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#9 - Vous m'avez dit: "Si on se sépare, j’aurais l’impression de priver les enfants de leur père. Et je m’en veux." cover
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04min |15/06/2025
Play
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Description

Vous m’avez dit : « Si on se sépare, j’aurais l’impression de priver les enfants de leur père. Et je m’en veux. »


Dans cet épisode, j’interroge ce dilemme entre le bien-être des parents et celui des enfants, quand l’amour ne suffit plus à faire tenir le couple.


Et vous, vous êtes-vous déjà posé la question ?


👇 En savoir plus juste en dessous



Dans ce neuvième épisode, Amélie Boukhobza interroge ce dilemme souvent tu :
faut-il rester ensemble pour le bien des enfants… même quand l’amour n’est plus là ?


À partir d’une phrase entendue en séance, elle explore la culpabilité parentale, la peur de briser une structure, et ce que cela coûte de rester “pour les autres”.


Les enfants perçoivent plus qu’on ne croit. Les conflits silencieux. Les tensions qu’on ne dit pas.
Alors parfois, partir, c’est aussi protéger.


Un épisode pour celles et ceux qui s’interrogent sur la frontière entre sacrifice et responsabilité, culpabilité et lucidité, l’amour des enfants et l’amour de soi.


Bonne écoute !


🎙️ Un podcast écrit et présenté par Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne et docteur en psychologie.



Crédits
Montage : Lucas Martinot
Musique : Jean Manuel Jimenez
Direction artistique : Brigitte Massiot



📱 Retrouvez-moi sur

Instagram, TikTok, Facebook


Et sur le site: www.confidencespsy.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous m'avez dit:

  • Speaker #1

    "Si on se sépare, j'aurais l'impression de priver les enfants de leur père. Et je m'en veux."

  • Speaker #0

    Et vous ? Avez-vous déjà ressenti ce tiraillement entre ce que vous pensiez être le mieux pour vous et une décision qui pourrait affecter vos enfants ? Vous êtes-vous déjà demandé où placer la limite entre votre bien-être et celui de vos enfants ? Beaucoup de parents vivent ce dilemme. L'idée de séparation, déjà difficile en soi, devient très complexe quand il y a des enfants. Un enfant ne perçoit pas forcément les nuances. Il ne voit pas les non-dits, les compromis, tous les enjeux. Il voit le monde à travers son prisme, plus direct, plus simple. Et tant mieux. Même si ça ne va pas, le couple parental pour l'enfant est une unité. Le foyer, la stabilité. Même pour des raisons profondes et justifiées, envisager de rompre ce socle peut faire surgir une culpabilité. "Je sais que je serais plus heureuse sans lui, mais est-ce que c'est juste pour les enfants ? Est-ce que j'ai le droit de briser cette famille ?" m'a demandé une patiente. Bouleverser leurs repères, casser cette image du couple uni que les enfants chérissent, même si, en réalité, ce couple n'était plus qu'un semblant d'harmonie. Au fond, sa question n'était pas seulement « qu'est-ce que je perds si je pars ? » mais « qu'est-ce que mes enfants perdent aussi ? » Se sacrifier pour les enfants, la parentalité sacrificielle. Le parent prêt à tout supporter pour maintenir l'illusion d'une famille unie et heureuse. Cette illusion est-elle vraiment bénéfique ? Est-ce réellement ce que les enfants demandent, au point d'emporter parfois le fardeau ? Les parents ont rarement un sens du sacrifice silencieux. Et un jour, le fameux « après tout ce que j'ai fait pour toi » ressurgit. Et la mise à l'heure des pendules peut être beaucoup plus sportive qu'une séparation. Un foyer où les parents ne se parlent plus, s'ignorent, ou pire, s'aiment mal. Est-ce réellement mieux ? Les enfants savent, perçoivent les tensions, grandissent dans une atmosphère toxique au nom du sacrifice parental. Vous ne mesurez pas combien d'enfants me disent « Maman est toujours triste", "Papa est tout le temps tendu » . Parfois, se séparer, c'est offrir aux enfants un modèle d'intégrité, de respect de soi, un environnement sain, une maison sereine. C'est ce que m'a dit un autre de mes patients après sa séparation: "Je ne regrette pas d'avoir franchi le pas. Je vois bien que les enfants sont soulagés, que l'atmosphère est plus douce, plus légère". Il a eu le courage de ne pas rester dans quelque chose qui ne les rendait pas heureux. Alors comment vivre avec ça ? Que faire de cette culpabilité ? Comment prendre la décision qu'on pense la meilleure ? Se rappeler que tout n'est pas tout blanc ou tout noir. On ne prive pas les enfants de leur père ou de leur mère. Les relations se transforment et l'amour parental peut exister en dehors de la configuration du couple. Faire confiance à ses enfants aussi. Ils comprennent et sentent bien plus qu'on ne l'imagine. Ils ont besoin de voir de l'amour autour d'eux. L'amour qu'on leur porte, bien sûr. Mais aussi l'amour que leurs parents peuvent avoir entre eux. Ou ailleurs. Leur modèle de l'amour, c'est nous qui le leur donnons. Alors oui, c'est un choix difficile. Mais ne vaut-il pas mieux des parents séparés mais heureux ? À des parents ensemble qui se déchirent ? À ceux et à celles qui plaident toujours coupables, quand ils décident pour leurs enfants. C'était Vous m'avez dit. On se retrouve dimanche prochain à 20h ou en replay. Musique composée par Jean-Manuel Jiménez. Montage Lucas Martinot. Arrangements et direction artistique Brigitte Massiot. Si ça vous a plu, pensez à mettre des étoiles et abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

Description

Vous m’avez dit : « Si on se sépare, j’aurais l’impression de priver les enfants de leur père. Et je m’en veux. »


Dans cet épisode, j’interroge ce dilemme entre le bien-être des parents et celui des enfants, quand l’amour ne suffit plus à faire tenir le couple.


Et vous, vous êtes-vous déjà posé la question ?


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Dans ce neuvième épisode, Amélie Boukhobza interroge ce dilemme souvent tu :
faut-il rester ensemble pour le bien des enfants… même quand l’amour n’est plus là ?


À partir d’une phrase entendue en séance, elle explore la culpabilité parentale, la peur de briser une structure, et ce que cela coûte de rester “pour les autres”.


Les enfants perçoivent plus qu’on ne croit. Les conflits silencieux. Les tensions qu’on ne dit pas.
Alors parfois, partir, c’est aussi protéger.


Un épisode pour celles et ceux qui s’interrogent sur la frontière entre sacrifice et responsabilité, culpabilité et lucidité, l’amour des enfants et l’amour de soi.


Bonne écoute !


🎙️ Un podcast écrit et présenté par Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne et docteur en psychologie.



Crédits
Montage : Lucas Martinot
Musique : Jean Manuel Jimenez
Direction artistique : Brigitte Massiot



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Et sur le site: www.confidencespsy.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    Vous m'avez dit:

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    "Si on se sépare, j'aurais l'impression de priver les enfants de leur père. Et je m'en veux."

  • Speaker #0

    Et vous ? Avez-vous déjà ressenti ce tiraillement entre ce que vous pensiez être le mieux pour vous et une décision qui pourrait affecter vos enfants ? Vous êtes-vous déjà demandé où placer la limite entre votre bien-être et celui de vos enfants ? Beaucoup de parents vivent ce dilemme. L'idée de séparation, déjà difficile en soi, devient très complexe quand il y a des enfants. Un enfant ne perçoit pas forcément les nuances. Il ne voit pas les non-dits, les compromis, tous les enjeux. Il voit le monde à travers son prisme, plus direct, plus simple. Et tant mieux. Même si ça ne va pas, le couple parental pour l'enfant est une unité. Le foyer, la stabilité. Même pour des raisons profondes et justifiées, envisager de rompre ce socle peut faire surgir une culpabilité. "Je sais que je serais plus heureuse sans lui, mais est-ce que c'est juste pour les enfants ? Est-ce que j'ai le droit de briser cette famille ?" m'a demandé une patiente. Bouleverser leurs repères, casser cette image du couple uni que les enfants chérissent, même si, en réalité, ce couple n'était plus qu'un semblant d'harmonie. Au fond, sa question n'était pas seulement « qu'est-ce que je perds si je pars ? » mais « qu'est-ce que mes enfants perdent aussi ? » Se sacrifier pour les enfants, la parentalité sacrificielle. Le parent prêt à tout supporter pour maintenir l'illusion d'une famille unie et heureuse. Cette illusion est-elle vraiment bénéfique ? Est-ce réellement ce que les enfants demandent, au point d'emporter parfois le fardeau ? Les parents ont rarement un sens du sacrifice silencieux. Et un jour, le fameux « après tout ce que j'ai fait pour toi » ressurgit. Et la mise à l'heure des pendules peut être beaucoup plus sportive qu'une séparation. Un foyer où les parents ne se parlent plus, s'ignorent, ou pire, s'aiment mal. Est-ce réellement mieux ? Les enfants savent, perçoivent les tensions, grandissent dans une atmosphère toxique au nom du sacrifice parental. Vous ne mesurez pas combien d'enfants me disent « Maman est toujours triste", "Papa est tout le temps tendu » . Parfois, se séparer, c'est offrir aux enfants un modèle d'intégrité, de respect de soi, un environnement sain, une maison sereine. C'est ce que m'a dit un autre de mes patients après sa séparation: "Je ne regrette pas d'avoir franchi le pas. Je vois bien que les enfants sont soulagés, que l'atmosphère est plus douce, plus légère". Il a eu le courage de ne pas rester dans quelque chose qui ne les rendait pas heureux. Alors comment vivre avec ça ? Que faire de cette culpabilité ? Comment prendre la décision qu'on pense la meilleure ? Se rappeler que tout n'est pas tout blanc ou tout noir. On ne prive pas les enfants de leur père ou de leur mère. Les relations se transforment et l'amour parental peut exister en dehors de la configuration du couple. Faire confiance à ses enfants aussi. Ils comprennent et sentent bien plus qu'on ne l'imagine. Ils ont besoin de voir de l'amour autour d'eux. L'amour qu'on leur porte, bien sûr. Mais aussi l'amour que leurs parents peuvent avoir entre eux. Ou ailleurs. Leur modèle de l'amour, c'est nous qui le leur donnons. Alors oui, c'est un choix difficile. Mais ne vaut-il pas mieux des parents séparés mais heureux ? À des parents ensemble qui se déchirent ? À ceux et à celles qui plaident toujours coupables, quand ils décident pour leurs enfants. C'était Vous m'avez dit. On se retrouve dimanche prochain à 20h ou en replay. Musique composée par Jean-Manuel Jiménez. Montage Lucas Martinot. Arrangements et direction artistique Brigitte Massiot. Si ça vous a plu, pensez à mettre des étoiles et abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

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Vous m’avez dit : « Si on se sépare, j’aurais l’impression de priver les enfants de leur père. Et je m’en veux. »


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Et vous, vous êtes-vous déjà posé la question ?


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Dans ce neuvième épisode, Amélie Boukhobza interroge ce dilemme souvent tu :
faut-il rester ensemble pour le bien des enfants… même quand l’amour n’est plus là ?


À partir d’une phrase entendue en séance, elle explore la culpabilité parentale, la peur de briser une structure, et ce que cela coûte de rester “pour les autres”.


Les enfants perçoivent plus qu’on ne croit. Les conflits silencieux. Les tensions qu’on ne dit pas.
Alors parfois, partir, c’est aussi protéger.


Un épisode pour celles et ceux qui s’interrogent sur la frontière entre sacrifice et responsabilité, culpabilité et lucidité, l’amour des enfants et l’amour de soi.


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  • Speaker #0

    Et vous ? Avez-vous déjà ressenti ce tiraillement entre ce que vous pensiez être le mieux pour vous et une décision qui pourrait affecter vos enfants ? Vous êtes-vous déjà demandé où placer la limite entre votre bien-être et celui de vos enfants ? Beaucoup de parents vivent ce dilemme. L'idée de séparation, déjà difficile en soi, devient très complexe quand il y a des enfants. Un enfant ne perçoit pas forcément les nuances. Il ne voit pas les non-dits, les compromis, tous les enjeux. Il voit le monde à travers son prisme, plus direct, plus simple. Et tant mieux. Même si ça ne va pas, le couple parental pour l'enfant est une unité. Le foyer, la stabilité. Même pour des raisons profondes et justifiées, envisager de rompre ce socle peut faire surgir une culpabilité. "Je sais que je serais plus heureuse sans lui, mais est-ce que c'est juste pour les enfants ? Est-ce que j'ai le droit de briser cette famille ?" m'a demandé une patiente. Bouleverser leurs repères, casser cette image du couple uni que les enfants chérissent, même si, en réalité, ce couple n'était plus qu'un semblant d'harmonie. Au fond, sa question n'était pas seulement « qu'est-ce que je perds si je pars ? » mais « qu'est-ce que mes enfants perdent aussi ? » Se sacrifier pour les enfants, la parentalité sacrificielle. Le parent prêt à tout supporter pour maintenir l'illusion d'une famille unie et heureuse. Cette illusion est-elle vraiment bénéfique ? Est-ce réellement ce que les enfants demandent, au point d'emporter parfois le fardeau ? Les parents ont rarement un sens du sacrifice silencieux. Et un jour, le fameux « après tout ce que j'ai fait pour toi » ressurgit. Et la mise à l'heure des pendules peut être beaucoup plus sportive qu'une séparation. Un foyer où les parents ne se parlent plus, s'ignorent, ou pire, s'aiment mal. Est-ce réellement mieux ? Les enfants savent, perçoivent les tensions, grandissent dans une atmosphère toxique au nom du sacrifice parental. Vous ne mesurez pas combien d'enfants me disent « Maman est toujours triste", "Papa est tout le temps tendu » . Parfois, se séparer, c'est offrir aux enfants un modèle d'intégrité, de respect de soi, un environnement sain, une maison sereine. C'est ce que m'a dit un autre de mes patients après sa séparation: "Je ne regrette pas d'avoir franchi le pas. Je vois bien que les enfants sont soulagés, que l'atmosphère est plus douce, plus légère". Il a eu le courage de ne pas rester dans quelque chose qui ne les rendait pas heureux. Alors comment vivre avec ça ? Que faire de cette culpabilité ? Comment prendre la décision qu'on pense la meilleure ? Se rappeler que tout n'est pas tout blanc ou tout noir. On ne prive pas les enfants de leur père ou de leur mère. Les relations se transforment et l'amour parental peut exister en dehors de la configuration du couple. Faire confiance à ses enfants aussi. Ils comprennent et sentent bien plus qu'on ne l'imagine. Ils ont besoin de voir de l'amour autour d'eux. L'amour qu'on leur porte, bien sûr. Mais aussi l'amour que leurs parents peuvent avoir entre eux. Ou ailleurs. Leur modèle de l'amour, c'est nous qui le leur donnons. Alors oui, c'est un choix difficile. Mais ne vaut-il pas mieux des parents séparés mais heureux ? À des parents ensemble qui se déchirent ? À ceux et à celles qui plaident toujours coupables, quand ils décident pour leurs enfants. C'était Vous m'avez dit. On se retrouve dimanche prochain à 20h ou en replay. Musique composée par Jean-Manuel Jiménez. Montage Lucas Martinot. Arrangements et direction artistique Brigitte Massiot. Si ça vous a plu, pensez à mettre des étoiles et abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

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Dans cet épisode, j’interroge ce dilemme entre le bien-être des parents et celui des enfants, quand l’amour ne suffit plus à faire tenir le couple.


Et vous, vous êtes-vous déjà posé la question ?


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Dans ce neuvième épisode, Amélie Boukhobza interroge ce dilemme souvent tu :
faut-il rester ensemble pour le bien des enfants… même quand l’amour n’est plus là ?


À partir d’une phrase entendue en séance, elle explore la culpabilité parentale, la peur de briser une structure, et ce que cela coûte de rester “pour les autres”.


Les enfants perçoivent plus qu’on ne croit. Les conflits silencieux. Les tensions qu’on ne dit pas.
Alors parfois, partir, c’est aussi protéger.


Un épisode pour celles et ceux qui s’interrogent sur la frontière entre sacrifice et responsabilité, culpabilité et lucidité, l’amour des enfants et l’amour de soi.


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    Et vous ? Avez-vous déjà ressenti ce tiraillement entre ce que vous pensiez être le mieux pour vous et une décision qui pourrait affecter vos enfants ? Vous êtes-vous déjà demandé où placer la limite entre votre bien-être et celui de vos enfants ? Beaucoup de parents vivent ce dilemme. L'idée de séparation, déjà difficile en soi, devient très complexe quand il y a des enfants. Un enfant ne perçoit pas forcément les nuances. Il ne voit pas les non-dits, les compromis, tous les enjeux. Il voit le monde à travers son prisme, plus direct, plus simple. Et tant mieux. Même si ça ne va pas, le couple parental pour l'enfant est une unité. Le foyer, la stabilité. Même pour des raisons profondes et justifiées, envisager de rompre ce socle peut faire surgir une culpabilité. "Je sais que je serais plus heureuse sans lui, mais est-ce que c'est juste pour les enfants ? Est-ce que j'ai le droit de briser cette famille ?" m'a demandé une patiente. Bouleverser leurs repères, casser cette image du couple uni que les enfants chérissent, même si, en réalité, ce couple n'était plus qu'un semblant d'harmonie. Au fond, sa question n'était pas seulement « qu'est-ce que je perds si je pars ? » mais « qu'est-ce que mes enfants perdent aussi ? » Se sacrifier pour les enfants, la parentalité sacrificielle. Le parent prêt à tout supporter pour maintenir l'illusion d'une famille unie et heureuse. Cette illusion est-elle vraiment bénéfique ? Est-ce réellement ce que les enfants demandent, au point d'emporter parfois le fardeau ? Les parents ont rarement un sens du sacrifice silencieux. Et un jour, le fameux « après tout ce que j'ai fait pour toi » ressurgit. Et la mise à l'heure des pendules peut être beaucoup plus sportive qu'une séparation. Un foyer où les parents ne se parlent plus, s'ignorent, ou pire, s'aiment mal. Est-ce réellement mieux ? Les enfants savent, perçoivent les tensions, grandissent dans une atmosphère toxique au nom du sacrifice parental. Vous ne mesurez pas combien d'enfants me disent « Maman est toujours triste", "Papa est tout le temps tendu » . Parfois, se séparer, c'est offrir aux enfants un modèle d'intégrité, de respect de soi, un environnement sain, une maison sereine. C'est ce que m'a dit un autre de mes patients après sa séparation: "Je ne regrette pas d'avoir franchi le pas. Je vois bien que les enfants sont soulagés, que l'atmosphère est plus douce, plus légère". Il a eu le courage de ne pas rester dans quelque chose qui ne les rendait pas heureux. Alors comment vivre avec ça ? Que faire de cette culpabilité ? Comment prendre la décision qu'on pense la meilleure ? Se rappeler que tout n'est pas tout blanc ou tout noir. On ne prive pas les enfants de leur père ou de leur mère. Les relations se transforment et l'amour parental peut exister en dehors de la configuration du couple. Faire confiance à ses enfants aussi. Ils comprennent et sentent bien plus qu'on ne l'imagine. Ils ont besoin de voir de l'amour autour d'eux. L'amour qu'on leur porte, bien sûr. Mais aussi l'amour que leurs parents peuvent avoir entre eux. Ou ailleurs. Leur modèle de l'amour, c'est nous qui le leur donnons. Alors oui, c'est un choix difficile. Mais ne vaut-il pas mieux des parents séparés mais heureux ? À des parents ensemble qui se déchirent ? À ceux et à celles qui plaident toujours coupables, quand ils décident pour leurs enfants. C'était Vous m'avez dit. On se retrouve dimanche prochain à 20h ou en replay. Musique composée par Jean-Manuel Jiménez. Montage Lucas Martinot. Arrangements et direction artistique Brigitte Massiot. Si ça vous a plu, pensez à mettre des étoiles et abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

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