Speaker #0« Bienvenue sur le podcast Une place à soi, le podcast pour habiter pleinement sa vie. Ici, on explore la très vaste question de la place, en soi, dans le travail, dans le monde et dans ses relations. Mon nom, c'est Sophie Rioux, je suis exécutive coach et mentor. Je crois profondément qu'être à sa juste place, c'est prendre le risque d'être soi et prendre sa part dans le monde. Mon intention avec ces épisodes... » C'est d'aider les femmes à prendre leur place dans toutes les sphères de leur vie et incarner ce qu'elles sont dans toutes leurs dimensions. Ici, je vous proposerai de grandes prises de hauteur, des idées qui décalent et en fin d'épisode, des questions pour que les liens que je fais, vous puissiez les faire à votre tour, dans votre vie. Bonne écoute ! La rentrée rime souvent avec vidage de boîte mail, redémarrage de projet, embouteillage, rentrée des enfants. Inscriptions diverses et variées, avec un bénéfice été ou vacances qui s'estompe parfois aussi vite que font le glaçon dans votre cocktail en temps de canicule. Et si je vous disais qu'on n'était pas obligé de repartir pleine balle en septembre, et qu'il existe des choses assez simples pour transformer les soufflements de septembre en grand bol d'air ? Dans ce tout dernier épisode d'une place à soi, pour sa première saison, un format snack a glissé dans le sac et dans l'oreille. Je vous partage 5 conseils pour aborder la rentrée avec calme, joie et liberté. Ce que vous allez entendre ici, ce ne sont pas d'énième conseil pour gérer vos priorités, mieux anticiper, lancer de nouveaux projets ou trouver votre morning routine. Non, ici, 5 conseils pour prendre la hauteur qui vous rend clairvoyante et sereine et garder cette bonne mine qui vous va si bien. Et vous savez quoi ? Ce sont 5 conseils que je décide de m'appliquer. Allez, c'est parti ! Premier conseil, commencez la rentrée par une boussole et pas par une tout doux. Au lieu de faire cette liste interminable de choses à faire, vous savez cette liste qui se complète à mesure qu'elle se coche, je pense que vous voyez très très bien de quoi je parle, avec parfois cette satisfaction frôlant la transe, d'en venir à bout, moi je vous propose plutôt de vous demander de quoi vous avez envie pour les prochains mois. Alors on est parfois tenté de se débarrasser de ces choses-là, avec la croyance qu'une fois que c'est fait, ça libère de l'espace mental. La réalité, c'est que cette liste est souvent remplacée par une nouvelle liste, et c'est direction la roue de Jean-Claude Roule, le hamster. Alors, je ne vous dis pas de ne pas la faire, cette liste. Elle permet de poser les choses, elle permet de les organiser. de sentir qu'on avance. Moi, je vous propose aussi de prendre un temps pour dézoomer. Par exemple, j'ai un peu subi les derniers mois, là j'ai envie de mettre plus de joie dans mon année. Ou bien, j'étudie des choses qui me semblaient importantes, et je veux davantage de paroles justes dans ma vie et dans mon travail. Alors, une fois l'envie posée, et là je vous parle d'une envie qui vient du corps, qui vous engage, qui engage votre corps et pas seulement votre mental. La question pour vous, c'est comment vous rendez cette envie compatible avec votre quotidien et peut-être vos objectifs professionnels qui sont déjà en cours pour cette année. Par exemple, plus de joie, ce sera peut-être vous entourer de personnes qui vous en procurent davantage. Parler juste, ce sera transformer cette impatience dans les jambes et oser dire ce truc qui vous semble pas du tout aligné. Finalement, ce désir pour vos prochains mois. c'est votre boussole. C'est une manière de voir vos priorités avec un autre regard. Ça, c'est pour le premier conseil, l'envie comme boussole. Le deuxième, célébrer pour garder l'élan. Alors moi, je ne sais pas pour vous, mais moi, septembre me fait encore l'effet d'un raz-de-marée. C'est probablement lié à la manière dont le rythme reprend, et ça me fait cet effet beaucoup plus fort en septembre qu'en janvier. Et pourtant, l'automne, c'est plutôt symboliquement un temps de célébration. J'en parle dans l'épisode 9, dans les traditions, les sociétés primaires. C'est vraiment un temps pour remettre du sens et remercier la terre de ce qu'elle a donné, les fruits, les légumes, les arbres pour l'ombre qu'ils nous ont offerts. Et ce temps de célébration, c'est à la fois vous demander de quoi vous êtes fiers, de regarder ce que vous avez accompli. de vous remercier, de vous féliciter, de regarder là où vous vous êtes étonnés et les ressources que vous avez mises en œuvre. C'est un vrai temps de rétrospective et de contentement. Si vous managez une équipe, ça marche aussi. C'est prendre un temps de retour sur expérience, sur ce gros projet, et ancrer avec votre équipe ce que vous avez été capable de faire tous ensemble. Alors non seulement célébrer, c'est joyeux. Mais ça donne aussi confiance dans la capacité à faire ensemble. Et ça, c'est autant de ressources dans un sac à dos en cas de gros temps. Et des gros temps, on en vit quand même pas mal en organisation. Alors, on peut le faire en septembre, mais on peut aussi, et vraiment, je vous invite à garder ce réflexe. En fait, célébrer, c'est mettre de la lumière. Et dans les prochaines semaines, les journées vont être de plus en plus courtes. et la lumière de moins en moins éclatante. Alors moi, je vous propose de la créer, cette lumière, à la fois pour vous et avec les autres. Et c'est d'autant plus important que dans les grands projets, dans les moments de transformation conséquentes, célébrer, ça donne confiance en l'avenir, ça recharge l'énergie collective, ça donne du sens à l'effort et ça transforme l'effort en joie. Voilà pour le deuxième conseil. Donc en septembre et après, on fait de la célébration un réflexe, pas une exception. J'en arrive au troisième conseil et c'est mon préféré, faites l'école buissonnière. Alors je suis allée un peu bosser l'origine de cette expression. En fait, faire l'école buissonnière, c'est oser sortir du cadre, mais le faire un peu en douce. A l'origine, ça consistait à faire école dans les champs et aller chercher une expérience hors les murs dans la vie réelle. Quand je vous propose de faire l'école buissonnière, je vous propose de prendre l'air, de redonner de l'espace au jeu, à la curiosité, à l'oisiveté aussi, qui donne de très bonnes idées. C'est par exemple aller marcher dans la nature sans rien faire en même temps, pas même écouter une place à soi. C'est passer une journée à la mer ou se faire une expo en pleine semaine. C'est passer plus de temps avec les enfants, se remettre au sport, s'inscrire au club d'échecs. C'est faire ce truc que vous n'avez peut-être pas pu faire cet été. Faire l'école buissonnière, c'est aussi apprendre différemment. Alors c'est peut-être faire ce MOOC ou cette formation qui vous intéresse tant. Alors oui, septembre, c'est peut-être pas la meilleure période, mais finalement, pourquoi pas en fait ? C'est rappeler finalement à votre système nerveux que vous preniez soin de lui et pas seulement au mieux cinq semaines par an. En fait, oser faire l'école buissonnière, c'est remettre un peu d'air et de liberté. Et ça, c'est quand même un bon moyen de garder le bénéfice de la pause estivale. Allez, quatrième conseil. Et si en cette rentrée, vous vous entouriez de personnes qui vous élèvent plutôt que de personnes qui vous épuisent ? Alors, je ne vous apprends rien. L'être humain, il est fait pour être en lien. Et parmi ces liens, il y a ceux qui drainent et ceux qui nourrissent. Alors, je pourrais vous parler ici de ces personnes qui nous rendent dingo et qui sont... Peut-être le reflet d'une facette de nous, mais ça, je la garde pour la prochaine saison. Là, je vous parle des personnes qui nous nourrissent, celles avec lesquelles on se sent vivante, celles qui nous font un peu sentir à la maison. À titre perso, c'est par exemple ce groupe d'amis que vous avez un peu négligé. C'est cet ami qui vous fait beaucoup de bien et que vous aimeriez voir un peu plus. C'est prendre vraiment le temps, du temps, de qualité avec la personne qui partage votre vie. avec vos enfants, avec vos filles. À titre pro, c'est connecter peut-être un peu plus fort avec cette personne dans votre équipe que vous connaissez finalement pas si bien que ça. C'est quoi son parcours ? Qu'est-ce qu'elle fait quand elle ne travaille pas ? Qu'est-ce qu'elle aurait fait si elle ne faisait pas ce métier-là ? C'est aller nouer des liens avec des personnes en dehors de votre organisation. C'est un ancien boss qui pourrait jouer un rôle de mentor. C'est commencer un accompagnement avec une personne qui vibre au même endroit que vous. C'est rejoindre un réseau professionnel pour vous ouvrir les chakras et vous sentir un peu plus soutenu. Et dans ces relations, nourrir le lien et être en présence. C'est vous offrir cette qualité de présence de vous à vous et l'offrir à l'autre. Parce que je crois que dans les temps qui courent, il n'y a pas de plus beau cadeau que la présence, la vraie, qu'on offre à l'autre. Pour ce quatrième conseil, moi j'aimerais que vous reteniez que s'entourer des personnes qui nous font du bien, et bien c'est être à un endroit ou être à sa place n'est plus un sujet. Allez, je récapitule. Premier conseil, on prend l'envie comme boussole. Deuxième conseil, on célèbre et on continue de célébrer. Le troisième... On fait l'école buissonnière. Et le quatrième, on cultive des relations qui font du bien. Dernier conseil, le cinquième, pour amener tout ça dans le quotidien. Eh bien, c'est vous demander qu'est-ce que vous voulez de plus et qu'est-ce que vous voulez en moins. Je veux plus de légèreté. Je veux plus de liberté. Je veux plus de fun. Je veux plus de temps de pause. Je veux plus d'échanges, de délégations dans mon équipe. Oui, mais en face, j'aspire aussi... à moins de conflits. Je veux moins de tunnels de réunion, moins de perfectionnisme, moins d'emails en copie pour rien, moins de notifications. Et à partir de ça, et à partir de votre envie de départ, qu'est-ce que vous décidez de faire concrètement et écologiquement pour ne pas vous rajouter de la charge ? Et quels sont les premiers petits pas cosmiques que vous pouvez faire ? Et quand est-ce que vous commencez ? Alors si septembre vous apparaît... Encore un peu comme un rat de marée, rappelez-vous, vous n'êtes pas obligé de boire la tasse. Ces cinq conseils sont là pour vous permettre de remettre de l'air, de la joie et de la liberté dans votre reprise. Choisir une boussole plutôt qu'une tout doux. Célébrer vos victoires. Vous offrir une école buissonnière. Vous entourer de ceux qui nourrissent votre cœur et vous élèvent. Et enfin, ajuster votre quotidien avec du plus et aussi avec du moins. Des conseils. certainement pas des injonctions parce qu'on n'aime pas trop ça ici. Ce sont finalement des petits gestes assez simples qui peuvent transformer les soufflements en respiration. Parce qu'au fond, la rentrée, c'est l'occasion d'inventer un nouveau chemin à votre rythme et à votre place. Je serais hyper curieuse et heureuse de lire quels conseils, au singulier ou au pluriel, vous décidez pour vous et comment ça fonctionne. N'hésitez pas à m'écrire pour le partager. Cette fois-ci, c'est vraiment la fin. de la saison 1 d'Une place à soi. J'aime assez l'idée que cette fin de saison tombe un 1er septembre parce qu'il est temps pour moi de vous remercier d'être de plus en plus nombreuses et nombreux à écouter Une place à soi. Je vais rentrer dans un temps de célébration, un temps de bilan et un temps d'émergence de mes envies pour la saison 2. D'ailleurs, chères auditrices et auditeurs, si vous avez des envies, des idées de thèmes, ou d'invité, n'hésitez pas à m'écrire pour me dire ce que vous avez dans la tête et dans le cœur. Je pense que ce sera une grande source d'inspiration. Dans les prochains jours, je ferai un mini-questionnaire sur mes réseaux, LinkedIn et Instagram pour avoir vos feedbacks et vos attentes pour la suite. Je vous mets les liens en description de l'épisode. Je vous souhaite une très belle rentrée et à bientôt pour la prochaine saison d'Une place à soi.