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Vers soi-m’aime - Pas à pas vers une vie alignée avec amour et bienveillance

EP 02 - Pourquoi porte t'on des masques ? A quoi servent ils et comment s'en libérer ?

EP 02 - Pourquoi porte t'on des masques ? A quoi servent ils et comment s'en libérer ?

06min |08/05/2025
Play
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06min |08/05/2025
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Description

Hello à touuuuus 🌻


Dans cet épisode, je vous propose que l’on se questionne sur les masques que l’on porte parfois inconsciemment et/ou trop souvent (non pas ceux de carnaval !! 🎭) et qui nous protège… Mais de quoi ? Et pourquoi ?


Voici les questions auxquelles nous allons répondre dans cet épisode !


📖 pour ceux qui préfèrent lire l’épisode, un blog est en cours de création !


🫶 N’hésitez pas à noter et commenter le podcast, ça fait toujours chaud au cœur de vous lire 🫶


📬 Vous pouvez aussi m’écrire par mail à soimaime.podcast@outlook.fr ou sur mon Instagram @marine_vidalcadamuro


Bonne écoute 🎧 et à très vite j’espère 👋


Affectueusement,


Marine


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans l'épisode précédent, nous avons vu que la première étape d'un cheminement, c'est déjà d'accueillir et d'accepter ce qui ne nous rend pas heureux ou qui cache notre malheur ou mal-être. Mais c'est déjà un petit cheminement en soi d'arriver à le faire. Alors souvent, on nie ce que l'on ressent et on le cache au monde autant qu'à soi-même. On porte un masque pour donner le change et pour ne pas inquiéter. On se ment, on sourit. Et après ? Épisode 2 porter un masque et pas que pour carnaval. Vous l'aurez compris, j'ai tout fait pour que ce qui bouillonnait en moi reste bien caché au fond. Reste caché pour moi, mais aussi pour ceux qui m'entourent. Alors je portais des masques, je souriais quand j'avais envie de pleurer, je me prêtais au jeu du quotidien sous pilote automatique, sans bien savoir ni pourquoi ni comment. Mais il le fallait, c'est tout. Sauf que parfois, le mal-être prenait bien trop le dessus. Et c'est dans ces moments-là que j'écrivais, comme pour... exulter ce que je ressentais. Et je crois qu'écrire m'a sauvée. Je tenais donc ce que j'avais appelé le journal d'une chute. Parce qu'autant j'étais dans le déni de la profondeur du problème, autant je ne pouvais pas nier les vagues immenses de tristesse et de peur qui me traversaient, et la chute finale inéluctable qui m'attendait. Ainsi, à l'époque, j'avais écrit.

  • Speaker #1

    Je veux juste que ça s'arrête. Cette torture de contradictions, de paradoxes. Cet étau étouffant qui me donne envie d'abandonner, qui me donne envie de ne plus être. Je suis vide, je vis par obligation, je souris par convention, je passe mes appels de façon automatisée, je réponds aux questions parce qu'on me regarde en attendant ma réaction. Et elle est vide de vie. Je porte le masque. Ce masque qui s'applique automatiquement quand je passe le seuil de la porte de la maison, après la routine habituelle douce, maquillage,

  • Speaker #0

    dressing.

  • Speaker #1

    Et me voilà forte à nouveau. En apparence. Ah, les apparences. Je ne sais plus entre elles et moi qui sauve qui. Et en même temps, sauver les apparences devient tellement nécessaire. Si quelqu'un me voyait sans ça, sans ce masque, il verrait quoi ? Un champ de ruines.

  • Speaker #0

    Et je crois que nous avons tous déjà porté des masques. Pour donner le change et ne pas montrer ce que l'on ressent. Mais déjà, une première question me vient. Est-ce vraiment la solution ? Alors, comme d'hab, il n'y a pas de bonne réponse, vous le savez. Ne pas exprimer et montrer quand on ne va pas bien peut être une solution, comme ça peut ne pas l'être. L'important, c'est de savoir pourquoi on le fait et si ces raisons sont saines ou non. Si ce ne sont pas des raisons saines ou que l'on a l'impression de s'embourber dans quelque chose de vicieux ou de profond, je ne peux que vous inciter à en parler. Aujourd'hui, la société est quand même bien plus ouverte sur les questions de santé mentale et il existe de nombreux dispositifs pour se faire aider. Parce que le plus important dans tout cela, c'est bien de s'en sortir. Et ce n'est pas parce que ma thérapie a été l'écriture que ce sera forcément la vôtre. On en vient au deuxième point que je souhaitais aborder, c'est de trouver des exutoires. Écrire, parler, faire du sport, consulter quelqu'un, qu'importe tant que vous exultez la douleur qui vous envahit. J'y reviendrai dans un prochain épisode, mais garder le négatif qui nous pollue finira par sortir d'une façon ou d'une autre. Et l'important, c'est de ne pas arriver au moment où le corps dit stop. Parce que sans vous spoiler la suite, c'est ce qui m'est arrivé. Et la chute est préalable à la montée et sur un cheminement intérieur pour se trouver soi, c'est souvent inévitable. Mais ce n'est pas une raison de le subir ou d'être attentiste. On peut déjà commencer à le transformer à ce moment-là, au moment de la chute. Et c'est ce que je vous souhaite si c'est la phase dans laquelle vous êtes. On se condamne seul à porter des masques et à porter le fardeau de ne pas dire ce que l'on ressent. Alors parfois on ne se donne pas le choix parce que l'on n'est pas prêt à affronter ce que cela représente. Le changement, l'insécurité, la sortie de sa propre zone de confort, etc. Et c'est ok. Ce n'est ni une injonction ni un jugement. Il faut aller à son propre rythme en essayant de s'écouter du mieux qu'il est possible de faire. Il faut se donner le droit de constater que sa vie actuelle ne nous épanouit plus et accueillir les traversées émotionnelles dans certaines périodes de sa vie sans forcément les cacher tout le temps sous un sourire ou un masque. Ça donnera d'ailleurs peut-être l'occasion à ton entourage plus ou moins poche de te tendre la main dans cette période difficile. Donc l'autre aspect qui peut être intéressant de questionner quand on ne montre pas sa détresse, c'est le pourquoi. Le fait-on par pudeur ? Le fait-on par peur ? Parce qu'on est un homme et que la société nous a conditionnés à ne pas être dans l'émotion ? Parce que l'on est une femme et que l'on a peur d'être jugée de faible ou de trop sensible ? Parce que l'on ne veut pas inquiéter les gens que l'on aime ? Parce que l'on veut tenir debout pour ses enfants ? Ou ne pas flancher devant eux ? Et là, je ne cite que quelques idées, mais les causes peuvent être multiples. Et le fait de questionner nous permettra peut-être de comprendre pourquoi on s'est obligé à porter un masque pour ensuite trouver les bonnes clés pour le laisser tomber et oser apparaître tel que l'on est. Pour vous prendre mon exemple, avec le recul, je crois que le masque avait une double fonction. Le fait de protéger les gens que j'aime de ma détresse, mais aussi me laisser la traverser seule, sans que personne ne puisse l'approprier ou essayer de me faire aller mieux avant que je ne sois prête moi-même à le faire. Je ne comprenais littéralement pas pourquoi tout s'écroulait intérieurement, et je n'avais absolument pas l'énergie de rassurer mes proches. Et puis j'avais cruellement besoin de temps. Tout cela peut vous paraître bien conceptuel, triste ou négatif, mais pas du tout. Cette étape est une étape que certains ont connue, connaissent ou vont connaître. Elle n'est pas obligatoire ni incontournable, c'est simplement une des étapes sur notre route parce que l'on chemine vers une vie plus alignée, plus équilibrée et donc plus heureuse. Et c'est ce que je vous souhaite du point du cœur. Que le masque finisse par tomber et que vous appreniez à faire rayonner la personne que vous êtes réellement. J'espère que cet épisode vous a plu. qu'il vous permettra de comprendre pourquoi vous avez la sensation de porter un masque ou en tout cas de ne pas exprimer ce que vous ressentez dans des périodes difficiles. Et surtout que ces questionnements vous permettront d'évoluer avec le cœur léger et heureux. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. Je vous souhaite une belle matinée, une belle journée, une belle nuit. Et puis je vous dis à très vite.

Chapters

  • #1 intro

    00:00

  • #2 mon expérience perso

    00:35

  • #3 est-ce une solution ?

    02:14

  • #4 trouver des exutoires

    03:00

  • #pourquoi le fait on ?

    04:25

Description

Hello à touuuuus 🌻


Dans cet épisode, je vous propose que l’on se questionne sur les masques que l’on porte parfois inconsciemment et/ou trop souvent (non pas ceux de carnaval !! 🎭) et qui nous protège… Mais de quoi ? Et pourquoi ?


Voici les questions auxquelles nous allons répondre dans cet épisode !


📖 pour ceux qui préfèrent lire l’épisode, un blog est en cours de création !


🫶 N’hésitez pas à noter et commenter le podcast, ça fait toujours chaud au cœur de vous lire 🫶


📬 Vous pouvez aussi m’écrire par mail à soimaime.podcast@outlook.fr ou sur mon Instagram @marine_vidalcadamuro


Bonne écoute 🎧 et à très vite j’espère 👋


Affectueusement,


Marine


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans l'épisode précédent, nous avons vu que la première étape d'un cheminement, c'est déjà d'accueillir et d'accepter ce qui ne nous rend pas heureux ou qui cache notre malheur ou mal-être. Mais c'est déjà un petit cheminement en soi d'arriver à le faire. Alors souvent, on nie ce que l'on ressent et on le cache au monde autant qu'à soi-même. On porte un masque pour donner le change et pour ne pas inquiéter. On se ment, on sourit. Et après ? Épisode 2 porter un masque et pas que pour carnaval. Vous l'aurez compris, j'ai tout fait pour que ce qui bouillonnait en moi reste bien caché au fond. Reste caché pour moi, mais aussi pour ceux qui m'entourent. Alors je portais des masques, je souriais quand j'avais envie de pleurer, je me prêtais au jeu du quotidien sous pilote automatique, sans bien savoir ni pourquoi ni comment. Mais il le fallait, c'est tout. Sauf que parfois, le mal-être prenait bien trop le dessus. Et c'est dans ces moments-là que j'écrivais, comme pour... exulter ce que je ressentais. Et je crois qu'écrire m'a sauvée. Je tenais donc ce que j'avais appelé le journal d'une chute. Parce qu'autant j'étais dans le déni de la profondeur du problème, autant je ne pouvais pas nier les vagues immenses de tristesse et de peur qui me traversaient, et la chute finale inéluctable qui m'attendait. Ainsi, à l'époque, j'avais écrit.

  • Speaker #1

    Je veux juste que ça s'arrête. Cette torture de contradictions, de paradoxes. Cet étau étouffant qui me donne envie d'abandonner, qui me donne envie de ne plus être. Je suis vide, je vis par obligation, je souris par convention, je passe mes appels de façon automatisée, je réponds aux questions parce qu'on me regarde en attendant ma réaction. Et elle est vide de vie. Je porte le masque. Ce masque qui s'applique automatiquement quand je passe le seuil de la porte de la maison, après la routine habituelle douce, maquillage,

  • Speaker #0

    dressing.

  • Speaker #1

    Et me voilà forte à nouveau. En apparence. Ah, les apparences. Je ne sais plus entre elles et moi qui sauve qui. Et en même temps, sauver les apparences devient tellement nécessaire. Si quelqu'un me voyait sans ça, sans ce masque, il verrait quoi ? Un champ de ruines.

  • Speaker #0

    Et je crois que nous avons tous déjà porté des masques. Pour donner le change et ne pas montrer ce que l'on ressent. Mais déjà, une première question me vient. Est-ce vraiment la solution ? Alors, comme d'hab, il n'y a pas de bonne réponse, vous le savez. Ne pas exprimer et montrer quand on ne va pas bien peut être une solution, comme ça peut ne pas l'être. L'important, c'est de savoir pourquoi on le fait et si ces raisons sont saines ou non. Si ce ne sont pas des raisons saines ou que l'on a l'impression de s'embourber dans quelque chose de vicieux ou de profond, je ne peux que vous inciter à en parler. Aujourd'hui, la société est quand même bien plus ouverte sur les questions de santé mentale et il existe de nombreux dispositifs pour se faire aider. Parce que le plus important dans tout cela, c'est bien de s'en sortir. Et ce n'est pas parce que ma thérapie a été l'écriture que ce sera forcément la vôtre. On en vient au deuxième point que je souhaitais aborder, c'est de trouver des exutoires. Écrire, parler, faire du sport, consulter quelqu'un, qu'importe tant que vous exultez la douleur qui vous envahit. J'y reviendrai dans un prochain épisode, mais garder le négatif qui nous pollue finira par sortir d'une façon ou d'une autre. Et l'important, c'est de ne pas arriver au moment où le corps dit stop. Parce que sans vous spoiler la suite, c'est ce qui m'est arrivé. Et la chute est préalable à la montée et sur un cheminement intérieur pour se trouver soi, c'est souvent inévitable. Mais ce n'est pas une raison de le subir ou d'être attentiste. On peut déjà commencer à le transformer à ce moment-là, au moment de la chute. Et c'est ce que je vous souhaite si c'est la phase dans laquelle vous êtes. On se condamne seul à porter des masques et à porter le fardeau de ne pas dire ce que l'on ressent. Alors parfois on ne se donne pas le choix parce que l'on n'est pas prêt à affronter ce que cela représente. Le changement, l'insécurité, la sortie de sa propre zone de confort, etc. Et c'est ok. Ce n'est ni une injonction ni un jugement. Il faut aller à son propre rythme en essayant de s'écouter du mieux qu'il est possible de faire. Il faut se donner le droit de constater que sa vie actuelle ne nous épanouit plus et accueillir les traversées émotionnelles dans certaines périodes de sa vie sans forcément les cacher tout le temps sous un sourire ou un masque. Ça donnera d'ailleurs peut-être l'occasion à ton entourage plus ou moins poche de te tendre la main dans cette période difficile. Donc l'autre aspect qui peut être intéressant de questionner quand on ne montre pas sa détresse, c'est le pourquoi. Le fait-on par pudeur ? Le fait-on par peur ? Parce qu'on est un homme et que la société nous a conditionnés à ne pas être dans l'émotion ? Parce que l'on est une femme et que l'on a peur d'être jugée de faible ou de trop sensible ? Parce que l'on ne veut pas inquiéter les gens que l'on aime ? Parce que l'on veut tenir debout pour ses enfants ? Ou ne pas flancher devant eux ? Et là, je ne cite que quelques idées, mais les causes peuvent être multiples. Et le fait de questionner nous permettra peut-être de comprendre pourquoi on s'est obligé à porter un masque pour ensuite trouver les bonnes clés pour le laisser tomber et oser apparaître tel que l'on est. Pour vous prendre mon exemple, avec le recul, je crois que le masque avait une double fonction. Le fait de protéger les gens que j'aime de ma détresse, mais aussi me laisser la traverser seule, sans que personne ne puisse l'approprier ou essayer de me faire aller mieux avant que je ne sois prête moi-même à le faire. Je ne comprenais littéralement pas pourquoi tout s'écroulait intérieurement, et je n'avais absolument pas l'énergie de rassurer mes proches. Et puis j'avais cruellement besoin de temps. Tout cela peut vous paraître bien conceptuel, triste ou négatif, mais pas du tout. Cette étape est une étape que certains ont connue, connaissent ou vont connaître. Elle n'est pas obligatoire ni incontournable, c'est simplement une des étapes sur notre route parce que l'on chemine vers une vie plus alignée, plus équilibrée et donc plus heureuse. Et c'est ce que je vous souhaite du point du cœur. Que le masque finisse par tomber et que vous appreniez à faire rayonner la personne que vous êtes réellement. J'espère que cet épisode vous a plu. qu'il vous permettra de comprendre pourquoi vous avez la sensation de porter un masque ou en tout cas de ne pas exprimer ce que vous ressentez dans des périodes difficiles. Et surtout que ces questionnements vous permettront d'évoluer avec le cœur léger et heureux. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. Je vous souhaite une belle matinée, une belle journée, une belle nuit. Et puis je vous dis à très vite.

Chapters

  • #1 intro

    00:00

  • #2 mon expérience perso

    00:35

  • #3 est-ce une solution ?

    02:14

  • #4 trouver des exutoires

    03:00

  • #pourquoi le fait on ?

    04:25

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Hello à touuuuus 🌻


Dans cet épisode, je vous propose que l’on se questionne sur les masques que l’on porte parfois inconsciemment et/ou trop souvent (non pas ceux de carnaval !! 🎭) et qui nous protège… Mais de quoi ? Et pourquoi ?


Voici les questions auxquelles nous allons répondre dans cet épisode !


📖 pour ceux qui préfèrent lire l’épisode, un blog est en cours de création !


🫶 N’hésitez pas à noter et commenter le podcast, ça fait toujours chaud au cœur de vous lire 🫶


📬 Vous pouvez aussi m’écrire par mail à soimaime.podcast@outlook.fr ou sur mon Instagram @marine_vidalcadamuro


Bonne écoute 🎧 et à très vite j’espère 👋


Affectueusement,


Marine


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans l'épisode précédent, nous avons vu que la première étape d'un cheminement, c'est déjà d'accueillir et d'accepter ce qui ne nous rend pas heureux ou qui cache notre malheur ou mal-être. Mais c'est déjà un petit cheminement en soi d'arriver à le faire. Alors souvent, on nie ce que l'on ressent et on le cache au monde autant qu'à soi-même. On porte un masque pour donner le change et pour ne pas inquiéter. On se ment, on sourit. Et après ? Épisode 2 porter un masque et pas que pour carnaval. Vous l'aurez compris, j'ai tout fait pour que ce qui bouillonnait en moi reste bien caché au fond. Reste caché pour moi, mais aussi pour ceux qui m'entourent. Alors je portais des masques, je souriais quand j'avais envie de pleurer, je me prêtais au jeu du quotidien sous pilote automatique, sans bien savoir ni pourquoi ni comment. Mais il le fallait, c'est tout. Sauf que parfois, le mal-être prenait bien trop le dessus. Et c'est dans ces moments-là que j'écrivais, comme pour... exulter ce que je ressentais. Et je crois qu'écrire m'a sauvée. Je tenais donc ce que j'avais appelé le journal d'une chute. Parce qu'autant j'étais dans le déni de la profondeur du problème, autant je ne pouvais pas nier les vagues immenses de tristesse et de peur qui me traversaient, et la chute finale inéluctable qui m'attendait. Ainsi, à l'époque, j'avais écrit.

  • Speaker #1

    Je veux juste que ça s'arrête. Cette torture de contradictions, de paradoxes. Cet étau étouffant qui me donne envie d'abandonner, qui me donne envie de ne plus être. Je suis vide, je vis par obligation, je souris par convention, je passe mes appels de façon automatisée, je réponds aux questions parce qu'on me regarde en attendant ma réaction. Et elle est vide de vie. Je porte le masque. Ce masque qui s'applique automatiquement quand je passe le seuil de la porte de la maison, après la routine habituelle douce, maquillage,

  • Speaker #0

    dressing.

  • Speaker #1

    Et me voilà forte à nouveau. En apparence. Ah, les apparences. Je ne sais plus entre elles et moi qui sauve qui. Et en même temps, sauver les apparences devient tellement nécessaire. Si quelqu'un me voyait sans ça, sans ce masque, il verrait quoi ? Un champ de ruines.

  • Speaker #0

    Et je crois que nous avons tous déjà porté des masques. Pour donner le change et ne pas montrer ce que l'on ressent. Mais déjà, une première question me vient. Est-ce vraiment la solution ? Alors, comme d'hab, il n'y a pas de bonne réponse, vous le savez. Ne pas exprimer et montrer quand on ne va pas bien peut être une solution, comme ça peut ne pas l'être. L'important, c'est de savoir pourquoi on le fait et si ces raisons sont saines ou non. Si ce ne sont pas des raisons saines ou que l'on a l'impression de s'embourber dans quelque chose de vicieux ou de profond, je ne peux que vous inciter à en parler. Aujourd'hui, la société est quand même bien plus ouverte sur les questions de santé mentale et il existe de nombreux dispositifs pour se faire aider. Parce que le plus important dans tout cela, c'est bien de s'en sortir. Et ce n'est pas parce que ma thérapie a été l'écriture que ce sera forcément la vôtre. On en vient au deuxième point que je souhaitais aborder, c'est de trouver des exutoires. Écrire, parler, faire du sport, consulter quelqu'un, qu'importe tant que vous exultez la douleur qui vous envahit. J'y reviendrai dans un prochain épisode, mais garder le négatif qui nous pollue finira par sortir d'une façon ou d'une autre. Et l'important, c'est de ne pas arriver au moment où le corps dit stop. Parce que sans vous spoiler la suite, c'est ce qui m'est arrivé. Et la chute est préalable à la montée et sur un cheminement intérieur pour se trouver soi, c'est souvent inévitable. Mais ce n'est pas une raison de le subir ou d'être attentiste. On peut déjà commencer à le transformer à ce moment-là, au moment de la chute. Et c'est ce que je vous souhaite si c'est la phase dans laquelle vous êtes. On se condamne seul à porter des masques et à porter le fardeau de ne pas dire ce que l'on ressent. Alors parfois on ne se donne pas le choix parce que l'on n'est pas prêt à affronter ce que cela représente. Le changement, l'insécurité, la sortie de sa propre zone de confort, etc. Et c'est ok. Ce n'est ni une injonction ni un jugement. Il faut aller à son propre rythme en essayant de s'écouter du mieux qu'il est possible de faire. Il faut se donner le droit de constater que sa vie actuelle ne nous épanouit plus et accueillir les traversées émotionnelles dans certaines périodes de sa vie sans forcément les cacher tout le temps sous un sourire ou un masque. Ça donnera d'ailleurs peut-être l'occasion à ton entourage plus ou moins poche de te tendre la main dans cette période difficile. Donc l'autre aspect qui peut être intéressant de questionner quand on ne montre pas sa détresse, c'est le pourquoi. Le fait-on par pudeur ? Le fait-on par peur ? Parce qu'on est un homme et que la société nous a conditionnés à ne pas être dans l'émotion ? Parce que l'on est une femme et que l'on a peur d'être jugée de faible ou de trop sensible ? Parce que l'on ne veut pas inquiéter les gens que l'on aime ? Parce que l'on veut tenir debout pour ses enfants ? Ou ne pas flancher devant eux ? Et là, je ne cite que quelques idées, mais les causes peuvent être multiples. Et le fait de questionner nous permettra peut-être de comprendre pourquoi on s'est obligé à porter un masque pour ensuite trouver les bonnes clés pour le laisser tomber et oser apparaître tel que l'on est. Pour vous prendre mon exemple, avec le recul, je crois que le masque avait une double fonction. Le fait de protéger les gens que j'aime de ma détresse, mais aussi me laisser la traverser seule, sans que personne ne puisse l'approprier ou essayer de me faire aller mieux avant que je ne sois prête moi-même à le faire. Je ne comprenais littéralement pas pourquoi tout s'écroulait intérieurement, et je n'avais absolument pas l'énergie de rassurer mes proches. Et puis j'avais cruellement besoin de temps. Tout cela peut vous paraître bien conceptuel, triste ou négatif, mais pas du tout. Cette étape est une étape que certains ont connue, connaissent ou vont connaître. Elle n'est pas obligatoire ni incontournable, c'est simplement une des étapes sur notre route parce que l'on chemine vers une vie plus alignée, plus équilibrée et donc plus heureuse. Et c'est ce que je vous souhaite du point du cœur. Que le masque finisse par tomber et que vous appreniez à faire rayonner la personne que vous êtes réellement. J'espère que cet épisode vous a plu. qu'il vous permettra de comprendre pourquoi vous avez la sensation de porter un masque ou en tout cas de ne pas exprimer ce que vous ressentez dans des périodes difficiles. Et surtout que ces questionnements vous permettront d'évoluer avec le cœur léger et heureux. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. Je vous souhaite une belle matinée, une belle journée, une belle nuit. Et puis je vous dis à très vite.

Chapters

  • #1 intro

    00:00

  • #2 mon expérience perso

    00:35

  • #3 est-ce une solution ?

    02:14

  • #4 trouver des exutoires

    03:00

  • #pourquoi le fait on ?

    04:25

Description

Hello à touuuuus 🌻


Dans cet épisode, je vous propose que l’on se questionne sur les masques que l’on porte parfois inconsciemment et/ou trop souvent (non pas ceux de carnaval !! 🎭) et qui nous protège… Mais de quoi ? Et pourquoi ?


Voici les questions auxquelles nous allons répondre dans cet épisode !


📖 pour ceux qui préfèrent lire l’épisode, un blog est en cours de création !


🫶 N’hésitez pas à noter et commenter le podcast, ça fait toujours chaud au cœur de vous lire 🫶


📬 Vous pouvez aussi m’écrire par mail à soimaime.podcast@outlook.fr ou sur mon Instagram @marine_vidalcadamuro


Bonne écoute 🎧 et à très vite j’espère 👋


Affectueusement,


Marine


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans l'épisode précédent, nous avons vu que la première étape d'un cheminement, c'est déjà d'accueillir et d'accepter ce qui ne nous rend pas heureux ou qui cache notre malheur ou mal-être. Mais c'est déjà un petit cheminement en soi d'arriver à le faire. Alors souvent, on nie ce que l'on ressent et on le cache au monde autant qu'à soi-même. On porte un masque pour donner le change et pour ne pas inquiéter. On se ment, on sourit. Et après ? Épisode 2 porter un masque et pas que pour carnaval. Vous l'aurez compris, j'ai tout fait pour que ce qui bouillonnait en moi reste bien caché au fond. Reste caché pour moi, mais aussi pour ceux qui m'entourent. Alors je portais des masques, je souriais quand j'avais envie de pleurer, je me prêtais au jeu du quotidien sous pilote automatique, sans bien savoir ni pourquoi ni comment. Mais il le fallait, c'est tout. Sauf que parfois, le mal-être prenait bien trop le dessus. Et c'est dans ces moments-là que j'écrivais, comme pour... exulter ce que je ressentais. Et je crois qu'écrire m'a sauvée. Je tenais donc ce que j'avais appelé le journal d'une chute. Parce qu'autant j'étais dans le déni de la profondeur du problème, autant je ne pouvais pas nier les vagues immenses de tristesse et de peur qui me traversaient, et la chute finale inéluctable qui m'attendait. Ainsi, à l'époque, j'avais écrit.

  • Speaker #1

    Je veux juste que ça s'arrête. Cette torture de contradictions, de paradoxes. Cet étau étouffant qui me donne envie d'abandonner, qui me donne envie de ne plus être. Je suis vide, je vis par obligation, je souris par convention, je passe mes appels de façon automatisée, je réponds aux questions parce qu'on me regarde en attendant ma réaction. Et elle est vide de vie. Je porte le masque. Ce masque qui s'applique automatiquement quand je passe le seuil de la porte de la maison, après la routine habituelle douce, maquillage,

  • Speaker #0

    dressing.

  • Speaker #1

    Et me voilà forte à nouveau. En apparence. Ah, les apparences. Je ne sais plus entre elles et moi qui sauve qui. Et en même temps, sauver les apparences devient tellement nécessaire. Si quelqu'un me voyait sans ça, sans ce masque, il verrait quoi ? Un champ de ruines.

  • Speaker #0

    Et je crois que nous avons tous déjà porté des masques. Pour donner le change et ne pas montrer ce que l'on ressent. Mais déjà, une première question me vient. Est-ce vraiment la solution ? Alors, comme d'hab, il n'y a pas de bonne réponse, vous le savez. Ne pas exprimer et montrer quand on ne va pas bien peut être une solution, comme ça peut ne pas l'être. L'important, c'est de savoir pourquoi on le fait et si ces raisons sont saines ou non. Si ce ne sont pas des raisons saines ou que l'on a l'impression de s'embourber dans quelque chose de vicieux ou de profond, je ne peux que vous inciter à en parler. Aujourd'hui, la société est quand même bien plus ouverte sur les questions de santé mentale et il existe de nombreux dispositifs pour se faire aider. Parce que le plus important dans tout cela, c'est bien de s'en sortir. Et ce n'est pas parce que ma thérapie a été l'écriture que ce sera forcément la vôtre. On en vient au deuxième point que je souhaitais aborder, c'est de trouver des exutoires. Écrire, parler, faire du sport, consulter quelqu'un, qu'importe tant que vous exultez la douleur qui vous envahit. J'y reviendrai dans un prochain épisode, mais garder le négatif qui nous pollue finira par sortir d'une façon ou d'une autre. Et l'important, c'est de ne pas arriver au moment où le corps dit stop. Parce que sans vous spoiler la suite, c'est ce qui m'est arrivé. Et la chute est préalable à la montée et sur un cheminement intérieur pour se trouver soi, c'est souvent inévitable. Mais ce n'est pas une raison de le subir ou d'être attentiste. On peut déjà commencer à le transformer à ce moment-là, au moment de la chute. Et c'est ce que je vous souhaite si c'est la phase dans laquelle vous êtes. On se condamne seul à porter des masques et à porter le fardeau de ne pas dire ce que l'on ressent. Alors parfois on ne se donne pas le choix parce que l'on n'est pas prêt à affronter ce que cela représente. Le changement, l'insécurité, la sortie de sa propre zone de confort, etc. Et c'est ok. Ce n'est ni une injonction ni un jugement. Il faut aller à son propre rythme en essayant de s'écouter du mieux qu'il est possible de faire. Il faut se donner le droit de constater que sa vie actuelle ne nous épanouit plus et accueillir les traversées émotionnelles dans certaines périodes de sa vie sans forcément les cacher tout le temps sous un sourire ou un masque. Ça donnera d'ailleurs peut-être l'occasion à ton entourage plus ou moins poche de te tendre la main dans cette période difficile. Donc l'autre aspect qui peut être intéressant de questionner quand on ne montre pas sa détresse, c'est le pourquoi. Le fait-on par pudeur ? Le fait-on par peur ? Parce qu'on est un homme et que la société nous a conditionnés à ne pas être dans l'émotion ? Parce que l'on est une femme et que l'on a peur d'être jugée de faible ou de trop sensible ? Parce que l'on ne veut pas inquiéter les gens que l'on aime ? Parce que l'on veut tenir debout pour ses enfants ? Ou ne pas flancher devant eux ? Et là, je ne cite que quelques idées, mais les causes peuvent être multiples. Et le fait de questionner nous permettra peut-être de comprendre pourquoi on s'est obligé à porter un masque pour ensuite trouver les bonnes clés pour le laisser tomber et oser apparaître tel que l'on est. Pour vous prendre mon exemple, avec le recul, je crois que le masque avait une double fonction. Le fait de protéger les gens que j'aime de ma détresse, mais aussi me laisser la traverser seule, sans que personne ne puisse l'approprier ou essayer de me faire aller mieux avant que je ne sois prête moi-même à le faire. Je ne comprenais littéralement pas pourquoi tout s'écroulait intérieurement, et je n'avais absolument pas l'énergie de rassurer mes proches. Et puis j'avais cruellement besoin de temps. Tout cela peut vous paraître bien conceptuel, triste ou négatif, mais pas du tout. Cette étape est une étape que certains ont connue, connaissent ou vont connaître. Elle n'est pas obligatoire ni incontournable, c'est simplement une des étapes sur notre route parce que l'on chemine vers une vie plus alignée, plus équilibrée et donc plus heureuse. Et c'est ce que je vous souhaite du point du cœur. Que le masque finisse par tomber et que vous appreniez à faire rayonner la personne que vous êtes réellement. J'espère que cet épisode vous a plu. qu'il vous permettra de comprendre pourquoi vous avez la sensation de porter un masque ou en tout cas de ne pas exprimer ce que vous ressentez dans des périodes difficiles. Et surtout que ces questionnements vous permettront d'évoluer avec le cœur léger et heureux. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. Je vous souhaite une belle matinée, une belle journée, une belle nuit. Et puis je vous dis à très vite.

Chapters

  • #1 intro

    00:00

  • #2 mon expérience perso

    00:35

  • #3 est-ce une solution ?

    02:14

  • #4 trouver des exutoires

    03:00

  • #pourquoi le fait on ?

    04:25

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