Speaker #0Coucou baby, j'espère que tu vas bien parce que moi je suis plus qu'heureuse de t'accueillir dans ce nouvel épisode de Vibe with Jasmine Le podcast où on parle vrai, sans filtre et avec le coeur Voici un peu comme un long vocal qu'une copine t'envoie On laisse tomber les faux semblants, on se parle avec bienveillance, humour et avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour Donc si tu es là, c'est que tu avais besoin de ce temps pour toi Et si tu débarques ou que tu t'es retrouvé ici totalement par hasard, eh bien je te souhaite la bienvenue. Bon, du coup, avant qu'on commence cet épisode, je tenais à dire quelque chose. Tu sais, je parle souvent de développement personnel. Non, sans blague, Jasmine, c'est un peu le thème principal de ton podcast, non ? Je parle de blessures, de schémas, d'amour de soi, de reconstruction, de libération, de force intérieure, etc. Mais laisse moi te dire une chose importante, ok ? Moi, je ne me prétends pas être experte, mais alors pas du tout. Je n'ai pas toutes les réponses et crois-moi, je pense que ma vie serait moins bien fun si j'avais toutes les réponses. Je suis juste une femme, enfin jusqu'à la preuve du contraire, un être humain comme toi qui a décidé de ne plus se taire, surtout sur mes émotions et mon ressenti parce que j'ai décidé de mettre des mots sur ce qu'on tait trop souvent. Et j'ai décidé également de tendre la main, comme on aurait dû me la tendre. Comme j'aurais aimé qu'on le fasse pour moi. Donc moi, j'ai envie de le faire pour toi. Mais aussi pour toutes les personnes qui prennent le temps d'écouter mon podcast. N'hésite pas à le partager à une personne qui te tient à cœur. Ici, je parle avec mon cœur. Et je pense que tu le ressens. Je pense que tu ressens cette vulnérabilité au fond de ma voix, dans mes propos et dans la vibe que je dégage. Je partage ce que je vis, ce que j'ai compris. Bon ok, même si j'ai... pas encore véritablement compris le sens de la vie, je n'ai absolument pas la science infuse, mais il y a des erreurs que j'ai faites, qui se sont transformées en expériences, et j'ai vraiment envie de t'en faire part. Je te partage également ce que je ressens, et se taire sur son ressenti, c'est ne pas s'écouter. Et je vais te le redire autant de fois qu'il le faudra pour que tu le comprennes, mais tu es la personne la plus importante de ta vie, d'accord ? Et puis rappelle-toi que moi, je ne suis pas là pour te donner des leçons, absolument pas. Qui suis-je d'ailleurs pour le faire ? Mais je suis là pour te dire et surtout te rappeler que tu n'es pas seule. Donc encore une fois, je ne suis pas là pour te dire comment vivre. Et je ne suis sûrement pas là pour te donner des leçons, ok ? Pour te dire de faire ci, de faire ça, je suis juste là pour te murmurer à ton oreille que quand même, quand tu penses que tu n'y arrives pas, Tu continues à briller, ok ? Même quand tu sens que tout est flou et que tu te sens perdu, quand tu ne sais pas si tu arriveras encore à avancer. Même dans la tempête, même quand tu n'as plus de force et complètement au bout du rouleau, même quand tu doutes de toi, je veux que tu saches que moi, Jasmine, je crois en toi. Parce que moi aussi, je t'avoue que j'aurais aimé qu'on puisse croire en moi. Moi, je crois en toi, d'accord ? Et je ne suis clairement pas un guide tout puissant. Je suis juste une copine de passage qui est là et qui te fait un long vocal et qui te rappelle une chose. Ta lumière n'a jamais cessé d'exister et je veux que tu la vois à nouveau. Alors prends ce que tu veux dans mes mots, d'accord ? Laisse le reste. Mais s'il te plaît, continue d'avancer, même les jours où tu te sens flanchée, avance. Même si c'est qu'un pas, ce sera toujours un pas de plus qu'hier. D'accord mon cœur ? A ton rythme, avec douceur, avec toi. Parce que t'es magique, même quand tu l'oublies. Hum ? T'es magique, même quand tu l'oublies. Bon du coup, aujourd'hui de quoi va-t-on parler ? Eh bien j'ai envie qu'on parle d'un truc qu'on cache souvent, sous des thèmes de « je vais bien » et de « faut sourire » , la vulnérabilité. Eh oui, c'est un sujet assez récurrent dans mon podcast, mais... La vulnérabilité, c'est pas celle qu'on met dans un mot pour faire joli. Non, c'est celle qui tremble un peu dans la gorge quand on dit « je suis fatiguée » . Celle qui, tu sais, nous fait détourner les yeux quand on a envie de pleurer. Celle qu'on cache parce qu'on a appris que montrer ses failles, c'est être faible. Mais attends un peu. Et si c'était justement l'inverse ? Et si je te disais que la vraie force, c'était d'oser se montrer vulnérable ? Pourquoi ça nous fait peur de se montrer vulnérable ? Parce qu'on nous a conditionné à croire que vulnérabilité égale faiblesse. Depuis petit, on a entendu « pleure pas, sois fort, garde la tête haute, faut pas montrer que tu craques » . Alors on a appris à cacher, à contenir, à enfuir les émotions sous un masque de contrôle. Est-ce que tu imagines à quel point c'est épuisant d'être constamment dans le contrôle parce que Parce qu'on avait peur que si on montrait nos failles, tu sais ces petites fissures lorsqu'un miroir se brise, on a peur que les autres les voient. On est juste terrifié de perdre l'amour, le respect ou même la place qu'on croyait avoir dans le cœur des autres. Bah moi je vais te dire une chose, c'est faux et archi faux. Et il faut que tu rentres ça dans ta jolie petite tête. Et puis de toute façon, qui a décrété ça ? Qui a décrété ça ? Qui a dit que se montrer vulnérable, c'est forcément un signe de faiblesse ? Mais mon cœur, écoute bien ça. Se montrer vulnérable, ce n'est pas exposer sa faiblesse, c'est révéler son humanité. D'accord ? Se montrer vulnérable, ce n'est pas exposer sa faiblesse, c'est révéler son humanité. Et cette humanité-là, elle connecte, elle rassemble, elle guérit. Je vais te le redire, mais la vulnérabilité... ce n'est pas une faiblesse. Ok ? La vulnérabilité, ce n'est pas une faiblesse. Mais oui, parce qu'on a grandi en pensant que montrer nos failles, c'était perdre de la valeur. Alors on a mis des armures, on s'est rédigé des murs, tu sais, pour nous protéger. On a souri quand on voulait pleurer. Mais la vérité, c'est que la vulnérabilité, c'est du courage. Le vrai. Elle vient souvent d'un endroit blessé, d'un ou plusieurs traumas que tu as eus dans ton enfance. d'un passé où on n'a pas toujours été entendu, où on a été ignoré ou même pas aimé comme on l'espérait. Alors aujourd'hui, en tant qu'adulte, on a peur de trop montrer, de trop ressentir, de trop demander. Mais se montrer vulnérable, c'est dire je suis humaine et je choisis de vivre avec le cœur ouvert. Et ça, ma beauté, c'est une force énorme, d'accord ? Et puis, quand elle est née... La grande, tu sais, la fille solide, le pilier, le troisième parent. On oublie souvent que toi aussi, t'as besoin d'un regard tendre, d'un petit message qui te dit, et toi, comment tu vas ? Mais tu portes, tu gères, tu assures. Mais à force de tout porter, tu t'éteins en silence. Et ça, je te l'avais déjà dit, tu t'éteins en silence. Et quand tu oses dire, je vais mal, parfois tu ressens un malaise autour de toi. Parce que les autres ne t'ont jamais vu flancher. Et puis toi mon coeur, tu culpabilises de ne plus être la version forte qu'on attend de toi. Moi je sais qu'il m'est déjà arrivé de m'effondrer devant mes parents, devant mon père ou ma mère parce que j'ai gardé trop pour moi. Pas plus tard qu'il y a quelques semaines, nous avons eu une conversation très dure et intense avec mon père. Je t'avoue qu'on le fait que très rarement, voire quasi pas du tout. Et je lui ai exposé par épuisement mental tout ce que j'avais sur mon petit coeur. Je lui dis, papa, t'as une fille de 30 ans, tu crois que tout va bien dans ma vie, mais est-ce que tu prends le temps de me demander comment je me porte ou comment je vais ? Et mon père, il est de l'ancienne génération. Et puis, en étant asiatique, il dévoile que très peu ce qu'il ressent. Ce qui est parfois frustrant, parce que quand t'es là, il t'arrive de te demander si ton propre géniteur te part dans ton cœur. Et durant cette conversation... Il m'a avoué que même s'il ne dit rien, il n'en pense pas moins. Tu comprends mon coeur ? Même si les gens ne disent rien, cela ne veut pas forcément dire qu'ils n'en pensent pas moins ou qu'ils ne pensent rien de toi ou ne ressentent rien. Donc oui, j'ai été vulnérable devant mon père. Je lui ai confié des faits sur ma santé mentale, je lui ai parlé de mes dépressions et de mes problèmes de santé dont il n'avait absolument aucune connaissance. Parce que ce n'est pas le genre de choses profondes dont on parle avec mon père. Je te cache pas que même si j'ai versé des torrents et des torrents de larmes, j'avais autant de pleuris de ma vie, à ce moment-là, je me suis endormie un peu plus apaisée le soir même, et moins lourde. J'avais un poids en moins sur mes épaules, tout simplement. Je me suis sentie... Un peu plus légère. Et tu sais quoi ? T'as le droit d'être le pilier, hein. Mais aussi, t'as le droit de poser tes armes. Tu as le droit d'être l'exemple et de dire « j'ai besoin d'aide » . C'est pas trahir ta famille, c'est t'honorer. Bon, après pas sûr de pouvoir réussir à faire ça tous les 4 matins, je te cache pas qu'émotionnellement, c'était intense. Ça m'a mis une grosse tarte. Quand je suis rentrée chez moi, j'avais les yeux tout gonflés. Heureusement que j'ai des petites cuillères... que je garde dans mon congélateur, tu sais, pour pouvoir poser dessus. D'ailleurs, c'est un petit tips qui marche de feu de Dieu. Mais ouais, pas sûr que je refasse ça tous les quatre matins. Ça m'a vraiment mis une grosse tarte. D'ailleurs, tu sais aussi que dans l'amour, on cache. On veut paraître forte, légère, toujours stable. Parce qu'on a peur que l'autre se lasse, s'éloigne ou pense qu'on est trop. Alors on minimise. Moi, dans mes relations, je t'ai... constamment celle qui portait la relation. Je jouais ce rôle de femme extra-indépendante, j'étais encore et toujours dans mon énergie masculine, et plus tu joues inconsciemment le rôle de mère, de cuisinière, d'assistante sociale pour ton mec, plus tu attireras ce genre de relation où tu contrôles tout. Tu vois, on dit non ça va, au lieu de dire je me sens vide. On attend que l'autre devine, qu'il lise entre les lignes, sans jamais vraiment se montrer nu émotionnellement. Donc, dans un amour vrai, tu n'as pas besoin de performer la sérénité. Tu peux dire, là, bébé, j'ai besoin d'être portée, j'ai besoin que tu m'aides, j'ai peur, j'ai une blessure là, regarde, je te la montre. Est-ce que je peux te la confier ? Parce qu'un amour qui tient, c'est celui qui accueille, même ce que tu veux cacher. Et aussi dans les amitiés, la peur d'être un fardeau. T'es celle qui écoute, celle qui soutient, celle qui a toujours les bons mots pour tout le monde, constamment. Mais toi, à qui tu les dis tes peines, tes pensées, tes angoisses ? Avec qui, plutôt, tu pleures sans filtre ? Est-ce que tu as déjà pensé ? Si tu osais dire, là j'en peux plus, je suis fatiguée, je n'en peux plus aujourd'hui. Tu penses qu'on te trouverait lourde, dramatique, chiante, négative ? Ben ça, tu vois, c'est le syndrome de la fille forte qui a peur de déranger. Mais tes vraies amies, elles veulent ton cœur, pas ton masque. Elles veulent ton vrai, pas ton parfait. Et si quelqu'un se détourne quand tu montres ta vulnérabilité, quand tu te montres vulnérable, alors ce n'était pas une vraie présence. C'était juste un passage, d'accord ? Et évidemment qu'au travail, il y a aussi cette peur d'être jugé ou disqualifié. Tu sais, le monde professionnel ne valorise pas toujours la vulnérabilité. Parce qu'on doit être efficace, compétente, solide. Alors on serre les dents, on serre les fesses, on bosse même quand on va mal. Parfois même jusqu'au burn-out, on néglige sa santé mentale pour juste payer ses factures. On dit oui quand on a envie de hurler, je n'en peux plus. Mais être professionnel, ce n'est pas être inhumain. Ce n'est pas se robotiser pour exister. Donc oser dire j'ai besoin d'une pause, je suis à bout, j'ai besoin de soutien, je suis à deux doigts du burn-out. Ce n'est pas être faible, c'est être lucide. C'est poser des limites saines. Ta santé mentale n'est pas négociable. Je vais te le répéter encore une fois. Mais ta santé mentale n'est pas négociable. Ok ? Tu sais, ça paraît facile à dire tout ça, mais et si se montrer vulnérable, c'était le début de la vraie liberté. Tu n'es pas faite pour être forte tout le temps, tu es faite pour être vraie, humaine. Et ta vérité, elle passe parfois par les larmes, par la peur, par le doute. Quand tu oses dire je vais pas bien, bah tu t'ouvres à la tendresse. Quand tu oses dire j'ai besoin, tu ouvres la porte à l'amour. Et ce montrer vulnérable, mon cœur, c'est créer de l'espace pour qu'on t'aime pour de vrai. Pas pour ce que tu as fait, pas pour ce que tu donnes, mais pour qui tu es sans filtre. C'est pas beau ça, sérieux ? Pour t'aimer, pour qui tu es et sans filtre. Donc tu n'es pas seul, tu es humaine et ça c'est beau. Aujourd'hui, je veux que tu te rappelles de ça. Que tu n'as pas à tout porter. Tu n'as pas à être parfaite constamment, H24. Tu as le droit de dire « je suis fatiguée » . Tu as le droit de dire « j'ai mal » . Tu as le droit de dire « aime-moi » . Même quand je suis fragile, même quand je tremble, même quand je ne sais pas. Ce que je fais, si j'ai la force d'avancer ou pas. Parce que ta vulnérabilité, ce n'est pas une faiblesse, c'est une force tendre, un appel à la connexion. Et chaque fois que tu oses l'exprimer, tu montres aux autres qu'ils peuvent eux aussi poser leur bagage. Je sais que ça peut paraître facile de dire tout ça. Je sais que tu peux avoir peur de dire les choses. Tu te dis, mais attends, là je sors de ma zone de confort. Je ne sais pas ce que je fais, ça me fait peur. Oui, d'accord. Mais être vulnérable, ce n'est pas être faible. Tu es courageuse, tu es entière, tu es vraie. Et ça, c'est ta vraie puissance. Donc laisse-toi juste porter, ok ? Ça, c'est ta vraie puissance. Tu n'es pas faible, tu es courageuse, tu es entière, tu es vraie. Là maintenant, je veux qu'on prenne le temps d'aborder 5 petits exercices. pour oser se montrer vulnérable. D'accord ? C'est des petits exercices que tu peux faire à tout moment de la journée. Quand tu te sens l'envie de le faire, t'es pas obligé de faire les 5 d'un coup. Tu peux en faire un aujourd'hui, tu peux essayer d'en faire un autre demain. Tu les fais vraiment quand tu le sens. D'accord ? Donc le premier exercice que moi j'utilise énormément, il s'appelle le carnet de vérité. Donc chaque soir, avant de t'endormir, Quand tu as fini ta journée, tu prends le temps d'écrire dans un petit carnet Aujourd'hui, j'aurais aimé dire Et tu complètes sans filtre, sans jugement, sans te corriger Tu vas comme ça, au feeling Tu fais aujourd'hui, j'aurais aimé dire que J'ai pas aimé le ton que ma collègue a pris aujourd'hui Que j'aurais aimé dire non quand on m'a demandé de faire ça J'aurais aimé pleurer au lieu de sourire J'aurais aimé dire que la réflexion que mon copain m'a faite aujourd'hui sur mes formes ne m'a pas plu. Voilà. L'objectif de tout ça, c'est réapprendre à écouter ce que tu ressens pour mieux t'autoriser à l'exprimer un jour. Ok ? Ensuite, on a le second exercice. C'est le cercle de sécurité. Tu vas prendre une feuille blanche et tu vas dessiner trois cercles autour de toi. Tu as le cercle intime. C'est les personnes à qui tu peux tout dire. Et puis après, tu as le cercle de proximité, celle à qui tu peux dire j'ai besoin d'aide, mais avec des filtres. Et enfin, tu as le cercle extérieur. Et ce cercle extérieur comprend les collègues, les connaissances, etc. Donc l'objectif de cet exercice, et je pense qu'il est bien, c'est de te rendre compte que tu n'as pas à te livrer à tout le monde. La vulnérabilité, c'est un droit, pas une obligation. D'accord ? La vulnérabilité, c'est un droit. Pas une obligation. Et elle doit être partagée avec des gens en qui tu peux avoir confiance. Elle doit être partagée dans des espaces sûrs. Ok ? Là, on va passer au troisième exercice qui a été vraiment radical pour moi parce que je l'ai fait plusieurs fois. Et à chaque fois, ça me touche toujours autant. C'est le rituel miroir. Tu prends cinq minutes. Que ce soit le matin quand tu te réveilles, que ce soit le soir avant de dormir. N'importe quand, tu prends cinq minutes, tu te regardes dans un miroir, tu respires, tu poses ta main sur ton petit cœur et tu dis doucement, en te regardant droit dans les yeux, tu as le droit d'avoir mal, tu as le droit de pleurer, tu as le droit d'être humaine, tu as le droit d'être vulnérable, tu es digne d'amour, même dans ta fragilité. Et tu te répètes des petites phrases comme ça. Tu peux te sentir gênée au début, moi je sais que ça me paraissait super bizarre de le faire, je me suis dit mais qu'est-ce qu'elle fait Jasmine, qu'est-ce que tu fais là en fait ? Tu peux pleurer, tu peux trembler, tu peux même rire nerveusement, mais tu restes là avec toi et tu continues. Donc tu te regardes droit dans les yeux et tu vas dire des petites phrases comme ça. Tu as le droit d'avoir mal, tu as le droit de ci, tu as le droit de pleurer, tu as le droit de ça. Et inconsciemment, ça va rentrer dans ta tête. Et tu vas te sentir mieux. Et l'objectif du coup, c'est de recréer un lien tendre avec toi-même. Et pour que tu te rendes compte que ta vulnérabilité n'est pas une honte, mais une tendresse. Ok ? Ensuite, le quatrième exercice. Oser une micro-vulnérabilité. Tu choisis une personne de ton entourage, mais une personne en qui tu as confiance. Ok ? Ça peut être une amie, ça peut être une collègue avec qui tu t'entends super bien. Ça peut être la mère de ton copain. Ça peut être n'importe qui. Mais il faut que ce soit une personne de confiance. Et là... Tu vas faire un truc tout con. Tu partages juste un petit bout de toi. Tu vois, un petit morceau de toi. Un ressenti, une émotion, un j'ai besoin de. Par exemple, tu peux dire je me suis sentie un peu fatiguée aujourd'hui. Donc mon chéri, j'aimerais juste que tu sois là et que tu m'écoutes. Est-ce que c'est possible ? Ou alors j'ai une montée de stress. Je crois que ça m'a touchée plus que je le pensais. Ou bien, est-ce que tu peux me faire un câlin ? Parce que j'en ai besoin, tout simplement. Juste des petites phrases comme ça, ok ? Donc l'objectif, c'est apprivoiser le fait d'être vu dans ta vérité. Et de découvrir que l'amour peut rester, même après ça. On passe maintenant au cinquième et dernier exercice, qui s'appelle l'ancrage corporel de sécurité. C'est un exercice que tu peux faire le matin quand tu te réveilles, le soir avant de dormir. Tu peux le faire allongé, tu peux le faire assise. Moi je sais que je l'ai déjà fait à mon bureau, au travail, assise. C'est un exercice qui ne prend vraiment pas très longtemps. Regarde, tu prends une main, tu la mets sur ton cœur. L'autre main, tu la places sur ton ventre. Et là tu fermes les yeux. Tu inspires et tu expires plusieurs fois, jusqu'à trois fois, c'est très bien. Et tu répètes doucement, à voix haute ou dans ta tête, je suis en sécurité ici. Je n'ai pas à me protéger de tout. Je peux baisser la garde, je suis aimée. Des petites phrases comme ça, des petites phrases toutes simples, mais qui vont t'apaiser, ok ? L'objectif en fait c'est de rassurer ton système nerveux, pour qu'il comprenne que tu n'es plus en danger, que tu peux t'ouvrir sans craindre d'être abandonné. Donc à toi qui m'as écouté jusqu'au bout, tu n'as pas besoin d'être parfaite pour mériter l'amour. Tu n'as pas besoin de tout porter pour être respecté. Tu as le droit de t'écrouler, ok ? Parce que, encore une fois, t'es juste humaine, ok ? T'as le droit de t'écrouler, de demander, de montrer tes failles. Parce que la vulnérabilité, ce n'est pas s'exposer pour être sauvé. C'est se montrer pleinement, rien que toi. Et si tu devais retenir une seule chose de cet épisode, ma lumière, c'est que tu peux être forte et vulnérable à la fois. Tu peux briller tout en pleurant. Tu peux avancer même en tremblant. Et tu mérites d'être aimé. Pas pour ce que tu fais, hein, mais pour qui tu es. D'accord ? Même quand tu es à nu, même quand t'es fragile. Donc, je veux que tu te rappelles que la vulnérabilité... Ce n'est pas une faiblesse. Merci de m'avoir écoutée avec ton cœur. Merci de t'autoriser à être vrai. Merci d'exister, tout simplement. Si tu as kiffé cet épisode et qu'il t'a parlé, n'hésite pas à le partager avec une personne qui te tient à cœur et qui a besoin d'entendre ça. Merci énormément d'avoir partagé ce moment avec moi. On se retrouve très bientôt dans un nouvel épisode. En attendant, prends soin de toi. Choisis-toi et surtout aime-toi comme t'aimerais qu'on t'aime. Love you baby !