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EP 03 - La psychosomatique ou quand le corps dit STOP cover
EP 03 - La psychosomatique ou quand le corps dit STOP cover
Vers soi-m’aime - Pas à pas vers une vie alignée avec amour et bienveillance

EP 03 - La psychosomatique ou quand le corps dit STOP

EP 03 - La psychosomatique ou quand le corps dit STOP

06min |15/05/2025
Play
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06min |15/05/2025
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Description

Hello à touuuuus 🌻


Dans cet épisode, on va découvrir ensemble ce qu’est la psychosomatique et en quoi ce mot barbare peut nous aider vers une meilleure compréhension de »nous-m’aime » ! Et toujours avec 0 certitudes, seulement des questionnements, mais surtout une super dose d’amour et de bienveillance envers soi ET envers son corps 🤸


📖 pour ceux qui préfèrent lire l’épisode, un blog est en cours de création !


🫶 N’hésitez pas à noter et commenter le podcast, ça fait toujours chaud au cœur de vous lire 🫶


📬 Vous pouvez aussi m’écrire par mail à soimaime.podcast@outlook.fr ou sur mon Instagram @marine_vidalcadamuro


Bonne écoute 🎧 et à très vite j’espère 👋


Affectueusement,


Marine


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Dans l'épisode précédent, nous avons parlé des masques que nous portons pour pleines raisons, mais qui ont pour finalité de ne pas montrer ce que l'on ressent. Et le déni que cela représente oblige parfois le corps à hausser le ton, pour essayer de nous faire prendre conscience du mal-être auquel nous sommes source. Et parfois, cela va tristement jusqu'à la rupture. Malaise, maladie, douleur. Il y a des moyens de le comprendre avant qu'il ne nous force à nous arrêter, mais lesquels ? Épisode 3, jusqu'à ce que le corps dise stop, s'écouter, grâce à la psychosomatique. Dans la chute qui était la mienne à cette époque, je m'enfonçais silencieusement dans mon toujours plus de difficulté à affronter le quotidien, à me lever quand le réveil sonnait, à donner le change pour éviter que mes collègues ne s'en rendent compte. J'ai été arrêtée une première fois pour surmenage, mais je suis retournée travailler dès mon arrêt de travail fini, sans même le prolonger ou le renouveler. J'espérais pouvoir y arriver, pouvoir surmonter toute cette tempête intérieure en faisant ce que j'avais tant aimé faire des années auparavant. Jusqu'à un beau matin, comme les autres, où je me suis levée, apprêtée, et où j'ai pris ma voiture avec une boule au ventre devenue habituelle. Je n'avais pas fait un kilomètre qu'une douleur intense est apparue dans ma poitrine, comme si mon cœur allait s'arrêter. Sueur froide, tremblements, jambes qui flagellaient. L'épisode n'a pas duré longtemps, mais la frayeur a été telle que je me suis stationnée sur le côté pour reprendre mes esprits. Incapable de redémarrer en direction du boulot, je me suis rendue aux urgences, persuadée d'un problème cardiaque. Il n'en était rien. On m'a juste dit que ça pouvait être le stress, et qu'à ce niveau-là, il valait mieux se faire arrêter quelques temps. Au final, je ne suis jamais retournée au bureau. À ce moment-là, je n'avais aucune idée de ce qu'était la psychosomatique, je m'étais juste rendue à l'évidence que mon corps m'avait stoppée net, au sens propre comme au sens figuré. Et du coup, peut-être que toi non plus, tu ne sais absolument pas ce que signifie ce mot barbare. Alors la psychosomatique vient du latin psyché, qui signifie l'esprit, et soma, qui signifie le corps. Les troubles psychosomatiques sont donc des troubles occasionnés ou aggravés par des facteurs psychiques. Tu connais d'ailleurs peut-être plus le terme somatisation. Pour te prendre mon exemple, j'ai ressenti une forte douleur cardiaque alors que mon cœur ne présentait aucun dysfonctionnement. j'ai somatisé ce qu'il y avait dans ma tête. Tu dois te demander pourquoi on aborde ce sujet aujourd'hui. Parce qu'avec le temps, je me suis renseignée sur la psychosomatique et que je me suis rendue compte qu'en fonction du type de distorsion que l'on ressent au fond de soi, c'est-à-dire le type de distorsion dans le sens manque d'alignement, il peut arriver que le corps somatise à différents niveaux et pour différentes raisons, professionnelle, familiale, amoureuse, et que surtout la somatisation comporte différents niveaux d'expression en fonction du mal qui t'affecte. D'ailleurs, tu as déjà peut-être entendu que la maladie, c'est le mal qui a dit. En Occident, la prise en compte du mal-être psychique pouvant affecter le corps est récente, mais en Orient, comme en Chine par exemple, la médecine traditionnelle chinoise ne fait pas de différence entre le psychologique et le somatique, puisque la prise en charge médicale porte sur l'ensemble de la personne, c'est-à-dire son corps, mais aussi son mental ou son esprit. Il est donc naturel pour eux de prendre en compte le mal-être mental-moral dans le soin. Les différents messages de distorsion dépendent de leur importance. Les tensions physiques ou nerveuses, comme des douleurs dorsales, difficultés digestives, cauchemars, malaise, c'est le premier stade. Le deuxième stade, c'est les traumatismes. Ils sont de plus en plus forts, de plus en plus percutants et ils sont décalés dans le temps. Ils sont souvent proportionnels à la surdité. que l'on a des messages de notre corps, ou à la tension, à la sensibilité, ou au refus qu'on a de vouloir traiter l'information. Le traumatisme marque l'arrêt, il stoppe la dynamique d'incohérence et de distorsion que l'on ressent. Et après, il y a les maladies. Donc c'est des éliminations forcées, des tensions, c'est de la cristallisation des difficultés en fait. Plus la tension est ancienne et lourde, plus la maladie est profonde et grave. De même que si la douleur ou le traumatisme atteint ta peau, ton ventre ou ta gorge, le message de la douleur ne sera pas le même. Qui n'a jamais eu des douleurs ou des tensions qui apparaissent après une grosse dispute ou une grosse contrariété ? En me renseignant sur les capacités du corps à exprimer les mots de notre âme, j'ai pris conscience que cela fait très longtemps que mon corps me parlait et essayait de me faire savoir que je n'étais plus du tout alignée avec ce que je vivais. Et je suis maintenant très attentive aux douleurs que je peux ressentir et aux messages qu'elles veulent me faire passer. Ça ne remplace... absolument pas le fait d'aller consulter un docteur ou de prendre des médicaments et loin de moi l'idée de t'inciter à te débrouiller par toi-même. Par contre, je trouve que c'est complémentaire parce que le fait de questionner l'éventuelle provenance psychique de nos mots peut parfois nous faire peur. comprendre des choses ou prendre conscience de choses. Alors si tu ressens un mal-être, une douleur qui devient régulière ou quelque chose qui se manifeste pour la première fois, peut-être peux-tu au moins juste te demander à quoi cela pourrait être lié. Au pire, tu ne trouves rien qui te parle et c'est ok. Au mieux, cela va peut-être allumer une lumière de compréhension en toi et commencer une éventuelle réflexion par rapport à cette douleur. Et pour moi, en fait, cette démarche est une main tendue vers toi-même, vers toi-même. plus d'écoute et d'acceptation. C'est une jolie façon d'accorder de l'importance au message du corps et donc à tes mal-êtres ou tes états d'âme. Le but est d'aller vers un mieux-être et ça pourrait être une des façons d'y tendre. Je finirai cet épisode avec une citation de Jacques Salomé qui dit que tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime. Voilà, j'espère que cet épisode t'a plu, te permettra peut-être de voir tes douleurs ou mots différemment et surtout de les questionner pour mieux les comprendre. Si ce sujet t'intéresse, je peux te recommander deux ouvrages principaux sur la lecture de nos mots. Il y a le livre « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » , le lexique de Michel Audoul, et le grand dictionnaire des maladies et des maux de Jacques Martel. Il en existe sûrement d'autres et je serais ravie que tu m'en fasses part en commentaire si tu les connais. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. Je te souhaite une douce journée. Je te dis à très vite.

Description

Hello à touuuuus 🌻


Dans cet épisode, on va découvrir ensemble ce qu’est la psychosomatique et en quoi ce mot barbare peut nous aider vers une meilleure compréhension de »nous-m’aime » ! Et toujours avec 0 certitudes, seulement des questionnements, mais surtout une super dose d’amour et de bienveillance envers soi ET envers son corps 🤸


📖 pour ceux qui préfèrent lire l’épisode, un blog est en cours de création !


🫶 N’hésitez pas à noter et commenter le podcast, ça fait toujours chaud au cœur de vous lire 🫶


📬 Vous pouvez aussi m’écrire par mail à soimaime.podcast@outlook.fr ou sur mon Instagram @marine_vidalcadamuro


Bonne écoute 🎧 et à très vite j’espère 👋


Affectueusement,


Marine


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Dans l'épisode précédent, nous avons parlé des masques que nous portons pour pleines raisons, mais qui ont pour finalité de ne pas montrer ce que l'on ressent. Et le déni que cela représente oblige parfois le corps à hausser le ton, pour essayer de nous faire prendre conscience du mal-être auquel nous sommes source. Et parfois, cela va tristement jusqu'à la rupture. Malaise, maladie, douleur. Il y a des moyens de le comprendre avant qu'il ne nous force à nous arrêter, mais lesquels ? Épisode 3, jusqu'à ce que le corps dise stop, s'écouter, grâce à la psychosomatique. Dans la chute qui était la mienne à cette époque, je m'enfonçais silencieusement dans mon toujours plus de difficulté à affronter le quotidien, à me lever quand le réveil sonnait, à donner le change pour éviter que mes collègues ne s'en rendent compte. J'ai été arrêtée une première fois pour surmenage, mais je suis retournée travailler dès mon arrêt de travail fini, sans même le prolonger ou le renouveler. J'espérais pouvoir y arriver, pouvoir surmonter toute cette tempête intérieure en faisant ce que j'avais tant aimé faire des années auparavant. Jusqu'à un beau matin, comme les autres, où je me suis levée, apprêtée, et où j'ai pris ma voiture avec une boule au ventre devenue habituelle. Je n'avais pas fait un kilomètre qu'une douleur intense est apparue dans ma poitrine, comme si mon cœur allait s'arrêter. Sueur froide, tremblements, jambes qui flagellaient. L'épisode n'a pas duré longtemps, mais la frayeur a été telle que je me suis stationnée sur le côté pour reprendre mes esprits. Incapable de redémarrer en direction du boulot, je me suis rendue aux urgences, persuadée d'un problème cardiaque. Il n'en était rien. On m'a juste dit que ça pouvait être le stress, et qu'à ce niveau-là, il valait mieux se faire arrêter quelques temps. Au final, je ne suis jamais retournée au bureau. À ce moment-là, je n'avais aucune idée de ce qu'était la psychosomatique, je m'étais juste rendue à l'évidence que mon corps m'avait stoppée net, au sens propre comme au sens figuré. Et du coup, peut-être que toi non plus, tu ne sais absolument pas ce que signifie ce mot barbare. Alors la psychosomatique vient du latin psyché, qui signifie l'esprit, et soma, qui signifie le corps. Les troubles psychosomatiques sont donc des troubles occasionnés ou aggravés par des facteurs psychiques. Tu connais d'ailleurs peut-être plus le terme somatisation. Pour te prendre mon exemple, j'ai ressenti une forte douleur cardiaque alors que mon cœur ne présentait aucun dysfonctionnement. j'ai somatisé ce qu'il y avait dans ma tête. Tu dois te demander pourquoi on aborde ce sujet aujourd'hui. Parce qu'avec le temps, je me suis renseignée sur la psychosomatique et que je me suis rendue compte qu'en fonction du type de distorsion que l'on ressent au fond de soi, c'est-à-dire le type de distorsion dans le sens manque d'alignement, il peut arriver que le corps somatise à différents niveaux et pour différentes raisons, professionnelle, familiale, amoureuse, et que surtout la somatisation comporte différents niveaux d'expression en fonction du mal qui t'affecte. D'ailleurs, tu as déjà peut-être entendu que la maladie, c'est le mal qui a dit. En Occident, la prise en compte du mal-être psychique pouvant affecter le corps est récente, mais en Orient, comme en Chine par exemple, la médecine traditionnelle chinoise ne fait pas de différence entre le psychologique et le somatique, puisque la prise en charge médicale porte sur l'ensemble de la personne, c'est-à-dire son corps, mais aussi son mental ou son esprit. Il est donc naturel pour eux de prendre en compte le mal-être mental-moral dans le soin. Les différents messages de distorsion dépendent de leur importance. Les tensions physiques ou nerveuses, comme des douleurs dorsales, difficultés digestives, cauchemars, malaise, c'est le premier stade. Le deuxième stade, c'est les traumatismes. Ils sont de plus en plus forts, de plus en plus percutants et ils sont décalés dans le temps. Ils sont souvent proportionnels à la surdité. que l'on a des messages de notre corps, ou à la tension, à la sensibilité, ou au refus qu'on a de vouloir traiter l'information. Le traumatisme marque l'arrêt, il stoppe la dynamique d'incohérence et de distorsion que l'on ressent. Et après, il y a les maladies. Donc c'est des éliminations forcées, des tensions, c'est de la cristallisation des difficultés en fait. Plus la tension est ancienne et lourde, plus la maladie est profonde et grave. De même que si la douleur ou le traumatisme atteint ta peau, ton ventre ou ta gorge, le message de la douleur ne sera pas le même. Qui n'a jamais eu des douleurs ou des tensions qui apparaissent après une grosse dispute ou une grosse contrariété ? En me renseignant sur les capacités du corps à exprimer les mots de notre âme, j'ai pris conscience que cela fait très longtemps que mon corps me parlait et essayait de me faire savoir que je n'étais plus du tout alignée avec ce que je vivais. Et je suis maintenant très attentive aux douleurs que je peux ressentir et aux messages qu'elles veulent me faire passer. Ça ne remplace... absolument pas le fait d'aller consulter un docteur ou de prendre des médicaments et loin de moi l'idée de t'inciter à te débrouiller par toi-même. Par contre, je trouve que c'est complémentaire parce que le fait de questionner l'éventuelle provenance psychique de nos mots peut parfois nous faire peur. comprendre des choses ou prendre conscience de choses. Alors si tu ressens un mal-être, une douleur qui devient régulière ou quelque chose qui se manifeste pour la première fois, peut-être peux-tu au moins juste te demander à quoi cela pourrait être lié. Au pire, tu ne trouves rien qui te parle et c'est ok. Au mieux, cela va peut-être allumer une lumière de compréhension en toi et commencer une éventuelle réflexion par rapport à cette douleur. Et pour moi, en fait, cette démarche est une main tendue vers toi-même, vers toi-même. plus d'écoute et d'acceptation. C'est une jolie façon d'accorder de l'importance au message du corps et donc à tes mal-êtres ou tes états d'âme. Le but est d'aller vers un mieux-être et ça pourrait être une des façons d'y tendre. Je finirai cet épisode avec une citation de Jacques Salomé qui dit que tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime. Voilà, j'espère que cet épisode t'a plu, te permettra peut-être de voir tes douleurs ou mots différemment et surtout de les questionner pour mieux les comprendre. Si ce sujet t'intéresse, je peux te recommander deux ouvrages principaux sur la lecture de nos mots. Il y a le livre « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » , le lexique de Michel Audoul, et le grand dictionnaire des maladies et des maux de Jacques Martel. Il en existe sûrement d'autres et je serais ravie que tu m'en fasses part en commentaire si tu les connais. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. Je te souhaite une douce journée. Je te dis à très vite.

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Dans cet épisode, on va découvrir ensemble ce qu’est la psychosomatique et en quoi ce mot barbare peut nous aider vers une meilleure compréhension de »nous-m’aime » ! Et toujours avec 0 certitudes, seulement des questionnements, mais surtout une super dose d’amour et de bienveillance envers soi ET envers son corps 🤸


📖 pour ceux qui préfèrent lire l’épisode, un blog est en cours de création !


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Bonne écoute 🎧 et à très vite j’espère 👋


Affectueusement,


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  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Dans l'épisode précédent, nous avons parlé des masques que nous portons pour pleines raisons, mais qui ont pour finalité de ne pas montrer ce que l'on ressent. Et le déni que cela représente oblige parfois le corps à hausser le ton, pour essayer de nous faire prendre conscience du mal-être auquel nous sommes source. Et parfois, cela va tristement jusqu'à la rupture. Malaise, maladie, douleur. Il y a des moyens de le comprendre avant qu'il ne nous force à nous arrêter, mais lesquels ? Épisode 3, jusqu'à ce que le corps dise stop, s'écouter, grâce à la psychosomatique. Dans la chute qui était la mienne à cette époque, je m'enfonçais silencieusement dans mon toujours plus de difficulté à affronter le quotidien, à me lever quand le réveil sonnait, à donner le change pour éviter que mes collègues ne s'en rendent compte. J'ai été arrêtée une première fois pour surmenage, mais je suis retournée travailler dès mon arrêt de travail fini, sans même le prolonger ou le renouveler. J'espérais pouvoir y arriver, pouvoir surmonter toute cette tempête intérieure en faisant ce que j'avais tant aimé faire des années auparavant. Jusqu'à un beau matin, comme les autres, où je me suis levée, apprêtée, et où j'ai pris ma voiture avec une boule au ventre devenue habituelle. Je n'avais pas fait un kilomètre qu'une douleur intense est apparue dans ma poitrine, comme si mon cœur allait s'arrêter. Sueur froide, tremblements, jambes qui flagellaient. L'épisode n'a pas duré longtemps, mais la frayeur a été telle que je me suis stationnée sur le côté pour reprendre mes esprits. Incapable de redémarrer en direction du boulot, je me suis rendue aux urgences, persuadée d'un problème cardiaque. Il n'en était rien. On m'a juste dit que ça pouvait être le stress, et qu'à ce niveau-là, il valait mieux se faire arrêter quelques temps. Au final, je ne suis jamais retournée au bureau. À ce moment-là, je n'avais aucune idée de ce qu'était la psychosomatique, je m'étais juste rendue à l'évidence que mon corps m'avait stoppée net, au sens propre comme au sens figuré. Et du coup, peut-être que toi non plus, tu ne sais absolument pas ce que signifie ce mot barbare. Alors la psychosomatique vient du latin psyché, qui signifie l'esprit, et soma, qui signifie le corps. Les troubles psychosomatiques sont donc des troubles occasionnés ou aggravés par des facteurs psychiques. Tu connais d'ailleurs peut-être plus le terme somatisation. Pour te prendre mon exemple, j'ai ressenti une forte douleur cardiaque alors que mon cœur ne présentait aucun dysfonctionnement. j'ai somatisé ce qu'il y avait dans ma tête. Tu dois te demander pourquoi on aborde ce sujet aujourd'hui. Parce qu'avec le temps, je me suis renseignée sur la psychosomatique et que je me suis rendue compte qu'en fonction du type de distorsion que l'on ressent au fond de soi, c'est-à-dire le type de distorsion dans le sens manque d'alignement, il peut arriver que le corps somatise à différents niveaux et pour différentes raisons, professionnelle, familiale, amoureuse, et que surtout la somatisation comporte différents niveaux d'expression en fonction du mal qui t'affecte. D'ailleurs, tu as déjà peut-être entendu que la maladie, c'est le mal qui a dit. En Occident, la prise en compte du mal-être psychique pouvant affecter le corps est récente, mais en Orient, comme en Chine par exemple, la médecine traditionnelle chinoise ne fait pas de différence entre le psychologique et le somatique, puisque la prise en charge médicale porte sur l'ensemble de la personne, c'est-à-dire son corps, mais aussi son mental ou son esprit. Il est donc naturel pour eux de prendre en compte le mal-être mental-moral dans le soin. Les différents messages de distorsion dépendent de leur importance. Les tensions physiques ou nerveuses, comme des douleurs dorsales, difficultés digestives, cauchemars, malaise, c'est le premier stade. Le deuxième stade, c'est les traumatismes. Ils sont de plus en plus forts, de plus en plus percutants et ils sont décalés dans le temps. Ils sont souvent proportionnels à la surdité. que l'on a des messages de notre corps, ou à la tension, à la sensibilité, ou au refus qu'on a de vouloir traiter l'information. Le traumatisme marque l'arrêt, il stoppe la dynamique d'incohérence et de distorsion que l'on ressent. Et après, il y a les maladies. Donc c'est des éliminations forcées, des tensions, c'est de la cristallisation des difficultés en fait. Plus la tension est ancienne et lourde, plus la maladie est profonde et grave. De même que si la douleur ou le traumatisme atteint ta peau, ton ventre ou ta gorge, le message de la douleur ne sera pas le même. Qui n'a jamais eu des douleurs ou des tensions qui apparaissent après une grosse dispute ou une grosse contrariété ? En me renseignant sur les capacités du corps à exprimer les mots de notre âme, j'ai pris conscience que cela fait très longtemps que mon corps me parlait et essayait de me faire savoir que je n'étais plus du tout alignée avec ce que je vivais. Et je suis maintenant très attentive aux douleurs que je peux ressentir et aux messages qu'elles veulent me faire passer. Ça ne remplace... absolument pas le fait d'aller consulter un docteur ou de prendre des médicaments et loin de moi l'idée de t'inciter à te débrouiller par toi-même. Par contre, je trouve que c'est complémentaire parce que le fait de questionner l'éventuelle provenance psychique de nos mots peut parfois nous faire peur. comprendre des choses ou prendre conscience de choses. Alors si tu ressens un mal-être, une douleur qui devient régulière ou quelque chose qui se manifeste pour la première fois, peut-être peux-tu au moins juste te demander à quoi cela pourrait être lié. Au pire, tu ne trouves rien qui te parle et c'est ok. Au mieux, cela va peut-être allumer une lumière de compréhension en toi et commencer une éventuelle réflexion par rapport à cette douleur. Et pour moi, en fait, cette démarche est une main tendue vers toi-même, vers toi-même. plus d'écoute et d'acceptation. C'est une jolie façon d'accorder de l'importance au message du corps et donc à tes mal-êtres ou tes états d'âme. Le but est d'aller vers un mieux-être et ça pourrait être une des façons d'y tendre. Je finirai cet épisode avec une citation de Jacques Salomé qui dit que tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime. Voilà, j'espère que cet épisode t'a plu, te permettra peut-être de voir tes douleurs ou mots différemment et surtout de les questionner pour mieux les comprendre. Si ce sujet t'intéresse, je peux te recommander deux ouvrages principaux sur la lecture de nos mots. Il y a le livre « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » , le lexique de Michel Audoul, et le grand dictionnaire des maladies et des maux de Jacques Martel. Il en existe sûrement d'autres et je serais ravie que tu m'en fasses part en commentaire si tu les connais. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. Je te souhaite une douce journée. Je te dis à très vite.

Description

Hello à touuuuus 🌻


Dans cet épisode, on va découvrir ensemble ce qu’est la psychosomatique et en quoi ce mot barbare peut nous aider vers une meilleure compréhension de »nous-m’aime » ! Et toujours avec 0 certitudes, seulement des questionnements, mais surtout une super dose d’amour et de bienveillance envers soi ET envers son corps 🤸


📖 pour ceux qui préfèrent lire l’épisode, un blog est en cours de création !


🫶 N’hésitez pas à noter et commenter le podcast, ça fait toujours chaud au cœur de vous lire 🫶


📬 Vous pouvez aussi m’écrire par mail à soimaime.podcast@outlook.fr ou sur mon Instagram @marine_vidalcadamuro


Bonne écoute 🎧 et à très vite j’espère 👋


Affectueusement,


Marine


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Dans l'épisode précédent, nous avons parlé des masques que nous portons pour pleines raisons, mais qui ont pour finalité de ne pas montrer ce que l'on ressent. Et le déni que cela représente oblige parfois le corps à hausser le ton, pour essayer de nous faire prendre conscience du mal-être auquel nous sommes source. Et parfois, cela va tristement jusqu'à la rupture. Malaise, maladie, douleur. Il y a des moyens de le comprendre avant qu'il ne nous force à nous arrêter, mais lesquels ? Épisode 3, jusqu'à ce que le corps dise stop, s'écouter, grâce à la psychosomatique. Dans la chute qui était la mienne à cette époque, je m'enfonçais silencieusement dans mon toujours plus de difficulté à affronter le quotidien, à me lever quand le réveil sonnait, à donner le change pour éviter que mes collègues ne s'en rendent compte. J'ai été arrêtée une première fois pour surmenage, mais je suis retournée travailler dès mon arrêt de travail fini, sans même le prolonger ou le renouveler. J'espérais pouvoir y arriver, pouvoir surmonter toute cette tempête intérieure en faisant ce que j'avais tant aimé faire des années auparavant. Jusqu'à un beau matin, comme les autres, où je me suis levée, apprêtée, et où j'ai pris ma voiture avec une boule au ventre devenue habituelle. Je n'avais pas fait un kilomètre qu'une douleur intense est apparue dans ma poitrine, comme si mon cœur allait s'arrêter. Sueur froide, tremblements, jambes qui flagellaient. L'épisode n'a pas duré longtemps, mais la frayeur a été telle que je me suis stationnée sur le côté pour reprendre mes esprits. Incapable de redémarrer en direction du boulot, je me suis rendue aux urgences, persuadée d'un problème cardiaque. Il n'en était rien. On m'a juste dit que ça pouvait être le stress, et qu'à ce niveau-là, il valait mieux se faire arrêter quelques temps. Au final, je ne suis jamais retournée au bureau. À ce moment-là, je n'avais aucune idée de ce qu'était la psychosomatique, je m'étais juste rendue à l'évidence que mon corps m'avait stoppée net, au sens propre comme au sens figuré. Et du coup, peut-être que toi non plus, tu ne sais absolument pas ce que signifie ce mot barbare. Alors la psychosomatique vient du latin psyché, qui signifie l'esprit, et soma, qui signifie le corps. Les troubles psychosomatiques sont donc des troubles occasionnés ou aggravés par des facteurs psychiques. Tu connais d'ailleurs peut-être plus le terme somatisation. Pour te prendre mon exemple, j'ai ressenti une forte douleur cardiaque alors que mon cœur ne présentait aucun dysfonctionnement. j'ai somatisé ce qu'il y avait dans ma tête. Tu dois te demander pourquoi on aborde ce sujet aujourd'hui. Parce qu'avec le temps, je me suis renseignée sur la psychosomatique et que je me suis rendue compte qu'en fonction du type de distorsion que l'on ressent au fond de soi, c'est-à-dire le type de distorsion dans le sens manque d'alignement, il peut arriver que le corps somatise à différents niveaux et pour différentes raisons, professionnelle, familiale, amoureuse, et que surtout la somatisation comporte différents niveaux d'expression en fonction du mal qui t'affecte. D'ailleurs, tu as déjà peut-être entendu que la maladie, c'est le mal qui a dit. En Occident, la prise en compte du mal-être psychique pouvant affecter le corps est récente, mais en Orient, comme en Chine par exemple, la médecine traditionnelle chinoise ne fait pas de différence entre le psychologique et le somatique, puisque la prise en charge médicale porte sur l'ensemble de la personne, c'est-à-dire son corps, mais aussi son mental ou son esprit. Il est donc naturel pour eux de prendre en compte le mal-être mental-moral dans le soin. Les différents messages de distorsion dépendent de leur importance. Les tensions physiques ou nerveuses, comme des douleurs dorsales, difficultés digestives, cauchemars, malaise, c'est le premier stade. Le deuxième stade, c'est les traumatismes. Ils sont de plus en plus forts, de plus en plus percutants et ils sont décalés dans le temps. Ils sont souvent proportionnels à la surdité. que l'on a des messages de notre corps, ou à la tension, à la sensibilité, ou au refus qu'on a de vouloir traiter l'information. Le traumatisme marque l'arrêt, il stoppe la dynamique d'incohérence et de distorsion que l'on ressent. Et après, il y a les maladies. Donc c'est des éliminations forcées, des tensions, c'est de la cristallisation des difficultés en fait. Plus la tension est ancienne et lourde, plus la maladie est profonde et grave. De même que si la douleur ou le traumatisme atteint ta peau, ton ventre ou ta gorge, le message de la douleur ne sera pas le même. Qui n'a jamais eu des douleurs ou des tensions qui apparaissent après une grosse dispute ou une grosse contrariété ? En me renseignant sur les capacités du corps à exprimer les mots de notre âme, j'ai pris conscience que cela fait très longtemps que mon corps me parlait et essayait de me faire savoir que je n'étais plus du tout alignée avec ce que je vivais. Et je suis maintenant très attentive aux douleurs que je peux ressentir et aux messages qu'elles veulent me faire passer. Ça ne remplace... absolument pas le fait d'aller consulter un docteur ou de prendre des médicaments et loin de moi l'idée de t'inciter à te débrouiller par toi-même. Par contre, je trouve que c'est complémentaire parce que le fait de questionner l'éventuelle provenance psychique de nos mots peut parfois nous faire peur. comprendre des choses ou prendre conscience de choses. Alors si tu ressens un mal-être, une douleur qui devient régulière ou quelque chose qui se manifeste pour la première fois, peut-être peux-tu au moins juste te demander à quoi cela pourrait être lié. Au pire, tu ne trouves rien qui te parle et c'est ok. Au mieux, cela va peut-être allumer une lumière de compréhension en toi et commencer une éventuelle réflexion par rapport à cette douleur. Et pour moi, en fait, cette démarche est une main tendue vers toi-même, vers toi-même. plus d'écoute et d'acceptation. C'est une jolie façon d'accorder de l'importance au message du corps et donc à tes mal-êtres ou tes états d'âme. Le but est d'aller vers un mieux-être et ça pourrait être une des façons d'y tendre. Je finirai cet épisode avec une citation de Jacques Salomé qui dit que tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime. Voilà, j'espère que cet épisode t'a plu, te permettra peut-être de voir tes douleurs ou mots différemment et surtout de les questionner pour mieux les comprendre. Si ce sujet t'intéresse, je peux te recommander deux ouvrages principaux sur la lecture de nos mots. Il y a le livre « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » , le lexique de Michel Audoul, et le grand dictionnaire des maladies et des maux de Jacques Martel. Il en existe sûrement d'autres et je serais ravie que tu m'en fasses part en commentaire si tu les connais. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout. Je te souhaite une douce journée. Je te dis à très vite.

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