.


👉 Se reconnecter à son vrai désir : Le désir est une boussole, une force vivante. Je vous explique comment y revenir, à travers l’histoire de Mélanie, une ingénieure qui s’est autorisée à mettre plus d’elle dans son métier, et à rayonner autrement.


👉 Oser s’autoriser son désir : Et si le vrai blocage, c’était la peur ? Peur d’échouer, de ne pas être légitime, d’être jugée. Je vous propose deux pistes puissantes pour vous autorisez à rêver plus grand — sans tout envoyer valser.


Si vous ressentez parfois ce flottement intérieur, cette impression de passer à côté de vous-mêmes… cet épisode est pour vous. Écoutez-le, puis laissez résonner… et voyez ce qui bouge ✨


Bonne écoute,

Sophie


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🎙️ Bienvenue dans Une place à soi, le podcast pour habiter pleinement sa vie.

Je suis Sophie Riou et ma mission est d’accompagner les dirigeantes à reconnaître leurs potentialités et à prendre pleinement leur place pour s’épanouir dans toutes les sphères de leur vie. Dans ce podcast, je guide les femmes en quête de sens, de justesse et d’affirmation de soi, à explorer la question de la place : trouver ma place, prendre sa place au travail, assumer qui je suis, s’affirmer au travail… À travers des épisodes en solo et des interviews inspirantes, je propose des clés de lecture et des prises de conscience puissantes pour toutes celles qui souhaitent développer leur confiance en soi, s’épanouir dans leur carrière, et réussir sans s’épuiser. On y parle de prendre sa place, la trouver, ou encore la réinventer, mais aussi d’empowerment féminin, d’équilibre vie pro vie perso ou encore du syndrome de l’imposteur… bref, un vrai programme de (re)connexion intérieure !


Si vous aimez les podcasts Métamorphose, éveille ta conscience, Trouver sa place ou encore Le Pouvoir au Féminin, alors Une Place à Soi devrait vous plaire aussi !


Crédits :

Production : Sophie Riou.

Technique & stratégie : Élouan Riou et Laëtitia Debreuve.

Bande son : Muttering - The Scope (par Luc Leroy).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Une place à soi, le podcast pour habiter pleinement sa vie. Ici, on explore la très vaste question de la place, en soi, dans le travail, dans le monde et dans ses relations. Mon nom, c'est Sophie Rioux, je suis exécutive coach et mentor. Je crois profondément qu'être à sa juste place, c'est prendre le risque d'être soi et prendre sa part dans le monde. Mon intention, avec ces épisodes, c'est d'aider les femmes à prendre leur place. place dans toutes les sphères de leur vie et incarner ce qu'elles sont dans toutes leurs dimensions. Ici, je vous proposerai de grandes prises de hauteur, des idées qui décalent et, en fin d'épisode, des questions pour que les liens que je fais, vous puissiez les faire à votre tour, dans votre vie. Bonne écoute ! Vous faites tout comme il faut, vous êtes compétente, respectée, reconnue et pourtant, parfois, vous ressentez comme un vide. ou bien comme un décalage, une impression de traverser votre vie sans vraiment l'habiter. Un mode pilote automatique qui permet d'avancer sans trop se poser de questions. Et ça, c'est très utile, ce mode, parce que c'est linéaire, sauf que la vie, elle, elle ne l'est pas. Et ce qui permet de négocier les courbes, les incertitudes, eh bien, c'est ce désir. C'est cette petite flamme qui rend finalement le mouvement tout de suite beaucoup plus incarné. Alors, en préparant cet épisode, je me suis demandé en quoi ce sujet du désir, c'est un sujet pour moi, et surtout, pourquoi en faire ? le sujet du premier épisode. Alors, je ne sais pas vous, mais moi, j'ai toujours eu la hantise de passer à côté de ma vie et ça s'est traduit par une pression absolument dingue pour faire les bons choix, comme si les choix que j'allais faire allaient absolument conditionner toute ma vie. Les bonnes études, le bon métier, la bonne vie, etc. Et cette question du désir, je me la pose très régulièrement à titre personnel et professionnel, à tel point que chaque début d'année, moi, j'ai ma petite routine. J'écris mon année en trois mots, l'année à venir, les choses que je veux accomplir, avec qui j'ai envie de les accomplir. ce que j'ai envie d'incarner, et puis comment j'aimerais générer. Et puis je me donne un rendez-vous trimestriel pour faire le point, et m'autoriser à rectifier si le désir n'est plus là, ou si c'est plus juste. Dans cet épisode, je vous invite à explorer cette sensation, ce flottement dans les moments où le désir n'est pas vraiment là. Et surtout, à remettre votre désir au cœur de votre vie. Ce désir-là, celui qui vibre sous la surface, celui que, peut-être parfois, vous ne vous autorisez pas à écouter. Pour que justement, vous repreniez votre place. et pour que vous viez une vie véritablement choisie et pas une vie subie. Et puis pour que vous osiez franchement challenger les prises de décision, un peu molle au sein de votre codire, que vous osiez remettre en question ce rythme qui vous fait un peu tourner comme un hamster dans sa roue, ou encore que vous rejoigniez ce cours de dessin alors que vous avez toujours pensé que vous n'étiez pas créative et que vos compétences en dessin se sont arrêtées au bonhomme allumette. Alors dans cet épisode, on va voir pourquoi on s'éloigne de soi, Comment ? Vous reconnectez à votre vrai désir et vous détachez du désir des autres. Et surtout, je vais vous partager des clés pour vous autoriser à suivre votre désir. Alors déjà, pourquoi on s'éloigne de soi ? En fait, très tôt, on apprend à répondre aux attentes des autres. Alors ça commence avec la famille, puis à l'école, et puis ensuite en entreprise. Et à force, on devient un peu experte en adaptation et on oublie ce qu'on veut vraiment. Ce qu'il faut simplement avoir en tête, c'est que ça a démarqué les premières années de notre vie, qui sont marquées par ça. On est imprégné de trois conditionnements, la famille, l'éducation et notre environnement. Si on fait un petit zoom sur la famille et qu'on regarde les choses vraiment très simplement, en fait, le bébé, il est dépendant de ses parents pour ses besoins physiques et affectifs. Et ça crée finalement une dépendance par essence. Et les parents, ils ont consciemment ou non des attentes à l'égard de leurs enfants. Or, cet enfant, son besoin fondamental va être de s'individualiser. Dès lors, il y a une tension entre « je veux être aimé » et « je veux être moi-même » . Je veux être aimé et donc répondre à ce qui est attendu de moi, et en même temps, j'ai envie d'être moi-même. Ça, je le développe davantage dans le deuxième épisode, mais déjà, je vais vous illustrer cette idée-là avec un cas très concret. Je vais vous parler d'Anne-Claire. Anne-Claire, elle suit un chemin par loyauté, à tel point qu'elle va finir par s'éteindre de l'intérieur. Je vous parle d'Anne-Claire, ce n'est pas le prénom d'une de mes clientes, c'est d'ailleurs un morphing de plusieurs situations que j'ai pu accompagner. A chaque fois que je vous donnerai des situations, des exemples dans les épisodes, par souci d'éthique et de confidentialité, c'est toujours des choses qui sont mélangées. Et si ça doit faire sens pour vous, ça fera sens pour vous. Donc Anne-Claire, elle est daf, elle aime son job et elle le fait plutôt très bien. Sauf que Anne-Claire, elle réalise qu'elle est devenue daf un peu pour répondre aux attentes de réussite sociale de sa famille, et puis de réussir mieux que ses frères et soeurs avant elle. Et ça se traduit très concrètement par une forme de soumission à son directeur général. Et là, avec lui, elle rejoue sa position avec ses parents. Et une forme de supériorité avec ses collègues. Et là, en quelque sorte, elle rejoue un peu sa relation avec sa fratrie. Ça la met dans une forme d'impuissance face à son patron, son directeur général. Et puis une forme de toute puissance, ce qui est un peu la même chose finalement, avec ses collègues. Et elle finit un peu par s'éteindre. Il y a quelque chose qui lui registre une tension à l'intérieur d'elle. Et elle perd sa puissance. Son travail en coaching, ça a été... de prendre conscience des loyautés et des conditionnements dont elle était porteuse, avec finalement ce choix assez simple, soit je continue comme ça, soit je reprends les rênes, de prendre conscience de cette impuissance qu'elle ressentait face à son directeur général, et là, ça s'est joué véritablement au niveau de ses sensations, elle sentait vraiment un poids au niveau de son thorax, un poids au niveau de ses épaules, elle avait un souffle un peu coupé, en tout cas pas très linéaire, et elle a pris conscience aussi de l'impact qu'elle avait sur ses pairs. et la manière dont elle était perçue. Et ça, ça a véritablement été le préalable pour décider de sortir de ce schéma, à la fois avec son patron, avec ses collègues, et donc forcément par résonance avec son équipe. On a travaillé sur son désir à elle, sur son impact, de manière à la remettre en puissance avec son directeur général. Peut-être que vous aussi, vous avez fait des choix logiques et vous êtes allés là où on vous attendait. Mon invitation, c'est vraiment de vous accueillir, déjà avec votre histoire, avec vos héritages, parce que finalement, c'est vous accueillir vous, et puis de voir que dans toute cette construction, il y a les ressources, les fondations pour pouvoir bâtir la suite. Une fois qu'on a vu ça, la question c'est comment se reconnecter à son vrai désir ? Et là, j'ai envie de vous inviter à voir le désir, votre désir, comme une boussole. Une sorte d'élan qui vient du cœur et qui donne finalement du sens à la fois à votre vie et à vos actions. Je vous donne l'exemple de Mélanie. Mélanie, elle travaille dans l'ingénierie. La Mélanie, c'est de créer des technologies qui marquent vraiment l'histoire. Et puis, elle a un autre rêve, c'est d'écrire des petites histoires pour transmettre l'immense puissance créative de la science et donner envie aux petites filles. Donc, elle veut écrire des histoires pour les enfants. Quand elle se connecte à son rêve, il part vraiment du ventre. C'est-à-dire qu'elle est debout. Quand elle se connecte à ça, elle parle d'une boule de feu dans son ventre. Donc, je lui demande si elle connaît cette boule de feu, si elle connaît cette sensation. Et elle me dit que oui, parce que quand... qui lui arrive d'écrire, elle a cette sensation, cette espèce de chaleur à l'intérieur de son ventre qui l'amène à agir, à écrire sans trop réfléchir. Il y a quelque chose qui agit au travers d'elle. Je vous raconte cet exemple-là parce que finalement, cette première rencontre, qui était notre première séance, son désir, il était déjà là. Il était dans sa demande et c'est ce désir-là qui sert de matière première à ce qu'elle a à transformer. Elle aurait pu me dire, et d'ailleurs elle me l'a dit, j'ai envie de plus d'accomplissements, de plus d'impact dans mon travail. Ok, ok, c'est de l'impact, de l'accomplissement, mais si on descend un cran, deux crans, trois crans plus profond, sa vraie demande, sa vraie envie, c'était comment remettre du désir dans mon job actuel et raviver la flamme ? Et comment emmener mon job encore plus loin en lui donnant un impact plus large, en laissant une empreinte, en laissant des histoires pour que la science devienne accessible aux petites filles ? Encore plus. En fin d'accompagnement, donc à peu près neuf mois plus tard, elle dit, et là je la cite avec ces mots, en m'autorisant à mettre... Plus de moi dans mon travail, je me sens plus inspirante et je crois en ce que je dis et du coup ça déroule. Ce que je trouve vraiment magnifique avec ce témoignage, c'est non seulement l'alignement entre sa tête, son ventre et sa parole, et ça c'est déjà un pas absolument énorme, mais c'est aussi qu'en se donnant cette permission d'être elle dans ce qu'elle fait, elle montre l'exemple et en quelque sorte elle donne la permission à son équipe d'en faire de même. Et là, à ce moment-là, il y a quelque chose... d'absolument vertueux et d'humain qui se met en route, pas seulement à son niveau à elle, mais au niveau de son équipe et potentiellement au niveau de son système entreprise. Elle partage aussi que ce qui a fait la différence pour elle, c'est d'avoir pu parler de ce désir, en tout cas de ce qui était important pour elle, à la fois à son patron, à son équipe, à ses proches. Et dès lors que c'est dit, dès lors que des mots sont posés, ça existe. Et là, ça vous engage aussi, surtout. Ça lui a permis, elle, d'emmener les autres dans cette direction, dans cet élan qui était le sien. Mais ça lui a aussi permis de négocier quand c'était nécessaire, et notamment quand deux élans un peu opposés, des forces contraires, pouvaient se rencontrer. À titre personnel, le fait qu'elle mette plus d'elle-même dans son travail, elle avait une meilleure énergie quand elle rentrait le soir à la maison. Et puis, quand elle voit ses enfants le soir, sans le savoir, il lui rappelle aussi qu'elle a des petites histoires à écrire, et ça c'est assez joli. je trouve. Et à cet endroit, Mélanie, elle ne se vit plus morcelée. Il n'y a plus de séparation entre le pro et le perso. Et c'est aussi ça qu'elle a eu envie de travailler, c'était l'intégration entre son... moins personnel et son moins professionnel pour finalement se réintégrer et diriger son énergie au même endroit. Ce désir, ce feu-là, dès lors que vous lui faites un peu d'espace, en tout cas moi j'y crois beaucoup, dès que vous lui faites un peu d'espace à ce désir, il a de la place pour émerger. Et finalement, et si la vraie difficulté c'était pas de se reconnecter à son désir, mais finalement de se l'autoriser. L'envie elle est là, mais vous avez peur de vous tromper, voire d'échouer. Vous ne vous sentez pas capable. et où vous avez peur du regard des autres. Et tout ça est finalement assez normal, même si le désir, c'est bien l'endroit où il n'y a pas de normalité. Mais le désir, quand il est fort, quand il pousse vraiment de l'intérieur, il nous met en déséquilibre. Et il y a toujours ce double mouvement. J'ai envie de bouger, mais j'ai peur du déséquilibre. Désir, non désir. J'ai le désir et je rêve grand, j'ai envie de plus, j'ai envie de plus ample, de plus large, et en même temps, j'ai peur d'être peut-être dans l'illusion, où j'ai peur. de montrer ma lumière. Je vais vous donner deux exemples. Je pense à une solopreneur que j'ai accompagnée dans le conseil et dans la stratégie marketing. Elle, elle a une envie très forte qui pousse en elle. Elle veut devenir hypnothérapeute. Elle s'est d'ailleurs déjà formée pour ça. Elle, elle décide de répartir son temps entre quatre jours cœur de métier et une journée pour continuer de se former et prendre ses premiers patients. Elle veut faire les deux. Sa place est aux deux endroits. Et en même temps, elle ne veut pas tout envoyer valser. Financièrement, elle ne peut pas se le permettre. donc elle va créer l'espace pour s'autoriser son désir. et vivre ces deux espaces en même temps, et voir ce qui advient. Puis je vais vous donner un exemple personnel. Moi, j'avais très envie de reprendre la danse. J'ai fait de la danse modern jazz pendant très longtemps, mais je n'avais pas envie de reprendre cette danse-là, parce que les chorégraphies, parce que les normes, parce que les normes des corps, ce n'était pas juste pour moi. J'avais assez envie d'expérimenter la danse libre, mais j'avais honnêtement peur d'un truc un peu perché, et j'avais peur de ne pas être en sécurité. parce que pour moi, femme, danse, libre, j'avais des réserves. J'en ai parlé autour de moi et une personne de confiance m'a parlé d'atelier sur Paris. Et donc, j'y suis allée. Avec un deal de mois à mois, je me suis donné cette permission de partir avant la fin de l'atelier si ce n'était pas OK pour moi. Et donc, je suis restée. Je suis restée et j'y vais très régulièrement. Et voire même maintenant, j'anime des ateliers de danse intuitive dans les journées que j'organise. avec toute l'importance que moi j'accorde au cadre et à la douceur, pour permettre au corps d'explorer ce qu'il a exploré au travers du mouvement. Tout ça pour dire que cet élan, je l'ai suivi, avec des permissions que je me suis données, des protections aussi que je me suis données, et ça m'a permis d'aller toucher quelque chose qui était là, qui poussait en moi. Pour vous autoriser ces désirs, moi j'ai deux pistes à vous proposer. La première, c'est de vous poser ces questions. Qu'est-ce que je perds à m'autoriser cette envie, ce projet, ce voyage ? Et qu'est-ce que j'y gagne ? Et là, soyez vraiment honnête vis-à-vis de vous-même. Et la seconde, c'est de suivre la stratégie des petits pas cosmiques. Je m'explique. Si vous n'aviez aucune contrainte, et si vous aviez accès à une sécurité totale, que feriez-vous ? Si vous vous autorisez à voir grand, vraiment à vous lâcher, qu'est-ce qui vient ? Et parmi tous ces pas cosmiques, quel est le premier que vous pourriez faire ? Alors si vous avez l'impression de ne pas habiter complètement votre vie, j'aimerais que vous reteniez de cet épisode que votre désir est véritablement ce qui vous met en mouvement, ce qui vous aligne et ce qui augmente votre impact et votre puissance d'agir. Que finalement, écouter son désir, c'est aussi, surtout, se détacher du désir des autres. Et pour vous autoriser à vivre votre désir, la stratégie des petits pas cosmiques est la meilleure que je puisse vous proposer. pour réveiller le potentiel immense et un peu badass qui sommeille en vous. Avant de se quitter, j'ai deux questions pour vous. Si vous deviez suivre un seul, un seul désir, celui qui vous vient spontanément, lequel serait-il ? Et deuxième question, uniquement si vous n'êtes pas en voiture, ce désir-là, laissez-le se déposer à l'intérieur de vous et laissez-le grandir en émotions, en sensations. Tendez l'oreille, qu'est-ce que ça vous fait ? Qu'est-ce que ça vous fait profondément ? Je vous remercie de votre écoute et je vous dis à très bientôt. J'espère que cet épisode vous a plu et qu'il vous a donné envie d'oser mettre un peu plus de ce que vous êtes dans ce que vous faites. Si cet épisode a résonné pour vous, vous pouvez le repartager sur vos réseaux, laisser 5 étoiles ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Vous pouvez me suivre sur LinkedIn et sur Instagram, les liens sont dans le descriptif de l'épisode. On se retrouve lundi dans 15 jours pour le prochain épisode d'Une place à soi. A très bientôt.

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