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Émergences - « s’exprime sur les discriminations » dans le cadre de la quinzaine de la non-violence. cover
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Ville de Grenoble

Émergences - « s’exprime sur les discriminations » dans le cadre de la quinzaine de la non-violence.

Émergences - « s’exprime sur les discriminations » dans le cadre de la quinzaine de la non-violence.

31min |08/07/2025
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Description

Dans le cadre de la Quinzaine de la Non-Violence, Blvcky, Yanis, Mayara et Malek, accompagnés de Nora Wazizi, ont partagé leurs réflexions et leur engagement contre les discriminations, l'accès à l'emploi et au logement, ainsi que leur combat pour la non-violence. Lors de cet échange, ils ont présenté les thèmes qu'ils aborderont lors de l'événement du 30 septembre à l'Espace 600. Leur performance, une version condensée d'un spectacle précédent, a mis en lumière la persistance de la violence et l'importance de la combattre collectivement.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    nous 16 19 avec sa main c'est que sur news et oui les amis de retour sur les ondes du sang en pointe avec émergence qu'on ne présente plus à émergent qui seront septembre à l'espace 600 bien sûr ils vont s'exprimer la bache Donc avant ça, d'abord, ils sont là et ils vont nous expliquer un petit peu ce qui va se passer ce jour-là. D'abord, on va commencer par Blacky. Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça fait longtemps l'émergence. Ça fait longtemps, ça commence. Ça commence quoi, nouvelle saison, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Les vacances, c'était bien passé ? Nickel, au top. Alors Yanis, et toi ?

  • Speaker #2

    Pareil, les vacances, c'était cool. Une nouvelle émergence et un plus court que d'habitude.

  • Speaker #0

    C'est vrai ?

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #0

    Ah ouais, Mayara.

  • Speaker #4

    Moi ça va, des vacances super, ça fait toujours plaisir de retrouver Mervance.

  • Speaker #0

    Je sais.

  • Speaker #3

    Comment tu t'appelles encore ?

  • Speaker #0

    Malek. Malek ? Voilà. Ça va, tu vas bien ? Ça va et toi ? Oui, ça va. Et toi Malek, ça a été ? Ça a été super. Là en forme, vous êtes revenu en forme et tout ? Eh oui. Yes. Et puis voilà, vous n'êtes pas seul comme d'habitude, vous êtes accompagné par Nora Ouazizi. Comment ça va Nora ?

  • Speaker #5

    Eh bien ça va, ça va. Eh bien oui, c'est moi qui les accompagne, c'est pas eux qui m'accompagnent en fait. Moi, ça va. Pas de plus grandes vacances, je vais en reprendre, mais c'est jamais assez. Mais sinon, ça va. Et regarde comme ils sont joyeux, ils sont bronzés, ils ont le sourire. C'est la jeunesse.

  • Speaker #0

    Alors, cette reprise, ça se passe comment ?

  • Speaker #5

    Ça se passe sur les chapeaux de roue. On a repris vraiment l'émergence. En fait, on n'a jamais le temps de se reposer. Il y a toujours des projets, toujours des initiatives. Les jeunes sont partants. Du coup, quand les jeunes sont partants, on y va.

  • Speaker #0

    Et là, vous allez être à l'espace 600 dans le cadre de la quinzaine de la non-violence. Explique-nous un petit peu comment ça va se passer, cette soirée plateau.

  • Speaker #5

    En fait, on a été invité par l'espace 600, qu'on remercie ici à l'antenne. Ils nous ont invités parce que dans le cadre de cette quinzaine de la non-violence, ils ont une journée spéciale dédiée qu'ils appellent plateau, avec un O, où ils mettent en avant des artistes qui viennent s'exprimer sur des thématiques. sur les inégalités sociales, la non-violence. Et donc, ils nous ont invités parce qu'ils ont bien aimé Émergence. On était chez eux le 25 mai dernier. Et donc, là, ils voulaient que les jeunes puissent venir s'exprimer. Donc, c'est un peu aussi une sorte de scène ouverte. Et les jeunes, là, ils sont sur un travail, une restitution artistique sur les discriminations.

  • Speaker #0

    Sur les discriminations. Cette restitution, c'était quand c'était des travaux qui ont été faits. Bon, l'année, on est encore dans l'année. Je ne dis pas l'année passée, mais Émergence passée, c'est ça.

  • Speaker #5

    Alors là, la restitution qu'ils vont faire, elle a été faite un peu en 2023, un peu en 2022, un peu en 2023. Donc ils ont fait un peu un medley sur ces discriminations. Et voilà, ils vont restituer. C'est vrai que c'est une petite édition de 30 minutes, mais elle n'est pas moins intense. Je pense que c'est même une des plus fortes parce qu'on est sur cette thématique que les jeunes vivent souvent. Les jeunes d'émergence, les jeunes racisés ont ces difficultés d'accès à l'emploi. un accès au logement, de vie du quotidien, surtout dans la société dans laquelle on vit aujourd'hui. C'est très compliqué pour eux. Donc là, sur scène, ils vont crier au monde entier un peu cette rage qu'ils ont et ces inégalités qu'ils vivent.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'Emergence est née à partir de ça aussi ? On peut dire ça ?

  • Speaker #5

    Emergence est née... En fait, la base d'Emergence, c'était sur les discriminations, sur les inégalités. C'était aussi pour donner un peu de l'équité à ces jeunes qui n'ont pas les mêmes chances que d'autres jeunes qui viennent d'autres secteurs, d'autres quartiers. et qui même ne sont pas racisés, on va dire honnêtement. Donc aujourd'hui, l'émergence est née pour eux, pour qu'ils puissent s'exprimer. Ils l'ont rendu fière parce qu'ils ont été à la hauteur même plus de ce qu'on attendait d'eux. Et le monde a découvert effectivement ces talents qui viennent de ces quartiers populaires, ces jeunes talents et ces étoiles brillantes qui sont montantes. Voilà, donc c'est bien beau ce qu'ils proposent. Et en tout cas, moi, je suis ravie parce que... Tout le monde est ravi et tout le monde est toujours décontenancé de pouvoir découvrir ces jeunes talents et ce qu'ils peuvent produire. Mais je peux vous dire qu'il y a vraiment de la graine de talent et d'artistes chez eux. Et ils vont bien clouer le bec à certaines personnes. Et là, je parle du gouvernement qu'ils entendent bien parce que la relève, elle est là et elle est forte, la relève.

  • Speaker #0

    Yes, émergence. En tout cas, ce n'est pas parce que vous êtes là devant moi. Nous, on est fiers de vous, ça c'est sûr. Donc, Blacky, sur cette thématique, la discrimination, c'est des choses quand même sur lesquelles vous êtes rodé. Alors, ça va se passer comment ?

  • Speaker #1

    Ça va se passer... Comment expliquer ? En fait, ça va être un peu ce qui était là à la MC2. Je ne sais pas s'il y en a qui sont venus dans le public et qui nous écoutent en ce moment. Ça va être un peu comme ce tableau-là, mais en plus court, avec les choses beaucoup plus importantes. Et j'espère qu'on va réussir à faire passer notre message en tout cas.

  • Speaker #0

    Yanis, alors ce jour-là, toi, tu vas faire quoi ?

  • Speaker #2

    Eh bien, moi, je pense que je serai dans... Surprise ! Non, moi, je serai un peu dans de la figuration, parce que là, on va faire une émergence un peu plus impactante que les autres, vu qu'il sera plus court. On va garder vraiment les passages qui ont vraiment beaucoup marqué. Du coup, on doit faire du tri. Mais ça ne veut pas dire que je ne serai pas là. Je serai toujours dans de la figuration. Pour le final, je serai là aussi. Mais pour voir tout ce qu'on fait, il faudra venir le 30 septembre.

  • Speaker #0

    Le 30 septembre.

  • Speaker #2

    On est tous là, il n'y a pas de figurant, mais... Mais voilà !

  • Speaker #0

    Mais du coup, est-ce que ça c'est la première fois dans la quinzaine pour la non-violence que vous tenez un événement pareil comme ça ? Parce que là vous allez faire la deuxième partie de l'événement.

  • Speaker #5

    Là on fait la deuxième partie de l'Espace 600 de Bouba Landril. Et en fait ce n'est pas la première fois de la quinzaine de la non-violence parce que la quinzaine de la non-violence est née suite à 2010. au meurtre de Karim qui avait été tué par des policiers. Il a eu une course poursuite à la vue neuve. Et ensuite, en 2012, pour Kevin et Sofiane, paix à leur âme. On a une grosse pensée pour eux, pour tous ces jeunes aussi qui sont victimes aujourd'hui de meurtres de la part d'autorités ou d'autres jeunes. Et en fait, effectivement, l'émergence avait déjà fait, avec Alan, on avait déjà fait une petite séquence de scène ouverte pour la caserne de la non-violence il y a quelques années. Je crois que c'était en 2019. et là en fait, là on est heureux et contents, c'est de se dire les jeunes ils ont tout à fait leur place ce collectif, ils sont là, ils se battent pour ces injustices et les jeunes ils vont apporter leur édifice un peu à cette pierre de se dire de lutte et de constante, on le sait, nous Sana, en tant qu'anciens, personnes racisées de toute façon, quoi qu'il en soit on doit toujours lutter plus et plus et plus et bien aujourd'hui, ces jeunes ils ont leur place c'est eux, ils sont français, ils font partie de cette société, de ce pays là, qu'on appelle la France et qui est leur pays ... Et bien, ils ont leur place comme toute autre personne. Et en tout cas, à travers l'art, ils vont bien diffuser le message.

  • Speaker #0

    Et surtout, ils ont la parole.

  • Speaker #5

    La parole.

  • Speaker #0

    Et ça, ce n'est pas donné à tout le monde.

  • Speaker #5

    Puissance de parole. Il n'y a pas de figurant. En fait, on est vraiment sur... Toutes les personnes qui seront sur le plateau, sur la scène, auront un rôle et quelque chose à transmettre, quel qu'il soit. Il y a beaucoup de surprises aussi, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de surprises.

  • Speaker #5

    Je vais leur laisser la parole, Sanaa. Je vous dis beaucoup, d'accord ?

  • Speaker #0

    D'accord. Alors... Du coup, je veux partir avec toi, Mayara. Et pour toi, ce jour-là, ça va être comment ? Est-ce que tu vas chanter ? Je ne sais pas, parce qu'Emergence, il y a un peu de tout. Des artistes, des poètes, de tout genre. Du coup, ce jour-là, ça va être comment ?

  • Speaker #4

    Emergence, il y a toujours de tout. Donc, peut-être que je vais toucher à tout. Peut-être pas. On verra ça samedi. Mais en tout cas, moi, je trouvais ça très important. C'est une thématique qui revient beaucoup à Emergence, la discrimination. Et parce que je pense qu'on y a tous été confrontés au moins une fois. Et le fait que ça arrive dans ce contexte-là, de la lutte pour la non-violence, c'est encore plus marquant. Et je pense qu'on a tous notre pierre à l'édifice à apporter. Et que c'est important qu'on soit tous là, qu'on chante, qu'on danse, qu'on soit juste là sur scène ou qu'on déclame. Pour moi,

  • Speaker #0

    tout va se faire. Vous allez vous retrouver... Et vous allez dire des choses, bon, des choses, sincèrement, que vous avez beaucoup travaillé dessus, parce que c'est sous forme d'une restitution, on le disait tout à l'heure. Donc, c'est-à-dire, est-ce que ça va être les meilleurs moments d'émergence qu'on va voir ce 30 septembre ?

  • Speaker #2

    Eh bien, c'est à peu près ça. C'est les moments les plus marquants, peut-être pas les meilleurs. Chacun a son opinion sur les meilleurs moments.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord.

  • Speaker #2

    Les moments qu'on a trouvés les plus marquants et qui représentent le mieux la situation actuelle. Et ça va être un condensé de 30 minutes. Du coup, il faut bien venir pour bien comprendre. On fait la pub.

  • Speaker #0

    C'est bien, tu as bien raison. Parce que moi, je suis quand même émergence. Quand vous passez ici, il y avait des jeunes qui avaient des textes vraiment très touchants, qui étaient pertinents. Donc, je ne sais pas ce jour-là, est-ce qu'il y aura ça pendant la restitution ? Est-ce qu'il y aura des nouvelles choses qui vont être ajoutées là-dedans ? Ou n'aura ?

  • Speaker #5

    En fait, cette émergence-là, il y a autant de déclamations que de danses. La danse, elle a vraiment aussi sa place énormément. On a pris le chorégraphe, du coup, comme prestataire, Alan Wannorf, qui, lui, s'occupe de toute la partie chorégraphique. Et donc, il est en train de travailler sur une restitution de comment, sur la thématique de discrimination, ils vont pouvoir retransmettre à travers... l'art de la danse, le message sur les discriminations. Donc il y aura beaucoup de danse sur celui-là. Il y aura Blacky qui va nous faire aussi du rap sur cette thématique-là. Mayara aussi qui va chanter. Yanis qui va déclamer. Malek qui est là aussi, qui va danser, parce qu'elle est partie dans la partie danse. Et aussi, elle a accompagné le chorégraphe sur les chorégraphies. Parce qu'elle est un peu humble, elle ne le dira pas, mais elle a fait partie aussi de l'équipe de la chorégraphie. Et voilà, et Annie qui accompagne ces jeunes. Donc oui, il y aura des textes qui seront percutants. C'est pour montrer en tout cas, l'histoire c'est de montrer aussi que la discrimination, en fait, elle a traversé les années, elle a traversé le temps, mais elle est toujours aussi forte aujourd'hui. C'est vrai. Elle est toujours aussi puissante. Et c'est de montrer aussi au public qu'on ne peut pas dire que la discrimination est moins forte aujourd'hui qu'elle l'était avant. Si ce n'est, en fait, elle a pris un autre visage. Elle est même décomplexée aujourd'hui. Les gens sont même plus décomplexés dans la rue de dire qu'ils n'aiment pas les Noirs, qu'ils n'aiment pas les Arabes, qu'ils n'aiment pas les gens différents d'eux. Et en fait, de mon temps, les gens ne le disaient pas aussi facilement.

  • Speaker #0

    C'est devenu flagrant.

  • Speaker #5

    C'est devenu flagrant. Ils sont décomplexés. Les gens n'ont plus honte de dire, voilà, tu as une tête d'Arabe, tu as une tête de Noir, qu'est-ce que tu fais là ? Ta place, elle n'est pas là. Donc, c'est pour bien montrer aussi que ces jeunes, en fait, on a traversé les années, le temps, donc la ségrégation, les discriminations. On s'est battu pour que les Noirs et les Blancs puissent être dans le même bus. Rosa Parks s'est battue pour ça, donc ils vont aussi en parler. Elle a lutté, elle a même payé de sa vie. Aujourd'hui, grâce à elle, les Noirs ont pu prendre le bus et s'asseoir devant, et pas à l'arrière comme on leur demandait. Tous ces combats-là viennent légitimiser la parole que les jeunes vont prendre sur scène. Ces combats-là, en fait... Et ils apprennent tous ces combats parce qu'à travers Emergence aussi, on leur apprend l'histoire, on leur apprend ce qui s'est passé. Ce n'est pas simplement venir s'exprimer sur ce qu'ils veulent, c'est aussi connaître l'histoire, connaître leur histoire en fait, du temps de l'esclavagisme, du temps de cette ségrégation et la ségrégation qui, dans certains pays aujourd'hui encore, continue. Continue beaucoup, où il y a cette autorité du blanc sur le noir, ça c'est quand même aussi une chose qui est dramatique. Et ces jeunes aujourd'hui, ils sont là pour faire passer le message en disant que la discrimination est toujours là, mais en tout cas, eux ne baisseront jamais les bras. Et nous, on ne baissera jamais les bras non plus pour dire qu'on est là. Et ces personnes qui sont discriminantes, qui sont racistes, elles n'ont pas leur place dans cette société, qu'on le veuille ou pas. Et ces jeunes sont là pour le redire. Et constamment, ils n'arrêteront jamais, ils le rediront constamment. Blacky a traversé texte en tant que rappeur, en tant qu'artiste. Il défendra toujours cette cause, je le pense. Yannis a traversé son combat, même dans l'éloquence, il a traversé son métier. Mayara a traversé champ, elle continuera toujours à le faire. Et Malek constamment aussi à travers la danse, même si même dans leur aussi dans leur scolarité, ils ont toujours ce combat et qu'ils mèneront. Que nos parents avons mené avant eux, que nos grands-parents ont mené avant nous, arrière-grands-parents ont mené. Et voilà, c'est ça qui est beau.

  • Speaker #0

    OK, donc Malek, tu sais, à travers la danse quand même, on arrive à exprimer certaines choses. Donc du coup, quelle est l'importance pour toi de ce combat contre le racisme à travers la danse ?

  • Speaker #6

    Déjà, on est dans une génération qui ne se tait pas. Justement, on a grandi, on a compris. Et maintenant, les jeunes d'aujourd'hui, on se bat et on se bat plus prématurément comparé aux autres jeunes. Avant encore. C'est ça. Et du coup, dans la danse, ce qu'on va évoquer, c'est la différence entre les blancs et les noirs. Même dans les chorégraphies, on peut voir qu'il y a certains pas qui sont associés aux blancs et certains pas qui sont associés aux noirs. Du coup, bah... Par exemple, dans la chorégraphie des Blancs, c'est un peu restreint parce qu'on voulait aussi danser. On est habitué à faire de l'afro et tout. Et là, on s'est restreint. Du coup, même l'afro, on ne l'a pas fait. On l'a laissé. C'est pour marquer la différence. Et oui, la danse, ça sert à exprimer beaucoup de choses. La danse, c'est un art libre, justement. Tout le monde peut exprimer ce qu'il veut.

  • Speaker #0

    Ce qu'il ressent. Voilà. Et ça fait longtemps que tu fais ça ? t'es chorégraphe maintenant c'est qui veut dire voilà t'es t'es une pro non oui je sais pas non j'accompagne et j'apprends tu accompagnes et tu apprends ça c'est très bien n'arrêtez jamais d'apprendre yes donc Blacky ce jour là tu vas nous jouer quel son par exemple ça c'est des sons inédits c'est des sons qu'on connait déjà ou c'est comment parce que t'es dans tous les registres Blacky

  • Speaker #1

    Je suis dans tous les registres. Ce ne sont pas des sons que j'ai sortis moi. Ce sont des sons que j'ai déjà fait sur scène à la MC2. Ce sont des sons que j'ai écrits moi spécialement pour cette occasion.

  • Speaker #0

    Ça tient à cœur ce combat ? Absolument. Est-ce que toi, tu as été victime de racisme, des trucs comme ça, de la discrimination ?

  • Speaker #1

    Oui, étant plus jeune, oui. Mais je pense que si personne se tait, personne parle, ça n'avancera jamais. Déjà que ça n'avance pas beaucoup.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est un peu triste, comme Nora vient de dire. Avant, les gens se cachaient, tu vois. Mais maintenant, tu vois, on arrive à se taper la poitrine en disant que voilà, moi, je n'aime pas l'autre parce qu'il est noir ou il est arabe ou il est chinois, tu vois. Donc, voilà. Du coup, ça, c'est un combat. Vous, ça vous tient à cœur jusqu'à quand, blague ? Jusqu'à que...

  • Speaker #1

    Jusqu'à quand les choses changent. C'est ça le but.

  • Speaker #0

    Et toi, dans ta musique, c'est quelque chose qui prend beaucoup de place ?

  • Speaker #1

    Souvent, oui.

  • Speaker #0

    Souvent. Et toi aussi, Mayara ?

  • Speaker #4

    Oui, vraiment. Parce que c'est un combat qu'ont mené les générations d'avant et que nous, on mène aujourd'hui à notre génération et qu'on veut que les générations d'après mènent aussi. Donc, je pense que ça se transmet et c'est par là, nous, qu'on le transmet aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'une petite question, est-ce que vous connaissez Thomas Sankara ? Non ?

  • Speaker #1

    De nom, ça me tient.

  • Speaker #0

    Il faut aller checker derrière ce monsieur-là. Allez-y aussi. Lui aussi, c'était quelqu'un, tu vois. Ça, ça faisait partie de sa vie. Il était contre le racisme, contre la discrimination. Ce n'était pas juste Burkina Faso, mais partout dans le monde entier. Donc là, tout à l'heure, quand vous étiez en train de parler, ça m'a fait penser à une citation de lui, parce qu'il a osé quand même aller aux États-Unis à l'époque où vraiment c'était la discrimination pure et dure. Et dans son discours, il disait au noir là-bas que pour lui, son Harlem... blanche, sa maison blanche, ça se trouve dans Harlem Noir. Tu vois ? Voilà. Du coup, Blacky, voilà. Je disais tout à l'heure, tu faisais beaucoup de choses, tu vois, dans la musique. C'est pas juste dans la discrimination. Même nous, ici, News FM, quand même, tu nous as fait un titre, hein, et que j'ai kiffé trop. Je sais pas si vous voyez dans les réseaux, tout le temps, je partage parce que j'adore, tu vois. C'est... Voilà. Donc, du coup, on va faire une petite... pause musicale sur ça, si vous me le permettez. Émergence à tous ici. Et puis, on revient tout de suite dans un instant. C'est bon ? Let's go. Allez, c'est parti les amis. Vous aussi, vous qui nous écoutez. Si vous voulez témoigner, n'hésitez pas. Vous pouvez nous appeler tout de suite ici au 0456 14 23 54. Voilà. Si ce genre de thématique, ça vous tient également à cœur. Et là, du coup, on va partir avec ton titre. Blacky, il est là. Avec nous, c'est parti. C'est un titre à... Je ne dis pas hommage, mais vraiment pour News FM. Parce que c'est le... C'est ça, 1.2. Donc voilà, la famille, c'est du local à consommer sans modération.

  • Speaker #3

    Gang,

  • Speaker #1

    BLVCKY,

  • Speaker #3

    tu connais. Je connais les bails. J'ai écrit poser les bases. J'ai écrit poser les bases, et demain c'est sûr que t'es die, plus trop le choix de leur montrer, ok,

  • Speaker #0

    eh,

  • Speaker #3

    je connais les bails, j'ai écrit poser les bases, et demain c'est sûr que t'es die, plus trop le choix de leur montrer ce que je vaux, donc je vais enfiler mon chapeau de paille, t'as capté le délire et là je vais m'embellir, car j'ai trop mangé à la cantine, mais dans mon assiette je l'ai senti, que certains rafferaient j'étais trop cuit. Ecoute moi, là j'ai encore la dalva j'y pousse toi Je sais pas encore c'est parti moi pourquoi Faut que je mette la famille sous le bon toit Putain de merde il faut que je sois validé J'ai le pied dans la merde et rempli de salgédés Je t'écoute la voix des oromas à valider L'envie de rapper m'a donné deux qualités La première c'est que je suis trop fort J'ai plus le temps, je te distance La deuxième, une métagore Viens là, prends ma puissance C'est le B c'est le G, j'ai la con cul qui a kiffé La c'est la black qui gagne, y'a les chickens qui ont kiffé No à blocs chinois, faut sortir la guitare et les faire danser dans le bloc T'as bien vu là, je suis énervé, j'ai plus le temps, j'vois pas tes records La radio m'appelle sur le bigot, donc là je reviens un peu fort Attends, attends, là t'as perdu ton nez, pourquoi t'es plus moche que Baltimore ? Je dois ralentir, c'est pas fini, mais là faut que je respire Je crois que j'ai encore deux, trois mots à vous dire Attends, attends, je mets un coup de ventoline Tu sais que je maîtrise le temps et les éléments, le maniement de ma manière de rapper en rapport avec aucun rappeur Mais pose pas de question, ils ont déjà coulé, enculé, acculé par mon aura pu s'entablotit, moi Elle m'a demandé de faire de la magie, donc forcément j'ai sorti mon zidi, moi Tu crois bien que je suis le roi comme Louis, mais moi vos rappeurs je les ai guillotinés, moi Regarde-le, moi, tu t'en dors, moi, je compte pas de Zeyo, moi, hein Hé, attends, attends, attends, c'est pas fini Hé, je vous ai bien dit que le roi Chicken était en train de dépoussiérer sa couronne, ok Cœur noir toujours disponible sur toutes les plateformes, négro. Sanka, Yoli, Roman. Du ZPM c'est pour eux, sans avoir d'eux, on l'écoute même au b

  • Speaker #0

    Eh oui les amis, c'était le titre de Black Icon, écoutez 101.2. Donc du coup, émergence toujours avec nous ici sur les ondes du 101.2 à l'occasion de cet événement qui va avoir lieu à l'Espace 600 ce samedi 30 septembre les amis. à ne pas manquer. Venez voir les jeunes qui vont s'exprimer sur les discriminations. Donc voilà, c'est des sujets qui les tiennent à cœur quand même. Depuis tout à l'heure, on parlait de ça. Donc voilà, Yanis, je veux venir sur toi aussi. Est-ce que tu as été victime de discrimination ?

  • Speaker #2

    La discrimination, en fait, c'est plein de petits trucs un peu tous les jours et des fois, on ne s'en rend même pas compte. Tu vois, par exemple, là, je suis en train d'essayer de quitter Grenoble. Elle va trouver un appart avec mon blaze. Je n'y arrive pas. J'ai posté sur tous les proprios, tout avance et décale-glace. Même si je peux avoir les sous, le garant, tout ce qu'il faut, ça devient...

  • Speaker #0

    Là, là, je confirme, moi aussi, je suis dans la même situation que toi, tu vois. On me propose des endroits où, voilà, tu as envie d'y aller, quoi.

  • Speaker #3

    Ouais, c'est mignon,

  • Speaker #0

    en fait. Non, mais c'est chaud quand même, quoi. En tout cas, voilà, en tout cas, on sait qu'on peut compter sur beaucoup de gens, tu vois, des gens de bonne volonté, tels qu'Emergence et aussi il y a d'autres jeunes aussi, qui se battent tous les jours pour ces causes-là. Donc voilà, moi, je peux vous dire, continuez comme ça. Courage à vous, ne lâchez rien du tout. Donc là, je vais revenir un petit peu sur Nora, s'il te plaît. Est-ce que, voilà, qu'est-ce que tu peux rajouter par rapport à cette journée de ce 30 septembre ?

  • Speaker #5

    Ce que je peux rajouter, c'est juste dire que c'est important qu'il y ait des moments comme ça. Il faut savoir qu'en fait, la journée de la non-violence, nationalement, c'est le 2 octobre. Donc en fait, ce collectif de V9 Debout, avec l'amitié Robert Desnos. ont créé ce collectif suite à 2010 pour vraiment célébrer cette journée, enfin célébrer malheureusement, mais aussi faire des actions qui sont en faveur en tout cas de la non-violence, des discriminations, des inégalités. Et moi je suis ravie qu'Emergence, du coup, ces jeunes soient pris au sérieux et qu'ils soient invités dans le cadre de cette quinzaine parce que du coup ça leur donne une légitimité. Et donc on légitimise encore plus leurs paroles. Ce n'est pas juste un coin de la rue, on les appelle pour faire ci, pour faire ça. Là, c'est vraiment dans un... dans une séquence qui est importante pour la population, importante dans l'histoire, et qu'eux soient là pour pouvoir donner leur parole, c'est encore plus fort pour moi. Moi, je suis fière de me dire qu'aujourd'hui, à leur âge, ils puissent en tout cas saisir de la parole, de l'art, de la danse, du chant, du rap, pour pouvoir s'exprimer, faire passer des messages. Ça, c'est vraiment important pour moi. Et après, je suis ravie de me dire que de mon temps, nous, on ne faisait pas aussi... en fait en phase, en fait, aussi affichée. Parce qu'on était un peu plus timide, on avait toujours un peu peur de la victimisation tout de suite. Si on dit qu'on subit la discrimination, mais non, tout de suite, victimise. Je l'ai beaucoup entendu, même au travail, je l'ai beaucoup entendu, mais non, mais non. Alors qu'en fait, si, on le sent, c'est que tous les petits trucs par-ci, par-là, le plafond de verre, on le vit aussi. Et quand on est jeune femme, ici, l'immigration, racisée, encore plus, plus on monte dans l'échelle sociale, même professionnelle, et plus, en fait, il y a des gens qui mettront le plafond de verre, qui ne te laisseront pas avancer. Mais après, il faut toujours être courageux et se dire, comme il dit, qu'Eris James, en fait, c'est continuer, pas perdre. Voilà, se dire qu'on est là, on est des banlieusards fiers de l'être. Et aussi, on a aussi notre pierre à apporter à l'édifice. Donc, voilà, je suis contente de les voir évoluer, de les voir apporter leur pierre à l'édifice et de se dire que plus tard, même quand nous, on sera un peu plus vieux, un peu plus vieille, ils seront là pour prendre le relais et former les autres générations à venir. Parce que c'est un combat qui, malheureusement... On le voit bien, il a traversé des années, des générations, et ça ne me nuise pas. C'est vrai. Donc, c'est important qu'eux, par la suite, continuent.

  • Speaker #0

    Qu'ils continuent, c'est tout à fait vrai. En tout cas, on ne doit pas oublier l'histoire. Non,

  • Speaker #5

    elles se sont demandées là, Martin Luther King, Rosa Parks, et bien d'autres encore, parce que là, on ne sait vraiment que les plus connus. Mais oui, c'est important. Il y en a beaucoup, beaucoup. Il y en a beaucoup, beaucoup plus. Mais Césaire, toutes ces personnes-là, c'est important qu'on puisse en tout cas se dire... Il y a des personnes qui ont laissé leur vie pour ce combat-là. Nous, c'est juste le fait de poser notre voix, d'être présent. Ça, c'est important pour moi et c'est important qu'il soit dans cette séquence-là.

  • Speaker #0

    Mais vous, les jeunes, est-ce que ça vous fait peur, en fait, des trucs comme ça ? Je pense que ça fait toujours peur pour l'avenir. Parce que comme elle l'a dit Nora, aujourd'hui la parole sur le racisme s'est libérée. Que ce soit du côté pour le dénoncer, mais aussi pour l'affirmer clairement et pour l'assumer. Et franchement, moi j'ai peur pour les générations à venir. Parce que je me dis que ce qu'on subit là aujourd'hui, nous, et ce qu'ils vont subir eux, j'ai peur que ce soit pire. Mais après je me dis que c'est peut-être en prenant la parole aujourd'hui. que ça va encore plus libérer la parole aux personnes qui sont victimes de ça et que ça va ouvrir les portes à tout le monde.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous vous êtes fiers d'être parti de ce combat-là ? Bien sûr. En tout cas, c'est toujours un plaisir de vous avoir sur les ondes de NewsFM. Vous êtes chez vous. Moi aussi, émergence, je suis chez moi. Parce qu'on partage les mêmes valeurs. C'est important. C'est important, surtout les jeunes. à votre âge et que vous arrivez à vous imprégner de ces questions-là. Parce que c'est quand on prend les choses tôt qu'on peut avoir plus d'expérience et qu'on peut aller loin là-dedans.

  • Speaker #2

    Le fait de conscientiser la situation et d'avoir de la connaissance, c'est là qu'on est plus à l'aise pour prendre la parole. Et eux, c'est ça qu'ils font. Là, ils sont un peu timides quand tu leur dis « Ce combat-là, il est important pour vous. » Et eux, ils disent « Moi, je veux dire avec mes entrailles, mais oui, il est fort, il est important. » Ils vont dire oui, oui. Mais en fait, je pense qu'effectivement, c'est un peu de la timidité, mais bien évidemment, je pense que de toute façon, du fait que les aïeux qui sont déjà issus de l'immigration racisées, de fait, ils sont dedans. Et c'est bien, en tout cas, qu'ils les conscientisent pour pouvoir, en tout cas, intégrer cette lutte. En tout cas, moi, je voulais te dire, Sana, merci beaucoup. Merci à vous. De la famille Émergence, sache-le. On vous remercie tous, les auditeurs et auditrices. On remercie Farid, toute l'équipe News FM, parce qu'en fait, on est toujours chez nous, ici. Merci beaucoup. et il va laisser les jeunes faire leur petite com' de l'instant du moment, c'est aussi ça aussi émergeant. Et on va finir là-dessus. En tout cas, moi, je vous dis au revoir. Merci beaucoup. On a une répétition.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Nora. Allez, moi, c'était Blacky, du coup. Vous pouvez me retrouver sur Insta, BLV, CKY, même sur toutes les plateformes de streaming. Et au moins, vous pouvez écouter mon son, du coup, 101.2 et tous les autres sons que j'ai pu sortir. Yes. Allez. Eh bien, moi, c'est Addis. Et du coup, je cherche un appart, donc les propriétaires de l'avion. N'hésitez pas à me joindre au 06 96 06 97 C'est possible vers Villeurbanne. Merci. À Lyon ? À Lyon, oui. Ok, mais tu quittes Grenoble, c'est ça ? Je ne quitte pas. Maman est toujours à Grenoble. Ok. Je vais aller le week-end. C'est le berceau ici. C'est pour les études. Je vais revenir. C'est pour les études. Ok, ok. Ça, c'est très bien ça. Je suppose. Mayara.

  • Speaker #0

    Moi, c'est Mayara. Merci à tous de nous avoir écoutés. et merci News FM de nous accueillir à chaque fois.

  • Speaker #1

    C'est un plaisir. Malek.

  • Speaker #0

    Moi, c'est Malek et je remercie aussi toutes les personnes qui nous écoutent. Et pour faire la petite com, abonnez-vous à Emergence.Grenoble. Emergence avec un S, sur Instagram.

  • Speaker #1

    Yes, Emergence avec un S, les amis. Donc voilà, n'hésitez pas.

  • Speaker #2

    Et mon équipe, Elia, une grosse dédicace à Elia, Doria, Alan, Annick et tous les jeunes d'Emergence. Voilà, pour ne pas les citer, mais voilà, tous, tous, tous. En tout cas, merci pour tout ce qu'ils apportent. Et merci à mon équipe qui me soutient tout le temps, constamment. Et à la ville de Grenoble, merci, un grand merci de porter ce type de projet parce que ce n'est pas facile non plus pour eux. Et on remercie en tout cas les élus qui portent ce projet, Annabelle Breton et le maire qui soutient ce projet, cette belle initiative.

  • Speaker #1

    En tout cas, on veut des projets comme ça dans chaque coin du monde. Comme ça, on est tranquille. Merci encore Emergence. Et puis, on se donne rendez-vous le 30 septembre à l'Espace 600, à la Ville Neuve. Merci, vous aussi également, vous qui nous écoutent. Du coup, on va se quitter avec le titre de Kenny Arcana. Ça ne nous correspond pas à la famille. Donc voilà, c'était Emergence avec nous. Montre le son, on est ensemble.

  • Speaker #3

    WAKA Je ne meurs plus, ils n'aiment pas les jeunes comme nous Si l'insoumis s'installe par loi, plus t'es un homme conformiste On ne marche pas, c'est valoir là, avec nos principes les plus justes On n'a pas en fond comme construire la révolution, qu'est-ce qu'on apprend ? Regarde, ce monde n'est pas mort, ce monde nous mépris À force de pas, contre le grand le vent qui nous maîtrise On attend toujours les mêmes d'or qui tapent, trop d'orage dans le pays Trop de coups en tête dans leur système, ça n'en fait plus ma gare Qu'est-ce que toi, tu me trouves à ce que c'est marché de suite ? D'élovis, par un monde qui se moque de nous, qui nous exclut On a la foi en droit au plus important de cœur barrière, on a l'interdiction profonde. On est tous ici, par les commandes, pas d'armes, et tu le savais, comme on est tous ici. On est tous ici, par les commandes, pas d'armes, et tu le savais, comme on est tous ici. On est tous ici, par les commandes, pas d'armes, et tu le savais, comme on est tous ici. Symbolique de charme ! On apprend peut-être à contresens mais avec bonne conscience En plus avec nos croyances, notre intuition, on s'en bat Insiste à, j'aime pas Boulogne, j'aimerais qu'on marche à la baguette J'emmerde leurs règles mais je respecte la vie, ma planète, ça c'est Le primordial à mes yeux donc je refuse de me plier Un système corrompu, moral, pour plier Qu'aujourd'hui n'est que sa continuité Le bonheur n'existe pas ici, acquis la foi La soumission de l'humanité Et bien les consciences, mais je peux pas les fermer Donc même si c'est dangereux, rien ne m'empêchera d'exprimer Et même si toi t'es stèze, récupère un autre bout aimerait formater nos idées pour mieux nous faire entrer dans le monde non merci je râle sur la marche et j'en suis fière alors je la marche, je rime avec liberté pour mes soeurs et pour mes frères d'abord on s'en va pour plus dans ce monde et ses notions de valeur nous on prend la justice du ciel et pas en allure non, la vie qu'on nous impose, tout leur ou tout raté leur puissance fantaisie du style macho pour tramer je veux plus rater leur route Je refuse d'écraser pour mon pire, je refuse d'opérer à des lois ambiguës et répressives, je refuse de fermer les poings, d'acquer les poings de son poids sur les lignes, je refuse d'être dans un état qui ne comprend plus appuyer des pays, je refuse de surcouplier le mien, je refuse de fermer les yeux de les tiens, je refuse de me taire ou de faire comme si tout allait bien, je refuse, je refuse, je refuse, je refuse, je refuse, On est tous ici, par les commandes pas dormi sur soft et comme on est tous ici On va gagner de l'ordre influent, ce n'est pas nous,

Description

Dans le cadre de la Quinzaine de la Non-Violence, Blvcky, Yanis, Mayara et Malek, accompagnés de Nora Wazizi, ont partagé leurs réflexions et leur engagement contre les discriminations, l'accès à l'emploi et au logement, ainsi que leur combat pour la non-violence. Lors de cet échange, ils ont présenté les thèmes qu'ils aborderont lors de l'événement du 30 septembre à l'Espace 600. Leur performance, une version condensée d'un spectacle précédent, a mis en lumière la persistance de la violence et l'importance de la combattre collectivement.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    nous 16 19 avec sa main c'est que sur news et oui les amis de retour sur les ondes du sang en pointe avec émergence qu'on ne présente plus à émergent qui seront septembre à l'espace 600 bien sûr ils vont s'exprimer la bache Donc avant ça, d'abord, ils sont là et ils vont nous expliquer un petit peu ce qui va se passer ce jour-là. D'abord, on va commencer par Blacky. Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça fait longtemps l'émergence. Ça fait longtemps, ça commence. Ça commence quoi, nouvelle saison, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Les vacances, c'était bien passé ? Nickel, au top. Alors Yanis, et toi ?

  • Speaker #2

    Pareil, les vacances, c'était cool. Une nouvelle émergence et un plus court que d'habitude.

  • Speaker #0

    C'est vrai ?

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #0

    Ah ouais, Mayara.

  • Speaker #4

    Moi ça va, des vacances super, ça fait toujours plaisir de retrouver Mervance.

  • Speaker #0

    Je sais.

  • Speaker #3

    Comment tu t'appelles encore ?

  • Speaker #0

    Malek. Malek ? Voilà. Ça va, tu vas bien ? Ça va et toi ? Oui, ça va. Et toi Malek, ça a été ? Ça a été super. Là en forme, vous êtes revenu en forme et tout ? Eh oui. Yes. Et puis voilà, vous n'êtes pas seul comme d'habitude, vous êtes accompagné par Nora Ouazizi. Comment ça va Nora ?

  • Speaker #5

    Eh bien ça va, ça va. Eh bien oui, c'est moi qui les accompagne, c'est pas eux qui m'accompagnent en fait. Moi, ça va. Pas de plus grandes vacances, je vais en reprendre, mais c'est jamais assez. Mais sinon, ça va. Et regarde comme ils sont joyeux, ils sont bronzés, ils ont le sourire. C'est la jeunesse.

  • Speaker #0

    Alors, cette reprise, ça se passe comment ?

  • Speaker #5

    Ça se passe sur les chapeaux de roue. On a repris vraiment l'émergence. En fait, on n'a jamais le temps de se reposer. Il y a toujours des projets, toujours des initiatives. Les jeunes sont partants. Du coup, quand les jeunes sont partants, on y va.

  • Speaker #0

    Et là, vous allez être à l'espace 600 dans le cadre de la quinzaine de la non-violence. Explique-nous un petit peu comment ça va se passer, cette soirée plateau.

  • Speaker #5

    En fait, on a été invité par l'espace 600, qu'on remercie ici à l'antenne. Ils nous ont invités parce que dans le cadre de cette quinzaine de la non-violence, ils ont une journée spéciale dédiée qu'ils appellent plateau, avec un O, où ils mettent en avant des artistes qui viennent s'exprimer sur des thématiques. sur les inégalités sociales, la non-violence. Et donc, ils nous ont invités parce qu'ils ont bien aimé Émergence. On était chez eux le 25 mai dernier. Et donc, là, ils voulaient que les jeunes puissent venir s'exprimer. Donc, c'est un peu aussi une sorte de scène ouverte. Et les jeunes, là, ils sont sur un travail, une restitution artistique sur les discriminations.

  • Speaker #0

    Sur les discriminations. Cette restitution, c'était quand c'était des travaux qui ont été faits. Bon, l'année, on est encore dans l'année. Je ne dis pas l'année passée, mais Émergence passée, c'est ça.

  • Speaker #5

    Alors là, la restitution qu'ils vont faire, elle a été faite un peu en 2023, un peu en 2022, un peu en 2023. Donc ils ont fait un peu un medley sur ces discriminations. Et voilà, ils vont restituer. C'est vrai que c'est une petite édition de 30 minutes, mais elle n'est pas moins intense. Je pense que c'est même une des plus fortes parce qu'on est sur cette thématique que les jeunes vivent souvent. Les jeunes d'émergence, les jeunes racisés ont ces difficultés d'accès à l'emploi. un accès au logement, de vie du quotidien, surtout dans la société dans laquelle on vit aujourd'hui. C'est très compliqué pour eux. Donc là, sur scène, ils vont crier au monde entier un peu cette rage qu'ils ont et ces inégalités qu'ils vivent.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'Emergence est née à partir de ça aussi ? On peut dire ça ?

  • Speaker #5

    Emergence est née... En fait, la base d'Emergence, c'était sur les discriminations, sur les inégalités. C'était aussi pour donner un peu de l'équité à ces jeunes qui n'ont pas les mêmes chances que d'autres jeunes qui viennent d'autres secteurs, d'autres quartiers. et qui même ne sont pas racisés, on va dire honnêtement. Donc aujourd'hui, l'émergence est née pour eux, pour qu'ils puissent s'exprimer. Ils l'ont rendu fière parce qu'ils ont été à la hauteur même plus de ce qu'on attendait d'eux. Et le monde a découvert effectivement ces talents qui viennent de ces quartiers populaires, ces jeunes talents et ces étoiles brillantes qui sont montantes. Voilà, donc c'est bien beau ce qu'ils proposent. Et en tout cas, moi, je suis ravie parce que... Tout le monde est ravi et tout le monde est toujours décontenancé de pouvoir découvrir ces jeunes talents et ce qu'ils peuvent produire. Mais je peux vous dire qu'il y a vraiment de la graine de talent et d'artistes chez eux. Et ils vont bien clouer le bec à certaines personnes. Et là, je parle du gouvernement qu'ils entendent bien parce que la relève, elle est là et elle est forte, la relève.

  • Speaker #0

    Yes, émergence. En tout cas, ce n'est pas parce que vous êtes là devant moi. Nous, on est fiers de vous, ça c'est sûr. Donc, Blacky, sur cette thématique, la discrimination, c'est des choses quand même sur lesquelles vous êtes rodé. Alors, ça va se passer comment ?

  • Speaker #1

    Ça va se passer... Comment expliquer ? En fait, ça va être un peu ce qui était là à la MC2. Je ne sais pas s'il y en a qui sont venus dans le public et qui nous écoutent en ce moment. Ça va être un peu comme ce tableau-là, mais en plus court, avec les choses beaucoup plus importantes. Et j'espère qu'on va réussir à faire passer notre message en tout cas.

  • Speaker #0

    Yanis, alors ce jour-là, toi, tu vas faire quoi ?

  • Speaker #2

    Eh bien, moi, je pense que je serai dans... Surprise ! Non, moi, je serai un peu dans de la figuration, parce que là, on va faire une émergence un peu plus impactante que les autres, vu qu'il sera plus court. On va garder vraiment les passages qui ont vraiment beaucoup marqué. Du coup, on doit faire du tri. Mais ça ne veut pas dire que je ne serai pas là. Je serai toujours dans de la figuration. Pour le final, je serai là aussi. Mais pour voir tout ce qu'on fait, il faudra venir le 30 septembre.

  • Speaker #0

    Le 30 septembre.

  • Speaker #2

    On est tous là, il n'y a pas de figurant, mais... Mais voilà !

  • Speaker #0

    Mais du coup, est-ce que ça c'est la première fois dans la quinzaine pour la non-violence que vous tenez un événement pareil comme ça ? Parce que là vous allez faire la deuxième partie de l'événement.

  • Speaker #5

    Là on fait la deuxième partie de l'Espace 600 de Bouba Landril. Et en fait ce n'est pas la première fois de la quinzaine de la non-violence parce que la quinzaine de la non-violence est née suite à 2010. au meurtre de Karim qui avait été tué par des policiers. Il a eu une course poursuite à la vue neuve. Et ensuite, en 2012, pour Kevin et Sofiane, paix à leur âme. On a une grosse pensée pour eux, pour tous ces jeunes aussi qui sont victimes aujourd'hui de meurtres de la part d'autorités ou d'autres jeunes. Et en fait, effectivement, l'émergence avait déjà fait, avec Alan, on avait déjà fait une petite séquence de scène ouverte pour la caserne de la non-violence il y a quelques années. Je crois que c'était en 2019. et là en fait, là on est heureux et contents, c'est de se dire les jeunes ils ont tout à fait leur place ce collectif, ils sont là, ils se battent pour ces injustices et les jeunes ils vont apporter leur édifice un peu à cette pierre de se dire de lutte et de constante, on le sait, nous Sana, en tant qu'anciens, personnes racisées de toute façon, quoi qu'il en soit on doit toujours lutter plus et plus et plus et bien aujourd'hui, ces jeunes ils ont leur place c'est eux, ils sont français, ils font partie de cette société, de ce pays là, qu'on appelle la France et qui est leur pays ... Et bien, ils ont leur place comme toute autre personne. Et en tout cas, à travers l'art, ils vont bien diffuser le message.

  • Speaker #0

    Et surtout, ils ont la parole.

  • Speaker #5

    La parole.

  • Speaker #0

    Et ça, ce n'est pas donné à tout le monde.

  • Speaker #5

    Puissance de parole. Il n'y a pas de figurant. En fait, on est vraiment sur... Toutes les personnes qui seront sur le plateau, sur la scène, auront un rôle et quelque chose à transmettre, quel qu'il soit. Il y a beaucoup de surprises aussi, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de surprises.

  • Speaker #5

    Je vais leur laisser la parole, Sanaa. Je vous dis beaucoup, d'accord ?

  • Speaker #0

    D'accord. Alors... Du coup, je veux partir avec toi, Mayara. Et pour toi, ce jour-là, ça va être comment ? Est-ce que tu vas chanter ? Je ne sais pas, parce qu'Emergence, il y a un peu de tout. Des artistes, des poètes, de tout genre. Du coup, ce jour-là, ça va être comment ?

  • Speaker #4

    Emergence, il y a toujours de tout. Donc, peut-être que je vais toucher à tout. Peut-être pas. On verra ça samedi. Mais en tout cas, moi, je trouvais ça très important. C'est une thématique qui revient beaucoup à Emergence, la discrimination. Et parce que je pense qu'on y a tous été confrontés au moins une fois. Et le fait que ça arrive dans ce contexte-là, de la lutte pour la non-violence, c'est encore plus marquant. Et je pense qu'on a tous notre pierre à l'édifice à apporter. Et que c'est important qu'on soit tous là, qu'on chante, qu'on danse, qu'on soit juste là sur scène ou qu'on déclame. Pour moi,

  • Speaker #0

    tout va se faire. Vous allez vous retrouver... Et vous allez dire des choses, bon, des choses, sincèrement, que vous avez beaucoup travaillé dessus, parce que c'est sous forme d'une restitution, on le disait tout à l'heure. Donc, c'est-à-dire, est-ce que ça va être les meilleurs moments d'émergence qu'on va voir ce 30 septembre ?

  • Speaker #2

    Eh bien, c'est à peu près ça. C'est les moments les plus marquants, peut-être pas les meilleurs. Chacun a son opinion sur les meilleurs moments.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord.

  • Speaker #2

    Les moments qu'on a trouvés les plus marquants et qui représentent le mieux la situation actuelle. Et ça va être un condensé de 30 minutes. Du coup, il faut bien venir pour bien comprendre. On fait la pub.

  • Speaker #0

    C'est bien, tu as bien raison. Parce que moi, je suis quand même émergence. Quand vous passez ici, il y avait des jeunes qui avaient des textes vraiment très touchants, qui étaient pertinents. Donc, je ne sais pas ce jour-là, est-ce qu'il y aura ça pendant la restitution ? Est-ce qu'il y aura des nouvelles choses qui vont être ajoutées là-dedans ? Ou n'aura ?

  • Speaker #5

    En fait, cette émergence-là, il y a autant de déclamations que de danses. La danse, elle a vraiment aussi sa place énormément. On a pris le chorégraphe, du coup, comme prestataire, Alan Wannorf, qui, lui, s'occupe de toute la partie chorégraphique. Et donc, il est en train de travailler sur une restitution de comment, sur la thématique de discrimination, ils vont pouvoir retransmettre à travers... l'art de la danse, le message sur les discriminations. Donc il y aura beaucoup de danse sur celui-là. Il y aura Blacky qui va nous faire aussi du rap sur cette thématique-là. Mayara aussi qui va chanter. Yanis qui va déclamer. Malek qui est là aussi, qui va danser, parce qu'elle est partie dans la partie danse. Et aussi, elle a accompagné le chorégraphe sur les chorégraphies. Parce qu'elle est un peu humble, elle ne le dira pas, mais elle a fait partie aussi de l'équipe de la chorégraphie. Et voilà, et Annie qui accompagne ces jeunes. Donc oui, il y aura des textes qui seront percutants. C'est pour montrer en tout cas, l'histoire c'est de montrer aussi que la discrimination, en fait, elle a traversé les années, elle a traversé le temps, mais elle est toujours aussi forte aujourd'hui. C'est vrai. Elle est toujours aussi puissante. Et c'est de montrer aussi au public qu'on ne peut pas dire que la discrimination est moins forte aujourd'hui qu'elle l'était avant. Si ce n'est, en fait, elle a pris un autre visage. Elle est même décomplexée aujourd'hui. Les gens sont même plus décomplexés dans la rue de dire qu'ils n'aiment pas les Noirs, qu'ils n'aiment pas les Arabes, qu'ils n'aiment pas les gens différents d'eux. Et en fait, de mon temps, les gens ne le disaient pas aussi facilement.

  • Speaker #0

    C'est devenu flagrant.

  • Speaker #5

    C'est devenu flagrant. Ils sont décomplexés. Les gens n'ont plus honte de dire, voilà, tu as une tête d'Arabe, tu as une tête de Noir, qu'est-ce que tu fais là ? Ta place, elle n'est pas là. Donc, c'est pour bien montrer aussi que ces jeunes, en fait, on a traversé les années, le temps, donc la ségrégation, les discriminations. On s'est battu pour que les Noirs et les Blancs puissent être dans le même bus. Rosa Parks s'est battue pour ça, donc ils vont aussi en parler. Elle a lutté, elle a même payé de sa vie. Aujourd'hui, grâce à elle, les Noirs ont pu prendre le bus et s'asseoir devant, et pas à l'arrière comme on leur demandait. Tous ces combats-là viennent légitimiser la parole que les jeunes vont prendre sur scène. Ces combats-là, en fait... Et ils apprennent tous ces combats parce qu'à travers Emergence aussi, on leur apprend l'histoire, on leur apprend ce qui s'est passé. Ce n'est pas simplement venir s'exprimer sur ce qu'ils veulent, c'est aussi connaître l'histoire, connaître leur histoire en fait, du temps de l'esclavagisme, du temps de cette ségrégation et la ségrégation qui, dans certains pays aujourd'hui encore, continue. Continue beaucoup, où il y a cette autorité du blanc sur le noir, ça c'est quand même aussi une chose qui est dramatique. Et ces jeunes aujourd'hui, ils sont là pour faire passer le message en disant que la discrimination est toujours là, mais en tout cas, eux ne baisseront jamais les bras. Et nous, on ne baissera jamais les bras non plus pour dire qu'on est là. Et ces personnes qui sont discriminantes, qui sont racistes, elles n'ont pas leur place dans cette société, qu'on le veuille ou pas. Et ces jeunes sont là pour le redire. Et constamment, ils n'arrêteront jamais, ils le rediront constamment. Blacky a traversé texte en tant que rappeur, en tant qu'artiste. Il défendra toujours cette cause, je le pense. Yannis a traversé son combat, même dans l'éloquence, il a traversé son métier. Mayara a traversé champ, elle continuera toujours à le faire. Et Malek constamment aussi à travers la danse, même si même dans leur aussi dans leur scolarité, ils ont toujours ce combat et qu'ils mèneront. Que nos parents avons mené avant eux, que nos grands-parents ont mené avant nous, arrière-grands-parents ont mené. Et voilà, c'est ça qui est beau.

  • Speaker #0

    OK, donc Malek, tu sais, à travers la danse quand même, on arrive à exprimer certaines choses. Donc du coup, quelle est l'importance pour toi de ce combat contre le racisme à travers la danse ?

  • Speaker #6

    Déjà, on est dans une génération qui ne se tait pas. Justement, on a grandi, on a compris. Et maintenant, les jeunes d'aujourd'hui, on se bat et on se bat plus prématurément comparé aux autres jeunes. Avant encore. C'est ça. Et du coup, dans la danse, ce qu'on va évoquer, c'est la différence entre les blancs et les noirs. Même dans les chorégraphies, on peut voir qu'il y a certains pas qui sont associés aux blancs et certains pas qui sont associés aux noirs. Du coup, bah... Par exemple, dans la chorégraphie des Blancs, c'est un peu restreint parce qu'on voulait aussi danser. On est habitué à faire de l'afro et tout. Et là, on s'est restreint. Du coup, même l'afro, on ne l'a pas fait. On l'a laissé. C'est pour marquer la différence. Et oui, la danse, ça sert à exprimer beaucoup de choses. La danse, c'est un art libre, justement. Tout le monde peut exprimer ce qu'il veut.

  • Speaker #0

    Ce qu'il ressent. Voilà. Et ça fait longtemps que tu fais ça ? t'es chorégraphe maintenant c'est qui veut dire voilà t'es t'es une pro non oui je sais pas non j'accompagne et j'apprends tu accompagnes et tu apprends ça c'est très bien n'arrêtez jamais d'apprendre yes donc Blacky ce jour là tu vas nous jouer quel son par exemple ça c'est des sons inédits c'est des sons qu'on connait déjà ou c'est comment parce que t'es dans tous les registres Blacky

  • Speaker #1

    Je suis dans tous les registres. Ce ne sont pas des sons que j'ai sortis moi. Ce sont des sons que j'ai déjà fait sur scène à la MC2. Ce sont des sons que j'ai écrits moi spécialement pour cette occasion.

  • Speaker #0

    Ça tient à cœur ce combat ? Absolument. Est-ce que toi, tu as été victime de racisme, des trucs comme ça, de la discrimination ?

  • Speaker #1

    Oui, étant plus jeune, oui. Mais je pense que si personne se tait, personne parle, ça n'avancera jamais. Déjà que ça n'avance pas beaucoup.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est un peu triste, comme Nora vient de dire. Avant, les gens se cachaient, tu vois. Mais maintenant, tu vois, on arrive à se taper la poitrine en disant que voilà, moi, je n'aime pas l'autre parce qu'il est noir ou il est arabe ou il est chinois, tu vois. Donc, voilà. Du coup, ça, c'est un combat. Vous, ça vous tient à cœur jusqu'à quand, blague ? Jusqu'à que...

  • Speaker #1

    Jusqu'à quand les choses changent. C'est ça le but.

  • Speaker #0

    Et toi, dans ta musique, c'est quelque chose qui prend beaucoup de place ?

  • Speaker #1

    Souvent, oui.

  • Speaker #0

    Souvent. Et toi aussi, Mayara ?

  • Speaker #4

    Oui, vraiment. Parce que c'est un combat qu'ont mené les générations d'avant et que nous, on mène aujourd'hui à notre génération et qu'on veut que les générations d'après mènent aussi. Donc, je pense que ça se transmet et c'est par là, nous, qu'on le transmet aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'une petite question, est-ce que vous connaissez Thomas Sankara ? Non ?

  • Speaker #1

    De nom, ça me tient.

  • Speaker #0

    Il faut aller checker derrière ce monsieur-là. Allez-y aussi. Lui aussi, c'était quelqu'un, tu vois. Ça, ça faisait partie de sa vie. Il était contre le racisme, contre la discrimination. Ce n'était pas juste Burkina Faso, mais partout dans le monde entier. Donc là, tout à l'heure, quand vous étiez en train de parler, ça m'a fait penser à une citation de lui, parce qu'il a osé quand même aller aux États-Unis à l'époque où vraiment c'était la discrimination pure et dure. Et dans son discours, il disait au noir là-bas que pour lui, son Harlem... blanche, sa maison blanche, ça se trouve dans Harlem Noir. Tu vois ? Voilà. Du coup, Blacky, voilà. Je disais tout à l'heure, tu faisais beaucoup de choses, tu vois, dans la musique. C'est pas juste dans la discrimination. Même nous, ici, News FM, quand même, tu nous as fait un titre, hein, et que j'ai kiffé trop. Je sais pas si vous voyez dans les réseaux, tout le temps, je partage parce que j'adore, tu vois. C'est... Voilà. Donc, du coup, on va faire une petite... pause musicale sur ça, si vous me le permettez. Émergence à tous ici. Et puis, on revient tout de suite dans un instant. C'est bon ? Let's go. Allez, c'est parti les amis. Vous aussi, vous qui nous écoutez. Si vous voulez témoigner, n'hésitez pas. Vous pouvez nous appeler tout de suite ici au 0456 14 23 54. Voilà. Si ce genre de thématique, ça vous tient également à cœur. Et là, du coup, on va partir avec ton titre. Blacky, il est là. Avec nous, c'est parti. C'est un titre à... Je ne dis pas hommage, mais vraiment pour News FM. Parce que c'est le... C'est ça, 1.2. Donc voilà, la famille, c'est du local à consommer sans modération.

  • Speaker #3

    Gang,

  • Speaker #1

    BLVCKY,

  • Speaker #3

    tu connais. Je connais les bails. J'ai écrit poser les bases. J'ai écrit poser les bases, et demain c'est sûr que t'es die, plus trop le choix de leur montrer, ok,

  • Speaker #0

    eh,

  • Speaker #3

    je connais les bails, j'ai écrit poser les bases, et demain c'est sûr que t'es die, plus trop le choix de leur montrer ce que je vaux, donc je vais enfiler mon chapeau de paille, t'as capté le délire et là je vais m'embellir, car j'ai trop mangé à la cantine, mais dans mon assiette je l'ai senti, que certains rafferaient j'étais trop cuit. Ecoute moi, là j'ai encore la dalva j'y pousse toi Je sais pas encore c'est parti moi pourquoi Faut que je mette la famille sous le bon toit Putain de merde il faut que je sois validé J'ai le pied dans la merde et rempli de salgédés Je t'écoute la voix des oromas à valider L'envie de rapper m'a donné deux qualités La première c'est que je suis trop fort J'ai plus le temps, je te distance La deuxième, une métagore Viens là, prends ma puissance C'est le B c'est le G, j'ai la con cul qui a kiffé La c'est la black qui gagne, y'a les chickens qui ont kiffé No à blocs chinois, faut sortir la guitare et les faire danser dans le bloc T'as bien vu là, je suis énervé, j'ai plus le temps, j'vois pas tes records La radio m'appelle sur le bigot, donc là je reviens un peu fort Attends, attends, là t'as perdu ton nez, pourquoi t'es plus moche que Baltimore ? Je dois ralentir, c'est pas fini, mais là faut que je respire Je crois que j'ai encore deux, trois mots à vous dire Attends, attends, je mets un coup de ventoline Tu sais que je maîtrise le temps et les éléments, le maniement de ma manière de rapper en rapport avec aucun rappeur Mais pose pas de question, ils ont déjà coulé, enculé, acculé par mon aura pu s'entablotit, moi Elle m'a demandé de faire de la magie, donc forcément j'ai sorti mon zidi, moi Tu crois bien que je suis le roi comme Louis, mais moi vos rappeurs je les ai guillotinés, moi Regarde-le, moi, tu t'en dors, moi, je compte pas de Zeyo, moi, hein Hé, attends, attends, attends, c'est pas fini Hé, je vous ai bien dit que le roi Chicken était en train de dépoussiérer sa couronne, ok Cœur noir toujours disponible sur toutes les plateformes, négro. Sanka, Yoli, Roman. Du ZPM c'est pour eux, sans avoir d'eux, on l'écoute même au b

  • Speaker #0

    Eh oui les amis, c'était le titre de Black Icon, écoutez 101.2. Donc du coup, émergence toujours avec nous ici sur les ondes du 101.2 à l'occasion de cet événement qui va avoir lieu à l'Espace 600 ce samedi 30 septembre les amis. à ne pas manquer. Venez voir les jeunes qui vont s'exprimer sur les discriminations. Donc voilà, c'est des sujets qui les tiennent à cœur quand même. Depuis tout à l'heure, on parlait de ça. Donc voilà, Yanis, je veux venir sur toi aussi. Est-ce que tu as été victime de discrimination ?

  • Speaker #2

    La discrimination, en fait, c'est plein de petits trucs un peu tous les jours et des fois, on ne s'en rend même pas compte. Tu vois, par exemple, là, je suis en train d'essayer de quitter Grenoble. Elle va trouver un appart avec mon blaze. Je n'y arrive pas. J'ai posté sur tous les proprios, tout avance et décale-glace. Même si je peux avoir les sous, le garant, tout ce qu'il faut, ça devient...

  • Speaker #0

    Là, là, je confirme, moi aussi, je suis dans la même situation que toi, tu vois. On me propose des endroits où, voilà, tu as envie d'y aller, quoi.

  • Speaker #3

    Ouais, c'est mignon,

  • Speaker #0

    en fait. Non, mais c'est chaud quand même, quoi. En tout cas, voilà, en tout cas, on sait qu'on peut compter sur beaucoup de gens, tu vois, des gens de bonne volonté, tels qu'Emergence et aussi il y a d'autres jeunes aussi, qui se battent tous les jours pour ces causes-là. Donc voilà, moi, je peux vous dire, continuez comme ça. Courage à vous, ne lâchez rien du tout. Donc là, je vais revenir un petit peu sur Nora, s'il te plaît. Est-ce que, voilà, qu'est-ce que tu peux rajouter par rapport à cette journée de ce 30 septembre ?

  • Speaker #5

    Ce que je peux rajouter, c'est juste dire que c'est important qu'il y ait des moments comme ça. Il faut savoir qu'en fait, la journée de la non-violence, nationalement, c'est le 2 octobre. Donc en fait, ce collectif de V9 Debout, avec l'amitié Robert Desnos. ont créé ce collectif suite à 2010 pour vraiment célébrer cette journée, enfin célébrer malheureusement, mais aussi faire des actions qui sont en faveur en tout cas de la non-violence, des discriminations, des inégalités. Et moi je suis ravie qu'Emergence, du coup, ces jeunes soient pris au sérieux et qu'ils soient invités dans le cadre de cette quinzaine parce que du coup ça leur donne une légitimité. Et donc on légitimise encore plus leurs paroles. Ce n'est pas juste un coin de la rue, on les appelle pour faire ci, pour faire ça. Là, c'est vraiment dans un... dans une séquence qui est importante pour la population, importante dans l'histoire, et qu'eux soient là pour pouvoir donner leur parole, c'est encore plus fort pour moi. Moi, je suis fière de me dire qu'aujourd'hui, à leur âge, ils puissent en tout cas saisir de la parole, de l'art, de la danse, du chant, du rap, pour pouvoir s'exprimer, faire passer des messages. Ça, c'est vraiment important pour moi. Et après, je suis ravie de me dire que de mon temps, nous, on ne faisait pas aussi... en fait en phase, en fait, aussi affichée. Parce qu'on était un peu plus timide, on avait toujours un peu peur de la victimisation tout de suite. Si on dit qu'on subit la discrimination, mais non, tout de suite, victimise. Je l'ai beaucoup entendu, même au travail, je l'ai beaucoup entendu, mais non, mais non. Alors qu'en fait, si, on le sent, c'est que tous les petits trucs par-ci, par-là, le plafond de verre, on le vit aussi. Et quand on est jeune femme, ici, l'immigration, racisée, encore plus, plus on monte dans l'échelle sociale, même professionnelle, et plus, en fait, il y a des gens qui mettront le plafond de verre, qui ne te laisseront pas avancer. Mais après, il faut toujours être courageux et se dire, comme il dit, qu'Eris James, en fait, c'est continuer, pas perdre. Voilà, se dire qu'on est là, on est des banlieusards fiers de l'être. Et aussi, on a aussi notre pierre à apporter à l'édifice. Donc, voilà, je suis contente de les voir évoluer, de les voir apporter leur pierre à l'édifice et de se dire que plus tard, même quand nous, on sera un peu plus vieux, un peu plus vieille, ils seront là pour prendre le relais et former les autres générations à venir. Parce que c'est un combat qui, malheureusement... On le voit bien, il a traversé des années, des générations, et ça ne me nuise pas. C'est vrai. Donc, c'est important qu'eux, par la suite, continuent.

  • Speaker #0

    Qu'ils continuent, c'est tout à fait vrai. En tout cas, on ne doit pas oublier l'histoire. Non,

  • Speaker #5

    elles se sont demandées là, Martin Luther King, Rosa Parks, et bien d'autres encore, parce que là, on ne sait vraiment que les plus connus. Mais oui, c'est important. Il y en a beaucoup, beaucoup. Il y en a beaucoup, beaucoup plus. Mais Césaire, toutes ces personnes-là, c'est important qu'on puisse en tout cas se dire... Il y a des personnes qui ont laissé leur vie pour ce combat-là. Nous, c'est juste le fait de poser notre voix, d'être présent. Ça, c'est important pour moi et c'est important qu'il soit dans cette séquence-là.

  • Speaker #0

    Mais vous, les jeunes, est-ce que ça vous fait peur, en fait, des trucs comme ça ? Je pense que ça fait toujours peur pour l'avenir. Parce que comme elle l'a dit Nora, aujourd'hui la parole sur le racisme s'est libérée. Que ce soit du côté pour le dénoncer, mais aussi pour l'affirmer clairement et pour l'assumer. Et franchement, moi j'ai peur pour les générations à venir. Parce que je me dis que ce qu'on subit là aujourd'hui, nous, et ce qu'ils vont subir eux, j'ai peur que ce soit pire. Mais après je me dis que c'est peut-être en prenant la parole aujourd'hui. que ça va encore plus libérer la parole aux personnes qui sont victimes de ça et que ça va ouvrir les portes à tout le monde.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous vous êtes fiers d'être parti de ce combat-là ? Bien sûr. En tout cas, c'est toujours un plaisir de vous avoir sur les ondes de NewsFM. Vous êtes chez vous. Moi aussi, émergence, je suis chez moi. Parce qu'on partage les mêmes valeurs. C'est important. C'est important, surtout les jeunes. à votre âge et que vous arrivez à vous imprégner de ces questions-là. Parce que c'est quand on prend les choses tôt qu'on peut avoir plus d'expérience et qu'on peut aller loin là-dedans.

  • Speaker #2

    Le fait de conscientiser la situation et d'avoir de la connaissance, c'est là qu'on est plus à l'aise pour prendre la parole. Et eux, c'est ça qu'ils font. Là, ils sont un peu timides quand tu leur dis « Ce combat-là, il est important pour vous. » Et eux, ils disent « Moi, je veux dire avec mes entrailles, mais oui, il est fort, il est important. » Ils vont dire oui, oui. Mais en fait, je pense qu'effectivement, c'est un peu de la timidité, mais bien évidemment, je pense que de toute façon, du fait que les aïeux qui sont déjà issus de l'immigration racisées, de fait, ils sont dedans. Et c'est bien, en tout cas, qu'ils les conscientisent pour pouvoir, en tout cas, intégrer cette lutte. En tout cas, moi, je voulais te dire, Sana, merci beaucoup. Merci à vous. De la famille Émergence, sache-le. On vous remercie tous, les auditeurs et auditrices. On remercie Farid, toute l'équipe News FM, parce qu'en fait, on est toujours chez nous, ici. Merci beaucoup. et il va laisser les jeunes faire leur petite com' de l'instant du moment, c'est aussi ça aussi émergeant. Et on va finir là-dessus. En tout cas, moi, je vous dis au revoir. Merci beaucoup. On a une répétition.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Nora. Allez, moi, c'était Blacky, du coup. Vous pouvez me retrouver sur Insta, BLV, CKY, même sur toutes les plateformes de streaming. Et au moins, vous pouvez écouter mon son, du coup, 101.2 et tous les autres sons que j'ai pu sortir. Yes. Allez. Eh bien, moi, c'est Addis. Et du coup, je cherche un appart, donc les propriétaires de l'avion. N'hésitez pas à me joindre au 06 96 06 97 C'est possible vers Villeurbanne. Merci. À Lyon ? À Lyon, oui. Ok, mais tu quittes Grenoble, c'est ça ? Je ne quitte pas. Maman est toujours à Grenoble. Ok. Je vais aller le week-end. C'est le berceau ici. C'est pour les études. Je vais revenir. C'est pour les études. Ok, ok. Ça, c'est très bien ça. Je suppose. Mayara.

  • Speaker #0

    Moi, c'est Mayara. Merci à tous de nous avoir écoutés. et merci News FM de nous accueillir à chaque fois.

  • Speaker #1

    C'est un plaisir. Malek.

  • Speaker #0

    Moi, c'est Malek et je remercie aussi toutes les personnes qui nous écoutent. Et pour faire la petite com, abonnez-vous à Emergence.Grenoble. Emergence avec un S, sur Instagram.

  • Speaker #1

    Yes, Emergence avec un S, les amis. Donc voilà, n'hésitez pas.

  • Speaker #2

    Et mon équipe, Elia, une grosse dédicace à Elia, Doria, Alan, Annick et tous les jeunes d'Emergence. Voilà, pour ne pas les citer, mais voilà, tous, tous, tous. En tout cas, merci pour tout ce qu'ils apportent. Et merci à mon équipe qui me soutient tout le temps, constamment. Et à la ville de Grenoble, merci, un grand merci de porter ce type de projet parce que ce n'est pas facile non plus pour eux. Et on remercie en tout cas les élus qui portent ce projet, Annabelle Breton et le maire qui soutient ce projet, cette belle initiative.

  • Speaker #1

    En tout cas, on veut des projets comme ça dans chaque coin du monde. Comme ça, on est tranquille. Merci encore Emergence. Et puis, on se donne rendez-vous le 30 septembre à l'Espace 600, à la Ville Neuve. Merci, vous aussi également, vous qui nous écoutent. Du coup, on va se quitter avec le titre de Kenny Arcana. Ça ne nous correspond pas à la famille. Donc voilà, c'était Emergence avec nous. Montre le son, on est ensemble.

  • Speaker #3

    WAKA Je ne meurs plus, ils n'aiment pas les jeunes comme nous Si l'insoumis s'installe par loi, plus t'es un homme conformiste On ne marche pas, c'est valoir là, avec nos principes les plus justes On n'a pas en fond comme construire la révolution, qu'est-ce qu'on apprend ? Regarde, ce monde n'est pas mort, ce monde nous mépris À force de pas, contre le grand le vent qui nous maîtrise On attend toujours les mêmes d'or qui tapent, trop d'orage dans le pays Trop de coups en tête dans leur système, ça n'en fait plus ma gare Qu'est-ce que toi, tu me trouves à ce que c'est marché de suite ? D'élovis, par un monde qui se moque de nous, qui nous exclut On a la foi en droit au plus important de cœur barrière, on a l'interdiction profonde. On est tous ici, par les commandes, pas d'armes, et tu le savais, comme on est tous ici. On est tous ici, par les commandes, pas d'armes, et tu le savais, comme on est tous ici. On est tous ici, par les commandes, pas d'armes, et tu le savais, comme on est tous ici. Symbolique de charme ! On apprend peut-être à contresens mais avec bonne conscience En plus avec nos croyances, notre intuition, on s'en bat Insiste à, j'aime pas Boulogne, j'aimerais qu'on marche à la baguette J'emmerde leurs règles mais je respecte la vie, ma planète, ça c'est Le primordial à mes yeux donc je refuse de me plier Un système corrompu, moral, pour plier Qu'aujourd'hui n'est que sa continuité Le bonheur n'existe pas ici, acquis la foi La soumission de l'humanité Et bien les consciences, mais je peux pas les fermer Donc même si c'est dangereux, rien ne m'empêchera d'exprimer Et même si toi t'es stèze, récupère un autre bout aimerait formater nos idées pour mieux nous faire entrer dans le monde non merci je râle sur la marche et j'en suis fière alors je la marche, je rime avec liberté pour mes soeurs et pour mes frères d'abord on s'en va pour plus dans ce monde et ses notions de valeur nous on prend la justice du ciel et pas en allure non, la vie qu'on nous impose, tout leur ou tout raté leur puissance fantaisie du style macho pour tramer je veux plus rater leur route Je refuse d'écraser pour mon pire, je refuse d'opérer à des lois ambiguës et répressives, je refuse de fermer les poings, d'acquer les poings de son poids sur les lignes, je refuse d'être dans un état qui ne comprend plus appuyer des pays, je refuse de surcouplier le mien, je refuse de fermer les yeux de les tiens, je refuse de me taire ou de faire comme si tout allait bien, je refuse, je refuse, je refuse, je refuse, je refuse, On est tous ici, par les commandes pas dormi sur soft et comme on est tous ici On va gagner de l'ordre influent, ce n'est pas nous,

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Description

Dans le cadre de la Quinzaine de la Non-Violence, Blvcky, Yanis, Mayara et Malek, accompagnés de Nora Wazizi, ont partagé leurs réflexions et leur engagement contre les discriminations, l'accès à l'emploi et au logement, ainsi que leur combat pour la non-violence. Lors de cet échange, ils ont présenté les thèmes qu'ils aborderont lors de l'événement du 30 septembre à l'Espace 600. Leur performance, une version condensée d'un spectacle précédent, a mis en lumière la persistance de la violence et l'importance de la combattre collectivement.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    nous 16 19 avec sa main c'est que sur news et oui les amis de retour sur les ondes du sang en pointe avec émergence qu'on ne présente plus à émergent qui seront septembre à l'espace 600 bien sûr ils vont s'exprimer la bache Donc avant ça, d'abord, ils sont là et ils vont nous expliquer un petit peu ce qui va se passer ce jour-là. D'abord, on va commencer par Blacky. Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça fait longtemps l'émergence. Ça fait longtemps, ça commence. Ça commence quoi, nouvelle saison, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Les vacances, c'était bien passé ? Nickel, au top. Alors Yanis, et toi ?

  • Speaker #2

    Pareil, les vacances, c'était cool. Une nouvelle émergence et un plus court que d'habitude.

  • Speaker #0

    C'est vrai ?

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #0

    Ah ouais, Mayara.

  • Speaker #4

    Moi ça va, des vacances super, ça fait toujours plaisir de retrouver Mervance.

  • Speaker #0

    Je sais.

  • Speaker #3

    Comment tu t'appelles encore ?

  • Speaker #0

    Malek. Malek ? Voilà. Ça va, tu vas bien ? Ça va et toi ? Oui, ça va. Et toi Malek, ça a été ? Ça a été super. Là en forme, vous êtes revenu en forme et tout ? Eh oui. Yes. Et puis voilà, vous n'êtes pas seul comme d'habitude, vous êtes accompagné par Nora Ouazizi. Comment ça va Nora ?

  • Speaker #5

    Eh bien ça va, ça va. Eh bien oui, c'est moi qui les accompagne, c'est pas eux qui m'accompagnent en fait. Moi, ça va. Pas de plus grandes vacances, je vais en reprendre, mais c'est jamais assez. Mais sinon, ça va. Et regarde comme ils sont joyeux, ils sont bronzés, ils ont le sourire. C'est la jeunesse.

  • Speaker #0

    Alors, cette reprise, ça se passe comment ?

  • Speaker #5

    Ça se passe sur les chapeaux de roue. On a repris vraiment l'émergence. En fait, on n'a jamais le temps de se reposer. Il y a toujours des projets, toujours des initiatives. Les jeunes sont partants. Du coup, quand les jeunes sont partants, on y va.

  • Speaker #0

    Et là, vous allez être à l'espace 600 dans le cadre de la quinzaine de la non-violence. Explique-nous un petit peu comment ça va se passer, cette soirée plateau.

  • Speaker #5

    En fait, on a été invité par l'espace 600, qu'on remercie ici à l'antenne. Ils nous ont invités parce que dans le cadre de cette quinzaine de la non-violence, ils ont une journée spéciale dédiée qu'ils appellent plateau, avec un O, où ils mettent en avant des artistes qui viennent s'exprimer sur des thématiques. sur les inégalités sociales, la non-violence. Et donc, ils nous ont invités parce qu'ils ont bien aimé Émergence. On était chez eux le 25 mai dernier. Et donc, là, ils voulaient que les jeunes puissent venir s'exprimer. Donc, c'est un peu aussi une sorte de scène ouverte. Et les jeunes, là, ils sont sur un travail, une restitution artistique sur les discriminations.

  • Speaker #0

    Sur les discriminations. Cette restitution, c'était quand c'était des travaux qui ont été faits. Bon, l'année, on est encore dans l'année. Je ne dis pas l'année passée, mais Émergence passée, c'est ça.

  • Speaker #5

    Alors là, la restitution qu'ils vont faire, elle a été faite un peu en 2023, un peu en 2022, un peu en 2023. Donc ils ont fait un peu un medley sur ces discriminations. Et voilà, ils vont restituer. C'est vrai que c'est une petite édition de 30 minutes, mais elle n'est pas moins intense. Je pense que c'est même une des plus fortes parce qu'on est sur cette thématique que les jeunes vivent souvent. Les jeunes d'émergence, les jeunes racisés ont ces difficultés d'accès à l'emploi. un accès au logement, de vie du quotidien, surtout dans la société dans laquelle on vit aujourd'hui. C'est très compliqué pour eux. Donc là, sur scène, ils vont crier au monde entier un peu cette rage qu'ils ont et ces inégalités qu'ils vivent.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'Emergence est née à partir de ça aussi ? On peut dire ça ?

  • Speaker #5

    Emergence est née... En fait, la base d'Emergence, c'était sur les discriminations, sur les inégalités. C'était aussi pour donner un peu de l'équité à ces jeunes qui n'ont pas les mêmes chances que d'autres jeunes qui viennent d'autres secteurs, d'autres quartiers. et qui même ne sont pas racisés, on va dire honnêtement. Donc aujourd'hui, l'émergence est née pour eux, pour qu'ils puissent s'exprimer. Ils l'ont rendu fière parce qu'ils ont été à la hauteur même plus de ce qu'on attendait d'eux. Et le monde a découvert effectivement ces talents qui viennent de ces quartiers populaires, ces jeunes talents et ces étoiles brillantes qui sont montantes. Voilà, donc c'est bien beau ce qu'ils proposent. Et en tout cas, moi, je suis ravie parce que... Tout le monde est ravi et tout le monde est toujours décontenancé de pouvoir découvrir ces jeunes talents et ce qu'ils peuvent produire. Mais je peux vous dire qu'il y a vraiment de la graine de talent et d'artistes chez eux. Et ils vont bien clouer le bec à certaines personnes. Et là, je parle du gouvernement qu'ils entendent bien parce que la relève, elle est là et elle est forte, la relève.

  • Speaker #0

    Yes, émergence. En tout cas, ce n'est pas parce que vous êtes là devant moi. Nous, on est fiers de vous, ça c'est sûr. Donc, Blacky, sur cette thématique, la discrimination, c'est des choses quand même sur lesquelles vous êtes rodé. Alors, ça va se passer comment ?

  • Speaker #1

    Ça va se passer... Comment expliquer ? En fait, ça va être un peu ce qui était là à la MC2. Je ne sais pas s'il y en a qui sont venus dans le public et qui nous écoutent en ce moment. Ça va être un peu comme ce tableau-là, mais en plus court, avec les choses beaucoup plus importantes. Et j'espère qu'on va réussir à faire passer notre message en tout cas.

  • Speaker #0

    Yanis, alors ce jour-là, toi, tu vas faire quoi ?

  • Speaker #2

    Eh bien, moi, je pense que je serai dans... Surprise ! Non, moi, je serai un peu dans de la figuration, parce que là, on va faire une émergence un peu plus impactante que les autres, vu qu'il sera plus court. On va garder vraiment les passages qui ont vraiment beaucoup marqué. Du coup, on doit faire du tri. Mais ça ne veut pas dire que je ne serai pas là. Je serai toujours dans de la figuration. Pour le final, je serai là aussi. Mais pour voir tout ce qu'on fait, il faudra venir le 30 septembre.

  • Speaker #0

    Le 30 septembre.

  • Speaker #2

    On est tous là, il n'y a pas de figurant, mais... Mais voilà !

  • Speaker #0

    Mais du coup, est-ce que ça c'est la première fois dans la quinzaine pour la non-violence que vous tenez un événement pareil comme ça ? Parce que là vous allez faire la deuxième partie de l'événement.

  • Speaker #5

    Là on fait la deuxième partie de l'Espace 600 de Bouba Landril. Et en fait ce n'est pas la première fois de la quinzaine de la non-violence parce que la quinzaine de la non-violence est née suite à 2010. au meurtre de Karim qui avait été tué par des policiers. Il a eu une course poursuite à la vue neuve. Et ensuite, en 2012, pour Kevin et Sofiane, paix à leur âme. On a une grosse pensée pour eux, pour tous ces jeunes aussi qui sont victimes aujourd'hui de meurtres de la part d'autorités ou d'autres jeunes. Et en fait, effectivement, l'émergence avait déjà fait, avec Alan, on avait déjà fait une petite séquence de scène ouverte pour la caserne de la non-violence il y a quelques années. Je crois que c'était en 2019. et là en fait, là on est heureux et contents, c'est de se dire les jeunes ils ont tout à fait leur place ce collectif, ils sont là, ils se battent pour ces injustices et les jeunes ils vont apporter leur édifice un peu à cette pierre de se dire de lutte et de constante, on le sait, nous Sana, en tant qu'anciens, personnes racisées de toute façon, quoi qu'il en soit on doit toujours lutter plus et plus et plus et bien aujourd'hui, ces jeunes ils ont leur place c'est eux, ils sont français, ils font partie de cette société, de ce pays là, qu'on appelle la France et qui est leur pays ... Et bien, ils ont leur place comme toute autre personne. Et en tout cas, à travers l'art, ils vont bien diffuser le message.

  • Speaker #0

    Et surtout, ils ont la parole.

  • Speaker #5

    La parole.

  • Speaker #0

    Et ça, ce n'est pas donné à tout le monde.

  • Speaker #5

    Puissance de parole. Il n'y a pas de figurant. En fait, on est vraiment sur... Toutes les personnes qui seront sur le plateau, sur la scène, auront un rôle et quelque chose à transmettre, quel qu'il soit. Il y a beaucoup de surprises aussi, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de surprises.

  • Speaker #5

    Je vais leur laisser la parole, Sanaa. Je vous dis beaucoup, d'accord ?

  • Speaker #0

    D'accord. Alors... Du coup, je veux partir avec toi, Mayara. Et pour toi, ce jour-là, ça va être comment ? Est-ce que tu vas chanter ? Je ne sais pas, parce qu'Emergence, il y a un peu de tout. Des artistes, des poètes, de tout genre. Du coup, ce jour-là, ça va être comment ?

  • Speaker #4

    Emergence, il y a toujours de tout. Donc, peut-être que je vais toucher à tout. Peut-être pas. On verra ça samedi. Mais en tout cas, moi, je trouvais ça très important. C'est une thématique qui revient beaucoup à Emergence, la discrimination. Et parce que je pense qu'on y a tous été confrontés au moins une fois. Et le fait que ça arrive dans ce contexte-là, de la lutte pour la non-violence, c'est encore plus marquant. Et je pense qu'on a tous notre pierre à l'édifice à apporter. Et que c'est important qu'on soit tous là, qu'on chante, qu'on danse, qu'on soit juste là sur scène ou qu'on déclame. Pour moi,

  • Speaker #0

    tout va se faire. Vous allez vous retrouver... Et vous allez dire des choses, bon, des choses, sincèrement, que vous avez beaucoup travaillé dessus, parce que c'est sous forme d'une restitution, on le disait tout à l'heure. Donc, c'est-à-dire, est-ce que ça va être les meilleurs moments d'émergence qu'on va voir ce 30 septembre ?

  • Speaker #2

    Eh bien, c'est à peu près ça. C'est les moments les plus marquants, peut-être pas les meilleurs. Chacun a son opinion sur les meilleurs moments.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord.

  • Speaker #2

    Les moments qu'on a trouvés les plus marquants et qui représentent le mieux la situation actuelle. Et ça va être un condensé de 30 minutes. Du coup, il faut bien venir pour bien comprendre. On fait la pub.

  • Speaker #0

    C'est bien, tu as bien raison. Parce que moi, je suis quand même émergence. Quand vous passez ici, il y avait des jeunes qui avaient des textes vraiment très touchants, qui étaient pertinents. Donc, je ne sais pas ce jour-là, est-ce qu'il y aura ça pendant la restitution ? Est-ce qu'il y aura des nouvelles choses qui vont être ajoutées là-dedans ? Ou n'aura ?

  • Speaker #5

    En fait, cette émergence-là, il y a autant de déclamations que de danses. La danse, elle a vraiment aussi sa place énormément. On a pris le chorégraphe, du coup, comme prestataire, Alan Wannorf, qui, lui, s'occupe de toute la partie chorégraphique. Et donc, il est en train de travailler sur une restitution de comment, sur la thématique de discrimination, ils vont pouvoir retransmettre à travers... l'art de la danse, le message sur les discriminations. Donc il y aura beaucoup de danse sur celui-là. Il y aura Blacky qui va nous faire aussi du rap sur cette thématique-là. Mayara aussi qui va chanter. Yanis qui va déclamer. Malek qui est là aussi, qui va danser, parce qu'elle est partie dans la partie danse. Et aussi, elle a accompagné le chorégraphe sur les chorégraphies. Parce qu'elle est un peu humble, elle ne le dira pas, mais elle a fait partie aussi de l'équipe de la chorégraphie. Et voilà, et Annie qui accompagne ces jeunes. Donc oui, il y aura des textes qui seront percutants. C'est pour montrer en tout cas, l'histoire c'est de montrer aussi que la discrimination, en fait, elle a traversé les années, elle a traversé le temps, mais elle est toujours aussi forte aujourd'hui. C'est vrai. Elle est toujours aussi puissante. Et c'est de montrer aussi au public qu'on ne peut pas dire que la discrimination est moins forte aujourd'hui qu'elle l'était avant. Si ce n'est, en fait, elle a pris un autre visage. Elle est même décomplexée aujourd'hui. Les gens sont même plus décomplexés dans la rue de dire qu'ils n'aiment pas les Noirs, qu'ils n'aiment pas les Arabes, qu'ils n'aiment pas les gens différents d'eux. Et en fait, de mon temps, les gens ne le disaient pas aussi facilement.

  • Speaker #0

    C'est devenu flagrant.

  • Speaker #5

    C'est devenu flagrant. Ils sont décomplexés. Les gens n'ont plus honte de dire, voilà, tu as une tête d'Arabe, tu as une tête de Noir, qu'est-ce que tu fais là ? Ta place, elle n'est pas là. Donc, c'est pour bien montrer aussi que ces jeunes, en fait, on a traversé les années, le temps, donc la ségrégation, les discriminations. On s'est battu pour que les Noirs et les Blancs puissent être dans le même bus. Rosa Parks s'est battue pour ça, donc ils vont aussi en parler. Elle a lutté, elle a même payé de sa vie. Aujourd'hui, grâce à elle, les Noirs ont pu prendre le bus et s'asseoir devant, et pas à l'arrière comme on leur demandait. Tous ces combats-là viennent légitimiser la parole que les jeunes vont prendre sur scène. Ces combats-là, en fait... Et ils apprennent tous ces combats parce qu'à travers Emergence aussi, on leur apprend l'histoire, on leur apprend ce qui s'est passé. Ce n'est pas simplement venir s'exprimer sur ce qu'ils veulent, c'est aussi connaître l'histoire, connaître leur histoire en fait, du temps de l'esclavagisme, du temps de cette ségrégation et la ségrégation qui, dans certains pays aujourd'hui encore, continue. Continue beaucoup, où il y a cette autorité du blanc sur le noir, ça c'est quand même aussi une chose qui est dramatique. Et ces jeunes aujourd'hui, ils sont là pour faire passer le message en disant que la discrimination est toujours là, mais en tout cas, eux ne baisseront jamais les bras. Et nous, on ne baissera jamais les bras non plus pour dire qu'on est là. Et ces personnes qui sont discriminantes, qui sont racistes, elles n'ont pas leur place dans cette société, qu'on le veuille ou pas. Et ces jeunes sont là pour le redire. Et constamment, ils n'arrêteront jamais, ils le rediront constamment. Blacky a traversé texte en tant que rappeur, en tant qu'artiste. Il défendra toujours cette cause, je le pense. Yannis a traversé son combat, même dans l'éloquence, il a traversé son métier. Mayara a traversé champ, elle continuera toujours à le faire. Et Malek constamment aussi à travers la danse, même si même dans leur aussi dans leur scolarité, ils ont toujours ce combat et qu'ils mèneront. Que nos parents avons mené avant eux, que nos grands-parents ont mené avant nous, arrière-grands-parents ont mené. Et voilà, c'est ça qui est beau.

  • Speaker #0

    OK, donc Malek, tu sais, à travers la danse quand même, on arrive à exprimer certaines choses. Donc du coup, quelle est l'importance pour toi de ce combat contre le racisme à travers la danse ?

  • Speaker #6

    Déjà, on est dans une génération qui ne se tait pas. Justement, on a grandi, on a compris. Et maintenant, les jeunes d'aujourd'hui, on se bat et on se bat plus prématurément comparé aux autres jeunes. Avant encore. C'est ça. Et du coup, dans la danse, ce qu'on va évoquer, c'est la différence entre les blancs et les noirs. Même dans les chorégraphies, on peut voir qu'il y a certains pas qui sont associés aux blancs et certains pas qui sont associés aux noirs. Du coup, bah... Par exemple, dans la chorégraphie des Blancs, c'est un peu restreint parce qu'on voulait aussi danser. On est habitué à faire de l'afro et tout. Et là, on s'est restreint. Du coup, même l'afro, on ne l'a pas fait. On l'a laissé. C'est pour marquer la différence. Et oui, la danse, ça sert à exprimer beaucoup de choses. La danse, c'est un art libre, justement. Tout le monde peut exprimer ce qu'il veut.

  • Speaker #0

    Ce qu'il ressent. Voilà. Et ça fait longtemps que tu fais ça ? t'es chorégraphe maintenant c'est qui veut dire voilà t'es t'es une pro non oui je sais pas non j'accompagne et j'apprends tu accompagnes et tu apprends ça c'est très bien n'arrêtez jamais d'apprendre yes donc Blacky ce jour là tu vas nous jouer quel son par exemple ça c'est des sons inédits c'est des sons qu'on connait déjà ou c'est comment parce que t'es dans tous les registres Blacky

  • Speaker #1

    Je suis dans tous les registres. Ce ne sont pas des sons que j'ai sortis moi. Ce sont des sons que j'ai déjà fait sur scène à la MC2. Ce sont des sons que j'ai écrits moi spécialement pour cette occasion.

  • Speaker #0

    Ça tient à cœur ce combat ? Absolument. Est-ce que toi, tu as été victime de racisme, des trucs comme ça, de la discrimination ?

  • Speaker #1

    Oui, étant plus jeune, oui. Mais je pense que si personne se tait, personne parle, ça n'avancera jamais. Déjà que ça n'avance pas beaucoup.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est un peu triste, comme Nora vient de dire. Avant, les gens se cachaient, tu vois. Mais maintenant, tu vois, on arrive à se taper la poitrine en disant que voilà, moi, je n'aime pas l'autre parce qu'il est noir ou il est arabe ou il est chinois, tu vois. Donc, voilà. Du coup, ça, c'est un combat. Vous, ça vous tient à cœur jusqu'à quand, blague ? Jusqu'à que...

  • Speaker #1

    Jusqu'à quand les choses changent. C'est ça le but.

  • Speaker #0

    Et toi, dans ta musique, c'est quelque chose qui prend beaucoup de place ?

  • Speaker #1

    Souvent, oui.

  • Speaker #0

    Souvent. Et toi aussi, Mayara ?

  • Speaker #4

    Oui, vraiment. Parce que c'est un combat qu'ont mené les générations d'avant et que nous, on mène aujourd'hui à notre génération et qu'on veut que les générations d'après mènent aussi. Donc, je pense que ça se transmet et c'est par là, nous, qu'on le transmet aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'une petite question, est-ce que vous connaissez Thomas Sankara ? Non ?

  • Speaker #1

    De nom, ça me tient.

  • Speaker #0

    Il faut aller checker derrière ce monsieur-là. Allez-y aussi. Lui aussi, c'était quelqu'un, tu vois. Ça, ça faisait partie de sa vie. Il était contre le racisme, contre la discrimination. Ce n'était pas juste Burkina Faso, mais partout dans le monde entier. Donc là, tout à l'heure, quand vous étiez en train de parler, ça m'a fait penser à une citation de lui, parce qu'il a osé quand même aller aux États-Unis à l'époque où vraiment c'était la discrimination pure et dure. Et dans son discours, il disait au noir là-bas que pour lui, son Harlem... blanche, sa maison blanche, ça se trouve dans Harlem Noir. Tu vois ? Voilà. Du coup, Blacky, voilà. Je disais tout à l'heure, tu faisais beaucoup de choses, tu vois, dans la musique. C'est pas juste dans la discrimination. Même nous, ici, News FM, quand même, tu nous as fait un titre, hein, et que j'ai kiffé trop. Je sais pas si vous voyez dans les réseaux, tout le temps, je partage parce que j'adore, tu vois. C'est... Voilà. Donc, du coup, on va faire une petite... pause musicale sur ça, si vous me le permettez. Émergence à tous ici. Et puis, on revient tout de suite dans un instant. C'est bon ? Let's go. Allez, c'est parti les amis. Vous aussi, vous qui nous écoutez. Si vous voulez témoigner, n'hésitez pas. Vous pouvez nous appeler tout de suite ici au 0456 14 23 54. Voilà. Si ce genre de thématique, ça vous tient également à cœur. Et là, du coup, on va partir avec ton titre. Blacky, il est là. Avec nous, c'est parti. C'est un titre à... Je ne dis pas hommage, mais vraiment pour News FM. Parce que c'est le... C'est ça, 1.2. Donc voilà, la famille, c'est du local à consommer sans modération.

  • Speaker #3

    Gang,

  • Speaker #1

    BLVCKY,

  • Speaker #3

    tu connais. Je connais les bails. J'ai écrit poser les bases. J'ai écrit poser les bases, et demain c'est sûr que t'es die, plus trop le choix de leur montrer, ok,

  • Speaker #0

    eh,

  • Speaker #3

    je connais les bails, j'ai écrit poser les bases, et demain c'est sûr que t'es die, plus trop le choix de leur montrer ce que je vaux, donc je vais enfiler mon chapeau de paille, t'as capté le délire et là je vais m'embellir, car j'ai trop mangé à la cantine, mais dans mon assiette je l'ai senti, que certains rafferaient j'étais trop cuit. Ecoute moi, là j'ai encore la dalva j'y pousse toi Je sais pas encore c'est parti moi pourquoi Faut que je mette la famille sous le bon toit Putain de merde il faut que je sois validé J'ai le pied dans la merde et rempli de salgédés Je t'écoute la voix des oromas à valider L'envie de rapper m'a donné deux qualités La première c'est que je suis trop fort J'ai plus le temps, je te distance La deuxième, une métagore Viens là, prends ma puissance C'est le B c'est le G, j'ai la con cul qui a kiffé La c'est la black qui gagne, y'a les chickens qui ont kiffé No à blocs chinois, faut sortir la guitare et les faire danser dans le bloc T'as bien vu là, je suis énervé, j'ai plus le temps, j'vois pas tes records La radio m'appelle sur le bigot, donc là je reviens un peu fort Attends, attends, là t'as perdu ton nez, pourquoi t'es plus moche que Baltimore ? Je dois ralentir, c'est pas fini, mais là faut que je respire Je crois que j'ai encore deux, trois mots à vous dire Attends, attends, je mets un coup de ventoline Tu sais que je maîtrise le temps et les éléments, le maniement de ma manière de rapper en rapport avec aucun rappeur Mais pose pas de question, ils ont déjà coulé, enculé, acculé par mon aura pu s'entablotit, moi Elle m'a demandé de faire de la magie, donc forcément j'ai sorti mon zidi, moi Tu crois bien que je suis le roi comme Louis, mais moi vos rappeurs je les ai guillotinés, moi Regarde-le, moi, tu t'en dors, moi, je compte pas de Zeyo, moi, hein Hé, attends, attends, attends, c'est pas fini Hé, je vous ai bien dit que le roi Chicken était en train de dépoussiérer sa couronne, ok Cœur noir toujours disponible sur toutes les plateformes, négro. Sanka, Yoli, Roman. Du ZPM c'est pour eux, sans avoir d'eux, on l'écoute même au b

  • Speaker #0

    Eh oui les amis, c'était le titre de Black Icon, écoutez 101.2. Donc du coup, émergence toujours avec nous ici sur les ondes du 101.2 à l'occasion de cet événement qui va avoir lieu à l'Espace 600 ce samedi 30 septembre les amis. à ne pas manquer. Venez voir les jeunes qui vont s'exprimer sur les discriminations. Donc voilà, c'est des sujets qui les tiennent à cœur quand même. Depuis tout à l'heure, on parlait de ça. Donc voilà, Yanis, je veux venir sur toi aussi. Est-ce que tu as été victime de discrimination ?

  • Speaker #2

    La discrimination, en fait, c'est plein de petits trucs un peu tous les jours et des fois, on ne s'en rend même pas compte. Tu vois, par exemple, là, je suis en train d'essayer de quitter Grenoble. Elle va trouver un appart avec mon blaze. Je n'y arrive pas. J'ai posté sur tous les proprios, tout avance et décale-glace. Même si je peux avoir les sous, le garant, tout ce qu'il faut, ça devient...

  • Speaker #0

    Là, là, je confirme, moi aussi, je suis dans la même situation que toi, tu vois. On me propose des endroits où, voilà, tu as envie d'y aller, quoi.

  • Speaker #3

    Ouais, c'est mignon,

  • Speaker #0

    en fait. Non, mais c'est chaud quand même, quoi. En tout cas, voilà, en tout cas, on sait qu'on peut compter sur beaucoup de gens, tu vois, des gens de bonne volonté, tels qu'Emergence et aussi il y a d'autres jeunes aussi, qui se battent tous les jours pour ces causes-là. Donc voilà, moi, je peux vous dire, continuez comme ça. Courage à vous, ne lâchez rien du tout. Donc là, je vais revenir un petit peu sur Nora, s'il te plaît. Est-ce que, voilà, qu'est-ce que tu peux rajouter par rapport à cette journée de ce 30 septembre ?

  • Speaker #5

    Ce que je peux rajouter, c'est juste dire que c'est important qu'il y ait des moments comme ça. Il faut savoir qu'en fait, la journée de la non-violence, nationalement, c'est le 2 octobre. Donc en fait, ce collectif de V9 Debout, avec l'amitié Robert Desnos. ont créé ce collectif suite à 2010 pour vraiment célébrer cette journée, enfin célébrer malheureusement, mais aussi faire des actions qui sont en faveur en tout cas de la non-violence, des discriminations, des inégalités. Et moi je suis ravie qu'Emergence, du coup, ces jeunes soient pris au sérieux et qu'ils soient invités dans le cadre de cette quinzaine parce que du coup ça leur donne une légitimité. Et donc on légitimise encore plus leurs paroles. Ce n'est pas juste un coin de la rue, on les appelle pour faire ci, pour faire ça. Là, c'est vraiment dans un... dans une séquence qui est importante pour la population, importante dans l'histoire, et qu'eux soient là pour pouvoir donner leur parole, c'est encore plus fort pour moi. Moi, je suis fière de me dire qu'aujourd'hui, à leur âge, ils puissent en tout cas saisir de la parole, de l'art, de la danse, du chant, du rap, pour pouvoir s'exprimer, faire passer des messages. Ça, c'est vraiment important pour moi. Et après, je suis ravie de me dire que de mon temps, nous, on ne faisait pas aussi... en fait en phase, en fait, aussi affichée. Parce qu'on était un peu plus timide, on avait toujours un peu peur de la victimisation tout de suite. Si on dit qu'on subit la discrimination, mais non, tout de suite, victimise. Je l'ai beaucoup entendu, même au travail, je l'ai beaucoup entendu, mais non, mais non. Alors qu'en fait, si, on le sent, c'est que tous les petits trucs par-ci, par-là, le plafond de verre, on le vit aussi. Et quand on est jeune femme, ici, l'immigration, racisée, encore plus, plus on monte dans l'échelle sociale, même professionnelle, et plus, en fait, il y a des gens qui mettront le plafond de verre, qui ne te laisseront pas avancer. Mais après, il faut toujours être courageux et se dire, comme il dit, qu'Eris James, en fait, c'est continuer, pas perdre. Voilà, se dire qu'on est là, on est des banlieusards fiers de l'être. Et aussi, on a aussi notre pierre à apporter à l'édifice. Donc, voilà, je suis contente de les voir évoluer, de les voir apporter leur pierre à l'édifice et de se dire que plus tard, même quand nous, on sera un peu plus vieux, un peu plus vieille, ils seront là pour prendre le relais et former les autres générations à venir. Parce que c'est un combat qui, malheureusement... On le voit bien, il a traversé des années, des générations, et ça ne me nuise pas. C'est vrai. Donc, c'est important qu'eux, par la suite, continuent.

  • Speaker #0

    Qu'ils continuent, c'est tout à fait vrai. En tout cas, on ne doit pas oublier l'histoire. Non,

  • Speaker #5

    elles se sont demandées là, Martin Luther King, Rosa Parks, et bien d'autres encore, parce que là, on ne sait vraiment que les plus connus. Mais oui, c'est important. Il y en a beaucoup, beaucoup. Il y en a beaucoup, beaucoup plus. Mais Césaire, toutes ces personnes-là, c'est important qu'on puisse en tout cas se dire... Il y a des personnes qui ont laissé leur vie pour ce combat-là. Nous, c'est juste le fait de poser notre voix, d'être présent. Ça, c'est important pour moi et c'est important qu'il soit dans cette séquence-là.

  • Speaker #0

    Mais vous, les jeunes, est-ce que ça vous fait peur, en fait, des trucs comme ça ? Je pense que ça fait toujours peur pour l'avenir. Parce que comme elle l'a dit Nora, aujourd'hui la parole sur le racisme s'est libérée. Que ce soit du côté pour le dénoncer, mais aussi pour l'affirmer clairement et pour l'assumer. Et franchement, moi j'ai peur pour les générations à venir. Parce que je me dis que ce qu'on subit là aujourd'hui, nous, et ce qu'ils vont subir eux, j'ai peur que ce soit pire. Mais après je me dis que c'est peut-être en prenant la parole aujourd'hui. que ça va encore plus libérer la parole aux personnes qui sont victimes de ça et que ça va ouvrir les portes à tout le monde.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous vous êtes fiers d'être parti de ce combat-là ? Bien sûr. En tout cas, c'est toujours un plaisir de vous avoir sur les ondes de NewsFM. Vous êtes chez vous. Moi aussi, émergence, je suis chez moi. Parce qu'on partage les mêmes valeurs. C'est important. C'est important, surtout les jeunes. à votre âge et que vous arrivez à vous imprégner de ces questions-là. Parce que c'est quand on prend les choses tôt qu'on peut avoir plus d'expérience et qu'on peut aller loin là-dedans.

  • Speaker #2

    Le fait de conscientiser la situation et d'avoir de la connaissance, c'est là qu'on est plus à l'aise pour prendre la parole. Et eux, c'est ça qu'ils font. Là, ils sont un peu timides quand tu leur dis « Ce combat-là, il est important pour vous. » Et eux, ils disent « Moi, je veux dire avec mes entrailles, mais oui, il est fort, il est important. » Ils vont dire oui, oui. Mais en fait, je pense qu'effectivement, c'est un peu de la timidité, mais bien évidemment, je pense que de toute façon, du fait que les aïeux qui sont déjà issus de l'immigration racisées, de fait, ils sont dedans. Et c'est bien, en tout cas, qu'ils les conscientisent pour pouvoir, en tout cas, intégrer cette lutte. En tout cas, moi, je voulais te dire, Sana, merci beaucoup. Merci à vous. De la famille Émergence, sache-le. On vous remercie tous, les auditeurs et auditrices. On remercie Farid, toute l'équipe News FM, parce qu'en fait, on est toujours chez nous, ici. Merci beaucoup. et il va laisser les jeunes faire leur petite com' de l'instant du moment, c'est aussi ça aussi émergeant. Et on va finir là-dessus. En tout cas, moi, je vous dis au revoir. Merci beaucoup. On a une répétition.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Nora. Allez, moi, c'était Blacky, du coup. Vous pouvez me retrouver sur Insta, BLV, CKY, même sur toutes les plateformes de streaming. Et au moins, vous pouvez écouter mon son, du coup, 101.2 et tous les autres sons que j'ai pu sortir. Yes. Allez. Eh bien, moi, c'est Addis. Et du coup, je cherche un appart, donc les propriétaires de l'avion. N'hésitez pas à me joindre au 06 96 06 97 C'est possible vers Villeurbanne. Merci. À Lyon ? À Lyon, oui. Ok, mais tu quittes Grenoble, c'est ça ? Je ne quitte pas. Maman est toujours à Grenoble. Ok. Je vais aller le week-end. C'est le berceau ici. C'est pour les études. Je vais revenir. C'est pour les études. Ok, ok. Ça, c'est très bien ça. Je suppose. Mayara.

  • Speaker #0

    Moi, c'est Mayara. Merci à tous de nous avoir écoutés. et merci News FM de nous accueillir à chaque fois.

  • Speaker #1

    C'est un plaisir. Malek.

  • Speaker #0

    Moi, c'est Malek et je remercie aussi toutes les personnes qui nous écoutent. Et pour faire la petite com, abonnez-vous à Emergence.Grenoble. Emergence avec un S, sur Instagram.

  • Speaker #1

    Yes, Emergence avec un S, les amis. Donc voilà, n'hésitez pas.

  • Speaker #2

    Et mon équipe, Elia, une grosse dédicace à Elia, Doria, Alan, Annick et tous les jeunes d'Emergence. Voilà, pour ne pas les citer, mais voilà, tous, tous, tous. En tout cas, merci pour tout ce qu'ils apportent. Et merci à mon équipe qui me soutient tout le temps, constamment. Et à la ville de Grenoble, merci, un grand merci de porter ce type de projet parce que ce n'est pas facile non plus pour eux. Et on remercie en tout cas les élus qui portent ce projet, Annabelle Breton et le maire qui soutient ce projet, cette belle initiative.

  • Speaker #1

    En tout cas, on veut des projets comme ça dans chaque coin du monde. Comme ça, on est tranquille. Merci encore Emergence. Et puis, on se donne rendez-vous le 30 septembre à l'Espace 600, à la Ville Neuve. Merci, vous aussi également, vous qui nous écoutent. Du coup, on va se quitter avec le titre de Kenny Arcana. Ça ne nous correspond pas à la famille. Donc voilà, c'était Emergence avec nous. Montre le son, on est ensemble.

  • Speaker #3

    WAKA Je ne meurs plus, ils n'aiment pas les jeunes comme nous Si l'insoumis s'installe par loi, plus t'es un homme conformiste On ne marche pas, c'est valoir là, avec nos principes les plus justes On n'a pas en fond comme construire la révolution, qu'est-ce qu'on apprend ? Regarde, ce monde n'est pas mort, ce monde nous mépris À force de pas, contre le grand le vent qui nous maîtrise On attend toujours les mêmes d'or qui tapent, trop d'orage dans le pays Trop de coups en tête dans leur système, ça n'en fait plus ma gare Qu'est-ce que toi, tu me trouves à ce que c'est marché de suite ? D'élovis, par un monde qui se moque de nous, qui nous exclut On a la foi en droit au plus important de cœur barrière, on a l'interdiction profonde. On est tous ici, par les commandes, pas d'armes, et tu le savais, comme on est tous ici. On est tous ici, par les commandes, pas d'armes, et tu le savais, comme on est tous ici. On est tous ici, par les commandes, pas d'armes, et tu le savais, comme on est tous ici. Symbolique de charme ! On apprend peut-être à contresens mais avec bonne conscience En plus avec nos croyances, notre intuition, on s'en bat Insiste à, j'aime pas Boulogne, j'aimerais qu'on marche à la baguette J'emmerde leurs règles mais je respecte la vie, ma planète, ça c'est Le primordial à mes yeux donc je refuse de me plier Un système corrompu, moral, pour plier Qu'aujourd'hui n'est que sa continuité Le bonheur n'existe pas ici, acquis la foi La soumission de l'humanité Et bien les consciences, mais je peux pas les fermer Donc même si c'est dangereux, rien ne m'empêchera d'exprimer Et même si toi t'es stèze, récupère un autre bout aimerait formater nos idées pour mieux nous faire entrer dans le monde non merci je râle sur la marche et j'en suis fière alors je la marche, je rime avec liberté pour mes soeurs et pour mes frères d'abord on s'en va pour plus dans ce monde et ses notions de valeur nous on prend la justice du ciel et pas en allure non, la vie qu'on nous impose, tout leur ou tout raté leur puissance fantaisie du style macho pour tramer je veux plus rater leur route Je refuse d'écraser pour mon pire, je refuse d'opérer à des lois ambiguës et répressives, je refuse de fermer les poings, d'acquer les poings de son poids sur les lignes, je refuse d'être dans un état qui ne comprend plus appuyer des pays, je refuse de surcouplier le mien, je refuse de fermer les yeux de les tiens, je refuse de me taire ou de faire comme si tout allait bien, je refuse, je refuse, je refuse, je refuse, je refuse, On est tous ici, par les commandes pas dormi sur soft et comme on est tous ici On va gagner de l'ordre influent, ce n'est pas nous,

Description

Dans le cadre de la Quinzaine de la Non-Violence, Blvcky, Yanis, Mayara et Malek, accompagnés de Nora Wazizi, ont partagé leurs réflexions et leur engagement contre les discriminations, l'accès à l'emploi et au logement, ainsi que leur combat pour la non-violence. Lors de cet échange, ils ont présenté les thèmes qu'ils aborderont lors de l'événement du 30 septembre à l'Espace 600. Leur performance, une version condensée d'un spectacle précédent, a mis en lumière la persistance de la violence et l'importance de la combattre collectivement.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    nous 16 19 avec sa main c'est que sur news et oui les amis de retour sur les ondes du sang en pointe avec émergence qu'on ne présente plus à émergent qui seront septembre à l'espace 600 bien sûr ils vont s'exprimer la bache Donc avant ça, d'abord, ils sont là et ils vont nous expliquer un petit peu ce qui va se passer ce jour-là. D'abord, on va commencer par Blacky. Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça fait longtemps l'émergence. Ça fait longtemps, ça commence. Ça commence quoi, nouvelle saison, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Les vacances, c'était bien passé ? Nickel, au top. Alors Yanis, et toi ?

  • Speaker #2

    Pareil, les vacances, c'était cool. Une nouvelle émergence et un plus court que d'habitude.

  • Speaker #0

    C'est vrai ?

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #0

    Ah ouais, Mayara.

  • Speaker #4

    Moi ça va, des vacances super, ça fait toujours plaisir de retrouver Mervance.

  • Speaker #0

    Je sais.

  • Speaker #3

    Comment tu t'appelles encore ?

  • Speaker #0

    Malek. Malek ? Voilà. Ça va, tu vas bien ? Ça va et toi ? Oui, ça va. Et toi Malek, ça a été ? Ça a été super. Là en forme, vous êtes revenu en forme et tout ? Eh oui. Yes. Et puis voilà, vous n'êtes pas seul comme d'habitude, vous êtes accompagné par Nora Ouazizi. Comment ça va Nora ?

  • Speaker #5

    Eh bien ça va, ça va. Eh bien oui, c'est moi qui les accompagne, c'est pas eux qui m'accompagnent en fait. Moi, ça va. Pas de plus grandes vacances, je vais en reprendre, mais c'est jamais assez. Mais sinon, ça va. Et regarde comme ils sont joyeux, ils sont bronzés, ils ont le sourire. C'est la jeunesse.

  • Speaker #0

    Alors, cette reprise, ça se passe comment ?

  • Speaker #5

    Ça se passe sur les chapeaux de roue. On a repris vraiment l'émergence. En fait, on n'a jamais le temps de se reposer. Il y a toujours des projets, toujours des initiatives. Les jeunes sont partants. Du coup, quand les jeunes sont partants, on y va.

  • Speaker #0

    Et là, vous allez être à l'espace 600 dans le cadre de la quinzaine de la non-violence. Explique-nous un petit peu comment ça va se passer, cette soirée plateau.

  • Speaker #5

    En fait, on a été invité par l'espace 600, qu'on remercie ici à l'antenne. Ils nous ont invités parce que dans le cadre de cette quinzaine de la non-violence, ils ont une journée spéciale dédiée qu'ils appellent plateau, avec un O, où ils mettent en avant des artistes qui viennent s'exprimer sur des thématiques. sur les inégalités sociales, la non-violence. Et donc, ils nous ont invités parce qu'ils ont bien aimé Émergence. On était chez eux le 25 mai dernier. Et donc, là, ils voulaient que les jeunes puissent venir s'exprimer. Donc, c'est un peu aussi une sorte de scène ouverte. Et les jeunes, là, ils sont sur un travail, une restitution artistique sur les discriminations.

  • Speaker #0

    Sur les discriminations. Cette restitution, c'était quand c'était des travaux qui ont été faits. Bon, l'année, on est encore dans l'année. Je ne dis pas l'année passée, mais Émergence passée, c'est ça.

  • Speaker #5

    Alors là, la restitution qu'ils vont faire, elle a été faite un peu en 2023, un peu en 2022, un peu en 2023. Donc ils ont fait un peu un medley sur ces discriminations. Et voilà, ils vont restituer. C'est vrai que c'est une petite édition de 30 minutes, mais elle n'est pas moins intense. Je pense que c'est même une des plus fortes parce qu'on est sur cette thématique que les jeunes vivent souvent. Les jeunes d'émergence, les jeunes racisés ont ces difficultés d'accès à l'emploi. un accès au logement, de vie du quotidien, surtout dans la société dans laquelle on vit aujourd'hui. C'est très compliqué pour eux. Donc là, sur scène, ils vont crier au monde entier un peu cette rage qu'ils ont et ces inégalités qu'ils vivent.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'Emergence est née à partir de ça aussi ? On peut dire ça ?

  • Speaker #5

    Emergence est née... En fait, la base d'Emergence, c'était sur les discriminations, sur les inégalités. C'était aussi pour donner un peu de l'équité à ces jeunes qui n'ont pas les mêmes chances que d'autres jeunes qui viennent d'autres secteurs, d'autres quartiers. et qui même ne sont pas racisés, on va dire honnêtement. Donc aujourd'hui, l'émergence est née pour eux, pour qu'ils puissent s'exprimer. Ils l'ont rendu fière parce qu'ils ont été à la hauteur même plus de ce qu'on attendait d'eux. Et le monde a découvert effectivement ces talents qui viennent de ces quartiers populaires, ces jeunes talents et ces étoiles brillantes qui sont montantes. Voilà, donc c'est bien beau ce qu'ils proposent. Et en tout cas, moi, je suis ravie parce que... Tout le monde est ravi et tout le monde est toujours décontenancé de pouvoir découvrir ces jeunes talents et ce qu'ils peuvent produire. Mais je peux vous dire qu'il y a vraiment de la graine de talent et d'artistes chez eux. Et ils vont bien clouer le bec à certaines personnes. Et là, je parle du gouvernement qu'ils entendent bien parce que la relève, elle est là et elle est forte, la relève.

  • Speaker #0

    Yes, émergence. En tout cas, ce n'est pas parce que vous êtes là devant moi. Nous, on est fiers de vous, ça c'est sûr. Donc, Blacky, sur cette thématique, la discrimination, c'est des choses quand même sur lesquelles vous êtes rodé. Alors, ça va se passer comment ?

  • Speaker #1

    Ça va se passer... Comment expliquer ? En fait, ça va être un peu ce qui était là à la MC2. Je ne sais pas s'il y en a qui sont venus dans le public et qui nous écoutent en ce moment. Ça va être un peu comme ce tableau-là, mais en plus court, avec les choses beaucoup plus importantes. Et j'espère qu'on va réussir à faire passer notre message en tout cas.

  • Speaker #0

    Yanis, alors ce jour-là, toi, tu vas faire quoi ?

  • Speaker #2

    Eh bien, moi, je pense que je serai dans... Surprise ! Non, moi, je serai un peu dans de la figuration, parce que là, on va faire une émergence un peu plus impactante que les autres, vu qu'il sera plus court. On va garder vraiment les passages qui ont vraiment beaucoup marqué. Du coup, on doit faire du tri. Mais ça ne veut pas dire que je ne serai pas là. Je serai toujours dans de la figuration. Pour le final, je serai là aussi. Mais pour voir tout ce qu'on fait, il faudra venir le 30 septembre.

  • Speaker #0

    Le 30 septembre.

  • Speaker #2

    On est tous là, il n'y a pas de figurant, mais... Mais voilà !

  • Speaker #0

    Mais du coup, est-ce que ça c'est la première fois dans la quinzaine pour la non-violence que vous tenez un événement pareil comme ça ? Parce que là vous allez faire la deuxième partie de l'événement.

  • Speaker #5

    Là on fait la deuxième partie de l'Espace 600 de Bouba Landril. Et en fait ce n'est pas la première fois de la quinzaine de la non-violence parce que la quinzaine de la non-violence est née suite à 2010. au meurtre de Karim qui avait été tué par des policiers. Il a eu une course poursuite à la vue neuve. Et ensuite, en 2012, pour Kevin et Sofiane, paix à leur âme. On a une grosse pensée pour eux, pour tous ces jeunes aussi qui sont victimes aujourd'hui de meurtres de la part d'autorités ou d'autres jeunes. Et en fait, effectivement, l'émergence avait déjà fait, avec Alan, on avait déjà fait une petite séquence de scène ouverte pour la caserne de la non-violence il y a quelques années. Je crois que c'était en 2019. et là en fait, là on est heureux et contents, c'est de se dire les jeunes ils ont tout à fait leur place ce collectif, ils sont là, ils se battent pour ces injustices et les jeunes ils vont apporter leur édifice un peu à cette pierre de se dire de lutte et de constante, on le sait, nous Sana, en tant qu'anciens, personnes racisées de toute façon, quoi qu'il en soit on doit toujours lutter plus et plus et plus et bien aujourd'hui, ces jeunes ils ont leur place c'est eux, ils sont français, ils font partie de cette société, de ce pays là, qu'on appelle la France et qui est leur pays ... Et bien, ils ont leur place comme toute autre personne. Et en tout cas, à travers l'art, ils vont bien diffuser le message.

  • Speaker #0

    Et surtout, ils ont la parole.

  • Speaker #5

    La parole.

  • Speaker #0

    Et ça, ce n'est pas donné à tout le monde.

  • Speaker #5

    Puissance de parole. Il n'y a pas de figurant. En fait, on est vraiment sur... Toutes les personnes qui seront sur le plateau, sur la scène, auront un rôle et quelque chose à transmettre, quel qu'il soit. Il y a beaucoup de surprises aussi, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de surprises.

  • Speaker #5

    Je vais leur laisser la parole, Sanaa. Je vous dis beaucoup, d'accord ?

  • Speaker #0

    D'accord. Alors... Du coup, je veux partir avec toi, Mayara. Et pour toi, ce jour-là, ça va être comment ? Est-ce que tu vas chanter ? Je ne sais pas, parce qu'Emergence, il y a un peu de tout. Des artistes, des poètes, de tout genre. Du coup, ce jour-là, ça va être comment ?

  • Speaker #4

    Emergence, il y a toujours de tout. Donc, peut-être que je vais toucher à tout. Peut-être pas. On verra ça samedi. Mais en tout cas, moi, je trouvais ça très important. C'est une thématique qui revient beaucoup à Emergence, la discrimination. Et parce que je pense qu'on y a tous été confrontés au moins une fois. Et le fait que ça arrive dans ce contexte-là, de la lutte pour la non-violence, c'est encore plus marquant. Et je pense qu'on a tous notre pierre à l'édifice à apporter. Et que c'est important qu'on soit tous là, qu'on chante, qu'on danse, qu'on soit juste là sur scène ou qu'on déclame. Pour moi,

  • Speaker #0

    tout va se faire. Vous allez vous retrouver... Et vous allez dire des choses, bon, des choses, sincèrement, que vous avez beaucoup travaillé dessus, parce que c'est sous forme d'une restitution, on le disait tout à l'heure. Donc, c'est-à-dire, est-ce que ça va être les meilleurs moments d'émergence qu'on va voir ce 30 septembre ?

  • Speaker #2

    Eh bien, c'est à peu près ça. C'est les moments les plus marquants, peut-être pas les meilleurs. Chacun a son opinion sur les meilleurs moments.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord.

  • Speaker #2

    Les moments qu'on a trouvés les plus marquants et qui représentent le mieux la situation actuelle. Et ça va être un condensé de 30 minutes. Du coup, il faut bien venir pour bien comprendre. On fait la pub.

  • Speaker #0

    C'est bien, tu as bien raison. Parce que moi, je suis quand même émergence. Quand vous passez ici, il y avait des jeunes qui avaient des textes vraiment très touchants, qui étaient pertinents. Donc, je ne sais pas ce jour-là, est-ce qu'il y aura ça pendant la restitution ? Est-ce qu'il y aura des nouvelles choses qui vont être ajoutées là-dedans ? Ou n'aura ?

  • Speaker #5

    En fait, cette émergence-là, il y a autant de déclamations que de danses. La danse, elle a vraiment aussi sa place énormément. On a pris le chorégraphe, du coup, comme prestataire, Alan Wannorf, qui, lui, s'occupe de toute la partie chorégraphique. Et donc, il est en train de travailler sur une restitution de comment, sur la thématique de discrimination, ils vont pouvoir retransmettre à travers... l'art de la danse, le message sur les discriminations. Donc il y aura beaucoup de danse sur celui-là. Il y aura Blacky qui va nous faire aussi du rap sur cette thématique-là. Mayara aussi qui va chanter. Yanis qui va déclamer. Malek qui est là aussi, qui va danser, parce qu'elle est partie dans la partie danse. Et aussi, elle a accompagné le chorégraphe sur les chorégraphies. Parce qu'elle est un peu humble, elle ne le dira pas, mais elle a fait partie aussi de l'équipe de la chorégraphie. Et voilà, et Annie qui accompagne ces jeunes. Donc oui, il y aura des textes qui seront percutants. C'est pour montrer en tout cas, l'histoire c'est de montrer aussi que la discrimination, en fait, elle a traversé les années, elle a traversé le temps, mais elle est toujours aussi forte aujourd'hui. C'est vrai. Elle est toujours aussi puissante. Et c'est de montrer aussi au public qu'on ne peut pas dire que la discrimination est moins forte aujourd'hui qu'elle l'était avant. Si ce n'est, en fait, elle a pris un autre visage. Elle est même décomplexée aujourd'hui. Les gens sont même plus décomplexés dans la rue de dire qu'ils n'aiment pas les Noirs, qu'ils n'aiment pas les Arabes, qu'ils n'aiment pas les gens différents d'eux. Et en fait, de mon temps, les gens ne le disaient pas aussi facilement.

  • Speaker #0

    C'est devenu flagrant.

  • Speaker #5

    C'est devenu flagrant. Ils sont décomplexés. Les gens n'ont plus honte de dire, voilà, tu as une tête d'Arabe, tu as une tête de Noir, qu'est-ce que tu fais là ? Ta place, elle n'est pas là. Donc, c'est pour bien montrer aussi que ces jeunes, en fait, on a traversé les années, le temps, donc la ségrégation, les discriminations. On s'est battu pour que les Noirs et les Blancs puissent être dans le même bus. Rosa Parks s'est battue pour ça, donc ils vont aussi en parler. Elle a lutté, elle a même payé de sa vie. Aujourd'hui, grâce à elle, les Noirs ont pu prendre le bus et s'asseoir devant, et pas à l'arrière comme on leur demandait. Tous ces combats-là viennent légitimiser la parole que les jeunes vont prendre sur scène. Ces combats-là, en fait... Et ils apprennent tous ces combats parce qu'à travers Emergence aussi, on leur apprend l'histoire, on leur apprend ce qui s'est passé. Ce n'est pas simplement venir s'exprimer sur ce qu'ils veulent, c'est aussi connaître l'histoire, connaître leur histoire en fait, du temps de l'esclavagisme, du temps de cette ségrégation et la ségrégation qui, dans certains pays aujourd'hui encore, continue. Continue beaucoup, où il y a cette autorité du blanc sur le noir, ça c'est quand même aussi une chose qui est dramatique. Et ces jeunes aujourd'hui, ils sont là pour faire passer le message en disant que la discrimination est toujours là, mais en tout cas, eux ne baisseront jamais les bras. Et nous, on ne baissera jamais les bras non plus pour dire qu'on est là. Et ces personnes qui sont discriminantes, qui sont racistes, elles n'ont pas leur place dans cette société, qu'on le veuille ou pas. Et ces jeunes sont là pour le redire. Et constamment, ils n'arrêteront jamais, ils le rediront constamment. Blacky a traversé texte en tant que rappeur, en tant qu'artiste. Il défendra toujours cette cause, je le pense. Yannis a traversé son combat, même dans l'éloquence, il a traversé son métier. Mayara a traversé champ, elle continuera toujours à le faire. Et Malek constamment aussi à travers la danse, même si même dans leur aussi dans leur scolarité, ils ont toujours ce combat et qu'ils mèneront. Que nos parents avons mené avant eux, que nos grands-parents ont mené avant nous, arrière-grands-parents ont mené. Et voilà, c'est ça qui est beau.

  • Speaker #0

    OK, donc Malek, tu sais, à travers la danse quand même, on arrive à exprimer certaines choses. Donc du coup, quelle est l'importance pour toi de ce combat contre le racisme à travers la danse ?

  • Speaker #6

    Déjà, on est dans une génération qui ne se tait pas. Justement, on a grandi, on a compris. Et maintenant, les jeunes d'aujourd'hui, on se bat et on se bat plus prématurément comparé aux autres jeunes. Avant encore. C'est ça. Et du coup, dans la danse, ce qu'on va évoquer, c'est la différence entre les blancs et les noirs. Même dans les chorégraphies, on peut voir qu'il y a certains pas qui sont associés aux blancs et certains pas qui sont associés aux noirs. Du coup, bah... Par exemple, dans la chorégraphie des Blancs, c'est un peu restreint parce qu'on voulait aussi danser. On est habitué à faire de l'afro et tout. Et là, on s'est restreint. Du coup, même l'afro, on ne l'a pas fait. On l'a laissé. C'est pour marquer la différence. Et oui, la danse, ça sert à exprimer beaucoup de choses. La danse, c'est un art libre, justement. Tout le monde peut exprimer ce qu'il veut.

  • Speaker #0

    Ce qu'il ressent. Voilà. Et ça fait longtemps que tu fais ça ? t'es chorégraphe maintenant c'est qui veut dire voilà t'es t'es une pro non oui je sais pas non j'accompagne et j'apprends tu accompagnes et tu apprends ça c'est très bien n'arrêtez jamais d'apprendre yes donc Blacky ce jour là tu vas nous jouer quel son par exemple ça c'est des sons inédits c'est des sons qu'on connait déjà ou c'est comment parce que t'es dans tous les registres Blacky

  • Speaker #1

    Je suis dans tous les registres. Ce ne sont pas des sons que j'ai sortis moi. Ce sont des sons que j'ai déjà fait sur scène à la MC2. Ce sont des sons que j'ai écrits moi spécialement pour cette occasion.

  • Speaker #0

    Ça tient à cœur ce combat ? Absolument. Est-ce que toi, tu as été victime de racisme, des trucs comme ça, de la discrimination ?

  • Speaker #1

    Oui, étant plus jeune, oui. Mais je pense que si personne se tait, personne parle, ça n'avancera jamais. Déjà que ça n'avance pas beaucoup.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est un peu triste, comme Nora vient de dire. Avant, les gens se cachaient, tu vois. Mais maintenant, tu vois, on arrive à se taper la poitrine en disant que voilà, moi, je n'aime pas l'autre parce qu'il est noir ou il est arabe ou il est chinois, tu vois. Donc, voilà. Du coup, ça, c'est un combat. Vous, ça vous tient à cœur jusqu'à quand, blague ? Jusqu'à que...

  • Speaker #1

    Jusqu'à quand les choses changent. C'est ça le but.

  • Speaker #0

    Et toi, dans ta musique, c'est quelque chose qui prend beaucoup de place ?

  • Speaker #1

    Souvent, oui.

  • Speaker #0

    Souvent. Et toi aussi, Mayara ?

  • Speaker #4

    Oui, vraiment. Parce que c'est un combat qu'ont mené les générations d'avant et que nous, on mène aujourd'hui à notre génération et qu'on veut que les générations d'après mènent aussi. Donc, je pense que ça se transmet et c'est par là, nous, qu'on le transmet aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'une petite question, est-ce que vous connaissez Thomas Sankara ? Non ?

  • Speaker #1

    De nom, ça me tient.

  • Speaker #0

    Il faut aller checker derrière ce monsieur-là. Allez-y aussi. Lui aussi, c'était quelqu'un, tu vois. Ça, ça faisait partie de sa vie. Il était contre le racisme, contre la discrimination. Ce n'était pas juste Burkina Faso, mais partout dans le monde entier. Donc là, tout à l'heure, quand vous étiez en train de parler, ça m'a fait penser à une citation de lui, parce qu'il a osé quand même aller aux États-Unis à l'époque où vraiment c'était la discrimination pure et dure. Et dans son discours, il disait au noir là-bas que pour lui, son Harlem... blanche, sa maison blanche, ça se trouve dans Harlem Noir. Tu vois ? Voilà. Du coup, Blacky, voilà. Je disais tout à l'heure, tu faisais beaucoup de choses, tu vois, dans la musique. C'est pas juste dans la discrimination. Même nous, ici, News FM, quand même, tu nous as fait un titre, hein, et que j'ai kiffé trop. Je sais pas si vous voyez dans les réseaux, tout le temps, je partage parce que j'adore, tu vois. C'est... Voilà. Donc, du coup, on va faire une petite... pause musicale sur ça, si vous me le permettez. Émergence à tous ici. Et puis, on revient tout de suite dans un instant. C'est bon ? Let's go. Allez, c'est parti les amis. Vous aussi, vous qui nous écoutez. Si vous voulez témoigner, n'hésitez pas. Vous pouvez nous appeler tout de suite ici au 0456 14 23 54. Voilà. Si ce genre de thématique, ça vous tient également à cœur. Et là, du coup, on va partir avec ton titre. Blacky, il est là. Avec nous, c'est parti. C'est un titre à... Je ne dis pas hommage, mais vraiment pour News FM. Parce que c'est le... C'est ça, 1.2. Donc voilà, la famille, c'est du local à consommer sans modération.

  • Speaker #3

    Gang,

  • Speaker #1

    BLVCKY,

  • Speaker #3

    tu connais. Je connais les bails. J'ai écrit poser les bases. J'ai écrit poser les bases, et demain c'est sûr que t'es die, plus trop le choix de leur montrer, ok,

  • Speaker #0

    eh,

  • Speaker #3

    je connais les bails, j'ai écrit poser les bases, et demain c'est sûr que t'es die, plus trop le choix de leur montrer ce que je vaux, donc je vais enfiler mon chapeau de paille, t'as capté le délire et là je vais m'embellir, car j'ai trop mangé à la cantine, mais dans mon assiette je l'ai senti, que certains rafferaient j'étais trop cuit. Ecoute moi, là j'ai encore la dalva j'y pousse toi Je sais pas encore c'est parti moi pourquoi Faut que je mette la famille sous le bon toit Putain de merde il faut que je sois validé J'ai le pied dans la merde et rempli de salgédés Je t'écoute la voix des oromas à valider L'envie de rapper m'a donné deux qualités La première c'est que je suis trop fort J'ai plus le temps, je te distance La deuxième, une métagore Viens là, prends ma puissance C'est le B c'est le G, j'ai la con cul qui a kiffé La c'est la black qui gagne, y'a les chickens qui ont kiffé No à blocs chinois, faut sortir la guitare et les faire danser dans le bloc T'as bien vu là, je suis énervé, j'ai plus le temps, j'vois pas tes records La radio m'appelle sur le bigot, donc là je reviens un peu fort Attends, attends, là t'as perdu ton nez, pourquoi t'es plus moche que Baltimore ? Je dois ralentir, c'est pas fini, mais là faut que je respire Je crois que j'ai encore deux, trois mots à vous dire Attends, attends, je mets un coup de ventoline Tu sais que je maîtrise le temps et les éléments, le maniement de ma manière de rapper en rapport avec aucun rappeur Mais pose pas de question, ils ont déjà coulé, enculé, acculé par mon aura pu s'entablotit, moi Elle m'a demandé de faire de la magie, donc forcément j'ai sorti mon zidi, moi Tu crois bien que je suis le roi comme Louis, mais moi vos rappeurs je les ai guillotinés, moi Regarde-le, moi, tu t'en dors, moi, je compte pas de Zeyo, moi, hein Hé, attends, attends, attends, c'est pas fini Hé, je vous ai bien dit que le roi Chicken était en train de dépoussiérer sa couronne, ok Cœur noir toujours disponible sur toutes les plateformes, négro. Sanka, Yoli, Roman. Du ZPM c'est pour eux, sans avoir d'eux, on l'écoute même au b

  • Speaker #0

    Eh oui les amis, c'était le titre de Black Icon, écoutez 101.2. Donc du coup, émergence toujours avec nous ici sur les ondes du 101.2 à l'occasion de cet événement qui va avoir lieu à l'Espace 600 ce samedi 30 septembre les amis. à ne pas manquer. Venez voir les jeunes qui vont s'exprimer sur les discriminations. Donc voilà, c'est des sujets qui les tiennent à cœur quand même. Depuis tout à l'heure, on parlait de ça. Donc voilà, Yanis, je veux venir sur toi aussi. Est-ce que tu as été victime de discrimination ?

  • Speaker #2

    La discrimination, en fait, c'est plein de petits trucs un peu tous les jours et des fois, on ne s'en rend même pas compte. Tu vois, par exemple, là, je suis en train d'essayer de quitter Grenoble. Elle va trouver un appart avec mon blaze. Je n'y arrive pas. J'ai posté sur tous les proprios, tout avance et décale-glace. Même si je peux avoir les sous, le garant, tout ce qu'il faut, ça devient...

  • Speaker #0

    Là, là, je confirme, moi aussi, je suis dans la même situation que toi, tu vois. On me propose des endroits où, voilà, tu as envie d'y aller, quoi.

  • Speaker #3

    Ouais, c'est mignon,

  • Speaker #0

    en fait. Non, mais c'est chaud quand même, quoi. En tout cas, voilà, en tout cas, on sait qu'on peut compter sur beaucoup de gens, tu vois, des gens de bonne volonté, tels qu'Emergence et aussi il y a d'autres jeunes aussi, qui se battent tous les jours pour ces causes-là. Donc voilà, moi, je peux vous dire, continuez comme ça. Courage à vous, ne lâchez rien du tout. Donc là, je vais revenir un petit peu sur Nora, s'il te plaît. Est-ce que, voilà, qu'est-ce que tu peux rajouter par rapport à cette journée de ce 30 septembre ?

  • Speaker #5

    Ce que je peux rajouter, c'est juste dire que c'est important qu'il y ait des moments comme ça. Il faut savoir qu'en fait, la journée de la non-violence, nationalement, c'est le 2 octobre. Donc en fait, ce collectif de V9 Debout, avec l'amitié Robert Desnos. ont créé ce collectif suite à 2010 pour vraiment célébrer cette journée, enfin célébrer malheureusement, mais aussi faire des actions qui sont en faveur en tout cas de la non-violence, des discriminations, des inégalités. Et moi je suis ravie qu'Emergence, du coup, ces jeunes soient pris au sérieux et qu'ils soient invités dans le cadre de cette quinzaine parce que du coup ça leur donne une légitimité. Et donc on légitimise encore plus leurs paroles. Ce n'est pas juste un coin de la rue, on les appelle pour faire ci, pour faire ça. Là, c'est vraiment dans un... dans une séquence qui est importante pour la population, importante dans l'histoire, et qu'eux soient là pour pouvoir donner leur parole, c'est encore plus fort pour moi. Moi, je suis fière de me dire qu'aujourd'hui, à leur âge, ils puissent en tout cas saisir de la parole, de l'art, de la danse, du chant, du rap, pour pouvoir s'exprimer, faire passer des messages. Ça, c'est vraiment important pour moi. Et après, je suis ravie de me dire que de mon temps, nous, on ne faisait pas aussi... en fait en phase, en fait, aussi affichée. Parce qu'on était un peu plus timide, on avait toujours un peu peur de la victimisation tout de suite. Si on dit qu'on subit la discrimination, mais non, tout de suite, victimise. Je l'ai beaucoup entendu, même au travail, je l'ai beaucoup entendu, mais non, mais non. Alors qu'en fait, si, on le sent, c'est que tous les petits trucs par-ci, par-là, le plafond de verre, on le vit aussi. Et quand on est jeune femme, ici, l'immigration, racisée, encore plus, plus on monte dans l'échelle sociale, même professionnelle, et plus, en fait, il y a des gens qui mettront le plafond de verre, qui ne te laisseront pas avancer. Mais après, il faut toujours être courageux et se dire, comme il dit, qu'Eris James, en fait, c'est continuer, pas perdre. Voilà, se dire qu'on est là, on est des banlieusards fiers de l'être. Et aussi, on a aussi notre pierre à apporter à l'édifice. Donc, voilà, je suis contente de les voir évoluer, de les voir apporter leur pierre à l'édifice et de se dire que plus tard, même quand nous, on sera un peu plus vieux, un peu plus vieille, ils seront là pour prendre le relais et former les autres générations à venir. Parce que c'est un combat qui, malheureusement... On le voit bien, il a traversé des années, des générations, et ça ne me nuise pas. C'est vrai. Donc, c'est important qu'eux, par la suite, continuent.

  • Speaker #0

    Qu'ils continuent, c'est tout à fait vrai. En tout cas, on ne doit pas oublier l'histoire. Non,

  • Speaker #5

    elles se sont demandées là, Martin Luther King, Rosa Parks, et bien d'autres encore, parce que là, on ne sait vraiment que les plus connus. Mais oui, c'est important. Il y en a beaucoup, beaucoup. Il y en a beaucoup, beaucoup plus. Mais Césaire, toutes ces personnes-là, c'est important qu'on puisse en tout cas se dire... Il y a des personnes qui ont laissé leur vie pour ce combat-là. Nous, c'est juste le fait de poser notre voix, d'être présent. Ça, c'est important pour moi et c'est important qu'il soit dans cette séquence-là.

  • Speaker #0

    Mais vous, les jeunes, est-ce que ça vous fait peur, en fait, des trucs comme ça ? Je pense que ça fait toujours peur pour l'avenir. Parce que comme elle l'a dit Nora, aujourd'hui la parole sur le racisme s'est libérée. Que ce soit du côté pour le dénoncer, mais aussi pour l'affirmer clairement et pour l'assumer. Et franchement, moi j'ai peur pour les générations à venir. Parce que je me dis que ce qu'on subit là aujourd'hui, nous, et ce qu'ils vont subir eux, j'ai peur que ce soit pire. Mais après je me dis que c'est peut-être en prenant la parole aujourd'hui. que ça va encore plus libérer la parole aux personnes qui sont victimes de ça et que ça va ouvrir les portes à tout le monde.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous vous êtes fiers d'être parti de ce combat-là ? Bien sûr. En tout cas, c'est toujours un plaisir de vous avoir sur les ondes de NewsFM. Vous êtes chez vous. Moi aussi, émergence, je suis chez moi. Parce qu'on partage les mêmes valeurs. C'est important. C'est important, surtout les jeunes. à votre âge et que vous arrivez à vous imprégner de ces questions-là. Parce que c'est quand on prend les choses tôt qu'on peut avoir plus d'expérience et qu'on peut aller loin là-dedans.

  • Speaker #2

    Le fait de conscientiser la situation et d'avoir de la connaissance, c'est là qu'on est plus à l'aise pour prendre la parole. Et eux, c'est ça qu'ils font. Là, ils sont un peu timides quand tu leur dis « Ce combat-là, il est important pour vous. » Et eux, ils disent « Moi, je veux dire avec mes entrailles, mais oui, il est fort, il est important. » Ils vont dire oui, oui. Mais en fait, je pense qu'effectivement, c'est un peu de la timidité, mais bien évidemment, je pense que de toute façon, du fait que les aïeux qui sont déjà issus de l'immigration racisées, de fait, ils sont dedans. Et c'est bien, en tout cas, qu'ils les conscientisent pour pouvoir, en tout cas, intégrer cette lutte. En tout cas, moi, je voulais te dire, Sana, merci beaucoup. Merci à vous. De la famille Émergence, sache-le. On vous remercie tous, les auditeurs et auditrices. On remercie Farid, toute l'équipe News FM, parce qu'en fait, on est toujours chez nous, ici. Merci beaucoup. et il va laisser les jeunes faire leur petite com' de l'instant du moment, c'est aussi ça aussi émergeant. Et on va finir là-dessus. En tout cas, moi, je vous dis au revoir. Merci beaucoup. On a une répétition.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Nora. Allez, moi, c'était Blacky, du coup. Vous pouvez me retrouver sur Insta, BLV, CKY, même sur toutes les plateformes de streaming. Et au moins, vous pouvez écouter mon son, du coup, 101.2 et tous les autres sons que j'ai pu sortir. Yes. Allez. Eh bien, moi, c'est Addis. Et du coup, je cherche un appart, donc les propriétaires de l'avion. N'hésitez pas à me joindre au 06 96 06 97 C'est possible vers Villeurbanne. Merci. À Lyon ? À Lyon, oui. Ok, mais tu quittes Grenoble, c'est ça ? Je ne quitte pas. Maman est toujours à Grenoble. Ok. Je vais aller le week-end. C'est le berceau ici. C'est pour les études. Je vais revenir. C'est pour les études. Ok, ok. Ça, c'est très bien ça. Je suppose. Mayara.

  • Speaker #0

    Moi, c'est Mayara. Merci à tous de nous avoir écoutés. et merci News FM de nous accueillir à chaque fois.

  • Speaker #1

    C'est un plaisir. Malek.

  • Speaker #0

    Moi, c'est Malek et je remercie aussi toutes les personnes qui nous écoutent. Et pour faire la petite com, abonnez-vous à Emergence.Grenoble. Emergence avec un S, sur Instagram.

  • Speaker #1

    Yes, Emergence avec un S, les amis. Donc voilà, n'hésitez pas.

  • Speaker #2

    Et mon équipe, Elia, une grosse dédicace à Elia, Doria, Alan, Annick et tous les jeunes d'Emergence. Voilà, pour ne pas les citer, mais voilà, tous, tous, tous. En tout cas, merci pour tout ce qu'ils apportent. Et merci à mon équipe qui me soutient tout le temps, constamment. Et à la ville de Grenoble, merci, un grand merci de porter ce type de projet parce que ce n'est pas facile non plus pour eux. Et on remercie en tout cas les élus qui portent ce projet, Annabelle Breton et le maire qui soutient ce projet, cette belle initiative.

  • Speaker #1

    En tout cas, on veut des projets comme ça dans chaque coin du monde. Comme ça, on est tranquille. Merci encore Emergence. Et puis, on se donne rendez-vous le 30 septembre à l'Espace 600, à la Ville Neuve. Merci, vous aussi également, vous qui nous écoutent. Du coup, on va se quitter avec le titre de Kenny Arcana. Ça ne nous correspond pas à la famille. Donc voilà, c'était Emergence avec nous. Montre le son, on est ensemble.

  • Speaker #3

    WAKA Je ne meurs plus, ils n'aiment pas les jeunes comme nous Si l'insoumis s'installe par loi, plus t'es un homme conformiste On ne marche pas, c'est valoir là, avec nos principes les plus justes On n'a pas en fond comme construire la révolution, qu'est-ce qu'on apprend ? Regarde, ce monde n'est pas mort, ce monde nous mépris À force de pas, contre le grand le vent qui nous maîtrise On attend toujours les mêmes d'or qui tapent, trop d'orage dans le pays Trop de coups en tête dans leur système, ça n'en fait plus ma gare Qu'est-ce que toi, tu me trouves à ce que c'est marché de suite ? D'élovis, par un monde qui se moque de nous, qui nous exclut On a la foi en droit au plus important de cœur barrière, on a l'interdiction profonde. On est tous ici, par les commandes, pas d'armes, et tu le savais, comme on est tous ici. On est tous ici, par les commandes, pas d'armes, et tu le savais, comme on est tous ici. On est tous ici, par les commandes, pas d'armes, et tu le savais, comme on est tous ici. Symbolique de charme ! On apprend peut-être à contresens mais avec bonne conscience En plus avec nos croyances, notre intuition, on s'en bat Insiste à, j'aime pas Boulogne, j'aimerais qu'on marche à la baguette J'emmerde leurs règles mais je respecte la vie, ma planète, ça c'est Le primordial à mes yeux donc je refuse de me plier Un système corrompu, moral, pour plier Qu'aujourd'hui n'est que sa continuité Le bonheur n'existe pas ici, acquis la foi La soumission de l'humanité Et bien les consciences, mais je peux pas les fermer Donc même si c'est dangereux, rien ne m'empêchera d'exprimer Et même si toi t'es stèze, récupère un autre bout aimerait formater nos idées pour mieux nous faire entrer dans le monde non merci je râle sur la marche et j'en suis fière alors je la marche, je rime avec liberté pour mes soeurs et pour mes frères d'abord on s'en va pour plus dans ce monde et ses notions de valeur nous on prend la justice du ciel et pas en allure non, la vie qu'on nous impose, tout leur ou tout raté leur puissance fantaisie du style macho pour tramer je veux plus rater leur route Je refuse d'écraser pour mon pire, je refuse d'opérer à des lois ambiguës et répressives, je refuse de fermer les poings, d'acquer les poings de son poids sur les lignes, je refuse d'être dans un état qui ne comprend plus appuyer des pays, je refuse de surcouplier le mien, je refuse de fermer les yeux de les tiens, je refuse de me taire ou de faire comme si tout allait bien, je refuse, je refuse, je refuse, je refuse, je refuse, On est tous ici, par les commandes pas dormi sur soft et comme on est tous ici On va gagner de l'ordre influent, ce n'est pas nous,

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