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Émergences #12 : Projection lors de la 3e édition du Cinéma de Quartier cover
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Ville de Grenoble

Émergences #12 : Projection lors de la 3e édition du Cinéma de Quartier

Émergences #12 : Projection lors de la 3e édition du Cinéma de Quartier

22min |08/07/2025
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Émergences #12 : Projection lors de la 3e édition du Cinéma de Quartier

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22min |08/07/2025
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Description

Le 2 décembre 2023, la 3e édition du Cinéma de Quartier à la MJC Théâtre Prémol a accueilli la projection d’Émergences 12, un projet artistique permettant aux jeunes de s’exprimer sur des enjeux sociétaux. Yanis, Wafaa, Axel, Lais et Aladin ont partagé leur expérience sur NewsFm, évoquant le thème "Révolutionne demain". Ce projet valorise la parole des jeunes et leur offre un espace d’expression pour réfléchir aux transformations sociétales. Un spectacle sur les discriminations viendra prolonger cet engagement le 16 décembre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    News FM en mode hors les murs. La radio News FM part à la rencontre de la vie locale. Samedi 2 décembre 2023, 3e édition, Ciné de quartier à la MJC Théâtre Prémol de Grenoble. effectivement comme tu le dis dans ton superbe liner christophe troisième édition de ce cinéma de quartier du côté de la mj théâtre prémoles si vous nous rejoignez on enchaîne nos plateaux je voulais dire on allait parler des émergences bien sûr alors pour savoir ce que c'est émergence je vais pas en parler tout seul j'ai le plaisir d'avoir autour de la table la chef du projet émergence norah ouazizi bonjour nora salut tout le monde salut greg salut nora bienvenue à toi Nous avons la directrice... de Grenoble, ville ouverte. Il s'agit d'Aurélie Lemaire. Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Bonjour à vous, bienvenue. Nous avons Annabelle Breton, adjointe à l'éducation populaire, à la jeunesse et à la vie associative, entre autres. Bonjour. Bonjour. Et puis, autour de la table, tout un tas de jeunes participants, d'émergents, des anciens, des nouveaux. Nous avons Yanis à ma droite. Bonjour, Yanis.

  • Speaker #2

    Salut, salut. Tu vas bien, Greg ?

  • Speaker #0

    Ça va bien, merci. Et toi ? Très bien. Très bien. Wafa, qui est avec nous aussi. Salut, Wafa. Bonjour. Axel. Salut. Salut. Nous avons Laïs. Salut. Et nous avons Aladin. Salut à vous toutes et tous. Autour de cette table, Nora, on va rappeler c'est quoi le projet Emergence ? Qu'est-ce que c'est que ça ? De quoi s'agit-il ?

  • Speaker #3

    Salut Greg, tu pouvais le demander aux jeunes maintenant et aussi ils peuvent en parler de leur projet. Non mais t'as raison, c'est un projet qui est né, porté par la ville de Grenoble, qui est né en 2018. qui permet de donner la parole à la jeunesse pour qu'elle puisse venir s'exprimer sur des thématiques, qu'elles soient des thématiques sociétales ou des thématiques de transition écologique, sociale, économique. Voilà, donc ces jeunes sont là aujourd'hui parce qu'ils se sont exprimés, ils sont venus dans une masterclass, où ils ont candidaté, ils sont entrés dans ce projet, et ils ont déclamé sur la scène de la Biennale, en juin dernier, sur la thématique de la ville de demain. Révolutionnons demain.

  • Speaker #0

    Alors on connaît un peu Emergence à News FM, bien sûr, on a vu la naissance, on accompagne, on est toujours là, bien sûr. Historique. Historique, moi je vais demander justement aux participants de cette dernière édition, c'était la douzième je crois, est-ce que pour vous ça a été une difficulté de se saisir de ces sujets ? Parce que là je sais qu'à chaque fois on dit on va parler de transition, on va parler identité, on va parler machin, comment on arrive à attraper ça pour se le faire à sa sauce, pour aller s'exprimer ?

  • Speaker #2

    Honnêtement, je ne pense pas que c'était une difficulté d'en parler parce que je pense que c'est des sujets qui nous touchent tous. Moi, j'ai pu parler de la discrimination à l'emploi et sur les études avec Marouane. Et c'est un sujet qui me concerne, qui m'impacte. Donc, je n'ai pas eu de difficulté à en parler personnellement. Après, je ne sais pas pour les autres si vous avez eu plus de mal. Mais moi, je trouve que c'est un sujet assez important. Et en tant que jeune, je pense qu'on est tous concernés par... par tout ça. Donc non, j'ai pas senti de difficulté particulière.

  • Speaker #0

    Ça rentre vraiment dans le révolutionnement demain, comme la thématique. Je sais pas, Wafa, toi, quel regard t'as porté sur cette édition ?

  • Speaker #1

    Non, moi pareil. Du coup, c'est en difficulté dans le sens où c'est sous forme artistique. La plupart du temps, c'est des choses qu'on aime faire, que ce soit de l'éloquence, du chant, de la danse. On aime parler de ces sujets-là parce que c'est des sujets qui nous touchent, que ce soit dans la place de la jeunesse, il y avait plein de trucs en fait, le logement, la santé, il y avait plein de différents thèmes qui nous ont touchés. Et c'était une belle édition.

  • Speaker #0

    Axel, toi, c'était ta première participation ou justement ce regard que tu as porté sur cette aventure ?

  • Speaker #4

    Moi, ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que ça m'a fait sortir de ma zone de confort. Dans le sens où, par exemple, j'avais jamais écrit. Et ça m'a fait écrire. Et j'ai trouvé ça bien. Et puis aussi, le fait d'arriver, de parler sur scène devant plein de gens, en fait, ça fait vraiment sortir de ta zone de confort. Et donc, tu t'essayes à des nouvelles choses, tu t'ouvres l'esprit. Moi, c'est ça que j'ai vraiment aimé.

  • Speaker #0

    Avec la prise de parole en public que tu avais jamais fait aussi devant tant de gens, peut-être ? Oui,

  • Speaker #4

    pour le coup, ça, je l'avais déjà fait, par contre. Mais ça reste un super exercice, je trouve. Vraiment formateur.

  • Speaker #0

    Laïs, toi, ce n'était pas ta première participation, mais je sais qu'à chaque fois, tu nous crées des nouvelles choses et tu nous resurprends. Comment tu as vécu cette 12e édition, toi ?

  • Speaker #2

    Ça m'a fait plaisir.

  • Speaker #4

    J'ai testé un nouvel art, l'éloquence,

  • Speaker #2

    que je n'avais pas l'habitude d'utiliser.

  • Speaker #0

    Avant tu rappais, c'est ça ? Ouais.

  • Speaker #3

    Avant de le dire, oui, avant, Laïs, il rappait et là, effectivement, il s'est essayé à l'art de l'éloquence et il s'en est très, très bien sorti. C'est un peu notre mascotte, Laïs. Il est rentré avec nous, tu avais 13 ans, c'est ça ? Non, 12 ans. 12 ans ! Et là, t'en as quel âge ? J'ai 12 ans. Tu me fais vieillir avec toi. Non, voilà. On est très fiers de son parcours et je pense qu'aussi, il peut être fier de ce parcours qu'il a à travers Emergence. Mais exprime-toi, il est tout timide là. Mais d'habitude, il ne l'est pas.

  • Speaker #0

    Tranquille, tranquille. Bonne Emergence. Bonne Emergence, ouais. Et du coup, maintenant, tu sais que tu pourras faire à la fois de l'éloquence ou du rap ou peut-être du chant. C'est possible maintenant. Ouais,

  • Speaker #4

    pourquoi pas.

  • Speaker #0

    T'en es de telle chose. Hein, bah ouais.

  • Speaker #2

    Je vais danser là,

  • Speaker #0

    le 16. Ouais, je sais pas. Et du piano aussi.

  • Speaker #4

    Moi aussi c'était ma première, donc au début c'était un peu impressionnant parce que il y avait plein de jeunes autour qui avaient déjà fait ça et j'avais jamais fait d'éloquence comme Laïs. Donc en fait moi j'ai plus l'habitude de jouer.

  • Speaker #0

    Théâtre plutôt ?

  • Speaker #4

    Ouais, plus théâtre, dans des films, dans des courts-métrages, j'ai plus l'habitude de jouer à un personnage et là en fait le fait d'écrire, je devais écrire ce que moi je pensais donc c'était naturel. Et en vrai ça m'a fait du bien de pouvoir m'exprimer moi-même. et pas jouer le rôle de quelqu'un d'autre qui s'exprimait. C'est vrai que c'était vraiment impressionnant d'être sur scène. C'est vraiment une très bonne expérience.

  • Speaker #0

    Mais tu fais bien de reparler sur la notion d'écriture, parce que c'est vrai que ce n'est pas souvent qu'on écrit sur soi. Dans un tel projet, c'est un gros challenge. même jeunes ou moins jeunes, quand tu nous dis de décrire sur nous, sur nos pensées, c'est super dur ça à structurer. Donc bravo quand même.

  • Speaker #4

    Merci, mais après on était bien accompagnés, dans les masterclass on avait des bons profs. Donc on était bien accompagnés.

  • Speaker #0

    On leur fait un coucou à tous ces profs.

  • Speaker #3

    Parce que Greg aussi, il en fait partie de nos facilitateurs. On fait un big up à tout le monde, à Annick, à toi, à Lidia, à Eric, à Herman. Et voilà, j'espère que je n'en oublie pas.

  • Speaker #0

    Il y a Blacky. Blacky, qui est... Blah,

  • Speaker #3

    blah, blah, blah, blah,

  • Speaker #0

    blah. Et oui, le associé.

  • Speaker #3

    Jeanne, oui, qui finalement est devenue formateur aussi.

  • Speaker #0

    Jeanne qui est devenue...

  • Speaker #3

    Et Alan, chorégraphe. Non, voilà, mais tout à l'heure, on pensera à vous, on pensera à remercier aussi ceux qui sont avec nous.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Un tel projet du côté d'Annabelle Breton, qui connaît bien Emergence déjà depuis longtemps. Qu'est-ce qui donne envie à chaque fois d'accompagner encore ce projet ?

  • Speaker #5

    Voilà. C'est quand même une petite bulle d'émotions émergentes à chaque fois. Ça ne donne pas toujours la pêche parce que ce n'est pas facile aussi de les accompagner à s'exprimer sur ce qu'ils vivent et ce qu'ils ressentent. Alors Ville de Demain, c'était quand même un autre travail parce que pour le coup, c'était un peu l'idéal. aussi qu'ils ont pu travailler. Là, on en parlera juste après, mais sur le prochain programme, on est plutôt sur les discriminations au quotidien et c'est un travail qui est toujours un peu complexe. En tout cas, eux, ils s'expriment sur ce qu'ils ont envie et c'est souvent plutôt touchant. Et voilà, moi, je sais que ça ne me fait pas forcément de but de bien-être. Mais par contre, je sais pourquoi on soutient ce projet. Je sais pourquoi on met les moyens pour avoir les formateurs.

  • Speaker #0

    Ils vous ont bousculé dans leur texte, dans cette douzième édition, un peu ? Ça vous a bousculé dans leur vision ?

  • Speaker #5

    J'essaye de me rappeler les premiers... Parce que moi, je vais les voir avant. Je me rappelle les premiers textes, quand ça sort brut. j'avais été assez perturbée.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est une bonne chose.

  • Speaker #5

    Oui, mais je pense que c'est intéressant de voir le brut et de voir. Enfin, je ne sais pas. Il faudrait peut-être qu'on y réfléchisse, mais de voir le démarrage en brut et puis le résultat après l'accompagnement. Mais voilà, moi, le brut m'avait un peu bouleversé sur cette édition là.

  • Speaker #0

    Pardon, Aurélie Lemay. Pardon, Aurélie. Nouvellement directrice de Grenoble Ville Ouverte. Alors vous, vous arrivez, vous prenez conscience et mesure de ce qu'est le programme émergence. Pas encore. Qu'est-ce que vous pensez pour l'instant de ce que vous avez vu, entendu, rencontré ? Pour l'instant, votre avis à vous. Nouvellement en poste.

  • Speaker #1

    Merci. Ce que je trouve vraiment intéressant, c'est parce que c'est rare, et donc il faut le souligner, c'est qu'une institution comme la ville de Grenoble, elle puisse porter et mettre en œuvre ce type d'action en donnant vraiment tous les outils aux jeunes pour qu'ils puissent s'exprimer. et la parole des jeunes. Il faut qu'on l'aide, elle doit pouvoir s'exprimer et là il y a des moyens assez importants, tout un réseau de partenaires que je rencontre aujourd'hui et qui, avec des moyens mutualisés, permettent d'avoir un beau projet d'envergure. Donc j'ai vraiment hâte de voir le spectacle de restitution le 16 décembre pour voir en grand. Puis là tout de suite dans le reportage qu'on va voir, on aura au jour ici un bon aperçu. Et voilà, en arrivant de l'extérieur, moi je retiens le caractère innovant. C'est pour ça que c'est à Grenoble, ville ouverte. Et puis le caractère du faire ensemble et de vraiment donner la possibilité aux jeunes qui puissent s'exprimer. Mais avec tout cet accompagnement qui permet d'avoir un résultat travaillé, riche et qui peut vraiment être diffusé.

  • Speaker #0

    Merci. Et puis vous l'avez dit, il y a... Ce documentaire qui va retracer Émergence, 12e édition, celle dont on parlait au tout début, qui va être diffusé au Théâtre Prémol d'ici quelques minutes, je crois, un petit quart d'heure. Ça va commencer. Donc, ça va être le moyen de revoir un peu tout le cheminement, toute la création de ce qui s'est passé. J'avais une dernière question pour les jeunes avant de reparler du 16 décembre, parce qu'on va se quitter avec ce gros événement. mais j'avais une dernière question pour vous les amis sur Quand on brasse autant d'idées, on parle de soi, mais on nous demande de s'exprimer sur la ville de demain, sur comment on va voir des trucs. Est-ce qu'à force de brasser toutes ces idées, d'aller un peu se confronter aussi à nos idéaux pour plus tard, est-ce que ça vous a donné envie, une motivation, de vous investir dans l'aspect citoyen un peu plus ? Et de quelle manière ? Est-ce que par l'artistique ? Est-ce que par monter des assos ? Est-ce que par faire des collectifs ? Est-ce que ça vous a donné envie le fait d'aller plonger dans votre intérieur sur ces questions ?

  • Speaker #2

    Je pense que tous les jeunes qui sont à Emergence, si on est là, c'est qu'on a des choses à dire. Et si on a des choses à dire, c'est qu'on souhaite être écouté. Pour être écouté, il n'y a pas le choix de s'impliquer dans une vie citoyenne. Il y a d'autres projets, autres que de l'artistique avec Emergence, qui nous ont permis notamment de nous exprimer sur une échelle européenne, avec Gwendoline Delbos-Cortilde. Et je pense que si on est à Emergence et qu'on veut parler, on n'a pas le choix de s'impliquer derrière si on veut être écouté. Voilà, c'était un peu brouillon comme pensée. J'ai beaucoup de mal à m'exprimer.

  • Speaker #3

    Non, c'était clair.

  • Speaker #2

    Je voulais juste rajouter un truc parce que là, on va pouvoir voir le film de la 12e édition d'Emergence. Et lors de cette édition, on a eu la chance d'être rejoints par Georges et Marianne, qui sont deux Palestiniens. Et quand on voit l'actualité, on est obligé de penser à eux. Donc, honnêtement, c'était le gros bonus de cette édition. C'était un plaisir et c'était vraiment une expérience de pouvoir parler avec des Palestiniens. On espère pouvoir les revoir, pouvoir continuer à échanger avec eux pendant encore longtemps. Et on espère aussi pouvoir y aller.

  • Speaker #0

    C'est tout ce qu'on souhaite aussi. Votre avis sur le fait de s'engager ou d'avoir un pied dans ces questions-là ?

  • Speaker #4

    Moi, selon moi, quand on rentre dans l'émergence, on est obligé de rentrer dans tout ce milieu associatif et dans cette sorte de citoyenneté.

  • Speaker #3

    C'est simple.

  • Speaker #0

    Chacun de vos textes nourrit un peu les esprits de l'autre. C'est ça qui est beau aussi à voir dans l'émergence. C'est que chacun, dans vos réflexions, vous vous apportez, après vous débattez. et c'est des endroits qui sont Assez précieux comme ça je trouve pour les jeunes. Donc force à émergence encore et rendez-vous le 16 décembre. Nora, qu'est-ce qui se passe le 16 décembre ? Est-ce que tu peux nous parler de ça ?

  • Speaker #3

    Les jeunes en parleront bien aussi.

  • Speaker #0

    En fait, Norelle ne veut pas parler. Norelle vient, mais elle ne veut pas parler.

  • Speaker #3

    Yanis m'a un peu perturbée. Effectivement, pour revenir sur cette édition, on l'a faite en partenariat avec Bethléem. C'est un jumelage qu'on a avec la ville de Grenoble et notre direction, notre collègue Mathilde, qui a permis ce jumelage avec Marianne et Georges. On a pu faire avec eux les masterclass en visio. Ensuite, ils sont venus faire la résidence ici avec les jeunes d'émergence à Grenoble, une semaine avant le projet. Ils ont pu partager des moments de vie. D'ailleurs, ils ont été accueillis chez des jeunes d'émergence. Mayara qui avait accueilli Marianne. C'était vraiment une belle aventure parce que les jeunes ont pu se dire, peut-être qu'ils avaient des difficultés, mais en attendant de voir les difficultés que Marianne et Georges leur rapportaient de leur vie. de leur vie à Bethléem, ils se sont bien rendus compte que leurs difficultés à eux étaient quand même un peu assez minimes par rapport à ce qui pouvait se passer là-bas. Et aujourd'hui c'est d'autant plus important, c'est de par ce qui se passe aujourd'hui, le conflit israélo-palestinien, pour ne pas appeler ça la guerre en Palestine. C'est assez compliqué, on est toujours en contact avec eux, on est aussi en contact avec l'association du camp d'Aïda, qui était venu un peu avant, avec qui on avait fait une... Une collaboration artistique avec des jeunes et dont en tout cas aujourd'hui Anas est retenu prisonnier. Donc c'est un peu compliqué pour nous aussi parce qu'effectivement on fait des choses, on se rassemble, en tout cas on ne les oublie pas, on pense toujours à eux. Et aujourd'hui on demande et on espère qu'Anas sera libéré. Donc c'est pour ça que vous voyez beaucoup sur les réseaux sociaux en tout cas Free Anas, à vous Soro, en tout cas espérons qu'il va bien. et qui se porte bien. On pense à sa famille, on pense aux jeunes qui sont là-bas. Et on pense aujourd'hui, en tout cas, aux Palestiniens avec qui on a pu collaborer, et aux autres Palestiniens qui vivent aujourd'hui une grosse, grosse difficulté. Donc voilà. Mais je vais laisser la parole aux collègues pour parler du 16 décembre sur ce, parce que je suis un petit peu émue. Merci.

  • Speaker #0

    Aladin, je te sens, t'es chaude, t'as le truc sous le nez.

  • Speaker #4

    Le 16 décembre, c'est la prochaine édition d'Emergence. Tous les jeunes d'Emergence vont s'exprimer sur les discriminations. Donc ça va se passer au Théâtre Prémol, ici, à 20h. L'entrée est gratuite, c'est sous réservation. Et on a des artistes parrains. Il y a Samia Orozman, qui est une ouiste. Kader Bueno aussi qui est plutôt connu, un humoriste aussi. Et Rostadom, qui est un artiste réalisateur et fondateur de Banlieue Active.

  • Speaker #0

    Yes, tout ça c'est le 16 décembre, ça commence l'après-midi je crois, non ?

  • Speaker #1

    C'est plutôt sur tout le cours de la journée à partir de 13h déjà. Et en parallèle du spectacle d'émergence avec certains jeunes d'émergence et du transfo, des jeunes de Shaolin Shadow, on a filmé un film avec quoi ?

  • Speaker #3

    Et du Cap Beria aussi.

  • Speaker #1

    Et du Cap Beria. Merci. On a filmé un peu des expériences sociales où on était soit derrière la caméra, devant. La plupart du temps, on était tous un peu dans les vidéos. Et c'est sur les discriminations. Et donc, on va les projeter. Il y aura des débats qu'on va animer aussi sur ce thème-là, justement.

  • Speaker #0

    OK, trop bien. Donc rendez-vous.

  • Speaker #1

    Et ça se passera à 14h à la capsule.

  • Speaker #0

    OK, ça marche. Donc, grosse journée le 16.

  • Speaker #3

    Oui, c'est en deux temps, une demi-journée. Pour la journée, on est en partenariat avec Shaolin Shadow, Caberia, News FM, les films de la vie neuve et le Transfo. Et donc le service jeunesse de la ville de Grenoble aussi et le service prévention de la délinquance. Donc du coup, c'est vraiment des partenaires qui se sont réunis en voulant parler de cette thématique qui ressortait en tout cas de la volonté des jeunes de s'exprimer sur les discriminations. Suite aux émeutes de l'été dernier, la mort du jeune Naël. Les jeunes ont souhaité s'exprimer sur le racisme systémique et sur les discriminations ethno-raciales. Donc du coup, c'est vraiment une thématique où on est vraiment là, focalisé sur le délit de faciès, toutes les expériences que les jeunes peuvent vivre. Et on part vraiment de leur témoignage de vie. Et c'est pour ça qu'ils ont voulu faire ces expériences sociales. Et aussi, c'est eux qui animeront ces débats dans l'après-midi. On aura aussi un village des droits où plusieurs associations seront présentes. Je ne veux pas les oublier. Parce que souvent, après la susceptibilité, les gens peuvent se vexer. Il y aura CAR38, Survie Isère, Info Jeunes 38, SOS Racisme, Collectif C'est Nous, Défenseurs des Droits, l'AFA, donc Association Antifasciste de Grenoble, La Maison des Potes, Eclipse, Akatsuki Charity, Zone Flou, Cannava Val et bien d'autres. Donc on a vraiment fait un village des droits pour que les jeunes puissent être outillés aussi, par rapport à ce fléau qui est la discrimination et comment est-ce qu'en tout cas ils peuvent s'en... s'emparer de ces outils pour pouvoir se défendre, faire face. Ensuite, on aura de 14h30 à 16h le débat animé par des jeunes qui ont été formés par Annick Bouzba. Ils sont sortis de cette formation avec une certification, les jeunes, dont Yanis fait partie, Laïs aussi. Donc c'est cinq jeunes qui vont animer ces débats. Et ensuite, on a une scène ouverte où les personnes pourront venir s'exprimer à travers le rap, le chant, la danse, sur la thématique de la discrimination. à la capsule de 13h à 17h, ensuite en présence des artistes parrains, donc du coup Samia Orozman, Kader Bueno et Rostatom. Et à 17h, on switch, on se téléporte tous au théâtre Frémol pour avoir l'autre groupe de jeunes, 27 jeunes qui ont travaillé sur la thématique de la discrimination et qui ont restitué de manière artistique en avant-première du spectacle de Samia Orozman et de Kader Bueno. Donc voilà, c'est une grosse journée, mais en tout cas, elle se voulait pleine et riche de par la demande des jeunes, de par cette volonté aussi de combattre ce fléau aujourd'hui qui sévit depuis des années et des années. Et aujourd'hui, on ne trouve toujours pas de remède. Donc on essaie en tout cas de s'exprimer et de permettre aux jeunes de pouvoir s'exprimer sur cette thématique. Et on remercie en tout cas la ville de porter ses projets. Donc voilé, voilou. Je ne sais pas si j'ai tout dit. J'ai beaucoup parlé.

  • Speaker #0

    C'est bien, mais de toute façon, on en reparlera sur News puisqu'on sera présent en plus. Le 16 décembre et on vous redonnera toutes les infos en amont de cet événement.

  • Speaker #3

    C'est ça et je voulais remercier mon équipe aussi, surtout Elia, telle qui fait un énorme travail avec Esmond. Merci beaucoup, merci à tous les jeunes d'émergence qui sont là, qui ne sont pas autour de la table mais on pense fort à vous. Et c'est grâce à vous que ce projet se passe, parce que c'est votre projet, comme j'ai toujours dit, votre idée, votre projet. Donc en tout cas merci à vous parce que c'est vous qui le faites vivre et c'est vous qui permettez en tout cas de faire tout ça. Donc voilà, et merci à News FM et au film de la vie neuve.

  • Speaker #0

    Et merci à vous toutes et tous d'avoir été présents autour de ce plateau. Je rappelle Nora Boisizi, chef du projet Émergence, Aurélie Lemeur, directrice Grenoble Ville Ouverte, Annabelle Breton, adjointe à l'éducation populaire, à la jeunesse, à la vie associative. Aladin était avec nous, Laïs était avec nous, Axel, Wafa et Yanis. Merci à vous toutes et tous. Et on va aller voir ce petit documentaire, Émergence 12. Merci beaucoup. Les amis, on se retrouve d'ici une petite heure, je pense, peut-être un peu plus pour notre finale avec notre plateau qui nous attend avec les films de la Ville-Neuve. Shaolin, Shadow, restez branchés sur le 101.2, toujours en direct du Théâtre Prémol. News FM en mode hors les murs. La radio News FM part à la rencontre de la vie locale. Samedi 2 décembre 2023, 3ème édition, Ciné de quartier à la MJC Théâtre Prémol de Grenoble.

Description

Le 2 décembre 2023, la 3e édition du Cinéma de Quartier à la MJC Théâtre Prémol a accueilli la projection d’Émergences 12, un projet artistique permettant aux jeunes de s’exprimer sur des enjeux sociétaux. Yanis, Wafaa, Axel, Lais et Aladin ont partagé leur expérience sur NewsFm, évoquant le thème "Révolutionne demain". Ce projet valorise la parole des jeunes et leur offre un espace d’expression pour réfléchir aux transformations sociétales. Un spectacle sur les discriminations viendra prolonger cet engagement le 16 décembre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    News FM en mode hors les murs. La radio News FM part à la rencontre de la vie locale. Samedi 2 décembre 2023, 3e édition, Ciné de quartier à la MJC Théâtre Prémol de Grenoble. effectivement comme tu le dis dans ton superbe liner christophe troisième édition de ce cinéma de quartier du côté de la mj théâtre prémoles si vous nous rejoignez on enchaîne nos plateaux je voulais dire on allait parler des émergences bien sûr alors pour savoir ce que c'est émergence je vais pas en parler tout seul j'ai le plaisir d'avoir autour de la table la chef du projet émergence norah ouazizi bonjour nora salut tout le monde salut greg salut nora bienvenue à toi Nous avons la directrice... de Grenoble, ville ouverte. Il s'agit d'Aurélie Lemaire. Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Bonjour à vous, bienvenue. Nous avons Annabelle Breton, adjointe à l'éducation populaire, à la jeunesse et à la vie associative, entre autres. Bonjour. Bonjour. Et puis, autour de la table, tout un tas de jeunes participants, d'émergents, des anciens, des nouveaux. Nous avons Yanis à ma droite. Bonjour, Yanis.

  • Speaker #2

    Salut, salut. Tu vas bien, Greg ?

  • Speaker #0

    Ça va bien, merci. Et toi ? Très bien. Très bien. Wafa, qui est avec nous aussi. Salut, Wafa. Bonjour. Axel. Salut. Salut. Nous avons Laïs. Salut. Et nous avons Aladin. Salut à vous toutes et tous. Autour de cette table, Nora, on va rappeler c'est quoi le projet Emergence ? Qu'est-ce que c'est que ça ? De quoi s'agit-il ?

  • Speaker #3

    Salut Greg, tu pouvais le demander aux jeunes maintenant et aussi ils peuvent en parler de leur projet. Non mais t'as raison, c'est un projet qui est né, porté par la ville de Grenoble, qui est né en 2018. qui permet de donner la parole à la jeunesse pour qu'elle puisse venir s'exprimer sur des thématiques, qu'elles soient des thématiques sociétales ou des thématiques de transition écologique, sociale, économique. Voilà, donc ces jeunes sont là aujourd'hui parce qu'ils se sont exprimés, ils sont venus dans une masterclass, où ils ont candidaté, ils sont entrés dans ce projet, et ils ont déclamé sur la scène de la Biennale, en juin dernier, sur la thématique de la ville de demain. Révolutionnons demain.

  • Speaker #0

    Alors on connaît un peu Emergence à News FM, bien sûr, on a vu la naissance, on accompagne, on est toujours là, bien sûr. Historique. Historique, moi je vais demander justement aux participants de cette dernière édition, c'était la douzième je crois, est-ce que pour vous ça a été une difficulté de se saisir de ces sujets ? Parce que là je sais qu'à chaque fois on dit on va parler de transition, on va parler identité, on va parler machin, comment on arrive à attraper ça pour se le faire à sa sauce, pour aller s'exprimer ?

  • Speaker #2

    Honnêtement, je ne pense pas que c'était une difficulté d'en parler parce que je pense que c'est des sujets qui nous touchent tous. Moi, j'ai pu parler de la discrimination à l'emploi et sur les études avec Marouane. Et c'est un sujet qui me concerne, qui m'impacte. Donc, je n'ai pas eu de difficulté à en parler personnellement. Après, je ne sais pas pour les autres si vous avez eu plus de mal. Mais moi, je trouve que c'est un sujet assez important. Et en tant que jeune, je pense qu'on est tous concernés par... par tout ça. Donc non, j'ai pas senti de difficulté particulière.

  • Speaker #0

    Ça rentre vraiment dans le révolutionnement demain, comme la thématique. Je sais pas, Wafa, toi, quel regard t'as porté sur cette édition ?

  • Speaker #1

    Non, moi pareil. Du coup, c'est en difficulté dans le sens où c'est sous forme artistique. La plupart du temps, c'est des choses qu'on aime faire, que ce soit de l'éloquence, du chant, de la danse. On aime parler de ces sujets-là parce que c'est des sujets qui nous touchent, que ce soit dans la place de la jeunesse, il y avait plein de trucs en fait, le logement, la santé, il y avait plein de différents thèmes qui nous ont touchés. Et c'était une belle édition.

  • Speaker #0

    Axel, toi, c'était ta première participation ou justement ce regard que tu as porté sur cette aventure ?

  • Speaker #4

    Moi, ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que ça m'a fait sortir de ma zone de confort. Dans le sens où, par exemple, j'avais jamais écrit. Et ça m'a fait écrire. Et j'ai trouvé ça bien. Et puis aussi, le fait d'arriver, de parler sur scène devant plein de gens, en fait, ça fait vraiment sortir de ta zone de confort. Et donc, tu t'essayes à des nouvelles choses, tu t'ouvres l'esprit. Moi, c'est ça que j'ai vraiment aimé.

  • Speaker #0

    Avec la prise de parole en public que tu avais jamais fait aussi devant tant de gens, peut-être ? Oui,

  • Speaker #4

    pour le coup, ça, je l'avais déjà fait, par contre. Mais ça reste un super exercice, je trouve. Vraiment formateur.

  • Speaker #0

    Laïs, toi, ce n'était pas ta première participation, mais je sais qu'à chaque fois, tu nous crées des nouvelles choses et tu nous resurprends. Comment tu as vécu cette 12e édition, toi ?

  • Speaker #2

    Ça m'a fait plaisir.

  • Speaker #4

    J'ai testé un nouvel art, l'éloquence,

  • Speaker #2

    que je n'avais pas l'habitude d'utiliser.

  • Speaker #0

    Avant tu rappais, c'est ça ? Ouais.

  • Speaker #3

    Avant de le dire, oui, avant, Laïs, il rappait et là, effectivement, il s'est essayé à l'art de l'éloquence et il s'en est très, très bien sorti. C'est un peu notre mascotte, Laïs. Il est rentré avec nous, tu avais 13 ans, c'est ça ? Non, 12 ans. 12 ans ! Et là, t'en as quel âge ? J'ai 12 ans. Tu me fais vieillir avec toi. Non, voilà. On est très fiers de son parcours et je pense qu'aussi, il peut être fier de ce parcours qu'il a à travers Emergence. Mais exprime-toi, il est tout timide là. Mais d'habitude, il ne l'est pas.

  • Speaker #0

    Tranquille, tranquille. Bonne Emergence. Bonne Emergence, ouais. Et du coup, maintenant, tu sais que tu pourras faire à la fois de l'éloquence ou du rap ou peut-être du chant. C'est possible maintenant. Ouais,

  • Speaker #4

    pourquoi pas.

  • Speaker #0

    T'en es de telle chose. Hein, bah ouais.

  • Speaker #2

    Je vais danser là,

  • Speaker #0

    le 16. Ouais, je sais pas. Et du piano aussi.

  • Speaker #4

    Moi aussi c'était ma première, donc au début c'était un peu impressionnant parce que il y avait plein de jeunes autour qui avaient déjà fait ça et j'avais jamais fait d'éloquence comme Laïs. Donc en fait moi j'ai plus l'habitude de jouer.

  • Speaker #0

    Théâtre plutôt ?

  • Speaker #4

    Ouais, plus théâtre, dans des films, dans des courts-métrages, j'ai plus l'habitude de jouer à un personnage et là en fait le fait d'écrire, je devais écrire ce que moi je pensais donc c'était naturel. Et en vrai ça m'a fait du bien de pouvoir m'exprimer moi-même. et pas jouer le rôle de quelqu'un d'autre qui s'exprimait. C'est vrai que c'était vraiment impressionnant d'être sur scène. C'est vraiment une très bonne expérience.

  • Speaker #0

    Mais tu fais bien de reparler sur la notion d'écriture, parce que c'est vrai que ce n'est pas souvent qu'on écrit sur soi. Dans un tel projet, c'est un gros challenge. même jeunes ou moins jeunes, quand tu nous dis de décrire sur nous, sur nos pensées, c'est super dur ça à structurer. Donc bravo quand même.

  • Speaker #4

    Merci, mais après on était bien accompagnés, dans les masterclass on avait des bons profs. Donc on était bien accompagnés.

  • Speaker #0

    On leur fait un coucou à tous ces profs.

  • Speaker #3

    Parce que Greg aussi, il en fait partie de nos facilitateurs. On fait un big up à tout le monde, à Annick, à toi, à Lidia, à Eric, à Herman. Et voilà, j'espère que je n'en oublie pas.

  • Speaker #0

    Il y a Blacky. Blacky, qui est... Blah,

  • Speaker #3

    blah, blah, blah, blah,

  • Speaker #0

    blah. Et oui, le associé.

  • Speaker #3

    Jeanne, oui, qui finalement est devenue formateur aussi.

  • Speaker #0

    Jeanne qui est devenue...

  • Speaker #3

    Et Alan, chorégraphe. Non, voilà, mais tout à l'heure, on pensera à vous, on pensera à remercier aussi ceux qui sont avec nous.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Un tel projet du côté d'Annabelle Breton, qui connaît bien Emergence déjà depuis longtemps. Qu'est-ce qui donne envie à chaque fois d'accompagner encore ce projet ?

  • Speaker #5

    Voilà. C'est quand même une petite bulle d'émotions émergentes à chaque fois. Ça ne donne pas toujours la pêche parce que ce n'est pas facile aussi de les accompagner à s'exprimer sur ce qu'ils vivent et ce qu'ils ressentent. Alors Ville de Demain, c'était quand même un autre travail parce que pour le coup, c'était un peu l'idéal. aussi qu'ils ont pu travailler. Là, on en parlera juste après, mais sur le prochain programme, on est plutôt sur les discriminations au quotidien et c'est un travail qui est toujours un peu complexe. En tout cas, eux, ils s'expriment sur ce qu'ils ont envie et c'est souvent plutôt touchant. Et voilà, moi, je sais que ça ne me fait pas forcément de but de bien-être. Mais par contre, je sais pourquoi on soutient ce projet. Je sais pourquoi on met les moyens pour avoir les formateurs.

  • Speaker #0

    Ils vous ont bousculé dans leur texte, dans cette douzième édition, un peu ? Ça vous a bousculé dans leur vision ?

  • Speaker #5

    J'essaye de me rappeler les premiers... Parce que moi, je vais les voir avant. Je me rappelle les premiers textes, quand ça sort brut. j'avais été assez perturbée.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est une bonne chose.

  • Speaker #5

    Oui, mais je pense que c'est intéressant de voir le brut et de voir. Enfin, je ne sais pas. Il faudrait peut-être qu'on y réfléchisse, mais de voir le démarrage en brut et puis le résultat après l'accompagnement. Mais voilà, moi, le brut m'avait un peu bouleversé sur cette édition là.

  • Speaker #0

    Pardon, Aurélie Lemay. Pardon, Aurélie. Nouvellement directrice de Grenoble Ville Ouverte. Alors vous, vous arrivez, vous prenez conscience et mesure de ce qu'est le programme émergence. Pas encore. Qu'est-ce que vous pensez pour l'instant de ce que vous avez vu, entendu, rencontré ? Pour l'instant, votre avis à vous. Nouvellement en poste.

  • Speaker #1

    Merci. Ce que je trouve vraiment intéressant, c'est parce que c'est rare, et donc il faut le souligner, c'est qu'une institution comme la ville de Grenoble, elle puisse porter et mettre en œuvre ce type d'action en donnant vraiment tous les outils aux jeunes pour qu'ils puissent s'exprimer. et la parole des jeunes. Il faut qu'on l'aide, elle doit pouvoir s'exprimer et là il y a des moyens assez importants, tout un réseau de partenaires que je rencontre aujourd'hui et qui, avec des moyens mutualisés, permettent d'avoir un beau projet d'envergure. Donc j'ai vraiment hâte de voir le spectacle de restitution le 16 décembre pour voir en grand. Puis là tout de suite dans le reportage qu'on va voir, on aura au jour ici un bon aperçu. Et voilà, en arrivant de l'extérieur, moi je retiens le caractère innovant. C'est pour ça que c'est à Grenoble, ville ouverte. Et puis le caractère du faire ensemble et de vraiment donner la possibilité aux jeunes qui puissent s'exprimer. Mais avec tout cet accompagnement qui permet d'avoir un résultat travaillé, riche et qui peut vraiment être diffusé.

  • Speaker #0

    Merci. Et puis vous l'avez dit, il y a... Ce documentaire qui va retracer Émergence, 12e édition, celle dont on parlait au tout début, qui va être diffusé au Théâtre Prémol d'ici quelques minutes, je crois, un petit quart d'heure. Ça va commencer. Donc, ça va être le moyen de revoir un peu tout le cheminement, toute la création de ce qui s'est passé. J'avais une dernière question pour les jeunes avant de reparler du 16 décembre, parce qu'on va se quitter avec ce gros événement. mais j'avais une dernière question pour vous les amis sur Quand on brasse autant d'idées, on parle de soi, mais on nous demande de s'exprimer sur la ville de demain, sur comment on va voir des trucs. Est-ce qu'à force de brasser toutes ces idées, d'aller un peu se confronter aussi à nos idéaux pour plus tard, est-ce que ça vous a donné envie, une motivation, de vous investir dans l'aspect citoyen un peu plus ? Et de quelle manière ? Est-ce que par l'artistique ? Est-ce que par monter des assos ? Est-ce que par faire des collectifs ? Est-ce que ça vous a donné envie le fait d'aller plonger dans votre intérieur sur ces questions ?

  • Speaker #2

    Je pense que tous les jeunes qui sont à Emergence, si on est là, c'est qu'on a des choses à dire. Et si on a des choses à dire, c'est qu'on souhaite être écouté. Pour être écouté, il n'y a pas le choix de s'impliquer dans une vie citoyenne. Il y a d'autres projets, autres que de l'artistique avec Emergence, qui nous ont permis notamment de nous exprimer sur une échelle européenne, avec Gwendoline Delbos-Cortilde. Et je pense que si on est à Emergence et qu'on veut parler, on n'a pas le choix de s'impliquer derrière si on veut être écouté. Voilà, c'était un peu brouillon comme pensée. J'ai beaucoup de mal à m'exprimer.

  • Speaker #3

    Non, c'était clair.

  • Speaker #2

    Je voulais juste rajouter un truc parce que là, on va pouvoir voir le film de la 12e édition d'Emergence. Et lors de cette édition, on a eu la chance d'être rejoints par Georges et Marianne, qui sont deux Palestiniens. Et quand on voit l'actualité, on est obligé de penser à eux. Donc, honnêtement, c'était le gros bonus de cette édition. C'était un plaisir et c'était vraiment une expérience de pouvoir parler avec des Palestiniens. On espère pouvoir les revoir, pouvoir continuer à échanger avec eux pendant encore longtemps. Et on espère aussi pouvoir y aller.

  • Speaker #0

    C'est tout ce qu'on souhaite aussi. Votre avis sur le fait de s'engager ou d'avoir un pied dans ces questions-là ?

  • Speaker #4

    Moi, selon moi, quand on rentre dans l'émergence, on est obligé de rentrer dans tout ce milieu associatif et dans cette sorte de citoyenneté.

  • Speaker #3

    C'est simple.

  • Speaker #0

    Chacun de vos textes nourrit un peu les esprits de l'autre. C'est ça qui est beau aussi à voir dans l'émergence. C'est que chacun, dans vos réflexions, vous vous apportez, après vous débattez. et c'est des endroits qui sont Assez précieux comme ça je trouve pour les jeunes. Donc force à émergence encore et rendez-vous le 16 décembre. Nora, qu'est-ce qui se passe le 16 décembre ? Est-ce que tu peux nous parler de ça ?

  • Speaker #3

    Les jeunes en parleront bien aussi.

  • Speaker #0

    En fait, Norelle ne veut pas parler. Norelle vient, mais elle ne veut pas parler.

  • Speaker #3

    Yanis m'a un peu perturbée. Effectivement, pour revenir sur cette édition, on l'a faite en partenariat avec Bethléem. C'est un jumelage qu'on a avec la ville de Grenoble et notre direction, notre collègue Mathilde, qui a permis ce jumelage avec Marianne et Georges. On a pu faire avec eux les masterclass en visio. Ensuite, ils sont venus faire la résidence ici avec les jeunes d'émergence à Grenoble, une semaine avant le projet. Ils ont pu partager des moments de vie. D'ailleurs, ils ont été accueillis chez des jeunes d'émergence. Mayara qui avait accueilli Marianne. C'était vraiment une belle aventure parce que les jeunes ont pu se dire, peut-être qu'ils avaient des difficultés, mais en attendant de voir les difficultés que Marianne et Georges leur rapportaient de leur vie. de leur vie à Bethléem, ils se sont bien rendus compte que leurs difficultés à eux étaient quand même un peu assez minimes par rapport à ce qui pouvait se passer là-bas. Et aujourd'hui c'est d'autant plus important, c'est de par ce qui se passe aujourd'hui, le conflit israélo-palestinien, pour ne pas appeler ça la guerre en Palestine. C'est assez compliqué, on est toujours en contact avec eux, on est aussi en contact avec l'association du camp d'Aïda, qui était venu un peu avant, avec qui on avait fait une... Une collaboration artistique avec des jeunes et dont en tout cas aujourd'hui Anas est retenu prisonnier. Donc c'est un peu compliqué pour nous aussi parce qu'effectivement on fait des choses, on se rassemble, en tout cas on ne les oublie pas, on pense toujours à eux. Et aujourd'hui on demande et on espère qu'Anas sera libéré. Donc c'est pour ça que vous voyez beaucoup sur les réseaux sociaux en tout cas Free Anas, à vous Soro, en tout cas espérons qu'il va bien. et qui se porte bien. On pense à sa famille, on pense aux jeunes qui sont là-bas. Et on pense aujourd'hui, en tout cas, aux Palestiniens avec qui on a pu collaborer, et aux autres Palestiniens qui vivent aujourd'hui une grosse, grosse difficulté. Donc voilà. Mais je vais laisser la parole aux collègues pour parler du 16 décembre sur ce, parce que je suis un petit peu émue. Merci.

  • Speaker #0

    Aladin, je te sens, t'es chaude, t'as le truc sous le nez.

  • Speaker #4

    Le 16 décembre, c'est la prochaine édition d'Emergence. Tous les jeunes d'Emergence vont s'exprimer sur les discriminations. Donc ça va se passer au Théâtre Prémol, ici, à 20h. L'entrée est gratuite, c'est sous réservation. Et on a des artistes parrains. Il y a Samia Orozman, qui est une ouiste. Kader Bueno aussi qui est plutôt connu, un humoriste aussi. Et Rostadom, qui est un artiste réalisateur et fondateur de Banlieue Active.

  • Speaker #0

    Yes, tout ça c'est le 16 décembre, ça commence l'après-midi je crois, non ?

  • Speaker #1

    C'est plutôt sur tout le cours de la journée à partir de 13h déjà. Et en parallèle du spectacle d'émergence avec certains jeunes d'émergence et du transfo, des jeunes de Shaolin Shadow, on a filmé un film avec quoi ?

  • Speaker #3

    Et du Cap Beria aussi.

  • Speaker #1

    Et du Cap Beria. Merci. On a filmé un peu des expériences sociales où on était soit derrière la caméra, devant. La plupart du temps, on était tous un peu dans les vidéos. Et c'est sur les discriminations. Et donc, on va les projeter. Il y aura des débats qu'on va animer aussi sur ce thème-là, justement.

  • Speaker #0

    OK, trop bien. Donc rendez-vous.

  • Speaker #1

    Et ça se passera à 14h à la capsule.

  • Speaker #0

    OK, ça marche. Donc, grosse journée le 16.

  • Speaker #3

    Oui, c'est en deux temps, une demi-journée. Pour la journée, on est en partenariat avec Shaolin Shadow, Caberia, News FM, les films de la vie neuve et le Transfo. Et donc le service jeunesse de la ville de Grenoble aussi et le service prévention de la délinquance. Donc du coup, c'est vraiment des partenaires qui se sont réunis en voulant parler de cette thématique qui ressortait en tout cas de la volonté des jeunes de s'exprimer sur les discriminations. Suite aux émeutes de l'été dernier, la mort du jeune Naël. Les jeunes ont souhaité s'exprimer sur le racisme systémique et sur les discriminations ethno-raciales. Donc du coup, c'est vraiment une thématique où on est vraiment là, focalisé sur le délit de faciès, toutes les expériences que les jeunes peuvent vivre. Et on part vraiment de leur témoignage de vie. Et c'est pour ça qu'ils ont voulu faire ces expériences sociales. Et aussi, c'est eux qui animeront ces débats dans l'après-midi. On aura aussi un village des droits où plusieurs associations seront présentes. Je ne veux pas les oublier. Parce que souvent, après la susceptibilité, les gens peuvent se vexer. Il y aura CAR38, Survie Isère, Info Jeunes 38, SOS Racisme, Collectif C'est Nous, Défenseurs des Droits, l'AFA, donc Association Antifasciste de Grenoble, La Maison des Potes, Eclipse, Akatsuki Charity, Zone Flou, Cannava Val et bien d'autres. Donc on a vraiment fait un village des droits pour que les jeunes puissent être outillés aussi, par rapport à ce fléau qui est la discrimination et comment est-ce qu'en tout cas ils peuvent s'en... s'emparer de ces outils pour pouvoir se défendre, faire face. Ensuite, on aura de 14h30 à 16h le débat animé par des jeunes qui ont été formés par Annick Bouzba. Ils sont sortis de cette formation avec une certification, les jeunes, dont Yanis fait partie, Laïs aussi. Donc c'est cinq jeunes qui vont animer ces débats. Et ensuite, on a une scène ouverte où les personnes pourront venir s'exprimer à travers le rap, le chant, la danse, sur la thématique de la discrimination. à la capsule de 13h à 17h, ensuite en présence des artistes parrains, donc du coup Samia Orozman, Kader Bueno et Rostatom. Et à 17h, on switch, on se téléporte tous au théâtre Frémol pour avoir l'autre groupe de jeunes, 27 jeunes qui ont travaillé sur la thématique de la discrimination et qui ont restitué de manière artistique en avant-première du spectacle de Samia Orozman et de Kader Bueno. Donc voilà, c'est une grosse journée, mais en tout cas, elle se voulait pleine et riche de par la demande des jeunes, de par cette volonté aussi de combattre ce fléau aujourd'hui qui sévit depuis des années et des années. Et aujourd'hui, on ne trouve toujours pas de remède. Donc on essaie en tout cas de s'exprimer et de permettre aux jeunes de pouvoir s'exprimer sur cette thématique. Et on remercie en tout cas la ville de porter ses projets. Donc voilé, voilou. Je ne sais pas si j'ai tout dit. J'ai beaucoup parlé.

  • Speaker #0

    C'est bien, mais de toute façon, on en reparlera sur News puisqu'on sera présent en plus. Le 16 décembre et on vous redonnera toutes les infos en amont de cet événement.

  • Speaker #3

    C'est ça et je voulais remercier mon équipe aussi, surtout Elia, telle qui fait un énorme travail avec Esmond. Merci beaucoup, merci à tous les jeunes d'émergence qui sont là, qui ne sont pas autour de la table mais on pense fort à vous. Et c'est grâce à vous que ce projet se passe, parce que c'est votre projet, comme j'ai toujours dit, votre idée, votre projet. Donc en tout cas merci à vous parce que c'est vous qui le faites vivre et c'est vous qui permettez en tout cas de faire tout ça. Donc voilà, et merci à News FM et au film de la vie neuve.

  • Speaker #0

    Et merci à vous toutes et tous d'avoir été présents autour de ce plateau. Je rappelle Nora Boisizi, chef du projet Émergence, Aurélie Lemeur, directrice Grenoble Ville Ouverte, Annabelle Breton, adjointe à l'éducation populaire, à la jeunesse, à la vie associative. Aladin était avec nous, Laïs était avec nous, Axel, Wafa et Yanis. Merci à vous toutes et tous. Et on va aller voir ce petit documentaire, Émergence 12. Merci beaucoup. Les amis, on se retrouve d'ici une petite heure, je pense, peut-être un peu plus pour notre finale avec notre plateau qui nous attend avec les films de la Ville-Neuve. Shaolin, Shadow, restez branchés sur le 101.2, toujours en direct du Théâtre Prémol. News FM en mode hors les murs. La radio News FM part à la rencontre de la vie locale. Samedi 2 décembre 2023, 3ème édition, Ciné de quartier à la MJC Théâtre Prémol de Grenoble.

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Description

Le 2 décembre 2023, la 3e édition du Cinéma de Quartier à la MJC Théâtre Prémol a accueilli la projection d’Émergences 12, un projet artistique permettant aux jeunes de s’exprimer sur des enjeux sociétaux. Yanis, Wafaa, Axel, Lais et Aladin ont partagé leur expérience sur NewsFm, évoquant le thème "Révolutionne demain". Ce projet valorise la parole des jeunes et leur offre un espace d’expression pour réfléchir aux transformations sociétales. Un spectacle sur les discriminations viendra prolonger cet engagement le 16 décembre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    News FM en mode hors les murs. La radio News FM part à la rencontre de la vie locale. Samedi 2 décembre 2023, 3e édition, Ciné de quartier à la MJC Théâtre Prémol de Grenoble. effectivement comme tu le dis dans ton superbe liner christophe troisième édition de ce cinéma de quartier du côté de la mj théâtre prémoles si vous nous rejoignez on enchaîne nos plateaux je voulais dire on allait parler des émergences bien sûr alors pour savoir ce que c'est émergence je vais pas en parler tout seul j'ai le plaisir d'avoir autour de la table la chef du projet émergence norah ouazizi bonjour nora salut tout le monde salut greg salut nora bienvenue à toi Nous avons la directrice... de Grenoble, ville ouverte. Il s'agit d'Aurélie Lemaire. Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Bonjour à vous, bienvenue. Nous avons Annabelle Breton, adjointe à l'éducation populaire, à la jeunesse et à la vie associative, entre autres. Bonjour. Bonjour. Et puis, autour de la table, tout un tas de jeunes participants, d'émergents, des anciens, des nouveaux. Nous avons Yanis à ma droite. Bonjour, Yanis.

  • Speaker #2

    Salut, salut. Tu vas bien, Greg ?

  • Speaker #0

    Ça va bien, merci. Et toi ? Très bien. Très bien. Wafa, qui est avec nous aussi. Salut, Wafa. Bonjour. Axel. Salut. Salut. Nous avons Laïs. Salut. Et nous avons Aladin. Salut à vous toutes et tous. Autour de cette table, Nora, on va rappeler c'est quoi le projet Emergence ? Qu'est-ce que c'est que ça ? De quoi s'agit-il ?

  • Speaker #3

    Salut Greg, tu pouvais le demander aux jeunes maintenant et aussi ils peuvent en parler de leur projet. Non mais t'as raison, c'est un projet qui est né, porté par la ville de Grenoble, qui est né en 2018. qui permet de donner la parole à la jeunesse pour qu'elle puisse venir s'exprimer sur des thématiques, qu'elles soient des thématiques sociétales ou des thématiques de transition écologique, sociale, économique. Voilà, donc ces jeunes sont là aujourd'hui parce qu'ils se sont exprimés, ils sont venus dans une masterclass, où ils ont candidaté, ils sont entrés dans ce projet, et ils ont déclamé sur la scène de la Biennale, en juin dernier, sur la thématique de la ville de demain. Révolutionnons demain.

  • Speaker #0

    Alors on connaît un peu Emergence à News FM, bien sûr, on a vu la naissance, on accompagne, on est toujours là, bien sûr. Historique. Historique, moi je vais demander justement aux participants de cette dernière édition, c'était la douzième je crois, est-ce que pour vous ça a été une difficulté de se saisir de ces sujets ? Parce que là je sais qu'à chaque fois on dit on va parler de transition, on va parler identité, on va parler machin, comment on arrive à attraper ça pour se le faire à sa sauce, pour aller s'exprimer ?

  • Speaker #2

    Honnêtement, je ne pense pas que c'était une difficulté d'en parler parce que je pense que c'est des sujets qui nous touchent tous. Moi, j'ai pu parler de la discrimination à l'emploi et sur les études avec Marouane. Et c'est un sujet qui me concerne, qui m'impacte. Donc, je n'ai pas eu de difficulté à en parler personnellement. Après, je ne sais pas pour les autres si vous avez eu plus de mal. Mais moi, je trouve que c'est un sujet assez important. Et en tant que jeune, je pense qu'on est tous concernés par... par tout ça. Donc non, j'ai pas senti de difficulté particulière.

  • Speaker #0

    Ça rentre vraiment dans le révolutionnement demain, comme la thématique. Je sais pas, Wafa, toi, quel regard t'as porté sur cette édition ?

  • Speaker #1

    Non, moi pareil. Du coup, c'est en difficulté dans le sens où c'est sous forme artistique. La plupart du temps, c'est des choses qu'on aime faire, que ce soit de l'éloquence, du chant, de la danse. On aime parler de ces sujets-là parce que c'est des sujets qui nous touchent, que ce soit dans la place de la jeunesse, il y avait plein de trucs en fait, le logement, la santé, il y avait plein de différents thèmes qui nous ont touchés. Et c'était une belle édition.

  • Speaker #0

    Axel, toi, c'était ta première participation ou justement ce regard que tu as porté sur cette aventure ?

  • Speaker #4

    Moi, ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que ça m'a fait sortir de ma zone de confort. Dans le sens où, par exemple, j'avais jamais écrit. Et ça m'a fait écrire. Et j'ai trouvé ça bien. Et puis aussi, le fait d'arriver, de parler sur scène devant plein de gens, en fait, ça fait vraiment sortir de ta zone de confort. Et donc, tu t'essayes à des nouvelles choses, tu t'ouvres l'esprit. Moi, c'est ça que j'ai vraiment aimé.

  • Speaker #0

    Avec la prise de parole en public que tu avais jamais fait aussi devant tant de gens, peut-être ? Oui,

  • Speaker #4

    pour le coup, ça, je l'avais déjà fait, par contre. Mais ça reste un super exercice, je trouve. Vraiment formateur.

  • Speaker #0

    Laïs, toi, ce n'était pas ta première participation, mais je sais qu'à chaque fois, tu nous crées des nouvelles choses et tu nous resurprends. Comment tu as vécu cette 12e édition, toi ?

  • Speaker #2

    Ça m'a fait plaisir.

  • Speaker #4

    J'ai testé un nouvel art, l'éloquence,

  • Speaker #2

    que je n'avais pas l'habitude d'utiliser.

  • Speaker #0

    Avant tu rappais, c'est ça ? Ouais.

  • Speaker #3

    Avant de le dire, oui, avant, Laïs, il rappait et là, effectivement, il s'est essayé à l'art de l'éloquence et il s'en est très, très bien sorti. C'est un peu notre mascotte, Laïs. Il est rentré avec nous, tu avais 13 ans, c'est ça ? Non, 12 ans. 12 ans ! Et là, t'en as quel âge ? J'ai 12 ans. Tu me fais vieillir avec toi. Non, voilà. On est très fiers de son parcours et je pense qu'aussi, il peut être fier de ce parcours qu'il a à travers Emergence. Mais exprime-toi, il est tout timide là. Mais d'habitude, il ne l'est pas.

  • Speaker #0

    Tranquille, tranquille. Bonne Emergence. Bonne Emergence, ouais. Et du coup, maintenant, tu sais que tu pourras faire à la fois de l'éloquence ou du rap ou peut-être du chant. C'est possible maintenant. Ouais,

  • Speaker #4

    pourquoi pas.

  • Speaker #0

    T'en es de telle chose. Hein, bah ouais.

  • Speaker #2

    Je vais danser là,

  • Speaker #0

    le 16. Ouais, je sais pas. Et du piano aussi.

  • Speaker #4

    Moi aussi c'était ma première, donc au début c'était un peu impressionnant parce que il y avait plein de jeunes autour qui avaient déjà fait ça et j'avais jamais fait d'éloquence comme Laïs. Donc en fait moi j'ai plus l'habitude de jouer.

  • Speaker #0

    Théâtre plutôt ?

  • Speaker #4

    Ouais, plus théâtre, dans des films, dans des courts-métrages, j'ai plus l'habitude de jouer à un personnage et là en fait le fait d'écrire, je devais écrire ce que moi je pensais donc c'était naturel. Et en vrai ça m'a fait du bien de pouvoir m'exprimer moi-même. et pas jouer le rôle de quelqu'un d'autre qui s'exprimait. C'est vrai que c'était vraiment impressionnant d'être sur scène. C'est vraiment une très bonne expérience.

  • Speaker #0

    Mais tu fais bien de reparler sur la notion d'écriture, parce que c'est vrai que ce n'est pas souvent qu'on écrit sur soi. Dans un tel projet, c'est un gros challenge. même jeunes ou moins jeunes, quand tu nous dis de décrire sur nous, sur nos pensées, c'est super dur ça à structurer. Donc bravo quand même.

  • Speaker #4

    Merci, mais après on était bien accompagnés, dans les masterclass on avait des bons profs. Donc on était bien accompagnés.

  • Speaker #0

    On leur fait un coucou à tous ces profs.

  • Speaker #3

    Parce que Greg aussi, il en fait partie de nos facilitateurs. On fait un big up à tout le monde, à Annick, à toi, à Lidia, à Eric, à Herman. Et voilà, j'espère que je n'en oublie pas.

  • Speaker #0

    Il y a Blacky. Blacky, qui est... Blah,

  • Speaker #3

    blah, blah, blah, blah,

  • Speaker #0

    blah. Et oui, le associé.

  • Speaker #3

    Jeanne, oui, qui finalement est devenue formateur aussi.

  • Speaker #0

    Jeanne qui est devenue...

  • Speaker #3

    Et Alan, chorégraphe. Non, voilà, mais tout à l'heure, on pensera à vous, on pensera à remercier aussi ceux qui sont avec nous.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Un tel projet du côté d'Annabelle Breton, qui connaît bien Emergence déjà depuis longtemps. Qu'est-ce qui donne envie à chaque fois d'accompagner encore ce projet ?

  • Speaker #5

    Voilà. C'est quand même une petite bulle d'émotions émergentes à chaque fois. Ça ne donne pas toujours la pêche parce que ce n'est pas facile aussi de les accompagner à s'exprimer sur ce qu'ils vivent et ce qu'ils ressentent. Alors Ville de Demain, c'était quand même un autre travail parce que pour le coup, c'était un peu l'idéal. aussi qu'ils ont pu travailler. Là, on en parlera juste après, mais sur le prochain programme, on est plutôt sur les discriminations au quotidien et c'est un travail qui est toujours un peu complexe. En tout cas, eux, ils s'expriment sur ce qu'ils ont envie et c'est souvent plutôt touchant. Et voilà, moi, je sais que ça ne me fait pas forcément de but de bien-être. Mais par contre, je sais pourquoi on soutient ce projet. Je sais pourquoi on met les moyens pour avoir les formateurs.

  • Speaker #0

    Ils vous ont bousculé dans leur texte, dans cette douzième édition, un peu ? Ça vous a bousculé dans leur vision ?

  • Speaker #5

    J'essaye de me rappeler les premiers... Parce que moi, je vais les voir avant. Je me rappelle les premiers textes, quand ça sort brut. j'avais été assez perturbée.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est une bonne chose.

  • Speaker #5

    Oui, mais je pense que c'est intéressant de voir le brut et de voir. Enfin, je ne sais pas. Il faudrait peut-être qu'on y réfléchisse, mais de voir le démarrage en brut et puis le résultat après l'accompagnement. Mais voilà, moi, le brut m'avait un peu bouleversé sur cette édition là.

  • Speaker #0

    Pardon, Aurélie Lemay. Pardon, Aurélie. Nouvellement directrice de Grenoble Ville Ouverte. Alors vous, vous arrivez, vous prenez conscience et mesure de ce qu'est le programme émergence. Pas encore. Qu'est-ce que vous pensez pour l'instant de ce que vous avez vu, entendu, rencontré ? Pour l'instant, votre avis à vous. Nouvellement en poste.

  • Speaker #1

    Merci. Ce que je trouve vraiment intéressant, c'est parce que c'est rare, et donc il faut le souligner, c'est qu'une institution comme la ville de Grenoble, elle puisse porter et mettre en œuvre ce type d'action en donnant vraiment tous les outils aux jeunes pour qu'ils puissent s'exprimer. et la parole des jeunes. Il faut qu'on l'aide, elle doit pouvoir s'exprimer et là il y a des moyens assez importants, tout un réseau de partenaires que je rencontre aujourd'hui et qui, avec des moyens mutualisés, permettent d'avoir un beau projet d'envergure. Donc j'ai vraiment hâte de voir le spectacle de restitution le 16 décembre pour voir en grand. Puis là tout de suite dans le reportage qu'on va voir, on aura au jour ici un bon aperçu. Et voilà, en arrivant de l'extérieur, moi je retiens le caractère innovant. C'est pour ça que c'est à Grenoble, ville ouverte. Et puis le caractère du faire ensemble et de vraiment donner la possibilité aux jeunes qui puissent s'exprimer. Mais avec tout cet accompagnement qui permet d'avoir un résultat travaillé, riche et qui peut vraiment être diffusé.

  • Speaker #0

    Merci. Et puis vous l'avez dit, il y a... Ce documentaire qui va retracer Émergence, 12e édition, celle dont on parlait au tout début, qui va être diffusé au Théâtre Prémol d'ici quelques minutes, je crois, un petit quart d'heure. Ça va commencer. Donc, ça va être le moyen de revoir un peu tout le cheminement, toute la création de ce qui s'est passé. J'avais une dernière question pour les jeunes avant de reparler du 16 décembre, parce qu'on va se quitter avec ce gros événement. mais j'avais une dernière question pour vous les amis sur Quand on brasse autant d'idées, on parle de soi, mais on nous demande de s'exprimer sur la ville de demain, sur comment on va voir des trucs. Est-ce qu'à force de brasser toutes ces idées, d'aller un peu se confronter aussi à nos idéaux pour plus tard, est-ce que ça vous a donné envie, une motivation, de vous investir dans l'aspect citoyen un peu plus ? Et de quelle manière ? Est-ce que par l'artistique ? Est-ce que par monter des assos ? Est-ce que par faire des collectifs ? Est-ce que ça vous a donné envie le fait d'aller plonger dans votre intérieur sur ces questions ?

  • Speaker #2

    Je pense que tous les jeunes qui sont à Emergence, si on est là, c'est qu'on a des choses à dire. Et si on a des choses à dire, c'est qu'on souhaite être écouté. Pour être écouté, il n'y a pas le choix de s'impliquer dans une vie citoyenne. Il y a d'autres projets, autres que de l'artistique avec Emergence, qui nous ont permis notamment de nous exprimer sur une échelle européenne, avec Gwendoline Delbos-Cortilde. Et je pense que si on est à Emergence et qu'on veut parler, on n'a pas le choix de s'impliquer derrière si on veut être écouté. Voilà, c'était un peu brouillon comme pensée. J'ai beaucoup de mal à m'exprimer.

  • Speaker #3

    Non, c'était clair.

  • Speaker #2

    Je voulais juste rajouter un truc parce que là, on va pouvoir voir le film de la 12e édition d'Emergence. Et lors de cette édition, on a eu la chance d'être rejoints par Georges et Marianne, qui sont deux Palestiniens. Et quand on voit l'actualité, on est obligé de penser à eux. Donc, honnêtement, c'était le gros bonus de cette édition. C'était un plaisir et c'était vraiment une expérience de pouvoir parler avec des Palestiniens. On espère pouvoir les revoir, pouvoir continuer à échanger avec eux pendant encore longtemps. Et on espère aussi pouvoir y aller.

  • Speaker #0

    C'est tout ce qu'on souhaite aussi. Votre avis sur le fait de s'engager ou d'avoir un pied dans ces questions-là ?

  • Speaker #4

    Moi, selon moi, quand on rentre dans l'émergence, on est obligé de rentrer dans tout ce milieu associatif et dans cette sorte de citoyenneté.

  • Speaker #3

    C'est simple.

  • Speaker #0

    Chacun de vos textes nourrit un peu les esprits de l'autre. C'est ça qui est beau aussi à voir dans l'émergence. C'est que chacun, dans vos réflexions, vous vous apportez, après vous débattez. et c'est des endroits qui sont Assez précieux comme ça je trouve pour les jeunes. Donc force à émergence encore et rendez-vous le 16 décembre. Nora, qu'est-ce qui se passe le 16 décembre ? Est-ce que tu peux nous parler de ça ?

  • Speaker #3

    Les jeunes en parleront bien aussi.

  • Speaker #0

    En fait, Norelle ne veut pas parler. Norelle vient, mais elle ne veut pas parler.

  • Speaker #3

    Yanis m'a un peu perturbée. Effectivement, pour revenir sur cette édition, on l'a faite en partenariat avec Bethléem. C'est un jumelage qu'on a avec la ville de Grenoble et notre direction, notre collègue Mathilde, qui a permis ce jumelage avec Marianne et Georges. On a pu faire avec eux les masterclass en visio. Ensuite, ils sont venus faire la résidence ici avec les jeunes d'émergence à Grenoble, une semaine avant le projet. Ils ont pu partager des moments de vie. D'ailleurs, ils ont été accueillis chez des jeunes d'émergence. Mayara qui avait accueilli Marianne. C'était vraiment une belle aventure parce que les jeunes ont pu se dire, peut-être qu'ils avaient des difficultés, mais en attendant de voir les difficultés que Marianne et Georges leur rapportaient de leur vie. de leur vie à Bethléem, ils se sont bien rendus compte que leurs difficultés à eux étaient quand même un peu assez minimes par rapport à ce qui pouvait se passer là-bas. Et aujourd'hui c'est d'autant plus important, c'est de par ce qui se passe aujourd'hui, le conflit israélo-palestinien, pour ne pas appeler ça la guerre en Palestine. C'est assez compliqué, on est toujours en contact avec eux, on est aussi en contact avec l'association du camp d'Aïda, qui était venu un peu avant, avec qui on avait fait une... Une collaboration artistique avec des jeunes et dont en tout cas aujourd'hui Anas est retenu prisonnier. Donc c'est un peu compliqué pour nous aussi parce qu'effectivement on fait des choses, on se rassemble, en tout cas on ne les oublie pas, on pense toujours à eux. Et aujourd'hui on demande et on espère qu'Anas sera libéré. Donc c'est pour ça que vous voyez beaucoup sur les réseaux sociaux en tout cas Free Anas, à vous Soro, en tout cas espérons qu'il va bien. et qui se porte bien. On pense à sa famille, on pense aux jeunes qui sont là-bas. Et on pense aujourd'hui, en tout cas, aux Palestiniens avec qui on a pu collaborer, et aux autres Palestiniens qui vivent aujourd'hui une grosse, grosse difficulté. Donc voilà. Mais je vais laisser la parole aux collègues pour parler du 16 décembre sur ce, parce que je suis un petit peu émue. Merci.

  • Speaker #0

    Aladin, je te sens, t'es chaude, t'as le truc sous le nez.

  • Speaker #4

    Le 16 décembre, c'est la prochaine édition d'Emergence. Tous les jeunes d'Emergence vont s'exprimer sur les discriminations. Donc ça va se passer au Théâtre Prémol, ici, à 20h. L'entrée est gratuite, c'est sous réservation. Et on a des artistes parrains. Il y a Samia Orozman, qui est une ouiste. Kader Bueno aussi qui est plutôt connu, un humoriste aussi. Et Rostadom, qui est un artiste réalisateur et fondateur de Banlieue Active.

  • Speaker #0

    Yes, tout ça c'est le 16 décembre, ça commence l'après-midi je crois, non ?

  • Speaker #1

    C'est plutôt sur tout le cours de la journée à partir de 13h déjà. Et en parallèle du spectacle d'émergence avec certains jeunes d'émergence et du transfo, des jeunes de Shaolin Shadow, on a filmé un film avec quoi ?

  • Speaker #3

    Et du Cap Beria aussi.

  • Speaker #1

    Et du Cap Beria. Merci. On a filmé un peu des expériences sociales où on était soit derrière la caméra, devant. La plupart du temps, on était tous un peu dans les vidéos. Et c'est sur les discriminations. Et donc, on va les projeter. Il y aura des débats qu'on va animer aussi sur ce thème-là, justement.

  • Speaker #0

    OK, trop bien. Donc rendez-vous.

  • Speaker #1

    Et ça se passera à 14h à la capsule.

  • Speaker #0

    OK, ça marche. Donc, grosse journée le 16.

  • Speaker #3

    Oui, c'est en deux temps, une demi-journée. Pour la journée, on est en partenariat avec Shaolin Shadow, Caberia, News FM, les films de la vie neuve et le Transfo. Et donc le service jeunesse de la ville de Grenoble aussi et le service prévention de la délinquance. Donc du coup, c'est vraiment des partenaires qui se sont réunis en voulant parler de cette thématique qui ressortait en tout cas de la volonté des jeunes de s'exprimer sur les discriminations. Suite aux émeutes de l'été dernier, la mort du jeune Naël. Les jeunes ont souhaité s'exprimer sur le racisme systémique et sur les discriminations ethno-raciales. Donc du coup, c'est vraiment une thématique où on est vraiment là, focalisé sur le délit de faciès, toutes les expériences que les jeunes peuvent vivre. Et on part vraiment de leur témoignage de vie. Et c'est pour ça qu'ils ont voulu faire ces expériences sociales. Et aussi, c'est eux qui animeront ces débats dans l'après-midi. On aura aussi un village des droits où plusieurs associations seront présentes. Je ne veux pas les oublier. Parce que souvent, après la susceptibilité, les gens peuvent se vexer. Il y aura CAR38, Survie Isère, Info Jeunes 38, SOS Racisme, Collectif C'est Nous, Défenseurs des Droits, l'AFA, donc Association Antifasciste de Grenoble, La Maison des Potes, Eclipse, Akatsuki Charity, Zone Flou, Cannava Val et bien d'autres. Donc on a vraiment fait un village des droits pour que les jeunes puissent être outillés aussi, par rapport à ce fléau qui est la discrimination et comment est-ce qu'en tout cas ils peuvent s'en... s'emparer de ces outils pour pouvoir se défendre, faire face. Ensuite, on aura de 14h30 à 16h le débat animé par des jeunes qui ont été formés par Annick Bouzba. Ils sont sortis de cette formation avec une certification, les jeunes, dont Yanis fait partie, Laïs aussi. Donc c'est cinq jeunes qui vont animer ces débats. Et ensuite, on a une scène ouverte où les personnes pourront venir s'exprimer à travers le rap, le chant, la danse, sur la thématique de la discrimination. à la capsule de 13h à 17h, ensuite en présence des artistes parrains, donc du coup Samia Orozman, Kader Bueno et Rostatom. Et à 17h, on switch, on se téléporte tous au théâtre Frémol pour avoir l'autre groupe de jeunes, 27 jeunes qui ont travaillé sur la thématique de la discrimination et qui ont restitué de manière artistique en avant-première du spectacle de Samia Orozman et de Kader Bueno. Donc voilà, c'est une grosse journée, mais en tout cas, elle se voulait pleine et riche de par la demande des jeunes, de par cette volonté aussi de combattre ce fléau aujourd'hui qui sévit depuis des années et des années. Et aujourd'hui, on ne trouve toujours pas de remède. Donc on essaie en tout cas de s'exprimer et de permettre aux jeunes de pouvoir s'exprimer sur cette thématique. Et on remercie en tout cas la ville de porter ses projets. Donc voilé, voilou. Je ne sais pas si j'ai tout dit. J'ai beaucoup parlé.

  • Speaker #0

    C'est bien, mais de toute façon, on en reparlera sur News puisqu'on sera présent en plus. Le 16 décembre et on vous redonnera toutes les infos en amont de cet événement.

  • Speaker #3

    C'est ça et je voulais remercier mon équipe aussi, surtout Elia, telle qui fait un énorme travail avec Esmond. Merci beaucoup, merci à tous les jeunes d'émergence qui sont là, qui ne sont pas autour de la table mais on pense fort à vous. Et c'est grâce à vous que ce projet se passe, parce que c'est votre projet, comme j'ai toujours dit, votre idée, votre projet. Donc en tout cas merci à vous parce que c'est vous qui le faites vivre et c'est vous qui permettez en tout cas de faire tout ça. Donc voilà, et merci à News FM et au film de la vie neuve.

  • Speaker #0

    Et merci à vous toutes et tous d'avoir été présents autour de ce plateau. Je rappelle Nora Boisizi, chef du projet Émergence, Aurélie Lemeur, directrice Grenoble Ville Ouverte, Annabelle Breton, adjointe à l'éducation populaire, à la jeunesse, à la vie associative. Aladin était avec nous, Laïs était avec nous, Axel, Wafa et Yanis. Merci à vous toutes et tous. Et on va aller voir ce petit documentaire, Émergence 12. Merci beaucoup. Les amis, on se retrouve d'ici une petite heure, je pense, peut-être un peu plus pour notre finale avec notre plateau qui nous attend avec les films de la Ville-Neuve. Shaolin, Shadow, restez branchés sur le 101.2, toujours en direct du Théâtre Prémol. News FM en mode hors les murs. La radio News FM part à la rencontre de la vie locale. Samedi 2 décembre 2023, 3ème édition, Ciné de quartier à la MJC Théâtre Prémol de Grenoble.

Description

Le 2 décembre 2023, la 3e édition du Cinéma de Quartier à la MJC Théâtre Prémol a accueilli la projection d’Émergences 12, un projet artistique permettant aux jeunes de s’exprimer sur des enjeux sociétaux. Yanis, Wafaa, Axel, Lais et Aladin ont partagé leur expérience sur NewsFm, évoquant le thème "Révolutionne demain". Ce projet valorise la parole des jeunes et leur offre un espace d’expression pour réfléchir aux transformations sociétales. Un spectacle sur les discriminations viendra prolonger cet engagement le 16 décembre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    News FM en mode hors les murs. La radio News FM part à la rencontre de la vie locale. Samedi 2 décembre 2023, 3e édition, Ciné de quartier à la MJC Théâtre Prémol de Grenoble. effectivement comme tu le dis dans ton superbe liner christophe troisième édition de ce cinéma de quartier du côté de la mj théâtre prémoles si vous nous rejoignez on enchaîne nos plateaux je voulais dire on allait parler des émergences bien sûr alors pour savoir ce que c'est émergence je vais pas en parler tout seul j'ai le plaisir d'avoir autour de la table la chef du projet émergence norah ouazizi bonjour nora salut tout le monde salut greg salut nora bienvenue à toi Nous avons la directrice... de Grenoble, ville ouverte. Il s'agit d'Aurélie Lemaire. Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Bonjour à vous, bienvenue. Nous avons Annabelle Breton, adjointe à l'éducation populaire, à la jeunesse et à la vie associative, entre autres. Bonjour. Bonjour. Et puis, autour de la table, tout un tas de jeunes participants, d'émergents, des anciens, des nouveaux. Nous avons Yanis à ma droite. Bonjour, Yanis.

  • Speaker #2

    Salut, salut. Tu vas bien, Greg ?

  • Speaker #0

    Ça va bien, merci. Et toi ? Très bien. Très bien. Wafa, qui est avec nous aussi. Salut, Wafa. Bonjour. Axel. Salut. Salut. Nous avons Laïs. Salut. Et nous avons Aladin. Salut à vous toutes et tous. Autour de cette table, Nora, on va rappeler c'est quoi le projet Emergence ? Qu'est-ce que c'est que ça ? De quoi s'agit-il ?

  • Speaker #3

    Salut Greg, tu pouvais le demander aux jeunes maintenant et aussi ils peuvent en parler de leur projet. Non mais t'as raison, c'est un projet qui est né, porté par la ville de Grenoble, qui est né en 2018. qui permet de donner la parole à la jeunesse pour qu'elle puisse venir s'exprimer sur des thématiques, qu'elles soient des thématiques sociétales ou des thématiques de transition écologique, sociale, économique. Voilà, donc ces jeunes sont là aujourd'hui parce qu'ils se sont exprimés, ils sont venus dans une masterclass, où ils ont candidaté, ils sont entrés dans ce projet, et ils ont déclamé sur la scène de la Biennale, en juin dernier, sur la thématique de la ville de demain. Révolutionnons demain.

  • Speaker #0

    Alors on connaît un peu Emergence à News FM, bien sûr, on a vu la naissance, on accompagne, on est toujours là, bien sûr. Historique. Historique, moi je vais demander justement aux participants de cette dernière édition, c'était la douzième je crois, est-ce que pour vous ça a été une difficulté de se saisir de ces sujets ? Parce que là je sais qu'à chaque fois on dit on va parler de transition, on va parler identité, on va parler machin, comment on arrive à attraper ça pour se le faire à sa sauce, pour aller s'exprimer ?

  • Speaker #2

    Honnêtement, je ne pense pas que c'était une difficulté d'en parler parce que je pense que c'est des sujets qui nous touchent tous. Moi, j'ai pu parler de la discrimination à l'emploi et sur les études avec Marouane. Et c'est un sujet qui me concerne, qui m'impacte. Donc, je n'ai pas eu de difficulté à en parler personnellement. Après, je ne sais pas pour les autres si vous avez eu plus de mal. Mais moi, je trouve que c'est un sujet assez important. Et en tant que jeune, je pense qu'on est tous concernés par... par tout ça. Donc non, j'ai pas senti de difficulté particulière.

  • Speaker #0

    Ça rentre vraiment dans le révolutionnement demain, comme la thématique. Je sais pas, Wafa, toi, quel regard t'as porté sur cette édition ?

  • Speaker #1

    Non, moi pareil. Du coup, c'est en difficulté dans le sens où c'est sous forme artistique. La plupart du temps, c'est des choses qu'on aime faire, que ce soit de l'éloquence, du chant, de la danse. On aime parler de ces sujets-là parce que c'est des sujets qui nous touchent, que ce soit dans la place de la jeunesse, il y avait plein de trucs en fait, le logement, la santé, il y avait plein de différents thèmes qui nous ont touchés. Et c'était une belle édition.

  • Speaker #0

    Axel, toi, c'était ta première participation ou justement ce regard que tu as porté sur cette aventure ?

  • Speaker #4

    Moi, ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que ça m'a fait sortir de ma zone de confort. Dans le sens où, par exemple, j'avais jamais écrit. Et ça m'a fait écrire. Et j'ai trouvé ça bien. Et puis aussi, le fait d'arriver, de parler sur scène devant plein de gens, en fait, ça fait vraiment sortir de ta zone de confort. Et donc, tu t'essayes à des nouvelles choses, tu t'ouvres l'esprit. Moi, c'est ça que j'ai vraiment aimé.

  • Speaker #0

    Avec la prise de parole en public que tu avais jamais fait aussi devant tant de gens, peut-être ? Oui,

  • Speaker #4

    pour le coup, ça, je l'avais déjà fait, par contre. Mais ça reste un super exercice, je trouve. Vraiment formateur.

  • Speaker #0

    Laïs, toi, ce n'était pas ta première participation, mais je sais qu'à chaque fois, tu nous crées des nouvelles choses et tu nous resurprends. Comment tu as vécu cette 12e édition, toi ?

  • Speaker #2

    Ça m'a fait plaisir.

  • Speaker #4

    J'ai testé un nouvel art, l'éloquence,

  • Speaker #2

    que je n'avais pas l'habitude d'utiliser.

  • Speaker #0

    Avant tu rappais, c'est ça ? Ouais.

  • Speaker #3

    Avant de le dire, oui, avant, Laïs, il rappait et là, effectivement, il s'est essayé à l'art de l'éloquence et il s'en est très, très bien sorti. C'est un peu notre mascotte, Laïs. Il est rentré avec nous, tu avais 13 ans, c'est ça ? Non, 12 ans. 12 ans ! Et là, t'en as quel âge ? J'ai 12 ans. Tu me fais vieillir avec toi. Non, voilà. On est très fiers de son parcours et je pense qu'aussi, il peut être fier de ce parcours qu'il a à travers Emergence. Mais exprime-toi, il est tout timide là. Mais d'habitude, il ne l'est pas.

  • Speaker #0

    Tranquille, tranquille. Bonne Emergence. Bonne Emergence, ouais. Et du coup, maintenant, tu sais que tu pourras faire à la fois de l'éloquence ou du rap ou peut-être du chant. C'est possible maintenant. Ouais,

  • Speaker #4

    pourquoi pas.

  • Speaker #0

    T'en es de telle chose. Hein, bah ouais.

  • Speaker #2

    Je vais danser là,

  • Speaker #0

    le 16. Ouais, je sais pas. Et du piano aussi.

  • Speaker #4

    Moi aussi c'était ma première, donc au début c'était un peu impressionnant parce que il y avait plein de jeunes autour qui avaient déjà fait ça et j'avais jamais fait d'éloquence comme Laïs. Donc en fait moi j'ai plus l'habitude de jouer.

  • Speaker #0

    Théâtre plutôt ?

  • Speaker #4

    Ouais, plus théâtre, dans des films, dans des courts-métrages, j'ai plus l'habitude de jouer à un personnage et là en fait le fait d'écrire, je devais écrire ce que moi je pensais donc c'était naturel. Et en vrai ça m'a fait du bien de pouvoir m'exprimer moi-même. et pas jouer le rôle de quelqu'un d'autre qui s'exprimait. C'est vrai que c'était vraiment impressionnant d'être sur scène. C'est vraiment une très bonne expérience.

  • Speaker #0

    Mais tu fais bien de reparler sur la notion d'écriture, parce que c'est vrai que ce n'est pas souvent qu'on écrit sur soi. Dans un tel projet, c'est un gros challenge. même jeunes ou moins jeunes, quand tu nous dis de décrire sur nous, sur nos pensées, c'est super dur ça à structurer. Donc bravo quand même.

  • Speaker #4

    Merci, mais après on était bien accompagnés, dans les masterclass on avait des bons profs. Donc on était bien accompagnés.

  • Speaker #0

    On leur fait un coucou à tous ces profs.

  • Speaker #3

    Parce que Greg aussi, il en fait partie de nos facilitateurs. On fait un big up à tout le monde, à Annick, à toi, à Lidia, à Eric, à Herman. Et voilà, j'espère que je n'en oublie pas.

  • Speaker #0

    Il y a Blacky. Blacky, qui est... Blah,

  • Speaker #3

    blah, blah, blah, blah,

  • Speaker #0

    blah. Et oui, le associé.

  • Speaker #3

    Jeanne, oui, qui finalement est devenue formateur aussi.

  • Speaker #0

    Jeanne qui est devenue...

  • Speaker #3

    Et Alan, chorégraphe. Non, voilà, mais tout à l'heure, on pensera à vous, on pensera à remercier aussi ceux qui sont avec nous.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Un tel projet du côté d'Annabelle Breton, qui connaît bien Emergence déjà depuis longtemps. Qu'est-ce qui donne envie à chaque fois d'accompagner encore ce projet ?

  • Speaker #5

    Voilà. C'est quand même une petite bulle d'émotions émergentes à chaque fois. Ça ne donne pas toujours la pêche parce que ce n'est pas facile aussi de les accompagner à s'exprimer sur ce qu'ils vivent et ce qu'ils ressentent. Alors Ville de Demain, c'était quand même un autre travail parce que pour le coup, c'était un peu l'idéal. aussi qu'ils ont pu travailler. Là, on en parlera juste après, mais sur le prochain programme, on est plutôt sur les discriminations au quotidien et c'est un travail qui est toujours un peu complexe. En tout cas, eux, ils s'expriment sur ce qu'ils ont envie et c'est souvent plutôt touchant. Et voilà, moi, je sais que ça ne me fait pas forcément de but de bien-être. Mais par contre, je sais pourquoi on soutient ce projet. Je sais pourquoi on met les moyens pour avoir les formateurs.

  • Speaker #0

    Ils vous ont bousculé dans leur texte, dans cette douzième édition, un peu ? Ça vous a bousculé dans leur vision ?

  • Speaker #5

    J'essaye de me rappeler les premiers... Parce que moi, je vais les voir avant. Je me rappelle les premiers textes, quand ça sort brut. j'avais été assez perturbée.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est une bonne chose.

  • Speaker #5

    Oui, mais je pense que c'est intéressant de voir le brut et de voir. Enfin, je ne sais pas. Il faudrait peut-être qu'on y réfléchisse, mais de voir le démarrage en brut et puis le résultat après l'accompagnement. Mais voilà, moi, le brut m'avait un peu bouleversé sur cette édition là.

  • Speaker #0

    Pardon, Aurélie Lemay. Pardon, Aurélie. Nouvellement directrice de Grenoble Ville Ouverte. Alors vous, vous arrivez, vous prenez conscience et mesure de ce qu'est le programme émergence. Pas encore. Qu'est-ce que vous pensez pour l'instant de ce que vous avez vu, entendu, rencontré ? Pour l'instant, votre avis à vous. Nouvellement en poste.

  • Speaker #1

    Merci. Ce que je trouve vraiment intéressant, c'est parce que c'est rare, et donc il faut le souligner, c'est qu'une institution comme la ville de Grenoble, elle puisse porter et mettre en œuvre ce type d'action en donnant vraiment tous les outils aux jeunes pour qu'ils puissent s'exprimer. et la parole des jeunes. Il faut qu'on l'aide, elle doit pouvoir s'exprimer et là il y a des moyens assez importants, tout un réseau de partenaires que je rencontre aujourd'hui et qui, avec des moyens mutualisés, permettent d'avoir un beau projet d'envergure. Donc j'ai vraiment hâte de voir le spectacle de restitution le 16 décembre pour voir en grand. Puis là tout de suite dans le reportage qu'on va voir, on aura au jour ici un bon aperçu. Et voilà, en arrivant de l'extérieur, moi je retiens le caractère innovant. C'est pour ça que c'est à Grenoble, ville ouverte. Et puis le caractère du faire ensemble et de vraiment donner la possibilité aux jeunes qui puissent s'exprimer. Mais avec tout cet accompagnement qui permet d'avoir un résultat travaillé, riche et qui peut vraiment être diffusé.

  • Speaker #0

    Merci. Et puis vous l'avez dit, il y a... Ce documentaire qui va retracer Émergence, 12e édition, celle dont on parlait au tout début, qui va être diffusé au Théâtre Prémol d'ici quelques minutes, je crois, un petit quart d'heure. Ça va commencer. Donc, ça va être le moyen de revoir un peu tout le cheminement, toute la création de ce qui s'est passé. J'avais une dernière question pour les jeunes avant de reparler du 16 décembre, parce qu'on va se quitter avec ce gros événement. mais j'avais une dernière question pour vous les amis sur Quand on brasse autant d'idées, on parle de soi, mais on nous demande de s'exprimer sur la ville de demain, sur comment on va voir des trucs. Est-ce qu'à force de brasser toutes ces idées, d'aller un peu se confronter aussi à nos idéaux pour plus tard, est-ce que ça vous a donné envie, une motivation, de vous investir dans l'aspect citoyen un peu plus ? Et de quelle manière ? Est-ce que par l'artistique ? Est-ce que par monter des assos ? Est-ce que par faire des collectifs ? Est-ce que ça vous a donné envie le fait d'aller plonger dans votre intérieur sur ces questions ?

  • Speaker #2

    Je pense que tous les jeunes qui sont à Emergence, si on est là, c'est qu'on a des choses à dire. Et si on a des choses à dire, c'est qu'on souhaite être écouté. Pour être écouté, il n'y a pas le choix de s'impliquer dans une vie citoyenne. Il y a d'autres projets, autres que de l'artistique avec Emergence, qui nous ont permis notamment de nous exprimer sur une échelle européenne, avec Gwendoline Delbos-Cortilde. Et je pense que si on est à Emergence et qu'on veut parler, on n'a pas le choix de s'impliquer derrière si on veut être écouté. Voilà, c'était un peu brouillon comme pensée. J'ai beaucoup de mal à m'exprimer.

  • Speaker #3

    Non, c'était clair.

  • Speaker #2

    Je voulais juste rajouter un truc parce que là, on va pouvoir voir le film de la 12e édition d'Emergence. Et lors de cette édition, on a eu la chance d'être rejoints par Georges et Marianne, qui sont deux Palestiniens. Et quand on voit l'actualité, on est obligé de penser à eux. Donc, honnêtement, c'était le gros bonus de cette édition. C'était un plaisir et c'était vraiment une expérience de pouvoir parler avec des Palestiniens. On espère pouvoir les revoir, pouvoir continuer à échanger avec eux pendant encore longtemps. Et on espère aussi pouvoir y aller.

  • Speaker #0

    C'est tout ce qu'on souhaite aussi. Votre avis sur le fait de s'engager ou d'avoir un pied dans ces questions-là ?

  • Speaker #4

    Moi, selon moi, quand on rentre dans l'émergence, on est obligé de rentrer dans tout ce milieu associatif et dans cette sorte de citoyenneté.

  • Speaker #3

    C'est simple.

  • Speaker #0

    Chacun de vos textes nourrit un peu les esprits de l'autre. C'est ça qui est beau aussi à voir dans l'émergence. C'est que chacun, dans vos réflexions, vous vous apportez, après vous débattez. et c'est des endroits qui sont Assez précieux comme ça je trouve pour les jeunes. Donc force à émergence encore et rendez-vous le 16 décembre. Nora, qu'est-ce qui se passe le 16 décembre ? Est-ce que tu peux nous parler de ça ?

  • Speaker #3

    Les jeunes en parleront bien aussi.

  • Speaker #0

    En fait, Norelle ne veut pas parler. Norelle vient, mais elle ne veut pas parler.

  • Speaker #3

    Yanis m'a un peu perturbée. Effectivement, pour revenir sur cette édition, on l'a faite en partenariat avec Bethléem. C'est un jumelage qu'on a avec la ville de Grenoble et notre direction, notre collègue Mathilde, qui a permis ce jumelage avec Marianne et Georges. On a pu faire avec eux les masterclass en visio. Ensuite, ils sont venus faire la résidence ici avec les jeunes d'émergence à Grenoble, une semaine avant le projet. Ils ont pu partager des moments de vie. D'ailleurs, ils ont été accueillis chez des jeunes d'émergence. Mayara qui avait accueilli Marianne. C'était vraiment une belle aventure parce que les jeunes ont pu se dire, peut-être qu'ils avaient des difficultés, mais en attendant de voir les difficultés que Marianne et Georges leur rapportaient de leur vie. de leur vie à Bethléem, ils se sont bien rendus compte que leurs difficultés à eux étaient quand même un peu assez minimes par rapport à ce qui pouvait se passer là-bas. Et aujourd'hui c'est d'autant plus important, c'est de par ce qui se passe aujourd'hui, le conflit israélo-palestinien, pour ne pas appeler ça la guerre en Palestine. C'est assez compliqué, on est toujours en contact avec eux, on est aussi en contact avec l'association du camp d'Aïda, qui était venu un peu avant, avec qui on avait fait une... Une collaboration artistique avec des jeunes et dont en tout cas aujourd'hui Anas est retenu prisonnier. Donc c'est un peu compliqué pour nous aussi parce qu'effectivement on fait des choses, on se rassemble, en tout cas on ne les oublie pas, on pense toujours à eux. Et aujourd'hui on demande et on espère qu'Anas sera libéré. Donc c'est pour ça que vous voyez beaucoup sur les réseaux sociaux en tout cas Free Anas, à vous Soro, en tout cas espérons qu'il va bien. et qui se porte bien. On pense à sa famille, on pense aux jeunes qui sont là-bas. Et on pense aujourd'hui, en tout cas, aux Palestiniens avec qui on a pu collaborer, et aux autres Palestiniens qui vivent aujourd'hui une grosse, grosse difficulté. Donc voilà. Mais je vais laisser la parole aux collègues pour parler du 16 décembre sur ce, parce que je suis un petit peu émue. Merci.

  • Speaker #0

    Aladin, je te sens, t'es chaude, t'as le truc sous le nez.

  • Speaker #4

    Le 16 décembre, c'est la prochaine édition d'Emergence. Tous les jeunes d'Emergence vont s'exprimer sur les discriminations. Donc ça va se passer au Théâtre Prémol, ici, à 20h. L'entrée est gratuite, c'est sous réservation. Et on a des artistes parrains. Il y a Samia Orozman, qui est une ouiste. Kader Bueno aussi qui est plutôt connu, un humoriste aussi. Et Rostadom, qui est un artiste réalisateur et fondateur de Banlieue Active.

  • Speaker #0

    Yes, tout ça c'est le 16 décembre, ça commence l'après-midi je crois, non ?

  • Speaker #1

    C'est plutôt sur tout le cours de la journée à partir de 13h déjà. Et en parallèle du spectacle d'émergence avec certains jeunes d'émergence et du transfo, des jeunes de Shaolin Shadow, on a filmé un film avec quoi ?

  • Speaker #3

    Et du Cap Beria aussi.

  • Speaker #1

    Et du Cap Beria. Merci. On a filmé un peu des expériences sociales où on était soit derrière la caméra, devant. La plupart du temps, on était tous un peu dans les vidéos. Et c'est sur les discriminations. Et donc, on va les projeter. Il y aura des débats qu'on va animer aussi sur ce thème-là, justement.

  • Speaker #0

    OK, trop bien. Donc rendez-vous.

  • Speaker #1

    Et ça se passera à 14h à la capsule.

  • Speaker #0

    OK, ça marche. Donc, grosse journée le 16.

  • Speaker #3

    Oui, c'est en deux temps, une demi-journée. Pour la journée, on est en partenariat avec Shaolin Shadow, Caberia, News FM, les films de la vie neuve et le Transfo. Et donc le service jeunesse de la ville de Grenoble aussi et le service prévention de la délinquance. Donc du coup, c'est vraiment des partenaires qui se sont réunis en voulant parler de cette thématique qui ressortait en tout cas de la volonté des jeunes de s'exprimer sur les discriminations. Suite aux émeutes de l'été dernier, la mort du jeune Naël. Les jeunes ont souhaité s'exprimer sur le racisme systémique et sur les discriminations ethno-raciales. Donc du coup, c'est vraiment une thématique où on est vraiment là, focalisé sur le délit de faciès, toutes les expériences que les jeunes peuvent vivre. Et on part vraiment de leur témoignage de vie. Et c'est pour ça qu'ils ont voulu faire ces expériences sociales. Et aussi, c'est eux qui animeront ces débats dans l'après-midi. On aura aussi un village des droits où plusieurs associations seront présentes. Je ne veux pas les oublier. Parce que souvent, après la susceptibilité, les gens peuvent se vexer. Il y aura CAR38, Survie Isère, Info Jeunes 38, SOS Racisme, Collectif C'est Nous, Défenseurs des Droits, l'AFA, donc Association Antifasciste de Grenoble, La Maison des Potes, Eclipse, Akatsuki Charity, Zone Flou, Cannava Val et bien d'autres. Donc on a vraiment fait un village des droits pour que les jeunes puissent être outillés aussi, par rapport à ce fléau qui est la discrimination et comment est-ce qu'en tout cas ils peuvent s'en... s'emparer de ces outils pour pouvoir se défendre, faire face. Ensuite, on aura de 14h30 à 16h le débat animé par des jeunes qui ont été formés par Annick Bouzba. Ils sont sortis de cette formation avec une certification, les jeunes, dont Yanis fait partie, Laïs aussi. Donc c'est cinq jeunes qui vont animer ces débats. Et ensuite, on a une scène ouverte où les personnes pourront venir s'exprimer à travers le rap, le chant, la danse, sur la thématique de la discrimination. à la capsule de 13h à 17h, ensuite en présence des artistes parrains, donc du coup Samia Orozman, Kader Bueno et Rostatom. Et à 17h, on switch, on se téléporte tous au théâtre Frémol pour avoir l'autre groupe de jeunes, 27 jeunes qui ont travaillé sur la thématique de la discrimination et qui ont restitué de manière artistique en avant-première du spectacle de Samia Orozman et de Kader Bueno. Donc voilà, c'est une grosse journée, mais en tout cas, elle se voulait pleine et riche de par la demande des jeunes, de par cette volonté aussi de combattre ce fléau aujourd'hui qui sévit depuis des années et des années. Et aujourd'hui, on ne trouve toujours pas de remède. Donc on essaie en tout cas de s'exprimer et de permettre aux jeunes de pouvoir s'exprimer sur cette thématique. Et on remercie en tout cas la ville de porter ses projets. Donc voilé, voilou. Je ne sais pas si j'ai tout dit. J'ai beaucoup parlé.

  • Speaker #0

    C'est bien, mais de toute façon, on en reparlera sur News puisqu'on sera présent en plus. Le 16 décembre et on vous redonnera toutes les infos en amont de cet événement.

  • Speaker #3

    C'est ça et je voulais remercier mon équipe aussi, surtout Elia, telle qui fait un énorme travail avec Esmond. Merci beaucoup, merci à tous les jeunes d'émergence qui sont là, qui ne sont pas autour de la table mais on pense fort à vous. Et c'est grâce à vous que ce projet se passe, parce que c'est votre projet, comme j'ai toujours dit, votre idée, votre projet. Donc en tout cas merci à vous parce que c'est vous qui le faites vivre et c'est vous qui permettez en tout cas de faire tout ça. Donc voilà, et merci à News FM et au film de la vie neuve.

  • Speaker #0

    Et merci à vous toutes et tous d'avoir été présents autour de ce plateau. Je rappelle Nora Boisizi, chef du projet Émergence, Aurélie Lemeur, directrice Grenoble Ville Ouverte, Annabelle Breton, adjointe à l'éducation populaire, à la jeunesse, à la vie associative. Aladin était avec nous, Laïs était avec nous, Axel, Wafa et Yanis. Merci à vous toutes et tous. Et on va aller voir ce petit documentaire, Émergence 12. Merci beaucoup. Les amis, on se retrouve d'ici une petite heure, je pense, peut-être un peu plus pour notre finale avec notre plateau qui nous attend avec les films de la Ville-Neuve. Shaolin, Shadow, restez branchés sur le 101.2, toujours en direct du Théâtre Prémol. News FM en mode hors les murs. La radio News FM part à la rencontre de la vie locale. Samedi 2 décembre 2023, 3ème édition, Ciné de quartier à la MJC Théâtre Prémol de Grenoble.

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