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Vous m’avez dit...

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04min |22/06/2025
Play
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Description

Vous m’avez dit : « J’ai tellement envie qu’il m’apprécie pour qui je suis, que je fais tout ce qu’il veut. »


Peut-on être vraiment aimé… sans se trahir ?


Dans cet épisode, j’interroge ce besoin de plaire à tout prix, et comment on en vient parfois à s’oublier.


Et vous, vous êtes-vous déjà posé la question ?


👇 En savoir plus juste en dessous.



Dans ce treizième épisode, Amélie Boukhobza explore ce qu’on sacrifie parfois pour être aimé : ses envies, ses limites, sa liberté.


Quand on veut être reconnu(e) à tout prix, on finit par s’effacer.
Quand on confond amour et approbation, on se perd dans les attentes de l’autre.

Et la peur du rejet nous pousse à faire des compromis qu’on n’aurait jamais envisagés autrement.


Un épisode pour celles et ceux qui s’interrogent sur le lien entre amour et soumission, désir et loyauté, affection et oubli de soi.


Bonne écoute!


🎙️ Un podcast écrit et présenté par Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne et docteur en psychologie.



Crédits
Montage : Lucas Martinot
Musique : Jean Manuel Jimenez
Direction artistique : Brigitte Massiot



📱 Retrouvez-moi sur

Instagram, TikTok, Facebook


Et sur le site: www.confidencespsy.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous m'avez dit:

  • Speaker #1

    "J'ai tellement envie qu'il m'apprécie pour qui je suis que je fais tout ce qu'il veut".

  • Speaker #0

    Et vous, vous est-il déjà arrivé de vous dire que pour être aimé, vous étiez prêt à céder à tout ? Toutes les demandes de l'autre, quitte à perdre un peu de soi-même en chemin ? Ce besoin d'être apprécié pour qui l'on est versus cette tentative de se conformer à l'image que l'autre veut que l'on soit ? Paradoxal, non ? Comment peut-on vous apprécier pour qui vous êtes si vous ne vous pliez qu'à ce que l'autre veut ? Être apprécié pour ce que l'on est, c'est d'abord être soi, non ? Pourquoi entre-t-on dans ce type de posture ? Par manque de confiance ? Par anticipation d'éventuels reproches? Pour, encore une fois, être conforme à ce qu'on imagine être le désir de l'autre? Comme cette patiente: « Si je pouvais lire dans ses pensées, j'y trouverais le mode d'emploi pour être aimée. » Cette phrase m'a bouleversée. Derrière ce besoin d'être aimée se cache une peur encore plus profonde, celle de ne pas être assez, d'être rejeté, voire abandonné. Et peu à peu, on s'efface. On ne sait plus où sont nos propres limites et où commencent les attentes de l'autre. Rien n'est jamais simple quand Cupidon s'en mêle, ou s'en mêle, à vous de choisir. Peut-être est-ce une injonction sociale ? Un conditionnement que l'on intériorise dès le plus jeune âge ? Cette idée que plaire est essentielle, surtout pour les femmes ? Peut-être. Ou bien est-ce l'amour lui-même qui pousse à cela ? Mais c'est quoi l'amour pour vous ? C'est trouver la pièce manquante du puzzle ? La fameuse moitié perdue dont parle Aristophane dans le banquet de Platon ? À l'origine, dit-il, chaque être humain était complet. Puis Zeus l'aurait coupé en deux. Depuis, on erre, cherchant l'autre moitié qui nous rendra enfin entiers. C'est joli, mais c'est un piège. Parce que Lacan, lui, nous rappelle une chose essentielle. "Un et un, ça n'a jamais fait un". On rêve d'une fusion parfaite, d'un amour qui viendrait combler tous nos manques. mais cet amour-là. celui qui veut être tout, finit souvent par engloutir. Aimer, ce n'est pas fusionner. C'est accepter qu'il y aura toujours un espace entre soi et l'autre. Un espace où l'on reste soi, avec ses doutes, ses maladresses, ses contradictions. C'est aussi ce que disait Roland Barthes dans ses fragments d'un discours amoureux. "L'angoisse d'amour, c'est la crainte d'un deuil qui a déjà eu lieu. Il faudrait que quelqu'un puisse me dire « Ne soyez plus angoissé, vous l'avez déjà perdu »" . Moi, ça, j'adore! On a peur de perdre l'autre, alors on s'accroche. On fait tout pour correspondre à ce qui l'attend. Mais au fond, ce n'est pas lui qu'on essaie de retenir. C'est l'image qu'on a construite de ce que cet amour devrait être, et probablement l'idée que l'on se fait de l'amour en général. Alors comment vivre avec ça ? Comment aimer sans se perdre ? « Il n'y a pas d'amour heureux » , disait le poète Aragon. Mais aimer, c'est peut-être renoncer à cette illusion de l'amour parfait. C'est accepter que l'autre ne viendra pas tout réparer. C'est reconnaître que, même à deux, il restera toujours un manque. Et au fond, c'est ça qui rend l'amour vivant, les hauts, les bas et tous ces aléas qui occupent notre temps et nous permettent de nous penser en vie. Aimer, c'est se dévoiler sans artifice. C'est s'exposer, entier, avec ses forces et ses failles. C'est prendre le risque d'être soi. Et c'est peut-être la seule manière d'être vraiment aimé. À n'en pas douter, l'amour occupe une place de choix dans l'âme humaine. À ceux et à celles qui veulent cocher toutes les cases, bon courage et bonne route! C'était Vous m'avez dit. On se retrouve dimanche prochain à 20h ou en replay. Musique composée par Jean-Manuel Jimenez. Montage Lucas Martinot. Arrangements et direction artistique Brigitte Massiot. Si ça vous a plu, pensez à mettre des étoiles et abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

Description

Vous m’avez dit : « J’ai tellement envie qu’il m’apprécie pour qui je suis, que je fais tout ce qu’il veut. »


Peut-on être vraiment aimé… sans se trahir ?


Dans cet épisode, j’interroge ce besoin de plaire à tout prix, et comment on en vient parfois à s’oublier.


Et vous, vous êtes-vous déjà posé la question ?


👇 En savoir plus juste en dessous.



Dans ce treizième épisode, Amélie Boukhobza explore ce qu’on sacrifie parfois pour être aimé : ses envies, ses limites, sa liberté.


Quand on veut être reconnu(e) à tout prix, on finit par s’effacer.
Quand on confond amour et approbation, on se perd dans les attentes de l’autre.

Et la peur du rejet nous pousse à faire des compromis qu’on n’aurait jamais envisagés autrement.


Un épisode pour celles et ceux qui s’interrogent sur le lien entre amour et soumission, désir et loyauté, affection et oubli de soi.


Bonne écoute!


🎙️ Un podcast écrit et présenté par Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne et docteur en psychologie.



Crédits
Montage : Lucas Martinot
Musique : Jean Manuel Jimenez
Direction artistique : Brigitte Massiot



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Et sur le site: www.confidencespsy.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    Vous m'avez dit:

  • Speaker #1

    "J'ai tellement envie qu'il m'apprécie pour qui je suis que je fais tout ce qu'il veut".

  • Speaker #0

    Et vous, vous est-il déjà arrivé de vous dire que pour être aimé, vous étiez prêt à céder à tout ? Toutes les demandes de l'autre, quitte à perdre un peu de soi-même en chemin ? Ce besoin d'être apprécié pour qui l'on est versus cette tentative de se conformer à l'image que l'autre veut que l'on soit ? Paradoxal, non ? Comment peut-on vous apprécier pour qui vous êtes si vous ne vous pliez qu'à ce que l'autre veut ? Être apprécié pour ce que l'on est, c'est d'abord être soi, non ? Pourquoi entre-t-on dans ce type de posture ? Par manque de confiance ? Par anticipation d'éventuels reproches? Pour, encore une fois, être conforme à ce qu'on imagine être le désir de l'autre? Comme cette patiente: « Si je pouvais lire dans ses pensées, j'y trouverais le mode d'emploi pour être aimée. » Cette phrase m'a bouleversée. Derrière ce besoin d'être aimée se cache une peur encore plus profonde, celle de ne pas être assez, d'être rejeté, voire abandonné. Et peu à peu, on s'efface. On ne sait plus où sont nos propres limites et où commencent les attentes de l'autre. Rien n'est jamais simple quand Cupidon s'en mêle, ou s'en mêle, à vous de choisir. Peut-être est-ce une injonction sociale ? Un conditionnement que l'on intériorise dès le plus jeune âge ? Cette idée que plaire est essentielle, surtout pour les femmes ? Peut-être. Ou bien est-ce l'amour lui-même qui pousse à cela ? Mais c'est quoi l'amour pour vous ? C'est trouver la pièce manquante du puzzle ? La fameuse moitié perdue dont parle Aristophane dans le banquet de Platon ? À l'origine, dit-il, chaque être humain était complet. Puis Zeus l'aurait coupé en deux. Depuis, on erre, cherchant l'autre moitié qui nous rendra enfin entiers. C'est joli, mais c'est un piège. Parce que Lacan, lui, nous rappelle une chose essentielle. "Un et un, ça n'a jamais fait un". On rêve d'une fusion parfaite, d'un amour qui viendrait combler tous nos manques. mais cet amour-là. celui qui veut être tout, finit souvent par engloutir. Aimer, ce n'est pas fusionner. C'est accepter qu'il y aura toujours un espace entre soi et l'autre. Un espace où l'on reste soi, avec ses doutes, ses maladresses, ses contradictions. C'est aussi ce que disait Roland Barthes dans ses fragments d'un discours amoureux. "L'angoisse d'amour, c'est la crainte d'un deuil qui a déjà eu lieu. Il faudrait que quelqu'un puisse me dire « Ne soyez plus angoissé, vous l'avez déjà perdu »" . Moi, ça, j'adore! On a peur de perdre l'autre, alors on s'accroche. On fait tout pour correspondre à ce qui l'attend. Mais au fond, ce n'est pas lui qu'on essaie de retenir. C'est l'image qu'on a construite de ce que cet amour devrait être, et probablement l'idée que l'on se fait de l'amour en général. Alors comment vivre avec ça ? Comment aimer sans se perdre ? « Il n'y a pas d'amour heureux » , disait le poète Aragon. Mais aimer, c'est peut-être renoncer à cette illusion de l'amour parfait. C'est accepter que l'autre ne viendra pas tout réparer. C'est reconnaître que, même à deux, il restera toujours un manque. Et au fond, c'est ça qui rend l'amour vivant, les hauts, les bas et tous ces aléas qui occupent notre temps et nous permettent de nous penser en vie. Aimer, c'est se dévoiler sans artifice. C'est s'exposer, entier, avec ses forces et ses failles. C'est prendre le risque d'être soi. Et c'est peut-être la seule manière d'être vraiment aimé. À n'en pas douter, l'amour occupe une place de choix dans l'âme humaine. À ceux et à celles qui veulent cocher toutes les cases, bon courage et bonne route! C'était Vous m'avez dit. On se retrouve dimanche prochain à 20h ou en replay. Musique composée par Jean-Manuel Jimenez. Montage Lucas Martinot. Arrangements et direction artistique Brigitte Massiot. Si ça vous a plu, pensez à mettre des étoiles et abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

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Peut-on être vraiment aimé… sans se trahir ?


Dans cet épisode, j’interroge ce besoin de plaire à tout prix, et comment on en vient parfois à s’oublier.


Et vous, vous êtes-vous déjà posé la question ?


👇 En savoir plus juste en dessous.



Dans ce treizième épisode, Amélie Boukhobza explore ce qu’on sacrifie parfois pour être aimé : ses envies, ses limites, sa liberté.


Quand on veut être reconnu(e) à tout prix, on finit par s’effacer.
Quand on confond amour et approbation, on se perd dans les attentes de l’autre.

Et la peur du rejet nous pousse à faire des compromis qu’on n’aurait jamais envisagés autrement.


Un épisode pour celles et ceux qui s’interrogent sur le lien entre amour et soumission, désir et loyauté, affection et oubli de soi.


Bonne écoute!


🎙️ Un podcast écrit et présenté par Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne et docteur en psychologie.



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    "J'ai tellement envie qu'il m'apprécie pour qui je suis que je fais tout ce qu'il veut".

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    Et vous, vous est-il déjà arrivé de vous dire que pour être aimé, vous étiez prêt à céder à tout ? Toutes les demandes de l'autre, quitte à perdre un peu de soi-même en chemin ? Ce besoin d'être apprécié pour qui l'on est versus cette tentative de se conformer à l'image que l'autre veut que l'on soit ? Paradoxal, non ? Comment peut-on vous apprécier pour qui vous êtes si vous ne vous pliez qu'à ce que l'autre veut ? Être apprécié pour ce que l'on est, c'est d'abord être soi, non ? Pourquoi entre-t-on dans ce type de posture ? Par manque de confiance ? Par anticipation d'éventuels reproches? Pour, encore une fois, être conforme à ce qu'on imagine être le désir de l'autre? Comme cette patiente: « Si je pouvais lire dans ses pensées, j'y trouverais le mode d'emploi pour être aimée. » Cette phrase m'a bouleversée. Derrière ce besoin d'être aimée se cache une peur encore plus profonde, celle de ne pas être assez, d'être rejeté, voire abandonné. Et peu à peu, on s'efface. On ne sait plus où sont nos propres limites et où commencent les attentes de l'autre. Rien n'est jamais simple quand Cupidon s'en mêle, ou s'en mêle, à vous de choisir. Peut-être est-ce une injonction sociale ? Un conditionnement que l'on intériorise dès le plus jeune âge ? Cette idée que plaire est essentielle, surtout pour les femmes ? Peut-être. Ou bien est-ce l'amour lui-même qui pousse à cela ? Mais c'est quoi l'amour pour vous ? C'est trouver la pièce manquante du puzzle ? La fameuse moitié perdue dont parle Aristophane dans le banquet de Platon ? À l'origine, dit-il, chaque être humain était complet. Puis Zeus l'aurait coupé en deux. Depuis, on erre, cherchant l'autre moitié qui nous rendra enfin entiers. C'est joli, mais c'est un piège. Parce que Lacan, lui, nous rappelle une chose essentielle. "Un et un, ça n'a jamais fait un". On rêve d'une fusion parfaite, d'un amour qui viendrait combler tous nos manques. mais cet amour-là. celui qui veut être tout, finit souvent par engloutir. Aimer, ce n'est pas fusionner. C'est accepter qu'il y aura toujours un espace entre soi et l'autre. Un espace où l'on reste soi, avec ses doutes, ses maladresses, ses contradictions. C'est aussi ce que disait Roland Barthes dans ses fragments d'un discours amoureux. "L'angoisse d'amour, c'est la crainte d'un deuil qui a déjà eu lieu. Il faudrait que quelqu'un puisse me dire « Ne soyez plus angoissé, vous l'avez déjà perdu »" . Moi, ça, j'adore! On a peur de perdre l'autre, alors on s'accroche. On fait tout pour correspondre à ce qui l'attend. Mais au fond, ce n'est pas lui qu'on essaie de retenir. C'est l'image qu'on a construite de ce que cet amour devrait être, et probablement l'idée que l'on se fait de l'amour en général. Alors comment vivre avec ça ? Comment aimer sans se perdre ? « Il n'y a pas d'amour heureux » , disait le poète Aragon. Mais aimer, c'est peut-être renoncer à cette illusion de l'amour parfait. C'est accepter que l'autre ne viendra pas tout réparer. C'est reconnaître que, même à deux, il restera toujours un manque. Et au fond, c'est ça qui rend l'amour vivant, les hauts, les bas et tous ces aléas qui occupent notre temps et nous permettent de nous penser en vie. Aimer, c'est se dévoiler sans artifice. C'est s'exposer, entier, avec ses forces et ses failles. C'est prendre le risque d'être soi. Et c'est peut-être la seule manière d'être vraiment aimé. À n'en pas douter, l'amour occupe une place de choix dans l'âme humaine. À ceux et à celles qui veulent cocher toutes les cases, bon courage et bonne route! C'était Vous m'avez dit. On se retrouve dimanche prochain à 20h ou en replay. Musique composée par Jean-Manuel Jimenez. Montage Lucas Martinot. Arrangements et direction artistique Brigitte Massiot. Si ça vous a plu, pensez à mettre des étoiles et abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

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Vous m’avez dit : « J’ai tellement envie qu’il m’apprécie pour qui je suis, que je fais tout ce qu’il veut. »


Peut-on être vraiment aimé… sans se trahir ?


Dans cet épisode, j’interroge ce besoin de plaire à tout prix, et comment on en vient parfois à s’oublier.


Et vous, vous êtes-vous déjà posé la question ?


👇 En savoir plus juste en dessous.



Dans ce treizième épisode, Amélie Boukhobza explore ce qu’on sacrifie parfois pour être aimé : ses envies, ses limites, sa liberté.


Quand on veut être reconnu(e) à tout prix, on finit par s’effacer.
Quand on confond amour et approbation, on se perd dans les attentes de l’autre.

Et la peur du rejet nous pousse à faire des compromis qu’on n’aurait jamais envisagés autrement.


Un épisode pour celles et ceux qui s’interrogent sur le lien entre amour et soumission, désir et loyauté, affection et oubli de soi.


Bonne écoute!


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    "J'ai tellement envie qu'il m'apprécie pour qui je suis que je fais tout ce qu'il veut".

  • Speaker #0

    Et vous, vous est-il déjà arrivé de vous dire que pour être aimé, vous étiez prêt à céder à tout ? Toutes les demandes de l'autre, quitte à perdre un peu de soi-même en chemin ? Ce besoin d'être apprécié pour qui l'on est versus cette tentative de se conformer à l'image que l'autre veut que l'on soit ? Paradoxal, non ? Comment peut-on vous apprécier pour qui vous êtes si vous ne vous pliez qu'à ce que l'autre veut ? Être apprécié pour ce que l'on est, c'est d'abord être soi, non ? Pourquoi entre-t-on dans ce type de posture ? Par manque de confiance ? Par anticipation d'éventuels reproches? Pour, encore une fois, être conforme à ce qu'on imagine être le désir de l'autre? Comme cette patiente: « Si je pouvais lire dans ses pensées, j'y trouverais le mode d'emploi pour être aimée. » Cette phrase m'a bouleversée. Derrière ce besoin d'être aimée se cache une peur encore plus profonde, celle de ne pas être assez, d'être rejeté, voire abandonné. Et peu à peu, on s'efface. On ne sait plus où sont nos propres limites et où commencent les attentes de l'autre. Rien n'est jamais simple quand Cupidon s'en mêle, ou s'en mêle, à vous de choisir. Peut-être est-ce une injonction sociale ? Un conditionnement que l'on intériorise dès le plus jeune âge ? Cette idée que plaire est essentielle, surtout pour les femmes ? Peut-être. Ou bien est-ce l'amour lui-même qui pousse à cela ? Mais c'est quoi l'amour pour vous ? C'est trouver la pièce manquante du puzzle ? La fameuse moitié perdue dont parle Aristophane dans le banquet de Platon ? À l'origine, dit-il, chaque être humain était complet. Puis Zeus l'aurait coupé en deux. Depuis, on erre, cherchant l'autre moitié qui nous rendra enfin entiers. C'est joli, mais c'est un piège. Parce que Lacan, lui, nous rappelle une chose essentielle. "Un et un, ça n'a jamais fait un". On rêve d'une fusion parfaite, d'un amour qui viendrait combler tous nos manques. mais cet amour-là. celui qui veut être tout, finit souvent par engloutir. Aimer, ce n'est pas fusionner. C'est accepter qu'il y aura toujours un espace entre soi et l'autre. Un espace où l'on reste soi, avec ses doutes, ses maladresses, ses contradictions. C'est aussi ce que disait Roland Barthes dans ses fragments d'un discours amoureux. "L'angoisse d'amour, c'est la crainte d'un deuil qui a déjà eu lieu. Il faudrait que quelqu'un puisse me dire « Ne soyez plus angoissé, vous l'avez déjà perdu »" . Moi, ça, j'adore! On a peur de perdre l'autre, alors on s'accroche. On fait tout pour correspondre à ce qui l'attend. Mais au fond, ce n'est pas lui qu'on essaie de retenir. C'est l'image qu'on a construite de ce que cet amour devrait être, et probablement l'idée que l'on se fait de l'amour en général. Alors comment vivre avec ça ? Comment aimer sans se perdre ? « Il n'y a pas d'amour heureux » , disait le poète Aragon. Mais aimer, c'est peut-être renoncer à cette illusion de l'amour parfait. C'est accepter que l'autre ne viendra pas tout réparer. C'est reconnaître que, même à deux, il restera toujours un manque. Et au fond, c'est ça qui rend l'amour vivant, les hauts, les bas et tous ces aléas qui occupent notre temps et nous permettent de nous penser en vie. Aimer, c'est se dévoiler sans artifice. C'est s'exposer, entier, avec ses forces et ses failles. C'est prendre le risque d'être soi. Et c'est peut-être la seule manière d'être vraiment aimé. À n'en pas douter, l'amour occupe une place de choix dans l'âme humaine. À ceux et à celles qui veulent cocher toutes les cases, bon courage et bonne route! C'était Vous m'avez dit. On se retrouve dimanche prochain à 20h ou en replay. Musique composée par Jean-Manuel Jimenez. Montage Lucas Martinot. Arrangements et direction artistique Brigitte Massiot. Si ça vous a plu, pensez à mettre des étoiles et abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

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