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Veolia Voices

E07 - (FR) Marie Delmelle - Business Project Manager, Circular Waste & Materials (Veolia)

E07 - (FR) Marie Delmelle - Business Project Manager, Circular Waste & Materials (Veolia)

19min |23/10/2025
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E07 - (FR) Marie Delmelle - Business Project Manager, Circular Waste & Materials (Veolia)

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19min |23/10/2025
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Description

Dans cet épisode de Veolia Voices, nous rencontrons Marie Delmelle, Business Project Manager chez Veolia BeLux. À 29 ans, cette passionnée de nature et d'environnement nous raconte son parcours international au sein du groupe, de l'Angleterre à la Belgique, en passant par différentes filiales. Spécialisée dans la qualité et les processus au sein du département Waste, Marie met son expertise d'ingénieure de gestion au service de projets innovants, comme le désemballage de déchets organiques à Sombreffe. Son approche transversale et son engagement pour l'environnement, symbolisés par la chanson "Liberta" de Pep's, illustrent parfaitement la mission de Veolia dans l'économie circulaire et le développement durable.


Nous espérons que cet épisode vous inspirera et qu'il vous donnera un aperçu de la façon dont nous, chez Veolia, travaillons chaque jour pour un avenir durable.


Vous voulez en savoir plus sur nos initiatives ou vous avez des idées à partager ? Visitez notre site web www.veolia.be ou suivez-nous sur LinkedIn. N'oubliez pas de vous abonner à notre podcast pour ne manquer aucun épisode. Ensemble, nous faisons la différence pour un monde plus vert et plus durable.


Veolia Voices - Des histoires authentiques pour un avenir durable.


Hosted by Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Transcription

  • Speaker #0

    Veolia Voices, c'est une plongée dans l'univers de ceux qui façonnent au quotidien notre monde de demain. Ce sont des récits authentiques, inspirants et profondément humains. Partons à la rencontre de celles et ceux qui contribuent chaque jour à bâtir un avenir durable pour tous. Parce qu'au fond, que fait-on vraiment chez Veolia ? Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Veolia Voices, le podcast qui vous présente le quotidien d'une ou d'un collègue de Veolia au BeLux. Je suis Alexis Biernaux et aujourd'hui nous accueillons Marie Delmelle, Business Project Manager pour la Belgique et le Luxembourg chez Veolia. Bonjour Marie.

  • Speaker #1

    Hello Alexis.

  • Speaker #0

    Marie, est-ce que tu peux te présenter à notre audience en quelques phrases ? Qui es-tu ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Marie, j'ai 29 ans, je suis namuroise, je travaille chez Veolia depuis maintenant deux ans. Au niveau... privée, j'adore la nature, la montagne, je fais de l'escalade, un peu de trail aussi, j'ai un chien.

  • Speaker #0

    Tu dis que ça fait deux ans que tu travailles chez Veolia, mais tu es dans le secteur depuis un peu plus longtemps. C'est quoi ton parcours chez nous ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai commencé pendant un stage de fin d'études chez Veolia, donc là c'était Suez, BeNeLux- Allemagne à l'époque, en asset management, donc j'ai fait six mois là. Ensuite, je suis partie en Angleterre, j'ai travaillé chez Suez UK pendant deux ans comme graduate engineer. Après ça, je suis rentrée en Belgique. Et là, j'ai travaillé chez SEDE, donc c'est une filiale de Veolia. Et après ça, j'ai eu une transition à l'interne et je suis arrivée chez Veolia, Belux, dans la business line Waste, dans l'équipe Quality & Process.

  • Speaker #0

    Tu as donc vu plusieurs pays où Veolia est actif, tu as vu plusieurs types de métiers, on va en parler un peu plus tard. Mais pourquoi le UK ? Comment est-ce que tu es arrivée là-bas ?

  • Speaker #1

    En fait, après mes études, j'ai fait un volontariat pour pouvoir améliorer mon anglais. Donc, j'ai choisi de partir au Lake District, qui est une région magnifique. Et finalement, je ne suis plus jamais repartie. Enfin, je suis restée deux ans.

  • Speaker #0

    Et pour les moins géographes ou ceux qui ne connaissent pas le Lake District, quand on voit l'Angleterre, le Royaume-Uni, c'est au milieu, au nord, au sud ?

  • Speaker #1

    Donc, c'est le nord-ouest de l'Angleterre, juste en dessous de l'Écosse. Donc, c'est une région montagneuse avec des lacs, des moutons, des pubs. C'est vraiment l'Angleterre comme on peut se l'imaginer.

  • Speaker #0

    Allez, super. Avant de se pencher sur ton rôle chez Veolia, on a une petite tradition, on demande à chaque invité s'il devait décrire son quotidien quelle chanson est-ce qu'il utiliserait tu m'en as préparé une, c'est laquelle ?

  • Speaker #1

    J'ai choisi Liberta de Pep's, c'est une chanson que j'écoutais déjà étant petite fille très belle chanson qui parle d'un monde utopique les arbres poussent et remplacent les gratte-ciels et je pense que j'ai grandi avec cette chanson et c'est peut-être un peu grâce à ça que je suis chez Veolia aujourd'hui dans une entreprise avec des valeurs fortes qui prône un monde meilleur.

  • Speaker #0

    Alorsn on va découvrir ça ensemble. C'était Liberta de Pep's, la chanson de Marie. Alors Marie, tu parlais de valeurs environnementales, de la nature. Tu as commencé chez Suez qui est maintenant Veolia. Qu'est-ce qui t'a attiré chez nous plutôt qu'ailleurs ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est vraiment le côté très concret du job. Ici, le recyclage, l'économie circulaire, je peux voir mon impact direct. J'aurais pu travailler dans une boîte d'offset carbone, par exemple, mais ça reste un peu virtuel pour moi. Et alors oui, les valeurs fortes environnementales, c'est vraiment des valeurs qui m'animent. D'ailleurs, j'ai un objectif environnemental personnel que j'essaie de revoir chaque année. J'ai participé à un workshop d'automne avec toi, justement, Alexis. Très intéressant, et ça m'a permis de calculer mon empreinte carbone et pouvoir identifier l'origine. Et en fait, on s'est rendu compte que pour moi, la plus grosse partie venait vraiment de mon transport et notamment mes voyages. Et donc l'idée, c'est de pouvoir un peu concilier mes envies environnementales, mes valeurs avec ma passion pour le voyage. Et du coup, j'ai fait un plan d'action très concret. Je ne voyage plus en Europe en avion, je me le suis promis. Et pour les grands voyages, c'est un peu plus difficile, mais je me suis mis une limite d'un grand voyage tous les quatre ans. Donc j'ai essayé d'orienter mes voyages plutôt vers du backpacking, des voyages plus... plus local.

  • Speaker #0

    Marie, tu parlais de l'atelier 2 tonnes. Pour celles et ceux qui n'en ont jamais entendu parler, que ce soit l'atelier 2 tonnes ou mon empreinte carbone, il y a plusieurs calculateurs ou ateliers qui sont animés autour de soi ou sur Internet. Ça permet surtout de se rendre compte parmi tout ce qu'on fait, que ce soit l'alimentation, son épargne pension, son transport ou son hobby, quelle est l'empreinte carbone qui résulte de chacune de ces actions et de parvenir à faire son petit plan ou réduire certaines choses ou en augmenter d'autres en fonction de ses envies mais en tout cas en s'en rendant compte. Marie, tu as travaillé dans différents domaines chez Veolia, dans différents pays. Quels étaient les points communs entre l'Allemagne, l'Angleterre, le Belux, là où tu es maintenant, et quelles étaient peut-être les différences ?

  • Speaker #1

    En Angleterre, je vais peut-être commencer avec ça, j'ai travaillé comme graduate engineer, donc c'était un job national plutôt orienté support au centre d'incinération, donc Energy from Waste. Là-bas j'ai beaucoup voyagé c'était u n job où je partais une semaine sur un projet, donc très intéressant, très varié. Chez Sede, c'est une filiale de Veolia, c'est une beaucoup plus petite structure, donc la dynamique est différente. Sede, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une filiale active dans la valorisation des produits d'organique. Donc, par exemple, la valorisation des boues qui viennent des stations d'épuration, mais aussi du compostage, par exemple. Et alors, je pense que le point commun de toutes ces structures, c'est vraiment les gens avec qui on travaille. C'est des gens passionnés, avec des belles valeurs. Différence, oui, la taille, la dynamique va différente dans une petite filiale où on a un job un peu plus touche-à-tout que dans une plus grosse structure.

  • Speaker #0

    Dans la préparation, tu me disais qu'en Angleterre, et pas seulement chez Veolia, il y avait vraiment un franc parlé autour de la santé mentale.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Donc en fait Je pense que c'est dans la culture anglaise de manière générale, pas juste chez Veolia. Mais ils mettent fortement en avant la santé mentale. Ils vont vraiment le mettre sur le même pied d'égalité que la santé physique. Et je trouvais ça très beau de pouvoir en parler librement et de ne pas être jugé. En Belgique, on commence, mais on n'est pas encore là.

  • Speaker #0

    Marie, tu me disais que tu travaillais dans le département Quality and Process. J'aimerais bien un peu comprendre pourquoi est-ce que la... qualité, c'est important dans le déchet et à quel point, par exemple, la législation change ce qu'on fait ou ce qu'on ne fait pas dans nos opérations.

  • Speaker #1

    Donc, chez Veolia, on a deux équipes qualité. La qualité opérationnelle, c'est nous, Quality Process, et le département qualité qui s'occupe de tout ce qui est réglementaire, normes ISO, via la mise en place d'audit. Nous, Quality Process, on va former les gens sur le terrain, on va les coacher pour améliorer la qualité des déchets entrants et sortants, donc comment mieux trier le déchet. Et on va aussi améliorer les processus, faire de l'amélioration continue. Et donc l'idée, c'est de pouvoir créer la meilleure qualité possible en sortie pour recycler le déchet au mieux. Et alors, l'aspect législatif est en effet très important. La législation en Belgique change en fonction des régions, donc ça peut être compliqué. Mais on vérifie que le client a bien trié son déchet à la source et en fonction de ça prendre des actions correctives.

  • Speaker #0

    Ok, donc on est vraiment sur suivre la qualité comme si c'était une matière première parce qu'au final le déchet qui a été trié, on veut pouvoir le faire rentrer dans un processus de recyclage que ça redevienne une matière première. Donc il n'y a pas vraiment de différence entre la qualité de production et la qualité d'un déchet. On n'a pas surinvité toute l'équipe, mais vous êtes plusieurs. Il y a qui dans l'équipe Quality & Process ?

  • Speaker #1

    Alors on est six, il y a Katia notre manager. On a deux spécialistes, Baudouin et Xavier, donc ils ont chacun leur domaine d'expertise. Baudouin, c'est notre expert en matériaux, propriétés physiques et chimiques. Xavier, c'est notre expert contrôle d'entrée sur les sites. Et alors, on est trois business project managers, Mohamed, Estelle et moi-même. Et alors, ce qui est chouette avec les project managers, c'est qu'on a chacun notre domaine d'expertise. Donc Mohamed, il est ingénieur industriel. Estelle, elle est bio-ingénieure et moi j'ai fait des études d'ingénieur de gestion. Donc je vais plutôt m'orienter sur ce qui est change management, project management ou value chain. Donc on est très complémentaires.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu aimes dans ton boulot au quotidien avec cette équipe ?

  • Speaker #1

    La diversité. On fait des projets en Flandre, à Bruxelles, en Wallonie. On peut parler plusieurs langues. Ça c'est très très chouette. Et aussi le public avec qui on interagit. On est autant en contact avec des opérateurs sur le terrain qu'avec un directeur sur un point plus stratégique.

  • Speaker #0

    Mais explique-moi, un business project manager, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Pour moi, un business project manager, c'est de la gestion de projet en support au côté business de Veolia, donc via l'optimisation de processus existants, mais aussi le développement de nouvelles activités. Donc de manière plus concrète, un des premiers projets sur lesquels j'ai travaillé, c'était la mise en place d'un ilôt déchets dangereux sur un de nos sites. Donc un îlot déchets dangereux, c'est une zone sécurisée qui permet le stockage temporaire de non-conformités type déchets dangereux trouvés dans nos flux entrants.

  • Speaker #0

    Les non-conformités, on les a déjà rencontrées dans le premier épisode de cette série avec Jason sur la ligne de tri d'Herstal. Dans son cas, c'était aussi un déchet dangereux, un extincteur qui est dans le déchet résiduel. Le but de l'îlot de Marie, c'est donc que Jason puisse mettre l'extincteur qui a été trouvé dans l'îlot pour qu'il soit stocké temporairement de manière safe, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement. Un deuxième exemple. Actuellement, je travaille sur deux projets en lien avec notre flux organique. Le premier projet, c'est la certification de nos flux durables. Je travaille en collaboration avec Steve, notre Quality Manager côté Waste. Lui, son objectif, c'est d'obtenir la certification et moi, de mettre en place les différentes normes sur le terrain et chez Veolia. Donc, cette certification, ça vient de l'Europe, du RED, c'est la Directive sur les énergies renouvelables, qui a pour but d'augmenter la consommation en Europe d'énergie renouvelable jusqu'à 42,5% d'ici 2030. Pour ce faire, on doit certifier nos flux durables, donc on parle des flux de bois, d'organiques, alimentaires et aussi d'huiles usagées, pour les certifier comme flux verts. Et donc les centres de traitement, les centres de recyclage finaux, vont pouvoir accepter cette matière comme verte et eux-mêmes être certifiés et obtenir des certificats.

  • Speaker #0

    Tu parlais d'un deuxième projet sur les déchets organiques, c'est lequel ?

  • Speaker #1

    Donc le deuxième projet, on travaille actuellement avec Estelle, ma collègue, sur la mise en place de la ligne de désemballage de Sombreffe. Donc on apporte du support à l'équipe, à Dimitri et à Quentin, pour l'aspect qualitatif de la soupe qui sera produite en fin du processus.

  • Speaker #0

    Alors là tu m'as un peu perdu, désemballage je comprends, mais la soupe c'est quoi et pourquoi est-ce qu'il faut désemballer ?

  • Speaker #1

    Alors, je reprends les choses dans l'ordre. On est en train de construire une unité de désemballage à Sombreffe. L'objectif, c'est de déballer des produits organiques qui sont encore emballés. Beaucoup de produits organiques emballés sont jetés, que ce soit par les particuliers, les ménages, mais aussi les industries, les supermarchés, que ce soit des restes de supermarchés invendus ou bien des défauts de production qui sont jetés, ne peuvent pas être commercialisés. Et l'installation va permettre de déballer mécaniquement ces déchets et de séparer cela en deux produits. La soupe organique qui pourra être valorisée en biométhanisation d'un côté et les emballages résiduels de l'autre.

  • Speaker #0

    Et après ces exemples-là, c'est quoi la réalisation dont tu es le plus fier dans ton quotidien ici l'année qui vient de passer ?

  • Speaker #1

    La réalisation dont je suis le plus fière, ce que j'ai le plus apprécié en tout cas, c'était le fait d'animer et d'organiser une analyse de risque liée à ce projet de depackaging, de désemballage. L'idée, c'était de rassembler dans une même salle différents intervenants de plusieurs départements et pouvoir échanger l'expérience de manière efficace. Et le résultat était vraiment très parlant. On a un tableau avec plein de données très détaillées et pertinentes et chaque intervenant est reparti en ayant appris quelque chose. C'était très dynamique et c'est là que j'ai vraiment commencé à apprécier le fait de travailler de manière transversale et d'animer des réunions.

  • Speaker #0

    Tu l'avais déjà dit que c'était chouette dans ton équipe, vous aviez tous un profil un peu différent, donc chacun apprenait de chacun. Mais j'imagine que pour un projet tel que celui de désemballer des déchets organiques, si on ne l'a encore jamais fait, on prend toutes des personnes qui ont des connaissances différentes à la fois dans la mécanique, comment est-ce qu'on désemballe, à la fois dans la construction, comment est-ce qu'on va construire le bâtiment pour mettre cette machine. Et à la fois après, une fois qu'on a cette soupe, qu'est-ce qu'on va faire ? Quelle doit être sa qualité ? Etc. Donc tout le monde a dû bien réfléchir pour trouver une solution.

  • Speaker #1

    Oui, ici l'objectif c'était vraiment d'analyser tous les risques potentiels qui pourraient influencer la soupe qu'on produit.

  • Speaker #0

    Marie, quand tu parles autour de toi de ton boulot chez Veolia, quelles sont les réactions, quelles sont un peu les idées reçues sur ton boulot ?

  • Speaker #1

    Je rencontre trois types de personnes. Soit des experts qui s'y connaissent vraiment dans le monde du recyclage. Soit des personnes qui ne connaissent pas du tout Veolia, alors je leur explique, mais oui, regarde le petit logo qu'on voit souvent dans les rues. Et le troisième type de personnes, c'est des gens un peu plus réticents, quand je leur explique que je travaille dans le monde des déchets. Dans ce cas-là, je prends le temps de leur expliquer que je travaille dans le recyclage, dans l'environnement. J'ai appris toute petite que les mots ont une grande importance. Mes parents ont des métiers différents, mon papa est ingénieur, ma maman esthéticienne. Et quand j'explique aux gens cela, ils vont avoir une image plus négative de ma maman. Et donc, je leur dis, non, écoute, ma maman, elle est indépendante, elle a un centre de bien-être, elle a un gîte, elle crée de l'emploi localement. Ils sont tout de suite beaucoup plus réceptifs.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci pour cet exemple personnel, Marie. C'est vrai que les mots qu'on choisit, comment on explique quelque chose, ça change vraiment la perception des gens, quel que soit le métier. Après ces exemples, on va retourner vers quelque chose de plus Veolia et métier. Tu l'as peut-être entendu dans les podcasts précédents, mais il y a toujours un moment où on prend la performance plurielle. La performance plurielle, c'est ce qu'on utilise pour définir nos objectifs et évaluer nos projets et nos résultats. Tu les vois ici sur la roue, c'est un cercle avec une quinzaine d'objectifs répartis en cinq domaines. Le domaine financier, le commercial, le sociétal, le social et l'environnemental. Alors je t'invite à faire tourner la roue et on verra comment ton quotidien aide à remplir l'objectif indiqué par la roue. Et on tombe sur la performance environnementale et la régénération des ressources et de l'eau. Alors ici, je pense qu'on va plus être sur les ressources que l'eau, mais explique-nous.

  • Speaker #1

    Pour moi, régénérer les ressources, c'est vraiment la base de notre métier, le recyclage. Et si, dans mon cas, le fait de regarder à la qualité des flux entrants, ça va permettre un meilleur recyclage en fin de processus.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce qu'on avait expliqué un petit peu plus tôt. Si le flux entrant est trop contaminé, on ne sait pas le recycler et si en fin de recyclage, le processus n'a pas été suivi ou qu'il y a eu un souci, ce que nous, on voudrait remettre dans l'économie circulaire n'est pas de la qualité suffisante pour être réutilisé. Donc en effet, à la fois au début et à la fin de notre process, il y a besoin de qualité et c'est inhérent à l'économie circulaire. Et puis, dernière nouvelle, à l'heure où on se parle, ce n'est pas encore annoncé, mais tu vas bientôt changer d'équipe.

  • Speaker #1

    Je commence dans le département MRM, donc Material Resource Management. Je vais travailler là comme Business Project Manager également. L'idée m'est venue il y a plusieurs mois de continuer mon développement dans un autre département pour valoriser et développer mes compétences au mieux. Et cette idée a été accueillie par ma manager avec bienveillance. Donc, un grand merci à Katia. Et voilà, j'ai hâte de commencer et je suis curieuse de voir les projets qui me réservent là-bas.

  • Speaker #0

    C'est une super nouvelle ça. Je ne sais pas si tu le sais, mais j'ai aussi travaillé chez MRM par le passé. C'est une super chouette équipe. Tu seras bien accueilli, vous allez faire de très chouettes projets, j'en suis sûr. Nous sommes arrivés à la fin de notre podcast avec Marie. Merci Marie d'être venue nous raconter ton quotidien dans cet épisode de Veolia Voices. J'ai hâte de voir comment tu atterris chez MRM et les projets que vous allez faire ensemble.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Je retiens deux choses de cet épisode avec Marie. La première, c'est la qualité dans le déchet. Tout comme la qualité dans la production, il faut qu'on sache d'où vient le déchet et qu'on ait fait toute une série d'étapes, que ce soit le tri, comme avec Jason, la ligne de tri d'Herstal, ou le nettoyage, ou bien une autre étape de recyclage avant de pouvoir le réutiliser comme la matière première. On ne fait pas juste ce que l'on veut et finalement c'est assez logique. Le second point que je retiens, c'est que la carrière de Marie jusqu'à présent est un bon exemple de différents postes que l'on peut faire chez Veolia, que ce soit dans le même pays ou dans différents pays. Merci de nous avoir suivis dans cet épisode de Veola Voices. Je vous donne déjà rendez-vous dans l'épisode suivant où nous irons rencontrer un autre métier chez Veolia. Si vous avez aimé ce podcast, N'hésitez pas à en parler autour de vous et à le partager. Si vous avez des questions ou des remarques, vous pouvez nous écrire sur notre page LinkedIn Veolia Belgium et Luxembourg, ou bien via notre intranet et le département communication si vous faites déjà partie de Véolia Belux. C'était Alexis Biernaux dans Véolia Voices. Rendez-vous au prochain épisode.

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Dans cet épisode de Veolia Voices, nous rencontrons Marie Delmelle, Business Project Manager chez Veolia BeLux. À 29 ans, cette passionnée de nature et d'environnement nous raconte son parcours international au sein du groupe, de l'Angleterre à la Belgique, en passant par différentes filiales. Spécialisée dans la qualité et les processus au sein du département Waste, Marie met son expertise d'ingénieure de gestion au service de projets innovants, comme le désemballage de déchets organiques à Sombreffe. Son approche transversale et son engagement pour l'environnement, symbolisés par la chanson "Liberta" de Pep's, illustrent parfaitement la mission de Veolia dans l'économie circulaire et le développement durable.


Nous espérons que cet épisode vous inspirera et qu'il vous donnera un aperçu de la façon dont nous, chez Veolia, travaillons chaque jour pour un avenir durable.


Vous voulez en savoir plus sur nos initiatives ou vous avez des idées à partager ? Visitez notre site web www.veolia.be ou suivez-nous sur LinkedIn. N'oubliez pas de vous abonner à notre podcast pour ne manquer aucun épisode. Ensemble, nous faisons la différence pour un monde plus vert et plus durable.


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  • Speaker #0

    Veolia Voices, c'est une plongée dans l'univers de ceux qui façonnent au quotidien notre monde de demain. Ce sont des récits authentiques, inspirants et profondément humains. Partons à la rencontre de celles et ceux qui contribuent chaque jour à bâtir un avenir durable pour tous. Parce qu'au fond, que fait-on vraiment chez Veolia ? Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Veolia Voices, le podcast qui vous présente le quotidien d'une ou d'un collègue de Veolia au BeLux. Je suis Alexis Biernaux et aujourd'hui nous accueillons Marie Delmelle, Business Project Manager pour la Belgique et le Luxembourg chez Veolia. Bonjour Marie.

  • Speaker #1

    Hello Alexis.

  • Speaker #0

    Marie, est-ce que tu peux te présenter à notre audience en quelques phrases ? Qui es-tu ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Marie, j'ai 29 ans, je suis namuroise, je travaille chez Veolia depuis maintenant deux ans. Au niveau... privée, j'adore la nature, la montagne, je fais de l'escalade, un peu de trail aussi, j'ai un chien.

  • Speaker #0

    Tu dis que ça fait deux ans que tu travailles chez Veolia, mais tu es dans le secteur depuis un peu plus longtemps. C'est quoi ton parcours chez nous ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai commencé pendant un stage de fin d'études chez Veolia, donc là c'était Suez, BeNeLux- Allemagne à l'époque, en asset management, donc j'ai fait six mois là. Ensuite, je suis partie en Angleterre, j'ai travaillé chez Suez UK pendant deux ans comme graduate engineer. Après ça, je suis rentrée en Belgique. Et là, j'ai travaillé chez SEDE, donc c'est une filiale de Veolia. Et après ça, j'ai eu une transition à l'interne et je suis arrivée chez Veolia, Belux, dans la business line Waste, dans l'équipe Quality & Process.

  • Speaker #0

    Tu as donc vu plusieurs pays où Veolia est actif, tu as vu plusieurs types de métiers, on va en parler un peu plus tard. Mais pourquoi le UK ? Comment est-ce que tu es arrivée là-bas ?

  • Speaker #1

    En fait, après mes études, j'ai fait un volontariat pour pouvoir améliorer mon anglais. Donc, j'ai choisi de partir au Lake District, qui est une région magnifique. Et finalement, je ne suis plus jamais repartie. Enfin, je suis restée deux ans.

  • Speaker #0

    Et pour les moins géographes ou ceux qui ne connaissent pas le Lake District, quand on voit l'Angleterre, le Royaume-Uni, c'est au milieu, au nord, au sud ?

  • Speaker #1

    Donc, c'est le nord-ouest de l'Angleterre, juste en dessous de l'Écosse. Donc, c'est une région montagneuse avec des lacs, des moutons, des pubs. C'est vraiment l'Angleterre comme on peut se l'imaginer.

  • Speaker #0

    Allez, super. Avant de se pencher sur ton rôle chez Veolia, on a une petite tradition, on demande à chaque invité s'il devait décrire son quotidien quelle chanson est-ce qu'il utiliserait tu m'en as préparé une, c'est laquelle ?

  • Speaker #1

    J'ai choisi Liberta de Pep's, c'est une chanson que j'écoutais déjà étant petite fille très belle chanson qui parle d'un monde utopique les arbres poussent et remplacent les gratte-ciels et je pense que j'ai grandi avec cette chanson et c'est peut-être un peu grâce à ça que je suis chez Veolia aujourd'hui dans une entreprise avec des valeurs fortes qui prône un monde meilleur.

  • Speaker #0

    Alorsn on va découvrir ça ensemble. C'était Liberta de Pep's, la chanson de Marie. Alors Marie, tu parlais de valeurs environnementales, de la nature. Tu as commencé chez Suez qui est maintenant Veolia. Qu'est-ce qui t'a attiré chez nous plutôt qu'ailleurs ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est vraiment le côté très concret du job. Ici, le recyclage, l'économie circulaire, je peux voir mon impact direct. J'aurais pu travailler dans une boîte d'offset carbone, par exemple, mais ça reste un peu virtuel pour moi. Et alors oui, les valeurs fortes environnementales, c'est vraiment des valeurs qui m'animent. D'ailleurs, j'ai un objectif environnemental personnel que j'essaie de revoir chaque année. J'ai participé à un workshop d'automne avec toi, justement, Alexis. Très intéressant, et ça m'a permis de calculer mon empreinte carbone et pouvoir identifier l'origine. Et en fait, on s'est rendu compte que pour moi, la plus grosse partie venait vraiment de mon transport et notamment mes voyages. Et donc l'idée, c'est de pouvoir un peu concilier mes envies environnementales, mes valeurs avec ma passion pour le voyage. Et du coup, j'ai fait un plan d'action très concret. Je ne voyage plus en Europe en avion, je me le suis promis. Et pour les grands voyages, c'est un peu plus difficile, mais je me suis mis une limite d'un grand voyage tous les quatre ans. Donc j'ai essayé d'orienter mes voyages plutôt vers du backpacking, des voyages plus... plus local.

  • Speaker #0

    Marie, tu parlais de l'atelier 2 tonnes. Pour celles et ceux qui n'en ont jamais entendu parler, que ce soit l'atelier 2 tonnes ou mon empreinte carbone, il y a plusieurs calculateurs ou ateliers qui sont animés autour de soi ou sur Internet. Ça permet surtout de se rendre compte parmi tout ce qu'on fait, que ce soit l'alimentation, son épargne pension, son transport ou son hobby, quelle est l'empreinte carbone qui résulte de chacune de ces actions et de parvenir à faire son petit plan ou réduire certaines choses ou en augmenter d'autres en fonction de ses envies mais en tout cas en s'en rendant compte. Marie, tu as travaillé dans différents domaines chez Veolia, dans différents pays. Quels étaient les points communs entre l'Allemagne, l'Angleterre, le Belux, là où tu es maintenant, et quelles étaient peut-être les différences ?

  • Speaker #1

    En Angleterre, je vais peut-être commencer avec ça, j'ai travaillé comme graduate engineer, donc c'était un job national plutôt orienté support au centre d'incinération, donc Energy from Waste. Là-bas j'ai beaucoup voyagé c'était u n job où je partais une semaine sur un projet, donc très intéressant, très varié. Chez Sede, c'est une filiale de Veolia, c'est une beaucoup plus petite structure, donc la dynamique est différente. Sede, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une filiale active dans la valorisation des produits d'organique. Donc, par exemple, la valorisation des boues qui viennent des stations d'épuration, mais aussi du compostage, par exemple. Et alors, je pense que le point commun de toutes ces structures, c'est vraiment les gens avec qui on travaille. C'est des gens passionnés, avec des belles valeurs. Différence, oui, la taille, la dynamique va différente dans une petite filiale où on a un job un peu plus touche-à-tout que dans une plus grosse structure.

  • Speaker #0

    Dans la préparation, tu me disais qu'en Angleterre, et pas seulement chez Veolia, il y avait vraiment un franc parlé autour de la santé mentale.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Donc en fait Je pense que c'est dans la culture anglaise de manière générale, pas juste chez Veolia. Mais ils mettent fortement en avant la santé mentale. Ils vont vraiment le mettre sur le même pied d'égalité que la santé physique. Et je trouvais ça très beau de pouvoir en parler librement et de ne pas être jugé. En Belgique, on commence, mais on n'est pas encore là.

  • Speaker #0

    Marie, tu me disais que tu travaillais dans le département Quality and Process. J'aimerais bien un peu comprendre pourquoi est-ce que la... qualité, c'est important dans le déchet et à quel point, par exemple, la législation change ce qu'on fait ou ce qu'on ne fait pas dans nos opérations.

  • Speaker #1

    Donc, chez Veolia, on a deux équipes qualité. La qualité opérationnelle, c'est nous, Quality Process, et le département qualité qui s'occupe de tout ce qui est réglementaire, normes ISO, via la mise en place d'audit. Nous, Quality Process, on va former les gens sur le terrain, on va les coacher pour améliorer la qualité des déchets entrants et sortants, donc comment mieux trier le déchet. Et on va aussi améliorer les processus, faire de l'amélioration continue. Et donc l'idée, c'est de pouvoir créer la meilleure qualité possible en sortie pour recycler le déchet au mieux. Et alors, l'aspect législatif est en effet très important. La législation en Belgique change en fonction des régions, donc ça peut être compliqué. Mais on vérifie que le client a bien trié son déchet à la source et en fonction de ça prendre des actions correctives.

  • Speaker #0

    Ok, donc on est vraiment sur suivre la qualité comme si c'était une matière première parce qu'au final le déchet qui a été trié, on veut pouvoir le faire rentrer dans un processus de recyclage que ça redevienne une matière première. Donc il n'y a pas vraiment de différence entre la qualité de production et la qualité d'un déchet. On n'a pas surinvité toute l'équipe, mais vous êtes plusieurs. Il y a qui dans l'équipe Quality & Process ?

  • Speaker #1

    Alors on est six, il y a Katia notre manager. On a deux spécialistes, Baudouin et Xavier, donc ils ont chacun leur domaine d'expertise. Baudouin, c'est notre expert en matériaux, propriétés physiques et chimiques. Xavier, c'est notre expert contrôle d'entrée sur les sites. Et alors, on est trois business project managers, Mohamed, Estelle et moi-même. Et alors, ce qui est chouette avec les project managers, c'est qu'on a chacun notre domaine d'expertise. Donc Mohamed, il est ingénieur industriel. Estelle, elle est bio-ingénieure et moi j'ai fait des études d'ingénieur de gestion. Donc je vais plutôt m'orienter sur ce qui est change management, project management ou value chain. Donc on est très complémentaires.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu aimes dans ton boulot au quotidien avec cette équipe ?

  • Speaker #1

    La diversité. On fait des projets en Flandre, à Bruxelles, en Wallonie. On peut parler plusieurs langues. Ça c'est très très chouette. Et aussi le public avec qui on interagit. On est autant en contact avec des opérateurs sur le terrain qu'avec un directeur sur un point plus stratégique.

  • Speaker #0

    Mais explique-moi, un business project manager, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Pour moi, un business project manager, c'est de la gestion de projet en support au côté business de Veolia, donc via l'optimisation de processus existants, mais aussi le développement de nouvelles activités. Donc de manière plus concrète, un des premiers projets sur lesquels j'ai travaillé, c'était la mise en place d'un ilôt déchets dangereux sur un de nos sites. Donc un îlot déchets dangereux, c'est une zone sécurisée qui permet le stockage temporaire de non-conformités type déchets dangereux trouvés dans nos flux entrants.

  • Speaker #0

    Les non-conformités, on les a déjà rencontrées dans le premier épisode de cette série avec Jason sur la ligne de tri d'Herstal. Dans son cas, c'était aussi un déchet dangereux, un extincteur qui est dans le déchet résiduel. Le but de l'îlot de Marie, c'est donc que Jason puisse mettre l'extincteur qui a été trouvé dans l'îlot pour qu'il soit stocké temporairement de manière safe, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement. Un deuxième exemple. Actuellement, je travaille sur deux projets en lien avec notre flux organique. Le premier projet, c'est la certification de nos flux durables. Je travaille en collaboration avec Steve, notre Quality Manager côté Waste. Lui, son objectif, c'est d'obtenir la certification et moi, de mettre en place les différentes normes sur le terrain et chez Veolia. Donc, cette certification, ça vient de l'Europe, du RED, c'est la Directive sur les énergies renouvelables, qui a pour but d'augmenter la consommation en Europe d'énergie renouvelable jusqu'à 42,5% d'ici 2030. Pour ce faire, on doit certifier nos flux durables, donc on parle des flux de bois, d'organiques, alimentaires et aussi d'huiles usagées, pour les certifier comme flux verts. Et donc les centres de traitement, les centres de recyclage finaux, vont pouvoir accepter cette matière comme verte et eux-mêmes être certifiés et obtenir des certificats.

  • Speaker #0

    Tu parlais d'un deuxième projet sur les déchets organiques, c'est lequel ?

  • Speaker #1

    Donc le deuxième projet, on travaille actuellement avec Estelle, ma collègue, sur la mise en place de la ligne de désemballage de Sombreffe. Donc on apporte du support à l'équipe, à Dimitri et à Quentin, pour l'aspect qualitatif de la soupe qui sera produite en fin du processus.

  • Speaker #0

    Alors là tu m'as un peu perdu, désemballage je comprends, mais la soupe c'est quoi et pourquoi est-ce qu'il faut désemballer ?

  • Speaker #1

    Alors, je reprends les choses dans l'ordre. On est en train de construire une unité de désemballage à Sombreffe. L'objectif, c'est de déballer des produits organiques qui sont encore emballés. Beaucoup de produits organiques emballés sont jetés, que ce soit par les particuliers, les ménages, mais aussi les industries, les supermarchés, que ce soit des restes de supermarchés invendus ou bien des défauts de production qui sont jetés, ne peuvent pas être commercialisés. Et l'installation va permettre de déballer mécaniquement ces déchets et de séparer cela en deux produits. La soupe organique qui pourra être valorisée en biométhanisation d'un côté et les emballages résiduels de l'autre.

  • Speaker #0

    Et après ces exemples-là, c'est quoi la réalisation dont tu es le plus fier dans ton quotidien ici l'année qui vient de passer ?

  • Speaker #1

    La réalisation dont je suis le plus fière, ce que j'ai le plus apprécié en tout cas, c'était le fait d'animer et d'organiser une analyse de risque liée à ce projet de depackaging, de désemballage. L'idée, c'était de rassembler dans une même salle différents intervenants de plusieurs départements et pouvoir échanger l'expérience de manière efficace. Et le résultat était vraiment très parlant. On a un tableau avec plein de données très détaillées et pertinentes et chaque intervenant est reparti en ayant appris quelque chose. C'était très dynamique et c'est là que j'ai vraiment commencé à apprécier le fait de travailler de manière transversale et d'animer des réunions.

  • Speaker #0

    Tu l'avais déjà dit que c'était chouette dans ton équipe, vous aviez tous un profil un peu différent, donc chacun apprenait de chacun. Mais j'imagine que pour un projet tel que celui de désemballer des déchets organiques, si on ne l'a encore jamais fait, on prend toutes des personnes qui ont des connaissances différentes à la fois dans la mécanique, comment est-ce qu'on désemballe, à la fois dans la construction, comment est-ce qu'on va construire le bâtiment pour mettre cette machine. Et à la fois après, une fois qu'on a cette soupe, qu'est-ce qu'on va faire ? Quelle doit être sa qualité ? Etc. Donc tout le monde a dû bien réfléchir pour trouver une solution.

  • Speaker #1

    Oui, ici l'objectif c'était vraiment d'analyser tous les risques potentiels qui pourraient influencer la soupe qu'on produit.

  • Speaker #0

    Marie, quand tu parles autour de toi de ton boulot chez Veolia, quelles sont les réactions, quelles sont un peu les idées reçues sur ton boulot ?

  • Speaker #1

    Je rencontre trois types de personnes. Soit des experts qui s'y connaissent vraiment dans le monde du recyclage. Soit des personnes qui ne connaissent pas du tout Veolia, alors je leur explique, mais oui, regarde le petit logo qu'on voit souvent dans les rues. Et le troisième type de personnes, c'est des gens un peu plus réticents, quand je leur explique que je travaille dans le monde des déchets. Dans ce cas-là, je prends le temps de leur expliquer que je travaille dans le recyclage, dans l'environnement. J'ai appris toute petite que les mots ont une grande importance. Mes parents ont des métiers différents, mon papa est ingénieur, ma maman esthéticienne. Et quand j'explique aux gens cela, ils vont avoir une image plus négative de ma maman. Et donc, je leur dis, non, écoute, ma maman, elle est indépendante, elle a un centre de bien-être, elle a un gîte, elle crée de l'emploi localement. Ils sont tout de suite beaucoup plus réceptifs.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci pour cet exemple personnel, Marie. C'est vrai que les mots qu'on choisit, comment on explique quelque chose, ça change vraiment la perception des gens, quel que soit le métier. Après ces exemples, on va retourner vers quelque chose de plus Veolia et métier. Tu l'as peut-être entendu dans les podcasts précédents, mais il y a toujours un moment où on prend la performance plurielle. La performance plurielle, c'est ce qu'on utilise pour définir nos objectifs et évaluer nos projets et nos résultats. Tu les vois ici sur la roue, c'est un cercle avec une quinzaine d'objectifs répartis en cinq domaines. Le domaine financier, le commercial, le sociétal, le social et l'environnemental. Alors je t'invite à faire tourner la roue et on verra comment ton quotidien aide à remplir l'objectif indiqué par la roue. Et on tombe sur la performance environnementale et la régénération des ressources et de l'eau. Alors ici, je pense qu'on va plus être sur les ressources que l'eau, mais explique-nous.

  • Speaker #1

    Pour moi, régénérer les ressources, c'est vraiment la base de notre métier, le recyclage. Et si, dans mon cas, le fait de regarder à la qualité des flux entrants, ça va permettre un meilleur recyclage en fin de processus.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce qu'on avait expliqué un petit peu plus tôt. Si le flux entrant est trop contaminé, on ne sait pas le recycler et si en fin de recyclage, le processus n'a pas été suivi ou qu'il y a eu un souci, ce que nous, on voudrait remettre dans l'économie circulaire n'est pas de la qualité suffisante pour être réutilisé. Donc en effet, à la fois au début et à la fin de notre process, il y a besoin de qualité et c'est inhérent à l'économie circulaire. Et puis, dernière nouvelle, à l'heure où on se parle, ce n'est pas encore annoncé, mais tu vas bientôt changer d'équipe.

  • Speaker #1

    Je commence dans le département MRM, donc Material Resource Management. Je vais travailler là comme Business Project Manager également. L'idée m'est venue il y a plusieurs mois de continuer mon développement dans un autre département pour valoriser et développer mes compétences au mieux. Et cette idée a été accueillie par ma manager avec bienveillance. Donc, un grand merci à Katia. Et voilà, j'ai hâte de commencer et je suis curieuse de voir les projets qui me réservent là-bas.

  • Speaker #0

    C'est une super nouvelle ça. Je ne sais pas si tu le sais, mais j'ai aussi travaillé chez MRM par le passé. C'est une super chouette équipe. Tu seras bien accueilli, vous allez faire de très chouettes projets, j'en suis sûr. Nous sommes arrivés à la fin de notre podcast avec Marie. Merci Marie d'être venue nous raconter ton quotidien dans cet épisode de Veolia Voices. J'ai hâte de voir comment tu atterris chez MRM et les projets que vous allez faire ensemble.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Je retiens deux choses de cet épisode avec Marie. La première, c'est la qualité dans le déchet. Tout comme la qualité dans la production, il faut qu'on sache d'où vient le déchet et qu'on ait fait toute une série d'étapes, que ce soit le tri, comme avec Jason, la ligne de tri d'Herstal, ou le nettoyage, ou bien une autre étape de recyclage avant de pouvoir le réutiliser comme la matière première. On ne fait pas juste ce que l'on veut et finalement c'est assez logique. Le second point que je retiens, c'est que la carrière de Marie jusqu'à présent est un bon exemple de différents postes que l'on peut faire chez Veolia, que ce soit dans le même pays ou dans différents pays. Merci de nous avoir suivis dans cet épisode de Veola Voices. Je vous donne déjà rendez-vous dans l'épisode suivant où nous irons rencontrer un autre métier chez Veolia. Si vous avez aimé ce podcast, N'hésitez pas à en parler autour de vous et à le partager. Si vous avez des questions ou des remarques, vous pouvez nous écrire sur notre page LinkedIn Veolia Belgium et Luxembourg, ou bien via notre intranet et le département communication si vous faites déjà partie de Véolia Belux. C'était Alexis Biernaux dans Véolia Voices. Rendez-vous au prochain épisode.

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Description

Dans cet épisode de Veolia Voices, nous rencontrons Marie Delmelle, Business Project Manager chez Veolia BeLux. À 29 ans, cette passionnée de nature et d'environnement nous raconte son parcours international au sein du groupe, de l'Angleterre à la Belgique, en passant par différentes filiales. Spécialisée dans la qualité et les processus au sein du département Waste, Marie met son expertise d'ingénieure de gestion au service de projets innovants, comme le désemballage de déchets organiques à Sombreffe. Son approche transversale et son engagement pour l'environnement, symbolisés par la chanson "Liberta" de Pep's, illustrent parfaitement la mission de Veolia dans l'économie circulaire et le développement durable.


Nous espérons que cet épisode vous inspirera et qu'il vous donnera un aperçu de la façon dont nous, chez Veolia, travaillons chaque jour pour un avenir durable.


Vous voulez en savoir plus sur nos initiatives ou vous avez des idées à partager ? Visitez notre site web www.veolia.be ou suivez-nous sur LinkedIn. N'oubliez pas de vous abonner à notre podcast pour ne manquer aucun épisode. Ensemble, nous faisons la différence pour un monde plus vert et plus durable.


Veolia Voices - Des histoires authentiques pour un avenir durable.


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Transcription

  • Speaker #0

    Veolia Voices, c'est une plongée dans l'univers de ceux qui façonnent au quotidien notre monde de demain. Ce sont des récits authentiques, inspirants et profondément humains. Partons à la rencontre de celles et ceux qui contribuent chaque jour à bâtir un avenir durable pour tous. Parce qu'au fond, que fait-on vraiment chez Veolia ? Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Veolia Voices, le podcast qui vous présente le quotidien d'une ou d'un collègue de Veolia au BeLux. Je suis Alexis Biernaux et aujourd'hui nous accueillons Marie Delmelle, Business Project Manager pour la Belgique et le Luxembourg chez Veolia. Bonjour Marie.

  • Speaker #1

    Hello Alexis.

  • Speaker #0

    Marie, est-ce que tu peux te présenter à notre audience en quelques phrases ? Qui es-tu ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Marie, j'ai 29 ans, je suis namuroise, je travaille chez Veolia depuis maintenant deux ans. Au niveau... privée, j'adore la nature, la montagne, je fais de l'escalade, un peu de trail aussi, j'ai un chien.

  • Speaker #0

    Tu dis que ça fait deux ans que tu travailles chez Veolia, mais tu es dans le secteur depuis un peu plus longtemps. C'est quoi ton parcours chez nous ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai commencé pendant un stage de fin d'études chez Veolia, donc là c'était Suez, BeNeLux- Allemagne à l'époque, en asset management, donc j'ai fait six mois là. Ensuite, je suis partie en Angleterre, j'ai travaillé chez Suez UK pendant deux ans comme graduate engineer. Après ça, je suis rentrée en Belgique. Et là, j'ai travaillé chez SEDE, donc c'est une filiale de Veolia. Et après ça, j'ai eu une transition à l'interne et je suis arrivée chez Veolia, Belux, dans la business line Waste, dans l'équipe Quality & Process.

  • Speaker #0

    Tu as donc vu plusieurs pays où Veolia est actif, tu as vu plusieurs types de métiers, on va en parler un peu plus tard. Mais pourquoi le UK ? Comment est-ce que tu es arrivée là-bas ?

  • Speaker #1

    En fait, après mes études, j'ai fait un volontariat pour pouvoir améliorer mon anglais. Donc, j'ai choisi de partir au Lake District, qui est une région magnifique. Et finalement, je ne suis plus jamais repartie. Enfin, je suis restée deux ans.

  • Speaker #0

    Et pour les moins géographes ou ceux qui ne connaissent pas le Lake District, quand on voit l'Angleterre, le Royaume-Uni, c'est au milieu, au nord, au sud ?

  • Speaker #1

    Donc, c'est le nord-ouest de l'Angleterre, juste en dessous de l'Écosse. Donc, c'est une région montagneuse avec des lacs, des moutons, des pubs. C'est vraiment l'Angleterre comme on peut se l'imaginer.

  • Speaker #0

    Allez, super. Avant de se pencher sur ton rôle chez Veolia, on a une petite tradition, on demande à chaque invité s'il devait décrire son quotidien quelle chanson est-ce qu'il utiliserait tu m'en as préparé une, c'est laquelle ?

  • Speaker #1

    J'ai choisi Liberta de Pep's, c'est une chanson que j'écoutais déjà étant petite fille très belle chanson qui parle d'un monde utopique les arbres poussent et remplacent les gratte-ciels et je pense que j'ai grandi avec cette chanson et c'est peut-être un peu grâce à ça que je suis chez Veolia aujourd'hui dans une entreprise avec des valeurs fortes qui prône un monde meilleur.

  • Speaker #0

    Alorsn on va découvrir ça ensemble. C'était Liberta de Pep's, la chanson de Marie. Alors Marie, tu parlais de valeurs environnementales, de la nature. Tu as commencé chez Suez qui est maintenant Veolia. Qu'est-ce qui t'a attiré chez nous plutôt qu'ailleurs ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est vraiment le côté très concret du job. Ici, le recyclage, l'économie circulaire, je peux voir mon impact direct. J'aurais pu travailler dans une boîte d'offset carbone, par exemple, mais ça reste un peu virtuel pour moi. Et alors oui, les valeurs fortes environnementales, c'est vraiment des valeurs qui m'animent. D'ailleurs, j'ai un objectif environnemental personnel que j'essaie de revoir chaque année. J'ai participé à un workshop d'automne avec toi, justement, Alexis. Très intéressant, et ça m'a permis de calculer mon empreinte carbone et pouvoir identifier l'origine. Et en fait, on s'est rendu compte que pour moi, la plus grosse partie venait vraiment de mon transport et notamment mes voyages. Et donc l'idée, c'est de pouvoir un peu concilier mes envies environnementales, mes valeurs avec ma passion pour le voyage. Et du coup, j'ai fait un plan d'action très concret. Je ne voyage plus en Europe en avion, je me le suis promis. Et pour les grands voyages, c'est un peu plus difficile, mais je me suis mis une limite d'un grand voyage tous les quatre ans. Donc j'ai essayé d'orienter mes voyages plutôt vers du backpacking, des voyages plus... plus local.

  • Speaker #0

    Marie, tu parlais de l'atelier 2 tonnes. Pour celles et ceux qui n'en ont jamais entendu parler, que ce soit l'atelier 2 tonnes ou mon empreinte carbone, il y a plusieurs calculateurs ou ateliers qui sont animés autour de soi ou sur Internet. Ça permet surtout de se rendre compte parmi tout ce qu'on fait, que ce soit l'alimentation, son épargne pension, son transport ou son hobby, quelle est l'empreinte carbone qui résulte de chacune de ces actions et de parvenir à faire son petit plan ou réduire certaines choses ou en augmenter d'autres en fonction de ses envies mais en tout cas en s'en rendant compte. Marie, tu as travaillé dans différents domaines chez Veolia, dans différents pays. Quels étaient les points communs entre l'Allemagne, l'Angleterre, le Belux, là où tu es maintenant, et quelles étaient peut-être les différences ?

  • Speaker #1

    En Angleterre, je vais peut-être commencer avec ça, j'ai travaillé comme graduate engineer, donc c'était un job national plutôt orienté support au centre d'incinération, donc Energy from Waste. Là-bas j'ai beaucoup voyagé c'était u n job où je partais une semaine sur un projet, donc très intéressant, très varié. Chez Sede, c'est une filiale de Veolia, c'est une beaucoup plus petite structure, donc la dynamique est différente. Sede, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une filiale active dans la valorisation des produits d'organique. Donc, par exemple, la valorisation des boues qui viennent des stations d'épuration, mais aussi du compostage, par exemple. Et alors, je pense que le point commun de toutes ces structures, c'est vraiment les gens avec qui on travaille. C'est des gens passionnés, avec des belles valeurs. Différence, oui, la taille, la dynamique va différente dans une petite filiale où on a un job un peu plus touche-à-tout que dans une plus grosse structure.

  • Speaker #0

    Dans la préparation, tu me disais qu'en Angleterre, et pas seulement chez Veolia, il y avait vraiment un franc parlé autour de la santé mentale.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Donc en fait Je pense que c'est dans la culture anglaise de manière générale, pas juste chez Veolia. Mais ils mettent fortement en avant la santé mentale. Ils vont vraiment le mettre sur le même pied d'égalité que la santé physique. Et je trouvais ça très beau de pouvoir en parler librement et de ne pas être jugé. En Belgique, on commence, mais on n'est pas encore là.

  • Speaker #0

    Marie, tu me disais que tu travaillais dans le département Quality and Process. J'aimerais bien un peu comprendre pourquoi est-ce que la... qualité, c'est important dans le déchet et à quel point, par exemple, la législation change ce qu'on fait ou ce qu'on ne fait pas dans nos opérations.

  • Speaker #1

    Donc, chez Veolia, on a deux équipes qualité. La qualité opérationnelle, c'est nous, Quality Process, et le département qualité qui s'occupe de tout ce qui est réglementaire, normes ISO, via la mise en place d'audit. Nous, Quality Process, on va former les gens sur le terrain, on va les coacher pour améliorer la qualité des déchets entrants et sortants, donc comment mieux trier le déchet. Et on va aussi améliorer les processus, faire de l'amélioration continue. Et donc l'idée, c'est de pouvoir créer la meilleure qualité possible en sortie pour recycler le déchet au mieux. Et alors, l'aspect législatif est en effet très important. La législation en Belgique change en fonction des régions, donc ça peut être compliqué. Mais on vérifie que le client a bien trié son déchet à la source et en fonction de ça prendre des actions correctives.

  • Speaker #0

    Ok, donc on est vraiment sur suivre la qualité comme si c'était une matière première parce qu'au final le déchet qui a été trié, on veut pouvoir le faire rentrer dans un processus de recyclage que ça redevienne une matière première. Donc il n'y a pas vraiment de différence entre la qualité de production et la qualité d'un déchet. On n'a pas surinvité toute l'équipe, mais vous êtes plusieurs. Il y a qui dans l'équipe Quality & Process ?

  • Speaker #1

    Alors on est six, il y a Katia notre manager. On a deux spécialistes, Baudouin et Xavier, donc ils ont chacun leur domaine d'expertise. Baudouin, c'est notre expert en matériaux, propriétés physiques et chimiques. Xavier, c'est notre expert contrôle d'entrée sur les sites. Et alors, on est trois business project managers, Mohamed, Estelle et moi-même. Et alors, ce qui est chouette avec les project managers, c'est qu'on a chacun notre domaine d'expertise. Donc Mohamed, il est ingénieur industriel. Estelle, elle est bio-ingénieure et moi j'ai fait des études d'ingénieur de gestion. Donc je vais plutôt m'orienter sur ce qui est change management, project management ou value chain. Donc on est très complémentaires.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu aimes dans ton boulot au quotidien avec cette équipe ?

  • Speaker #1

    La diversité. On fait des projets en Flandre, à Bruxelles, en Wallonie. On peut parler plusieurs langues. Ça c'est très très chouette. Et aussi le public avec qui on interagit. On est autant en contact avec des opérateurs sur le terrain qu'avec un directeur sur un point plus stratégique.

  • Speaker #0

    Mais explique-moi, un business project manager, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Pour moi, un business project manager, c'est de la gestion de projet en support au côté business de Veolia, donc via l'optimisation de processus existants, mais aussi le développement de nouvelles activités. Donc de manière plus concrète, un des premiers projets sur lesquels j'ai travaillé, c'était la mise en place d'un ilôt déchets dangereux sur un de nos sites. Donc un îlot déchets dangereux, c'est une zone sécurisée qui permet le stockage temporaire de non-conformités type déchets dangereux trouvés dans nos flux entrants.

  • Speaker #0

    Les non-conformités, on les a déjà rencontrées dans le premier épisode de cette série avec Jason sur la ligne de tri d'Herstal. Dans son cas, c'était aussi un déchet dangereux, un extincteur qui est dans le déchet résiduel. Le but de l'îlot de Marie, c'est donc que Jason puisse mettre l'extincteur qui a été trouvé dans l'îlot pour qu'il soit stocké temporairement de manière safe, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement. Un deuxième exemple. Actuellement, je travaille sur deux projets en lien avec notre flux organique. Le premier projet, c'est la certification de nos flux durables. Je travaille en collaboration avec Steve, notre Quality Manager côté Waste. Lui, son objectif, c'est d'obtenir la certification et moi, de mettre en place les différentes normes sur le terrain et chez Veolia. Donc, cette certification, ça vient de l'Europe, du RED, c'est la Directive sur les énergies renouvelables, qui a pour but d'augmenter la consommation en Europe d'énergie renouvelable jusqu'à 42,5% d'ici 2030. Pour ce faire, on doit certifier nos flux durables, donc on parle des flux de bois, d'organiques, alimentaires et aussi d'huiles usagées, pour les certifier comme flux verts. Et donc les centres de traitement, les centres de recyclage finaux, vont pouvoir accepter cette matière comme verte et eux-mêmes être certifiés et obtenir des certificats.

  • Speaker #0

    Tu parlais d'un deuxième projet sur les déchets organiques, c'est lequel ?

  • Speaker #1

    Donc le deuxième projet, on travaille actuellement avec Estelle, ma collègue, sur la mise en place de la ligne de désemballage de Sombreffe. Donc on apporte du support à l'équipe, à Dimitri et à Quentin, pour l'aspect qualitatif de la soupe qui sera produite en fin du processus.

  • Speaker #0

    Alors là tu m'as un peu perdu, désemballage je comprends, mais la soupe c'est quoi et pourquoi est-ce qu'il faut désemballer ?

  • Speaker #1

    Alors, je reprends les choses dans l'ordre. On est en train de construire une unité de désemballage à Sombreffe. L'objectif, c'est de déballer des produits organiques qui sont encore emballés. Beaucoup de produits organiques emballés sont jetés, que ce soit par les particuliers, les ménages, mais aussi les industries, les supermarchés, que ce soit des restes de supermarchés invendus ou bien des défauts de production qui sont jetés, ne peuvent pas être commercialisés. Et l'installation va permettre de déballer mécaniquement ces déchets et de séparer cela en deux produits. La soupe organique qui pourra être valorisée en biométhanisation d'un côté et les emballages résiduels de l'autre.

  • Speaker #0

    Et après ces exemples-là, c'est quoi la réalisation dont tu es le plus fier dans ton quotidien ici l'année qui vient de passer ?

  • Speaker #1

    La réalisation dont je suis le plus fière, ce que j'ai le plus apprécié en tout cas, c'était le fait d'animer et d'organiser une analyse de risque liée à ce projet de depackaging, de désemballage. L'idée, c'était de rassembler dans une même salle différents intervenants de plusieurs départements et pouvoir échanger l'expérience de manière efficace. Et le résultat était vraiment très parlant. On a un tableau avec plein de données très détaillées et pertinentes et chaque intervenant est reparti en ayant appris quelque chose. C'était très dynamique et c'est là que j'ai vraiment commencé à apprécier le fait de travailler de manière transversale et d'animer des réunions.

  • Speaker #0

    Tu l'avais déjà dit que c'était chouette dans ton équipe, vous aviez tous un profil un peu différent, donc chacun apprenait de chacun. Mais j'imagine que pour un projet tel que celui de désemballer des déchets organiques, si on ne l'a encore jamais fait, on prend toutes des personnes qui ont des connaissances différentes à la fois dans la mécanique, comment est-ce qu'on désemballe, à la fois dans la construction, comment est-ce qu'on va construire le bâtiment pour mettre cette machine. Et à la fois après, une fois qu'on a cette soupe, qu'est-ce qu'on va faire ? Quelle doit être sa qualité ? Etc. Donc tout le monde a dû bien réfléchir pour trouver une solution.

  • Speaker #1

    Oui, ici l'objectif c'était vraiment d'analyser tous les risques potentiels qui pourraient influencer la soupe qu'on produit.

  • Speaker #0

    Marie, quand tu parles autour de toi de ton boulot chez Veolia, quelles sont les réactions, quelles sont un peu les idées reçues sur ton boulot ?

  • Speaker #1

    Je rencontre trois types de personnes. Soit des experts qui s'y connaissent vraiment dans le monde du recyclage. Soit des personnes qui ne connaissent pas du tout Veolia, alors je leur explique, mais oui, regarde le petit logo qu'on voit souvent dans les rues. Et le troisième type de personnes, c'est des gens un peu plus réticents, quand je leur explique que je travaille dans le monde des déchets. Dans ce cas-là, je prends le temps de leur expliquer que je travaille dans le recyclage, dans l'environnement. J'ai appris toute petite que les mots ont une grande importance. Mes parents ont des métiers différents, mon papa est ingénieur, ma maman esthéticienne. Et quand j'explique aux gens cela, ils vont avoir une image plus négative de ma maman. Et donc, je leur dis, non, écoute, ma maman, elle est indépendante, elle a un centre de bien-être, elle a un gîte, elle crée de l'emploi localement. Ils sont tout de suite beaucoup plus réceptifs.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci pour cet exemple personnel, Marie. C'est vrai que les mots qu'on choisit, comment on explique quelque chose, ça change vraiment la perception des gens, quel que soit le métier. Après ces exemples, on va retourner vers quelque chose de plus Veolia et métier. Tu l'as peut-être entendu dans les podcasts précédents, mais il y a toujours un moment où on prend la performance plurielle. La performance plurielle, c'est ce qu'on utilise pour définir nos objectifs et évaluer nos projets et nos résultats. Tu les vois ici sur la roue, c'est un cercle avec une quinzaine d'objectifs répartis en cinq domaines. Le domaine financier, le commercial, le sociétal, le social et l'environnemental. Alors je t'invite à faire tourner la roue et on verra comment ton quotidien aide à remplir l'objectif indiqué par la roue. Et on tombe sur la performance environnementale et la régénération des ressources et de l'eau. Alors ici, je pense qu'on va plus être sur les ressources que l'eau, mais explique-nous.

  • Speaker #1

    Pour moi, régénérer les ressources, c'est vraiment la base de notre métier, le recyclage. Et si, dans mon cas, le fait de regarder à la qualité des flux entrants, ça va permettre un meilleur recyclage en fin de processus.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce qu'on avait expliqué un petit peu plus tôt. Si le flux entrant est trop contaminé, on ne sait pas le recycler et si en fin de recyclage, le processus n'a pas été suivi ou qu'il y a eu un souci, ce que nous, on voudrait remettre dans l'économie circulaire n'est pas de la qualité suffisante pour être réutilisé. Donc en effet, à la fois au début et à la fin de notre process, il y a besoin de qualité et c'est inhérent à l'économie circulaire. Et puis, dernière nouvelle, à l'heure où on se parle, ce n'est pas encore annoncé, mais tu vas bientôt changer d'équipe.

  • Speaker #1

    Je commence dans le département MRM, donc Material Resource Management. Je vais travailler là comme Business Project Manager également. L'idée m'est venue il y a plusieurs mois de continuer mon développement dans un autre département pour valoriser et développer mes compétences au mieux. Et cette idée a été accueillie par ma manager avec bienveillance. Donc, un grand merci à Katia. Et voilà, j'ai hâte de commencer et je suis curieuse de voir les projets qui me réservent là-bas.

  • Speaker #0

    C'est une super nouvelle ça. Je ne sais pas si tu le sais, mais j'ai aussi travaillé chez MRM par le passé. C'est une super chouette équipe. Tu seras bien accueilli, vous allez faire de très chouettes projets, j'en suis sûr. Nous sommes arrivés à la fin de notre podcast avec Marie. Merci Marie d'être venue nous raconter ton quotidien dans cet épisode de Veolia Voices. J'ai hâte de voir comment tu atterris chez MRM et les projets que vous allez faire ensemble.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Je retiens deux choses de cet épisode avec Marie. La première, c'est la qualité dans le déchet. Tout comme la qualité dans la production, il faut qu'on sache d'où vient le déchet et qu'on ait fait toute une série d'étapes, que ce soit le tri, comme avec Jason, la ligne de tri d'Herstal, ou le nettoyage, ou bien une autre étape de recyclage avant de pouvoir le réutiliser comme la matière première. On ne fait pas juste ce que l'on veut et finalement c'est assez logique. Le second point que je retiens, c'est que la carrière de Marie jusqu'à présent est un bon exemple de différents postes que l'on peut faire chez Veolia, que ce soit dans le même pays ou dans différents pays. Merci de nous avoir suivis dans cet épisode de Veola Voices. Je vous donne déjà rendez-vous dans l'épisode suivant où nous irons rencontrer un autre métier chez Veolia. Si vous avez aimé ce podcast, N'hésitez pas à en parler autour de vous et à le partager. Si vous avez des questions ou des remarques, vous pouvez nous écrire sur notre page LinkedIn Veolia Belgium et Luxembourg, ou bien via notre intranet et le département communication si vous faites déjà partie de Véolia Belux. C'était Alexis Biernaux dans Véolia Voices. Rendez-vous au prochain épisode.

Description

Dans cet épisode de Veolia Voices, nous rencontrons Marie Delmelle, Business Project Manager chez Veolia BeLux. À 29 ans, cette passionnée de nature et d'environnement nous raconte son parcours international au sein du groupe, de l'Angleterre à la Belgique, en passant par différentes filiales. Spécialisée dans la qualité et les processus au sein du département Waste, Marie met son expertise d'ingénieure de gestion au service de projets innovants, comme le désemballage de déchets organiques à Sombreffe. Son approche transversale et son engagement pour l'environnement, symbolisés par la chanson "Liberta" de Pep's, illustrent parfaitement la mission de Veolia dans l'économie circulaire et le développement durable.


Nous espérons que cet épisode vous inspirera et qu'il vous donnera un aperçu de la façon dont nous, chez Veolia, travaillons chaque jour pour un avenir durable.


Vous voulez en savoir plus sur nos initiatives ou vous avez des idées à partager ? Visitez notre site web www.veolia.be ou suivez-nous sur LinkedIn. N'oubliez pas de vous abonner à notre podcast pour ne manquer aucun épisode. Ensemble, nous faisons la différence pour un monde plus vert et plus durable.


Veolia Voices - Des histoires authentiques pour un avenir durable.


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Transcription

  • Speaker #0

    Veolia Voices, c'est une plongée dans l'univers de ceux qui façonnent au quotidien notre monde de demain. Ce sont des récits authentiques, inspirants et profondément humains. Partons à la rencontre de celles et ceux qui contribuent chaque jour à bâtir un avenir durable pour tous. Parce qu'au fond, que fait-on vraiment chez Veolia ? Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Veolia Voices, le podcast qui vous présente le quotidien d'une ou d'un collègue de Veolia au BeLux. Je suis Alexis Biernaux et aujourd'hui nous accueillons Marie Delmelle, Business Project Manager pour la Belgique et le Luxembourg chez Veolia. Bonjour Marie.

  • Speaker #1

    Hello Alexis.

  • Speaker #0

    Marie, est-ce que tu peux te présenter à notre audience en quelques phrases ? Qui es-tu ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Marie, j'ai 29 ans, je suis namuroise, je travaille chez Veolia depuis maintenant deux ans. Au niveau... privée, j'adore la nature, la montagne, je fais de l'escalade, un peu de trail aussi, j'ai un chien.

  • Speaker #0

    Tu dis que ça fait deux ans que tu travailles chez Veolia, mais tu es dans le secteur depuis un peu plus longtemps. C'est quoi ton parcours chez nous ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai commencé pendant un stage de fin d'études chez Veolia, donc là c'était Suez, BeNeLux- Allemagne à l'époque, en asset management, donc j'ai fait six mois là. Ensuite, je suis partie en Angleterre, j'ai travaillé chez Suez UK pendant deux ans comme graduate engineer. Après ça, je suis rentrée en Belgique. Et là, j'ai travaillé chez SEDE, donc c'est une filiale de Veolia. Et après ça, j'ai eu une transition à l'interne et je suis arrivée chez Veolia, Belux, dans la business line Waste, dans l'équipe Quality & Process.

  • Speaker #0

    Tu as donc vu plusieurs pays où Veolia est actif, tu as vu plusieurs types de métiers, on va en parler un peu plus tard. Mais pourquoi le UK ? Comment est-ce que tu es arrivée là-bas ?

  • Speaker #1

    En fait, après mes études, j'ai fait un volontariat pour pouvoir améliorer mon anglais. Donc, j'ai choisi de partir au Lake District, qui est une région magnifique. Et finalement, je ne suis plus jamais repartie. Enfin, je suis restée deux ans.

  • Speaker #0

    Et pour les moins géographes ou ceux qui ne connaissent pas le Lake District, quand on voit l'Angleterre, le Royaume-Uni, c'est au milieu, au nord, au sud ?

  • Speaker #1

    Donc, c'est le nord-ouest de l'Angleterre, juste en dessous de l'Écosse. Donc, c'est une région montagneuse avec des lacs, des moutons, des pubs. C'est vraiment l'Angleterre comme on peut se l'imaginer.

  • Speaker #0

    Allez, super. Avant de se pencher sur ton rôle chez Veolia, on a une petite tradition, on demande à chaque invité s'il devait décrire son quotidien quelle chanson est-ce qu'il utiliserait tu m'en as préparé une, c'est laquelle ?

  • Speaker #1

    J'ai choisi Liberta de Pep's, c'est une chanson que j'écoutais déjà étant petite fille très belle chanson qui parle d'un monde utopique les arbres poussent et remplacent les gratte-ciels et je pense que j'ai grandi avec cette chanson et c'est peut-être un peu grâce à ça que je suis chez Veolia aujourd'hui dans une entreprise avec des valeurs fortes qui prône un monde meilleur.

  • Speaker #0

    Alorsn on va découvrir ça ensemble. C'était Liberta de Pep's, la chanson de Marie. Alors Marie, tu parlais de valeurs environnementales, de la nature. Tu as commencé chez Suez qui est maintenant Veolia. Qu'est-ce qui t'a attiré chez nous plutôt qu'ailleurs ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est vraiment le côté très concret du job. Ici, le recyclage, l'économie circulaire, je peux voir mon impact direct. J'aurais pu travailler dans une boîte d'offset carbone, par exemple, mais ça reste un peu virtuel pour moi. Et alors oui, les valeurs fortes environnementales, c'est vraiment des valeurs qui m'animent. D'ailleurs, j'ai un objectif environnemental personnel que j'essaie de revoir chaque année. J'ai participé à un workshop d'automne avec toi, justement, Alexis. Très intéressant, et ça m'a permis de calculer mon empreinte carbone et pouvoir identifier l'origine. Et en fait, on s'est rendu compte que pour moi, la plus grosse partie venait vraiment de mon transport et notamment mes voyages. Et donc l'idée, c'est de pouvoir un peu concilier mes envies environnementales, mes valeurs avec ma passion pour le voyage. Et du coup, j'ai fait un plan d'action très concret. Je ne voyage plus en Europe en avion, je me le suis promis. Et pour les grands voyages, c'est un peu plus difficile, mais je me suis mis une limite d'un grand voyage tous les quatre ans. Donc j'ai essayé d'orienter mes voyages plutôt vers du backpacking, des voyages plus... plus local.

  • Speaker #0

    Marie, tu parlais de l'atelier 2 tonnes. Pour celles et ceux qui n'en ont jamais entendu parler, que ce soit l'atelier 2 tonnes ou mon empreinte carbone, il y a plusieurs calculateurs ou ateliers qui sont animés autour de soi ou sur Internet. Ça permet surtout de se rendre compte parmi tout ce qu'on fait, que ce soit l'alimentation, son épargne pension, son transport ou son hobby, quelle est l'empreinte carbone qui résulte de chacune de ces actions et de parvenir à faire son petit plan ou réduire certaines choses ou en augmenter d'autres en fonction de ses envies mais en tout cas en s'en rendant compte. Marie, tu as travaillé dans différents domaines chez Veolia, dans différents pays. Quels étaient les points communs entre l'Allemagne, l'Angleterre, le Belux, là où tu es maintenant, et quelles étaient peut-être les différences ?

  • Speaker #1

    En Angleterre, je vais peut-être commencer avec ça, j'ai travaillé comme graduate engineer, donc c'était un job national plutôt orienté support au centre d'incinération, donc Energy from Waste. Là-bas j'ai beaucoup voyagé c'était u n job où je partais une semaine sur un projet, donc très intéressant, très varié. Chez Sede, c'est une filiale de Veolia, c'est une beaucoup plus petite structure, donc la dynamique est différente. Sede, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une filiale active dans la valorisation des produits d'organique. Donc, par exemple, la valorisation des boues qui viennent des stations d'épuration, mais aussi du compostage, par exemple. Et alors, je pense que le point commun de toutes ces structures, c'est vraiment les gens avec qui on travaille. C'est des gens passionnés, avec des belles valeurs. Différence, oui, la taille, la dynamique va différente dans une petite filiale où on a un job un peu plus touche-à-tout que dans une plus grosse structure.

  • Speaker #0

    Dans la préparation, tu me disais qu'en Angleterre, et pas seulement chez Veolia, il y avait vraiment un franc parlé autour de la santé mentale.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Donc en fait Je pense que c'est dans la culture anglaise de manière générale, pas juste chez Veolia. Mais ils mettent fortement en avant la santé mentale. Ils vont vraiment le mettre sur le même pied d'égalité que la santé physique. Et je trouvais ça très beau de pouvoir en parler librement et de ne pas être jugé. En Belgique, on commence, mais on n'est pas encore là.

  • Speaker #0

    Marie, tu me disais que tu travaillais dans le département Quality and Process. J'aimerais bien un peu comprendre pourquoi est-ce que la... qualité, c'est important dans le déchet et à quel point, par exemple, la législation change ce qu'on fait ou ce qu'on ne fait pas dans nos opérations.

  • Speaker #1

    Donc, chez Veolia, on a deux équipes qualité. La qualité opérationnelle, c'est nous, Quality Process, et le département qualité qui s'occupe de tout ce qui est réglementaire, normes ISO, via la mise en place d'audit. Nous, Quality Process, on va former les gens sur le terrain, on va les coacher pour améliorer la qualité des déchets entrants et sortants, donc comment mieux trier le déchet. Et on va aussi améliorer les processus, faire de l'amélioration continue. Et donc l'idée, c'est de pouvoir créer la meilleure qualité possible en sortie pour recycler le déchet au mieux. Et alors, l'aspect législatif est en effet très important. La législation en Belgique change en fonction des régions, donc ça peut être compliqué. Mais on vérifie que le client a bien trié son déchet à la source et en fonction de ça prendre des actions correctives.

  • Speaker #0

    Ok, donc on est vraiment sur suivre la qualité comme si c'était une matière première parce qu'au final le déchet qui a été trié, on veut pouvoir le faire rentrer dans un processus de recyclage que ça redevienne une matière première. Donc il n'y a pas vraiment de différence entre la qualité de production et la qualité d'un déchet. On n'a pas surinvité toute l'équipe, mais vous êtes plusieurs. Il y a qui dans l'équipe Quality & Process ?

  • Speaker #1

    Alors on est six, il y a Katia notre manager. On a deux spécialistes, Baudouin et Xavier, donc ils ont chacun leur domaine d'expertise. Baudouin, c'est notre expert en matériaux, propriétés physiques et chimiques. Xavier, c'est notre expert contrôle d'entrée sur les sites. Et alors, on est trois business project managers, Mohamed, Estelle et moi-même. Et alors, ce qui est chouette avec les project managers, c'est qu'on a chacun notre domaine d'expertise. Donc Mohamed, il est ingénieur industriel. Estelle, elle est bio-ingénieure et moi j'ai fait des études d'ingénieur de gestion. Donc je vais plutôt m'orienter sur ce qui est change management, project management ou value chain. Donc on est très complémentaires.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu aimes dans ton boulot au quotidien avec cette équipe ?

  • Speaker #1

    La diversité. On fait des projets en Flandre, à Bruxelles, en Wallonie. On peut parler plusieurs langues. Ça c'est très très chouette. Et aussi le public avec qui on interagit. On est autant en contact avec des opérateurs sur le terrain qu'avec un directeur sur un point plus stratégique.

  • Speaker #0

    Mais explique-moi, un business project manager, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Pour moi, un business project manager, c'est de la gestion de projet en support au côté business de Veolia, donc via l'optimisation de processus existants, mais aussi le développement de nouvelles activités. Donc de manière plus concrète, un des premiers projets sur lesquels j'ai travaillé, c'était la mise en place d'un ilôt déchets dangereux sur un de nos sites. Donc un îlot déchets dangereux, c'est une zone sécurisée qui permet le stockage temporaire de non-conformités type déchets dangereux trouvés dans nos flux entrants.

  • Speaker #0

    Les non-conformités, on les a déjà rencontrées dans le premier épisode de cette série avec Jason sur la ligne de tri d'Herstal. Dans son cas, c'était aussi un déchet dangereux, un extincteur qui est dans le déchet résiduel. Le but de l'îlot de Marie, c'est donc que Jason puisse mettre l'extincteur qui a été trouvé dans l'îlot pour qu'il soit stocké temporairement de manière safe, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement. Un deuxième exemple. Actuellement, je travaille sur deux projets en lien avec notre flux organique. Le premier projet, c'est la certification de nos flux durables. Je travaille en collaboration avec Steve, notre Quality Manager côté Waste. Lui, son objectif, c'est d'obtenir la certification et moi, de mettre en place les différentes normes sur le terrain et chez Veolia. Donc, cette certification, ça vient de l'Europe, du RED, c'est la Directive sur les énergies renouvelables, qui a pour but d'augmenter la consommation en Europe d'énergie renouvelable jusqu'à 42,5% d'ici 2030. Pour ce faire, on doit certifier nos flux durables, donc on parle des flux de bois, d'organiques, alimentaires et aussi d'huiles usagées, pour les certifier comme flux verts. Et donc les centres de traitement, les centres de recyclage finaux, vont pouvoir accepter cette matière comme verte et eux-mêmes être certifiés et obtenir des certificats.

  • Speaker #0

    Tu parlais d'un deuxième projet sur les déchets organiques, c'est lequel ?

  • Speaker #1

    Donc le deuxième projet, on travaille actuellement avec Estelle, ma collègue, sur la mise en place de la ligne de désemballage de Sombreffe. Donc on apporte du support à l'équipe, à Dimitri et à Quentin, pour l'aspect qualitatif de la soupe qui sera produite en fin du processus.

  • Speaker #0

    Alors là tu m'as un peu perdu, désemballage je comprends, mais la soupe c'est quoi et pourquoi est-ce qu'il faut désemballer ?

  • Speaker #1

    Alors, je reprends les choses dans l'ordre. On est en train de construire une unité de désemballage à Sombreffe. L'objectif, c'est de déballer des produits organiques qui sont encore emballés. Beaucoup de produits organiques emballés sont jetés, que ce soit par les particuliers, les ménages, mais aussi les industries, les supermarchés, que ce soit des restes de supermarchés invendus ou bien des défauts de production qui sont jetés, ne peuvent pas être commercialisés. Et l'installation va permettre de déballer mécaniquement ces déchets et de séparer cela en deux produits. La soupe organique qui pourra être valorisée en biométhanisation d'un côté et les emballages résiduels de l'autre.

  • Speaker #0

    Et après ces exemples-là, c'est quoi la réalisation dont tu es le plus fier dans ton quotidien ici l'année qui vient de passer ?

  • Speaker #1

    La réalisation dont je suis le plus fière, ce que j'ai le plus apprécié en tout cas, c'était le fait d'animer et d'organiser une analyse de risque liée à ce projet de depackaging, de désemballage. L'idée, c'était de rassembler dans une même salle différents intervenants de plusieurs départements et pouvoir échanger l'expérience de manière efficace. Et le résultat était vraiment très parlant. On a un tableau avec plein de données très détaillées et pertinentes et chaque intervenant est reparti en ayant appris quelque chose. C'était très dynamique et c'est là que j'ai vraiment commencé à apprécier le fait de travailler de manière transversale et d'animer des réunions.

  • Speaker #0

    Tu l'avais déjà dit que c'était chouette dans ton équipe, vous aviez tous un profil un peu différent, donc chacun apprenait de chacun. Mais j'imagine que pour un projet tel que celui de désemballer des déchets organiques, si on ne l'a encore jamais fait, on prend toutes des personnes qui ont des connaissances différentes à la fois dans la mécanique, comment est-ce qu'on désemballe, à la fois dans la construction, comment est-ce qu'on va construire le bâtiment pour mettre cette machine. Et à la fois après, une fois qu'on a cette soupe, qu'est-ce qu'on va faire ? Quelle doit être sa qualité ? Etc. Donc tout le monde a dû bien réfléchir pour trouver une solution.

  • Speaker #1

    Oui, ici l'objectif c'était vraiment d'analyser tous les risques potentiels qui pourraient influencer la soupe qu'on produit.

  • Speaker #0

    Marie, quand tu parles autour de toi de ton boulot chez Veolia, quelles sont les réactions, quelles sont un peu les idées reçues sur ton boulot ?

  • Speaker #1

    Je rencontre trois types de personnes. Soit des experts qui s'y connaissent vraiment dans le monde du recyclage. Soit des personnes qui ne connaissent pas du tout Veolia, alors je leur explique, mais oui, regarde le petit logo qu'on voit souvent dans les rues. Et le troisième type de personnes, c'est des gens un peu plus réticents, quand je leur explique que je travaille dans le monde des déchets. Dans ce cas-là, je prends le temps de leur expliquer que je travaille dans le recyclage, dans l'environnement. J'ai appris toute petite que les mots ont une grande importance. Mes parents ont des métiers différents, mon papa est ingénieur, ma maman esthéticienne. Et quand j'explique aux gens cela, ils vont avoir une image plus négative de ma maman. Et donc, je leur dis, non, écoute, ma maman, elle est indépendante, elle a un centre de bien-être, elle a un gîte, elle crée de l'emploi localement. Ils sont tout de suite beaucoup plus réceptifs.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci pour cet exemple personnel, Marie. C'est vrai que les mots qu'on choisit, comment on explique quelque chose, ça change vraiment la perception des gens, quel que soit le métier. Après ces exemples, on va retourner vers quelque chose de plus Veolia et métier. Tu l'as peut-être entendu dans les podcasts précédents, mais il y a toujours un moment où on prend la performance plurielle. La performance plurielle, c'est ce qu'on utilise pour définir nos objectifs et évaluer nos projets et nos résultats. Tu les vois ici sur la roue, c'est un cercle avec une quinzaine d'objectifs répartis en cinq domaines. Le domaine financier, le commercial, le sociétal, le social et l'environnemental. Alors je t'invite à faire tourner la roue et on verra comment ton quotidien aide à remplir l'objectif indiqué par la roue. Et on tombe sur la performance environnementale et la régénération des ressources et de l'eau. Alors ici, je pense qu'on va plus être sur les ressources que l'eau, mais explique-nous.

  • Speaker #1

    Pour moi, régénérer les ressources, c'est vraiment la base de notre métier, le recyclage. Et si, dans mon cas, le fait de regarder à la qualité des flux entrants, ça va permettre un meilleur recyclage en fin de processus.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce qu'on avait expliqué un petit peu plus tôt. Si le flux entrant est trop contaminé, on ne sait pas le recycler et si en fin de recyclage, le processus n'a pas été suivi ou qu'il y a eu un souci, ce que nous, on voudrait remettre dans l'économie circulaire n'est pas de la qualité suffisante pour être réutilisé. Donc en effet, à la fois au début et à la fin de notre process, il y a besoin de qualité et c'est inhérent à l'économie circulaire. Et puis, dernière nouvelle, à l'heure où on se parle, ce n'est pas encore annoncé, mais tu vas bientôt changer d'équipe.

  • Speaker #1

    Je commence dans le département MRM, donc Material Resource Management. Je vais travailler là comme Business Project Manager également. L'idée m'est venue il y a plusieurs mois de continuer mon développement dans un autre département pour valoriser et développer mes compétences au mieux. Et cette idée a été accueillie par ma manager avec bienveillance. Donc, un grand merci à Katia. Et voilà, j'ai hâte de commencer et je suis curieuse de voir les projets qui me réservent là-bas.

  • Speaker #0

    C'est une super nouvelle ça. Je ne sais pas si tu le sais, mais j'ai aussi travaillé chez MRM par le passé. C'est une super chouette équipe. Tu seras bien accueilli, vous allez faire de très chouettes projets, j'en suis sûr. Nous sommes arrivés à la fin de notre podcast avec Marie. Merci Marie d'être venue nous raconter ton quotidien dans cet épisode de Veolia Voices. J'ai hâte de voir comment tu atterris chez MRM et les projets que vous allez faire ensemble.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Je retiens deux choses de cet épisode avec Marie. La première, c'est la qualité dans le déchet. Tout comme la qualité dans la production, il faut qu'on sache d'où vient le déchet et qu'on ait fait toute une série d'étapes, que ce soit le tri, comme avec Jason, la ligne de tri d'Herstal, ou le nettoyage, ou bien une autre étape de recyclage avant de pouvoir le réutiliser comme la matière première. On ne fait pas juste ce que l'on veut et finalement c'est assez logique. Le second point que je retiens, c'est que la carrière de Marie jusqu'à présent est un bon exemple de différents postes que l'on peut faire chez Veolia, que ce soit dans le même pays ou dans différents pays. Merci de nous avoir suivis dans cet épisode de Veola Voices. Je vous donne déjà rendez-vous dans l'épisode suivant où nous irons rencontrer un autre métier chez Veolia. Si vous avez aimé ce podcast, N'hésitez pas à en parler autour de vous et à le partager. Si vous avez des questions ou des remarques, vous pouvez nous écrire sur notre page LinkedIn Veolia Belgium et Luxembourg, ou bien via notre intranet et le département communication si vous faites déjà partie de Véolia Belux. C'était Alexis Biernaux dans Véolia Voices. Rendez-vous au prochain épisode.

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