PaulinePour cet épisode, c'est un format inédit que nous vous proposons, en direct des rencontres du SNELAC qui se tenaient cette année au Puy-du-Fou. Pendant trois jours avec Mirabelle, nous avons sillonné les recoins de cet événement incontournable du secteur. Nous sommes partis à la rencontre des membres du SNELAC pour qu'ils nous livrent tour à tour leurs propres émotions du moment et le rapport particulier qu'ils ont avec le plus grand syndicat représentant les métiers du loisir et de la culture d'Europe. Une expérience émotionnelle toujours, mais cette fois-ci dans les coulisses de l'événement qui rassemble les professionnels du secteur, membres exploitants comme fournisseurs partenaires. Ils ont tous en commun l'amour du métier, le plaisir du partage et l'envie de se retrouver. On est trop contentes de vous faire vivre. par notre micro cet événement majeur qui, comme chaque année, pour nous l'Inne de Myre, nous conforte dans nos choix de dédier notre expertise en marketing et communication aux acteurs de la culture et du loisir. Bonne écoute et c'est parti pour l'immersion dans les rencontres du SNELAC. Et pour ouvrir cet épisode en beauté, on vous laisse avec les mots de bienvenue de Sophie Huberson, déléguée générale du SNELA, et de Nicolas De Villiers, président du Puy-du-Fou et hôte de cette édition. Bienvenue aux rencontres du SNELAC, record ! Record de participants, record de partenaires, record de réception dans ce magnifique écrin qu'est le Puy-du-Fou. Partageons les émotions, c'est la baseline du SELAC et nous sommes ravis d'accueillir tous les exploitants des sites de loisirs, d'attractions et culturels. Bienvenue au Puy-du-Fou et nous sommes très heureux d'accueillir les rencontres du SELAC qui vont, je crois, inspirer les uns les autres par l'échange que nous promettons fructueux.
Et nous voilà levés très tôt ce matin pour se rendre au workshop, un des premiers temps forts pour cet événement. C'est là que les membres adhérents, exploitants et partenaires se rencontrent pour échanger sur les besoins et les services existants. C'est un enjeu important pour les entreprises du secteur, car cela leur permet de revoir leurs clients, pas toujours simples de se déplacer dans les sites, souvent excentrés. Et puis bien sûr, c'est aussi la chance de se faire connaître des autres exploitants qui pourraient avoir besoin d'une nouvelle solution. de billetterie, d'une collection de produits dérivés ou bien d'un service de maintenance ou encore de sécurité. Alors c'est parti, partons à la rencontre du réseau de partenaires entreprises. Alors par qui on va commencer ? Donc bonjour, Eric Bay de Qweekle, je suis un des cofondateurs de Qweekle. On fournit un logiciel qui permet de faire beaucoup de choses, dont de la billetterie, de la CRM, de la fidélisation client, du contrôle d'accès pour toutes les structures de loisirs. Bonjour, Benoît Cornet, je suis le CEO de Bold Move Nation. Notre métier c'est de travailler dans les parcs, de faire de la rénovation, de refaire de la thématisation. On a maintenant même des grands huit. Fanny Reyna, société Interforum, équipe thème. Interforum diffuse plus de 250 maisons d'édition. Notre équipe, nous particulièrement, on s'occupe de gérer les sites touristiques, parcs de loisirs, librairies spécialisées, vraiment de niches avec une thématique assez forte qui ressort. Ah tiens, voici 3SA Conseil. Donc bonjour, je suis Fred Roussell, co-gérant du cabinet 3SA Conseil et je suis consultant entre autres en accessibilité pour les publics en situation de handicap mais je m'occupe également des salariés en situation de handicap. Ça fait combien de temps que vous êtes membre du SNELAC ? Presque aussi vieux que Quick Health, ça doit faire 6 ans qu'on est membre du SNELAC. Nous sommes adhérents du SNELAC depuis 2 ans. 3 ans, c'est la 3ème année. Partenaire du SNELAC depuis 8 ans, partenaire de confiance. Et du coup pour vous c'est quoi l'intérêt de venir aux rencontres du SNELAC ? De pouvoir rencontrer déjà nos clients et puis de rencontrer des nouvelles têtes, découvrir des nouveaux exploitants de structures de loisirs et pouvoir leur proposer nos services. C'est autant pour rencontrer les clients que pour avoir des nouvelles idées, de nouveaux produits, de nouvelles évolutions, de nouvelles tendances. Et je dois dire que le format du workshop notamment est particulièrement agréable. Venir à ce type de rencontre, ça nous permet de voir en vrai les clients avec qui on échange par téléphone et par mail tout au long de l'année. Et bien évidemment, ça permet aussi de toucher un autre public. Donc voilà, c'est vraiment très, très, très sympa, tant avec les adhérents qu'avec les autres fournisseurs, parce que ça permet aussi d'échanger sur les différentes problématiques qu'on a, d'échanger sur les différents contacts aussi. Enfin voilà, donc c'est des rencontres et du partage. Les rencontres pour nous c'est un moment vraiment important dans l'année. Ce sont trois jours d'échange, trois jours de rencontre. Alors ça nous permet de voir ou revoir nos clients, de voir ou revoir nos prospects, de pouvoir échanger avec d'autres partenaires sur des sujets de l'année, d'événements qui ont pu se passer, de pouvoir échanger avec les clients sur leurs projets à venir ou sur potentiellement des interventions que l'on a pu faire dans le passé. Donc c'est vraiment un moment privilégié. On l'a dit, le workshop, c'est le moment idéal pour que les membres partenaires et exploitants se rencontrent. Et si on allait interroger des exploitants ? Sophie Rognon, directrice du parc Vulcania en Auvergne. En quelques mots, quelle est ton activité ? Moi, je suis la direction générale du parc. Mon activité, c'est avant tout de faire que mes collaborateurs donnent le meilleur d'eux-mêmes et de leur apporter les moyens par rapport à ça. Et d'être en lien avec les actionnaires de la société pour la développer. Depuis combien de temps Vulcania est membre du SNELAC ? Depuis l'origine, Vulcania a été ouvert en 2002. Il y avait une société de préfiguration déjà et Vulcania a adhéré dès le démarrage du syndicat. Quel est l'intérêt de venir aux rencontres pour toi et ton équipe ? C'est primordial pour nous, c'est l'occasion de faire du réseautage, d'échanger des bonnes pratiques avec nos confrères et de rencontrer aussi en un seul lieu, en quelques jours, les partenaires prestataires de notre secteur d'activité. Donc on gagne un temps fou dans le sourcing. Ok, très bien. Et particulièrement cette année 2025, vu la conjoncture, quelles sont tes attentes ? Alors nous, on est dans un contexte actuellement, vu le Cagna, de redémarrage d'un plan d'investissement ambitieux, de modernisation, de digitalisation aussi de nos outils et de réflexion sur le changement de notre outil de billetterie. Donc dans ce contexte, les rencontres vont être précieuses pour rencontrer tous les acteurs. éditeur métier dans le secteur de la billetterie.
Wilfrid Lelandais, je suis le directeur France pour le groupe Aspro Parcs. Le groupe Aspro Parcs est un groupe espagnol spécialisé dans la gestion des établissements de loisirs. Sur le périmètre France, nous gérons et nous opérons 12 sites, 8 parcs aquatiques, 2 parcs d'attractions avec le label Waligator et 2 aquariums, l'Aquarium de Lyon et l'Aquarium de Montpellier. Nous sommes membres du SNELAC d'une manière très historique. puisque Pierre Catalac, qui était le directeur général du groupe Aqualand, faisait partie des membres fondateurs du SNELAC. Ok. Et quel est l'intérêt pour toi, la raison d'être de ta venue aux rencontres du SNELAC ? Ce sont des réunions ou des conventions sur lesquelles on peut rencontrer la totalité des opérateurs de parcs de loisirs. Donc les échanges sont un choix très constructif. Et ces échanges constructifs entre opérateurs sont aussi liés à la présence des prestataires avec lesquels nous travaillons tous. Alors j'ai le plaisir aujourd'hui d'accueillir une ADP exceptionnelle. Je pense que c'est un témoignage fort et une reconnaissance de notre secteur. Je vous prie d'accueillir Madame la Ministre Nathalie Delattre.
Je pense que c'est aussi une reconnaissance du travail qui est mené et de l'importance de ce secteur d'activité. Madame la ministre, je vais vous passer la parole.
C'est effectivement un honneur pour moi d'être présente parmi vous aujourd'hui à l'occasion de cette 24e rencontre du SNELAC. Cet événement est devenu au fil des années un rendez-vous incontournable. pour les acteurs d'une filière qui fait la force et la fierté de la destination de France. Il était donc pour moi important et évident d'être à vos côtés aujourd'hui. Votre secteur n'est pas seulement un floron pour notre économie territorialisée, c'est également un puissant créateur d'émotions et de souvenirs en famille, entre amis ou entre collègues. Visiteurs 360, les coulisses de l'émotion. Nathalie Delattre s'en va après son allocution qu'elle a portée haut et fort pour mettre en valeur le secteur du tourisme et plus particulièrement le secteur du divertissement, en mettant en lumière le label divertissement durable porté par le SNELAC et la mise en valeur aussi de cette nouvelle licence professionnelle de management de Parc Athème. Alors reste déjeuner, on se fait déjà accueillir par une petite coupe et ça c'est sympa. Un vrai moment de convivialité et puis ça fait du bien aussi de partager de manière plus informelle. Je commence à avoir faim, moi. Pauline, tu viens ? On va manger ? Bonjour Marine, tu as organisé les rencontres du SNELAC aujourd'hui. C'est ta combien-tième édition ? Bonjour Pauline, bonjour Mirabelle, merci beaucoup pour votre présence aujourd'hui parmi nous. Aujourd'hui, ce sont mes dixièmes rencontres du SNELAC que j'organise. Les rencontres du SNELAC est un événement incontournable du SNELAC, riche en rencontres, en échanges, en convivialité. C'est toujours pour nos adhérents un plaisir de se retrouver durant l'ensemble de cet événement, à travers l'ensemble des temps forts. Mes premières rencontres étaient en 2015 au Parc du Petit Prince. Dix ans après, je me retrouve là au Puy du Fou. C'est une fierté pour moi d'organiser un si bel événement qui a doublé ses effectifs, aussi bien le nombre d'exposants et toujours plus d'exploitants présents à l'événement, des nouveaux participants, des fidèles. C'est un plaisir d'organiser l'événement, de voir cette convivialité, ces sourires, ce partage qu'on peut avoir lors de l'ensemble des temps forts, des séminaires, découvrir la beauté des spectacles. Merci beaucoup au Puy du Fou pour l'accueil. Merci beaucoup surtout aux participants, à nos adhérents, à nos partenaires qui nous sont fidèles depuis des années et sans qui l'événement ne pourrait pas avoir lieu. Merci pour tout. Allons interroger des participants pour en savoir plus sur leur venue, leur métier et leur lien avec le SNELAC. Je m'appelle Thomas Vézard, directeur du parc Pockeland à Féry. Les rencontres, c'est des gens, des fournisseurs, c'est des partenaires, c'est des confrères, c'est des amis. Donc on passe un bon moment ici et on se rencontre autour d'un verre, on discute, on a des projets. Depuis combien de temps que tu es membre du SNELAC ? Depuis 2017, le parc Pockeland est... adhérents et je pense que c'est important de se rencontrer. On va parler de travail, on va parler de plaisir et puis après on va travailler dans l'événementiel. Moi je suis Antoine Georgiou, je suis membre du SNELAC depuis 8 ans. J'ai commencé avec Playmobil et c'était une belle découverte parce que je ne connaissais pas du tout ce monde. Ça m'a permis d'échanger, de rencontrer énormément de professionnels du secteur dans plein de domaines variés. Et on a tous les mêmes problématiques, alors qu'ils se présentent parfois différemment, mais c'est très très enrichissant de pouvoir échanger là-dessus avec différentes personnes, différents points de vue. Donc c'est tout le temps très très chouette. Et on ne sait jamais vraiment sur quel type de rencontre on va tomber au Snellac. Là depuis hier, je me suis fait un nouveau copain de chez Batorama, avec qui on discute de plein de choses super intéressantes. C'est un milieu que je ne connaissais pas, que j'apprends à connaître via Nicolas. Et puis demain, ce sera une autre personne. Et puis c'est ce qui fait que c'est hyper riche. Ça permet aussi d'avoir deux jours et demi sur lesquels on prend du recul sur notre activité. On n'est plus la tête dans le guidon, ce qui est toujours dur pour nous. Et d'arriver à se dire, on voit les choses différemment, on écoute un autre point de vue, on présente le nôtre. Et on arrive sur autre chose. Donc c'est très, très intéressant. Et dans ma vie d'aujourd'hui avec Adrena, on est opérateur de loisirs indoor sur... plusieurs marques différentes comme Speedpark, Games Factory, Coesio, Fort Boyard Aventure. Donc beaucoup de loisirs qui sont complètement différents, avec des problématiques différentes. Donc on a aussi des choses en interne qui ne sont pas toujours faciles à partager entre nous. Donc c'est encore autre chose de venir les partager avec d'autres parcs, d'autres lieux. Donc voilà, toujours un grand, grand plaisir. Et le SNELAQ est un régal de rencontrer les équipes, de voir ce qu'ils ont fait de nouveau, les nouvelles perspectives qu'ils ont, les nouveaux projets qui s'enclenchent. et les nouveaux défis de demain pour qui, pour nous, encore une fois, quand on a la tête dans le guidon, c'est très dur de se projeter sur du moyen long terme. Ça demande un effort particulier et eux le font par défaut avant nous. Donc, ça nous permet aussi de garder un temps d'avance sur notre secteur, de garder un temps d'avance sur ce qui se passe et nous, d'être focus sur notre vision finale, c'est le client. Donc, comment on fait passer, comment on arrive à vendre des moments merveilleux à tous nos clients au fur et à mesure. De belles émotions. Oui, c'est ça. On est tous les mêmes, on est tous le client de quelqu'un, on est tous le visiteur de quelqu'un. Et c'est comment on arrive à chaque personne qui rentre dans nos locaux à proposer la meilleure expérience possible pour qu'on oublie notre quotidien, pour qu'on vive quelque chose de différent, pour qu'on s'amuse en famille, entre amis. Et ça n'a pas de prix, c'est pour ça que le loisir se porte bien aujourd'hui. C'est que peu importe ce qui se passe dans la vie, on a besoin de se changer les idées, on a besoin de passer des moments ensemble. Et je pense que ça n'a pas de valeur. Je pense que vous avez dû le voir, mais c'est un métier passion. Moi, ça fait 15 ans que je suis dedans. C'est très plaisant de bosser avec des gens qui font vraiment leur métier et qui prennent du plaisir. Mais c'est ça qui est génial encore plus au SNELAC, puisque le loisir, c'est le métier passion. Alors, vous le savez, le SNELAC a pour mission de créer des moments de rencontre et de partage entre ses membres. 13 commissions couvrant le juridiqué social, la technique et la sécurité, le développement durable, les ressources humaines, le marketing, la restauration, les boutiques, l'international. La culture, les parcs aquatiques et bien d'autres se tiennent tout au long de l'année. A l'occasion des rencontres annuelles, les bilans de chaque commission sont l'occasion de se rassembler autour de sujets communs et d'aborder les enjeux métiers actuels et futurs. 13 commissions, ça va faire trop long pour le podcast et du coup on a choisi de faire un focus sur la commission développement durable. On accueille Laura Gournay, directrice du pôle exploitation et RSE et coordinatrice nationale du label divertissement durable L'émotion responsable et Paul Gométho, chef de projet RSE de Terra Botanica. pour présenter le label et le bilan de la commission Développement Durable qui vient de se terminer. Bonjour Laura, bonjour Paul, bienvenue sur le podcast Visiteurs 360, nous sommes ravis de vous accueillir. Laura, quelle est la mission de ce label et pourquoi il vous a semblé absolument juste de le créer ? Vous connaissez Laura, attention, ça va vite ! Le label Divertissement Durable, c'est un label RSE sectoriel qui a été créé pour accompagner les sites de loisirs et culturels dans une démarche RSE d'amélioration continue, adaptée aux spécificités de leur activité. On avait besoin dans les secteurs d'activité d'avoir un outil, un référentiel qui soit adapté à... à toutes les activités multidisciplinaires, les différentes spécificités propres à nos métiers. Donc c'était important de pouvoir appliquer une gestion durable de ces pratiques sur l'ensemble de la chaîne de valeur des sites. Quel est le bilan de ce bilan de commission ? Le bilan de la commission développement durable est extrêmement riche et positif puisque nous avons de plus en plus de sites de loisirs et culturels qui sont engagés dans des démarches de développement durable, qui sont participants actifs dans la commission avec des sujets à impact majeur. On parle gestion des bilans de gaz à effet de serre dans les sites de loisirs et culturels, on parle gestion durable de l'eau, préservation de la biodiversité, des enjeux majeurs. pour nos structures qui sont abordées par chaque site de l'eau agriculturelle. Et en tout, depuis sa création, combien de sites exploitants sont désormais labellisés ? Nous avons lancé le label de divertissement durable en 2020 et depuis 5, on a environ une cinquantaine de sites qui sont engagés dans la démarche et 18 sites qui sont labellisés, des sites de toute nature, de toute taille d'activité et de tout niveau de maturité en termes de développement durable. Bravo Paul pour la labellisation du site Terra Botanica. Bravo d'avoir obtenu dès la première fois le niveau expérimenté. Nous les poursuivons ensuite avec K.O.A. Trollo et... Paul Gounetot qui vont nous rejoindre sur scène pour le parc Terra Botanica qui a obtenu pour la première fois le label cette année et directement au niveau expérimenté. Vous venez de recevoir officiellement le label devant vos pairs, quelle est l'émotion que vous avez ressentie ? Tout d'abord, je vais vous répondre en deux temps. À titre professionnel, c'est extrêmement satisfaisant et on est extrêmement fiers. C'est comme un petit symbole, le 10 avril 2010, le parc a ouvert et le 10 avril 2025, 15 ans pile poil après, on a reçu la réponse de Laura du SNELAC pour la validation de notre label. Donc ça récompense 15 ans d'engagement, 15 ans de savoir-faire et 15 ans d'efforts de la part de toutes les équipes. Donc très grosse fierté professionnelle de tout ce qui a pu être fait. Et à titre personnel, comme vous l'avez dit, devant les perches. Ce pour quoi je suis là aujourd'hui, c'est parce que je suis passionné de ce secteur, de ce que peuvent produire les professionnels du divertissement et du tourisme. Et donc, pouvoir recevoir cette récompense face à eux à seulement 25 ans, une fierté énorme. Et ça y est, maman, je l'ai fait ! Grave ! Et alors, on sait que Terra Botanica est quand même déjà un parc à thèmes thématisé autour de la biodiversité. Quelles ont été les raisons de votre engagement qui semblent assez logiques, mais comment est né ce souhait de se labelliser ? L'impression que j'ai, c'est que le thème du développement durable et de la RSE est connu, partagé par beaucoup de personnes, notamment en France. Mais concrètement, avoir des actions et pouvoir le justifier ne fait pas forcément partie de tout ce que la société connaît. Et donc, il était important de pouvoir justifier notre engagement, c'est l'ADN du parc. Mais comment justifier au-delà que de dire on fait bien les choses, on sait qu'on fait bien les choses, on sait qu'on met plein de choses en place et on sait que c'est la bonne manière de le faire ? Eh bien ce label l'atteste, ce label pose un cadre, pose une structure, une manière de procéder. Et au-delà de dire qu'à l'instant T, oui on fait bien les choses et on s'efforce au quotidien de les améliorer pour demain, eh bien on voit plus long terme, on voit pas demain, on voit le mois prochain, l'année prochaine, les 10 ans à venir. Et donc ça donne vraiment une vision pérenne et durable de l'avenir. Et il n'y avait que ce label qui le permet dans notre secteur. Et je pense aussi que ça met en lumière les engagements des parcs, des parcs à thème et donc de tous les acteurs du loisir. Et ça permet d'engager, de mettre en lumière les actions et donc du coup d'engager les autres à faire de même. Ça permet auprès des visiteurs et je pense que c'est notamment le plus gros levier et opportunité qu'a ce secteur d'activité, le tourisme. qui, je le rappelle, ramène des millions et des millions de personnes tous les ans, de France et de l'étranger, et les sensibiliser au moment où ils vont se divertir, au moment où ils sont le plus à même de recevoir des informations et de les mémoriser, de les réappliquer ensuite chez eux et de les ancrer dans leurs gestes du quotidien, c'est quand ce sont dans ces espaces de tourisme et de loisirs. Donc, engager tous les parcs et mettre en place cette démarche-là de manière globale en France. C'est sûrement un des meilleurs moyens qu'on a pour lutter face au réchauffement climatique et ça inclure tout le monde, toute la population française, les Français et les citoyens du monde dans la politique de développement durable. Chers amis, nous avons maintenant pris une photo groupe sur la scène pour garder un petit souvenir avec notre photographe Snellac. Nous commençons la fin de cette deuxième journée des rencontres par un apéritif et la photo de famille réunissant tous les membres du Snellac, ici dans le beau parc du Puy-du-Fou. Certains membres s'y retrouvent depuis 24 ans déjà. Une journée remplie d'échanges, de rires et d'idées, c'est hyper stimulant. Il y a un tout jeune projet né de l'initiative du SNELAC, de l'Université d'Angers et du lycée Jeanne de Lanoue de Cholet, qui contribue à construire et structurer des métiers du loisir et de la culture. C'est la création d'une licence en alternance Management des parcs à thèmes qui a démarré en septembre 2024. Voici donc au micro de Visiteurs 360, Artemis Thievna, directrice du pôle juridique et social du SNELAC, qui est accompagnée de deux des étudiants de la première promo. Pour nous partager le projet, ses ambitions. Et puis les débouchés professionnels que cette licence peut apporter à la nouvelle génération des pros du loisir. Bonjour Artemis, est-ce que tu peux nous expliquer ce projet pédagogique du SNELAC et de ses collaborateurs ? Alors la licence Management des parcs à thème, c'est la première formation initiale qui est entièrement dédiée à notre secteur d'activité. Le fait qu'il y ait une licence 3, formation complète, reconnue par l'enseignement supérieur, ça prouve la maturité économique de notre secteur d'activité et aussi la maturité de son modèle social. On a souvent l'étiquette du job d'été qui nous colle à la peau. Et là aujourd'hui, la création de cette licence, ça prouve qu'on peut avoir un vrai parcours professionnel au sein d'un parc à thème, d'un parc d'attraction, d'un parc de loisirs. C'est un parcours qui est 100% en alternance. Le calendrier des cours a été calé sur l'exploitation d'un parc de loisirs pour permettre justement aux adhérents du SNELAC, aux entreprises d'exploitation de parc à thème, de pouvoir embaucher des alternants sereinement. que ce soit vraiment utile et que toutes les parties y trouvent leur compte. Les cours comprennent à la fois des enseignements théoriques, par des profs d'université, des profs de BTS Tourisme notamment, les enseignants de l'université d'Angers, du département tourisme qu'est l'Estua, mais également par des professionnels exploitants, des adhérents du SNELAC, qui viennent partager leurs expériences et la transmettre aux étudiants qui seront les professionnels de demain. Alors bonjour, moi c'est Guillaume Padet, je suis... étudiant de la première promo licence Management des parcs à thème en lien avec l'ESTUA et le SNELAC. Et alors pourquoi as-tu choisi cette licence ? J'ai toujours été passionné par l'univers du loisir depuis tout petit et je me suis dit c'est le moment de sauter sur l'occasion pour pouvoir travailler dans un domaine que j'aime et ça représente pour moi une reconversion professionnelle hyper intéressante. Bonjour Alison, pourquoi as-tu choisi cette licence ? En fait, quand j'avais 12 ans, j'ai regardé un reportage et c'est là où j'ai découvert que l'on pouvait être... travailler dans les parcs à thèmes et ça m'a tout de suite intrigué. Et en fait j'ai dirigé un petit peu mon parcours pour aller dans les parcs à thèmes. Mon rêve du coup c'était de travailler à Disneyland Paris pour le coup, mais je voudrais du coup aussi découvrir d'autres parcs à thèmes. Voilà donc j'ai choisi cette licence parce qu'elle est tombée un peu par hasard sur mon chemin et je me suis dit que c'était la bonne opportunité du coup d'intégrer le milieu. Dans quel parc suis-tu ton alternance ? Alors aujourd'hui je suis en alternance chez Palomano. C'est un parc Un parc à thème ludopédagogique où les enfants, par le costume et les accessoires, vont pouvoir créer des histoires et pouvoir s'immerger dans les différents univers autour de l'histoire et des civilisations. Je fais mon alternance à Disneyland Paris en tant qu'apprentie team leader au service Disney Express. C'est le service de réception, conciergerie et transfert des bagages aux hôtels. C'est une très bonne école, le parc comme le service. Du coup, en licence management des parcs à thème, on doit manager des équipes, donc c'est de l'humain. et c'est pas forcément facile. Surtout Disney Express, c'est une équipe qui est ancrée dans le service, qui a grandi avec le service. Donc quand on a 20 ans et qu'on arrive de l'école, etc. C'est vrai que c'est un vrai challenge. Donc j'essaye d'apprendre beaucoup des cast members qui sont présents et aussi de mes team leaders qui m'en apprennent beaucoup tous les jours. Qu'est-ce que tu apportes les rencontres ? J'aimerais pouvoir monter aussi mon propre concept de parc, notamment aujourd'hui avec les rencontres du SNELAC. Pouvoir prendre de l'information de tous ces professionnels hyper inspirants et pouvoir m'en inspirer pour mon concept par la suite. Les rencontres du Sénélaque, elles m'apportent déjà beaucoup de rencontres du coup. Pour le coup, c'est l'occasion vraiment de se faire connaître, de se créer un réseau, de connaître aussi les expériences des autres professionnels, de prendre leurs leçons de vie aussi. On a parlé avec Nicolas Devilliers qui a parlé avec beaucoup de passion. Visiteur 360 Les coulisses de l'émotion Alors Mirabelle nous dit que le Mime et l'étoile, qui est le spectacle que nous apprêtons à voir, semble être l'un des spectacles les plus beaux du monde. Moi je vous propose qu'on l'apprécie par nous-mêmes et qu'on vous en dise un petit peu plus juste après. Ce que Pauline ne savait pas, c'est qu'en plus d'aller voir le meilleur spectacle du monde, elle allait carrément y participer. Petite démo de danse, improvisée, et hop, la voilà sur scène, engagée parmi trois personnes du public. Merci beaucoup. Merci de votre réaction. Le touche douce. Merci infiniment. C'est le Sending of the Chain. Springpack qui a eu en effet quelques réponses sur les livres qu'on a parlé. Ça les a plu ? Ouais, je n'ai pas de mots en fait. J'ai même pas... C'était trop beau. C'était magnifique. C'était fabuleux. C'était magnifique. Splendide. Absolument impressionnant. Éblouissant. C'est d'une beauté aérienne. La musique, les costumes, les tenues, les danses, la synchronisation et la technique est juste irréelle. Et on a envie d'aller dans les coulisses, de regarder comment ça fonctionne. Et je crois qu'au bout de quelques secondes à peine, on est plongé dans un univers éblouissant. Je suis bluffée. Alors nous voilà tous réunis au Café de la Madelon, où tous les membres du SNELAG vont dîner, puis célébrer ces rencontres sur la piste de danse. C'est un peu la soirée attendue de l'événement. Après une journée très riche et très dense, tout le monde va se détendre en dégustant un menu sélectionné avec goût. Nous aussi, on va poser nos micros et profiter d'être ensemble pour en apprendre toujours plus sur les métiers d'exploitants et échanger sur les enjeux du secteur. C'est aussi pour l'île de Myre une chance d'être aux côtés de ceux qui façonnent l'avenir et l'industrie du loisir et culturel. À demain ! Vous allez à la soirée dansant, vous êtes fous ? Ben ouais ! Alors nous voici au matin du dernier jour des rencontres du SNELAC. que nous avions prévu avec Mirabel. de se rendre au foulé, d'y participer. Un rendez-vous incontournable aussi des rencontres annuelles où les exploitants, adhérents et partenaires fournisseurs se lèvent très tôt et vont parcourir le parc vide aux aurores. On vous avoue qu'on a déclaré forfait. On ne s'est pas levé, on n'est pas allé courir. On a privilégié des interviews avec les membres adhérents à l'entrée des séminaires qui vont se tenir ce matin jusqu'à 12h30. Allez, un café et c'est parti. Pour cette dernière matinée au 24e rencontre du Snellac, on continue d'échanger, d'apprendre et de partager. Enchanté, Sébastien Delavoye, je suis directeur commercial chez DNP Photo Imaging Europe. Sharingbox est un spécialiste dans l'univers de l'impression, une société japonaise qui a plus de 150 ans d'existence. Afin d'amener de la valeur sur l'impression, on a acquis des sociétés dans le domaine de l'événementiel, dans le domaine de la photographie et d'autres univers, du logiciel, etc. On a mutualisé tout le monde pour prendre le savoir-faire de chacun et créer des solutions, des expériences, pour devenir les photographes des expériences des sites, et donc créer un peu comme un nouveau manège, une nouvelle attraction, et faire bénéficier aux visiteurs d'une nouvelle expérience et de repartir avec un souvenir un peu unique. Depuis combien de temps vous êtes membre du SNELAC ? Alors on est membre du SNELAC depuis une dizaine d'années. Et du coup pour vous c'est quoi l'intérêt de venir aux rencontres du SNELAC ? On est partenaire déjà de quelques sites comme le Puy du Fou aujourd'hui. Toute la partie effectivement expérience photo du Puy du Fou et congrès est faite par DNP et Sharing Box. Mais l'idée c'est de pouvoir effectivement rencontrer d'autres univers, d'autres sites et de pouvoir échanger avec eux sur des projets et sur comment on peut intégrer une expérience photo dans leur univers. C'est vous qui allez faire la mosaïque aussi ? Oui, tout à fait. Tournez vraiment sur l'expérience. On a une petite animation, je vous invite à aller faire ça. C'est devenu comme une attraction, comme un spectacle à part entière tellement ça plaît aux gens. Ça dure 10 minutes en immersion totale. Vous êtes habillée en costume d'époque.
