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WANDERLUST Le Podcast Voyage

[BONUS] WANDERLUST x HEXATREK

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22min |18/06/2024
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Description

Envie d'aller vous challenger sur la traversée de la France à pied ? Envie de tenter la grande aventure en pleine nature sur l'Hexatrek ??? Cet épisode BONUS est fait pour vous !


Florian FIQUET, finisher de l'HEXATREK 2023, vous donne ses meilleurs tips si vous êtes chaud patate pour tenter l'aventure HEXATREK à votre tour, il a répondu à toutes mes questions : 


  • Avant de se lancer dans l’hexatrek quel est le conseil que tu donnerais ?

  • Comment fait-on pour se renseigner sur ce long trek ? ressources, site internet, blog, communauté ?

  • Le meilleur moment pour entreprendre l'Hexatrek et pourquoi ?

  • Quels équipements sont indispensables ?

  • Quels vêtements et de chaussures sont recommandés pour assurer confort et sécurité pendant la randonnée ?

  • Comment bien planifier ses étapes et ses points de ravitaillement sur l'Hexatrek ?

  • Et pour dormir c'est quoi les options ?

  • Comment bien se préparer avant de se lancer dans cette aventure ?

  • Comment gérer la navigation et s'orienter sur le sentier, surtout dans les sections les plus isolées ?

  • Des applications indispensables pour l’Hexatrek ?

  • Quelles sont les précautions à prendre pour assurer sa sécurité personnelle tout au long de l'Hexatrek ?

  • Quels sont les principaux défis ou difficultés auxquels on peut s'attendre sur l'Hexatrek et comment les surmonter ?

  • Comment gérer son alimentation et son hydratation pendant une longue randonnée comme l'Hexatrek ?

  • Tes conseils pour minimiser l'impact environnemental tout en profitant pleinement de cette expérience ?

 

➡️ Pour suivre l'actualité du podcast, ABONNE TOI à notre page : wanderlust_lepodcast


💛Si tu aimes cet épisode, abonne toi, partage le, mets un super commentaire et 5 ⭐ sur Apple podcast et Spotify !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans cet épisode bonus de Vanderlust le podcast. Je prolonge la discussion avec mon invité qui s'est prêté au jeu de questions-réponses rapides pour des conseils concrets et pratiques en fonction de son expertise et de son expérience de voyage. Ah oui, et si tu aimes ce podcast, le meilleur moyen de le soutenir est de t'y abonner sur ta plateforme d'écoute favorite, de le partager autour de toi et de mettre un super commentaire et 5 étoiles sur Apple Podcasts et Spotify. Merci mille fois et belle écoute ! Alors, Florian, on se retrouve dans cet épisode bonus. Je vais te poser une dizaine de questions pour recueillir tous tes meilleurs conseils avant de se lancer dans l'exatrec, le sentier le plus long de France, de longue randonnée. Donc déjà, avant de se lancer dans l'exatrec, c'est quoi le conseil que tu donnerais ?

  • Speaker #1

    Je dirais deux conseils. Le premier, c'est de ne pas forcément voir les 3000 km dans leur ensemble, parce que ça peut paraître comme quelque chose d'insurmontable, de trop grand. C'est plutôt de se lancer un peu au jour le jour et de diviser ça en plein de jours et de prendre le temps. Ça aide vraiment à surmonter ça. Et l'autre chose qui est vraiment très pragmatique, très technique, c'est de commencer tranquillement son trek. On a le temps sur l'exatrek, c'est très long. Donc prendre la première semaine ou les dix premiers jours, ne pas forcer et vraiment habituer son corps pour ne pas se griller dès le début.

  • Speaker #0

    Quelles ressources on peut utiliser ? Comment on fait pour se renseigner justement sur ce long trek ? Qu'est-ce que tu conseilles ?

  • Speaker #1

    Alors l'ExaTrek, il faut savoir que c'est une association qui est très bien organisée. Ils ont un site internet, ils ont une page Instagram. Il y a même un groupe discussion Discord où on peut poser les questions et les interrogations qu'on a. Donc il y a toute une communauté. Et il y a aussi une application Exatrec qui est vraiment très utile avec le tracé GPS et les points d'info de ravitaillement, etc. Donc vraiment, il y a tout un tas de ressources qui sont disponibles directement par l'Exatrec.

  • Speaker #0

    Oui, il y a une vraie communauté derrière. Ça, c'est chouette aussi.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    C'est quand le meilleur moment pour entreprendre l'exatrec et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Alors c'est assez précis, c'est le meilleur moment, c'est fin mai, début juin. Tout simplement parce que quand on commence à ce moment-là... En fait, l'idée c'est d'arriver dans les Alpes ou les Pyrénées et qu'il n'y ait pas trop de neige. Par exemple, si on part des Vosges, comme la plupart des gens le font, si on part trop tôt, on va arriver dans les Alpes début juin ou mi-juin, et là il y a encore beaucoup de neige sur certains cols. Alors que si on part début juin des Vosges, on arrive courant juillet dans les Alpes, et là ça a eu le temps de fondre, et c'est beaucoup plus simple.

  • Speaker #0

    Quels équipements pour toi sont indispensables pour une randonnée de longue durée comme l'hexatrèque ou d'autres ?

  • Speaker #1

    Alors au-delà des grands classiques pour bivouaquer, etc. La tente, le duvet, le sac de couchage, le matelas. Je dirais précisément trois choses. Une gourde filtrante, très important. Moi j'avais commencé sans et je me suis rendu compte que c'était fondamental. Ça permet d'être beaucoup plus autonome avec l'eau. On peut remplir dès qu'on passe dans un lac, une rivière, tant que ce n'est pas de l'eau stagnante bien sûr. mais ça permet vraiment de porter moins d'eau parce qu'en fait dès qu'on croise un ruisseau notamment en montagne on la remplit à chaque fois donc ça change la vie Un réchaud, je pense que c'est quand même un classique, mais moi j'avais commencé sans réchaud et je me suis rendu compte qu'en ayant un réchaud, on est beaucoup plus indépendant aussi en nourriture. On mange mieux et on peut avoir de la nourriture qui est moins lourde. Et enfin, petit bonus, je dirais un cahier et un stylo parce que ça vous permet d'écrire et franchement, faites-le sur un voyage comme ça parce que ça vous permettra vraiment de graver des souvenirs sur papier.

  • Speaker #0

    Quel type de vêtements ? Et de chaussures, tu recommanderais pour être à la fois confortable, en sécurité pendant la randonnée ?

  • Speaker #1

    Alors ça, ça va forcément dépendre un petit peu des gens, mais de manière générale, des vêtements assez légers parce que tu marches la plupart du temps pendant l'été. donc il va faire chaud la journée et il faut quand même avoir une bonne doudoune chaude pour les nuits en montagne donc tu vas vraiment avoir tout un set d'habits légers pour la journée et quelque chose de chaud pour le soir mais tout en minimisant le poids bien sûr pour les chaussures ça dépend vraiment de vos chevilles et de votre expérience par rapport à ça moi j'avais commencé avec les grosses chaussures de randonnée montante un peu les classiques à l'ancienne Donc c'est très bien parce que ça protège bien les chevilles Mais je me suis rendu compte que c'est lourd T'as chaud Si tu les mouilles ça met je sais pas combien de jours à sécher Et en fait j'ai terminé les Alpes Avec ça quand même Et après je suis passé sur des chaussures de trail Et là que du bonheur, légèreté Flexibilité tout ça Mais ça va vraiment dépendre des chevilles Parce que moi j'ai la chance d'avoir des chevilles qui sont pas fragiles Qui sont vraiment résistantes Donc plusieurs fois avec les chaussures de trail Je me suis tordu la cheville mais je me disais, oh, ok, tout va bien. Alors qu'avec les grosses chaussures montantes, je ne me suis jamais tordu la cheville. Donc ça, ça va dépendre de vous.

  • Speaker #0

    Et par rapport à ton sac, tu étais sur un sac de combien de kilos ? Et t'étais-tu vraiment investi sur des accessoires légers, genre tente, duvet, tout ça, c'est quand même important, non ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Moi, je suis parti vraiment un petit peu avec... Tout l'équipement que j'avais déjà, je ne voulais pas me lancer justement, je n'étais pas team ultra light, ultra performant, parce que ça coûte rapidement très cher quand même. Moi, j'ai commencé dans les Vosges avec un sac qui se rapprochait plutôt de 13-14 kg, peut-être 15 avec le ravitaillement, ce qui était lourd. Et en fait, l'avantage de l'exatrec, c'est qu'on est en France et qu'on peut se décharger, qu'on peut s'adapter. Donc en fait, petit à petit, j'ai largué des trucs à droite, à gauche, j'ai changé de tente. Parce que j'étais parti avec une tente de place que j'avais qui pesait 2 kilos par exemple. Au bout d'un moment, j'ai acheté une tente une place qui faisait 1 kilo. et il y a plein d'ajustements comme ça qui m'ont fait finir le trek à 10 kg dans le sac et qui était très bien ce que je conseille aux gens c'est de prendre un sac de 40 litres comme ça au moins ça va vous restreindre au niveau de la place dans le sac parce que plus on a de place dans le sac plus on va le remplir avec des choses inutiles et à l'inverse 40 litres au moins on est sûr que quand c'est fini c'est fini on n'en met pas plus

  • Speaker #0

    Comment tu as fait pour planifier tes étapes, les points de ravitaillement, etc. ? Tu parlais de l'application, ça c'est vraiment ce qui t'a permis de faire ça ?

  • Speaker #1

    Ouais franchement l'application c'est un outil génial, c'est Exatrack je crois, tout simplement. Tu verras sur le site internet ou même si tu mets Exatrack sur les applis. Mais ouais parce que t'as la trace GPS d'une part Donc ça ça te permet vraiment de savoir où t'es Et en fait t'as les informations sur les fontaines, les points d'eau Les magasins, le ravitaillement, les campings Donc là pour le coup tu peux prévoir et te dire Ok là dans 80 km il y a un village ou un camping Bon j'exagère un peu, souvent on est en France Donc il y a souvent des villages et tout ça Mais ça te permet vraiment de prévoir ce que tu veux prévoir en termes de ravitaillement

  • Speaker #0

    et pour le reste ça se fait quand même moi je faisais du jour au lendemain où est-ce que je voulais dormir parce que voilà tu marches et tu vois comment ça se passe oui tu sais pas combien non plus tu vas marcher il y a des jours peut-être un peu avec et des jours un peu moins avec quoi pour dormir comment tu t'y es pris est-ce que t'as alterné bivouac, tente refuge comment ça se passe sur l'exatrec

  • Speaker #1

    Alors, pour ma part, j'ai fait, je pense, allez, 98% de mes nuits en bivouac parce que j'ai trouvé ça incroyable. Déjà, c'est gratuit. Donc, quand tu pars quatre mois, dormir gratuitement, ça fait plaisir. Et surtout, c'est une liberté magnifique. C'est des moments, c'est les plus beaux moments sur le trek. Peut-être, c'est d'être seul le soir au milieu de nulle part, en pleine montagne. Après, autrement, il y a des campings qui sont quand même assez souvent là. Ça fait plaisir parce que tu prends une douche. Tu peux aller manger un burger ou te faire un resto au village. Ça fait vachement plaisir. Donc, les campings sont là et il y a aussi des refuges. Moi, je n'ai pas trop fait de refuge parce que ça coûte quand même assez cher sur le long terme. Et il y a souvent du monde et en été, il faut réserver, mais c'est possible. Il y a des refuges, notamment dans les Alpes, dans les Pyrénées, qui sont assez nombreux. Donc, on peut aussi prévoir en fonction de ça. Pour ma part, je ne l'ai pas trop fait, mais c'est faisable, je pense.

  • Speaker #0

    Quels sont les meilleurs moyens pour se préparer un peu physiquement, mentalement, avant l'exatrec ?

  • Speaker #1

    Je dirais être en forme. C'est très bête comme remarque, mais être en forme de manière générale, parce qu'on se lance sur de la marche, tout simplement. On n'est pas là pour faire des records du monde. de performance incroyable, on va juste marcher. Il faut être à l'aise, je dirais, une dizaine de jours avant de se lancer, se faire des petites randos d'une heure ou deux avec le matériel prévu et le sac à dos. Comme ça, on se met en condition et on fait comprendre à notre corps que ça va être ça et on peut faire des ajustements. et moi j'aimais bien c'est peut-être personnel mais moi je faisais beaucoup d'étirements de yoga avant pour vraiment avoir un corps qui est souple qui est à l'aise et qui est vraiment avoir un corps huilé entre guillemets et pas rouillé avant de se lancer et d'ailleurs j'ai continué à faire des étirements le soir sur le trek, je pense que ça m'a fait beaucoup de bien mais ça c'est hyper important dans une hygiène de vie,

  • Speaker #0

    les étirements autant que le sport je trouve exact,

  • Speaker #1

    je suis complètement d'accord

  • Speaker #0

    Comment tu occupais tes journées pendant la marche ? Est-ce que tu écoutais de la musique ? Tu discutais avec des gens ? Comment tu aimais occuper ton temps pendant ces longues journées de marche ?

  • Speaker #1

    Mine de rien, ça va dépendre des passages et des moments. Des fois, le cerveau est énormément sollicité. Notre attention est vachement... Il faut être très attentif aux directions qu'on prend, au terrain, à l'environnement ou au paysage tout simplement. donc là tu es très t'as pas besoin de t'occuper autrement et les journées passent vite des fois en revanche c'est sur du plat c'est en pleine il ya bien des étapes comme ça et le temps paraît assez long Moi, j'aimais bien écouter de la musique. Au départ, je me suis dit que je n'écoutais pas de la musique en pleine nature, que je suis fou et tout ça. Mais en fait, en fin de journée, quand physiquement on se sent un peu plus fatigué et que ça commence à tirer un peu, tu te mets de la musique et d'un coup, tu redécouvres le paysage, mais avec de la musique que tu choisis. Et ça te remet toute une nouvelle dimension. Donc, souvent, en fin de journée, je me faisais les deux dernières heures en musique. Et voilà, après le soir, tu te poses, ça va assez vite. Tu es fatigué. t'as pas besoin, il te faut pas grand chose pour que tu dormes c'est juste que tu fais ça avec le coucher de soleil le temps que tu t'installes que tu mettes ton bivouac, que tu te fasses à manger et moi j'écrivais et finalement après avoir écrit mes yeux ils commençaient à tomber et en fait 21h tu dors et c'est très bien parce que moi j'adorais vivre avec le soleil

  • Speaker #0

    Comment tu as fait pour gérer un petit peu l'orientation tout au long de la journée sur le sentier, surtout sur des zones un peu plus isolées ou moins référencées ? Est-ce que finalement tu as pu t'orienter facilement tout le temps ?

  • Speaker #1

    Ouais, de manière générale, ça a été... On a la chance d'avoir un des pays les mieux balisés au monde en termes de chemin de randonnée. La Fédération Française de Randonnée, c'est un boulot incroyable. Tu as toujours une trace de GR, etc. Donc, tu es toujours sur un chemin. Ça, c'est super cool. Il y avait aussi l'application de l'Exatrec. Il y est pour les parties... Déjà, pour savoir quand il y a des bifurcations et tout, tu regardes sur l'appli, tu sais où tu vas. Les parties, effectivement, parce qu'il y en a eu où c'est plus sauvage, le chemin disparaît un petit peu, notamment dans les Pyrénées. sur la haute route des Pyrénées où il n'y a plus de chemin parfois, il faut se fier aux kernes, aux petites peintures. Et des fois, tu te rends compte que tu es complètement sorti de la trace et hop, tu reviens avec ta trace GPS. Donc voilà, aujourd'hui, au 21e siècle, on a la chance d'avoir ça pour s'orienter et c'est très, très utile. Ça te permet de jamais finalement t'éloigner.

  • Speaker #0

    Mais du coup, qui dit montagne, dit parfois pas de batterie. Comment tu faisais pour charger ta batterie ? Et est-ce que quand même, tu avais une carte de secours ?

  • Speaker #1

    Bonne question, non, j'avais pas de carte de secours, parce qu'il aurait fallu une très grande carte pour avoir ça, plein de cartes, ou alors alterner les cartes à chaque fois, ce qui est faisable, peut-être cet été j'aimerais bien marcher dans les Alpes d'ailleurs, et alterner des cartes, revenir un peu à l'essentiel, bref. Pour ce qui concerne la batterie, effectivement, peut-être un des points négatifs de tout ça, c'est qu'on est très dépendant de son téléphone, de ce petit objet là, et notre orientation dépend de ça, donc peut-être qu'on perd certains repères naturels. mais pour ce qui est de la batterie, moi j'avais une batterie externe très importante, donc toujours avoir une charge de téléphone qui reste là-dedans, et au bout d'un moment j'ai acheté des panneaux solaires que je mettais sur mon sac et finalement très utile très très utile pour être en autonomie, et ça fonctionne donc à partir du moment où t'as ta batterie externe qui te fait 3-4 charges de téléphone et tes panneaux solaires qui chargent la batterie externe et bah ton téléphone ça y est il fonctionne un peu sur la durée ça marche top

  • Speaker #0

    Hormis l'application de l'Exatrack qui a l'air super top, est-ce qu'il y a des applications type vie pratique, météo, que tu utilisais spécifiquement pour la montagne ?

  • Speaker #1

    Pour la météo, il y a une application qui s'appelle Météo Suisse. Ils ont un radar incroyable de précipitations, de nuages, d'éclairs, d'orages. qui couvre en fait plus que la Suisse, donc ça déborde sur le Jura et sur une grande partie de la Haute-Savoie et de la Savoie. Et donc ça, ce qui est le plus important, c'est en montagne, la météo. Donc pour toute cette partie-là, c'était incroyable l'application Météo Suisse avec le radar. Sinon, je regardais de manière générale sur Google la météo, un peu au jour le jour. faire attention pour une autre application que j'ai beaucoup utilisé que j'ai adoré moi je suis assez passionné de tout ce qui est sommet altitude tu vois carte et tout ça et une application qui s'appelle pic finder qui coûte 5 euros. Tu l'achètes. Ce n'est pas un abonnement, juste 5 euros, comme si tu achetais une carte. Et ça te permet, en fait, de visualiser le nom et l'altitude des sommets avec ton téléphone, tu vois, comme si tu avais le paysage qui défilait, mais ça met le nom des sommets. Et moi, dans les Alpes ou les Pyrénées, je me suis régalé à chaque fois parce que tu vois une cime magnifique et tu te dis, c'est quel sommet ? C'est la barre des écrins ? Non, c'est quel truc ? Même au loin, tu vois des sommets, tout ça. Et ça, ça te permet, moi, j'ai adoré de toujours me faire des pauses et regarder le nom des sommets avec Peak Finder.

  • Speaker #0

    Trop bien. Quelles sont les précautions à prendre pour assurer sa sécurité, notamment en solo et en pleine montagne ? Comment tu t'y prenais, toi, par rapport à tes proches ou s'il t'arrive quelque chose, une chute ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est important comme question. Franchement, le risque, il est météorologique. C'est le principal risque que tu peux avoir. Donc, à partir du moment où... Ça annonce peut-être des orages. Tu peux ne pas être sûr, mais si la météo te dit peut-être orages... Là, il va falloir agir en conséquence et ne pas s'exposer. Et à partir du moment où tu entends le bruit d'un orage et que tu es en montagne, notamment sur des parties exposées, là, c'est genre vraiment zéro tolérance. On ne prend pas de risque parce que ça peut devenir mortel.

  • Speaker #0

    Tu fais quoi, du coup, si tu es en haut ?

  • Speaker #1

    Tu t'arrêtes, tu trouves un... Là, si tu es en haut, pendant l'orage, malheureusement, déjà, c'est que tu as peut-être poussé un peu trop. Mais si vraiment, moi, j'avais vu, j'avais regardé les précautions, si tu es sur une crête en montagne et qu'il y a l'orage qui pète autour de toi parce que tu t'es fait surprendre... et que tu ne peux rien faire, malheureusement. Alors, je n'aimerais jamais être dans cette situation-là, mais apparemment, tu poses ton sac et tu t'accroupis sur ton sac. Si jamais l'orage pète à côté de toi ou sur toi, c'est censé. Je n'ai jamais essayé. C'est à checker, c'est à regarder. Mais c'est censé ne pas te foudroyer parce que tu n'es pas en contact direct avec le sol. Il ne faut pas non plus se mettre sous des parois rocheuses parce qu'il peut y avoir des éboulements, tu vois. mais ça ne m'est jamais arrivé, parce que justement, dès que tu ne prends pas de risque, tu t'arrêtes tout simplement, si tu vois des gros nuages noirs, et que tu es encore en forêt avant de monter en altitude, tu t'arrêtes en forêt, tu t'arrêtes au refuge, ça, il ne faut vraiment pas prendre de risque à ce niveau-là, et au niveau topographique, difficulté technique, tu vas souvent avoir des refuges sur ton chemin, tu peux toujours demander à des gardiens de refuge, ils sont là pour ça, si tu n'es pas sûr d'un passage. si on t'a dit que tel passage était compliqué ou que tu ne sentais pas, tu demandes au gardien, lui connaît, lui il est là pour conseiller les marcheurs et il va avoir, il va te dire un itinéraire alternatif s'il le faut. Donc voilà, c'est vraiment les aspects et de manière générale, c'est ne pas prendre de risques. Si on ne le sent pas, ne pas y aller, c'est vraiment la pire des bêtises qu'on peut faire. Il faut s'écouter. Quand on a peur, on a peur et on n'y va pas, c'est pas grave, il n'y a aucun problème.

  • Speaker #0

    Et par rapport à ta sécurité, c'est-à-dire que si toi, vu que tu es solo, il t'arrive quelque chose, est-ce que tu es venu des proches, de où tu étais, localisation GPS, comment tu t'y prenais ?

  • Speaker #1

    Moi je disais souvent à mes proches où j'étais, mais bon ça aide pas beaucoup, mais de toute façon c'est vrai que c'est un bon aspect des réseaux sociaux, je partageais assez régulièrement quand même, donc au moins on aurait pu me situer à tel ou tel endroit, par contre c'est vrai que malheureusement il y a des moments où j'ai déjà eu pendant deux jours pas de réseau du tout. Et là, pour le coup, il faut faire attention. Je n'avais pas de mécanisme particulier d'alerte. C'est peut-être inconscient, je ne sais pas. Je n'avais pas quelque chose comme une balise ou quoi. Tu as la chance, même si tu as des endroits où des fois, il n'y a vraiment, vraiment personne. Tu vois, les endroits les plus sauvages, ça va être les Pyrénées. Parce que dans les Alpes, tu as toujours des gens quand même, régulièrement, tous les jours, tu croises des gens. Donc dans les Pyrénées, je pense qu'il faudra attendre que quelqu'un passe. Et voilà, on n'est pas en plein désert ou aux États-Unis, sur des parties qui sont très sauvages. On a la chance, voilà. Même dans les Pyrénées, tu auras, je pense, au moins une personne qui passera dans ton sens ou l'autre et qui pourra te porter secours. Mais ce n'est pas l'idéal non plus, bien sûr. Faire attention, quoi.

  • Speaker #0

    Et penser à la couverture de survie.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. J'en avais une, tu as bien raison.

  • Speaker #0

    Quels sont les principaux défis ou difficultés auxquels on peut s'attendre en se lançant sur l'exatrec et comment on fait pour les surmonter ?

  • Speaker #1

    Je dirais que tu as des défis techniques qui vont être très pragmatiques sur des passages techniques en montagne. Ce qui est bien, c'est que l'exatrec t'offre des itinéraires alternatifs souvent pour éviter les passages les plus durs, donc tu n'es pas obligé. Et comme je disais, en France, il y a beaucoup, beaucoup de chemin. Donc, tu peux toujours éviter un passage et retrouver le chemin plus tard. Donc, c'est comme ça qu'on évite cette difficulté physique. Après, il y a un passage qui va être dur dans l'exatrec, qui va être obligatoire. C'est entre les Alpes et les Pyrénées. Tu passes plus ou moins en pleine ou du moins dans les Cévennes. C'est un peu sud de la France. Il peut y avoir des canicules. Et là, il va faire très chaud. Et ça, c'est un passage technique parce que tu vas être amené à marcher. Quelques jours, moi j'ai marché, il a fait 40 un jour. Et tu comprends très vite que c'est dangereux et que c'est compliqué. Donc voilà, je suis yéhout. Il y a un moment où tu vas malheureusement passer entre les montagnes et ça c'est une difficulté avec la chaleur. qui est un peu inévitable et qui fait partie du jeu. Donc pour ça, chacun fait ses trucs, mais souvent tu pars beaucoup plus tôt, tu finis, tu fais des pauses à midi, puis tu repars un peu le soir et tout ça, tu t'adaptes à la chaleur.

  • Speaker #0

    Ok. Comment on gère son alimentation et son hydratation sur l'hexatrèque ?

  • Speaker #1

    On a la chance, comme je le disais, d'être en France, d'avoir énormément de villages qui sont bien répartis. Il y a souvent le ravitaillement qui est possible. On n'est jamais à plus de 3 ou 4 jours sans rien avoir. Donc ça permet de prévoir en conséquence. Et en ayant un réchaud, ça te permet vraiment d'être plus indépendant avec la nourriture. Et comme je disais tout à l'heure, la gourde filtrante avec l'eau, c'est de la même manière. Tu as beaucoup plus d'autonomie au niveau de l'eau avec la gourde filtrante.

  • Speaker #0

    Quel conseil tu donnerais aussi pour minimiser son impact environnemental ? Ça, ça t'intéresse, c'est un sujet qui te parle, tout en profitant de cette expérience de rando.

  • Speaker #1

    Je dirais qu'il y a plein de petits conseils que tu peux avoir, qui sont très directs. Par exemple, ne pas faire de feu, finalement c'est tentant, mais ça ne sert à rien, ça laisse des traces durables, ça peut faire des incendies. Bien sûr, les déchets, on n'en parle pas parce que c'est classique, mais... ramasser tous ces déchets, n'en laisser aucun, faire attention à ce qu'on a dans les poches, des fois ça peut tomber par inadvertance, pas de mouchoirs ou de papier toilette dans la nature quand on fait ses besoins, on se dit que c'est biodégradable, mais quand il y a 200-300 personnes par semaine qui le font, ça peut tout ravager visuellement un endroit, rester sur les sentiers aussi, très important, ne pas partir à droite à gauche, parce que tu peux marcher sur des endroits qui sont préservés, donc les sentiers sont pour nous, c'est nos chemins et on y reste. et puis de manière générale faire attention à pas utiliser de produits chimiques notamment quand on se baigne et faire attention à ce qu'on a sur soi en termes de savon, de vaisselle ou de crème solaire avant de se baigner, avant de rentrer en contact avec la nature parce qu'on a un impact comme ça et de manière générale très rapidement on se rend très vite compte que ce qui est bon pour la nature est bon pour nous en tant que randonneur, en tant que trekker donc on adopte des gestes en fait c'est un peu un cercle vertueux et voilà on se rend compte qu'on a une une pratique écologique et que cette pratique-là écologique sera bonne pour la nature, sera bonne pour nous. Donc, en fait, c'est le cercle vertueux de la nature.

  • Speaker #0

    Elle vous le rendra bien derrière.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça le message.

  • Speaker #0

    Profitons-en encore longtemps et préservons effectivement la nature et notre environnement. Merci Florian. Vous pouvez retrouver Florian sur Flow, tiré du bas Climatrek. Ciao !

  • Speaker #1

    Merci !

  • Speaker #0

    Je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Entre-temps, n'hésitez pas à venir nous rejoindre sur notre page Instagram Vendeur Lust, le podcast, et à nous mettre un joli commentaire et 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast, et surtout, si ça vous a plu, d'en parler et de le partager un maximum autour de vous. Merci pour votre écoute et à très vite !

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Envie d'aller vous challenger sur la traversée de la France à pied ? Envie de tenter la grande aventure en pleine nature sur l'Hexatrek ??? Cet épisode BONUS est fait pour vous !


Florian FIQUET, finisher de l'HEXATREK 2023, vous donne ses meilleurs tips si vous êtes chaud patate pour tenter l'aventure HEXATREK à votre tour, il a répondu à toutes mes questions : 


  • Avant de se lancer dans l’hexatrek quel est le conseil que tu donnerais ?

  • Comment fait-on pour se renseigner sur ce long trek ? ressources, site internet, blog, communauté ?

  • Le meilleur moment pour entreprendre l'Hexatrek et pourquoi ?

  • Quels équipements sont indispensables ?

  • Quels vêtements et de chaussures sont recommandés pour assurer confort et sécurité pendant la randonnée ?

  • Comment bien planifier ses étapes et ses points de ravitaillement sur l'Hexatrek ?

  • Et pour dormir c'est quoi les options ?

  • Comment bien se préparer avant de se lancer dans cette aventure ?

  • Comment gérer la navigation et s'orienter sur le sentier, surtout dans les sections les plus isolées ?

  • Des applications indispensables pour l’Hexatrek ?

  • Quelles sont les précautions à prendre pour assurer sa sécurité personnelle tout au long de l'Hexatrek ?

  • Quels sont les principaux défis ou difficultés auxquels on peut s'attendre sur l'Hexatrek et comment les surmonter ?

  • Comment gérer son alimentation et son hydratation pendant une longue randonnée comme l'Hexatrek ?

  • Tes conseils pour minimiser l'impact environnemental tout en profitant pleinement de cette expérience ?

 

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans cet épisode bonus de Vanderlust le podcast. Je prolonge la discussion avec mon invité qui s'est prêté au jeu de questions-réponses rapides pour des conseils concrets et pratiques en fonction de son expertise et de son expérience de voyage. Ah oui, et si tu aimes ce podcast, le meilleur moyen de le soutenir est de t'y abonner sur ta plateforme d'écoute favorite, de le partager autour de toi et de mettre un super commentaire et 5 étoiles sur Apple Podcasts et Spotify. Merci mille fois et belle écoute ! Alors, Florian, on se retrouve dans cet épisode bonus. Je vais te poser une dizaine de questions pour recueillir tous tes meilleurs conseils avant de se lancer dans l'exatrec, le sentier le plus long de France, de longue randonnée. Donc déjà, avant de se lancer dans l'exatrec, c'est quoi le conseil que tu donnerais ?

  • Speaker #1

    Je dirais deux conseils. Le premier, c'est de ne pas forcément voir les 3000 km dans leur ensemble, parce que ça peut paraître comme quelque chose d'insurmontable, de trop grand. C'est plutôt de se lancer un peu au jour le jour et de diviser ça en plein de jours et de prendre le temps. Ça aide vraiment à surmonter ça. Et l'autre chose qui est vraiment très pragmatique, très technique, c'est de commencer tranquillement son trek. On a le temps sur l'exatrek, c'est très long. Donc prendre la première semaine ou les dix premiers jours, ne pas forcer et vraiment habituer son corps pour ne pas se griller dès le début.

  • Speaker #0

    Quelles ressources on peut utiliser ? Comment on fait pour se renseigner justement sur ce long trek ? Qu'est-ce que tu conseilles ?

  • Speaker #1

    Alors l'ExaTrek, il faut savoir que c'est une association qui est très bien organisée. Ils ont un site internet, ils ont une page Instagram. Il y a même un groupe discussion Discord où on peut poser les questions et les interrogations qu'on a. Donc il y a toute une communauté. Et il y a aussi une application Exatrec qui est vraiment très utile avec le tracé GPS et les points d'info de ravitaillement, etc. Donc vraiment, il y a tout un tas de ressources qui sont disponibles directement par l'Exatrec.

  • Speaker #0

    Oui, il y a une vraie communauté derrière. Ça, c'est chouette aussi.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    C'est quand le meilleur moment pour entreprendre l'exatrec et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Alors c'est assez précis, c'est le meilleur moment, c'est fin mai, début juin. Tout simplement parce que quand on commence à ce moment-là... En fait, l'idée c'est d'arriver dans les Alpes ou les Pyrénées et qu'il n'y ait pas trop de neige. Par exemple, si on part des Vosges, comme la plupart des gens le font, si on part trop tôt, on va arriver dans les Alpes début juin ou mi-juin, et là il y a encore beaucoup de neige sur certains cols. Alors que si on part début juin des Vosges, on arrive courant juillet dans les Alpes, et là ça a eu le temps de fondre, et c'est beaucoup plus simple.

  • Speaker #0

    Quels équipements pour toi sont indispensables pour une randonnée de longue durée comme l'hexatrèque ou d'autres ?

  • Speaker #1

    Alors au-delà des grands classiques pour bivouaquer, etc. La tente, le duvet, le sac de couchage, le matelas. Je dirais précisément trois choses. Une gourde filtrante, très important. Moi j'avais commencé sans et je me suis rendu compte que c'était fondamental. Ça permet d'être beaucoup plus autonome avec l'eau. On peut remplir dès qu'on passe dans un lac, une rivière, tant que ce n'est pas de l'eau stagnante bien sûr. mais ça permet vraiment de porter moins d'eau parce qu'en fait dès qu'on croise un ruisseau notamment en montagne on la remplit à chaque fois donc ça change la vie Un réchaud, je pense que c'est quand même un classique, mais moi j'avais commencé sans réchaud et je me suis rendu compte qu'en ayant un réchaud, on est beaucoup plus indépendant aussi en nourriture. On mange mieux et on peut avoir de la nourriture qui est moins lourde. Et enfin, petit bonus, je dirais un cahier et un stylo parce que ça vous permet d'écrire et franchement, faites-le sur un voyage comme ça parce que ça vous permettra vraiment de graver des souvenirs sur papier.

  • Speaker #0

    Quel type de vêtements ? Et de chaussures, tu recommanderais pour être à la fois confortable, en sécurité pendant la randonnée ?

  • Speaker #1

    Alors ça, ça va forcément dépendre un petit peu des gens, mais de manière générale, des vêtements assez légers parce que tu marches la plupart du temps pendant l'été. donc il va faire chaud la journée et il faut quand même avoir une bonne doudoune chaude pour les nuits en montagne donc tu vas vraiment avoir tout un set d'habits légers pour la journée et quelque chose de chaud pour le soir mais tout en minimisant le poids bien sûr pour les chaussures ça dépend vraiment de vos chevilles et de votre expérience par rapport à ça moi j'avais commencé avec les grosses chaussures de randonnée montante un peu les classiques à l'ancienne Donc c'est très bien parce que ça protège bien les chevilles Mais je me suis rendu compte que c'est lourd T'as chaud Si tu les mouilles ça met je sais pas combien de jours à sécher Et en fait j'ai terminé les Alpes Avec ça quand même Et après je suis passé sur des chaussures de trail Et là que du bonheur, légèreté Flexibilité tout ça Mais ça va vraiment dépendre des chevilles Parce que moi j'ai la chance d'avoir des chevilles qui sont pas fragiles Qui sont vraiment résistantes Donc plusieurs fois avec les chaussures de trail Je me suis tordu la cheville mais je me disais, oh, ok, tout va bien. Alors qu'avec les grosses chaussures montantes, je ne me suis jamais tordu la cheville. Donc ça, ça va dépendre de vous.

  • Speaker #0

    Et par rapport à ton sac, tu étais sur un sac de combien de kilos ? Et t'étais-tu vraiment investi sur des accessoires légers, genre tente, duvet, tout ça, c'est quand même important, non ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Moi, je suis parti vraiment un petit peu avec... Tout l'équipement que j'avais déjà, je ne voulais pas me lancer justement, je n'étais pas team ultra light, ultra performant, parce que ça coûte rapidement très cher quand même. Moi, j'ai commencé dans les Vosges avec un sac qui se rapprochait plutôt de 13-14 kg, peut-être 15 avec le ravitaillement, ce qui était lourd. Et en fait, l'avantage de l'exatrec, c'est qu'on est en France et qu'on peut se décharger, qu'on peut s'adapter. Donc en fait, petit à petit, j'ai largué des trucs à droite, à gauche, j'ai changé de tente. Parce que j'étais parti avec une tente de place que j'avais qui pesait 2 kilos par exemple. Au bout d'un moment, j'ai acheté une tente une place qui faisait 1 kilo. et il y a plein d'ajustements comme ça qui m'ont fait finir le trek à 10 kg dans le sac et qui était très bien ce que je conseille aux gens c'est de prendre un sac de 40 litres comme ça au moins ça va vous restreindre au niveau de la place dans le sac parce que plus on a de place dans le sac plus on va le remplir avec des choses inutiles et à l'inverse 40 litres au moins on est sûr que quand c'est fini c'est fini on n'en met pas plus

  • Speaker #0

    Comment tu as fait pour planifier tes étapes, les points de ravitaillement, etc. ? Tu parlais de l'application, ça c'est vraiment ce qui t'a permis de faire ça ?

  • Speaker #1

    Ouais franchement l'application c'est un outil génial, c'est Exatrack je crois, tout simplement. Tu verras sur le site internet ou même si tu mets Exatrack sur les applis. Mais ouais parce que t'as la trace GPS d'une part Donc ça ça te permet vraiment de savoir où t'es Et en fait t'as les informations sur les fontaines, les points d'eau Les magasins, le ravitaillement, les campings Donc là pour le coup tu peux prévoir et te dire Ok là dans 80 km il y a un village ou un camping Bon j'exagère un peu, souvent on est en France Donc il y a souvent des villages et tout ça Mais ça te permet vraiment de prévoir ce que tu veux prévoir en termes de ravitaillement

  • Speaker #0

    et pour le reste ça se fait quand même moi je faisais du jour au lendemain où est-ce que je voulais dormir parce que voilà tu marches et tu vois comment ça se passe oui tu sais pas combien non plus tu vas marcher il y a des jours peut-être un peu avec et des jours un peu moins avec quoi pour dormir comment tu t'y es pris est-ce que t'as alterné bivouac, tente refuge comment ça se passe sur l'exatrec

  • Speaker #1

    Alors, pour ma part, j'ai fait, je pense, allez, 98% de mes nuits en bivouac parce que j'ai trouvé ça incroyable. Déjà, c'est gratuit. Donc, quand tu pars quatre mois, dormir gratuitement, ça fait plaisir. Et surtout, c'est une liberté magnifique. C'est des moments, c'est les plus beaux moments sur le trek. Peut-être, c'est d'être seul le soir au milieu de nulle part, en pleine montagne. Après, autrement, il y a des campings qui sont quand même assez souvent là. Ça fait plaisir parce que tu prends une douche. Tu peux aller manger un burger ou te faire un resto au village. Ça fait vachement plaisir. Donc, les campings sont là et il y a aussi des refuges. Moi, je n'ai pas trop fait de refuge parce que ça coûte quand même assez cher sur le long terme. Et il y a souvent du monde et en été, il faut réserver, mais c'est possible. Il y a des refuges, notamment dans les Alpes, dans les Pyrénées, qui sont assez nombreux. Donc, on peut aussi prévoir en fonction de ça. Pour ma part, je ne l'ai pas trop fait, mais c'est faisable, je pense.

  • Speaker #0

    Quels sont les meilleurs moyens pour se préparer un peu physiquement, mentalement, avant l'exatrec ?

  • Speaker #1

    Je dirais être en forme. C'est très bête comme remarque, mais être en forme de manière générale, parce qu'on se lance sur de la marche, tout simplement. On n'est pas là pour faire des records du monde. de performance incroyable, on va juste marcher. Il faut être à l'aise, je dirais, une dizaine de jours avant de se lancer, se faire des petites randos d'une heure ou deux avec le matériel prévu et le sac à dos. Comme ça, on se met en condition et on fait comprendre à notre corps que ça va être ça et on peut faire des ajustements. et moi j'aimais bien c'est peut-être personnel mais moi je faisais beaucoup d'étirements de yoga avant pour vraiment avoir un corps qui est souple qui est à l'aise et qui est vraiment avoir un corps huilé entre guillemets et pas rouillé avant de se lancer et d'ailleurs j'ai continué à faire des étirements le soir sur le trek, je pense que ça m'a fait beaucoup de bien mais ça c'est hyper important dans une hygiène de vie,

  • Speaker #0

    les étirements autant que le sport je trouve exact,

  • Speaker #1

    je suis complètement d'accord

  • Speaker #0

    Comment tu occupais tes journées pendant la marche ? Est-ce que tu écoutais de la musique ? Tu discutais avec des gens ? Comment tu aimais occuper ton temps pendant ces longues journées de marche ?

  • Speaker #1

    Mine de rien, ça va dépendre des passages et des moments. Des fois, le cerveau est énormément sollicité. Notre attention est vachement... Il faut être très attentif aux directions qu'on prend, au terrain, à l'environnement ou au paysage tout simplement. donc là tu es très t'as pas besoin de t'occuper autrement et les journées passent vite des fois en revanche c'est sur du plat c'est en pleine il ya bien des étapes comme ça et le temps paraît assez long Moi, j'aimais bien écouter de la musique. Au départ, je me suis dit que je n'écoutais pas de la musique en pleine nature, que je suis fou et tout ça. Mais en fait, en fin de journée, quand physiquement on se sent un peu plus fatigué et que ça commence à tirer un peu, tu te mets de la musique et d'un coup, tu redécouvres le paysage, mais avec de la musique que tu choisis. Et ça te remet toute une nouvelle dimension. Donc, souvent, en fin de journée, je me faisais les deux dernières heures en musique. Et voilà, après le soir, tu te poses, ça va assez vite. Tu es fatigué. t'as pas besoin, il te faut pas grand chose pour que tu dormes c'est juste que tu fais ça avec le coucher de soleil le temps que tu t'installes que tu mettes ton bivouac, que tu te fasses à manger et moi j'écrivais et finalement après avoir écrit mes yeux ils commençaient à tomber et en fait 21h tu dors et c'est très bien parce que moi j'adorais vivre avec le soleil

  • Speaker #0

    Comment tu as fait pour gérer un petit peu l'orientation tout au long de la journée sur le sentier, surtout sur des zones un peu plus isolées ou moins référencées ? Est-ce que finalement tu as pu t'orienter facilement tout le temps ?

  • Speaker #1

    Ouais, de manière générale, ça a été... On a la chance d'avoir un des pays les mieux balisés au monde en termes de chemin de randonnée. La Fédération Française de Randonnée, c'est un boulot incroyable. Tu as toujours une trace de GR, etc. Donc, tu es toujours sur un chemin. Ça, c'est super cool. Il y avait aussi l'application de l'Exatrec. Il y est pour les parties... Déjà, pour savoir quand il y a des bifurcations et tout, tu regardes sur l'appli, tu sais où tu vas. Les parties, effectivement, parce qu'il y en a eu où c'est plus sauvage, le chemin disparaît un petit peu, notamment dans les Pyrénées. sur la haute route des Pyrénées où il n'y a plus de chemin parfois, il faut se fier aux kernes, aux petites peintures. Et des fois, tu te rends compte que tu es complètement sorti de la trace et hop, tu reviens avec ta trace GPS. Donc voilà, aujourd'hui, au 21e siècle, on a la chance d'avoir ça pour s'orienter et c'est très, très utile. Ça te permet de jamais finalement t'éloigner.

  • Speaker #0

    Mais du coup, qui dit montagne, dit parfois pas de batterie. Comment tu faisais pour charger ta batterie ? Et est-ce que quand même, tu avais une carte de secours ?

  • Speaker #1

    Bonne question, non, j'avais pas de carte de secours, parce qu'il aurait fallu une très grande carte pour avoir ça, plein de cartes, ou alors alterner les cartes à chaque fois, ce qui est faisable, peut-être cet été j'aimerais bien marcher dans les Alpes d'ailleurs, et alterner des cartes, revenir un peu à l'essentiel, bref. Pour ce qui concerne la batterie, effectivement, peut-être un des points négatifs de tout ça, c'est qu'on est très dépendant de son téléphone, de ce petit objet là, et notre orientation dépend de ça, donc peut-être qu'on perd certains repères naturels. mais pour ce qui est de la batterie, moi j'avais une batterie externe très importante, donc toujours avoir une charge de téléphone qui reste là-dedans, et au bout d'un moment j'ai acheté des panneaux solaires que je mettais sur mon sac et finalement très utile très très utile pour être en autonomie, et ça fonctionne donc à partir du moment où t'as ta batterie externe qui te fait 3-4 charges de téléphone et tes panneaux solaires qui chargent la batterie externe et bah ton téléphone ça y est il fonctionne un peu sur la durée ça marche top

  • Speaker #0

    Hormis l'application de l'Exatrack qui a l'air super top, est-ce qu'il y a des applications type vie pratique, météo, que tu utilisais spécifiquement pour la montagne ?

  • Speaker #1

    Pour la météo, il y a une application qui s'appelle Météo Suisse. Ils ont un radar incroyable de précipitations, de nuages, d'éclairs, d'orages. qui couvre en fait plus que la Suisse, donc ça déborde sur le Jura et sur une grande partie de la Haute-Savoie et de la Savoie. Et donc ça, ce qui est le plus important, c'est en montagne, la météo. Donc pour toute cette partie-là, c'était incroyable l'application Météo Suisse avec le radar. Sinon, je regardais de manière générale sur Google la météo, un peu au jour le jour. faire attention pour une autre application que j'ai beaucoup utilisé que j'ai adoré moi je suis assez passionné de tout ce qui est sommet altitude tu vois carte et tout ça et une application qui s'appelle pic finder qui coûte 5 euros. Tu l'achètes. Ce n'est pas un abonnement, juste 5 euros, comme si tu achetais une carte. Et ça te permet, en fait, de visualiser le nom et l'altitude des sommets avec ton téléphone, tu vois, comme si tu avais le paysage qui défilait, mais ça met le nom des sommets. Et moi, dans les Alpes ou les Pyrénées, je me suis régalé à chaque fois parce que tu vois une cime magnifique et tu te dis, c'est quel sommet ? C'est la barre des écrins ? Non, c'est quel truc ? Même au loin, tu vois des sommets, tout ça. Et ça, ça te permet, moi, j'ai adoré de toujours me faire des pauses et regarder le nom des sommets avec Peak Finder.

  • Speaker #0

    Trop bien. Quelles sont les précautions à prendre pour assurer sa sécurité, notamment en solo et en pleine montagne ? Comment tu t'y prenais, toi, par rapport à tes proches ou s'il t'arrive quelque chose, une chute ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est important comme question. Franchement, le risque, il est météorologique. C'est le principal risque que tu peux avoir. Donc, à partir du moment où... Ça annonce peut-être des orages. Tu peux ne pas être sûr, mais si la météo te dit peut-être orages... Là, il va falloir agir en conséquence et ne pas s'exposer. Et à partir du moment où tu entends le bruit d'un orage et que tu es en montagne, notamment sur des parties exposées, là, c'est genre vraiment zéro tolérance. On ne prend pas de risque parce que ça peut devenir mortel.

  • Speaker #0

    Tu fais quoi, du coup, si tu es en haut ?

  • Speaker #1

    Tu t'arrêtes, tu trouves un... Là, si tu es en haut, pendant l'orage, malheureusement, déjà, c'est que tu as peut-être poussé un peu trop. Mais si vraiment, moi, j'avais vu, j'avais regardé les précautions, si tu es sur une crête en montagne et qu'il y a l'orage qui pète autour de toi parce que tu t'es fait surprendre... et que tu ne peux rien faire, malheureusement. Alors, je n'aimerais jamais être dans cette situation-là, mais apparemment, tu poses ton sac et tu t'accroupis sur ton sac. Si jamais l'orage pète à côté de toi ou sur toi, c'est censé. Je n'ai jamais essayé. C'est à checker, c'est à regarder. Mais c'est censé ne pas te foudroyer parce que tu n'es pas en contact direct avec le sol. Il ne faut pas non plus se mettre sous des parois rocheuses parce qu'il peut y avoir des éboulements, tu vois. mais ça ne m'est jamais arrivé, parce que justement, dès que tu ne prends pas de risque, tu t'arrêtes tout simplement, si tu vois des gros nuages noirs, et que tu es encore en forêt avant de monter en altitude, tu t'arrêtes en forêt, tu t'arrêtes au refuge, ça, il ne faut vraiment pas prendre de risque à ce niveau-là, et au niveau topographique, difficulté technique, tu vas souvent avoir des refuges sur ton chemin, tu peux toujours demander à des gardiens de refuge, ils sont là pour ça, si tu n'es pas sûr d'un passage. si on t'a dit que tel passage était compliqué ou que tu ne sentais pas, tu demandes au gardien, lui connaît, lui il est là pour conseiller les marcheurs et il va avoir, il va te dire un itinéraire alternatif s'il le faut. Donc voilà, c'est vraiment les aspects et de manière générale, c'est ne pas prendre de risques. Si on ne le sent pas, ne pas y aller, c'est vraiment la pire des bêtises qu'on peut faire. Il faut s'écouter. Quand on a peur, on a peur et on n'y va pas, c'est pas grave, il n'y a aucun problème.

  • Speaker #0

    Et par rapport à ta sécurité, c'est-à-dire que si toi, vu que tu es solo, il t'arrive quelque chose, est-ce que tu es venu des proches, de où tu étais, localisation GPS, comment tu t'y prenais ?

  • Speaker #1

    Moi je disais souvent à mes proches où j'étais, mais bon ça aide pas beaucoup, mais de toute façon c'est vrai que c'est un bon aspect des réseaux sociaux, je partageais assez régulièrement quand même, donc au moins on aurait pu me situer à tel ou tel endroit, par contre c'est vrai que malheureusement il y a des moments où j'ai déjà eu pendant deux jours pas de réseau du tout. Et là, pour le coup, il faut faire attention. Je n'avais pas de mécanisme particulier d'alerte. C'est peut-être inconscient, je ne sais pas. Je n'avais pas quelque chose comme une balise ou quoi. Tu as la chance, même si tu as des endroits où des fois, il n'y a vraiment, vraiment personne. Tu vois, les endroits les plus sauvages, ça va être les Pyrénées. Parce que dans les Alpes, tu as toujours des gens quand même, régulièrement, tous les jours, tu croises des gens. Donc dans les Pyrénées, je pense qu'il faudra attendre que quelqu'un passe. Et voilà, on n'est pas en plein désert ou aux États-Unis, sur des parties qui sont très sauvages. On a la chance, voilà. Même dans les Pyrénées, tu auras, je pense, au moins une personne qui passera dans ton sens ou l'autre et qui pourra te porter secours. Mais ce n'est pas l'idéal non plus, bien sûr. Faire attention, quoi.

  • Speaker #0

    Et penser à la couverture de survie.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. J'en avais une, tu as bien raison.

  • Speaker #0

    Quels sont les principaux défis ou difficultés auxquels on peut s'attendre en se lançant sur l'exatrec et comment on fait pour les surmonter ?

  • Speaker #1

    Je dirais que tu as des défis techniques qui vont être très pragmatiques sur des passages techniques en montagne. Ce qui est bien, c'est que l'exatrec t'offre des itinéraires alternatifs souvent pour éviter les passages les plus durs, donc tu n'es pas obligé. Et comme je disais, en France, il y a beaucoup, beaucoup de chemin. Donc, tu peux toujours éviter un passage et retrouver le chemin plus tard. Donc, c'est comme ça qu'on évite cette difficulté physique. Après, il y a un passage qui va être dur dans l'exatrec, qui va être obligatoire. C'est entre les Alpes et les Pyrénées. Tu passes plus ou moins en pleine ou du moins dans les Cévennes. C'est un peu sud de la France. Il peut y avoir des canicules. Et là, il va faire très chaud. Et ça, c'est un passage technique parce que tu vas être amené à marcher. Quelques jours, moi j'ai marché, il a fait 40 un jour. Et tu comprends très vite que c'est dangereux et que c'est compliqué. Donc voilà, je suis yéhout. Il y a un moment où tu vas malheureusement passer entre les montagnes et ça c'est une difficulté avec la chaleur. qui est un peu inévitable et qui fait partie du jeu. Donc pour ça, chacun fait ses trucs, mais souvent tu pars beaucoup plus tôt, tu finis, tu fais des pauses à midi, puis tu repars un peu le soir et tout ça, tu t'adaptes à la chaleur.

  • Speaker #0

    Ok. Comment on gère son alimentation et son hydratation sur l'hexatrèque ?

  • Speaker #1

    On a la chance, comme je le disais, d'être en France, d'avoir énormément de villages qui sont bien répartis. Il y a souvent le ravitaillement qui est possible. On n'est jamais à plus de 3 ou 4 jours sans rien avoir. Donc ça permet de prévoir en conséquence. Et en ayant un réchaud, ça te permet vraiment d'être plus indépendant avec la nourriture. Et comme je disais tout à l'heure, la gourde filtrante avec l'eau, c'est de la même manière. Tu as beaucoup plus d'autonomie au niveau de l'eau avec la gourde filtrante.

  • Speaker #0

    Quel conseil tu donnerais aussi pour minimiser son impact environnemental ? Ça, ça t'intéresse, c'est un sujet qui te parle, tout en profitant de cette expérience de rando.

  • Speaker #1

    Je dirais qu'il y a plein de petits conseils que tu peux avoir, qui sont très directs. Par exemple, ne pas faire de feu, finalement c'est tentant, mais ça ne sert à rien, ça laisse des traces durables, ça peut faire des incendies. Bien sûr, les déchets, on n'en parle pas parce que c'est classique, mais... ramasser tous ces déchets, n'en laisser aucun, faire attention à ce qu'on a dans les poches, des fois ça peut tomber par inadvertance, pas de mouchoirs ou de papier toilette dans la nature quand on fait ses besoins, on se dit que c'est biodégradable, mais quand il y a 200-300 personnes par semaine qui le font, ça peut tout ravager visuellement un endroit, rester sur les sentiers aussi, très important, ne pas partir à droite à gauche, parce que tu peux marcher sur des endroits qui sont préservés, donc les sentiers sont pour nous, c'est nos chemins et on y reste. et puis de manière générale faire attention à pas utiliser de produits chimiques notamment quand on se baigne et faire attention à ce qu'on a sur soi en termes de savon, de vaisselle ou de crème solaire avant de se baigner, avant de rentrer en contact avec la nature parce qu'on a un impact comme ça et de manière générale très rapidement on se rend très vite compte que ce qui est bon pour la nature est bon pour nous en tant que randonneur, en tant que trekker donc on adopte des gestes en fait c'est un peu un cercle vertueux et voilà on se rend compte qu'on a une une pratique écologique et que cette pratique-là écologique sera bonne pour la nature, sera bonne pour nous. Donc, en fait, c'est le cercle vertueux de la nature.

  • Speaker #0

    Elle vous le rendra bien derrière.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça le message.

  • Speaker #0

    Profitons-en encore longtemps et préservons effectivement la nature et notre environnement. Merci Florian. Vous pouvez retrouver Florian sur Flow, tiré du bas Climatrek. Ciao !

  • Speaker #1

    Merci !

  • Speaker #0

    Je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Entre-temps, n'hésitez pas à venir nous rejoindre sur notre page Instagram Vendeur Lust, le podcast, et à nous mettre un joli commentaire et 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast, et surtout, si ça vous a plu, d'en parler et de le partager un maximum autour de vous. Merci pour votre écoute et à très vite !

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Envie d'aller vous challenger sur la traversée de la France à pied ? Envie de tenter la grande aventure en pleine nature sur l'Hexatrek ??? Cet épisode BONUS est fait pour vous !


Florian FIQUET, finisher de l'HEXATREK 2023, vous donne ses meilleurs tips si vous êtes chaud patate pour tenter l'aventure HEXATREK à votre tour, il a répondu à toutes mes questions : 


  • Avant de se lancer dans l’hexatrek quel est le conseil que tu donnerais ?

  • Comment fait-on pour se renseigner sur ce long trek ? ressources, site internet, blog, communauté ?

  • Le meilleur moment pour entreprendre l'Hexatrek et pourquoi ?

  • Quels équipements sont indispensables ?

  • Quels vêtements et de chaussures sont recommandés pour assurer confort et sécurité pendant la randonnée ?

  • Comment bien planifier ses étapes et ses points de ravitaillement sur l'Hexatrek ?

  • Et pour dormir c'est quoi les options ?

  • Comment bien se préparer avant de se lancer dans cette aventure ?

  • Comment gérer la navigation et s'orienter sur le sentier, surtout dans les sections les plus isolées ?

  • Des applications indispensables pour l’Hexatrek ?

  • Quelles sont les précautions à prendre pour assurer sa sécurité personnelle tout au long de l'Hexatrek ?

  • Quels sont les principaux défis ou difficultés auxquels on peut s'attendre sur l'Hexatrek et comment les surmonter ?

  • Comment gérer son alimentation et son hydratation pendant une longue randonnée comme l'Hexatrek ?

  • Tes conseils pour minimiser l'impact environnemental tout en profitant pleinement de cette expérience ?

 

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans cet épisode bonus de Vanderlust le podcast. Je prolonge la discussion avec mon invité qui s'est prêté au jeu de questions-réponses rapides pour des conseils concrets et pratiques en fonction de son expertise et de son expérience de voyage. Ah oui, et si tu aimes ce podcast, le meilleur moyen de le soutenir est de t'y abonner sur ta plateforme d'écoute favorite, de le partager autour de toi et de mettre un super commentaire et 5 étoiles sur Apple Podcasts et Spotify. Merci mille fois et belle écoute ! Alors, Florian, on se retrouve dans cet épisode bonus. Je vais te poser une dizaine de questions pour recueillir tous tes meilleurs conseils avant de se lancer dans l'exatrec, le sentier le plus long de France, de longue randonnée. Donc déjà, avant de se lancer dans l'exatrec, c'est quoi le conseil que tu donnerais ?

  • Speaker #1

    Je dirais deux conseils. Le premier, c'est de ne pas forcément voir les 3000 km dans leur ensemble, parce que ça peut paraître comme quelque chose d'insurmontable, de trop grand. C'est plutôt de se lancer un peu au jour le jour et de diviser ça en plein de jours et de prendre le temps. Ça aide vraiment à surmonter ça. Et l'autre chose qui est vraiment très pragmatique, très technique, c'est de commencer tranquillement son trek. On a le temps sur l'exatrek, c'est très long. Donc prendre la première semaine ou les dix premiers jours, ne pas forcer et vraiment habituer son corps pour ne pas se griller dès le début.

  • Speaker #0

    Quelles ressources on peut utiliser ? Comment on fait pour se renseigner justement sur ce long trek ? Qu'est-ce que tu conseilles ?

  • Speaker #1

    Alors l'ExaTrek, il faut savoir que c'est une association qui est très bien organisée. Ils ont un site internet, ils ont une page Instagram. Il y a même un groupe discussion Discord où on peut poser les questions et les interrogations qu'on a. Donc il y a toute une communauté. Et il y a aussi une application Exatrec qui est vraiment très utile avec le tracé GPS et les points d'info de ravitaillement, etc. Donc vraiment, il y a tout un tas de ressources qui sont disponibles directement par l'Exatrec.

  • Speaker #0

    Oui, il y a une vraie communauté derrière. Ça, c'est chouette aussi.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    C'est quand le meilleur moment pour entreprendre l'exatrec et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Alors c'est assez précis, c'est le meilleur moment, c'est fin mai, début juin. Tout simplement parce que quand on commence à ce moment-là... En fait, l'idée c'est d'arriver dans les Alpes ou les Pyrénées et qu'il n'y ait pas trop de neige. Par exemple, si on part des Vosges, comme la plupart des gens le font, si on part trop tôt, on va arriver dans les Alpes début juin ou mi-juin, et là il y a encore beaucoup de neige sur certains cols. Alors que si on part début juin des Vosges, on arrive courant juillet dans les Alpes, et là ça a eu le temps de fondre, et c'est beaucoup plus simple.

  • Speaker #0

    Quels équipements pour toi sont indispensables pour une randonnée de longue durée comme l'hexatrèque ou d'autres ?

  • Speaker #1

    Alors au-delà des grands classiques pour bivouaquer, etc. La tente, le duvet, le sac de couchage, le matelas. Je dirais précisément trois choses. Une gourde filtrante, très important. Moi j'avais commencé sans et je me suis rendu compte que c'était fondamental. Ça permet d'être beaucoup plus autonome avec l'eau. On peut remplir dès qu'on passe dans un lac, une rivière, tant que ce n'est pas de l'eau stagnante bien sûr. mais ça permet vraiment de porter moins d'eau parce qu'en fait dès qu'on croise un ruisseau notamment en montagne on la remplit à chaque fois donc ça change la vie Un réchaud, je pense que c'est quand même un classique, mais moi j'avais commencé sans réchaud et je me suis rendu compte qu'en ayant un réchaud, on est beaucoup plus indépendant aussi en nourriture. On mange mieux et on peut avoir de la nourriture qui est moins lourde. Et enfin, petit bonus, je dirais un cahier et un stylo parce que ça vous permet d'écrire et franchement, faites-le sur un voyage comme ça parce que ça vous permettra vraiment de graver des souvenirs sur papier.

  • Speaker #0

    Quel type de vêtements ? Et de chaussures, tu recommanderais pour être à la fois confortable, en sécurité pendant la randonnée ?

  • Speaker #1

    Alors ça, ça va forcément dépendre un petit peu des gens, mais de manière générale, des vêtements assez légers parce que tu marches la plupart du temps pendant l'été. donc il va faire chaud la journée et il faut quand même avoir une bonne doudoune chaude pour les nuits en montagne donc tu vas vraiment avoir tout un set d'habits légers pour la journée et quelque chose de chaud pour le soir mais tout en minimisant le poids bien sûr pour les chaussures ça dépend vraiment de vos chevilles et de votre expérience par rapport à ça moi j'avais commencé avec les grosses chaussures de randonnée montante un peu les classiques à l'ancienne Donc c'est très bien parce que ça protège bien les chevilles Mais je me suis rendu compte que c'est lourd T'as chaud Si tu les mouilles ça met je sais pas combien de jours à sécher Et en fait j'ai terminé les Alpes Avec ça quand même Et après je suis passé sur des chaussures de trail Et là que du bonheur, légèreté Flexibilité tout ça Mais ça va vraiment dépendre des chevilles Parce que moi j'ai la chance d'avoir des chevilles qui sont pas fragiles Qui sont vraiment résistantes Donc plusieurs fois avec les chaussures de trail Je me suis tordu la cheville mais je me disais, oh, ok, tout va bien. Alors qu'avec les grosses chaussures montantes, je ne me suis jamais tordu la cheville. Donc ça, ça va dépendre de vous.

  • Speaker #0

    Et par rapport à ton sac, tu étais sur un sac de combien de kilos ? Et t'étais-tu vraiment investi sur des accessoires légers, genre tente, duvet, tout ça, c'est quand même important, non ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Moi, je suis parti vraiment un petit peu avec... Tout l'équipement que j'avais déjà, je ne voulais pas me lancer justement, je n'étais pas team ultra light, ultra performant, parce que ça coûte rapidement très cher quand même. Moi, j'ai commencé dans les Vosges avec un sac qui se rapprochait plutôt de 13-14 kg, peut-être 15 avec le ravitaillement, ce qui était lourd. Et en fait, l'avantage de l'exatrec, c'est qu'on est en France et qu'on peut se décharger, qu'on peut s'adapter. Donc en fait, petit à petit, j'ai largué des trucs à droite, à gauche, j'ai changé de tente. Parce que j'étais parti avec une tente de place que j'avais qui pesait 2 kilos par exemple. Au bout d'un moment, j'ai acheté une tente une place qui faisait 1 kilo. et il y a plein d'ajustements comme ça qui m'ont fait finir le trek à 10 kg dans le sac et qui était très bien ce que je conseille aux gens c'est de prendre un sac de 40 litres comme ça au moins ça va vous restreindre au niveau de la place dans le sac parce que plus on a de place dans le sac plus on va le remplir avec des choses inutiles et à l'inverse 40 litres au moins on est sûr que quand c'est fini c'est fini on n'en met pas plus

  • Speaker #0

    Comment tu as fait pour planifier tes étapes, les points de ravitaillement, etc. ? Tu parlais de l'application, ça c'est vraiment ce qui t'a permis de faire ça ?

  • Speaker #1

    Ouais franchement l'application c'est un outil génial, c'est Exatrack je crois, tout simplement. Tu verras sur le site internet ou même si tu mets Exatrack sur les applis. Mais ouais parce que t'as la trace GPS d'une part Donc ça ça te permet vraiment de savoir où t'es Et en fait t'as les informations sur les fontaines, les points d'eau Les magasins, le ravitaillement, les campings Donc là pour le coup tu peux prévoir et te dire Ok là dans 80 km il y a un village ou un camping Bon j'exagère un peu, souvent on est en France Donc il y a souvent des villages et tout ça Mais ça te permet vraiment de prévoir ce que tu veux prévoir en termes de ravitaillement

  • Speaker #0

    et pour le reste ça se fait quand même moi je faisais du jour au lendemain où est-ce que je voulais dormir parce que voilà tu marches et tu vois comment ça se passe oui tu sais pas combien non plus tu vas marcher il y a des jours peut-être un peu avec et des jours un peu moins avec quoi pour dormir comment tu t'y es pris est-ce que t'as alterné bivouac, tente refuge comment ça se passe sur l'exatrec

  • Speaker #1

    Alors, pour ma part, j'ai fait, je pense, allez, 98% de mes nuits en bivouac parce que j'ai trouvé ça incroyable. Déjà, c'est gratuit. Donc, quand tu pars quatre mois, dormir gratuitement, ça fait plaisir. Et surtout, c'est une liberté magnifique. C'est des moments, c'est les plus beaux moments sur le trek. Peut-être, c'est d'être seul le soir au milieu de nulle part, en pleine montagne. Après, autrement, il y a des campings qui sont quand même assez souvent là. Ça fait plaisir parce que tu prends une douche. Tu peux aller manger un burger ou te faire un resto au village. Ça fait vachement plaisir. Donc, les campings sont là et il y a aussi des refuges. Moi, je n'ai pas trop fait de refuge parce que ça coûte quand même assez cher sur le long terme. Et il y a souvent du monde et en été, il faut réserver, mais c'est possible. Il y a des refuges, notamment dans les Alpes, dans les Pyrénées, qui sont assez nombreux. Donc, on peut aussi prévoir en fonction de ça. Pour ma part, je ne l'ai pas trop fait, mais c'est faisable, je pense.

  • Speaker #0

    Quels sont les meilleurs moyens pour se préparer un peu physiquement, mentalement, avant l'exatrec ?

  • Speaker #1

    Je dirais être en forme. C'est très bête comme remarque, mais être en forme de manière générale, parce qu'on se lance sur de la marche, tout simplement. On n'est pas là pour faire des records du monde. de performance incroyable, on va juste marcher. Il faut être à l'aise, je dirais, une dizaine de jours avant de se lancer, se faire des petites randos d'une heure ou deux avec le matériel prévu et le sac à dos. Comme ça, on se met en condition et on fait comprendre à notre corps que ça va être ça et on peut faire des ajustements. et moi j'aimais bien c'est peut-être personnel mais moi je faisais beaucoup d'étirements de yoga avant pour vraiment avoir un corps qui est souple qui est à l'aise et qui est vraiment avoir un corps huilé entre guillemets et pas rouillé avant de se lancer et d'ailleurs j'ai continué à faire des étirements le soir sur le trek, je pense que ça m'a fait beaucoup de bien mais ça c'est hyper important dans une hygiène de vie,

  • Speaker #0

    les étirements autant que le sport je trouve exact,

  • Speaker #1

    je suis complètement d'accord

  • Speaker #0

    Comment tu occupais tes journées pendant la marche ? Est-ce que tu écoutais de la musique ? Tu discutais avec des gens ? Comment tu aimais occuper ton temps pendant ces longues journées de marche ?

  • Speaker #1

    Mine de rien, ça va dépendre des passages et des moments. Des fois, le cerveau est énormément sollicité. Notre attention est vachement... Il faut être très attentif aux directions qu'on prend, au terrain, à l'environnement ou au paysage tout simplement. donc là tu es très t'as pas besoin de t'occuper autrement et les journées passent vite des fois en revanche c'est sur du plat c'est en pleine il ya bien des étapes comme ça et le temps paraît assez long Moi, j'aimais bien écouter de la musique. Au départ, je me suis dit que je n'écoutais pas de la musique en pleine nature, que je suis fou et tout ça. Mais en fait, en fin de journée, quand physiquement on se sent un peu plus fatigué et que ça commence à tirer un peu, tu te mets de la musique et d'un coup, tu redécouvres le paysage, mais avec de la musique que tu choisis. Et ça te remet toute une nouvelle dimension. Donc, souvent, en fin de journée, je me faisais les deux dernières heures en musique. Et voilà, après le soir, tu te poses, ça va assez vite. Tu es fatigué. t'as pas besoin, il te faut pas grand chose pour que tu dormes c'est juste que tu fais ça avec le coucher de soleil le temps que tu t'installes que tu mettes ton bivouac, que tu te fasses à manger et moi j'écrivais et finalement après avoir écrit mes yeux ils commençaient à tomber et en fait 21h tu dors et c'est très bien parce que moi j'adorais vivre avec le soleil

  • Speaker #0

    Comment tu as fait pour gérer un petit peu l'orientation tout au long de la journée sur le sentier, surtout sur des zones un peu plus isolées ou moins référencées ? Est-ce que finalement tu as pu t'orienter facilement tout le temps ?

  • Speaker #1

    Ouais, de manière générale, ça a été... On a la chance d'avoir un des pays les mieux balisés au monde en termes de chemin de randonnée. La Fédération Française de Randonnée, c'est un boulot incroyable. Tu as toujours une trace de GR, etc. Donc, tu es toujours sur un chemin. Ça, c'est super cool. Il y avait aussi l'application de l'Exatrec. Il y est pour les parties... Déjà, pour savoir quand il y a des bifurcations et tout, tu regardes sur l'appli, tu sais où tu vas. Les parties, effectivement, parce qu'il y en a eu où c'est plus sauvage, le chemin disparaît un petit peu, notamment dans les Pyrénées. sur la haute route des Pyrénées où il n'y a plus de chemin parfois, il faut se fier aux kernes, aux petites peintures. Et des fois, tu te rends compte que tu es complètement sorti de la trace et hop, tu reviens avec ta trace GPS. Donc voilà, aujourd'hui, au 21e siècle, on a la chance d'avoir ça pour s'orienter et c'est très, très utile. Ça te permet de jamais finalement t'éloigner.

  • Speaker #0

    Mais du coup, qui dit montagne, dit parfois pas de batterie. Comment tu faisais pour charger ta batterie ? Et est-ce que quand même, tu avais une carte de secours ?

  • Speaker #1

    Bonne question, non, j'avais pas de carte de secours, parce qu'il aurait fallu une très grande carte pour avoir ça, plein de cartes, ou alors alterner les cartes à chaque fois, ce qui est faisable, peut-être cet été j'aimerais bien marcher dans les Alpes d'ailleurs, et alterner des cartes, revenir un peu à l'essentiel, bref. Pour ce qui concerne la batterie, effectivement, peut-être un des points négatifs de tout ça, c'est qu'on est très dépendant de son téléphone, de ce petit objet là, et notre orientation dépend de ça, donc peut-être qu'on perd certains repères naturels. mais pour ce qui est de la batterie, moi j'avais une batterie externe très importante, donc toujours avoir une charge de téléphone qui reste là-dedans, et au bout d'un moment j'ai acheté des panneaux solaires que je mettais sur mon sac et finalement très utile très très utile pour être en autonomie, et ça fonctionne donc à partir du moment où t'as ta batterie externe qui te fait 3-4 charges de téléphone et tes panneaux solaires qui chargent la batterie externe et bah ton téléphone ça y est il fonctionne un peu sur la durée ça marche top

  • Speaker #0

    Hormis l'application de l'Exatrack qui a l'air super top, est-ce qu'il y a des applications type vie pratique, météo, que tu utilisais spécifiquement pour la montagne ?

  • Speaker #1

    Pour la météo, il y a une application qui s'appelle Météo Suisse. Ils ont un radar incroyable de précipitations, de nuages, d'éclairs, d'orages. qui couvre en fait plus que la Suisse, donc ça déborde sur le Jura et sur une grande partie de la Haute-Savoie et de la Savoie. Et donc ça, ce qui est le plus important, c'est en montagne, la météo. Donc pour toute cette partie-là, c'était incroyable l'application Météo Suisse avec le radar. Sinon, je regardais de manière générale sur Google la météo, un peu au jour le jour. faire attention pour une autre application que j'ai beaucoup utilisé que j'ai adoré moi je suis assez passionné de tout ce qui est sommet altitude tu vois carte et tout ça et une application qui s'appelle pic finder qui coûte 5 euros. Tu l'achètes. Ce n'est pas un abonnement, juste 5 euros, comme si tu achetais une carte. Et ça te permet, en fait, de visualiser le nom et l'altitude des sommets avec ton téléphone, tu vois, comme si tu avais le paysage qui défilait, mais ça met le nom des sommets. Et moi, dans les Alpes ou les Pyrénées, je me suis régalé à chaque fois parce que tu vois une cime magnifique et tu te dis, c'est quel sommet ? C'est la barre des écrins ? Non, c'est quel truc ? Même au loin, tu vois des sommets, tout ça. Et ça, ça te permet, moi, j'ai adoré de toujours me faire des pauses et regarder le nom des sommets avec Peak Finder.

  • Speaker #0

    Trop bien. Quelles sont les précautions à prendre pour assurer sa sécurité, notamment en solo et en pleine montagne ? Comment tu t'y prenais, toi, par rapport à tes proches ou s'il t'arrive quelque chose, une chute ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est important comme question. Franchement, le risque, il est météorologique. C'est le principal risque que tu peux avoir. Donc, à partir du moment où... Ça annonce peut-être des orages. Tu peux ne pas être sûr, mais si la météo te dit peut-être orages... Là, il va falloir agir en conséquence et ne pas s'exposer. Et à partir du moment où tu entends le bruit d'un orage et que tu es en montagne, notamment sur des parties exposées, là, c'est genre vraiment zéro tolérance. On ne prend pas de risque parce que ça peut devenir mortel.

  • Speaker #0

    Tu fais quoi, du coup, si tu es en haut ?

  • Speaker #1

    Tu t'arrêtes, tu trouves un... Là, si tu es en haut, pendant l'orage, malheureusement, déjà, c'est que tu as peut-être poussé un peu trop. Mais si vraiment, moi, j'avais vu, j'avais regardé les précautions, si tu es sur une crête en montagne et qu'il y a l'orage qui pète autour de toi parce que tu t'es fait surprendre... et que tu ne peux rien faire, malheureusement. Alors, je n'aimerais jamais être dans cette situation-là, mais apparemment, tu poses ton sac et tu t'accroupis sur ton sac. Si jamais l'orage pète à côté de toi ou sur toi, c'est censé. Je n'ai jamais essayé. C'est à checker, c'est à regarder. Mais c'est censé ne pas te foudroyer parce que tu n'es pas en contact direct avec le sol. Il ne faut pas non plus se mettre sous des parois rocheuses parce qu'il peut y avoir des éboulements, tu vois. mais ça ne m'est jamais arrivé, parce que justement, dès que tu ne prends pas de risque, tu t'arrêtes tout simplement, si tu vois des gros nuages noirs, et que tu es encore en forêt avant de monter en altitude, tu t'arrêtes en forêt, tu t'arrêtes au refuge, ça, il ne faut vraiment pas prendre de risque à ce niveau-là, et au niveau topographique, difficulté technique, tu vas souvent avoir des refuges sur ton chemin, tu peux toujours demander à des gardiens de refuge, ils sont là pour ça, si tu n'es pas sûr d'un passage. si on t'a dit que tel passage était compliqué ou que tu ne sentais pas, tu demandes au gardien, lui connaît, lui il est là pour conseiller les marcheurs et il va avoir, il va te dire un itinéraire alternatif s'il le faut. Donc voilà, c'est vraiment les aspects et de manière générale, c'est ne pas prendre de risques. Si on ne le sent pas, ne pas y aller, c'est vraiment la pire des bêtises qu'on peut faire. Il faut s'écouter. Quand on a peur, on a peur et on n'y va pas, c'est pas grave, il n'y a aucun problème.

  • Speaker #0

    Et par rapport à ta sécurité, c'est-à-dire que si toi, vu que tu es solo, il t'arrive quelque chose, est-ce que tu es venu des proches, de où tu étais, localisation GPS, comment tu t'y prenais ?

  • Speaker #1

    Moi je disais souvent à mes proches où j'étais, mais bon ça aide pas beaucoup, mais de toute façon c'est vrai que c'est un bon aspect des réseaux sociaux, je partageais assez régulièrement quand même, donc au moins on aurait pu me situer à tel ou tel endroit, par contre c'est vrai que malheureusement il y a des moments où j'ai déjà eu pendant deux jours pas de réseau du tout. Et là, pour le coup, il faut faire attention. Je n'avais pas de mécanisme particulier d'alerte. C'est peut-être inconscient, je ne sais pas. Je n'avais pas quelque chose comme une balise ou quoi. Tu as la chance, même si tu as des endroits où des fois, il n'y a vraiment, vraiment personne. Tu vois, les endroits les plus sauvages, ça va être les Pyrénées. Parce que dans les Alpes, tu as toujours des gens quand même, régulièrement, tous les jours, tu croises des gens. Donc dans les Pyrénées, je pense qu'il faudra attendre que quelqu'un passe. Et voilà, on n'est pas en plein désert ou aux États-Unis, sur des parties qui sont très sauvages. On a la chance, voilà. Même dans les Pyrénées, tu auras, je pense, au moins une personne qui passera dans ton sens ou l'autre et qui pourra te porter secours. Mais ce n'est pas l'idéal non plus, bien sûr. Faire attention, quoi.

  • Speaker #0

    Et penser à la couverture de survie.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. J'en avais une, tu as bien raison.

  • Speaker #0

    Quels sont les principaux défis ou difficultés auxquels on peut s'attendre en se lançant sur l'exatrec et comment on fait pour les surmonter ?

  • Speaker #1

    Je dirais que tu as des défis techniques qui vont être très pragmatiques sur des passages techniques en montagne. Ce qui est bien, c'est que l'exatrec t'offre des itinéraires alternatifs souvent pour éviter les passages les plus durs, donc tu n'es pas obligé. Et comme je disais, en France, il y a beaucoup, beaucoup de chemin. Donc, tu peux toujours éviter un passage et retrouver le chemin plus tard. Donc, c'est comme ça qu'on évite cette difficulté physique. Après, il y a un passage qui va être dur dans l'exatrec, qui va être obligatoire. C'est entre les Alpes et les Pyrénées. Tu passes plus ou moins en pleine ou du moins dans les Cévennes. C'est un peu sud de la France. Il peut y avoir des canicules. Et là, il va faire très chaud. Et ça, c'est un passage technique parce que tu vas être amené à marcher. Quelques jours, moi j'ai marché, il a fait 40 un jour. Et tu comprends très vite que c'est dangereux et que c'est compliqué. Donc voilà, je suis yéhout. Il y a un moment où tu vas malheureusement passer entre les montagnes et ça c'est une difficulté avec la chaleur. qui est un peu inévitable et qui fait partie du jeu. Donc pour ça, chacun fait ses trucs, mais souvent tu pars beaucoup plus tôt, tu finis, tu fais des pauses à midi, puis tu repars un peu le soir et tout ça, tu t'adaptes à la chaleur.

  • Speaker #0

    Ok. Comment on gère son alimentation et son hydratation sur l'hexatrèque ?

  • Speaker #1

    On a la chance, comme je le disais, d'être en France, d'avoir énormément de villages qui sont bien répartis. Il y a souvent le ravitaillement qui est possible. On n'est jamais à plus de 3 ou 4 jours sans rien avoir. Donc ça permet de prévoir en conséquence. Et en ayant un réchaud, ça te permet vraiment d'être plus indépendant avec la nourriture. Et comme je disais tout à l'heure, la gourde filtrante avec l'eau, c'est de la même manière. Tu as beaucoup plus d'autonomie au niveau de l'eau avec la gourde filtrante.

  • Speaker #0

    Quel conseil tu donnerais aussi pour minimiser son impact environnemental ? Ça, ça t'intéresse, c'est un sujet qui te parle, tout en profitant de cette expérience de rando.

  • Speaker #1

    Je dirais qu'il y a plein de petits conseils que tu peux avoir, qui sont très directs. Par exemple, ne pas faire de feu, finalement c'est tentant, mais ça ne sert à rien, ça laisse des traces durables, ça peut faire des incendies. Bien sûr, les déchets, on n'en parle pas parce que c'est classique, mais... ramasser tous ces déchets, n'en laisser aucun, faire attention à ce qu'on a dans les poches, des fois ça peut tomber par inadvertance, pas de mouchoirs ou de papier toilette dans la nature quand on fait ses besoins, on se dit que c'est biodégradable, mais quand il y a 200-300 personnes par semaine qui le font, ça peut tout ravager visuellement un endroit, rester sur les sentiers aussi, très important, ne pas partir à droite à gauche, parce que tu peux marcher sur des endroits qui sont préservés, donc les sentiers sont pour nous, c'est nos chemins et on y reste. et puis de manière générale faire attention à pas utiliser de produits chimiques notamment quand on se baigne et faire attention à ce qu'on a sur soi en termes de savon, de vaisselle ou de crème solaire avant de se baigner, avant de rentrer en contact avec la nature parce qu'on a un impact comme ça et de manière générale très rapidement on se rend très vite compte que ce qui est bon pour la nature est bon pour nous en tant que randonneur, en tant que trekker donc on adopte des gestes en fait c'est un peu un cercle vertueux et voilà on se rend compte qu'on a une une pratique écologique et que cette pratique-là écologique sera bonne pour la nature, sera bonne pour nous. Donc, en fait, c'est le cercle vertueux de la nature.

  • Speaker #0

    Elle vous le rendra bien derrière.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça le message.

  • Speaker #0

    Profitons-en encore longtemps et préservons effectivement la nature et notre environnement. Merci Florian. Vous pouvez retrouver Florian sur Flow, tiré du bas Climatrek. Ciao !

  • Speaker #1

    Merci !

  • Speaker #0

    Je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Entre-temps, n'hésitez pas à venir nous rejoindre sur notre page Instagram Vendeur Lust, le podcast, et à nous mettre un joli commentaire et 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast, et surtout, si ça vous a plu, d'en parler et de le partager un maximum autour de vous. Merci pour votre écoute et à très vite !

Description

Envie d'aller vous challenger sur la traversée de la France à pied ? Envie de tenter la grande aventure en pleine nature sur l'Hexatrek ??? Cet épisode BONUS est fait pour vous !


Florian FIQUET, finisher de l'HEXATREK 2023, vous donne ses meilleurs tips si vous êtes chaud patate pour tenter l'aventure HEXATREK à votre tour, il a répondu à toutes mes questions : 


  • Avant de se lancer dans l’hexatrek quel est le conseil que tu donnerais ?

  • Comment fait-on pour se renseigner sur ce long trek ? ressources, site internet, blog, communauté ?

  • Le meilleur moment pour entreprendre l'Hexatrek et pourquoi ?

  • Quels équipements sont indispensables ?

  • Quels vêtements et de chaussures sont recommandés pour assurer confort et sécurité pendant la randonnée ?

  • Comment bien planifier ses étapes et ses points de ravitaillement sur l'Hexatrek ?

  • Et pour dormir c'est quoi les options ?

  • Comment bien se préparer avant de se lancer dans cette aventure ?

  • Comment gérer la navigation et s'orienter sur le sentier, surtout dans les sections les plus isolées ?

  • Des applications indispensables pour l’Hexatrek ?

  • Quelles sont les précautions à prendre pour assurer sa sécurité personnelle tout au long de l'Hexatrek ?

  • Quels sont les principaux défis ou difficultés auxquels on peut s'attendre sur l'Hexatrek et comment les surmonter ?

  • Comment gérer son alimentation et son hydratation pendant une longue randonnée comme l'Hexatrek ?

  • Tes conseils pour minimiser l'impact environnemental tout en profitant pleinement de cette expérience ?

 

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans cet épisode bonus de Vanderlust le podcast. Je prolonge la discussion avec mon invité qui s'est prêté au jeu de questions-réponses rapides pour des conseils concrets et pratiques en fonction de son expertise et de son expérience de voyage. Ah oui, et si tu aimes ce podcast, le meilleur moyen de le soutenir est de t'y abonner sur ta plateforme d'écoute favorite, de le partager autour de toi et de mettre un super commentaire et 5 étoiles sur Apple Podcasts et Spotify. Merci mille fois et belle écoute ! Alors, Florian, on se retrouve dans cet épisode bonus. Je vais te poser une dizaine de questions pour recueillir tous tes meilleurs conseils avant de se lancer dans l'exatrec, le sentier le plus long de France, de longue randonnée. Donc déjà, avant de se lancer dans l'exatrec, c'est quoi le conseil que tu donnerais ?

  • Speaker #1

    Je dirais deux conseils. Le premier, c'est de ne pas forcément voir les 3000 km dans leur ensemble, parce que ça peut paraître comme quelque chose d'insurmontable, de trop grand. C'est plutôt de se lancer un peu au jour le jour et de diviser ça en plein de jours et de prendre le temps. Ça aide vraiment à surmonter ça. Et l'autre chose qui est vraiment très pragmatique, très technique, c'est de commencer tranquillement son trek. On a le temps sur l'exatrek, c'est très long. Donc prendre la première semaine ou les dix premiers jours, ne pas forcer et vraiment habituer son corps pour ne pas se griller dès le début.

  • Speaker #0

    Quelles ressources on peut utiliser ? Comment on fait pour se renseigner justement sur ce long trek ? Qu'est-ce que tu conseilles ?

  • Speaker #1

    Alors l'ExaTrek, il faut savoir que c'est une association qui est très bien organisée. Ils ont un site internet, ils ont une page Instagram. Il y a même un groupe discussion Discord où on peut poser les questions et les interrogations qu'on a. Donc il y a toute une communauté. Et il y a aussi une application Exatrec qui est vraiment très utile avec le tracé GPS et les points d'info de ravitaillement, etc. Donc vraiment, il y a tout un tas de ressources qui sont disponibles directement par l'Exatrec.

  • Speaker #0

    Oui, il y a une vraie communauté derrière. Ça, c'est chouette aussi.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    C'est quand le meilleur moment pour entreprendre l'exatrec et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Alors c'est assez précis, c'est le meilleur moment, c'est fin mai, début juin. Tout simplement parce que quand on commence à ce moment-là... En fait, l'idée c'est d'arriver dans les Alpes ou les Pyrénées et qu'il n'y ait pas trop de neige. Par exemple, si on part des Vosges, comme la plupart des gens le font, si on part trop tôt, on va arriver dans les Alpes début juin ou mi-juin, et là il y a encore beaucoup de neige sur certains cols. Alors que si on part début juin des Vosges, on arrive courant juillet dans les Alpes, et là ça a eu le temps de fondre, et c'est beaucoup plus simple.

  • Speaker #0

    Quels équipements pour toi sont indispensables pour une randonnée de longue durée comme l'hexatrèque ou d'autres ?

  • Speaker #1

    Alors au-delà des grands classiques pour bivouaquer, etc. La tente, le duvet, le sac de couchage, le matelas. Je dirais précisément trois choses. Une gourde filtrante, très important. Moi j'avais commencé sans et je me suis rendu compte que c'était fondamental. Ça permet d'être beaucoup plus autonome avec l'eau. On peut remplir dès qu'on passe dans un lac, une rivière, tant que ce n'est pas de l'eau stagnante bien sûr. mais ça permet vraiment de porter moins d'eau parce qu'en fait dès qu'on croise un ruisseau notamment en montagne on la remplit à chaque fois donc ça change la vie Un réchaud, je pense que c'est quand même un classique, mais moi j'avais commencé sans réchaud et je me suis rendu compte qu'en ayant un réchaud, on est beaucoup plus indépendant aussi en nourriture. On mange mieux et on peut avoir de la nourriture qui est moins lourde. Et enfin, petit bonus, je dirais un cahier et un stylo parce que ça vous permet d'écrire et franchement, faites-le sur un voyage comme ça parce que ça vous permettra vraiment de graver des souvenirs sur papier.

  • Speaker #0

    Quel type de vêtements ? Et de chaussures, tu recommanderais pour être à la fois confortable, en sécurité pendant la randonnée ?

  • Speaker #1

    Alors ça, ça va forcément dépendre un petit peu des gens, mais de manière générale, des vêtements assez légers parce que tu marches la plupart du temps pendant l'été. donc il va faire chaud la journée et il faut quand même avoir une bonne doudoune chaude pour les nuits en montagne donc tu vas vraiment avoir tout un set d'habits légers pour la journée et quelque chose de chaud pour le soir mais tout en minimisant le poids bien sûr pour les chaussures ça dépend vraiment de vos chevilles et de votre expérience par rapport à ça moi j'avais commencé avec les grosses chaussures de randonnée montante un peu les classiques à l'ancienne Donc c'est très bien parce que ça protège bien les chevilles Mais je me suis rendu compte que c'est lourd T'as chaud Si tu les mouilles ça met je sais pas combien de jours à sécher Et en fait j'ai terminé les Alpes Avec ça quand même Et après je suis passé sur des chaussures de trail Et là que du bonheur, légèreté Flexibilité tout ça Mais ça va vraiment dépendre des chevilles Parce que moi j'ai la chance d'avoir des chevilles qui sont pas fragiles Qui sont vraiment résistantes Donc plusieurs fois avec les chaussures de trail Je me suis tordu la cheville mais je me disais, oh, ok, tout va bien. Alors qu'avec les grosses chaussures montantes, je ne me suis jamais tordu la cheville. Donc ça, ça va dépendre de vous.

  • Speaker #0

    Et par rapport à ton sac, tu étais sur un sac de combien de kilos ? Et t'étais-tu vraiment investi sur des accessoires légers, genre tente, duvet, tout ça, c'est quand même important, non ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Moi, je suis parti vraiment un petit peu avec... Tout l'équipement que j'avais déjà, je ne voulais pas me lancer justement, je n'étais pas team ultra light, ultra performant, parce que ça coûte rapidement très cher quand même. Moi, j'ai commencé dans les Vosges avec un sac qui se rapprochait plutôt de 13-14 kg, peut-être 15 avec le ravitaillement, ce qui était lourd. Et en fait, l'avantage de l'exatrec, c'est qu'on est en France et qu'on peut se décharger, qu'on peut s'adapter. Donc en fait, petit à petit, j'ai largué des trucs à droite, à gauche, j'ai changé de tente. Parce que j'étais parti avec une tente de place que j'avais qui pesait 2 kilos par exemple. Au bout d'un moment, j'ai acheté une tente une place qui faisait 1 kilo. et il y a plein d'ajustements comme ça qui m'ont fait finir le trek à 10 kg dans le sac et qui était très bien ce que je conseille aux gens c'est de prendre un sac de 40 litres comme ça au moins ça va vous restreindre au niveau de la place dans le sac parce que plus on a de place dans le sac plus on va le remplir avec des choses inutiles et à l'inverse 40 litres au moins on est sûr que quand c'est fini c'est fini on n'en met pas plus

  • Speaker #0

    Comment tu as fait pour planifier tes étapes, les points de ravitaillement, etc. ? Tu parlais de l'application, ça c'est vraiment ce qui t'a permis de faire ça ?

  • Speaker #1

    Ouais franchement l'application c'est un outil génial, c'est Exatrack je crois, tout simplement. Tu verras sur le site internet ou même si tu mets Exatrack sur les applis. Mais ouais parce que t'as la trace GPS d'une part Donc ça ça te permet vraiment de savoir où t'es Et en fait t'as les informations sur les fontaines, les points d'eau Les magasins, le ravitaillement, les campings Donc là pour le coup tu peux prévoir et te dire Ok là dans 80 km il y a un village ou un camping Bon j'exagère un peu, souvent on est en France Donc il y a souvent des villages et tout ça Mais ça te permet vraiment de prévoir ce que tu veux prévoir en termes de ravitaillement

  • Speaker #0

    et pour le reste ça se fait quand même moi je faisais du jour au lendemain où est-ce que je voulais dormir parce que voilà tu marches et tu vois comment ça se passe oui tu sais pas combien non plus tu vas marcher il y a des jours peut-être un peu avec et des jours un peu moins avec quoi pour dormir comment tu t'y es pris est-ce que t'as alterné bivouac, tente refuge comment ça se passe sur l'exatrec

  • Speaker #1

    Alors, pour ma part, j'ai fait, je pense, allez, 98% de mes nuits en bivouac parce que j'ai trouvé ça incroyable. Déjà, c'est gratuit. Donc, quand tu pars quatre mois, dormir gratuitement, ça fait plaisir. Et surtout, c'est une liberté magnifique. C'est des moments, c'est les plus beaux moments sur le trek. Peut-être, c'est d'être seul le soir au milieu de nulle part, en pleine montagne. Après, autrement, il y a des campings qui sont quand même assez souvent là. Ça fait plaisir parce que tu prends une douche. Tu peux aller manger un burger ou te faire un resto au village. Ça fait vachement plaisir. Donc, les campings sont là et il y a aussi des refuges. Moi, je n'ai pas trop fait de refuge parce que ça coûte quand même assez cher sur le long terme. Et il y a souvent du monde et en été, il faut réserver, mais c'est possible. Il y a des refuges, notamment dans les Alpes, dans les Pyrénées, qui sont assez nombreux. Donc, on peut aussi prévoir en fonction de ça. Pour ma part, je ne l'ai pas trop fait, mais c'est faisable, je pense.

  • Speaker #0

    Quels sont les meilleurs moyens pour se préparer un peu physiquement, mentalement, avant l'exatrec ?

  • Speaker #1

    Je dirais être en forme. C'est très bête comme remarque, mais être en forme de manière générale, parce qu'on se lance sur de la marche, tout simplement. On n'est pas là pour faire des records du monde. de performance incroyable, on va juste marcher. Il faut être à l'aise, je dirais, une dizaine de jours avant de se lancer, se faire des petites randos d'une heure ou deux avec le matériel prévu et le sac à dos. Comme ça, on se met en condition et on fait comprendre à notre corps que ça va être ça et on peut faire des ajustements. et moi j'aimais bien c'est peut-être personnel mais moi je faisais beaucoup d'étirements de yoga avant pour vraiment avoir un corps qui est souple qui est à l'aise et qui est vraiment avoir un corps huilé entre guillemets et pas rouillé avant de se lancer et d'ailleurs j'ai continué à faire des étirements le soir sur le trek, je pense que ça m'a fait beaucoup de bien mais ça c'est hyper important dans une hygiène de vie,

  • Speaker #0

    les étirements autant que le sport je trouve exact,

  • Speaker #1

    je suis complètement d'accord

  • Speaker #0

    Comment tu occupais tes journées pendant la marche ? Est-ce que tu écoutais de la musique ? Tu discutais avec des gens ? Comment tu aimais occuper ton temps pendant ces longues journées de marche ?

  • Speaker #1

    Mine de rien, ça va dépendre des passages et des moments. Des fois, le cerveau est énormément sollicité. Notre attention est vachement... Il faut être très attentif aux directions qu'on prend, au terrain, à l'environnement ou au paysage tout simplement. donc là tu es très t'as pas besoin de t'occuper autrement et les journées passent vite des fois en revanche c'est sur du plat c'est en pleine il ya bien des étapes comme ça et le temps paraît assez long Moi, j'aimais bien écouter de la musique. Au départ, je me suis dit que je n'écoutais pas de la musique en pleine nature, que je suis fou et tout ça. Mais en fait, en fin de journée, quand physiquement on se sent un peu plus fatigué et que ça commence à tirer un peu, tu te mets de la musique et d'un coup, tu redécouvres le paysage, mais avec de la musique que tu choisis. Et ça te remet toute une nouvelle dimension. Donc, souvent, en fin de journée, je me faisais les deux dernières heures en musique. Et voilà, après le soir, tu te poses, ça va assez vite. Tu es fatigué. t'as pas besoin, il te faut pas grand chose pour que tu dormes c'est juste que tu fais ça avec le coucher de soleil le temps que tu t'installes que tu mettes ton bivouac, que tu te fasses à manger et moi j'écrivais et finalement après avoir écrit mes yeux ils commençaient à tomber et en fait 21h tu dors et c'est très bien parce que moi j'adorais vivre avec le soleil

  • Speaker #0

    Comment tu as fait pour gérer un petit peu l'orientation tout au long de la journée sur le sentier, surtout sur des zones un peu plus isolées ou moins référencées ? Est-ce que finalement tu as pu t'orienter facilement tout le temps ?

  • Speaker #1

    Ouais, de manière générale, ça a été... On a la chance d'avoir un des pays les mieux balisés au monde en termes de chemin de randonnée. La Fédération Française de Randonnée, c'est un boulot incroyable. Tu as toujours une trace de GR, etc. Donc, tu es toujours sur un chemin. Ça, c'est super cool. Il y avait aussi l'application de l'Exatrec. Il y est pour les parties... Déjà, pour savoir quand il y a des bifurcations et tout, tu regardes sur l'appli, tu sais où tu vas. Les parties, effectivement, parce qu'il y en a eu où c'est plus sauvage, le chemin disparaît un petit peu, notamment dans les Pyrénées. sur la haute route des Pyrénées où il n'y a plus de chemin parfois, il faut se fier aux kernes, aux petites peintures. Et des fois, tu te rends compte que tu es complètement sorti de la trace et hop, tu reviens avec ta trace GPS. Donc voilà, aujourd'hui, au 21e siècle, on a la chance d'avoir ça pour s'orienter et c'est très, très utile. Ça te permet de jamais finalement t'éloigner.

  • Speaker #0

    Mais du coup, qui dit montagne, dit parfois pas de batterie. Comment tu faisais pour charger ta batterie ? Et est-ce que quand même, tu avais une carte de secours ?

  • Speaker #1

    Bonne question, non, j'avais pas de carte de secours, parce qu'il aurait fallu une très grande carte pour avoir ça, plein de cartes, ou alors alterner les cartes à chaque fois, ce qui est faisable, peut-être cet été j'aimerais bien marcher dans les Alpes d'ailleurs, et alterner des cartes, revenir un peu à l'essentiel, bref. Pour ce qui concerne la batterie, effectivement, peut-être un des points négatifs de tout ça, c'est qu'on est très dépendant de son téléphone, de ce petit objet là, et notre orientation dépend de ça, donc peut-être qu'on perd certains repères naturels. mais pour ce qui est de la batterie, moi j'avais une batterie externe très importante, donc toujours avoir une charge de téléphone qui reste là-dedans, et au bout d'un moment j'ai acheté des panneaux solaires que je mettais sur mon sac et finalement très utile très très utile pour être en autonomie, et ça fonctionne donc à partir du moment où t'as ta batterie externe qui te fait 3-4 charges de téléphone et tes panneaux solaires qui chargent la batterie externe et bah ton téléphone ça y est il fonctionne un peu sur la durée ça marche top

  • Speaker #0

    Hormis l'application de l'Exatrack qui a l'air super top, est-ce qu'il y a des applications type vie pratique, météo, que tu utilisais spécifiquement pour la montagne ?

  • Speaker #1

    Pour la météo, il y a une application qui s'appelle Météo Suisse. Ils ont un radar incroyable de précipitations, de nuages, d'éclairs, d'orages. qui couvre en fait plus que la Suisse, donc ça déborde sur le Jura et sur une grande partie de la Haute-Savoie et de la Savoie. Et donc ça, ce qui est le plus important, c'est en montagne, la météo. Donc pour toute cette partie-là, c'était incroyable l'application Météo Suisse avec le radar. Sinon, je regardais de manière générale sur Google la météo, un peu au jour le jour. faire attention pour une autre application que j'ai beaucoup utilisé que j'ai adoré moi je suis assez passionné de tout ce qui est sommet altitude tu vois carte et tout ça et une application qui s'appelle pic finder qui coûte 5 euros. Tu l'achètes. Ce n'est pas un abonnement, juste 5 euros, comme si tu achetais une carte. Et ça te permet, en fait, de visualiser le nom et l'altitude des sommets avec ton téléphone, tu vois, comme si tu avais le paysage qui défilait, mais ça met le nom des sommets. Et moi, dans les Alpes ou les Pyrénées, je me suis régalé à chaque fois parce que tu vois une cime magnifique et tu te dis, c'est quel sommet ? C'est la barre des écrins ? Non, c'est quel truc ? Même au loin, tu vois des sommets, tout ça. Et ça, ça te permet, moi, j'ai adoré de toujours me faire des pauses et regarder le nom des sommets avec Peak Finder.

  • Speaker #0

    Trop bien. Quelles sont les précautions à prendre pour assurer sa sécurité, notamment en solo et en pleine montagne ? Comment tu t'y prenais, toi, par rapport à tes proches ou s'il t'arrive quelque chose, une chute ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est important comme question. Franchement, le risque, il est météorologique. C'est le principal risque que tu peux avoir. Donc, à partir du moment où... Ça annonce peut-être des orages. Tu peux ne pas être sûr, mais si la météo te dit peut-être orages... Là, il va falloir agir en conséquence et ne pas s'exposer. Et à partir du moment où tu entends le bruit d'un orage et que tu es en montagne, notamment sur des parties exposées, là, c'est genre vraiment zéro tolérance. On ne prend pas de risque parce que ça peut devenir mortel.

  • Speaker #0

    Tu fais quoi, du coup, si tu es en haut ?

  • Speaker #1

    Tu t'arrêtes, tu trouves un... Là, si tu es en haut, pendant l'orage, malheureusement, déjà, c'est que tu as peut-être poussé un peu trop. Mais si vraiment, moi, j'avais vu, j'avais regardé les précautions, si tu es sur une crête en montagne et qu'il y a l'orage qui pète autour de toi parce que tu t'es fait surprendre... et que tu ne peux rien faire, malheureusement. Alors, je n'aimerais jamais être dans cette situation-là, mais apparemment, tu poses ton sac et tu t'accroupis sur ton sac. Si jamais l'orage pète à côté de toi ou sur toi, c'est censé. Je n'ai jamais essayé. C'est à checker, c'est à regarder. Mais c'est censé ne pas te foudroyer parce que tu n'es pas en contact direct avec le sol. Il ne faut pas non plus se mettre sous des parois rocheuses parce qu'il peut y avoir des éboulements, tu vois. mais ça ne m'est jamais arrivé, parce que justement, dès que tu ne prends pas de risque, tu t'arrêtes tout simplement, si tu vois des gros nuages noirs, et que tu es encore en forêt avant de monter en altitude, tu t'arrêtes en forêt, tu t'arrêtes au refuge, ça, il ne faut vraiment pas prendre de risque à ce niveau-là, et au niveau topographique, difficulté technique, tu vas souvent avoir des refuges sur ton chemin, tu peux toujours demander à des gardiens de refuge, ils sont là pour ça, si tu n'es pas sûr d'un passage. si on t'a dit que tel passage était compliqué ou que tu ne sentais pas, tu demandes au gardien, lui connaît, lui il est là pour conseiller les marcheurs et il va avoir, il va te dire un itinéraire alternatif s'il le faut. Donc voilà, c'est vraiment les aspects et de manière générale, c'est ne pas prendre de risques. Si on ne le sent pas, ne pas y aller, c'est vraiment la pire des bêtises qu'on peut faire. Il faut s'écouter. Quand on a peur, on a peur et on n'y va pas, c'est pas grave, il n'y a aucun problème.

  • Speaker #0

    Et par rapport à ta sécurité, c'est-à-dire que si toi, vu que tu es solo, il t'arrive quelque chose, est-ce que tu es venu des proches, de où tu étais, localisation GPS, comment tu t'y prenais ?

  • Speaker #1

    Moi je disais souvent à mes proches où j'étais, mais bon ça aide pas beaucoup, mais de toute façon c'est vrai que c'est un bon aspect des réseaux sociaux, je partageais assez régulièrement quand même, donc au moins on aurait pu me situer à tel ou tel endroit, par contre c'est vrai que malheureusement il y a des moments où j'ai déjà eu pendant deux jours pas de réseau du tout. Et là, pour le coup, il faut faire attention. Je n'avais pas de mécanisme particulier d'alerte. C'est peut-être inconscient, je ne sais pas. Je n'avais pas quelque chose comme une balise ou quoi. Tu as la chance, même si tu as des endroits où des fois, il n'y a vraiment, vraiment personne. Tu vois, les endroits les plus sauvages, ça va être les Pyrénées. Parce que dans les Alpes, tu as toujours des gens quand même, régulièrement, tous les jours, tu croises des gens. Donc dans les Pyrénées, je pense qu'il faudra attendre que quelqu'un passe. Et voilà, on n'est pas en plein désert ou aux États-Unis, sur des parties qui sont très sauvages. On a la chance, voilà. Même dans les Pyrénées, tu auras, je pense, au moins une personne qui passera dans ton sens ou l'autre et qui pourra te porter secours. Mais ce n'est pas l'idéal non plus, bien sûr. Faire attention, quoi.

  • Speaker #0

    Et penser à la couverture de survie.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. J'en avais une, tu as bien raison.

  • Speaker #0

    Quels sont les principaux défis ou difficultés auxquels on peut s'attendre en se lançant sur l'exatrec et comment on fait pour les surmonter ?

  • Speaker #1

    Je dirais que tu as des défis techniques qui vont être très pragmatiques sur des passages techniques en montagne. Ce qui est bien, c'est que l'exatrec t'offre des itinéraires alternatifs souvent pour éviter les passages les plus durs, donc tu n'es pas obligé. Et comme je disais, en France, il y a beaucoup, beaucoup de chemin. Donc, tu peux toujours éviter un passage et retrouver le chemin plus tard. Donc, c'est comme ça qu'on évite cette difficulté physique. Après, il y a un passage qui va être dur dans l'exatrec, qui va être obligatoire. C'est entre les Alpes et les Pyrénées. Tu passes plus ou moins en pleine ou du moins dans les Cévennes. C'est un peu sud de la France. Il peut y avoir des canicules. Et là, il va faire très chaud. Et ça, c'est un passage technique parce que tu vas être amené à marcher. Quelques jours, moi j'ai marché, il a fait 40 un jour. Et tu comprends très vite que c'est dangereux et que c'est compliqué. Donc voilà, je suis yéhout. Il y a un moment où tu vas malheureusement passer entre les montagnes et ça c'est une difficulté avec la chaleur. qui est un peu inévitable et qui fait partie du jeu. Donc pour ça, chacun fait ses trucs, mais souvent tu pars beaucoup plus tôt, tu finis, tu fais des pauses à midi, puis tu repars un peu le soir et tout ça, tu t'adaptes à la chaleur.

  • Speaker #0

    Ok. Comment on gère son alimentation et son hydratation sur l'hexatrèque ?

  • Speaker #1

    On a la chance, comme je le disais, d'être en France, d'avoir énormément de villages qui sont bien répartis. Il y a souvent le ravitaillement qui est possible. On n'est jamais à plus de 3 ou 4 jours sans rien avoir. Donc ça permet de prévoir en conséquence. Et en ayant un réchaud, ça te permet vraiment d'être plus indépendant avec la nourriture. Et comme je disais tout à l'heure, la gourde filtrante avec l'eau, c'est de la même manière. Tu as beaucoup plus d'autonomie au niveau de l'eau avec la gourde filtrante.

  • Speaker #0

    Quel conseil tu donnerais aussi pour minimiser son impact environnemental ? Ça, ça t'intéresse, c'est un sujet qui te parle, tout en profitant de cette expérience de rando.

  • Speaker #1

    Je dirais qu'il y a plein de petits conseils que tu peux avoir, qui sont très directs. Par exemple, ne pas faire de feu, finalement c'est tentant, mais ça ne sert à rien, ça laisse des traces durables, ça peut faire des incendies. Bien sûr, les déchets, on n'en parle pas parce que c'est classique, mais... ramasser tous ces déchets, n'en laisser aucun, faire attention à ce qu'on a dans les poches, des fois ça peut tomber par inadvertance, pas de mouchoirs ou de papier toilette dans la nature quand on fait ses besoins, on se dit que c'est biodégradable, mais quand il y a 200-300 personnes par semaine qui le font, ça peut tout ravager visuellement un endroit, rester sur les sentiers aussi, très important, ne pas partir à droite à gauche, parce que tu peux marcher sur des endroits qui sont préservés, donc les sentiers sont pour nous, c'est nos chemins et on y reste. et puis de manière générale faire attention à pas utiliser de produits chimiques notamment quand on se baigne et faire attention à ce qu'on a sur soi en termes de savon, de vaisselle ou de crème solaire avant de se baigner, avant de rentrer en contact avec la nature parce qu'on a un impact comme ça et de manière générale très rapidement on se rend très vite compte que ce qui est bon pour la nature est bon pour nous en tant que randonneur, en tant que trekker donc on adopte des gestes en fait c'est un peu un cercle vertueux et voilà on se rend compte qu'on a une une pratique écologique et que cette pratique-là écologique sera bonne pour la nature, sera bonne pour nous. Donc, en fait, c'est le cercle vertueux de la nature.

  • Speaker #0

    Elle vous le rendra bien derrière.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça le message.

  • Speaker #0

    Profitons-en encore longtemps et préservons effectivement la nature et notre environnement. Merci Florian. Vous pouvez retrouver Florian sur Flow, tiré du bas Climatrek. Ciao !

  • Speaker #1

    Merci !

  • Speaker #0

    Je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Entre-temps, n'hésitez pas à venir nous rejoindre sur notre page Instagram Vendeur Lust, le podcast, et à nous mettre un joli commentaire et 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast, et surtout, si ça vous a plu, d'en parler et de le partager un maximum autour de vous. Merci pour votre écoute et à très vite !

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