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Vous m’avez dit...

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04min |13/07/2025
Play
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Description

Vous m’avez dit : « Il m’a mis une main aux fesses en passant. Ça m’a déstabilisée, mais ça m’a plu. »


Et si le corps ressentait parfois des choses… que la tête ne comprend pas tout de suite ?


Dans cet épisode, j’interroge ce trouble.
Entre gêne et désir. Entre malaise et plaisir.


Et vous, vous êtes-vous déjà posé la question ?


👇 En savoir plus juste en dessous



Peut-on ressentir du désir dans une situation inconfortable ?
Un geste ambigu peut-il réveiller quelque chose qu’on ne s’expliquait pas ?

Dans ce treizième épisode du podcast Vous m’avez dit, Amélie Boukhobza explore la frontière ténue entre attraction et malaise.


À partir d’un souvenir rapporté en séance, elle interroge ce que notre corps peut ressentir — même quand notre esprit résiste.

Derrière une simple main posée “par hasard”, se cache parfois une charge émotionnelle inattendue.

Désir d’être vu(e), tension intérieure, conflits entre les normes et les ressentis…
Ce trouble n’est pas toujours clair. Il mérite pourtant d’être écouté.


Un épisode pour celles et ceux qui veulent mieux comprendre les ambiguïtés du désir, et ce que nos réactions corporelles révèlent de nous.


Bonne écoute !


🎙️ Un podcast écrit et présenté par Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne et docteur en psychologie.



Crédits
Montage : Lucas Martinot
Musique : Jean Manuel Jimenez
Direction artistique : Brigitte Massiot



📱 Retrouvez-moi sur

Instagram, TikTok, Facebook


Et sur le site: www.confidencespsy.fr



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous m'avez dit:

  • Speaker #1

    "Il m'a mis une main au fesse en passant ? Ça m'a déstabilisé, mais ça m'a plu".

  • Speaker #0

    Et vous, ça vous est déjà arrivé ? Cette sensation étrange, de trouble, quelque part entre malaise et excitation? Un moment qui déstabilise, mais qui en même temps fait naître quelque chose d'agréable, qui dérange et qui attire? Paradoxal, non ? Qu'est-ce qui nous plaît dans ce type de situation ? Est-ce l'éveil d'un désir ? L'idée d'être remarquée, d'être vue ? D'être l'objet d'une attention particulière ? Ou est-ce cette transgression, qui, parce qu'elle sort de l'ordinaire, nous fait frissonner ? Ce genre de moment, vous savez, où l'on ne sait pas vraiment ce qu'on ressent. On le voit, on le vit à tous les âges: « Il m'a tapé sur les fesses » , ce sont des mots qu'on entend même dans la cour de récré. Adulte, est-ce que c'est finalement si différent ? Est-ce que c'est déplacé, agréable ou juste troublant ? C'est une interrogation quasi morale sur un ressenti. Au fond, la vraie question, c'est: qu'est-ce qui nous déroute dans tout ça ? La transgression ? L'excitation ? Ou la déstabilisation d'être celle à qui c'est arrivé ? Ce trouble n'est pas non plus sans conséquence. Il peut aussi faire émerger un sentiment de culpabilité ou de malaise. Parce qu'une main aux fesses, qu'on se le dise, ce n'est pas une main dans le dos. Mais attention, ce qui fait frissonner l'une peut être vécu comme une agression par une autre. Tout est question de contexte. Une main aux fesses dans une soirée entre amis n'a évidemment pas la même signification que ce même geste dans un ascenseur avec un inconnu. Je pense à une jeune femme: "Il m'a embrassée à l'improviste sans me demander. Une partie de moi a aimé, l'autre s'est rebellée. Je me suis sentie tiraillée entre l'envie de me laisser faire et le besoin de poser une limite". Elle décrit ce conflit intérieur avec beaucoup de justesse finalement. C'est là tout le paradoxe. On peut se sentir flatté, séduit, tout en ressentant un besoin de reprendre le contrôle. Et c'est bien de ça dont il s'agit au fond, une question de contrôle. Ce genre de geste, même s'il n'est pas forcément malveillant, vient brouiller les frontières. Il met à nu une tension entre notre désir d'être désiré et notre besoin de maîtriser les interactions. Et cette tension, c'est elle qui nous déstabilise. Alors comment vivre avec ça ? Comment gérer ce mélange de troubles et de plaisir ? Peut-être déjà en acceptant que notre corps est un lieu de contradiction. Après tout, ce n'est ni bien ni mal de ressentir ce trouble, ni même de ressentir du plaisir dans une situation déstabilisante. Ce qui compte, c'est de se poser les bonnes questions. Ai-je envie que cette interaction se répète, ou non ? Ce plaisir ressenti est-ce lié à la personne, aux gestes ou à l'idée d'être désirée ? Il est important de reconnaître ses limites. On a le droit de dire non, de poser des limites claires. Mais on a aussi le droit d'explorer ce que ces situations révèlent de nous, de nos désirs, de nos attentes. Et parfois, on a même le droit de dire oui. À celles qui ont compris que le corps a ses raisons, que la raison ignore. C'était Vous m'avez dit. On se retrouve dimanche prochain à 20h ou en replay. Musique composée par Jean-Manuel Jiménez. Montage Lucas Martinot. Arrangements et direction artistique Brigitte Massiot. Si ça vous a plu, pensez à mettre des étoiles et abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

Description

Vous m’avez dit : « Il m’a mis une main aux fesses en passant. Ça m’a déstabilisée, mais ça m’a plu. »


Et si le corps ressentait parfois des choses… que la tête ne comprend pas tout de suite ?


Dans cet épisode, j’interroge ce trouble.
Entre gêne et désir. Entre malaise et plaisir.


Et vous, vous êtes-vous déjà posé la question ?


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Peut-on ressentir du désir dans une situation inconfortable ?
Un geste ambigu peut-il réveiller quelque chose qu’on ne s’expliquait pas ?

Dans ce treizième épisode du podcast Vous m’avez dit, Amélie Boukhobza explore la frontière ténue entre attraction et malaise.


À partir d’un souvenir rapporté en séance, elle interroge ce que notre corps peut ressentir — même quand notre esprit résiste.

Derrière une simple main posée “par hasard”, se cache parfois une charge émotionnelle inattendue.

Désir d’être vu(e), tension intérieure, conflits entre les normes et les ressentis…
Ce trouble n’est pas toujours clair. Il mérite pourtant d’être écouté.


Un épisode pour celles et ceux qui veulent mieux comprendre les ambiguïtés du désir, et ce que nos réactions corporelles révèlent de nous.


Bonne écoute !


🎙️ Un podcast écrit et présenté par Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne et docteur en psychologie.



Crédits
Montage : Lucas Martinot
Musique : Jean Manuel Jimenez
Direction artistique : Brigitte Massiot



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Et sur le site: www.confidencespsy.fr



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Vous m'avez dit:

  • Speaker #1

    "Il m'a mis une main au fesse en passant ? Ça m'a déstabilisé, mais ça m'a plu".

  • Speaker #0

    Et vous, ça vous est déjà arrivé ? Cette sensation étrange, de trouble, quelque part entre malaise et excitation? Un moment qui déstabilise, mais qui en même temps fait naître quelque chose d'agréable, qui dérange et qui attire? Paradoxal, non ? Qu'est-ce qui nous plaît dans ce type de situation ? Est-ce l'éveil d'un désir ? L'idée d'être remarquée, d'être vue ? D'être l'objet d'une attention particulière ? Ou est-ce cette transgression, qui, parce qu'elle sort de l'ordinaire, nous fait frissonner ? Ce genre de moment, vous savez, où l'on ne sait pas vraiment ce qu'on ressent. On le voit, on le vit à tous les âges: « Il m'a tapé sur les fesses » , ce sont des mots qu'on entend même dans la cour de récré. Adulte, est-ce que c'est finalement si différent ? Est-ce que c'est déplacé, agréable ou juste troublant ? C'est une interrogation quasi morale sur un ressenti. Au fond, la vraie question, c'est: qu'est-ce qui nous déroute dans tout ça ? La transgression ? L'excitation ? Ou la déstabilisation d'être celle à qui c'est arrivé ? Ce trouble n'est pas non plus sans conséquence. Il peut aussi faire émerger un sentiment de culpabilité ou de malaise. Parce qu'une main aux fesses, qu'on se le dise, ce n'est pas une main dans le dos. Mais attention, ce qui fait frissonner l'une peut être vécu comme une agression par une autre. Tout est question de contexte. Une main aux fesses dans une soirée entre amis n'a évidemment pas la même signification que ce même geste dans un ascenseur avec un inconnu. Je pense à une jeune femme: "Il m'a embrassée à l'improviste sans me demander. Une partie de moi a aimé, l'autre s'est rebellée. Je me suis sentie tiraillée entre l'envie de me laisser faire et le besoin de poser une limite". Elle décrit ce conflit intérieur avec beaucoup de justesse finalement. C'est là tout le paradoxe. On peut se sentir flatté, séduit, tout en ressentant un besoin de reprendre le contrôle. Et c'est bien de ça dont il s'agit au fond, une question de contrôle. Ce genre de geste, même s'il n'est pas forcément malveillant, vient brouiller les frontières. Il met à nu une tension entre notre désir d'être désiré et notre besoin de maîtriser les interactions. Et cette tension, c'est elle qui nous déstabilise. Alors comment vivre avec ça ? Comment gérer ce mélange de troubles et de plaisir ? Peut-être déjà en acceptant que notre corps est un lieu de contradiction. Après tout, ce n'est ni bien ni mal de ressentir ce trouble, ni même de ressentir du plaisir dans une situation déstabilisante. Ce qui compte, c'est de se poser les bonnes questions. Ai-je envie que cette interaction se répète, ou non ? Ce plaisir ressenti est-ce lié à la personne, aux gestes ou à l'idée d'être désirée ? Il est important de reconnaître ses limites. On a le droit de dire non, de poser des limites claires. Mais on a aussi le droit d'explorer ce que ces situations révèlent de nous, de nos désirs, de nos attentes. Et parfois, on a même le droit de dire oui. À celles qui ont compris que le corps a ses raisons, que la raison ignore. C'était Vous m'avez dit. On se retrouve dimanche prochain à 20h ou en replay. Musique composée par Jean-Manuel Jiménez. Montage Lucas Martinot. Arrangements et direction artistique Brigitte Massiot. Si ça vous a plu, pensez à mettre des étoiles et abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

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Vous m’avez dit : « Il m’a mis une main aux fesses en passant. Ça m’a déstabilisée, mais ça m’a plu. »


Et si le corps ressentait parfois des choses… que la tête ne comprend pas tout de suite ?


Dans cet épisode, j’interroge ce trouble.
Entre gêne et désir. Entre malaise et plaisir.


Et vous, vous êtes-vous déjà posé la question ?


👇 En savoir plus juste en dessous



Peut-on ressentir du désir dans une situation inconfortable ?
Un geste ambigu peut-il réveiller quelque chose qu’on ne s’expliquait pas ?

Dans ce treizième épisode du podcast Vous m’avez dit, Amélie Boukhobza explore la frontière ténue entre attraction et malaise.


À partir d’un souvenir rapporté en séance, elle interroge ce que notre corps peut ressentir — même quand notre esprit résiste.

Derrière une simple main posée “par hasard”, se cache parfois une charge émotionnelle inattendue.

Désir d’être vu(e), tension intérieure, conflits entre les normes et les ressentis…
Ce trouble n’est pas toujours clair. Il mérite pourtant d’être écouté.


Un épisode pour celles et ceux qui veulent mieux comprendre les ambiguïtés du désir, et ce que nos réactions corporelles révèlent de nous.


Bonne écoute !


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    Vous m'avez dit:

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    "Il m'a mis une main au fesse en passant ? Ça m'a déstabilisé, mais ça m'a plu".

  • Speaker #0

    Et vous, ça vous est déjà arrivé ? Cette sensation étrange, de trouble, quelque part entre malaise et excitation? Un moment qui déstabilise, mais qui en même temps fait naître quelque chose d'agréable, qui dérange et qui attire? Paradoxal, non ? Qu'est-ce qui nous plaît dans ce type de situation ? Est-ce l'éveil d'un désir ? L'idée d'être remarquée, d'être vue ? D'être l'objet d'une attention particulière ? Ou est-ce cette transgression, qui, parce qu'elle sort de l'ordinaire, nous fait frissonner ? Ce genre de moment, vous savez, où l'on ne sait pas vraiment ce qu'on ressent. On le voit, on le vit à tous les âges: « Il m'a tapé sur les fesses » , ce sont des mots qu'on entend même dans la cour de récré. Adulte, est-ce que c'est finalement si différent ? Est-ce que c'est déplacé, agréable ou juste troublant ? C'est une interrogation quasi morale sur un ressenti. Au fond, la vraie question, c'est: qu'est-ce qui nous déroute dans tout ça ? La transgression ? L'excitation ? Ou la déstabilisation d'être celle à qui c'est arrivé ? Ce trouble n'est pas non plus sans conséquence. Il peut aussi faire émerger un sentiment de culpabilité ou de malaise. Parce qu'une main aux fesses, qu'on se le dise, ce n'est pas une main dans le dos. Mais attention, ce qui fait frissonner l'une peut être vécu comme une agression par une autre. Tout est question de contexte. Une main aux fesses dans une soirée entre amis n'a évidemment pas la même signification que ce même geste dans un ascenseur avec un inconnu. Je pense à une jeune femme: "Il m'a embrassée à l'improviste sans me demander. Une partie de moi a aimé, l'autre s'est rebellée. Je me suis sentie tiraillée entre l'envie de me laisser faire et le besoin de poser une limite". Elle décrit ce conflit intérieur avec beaucoup de justesse finalement. C'est là tout le paradoxe. On peut se sentir flatté, séduit, tout en ressentant un besoin de reprendre le contrôle. Et c'est bien de ça dont il s'agit au fond, une question de contrôle. Ce genre de geste, même s'il n'est pas forcément malveillant, vient brouiller les frontières. Il met à nu une tension entre notre désir d'être désiré et notre besoin de maîtriser les interactions. Et cette tension, c'est elle qui nous déstabilise. Alors comment vivre avec ça ? Comment gérer ce mélange de troubles et de plaisir ? Peut-être déjà en acceptant que notre corps est un lieu de contradiction. Après tout, ce n'est ni bien ni mal de ressentir ce trouble, ni même de ressentir du plaisir dans une situation déstabilisante. Ce qui compte, c'est de se poser les bonnes questions. Ai-je envie que cette interaction se répète, ou non ? Ce plaisir ressenti est-ce lié à la personne, aux gestes ou à l'idée d'être désirée ? Il est important de reconnaître ses limites. On a le droit de dire non, de poser des limites claires. Mais on a aussi le droit d'explorer ce que ces situations révèlent de nous, de nos désirs, de nos attentes. Et parfois, on a même le droit de dire oui. À celles qui ont compris que le corps a ses raisons, que la raison ignore. C'était Vous m'avez dit. On se retrouve dimanche prochain à 20h ou en replay. Musique composée par Jean-Manuel Jiménez. Montage Lucas Martinot. Arrangements et direction artistique Brigitte Massiot. Si ça vous a plu, pensez à mettre des étoiles et abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

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Vous m’avez dit : « Il m’a mis une main aux fesses en passant. Ça m’a déstabilisée, mais ça m’a plu. »


Et si le corps ressentait parfois des choses… que la tête ne comprend pas tout de suite ?


Dans cet épisode, j’interroge ce trouble.
Entre gêne et désir. Entre malaise et plaisir.


Et vous, vous êtes-vous déjà posé la question ?


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Peut-on ressentir du désir dans une situation inconfortable ?
Un geste ambigu peut-il réveiller quelque chose qu’on ne s’expliquait pas ?

Dans ce treizième épisode du podcast Vous m’avez dit, Amélie Boukhobza explore la frontière ténue entre attraction et malaise.


À partir d’un souvenir rapporté en séance, elle interroge ce que notre corps peut ressentir — même quand notre esprit résiste.

Derrière une simple main posée “par hasard”, se cache parfois une charge émotionnelle inattendue.

Désir d’être vu(e), tension intérieure, conflits entre les normes et les ressentis…
Ce trouble n’est pas toujours clair. Il mérite pourtant d’être écouté.


Un épisode pour celles et ceux qui veulent mieux comprendre les ambiguïtés du désir, et ce que nos réactions corporelles révèlent de nous.


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    Et vous, ça vous est déjà arrivé ? Cette sensation étrange, de trouble, quelque part entre malaise et excitation? Un moment qui déstabilise, mais qui en même temps fait naître quelque chose d'agréable, qui dérange et qui attire? Paradoxal, non ? Qu'est-ce qui nous plaît dans ce type de situation ? Est-ce l'éveil d'un désir ? L'idée d'être remarquée, d'être vue ? D'être l'objet d'une attention particulière ? Ou est-ce cette transgression, qui, parce qu'elle sort de l'ordinaire, nous fait frissonner ? Ce genre de moment, vous savez, où l'on ne sait pas vraiment ce qu'on ressent. On le voit, on le vit à tous les âges: « Il m'a tapé sur les fesses » , ce sont des mots qu'on entend même dans la cour de récré. Adulte, est-ce que c'est finalement si différent ? Est-ce que c'est déplacé, agréable ou juste troublant ? C'est une interrogation quasi morale sur un ressenti. Au fond, la vraie question, c'est: qu'est-ce qui nous déroute dans tout ça ? La transgression ? L'excitation ? Ou la déstabilisation d'être celle à qui c'est arrivé ? Ce trouble n'est pas non plus sans conséquence. Il peut aussi faire émerger un sentiment de culpabilité ou de malaise. Parce qu'une main aux fesses, qu'on se le dise, ce n'est pas une main dans le dos. Mais attention, ce qui fait frissonner l'une peut être vécu comme une agression par une autre. Tout est question de contexte. Une main aux fesses dans une soirée entre amis n'a évidemment pas la même signification que ce même geste dans un ascenseur avec un inconnu. Je pense à une jeune femme: "Il m'a embrassée à l'improviste sans me demander. Une partie de moi a aimé, l'autre s'est rebellée. Je me suis sentie tiraillée entre l'envie de me laisser faire et le besoin de poser une limite". Elle décrit ce conflit intérieur avec beaucoup de justesse finalement. C'est là tout le paradoxe. On peut se sentir flatté, séduit, tout en ressentant un besoin de reprendre le contrôle. Et c'est bien de ça dont il s'agit au fond, une question de contrôle. Ce genre de geste, même s'il n'est pas forcément malveillant, vient brouiller les frontières. Il met à nu une tension entre notre désir d'être désiré et notre besoin de maîtriser les interactions. Et cette tension, c'est elle qui nous déstabilise. Alors comment vivre avec ça ? Comment gérer ce mélange de troubles et de plaisir ? Peut-être déjà en acceptant que notre corps est un lieu de contradiction. Après tout, ce n'est ni bien ni mal de ressentir ce trouble, ni même de ressentir du plaisir dans une situation déstabilisante. Ce qui compte, c'est de se poser les bonnes questions. Ai-je envie que cette interaction se répète, ou non ? Ce plaisir ressenti est-ce lié à la personne, aux gestes ou à l'idée d'être désirée ? Il est important de reconnaître ses limites. On a le droit de dire non, de poser des limites claires. Mais on a aussi le droit d'explorer ce que ces situations révèlent de nous, de nos désirs, de nos attentes. Et parfois, on a même le droit de dire oui. À celles qui ont compris que le corps a ses raisons, que la raison ignore. C'était Vous m'avez dit. On se retrouve dimanche prochain à 20h ou en replay. Musique composée par Jean-Manuel Jiménez. Montage Lucas Martinot. Arrangements et direction artistique Brigitte Massiot. Si ça vous a plu, pensez à mettre des étoiles et abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

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