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Le syndrome du sauveur : et toi, qui te sauve ?

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26min |06/06/2025
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26min |06/06/2025
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Description

Épisode 7 – Le syndrome du sauveur : et toi, qui te sauve ?


Explorons ensemble, en profondeur ce qu’on appelle le syndrome du sauveur.
Ce schéma invisible mais épuisant, où l’on croit qu’aimer, c’est se sacrifier. Où l’on pense qu’il faut tout donner pour être aimée.
Avec douceur, lucidité et sincérité, je te partage mes propres réflexions et met des mots sur cette tendance à vouloir tout réparer… même quand on se vide soi-même.

🔹 Pourquoi on s’attache souvent aux personnes “brisées” ?
🔹 En quoi vouloir tout porter nous empêche de recevoir ?
🔹 Comment se libérer de ce rôle sans culpabiliser ?

Un épisode pour toutes celles qui en ont marre de s’oublier dans les autres.
Pour celles qui veulent aimer sans se perdre, donner sans s’épuiser…
Et surtout, se choisir, enfin.

🌸 Affirmations à la fin de l’épisode incluses.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Coucou baby, j'espère que tu vas bien parce que moi je suis plus qu'heureuse de t'accueillir dans ce nouvel épisode de Vibe with Jasmine Le podcast où on parle vrai, sans filtre et avec le coeur C'est un peu comme un long vocal qu'une copine t'envoie, on laisse tomber les faux semblants, on se parle avec bienveillance, humour et avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour Donc si tu es là, c'est que tu avais besoin de ce temps pour toi Et si tu débarques ou que tu t'es retrouvé ici totalement par hasard, viens, je te souhaite la bienvenue. Aujourd'hui, j'ai envie qu'on parle d'un truc que beaucoup de gens vivent sans vraiment le savoir, tu sais. C'est le syndrome du sauveur. Ce truc qui fait que tu peux toujours aider les autres. Même quand t'es au bout de toi-même, quand t'es au bout du rôle complètement épuisé, que tu te mets en quatre pour tout le monde et qu'au fond, tu t'éteins en silence. Peut-être que t'as toujours été celle qui console, hein. Celle qui donne des conseils, celle qui sait mieux, celle qui veut éviter la douleur chez les autres parce que toi, tu sais ce que ça fait d'avoir mal. Mais à force de vouloir sauver tout le monde, tu t'oublies ? Bien sûr que tu t'oublies. Tu t'épuises et tu te demandes un jour, mais qui me sauve moi ? Le syndrome du sauveur, c'est pas juste vouloir aider, c'est pas juste être une personne empathique ou compatissante. C'est quand tu te sens responsable du bien-être des autres. Quand tu ressens au fond de toi que c'est ton rôle, ta mission, ton devoir. Pas parce qu'on te l'a demandé, non, mais parce qu'on t'a appris tôt ou tard que c'est comme ça qu'on te regarde avec amour. Tu veux que les autres aillent bien, oui. Mais pas seulement parce que tu les aimes, parce que t'en as besoin. Parce que s'ils vont mal, toi tu vacilles. Parce que leur mal-être devient le tien. T'es un peu une sorte d'éponge émotionnelle. Et que tu crois que ta valeur dépend de ta capacité à sauver, à guider, à réparer. Tu vas ressentir un malaise intense quand quelqu'un souffre. Tu culpabilises quand tu n'as pas de solution. Tu penses que si tu ne fais rien, tu les abandonnes. Et souvent, tu t'attaches aux personnes brisées, instables, émotionnellement indisponibles. Parce que tu veux les réparer. Et cette envie de réparer, elle ne vient pas de nulle part. Elle vient d'une blessure très ancienne, peut-être même ancestrale. Peut-être que, petite, t'as été celle qui ressentait tout. Les non-dits de la maison, les silences qui coupaient l'air, les cris qui montaient, les parents débordés, absents, blessés. Et toi t'as cru qu'en aidant... en allégeant, en sacrifiant tes propres besoins, tu allais ramener un peu d'équilibre. Tu t'es dit, si je suis gentille, si je suis calme, si je règle les choses, peut-être qu'ils vont m'aimer, peut-être qu'ils vont aller mieux. Et tu ne l'as plus jamais lâché cette croyance. Alors aujourd'hui, quand quelqu'un souffre autour de toi, tu ressens une sorte d'appel d'urgence. Ton cœur se serre. Tu veux réparer, tu veux penser, tu veux sauver. Pas seulement pour eux. mais parce que ça réveille en toi ce que tu n'as jamais reçu. T'as entendu ? Mais parce que ça réveille en toi ce que tu n'as jamais reçu. Tu cherches à l'extérieur la reconnaissance qu'on ne t'a jamais vraiment donnée quand tu étais là, discrète, à faire de ton mieux. Et toi, tout ce que tu veux, au fond, c'est offrir aux autres ce que toi, tu aurais aimé qu'on t'offre. Mais dans cette boucle-là, tu te vides. Et ce qu'il faut savoir, ma beauté, c'est que derrière ce syndrome du sauveur, Il y a souvent un cœur plein d'amour, n'en doute jamais, mais pas encore dirigé vers lui-même. C'est une forme d'oubli de soi, déguisé en générosité. Mais ce que tu as besoin d'entendre maintenant, c'est que tu as le droit d'exister sans avoir à sauver. Tu es digne d'amour, même quand tu ne règles rien. Tu n'es pas un hôpital émotionnel. Et ce n'est clairement pas ton rôle de guérir tous ceux que tu croises. Ce n'est pas l'amour qui guérit tout. C'est la responsabilité de chacun. Et toi, aujourd'hui, tu peux poser ce sac trop lourd. Ce poids sur tes épaules. Tu peux choisir de dire je t'aime, mais je ne vais pas me sacrifier pour te sauver. Je t'écoute, mais je ne me perds plus. Parce que sauver tout le monde, ce n'est pas être forte. C'est ne pas se croire assez pour être juste aimé, sans se rendre indispensable. Et ça baby, c'est ce qu'on va déconstruire ensemble. Est-ce qu'il t'est déjà arrivé de te dire que quand tu sauves, tu t'oublies ? Regarde, tu es fatigué mais tu réponds quand même. T'as pas dormi, t'as les yeux qui piquent, t'as des cernes, le cœur ralenti, le cœur qui supplie. Juste une pause. Je veux juste une pause. Mais là tu reçois ce message qui dit j'ai pas le moral, je suis dans un mauvais mood. Et tu laisses tout tomber. Tu changes d'état intérieur comme on change de tenue. Tu te mets en mode écoute, soutien, présence. Tu veux pas paraître distante. Alors tu te forces. Tu te rends compte ou pas ? Tu te forces. Tu écoutes. Tu consoles. Tu t'oublies. Et parfois l'autre raccroche et va mieux. Et toi dans tout ça ? Et toi ? Toi, tu restes vidé, mais tu dis rien. Parce que tu penses que dire non, c'est décevoir. Parce que tu crois que ton amour doit se prouver dans l'effort. Et puis, il y a l'amour, ou plutôt ce que tu veux à la place. Tu restes dans une relation où tu ne te sens pas choisi. Tu sens que c'est bancal. Tu sais que t'es pas vu, pas honoré, pas porté comme tu le mérites. Mais tu t'accroches parce que tu vois son potentiel. Ok ? Tu vois son potentiel, donc tu restes. Tu te dis, il a souffert, il a besoin de moi, mais je vais l'aider à s'en sortir. Tu y vas à fond, à fond les bananes même. Tu donnes ton amour comme un traitement. Tu verses ta tendresse comme un médicament. Tu t'adaptes, tu comprends, tu pardonnes. Et tu te dis que peut-être, à force d'aimer pour deux, il finira par te choisir. Absolument pas ma belle, ça marche pas comme ça la vie. Mais un jour tu te réveilles et tu te reconnais plus. T'es devenue cette femme effacée. Cette femme vidée, cette femme épuisée, pas par amour, mais par l'illusion que ton amour allait le sauver. Tu vois, encore une fois, c'est ce putain de syndrome. Et ça, ma bichette, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'épuisement émotionnel, travesti, en loyauté. Eh ouais, ma cocotte, eh ouais. Et tu vas continuer, hein. Tu vas continuer de porter les douleurs des autres, littéralement. Tu t'impliques dans leur drame, leur... tempêtes émotionnelles, leurs tourments. Tu vis leurs blessures comme si c'était les tiennes. Alors déjà, c'est tout à ton honneur. Vraiment. Tu veux les alléger. Tu veux porter avec eux. Tu veux aider à porter leur bagage. Mais à la fin, qu'est-ce qui se passe ? C'est toi qui plies. C'est toi qui va t'écrouler comme une petite merde, comme ça. Parce que tu n'as jamais appris à dire là, c'est trop pour moi. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Tu crois que si tu poses une limite, tu vas être perçu comme égoïste. Alors tu dis oui, encore et encore et encore et encore. Jusqu'à ce que tu craques, jusqu'à ce que ton corps lâche. Mais personne ne t'a demandé de t'écrouler pour eux. Tu veux que je te le répète une nouvelle fois ? Personne ne t'a demandé de t'écrouler pour eux. C'est toi qui t'es mise dans ce rôle. Parce que tu crois encore. inconsciemment que c'est comme ça qu'on t'aimera. Tu te l'effaces pour ne pas déranger. Tu ressens une émotion ? Tu la caches. Tu veux demander un truc ? Tu te tais. T'as besoin d'aide ? Tu te dis c'est pas grave. Je vais gérer, j'ai l'habitude. Et à la place, tu fais quoi ? Tu donnes. Encore et encore et encore et encore Et qu'est-ce que tu donnes ? Tu donnes de ton temps Tu donnes de ton énergie Tu donnes ton cœur, ta lumière Tu donnes, tu donnes, tu donnes Jusqu'à ne plus rien avoir pour toi Ok ? Tu donnes, tu donnes, tu donnes Jusqu'à ne plus rien avoir pour toi Tu deviens cette fille qu'on appelle quand tout va mal Mais qu'on ne console jamais Merci. Parce qu'on t'a mise dans un rôle de celle qui gère, celle qui tient, celle qui supporte, celle qui est le pilier dans les relations. Et derrière ce « je veux juste aider » , il y a cette phrase que tu n'oses même pas prononcer. En vrai, je veux me sentir exister, je veux qu'on ait besoin de moi, je veux être indispensable parce que c'est là que je me sens en sécurité. Et j'ai peur que si j'arrête d'aider, on m'oublie, on ne m'aime plus, on ne me regarde plus. Et c'est là mon coeur que ça devient dangereux. Parce que tu finis par te confondre avec ton rôle de sauveuse. Tu crois que si tu ne fais rien, tu n'as plus de valeur. Alors c'est faux. Archifaux. Tu penses que l'amour, le vrai, se mérite dans la douleur. Que ta présence ne compte que si elle soulage, que si elle soigne, que si elle répare. Mais encore une fois baby, ce n'est pas vrai. Tu n'as pas été mise sur cette... terre pour t'effacer dans les blessures des autres. Tu n'es pas une béquille, tu n'es pas un pansement, tu es une âme entière. Ok ? Je vais te le répéter encore une fois, je vais te le répéter autant de fois qu'il le faut pour que ça rentre dans ta petite tête toute mignonne. Tu n'es pas une... Becky, tu n'es pas un pansement, tu es une âme entière. Tu as le droit de poser ton sac, de dire non, de choisir la paix et de te choisir toi. Parce qu'à force de vouloir sauver tout le monde, tu oublies un truc essentiel. On ne sauve pas quelqu'un qui ne veut pas être sauvé ou qui ne veut pas se sauver. Tu peux donner ton énergie, ton temps, ton cœur, ton souffle, tout. Tu peux te plier en quatre. Te couper en deux, t'effacer en mille morceaux, si l'autre personne en face de toi ne veut pas changer, tu ne peux absolument rien faire. Et l'aide, elle ne fonctionne que si elle est demandée. Pas quand tu l'imposes, pas quand tu l'espères en secret, pas quand tu la donnes pour ne pas perdre l'autre. Et quand tu continues quand même, quand tu portes, que tu donnes, que tu tends la main à des gens qui ne veulent pas vraiment la prendre, c'est toi que tu blesses. C'est toi que tu abandonnes. Résultat. Tu t'épuises, tu te vides, tu donnes dans le vide ma belle, tu fais des efforts colossaux et en face rien ne change, walou, absolument rien. Et là, une autre émotion arrive, la frustration. Tu te sens impuissante, tu te sens inutile, tu commences même à devenir un peu aigri, un peu fermé, un peu froide. Tu t'étonnes de ton propre agacement mais au fond ce n'est pas de la colère, c'est de la tristesse. Une tristesse profonde, parce que tu n'as pas reçu ce que tu donnais. Tu te sens seul, tu te sens oublié, tu te sens utilisé. Et pourtant, et pourtant, ce n'est pas que les autres sont ingrats, ce n'est pas qu'ils sont méchants, ce n'est pas qu'ils se foutent de toi, c'est que toi, tu as donné, en espérant être aimé en retour. Tu ne l'as pas dit, tu n'as pas posé la condition à voix haute, mais elle était là, dans le silence de ton cœur. Je vais t'aimer très fort, très bien, très loin et j'espère qu'un jour tu m'aimeras aussi. Mais ça tu vois, ça vient de loin ma bichette, de très loin, d'un vide, d'un manque, d'un besoin d'amour qu'on ne t'a jamais appris à remplir par toi-même. Toi t'as appris que donner c'est être utile et qu'être utile c'est être aimé. Alors tu as fait de ta générosité une stratégie de survie. Tu as confondu l'amour... et le mérite. Et maintenant que tu es adulte, tu continues dans le même schéma, sans même t'en rendre compte. Mais regarde-toi aujourd'hui. Tu te réveilles, tu prends conscience et tu peux enfin dire je ne veux plus m'envier l'amour à travers le sauvetage émotionnel. Je veux être aimée. Même quand je ne sauve personne, je veux être regardée. Même quand je suis juste là. Je veux être choisie. Pas parce que je suis utile, mais parce que je suis moi. Mais du coup, Jasmine, comment on sort du syndrome du sauveur ? Eh ben, déjà on va commencer par une vérité douce mais fondamentale. Tu n'es pas méchante si tu ne portes pas tout le monde. Tu n'es pas égoïste si tu choisis de te prioriser. Parce que, encore une fois, je vais te le répéter, et je te le répéterai jamais assez, mais tu es la personne la plus importante de ta vie ! D'accord ? Tu es la personne la plus importante de ta vie. Et tu n'es pas une mauvaise personne si tu dis non. Tu ne cesses pas d'être une belle âme parce que tu poses des limites. Déjà que poser ses limites, c'est se respecter soi-même. Tu restes lumineuse même quand tu ne réponds pas. Tu restes généreuse même quand tu te fermes pour te préserver. D'accord ? C'est ok ! Tout ça, c'est totalement ok. Parce que prendre soin de toi, c'est pas trahir les autres, c'est te reconnaître enfin. C'est dire à ton petit cœur, tout fragile, Tout gentil, se dire je t'ai assez négligé maintenant, je t'écoute. Apprends à écouter tes limites. Et pas juste celles que ton corps hurle quand il est à bout, d'accord ? Mais les petits micro-signaux que ton corps t'envoie. Tu vois ces petits noms que tu ressens dans ton ventre quand on te demande juste un truc en plus, t'as plaît ? Est-ce que tu peux m'aider pour ça ? Est-ce que tu peux m'aider pour ci ? Et toi au fond t'as pas envie ? Ces fois où tu souris en disant oui, alors que ton corps, lui, pleure en silence, demande-toi honnêtement, est-ce que je donne depuis l'amour ou depuis la peur ? Peur d'être abandonné, peur de ne plus être utile, peur de ne plus être aimé. Parce que quand tu donnes depuis la peur, tu te tords, tu te déformes. Et l'amour, le vrai, ne te demande jamais ça. Rappelle-toi que tu n'as pas à mériter l'amour. Pas avec tes efforts, pas avec ta disponibilité, pas avec tes sacrifices. Tu es aimable même dans l'immobilité. Même quand tu ne réponds pas aux messages, même quand tu n'as pas de solution, même quand tu n'es pas utile, tu es aimable juste parce que tu es toi. Et ça, ça peut mettre du temps à s'intégrer. Même une fois que tu commences à le ressentir, ça change tout. Tu es juste humaine. Tu as le droit de dire non. Tu as le droit de dire stop, tu as le droit d'envoyer les gens chier C'est ta vie, c'est toi la personne la plus importante de ta vie Et surtout, réapprends à recevoir Je sais que ça peut faire peur un baby Recevoir quand t'as toujours été celle qui donne, c'est presque inconfortable Tu te dis mais what the fuck, qu'est-ce qui se passe ? Tu n'as pas l'habitude, tu ne sais plus quoi faire de ta vulnérabilité Tu te sens presque coupable d'être chérie Merci. Est-ce que tu te rends compte ou pas ? Comme si tu devais forcément le rendre. Mais ma belle, mon cœur, tu as le droit d'être portée. Tu as le droit d'être celle qu'on console, celle qu'on écoute, celle pour qui on se déplace, celle pour qui on fait de la place. T'as vu sa rime ? Tu n'as pas à tout porter seule pour être digne d'amour. Tu n'as pas à être indispensable pour mériter de rester. Tu veux sauver tout le monde. Mais qui te sauve, toi ? Et si la réponse que je vais te donner aujourd'hui, baby, c'était toi ? Toi, la personne qui te sauve. Pas toi, dans le rôle de la sauveuse, absolument pas, non. Mais toi, qui te regarde vraiment. Toi, qui t'accepte même quand tu ne fais rien. Toi, qui te prend dans les bras quand il n'y a personne. Toi, qui décide de ne plus chercher l'amour dans la douleur, mais dans la paix. Merci. Et parfois, tu ne veux pas sauver, tu veux juste être sauvée. Tu sais, il y a cette autre vérité, celle qu'on ne dit pas souvent, parce qu'elle est fragile, parce qu'elle fait honte, mais elle est là. Parfois, tu ne veux pas sauver les autres, tu veux juste que quelqu'un vienne te sauver. Tu rêves en silence qu'un jour, quelqu'un débarque. Un homme, une amie, une âme douce et solide. Quelqu'un qui voit ta fatigue, qui voit... ton cœur, qui voit que ton cœur est grand, mais ton vide intérieur dans ce petit cœur est omniprésent. Quelqu'un qui pose ses mains sur ta douleur sans poser de questions, un chevalier servant sans armure, mais avec des bras assez grands pour t'enlacer. Tu veux qu'on te dise, t'inquiète, je prends le relais. Tu peux t'effondrer, je suis là. C'est bon, tu peux respirer. Tu te rappelles ? J'ai respiré. T'aimerais qu'on te dise ça ? T'aimerais qu'on prenne soin de toi ? Tu ne veux plus avoir à mériter l'amour. Tu veux qu'on te regarde comme une évidence. Tu veux qu'on te console à l'endroit exact où t'as toujours été forte. Tu veux qu'on te sauve de ce rôle. Mais la vérité, ma lumière, c'est que tant que tu attends que quelqu'un vienne remplir ce vide, tu restes du coup dépendante d'un scénario qui n'existe pas. Parce que ce qu'on t'a jamais dit, ma belle, c'est que ce quelqu'un que tu attends, C'est toi. Là j'ai la voix de Mel Robbins, tu sais elle a un podcast génial, c'est The Mel Robbins Podcast, je te le conseille d'ailleurs, qui dit No One's Coming. Personne ne viendra te sauver, parce que ce quelqu'un que tu attends, c'est toi, la femme que tu es en train de devenir, celle qui se regarde enfin en face, celle qui ose dire je suis fatiguée, je veux qu'on m'aime aussi, celle qui ne veut plus d'un chevalier mais d'un miroir, un amour vrai. ancré, qui voit tout et qui reste. Mais avant ça, il faut que toi, tu restes pour toi. Et si tu t'offrais aujourd'hui ce que t'as toujours espéré qu'on te donne, c'est-à-dire la main sur l'épaule, la tendresse, la constance, tu sais, ce câlin qu'on aurait aimé, ce câlin chaleureux qui te réconforte ton petit cœur tout meurtri. Et cette phrase que tu te répètes comme si tu le disais à ton enfant intérieur, tu peux te poser maintenant, tu peux respirer. Je suis là, pour toi. Ok mon amour ? Se sauver soi-même, c'est sacré. Cet épisode, tu vois, je l'ai enregistré pour toutes les femmes qui se sont vidées en croyant bien faire. Pour celles qui ont grandi avec cette croyance sourde. Si je donne assez, on finira peut-être par m'aimer. Pour toutes celles qui confondent amour et sacrifice. Et qui s'épuisent à vouloir être indispensables. Celles qui écoutent, qui portent tous les mots du monde sur leur... petites épaules toutes frêles, qui conseillent, mais qu'on ne regarde jamais vraiment. C'est celle qu'on appelle la forte. Celle qui pleure toute seule dans leur salle de bain, dans leur lit le soir avant de dormir. Celle qui pense qu'aimer, c'est se faire passer en dernier. C'est penser constamment aux autres, tout le temps, encore et encore et encore, et faire passer les autres avant soi. Celle qui pense qu'aimer, c'est se faire passer en dernier. Non. Encore une fois, et je te le redirai pas assez, t'es la personne la plus importante de ta vie. Bon, du coup qu'est-ce qu'on a vu dans cet épisode ? On a vu que le syndrome du sauveur, ce n'est pas de la bonté pure, c'est souvent un besoin d'être aimé à travers l'autre. Et qu'à force de vouloir être sauvé, tu t'épuises, tu donnes dans le vide et tu finis par croire que ta valeur dépend de ce que tu fais, pas de qui tu es. Tu finis par croire que ta valeur dépend de ce que tu fais, pas de qui tu es. Ce déséquilibre t'éloigne de toi, tu t'oublies, tu t'éteins. Et parfois, tu te sens même utilisé. Mais ce n'est pas parce que les autres sont mauvais, c'est parce que tu attends, tu attends, tu attends. T'es dans l'attente, constante t'es dans l'attente. Et tu attends, en silence, une reconnaissance qu'ils ne savent pas te donner. Et c'est là qu'on retourne à la source, tu n'as pas... à mériter l'amour. Tu n'as pas à porter tout le monde pour exister. Tu as le droit de poser ton sac, de dire non, de te choisir et encore une fois, d'envoyer tout le monde chier. Parce que c'est dans ton droit, mon baby. Reste encore un peu avec moi, je vais te montrer concrètement ce qu'on peut faire. Je vais te donner quelques clés, ma bichette, à glisser dans ton quotidien comme un rappel d'amour pour toi. Premièrement, pose-toi cette question chaque matin quand tu te lèves. Quand tu te regardes dans le miroir, quand tu prends ton petit déjeuner, quand tu t'habilles, est-ce que je me rends disponible par amour ou par peur d'être rejetée ? Est-ce que je me rends disponible par amour ou par peur d'être rejetée ? Deuxièmement, instaure un réflexe. Je me demande d'abord comment je vais. Avant d'écouter les autres, avant de sauver qui que ce soit, tu te poses comme question, comment je vais, moi ? Est-ce que j'ai de l'espace ? Est-ce que j'ai de l'énergie ? Est-ce que j'ai l'envie de le faire ? Troisièmement, apprends à dire non sans te justifier. Tu n'as de compte à rendre à personne, d'accord ? Tu n'as pas besoin d'une excuse. Un, je ne suis pas disponible, c'est déjà un acte de soin, un acte d'amour envers toi-même. Tu veux venir à cette soirée ? Non. Tu veux aller faire ci, faire ça ? Non. Est-ce que tu peux faire ci pour moi ? Non, non, non et non. Quatrièmement, entoure-toi de personne. qui te voient même quand tu ne fais rien. Les vraies connexions ne dépendent pas de ton utilité, elles se nourrissent de ta présence. Les personnes qui sont... capable de voir ta lumière, ton intensité, ta sincérité. Cinquièmement, fais de la place pour toi. Repose-toi sans culpabiliser. Fais des choses rien que pour ton petit plaisir. Va prendre ton McDo, ça fait trois semaines que t'en as envie. Va regarder ce film, va t'acheter ce haut que tu as vu l'autre jour. Fais tout ça, prends du temps pour toi, laisse-toi porter, aime-toi sans condition. Pensez. à soi, ce n'est pas être égoïste. Repose-toi sans culpabiliser. Parce que tu n'es pas un hôpital émotionnel. Tu n'es pas une sauveuse déguisée en amante, copine, amie, sœur. Tu es une femme, une âme et une très belle âme. Un cœur qui a longtemps trop donné. Et qui a aujourd'hui le droit de recevoir. Et surtout, regarde, écoute bien, tu peux être douce, lumineuse, généreuse Merci. et aussi dire non. Tu peux aimer les autres sans t'abandonner en route. Tu peux être disponible sans te sacrifier. D'accord ? Tu peux être disponible sans te sacrifier. Tu peux te choisir, te préserver, te reconstruire. Parce que sauver les autres, c'est noble. C'est vraiment super. C'est... Ça veut dire que t'as un très bon cœur. Mais se sauver soi-même, c'est sacré. J'aimerais que t'en prennes conscience. Je veux qu'on finisse cet épisode avec quelques affirmations pour se libérer du syndrome du sauveur. Écoute-moi bien, pose-toi, respire. Je n'ai pas besoin de sauver les autres pour mériter l'amour. Je peux être présente sans me sacrifier. Je suis aimable même dans l'immobilité. Je suis digne d'amour même quand je ne donne rien. Je ne suis pas responsable du bonheur des autres. Celui-ci, il est très important. Répète-le plusieurs fois s'il le faut. Je ne suis pas responsable du bonheur des autres. Je peux dire non sans culpabiliser. Ma lumière n'a pas à bariller pour tout le monde et tout le temps. Mon énergie est précieuse. J'ai le droit de me préserver. Je me choisis sans honte, sans peur, sans culpabilité. J'ai le droit de me reposer. Je suis plus qu'une épaule sur laquelle pleurer. Je n'ai pas... été mise sur terre pour m'oublier. L'amour que je donne aux autres, je peux me l'offrir aussi. Je ne suis pas égoïste quand je me choisis. Mes limites sont sacrées. Je suis aussi capable de recevoir. Je mérite un amour qui ne dépend pas de mon utilité. Je suis libre de quitter les rôles qui m'épuisent. Je suis assez, ici, maintenant, sans devoir prouver quoi que ce soit. J'ai le droit de dire je ne peux pas J'ai le droit de dire je ne veux pas Ma douceur n'est pas une dette envers les autres Je me donne la permission de respirer Je n'ai pas à tout réparer pour exister Je peux être forte sans être un martyr J'accueille les autres sans m'effacer Je choisis de vivre, pas juste survivre à travers les autres Je choisis de vivre, pas juste survivre à travers les autres Je ne suis plus obligée de me tordre dans tous les sens pour être vue Merci. et me sauver moi-même, c'est le plus bel acte d'amour que je puisse faire pour moi. Si tu as kiffé cet épisode et qu'il t'a parlé, n'hésite pas à le partager avec une personne que tu estimes dans ton cœur et qui a besoin d'entendre ça. Merci d'avoir partagé ce moment avec moi. On se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. En attendant, prends soin de toi, choisis-toi, et surtout, aime-toi comme t'aimerais qu'on t'aime. Love you baby !

Description

Épisode 7 – Le syndrome du sauveur : et toi, qui te sauve ?


Explorons ensemble, en profondeur ce qu’on appelle le syndrome du sauveur.
Ce schéma invisible mais épuisant, où l’on croit qu’aimer, c’est se sacrifier. Où l’on pense qu’il faut tout donner pour être aimée.
Avec douceur, lucidité et sincérité, je te partage mes propres réflexions et met des mots sur cette tendance à vouloir tout réparer… même quand on se vide soi-même.

🔹 Pourquoi on s’attache souvent aux personnes “brisées” ?
🔹 En quoi vouloir tout porter nous empêche de recevoir ?
🔹 Comment se libérer de ce rôle sans culpabiliser ?

Un épisode pour toutes celles qui en ont marre de s’oublier dans les autres.
Pour celles qui veulent aimer sans se perdre, donner sans s’épuiser…
Et surtout, se choisir, enfin.

🌸 Affirmations à la fin de l’épisode incluses.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Coucou baby, j'espère que tu vas bien parce que moi je suis plus qu'heureuse de t'accueillir dans ce nouvel épisode de Vibe with Jasmine Le podcast où on parle vrai, sans filtre et avec le coeur C'est un peu comme un long vocal qu'une copine t'envoie, on laisse tomber les faux semblants, on se parle avec bienveillance, humour et avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour Donc si tu es là, c'est que tu avais besoin de ce temps pour toi Et si tu débarques ou que tu t'es retrouvé ici totalement par hasard, viens, je te souhaite la bienvenue. Aujourd'hui, j'ai envie qu'on parle d'un truc que beaucoup de gens vivent sans vraiment le savoir, tu sais. C'est le syndrome du sauveur. Ce truc qui fait que tu peux toujours aider les autres. Même quand t'es au bout de toi-même, quand t'es au bout du rôle complètement épuisé, que tu te mets en quatre pour tout le monde et qu'au fond, tu t'éteins en silence. Peut-être que t'as toujours été celle qui console, hein. Celle qui donne des conseils, celle qui sait mieux, celle qui veut éviter la douleur chez les autres parce que toi, tu sais ce que ça fait d'avoir mal. Mais à force de vouloir sauver tout le monde, tu t'oublies ? Bien sûr que tu t'oublies. Tu t'épuises et tu te demandes un jour, mais qui me sauve moi ? Le syndrome du sauveur, c'est pas juste vouloir aider, c'est pas juste être une personne empathique ou compatissante. C'est quand tu te sens responsable du bien-être des autres. Quand tu ressens au fond de toi que c'est ton rôle, ta mission, ton devoir. Pas parce qu'on te l'a demandé, non, mais parce qu'on t'a appris tôt ou tard que c'est comme ça qu'on te regarde avec amour. Tu veux que les autres aillent bien, oui. Mais pas seulement parce que tu les aimes, parce que t'en as besoin. Parce que s'ils vont mal, toi tu vacilles. Parce que leur mal-être devient le tien. T'es un peu une sorte d'éponge émotionnelle. Et que tu crois que ta valeur dépend de ta capacité à sauver, à guider, à réparer. Tu vas ressentir un malaise intense quand quelqu'un souffre. Tu culpabilises quand tu n'as pas de solution. Tu penses que si tu ne fais rien, tu les abandonnes. Et souvent, tu t'attaches aux personnes brisées, instables, émotionnellement indisponibles. Parce que tu veux les réparer. Et cette envie de réparer, elle ne vient pas de nulle part. Elle vient d'une blessure très ancienne, peut-être même ancestrale. Peut-être que, petite, t'as été celle qui ressentait tout. Les non-dits de la maison, les silences qui coupaient l'air, les cris qui montaient, les parents débordés, absents, blessés. Et toi t'as cru qu'en aidant... en allégeant, en sacrifiant tes propres besoins, tu allais ramener un peu d'équilibre. Tu t'es dit, si je suis gentille, si je suis calme, si je règle les choses, peut-être qu'ils vont m'aimer, peut-être qu'ils vont aller mieux. Et tu ne l'as plus jamais lâché cette croyance. Alors aujourd'hui, quand quelqu'un souffre autour de toi, tu ressens une sorte d'appel d'urgence. Ton cœur se serre. Tu veux réparer, tu veux penser, tu veux sauver. Pas seulement pour eux. mais parce que ça réveille en toi ce que tu n'as jamais reçu. T'as entendu ? Mais parce que ça réveille en toi ce que tu n'as jamais reçu. Tu cherches à l'extérieur la reconnaissance qu'on ne t'a jamais vraiment donnée quand tu étais là, discrète, à faire de ton mieux. Et toi, tout ce que tu veux, au fond, c'est offrir aux autres ce que toi, tu aurais aimé qu'on t'offre. Mais dans cette boucle-là, tu te vides. Et ce qu'il faut savoir, ma beauté, c'est que derrière ce syndrome du sauveur, Il y a souvent un cœur plein d'amour, n'en doute jamais, mais pas encore dirigé vers lui-même. C'est une forme d'oubli de soi, déguisé en générosité. Mais ce que tu as besoin d'entendre maintenant, c'est que tu as le droit d'exister sans avoir à sauver. Tu es digne d'amour, même quand tu ne règles rien. Tu n'es pas un hôpital émotionnel. Et ce n'est clairement pas ton rôle de guérir tous ceux que tu croises. Ce n'est pas l'amour qui guérit tout. C'est la responsabilité de chacun. Et toi, aujourd'hui, tu peux poser ce sac trop lourd. Ce poids sur tes épaules. Tu peux choisir de dire je t'aime, mais je ne vais pas me sacrifier pour te sauver. Je t'écoute, mais je ne me perds plus. Parce que sauver tout le monde, ce n'est pas être forte. C'est ne pas se croire assez pour être juste aimé, sans se rendre indispensable. Et ça baby, c'est ce qu'on va déconstruire ensemble. Est-ce qu'il t'est déjà arrivé de te dire que quand tu sauves, tu t'oublies ? Regarde, tu es fatigué mais tu réponds quand même. T'as pas dormi, t'as les yeux qui piquent, t'as des cernes, le cœur ralenti, le cœur qui supplie. Juste une pause. Je veux juste une pause. Mais là tu reçois ce message qui dit j'ai pas le moral, je suis dans un mauvais mood. Et tu laisses tout tomber. Tu changes d'état intérieur comme on change de tenue. Tu te mets en mode écoute, soutien, présence. Tu veux pas paraître distante. Alors tu te forces. Tu te rends compte ou pas ? Tu te forces. Tu écoutes. Tu consoles. Tu t'oublies. Et parfois l'autre raccroche et va mieux. Et toi dans tout ça ? Et toi ? Toi, tu restes vidé, mais tu dis rien. Parce que tu penses que dire non, c'est décevoir. Parce que tu crois que ton amour doit se prouver dans l'effort. Et puis, il y a l'amour, ou plutôt ce que tu veux à la place. Tu restes dans une relation où tu ne te sens pas choisi. Tu sens que c'est bancal. Tu sais que t'es pas vu, pas honoré, pas porté comme tu le mérites. Mais tu t'accroches parce que tu vois son potentiel. Ok ? Tu vois son potentiel, donc tu restes. Tu te dis, il a souffert, il a besoin de moi, mais je vais l'aider à s'en sortir. Tu y vas à fond, à fond les bananes même. Tu donnes ton amour comme un traitement. Tu verses ta tendresse comme un médicament. Tu t'adaptes, tu comprends, tu pardonnes. Et tu te dis que peut-être, à force d'aimer pour deux, il finira par te choisir. Absolument pas ma belle, ça marche pas comme ça la vie. Mais un jour tu te réveilles et tu te reconnais plus. T'es devenue cette femme effacée. Cette femme vidée, cette femme épuisée, pas par amour, mais par l'illusion que ton amour allait le sauver. Tu vois, encore une fois, c'est ce putain de syndrome. Et ça, ma bichette, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'épuisement émotionnel, travesti, en loyauté. Eh ouais, ma cocotte, eh ouais. Et tu vas continuer, hein. Tu vas continuer de porter les douleurs des autres, littéralement. Tu t'impliques dans leur drame, leur... tempêtes émotionnelles, leurs tourments. Tu vis leurs blessures comme si c'était les tiennes. Alors déjà, c'est tout à ton honneur. Vraiment. Tu veux les alléger. Tu veux porter avec eux. Tu veux aider à porter leur bagage. Mais à la fin, qu'est-ce qui se passe ? C'est toi qui plies. C'est toi qui va t'écrouler comme une petite merde, comme ça. Parce que tu n'as jamais appris à dire là, c'est trop pour moi. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Tu crois que si tu poses une limite, tu vas être perçu comme égoïste. Alors tu dis oui, encore et encore et encore et encore. Jusqu'à ce que tu craques, jusqu'à ce que ton corps lâche. Mais personne ne t'a demandé de t'écrouler pour eux. Tu veux que je te le répète une nouvelle fois ? Personne ne t'a demandé de t'écrouler pour eux. C'est toi qui t'es mise dans ce rôle. Parce que tu crois encore. inconsciemment que c'est comme ça qu'on t'aimera. Tu te l'effaces pour ne pas déranger. Tu ressens une émotion ? Tu la caches. Tu veux demander un truc ? Tu te tais. T'as besoin d'aide ? Tu te dis c'est pas grave. Je vais gérer, j'ai l'habitude. Et à la place, tu fais quoi ? Tu donnes. Encore et encore et encore et encore Et qu'est-ce que tu donnes ? Tu donnes de ton temps Tu donnes de ton énergie Tu donnes ton cœur, ta lumière Tu donnes, tu donnes, tu donnes Jusqu'à ne plus rien avoir pour toi Ok ? Tu donnes, tu donnes, tu donnes Jusqu'à ne plus rien avoir pour toi Tu deviens cette fille qu'on appelle quand tout va mal Mais qu'on ne console jamais Merci. Parce qu'on t'a mise dans un rôle de celle qui gère, celle qui tient, celle qui supporte, celle qui est le pilier dans les relations. Et derrière ce « je veux juste aider » , il y a cette phrase que tu n'oses même pas prononcer. En vrai, je veux me sentir exister, je veux qu'on ait besoin de moi, je veux être indispensable parce que c'est là que je me sens en sécurité. Et j'ai peur que si j'arrête d'aider, on m'oublie, on ne m'aime plus, on ne me regarde plus. Et c'est là mon coeur que ça devient dangereux. Parce que tu finis par te confondre avec ton rôle de sauveuse. Tu crois que si tu ne fais rien, tu n'as plus de valeur. Alors c'est faux. Archifaux. Tu penses que l'amour, le vrai, se mérite dans la douleur. Que ta présence ne compte que si elle soulage, que si elle soigne, que si elle répare. Mais encore une fois baby, ce n'est pas vrai. Tu n'as pas été mise sur cette... terre pour t'effacer dans les blessures des autres. Tu n'es pas une béquille, tu n'es pas un pansement, tu es une âme entière. Ok ? Je vais te le répéter encore une fois, je vais te le répéter autant de fois qu'il le faut pour que ça rentre dans ta petite tête toute mignonne. Tu n'es pas une... Becky, tu n'es pas un pansement, tu es une âme entière. Tu as le droit de poser ton sac, de dire non, de choisir la paix et de te choisir toi. Parce qu'à force de vouloir sauver tout le monde, tu oublies un truc essentiel. On ne sauve pas quelqu'un qui ne veut pas être sauvé ou qui ne veut pas se sauver. Tu peux donner ton énergie, ton temps, ton cœur, ton souffle, tout. Tu peux te plier en quatre. Te couper en deux, t'effacer en mille morceaux, si l'autre personne en face de toi ne veut pas changer, tu ne peux absolument rien faire. Et l'aide, elle ne fonctionne que si elle est demandée. Pas quand tu l'imposes, pas quand tu l'espères en secret, pas quand tu la donnes pour ne pas perdre l'autre. Et quand tu continues quand même, quand tu portes, que tu donnes, que tu tends la main à des gens qui ne veulent pas vraiment la prendre, c'est toi que tu blesses. C'est toi que tu abandonnes. Résultat. Tu t'épuises, tu te vides, tu donnes dans le vide ma belle, tu fais des efforts colossaux et en face rien ne change, walou, absolument rien. Et là, une autre émotion arrive, la frustration. Tu te sens impuissante, tu te sens inutile, tu commences même à devenir un peu aigri, un peu fermé, un peu froide. Tu t'étonnes de ton propre agacement mais au fond ce n'est pas de la colère, c'est de la tristesse. Une tristesse profonde, parce que tu n'as pas reçu ce que tu donnais. Tu te sens seul, tu te sens oublié, tu te sens utilisé. Et pourtant, et pourtant, ce n'est pas que les autres sont ingrats, ce n'est pas qu'ils sont méchants, ce n'est pas qu'ils se foutent de toi, c'est que toi, tu as donné, en espérant être aimé en retour. Tu ne l'as pas dit, tu n'as pas posé la condition à voix haute, mais elle était là, dans le silence de ton cœur. Je vais t'aimer très fort, très bien, très loin et j'espère qu'un jour tu m'aimeras aussi. Mais ça tu vois, ça vient de loin ma bichette, de très loin, d'un vide, d'un manque, d'un besoin d'amour qu'on ne t'a jamais appris à remplir par toi-même. Toi t'as appris que donner c'est être utile et qu'être utile c'est être aimé. Alors tu as fait de ta générosité une stratégie de survie. Tu as confondu l'amour... et le mérite. Et maintenant que tu es adulte, tu continues dans le même schéma, sans même t'en rendre compte. Mais regarde-toi aujourd'hui. Tu te réveilles, tu prends conscience et tu peux enfin dire je ne veux plus m'envier l'amour à travers le sauvetage émotionnel. Je veux être aimée. Même quand je ne sauve personne, je veux être regardée. Même quand je suis juste là. Je veux être choisie. Pas parce que je suis utile, mais parce que je suis moi. Mais du coup, Jasmine, comment on sort du syndrome du sauveur ? Eh ben, déjà on va commencer par une vérité douce mais fondamentale. Tu n'es pas méchante si tu ne portes pas tout le monde. Tu n'es pas égoïste si tu choisis de te prioriser. Parce que, encore une fois, je vais te le répéter, et je te le répéterai jamais assez, mais tu es la personne la plus importante de ta vie ! D'accord ? Tu es la personne la plus importante de ta vie. Et tu n'es pas une mauvaise personne si tu dis non. Tu ne cesses pas d'être une belle âme parce que tu poses des limites. Déjà que poser ses limites, c'est se respecter soi-même. Tu restes lumineuse même quand tu ne réponds pas. Tu restes généreuse même quand tu te fermes pour te préserver. D'accord ? C'est ok ! Tout ça, c'est totalement ok. Parce que prendre soin de toi, c'est pas trahir les autres, c'est te reconnaître enfin. C'est dire à ton petit cœur, tout fragile, Tout gentil, se dire je t'ai assez négligé maintenant, je t'écoute. Apprends à écouter tes limites. Et pas juste celles que ton corps hurle quand il est à bout, d'accord ? Mais les petits micro-signaux que ton corps t'envoie. Tu vois ces petits noms que tu ressens dans ton ventre quand on te demande juste un truc en plus, t'as plaît ? Est-ce que tu peux m'aider pour ça ? Est-ce que tu peux m'aider pour ci ? Et toi au fond t'as pas envie ? Ces fois où tu souris en disant oui, alors que ton corps, lui, pleure en silence, demande-toi honnêtement, est-ce que je donne depuis l'amour ou depuis la peur ? Peur d'être abandonné, peur de ne plus être utile, peur de ne plus être aimé. Parce que quand tu donnes depuis la peur, tu te tords, tu te déformes. Et l'amour, le vrai, ne te demande jamais ça. Rappelle-toi que tu n'as pas à mériter l'amour. Pas avec tes efforts, pas avec ta disponibilité, pas avec tes sacrifices. Tu es aimable même dans l'immobilité. Même quand tu ne réponds pas aux messages, même quand tu n'as pas de solution, même quand tu n'es pas utile, tu es aimable juste parce que tu es toi. Et ça, ça peut mettre du temps à s'intégrer. Même une fois que tu commences à le ressentir, ça change tout. Tu es juste humaine. Tu as le droit de dire non. Tu as le droit de dire stop, tu as le droit d'envoyer les gens chier C'est ta vie, c'est toi la personne la plus importante de ta vie Et surtout, réapprends à recevoir Je sais que ça peut faire peur un baby Recevoir quand t'as toujours été celle qui donne, c'est presque inconfortable Tu te dis mais what the fuck, qu'est-ce qui se passe ? Tu n'as pas l'habitude, tu ne sais plus quoi faire de ta vulnérabilité Tu te sens presque coupable d'être chérie Merci. Est-ce que tu te rends compte ou pas ? Comme si tu devais forcément le rendre. Mais ma belle, mon cœur, tu as le droit d'être portée. Tu as le droit d'être celle qu'on console, celle qu'on écoute, celle pour qui on se déplace, celle pour qui on fait de la place. T'as vu sa rime ? Tu n'as pas à tout porter seule pour être digne d'amour. Tu n'as pas à être indispensable pour mériter de rester. Tu veux sauver tout le monde. Mais qui te sauve, toi ? Et si la réponse que je vais te donner aujourd'hui, baby, c'était toi ? Toi, la personne qui te sauve. Pas toi, dans le rôle de la sauveuse, absolument pas, non. Mais toi, qui te regarde vraiment. Toi, qui t'accepte même quand tu ne fais rien. Toi, qui te prend dans les bras quand il n'y a personne. Toi, qui décide de ne plus chercher l'amour dans la douleur, mais dans la paix. Merci. Et parfois, tu ne veux pas sauver, tu veux juste être sauvée. Tu sais, il y a cette autre vérité, celle qu'on ne dit pas souvent, parce qu'elle est fragile, parce qu'elle fait honte, mais elle est là. Parfois, tu ne veux pas sauver les autres, tu veux juste que quelqu'un vienne te sauver. Tu rêves en silence qu'un jour, quelqu'un débarque. Un homme, une amie, une âme douce et solide. Quelqu'un qui voit ta fatigue, qui voit... ton cœur, qui voit que ton cœur est grand, mais ton vide intérieur dans ce petit cœur est omniprésent. Quelqu'un qui pose ses mains sur ta douleur sans poser de questions, un chevalier servant sans armure, mais avec des bras assez grands pour t'enlacer. Tu veux qu'on te dise, t'inquiète, je prends le relais. Tu peux t'effondrer, je suis là. C'est bon, tu peux respirer. Tu te rappelles ? J'ai respiré. T'aimerais qu'on te dise ça ? T'aimerais qu'on prenne soin de toi ? Tu ne veux plus avoir à mériter l'amour. Tu veux qu'on te regarde comme une évidence. Tu veux qu'on te console à l'endroit exact où t'as toujours été forte. Tu veux qu'on te sauve de ce rôle. Mais la vérité, ma lumière, c'est que tant que tu attends que quelqu'un vienne remplir ce vide, tu restes du coup dépendante d'un scénario qui n'existe pas. Parce que ce qu'on t'a jamais dit, ma belle, c'est que ce quelqu'un que tu attends, C'est toi. Là j'ai la voix de Mel Robbins, tu sais elle a un podcast génial, c'est The Mel Robbins Podcast, je te le conseille d'ailleurs, qui dit No One's Coming. Personne ne viendra te sauver, parce que ce quelqu'un que tu attends, c'est toi, la femme que tu es en train de devenir, celle qui se regarde enfin en face, celle qui ose dire je suis fatiguée, je veux qu'on m'aime aussi, celle qui ne veut plus d'un chevalier mais d'un miroir, un amour vrai. ancré, qui voit tout et qui reste. Mais avant ça, il faut que toi, tu restes pour toi. Et si tu t'offrais aujourd'hui ce que t'as toujours espéré qu'on te donne, c'est-à-dire la main sur l'épaule, la tendresse, la constance, tu sais, ce câlin qu'on aurait aimé, ce câlin chaleureux qui te réconforte ton petit cœur tout meurtri. Et cette phrase que tu te répètes comme si tu le disais à ton enfant intérieur, tu peux te poser maintenant, tu peux respirer. Je suis là, pour toi. Ok mon amour ? Se sauver soi-même, c'est sacré. Cet épisode, tu vois, je l'ai enregistré pour toutes les femmes qui se sont vidées en croyant bien faire. Pour celles qui ont grandi avec cette croyance sourde. Si je donne assez, on finira peut-être par m'aimer. Pour toutes celles qui confondent amour et sacrifice. Et qui s'épuisent à vouloir être indispensables. Celles qui écoutent, qui portent tous les mots du monde sur leur... petites épaules toutes frêles, qui conseillent, mais qu'on ne regarde jamais vraiment. C'est celle qu'on appelle la forte. Celle qui pleure toute seule dans leur salle de bain, dans leur lit le soir avant de dormir. Celle qui pense qu'aimer, c'est se faire passer en dernier. C'est penser constamment aux autres, tout le temps, encore et encore et encore, et faire passer les autres avant soi. Celle qui pense qu'aimer, c'est se faire passer en dernier. Non. Encore une fois, et je te le redirai pas assez, t'es la personne la plus importante de ta vie. Bon, du coup qu'est-ce qu'on a vu dans cet épisode ? On a vu que le syndrome du sauveur, ce n'est pas de la bonté pure, c'est souvent un besoin d'être aimé à travers l'autre. Et qu'à force de vouloir être sauvé, tu t'épuises, tu donnes dans le vide et tu finis par croire que ta valeur dépend de ce que tu fais, pas de qui tu es. Tu finis par croire que ta valeur dépend de ce que tu fais, pas de qui tu es. Ce déséquilibre t'éloigne de toi, tu t'oublies, tu t'éteins. Et parfois, tu te sens même utilisé. Mais ce n'est pas parce que les autres sont mauvais, c'est parce que tu attends, tu attends, tu attends. T'es dans l'attente, constante t'es dans l'attente. Et tu attends, en silence, une reconnaissance qu'ils ne savent pas te donner. Et c'est là qu'on retourne à la source, tu n'as pas... à mériter l'amour. Tu n'as pas à porter tout le monde pour exister. Tu as le droit de poser ton sac, de dire non, de te choisir et encore une fois, d'envoyer tout le monde chier. Parce que c'est dans ton droit, mon baby. Reste encore un peu avec moi, je vais te montrer concrètement ce qu'on peut faire. Je vais te donner quelques clés, ma bichette, à glisser dans ton quotidien comme un rappel d'amour pour toi. Premièrement, pose-toi cette question chaque matin quand tu te lèves. Quand tu te regardes dans le miroir, quand tu prends ton petit déjeuner, quand tu t'habilles, est-ce que je me rends disponible par amour ou par peur d'être rejetée ? Est-ce que je me rends disponible par amour ou par peur d'être rejetée ? Deuxièmement, instaure un réflexe. Je me demande d'abord comment je vais. Avant d'écouter les autres, avant de sauver qui que ce soit, tu te poses comme question, comment je vais, moi ? Est-ce que j'ai de l'espace ? Est-ce que j'ai de l'énergie ? Est-ce que j'ai l'envie de le faire ? Troisièmement, apprends à dire non sans te justifier. Tu n'as de compte à rendre à personne, d'accord ? Tu n'as pas besoin d'une excuse. Un, je ne suis pas disponible, c'est déjà un acte de soin, un acte d'amour envers toi-même. Tu veux venir à cette soirée ? Non. Tu veux aller faire ci, faire ça ? Non. Est-ce que tu peux faire ci pour moi ? Non, non, non et non. Quatrièmement, entoure-toi de personne. qui te voient même quand tu ne fais rien. Les vraies connexions ne dépendent pas de ton utilité, elles se nourrissent de ta présence. Les personnes qui sont... capable de voir ta lumière, ton intensité, ta sincérité. Cinquièmement, fais de la place pour toi. Repose-toi sans culpabiliser. Fais des choses rien que pour ton petit plaisir. Va prendre ton McDo, ça fait trois semaines que t'en as envie. Va regarder ce film, va t'acheter ce haut que tu as vu l'autre jour. Fais tout ça, prends du temps pour toi, laisse-toi porter, aime-toi sans condition. Pensez. à soi, ce n'est pas être égoïste. Repose-toi sans culpabiliser. Parce que tu n'es pas un hôpital émotionnel. Tu n'es pas une sauveuse déguisée en amante, copine, amie, sœur. Tu es une femme, une âme et une très belle âme. Un cœur qui a longtemps trop donné. Et qui a aujourd'hui le droit de recevoir. Et surtout, regarde, écoute bien, tu peux être douce, lumineuse, généreuse Merci. et aussi dire non. Tu peux aimer les autres sans t'abandonner en route. Tu peux être disponible sans te sacrifier. D'accord ? Tu peux être disponible sans te sacrifier. Tu peux te choisir, te préserver, te reconstruire. Parce que sauver les autres, c'est noble. C'est vraiment super. C'est... Ça veut dire que t'as un très bon cœur. Mais se sauver soi-même, c'est sacré. J'aimerais que t'en prennes conscience. Je veux qu'on finisse cet épisode avec quelques affirmations pour se libérer du syndrome du sauveur. Écoute-moi bien, pose-toi, respire. Je n'ai pas besoin de sauver les autres pour mériter l'amour. Je peux être présente sans me sacrifier. Je suis aimable même dans l'immobilité. Je suis digne d'amour même quand je ne donne rien. Je ne suis pas responsable du bonheur des autres. Celui-ci, il est très important. Répète-le plusieurs fois s'il le faut. Je ne suis pas responsable du bonheur des autres. Je peux dire non sans culpabiliser. Ma lumière n'a pas à bariller pour tout le monde et tout le temps. Mon énergie est précieuse. J'ai le droit de me préserver. Je me choisis sans honte, sans peur, sans culpabilité. J'ai le droit de me reposer. Je suis plus qu'une épaule sur laquelle pleurer. Je n'ai pas... été mise sur terre pour m'oublier. L'amour que je donne aux autres, je peux me l'offrir aussi. Je ne suis pas égoïste quand je me choisis. Mes limites sont sacrées. Je suis aussi capable de recevoir. Je mérite un amour qui ne dépend pas de mon utilité. Je suis libre de quitter les rôles qui m'épuisent. Je suis assez, ici, maintenant, sans devoir prouver quoi que ce soit. J'ai le droit de dire je ne peux pas J'ai le droit de dire je ne veux pas Ma douceur n'est pas une dette envers les autres Je me donne la permission de respirer Je n'ai pas à tout réparer pour exister Je peux être forte sans être un martyr J'accueille les autres sans m'effacer Je choisis de vivre, pas juste survivre à travers les autres Je choisis de vivre, pas juste survivre à travers les autres Je ne suis plus obligée de me tordre dans tous les sens pour être vue Merci. et me sauver moi-même, c'est le plus bel acte d'amour que je puisse faire pour moi. Si tu as kiffé cet épisode et qu'il t'a parlé, n'hésite pas à le partager avec une personne que tu estimes dans ton cœur et qui a besoin d'entendre ça. Merci d'avoir partagé ce moment avec moi. On se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. En attendant, prends soin de toi, choisis-toi, et surtout, aime-toi comme t'aimerais qu'on t'aime. Love you baby !

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Description

Épisode 7 – Le syndrome du sauveur : et toi, qui te sauve ?


Explorons ensemble, en profondeur ce qu’on appelle le syndrome du sauveur.
Ce schéma invisible mais épuisant, où l’on croit qu’aimer, c’est se sacrifier. Où l’on pense qu’il faut tout donner pour être aimée.
Avec douceur, lucidité et sincérité, je te partage mes propres réflexions et met des mots sur cette tendance à vouloir tout réparer… même quand on se vide soi-même.

🔹 Pourquoi on s’attache souvent aux personnes “brisées” ?
🔹 En quoi vouloir tout porter nous empêche de recevoir ?
🔹 Comment se libérer de ce rôle sans culpabiliser ?

Un épisode pour toutes celles qui en ont marre de s’oublier dans les autres.
Pour celles qui veulent aimer sans se perdre, donner sans s’épuiser…
Et surtout, se choisir, enfin.

🌸 Affirmations à la fin de l’épisode incluses.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Coucou baby, j'espère que tu vas bien parce que moi je suis plus qu'heureuse de t'accueillir dans ce nouvel épisode de Vibe with Jasmine Le podcast où on parle vrai, sans filtre et avec le coeur C'est un peu comme un long vocal qu'une copine t'envoie, on laisse tomber les faux semblants, on se parle avec bienveillance, humour et avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour Donc si tu es là, c'est que tu avais besoin de ce temps pour toi Et si tu débarques ou que tu t'es retrouvé ici totalement par hasard, viens, je te souhaite la bienvenue. Aujourd'hui, j'ai envie qu'on parle d'un truc que beaucoup de gens vivent sans vraiment le savoir, tu sais. C'est le syndrome du sauveur. Ce truc qui fait que tu peux toujours aider les autres. Même quand t'es au bout de toi-même, quand t'es au bout du rôle complètement épuisé, que tu te mets en quatre pour tout le monde et qu'au fond, tu t'éteins en silence. Peut-être que t'as toujours été celle qui console, hein. Celle qui donne des conseils, celle qui sait mieux, celle qui veut éviter la douleur chez les autres parce que toi, tu sais ce que ça fait d'avoir mal. Mais à force de vouloir sauver tout le monde, tu t'oublies ? Bien sûr que tu t'oublies. Tu t'épuises et tu te demandes un jour, mais qui me sauve moi ? Le syndrome du sauveur, c'est pas juste vouloir aider, c'est pas juste être une personne empathique ou compatissante. C'est quand tu te sens responsable du bien-être des autres. Quand tu ressens au fond de toi que c'est ton rôle, ta mission, ton devoir. Pas parce qu'on te l'a demandé, non, mais parce qu'on t'a appris tôt ou tard que c'est comme ça qu'on te regarde avec amour. Tu veux que les autres aillent bien, oui. Mais pas seulement parce que tu les aimes, parce que t'en as besoin. Parce que s'ils vont mal, toi tu vacilles. Parce que leur mal-être devient le tien. T'es un peu une sorte d'éponge émotionnelle. Et que tu crois que ta valeur dépend de ta capacité à sauver, à guider, à réparer. Tu vas ressentir un malaise intense quand quelqu'un souffre. Tu culpabilises quand tu n'as pas de solution. Tu penses que si tu ne fais rien, tu les abandonnes. Et souvent, tu t'attaches aux personnes brisées, instables, émotionnellement indisponibles. Parce que tu veux les réparer. Et cette envie de réparer, elle ne vient pas de nulle part. Elle vient d'une blessure très ancienne, peut-être même ancestrale. Peut-être que, petite, t'as été celle qui ressentait tout. Les non-dits de la maison, les silences qui coupaient l'air, les cris qui montaient, les parents débordés, absents, blessés. Et toi t'as cru qu'en aidant... en allégeant, en sacrifiant tes propres besoins, tu allais ramener un peu d'équilibre. Tu t'es dit, si je suis gentille, si je suis calme, si je règle les choses, peut-être qu'ils vont m'aimer, peut-être qu'ils vont aller mieux. Et tu ne l'as plus jamais lâché cette croyance. Alors aujourd'hui, quand quelqu'un souffre autour de toi, tu ressens une sorte d'appel d'urgence. Ton cœur se serre. Tu veux réparer, tu veux penser, tu veux sauver. Pas seulement pour eux. mais parce que ça réveille en toi ce que tu n'as jamais reçu. T'as entendu ? Mais parce que ça réveille en toi ce que tu n'as jamais reçu. Tu cherches à l'extérieur la reconnaissance qu'on ne t'a jamais vraiment donnée quand tu étais là, discrète, à faire de ton mieux. Et toi, tout ce que tu veux, au fond, c'est offrir aux autres ce que toi, tu aurais aimé qu'on t'offre. Mais dans cette boucle-là, tu te vides. Et ce qu'il faut savoir, ma beauté, c'est que derrière ce syndrome du sauveur, Il y a souvent un cœur plein d'amour, n'en doute jamais, mais pas encore dirigé vers lui-même. C'est une forme d'oubli de soi, déguisé en générosité. Mais ce que tu as besoin d'entendre maintenant, c'est que tu as le droit d'exister sans avoir à sauver. Tu es digne d'amour, même quand tu ne règles rien. Tu n'es pas un hôpital émotionnel. Et ce n'est clairement pas ton rôle de guérir tous ceux que tu croises. Ce n'est pas l'amour qui guérit tout. C'est la responsabilité de chacun. Et toi, aujourd'hui, tu peux poser ce sac trop lourd. Ce poids sur tes épaules. Tu peux choisir de dire je t'aime, mais je ne vais pas me sacrifier pour te sauver. Je t'écoute, mais je ne me perds plus. Parce que sauver tout le monde, ce n'est pas être forte. C'est ne pas se croire assez pour être juste aimé, sans se rendre indispensable. Et ça baby, c'est ce qu'on va déconstruire ensemble. Est-ce qu'il t'est déjà arrivé de te dire que quand tu sauves, tu t'oublies ? Regarde, tu es fatigué mais tu réponds quand même. T'as pas dormi, t'as les yeux qui piquent, t'as des cernes, le cœur ralenti, le cœur qui supplie. Juste une pause. Je veux juste une pause. Mais là tu reçois ce message qui dit j'ai pas le moral, je suis dans un mauvais mood. Et tu laisses tout tomber. Tu changes d'état intérieur comme on change de tenue. Tu te mets en mode écoute, soutien, présence. Tu veux pas paraître distante. Alors tu te forces. Tu te rends compte ou pas ? Tu te forces. Tu écoutes. Tu consoles. Tu t'oublies. Et parfois l'autre raccroche et va mieux. Et toi dans tout ça ? Et toi ? Toi, tu restes vidé, mais tu dis rien. Parce que tu penses que dire non, c'est décevoir. Parce que tu crois que ton amour doit se prouver dans l'effort. Et puis, il y a l'amour, ou plutôt ce que tu veux à la place. Tu restes dans une relation où tu ne te sens pas choisi. Tu sens que c'est bancal. Tu sais que t'es pas vu, pas honoré, pas porté comme tu le mérites. Mais tu t'accroches parce que tu vois son potentiel. Ok ? Tu vois son potentiel, donc tu restes. Tu te dis, il a souffert, il a besoin de moi, mais je vais l'aider à s'en sortir. Tu y vas à fond, à fond les bananes même. Tu donnes ton amour comme un traitement. Tu verses ta tendresse comme un médicament. Tu t'adaptes, tu comprends, tu pardonnes. Et tu te dis que peut-être, à force d'aimer pour deux, il finira par te choisir. Absolument pas ma belle, ça marche pas comme ça la vie. Mais un jour tu te réveilles et tu te reconnais plus. T'es devenue cette femme effacée. Cette femme vidée, cette femme épuisée, pas par amour, mais par l'illusion que ton amour allait le sauver. Tu vois, encore une fois, c'est ce putain de syndrome. Et ça, ma bichette, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'épuisement émotionnel, travesti, en loyauté. Eh ouais, ma cocotte, eh ouais. Et tu vas continuer, hein. Tu vas continuer de porter les douleurs des autres, littéralement. Tu t'impliques dans leur drame, leur... tempêtes émotionnelles, leurs tourments. Tu vis leurs blessures comme si c'était les tiennes. Alors déjà, c'est tout à ton honneur. Vraiment. Tu veux les alléger. Tu veux porter avec eux. Tu veux aider à porter leur bagage. Mais à la fin, qu'est-ce qui se passe ? C'est toi qui plies. C'est toi qui va t'écrouler comme une petite merde, comme ça. Parce que tu n'as jamais appris à dire là, c'est trop pour moi. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Tu crois que si tu poses une limite, tu vas être perçu comme égoïste. Alors tu dis oui, encore et encore et encore et encore. Jusqu'à ce que tu craques, jusqu'à ce que ton corps lâche. Mais personne ne t'a demandé de t'écrouler pour eux. Tu veux que je te le répète une nouvelle fois ? Personne ne t'a demandé de t'écrouler pour eux. C'est toi qui t'es mise dans ce rôle. Parce que tu crois encore. inconsciemment que c'est comme ça qu'on t'aimera. Tu te l'effaces pour ne pas déranger. Tu ressens une émotion ? Tu la caches. Tu veux demander un truc ? Tu te tais. T'as besoin d'aide ? Tu te dis c'est pas grave. Je vais gérer, j'ai l'habitude. Et à la place, tu fais quoi ? Tu donnes. Encore et encore et encore et encore Et qu'est-ce que tu donnes ? Tu donnes de ton temps Tu donnes de ton énergie Tu donnes ton cœur, ta lumière Tu donnes, tu donnes, tu donnes Jusqu'à ne plus rien avoir pour toi Ok ? Tu donnes, tu donnes, tu donnes Jusqu'à ne plus rien avoir pour toi Tu deviens cette fille qu'on appelle quand tout va mal Mais qu'on ne console jamais Merci. Parce qu'on t'a mise dans un rôle de celle qui gère, celle qui tient, celle qui supporte, celle qui est le pilier dans les relations. Et derrière ce « je veux juste aider » , il y a cette phrase que tu n'oses même pas prononcer. En vrai, je veux me sentir exister, je veux qu'on ait besoin de moi, je veux être indispensable parce que c'est là que je me sens en sécurité. Et j'ai peur que si j'arrête d'aider, on m'oublie, on ne m'aime plus, on ne me regarde plus. Et c'est là mon coeur que ça devient dangereux. Parce que tu finis par te confondre avec ton rôle de sauveuse. Tu crois que si tu ne fais rien, tu n'as plus de valeur. Alors c'est faux. Archifaux. Tu penses que l'amour, le vrai, se mérite dans la douleur. Que ta présence ne compte que si elle soulage, que si elle soigne, que si elle répare. Mais encore une fois baby, ce n'est pas vrai. Tu n'as pas été mise sur cette... terre pour t'effacer dans les blessures des autres. Tu n'es pas une béquille, tu n'es pas un pansement, tu es une âme entière. Ok ? Je vais te le répéter encore une fois, je vais te le répéter autant de fois qu'il le faut pour que ça rentre dans ta petite tête toute mignonne. Tu n'es pas une... Becky, tu n'es pas un pansement, tu es une âme entière. Tu as le droit de poser ton sac, de dire non, de choisir la paix et de te choisir toi. Parce qu'à force de vouloir sauver tout le monde, tu oublies un truc essentiel. On ne sauve pas quelqu'un qui ne veut pas être sauvé ou qui ne veut pas se sauver. Tu peux donner ton énergie, ton temps, ton cœur, ton souffle, tout. Tu peux te plier en quatre. Te couper en deux, t'effacer en mille morceaux, si l'autre personne en face de toi ne veut pas changer, tu ne peux absolument rien faire. Et l'aide, elle ne fonctionne que si elle est demandée. Pas quand tu l'imposes, pas quand tu l'espères en secret, pas quand tu la donnes pour ne pas perdre l'autre. Et quand tu continues quand même, quand tu portes, que tu donnes, que tu tends la main à des gens qui ne veulent pas vraiment la prendre, c'est toi que tu blesses. C'est toi que tu abandonnes. Résultat. Tu t'épuises, tu te vides, tu donnes dans le vide ma belle, tu fais des efforts colossaux et en face rien ne change, walou, absolument rien. Et là, une autre émotion arrive, la frustration. Tu te sens impuissante, tu te sens inutile, tu commences même à devenir un peu aigri, un peu fermé, un peu froide. Tu t'étonnes de ton propre agacement mais au fond ce n'est pas de la colère, c'est de la tristesse. Une tristesse profonde, parce que tu n'as pas reçu ce que tu donnais. Tu te sens seul, tu te sens oublié, tu te sens utilisé. Et pourtant, et pourtant, ce n'est pas que les autres sont ingrats, ce n'est pas qu'ils sont méchants, ce n'est pas qu'ils se foutent de toi, c'est que toi, tu as donné, en espérant être aimé en retour. Tu ne l'as pas dit, tu n'as pas posé la condition à voix haute, mais elle était là, dans le silence de ton cœur. Je vais t'aimer très fort, très bien, très loin et j'espère qu'un jour tu m'aimeras aussi. Mais ça tu vois, ça vient de loin ma bichette, de très loin, d'un vide, d'un manque, d'un besoin d'amour qu'on ne t'a jamais appris à remplir par toi-même. Toi t'as appris que donner c'est être utile et qu'être utile c'est être aimé. Alors tu as fait de ta générosité une stratégie de survie. Tu as confondu l'amour... et le mérite. Et maintenant que tu es adulte, tu continues dans le même schéma, sans même t'en rendre compte. Mais regarde-toi aujourd'hui. Tu te réveilles, tu prends conscience et tu peux enfin dire je ne veux plus m'envier l'amour à travers le sauvetage émotionnel. Je veux être aimée. Même quand je ne sauve personne, je veux être regardée. Même quand je suis juste là. Je veux être choisie. Pas parce que je suis utile, mais parce que je suis moi. Mais du coup, Jasmine, comment on sort du syndrome du sauveur ? Eh ben, déjà on va commencer par une vérité douce mais fondamentale. Tu n'es pas méchante si tu ne portes pas tout le monde. Tu n'es pas égoïste si tu choisis de te prioriser. Parce que, encore une fois, je vais te le répéter, et je te le répéterai jamais assez, mais tu es la personne la plus importante de ta vie ! D'accord ? Tu es la personne la plus importante de ta vie. Et tu n'es pas une mauvaise personne si tu dis non. Tu ne cesses pas d'être une belle âme parce que tu poses des limites. Déjà que poser ses limites, c'est se respecter soi-même. Tu restes lumineuse même quand tu ne réponds pas. Tu restes généreuse même quand tu te fermes pour te préserver. D'accord ? C'est ok ! Tout ça, c'est totalement ok. Parce que prendre soin de toi, c'est pas trahir les autres, c'est te reconnaître enfin. C'est dire à ton petit cœur, tout fragile, Tout gentil, se dire je t'ai assez négligé maintenant, je t'écoute. Apprends à écouter tes limites. Et pas juste celles que ton corps hurle quand il est à bout, d'accord ? Mais les petits micro-signaux que ton corps t'envoie. Tu vois ces petits noms que tu ressens dans ton ventre quand on te demande juste un truc en plus, t'as plaît ? Est-ce que tu peux m'aider pour ça ? Est-ce que tu peux m'aider pour ci ? Et toi au fond t'as pas envie ? Ces fois où tu souris en disant oui, alors que ton corps, lui, pleure en silence, demande-toi honnêtement, est-ce que je donne depuis l'amour ou depuis la peur ? Peur d'être abandonné, peur de ne plus être utile, peur de ne plus être aimé. Parce que quand tu donnes depuis la peur, tu te tords, tu te déformes. Et l'amour, le vrai, ne te demande jamais ça. Rappelle-toi que tu n'as pas à mériter l'amour. Pas avec tes efforts, pas avec ta disponibilité, pas avec tes sacrifices. Tu es aimable même dans l'immobilité. Même quand tu ne réponds pas aux messages, même quand tu n'as pas de solution, même quand tu n'es pas utile, tu es aimable juste parce que tu es toi. Et ça, ça peut mettre du temps à s'intégrer. Même une fois que tu commences à le ressentir, ça change tout. Tu es juste humaine. Tu as le droit de dire non. Tu as le droit de dire stop, tu as le droit d'envoyer les gens chier C'est ta vie, c'est toi la personne la plus importante de ta vie Et surtout, réapprends à recevoir Je sais que ça peut faire peur un baby Recevoir quand t'as toujours été celle qui donne, c'est presque inconfortable Tu te dis mais what the fuck, qu'est-ce qui se passe ? Tu n'as pas l'habitude, tu ne sais plus quoi faire de ta vulnérabilité Tu te sens presque coupable d'être chérie Merci. Est-ce que tu te rends compte ou pas ? Comme si tu devais forcément le rendre. Mais ma belle, mon cœur, tu as le droit d'être portée. Tu as le droit d'être celle qu'on console, celle qu'on écoute, celle pour qui on se déplace, celle pour qui on fait de la place. T'as vu sa rime ? Tu n'as pas à tout porter seule pour être digne d'amour. Tu n'as pas à être indispensable pour mériter de rester. Tu veux sauver tout le monde. Mais qui te sauve, toi ? Et si la réponse que je vais te donner aujourd'hui, baby, c'était toi ? Toi, la personne qui te sauve. Pas toi, dans le rôle de la sauveuse, absolument pas, non. Mais toi, qui te regarde vraiment. Toi, qui t'accepte même quand tu ne fais rien. Toi, qui te prend dans les bras quand il n'y a personne. Toi, qui décide de ne plus chercher l'amour dans la douleur, mais dans la paix. Merci. Et parfois, tu ne veux pas sauver, tu veux juste être sauvée. Tu sais, il y a cette autre vérité, celle qu'on ne dit pas souvent, parce qu'elle est fragile, parce qu'elle fait honte, mais elle est là. Parfois, tu ne veux pas sauver les autres, tu veux juste que quelqu'un vienne te sauver. Tu rêves en silence qu'un jour, quelqu'un débarque. Un homme, une amie, une âme douce et solide. Quelqu'un qui voit ta fatigue, qui voit... ton cœur, qui voit que ton cœur est grand, mais ton vide intérieur dans ce petit cœur est omniprésent. Quelqu'un qui pose ses mains sur ta douleur sans poser de questions, un chevalier servant sans armure, mais avec des bras assez grands pour t'enlacer. Tu veux qu'on te dise, t'inquiète, je prends le relais. Tu peux t'effondrer, je suis là. C'est bon, tu peux respirer. Tu te rappelles ? J'ai respiré. T'aimerais qu'on te dise ça ? T'aimerais qu'on prenne soin de toi ? Tu ne veux plus avoir à mériter l'amour. Tu veux qu'on te regarde comme une évidence. Tu veux qu'on te console à l'endroit exact où t'as toujours été forte. Tu veux qu'on te sauve de ce rôle. Mais la vérité, ma lumière, c'est que tant que tu attends que quelqu'un vienne remplir ce vide, tu restes du coup dépendante d'un scénario qui n'existe pas. Parce que ce qu'on t'a jamais dit, ma belle, c'est que ce quelqu'un que tu attends, C'est toi. Là j'ai la voix de Mel Robbins, tu sais elle a un podcast génial, c'est The Mel Robbins Podcast, je te le conseille d'ailleurs, qui dit No One's Coming. Personne ne viendra te sauver, parce que ce quelqu'un que tu attends, c'est toi, la femme que tu es en train de devenir, celle qui se regarde enfin en face, celle qui ose dire je suis fatiguée, je veux qu'on m'aime aussi, celle qui ne veut plus d'un chevalier mais d'un miroir, un amour vrai. ancré, qui voit tout et qui reste. Mais avant ça, il faut que toi, tu restes pour toi. Et si tu t'offrais aujourd'hui ce que t'as toujours espéré qu'on te donne, c'est-à-dire la main sur l'épaule, la tendresse, la constance, tu sais, ce câlin qu'on aurait aimé, ce câlin chaleureux qui te réconforte ton petit cœur tout meurtri. Et cette phrase que tu te répètes comme si tu le disais à ton enfant intérieur, tu peux te poser maintenant, tu peux respirer. Je suis là, pour toi. Ok mon amour ? Se sauver soi-même, c'est sacré. Cet épisode, tu vois, je l'ai enregistré pour toutes les femmes qui se sont vidées en croyant bien faire. Pour celles qui ont grandi avec cette croyance sourde. Si je donne assez, on finira peut-être par m'aimer. Pour toutes celles qui confondent amour et sacrifice. Et qui s'épuisent à vouloir être indispensables. Celles qui écoutent, qui portent tous les mots du monde sur leur... petites épaules toutes frêles, qui conseillent, mais qu'on ne regarde jamais vraiment. C'est celle qu'on appelle la forte. Celle qui pleure toute seule dans leur salle de bain, dans leur lit le soir avant de dormir. Celle qui pense qu'aimer, c'est se faire passer en dernier. C'est penser constamment aux autres, tout le temps, encore et encore et encore, et faire passer les autres avant soi. Celle qui pense qu'aimer, c'est se faire passer en dernier. Non. Encore une fois, et je te le redirai pas assez, t'es la personne la plus importante de ta vie. Bon, du coup qu'est-ce qu'on a vu dans cet épisode ? On a vu que le syndrome du sauveur, ce n'est pas de la bonté pure, c'est souvent un besoin d'être aimé à travers l'autre. Et qu'à force de vouloir être sauvé, tu t'épuises, tu donnes dans le vide et tu finis par croire que ta valeur dépend de ce que tu fais, pas de qui tu es. Tu finis par croire que ta valeur dépend de ce que tu fais, pas de qui tu es. Ce déséquilibre t'éloigne de toi, tu t'oublies, tu t'éteins. Et parfois, tu te sens même utilisé. Mais ce n'est pas parce que les autres sont mauvais, c'est parce que tu attends, tu attends, tu attends. T'es dans l'attente, constante t'es dans l'attente. Et tu attends, en silence, une reconnaissance qu'ils ne savent pas te donner. Et c'est là qu'on retourne à la source, tu n'as pas... à mériter l'amour. Tu n'as pas à porter tout le monde pour exister. Tu as le droit de poser ton sac, de dire non, de te choisir et encore une fois, d'envoyer tout le monde chier. Parce que c'est dans ton droit, mon baby. Reste encore un peu avec moi, je vais te montrer concrètement ce qu'on peut faire. Je vais te donner quelques clés, ma bichette, à glisser dans ton quotidien comme un rappel d'amour pour toi. Premièrement, pose-toi cette question chaque matin quand tu te lèves. Quand tu te regardes dans le miroir, quand tu prends ton petit déjeuner, quand tu t'habilles, est-ce que je me rends disponible par amour ou par peur d'être rejetée ? Est-ce que je me rends disponible par amour ou par peur d'être rejetée ? Deuxièmement, instaure un réflexe. Je me demande d'abord comment je vais. Avant d'écouter les autres, avant de sauver qui que ce soit, tu te poses comme question, comment je vais, moi ? Est-ce que j'ai de l'espace ? Est-ce que j'ai de l'énergie ? Est-ce que j'ai l'envie de le faire ? Troisièmement, apprends à dire non sans te justifier. Tu n'as de compte à rendre à personne, d'accord ? Tu n'as pas besoin d'une excuse. Un, je ne suis pas disponible, c'est déjà un acte de soin, un acte d'amour envers toi-même. Tu veux venir à cette soirée ? Non. Tu veux aller faire ci, faire ça ? Non. Est-ce que tu peux faire ci pour moi ? Non, non, non et non. Quatrièmement, entoure-toi de personne. qui te voient même quand tu ne fais rien. Les vraies connexions ne dépendent pas de ton utilité, elles se nourrissent de ta présence. Les personnes qui sont... capable de voir ta lumière, ton intensité, ta sincérité. Cinquièmement, fais de la place pour toi. Repose-toi sans culpabiliser. Fais des choses rien que pour ton petit plaisir. Va prendre ton McDo, ça fait trois semaines que t'en as envie. Va regarder ce film, va t'acheter ce haut que tu as vu l'autre jour. Fais tout ça, prends du temps pour toi, laisse-toi porter, aime-toi sans condition. Pensez. à soi, ce n'est pas être égoïste. Repose-toi sans culpabiliser. Parce que tu n'es pas un hôpital émotionnel. Tu n'es pas une sauveuse déguisée en amante, copine, amie, sœur. Tu es une femme, une âme et une très belle âme. Un cœur qui a longtemps trop donné. Et qui a aujourd'hui le droit de recevoir. Et surtout, regarde, écoute bien, tu peux être douce, lumineuse, généreuse Merci. et aussi dire non. Tu peux aimer les autres sans t'abandonner en route. Tu peux être disponible sans te sacrifier. D'accord ? Tu peux être disponible sans te sacrifier. Tu peux te choisir, te préserver, te reconstruire. Parce que sauver les autres, c'est noble. C'est vraiment super. C'est... Ça veut dire que t'as un très bon cœur. Mais se sauver soi-même, c'est sacré. J'aimerais que t'en prennes conscience. Je veux qu'on finisse cet épisode avec quelques affirmations pour se libérer du syndrome du sauveur. Écoute-moi bien, pose-toi, respire. Je n'ai pas besoin de sauver les autres pour mériter l'amour. Je peux être présente sans me sacrifier. Je suis aimable même dans l'immobilité. Je suis digne d'amour même quand je ne donne rien. Je ne suis pas responsable du bonheur des autres. Celui-ci, il est très important. Répète-le plusieurs fois s'il le faut. Je ne suis pas responsable du bonheur des autres. Je peux dire non sans culpabiliser. Ma lumière n'a pas à bariller pour tout le monde et tout le temps. Mon énergie est précieuse. J'ai le droit de me préserver. Je me choisis sans honte, sans peur, sans culpabilité. J'ai le droit de me reposer. Je suis plus qu'une épaule sur laquelle pleurer. Je n'ai pas... été mise sur terre pour m'oublier. L'amour que je donne aux autres, je peux me l'offrir aussi. Je ne suis pas égoïste quand je me choisis. Mes limites sont sacrées. Je suis aussi capable de recevoir. Je mérite un amour qui ne dépend pas de mon utilité. Je suis libre de quitter les rôles qui m'épuisent. Je suis assez, ici, maintenant, sans devoir prouver quoi que ce soit. J'ai le droit de dire je ne peux pas J'ai le droit de dire je ne veux pas Ma douceur n'est pas une dette envers les autres Je me donne la permission de respirer Je n'ai pas à tout réparer pour exister Je peux être forte sans être un martyr J'accueille les autres sans m'effacer Je choisis de vivre, pas juste survivre à travers les autres Je choisis de vivre, pas juste survivre à travers les autres Je ne suis plus obligée de me tordre dans tous les sens pour être vue Merci. et me sauver moi-même, c'est le plus bel acte d'amour que je puisse faire pour moi. Si tu as kiffé cet épisode et qu'il t'a parlé, n'hésite pas à le partager avec une personne que tu estimes dans ton cœur et qui a besoin d'entendre ça. Merci d'avoir partagé ce moment avec moi. On se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. En attendant, prends soin de toi, choisis-toi, et surtout, aime-toi comme t'aimerais qu'on t'aime. Love you baby !

Description

Épisode 7 – Le syndrome du sauveur : et toi, qui te sauve ?


Explorons ensemble, en profondeur ce qu’on appelle le syndrome du sauveur.
Ce schéma invisible mais épuisant, où l’on croit qu’aimer, c’est se sacrifier. Où l’on pense qu’il faut tout donner pour être aimée.
Avec douceur, lucidité et sincérité, je te partage mes propres réflexions et met des mots sur cette tendance à vouloir tout réparer… même quand on se vide soi-même.

🔹 Pourquoi on s’attache souvent aux personnes “brisées” ?
🔹 En quoi vouloir tout porter nous empêche de recevoir ?
🔹 Comment se libérer de ce rôle sans culpabiliser ?

Un épisode pour toutes celles qui en ont marre de s’oublier dans les autres.
Pour celles qui veulent aimer sans se perdre, donner sans s’épuiser…
Et surtout, se choisir, enfin.

🌸 Affirmations à la fin de l’épisode incluses.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Coucou baby, j'espère que tu vas bien parce que moi je suis plus qu'heureuse de t'accueillir dans ce nouvel épisode de Vibe with Jasmine Le podcast où on parle vrai, sans filtre et avec le coeur C'est un peu comme un long vocal qu'une copine t'envoie, on laisse tomber les faux semblants, on se parle avec bienveillance, humour et avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour Donc si tu es là, c'est que tu avais besoin de ce temps pour toi Et si tu débarques ou que tu t'es retrouvé ici totalement par hasard, viens, je te souhaite la bienvenue. Aujourd'hui, j'ai envie qu'on parle d'un truc que beaucoup de gens vivent sans vraiment le savoir, tu sais. C'est le syndrome du sauveur. Ce truc qui fait que tu peux toujours aider les autres. Même quand t'es au bout de toi-même, quand t'es au bout du rôle complètement épuisé, que tu te mets en quatre pour tout le monde et qu'au fond, tu t'éteins en silence. Peut-être que t'as toujours été celle qui console, hein. Celle qui donne des conseils, celle qui sait mieux, celle qui veut éviter la douleur chez les autres parce que toi, tu sais ce que ça fait d'avoir mal. Mais à force de vouloir sauver tout le monde, tu t'oublies ? Bien sûr que tu t'oublies. Tu t'épuises et tu te demandes un jour, mais qui me sauve moi ? Le syndrome du sauveur, c'est pas juste vouloir aider, c'est pas juste être une personne empathique ou compatissante. C'est quand tu te sens responsable du bien-être des autres. Quand tu ressens au fond de toi que c'est ton rôle, ta mission, ton devoir. Pas parce qu'on te l'a demandé, non, mais parce qu'on t'a appris tôt ou tard que c'est comme ça qu'on te regarde avec amour. Tu veux que les autres aillent bien, oui. Mais pas seulement parce que tu les aimes, parce que t'en as besoin. Parce que s'ils vont mal, toi tu vacilles. Parce que leur mal-être devient le tien. T'es un peu une sorte d'éponge émotionnelle. Et que tu crois que ta valeur dépend de ta capacité à sauver, à guider, à réparer. Tu vas ressentir un malaise intense quand quelqu'un souffre. Tu culpabilises quand tu n'as pas de solution. Tu penses que si tu ne fais rien, tu les abandonnes. Et souvent, tu t'attaches aux personnes brisées, instables, émotionnellement indisponibles. Parce que tu veux les réparer. Et cette envie de réparer, elle ne vient pas de nulle part. Elle vient d'une blessure très ancienne, peut-être même ancestrale. Peut-être que, petite, t'as été celle qui ressentait tout. Les non-dits de la maison, les silences qui coupaient l'air, les cris qui montaient, les parents débordés, absents, blessés. Et toi t'as cru qu'en aidant... en allégeant, en sacrifiant tes propres besoins, tu allais ramener un peu d'équilibre. Tu t'es dit, si je suis gentille, si je suis calme, si je règle les choses, peut-être qu'ils vont m'aimer, peut-être qu'ils vont aller mieux. Et tu ne l'as plus jamais lâché cette croyance. Alors aujourd'hui, quand quelqu'un souffre autour de toi, tu ressens une sorte d'appel d'urgence. Ton cœur se serre. Tu veux réparer, tu veux penser, tu veux sauver. Pas seulement pour eux. mais parce que ça réveille en toi ce que tu n'as jamais reçu. T'as entendu ? Mais parce que ça réveille en toi ce que tu n'as jamais reçu. Tu cherches à l'extérieur la reconnaissance qu'on ne t'a jamais vraiment donnée quand tu étais là, discrète, à faire de ton mieux. Et toi, tout ce que tu veux, au fond, c'est offrir aux autres ce que toi, tu aurais aimé qu'on t'offre. Mais dans cette boucle-là, tu te vides. Et ce qu'il faut savoir, ma beauté, c'est que derrière ce syndrome du sauveur, Il y a souvent un cœur plein d'amour, n'en doute jamais, mais pas encore dirigé vers lui-même. C'est une forme d'oubli de soi, déguisé en générosité. Mais ce que tu as besoin d'entendre maintenant, c'est que tu as le droit d'exister sans avoir à sauver. Tu es digne d'amour, même quand tu ne règles rien. Tu n'es pas un hôpital émotionnel. Et ce n'est clairement pas ton rôle de guérir tous ceux que tu croises. Ce n'est pas l'amour qui guérit tout. C'est la responsabilité de chacun. Et toi, aujourd'hui, tu peux poser ce sac trop lourd. Ce poids sur tes épaules. Tu peux choisir de dire je t'aime, mais je ne vais pas me sacrifier pour te sauver. Je t'écoute, mais je ne me perds plus. Parce que sauver tout le monde, ce n'est pas être forte. C'est ne pas se croire assez pour être juste aimé, sans se rendre indispensable. Et ça baby, c'est ce qu'on va déconstruire ensemble. Est-ce qu'il t'est déjà arrivé de te dire que quand tu sauves, tu t'oublies ? Regarde, tu es fatigué mais tu réponds quand même. T'as pas dormi, t'as les yeux qui piquent, t'as des cernes, le cœur ralenti, le cœur qui supplie. Juste une pause. Je veux juste une pause. Mais là tu reçois ce message qui dit j'ai pas le moral, je suis dans un mauvais mood. Et tu laisses tout tomber. Tu changes d'état intérieur comme on change de tenue. Tu te mets en mode écoute, soutien, présence. Tu veux pas paraître distante. Alors tu te forces. Tu te rends compte ou pas ? Tu te forces. Tu écoutes. Tu consoles. Tu t'oublies. Et parfois l'autre raccroche et va mieux. Et toi dans tout ça ? Et toi ? Toi, tu restes vidé, mais tu dis rien. Parce que tu penses que dire non, c'est décevoir. Parce que tu crois que ton amour doit se prouver dans l'effort. Et puis, il y a l'amour, ou plutôt ce que tu veux à la place. Tu restes dans une relation où tu ne te sens pas choisi. Tu sens que c'est bancal. Tu sais que t'es pas vu, pas honoré, pas porté comme tu le mérites. Mais tu t'accroches parce que tu vois son potentiel. Ok ? Tu vois son potentiel, donc tu restes. Tu te dis, il a souffert, il a besoin de moi, mais je vais l'aider à s'en sortir. Tu y vas à fond, à fond les bananes même. Tu donnes ton amour comme un traitement. Tu verses ta tendresse comme un médicament. Tu t'adaptes, tu comprends, tu pardonnes. Et tu te dis que peut-être, à force d'aimer pour deux, il finira par te choisir. Absolument pas ma belle, ça marche pas comme ça la vie. Mais un jour tu te réveilles et tu te reconnais plus. T'es devenue cette femme effacée. Cette femme vidée, cette femme épuisée, pas par amour, mais par l'illusion que ton amour allait le sauver. Tu vois, encore une fois, c'est ce putain de syndrome. Et ça, ma bichette, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'épuisement émotionnel, travesti, en loyauté. Eh ouais, ma cocotte, eh ouais. Et tu vas continuer, hein. Tu vas continuer de porter les douleurs des autres, littéralement. Tu t'impliques dans leur drame, leur... tempêtes émotionnelles, leurs tourments. Tu vis leurs blessures comme si c'était les tiennes. Alors déjà, c'est tout à ton honneur. Vraiment. Tu veux les alléger. Tu veux porter avec eux. Tu veux aider à porter leur bagage. Mais à la fin, qu'est-ce qui se passe ? C'est toi qui plies. C'est toi qui va t'écrouler comme une petite merde, comme ça. Parce que tu n'as jamais appris à dire là, c'est trop pour moi. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Tu crois que si tu poses une limite, tu vas être perçu comme égoïste. Alors tu dis oui, encore et encore et encore et encore. Jusqu'à ce que tu craques, jusqu'à ce que ton corps lâche. Mais personne ne t'a demandé de t'écrouler pour eux. Tu veux que je te le répète une nouvelle fois ? Personne ne t'a demandé de t'écrouler pour eux. C'est toi qui t'es mise dans ce rôle. Parce que tu crois encore. inconsciemment que c'est comme ça qu'on t'aimera. Tu te l'effaces pour ne pas déranger. Tu ressens une émotion ? Tu la caches. Tu veux demander un truc ? Tu te tais. T'as besoin d'aide ? Tu te dis c'est pas grave. Je vais gérer, j'ai l'habitude. Et à la place, tu fais quoi ? Tu donnes. Encore et encore et encore et encore Et qu'est-ce que tu donnes ? Tu donnes de ton temps Tu donnes de ton énergie Tu donnes ton cœur, ta lumière Tu donnes, tu donnes, tu donnes Jusqu'à ne plus rien avoir pour toi Ok ? Tu donnes, tu donnes, tu donnes Jusqu'à ne plus rien avoir pour toi Tu deviens cette fille qu'on appelle quand tout va mal Mais qu'on ne console jamais Merci. Parce qu'on t'a mise dans un rôle de celle qui gère, celle qui tient, celle qui supporte, celle qui est le pilier dans les relations. Et derrière ce « je veux juste aider » , il y a cette phrase que tu n'oses même pas prononcer. En vrai, je veux me sentir exister, je veux qu'on ait besoin de moi, je veux être indispensable parce que c'est là que je me sens en sécurité. Et j'ai peur que si j'arrête d'aider, on m'oublie, on ne m'aime plus, on ne me regarde plus. Et c'est là mon coeur que ça devient dangereux. Parce que tu finis par te confondre avec ton rôle de sauveuse. Tu crois que si tu ne fais rien, tu n'as plus de valeur. Alors c'est faux. Archifaux. Tu penses que l'amour, le vrai, se mérite dans la douleur. Que ta présence ne compte que si elle soulage, que si elle soigne, que si elle répare. Mais encore une fois baby, ce n'est pas vrai. Tu n'as pas été mise sur cette... terre pour t'effacer dans les blessures des autres. Tu n'es pas une béquille, tu n'es pas un pansement, tu es une âme entière. Ok ? Je vais te le répéter encore une fois, je vais te le répéter autant de fois qu'il le faut pour que ça rentre dans ta petite tête toute mignonne. Tu n'es pas une... Becky, tu n'es pas un pansement, tu es une âme entière. Tu as le droit de poser ton sac, de dire non, de choisir la paix et de te choisir toi. Parce qu'à force de vouloir sauver tout le monde, tu oublies un truc essentiel. On ne sauve pas quelqu'un qui ne veut pas être sauvé ou qui ne veut pas se sauver. Tu peux donner ton énergie, ton temps, ton cœur, ton souffle, tout. Tu peux te plier en quatre. Te couper en deux, t'effacer en mille morceaux, si l'autre personne en face de toi ne veut pas changer, tu ne peux absolument rien faire. Et l'aide, elle ne fonctionne que si elle est demandée. Pas quand tu l'imposes, pas quand tu l'espères en secret, pas quand tu la donnes pour ne pas perdre l'autre. Et quand tu continues quand même, quand tu portes, que tu donnes, que tu tends la main à des gens qui ne veulent pas vraiment la prendre, c'est toi que tu blesses. C'est toi que tu abandonnes. Résultat. Tu t'épuises, tu te vides, tu donnes dans le vide ma belle, tu fais des efforts colossaux et en face rien ne change, walou, absolument rien. Et là, une autre émotion arrive, la frustration. Tu te sens impuissante, tu te sens inutile, tu commences même à devenir un peu aigri, un peu fermé, un peu froide. Tu t'étonnes de ton propre agacement mais au fond ce n'est pas de la colère, c'est de la tristesse. Une tristesse profonde, parce que tu n'as pas reçu ce que tu donnais. Tu te sens seul, tu te sens oublié, tu te sens utilisé. Et pourtant, et pourtant, ce n'est pas que les autres sont ingrats, ce n'est pas qu'ils sont méchants, ce n'est pas qu'ils se foutent de toi, c'est que toi, tu as donné, en espérant être aimé en retour. Tu ne l'as pas dit, tu n'as pas posé la condition à voix haute, mais elle était là, dans le silence de ton cœur. Je vais t'aimer très fort, très bien, très loin et j'espère qu'un jour tu m'aimeras aussi. Mais ça tu vois, ça vient de loin ma bichette, de très loin, d'un vide, d'un manque, d'un besoin d'amour qu'on ne t'a jamais appris à remplir par toi-même. Toi t'as appris que donner c'est être utile et qu'être utile c'est être aimé. Alors tu as fait de ta générosité une stratégie de survie. Tu as confondu l'amour... et le mérite. Et maintenant que tu es adulte, tu continues dans le même schéma, sans même t'en rendre compte. Mais regarde-toi aujourd'hui. Tu te réveilles, tu prends conscience et tu peux enfin dire je ne veux plus m'envier l'amour à travers le sauvetage émotionnel. Je veux être aimée. Même quand je ne sauve personne, je veux être regardée. Même quand je suis juste là. Je veux être choisie. Pas parce que je suis utile, mais parce que je suis moi. Mais du coup, Jasmine, comment on sort du syndrome du sauveur ? Eh ben, déjà on va commencer par une vérité douce mais fondamentale. Tu n'es pas méchante si tu ne portes pas tout le monde. Tu n'es pas égoïste si tu choisis de te prioriser. Parce que, encore une fois, je vais te le répéter, et je te le répéterai jamais assez, mais tu es la personne la plus importante de ta vie ! D'accord ? Tu es la personne la plus importante de ta vie. Et tu n'es pas une mauvaise personne si tu dis non. Tu ne cesses pas d'être une belle âme parce que tu poses des limites. Déjà que poser ses limites, c'est se respecter soi-même. Tu restes lumineuse même quand tu ne réponds pas. Tu restes généreuse même quand tu te fermes pour te préserver. D'accord ? C'est ok ! Tout ça, c'est totalement ok. Parce que prendre soin de toi, c'est pas trahir les autres, c'est te reconnaître enfin. C'est dire à ton petit cœur, tout fragile, Tout gentil, se dire je t'ai assez négligé maintenant, je t'écoute. Apprends à écouter tes limites. Et pas juste celles que ton corps hurle quand il est à bout, d'accord ? Mais les petits micro-signaux que ton corps t'envoie. Tu vois ces petits noms que tu ressens dans ton ventre quand on te demande juste un truc en plus, t'as plaît ? Est-ce que tu peux m'aider pour ça ? Est-ce que tu peux m'aider pour ci ? Et toi au fond t'as pas envie ? Ces fois où tu souris en disant oui, alors que ton corps, lui, pleure en silence, demande-toi honnêtement, est-ce que je donne depuis l'amour ou depuis la peur ? Peur d'être abandonné, peur de ne plus être utile, peur de ne plus être aimé. Parce que quand tu donnes depuis la peur, tu te tords, tu te déformes. Et l'amour, le vrai, ne te demande jamais ça. Rappelle-toi que tu n'as pas à mériter l'amour. Pas avec tes efforts, pas avec ta disponibilité, pas avec tes sacrifices. Tu es aimable même dans l'immobilité. Même quand tu ne réponds pas aux messages, même quand tu n'as pas de solution, même quand tu n'es pas utile, tu es aimable juste parce que tu es toi. Et ça, ça peut mettre du temps à s'intégrer. Même une fois que tu commences à le ressentir, ça change tout. Tu es juste humaine. Tu as le droit de dire non. Tu as le droit de dire stop, tu as le droit d'envoyer les gens chier C'est ta vie, c'est toi la personne la plus importante de ta vie Et surtout, réapprends à recevoir Je sais que ça peut faire peur un baby Recevoir quand t'as toujours été celle qui donne, c'est presque inconfortable Tu te dis mais what the fuck, qu'est-ce qui se passe ? Tu n'as pas l'habitude, tu ne sais plus quoi faire de ta vulnérabilité Tu te sens presque coupable d'être chérie Merci. Est-ce que tu te rends compte ou pas ? Comme si tu devais forcément le rendre. Mais ma belle, mon cœur, tu as le droit d'être portée. Tu as le droit d'être celle qu'on console, celle qu'on écoute, celle pour qui on se déplace, celle pour qui on fait de la place. T'as vu sa rime ? Tu n'as pas à tout porter seule pour être digne d'amour. Tu n'as pas à être indispensable pour mériter de rester. Tu veux sauver tout le monde. Mais qui te sauve, toi ? Et si la réponse que je vais te donner aujourd'hui, baby, c'était toi ? Toi, la personne qui te sauve. Pas toi, dans le rôle de la sauveuse, absolument pas, non. Mais toi, qui te regarde vraiment. Toi, qui t'accepte même quand tu ne fais rien. Toi, qui te prend dans les bras quand il n'y a personne. Toi, qui décide de ne plus chercher l'amour dans la douleur, mais dans la paix. Merci. Et parfois, tu ne veux pas sauver, tu veux juste être sauvée. Tu sais, il y a cette autre vérité, celle qu'on ne dit pas souvent, parce qu'elle est fragile, parce qu'elle fait honte, mais elle est là. Parfois, tu ne veux pas sauver les autres, tu veux juste que quelqu'un vienne te sauver. Tu rêves en silence qu'un jour, quelqu'un débarque. Un homme, une amie, une âme douce et solide. Quelqu'un qui voit ta fatigue, qui voit... ton cœur, qui voit que ton cœur est grand, mais ton vide intérieur dans ce petit cœur est omniprésent. Quelqu'un qui pose ses mains sur ta douleur sans poser de questions, un chevalier servant sans armure, mais avec des bras assez grands pour t'enlacer. Tu veux qu'on te dise, t'inquiète, je prends le relais. Tu peux t'effondrer, je suis là. C'est bon, tu peux respirer. Tu te rappelles ? J'ai respiré. T'aimerais qu'on te dise ça ? T'aimerais qu'on prenne soin de toi ? Tu ne veux plus avoir à mériter l'amour. Tu veux qu'on te regarde comme une évidence. Tu veux qu'on te console à l'endroit exact où t'as toujours été forte. Tu veux qu'on te sauve de ce rôle. Mais la vérité, ma lumière, c'est que tant que tu attends que quelqu'un vienne remplir ce vide, tu restes du coup dépendante d'un scénario qui n'existe pas. Parce que ce qu'on t'a jamais dit, ma belle, c'est que ce quelqu'un que tu attends, C'est toi. Là j'ai la voix de Mel Robbins, tu sais elle a un podcast génial, c'est The Mel Robbins Podcast, je te le conseille d'ailleurs, qui dit No One's Coming. Personne ne viendra te sauver, parce que ce quelqu'un que tu attends, c'est toi, la femme que tu es en train de devenir, celle qui se regarde enfin en face, celle qui ose dire je suis fatiguée, je veux qu'on m'aime aussi, celle qui ne veut plus d'un chevalier mais d'un miroir, un amour vrai. ancré, qui voit tout et qui reste. Mais avant ça, il faut que toi, tu restes pour toi. Et si tu t'offrais aujourd'hui ce que t'as toujours espéré qu'on te donne, c'est-à-dire la main sur l'épaule, la tendresse, la constance, tu sais, ce câlin qu'on aurait aimé, ce câlin chaleureux qui te réconforte ton petit cœur tout meurtri. Et cette phrase que tu te répètes comme si tu le disais à ton enfant intérieur, tu peux te poser maintenant, tu peux respirer. Je suis là, pour toi. Ok mon amour ? Se sauver soi-même, c'est sacré. Cet épisode, tu vois, je l'ai enregistré pour toutes les femmes qui se sont vidées en croyant bien faire. Pour celles qui ont grandi avec cette croyance sourde. Si je donne assez, on finira peut-être par m'aimer. Pour toutes celles qui confondent amour et sacrifice. Et qui s'épuisent à vouloir être indispensables. Celles qui écoutent, qui portent tous les mots du monde sur leur... petites épaules toutes frêles, qui conseillent, mais qu'on ne regarde jamais vraiment. C'est celle qu'on appelle la forte. Celle qui pleure toute seule dans leur salle de bain, dans leur lit le soir avant de dormir. Celle qui pense qu'aimer, c'est se faire passer en dernier. C'est penser constamment aux autres, tout le temps, encore et encore et encore, et faire passer les autres avant soi. Celle qui pense qu'aimer, c'est se faire passer en dernier. Non. Encore une fois, et je te le redirai pas assez, t'es la personne la plus importante de ta vie. Bon, du coup qu'est-ce qu'on a vu dans cet épisode ? On a vu que le syndrome du sauveur, ce n'est pas de la bonté pure, c'est souvent un besoin d'être aimé à travers l'autre. Et qu'à force de vouloir être sauvé, tu t'épuises, tu donnes dans le vide et tu finis par croire que ta valeur dépend de ce que tu fais, pas de qui tu es. Tu finis par croire que ta valeur dépend de ce que tu fais, pas de qui tu es. Ce déséquilibre t'éloigne de toi, tu t'oublies, tu t'éteins. Et parfois, tu te sens même utilisé. Mais ce n'est pas parce que les autres sont mauvais, c'est parce que tu attends, tu attends, tu attends. T'es dans l'attente, constante t'es dans l'attente. Et tu attends, en silence, une reconnaissance qu'ils ne savent pas te donner. Et c'est là qu'on retourne à la source, tu n'as pas... à mériter l'amour. Tu n'as pas à porter tout le monde pour exister. Tu as le droit de poser ton sac, de dire non, de te choisir et encore une fois, d'envoyer tout le monde chier. Parce que c'est dans ton droit, mon baby. Reste encore un peu avec moi, je vais te montrer concrètement ce qu'on peut faire. Je vais te donner quelques clés, ma bichette, à glisser dans ton quotidien comme un rappel d'amour pour toi. Premièrement, pose-toi cette question chaque matin quand tu te lèves. Quand tu te regardes dans le miroir, quand tu prends ton petit déjeuner, quand tu t'habilles, est-ce que je me rends disponible par amour ou par peur d'être rejetée ? Est-ce que je me rends disponible par amour ou par peur d'être rejetée ? Deuxièmement, instaure un réflexe. Je me demande d'abord comment je vais. Avant d'écouter les autres, avant de sauver qui que ce soit, tu te poses comme question, comment je vais, moi ? Est-ce que j'ai de l'espace ? Est-ce que j'ai de l'énergie ? Est-ce que j'ai l'envie de le faire ? Troisièmement, apprends à dire non sans te justifier. Tu n'as de compte à rendre à personne, d'accord ? Tu n'as pas besoin d'une excuse. Un, je ne suis pas disponible, c'est déjà un acte de soin, un acte d'amour envers toi-même. Tu veux venir à cette soirée ? Non. Tu veux aller faire ci, faire ça ? Non. Est-ce que tu peux faire ci pour moi ? Non, non, non et non. Quatrièmement, entoure-toi de personne. qui te voient même quand tu ne fais rien. Les vraies connexions ne dépendent pas de ton utilité, elles se nourrissent de ta présence. Les personnes qui sont... capable de voir ta lumière, ton intensité, ta sincérité. Cinquièmement, fais de la place pour toi. Repose-toi sans culpabiliser. Fais des choses rien que pour ton petit plaisir. Va prendre ton McDo, ça fait trois semaines que t'en as envie. Va regarder ce film, va t'acheter ce haut que tu as vu l'autre jour. Fais tout ça, prends du temps pour toi, laisse-toi porter, aime-toi sans condition. Pensez. à soi, ce n'est pas être égoïste. Repose-toi sans culpabiliser. Parce que tu n'es pas un hôpital émotionnel. Tu n'es pas une sauveuse déguisée en amante, copine, amie, sœur. Tu es une femme, une âme et une très belle âme. Un cœur qui a longtemps trop donné. Et qui a aujourd'hui le droit de recevoir. Et surtout, regarde, écoute bien, tu peux être douce, lumineuse, généreuse Merci. et aussi dire non. Tu peux aimer les autres sans t'abandonner en route. Tu peux être disponible sans te sacrifier. D'accord ? Tu peux être disponible sans te sacrifier. Tu peux te choisir, te préserver, te reconstruire. Parce que sauver les autres, c'est noble. C'est vraiment super. C'est... Ça veut dire que t'as un très bon cœur. Mais se sauver soi-même, c'est sacré. J'aimerais que t'en prennes conscience. Je veux qu'on finisse cet épisode avec quelques affirmations pour se libérer du syndrome du sauveur. Écoute-moi bien, pose-toi, respire. Je n'ai pas besoin de sauver les autres pour mériter l'amour. Je peux être présente sans me sacrifier. Je suis aimable même dans l'immobilité. Je suis digne d'amour même quand je ne donne rien. Je ne suis pas responsable du bonheur des autres. Celui-ci, il est très important. Répète-le plusieurs fois s'il le faut. Je ne suis pas responsable du bonheur des autres. Je peux dire non sans culpabiliser. Ma lumière n'a pas à bariller pour tout le monde et tout le temps. Mon énergie est précieuse. J'ai le droit de me préserver. Je me choisis sans honte, sans peur, sans culpabilité. J'ai le droit de me reposer. Je suis plus qu'une épaule sur laquelle pleurer. Je n'ai pas... été mise sur terre pour m'oublier. L'amour que je donne aux autres, je peux me l'offrir aussi. Je ne suis pas égoïste quand je me choisis. Mes limites sont sacrées. Je suis aussi capable de recevoir. Je mérite un amour qui ne dépend pas de mon utilité. Je suis libre de quitter les rôles qui m'épuisent. Je suis assez, ici, maintenant, sans devoir prouver quoi que ce soit. J'ai le droit de dire je ne peux pas J'ai le droit de dire je ne veux pas Ma douceur n'est pas une dette envers les autres Je me donne la permission de respirer Je n'ai pas à tout réparer pour exister Je peux être forte sans être un martyr J'accueille les autres sans m'effacer Je choisis de vivre, pas juste survivre à travers les autres Je choisis de vivre, pas juste survivre à travers les autres Je ne suis plus obligée de me tordre dans tous les sens pour être vue Merci. et me sauver moi-même, c'est le plus bel acte d'amour que je puisse faire pour moi. Si tu as kiffé cet épisode et qu'il t'a parlé, n'hésite pas à le partager avec une personne que tu estimes dans ton cœur et qui a besoin d'entendre ça. Merci d'avoir partagé ce moment avec moi. On se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. En attendant, prends soin de toi, choisis-toi, et surtout, aime-toi comme t'aimerais qu'on t'aime. Love you baby !

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