- Speaker #0
Bonjour Frédéric, ravi de te recevoir aujourd'hui pour la deuxième fois sur le podcast Voice of Industries.
- Speaker #1
Bonjour Mathieu, merci de l'invitation et ravi également.
- Speaker #0
Frédéric, je te propose que tu nous expliques qui tu es et que tu nous présentes tes activités au sein du groupe Accent, c'est que tu en profites d'ailleurs pour nous expliquer un peu ce que fait... AXENS.
- Speaker #1
Donc Frédéric Hunsburger, au sein du groupe AXENS, je m'occupe de direction industrielle et plus particulièrement depuis ces trois dernières années, d'excellence opérationnelle et de transformation digitale des opérations industrielles. Le groupe AXENS s'est engagé historiquement dans la transformation des hydrocarbures fossiles, avec une connaissance qui va pouvoir aller évoluer vers des hydrocarbures produits par biomasse. Plus de développement durable, notamment pour les carburants pour l'avion, et s'oriente vers la transition énergétique, que ce soit dans le domaine de la captation du CO2, le recyclage du plastique, les batteries pour l'automobile. Et donc il est vraiment fortement engagé avec une réduction de son empreinte carbone forte que va vraiment accompagner la transformation digitale, qui est une solution, un outil très important pour accompagner cette transformation.
- Speaker #0
Tu peux nous dire un peu ce que toi tu fais au sein du groupe Accent ?
- Speaker #1
Oui Mathieu, je suis en charge dans la direction industrielle de la performance, de l'excellence opérationnelle et de la transformation digitale, qui vont de pair parce qu'on ne peut pas améliorer la performance et être excellent sans de la data. Donc la transformation digitale amène tout naturellement, le cœur est indispensable pour s'améliorer. Donc globalement en synthèse, c'est ma fonction au sein du groupe.
- Speaker #0
Il y a quelques temps, on t'avait déjà reçu pour parler de cette transformation digitale au sein du groupe Accent. J'imagine que vous avez avancé depuis. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur où vous en êtes ? Puisqu'à l'époque, on parlait plutôt du déploiement, un peu les bonnes pratiques, les enjeux que vous aviez pu rencontrer dans cette phase. Aujourd'hui, vous êtes rentré dans quelle phase ?
- Speaker #1
Alors, notre ambition déjà affichée était d'équiper tous les sites, de les relier dans un système de collecte de la data. Comme nous avons des sites, on est une entreprise internationale en France, aux Etats-Unis, au Canada, en Arabie Saoudite. Progressivement, on a implémenté nos solutions et nos organisations pour aller collecter la data. Ça sera une chose qui sera achevée à la fin de 2025 par deux sites de l'Amérique du Nord qui vont avoir cette solution mise en place. Donc ça c'est déjà un bel avancement, ça veut dire qu'en trois ans on a été capable de relier toutes nos données mondiales. Donc on a vraiment un pilotage mondial à terme de notre activité, nos opérations industrielles. Ensuite on a inséré cette politique-là dans le développement durable, c'est-à-dire de pouvoir utiliser ces datas pour réduire notre empreinte, qu'elle soit énergétique, par le suivi de nos consommations énergétiques, mais aussi l'eau qui est une matière première importante, et puis aussi tout ce qui est le rendement en matière. qui aussi va avoir un gros effet sur notre empreinte durable. Donc ça, techniquement, voilà où nous en sommes. Au côté humain, les équipes se sont organisées de mieux en mieux pour mettre en place des analyses rapides, efficaces, performantes, couper les silos pour que tous les experts, les opérationnels, partagent la data pour vraiment s'améliorer dans un certain nombre de... process qui le nécessitait. La belle surprise aussi, c'est que cette transformation fait des petits. Il y a eu des situations où des équipes, par exemple dans la maintenance, ont pris des initiatives sur des systèmes également digitaux qui permettaient d'apporter des solutions en maintenance préventive, d'anticiper des casses et d'intervenir en juste temps. Et ça aussi, je trouve que c'est un effet un peu collatéral, mais qui est très important avec une forte valeur ajoutée pour une entreprise.
- Speaker #0
J'imagine que ces effets dits collatéraux ne sont pas forcément arrivés par hasard et c'est, je pense, ce qui nous amène aujourd'hui à parler d'intelligence collective. Je sais que c'est un sujet qui te passionne et que tu souhaitais partager avec nous. Qu'est-ce que tu mets derrière ce terme et comment ça se concrétise pour un industriel de mettre en place l'intelligence collective ?
- Speaker #1
Alors pour un industriel, l'intelligence collective, c'est d'arriver à faire travailler ensemble l'ensemble des contributeurs. à une performance qui doit être atteinte pour servir un client. Pour atteindre cette performance, il faut être en mesure de proposer, de fournir à chaque expert, à chaque contributeur, la juste donnée fiable pour pouvoir l'analyser. Et du coup, tout le temps qui était consommé auparavant à aller chercher cette donnée, d'avoir une seule et même donnée, à partir du moment où on l'obtient très rapidement, tout ce temps est libéré pour... que ces experts, ces contributeurs travaillent ensemble pour améliorer la performance. C'est tout simplement ça.
- Speaker #0
Est-ce que tu veux dire quelque part que l'intelligence collective, tu arrives à l'activer parce que tu donnes l'information à tout un chacun, que tu décilotes cette information ? Et quelque part, est-ce que le fait de déciloter, ça fait que les gens se parlent plus pour résoudre les problèmes ensemble ?
- Speaker #1
Oui, ça se parle le plus. D'une expérience industrielle qui est de longue date pour ce qui me concerne, je voyais souvent des confrontations. d'un atelier à l'autre, d'un pays à l'autre, d'une activité maintenance à une activité fabrication, où les gens donnaient des informations sans critères objectifs. Le fait maintenant d'avoir une information partagée, la même pour tous, et que tout le monde y ait accès, ça permet de se dire la vérité objective, elle se trouve là, dans les faits, dans les chiffres. Maintenant, que fait-on ensemble pour pouvoir progresser ? Et il y avait un peu une frustration à l'époque de certains experts ou intervenants. de ne pas avoir la donnée ou de penser qu'elle était cachée. Et de plus en plus, on se rend compte que ça n'est plus vrai, que la donnée, avec les systèmes qui existent aujourd'hui, elle a pu être très bien partagée, et c'est vraiment la référence pour pouvoir progresser. Et on gagne énormément de temps dans la première phase, qui est de faire un peu le diagnostic en disant, voilà où on en est, les datas donnent ça, à votre avis, qu'est-ce qu'il faut faire pour s'améliorer ?
- Speaker #0
Alors, tu as mentionné un aspect, c'est qu'il y a une approche mondiale du sujet, si je comprends bien, toi tu coordonnes... ces thématiques au niveau mondial. Comment est-ce qu'on fait pour que cette intelligence collective, elle fonctionne au niveau local, j'imagine sur les sites, que les gens travaillent ensemble et fassent émerger des solutions, mais également comment, on va dire, l'expérience qu'on peut avoir au niveau de ces sites qui sont répartis sur la planète, comment on l'agrège pour aller encore plus loin ?
- Speaker #1
Alors ce qu'on a déployé aussi, c'est que chaque site soit responsable de sa donnée. On aura proposé des solutions qui ont été mises en place par le leader local de la transformation digitale. Le site est bien propriétaire de sa dotée et la met au service des experts.
- Speaker #0
Ils sont investis en fait.
- Speaker #1
Ils sont investis pour le faire. Une fois qu'on a fait ça, ça veut dire que des experts qui sont en périphérie et qui ont une action globale pour l'entreprise, je parle des experts procédés, connaissances produits, on n'a pas ces experts localisés de partout dans le monde, c'est des experts qui vont intervenir. contre l'ordre de rituel hebdomadaire qu'on fait sur certaines situations. Tous les intervenants sont autour de la table, même à distance, et c'est très facile maintenant, avec des tableaux de bord, avec de la donnée qui a été « pré-mâchée » par les gens en local. Ça donne lieu à des réunions qui sont très productives. Et c'est là où vraiment l'intelligence collective naît. Il peut y avoir aussi des chercheurs qui se faisaient une idée euh de réactions qui pouvaient parvenir, et c'est pas celle-là qui se passe vraiment, parce qu'il y a des faits qui le démontrent, voire il y a des situations aussi où ils ont pu démontrer que ce qu'ils avaient imaginé, c'est bien la réalité. Et tout ça, ça enrichit aussi la discussion.
- Speaker #0
Donc il y a quand même de ton côté un effort de coordination, on va dire d'animation, pour que cette intelligence collective puisse se réaliser.
- Speaker #1
C'est vraiment du pilotage qu'il faut mener. Je dirais quand même un peu habilement, pour que chaque personne se sente bien à sa place, un pilotage global, un pilotage aussi un peu culturel. Il faut savoir un pays, sa façon de raisonner par rapport à telle situation. Quand on est face à des gens plutôt... Aux États-Unis, les gens sont plutôt vraiment très axés performance. Donc c'est toi qui dois sortir, c'est ça la référence. Et je trouve que c'est une bonne chose. Si on travaille avec des pays plus typiquement arabi-saoudite, pour ce qui est notre cas, C'est des gens qu'on est en train d'amener au niveau de la performance, mais ils vont avoir un œil peut-être différent par rapport à une situation. Ils vont venir à leur manière enrichir aussi ces discussions. Sachant que nos produits peuvent être faits dans différents pays, on va enrichir cette connaissance de nos process aussi d'un point de vue culturel, je dirais.
- Speaker #0
D'ailleurs, comment les gens vivent un peu ce benchmarking qui peut y avoir lieu ? Parce que si on produit le même produit à différents endroits, naturellement, on va chercher à benchmarker. Comment est-ce qu'on fait pour que ça soit vécu positivement ?
- Speaker #1
Eh bien, il faut le faire un petit peu comme un challenge. Quelque part, il faut le rendre un peu positif sous forme, je dirais, presque de jeu, de s'engager en disant,
- Speaker #0
voilà,
- Speaker #1
c'est ça, c'est un peu ça. Et de se dire, bon, ce n'est pas un grand problème encore parce que le client a toujours un produit qui est satisfait à ses attentes. Par contre, on fait encore mieux en termes de coûts, en termes d'empreintes carbone. Et c'est un peu des défis que chaque site peut se donner, mais c'est en... C'est dans un sens très bienveillant et sachant que ce qui est important pour le pilot, c'est de s'assurer qu'il va apporter le support global du groupe pour que ses progrès soient réalisés. C'est des engagements que chacun prend d'action, tant au niveau du site que les experts plus globaux. qui doivent intervenir pour dire, bon, la semaine prochaine, on s'est dit, on fait ça. On avait notre plan d'action suite à notre rituel partant de la data et on progresse comme ça vraiment dans un collectif. Et c'est vraiment une équipe, en fait, qui gagne au bout du bout.
- Speaker #0
Alors, tu parles beaucoup d'empreintes carbone. J'ai l'impression que c'est quand même un sujet important. Tu parlais également de l'eau. Qu'est-ce qui sont pour toi les ingrédients aujourd'hui importants pour ça ? C'est-à-dire que j'imagine, il y a des sujets autour de la mesure, comprendre le scope 2, scope 3, mais à une manière assez fine pour pouvoir agir dessus. Pareil pour les consommations d'eau. Qu'est-ce que vous avez mis en place aujourd'hui chez vous ?
- Speaker #1
Alors c'est un petit peu, je dirais, comme à la maison. Si on veut faire des efforts et réduire notre consommation électrique, c'est important de suivre l'application qui est mise à notre disposition pour suivre notre conso au quotidien. Sur une usine, il faut arriver à avoir ces systèmes-là qui soient affectés à chaque propriétaire d'unité et pas trop global, pour qu'ils puissent agir vraiment sur l'opération qu'il est en train de suivre. et donc il faut mettre les compteurs aux bons endroits pour rendre un peu responsables les personnes. qui sont en supervision des opérations. Et donc, on a développé ces réseaux sur notre usine en France. On a couvert presque 100% des captations de consos d'énergie. Sur d'autres sites, on est en train de les intensifier de manière à avoir une carte mondiale de nos consommations. Parce qu'aller chercher une politique, nous, notre politique, c'est 1,5% de réduction par an pour atteindre moins 30% à horizon 2030. Ça peut paraître facile à dire, mais si on n'a pas les compteurs, on aura du mal à le faire. Donc ça, c'est aussi un premier point. Et ensuite, à partir du moment où on a les données, c'est là où on peut démarrer les plans d'action. Donc il y a des sites où il y a une première phase, j'installe les capteurs. Ensuite, à partir de la donnée, j'investis là où c'est le plus rentable possible. Donc on est un peu dans cette démarche.
- Speaker #0
Alors tout à l'heure, tu parlais des managers, en particulier des latitudes que vous donniez sur le terrain et l'ownership de ces sujets. Quelles sont les clés pour toi, pour ces managers, pour être en mesure de créer les conditions de cette intelligence collective ? Comment tu les accompagnes pour que localement ça se passe bien ?
- Speaker #1
Alors pour les accompagner, il faut déjà leur montrer tout l'intérêt que peut avoir la transformation digitale dans la performance globale de l'usine. Pouvoir les aider aussi à communiquer sur le fait qu'ils s'engagent là-dessus, pouvoir apporter la formation au bon niveau de chacun des collaborateurs et ensuite de capter les... les actions qui vont permettre de gagner en performance et de se focaliser là où il y a des enjeux. Et ayant ces plans d'action, de s'organiser en pilotage, action par action, avec des rituels, avec tous les acteurs concernés, des reporting qui se fassent avec les plans d'action qui sont adressés à ces managers pour dire sur ce point-là, on en est là, on a les prochaines actions qui sont là, sur ton usine, il y a ça et ça qui va se passer et tu vas voir les progrès dans 3-4 mois, c'est ça qui va arriver. On est vraiment dans cette notion un peu de pilotage et du coup local parce que le manager du site attend des performances et aussi transversal parce que ça dépend de plein d'acteurs différents.
- Speaker #0
Donc il y a quand même cette notion aussi quelque part des équipes support, comme tu disais tout à l'heure, procédés, digital, etc. qui sont au service des sites et qui vont se mettre à disposition pour les aider quand ils ont besoin.
- Speaker #1
Quand on a une mission globale dans un groupe, Ce qui est difficile, c'est de se faire sa place et de se dire qu'est-ce que je peux apporter à mon niveau pour aider l'ensemble des sites. C'est de poser la question-là. C'est un rôle qui n'est pas simple quand on prend ce type de poste. Et après, de bien connaître tous les experts qui peuvent aider, les identifier, les impliquer, les engager. Et après, de s'assurer régulièrement que les contacts sont bien pris. ces actions, ces informations, que ça communique bien entre eux.
- Speaker #0
Est-ce que ça ne veut pas dire qu'il y a un genre de marketing à faire interne pour promouvoir ces expertises et faire qu'elles soient suffisamment visibles des sites pour qu'ils y fassent appel quand ils en ont besoin ?
- Speaker #1
Oui, complètement. Chez Accent, on peut avoir des gens en process qui sont plutôt basés, sans relever de secrets, plutôt en France, avec un petit... un petit peu moins d'experts basés à l'étranger, donc il faut qu'on fasse un peu ces liens et de dire qu'est-ce que cet expert peut apporter, et d'autant plus qu'il va avoir les données, il va pouvoir t'aider pour t'apporter ça. Pareil, dans les gens qui sont dans l'analyse des données, il faut aussi qu'ils aient une bonne vitrine pour dire telle solution, ça a été apporté par telle équipe et ils ont été performants, parce que maintenant on a un outil qui répond très très vite à vos demandes.
- Speaker #0
Pour aller dans le concret, est-ce que tu peux nous donner quelques exemples concrets ? D'initiatives qui ont émergé avec cette démarche d'intelligence collective et qui t'ont un peu surprise et qui, quelque part, montrent que les gens se sont bien approprié les choses ?
- Speaker #1
Alors, je peux donner deux exemples. Un qui vient purement de la donnée sur un sujet d'activité. L'activité d'un produit qui était différent d'un site à l'autre, avec des experts qui se creusaient un peu la tête et en se disant mettons toutes les datas sur la table, passons-les à la moulinette de ce qu'on sait faire en termes d'analyse de données et on va voir si on sort les actions importantes pour trouver la solution. L'analyse a été conduite en un mois et on a au moins deux forces de pistes de progrès pour pouvoir harmoniser des activités de nos catalyseurs sur un site. pour le coup à la fois français, arabie saoudite et américain. Sans un assez fait client, les clients n'ont jamais été pénalisés, mais on voit qu'il y a des choses qui peuvent progresser. Et l'autre point de solution, et on y travaille aussi pour l'incorporer dans notre système de transformation digitale, c'est les initiatives de maintenance sur tout ce qui est suivi vibratoire de nos équipements. Avec des enjeux qui sont importants parce qu'on voit qu'on évite à la fois de la casse de matériel, mais aussi des arrêts qui interviennent au moment où c'est le moins bon et on perd en production, on peut mettre en danger un client. Donc c'est des événements qui viennent en fait du terrain et qui ont permis des progrès.
- Speaker #0
En préparation de ce podcast, tu me disais qu'il y avait aussi un sujet autour du choix des fournisseurs et en particulier des fournisseurs autour des solutions digitales. auxquels vous faites appel, et un sujet autour de certaines caractéristiques qui étaient importantes pour pouvoir accompagner ce type de démarche et être compatibles avec ces approches d'intelligence collective. Est-ce que tu peux nous partager un peu ton point de vue sur le sujet ?
- Speaker #1
Oui, le partage que je souhaite faire, c'est aussi pour faire un petit clin d'œil au 10 ans, à l'anniversaire des 10 ans d'Optimistic, solution qui a été retenue par Accent pour faire cette collecte d'informations. Lors de la célébration des 10 années, on a vu que le client était vraiment écouté, un peu comme chez Accent, où nous on met le client au cœur de nos activités. Chez Optimistique, on a la même sensation et on voit qu'il y a des progrès qui arrivent au bon moment pour pouvoir proposer à nos équipes des améliorations qui vont les rendre encore plus performantes. Donc c'est vraiment aussi une aide pour donner et faire du marketing de notre transformation. Donc ça va de pair, et nous on trouve ça, et aussi tout l'apport qui a été donné pour tout ce qui est la formation, l'accompagnement, pour bien maîtriser l'outil.
- Speaker #0
Alors tu parlais de progrès, tu penses à quoi ? À des fonctionnalités, l'intégration de nouvelles technologies ?
- Speaker #1
Oui, l'intégration de nouvelles technologies, l'accès à des dashboards qui soient encore plus perfectionnés, et puis des choses qui ressemblent un petit peu à ce qu'on a dans notre quotidien. je peux parler moi à mon Je ne suis pas expert de la data, mais j'ai un peu l'impression que tout ce qu'on peut obtenir avec ChatGPT, par exemple, à un horizon très proche, on pourrait en faire de même d'avoir une aide qui contextualise vraiment l'utilisation de l'outil et de la solution pour pouvoir avoir des réponses rapides et répondre très vite à une problématique technique de travail de la donnée.
- Speaker #0
Je vais préciser peut-être pour nos auditeurs. Tu fais référence à ce qu'on a pu présenter lors de cette journée des 10 ans avec l'intégration des technologies de type LLM dans la solution, sur lequel on s'est un peu creusé la tête pour pas que ça soit gadget et amener réellement une amélioration très significative de l'expérience utilisateur et au final de la productivité dans l'exploitation de la donnée.
- Speaker #1
C'était bien la perception que nous avons eue pendant la présentation. L'industriel n'a pas besoin de gadget, il a besoin d'outils qui vont améliorer sa performance. C'est tout l'intérêt qu'on a trouvé dans cette proposition qu'on peut citer en exemple.
- Speaker #0
Merci Frédéric. Pour conclure, est-ce que tu as deux ou trois points que tu souhaiterais partager sur cette thématique de l'intelligence collective et que nos éditeurs doivent garder en tête pour réussir leur démarche ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr, l'intelligence collective, c'est quelque chose de très important quand on a fait une carrière dans les opérations, parce que pour un industriel, tout doit partir du terrain. C'est d'être à l'écoute des gens qui sont vraiment... opérateurs qui sont là vraiment aux premières loges de la production et donc il faut écouter tout le monde de l'opérateur aux chercheurs ou à la personne de process à la personne de data pour pouvoir mettre toute leur intelligence puisse l'utiliser avec un même niveau de connaissance de la situation de l'opération pour voir pour pouvoir l'améliorer et se dire aussi que La data, l'intelligence artificielle ne va pas remplacer l'être humain, il va simplement amplifier la performance que peut apporter l'être humain et lui libérer du temps pour réfléchir à ce qu'il est en train de faire et se faciliter la vie surtout.
- Speaker #0
J'ai rien de mieux à rajouter pour conclure, je te remercie encore de ton temps et de prendre ce temps pour partager ton expérience, je dirais qui à mon avis a... a beaucoup de valeur pour nos auditeurs. Merci beaucoup Frédéric.
- Speaker #1
Merci Mathieu, plaisir partagé vraiment.