- Ombeline Becker
Vous aspirez à plus, plus de liberté, plus d'espace, plus de fluidité dans votre expansion, plus de prospérité, mais autrement. Ici, on ne cherche pas à faire plus, on cherche à créer mieux, à trouver un mouvement qui nourrit au lieu d'épuiser, un chemin où l'ambition ne s'oppose plus à la conscience. Bienvenue dans un nouvel épisode de Vérité. Quand Céline Bourra est arrivée vers moi, elle n'était pas en quête de réussite. Elle avait déjà réussi, déjà créé, déjà inspiré. Un TEDx vu plus de 800 000 fois, une agence fondée depuis plus de 15 ans, des livres, des lieux, un film, un oracle, une école, une galerie d'art. Mais derrière cette réussite, il y avait une autre quête, celle de recréer du succès sans s'épuiser, sans sacrifier son énergie, sans porter seule toutes les charges. Elle cherchait une posture qui réconcilie toutes ses dimensions. L'artiste et la dirigeante, la mère et la visionnaire, la femme sensible et la femme puissante. Et c'est là qu'un basculement s'est ouvert. Changer son paradigme de puissance. Décorer les puissances et devoirs de tout porter. Réconcilier visibilité et intégrité. Habiter l'abondance comme une ressource régénérative plutôt que comme une charge. Dans cet épisode, nous allons explorer un leadership différent. Un leadership qui ose recevoir et qui s'autorise. à être soutenue. Bienvenue dans Vérité, ma chère Céline.
- Céline Boura
Merci, ma chère Ombeline. Quelle intro, waouh !
- Ombeline Becker
Alors tu sais, on a une habitude un petit peu dans le podcast, on aime bien savoir où nos invités se trouvent pour qu'on puisse les imaginer.
- Céline Boura
Je me trouve chez moi, dans ma nouvelle maison où j'habite depuis un an, à Gaillac, entre Toulouse et Albi. Je suis à mon bureau, juste derrière moi j'ai ma terrasse qui est... Mon refuge, mon lieu de ressources, plein de plantes, de coussins, de lumière et de bougies. Il fait très beau, donc tout va bien.
- Ombeline Becker
Et comment vas-tu aujourd'hui ?
- Céline Boura
Ça va très bien puisque je suis en lendemain de lancement de nouveaux sites. Il y a eu lieu hier et je fais ça sur la journée entière et je me sens très à ma place. D'ailleurs, c'est plus qu'un site, c'est une maison digitale. J'ai une personne qui m'a dit que c'est même plus qu'une maison, c'est un loft. Parce qu'il n'y a qu'une seule pièce, il n'y a qu'une seule page, avec des espaces distincts et complémentaires. Et puis là, je suis dans la vague de recevoir les retours, donc c'est plutôt chouette.
- Ombeline Becker
Magnifique. Et puis évidemment, dans la description de cet épisode, on va mettre le lien de cette maison, pour que les auditeurs puissent aller découvrir un peu plus ton univers. Par rapport à ce que je disais en introduction, cette notion de recréer, mais différemment, sans épuisement, sans sacrifice, de ne plus porter seule toutes les charges. Est-ce que tu dirais qu'au fond, c'était évidemment cette quête pour apprendre à recevoir et être soutenue autrement ? Mais est-ce que tu en avais conscience à ce moment-là ou est-ce que c'est venu après ?
- Céline Boura
Je dirais que c'est un ensemble de choses. J'étais arrivée au bout d'un cycle, au bout d'un système. Mais en fait, ce bout de système, ce n'est pas juste un moment. Je pense que ça faisait plusieurs années que j'étais arrivée au bout de ce cycle. Il y a d'autres choses qui se sont enclenchées, mais c'est comme si, moi, il y avait quelque chose que je n'arrivais pas à lâcher. Ce n'était pas forcément faire plus ou créer plus, mais en tout cas être davantage dans le partage et dans la réceptivité. Il y avait une partie de moi qui n'arrivait pas à aller à cet endroit-là. Et je sentais que ça bloquait mes opportunités professionnelles et personnelles. Même si j'en avais, mais elle n'était pas pleinement de la dimension à laquelle je... à laquelle je me connais.
- Ombeline Becker
Et voilà, justement, je trouve que c'est très intéressant et on ne parle pas souvent de ça. Toi, Céline, comment tu sais, comment tu savais à ce moment-là qu'il y avait quelque chose qui n'était pas ajusté, qui n'était pas aligné ? C'était quoi les signes que tu sais reconnaître puisque tu as l'habitude aussi de ces heures de transition ?
- Céline Boura
Moi, mon repère, c'est l'hyperfluidité. Donc, quand les flux circulent, quand c'est oui, non, les portes s'ouvrent, les portes se ferment. Mais en tout cas, il y a quelque chose de l'ordre de l'autoroute qui trace. et je sentais que j'étais en sous-régime depuis un certain temps pour ne pas dire un temps certain en fait j'ai vécu une succession de pics pendant plus d'une décennie donc là j'étais dans l'affaissement du pic sans savoir ce qu'il y avait derrière mais en sentant en tout cas que ma juste hauteur et ma juste puissance n'étaient pas à cet endroit là et en même temps c'était juste de passer par là aussi ? complètement, mais il faut ravaler son égo pour ça c'est le chemin nécessaire pour rentrer dans... Ouais, un autre paradigme, c'est vraiment ça
- Ombeline Becker
Et comment tu savais que c'était le moment de te réaligner quelque part ? Comment tu savais que c'était maintenant et que ce n'était plus nécessaire d'attendre certains autres paramètres ?
- Céline Boura
Ce n'était pas du tout mental comme processus. C'est juste qu'il y a eu notre rencontre, notre échange. Je me suis dit qu'il était temps d'aller dans ses profondeurs. Je suis quelqu'un qui me fait beaucoup accompagner. Je travaille sur moi en permanence, sur plein de sujets différents. mais là je sentais que... Il était temps de rentrer dans les profondeurs et dans le 360 et de ne pas travailler sur un sujet. Tous les sujets en même temps, la mère, la femme, la compagne, l'entrepreneure, l'artiste, etc. J'avais besoin de mettre à jour toutes ces facettes et de les faire, de les convoquer ensemble et de les refaire circuler ensemble sous un jour.
- Ombeline Becker
Est-ce que ton corps aussi te montrait que c'était nécessaire ?
- Céline Boura
Oui, parce que je vivais trop de nœuds et de tensions sur les petites choses du quotidien et que ce n'était pas OK.
- Ombeline Becker
Pour que les auditeurs se remettent un peu plus dans la peau de celle que tu étais à ce moment-là, c'est en mars, donc là, on enregistre, on est fin septembre, donc c'était il y a quelques mois, on va dire. Et qu'est-ce qu'il y a à ce moment-là dans ta posture de leader, dans ta posture de dirigeante ou dans tes autres postures ? Qu'est-ce qui était lourd à porter seule pour toi à ce moment-là ?
- Céline Boura
Je dirais dans la posture de femme, ce qui était lourd, c'est que... Je ne sais pas d'ailleurs si c'était lourd, mais en tout cas, c'était complexe à naviguer. C'était l'articulation entre mes différentes sphères de vie. Donc, comme je disais, la mère, la compagne, l'entrepreneur, l'artiste. Tout ça pris isolément, ça fonctionnait pas mal, mais je n'arrivais pas à trouver le lien et le liant entre tout ça. Et en fait, pour moi, là où j'étais dans une boucle à laquelle je n'arrivais pas à sortir, c'était par rapport à ma fille, qui a 16 ans. que j'élève seule depuis qu'elle a deux ans. Donc j'arrivais au bout de mes possibles, clairement, tant que maman pleinement solo. Donc il fallait qu'on trouve un nouveau système de fonctionnement ensemble pour que ça me libère du flux de l'énergie et que ça lui en libère à elle aussi. Et comme on a toujours co-construit et co-créé tout ensemble, c'était l'occasion d'imaginer une autre façon d'être mère et fille ensemble. C'est ça qui a débloqué le reste.
- Ombeline Becker
C'est un vrai changement de paradigme. Je fais exprès de le souligner parce qu'il y a encore beaucoup de chefs d'entreprise, hommes et femmes d'ailleurs, qui séparent la sphère privée de leur entreprise. Et là, toi, ce que tu es en train de dire et de témoigner, c'est que c'est ton rôle de maman qui t'amène à changer de paradigme aussi pour ton entreprise.
- Céline Boura
Oui, parce que tout est question d'énergie. L'énergie est la même. Après, c'est des branches d'énergie qui vont dans un domaine, dans un autre. Mais moi, mon énergie a été plombée par le fait que j'étais au bout de mes possibles. Élever ma fille seule et élever une ado seule, on imagine ce que ça peut être, surtout. Maman seule, enfant seul, une fusion de laquelle il fallait sortir, clairement. Et c'est ce qui s'est passé. Je précise, pour son bien à elle et pour mon bien à moi. Sortir du sacrifice aussi. Sortir de « je gère tout même si c'est comme une réalité, ça restera ma réalité » . Mais en tout cas, sortir de « on se rétrécit l'une pour l'autre » ou « on se stretch l'une pour l'autre » .
- Ombeline Becker
Oui, et puis c'est un peu aussi la dynamique de toute relation, comme un couple, comme un duo d'associés. Et justement, pour passer de porter seule à recevoir et être soutenue, aussi bien personnellement qu'en tant que leader. Tu as dû lâcher certains paradis, certaines protections, certains schémas. Qu'est-ce que tu aurais envie de partager à nos auditeurs sur ce à quoi peut-être tu as dit non pour sortir de ce modèle sacrificiel et ce à quoi tu aurais dit oui, même s'il y avait peut-être des peurs, des appréhensions ou quoi que ce soit ?
- Céline Boura
Je vais plutôt partager ce à quoi j'ai dit oui, parce que c'est ça qui a marqué la bascule. Et là, on était en mai. Notre chemin, ce qui a marqué la bascule, c'est d'acter que ma fille partirait en internat, à l'école privée. Donc avec un coût certain, et un coût que je n'avais jamais pensé mettre dans des études, en tout cas aussi rapidement. Elle est en classe de première. Le fait d'investir du temps, de l'énergie, de l'argent, pour cette direction-là, pour elle, en me disant que c'est l'endroit le plus juste où elle va être, ça m'a fait faire un switch complet. Et surtout, cet investissement a été porté à 50-50 par mon père. Donc j'ai reçu le soutien financier masculin. ce que je n'avais pas reçu depuis très longtemps. Et pour moi, ça a marqué une réconciliation, une réparation, une guérison. Et j'ai senti comme la fermeture éclair d'un zip qui remonte à l'intérieur. Et au niveau cellulaire, il y a eu un avant-après. On n'était qu'en mai. La rentrée a eu lieu en septembre. En tout cas, depuis le mois de mai, c'est là où ça a basculé. À tous les niveaux.
- Ombeline Becker
Et justement, tu dis à tous les niveaux. Est-ce que tu aurais d'autres situations qui auraient basculé à ce moment-là ?
- Céline Boura
Oui, avec mon compagnon. On a traversé une zone assez tendue parce qu'on arrivait sur nos deux ans et demi de relation. Ma fille a perdu son père à l'âge de deux ans et demi. Donc pour moi, il y avait un passage qui était comme une fatalité. C'est comme si on n'allait pas... Enfin, on n'allait pas ou je ne pouvais pas aller au-delà de cette limite temporelle. Et on l'a traversée, on l'a transcendée, mais c'était raide. Mais on est passé de l'autre côté. Donc, il y a ça. Et puis, il y a aussi par rapport à mes clients, à mes projets. Clairement, mon chiffre d'affaires, c'est au-delà du chiffre d'affaires, c'est le panier moyen facturé a augmenté en flèche à partir du mois de juin. Oui,
- Ombeline Becker
parce qu'il y avait vraiment aussi un recalibrage de reprendre ta place au sein de l'agence.
- Céline Boura
Est-ce que c'est reprendre ou est-ce que c'est prendre une place ?
- Ombeline Becker
Comment tu décrirais cet aspect-là ?
- Céline Boura
J'ai le terme d'habiter sa place. Plus depuis l'espace où j'étais avant, j'ai quand même eu 12 années de succès incroyables sur le plan professionnel, avec une aisance, une abondance, une richesse de rebonds aussi, parce que j'ai beaucoup muté pendant ces années-là et le changement s'est toujours concrétisé très concrètement. Donc, j'ai connu toute cette dynamique et qui a changé à partir du moment où j'ai rencontré mon compagnon. Parce qu'avant, mon entreprise, c'était mon masculin sacré. Et puis, le masculin sacré est venu s'incarner concrètement dans nos relations. Donc, moi, ça a fait bouger des siècles entiers en moi, clairement.
- Ombeline Becker
C'est une thématique qui est tellement importante. La relation qu'on a avec l'entreprise, cet équilibre yin-yang féminin-masculin qu'on trouve avec l'entreprise et qui est complètement bousculé quand on rencontre un partenaire ou une partenaire qui prend cet espace-là.
- Céline Boura
Et qui tient la route sur tout ça. Pour la rencontre, c'est la construction, c'est après, c'est « ah ouais, moi ça a tout changé » parce qu'en fait, j'avais mis en place une dynamique qui fonctionnait très bien entre mon entreprise, ma fille et moi. On était dans un triptyque, ça fonctionnait super. On fait entrer une nouvelle personne dans l'équation, ça a rabattu toutes les cartes. Et de toute façon, j'étais à un endroit où depuis trois ans avant la rencontre, c'était en 2023, donc depuis 2020, je sentais que j'allais caler. C'est comme si j'attendais le moment et la personne sur qui j'allais pouvoir poser mon épaule et juste dire « je suis fatiguée » . Je n'ai pas eu le temps ni l'espace pour ça auparavant. Et tant mieux, ça m'a porté. Pendant une décennie, ça a construit des bases très solides qui sont là aujourd'hui. Mais il fallait qu'à un moment donné, je puisse juste dire « Je suis fatiguée, j'en ai marre » . Je ne me suis pas arrêtée. Juste le dire, ça a changé beaucoup de choses.
- Ombeline Becker
Puis ça a changé ton leadership aussi, ou peut-être tu as eu cette phase un peu plus de mise en retrait, tu étais plus dans ton féminin.
- Céline Boura
Oui.
- Ombeline Becker
Et jusqu'à ce moment où tu retrouves l'envie. de recréer cet équilibre, de reprendre plus de place en tant que leader, de retrouver cette harmonie entre ta puissance féminine et masculine ?
- Céline Boura
Je pense que c'est un appel plus qu'une envie. C'est l'appel de l'âme qui dit que maintenant, on passe à autre chose. Et en fait, tout ça, ça a été le temps de la régénération. C'était très juste. C'est comme s'il fallait que je dégage tout un tas de programmes et de mémoires qui n'avaient plus lieu d'être. Moi, j'ai l'impression de faire de la place à qui je suis vraiment depuis toujours. Ça a toujours été là, c'est juste qu'il y avait des contextes qui faisaient que j'ai dû déployer une force incommensurable et que je n'ai plus besoin de ça aujourd'hui.
- Ombeline Becker
On voit aussi quand on est dans la transformation que ça vient toucher plein de domaines, plein de mémoires, plein de zones.
- Céline Boura
Et de loyauté. De loyauté,
- Ombeline Becker
oui.
- Céline Boura
C'est assez colossal comme déconstruction.
- Ombeline Becker
Est-ce qu'il y a eu un moment où tu as osé plus particulièrement recevoir et que ça a vraiment changé ? où tu t'es rendu compte que le paradigme était différent ces derniers mois ?
- Céline Boura
Il y a tellement d'exemples à recevoir. Globalement, je reçois plus de considérations. Je pense que j'en ai toujours eu, et je distingue un peu ça de la reconnaissance. J'en ai toujours eu, mais c'était un peu voilé, c'était un peu mystérieux. Là, j'ai des retours et des feedbacks très francs. Des gens, proches ou moins proches, pros ou pas pros. Moi, j'aime bien ne pas être brossée dans le sens du poil. J'aime être soutenue, mais pas non plus. Les gens qui sont en admiration, en mode fan, j'ai du mal. Parce que moi, j'ai beaucoup été là-dedans plus jeune. Et je sais qu'une image, ce n'est qu'une microseconde de la vie de quelqu'un. On est toujours beaucoup plus complexe que la façade que l'on montre. Donc, c'est vrai que j'ai toujours fait en sorte de sortir des mécanismes de fascination. Je n'ai pas besoin de fans autour de moi. J'ai besoin de gens qui me disent les choses. et donc de recevoir beaucoup plus à la fois cette considération et à la fois cette franchise, cette transparence, moi ça me fait avancer. Ça me fait du bien, ça me fait avancer. Même si c'est pas toujours agréable, mais en tout cas c'est porteur. C'est ça que je vois, je reçois plus de considérations. Pas forcément que de gens qui me connaissent dans la sphère pro. Et j'ai besoin aussi de ça, d'exister pleinement, et en dehors du rôle de mère, de compagne, mais juste la personne que je suis. Sans les appareils ou les attributs.
- Ombeline Becker
Il y a quelque chose qui me vient aussi dans la notion de recevoir. Il y a aussi quelque chose qui a changé par rapport au flux financier dans l'agence.
- Céline Boura
Ah oui, mais alors ça, je ne l'explique pas d'un point de vue rationnel. Je ne vais pas pouvoir donner de recettes ou de mode d'emploi. Après, c'est très lié à mon mode de fonctionnement et à mon énergie naturelle. Mais je sais maintenant, j'ai la preuve concrète, que je ne suis pas quelqu'un qui est faite pour beaucoup de gens. Comme j'ai fait un TEDx il y a maintenant presque huit ans, qui a été vu presque un million de fois, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup de gens qui ont eu accès à moi, j'ai eu beaucoup de gens qui m'ont contacté, beaucoup d'opportunités, etc. Mais je ne suis pas quelqu'un du beaucoup. Et ça, j'ai eu beaucoup de temps à l'intégrer, parce que j'ai aussi un blog, des podcasts, donc potentiellement, on touche de l'audience. Mais je ne suis pas quelqu'un, en fait, pour travailler avec beaucoup de personnes. Et ça me fait du bien de le dire. Parce que j'ai une exigence et une radicalité et une profondeur qui fait que soit ça match intégralement et c'est waouh, soit ça ne match pas et c'est naze de côté. J'ai fait le deuil de vouloir me rendre plus accessible. Parce qu'il y a quand même toujours ce truc-là de... C'est difficile à comprendre ce que je fais au premier rapport. Donc oui, il faut expliquer, il faut ceci, il faut cela. Bah non. En fait, je suis arrivée à un stade où je n'explique plus. Je suis, je fais, je communique. Et du coup, ça amène les personnes qui sont prêtes et qui sont prêtes souvent parce qu'elles me suivent depuis longtemps. C'est ça qui est fou. J'ai pas mal de personnes, enfin pas mal, trois, quatre personnes qui arrivent en ce moment, qui me suivent depuis dix ans. Donc, il y a eu l'évolution, il y a eu leur évolution, il y a eu notre chemin, il y a eu mes renoncements. Et aujourd'hui, ce que je propose, ça résonne pour des personnes qui me suivent depuis dix ans. C'est magique, tant mieux. Et ça veut dire que concrètement, en termes de flux, c'est moins de personnes à une valeur. commerciales et financières beaucoup plus importantes.
- Ombeline Becker
Peut-être nos auditeurs trouvent qu'il y a un bug dans ce qu'on est en train de dire. On parle de recevoir et en même temps, tu dis que tu restreins. Qu'est-ce que ça a changé pour toi en termes de posture, en termes de capacité à recevoir et à être soutenue ?
- Céline Boura
Recevoir de façon beaucoup plus qualifiée. J'ai beaucoup reçu. Je ne peux pas dire le contraire. J'ai beaucoup donné, j'ai beaucoup reçu. J'ai gagné beaucoup d'argent, j'ai eu beaucoup de clients. Donc l'abondance, je connais. Là, à quoi j'accède, c'est une abondance qualifiée. C'est-à-dire qu'il n'y a plus de déperdition entre l'énergie donnée et l'énergie reçue. Et donc, le flux financier est à la hauteur de ça.
- Ombeline Becker
Et il y a un nouveau canal aussi qui s'ouvre, il me semble, sur...
- Céline Boura
Le mécénat ?
- Ombeline Becker
Oui, c'est ça. Est-ce que tu aimerais en parler de ça un petit peu ?
- Céline Boura
Juste pour resituer ce que je fais, je suis quelqu'un qui crée des liens entre des mondes a priori opposés, donc entre l'art et l'entreprise, entre l'invisible et le vivant. Entre le féminin et le masculin, c'est des thématiques sur lesquelles il y a opposition. Moi, je les rassemble. Je ne dis plus que j'accompagne aujourd'hui, puisque pour moi, ça se situe à un autre endroit. En tout cas, j'œuvre avec des personnes qui portent des visions fortes pour le monde et qui, souvent, sont plein de choses en même temps. Et plutôt que de se mettre dans une case, l'idée du travail qu'on fait ensemble, c'est qu'elles se déploient dans leur entièreté et du coup, qu'elles mettent au monde des projets OVNI dont on a besoin. Ces projets OVNI sont souvent artistiques. Ça peut être des prises de parole, ça peut être des conférences, ça peut être des films, des vidéos, des spectacles. En tout cas, il y a une concrétisation artistique. Et pour revenir sur ta question qui était le mécénat. En fait, ça fait cinq ans à peu près que, sans en parler, je soutiens des projets d'artistes. Alors, c'est plus des artistes que je soutiens. Parce que je les aime et j'ai envie de soutenir leurs projets. Et l'année dernière, je suis devenue... sans le chercher, mais devenu première mécène entrepreneuriale officielle d'un film qui sort demain, donc le troisième film de MyUA. Et du coup, ça a officialisé un peu plus cette fonction. Et je me suis dit, moi qui ai accès à des flux d'argent, j'aimerais pouvoir les redistribuer. de façon consciente dans les projets artistiques. Et donc l'idée pour moi, c'est de créer un fonds de dotation dans lequel il y aurait à la fois des fonds de mon agence qui serviraient à financer des projets et à la fois pouvoir être ouverte au flux d'autres personnes parce qu'il y a beaucoup de gens qui ont beaucoup d'argent, qui souhaitent investir dans l'art mais qui ne savent pas forcément comment. Et donc pouvoir aussi être réceptacle de cet argent-là et pouvoir choisir les projets qui font sens et redistribuer cet argent. Donc être à la fois celle qui donne et celle qui est canale. en quelqu'un d'autre et le projet artistique.
- Ombeline Becker
Oui, donc ce n'est pas recevoir juste pour toi ou pour l'agence, c'est aussi que tu deviennes un canal de réception pour les personnes que tu soutiens, que l'agence soutient.
- Céline Boura
J'allais dire que c'est ça ma véritable mission. Je pense qu'il y a plein de missions dans la mission, mais cette histoire d'être entre deux, d'être canal entre deux, ça compte tout à fait à qui je suis et à mon énergie naturelle. Ça ne me demande aucun effort, si ce n'est d'être disponible et réceptive des deux côtés.
- Ombeline Becker
C'est entre deux, ça fait partie de ton ADN aussi.
- Céline Boura
Complètement. Ce que je disais, oui, réconcilier des mondes opposés et du fait que je suis métisse, donc entre deux couleurs, deux cultures. Je suis née entre deux aussi, en étroite. Je suis née au milieu. Pour moi, c'est quelque chose qui est une constante dans mon parcours. Et j'ai toujours aspiré à avoir un mécène. Et il n'est pas venu sur mon parcours, ou en tout cas pas sous la forme que je l'aurais souhaité. Je dis un. Et en fait, tout comme j'aurais aimé avoir un agent aussi, et puis ça ne s'est pas fait, et puis je suis devenue agent aussi, je pense qu'il y a l'idée de m'approprier ce que j'aimerais être et de le faire exister à ma façon. Et je pense que si j'ai un mécène qui arrive, enfin je pense, je sens que ce sera une femme.
- Ombeline Becker
Écoute, on ouvre la possibilité que ce soit par le podcast Vérité que ça arrive. Je serai très heureuse pour toi. Merci de tout ce que tu partages, Céline. On sent vraiment que tu habites cet espace plus juste, plus nourrissant. Et en même temps, on sait aussi que recevoir et être soutenu n'efface pas les défis. Ça change la façon de les vivre. Aujourd'hui, dans cette posture plus régénérative, plus réceptive, quels sont les défis aujourd'hui pour toi ?
- Céline Boura
Honnêtement, je viens de passer un mois de septembre sans vent contraire. Je ne dis pas sans défi, mais sans vent contraire. C'est-à-dire que moi, avant, je fais deux pas en avant, un en arrière. Mais toute ma vie, j'ai l'impression d'avoir été dans des vents contraires. Là, je viens de vivre un mois sans vent contraire. Je pourrais dire qu'il n'y a plus de défi, mais en tout cas, ça coule de source.
- Ombeline Becker
Cette fluidité dont tu parlais au départ.
- Céline Boura
Je suis constante, donc mon truc, c'est toujours de « est-ce que ça va durer ? »
- Ombeline Becker
Oui, c'est ça. Est-ce que ça serait ça, de tenir, de préserver ça ?
- Céline Boura
Tenir la fluidité, c'est faire avec la fluidité. Mais c'est vrai que c'est très reposant d'être à cet endroit-là, parce que finalement, le soutien vient de la vie, de plein de façons différentes. C'est très reposant et c'est très stimulant aussi parce que j'ai l'impression de pouvoir faire beaucoup plus de choses et que ça me coûte moins d'énergie.
- Ombeline Becker
On a mentionné ton compagnon plusieurs fois. Je voudrais aussi, quelque part, indirectement, il fait partie de ce podcast puisque le visuel de l'épisode, c'est une photo qu'il a prise, qui est sublime et que les auditeurs peuvent aussi découvrir dans ta nouvelle maison digitale, pleinement ce que tu incarnes maintenant, cette nouvelle posture.
- Céline Boura
Je voudrais préciser par rapport à ça parce que c'est vrai que la co-création, euh... Dans le couple, notamment professionnel, c'est un grand sujet. Et souvent, c'est un fantasme aussi. Déjà, ça a mis longtemps à se mettre en place. Et ensuite, ces photos, elles ne sont absolument pas nées d'une stratégie. C'est-à-dire qu'on est partis au musée Soulages à Rodez, donc à une heure de là où on habite. Et puis, on y avait déjà été. On s'est dit, ce serait chouette de faire des photos là-bas. On ne partait pas en shooting. On partait faire des photos du lieu qui est magnifique, des tableaux et tout. Et il se trouve que je suis rentrée dans les images. Et je n'étais pas maquillée, j'étais habillée en tenue normale de ville. Et c'est quand on a regardé les images après, je me suis dit, mais en fait, c'est les photos de mon site. Parce que j'avais déjà d'autres photos qui étaient prévues, qui n'avaient absolument rien à voir. Et le fait de me voir comme ça, au naturel, dans cet espace grandiose, par les œuvres de cette artiste incroyable. J'étais en noir, sur fond noir. Je me suis dit, on ne m'a jamais vue comme ça. C'est le moment de me montrer ainsi. Et donc, c'est devenu l'œuvre qui soutient la maison digitale. Ce qui est étonnant dans le processus, c'est que ce n'était pas prévu et que ce n'était pas construit. Ça s'est imbriqué dans l'architecture. Et c'est là que la co-création a pris toute son ampleur. Moi, c'est un souhait très cher à mon cœur depuis toujours. La vie crée les circonstances qui font que j'accueille.
- Ombeline Becker
C'était après ce moment dont tu parlais, les deux ans et demi.
- Céline Boura
Tout à fait.
- Ombeline Becker
Ça a été vraiment une intégration complète à ce moment-là.
- Céline Boura
Tout à fait. C'était deux semaines après les deux ans et demi. Donc, on bascule d'ouverture vers autre chose.
- Ombeline Becker
D'après toi, à quoi ressemblerait un monde dirigé par des leaders qui savent recevoir et être soutenus ?
- Céline Boura
Un monde beaucoup plus en paix, parce que quand tu es à cet endroit-là, tu ne cherches pas à dominer, tu ne cherches pas à comparer, tu ne cherches pas à écraser. Du coup, ce que tu produis profite aux autres. Donc, ce serait un monde complètement différent de celui d'aujourd'hui. Et en même temps, je pense qu'il y a plein de gens qui sont dans ces démarches-là. Peut-être qu'elles sont plus discrètes ou plus sous le radar. Je pense que le noyau central de tout ça, c'est plus de paix, plus d'amour, plus de respect. dans un leadership qui partage et qui redistribue plutôt qu'un leadership de pouvoir qui prend.
- Ombeline Becker
Ça me fait penser à Gaëlle, une autre personne que j'ai eu la joie d'accompagner, qui me disait qu'en fait, elle parle pas de recevoir et être soutenue, mais elle a dit « j'ai appris que le leadership pouvait être en arrière et de soutenir » .
- Céline Boura
Moi, j'ai l'impression d'avoir beaucoup fait ça. J'avais besoin du retour de... En fait, de pouvoir me déposer dans les bras de la vie et qu'elle s'occupe de moi. J'y étais, par à-coups, on va dire. Mais je n'étais pas totalement. Parce que mon corps, pour moi c'est aussi ça le sujet que je remets au centre de ma maison digitale, au centre de ce que je transmets aujourd'hui. Mon corps n'était pas totalement en sécurité, pas totalement apaisé, de pouvoir m'en remettre aux bras de la vie. Puisque physiquement et physiologiquement, il fallait que je porte ma fille. Donc c'est tout ça en fait, la boucle qui s'est bouclée et une autre qui s'est ouverte. Mes bras ne sont plus occupés à porter, donc ils peuvent se détendre et je peux laisser la vie me porter.
- Ombeline Becker
Et puis, y accueillir plein de choses.
- Céline Boura
C'est ça.
- Ombeline Becker
Si tu avais un message à laisser aux entrepreneurs, aux dirigeants qui nous écoutent, qu'est-ce que tu aimerais leur transmettre sur l'art de recevoir et d'être soutenu dans son leadership ?
- Céline Boura
De mettre leur corps au centre de l'histoire. C'est lui qui sait.
- Ombeline Becker
Et comment on fait ça ?
- Céline Boura
On s'écoute, on se laisse de l'espace, on se laisse du temps, on se remet en priorité. On n'a pas assez conscience que la santé, quand j'ai santé, le fait que les choses circulent bien, la santé physique, émotionnel, mental, spirituel. C'est la base de notre œuvre de vie. Donc s'il n'y a pas ça ou s'il n'y a pas l'un des spectres de cette santé, c'est compliqué.
- Ombeline Becker
Oui, et la santé, ce n'est pas uniquement j'ai une maladie ou un mot M-A-U-X. C'est une santé intégrale.
- Céline Boura
La santé au sens, ça circule. Mon corps fonctionne, mon corps est relativement fluide, solide. C'est la base de tout. Je m'en suis vraiment rendue compte ces derniers mois. Tu n'as pas eu cette écoute très attentive de... Qu'est-ce qui se passe et où je vais ? Je n'en serai pas là du tout. Parce que mon mental, il est très fort. L'intellect, les choses que je suis capable de construire, de dire, je les connais. Mais ça se situe à un autre niveau. Ça se situe à un niveau cellulaire. Donc se laisser du temps, se laisser de l'espace, se mettre en priorité et aller faire des choses qui nous nourrissent, qui nous remplissent, qui nous donnent de la joie. Et quand ça repart, c'est comme des turbos, des réacteurs, qui vont re-remplir le reste.
- Ombeline Becker
Il y a une accélération et c'est même exponentiel après.
- Céline Boura
Oui, l'expression qui me vient, c'est propulsion inversée. C'est-à-dire que c'est en libérant et en lâchant des étages trop lourds en nous que la fusée peut décoller. Donc, ce n'est pas en ajoutant encore plus de choses, c'est en libérant et en allégeant. Et propulsion inversée parce que c'est l'inverse de ce qu'il faudrait faire, de ce qu'on attend d'un leader, c'est faire moins, faire moins, être plus. Et être, ça passe par ressentir.
- Ombeline Becker
Magnifique. On arrive au bout de notre épisode, même si on aimerait évidemment parler des heures encore, tellement il y a de choses à dire. Qu'est-ce que tu aimerais ajouter à cette conversation, Céline, pour que ça te semble complet ?
- Céline Boura
Merci. Merci de faire miroir sur ces sujets-là. C'est vrai que tout ce qu'on dit, c'est assez subtil et ça pourrait paraître impalpable. et du coup... invisible. Et je constate de plus en plus que toute la partie visible de l'iceberg, de ce qu'on voit, de ce qu'on renvoie, de ce qu'on produit pour les autres et pour le monde, tant qu'on n'est pas rentré dans les profondeurs de la partie qu'on ne voit pas, on n'est pas complet. J'ai envie de dire, rentrez dans vos profondeurs, rentrez dans vos traumas, rentrez dedans, traversez-les, parce qu'en fait, moi j'ai passé ma 15e année d'entrepreneuriat. Je dirais que j'ai passé 13-14 ans à repousser certains sujets, à ne pas vouloir rentrer dedans, et je n'ai pas eu d'autre choix que de me confronter à qui je suis, quand personne ne me voit, et à ce que je suis venue faire dans cette vie. Et je sais que ma mission est bien plus grande que juste l'entreprise que j'habite et que je représente, et qu'elle est vraiment liée à la libération de la parole et du corps, et des hommes. Voilà, donc c'est cet endroit-là qui m'a été enseigné par tous ceux et toutes celles qui étaient là avant moi, qui ne sont plus aujourd'hui, et ce qui m'a été dégué. Donc je crois qu'il y a aussi la notion d'héritage qui est très forte, l'héritage qu'on reçoit et l'héritage que l'on laisse. Et moi, c'est vrai que je suis Très souvent, je me demande si bientôt tout s'arrête, est-ce que c'est OK ? Est-ce que j'ai laissé un héritage suffisamment significatif ? On peut toujours faire plus. Oui,
- Ombeline Becker
j'allais dire, ça dépend où on met le curseur. Et donc, qu'est-ce que tu réponds aujourd'hui à cette question ? Moi, ma réponse interne depuis longtemps, c'est que si ça s'arrête, demain, après-demain, c'est OK. Pour moi, ce qui est important, c'est de me dire que j'avance vers ma justesse. Si elle dure 90 ans, tant mieux. Si elle dure que 44 ans, qui est mon âge aujourd'hui, tant mieux. Moi, j'ai toujours pensé que je m'en réjeune. Donc, j'ai déjà largement dépassé la date de péremption. Donc, tout ce qui se présente après, pour moi, c'est du bonus. On peut toujours faire plus et mieux. Mais ce qui est déjà, je trouve que c'est pas mal.
- Céline Boura
Pour reprendre tes mots tout à l'heure, ce ne serait pas faire plus, c'est être encore plus.
- Ombeline Becker
Oui. Être et puis être soit en lien avec les autres soi, c'est ce qui est important pour moi aujourd'hui. Et de façon, pour reboucler sur ce qu'on disait, il n'y a pas besoin qu'il y ait beaucoup de personnes autour, mais des personnes justes pour qui on a quelque chose à s'apporter réciproquement.
- Céline Boura
Merci beaucoup Céline.
- Ombeline Becker
Merci à toi.
- Céline Boura
Que cet épisode continue à créer des liens aussi entre toutes les personnes faites pour se rencontrer.
- Ombeline Becker
Et merci d'être un ange gardien. C'est vrai parce que c'est... Tu donnes et tu transmets beaucoup. Et c'est important aussi que toi, tu reçoives fruit de ce que tu permets avec une grande justesse. Les mots qui viennent pour toi, c'est justesse, précision, envergure.
- Céline Boura
Merci, je reçois pleinement. Merci.
- Ombeline Becker
Parce que tu libères ça en toi, tu libères ça chez les autres, ou parce que tu libères chez les autres, tu libères en toi. En tout cas, il y a quelque chose de l'ordre du vase communiquant. Et en tout cas, pour moi, ce qui a été très précieux, c'est d'être pleinement reçu dans mon intégralité. Dans toutes mes couches, dans tous mes paradoxes, toutes mes contradictions. Et c'est précieux d'être contenu à cet endroit-là.
- Céline Boura
Oui, et puis pour moi, ce qui est précieux, c'est de surtout ne rien modeler, ne rien normer. plus dans le brut et dans les singularités. Un grand merci Céline pour tout ce que tu nous as confié dans le podcast. Vous pouvez évidemment prendre contact avec Céline, rentrer dans son univers, découvrir sa nouvelle maison dans la description de l'épisode. A très bientôt j'espère.
- Ombeline Becker
Merci à toi, merci aux personnes qui ont écouté jusque là.
- Céline Boura
Merci Céline.
- Ombeline Becker
Merci d'avoir écouté cet épisode de Vérité avec Céline Bourra. J'espère que cette conversation vous a montré à quel point recevoir et être soutenu peut vraiment transformer notre manière de diriger, de créer et de vivre. Si vous êtes vous-même entrepreneur, dirigeant et que vous sentez que vous portez trop, que vous voulez réussir autrement, sans sacrifier votre énergie ou votre intégrité, alors je vous invite à venir en parler avec moi. Vous trouverez dans la description de l'épisode un lien pour réserver un premier échange. Un temps pour clarifier. Ce qui, dans votre posture actuelle, demandera à être ajusté pour retrouver du souffle, de la liberté, de la puissance. Et si cet épisode vous a touché, pensez à le partager à deux personnes de votre entourage ou à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. Parce que c'est aussi ça, le nouveau leadership. Créer du lien, circuler le soutien et recevoir autant qu'on donne. Pour prolonger cette thématique, je vous recommande d'écouter aussi l'épisode 45 sur l'argent divin, l'épisode 44 avec Lucie Navarro, sur le passage de solopreneur à dirigeante, l'extrait audio de mon livre Leadership spirituel sur comment tenir l'énergie de son expansion et enfin l'épisode 1 du podcast avec Alexandre Dana sur l'art de bâtir un empire avec intégrité. Tous ces épisodes sont disponibles gratuitement dans Vérité et ils complètent parfaitement notre conversation d'aujourd'hui. A très vite pour un prochain épisode dans Vérité.