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WANDERLUST le podcast voyage

🎂 1 AN DU PODCAST 🎂 La genèse, mon parcours, mes voyages💘

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58min |21/05/2024
Play
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Description

Aujourd’hui j’ai décidé de vous proposer un épisode spécial 🎂 1 an du podcast 🎂 puisque cette fois ci c’est bien moi qui vais me prêter au jeu de l’interviewée…


Depuis 1 an, je me suis lancée dans l’aventure WANDERLUST et je suis hyper heureuse d’être toujours là 35 épisodes, 11 bonus et 1 épisode hors série plus tard !


➡️ Dans cet épisode je vais vous en dire plus sur la genèse de ce podcast, pourquoi je l’ai créé, dans quel contexte, dans quel but et vous en dire aussi un peu plus sur mon parcours aussi plus personnel, mes voyages, mes apprentissages le long de la route…


💬 J’espère que ça vous plaira, je vous laisse me faire vos retours, me dire ce que vous en avez pensé et si ça vous a plu ?!


💛Pour soutenir le podcast ABONNE TOI, partage-le un max, ajoute un super commentaire et 5 🌟sur Apple podcast et Spotify !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello ! Aujourd'hui, j'ai décidé de vous proposer un épisode un peu spécial pour les 1 an du podcast. Et oui, cette fois-ci, c'est bien moi qui vais me prêter au jeu de l'interviewer. Depuis 1 an, je me suis lancée dans l'aventure Wanderlust sans rien y connaître et je suis hyper heureuse d'être toujours là. 35 épisodes, 11 bonus et 1 hors-série plus tard. Wow, quel voyage ! Dans cet épisode, j'ai envie de vous en dire un petit peu plus sur la jeunesse de ce podcast. Pourquoi je l'ai créé ? Dans quel contexte ? Dans quel but ? Et de vous en dire un peu plus aussi sur mon parcours plus personnel, sur mes voyages, ma vision aussi des voyages et mes apprentissages le long de la route. Je ne me voyais pas trop vous blablater solo pour vous parler de moi, alors j'ai fait appel à une autre podcasteuse qui est Camille Merel. du podcast Good Visa qui m'a guidée avec bienveillance dans cet exercice. J'espère que ça vous plaira, je vous laisse me faire des petits retours, me dire ce que vous en avez pensé, si ça vous a plu. Et surtout, la meilleure manière de me soutenir pour continuer à vous proposer du contenu et des invités toujours plus inspirants, c'est de vous abonner sur votre plateforme d'écoute, de partager ce podcast au plus grand nombre et surtout de mettre 5 étoiles et un super commentaire sur Apple Podcast ou Spotify, puisque ça améliore la visibilité du podcast et peut-être qu'un jour, ça me permettra de le sponsoriser pour pouvoir en vivre. voilà, en tout cas je vous remercie énormément pour tout le soutien que vous m'apportez au quotidien vous êtes de plus en plus nombreux à écouter le podcast chaque semaine, donc voilà j'espère qu'on continuera encore longtemps à pouvoir mettre en lumière tous ces parcours inspirants de vie et de voyage belle écoute à vous

  • Speaker #1

    Hello Camille ! Bonjour Marie ! Comment ça va ?

  • Speaker #2

    Ben écoute, ça va super bien, je suis ravie qu'on se retrouve comme ça.

  • Speaker #1

    Je vais te laisser te présenter Camille, déjà de ton côté.

  • Speaker #2

    Bonjour à tous, bonjour à toutes, donc je m'appelle Camille et si je connais Marine c'est parce que j'ai un podcast également qui s'appelle Goût de Visa sur le bien-être et les voyages et c'est très drôle parce que tu es je pense la première dans cet environnement du podcast avec qui j'ai échangé et je pourrais même peut-être dire un peu ma mentor des débuts parce que je t'avais demandé qu'est-ce que tu utilises comme matériel, qu'est-ce que ci, qu'est-ce que ça et en fait ça fait des mois. Je sais pas si tu te rends compte mais ça fait un mois qu'on échange comme ça à distance donc je suis ravie de pouvoir t'accompagner dans cet exercice qui effectivement je comprends est pas facile quand on passe de l'autre côté du micro en fait.

  • Speaker #1

    C'est clair, tu verras quand peut-être un jour je t'interviewerai.

  • Speaker #2

    Exactement !

  • Speaker #1

    Mais effectivement, Camille, on échange beaucoup. Donc toi, tu es sur Bordeaux, moi je suis au Pays Basque, et c'est vrai que le podcasteur, c'est assez solitaire finalement. Heureusement que tu es là et qu'on échange et qu'on se soutienne à distance. Donc aujourd'hui, effectivement, j'ai fait appel à toi pour que tu puisses, de manière assez spontanée, on n'a rien préparé, me poser un peu quelques questions pour qu'on me connaisse peut-être un petit peu mieux. Merci en tout cas d'avoir... C'était cet exercice-là.

  • Speaker #2

    C'est moi qui te remercie. Et du coup, peut-être pour commencer, je pourrais faire comme tu fais avec tes invités, c'est-à-dire, est-ce que tu peux parler un peu de toi, nous dire qui es-tu, d'où viens-tu, ce que tu fais dans la vie ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis Marine, donc j'ai 37 ans, je vis au Pays Basque, à Arkhang, et ce que je fais dans la vie, j'ai un peu de mal à répondre à cette question, mais en tout cas pour le moment je suis podcasteuse, c'est ma principale activité, et depuis peu je fais aussi des pages ou des missions freelance sur de l'interview, du contenu aussi pour les réseaux. Et depuis peu aussi, j'ai repris une activité qui n'a rien à voir en mi-temps. Voilà, parce qu'aujourd'hui, le podcast ne me fait pas gagner ma vie. Donc, il faut bien un peu renflouer des caisses. Donc, voilà, ma vie pro en ce moment.

  • Speaker #2

    C'est vrai que ça, tout le monde n'est pas forcément au courant de l'envers du décor. Et je suis ravie qu'on partage aussi un petit peu tout ça. Et justement, avant de parler peut-être un peu plus de toi, de ton parcours, est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur... Au final, la jeunesse de ce podcast, parce que par exemple, déjà, comme on le disait tout à l'heure, qu'est-ce que ça fait d'être de l'autre côté du micro ?

  • Speaker #1

    Alors, je me mets à la place de mes invités, je me dis qu'en fait, c'est pas facile. Vraiment. Vraiment, je préfère être dans la position de la personne qui interview. Je n'ai pas trop l'habitude de parler de moi comme ça de manière très ouverte. Donc, c'est un exercice qui n'est vraiment pas facile. Donc, c'est bien pour les prochaines, je me mettrai encore plus à leur place. Donc, je vais avoir besoin que tu me guides un peu dans les questions. Mais pourquoi j'ai créé ce podcast ? C'est vraiment arrivé à un moment de ma vie où j'avais vraiment besoin d'un nouveau projet, un nouveau challenge. professionnel et personnel qui avait du sens pour moi. Et c'est vrai que ce qui me ramène toujours, de toute façon, dans toutes mes expériences pro, c'est vraiment l'humain et l'envie d'être utile, d'apporter quelque chose. Et ce n'est pas pour rien aussi que j'ai fait des études de psychologie, parce que je suis psychosociologue et psychologue du travail. Et vraiment, ce podcast, pour moi, c'est un médium pour... pour permettre d'inspirer, de se questionner, de découvrir de nouveaux horizons, de façons de penser, de vivre, et un peu de rassasier mon esprit curieux. Et c'est vrai que ça me donnait un bon prétexte, le podcast, pour oser aborder aussi des personnes qui, moi, m'inspirent. que ce soit par des choix de vie audacieux, pas forcément dans une norme, pour comprendre un peu aussi comment elles en sont arrivées à se lancer dans des aventures un peu dingues, et voilà, et qu'elles acceptent de se confier à moi. Donc je l'ai fait un peu pour mon propre développement, mais aussi pour d'autres personnes qui seraient intéressées par les mêmes sujets universels que moi, quoi.

  • Speaker #2

    Et c'est très intéressant que tu me fasses part du fait que tu travaillais dans la psychologie avant, et maintenant je trouve que ça prend tout son sens, parce que t'as une... J'ai écouté certains de tes épisodes de podcast, et t'as une écoute qui est quand même assez rare, je trouve, parce que c'est pas n'importe qui ne peut pas se lancer dans le podcast, il faut apprendre à écouter l'autre, préparer les questions qui vont arriver, et t'as cette écoute de l'autre qui est vraiment hyper intéressante, donc...

  • Speaker #1

    J'arrive à... Ça me fait plaisir. Moi, c'est vrai que je dois dire que quand je me suis lancée dans le podcast, je me suis dit que la seule chose, effectivement, qui pouvait me ramener à ma vie d'avant, etc., quand t'es en psycho, c'est vrai que l'écoute, c'est... Moi, j'adore écouter les histoires de vie des gens, que les gens racontent leur vie, qu'on en discute, etc. Et mener un entretien, finalement, au même titre qu'une interview. C'est un peu ce qui m'a ramenée vraiment à mes débuts comme psychologue. C'est vrai que préparer l'interview, c'est important pour ramener et guider un peu ton réalité.

  • Speaker #2

    Il y a cette écoute et aussi à quel moment tu peux poser les bonnes questions, à quel moment tu vas rentrer plus en détail dans certains sujets qui peuvent être sensibles. Je me doute que ça doit beaucoup t'aider. Est-ce que tu te connaissais avant de te lancer dans le podcast ? Est-ce que c'était un... Un média qui t'a tiré ? Est-ce que tu avais des agenités avec ça ou est-ce que c'était rien le grand saut dans le vienne ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'y connaissais absolument pas. Autant j'étais une auditrice, par contre, je suis passionnée par les podcasts. Moi-même, j'en écoute beaucoup. Maintenant, j'en ai tout le temps, que ce soit en voiture, etc. Je n'ai plus du tout la radio, je suis tout le temps sur des podcasts. Et d'ailleurs, que des podcasts de conversation, de témoignages, d'histoires de vie. C'est vraiment le type de podcast que moi j'aime. Et en fait, tout le côté, on va dire, technique... J'ai vraiment tout appris grâce aux tutos YouTube. J'avais fait une petite formation aussi avec Traverse en distanciel, un peu sur le matos, sur aussi comment créer mon podcast, un titre, faire une bande d'annonces, finalement, qu'est-ce qui était important. Et voilà, j'ai un pote aussi à moi, Baptiste, qui est un gestion qui m'a vachement aidée sur la partie prise de son, matériel, qui m'avait conseillé. Ma bande-annonce, la première, je l'ai faite avec lui, avec son matos. Et le montage, pareil, j'ai appris sur YouTube. Donc, j'ai vachement hésité d'ailleurs. Tu vois, c'est une grande question souvent qu'on se pose avant de se lancer, que ce soit dans n'importe quel projet, un changement de vie pro comme ça. Est-ce qu'on se lance et on se dit, vas-y, on va apprendre sur le tas ? Ou est-ce que je me forme ? Au début, je pensais que j'allais me former. Et en fait, après, je me suis dit non. Tu vas te lancer et tu vas te former au fur et à mesure. C'est pas grave si tout n'est pas parfait. C'est un peu dur pour mon côté perfectionniste.

  • Speaker #2

    mais ouais non pas du tout et en fait c'est vraiment quelque chose qu'on peut apprendre au fur et à mesure aussi quoi et après est venu le choix de quoi vas-tu parler et qu'est-ce qui a fait que tu t'es dit ben je vais faire un podcast sur

  • Speaker #1

    les voyages alors au tout début c'est vrai que j'avais pensé faire c'était pas forcément le voyage qui était apparu en première idée je voulais faire un podcast qui montre comment un événement de manière générale quel qu'il soit peut changer des trajectoires de vie, peut bouleverser des vies. Et en fait, je suis revenue au voyage après, en me disant c'est vraiment ça. Je me suis dit, il faut que je trouve en tout cas une thématique qui me passionne, dans laquelle je ne me lasserai pas en fait aussi. C'était intéressant pour moi, le voyage pour moi, ce n'est pas qu'une simple destination d'un point A à un point B. Pour moi, c'est vraiment une expérience de vie qui est hyper complète et qui va permettre de te faire grandir de manière vachement accélérée finalement. Et c'est pour ça que je me suis appris focus sur le voyage, parce que pour moi, voyager, c'est sortir de sa zone de confort, c'est apprendre à s'adapter au foie mignon, c'est se confronter aussi à des environnements, des cultures hyper différentes de ce qu'on connaît, de rencontrer aussi des personnes que tu n'aurais jamais rencontrées. en restant dans la petite bulle de confort. Et grâce à tout ça, on se connaît mieux intérieurement, on se fait sa propre vision de la vie, du monde, on est plus tolérant, on a plus de confiance, on relative beaucoup plus sur notre propre condition. Et en fait, pour tout ça, c'est vrai que c'est un accélérateur et un révélateur, je trouve, qui est super puissant. Et je me suis dit, ça c'est un sujet, c'est un prétexte un petit peu, et ça serait un sujet dans lequel je ne me lasserais jamais de creuser, parce qu'en fait dans mon podcast, je l'imaginais. un peu comme un voyage, mais j'avais envie d'apporter ce thème-là sous un angle très différent. Le voyage sous toutes ses formes, le voyage intérieur, le voyage, la conciliée vie pro-vie perso, et le voyage, donner de nouveaux imaginaires aussi autour du voyage. Il faut qu'on s'adapte aussi à notre environnement et le côté aussi écologique qui va faire de plus en plus partie de nos vies. Il faut qu'on s'interroge sur nos façons de voyager. Et donc je me suis dit, ok, dénominateur commun de toutes les personnes, ça va être le voyage, mais on ne va pas s'arrêter à juste la destination.

  • Speaker #2

    Et peut-être que là, ça serait l'occasion d'expliquer à l'audience le choix du nom du podcast, parce que, ça je te rejoins. Etant passée par là aussi, c'est bien beau d'avoir une idée de podcast, d'avoir trouvé la thématique, mais quand il s'agit de... Trouver un nom ? Je ne sais pas toi, mais moi, perso, ça m'a amené des mois avant de trouver le bon nom. Donc, est-ce que tu peux nous expliquer d'où est venue cette idée de Wanderlust ?

  • Speaker #1

    Oui. Moi, bizarrement, ça m'est venu assez rapidement. Alors, je ne sais pas si c'est un bon nom de podcast. C'est un mot anglophone. À la base, Wander et Lust, ça veut dire le désir de vagabonder, littéralement, en fait. Et c'est vrai que ce mot-là, je l'ai découvert... Quand moi-même j'étais en voyage en Asie, en Soudan, et je trouve que ça représentait tellement mon état d'esprit à ce moment-là, et ce mot il est réapparu un petit peu comme ça quand je me suis dit à quoi ça me fait penser le voyage ? c'est vraiment ce désir de vagabonder, de voyager. Et du coup, c'est vrai que c'est un mot anglophone, donc ce n'est pas forcément terrible quand on parle référencement sur des côtés un peu techniques. Mais je ne sais pas, moi, c'est un mot qui m'inspire en tout cas par rapport au voyage.

  • Speaker #2

    Mais est-ce que tu peux dire que toi, tu l'as attrapé, ce syndrome wanderlust, du coup ?

  • Speaker #1

    Ouais, mais en fait, ces filles... Petit à petit, j'ai eu la chance quand même de pouvoir toujours partir un petit peu, je dirais en vacances, plus jeune, etc. J'avais un voyage en Italie qui m'avait pas mal marquée avec mes parents en voiture et où là on parle une autre langue, on découvre une autre culture, une autre gastronomie aussi à laquelle je suis un peu sensible. Et en fait, c'est vrai que moi le voyage il est vraiment rentré dans ma vie de manière un peu fracassante. Avec un voyage en Inde et au Népal depuis plus d'un mois quand j'avais 20 ans. Et en fait, ce premier voyage-là, aujourd'hui encore, ça fait 17 ans. Et en fait, je me souviens d'énormément de choses, même d'odeurs, de sensations. C'est un voyage qui m'a toujours marquée, qui me marquera dans mon parcours. Et là, je pense qu'effectivement, c'est à ce moment-là que je l'ai attrapé, ce virus.

  • Speaker #2

    Et ça ne t'a pas excité depuis, ça ?

  • Speaker #1

    Ben non, je me suis toujours dit waouh, c'est d'une puissance, d'une force Je dis toujours que l'Aimed, pour moi, c'est... Tu ne peux pas faire plus éloigné, effectivement, de ce qu'on connaît. C'est tellement un choc des cultures, les genres, le monde, les odeurs. C'est hyper intense. Tu l'aimes ou tu la détestes en même temps. Donc, j'ai adoré. Et c'est vrai qu'à partir de ce moment-là, je me suis dit, waouh, il faut que j'aille vachement plus explorer. ce qui se passe ailleurs et sous d'autres formes aussi de voyages. Mais moi, j'ai vraiment adoré l'Inde et le Népal, avec la nature, le calme, qui contrebalançait le nord de l'Inde aussi, dans ce contraste qui était assez fou.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce qui a fait, si tu peux nous dire, peut-être que tu as choisi l'Inde pour ton premier grand voyage ?

  • Speaker #1

    Ça s'est fait un peu par concours de circonstances. En fait, je suis partie avec des copines. Une de mes amies avait effectivement une opportunité en fait pour connaître quelqu'un qui avait un orphelinat au Népal, dans la région de Chitwan, je m'en souviens. Et donc, elle m'a proposé avec une autre amie d'y aller. Je me suis dit, génial, ça va être une bonne opportunité, on va pouvoir apporter quelque chose. L'idée c'était d'être avec les enfants, de jouer. Moi j'étais animatrice depuis des années avant mes études. J'adore les enfants, etc. Et ils nous donnaient des petits cours d'anglais, même si à ce moment-là j'étais une grosse. en anglais mais voilà je me suis dit ça nous a donné un prétexte et on s'est dit ben on va organiser ça en allant aussi en Inde du Nord à Ndeli, à

  • Speaker #2

    Benares etc et donc c'était ce prétexte là qui nous y a emmené et j'imagine que c'est peut-être délicat comme question mais qu'est-ce que tu retiendrais peut-être le plus de ce voyage qui t'a le plus marqué parce que tu nous dis que c'est C'était un énorme choc culturel, mais est-ce qu'il y a quelque chose qui t'a marqué en particulier ?

  • Speaker #1

    En Inde, je pense que ce qui m'a le plus marquée, c'est le monde, l'intensité, cette intensité-là des Indiens et du monde. Donc ça, c'est vraiment quelque chose qui m'a marquée. Il y a autre chose aussi en Inde qui m'a marqué, c'est le rapport à la mort, le côté caste qui est quand même assez incroyable. Et j'ai tout le temps été confrontée à la mort à la réincarnation, à Varanasi, Vénares qui est la ville sacrée du Gange, où là tu as des gens effectivement, des processions devant toi. Et ça m'a vachement... donner une autre vision. Je me suis dit, waouh, il y a d'autres façons de vivre, de penser, de rapport à la mort aussi. Et ça m'a un peu apaisée, je trouve, sur ça, en rapport à ça. Et au Népal, je crois que ce qui m'a vraiment marquée, c'est la douceur, la gentillesse des gens, encore une fois. Et la nature, il est juste magique et incroyable et magnifique. Ça, c'est... De ce pays-là, je retiens ça aussi.

  • Speaker #2

    C'est vrai que le Népal, tu vois, c'est un des pays effectivement sur ma liste et tu vois que tu nous racontes ça, ça me fait penser au livre Kilomètre Zéro de Maud Ankawa, que tu l'as lu aussi. Est-ce que toi aussi, tout comme l'héroïne dans ce livre, tu as découvert des choses sur toi, j'imagine, pendant ces voyages, même si justement à l'époque tu avais 20 ans, c'est un âge où on découvre encore plein de choses sur nous. Qu'est-ce que tu pourrais nous partager pour ce sujet ?

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'à ce moment-là, je pense que ce que j'ai le plus découvert ou appris, c'est déjà sur mes capacités d'adaptation. À quel point, en sortant de ma zone de confort, j'étais capable de m'adapter à un environnement, une autre langue. Quand ils disent oui avec la tête, en fait, ça veut dire non. Enfin, tu vois, c'est des petits trucs bêtes comme ça, mais finalement, ce qui te paraît au début, c'est complètement différent. En fait, tu t'adaptes. Donc ça, j'ai vachement aimé ce côté-là de... vraiment de sortir de ma zone de confort et de me prouver que j'étais capable de m'adapter tout en respectant des cultures, des traditions d'un pays. Et aussi le côté sortir de ta zone de confort où tu fais des choses. Tu vois, on est parti en rando avec une personne, un petit jeune, je crois qu'il avait 17 ans, qu'on avait rencontré au bord du lac Pokhara, qui nous proposait de nous emmener trois jours dans les montagnes, rejoindre sa famille, etc. on trippe un quart d'heure et le lendemain matin, on partait à 6h pour le rejoindre et je me disais, mais waouh, en fait, je n'ai jamais fait ça de ma vie, tu vois, au bout d'un quart d'heure, de faire confiance à une personne, on est trois nanas, on va partir trois jours dans les montagnes, qu'est-ce qu'on fait, tu vois ? Et en fait, tout s'est très bien passé, c'était incroyable. Ce côté expérience, c'est un peu une vie qui est faire confiance à des inconnus, ça aussi, ça m'a marquée, tu vois.

  • Speaker #2

    Et tu sais quoi, ça me fait penser à une réflexion que je me sais il y a quelques jours quand je suis retrouvée sur des photos de quand j'étais en voyage, quand j'étais plus jeune à l'étranger. Et je ne sais pas si ça te fait ça aussi, mais de regarder les photos et de se dire Waouh, mais il y a plus de 10 ans, j'ai fait ça, j'étais à l'étranger. Est-ce que ça ne te fait pas bizarre de te dire, je ne sais pas, peut-être que tu en tires une certaine fierté ou est-ce que c'est quelque chose que tu as continué à faire, j'imagine, parce que tu as continué à voyager depuis ?

  • Speaker #1

    Non mais c'est clair, pour moi le voyage c'est vraiment une expérience que je souhaite à tout le monde, de faire ce type de voyage-là. Comme je le disais, c'est des accélérateurs, tant personnels, et c'est pour ça que j'ai continué à le faire derrière. Je trouve que c'est super important, dans une construction de vie et personnelle, de se confronter à ce type d'expérience-là.

  • Speaker #2

    Et là dans ce voyage tu étais avec des amis mais est-ce que par la suite tu t'es dit tiens j'ai envie d'essayer de voyager à nouveau mais peut-être tenter l'expérience en solo ?

  • Speaker #1

    Ouais, à ce moment-là je me souviens m'être dit mais heureusement que je ne suis pas partie toute seule je pense qu'à 20 ans j'aurais pas été... J'étais contente d'avoir partagé ça avec des amis très proches en plus et c'était juste fou. À la fin de mes études, j'ai décidé de repartir. Il se trouve qu'une copine à moi aussi de l'époque, qui était un psycho, a eu envie de repartir au même moment. Donc on a... Effectivement, refais une expérience à deux, d'aller s'expatrier cette fois au Canada. Et c'est plus tard, effectivement, à 27 ans, que j'ai eu envie de partir en solo et une meilleure expérience de ma vie.

  • Speaker #2

    T'es partie où du coup ?

  • Speaker #1

    Je suis partie en solo, je suis partie faire un tour d'Asie. Après mes études, je suis partie au Canada un an. en PVT, et là j'ai découvert, tu vois, le voyage aussi, travail, vivre dans un pays de manière un peu plus longue, une autre façon de travailler aussi, en coloc, tu pars en week-end en vadrouille, etc., toujours dans la nature, au Québec, etc., dans un environnement de fou. Et en fait, il se trouve que quand je suis revenue de ce voyage, je me suis séparée aussi d'une relation longue, avec qui j'étais depuis 9 ans. et j'avais un job hyper prenant, etc. Et du coup, j'étais dans un moment de ma vie où j'avais envie de me découvrir totalement. Du coup, à ce moment-là, j'ai décidé de partir solo et de me dire, allez, de quoi tu as envie, en fait, et de partir avec un billet à aller. J'avais pas mal de sous de côté. En fait, j'avais une de mes meilleures amies qui vivait au Cambodge, à Phnom Penh. Du coup, je me suis dit, je vais partir en Asie. J'avais fait une petite liste des pays. Et je me suis dit après l'Asie, tu vas partir en Nouvelle-Zélande faire un PVT. Ce pays m'attirait trop. Et il se trouve que du coup, j'ai commencé par le Cambodge. J'avais mon petit pied de la terre avec ma pod et ensuite je me suis lancée en solo. Pendant 6 mois, un mois par pays, je passe un peu plus de temps au Cambodge. J'ai fait Cambodge, Vietnam, Laos, Thaïlande et Indonésie. Le classique, quoi.

  • Speaker #2

    Ouais, le classique mais moral.

  • Speaker #1

    C'était fou, quoi. Vraiment, expérience d'une vie, une liberté. J'ai découvert vraiment le sentiment de liberté, parce que là, tu n'as aucune contrainte de temps. Tu n'as pas de date retour, quoi. et puis tu fais ce que tu veux quand tu veux ouais vraiment j'étais tellement heureuse quoi et donc à chaque fois tu restais,

  • Speaker #2

    enfin ces 6 mois tu étais toute seule ?

  • Speaker #1

    ouais, toute seule c'est toujours pareil Quand tu voyages seule, tu n'es jamais seule. Je fais des rencontres de fous, d'autres voyageurs. Au Cambodge, c'était un peu différent. J'ai rencontré pas mal de gens qui vivaient là-bas aussi en tant qu'expat. J'ai un petit lien particulier avec le Cambodge, mais à chaque fois, j'ai vraiment rencontré toujours des voyageurs. Même dans des endroits improbables, au Laos, dans les montagnes, j'ai toujours rencontré des gens qui me disaient mais là, personne Mais non, non, je rencontre des gens partout. Et pour ça aussi, ça m'a vachement... Je ne pensais pas que ce serait aussi facile de rencontrer des gens n'importe où, n'importe quand. Finalement, je n'ai pas vécu comme une aventure solitaire.

  • Speaker #2

    Tu t'es sentie accompagnée tout au long de ton voyage.

  • Speaker #1

    Oui, je me suis recréée des amis, des gens avec qui tu partages des trucs. Tout est beaucoup plus intense de toute façon. Tout le monde est dans le même mood, l'ouverture de la rencontre. Et je me souviens d'ailleurs m'être dit, c'est fou, j'avais peut-être un peu des a priori avant des gens, j'étais peut-être moins tolérante, moins ouverte, et des fois je rencontrais des gens, et en fait, en me creusant un petit peu, je me suis dit, mais en fait, il y a toujours quelque chose à aller chercher, toujours quelque chose d'intéressant, si tu creuses un peu derrière chaque personne, si tu vas au-delà du premier regard, et ça je me suis dit aussi que c'est quelque chose que je retiens.

  • Speaker #2

    C'est parfait, c'est ce que j'allais te demander si tu pouvais retenir ce que tu pensais. Et encore une fois, peut-être question difficile, mais sur ces signes en Asie. Donc tu nous disais que tu avais un lien en particulier avec le Cambodge, vu que tu avais ton ennemi là-bas. Est-ce qu'un pays s'est démarqué des autres, peut-être, pendant ces six mois ?

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est jamais une question facile. On sait que chaque pays a sa singularité. Mais moi, je dois dire que le pays qui m'a le plus marqué, c'est le Laos. Pour moi, c'est le pays qui était le plus authentique, qui a gardé un peu vraiment... son authenticité qui est peut-être un peu moins touristique. Moi qui suis très liée à l'océan depuis toujours, finalement c'est le pays où il n'y a pas d'océan, il n'y a que des rivières ou les quatre milles îles. Enfin vraiment, le Laos c'est un pays hors du temps, avec des gens d'une gentillesse incroyable. J'ai eu des expériences aussi dans les montagnes du nord. Ce n'est pas si facile que ça de demander l'hospitalité quand on arrivait. Vous avez demandé ? Incroyable. Le Laos, c'est mon pays de cœur.

  • Speaker #2

    Eh bien, j'ai envie de te dire, peut-être qu'on en reparlera sur mon podcast.

  • Speaker #1

    Carrément. Ça fait longtemps maintenant, mais ouais, ouais. Dans ce pays, le conseil à tout le monde, ouais.

  • Speaker #2

    Ça me fascine. C'est vrai que je rêve de faire un tour en Asie, mais le Laos semble être exceptionnel. Et tu me disais tout à l'heure que tu avais prévu ces six mois en Asie. Et après, tu voulais partir en Nouvelle-Zélande. Est-ce que ça s'est fait ? Je ne sais pas pourquoi, mais on parle surtout de l'Asie. Et tu n'as pas reparlé de la Nouvelle-Zélande depuis tout à l'heure. On te dit tout ça.

  • Speaker #1

    Non, mais oui. Il se trouve qu'en Indonésie, j'ai fait une rencontre amoureuse. À la base, au moins, je n'étais pas du tout dans l'optique de rencontrer quelqu'un. T'imagines bien. Quand tu es en solo, tu es dans une optique de vivre ta vie librement et pas du tout dans l'optique de rencontrer quelqu'un. Mais il se trouve qu'en Indonésie, j'ai rencontré un Néo-Zélandais, mais qui ne vivait pas en Nouvelle-Zélande, qui vivait en Australie. On a gardé contact et il y a eu un petit truc. Et du coup, à la fin de mes six mois, j'ai posé la question de est-ce que je vais en Nouvelle-Zélande ? vraiment proposé de venir en Australie, de venir vivre en Australie et essayer. Il y avait eu quand même quelque chose d'assez particulier. Et il se trouve que j'ai osé écouter mon instinct à ce moment-là parce que c'était eu quelques jours. Donc, j'ai quand même assez osé d'y aller, mais on avait quand même gardé contact vachement, même quand j'étais en Thaïlande. Et donc, finalement, j'ai changé mes plans. Il me dit allez One Life, vas-y, va tenter ! Un peu dingue et donc je suis partie faire un PVT finalement en Australie pour rejoindre ce Klee Weed et vivre à Perth du coup. Donc j'ai vécu un an et demi à Perth suite à ça.

  • Speaker #2

    Incroyable.

  • Speaker #1

    J'avais pas ça.

  • Speaker #2

    Je savais pas, j'adore, j'ai l'impression qu'on est dans un film. C'est vraiment une histoire, un scénario d'un film. Donc en fait, tu n'es même pas rentrée en France ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #2

    Entre temps ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai enchaîné, l'idée c'était d'enchaîner, d'aller un peu renflouer les caisses aussi. Et moi, à la base, l'Australie, ça m'a attirée, mais pas du tout. Moi, c'était vraiment la Nouvelle-Zélande, les paysages incroyables, la nature, surtout après le Canada. Et en fait, finalement, j'ai vécu pendant un an et demi à Perth, en Australie. J'ai commencé un peu au père, pour quand même avoir mon petit cocon à moi. On n'a pas vécu ensemble de suite, etc. Et en fait, il se trouve que ça, quand même, ça l'a fait. Donc ce qu'il faut savoir c'est qu'en Australie il y a une grosse communauté néo-zélandaise. Et en fait, moi, j'ai vécu avec des Néo-Zélandais en Australie. J'ai eu une expérience un peu particulière, c'est-à-dire que je n'étais pas en mode road trip, on a bougé, etc. Mais j'étais vraiment plus en mode installée, presque expat. Et en fait, à part dans des boulots que j'ai eus, où j'ai côtoyé des Australiens ou des gens de partout dans le monde, finalement, ma vie là-bas, j'étais installée. Et que avec des Néo-Zélandais. Et en fait, il y a vachement de liens en termes de culture par rapport aux Pays Basques. C'est une culture hyper forte et ils sont hyper fiers de leurs racines, de leur identité.

  • Speaker #0

    Même si des fois, ça fait dix ans qu'ils ont quitté la Nouvelle-Zélande. Mais c'est vrai que du coup, c'est une expérience un peu particulière que j'ai eue en Australie là-bas.

  • Speaker #1

    Je suis vraiment bluffée. Tu vois, il y a plusieurs choses qui me viennent. La première, c'est... Vraiment, je suis épatée par le fait que tu ne sois pas du tout rentrée en France entre-temps. Ça ne te manquait pas, tes amis ou tes amis te dire, j'ai besoin de retourner à certaines de mes affaires pour partir dans un autre pays, prévoir un peu. T'es partie vraiment en mode one life.

  • Speaker #0

    Oui, mais en fait, j'en ai déjà parlé, mais j'ai appris à écouter mes besoins et mon instinct. Et ça je trouve qu'en voyage c'est quelque chose que j'ai vraiment appris là, parce qu'on est souvent un peu finalement guidé par des choix un peu contraints. Et là le fait d'avoir une totale liberté de choix, tu fais beaucoup plus confiance à ton instinct et non j'avais envie de continuer à voyager. Plus tard après, on est revenu en France, Gere, je ne me rappelle pas trop, mais huit mois peut-être plus tard, je suis rentrée avec lui pour lui faire découvrir la France, le Pays Basque et l'Espagne. Mais j'étais bien en voyage. J'adore.

  • Speaker #1

    Et c'est intéressant parce que tu vois ma deuxième question ça allait être, tu vois on est quand même un petit peu connecté par rapport à ton intuition j'imagine que ça aussi c'était très important pour tes six mois en Asie de te dire ok vers quel pays je pars vers où je suis tentée ou même tout simplement dans un voyage en solo beaucoup s'écouter parce que tu es une vieille technique avec eux

  • Speaker #0

    toi et toi-même. Ouais.

  • Speaker #1

    Tu penses que ça t'a aidé à plus t'écouter et à plus suivre ton intuition ces six mois ?

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. Déjà, vivre... Moi, je sortais de neuf ans de relation aussi. Avant, ça faisait... Avant que je parte en solo, je pense que ça faisait un peu plus d'un an que j'étais célibataire. Mais déjà, j'ai aussi... J'avais déjà appris un petit peu à vivre en solo et c'est tellement bien. Mais encore plus, je trouve que c'est décuplé quand tu es en voyage, puisque tu enlèves toute contrainte liée au travail, tout simplement. C'est ces contraintes-là du quotidien que tu as quand tu es chez toi, quand tu bosses, etc. Là, vraiment, tu t'écoutes. Il y a même des fois où j'avais absolument rien prévu. C'était vraiment au jour le jour. Et il y a même des fois où je m'étais dit, tiens, je vais aller là. Et en fait, je sais pas, au dernier moment, je me suis dit, je sens pas. Je devais partir même avec quelqu'un. J'avais rencontré une fille et tout ça. Et je lui ai dit, non, je change mes plans. Après tout, voilà, je ne dois rien à personne. Et en fait, finalement, meilleure décision, parce qu'après, j'ai vécu des choses en faisant finalement ce que j'avais décidé de faire. Et elle s'est fait d'ailleurs voler son sac sur ce trajet-là, dans le bus. Il lui arrivait que des galères. Et je me suis dit après, bon. Finalement, tu as peut-être bien fait d'aller au bout et de t'écouter, même si sur un moment, peut-être, elle était déçue que je lui dise non, je ne viens pas avec toi

  • Speaker #1

    mais ouais ça ça m'a ça m'a servi quand même pour après parfait et si on retourne un petit peu dans cette chronologie donc tu es en tu vois j'allais dire en Nouvelle-Zélande donc tu es en Australie mais à la néo-zélandaise on va dire comment ça se termine enfin est-ce que ça se termine est-ce que tu chines par rentrée en France voilà donc tu es au Pays Basque donc il me manque un petit ouais

  • Speaker #0

    bah effectivement on s'est séparé ou en fait moi je suis quelqu'un d'assez fier en fait ça s'est fait de manière très très rapide Et donc c'est lui qui a décidé à la base d'arrêter. Donc j'aurais pu rester puisque je venais d'avoir un visa de 5 ans, quand même en Australie. J'avais fait tous les papiers en tant que conjointe de Kiwi Neo Zed en Australie. Donc j'avais 5 ans de visa. Et en fait, moi l'Australie c'était quand même lié à lui. À la base c'était pas mon projet de départ et toute ma vie était autour de lui là-bas. Et ça a été un petit peu compliqué quand même. Donc à ce moment-là, en une semaine, j'ai pris mes affaires et je suis rentrée en France. Et ça, ce n'était pas vraiment prévu et c'était un peu subi quand même. Même si c'était un choix de moi de rentrer, ça a été un petit peu difficile le retour. Et là, pour le coup, je me suis dit, bon, je me doutais qu'il allait changer d'avis. Et qu'à un moment, tu vois, on ne s'était pas quitté non plus en monétaire. Et du coup, je me suis dit, non, là, il faut que tu te réimplantes en France. Et moi qui avais toujours fui les CDI, je me suis dit, là, tu vas au CDI. Et donc, je me suis vraiment réimplantée. J'ai postulé à 5 ou 6 jobs la première semaine où je suis rentrée. Et j'ai été prise à tous les jobs. Tellement, je pense, que j'étais déterminée à retrouver un taf. Et du coup, j'ai eu le choix. Et en fait, j'ai pris le CDI, le truc qui allait vraiment aussi me permettre de me développer un peu plus dans ma carrière. Avec un challenge important. Et j'étais tellement dans une énergie. Je pense à ce moment-là, ouais, tu dégages un truc, ça fait un an de route, voilà, que t'es en voyage, que t'es libre, que... C'est vrai que les gens, ils étaient professionnellement, ça m'a aidée, tu vois, cette expérience-là. Je l'ai vécue et je l'ai transformée comme un atout et ça a plu aux employeurs. Et du coup, je me suis relancée là-dedans, dans un nouveau projet. Depuis, je ne suis plus repartie comme ça en voyage.

  • Speaker #1

    J'imagine qu'au Pays Basque, tu as fini par rencontrer quelqu'un d'autre.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, quand je suis rentrée, j'étais à Bordeaux. Puisqu'il faut savoir que je suis toujours entre Bordeaux et le Pays Basque. J'ai grandi à Bordeaux, ma scolarité à Bordeaux, mais toujours entre le Pays Basque, puisque toute ma famille est de là-bas, mes parents étaient de là-bas. Et donc toutes mes vacances d'été c'était là-bas, toutes mes vacances scolaires c'était là-bas. Un week-end sur trois on était au Pays Basque, donc moi j'ai toujours été entre les deux. Quand je suis rentrée de voyage, j'ai retrouvé un job à Bordeaux. Et il se trouve qu'effectivement, j'ai rencontré mon conjoint actuel un peu plus d'un an après être rentré. Et il se trouve que c'est un purbache-coille, comme on dit, qui vit au Pays-Bas, etc. Donc, on a passé un an à distance. Et ensuite, je suis retournée. Je savais de toute façon que je retournerais au Pays-Bas qu'à un moment. Donc, ça s'est fait un peu par l'amour et le job en fait à celui puisque j'avais décidé finalement de quitter mon job à Bordeaux. Et il se trouve que d'où c'est enchaîné, puisque j'ai retrouvé un autre job dans la foulée, l'alignement des planètes, encore une fois. Tout était évident, quoi. C'était le bon moment pour que je repartive au Pays Basque pour de bon.

  • Speaker #1

    C'est quand même fou parce que je te promets que j'allais te dire qu'au final, le plan est toujours parfait et que tout s'aligne.

  • Speaker #0

    Ah mais moi, je fais vachement confiance à l'univers. Quand les choses se passent, tu vois, ça doit se passer. Quand les choses doivent s'arrêter, tu vois, avec ma rupture, je pense qu'au final, tu sais, avec un peu de recul, c'était finalement pas plus mal. Tu ne serais pas forcément projeté sur nous. très très long terme en Australie, c'était pas un pays qui m'a convenu plus que ça, tu vois. Et ouais, alignement des planètes.

  • Speaker #1

    Et tu vois, je pense qu'il y aurait presque tout un sujet à faire autour des relations liées au voyage, parce que je te rejoins beaucoup sur ce côté où les relations amoureuses sont peut-être intervenues entre des voyages où on peut-être précipité certains départs et ainsi de suite. Je trouve que ça a été assez intéressant de voir comment tout ça s'entremêle et peut... pas dicter des choix, mais peut-être faire pencher des fois la balance d'un côté ou de l'autre. Et est-ce que ton conjoint actuel est autant passionné que toi par les voyages ? Parce que j'imagine que quand tu l'as rencontré, t'as dû quand même faire passer le message que le voyager, c'était extrêmement important pour toi.

  • Speaker #0

    Ouais. D'ailleurs, pour les relations amoureuses, c'est quelque chose auquel je suis en train de penser justement pour cet été, où j'aimerais faire une petite série spéciale sur amour, voyage. je me dis pour l'été on aime bien on aime bien ce genre de thématique donc si jamais il y en a qui ont vécu des histoires un peu d'amour en lien avec le voyage je suis preneuse Et sinon, oui, mon conjoint, alors lui, il n'a peut-être pas voyagé autant que moi, mais je pense que ça lui a un petit peu plu quand même, cet esprit-là aussi. Et aujourd'hui, effectivement, ça fait partie de notre équilibre de vie. C'est quelque chose qu'on a toujours fait ensemble et qu'on a peut-être un peu moins fait puisqu'après, on a eu une famille, puisque j'ai eu un enfant pendant le COVID. Et aujourd'hui, effectivement, on a un van depuis deux ans. Donc avant on faisait toujours un ou deux voyages par an, mais bon tu sais commencer avec le boulot, t'as pas beaucoup de vacances etc. Mais dès qu'on peut on bougeait. Et lui c'est quelqu'un qui peut sur un coup de tête te faire 500 bornes de bagnole pour aller je sais pas dans les Alpes pour 3 jours quoi. Donc ça aussi, ça nous rassemble. Mais aujourd'hui, ça fait vraiment partie de notre équilibre de famille. On a remis notre vie en perspective autour du voyage. Et aujourd'hui, on fait par an un mois de van. Dès qu'on peut, on se barre en van en week-end, que ce soit à la montagne, en Espagne, on a de la chance au Pays-Bas, parce qu'il y a plein d'endroits sans aller trop loin. Et aussi un voyage un peu plus lointain de trois semaines, ça, ça fait partie aujourd'hui de notre équilibre de famille.

  • Speaker #1

    Et c'est intéressant que tu parles d'équilibre, parce que là, si j'essaie de retracer un petit peu, donc là, tu es rentrée de ton voyage, tu t'es installée, donc tu es à Bordeaux, ensuite le Pays Basque. Où est-ce qu'on place, du coup, ta carrière, la naissance du podcast ? Comment tout s'est transitionné, en fait ? Ouais,

  • Speaker #0

    deux ans après mon retour de voyage, je suis partie vivre au Pays Basque. Ensuite, en 2020, donc, il y a eu le Covid. Là, je suis devenue maman. Donc, ça aussi, c'est grosse étape dans une vie, c'est pas rien. Et il se trouve que j'en parle ouvertement, mais il y a deux ans après la naissance de mon fils, j'ai fait un burn-out. Et il n'est pas un audence burn-out par rapport aussi à la naissance de ce podcast. Mon deuxième enfant, c'est que non, je déconne.

  • Speaker #1

    C'est si un peu. Je ne sais pas le dire,

  • Speaker #0

    mais c'est mon deuxième bébé. Et il se trouve que ce burn-out a changé pas mal de choses dans cet équilibre de vie, dans la réflexion un petit peu... Je me suis un peu oubliée en fait, tu sais, retour de voyage... C'est la vie qui s'enchaîne là. Et en fait, j'ai repris un job, la carrière. Tu sais, comment t'es vite repris dans ce quotidien ? Dans ce quotidien, ouais. Il y a deux ans, le 15 juin 2022, je me souviendrai. Mon corps a lâché et un matin, je n'ai pas pu me lever. Et j'avais en fait, j'ai capté après, ouais, c'est un burn-out, une grosse crise de sens. Et ça fait partie des choses qui me tiennent à cœur aussi de parler dans ce podcast. Parce que ça... C'est une grosse étape dans ma vie et l'équilibre en fait est super important. Et ce qui s'est passé à ce moment-là, c'est que tu deviens maman, moi je vis avec un entrepreneur qui travaille énormément. J'avais à ce moment-là un taf qui me prenait aussi beaucoup de mon temps et finalement, c'était la seule chose qui... qui m'épanouissait moi en tant que femme, tu vois, je ne faisais plus rien pour moi à côté de ça. Et en fait, je donnais tellement dans mon taf que ce manque de reconnaissance, ce manque de... ouais, des petites choses comme ça insidieuses qui font que petit à petit, ça a été assez rapide, mais j'ai perdu vachement confiance en moi. Et j'ai perdu sens finalement dans ce que je faisais et j'aurais jamais pensé de ma vie que quelque chose comme ça pouvait m'arriver. Moi je me sentais un peu invincible, j'avais tellement toujours tout quitté, tout repris. Voilà, j'avais traversé des épreuves mais j'ai toujours rebondi, c'était ma personnalité. On ne regarde pas derrière, on avance et finalement là mon corps a parlé et en fait je n'ai pas eu d'autre choix. Mon château de cartes, tout ça, tout s'est écroulé un peu du jour au lendemain. et aujourd'hui il n'est pas arrivé par hasard le burn-out et du coup le podcast est intervenu si tu veux un an après le burn-out c'est le temps que tu meurisses le projet au final j'imagine ouais, c'est à dire qu'après mon burn-out j'ai quand même repris mon travail donc là heureusement ça s'est fait dans le bâchement de la bienveillance je me suis reprouvé que j'étais capable de reprendre une activité, etc. Mais je crois que vraiment, j'étais plus alignée déjà avec... J'ai compris à quel point la notion de liberté, pour moi, elle était plus qu'importante dans ma vie. J'avais besoin vraiment d'un projet qui me donne du sens. Et à ce moment-là, j'en avais plus trop dans le taf que je faisais. J'avais envie d'un projet avec des aspirations profondes. qui me correspondaient. Et donc, le podcast, je me suis dit, tu vas retourner un petit peu à des basiques, c'est-à-dire aller t'intéresser aux gens, les écouter, et ça va t'aider aussi à évoluer et à vraiment aussi, comment je vais réussir à concilier une vie pro, une vie perso, une vie de voyage. J'allais un peu chercher ça.

  • Speaker #1

    Est-ce que maintenant tu penses que, parce que là ça va faire un an que tu as quitté le monde de l'entreprise, le salariat, est-ce que maintenant tu arrives mieux à jongler entre les deux, entre ta sphère perso, ta sphère pro ?

  • Speaker #0

    L'équilibre déjà, c'est arrivé à avoir le fait de vraiment être dans la passion avec ce podcast, parce que ce podcast me prend énormément de temps, ce qu'il faut savoir c'est que j'ai eu une rupture conventionnelle. que je suis au chômage et c'est ce qui me permet aujourd'hui de développer ce podcast comme je le fais. Voilà, je vois ça comme un projet un peu entrepreneurial. mais qui ne me rapporte absolument pas d'argent. Donc heureusement que j'ai le chômage, même si je fais des petites missions à côté. Voilà, aujourd'hui, effectivement, j'arrive à passer plus de temps en famille. J'ai vraiment mis le voyage aussi comme un élément important dans ma vie. Ça, je n'ai pas envie que ça change. Donc oui, j'ai beaucoup plus d'équilibre maintenant. L'objectif maintenant, c'est que j'ai repris un job à mi-temps. donc maintenant j'ai encore moins de temps j'ai deux jours finalisés tu vois chaque semaine l'épisode c'est un rythme assez fou mais j'aimerais vraiment pouvoir continuer ce podcast et pouvoir le faire sponsoriser pour pouvoir continuer dans cette passion là quoi

  • Speaker #1

    Et justement, qu'est-ce que ça t'apporte ce podcast maintenant par rapport aux salariés avant ? Est-ce que tu sens que ça… Tu nous parlais de passion, qu'est-ce que tu en retires maintenant ?

  • Speaker #0

    Ce podcast, tu vois, pour moi, c'est comme un voyage. Je dis souvent la vie est un voyage, en fait, il y en a mille des voyages, et ce podcast, c'en est un pour moi. Je sors de ma zone de confort, c'est un nouveau challenge, je vais vers l'inconnu. Chaque semaine, je fais des rencontres hyper variées, hyper riches. avec des personnes que j'aurais probablement jamais rencontrées, comme quand t'es en voyage, finalement. Des personnes avec qui t'as des discussions, moi, pendant une heure, effectivement, les gens, ils me racontent leur vie, et on aborde des sujets importants, essentiels dans la vie. Et ça, ça me passionne, ça m'apporte énormément. Et je pense que c'est en train de se développer. Je vois qu'il y a de plus en plus d'auditeurs aussi. Et j'espère que ça aide d'autres personnes aussi à évoluer, à réfléchir, à se questionner, et peut-être envisager... d'aller un petit peu plus vers des aventures, vers des rêves qu'on n'ose pas réaliser, etc.

  • Speaker #1

    Déjà, en plus, je peux te dire que tu m'aides aussi, parce que comme je le disais au début, c'est vrai qu'on s'épaule beaucoup. Quand on nous laisse un petit coup de mou, on le partage, parce que comme tu le disais, c'est un monde quand même assez... Je n'ai pas envie de dire fermé, mais vu que c'est quand même aussi ce côté entrepreneurial, c'est, comme tu le dis, tout un voyage. Et voilà, d'avoir des petits partenaires de voyage de temps en temps, c'est quand même très chouette. Et effectivement, ton podcast corandine de plus en plus, tes écoutes progressent de semaine en semaine, donc c'est hyper inspirant. Et est-ce que, donc tu nous parlais tout à l'heure de ce projet de capsule pour cet été, est-ce que tu as d'autres projets que tu pourrais nous partager pour Wanderlust ?

  • Speaker #0

    Il y a celui-là déjà qu'il faut que je mette en place et que je trouve le temps. Mais ouais, de continuer, enfin moi il y a encore plein de gens que j'aimerais trop interviewer,

  • Speaker #1

    qui par exemple,

  • Speaker #0

    mais là en ce moment avec l'actualité, il y a Victoria Guillemont par exemple qui vient avec le projet Chimla qui a fait France N sans avion, il y a Camille et Thomas de Léon Le Daron qui ont envie un petit peu de nomades aussi, qui allient travailler. Et nomadisme, je suis fan des artisans de main aussi, Camille et Elias, qui partagent des documentaires. il y a vraiment des gens comme ça qui m'inspirent il y a aussi d'ailleurs une artiste que j'adore, Stéphanie Ledoux qui est artiste, qui fait des portraits pendant ses voyages et d'ailleurs qui passe beaucoup beaucoup de temps en Inde vraiment elle, j'aimerais trop l'interviewer et après aussi des personnes qui ont un peu des boules hors du commun en lien avec le voyage des séries en lien avec ça, sur des gros reporters, des médecins sans frontières des explorateurs pas des océanographes, continuer, tu vois, à avoir des invités hyper variés, des gens comme toi et moi, tu vois, moi je suis personne, mais des gens ordinaires, mais qui font des choses un petit peu extraordinaires, en lien avec l'aventure, le voyage, c'est continuer un petit peu là-dedans.

  • Speaker #1

    Et pour terminer, est-ce que tu pourrais nous... que tu vois, je ne peux m'empêcher, j'ai les petits réflexes aussi, tu vois, où tu te dis Oh non, j'aurais aimé qu'on continue à parler pendant des heures, je suis sûre que tu as tellement d'anecdotes, de voyages à nous partager,

  • Speaker #0

    voilà,

  • Speaker #1

    vraiment plein d'expériences. Est-ce que tu as des prochains pays sur ta liste ?

  • Speaker #0

    Ouais, déjà le prochain voyage... Ce qui est normalement prévu, c'est qu'on part en van pendant un mois, au mois de juillet. Et l'année dernière, on avait fait Italie, Slovénie et Croatie. Enfin, surtout Slovénie et Croatie. Donc là, on va continuer un petit peu dans la même bouillie. On va faire le Monténégro et l'Albanie. Donc ça, en van avec notre fils. Il y a bientôt 4 ans et ça c'est génial aussi. Ça fait partie aussi des choses que j'aimerais peut-être plus développer, des familles qui voyagent comme ça. Je trouve ça hyper intéressant aussi de voir nos enfants évoluer dans ces milieux-là et de transmettre ça. Donc ça c'est le prochain projet de voyage. Et puis là, des petits week-ends en Espagne, en van, de toute façon dès qu'on peut, dès qu'il fait beau, on part en van et ça j'adore ce moyen-là de dormir, d'être dans la nature, de dormir dans son véhicule et tout, ça on est très très fans quoi.

  • Speaker #1

    Et une question que j'aime bien poser à mes amis de temps en temps, qui sort un peu de nulle part, mais si là on te disait, avec ta famille, tu peux partir n'importe où dans le monde pour les vacances de tes rêves, où est-ce que tu partirais ?

  • Speaker #0

    Alors moi, j'ai quand même un rêve, c'est de faire un tour du monde en famille, quoi. Là, ce qu'on est en train un petit peu quand même de... Auquel on est en train de réfléchir, c'est quand même de faire un petit tour d'Amérique latine en van 4x4. Je ne sais pas quel véhicule, mais en véhicule aménagé. J'ai vu qu'il travaille en Espagne, enfin sa boîte, il est bilingue en espagnol. Et moi, je ne connais pas bien l'Amérique latine, j'ai fait un petit peu l'Asie, mais... Ça c'est quelque chose qui m'attire pas mal. Et sinon j'ai d'autres pays aussi, quand même. Je ne sais pas, Oman. J'ai des invités comme Sharline qui m'ont pas mal parlé. Là en ce moment j'ai vu aussi un de mes anciens invités qui était au Yémen. Mais Yémen, Arabie Saoudite, Oman, c'est des destinations de fou je trouve. Ça j'aimerais bien aller voir ce qui se passe là-bas.

  • Speaker #1

    Trop bien et je te rejoins parce que moi à chaque invité ça rajoute un pic, un liste.

  • Speaker #0

    C'est abusé hein ! Tous les jours, toutes les semaines, on voyage. Et ça aussi, ce côté évasion, c'est quand même... C'est un double tranchant parce qu'on a toujours envie de repartir. Mais au moins, on voyage un petit peu à travers eux.

  • Speaker #1

    Exactement, différemment. Et dernière question, est-ce que tu as un mantra ? Parce que je sais que tu poses la question à tes invités à chaque fois.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai que c'est une question que je pose à chaque fois. Ouais, moi je dirais que mon mantra, ma petite philosophie de vie, ce que j'essaie de me répéter, c'est vie maintenant parce que tu ne sais pas de quoi demain est fait. Et rêve, et au bout de tes rêves aussi. Mais le vie de maintenant, je pense que je suis quelqu'un qui a une certaine urgence à vivre. J'ai perdu des personnes qui m'étaient chères. de manière assez subite. Et en fait, moi, j'ai vachement de mal à me dire Ouais, quand j'aurai 45 ans, je partirai en tour du monde. En fait, j'ai beaucoup de mal à me projeter sur du long terme. Et en fait, je fais un peu du one life, tu vois. C'est maintenant qu'il faut vivre. Et quoi repousser à plus tard, quoi. Moi, j'ai vraiment une certaine urgence à vivre. Du coup, ça engendre aussi très peu de patience. Quand j'ai des projets, des choses comme ça, j'aime bien que ça arrive vite. Mais c'est un petit peu ce qui m'anime. Rêvons et réalisons nos rêves.

  • Speaker #1

    Merci pour ce beau mantra.

  • Speaker #0

    C'est quoi ton mantra, toi ?

  • Speaker #1

    Au moment où je te posais la question, je me suis dit j'espère qu'elle ne va pas me demander. C'est vraiment le bateau et je trouve que ça fait un peu cliché, mais le premier qui me vient c'est ceux qui ne tuent pas nous rendent plus fort. Et j'essaie vraiment, ce n'est pas tous les jours facile, mais de me dire que chaque expérience va avoir son côté positif au final, même si on ne le voit pas tout de suite. Et d'essayer de voir des apprentissages partout.

  • Speaker #0

    Je suis tellement en accord avec ça aussi. Quand il t'arrive des épreuves dans la vie, à un moment, tu as le choix. C'est-à-dire, soit tu rebondis et tu essaies de t'en sortir. Moi, c'est mon caractère après aussi. C'est burnout. De suite, quand ça m'est arrivé. j'ai pas compris ce qui m'arrivait mais par contre j'ai de suite mis en place des choses et aujourd'hui avec le recul c'est pas plus mal que ça m'arrive en fait, ça m'a permis vachement encore une fois grandir, évoluer d'accepter qu'en fait je suis pas une Wonder Woman que j'ai une part de vulnérabilité, chose que je n'avais pas conscience avant et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui j'ai n'appréhendé plus la vie de la même manière finalement de cet événement négatif de cette vulnérabilité qu'on pourrait penser un peu faiblesse, j'essaie vraiment d'en tirer une course. Et ça, ça vaut pour tout ce qui nous arrive, et aussi le temps dans tout ça. Le temps fait bien les choses aussi. Et souvent, on se rend compte avec le temps. que ça n'est pas arrivé par hasard ou que c'était à ce moment-là qu'il fallait que ça arrive. Et heureusement, puisque du coup, d'autres choses ont découlé derrière. Donc, il faut faire confiance à l'univers aussi, quoi, un petit peu.

  • Speaker #1

    Et faire preuve de patience.

  • Speaker #0

    Et faire preuve de patience. Un combat de tous les jours. Moi, c'est vraiment... C'est pas ma qualité première.

  • Speaker #1

    Mais ça se travaille. Ça se travaille au quotidien. Merci beaucoup de t'être prêtée au jeu, à l'exercice. Comment tu l'as vécu ?

  • Speaker #0

    Ça va. Mais c'est vrai que je pense qu'au montage, ça ne va pas être évident de me réécouter. Je pense qu'il ne va pas falloir trop réfléchir. Il va falloir... le lancer mais bon voilà j'espère qu'en tout cas le fait de connaître un petit peu mieux qui se cache derrière que vous comprendrez peut-être aussi mieux ma façon de faire la bienveillance que j'essaye de mettre aussi dans ce podcast L'idée d'aller chercher un petit peu plus loin aussi, de gratter dans les parcours des événements qui peuvent tous nous arriver, qu'est-ce que ça peut apporter à tout un chacun. Voilà, n'hésitez pas en tout cas à faire des petits retours, si jamais vous avez écouté jusque-là.

  • Speaker #1

    C'était super chouette. Je me dis aussi, les gens t'écoutent depuis des mois. Tu as sorti énormément d'épisodes. Et je trouve ça chouette aussi de prendre le temps d'apprendre à te découvrir toi. Aussi une façon de te remercier, d'être un peu plus curieux sur ton parcours. Et quand tu dis,

  • Speaker #0

    je pense qu'il y a beaucoup de choses qui font sens maintenant par rapport à tes épisodes.

  • Speaker #1

    Les invités que tu vas chercher, la façon dont tu poses les questions. Là où tu les emmènes,

  • Speaker #0

    c'est...

  • Speaker #1

    Franchement, je trouve que tu as une super idée. Et encore merci de m'avoir fait confiance aussi.

  • Speaker #0

    Merci de m'avoir guidée en fait. C'est hyper important de guider, de l'inviter. Je m'en rends d'autant plus compte.

  • Speaker #1

    Et tu vois, tu disais tout à l'heure que dans tes voyages, tu apprenais parfois à gratter un petit peu plus pour découvrir d'autres personnes. Et c'est vrai que ça fait des mois qu'on échange et on se connaît, mais on ne peut pas dire qu'on se connaissait plus de temps que ça. Et au final, on en reparlera en off, mais je vois qu'il y a quand même beaucoup de similitudes, plein de choses qui se rejoignent. Donc, je suis sûre qu'on va être amenés à se revoir. En tout cas, je l'espère. Et des bravos à toi et encore merci.

  • Speaker #0

    Merci énormément Camille. allez effectivement découvrir aussi son podcast Good Visa le podcast qui allie bien à tes voyages que merci énormément d'avoir accepté ce challenge exactement à bientôt très belle journée à bientôt et merci ciao

  • Speaker #2

    Je vous remercie pour votre écoute de ce nouvel épisode de Wanderlust, le podcast. J'espère qu'il vous a plu et que de là où vous êtes, il vous aura permis de rêver et de vous évader un peu. Si vous voulez encore plus d'épisodes, j'ai besoin de vous. Pour soutenir le podcast, rien de mieux que d'en parler et de le partager autour de vous. Je vous invite aussi à vous abonner, à mettre 5 étoiles et même d'ajouter votre commentaire sur votre plateforme d'écoute. Vous pouvez aussi nous suivre sur Instagram. pour venir créer ensemble une belle communauté de voyageurs passionnés et décomplexés. Je vous souhaite une très belle journée et à très vite pour un nouvel épisode. Bye bye !

Description

Aujourd’hui j’ai décidé de vous proposer un épisode spécial 🎂 1 an du podcast 🎂 puisque cette fois ci c’est bien moi qui vais me prêter au jeu de l’interviewée…


Depuis 1 an, je me suis lancée dans l’aventure WANDERLUST et je suis hyper heureuse d’être toujours là 35 épisodes, 11 bonus et 1 épisode hors série plus tard !


➡️ Dans cet épisode je vais vous en dire plus sur la genèse de ce podcast, pourquoi je l’ai créé, dans quel contexte, dans quel but et vous en dire aussi un peu plus sur mon parcours aussi plus personnel, mes voyages, mes apprentissages le long de la route…


💬 J’espère que ça vous plaira, je vous laisse me faire vos retours, me dire ce que vous en avez pensé et si ça vous a plu ?!


💛Pour soutenir le podcast ABONNE TOI, partage-le un max, ajoute un super commentaire et 5 🌟sur Apple podcast et Spotify !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello ! Aujourd'hui, j'ai décidé de vous proposer un épisode un peu spécial pour les 1 an du podcast. Et oui, cette fois-ci, c'est bien moi qui vais me prêter au jeu de l'interviewer. Depuis 1 an, je me suis lancée dans l'aventure Wanderlust sans rien y connaître et je suis hyper heureuse d'être toujours là. 35 épisodes, 11 bonus et 1 hors-série plus tard. Wow, quel voyage ! Dans cet épisode, j'ai envie de vous en dire un petit peu plus sur la jeunesse de ce podcast. Pourquoi je l'ai créé ? Dans quel contexte ? Dans quel but ? Et de vous en dire un peu plus aussi sur mon parcours plus personnel, sur mes voyages, ma vision aussi des voyages et mes apprentissages le long de la route. Je ne me voyais pas trop vous blablater solo pour vous parler de moi, alors j'ai fait appel à une autre podcasteuse qui est Camille Merel. du podcast Good Visa qui m'a guidée avec bienveillance dans cet exercice. J'espère que ça vous plaira, je vous laisse me faire des petits retours, me dire ce que vous en avez pensé, si ça vous a plu. Et surtout, la meilleure manière de me soutenir pour continuer à vous proposer du contenu et des invités toujours plus inspirants, c'est de vous abonner sur votre plateforme d'écoute, de partager ce podcast au plus grand nombre et surtout de mettre 5 étoiles et un super commentaire sur Apple Podcast ou Spotify, puisque ça améliore la visibilité du podcast et peut-être qu'un jour, ça me permettra de le sponsoriser pour pouvoir en vivre. voilà, en tout cas je vous remercie énormément pour tout le soutien que vous m'apportez au quotidien vous êtes de plus en plus nombreux à écouter le podcast chaque semaine, donc voilà j'espère qu'on continuera encore longtemps à pouvoir mettre en lumière tous ces parcours inspirants de vie et de voyage belle écoute à vous

  • Speaker #1

    Hello Camille ! Bonjour Marie ! Comment ça va ?

  • Speaker #2

    Ben écoute, ça va super bien, je suis ravie qu'on se retrouve comme ça.

  • Speaker #1

    Je vais te laisser te présenter Camille, déjà de ton côté.

  • Speaker #2

    Bonjour à tous, bonjour à toutes, donc je m'appelle Camille et si je connais Marine c'est parce que j'ai un podcast également qui s'appelle Goût de Visa sur le bien-être et les voyages et c'est très drôle parce que tu es je pense la première dans cet environnement du podcast avec qui j'ai échangé et je pourrais même peut-être dire un peu ma mentor des débuts parce que je t'avais demandé qu'est-ce que tu utilises comme matériel, qu'est-ce que ci, qu'est-ce que ça et en fait ça fait des mois. Je sais pas si tu te rends compte mais ça fait un mois qu'on échange comme ça à distance donc je suis ravie de pouvoir t'accompagner dans cet exercice qui effectivement je comprends est pas facile quand on passe de l'autre côté du micro en fait.

  • Speaker #1

    C'est clair, tu verras quand peut-être un jour je t'interviewerai.

  • Speaker #2

    Exactement !

  • Speaker #1

    Mais effectivement, Camille, on échange beaucoup. Donc toi, tu es sur Bordeaux, moi je suis au Pays Basque, et c'est vrai que le podcasteur, c'est assez solitaire finalement. Heureusement que tu es là et qu'on échange et qu'on se soutienne à distance. Donc aujourd'hui, effectivement, j'ai fait appel à toi pour que tu puisses, de manière assez spontanée, on n'a rien préparé, me poser un peu quelques questions pour qu'on me connaisse peut-être un petit peu mieux. Merci en tout cas d'avoir... C'était cet exercice-là.

  • Speaker #2

    C'est moi qui te remercie. Et du coup, peut-être pour commencer, je pourrais faire comme tu fais avec tes invités, c'est-à-dire, est-ce que tu peux parler un peu de toi, nous dire qui es-tu, d'où viens-tu, ce que tu fais dans la vie ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis Marine, donc j'ai 37 ans, je vis au Pays Basque, à Arkhang, et ce que je fais dans la vie, j'ai un peu de mal à répondre à cette question, mais en tout cas pour le moment je suis podcasteuse, c'est ma principale activité, et depuis peu je fais aussi des pages ou des missions freelance sur de l'interview, du contenu aussi pour les réseaux. Et depuis peu aussi, j'ai repris une activité qui n'a rien à voir en mi-temps. Voilà, parce qu'aujourd'hui, le podcast ne me fait pas gagner ma vie. Donc, il faut bien un peu renflouer des caisses. Donc, voilà, ma vie pro en ce moment.

  • Speaker #2

    C'est vrai que ça, tout le monde n'est pas forcément au courant de l'envers du décor. Et je suis ravie qu'on partage aussi un petit peu tout ça. Et justement, avant de parler peut-être un peu plus de toi, de ton parcours, est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur... Au final, la jeunesse de ce podcast, parce que par exemple, déjà, comme on le disait tout à l'heure, qu'est-ce que ça fait d'être de l'autre côté du micro ?

  • Speaker #1

    Alors, je me mets à la place de mes invités, je me dis qu'en fait, c'est pas facile. Vraiment. Vraiment, je préfère être dans la position de la personne qui interview. Je n'ai pas trop l'habitude de parler de moi comme ça de manière très ouverte. Donc, c'est un exercice qui n'est vraiment pas facile. Donc, c'est bien pour les prochaines, je me mettrai encore plus à leur place. Donc, je vais avoir besoin que tu me guides un peu dans les questions. Mais pourquoi j'ai créé ce podcast ? C'est vraiment arrivé à un moment de ma vie où j'avais vraiment besoin d'un nouveau projet, un nouveau challenge. professionnel et personnel qui avait du sens pour moi. Et c'est vrai que ce qui me ramène toujours, de toute façon, dans toutes mes expériences pro, c'est vraiment l'humain et l'envie d'être utile, d'apporter quelque chose. Et ce n'est pas pour rien aussi que j'ai fait des études de psychologie, parce que je suis psychosociologue et psychologue du travail. Et vraiment, ce podcast, pour moi, c'est un médium pour... pour permettre d'inspirer, de se questionner, de découvrir de nouveaux horizons, de façons de penser, de vivre, et un peu de rassasier mon esprit curieux. Et c'est vrai que ça me donnait un bon prétexte, le podcast, pour oser aborder aussi des personnes qui, moi, m'inspirent. que ce soit par des choix de vie audacieux, pas forcément dans une norme, pour comprendre un peu aussi comment elles en sont arrivées à se lancer dans des aventures un peu dingues, et voilà, et qu'elles acceptent de se confier à moi. Donc je l'ai fait un peu pour mon propre développement, mais aussi pour d'autres personnes qui seraient intéressées par les mêmes sujets universels que moi, quoi.

  • Speaker #2

    Et c'est très intéressant que tu me fasses part du fait que tu travaillais dans la psychologie avant, et maintenant je trouve que ça prend tout son sens, parce que t'as une... J'ai écouté certains de tes épisodes de podcast, et t'as une écoute qui est quand même assez rare, je trouve, parce que c'est pas n'importe qui ne peut pas se lancer dans le podcast, il faut apprendre à écouter l'autre, préparer les questions qui vont arriver, et t'as cette écoute de l'autre qui est vraiment hyper intéressante, donc...

  • Speaker #1

    J'arrive à... Ça me fait plaisir. Moi, c'est vrai que je dois dire que quand je me suis lancée dans le podcast, je me suis dit que la seule chose, effectivement, qui pouvait me ramener à ma vie d'avant, etc., quand t'es en psycho, c'est vrai que l'écoute, c'est... Moi, j'adore écouter les histoires de vie des gens, que les gens racontent leur vie, qu'on en discute, etc. Et mener un entretien, finalement, au même titre qu'une interview. C'est un peu ce qui m'a ramenée vraiment à mes débuts comme psychologue. C'est vrai que préparer l'interview, c'est important pour ramener et guider un peu ton réalité.

  • Speaker #2

    Il y a cette écoute et aussi à quel moment tu peux poser les bonnes questions, à quel moment tu vas rentrer plus en détail dans certains sujets qui peuvent être sensibles. Je me doute que ça doit beaucoup t'aider. Est-ce que tu te connaissais avant de te lancer dans le podcast ? Est-ce que c'était un... Un média qui t'a tiré ? Est-ce que tu avais des agenités avec ça ou est-ce que c'était rien le grand saut dans le vienne ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'y connaissais absolument pas. Autant j'étais une auditrice, par contre, je suis passionnée par les podcasts. Moi-même, j'en écoute beaucoup. Maintenant, j'en ai tout le temps, que ce soit en voiture, etc. Je n'ai plus du tout la radio, je suis tout le temps sur des podcasts. Et d'ailleurs, que des podcasts de conversation, de témoignages, d'histoires de vie. C'est vraiment le type de podcast que moi j'aime. Et en fait, tout le côté, on va dire, technique... J'ai vraiment tout appris grâce aux tutos YouTube. J'avais fait une petite formation aussi avec Traverse en distanciel, un peu sur le matos, sur aussi comment créer mon podcast, un titre, faire une bande d'annonces, finalement, qu'est-ce qui était important. Et voilà, j'ai un pote aussi à moi, Baptiste, qui est un gestion qui m'a vachement aidée sur la partie prise de son, matériel, qui m'avait conseillé. Ma bande-annonce, la première, je l'ai faite avec lui, avec son matos. Et le montage, pareil, j'ai appris sur YouTube. Donc, j'ai vachement hésité d'ailleurs. Tu vois, c'est une grande question souvent qu'on se pose avant de se lancer, que ce soit dans n'importe quel projet, un changement de vie pro comme ça. Est-ce qu'on se lance et on se dit, vas-y, on va apprendre sur le tas ? Ou est-ce que je me forme ? Au début, je pensais que j'allais me former. Et en fait, après, je me suis dit non. Tu vas te lancer et tu vas te former au fur et à mesure. C'est pas grave si tout n'est pas parfait. C'est un peu dur pour mon côté perfectionniste.

  • Speaker #2

    mais ouais non pas du tout et en fait c'est vraiment quelque chose qu'on peut apprendre au fur et à mesure aussi quoi et après est venu le choix de quoi vas-tu parler et qu'est-ce qui a fait que tu t'es dit ben je vais faire un podcast sur

  • Speaker #1

    les voyages alors au tout début c'est vrai que j'avais pensé faire c'était pas forcément le voyage qui était apparu en première idée je voulais faire un podcast qui montre comment un événement de manière générale quel qu'il soit peut changer des trajectoires de vie, peut bouleverser des vies. Et en fait, je suis revenue au voyage après, en me disant c'est vraiment ça. Je me suis dit, il faut que je trouve en tout cas une thématique qui me passionne, dans laquelle je ne me lasserai pas en fait aussi. C'était intéressant pour moi, le voyage pour moi, ce n'est pas qu'une simple destination d'un point A à un point B. Pour moi, c'est vraiment une expérience de vie qui est hyper complète et qui va permettre de te faire grandir de manière vachement accélérée finalement. Et c'est pour ça que je me suis appris focus sur le voyage, parce que pour moi, voyager, c'est sortir de sa zone de confort, c'est apprendre à s'adapter au foie mignon, c'est se confronter aussi à des environnements, des cultures hyper différentes de ce qu'on connaît, de rencontrer aussi des personnes que tu n'aurais jamais rencontrées. en restant dans la petite bulle de confort. Et grâce à tout ça, on se connaît mieux intérieurement, on se fait sa propre vision de la vie, du monde, on est plus tolérant, on a plus de confiance, on relative beaucoup plus sur notre propre condition. Et en fait, pour tout ça, c'est vrai que c'est un accélérateur et un révélateur, je trouve, qui est super puissant. Et je me suis dit, ça c'est un sujet, c'est un prétexte un petit peu, et ça serait un sujet dans lequel je ne me lasserais jamais de creuser, parce qu'en fait dans mon podcast, je l'imaginais. un peu comme un voyage, mais j'avais envie d'apporter ce thème-là sous un angle très différent. Le voyage sous toutes ses formes, le voyage intérieur, le voyage, la conciliée vie pro-vie perso, et le voyage, donner de nouveaux imaginaires aussi autour du voyage. Il faut qu'on s'adapte aussi à notre environnement et le côté aussi écologique qui va faire de plus en plus partie de nos vies. Il faut qu'on s'interroge sur nos façons de voyager. Et donc je me suis dit, ok, dénominateur commun de toutes les personnes, ça va être le voyage, mais on ne va pas s'arrêter à juste la destination.

  • Speaker #2

    Et peut-être que là, ça serait l'occasion d'expliquer à l'audience le choix du nom du podcast, parce que, ça je te rejoins. Etant passée par là aussi, c'est bien beau d'avoir une idée de podcast, d'avoir trouvé la thématique, mais quand il s'agit de... Trouver un nom ? Je ne sais pas toi, mais moi, perso, ça m'a amené des mois avant de trouver le bon nom. Donc, est-ce que tu peux nous expliquer d'où est venue cette idée de Wanderlust ?

  • Speaker #1

    Oui. Moi, bizarrement, ça m'est venu assez rapidement. Alors, je ne sais pas si c'est un bon nom de podcast. C'est un mot anglophone. À la base, Wander et Lust, ça veut dire le désir de vagabonder, littéralement, en fait. Et c'est vrai que ce mot-là, je l'ai découvert... Quand moi-même j'étais en voyage en Asie, en Soudan, et je trouve que ça représentait tellement mon état d'esprit à ce moment-là, et ce mot il est réapparu un petit peu comme ça quand je me suis dit à quoi ça me fait penser le voyage ? c'est vraiment ce désir de vagabonder, de voyager. Et du coup, c'est vrai que c'est un mot anglophone, donc ce n'est pas forcément terrible quand on parle référencement sur des côtés un peu techniques. Mais je ne sais pas, moi, c'est un mot qui m'inspire en tout cas par rapport au voyage.

  • Speaker #2

    Mais est-ce que tu peux dire que toi, tu l'as attrapé, ce syndrome wanderlust, du coup ?

  • Speaker #1

    Ouais, mais en fait, ces filles... Petit à petit, j'ai eu la chance quand même de pouvoir toujours partir un petit peu, je dirais en vacances, plus jeune, etc. J'avais un voyage en Italie qui m'avait pas mal marquée avec mes parents en voiture et où là on parle une autre langue, on découvre une autre culture, une autre gastronomie aussi à laquelle je suis un peu sensible. Et en fait, c'est vrai que moi le voyage il est vraiment rentré dans ma vie de manière un peu fracassante. Avec un voyage en Inde et au Népal depuis plus d'un mois quand j'avais 20 ans. Et en fait, ce premier voyage-là, aujourd'hui encore, ça fait 17 ans. Et en fait, je me souviens d'énormément de choses, même d'odeurs, de sensations. C'est un voyage qui m'a toujours marquée, qui me marquera dans mon parcours. Et là, je pense qu'effectivement, c'est à ce moment-là que je l'ai attrapé, ce virus.

  • Speaker #2

    Et ça ne t'a pas excité depuis, ça ?

  • Speaker #1

    Ben non, je me suis toujours dit waouh, c'est d'une puissance, d'une force Je dis toujours que l'Aimed, pour moi, c'est... Tu ne peux pas faire plus éloigné, effectivement, de ce qu'on connaît. C'est tellement un choc des cultures, les genres, le monde, les odeurs. C'est hyper intense. Tu l'aimes ou tu la détestes en même temps. Donc, j'ai adoré. Et c'est vrai qu'à partir de ce moment-là, je me suis dit, waouh, il faut que j'aille vachement plus explorer. ce qui se passe ailleurs et sous d'autres formes aussi de voyages. Mais moi, j'ai vraiment adoré l'Inde et le Népal, avec la nature, le calme, qui contrebalançait le nord de l'Inde aussi, dans ce contraste qui était assez fou.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce qui a fait, si tu peux nous dire, peut-être que tu as choisi l'Inde pour ton premier grand voyage ?

  • Speaker #1

    Ça s'est fait un peu par concours de circonstances. En fait, je suis partie avec des copines. Une de mes amies avait effectivement une opportunité en fait pour connaître quelqu'un qui avait un orphelinat au Népal, dans la région de Chitwan, je m'en souviens. Et donc, elle m'a proposé avec une autre amie d'y aller. Je me suis dit, génial, ça va être une bonne opportunité, on va pouvoir apporter quelque chose. L'idée c'était d'être avec les enfants, de jouer. Moi j'étais animatrice depuis des années avant mes études. J'adore les enfants, etc. Et ils nous donnaient des petits cours d'anglais, même si à ce moment-là j'étais une grosse. en anglais mais voilà je me suis dit ça nous a donné un prétexte et on s'est dit ben on va organiser ça en allant aussi en Inde du Nord à Ndeli, à

  • Speaker #2

    Benares etc et donc c'était ce prétexte là qui nous y a emmené et j'imagine que c'est peut-être délicat comme question mais qu'est-ce que tu retiendrais peut-être le plus de ce voyage qui t'a le plus marqué parce que tu nous dis que c'est C'était un énorme choc culturel, mais est-ce qu'il y a quelque chose qui t'a marqué en particulier ?

  • Speaker #1

    En Inde, je pense que ce qui m'a le plus marquée, c'est le monde, l'intensité, cette intensité-là des Indiens et du monde. Donc ça, c'est vraiment quelque chose qui m'a marquée. Il y a autre chose aussi en Inde qui m'a marqué, c'est le rapport à la mort, le côté caste qui est quand même assez incroyable. Et j'ai tout le temps été confrontée à la mort à la réincarnation, à Varanasi, Vénares qui est la ville sacrée du Gange, où là tu as des gens effectivement, des processions devant toi. Et ça m'a vachement... donner une autre vision. Je me suis dit, waouh, il y a d'autres façons de vivre, de penser, de rapport à la mort aussi. Et ça m'a un peu apaisée, je trouve, sur ça, en rapport à ça. Et au Népal, je crois que ce qui m'a vraiment marquée, c'est la douceur, la gentillesse des gens, encore une fois. Et la nature, il est juste magique et incroyable et magnifique. Ça, c'est... De ce pays-là, je retiens ça aussi.

  • Speaker #2

    C'est vrai que le Népal, tu vois, c'est un des pays effectivement sur ma liste et tu vois que tu nous racontes ça, ça me fait penser au livre Kilomètre Zéro de Maud Ankawa, que tu l'as lu aussi. Est-ce que toi aussi, tout comme l'héroïne dans ce livre, tu as découvert des choses sur toi, j'imagine, pendant ces voyages, même si justement à l'époque tu avais 20 ans, c'est un âge où on découvre encore plein de choses sur nous. Qu'est-ce que tu pourrais nous partager pour ce sujet ?

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'à ce moment-là, je pense que ce que j'ai le plus découvert ou appris, c'est déjà sur mes capacités d'adaptation. À quel point, en sortant de ma zone de confort, j'étais capable de m'adapter à un environnement, une autre langue. Quand ils disent oui avec la tête, en fait, ça veut dire non. Enfin, tu vois, c'est des petits trucs bêtes comme ça, mais finalement, ce qui te paraît au début, c'est complètement différent. En fait, tu t'adaptes. Donc ça, j'ai vachement aimé ce côté-là de... vraiment de sortir de ma zone de confort et de me prouver que j'étais capable de m'adapter tout en respectant des cultures, des traditions d'un pays. Et aussi le côté sortir de ta zone de confort où tu fais des choses. Tu vois, on est parti en rando avec une personne, un petit jeune, je crois qu'il avait 17 ans, qu'on avait rencontré au bord du lac Pokhara, qui nous proposait de nous emmener trois jours dans les montagnes, rejoindre sa famille, etc. on trippe un quart d'heure et le lendemain matin, on partait à 6h pour le rejoindre et je me disais, mais waouh, en fait, je n'ai jamais fait ça de ma vie, tu vois, au bout d'un quart d'heure, de faire confiance à une personne, on est trois nanas, on va partir trois jours dans les montagnes, qu'est-ce qu'on fait, tu vois ? Et en fait, tout s'est très bien passé, c'était incroyable. Ce côté expérience, c'est un peu une vie qui est faire confiance à des inconnus, ça aussi, ça m'a marquée, tu vois.

  • Speaker #2

    Et tu sais quoi, ça me fait penser à une réflexion que je me sais il y a quelques jours quand je suis retrouvée sur des photos de quand j'étais en voyage, quand j'étais plus jeune à l'étranger. Et je ne sais pas si ça te fait ça aussi, mais de regarder les photos et de se dire Waouh, mais il y a plus de 10 ans, j'ai fait ça, j'étais à l'étranger. Est-ce que ça ne te fait pas bizarre de te dire, je ne sais pas, peut-être que tu en tires une certaine fierté ou est-ce que c'est quelque chose que tu as continué à faire, j'imagine, parce que tu as continué à voyager depuis ?

  • Speaker #1

    Non mais c'est clair, pour moi le voyage c'est vraiment une expérience que je souhaite à tout le monde, de faire ce type de voyage-là. Comme je le disais, c'est des accélérateurs, tant personnels, et c'est pour ça que j'ai continué à le faire derrière. Je trouve que c'est super important, dans une construction de vie et personnelle, de se confronter à ce type d'expérience-là.

  • Speaker #2

    Et là dans ce voyage tu étais avec des amis mais est-ce que par la suite tu t'es dit tiens j'ai envie d'essayer de voyager à nouveau mais peut-être tenter l'expérience en solo ?

  • Speaker #1

    Ouais, à ce moment-là je me souviens m'être dit mais heureusement que je ne suis pas partie toute seule je pense qu'à 20 ans j'aurais pas été... J'étais contente d'avoir partagé ça avec des amis très proches en plus et c'était juste fou. À la fin de mes études, j'ai décidé de repartir. Il se trouve qu'une copine à moi aussi de l'époque, qui était un psycho, a eu envie de repartir au même moment. Donc on a... Effectivement, refais une expérience à deux, d'aller s'expatrier cette fois au Canada. Et c'est plus tard, effectivement, à 27 ans, que j'ai eu envie de partir en solo et une meilleure expérience de ma vie.

  • Speaker #2

    T'es partie où du coup ?

  • Speaker #1

    Je suis partie en solo, je suis partie faire un tour d'Asie. Après mes études, je suis partie au Canada un an. en PVT, et là j'ai découvert, tu vois, le voyage aussi, travail, vivre dans un pays de manière un peu plus longue, une autre façon de travailler aussi, en coloc, tu pars en week-end en vadrouille, etc., toujours dans la nature, au Québec, etc., dans un environnement de fou. Et en fait, il se trouve que quand je suis revenue de ce voyage, je me suis séparée aussi d'une relation longue, avec qui j'étais depuis 9 ans. et j'avais un job hyper prenant, etc. Et du coup, j'étais dans un moment de ma vie où j'avais envie de me découvrir totalement. Du coup, à ce moment-là, j'ai décidé de partir solo et de me dire, allez, de quoi tu as envie, en fait, et de partir avec un billet à aller. J'avais pas mal de sous de côté. En fait, j'avais une de mes meilleures amies qui vivait au Cambodge, à Phnom Penh. Du coup, je me suis dit, je vais partir en Asie. J'avais fait une petite liste des pays. Et je me suis dit après l'Asie, tu vas partir en Nouvelle-Zélande faire un PVT. Ce pays m'attirait trop. Et il se trouve que du coup, j'ai commencé par le Cambodge. J'avais mon petit pied de la terre avec ma pod et ensuite je me suis lancée en solo. Pendant 6 mois, un mois par pays, je passe un peu plus de temps au Cambodge. J'ai fait Cambodge, Vietnam, Laos, Thaïlande et Indonésie. Le classique, quoi.

  • Speaker #2

    Ouais, le classique mais moral.

  • Speaker #1

    C'était fou, quoi. Vraiment, expérience d'une vie, une liberté. J'ai découvert vraiment le sentiment de liberté, parce que là, tu n'as aucune contrainte de temps. Tu n'as pas de date retour, quoi. et puis tu fais ce que tu veux quand tu veux ouais vraiment j'étais tellement heureuse quoi et donc à chaque fois tu restais,

  • Speaker #2

    enfin ces 6 mois tu étais toute seule ?

  • Speaker #1

    ouais, toute seule c'est toujours pareil Quand tu voyages seule, tu n'es jamais seule. Je fais des rencontres de fous, d'autres voyageurs. Au Cambodge, c'était un peu différent. J'ai rencontré pas mal de gens qui vivaient là-bas aussi en tant qu'expat. J'ai un petit lien particulier avec le Cambodge, mais à chaque fois, j'ai vraiment rencontré toujours des voyageurs. Même dans des endroits improbables, au Laos, dans les montagnes, j'ai toujours rencontré des gens qui me disaient mais là, personne Mais non, non, je rencontre des gens partout. Et pour ça aussi, ça m'a vachement... Je ne pensais pas que ce serait aussi facile de rencontrer des gens n'importe où, n'importe quand. Finalement, je n'ai pas vécu comme une aventure solitaire.

  • Speaker #2

    Tu t'es sentie accompagnée tout au long de ton voyage.

  • Speaker #1

    Oui, je me suis recréée des amis, des gens avec qui tu partages des trucs. Tout est beaucoup plus intense de toute façon. Tout le monde est dans le même mood, l'ouverture de la rencontre. Et je me souviens d'ailleurs m'être dit, c'est fou, j'avais peut-être un peu des a priori avant des gens, j'étais peut-être moins tolérante, moins ouverte, et des fois je rencontrais des gens, et en fait, en me creusant un petit peu, je me suis dit, mais en fait, il y a toujours quelque chose à aller chercher, toujours quelque chose d'intéressant, si tu creuses un peu derrière chaque personne, si tu vas au-delà du premier regard, et ça je me suis dit aussi que c'est quelque chose que je retiens.

  • Speaker #2

    C'est parfait, c'est ce que j'allais te demander si tu pouvais retenir ce que tu pensais. Et encore une fois, peut-être question difficile, mais sur ces signes en Asie. Donc tu nous disais que tu avais un lien en particulier avec le Cambodge, vu que tu avais ton ennemi là-bas. Est-ce qu'un pays s'est démarqué des autres, peut-être, pendant ces six mois ?

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est jamais une question facile. On sait que chaque pays a sa singularité. Mais moi, je dois dire que le pays qui m'a le plus marqué, c'est le Laos. Pour moi, c'est le pays qui était le plus authentique, qui a gardé un peu vraiment... son authenticité qui est peut-être un peu moins touristique. Moi qui suis très liée à l'océan depuis toujours, finalement c'est le pays où il n'y a pas d'océan, il n'y a que des rivières ou les quatre milles îles. Enfin vraiment, le Laos c'est un pays hors du temps, avec des gens d'une gentillesse incroyable. J'ai eu des expériences aussi dans les montagnes du nord. Ce n'est pas si facile que ça de demander l'hospitalité quand on arrivait. Vous avez demandé ? Incroyable. Le Laos, c'est mon pays de cœur.

  • Speaker #2

    Eh bien, j'ai envie de te dire, peut-être qu'on en reparlera sur mon podcast.

  • Speaker #1

    Carrément. Ça fait longtemps maintenant, mais ouais, ouais. Dans ce pays, le conseil à tout le monde, ouais.

  • Speaker #2

    Ça me fascine. C'est vrai que je rêve de faire un tour en Asie, mais le Laos semble être exceptionnel. Et tu me disais tout à l'heure que tu avais prévu ces six mois en Asie. Et après, tu voulais partir en Nouvelle-Zélande. Est-ce que ça s'est fait ? Je ne sais pas pourquoi, mais on parle surtout de l'Asie. Et tu n'as pas reparlé de la Nouvelle-Zélande depuis tout à l'heure. On te dit tout ça.

  • Speaker #1

    Non, mais oui. Il se trouve qu'en Indonésie, j'ai fait une rencontre amoureuse. À la base, au moins, je n'étais pas du tout dans l'optique de rencontrer quelqu'un. T'imagines bien. Quand tu es en solo, tu es dans une optique de vivre ta vie librement et pas du tout dans l'optique de rencontrer quelqu'un. Mais il se trouve qu'en Indonésie, j'ai rencontré un Néo-Zélandais, mais qui ne vivait pas en Nouvelle-Zélande, qui vivait en Australie. On a gardé contact et il y a eu un petit truc. Et du coup, à la fin de mes six mois, j'ai posé la question de est-ce que je vais en Nouvelle-Zélande ? vraiment proposé de venir en Australie, de venir vivre en Australie et essayer. Il y avait eu quand même quelque chose d'assez particulier. Et il se trouve que j'ai osé écouter mon instinct à ce moment-là parce que c'était eu quelques jours. Donc, j'ai quand même assez osé d'y aller, mais on avait quand même gardé contact vachement, même quand j'étais en Thaïlande. Et donc, finalement, j'ai changé mes plans. Il me dit allez One Life, vas-y, va tenter ! Un peu dingue et donc je suis partie faire un PVT finalement en Australie pour rejoindre ce Klee Weed et vivre à Perth du coup. Donc j'ai vécu un an et demi à Perth suite à ça.

  • Speaker #2

    Incroyable.

  • Speaker #1

    J'avais pas ça.

  • Speaker #2

    Je savais pas, j'adore, j'ai l'impression qu'on est dans un film. C'est vraiment une histoire, un scénario d'un film. Donc en fait, tu n'es même pas rentrée en France ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #2

    Entre temps ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai enchaîné, l'idée c'était d'enchaîner, d'aller un peu renflouer les caisses aussi. Et moi, à la base, l'Australie, ça m'a attirée, mais pas du tout. Moi, c'était vraiment la Nouvelle-Zélande, les paysages incroyables, la nature, surtout après le Canada. Et en fait, finalement, j'ai vécu pendant un an et demi à Perth, en Australie. J'ai commencé un peu au père, pour quand même avoir mon petit cocon à moi. On n'a pas vécu ensemble de suite, etc. Et en fait, il se trouve que ça, quand même, ça l'a fait. Donc ce qu'il faut savoir c'est qu'en Australie il y a une grosse communauté néo-zélandaise. Et en fait, moi, j'ai vécu avec des Néo-Zélandais en Australie. J'ai eu une expérience un peu particulière, c'est-à-dire que je n'étais pas en mode road trip, on a bougé, etc. Mais j'étais vraiment plus en mode installée, presque expat. Et en fait, à part dans des boulots que j'ai eus, où j'ai côtoyé des Australiens ou des gens de partout dans le monde, finalement, ma vie là-bas, j'étais installée. Et que avec des Néo-Zélandais. Et en fait, il y a vachement de liens en termes de culture par rapport aux Pays Basques. C'est une culture hyper forte et ils sont hyper fiers de leurs racines, de leur identité.

  • Speaker #0

    Même si des fois, ça fait dix ans qu'ils ont quitté la Nouvelle-Zélande. Mais c'est vrai que du coup, c'est une expérience un peu particulière que j'ai eue en Australie là-bas.

  • Speaker #1

    Je suis vraiment bluffée. Tu vois, il y a plusieurs choses qui me viennent. La première, c'est... Vraiment, je suis épatée par le fait que tu ne sois pas du tout rentrée en France entre-temps. Ça ne te manquait pas, tes amis ou tes amis te dire, j'ai besoin de retourner à certaines de mes affaires pour partir dans un autre pays, prévoir un peu. T'es partie vraiment en mode one life.

  • Speaker #0

    Oui, mais en fait, j'en ai déjà parlé, mais j'ai appris à écouter mes besoins et mon instinct. Et ça je trouve qu'en voyage c'est quelque chose que j'ai vraiment appris là, parce qu'on est souvent un peu finalement guidé par des choix un peu contraints. Et là le fait d'avoir une totale liberté de choix, tu fais beaucoup plus confiance à ton instinct et non j'avais envie de continuer à voyager. Plus tard après, on est revenu en France, Gere, je ne me rappelle pas trop, mais huit mois peut-être plus tard, je suis rentrée avec lui pour lui faire découvrir la France, le Pays Basque et l'Espagne. Mais j'étais bien en voyage. J'adore.

  • Speaker #1

    Et c'est intéressant parce que tu vois ma deuxième question ça allait être, tu vois on est quand même un petit peu connecté par rapport à ton intuition j'imagine que ça aussi c'était très important pour tes six mois en Asie de te dire ok vers quel pays je pars vers où je suis tentée ou même tout simplement dans un voyage en solo beaucoup s'écouter parce que tu es une vieille technique avec eux

  • Speaker #0

    toi et toi-même. Ouais.

  • Speaker #1

    Tu penses que ça t'a aidé à plus t'écouter et à plus suivre ton intuition ces six mois ?

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. Déjà, vivre... Moi, je sortais de neuf ans de relation aussi. Avant, ça faisait... Avant que je parte en solo, je pense que ça faisait un peu plus d'un an que j'étais célibataire. Mais déjà, j'ai aussi... J'avais déjà appris un petit peu à vivre en solo et c'est tellement bien. Mais encore plus, je trouve que c'est décuplé quand tu es en voyage, puisque tu enlèves toute contrainte liée au travail, tout simplement. C'est ces contraintes-là du quotidien que tu as quand tu es chez toi, quand tu bosses, etc. Là, vraiment, tu t'écoutes. Il y a même des fois où j'avais absolument rien prévu. C'était vraiment au jour le jour. Et il y a même des fois où je m'étais dit, tiens, je vais aller là. Et en fait, je sais pas, au dernier moment, je me suis dit, je sens pas. Je devais partir même avec quelqu'un. J'avais rencontré une fille et tout ça. Et je lui ai dit, non, je change mes plans. Après tout, voilà, je ne dois rien à personne. Et en fait, finalement, meilleure décision, parce qu'après, j'ai vécu des choses en faisant finalement ce que j'avais décidé de faire. Et elle s'est fait d'ailleurs voler son sac sur ce trajet-là, dans le bus. Il lui arrivait que des galères. Et je me suis dit après, bon. Finalement, tu as peut-être bien fait d'aller au bout et de t'écouter, même si sur un moment, peut-être, elle était déçue que je lui dise non, je ne viens pas avec toi

  • Speaker #1

    mais ouais ça ça m'a ça m'a servi quand même pour après parfait et si on retourne un petit peu dans cette chronologie donc tu es en tu vois j'allais dire en Nouvelle-Zélande donc tu es en Australie mais à la néo-zélandaise on va dire comment ça se termine enfin est-ce que ça se termine est-ce que tu chines par rentrée en France voilà donc tu es au Pays Basque donc il me manque un petit ouais

  • Speaker #0

    bah effectivement on s'est séparé ou en fait moi je suis quelqu'un d'assez fier en fait ça s'est fait de manière très très rapide Et donc c'est lui qui a décidé à la base d'arrêter. Donc j'aurais pu rester puisque je venais d'avoir un visa de 5 ans, quand même en Australie. J'avais fait tous les papiers en tant que conjointe de Kiwi Neo Zed en Australie. Donc j'avais 5 ans de visa. Et en fait, moi l'Australie c'était quand même lié à lui. À la base c'était pas mon projet de départ et toute ma vie était autour de lui là-bas. Et ça a été un petit peu compliqué quand même. Donc à ce moment-là, en une semaine, j'ai pris mes affaires et je suis rentrée en France. Et ça, ce n'était pas vraiment prévu et c'était un peu subi quand même. Même si c'était un choix de moi de rentrer, ça a été un petit peu difficile le retour. Et là, pour le coup, je me suis dit, bon, je me doutais qu'il allait changer d'avis. Et qu'à un moment, tu vois, on ne s'était pas quitté non plus en monétaire. Et du coup, je me suis dit, non, là, il faut que tu te réimplantes en France. Et moi qui avais toujours fui les CDI, je me suis dit, là, tu vas au CDI. Et donc, je me suis vraiment réimplantée. J'ai postulé à 5 ou 6 jobs la première semaine où je suis rentrée. Et j'ai été prise à tous les jobs. Tellement, je pense, que j'étais déterminée à retrouver un taf. Et du coup, j'ai eu le choix. Et en fait, j'ai pris le CDI, le truc qui allait vraiment aussi me permettre de me développer un peu plus dans ma carrière. Avec un challenge important. Et j'étais tellement dans une énergie. Je pense à ce moment-là, ouais, tu dégages un truc, ça fait un an de route, voilà, que t'es en voyage, que t'es libre, que... C'est vrai que les gens, ils étaient professionnellement, ça m'a aidée, tu vois, cette expérience-là. Je l'ai vécue et je l'ai transformée comme un atout et ça a plu aux employeurs. Et du coup, je me suis relancée là-dedans, dans un nouveau projet. Depuis, je ne suis plus repartie comme ça en voyage.

  • Speaker #1

    J'imagine qu'au Pays Basque, tu as fini par rencontrer quelqu'un d'autre.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, quand je suis rentrée, j'étais à Bordeaux. Puisqu'il faut savoir que je suis toujours entre Bordeaux et le Pays Basque. J'ai grandi à Bordeaux, ma scolarité à Bordeaux, mais toujours entre le Pays Basque, puisque toute ma famille est de là-bas, mes parents étaient de là-bas. Et donc toutes mes vacances d'été c'était là-bas, toutes mes vacances scolaires c'était là-bas. Un week-end sur trois on était au Pays Basque, donc moi j'ai toujours été entre les deux. Quand je suis rentrée de voyage, j'ai retrouvé un job à Bordeaux. Et il se trouve qu'effectivement, j'ai rencontré mon conjoint actuel un peu plus d'un an après être rentré. Et il se trouve que c'est un purbache-coille, comme on dit, qui vit au Pays-Bas, etc. Donc, on a passé un an à distance. Et ensuite, je suis retournée. Je savais de toute façon que je retournerais au Pays-Bas qu'à un moment. Donc, ça s'est fait un peu par l'amour et le job en fait à celui puisque j'avais décidé finalement de quitter mon job à Bordeaux. Et il se trouve que d'où c'est enchaîné, puisque j'ai retrouvé un autre job dans la foulée, l'alignement des planètes, encore une fois. Tout était évident, quoi. C'était le bon moment pour que je repartive au Pays Basque pour de bon.

  • Speaker #1

    C'est quand même fou parce que je te promets que j'allais te dire qu'au final, le plan est toujours parfait et que tout s'aligne.

  • Speaker #0

    Ah mais moi, je fais vachement confiance à l'univers. Quand les choses se passent, tu vois, ça doit se passer. Quand les choses doivent s'arrêter, tu vois, avec ma rupture, je pense qu'au final, tu sais, avec un peu de recul, c'était finalement pas plus mal. Tu ne serais pas forcément projeté sur nous. très très long terme en Australie, c'était pas un pays qui m'a convenu plus que ça, tu vois. Et ouais, alignement des planètes.

  • Speaker #1

    Et tu vois, je pense qu'il y aurait presque tout un sujet à faire autour des relations liées au voyage, parce que je te rejoins beaucoup sur ce côté où les relations amoureuses sont peut-être intervenues entre des voyages où on peut-être précipité certains départs et ainsi de suite. Je trouve que ça a été assez intéressant de voir comment tout ça s'entremêle et peut... pas dicter des choix, mais peut-être faire pencher des fois la balance d'un côté ou de l'autre. Et est-ce que ton conjoint actuel est autant passionné que toi par les voyages ? Parce que j'imagine que quand tu l'as rencontré, t'as dû quand même faire passer le message que le voyager, c'était extrêmement important pour toi.

  • Speaker #0

    Ouais. D'ailleurs, pour les relations amoureuses, c'est quelque chose auquel je suis en train de penser justement pour cet été, où j'aimerais faire une petite série spéciale sur amour, voyage. je me dis pour l'été on aime bien on aime bien ce genre de thématique donc si jamais il y en a qui ont vécu des histoires un peu d'amour en lien avec le voyage je suis preneuse Et sinon, oui, mon conjoint, alors lui, il n'a peut-être pas voyagé autant que moi, mais je pense que ça lui a un petit peu plu quand même, cet esprit-là aussi. Et aujourd'hui, effectivement, ça fait partie de notre équilibre de vie. C'est quelque chose qu'on a toujours fait ensemble et qu'on a peut-être un peu moins fait puisqu'après, on a eu une famille, puisque j'ai eu un enfant pendant le COVID. Et aujourd'hui, effectivement, on a un van depuis deux ans. Donc avant on faisait toujours un ou deux voyages par an, mais bon tu sais commencer avec le boulot, t'as pas beaucoup de vacances etc. Mais dès qu'on peut on bougeait. Et lui c'est quelqu'un qui peut sur un coup de tête te faire 500 bornes de bagnole pour aller je sais pas dans les Alpes pour 3 jours quoi. Donc ça aussi, ça nous rassemble. Mais aujourd'hui, ça fait vraiment partie de notre équilibre de famille. On a remis notre vie en perspective autour du voyage. Et aujourd'hui, on fait par an un mois de van. Dès qu'on peut, on se barre en van en week-end, que ce soit à la montagne, en Espagne, on a de la chance au Pays-Bas, parce qu'il y a plein d'endroits sans aller trop loin. Et aussi un voyage un peu plus lointain de trois semaines, ça, ça fait partie aujourd'hui de notre équilibre de famille.

  • Speaker #1

    Et c'est intéressant que tu parles d'équilibre, parce que là, si j'essaie de retracer un petit peu, donc là, tu es rentrée de ton voyage, tu t'es installée, donc tu es à Bordeaux, ensuite le Pays Basque. Où est-ce qu'on place, du coup, ta carrière, la naissance du podcast ? Comment tout s'est transitionné, en fait ? Ouais,

  • Speaker #0

    deux ans après mon retour de voyage, je suis partie vivre au Pays Basque. Ensuite, en 2020, donc, il y a eu le Covid. Là, je suis devenue maman. Donc, ça aussi, c'est grosse étape dans une vie, c'est pas rien. Et il se trouve que j'en parle ouvertement, mais il y a deux ans après la naissance de mon fils, j'ai fait un burn-out. Et il n'est pas un audence burn-out par rapport aussi à la naissance de ce podcast. Mon deuxième enfant, c'est que non, je déconne.

  • Speaker #1

    C'est si un peu. Je ne sais pas le dire,

  • Speaker #0

    mais c'est mon deuxième bébé. Et il se trouve que ce burn-out a changé pas mal de choses dans cet équilibre de vie, dans la réflexion un petit peu... Je me suis un peu oubliée en fait, tu sais, retour de voyage... C'est la vie qui s'enchaîne là. Et en fait, j'ai repris un job, la carrière. Tu sais, comment t'es vite repris dans ce quotidien ? Dans ce quotidien, ouais. Il y a deux ans, le 15 juin 2022, je me souviendrai. Mon corps a lâché et un matin, je n'ai pas pu me lever. Et j'avais en fait, j'ai capté après, ouais, c'est un burn-out, une grosse crise de sens. Et ça fait partie des choses qui me tiennent à cœur aussi de parler dans ce podcast. Parce que ça... C'est une grosse étape dans ma vie et l'équilibre en fait est super important. Et ce qui s'est passé à ce moment-là, c'est que tu deviens maman, moi je vis avec un entrepreneur qui travaille énormément. J'avais à ce moment-là un taf qui me prenait aussi beaucoup de mon temps et finalement, c'était la seule chose qui... qui m'épanouissait moi en tant que femme, tu vois, je ne faisais plus rien pour moi à côté de ça. Et en fait, je donnais tellement dans mon taf que ce manque de reconnaissance, ce manque de... ouais, des petites choses comme ça insidieuses qui font que petit à petit, ça a été assez rapide, mais j'ai perdu vachement confiance en moi. Et j'ai perdu sens finalement dans ce que je faisais et j'aurais jamais pensé de ma vie que quelque chose comme ça pouvait m'arriver. Moi je me sentais un peu invincible, j'avais tellement toujours tout quitté, tout repris. Voilà, j'avais traversé des épreuves mais j'ai toujours rebondi, c'était ma personnalité. On ne regarde pas derrière, on avance et finalement là mon corps a parlé et en fait je n'ai pas eu d'autre choix. Mon château de cartes, tout ça, tout s'est écroulé un peu du jour au lendemain. et aujourd'hui il n'est pas arrivé par hasard le burn-out et du coup le podcast est intervenu si tu veux un an après le burn-out c'est le temps que tu meurisses le projet au final j'imagine ouais, c'est à dire qu'après mon burn-out j'ai quand même repris mon travail donc là heureusement ça s'est fait dans le bâchement de la bienveillance je me suis reprouvé que j'étais capable de reprendre une activité, etc. Mais je crois que vraiment, j'étais plus alignée déjà avec... J'ai compris à quel point la notion de liberté, pour moi, elle était plus qu'importante dans ma vie. J'avais besoin vraiment d'un projet qui me donne du sens. Et à ce moment-là, j'en avais plus trop dans le taf que je faisais. J'avais envie d'un projet avec des aspirations profondes. qui me correspondaient. Et donc, le podcast, je me suis dit, tu vas retourner un petit peu à des basiques, c'est-à-dire aller t'intéresser aux gens, les écouter, et ça va t'aider aussi à évoluer et à vraiment aussi, comment je vais réussir à concilier une vie pro, une vie perso, une vie de voyage. J'allais un peu chercher ça.

  • Speaker #1

    Est-ce que maintenant tu penses que, parce que là ça va faire un an que tu as quitté le monde de l'entreprise, le salariat, est-ce que maintenant tu arrives mieux à jongler entre les deux, entre ta sphère perso, ta sphère pro ?

  • Speaker #0

    L'équilibre déjà, c'est arrivé à avoir le fait de vraiment être dans la passion avec ce podcast, parce que ce podcast me prend énormément de temps, ce qu'il faut savoir c'est que j'ai eu une rupture conventionnelle. que je suis au chômage et c'est ce qui me permet aujourd'hui de développer ce podcast comme je le fais. Voilà, je vois ça comme un projet un peu entrepreneurial. mais qui ne me rapporte absolument pas d'argent. Donc heureusement que j'ai le chômage, même si je fais des petites missions à côté. Voilà, aujourd'hui, effectivement, j'arrive à passer plus de temps en famille. J'ai vraiment mis le voyage aussi comme un élément important dans ma vie. Ça, je n'ai pas envie que ça change. Donc oui, j'ai beaucoup plus d'équilibre maintenant. L'objectif maintenant, c'est que j'ai repris un job à mi-temps. donc maintenant j'ai encore moins de temps j'ai deux jours finalisés tu vois chaque semaine l'épisode c'est un rythme assez fou mais j'aimerais vraiment pouvoir continuer ce podcast et pouvoir le faire sponsoriser pour pouvoir continuer dans cette passion là quoi

  • Speaker #1

    Et justement, qu'est-ce que ça t'apporte ce podcast maintenant par rapport aux salariés avant ? Est-ce que tu sens que ça… Tu nous parlais de passion, qu'est-ce que tu en retires maintenant ?

  • Speaker #0

    Ce podcast, tu vois, pour moi, c'est comme un voyage. Je dis souvent la vie est un voyage, en fait, il y en a mille des voyages, et ce podcast, c'en est un pour moi. Je sors de ma zone de confort, c'est un nouveau challenge, je vais vers l'inconnu. Chaque semaine, je fais des rencontres hyper variées, hyper riches. avec des personnes que j'aurais probablement jamais rencontrées, comme quand t'es en voyage, finalement. Des personnes avec qui t'as des discussions, moi, pendant une heure, effectivement, les gens, ils me racontent leur vie, et on aborde des sujets importants, essentiels dans la vie. Et ça, ça me passionne, ça m'apporte énormément. Et je pense que c'est en train de se développer. Je vois qu'il y a de plus en plus d'auditeurs aussi. Et j'espère que ça aide d'autres personnes aussi à évoluer, à réfléchir, à se questionner, et peut-être envisager... d'aller un petit peu plus vers des aventures, vers des rêves qu'on n'ose pas réaliser, etc.

  • Speaker #1

    Déjà, en plus, je peux te dire que tu m'aides aussi, parce que comme je le disais au début, c'est vrai qu'on s'épaule beaucoup. Quand on nous laisse un petit coup de mou, on le partage, parce que comme tu le disais, c'est un monde quand même assez... Je n'ai pas envie de dire fermé, mais vu que c'est quand même aussi ce côté entrepreneurial, c'est, comme tu le dis, tout un voyage. Et voilà, d'avoir des petits partenaires de voyage de temps en temps, c'est quand même très chouette. Et effectivement, ton podcast corandine de plus en plus, tes écoutes progressent de semaine en semaine, donc c'est hyper inspirant. Et est-ce que, donc tu nous parlais tout à l'heure de ce projet de capsule pour cet été, est-ce que tu as d'autres projets que tu pourrais nous partager pour Wanderlust ?

  • Speaker #0

    Il y a celui-là déjà qu'il faut que je mette en place et que je trouve le temps. Mais ouais, de continuer, enfin moi il y a encore plein de gens que j'aimerais trop interviewer,

  • Speaker #1

    qui par exemple,

  • Speaker #0

    mais là en ce moment avec l'actualité, il y a Victoria Guillemont par exemple qui vient avec le projet Chimla qui a fait France N sans avion, il y a Camille et Thomas de Léon Le Daron qui ont envie un petit peu de nomades aussi, qui allient travailler. Et nomadisme, je suis fan des artisans de main aussi, Camille et Elias, qui partagent des documentaires. il y a vraiment des gens comme ça qui m'inspirent il y a aussi d'ailleurs une artiste que j'adore, Stéphanie Ledoux qui est artiste, qui fait des portraits pendant ses voyages et d'ailleurs qui passe beaucoup beaucoup de temps en Inde vraiment elle, j'aimerais trop l'interviewer et après aussi des personnes qui ont un peu des boules hors du commun en lien avec le voyage des séries en lien avec ça, sur des gros reporters, des médecins sans frontières des explorateurs pas des océanographes, continuer, tu vois, à avoir des invités hyper variés, des gens comme toi et moi, tu vois, moi je suis personne, mais des gens ordinaires, mais qui font des choses un petit peu extraordinaires, en lien avec l'aventure, le voyage, c'est continuer un petit peu là-dedans.

  • Speaker #1

    Et pour terminer, est-ce que tu pourrais nous... que tu vois, je ne peux m'empêcher, j'ai les petits réflexes aussi, tu vois, où tu te dis Oh non, j'aurais aimé qu'on continue à parler pendant des heures, je suis sûre que tu as tellement d'anecdotes, de voyages à nous partager,

  • Speaker #0

    voilà,

  • Speaker #1

    vraiment plein d'expériences. Est-ce que tu as des prochains pays sur ta liste ?

  • Speaker #0

    Ouais, déjà le prochain voyage... Ce qui est normalement prévu, c'est qu'on part en van pendant un mois, au mois de juillet. Et l'année dernière, on avait fait Italie, Slovénie et Croatie. Enfin, surtout Slovénie et Croatie. Donc là, on va continuer un petit peu dans la même bouillie. On va faire le Monténégro et l'Albanie. Donc ça, en van avec notre fils. Il y a bientôt 4 ans et ça c'est génial aussi. Ça fait partie aussi des choses que j'aimerais peut-être plus développer, des familles qui voyagent comme ça. Je trouve ça hyper intéressant aussi de voir nos enfants évoluer dans ces milieux-là et de transmettre ça. Donc ça c'est le prochain projet de voyage. Et puis là, des petits week-ends en Espagne, en van, de toute façon dès qu'on peut, dès qu'il fait beau, on part en van et ça j'adore ce moyen-là de dormir, d'être dans la nature, de dormir dans son véhicule et tout, ça on est très très fans quoi.

  • Speaker #1

    Et une question que j'aime bien poser à mes amis de temps en temps, qui sort un peu de nulle part, mais si là on te disait, avec ta famille, tu peux partir n'importe où dans le monde pour les vacances de tes rêves, où est-ce que tu partirais ?

  • Speaker #0

    Alors moi, j'ai quand même un rêve, c'est de faire un tour du monde en famille, quoi. Là, ce qu'on est en train un petit peu quand même de... Auquel on est en train de réfléchir, c'est quand même de faire un petit tour d'Amérique latine en van 4x4. Je ne sais pas quel véhicule, mais en véhicule aménagé. J'ai vu qu'il travaille en Espagne, enfin sa boîte, il est bilingue en espagnol. Et moi, je ne connais pas bien l'Amérique latine, j'ai fait un petit peu l'Asie, mais... Ça c'est quelque chose qui m'attire pas mal. Et sinon j'ai d'autres pays aussi, quand même. Je ne sais pas, Oman. J'ai des invités comme Sharline qui m'ont pas mal parlé. Là en ce moment j'ai vu aussi un de mes anciens invités qui était au Yémen. Mais Yémen, Arabie Saoudite, Oman, c'est des destinations de fou je trouve. Ça j'aimerais bien aller voir ce qui se passe là-bas.

  • Speaker #1

    Trop bien et je te rejoins parce que moi à chaque invité ça rajoute un pic, un liste.

  • Speaker #0

    C'est abusé hein ! Tous les jours, toutes les semaines, on voyage. Et ça aussi, ce côté évasion, c'est quand même... C'est un double tranchant parce qu'on a toujours envie de repartir. Mais au moins, on voyage un petit peu à travers eux.

  • Speaker #1

    Exactement, différemment. Et dernière question, est-ce que tu as un mantra ? Parce que je sais que tu poses la question à tes invités à chaque fois.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai que c'est une question que je pose à chaque fois. Ouais, moi je dirais que mon mantra, ma petite philosophie de vie, ce que j'essaie de me répéter, c'est vie maintenant parce que tu ne sais pas de quoi demain est fait. Et rêve, et au bout de tes rêves aussi. Mais le vie de maintenant, je pense que je suis quelqu'un qui a une certaine urgence à vivre. J'ai perdu des personnes qui m'étaient chères. de manière assez subite. Et en fait, moi, j'ai vachement de mal à me dire Ouais, quand j'aurai 45 ans, je partirai en tour du monde. En fait, j'ai beaucoup de mal à me projeter sur du long terme. Et en fait, je fais un peu du one life, tu vois. C'est maintenant qu'il faut vivre. Et quoi repousser à plus tard, quoi. Moi, j'ai vraiment une certaine urgence à vivre. Du coup, ça engendre aussi très peu de patience. Quand j'ai des projets, des choses comme ça, j'aime bien que ça arrive vite. Mais c'est un petit peu ce qui m'anime. Rêvons et réalisons nos rêves.

  • Speaker #1

    Merci pour ce beau mantra.

  • Speaker #0

    C'est quoi ton mantra, toi ?

  • Speaker #1

    Au moment où je te posais la question, je me suis dit j'espère qu'elle ne va pas me demander. C'est vraiment le bateau et je trouve que ça fait un peu cliché, mais le premier qui me vient c'est ceux qui ne tuent pas nous rendent plus fort. Et j'essaie vraiment, ce n'est pas tous les jours facile, mais de me dire que chaque expérience va avoir son côté positif au final, même si on ne le voit pas tout de suite. Et d'essayer de voir des apprentissages partout.

  • Speaker #0

    Je suis tellement en accord avec ça aussi. Quand il t'arrive des épreuves dans la vie, à un moment, tu as le choix. C'est-à-dire, soit tu rebondis et tu essaies de t'en sortir. Moi, c'est mon caractère après aussi. C'est burnout. De suite, quand ça m'est arrivé. j'ai pas compris ce qui m'arrivait mais par contre j'ai de suite mis en place des choses et aujourd'hui avec le recul c'est pas plus mal que ça m'arrive en fait, ça m'a permis vachement encore une fois grandir, évoluer d'accepter qu'en fait je suis pas une Wonder Woman que j'ai une part de vulnérabilité, chose que je n'avais pas conscience avant et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui j'ai n'appréhendé plus la vie de la même manière finalement de cet événement négatif de cette vulnérabilité qu'on pourrait penser un peu faiblesse, j'essaie vraiment d'en tirer une course. Et ça, ça vaut pour tout ce qui nous arrive, et aussi le temps dans tout ça. Le temps fait bien les choses aussi. Et souvent, on se rend compte avec le temps. que ça n'est pas arrivé par hasard ou que c'était à ce moment-là qu'il fallait que ça arrive. Et heureusement, puisque du coup, d'autres choses ont découlé derrière. Donc, il faut faire confiance à l'univers aussi, quoi, un petit peu.

  • Speaker #1

    Et faire preuve de patience.

  • Speaker #0

    Et faire preuve de patience. Un combat de tous les jours. Moi, c'est vraiment... C'est pas ma qualité première.

  • Speaker #1

    Mais ça se travaille. Ça se travaille au quotidien. Merci beaucoup de t'être prêtée au jeu, à l'exercice. Comment tu l'as vécu ?

  • Speaker #0

    Ça va. Mais c'est vrai que je pense qu'au montage, ça ne va pas être évident de me réécouter. Je pense qu'il ne va pas falloir trop réfléchir. Il va falloir... le lancer mais bon voilà j'espère qu'en tout cas le fait de connaître un petit peu mieux qui se cache derrière que vous comprendrez peut-être aussi mieux ma façon de faire la bienveillance que j'essaye de mettre aussi dans ce podcast L'idée d'aller chercher un petit peu plus loin aussi, de gratter dans les parcours des événements qui peuvent tous nous arriver, qu'est-ce que ça peut apporter à tout un chacun. Voilà, n'hésitez pas en tout cas à faire des petits retours, si jamais vous avez écouté jusque-là.

  • Speaker #1

    C'était super chouette. Je me dis aussi, les gens t'écoutent depuis des mois. Tu as sorti énormément d'épisodes. Et je trouve ça chouette aussi de prendre le temps d'apprendre à te découvrir toi. Aussi une façon de te remercier, d'être un peu plus curieux sur ton parcours. Et quand tu dis,

  • Speaker #0

    je pense qu'il y a beaucoup de choses qui font sens maintenant par rapport à tes épisodes.

  • Speaker #1

    Les invités que tu vas chercher, la façon dont tu poses les questions. Là où tu les emmènes,

  • Speaker #0

    c'est...

  • Speaker #1

    Franchement, je trouve que tu as une super idée. Et encore merci de m'avoir fait confiance aussi.

  • Speaker #0

    Merci de m'avoir guidée en fait. C'est hyper important de guider, de l'inviter. Je m'en rends d'autant plus compte.

  • Speaker #1

    Et tu vois, tu disais tout à l'heure que dans tes voyages, tu apprenais parfois à gratter un petit peu plus pour découvrir d'autres personnes. Et c'est vrai que ça fait des mois qu'on échange et on se connaît, mais on ne peut pas dire qu'on se connaissait plus de temps que ça. Et au final, on en reparlera en off, mais je vois qu'il y a quand même beaucoup de similitudes, plein de choses qui se rejoignent. Donc, je suis sûre qu'on va être amenés à se revoir. En tout cas, je l'espère. Et des bravos à toi et encore merci.

  • Speaker #0

    Merci énormément Camille. allez effectivement découvrir aussi son podcast Good Visa le podcast qui allie bien à tes voyages que merci énormément d'avoir accepté ce challenge exactement à bientôt très belle journée à bientôt et merci ciao

  • Speaker #2

    Je vous remercie pour votre écoute de ce nouvel épisode de Wanderlust, le podcast. J'espère qu'il vous a plu et que de là où vous êtes, il vous aura permis de rêver et de vous évader un peu. Si vous voulez encore plus d'épisodes, j'ai besoin de vous. Pour soutenir le podcast, rien de mieux que d'en parler et de le partager autour de vous. Je vous invite aussi à vous abonner, à mettre 5 étoiles et même d'ajouter votre commentaire sur votre plateforme d'écoute. Vous pouvez aussi nous suivre sur Instagram. pour venir créer ensemble une belle communauté de voyageurs passionnés et décomplexés. Je vous souhaite une très belle journée et à très vite pour un nouvel épisode. Bye bye !

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Description

Aujourd’hui j’ai décidé de vous proposer un épisode spécial 🎂 1 an du podcast 🎂 puisque cette fois ci c’est bien moi qui vais me prêter au jeu de l’interviewée…


Depuis 1 an, je me suis lancée dans l’aventure WANDERLUST et je suis hyper heureuse d’être toujours là 35 épisodes, 11 bonus et 1 épisode hors série plus tard !


➡️ Dans cet épisode je vais vous en dire plus sur la genèse de ce podcast, pourquoi je l’ai créé, dans quel contexte, dans quel but et vous en dire aussi un peu plus sur mon parcours aussi plus personnel, mes voyages, mes apprentissages le long de la route…


💬 J’espère que ça vous plaira, je vous laisse me faire vos retours, me dire ce que vous en avez pensé et si ça vous a plu ?!


💛Pour soutenir le podcast ABONNE TOI, partage-le un max, ajoute un super commentaire et 5 🌟sur Apple podcast et Spotify !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello ! Aujourd'hui, j'ai décidé de vous proposer un épisode un peu spécial pour les 1 an du podcast. Et oui, cette fois-ci, c'est bien moi qui vais me prêter au jeu de l'interviewer. Depuis 1 an, je me suis lancée dans l'aventure Wanderlust sans rien y connaître et je suis hyper heureuse d'être toujours là. 35 épisodes, 11 bonus et 1 hors-série plus tard. Wow, quel voyage ! Dans cet épisode, j'ai envie de vous en dire un petit peu plus sur la jeunesse de ce podcast. Pourquoi je l'ai créé ? Dans quel contexte ? Dans quel but ? Et de vous en dire un peu plus aussi sur mon parcours plus personnel, sur mes voyages, ma vision aussi des voyages et mes apprentissages le long de la route. Je ne me voyais pas trop vous blablater solo pour vous parler de moi, alors j'ai fait appel à une autre podcasteuse qui est Camille Merel. du podcast Good Visa qui m'a guidée avec bienveillance dans cet exercice. J'espère que ça vous plaira, je vous laisse me faire des petits retours, me dire ce que vous en avez pensé, si ça vous a plu. Et surtout, la meilleure manière de me soutenir pour continuer à vous proposer du contenu et des invités toujours plus inspirants, c'est de vous abonner sur votre plateforme d'écoute, de partager ce podcast au plus grand nombre et surtout de mettre 5 étoiles et un super commentaire sur Apple Podcast ou Spotify, puisque ça améliore la visibilité du podcast et peut-être qu'un jour, ça me permettra de le sponsoriser pour pouvoir en vivre. voilà, en tout cas je vous remercie énormément pour tout le soutien que vous m'apportez au quotidien vous êtes de plus en plus nombreux à écouter le podcast chaque semaine, donc voilà j'espère qu'on continuera encore longtemps à pouvoir mettre en lumière tous ces parcours inspirants de vie et de voyage belle écoute à vous

  • Speaker #1

    Hello Camille ! Bonjour Marie ! Comment ça va ?

  • Speaker #2

    Ben écoute, ça va super bien, je suis ravie qu'on se retrouve comme ça.

  • Speaker #1

    Je vais te laisser te présenter Camille, déjà de ton côté.

  • Speaker #2

    Bonjour à tous, bonjour à toutes, donc je m'appelle Camille et si je connais Marine c'est parce que j'ai un podcast également qui s'appelle Goût de Visa sur le bien-être et les voyages et c'est très drôle parce que tu es je pense la première dans cet environnement du podcast avec qui j'ai échangé et je pourrais même peut-être dire un peu ma mentor des débuts parce que je t'avais demandé qu'est-ce que tu utilises comme matériel, qu'est-ce que ci, qu'est-ce que ça et en fait ça fait des mois. Je sais pas si tu te rends compte mais ça fait un mois qu'on échange comme ça à distance donc je suis ravie de pouvoir t'accompagner dans cet exercice qui effectivement je comprends est pas facile quand on passe de l'autre côté du micro en fait.

  • Speaker #1

    C'est clair, tu verras quand peut-être un jour je t'interviewerai.

  • Speaker #2

    Exactement !

  • Speaker #1

    Mais effectivement, Camille, on échange beaucoup. Donc toi, tu es sur Bordeaux, moi je suis au Pays Basque, et c'est vrai que le podcasteur, c'est assez solitaire finalement. Heureusement que tu es là et qu'on échange et qu'on se soutienne à distance. Donc aujourd'hui, effectivement, j'ai fait appel à toi pour que tu puisses, de manière assez spontanée, on n'a rien préparé, me poser un peu quelques questions pour qu'on me connaisse peut-être un petit peu mieux. Merci en tout cas d'avoir... C'était cet exercice-là.

  • Speaker #2

    C'est moi qui te remercie. Et du coup, peut-être pour commencer, je pourrais faire comme tu fais avec tes invités, c'est-à-dire, est-ce que tu peux parler un peu de toi, nous dire qui es-tu, d'où viens-tu, ce que tu fais dans la vie ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis Marine, donc j'ai 37 ans, je vis au Pays Basque, à Arkhang, et ce que je fais dans la vie, j'ai un peu de mal à répondre à cette question, mais en tout cas pour le moment je suis podcasteuse, c'est ma principale activité, et depuis peu je fais aussi des pages ou des missions freelance sur de l'interview, du contenu aussi pour les réseaux. Et depuis peu aussi, j'ai repris une activité qui n'a rien à voir en mi-temps. Voilà, parce qu'aujourd'hui, le podcast ne me fait pas gagner ma vie. Donc, il faut bien un peu renflouer des caisses. Donc, voilà, ma vie pro en ce moment.

  • Speaker #2

    C'est vrai que ça, tout le monde n'est pas forcément au courant de l'envers du décor. Et je suis ravie qu'on partage aussi un petit peu tout ça. Et justement, avant de parler peut-être un peu plus de toi, de ton parcours, est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur... Au final, la jeunesse de ce podcast, parce que par exemple, déjà, comme on le disait tout à l'heure, qu'est-ce que ça fait d'être de l'autre côté du micro ?

  • Speaker #1

    Alors, je me mets à la place de mes invités, je me dis qu'en fait, c'est pas facile. Vraiment. Vraiment, je préfère être dans la position de la personne qui interview. Je n'ai pas trop l'habitude de parler de moi comme ça de manière très ouverte. Donc, c'est un exercice qui n'est vraiment pas facile. Donc, c'est bien pour les prochaines, je me mettrai encore plus à leur place. Donc, je vais avoir besoin que tu me guides un peu dans les questions. Mais pourquoi j'ai créé ce podcast ? C'est vraiment arrivé à un moment de ma vie où j'avais vraiment besoin d'un nouveau projet, un nouveau challenge. professionnel et personnel qui avait du sens pour moi. Et c'est vrai que ce qui me ramène toujours, de toute façon, dans toutes mes expériences pro, c'est vraiment l'humain et l'envie d'être utile, d'apporter quelque chose. Et ce n'est pas pour rien aussi que j'ai fait des études de psychologie, parce que je suis psychosociologue et psychologue du travail. Et vraiment, ce podcast, pour moi, c'est un médium pour... pour permettre d'inspirer, de se questionner, de découvrir de nouveaux horizons, de façons de penser, de vivre, et un peu de rassasier mon esprit curieux. Et c'est vrai que ça me donnait un bon prétexte, le podcast, pour oser aborder aussi des personnes qui, moi, m'inspirent. que ce soit par des choix de vie audacieux, pas forcément dans une norme, pour comprendre un peu aussi comment elles en sont arrivées à se lancer dans des aventures un peu dingues, et voilà, et qu'elles acceptent de se confier à moi. Donc je l'ai fait un peu pour mon propre développement, mais aussi pour d'autres personnes qui seraient intéressées par les mêmes sujets universels que moi, quoi.

  • Speaker #2

    Et c'est très intéressant que tu me fasses part du fait que tu travaillais dans la psychologie avant, et maintenant je trouve que ça prend tout son sens, parce que t'as une... J'ai écouté certains de tes épisodes de podcast, et t'as une écoute qui est quand même assez rare, je trouve, parce que c'est pas n'importe qui ne peut pas se lancer dans le podcast, il faut apprendre à écouter l'autre, préparer les questions qui vont arriver, et t'as cette écoute de l'autre qui est vraiment hyper intéressante, donc...

  • Speaker #1

    J'arrive à... Ça me fait plaisir. Moi, c'est vrai que je dois dire que quand je me suis lancée dans le podcast, je me suis dit que la seule chose, effectivement, qui pouvait me ramener à ma vie d'avant, etc., quand t'es en psycho, c'est vrai que l'écoute, c'est... Moi, j'adore écouter les histoires de vie des gens, que les gens racontent leur vie, qu'on en discute, etc. Et mener un entretien, finalement, au même titre qu'une interview. C'est un peu ce qui m'a ramenée vraiment à mes débuts comme psychologue. C'est vrai que préparer l'interview, c'est important pour ramener et guider un peu ton réalité.

  • Speaker #2

    Il y a cette écoute et aussi à quel moment tu peux poser les bonnes questions, à quel moment tu vas rentrer plus en détail dans certains sujets qui peuvent être sensibles. Je me doute que ça doit beaucoup t'aider. Est-ce que tu te connaissais avant de te lancer dans le podcast ? Est-ce que c'était un... Un média qui t'a tiré ? Est-ce que tu avais des agenités avec ça ou est-ce que c'était rien le grand saut dans le vienne ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'y connaissais absolument pas. Autant j'étais une auditrice, par contre, je suis passionnée par les podcasts. Moi-même, j'en écoute beaucoup. Maintenant, j'en ai tout le temps, que ce soit en voiture, etc. Je n'ai plus du tout la radio, je suis tout le temps sur des podcasts. Et d'ailleurs, que des podcasts de conversation, de témoignages, d'histoires de vie. C'est vraiment le type de podcast que moi j'aime. Et en fait, tout le côté, on va dire, technique... J'ai vraiment tout appris grâce aux tutos YouTube. J'avais fait une petite formation aussi avec Traverse en distanciel, un peu sur le matos, sur aussi comment créer mon podcast, un titre, faire une bande d'annonces, finalement, qu'est-ce qui était important. Et voilà, j'ai un pote aussi à moi, Baptiste, qui est un gestion qui m'a vachement aidée sur la partie prise de son, matériel, qui m'avait conseillé. Ma bande-annonce, la première, je l'ai faite avec lui, avec son matos. Et le montage, pareil, j'ai appris sur YouTube. Donc, j'ai vachement hésité d'ailleurs. Tu vois, c'est une grande question souvent qu'on se pose avant de se lancer, que ce soit dans n'importe quel projet, un changement de vie pro comme ça. Est-ce qu'on se lance et on se dit, vas-y, on va apprendre sur le tas ? Ou est-ce que je me forme ? Au début, je pensais que j'allais me former. Et en fait, après, je me suis dit non. Tu vas te lancer et tu vas te former au fur et à mesure. C'est pas grave si tout n'est pas parfait. C'est un peu dur pour mon côté perfectionniste.

  • Speaker #2

    mais ouais non pas du tout et en fait c'est vraiment quelque chose qu'on peut apprendre au fur et à mesure aussi quoi et après est venu le choix de quoi vas-tu parler et qu'est-ce qui a fait que tu t'es dit ben je vais faire un podcast sur

  • Speaker #1

    les voyages alors au tout début c'est vrai que j'avais pensé faire c'était pas forcément le voyage qui était apparu en première idée je voulais faire un podcast qui montre comment un événement de manière générale quel qu'il soit peut changer des trajectoires de vie, peut bouleverser des vies. Et en fait, je suis revenue au voyage après, en me disant c'est vraiment ça. Je me suis dit, il faut que je trouve en tout cas une thématique qui me passionne, dans laquelle je ne me lasserai pas en fait aussi. C'était intéressant pour moi, le voyage pour moi, ce n'est pas qu'une simple destination d'un point A à un point B. Pour moi, c'est vraiment une expérience de vie qui est hyper complète et qui va permettre de te faire grandir de manière vachement accélérée finalement. Et c'est pour ça que je me suis appris focus sur le voyage, parce que pour moi, voyager, c'est sortir de sa zone de confort, c'est apprendre à s'adapter au foie mignon, c'est se confronter aussi à des environnements, des cultures hyper différentes de ce qu'on connaît, de rencontrer aussi des personnes que tu n'aurais jamais rencontrées. en restant dans la petite bulle de confort. Et grâce à tout ça, on se connaît mieux intérieurement, on se fait sa propre vision de la vie, du monde, on est plus tolérant, on a plus de confiance, on relative beaucoup plus sur notre propre condition. Et en fait, pour tout ça, c'est vrai que c'est un accélérateur et un révélateur, je trouve, qui est super puissant. Et je me suis dit, ça c'est un sujet, c'est un prétexte un petit peu, et ça serait un sujet dans lequel je ne me lasserais jamais de creuser, parce qu'en fait dans mon podcast, je l'imaginais. un peu comme un voyage, mais j'avais envie d'apporter ce thème-là sous un angle très différent. Le voyage sous toutes ses formes, le voyage intérieur, le voyage, la conciliée vie pro-vie perso, et le voyage, donner de nouveaux imaginaires aussi autour du voyage. Il faut qu'on s'adapte aussi à notre environnement et le côté aussi écologique qui va faire de plus en plus partie de nos vies. Il faut qu'on s'interroge sur nos façons de voyager. Et donc je me suis dit, ok, dénominateur commun de toutes les personnes, ça va être le voyage, mais on ne va pas s'arrêter à juste la destination.

  • Speaker #2

    Et peut-être que là, ça serait l'occasion d'expliquer à l'audience le choix du nom du podcast, parce que, ça je te rejoins. Etant passée par là aussi, c'est bien beau d'avoir une idée de podcast, d'avoir trouvé la thématique, mais quand il s'agit de... Trouver un nom ? Je ne sais pas toi, mais moi, perso, ça m'a amené des mois avant de trouver le bon nom. Donc, est-ce que tu peux nous expliquer d'où est venue cette idée de Wanderlust ?

  • Speaker #1

    Oui. Moi, bizarrement, ça m'est venu assez rapidement. Alors, je ne sais pas si c'est un bon nom de podcast. C'est un mot anglophone. À la base, Wander et Lust, ça veut dire le désir de vagabonder, littéralement, en fait. Et c'est vrai que ce mot-là, je l'ai découvert... Quand moi-même j'étais en voyage en Asie, en Soudan, et je trouve que ça représentait tellement mon état d'esprit à ce moment-là, et ce mot il est réapparu un petit peu comme ça quand je me suis dit à quoi ça me fait penser le voyage ? c'est vraiment ce désir de vagabonder, de voyager. Et du coup, c'est vrai que c'est un mot anglophone, donc ce n'est pas forcément terrible quand on parle référencement sur des côtés un peu techniques. Mais je ne sais pas, moi, c'est un mot qui m'inspire en tout cas par rapport au voyage.

  • Speaker #2

    Mais est-ce que tu peux dire que toi, tu l'as attrapé, ce syndrome wanderlust, du coup ?

  • Speaker #1

    Ouais, mais en fait, ces filles... Petit à petit, j'ai eu la chance quand même de pouvoir toujours partir un petit peu, je dirais en vacances, plus jeune, etc. J'avais un voyage en Italie qui m'avait pas mal marquée avec mes parents en voiture et où là on parle une autre langue, on découvre une autre culture, une autre gastronomie aussi à laquelle je suis un peu sensible. Et en fait, c'est vrai que moi le voyage il est vraiment rentré dans ma vie de manière un peu fracassante. Avec un voyage en Inde et au Népal depuis plus d'un mois quand j'avais 20 ans. Et en fait, ce premier voyage-là, aujourd'hui encore, ça fait 17 ans. Et en fait, je me souviens d'énormément de choses, même d'odeurs, de sensations. C'est un voyage qui m'a toujours marquée, qui me marquera dans mon parcours. Et là, je pense qu'effectivement, c'est à ce moment-là que je l'ai attrapé, ce virus.

  • Speaker #2

    Et ça ne t'a pas excité depuis, ça ?

  • Speaker #1

    Ben non, je me suis toujours dit waouh, c'est d'une puissance, d'une force Je dis toujours que l'Aimed, pour moi, c'est... Tu ne peux pas faire plus éloigné, effectivement, de ce qu'on connaît. C'est tellement un choc des cultures, les genres, le monde, les odeurs. C'est hyper intense. Tu l'aimes ou tu la détestes en même temps. Donc, j'ai adoré. Et c'est vrai qu'à partir de ce moment-là, je me suis dit, waouh, il faut que j'aille vachement plus explorer. ce qui se passe ailleurs et sous d'autres formes aussi de voyages. Mais moi, j'ai vraiment adoré l'Inde et le Népal, avec la nature, le calme, qui contrebalançait le nord de l'Inde aussi, dans ce contraste qui était assez fou.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce qui a fait, si tu peux nous dire, peut-être que tu as choisi l'Inde pour ton premier grand voyage ?

  • Speaker #1

    Ça s'est fait un peu par concours de circonstances. En fait, je suis partie avec des copines. Une de mes amies avait effectivement une opportunité en fait pour connaître quelqu'un qui avait un orphelinat au Népal, dans la région de Chitwan, je m'en souviens. Et donc, elle m'a proposé avec une autre amie d'y aller. Je me suis dit, génial, ça va être une bonne opportunité, on va pouvoir apporter quelque chose. L'idée c'était d'être avec les enfants, de jouer. Moi j'étais animatrice depuis des années avant mes études. J'adore les enfants, etc. Et ils nous donnaient des petits cours d'anglais, même si à ce moment-là j'étais une grosse. en anglais mais voilà je me suis dit ça nous a donné un prétexte et on s'est dit ben on va organiser ça en allant aussi en Inde du Nord à Ndeli, à

  • Speaker #2

    Benares etc et donc c'était ce prétexte là qui nous y a emmené et j'imagine que c'est peut-être délicat comme question mais qu'est-ce que tu retiendrais peut-être le plus de ce voyage qui t'a le plus marqué parce que tu nous dis que c'est C'était un énorme choc culturel, mais est-ce qu'il y a quelque chose qui t'a marqué en particulier ?

  • Speaker #1

    En Inde, je pense que ce qui m'a le plus marquée, c'est le monde, l'intensité, cette intensité-là des Indiens et du monde. Donc ça, c'est vraiment quelque chose qui m'a marquée. Il y a autre chose aussi en Inde qui m'a marqué, c'est le rapport à la mort, le côté caste qui est quand même assez incroyable. Et j'ai tout le temps été confrontée à la mort à la réincarnation, à Varanasi, Vénares qui est la ville sacrée du Gange, où là tu as des gens effectivement, des processions devant toi. Et ça m'a vachement... donner une autre vision. Je me suis dit, waouh, il y a d'autres façons de vivre, de penser, de rapport à la mort aussi. Et ça m'a un peu apaisée, je trouve, sur ça, en rapport à ça. Et au Népal, je crois que ce qui m'a vraiment marquée, c'est la douceur, la gentillesse des gens, encore une fois. Et la nature, il est juste magique et incroyable et magnifique. Ça, c'est... De ce pays-là, je retiens ça aussi.

  • Speaker #2

    C'est vrai que le Népal, tu vois, c'est un des pays effectivement sur ma liste et tu vois que tu nous racontes ça, ça me fait penser au livre Kilomètre Zéro de Maud Ankawa, que tu l'as lu aussi. Est-ce que toi aussi, tout comme l'héroïne dans ce livre, tu as découvert des choses sur toi, j'imagine, pendant ces voyages, même si justement à l'époque tu avais 20 ans, c'est un âge où on découvre encore plein de choses sur nous. Qu'est-ce que tu pourrais nous partager pour ce sujet ?

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'à ce moment-là, je pense que ce que j'ai le plus découvert ou appris, c'est déjà sur mes capacités d'adaptation. À quel point, en sortant de ma zone de confort, j'étais capable de m'adapter à un environnement, une autre langue. Quand ils disent oui avec la tête, en fait, ça veut dire non. Enfin, tu vois, c'est des petits trucs bêtes comme ça, mais finalement, ce qui te paraît au début, c'est complètement différent. En fait, tu t'adaptes. Donc ça, j'ai vachement aimé ce côté-là de... vraiment de sortir de ma zone de confort et de me prouver que j'étais capable de m'adapter tout en respectant des cultures, des traditions d'un pays. Et aussi le côté sortir de ta zone de confort où tu fais des choses. Tu vois, on est parti en rando avec une personne, un petit jeune, je crois qu'il avait 17 ans, qu'on avait rencontré au bord du lac Pokhara, qui nous proposait de nous emmener trois jours dans les montagnes, rejoindre sa famille, etc. on trippe un quart d'heure et le lendemain matin, on partait à 6h pour le rejoindre et je me disais, mais waouh, en fait, je n'ai jamais fait ça de ma vie, tu vois, au bout d'un quart d'heure, de faire confiance à une personne, on est trois nanas, on va partir trois jours dans les montagnes, qu'est-ce qu'on fait, tu vois ? Et en fait, tout s'est très bien passé, c'était incroyable. Ce côté expérience, c'est un peu une vie qui est faire confiance à des inconnus, ça aussi, ça m'a marquée, tu vois.

  • Speaker #2

    Et tu sais quoi, ça me fait penser à une réflexion que je me sais il y a quelques jours quand je suis retrouvée sur des photos de quand j'étais en voyage, quand j'étais plus jeune à l'étranger. Et je ne sais pas si ça te fait ça aussi, mais de regarder les photos et de se dire Waouh, mais il y a plus de 10 ans, j'ai fait ça, j'étais à l'étranger. Est-ce que ça ne te fait pas bizarre de te dire, je ne sais pas, peut-être que tu en tires une certaine fierté ou est-ce que c'est quelque chose que tu as continué à faire, j'imagine, parce que tu as continué à voyager depuis ?

  • Speaker #1

    Non mais c'est clair, pour moi le voyage c'est vraiment une expérience que je souhaite à tout le monde, de faire ce type de voyage-là. Comme je le disais, c'est des accélérateurs, tant personnels, et c'est pour ça que j'ai continué à le faire derrière. Je trouve que c'est super important, dans une construction de vie et personnelle, de se confronter à ce type d'expérience-là.

  • Speaker #2

    Et là dans ce voyage tu étais avec des amis mais est-ce que par la suite tu t'es dit tiens j'ai envie d'essayer de voyager à nouveau mais peut-être tenter l'expérience en solo ?

  • Speaker #1

    Ouais, à ce moment-là je me souviens m'être dit mais heureusement que je ne suis pas partie toute seule je pense qu'à 20 ans j'aurais pas été... J'étais contente d'avoir partagé ça avec des amis très proches en plus et c'était juste fou. À la fin de mes études, j'ai décidé de repartir. Il se trouve qu'une copine à moi aussi de l'époque, qui était un psycho, a eu envie de repartir au même moment. Donc on a... Effectivement, refais une expérience à deux, d'aller s'expatrier cette fois au Canada. Et c'est plus tard, effectivement, à 27 ans, que j'ai eu envie de partir en solo et une meilleure expérience de ma vie.

  • Speaker #2

    T'es partie où du coup ?

  • Speaker #1

    Je suis partie en solo, je suis partie faire un tour d'Asie. Après mes études, je suis partie au Canada un an. en PVT, et là j'ai découvert, tu vois, le voyage aussi, travail, vivre dans un pays de manière un peu plus longue, une autre façon de travailler aussi, en coloc, tu pars en week-end en vadrouille, etc., toujours dans la nature, au Québec, etc., dans un environnement de fou. Et en fait, il se trouve que quand je suis revenue de ce voyage, je me suis séparée aussi d'une relation longue, avec qui j'étais depuis 9 ans. et j'avais un job hyper prenant, etc. Et du coup, j'étais dans un moment de ma vie où j'avais envie de me découvrir totalement. Du coup, à ce moment-là, j'ai décidé de partir solo et de me dire, allez, de quoi tu as envie, en fait, et de partir avec un billet à aller. J'avais pas mal de sous de côté. En fait, j'avais une de mes meilleures amies qui vivait au Cambodge, à Phnom Penh. Du coup, je me suis dit, je vais partir en Asie. J'avais fait une petite liste des pays. Et je me suis dit après l'Asie, tu vas partir en Nouvelle-Zélande faire un PVT. Ce pays m'attirait trop. Et il se trouve que du coup, j'ai commencé par le Cambodge. J'avais mon petit pied de la terre avec ma pod et ensuite je me suis lancée en solo. Pendant 6 mois, un mois par pays, je passe un peu plus de temps au Cambodge. J'ai fait Cambodge, Vietnam, Laos, Thaïlande et Indonésie. Le classique, quoi.

  • Speaker #2

    Ouais, le classique mais moral.

  • Speaker #1

    C'était fou, quoi. Vraiment, expérience d'une vie, une liberté. J'ai découvert vraiment le sentiment de liberté, parce que là, tu n'as aucune contrainte de temps. Tu n'as pas de date retour, quoi. et puis tu fais ce que tu veux quand tu veux ouais vraiment j'étais tellement heureuse quoi et donc à chaque fois tu restais,

  • Speaker #2

    enfin ces 6 mois tu étais toute seule ?

  • Speaker #1

    ouais, toute seule c'est toujours pareil Quand tu voyages seule, tu n'es jamais seule. Je fais des rencontres de fous, d'autres voyageurs. Au Cambodge, c'était un peu différent. J'ai rencontré pas mal de gens qui vivaient là-bas aussi en tant qu'expat. J'ai un petit lien particulier avec le Cambodge, mais à chaque fois, j'ai vraiment rencontré toujours des voyageurs. Même dans des endroits improbables, au Laos, dans les montagnes, j'ai toujours rencontré des gens qui me disaient mais là, personne Mais non, non, je rencontre des gens partout. Et pour ça aussi, ça m'a vachement... Je ne pensais pas que ce serait aussi facile de rencontrer des gens n'importe où, n'importe quand. Finalement, je n'ai pas vécu comme une aventure solitaire.

  • Speaker #2

    Tu t'es sentie accompagnée tout au long de ton voyage.

  • Speaker #1

    Oui, je me suis recréée des amis, des gens avec qui tu partages des trucs. Tout est beaucoup plus intense de toute façon. Tout le monde est dans le même mood, l'ouverture de la rencontre. Et je me souviens d'ailleurs m'être dit, c'est fou, j'avais peut-être un peu des a priori avant des gens, j'étais peut-être moins tolérante, moins ouverte, et des fois je rencontrais des gens, et en fait, en me creusant un petit peu, je me suis dit, mais en fait, il y a toujours quelque chose à aller chercher, toujours quelque chose d'intéressant, si tu creuses un peu derrière chaque personne, si tu vas au-delà du premier regard, et ça je me suis dit aussi que c'est quelque chose que je retiens.

  • Speaker #2

    C'est parfait, c'est ce que j'allais te demander si tu pouvais retenir ce que tu pensais. Et encore une fois, peut-être question difficile, mais sur ces signes en Asie. Donc tu nous disais que tu avais un lien en particulier avec le Cambodge, vu que tu avais ton ennemi là-bas. Est-ce qu'un pays s'est démarqué des autres, peut-être, pendant ces six mois ?

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est jamais une question facile. On sait que chaque pays a sa singularité. Mais moi, je dois dire que le pays qui m'a le plus marqué, c'est le Laos. Pour moi, c'est le pays qui était le plus authentique, qui a gardé un peu vraiment... son authenticité qui est peut-être un peu moins touristique. Moi qui suis très liée à l'océan depuis toujours, finalement c'est le pays où il n'y a pas d'océan, il n'y a que des rivières ou les quatre milles îles. Enfin vraiment, le Laos c'est un pays hors du temps, avec des gens d'une gentillesse incroyable. J'ai eu des expériences aussi dans les montagnes du nord. Ce n'est pas si facile que ça de demander l'hospitalité quand on arrivait. Vous avez demandé ? Incroyable. Le Laos, c'est mon pays de cœur.

  • Speaker #2

    Eh bien, j'ai envie de te dire, peut-être qu'on en reparlera sur mon podcast.

  • Speaker #1

    Carrément. Ça fait longtemps maintenant, mais ouais, ouais. Dans ce pays, le conseil à tout le monde, ouais.

  • Speaker #2

    Ça me fascine. C'est vrai que je rêve de faire un tour en Asie, mais le Laos semble être exceptionnel. Et tu me disais tout à l'heure que tu avais prévu ces six mois en Asie. Et après, tu voulais partir en Nouvelle-Zélande. Est-ce que ça s'est fait ? Je ne sais pas pourquoi, mais on parle surtout de l'Asie. Et tu n'as pas reparlé de la Nouvelle-Zélande depuis tout à l'heure. On te dit tout ça.

  • Speaker #1

    Non, mais oui. Il se trouve qu'en Indonésie, j'ai fait une rencontre amoureuse. À la base, au moins, je n'étais pas du tout dans l'optique de rencontrer quelqu'un. T'imagines bien. Quand tu es en solo, tu es dans une optique de vivre ta vie librement et pas du tout dans l'optique de rencontrer quelqu'un. Mais il se trouve qu'en Indonésie, j'ai rencontré un Néo-Zélandais, mais qui ne vivait pas en Nouvelle-Zélande, qui vivait en Australie. On a gardé contact et il y a eu un petit truc. Et du coup, à la fin de mes six mois, j'ai posé la question de est-ce que je vais en Nouvelle-Zélande ? vraiment proposé de venir en Australie, de venir vivre en Australie et essayer. Il y avait eu quand même quelque chose d'assez particulier. Et il se trouve que j'ai osé écouter mon instinct à ce moment-là parce que c'était eu quelques jours. Donc, j'ai quand même assez osé d'y aller, mais on avait quand même gardé contact vachement, même quand j'étais en Thaïlande. Et donc, finalement, j'ai changé mes plans. Il me dit allez One Life, vas-y, va tenter ! Un peu dingue et donc je suis partie faire un PVT finalement en Australie pour rejoindre ce Klee Weed et vivre à Perth du coup. Donc j'ai vécu un an et demi à Perth suite à ça.

  • Speaker #2

    Incroyable.

  • Speaker #1

    J'avais pas ça.

  • Speaker #2

    Je savais pas, j'adore, j'ai l'impression qu'on est dans un film. C'est vraiment une histoire, un scénario d'un film. Donc en fait, tu n'es même pas rentrée en France ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #2

    Entre temps ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai enchaîné, l'idée c'était d'enchaîner, d'aller un peu renflouer les caisses aussi. Et moi, à la base, l'Australie, ça m'a attirée, mais pas du tout. Moi, c'était vraiment la Nouvelle-Zélande, les paysages incroyables, la nature, surtout après le Canada. Et en fait, finalement, j'ai vécu pendant un an et demi à Perth, en Australie. J'ai commencé un peu au père, pour quand même avoir mon petit cocon à moi. On n'a pas vécu ensemble de suite, etc. Et en fait, il se trouve que ça, quand même, ça l'a fait. Donc ce qu'il faut savoir c'est qu'en Australie il y a une grosse communauté néo-zélandaise. Et en fait, moi, j'ai vécu avec des Néo-Zélandais en Australie. J'ai eu une expérience un peu particulière, c'est-à-dire que je n'étais pas en mode road trip, on a bougé, etc. Mais j'étais vraiment plus en mode installée, presque expat. Et en fait, à part dans des boulots que j'ai eus, où j'ai côtoyé des Australiens ou des gens de partout dans le monde, finalement, ma vie là-bas, j'étais installée. Et que avec des Néo-Zélandais. Et en fait, il y a vachement de liens en termes de culture par rapport aux Pays Basques. C'est une culture hyper forte et ils sont hyper fiers de leurs racines, de leur identité.

  • Speaker #0

    Même si des fois, ça fait dix ans qu'ils ont quitté la Nouvelle-Zélande. Mais c'est vrai que du coup, c'est une expérience un peu particulière que j'ai eue en Australie là-bas.

  • Speaker #1

    Je suis vraiment bluffée. Tu vois, il y a plusieurs choses qui me viennent. La première, c'est... Vraiment, je suis épatée par le fait que tu ne sois pas du tout rentrée en France entre-temps. Ça ne te manquait pas, tes amis ou tes amis te dire, j'ai besoin de retourner à certaines de mes affaires pour partir dans un autre pays, prévoir un peu. T'es partie vraiment en mode one life.

  • Speaker #0

    Oui, mais en fait, j'en ai déjà parlé, mais j'ai appris à écouter mes besoins et mon instinct. Et ça je trouve qu'en voyage c'est quelque chose que j'ai vraiment appris là, parce qu'on est souvent un peu finalement guidé par des choix un peu contraints. Et là le fait d'avoir une totale liberté de choix, tu fais beaucoup plus confiance à ton instinct et non j'avais envie de continuer à voyager. Plus tard après, on est revenu en France, Gere, je ne me rappelle pas trop, mais huit mois peut-être plus tard, je suis rentrée avec lui pour lui faire découvrir la France, le Pays Basque et l'Espagne. Mais j'étais bien en voyage. J'adore.

  • Speaker #1

    Et c'est intéressant parce que tu vois ma deuxième question ça allait être, tu vois on est quand même un petit peu connecté par rapport à ton intuition j'imagine que ça aussi c'était très important pour tes six mois en Asie de te dire ok vers quel pays je pars vers où je suis tentée ou même tout simplement dans un voyage en solo beaucoup s'écouter parce que tu es une vieille technique avec eux

  • Speaker #0

    toi et toi-même. Ouais.

  • Speaker #1

    Tu penses que ça t'a aidé à plus t'écouter et à plus suivre ton intuition ces six mois ?

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. Déjà, vivre... Moi, je sortais de neuf ans de relation aussi. Avant, ça faisait... Avant que je parte en solo, je pense que ça faisait un peu plus d'un an que j'étais célibataire. Mais déjà, j'ai aussi... J'avais déjà appris un petit peu à vivre en solo et c'est tellement bien. Mais encore plus, je trouve que c'est décuplé quand tu es en voyage, puisque tu enlèves toute contrainte liée au travail, tout simplement. C'est ces contraintes-là du quotidien que tu as quand tu es chez toi, quand tu bosses, etc. Là, vraiment, tu t'écoutes. Il y a même des fois où j'avais absolument rien prévu. C'était vraiment au jour le jour. Et il y a même des fois où je m'étais dit, tiens, je vais aller là. Et en fait, je sais pas, au dernier moment, je me suis dit, je sens pas. Je devais partir même avec quelqu'un. J'avais rencontré une fille et tout ça. Et je lui ai dit, non, je change mes plans. Après tout, voilà, je ne dois rien à personne. Et en fait, finalement, meilleure décision, parce qu'après, j'ai vécu des choses en faisant finalement ce que j'avais décidé de faire. Et elle s'est fait d'ailleurs voler son sac sur ce trajet-là, dans le bus. Il lui arrivait que des galères. Et je me suis dit après, bon. Finalement, tu as peut-être bien fait d'aller au bout et de t'écouter, même si sur un moment, peut-être, elle était déçue que je lui dise non, je ne viens pas avec toi

  • Speaker #1

    mais ouais ça ça m'a ça m'a servi quand même pour après parfait et si on retourne un petit peu dans cette chronologie donc tu es en tu vois j'allais dire en Nouvelle-Zélande donc tu es en Australie mais à la néo-zélandaise on va dire comment ça se termine enfin est-ce que ça se termine est-ce que tu chines par rentrée en France voilà donc tu es au Pays Basque donc il me manque un petit ouais

  • Speaker #0

    bah effectivement on s'est séparé ou en fait moi je suis quelqu'un d'assez fier en fait ça s'est fait de manière très très rapide Et donc c'est lui qui a décidé à la base d'arrêter. Donc j'aurais pu rester puisque je venais d'avoir un visa de 5 ans, quand même en Australie. J'avais fait tous les papiers en tant que conjointe de Kiwi Neo Zed en Australie. Donc j'avais 5 ans de visa. Et en fait, moi l'Australie c'était quand même lié à lui. À la base c'était pas mon projet de départ et toute ma vie était autour de lui là-bas. Et ça a été un petit peu compliqué quand même. Donc à ce moment-là, en une semaine, j'ai pris mes affaires et je suis rentrée en France. Et ça, ce n'était pas vraiment prévu et c'était un peu subi quand même. Même si c'était un choix de moi de rentrer, ça a été un petit peu difficile le retour. Et là, pour le coup, je me suis dit, bon, je me doutais qu'il allait changer d'avis. Et qu'à un moment, tu vois, on ne s'était pas quitté non plus en monétaire. Et du coup, je me suis dit, non, là, il faut que tu te réimplantes en France. Et moi qui avais toujours fui les CDI, je me suis dit, là, tu vas au CDI. Et donc, je me suis vraiment réimplantée. J'ai postulé à 5 ou 6 jobs la première semaine où je suis rentrée. Et j'ai été prise à tous les jobs. Tellement, je pense, que j'étais déterminée à retrouver un taf. Et du coup, j'ai eu le choix. Et en fait, j'ai pris le CDI, le truc qui allait vraiment aussi me permettre de me développer un peu plus dans ma carrière. Avec un challenge important. Et j'étais tellement dans une énergie. Je pense à ce moment-là, ouais, tu dégages un truc, ça fait un an de route, voilà, que t'es en voyage, que t'es libre, que... C'est vrai que les gens, ils étaient professionnellement, ça m'a aidée, tu vois, cette expérience-là. Je l'ai vécue et je l'ai transformée comme un atout et ça a plu aux employeurs. Et du coup, je me suis relancée là-dedans, dans un nouveau projet. Depuis, je ne suis plus repartie comme ça en voyage.

  • Speaker #1

    J'imagine qu'au Pays Basque, tu as fini par rencontrer quelqu'un d'autre.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, quand je suis rentrée, j'étais à Bordeaux. Puisqu'il faut savoir que je suis toujours entre Bordeaux et le Pays Basque. J'ai grandi à Bordeaux, ma scolarité à Bordeaux, mais toujours entre le Pays Basque, puisque toute ma famille est de là-bas, mes parents étaient de là-bas. Et donc toutes mes vacances d'été c'était là-bas, toutes mes vacances scolaires c'était là-bas. Un week-end sur trois on était au Pays Basque, donc moi j'ai toujours été entre les deux. Quand je suis rentrée de voyage, j'ai retrouvé un job à Bordeaux. Et il se trouve qu'effectivement, j'ai rencontré mon conjoint actuel un peu plus d'un an après être rentré. Et il se trouve que c'est un purbache-coille, comme on dit, qui vit au Pays-Bas, etc. Donc, on a passé un an à distance. Et ensuite, je suis retournée. Je savais de toute façon que je retournerais au Pays-Bas qu'à un moment. Donc, ça s'est fait un peu par l'amour et le job en fait à celui puisque j'avais décidé finalement de quitter mon job à Bordeaux. Et il se trouve que d'où c'est enchaîné, puisque j'ai retrouvé un autre job dans la foulée, l'alignement des planètes, encore une fois. Tout était évident, quoi. C'était le bon moment pour que je repartive au Pays Basque pour de bon.

  • Speaker #1

    C'est quand même fou parce que je te promets que j'allais te dire qu'au final, le plan est toujours parfait et que tout s'aligne.

  • Speaker #0

    Ah mais moi, je fais vachement confiance à l'univers. Quand les choses se passent, tu vois, ça doit se passer. Quand les choses doivent s'arrêter, tu vois, avec ma rupture, je pense qu'au final, tu sais, avec un peu de recul, c'était finalement pas plus mal. Tu ne serais pas forcément projeté sur nous. très très long terme en Australie, c'était pas un pays qui m'a convenu plus que ça, tu vois. Et ouais, alignement des planètes.

  • Speaker #1

    Et tu vois, je pense qu'il y aurait presque tout un sujet à faire autour des relations liées au voyage, parce que je te rejoins beaucoup sur ce côté où les relations amoureuses sont peut-être intervenues entre des voyages où on peut-être précipité certains départs et ainsi de suite. Je trouve que ça a été assez intéressant de voir comment tout ça s'entremêle et peut... pas dicter des choix, mais peut-être faire pencher des fois la balance d'un côté ou de l'autre. Et est-ce que ton conjoint actuel est autant passionné que toi par les voyages ? Parce que j'imagine que quand tu l'as rencontré, t'as dû quand même faire passer le message que le voyager, c'était extrêmement important pour toi.

  • Speaker #0

    Ouais. D'ailleurs, pour les relations amoureuses, c'est quelque chose auquel je suis en train de penser justement pour cet été, où j'aimerais faire une petite série spéciale sur amour, voyage. je me dis pour l'été on aime bien on aime bien ce genre de thématique donc si jamais il y en a qui ont vécu des histoires un peu d'amour en lien avec le voyage je suis preneuse Et sinon, oui, mon conjoint, alors lui, il n'a peut-être pas voyagé autant que moi, mais je pense que ça lui a un petit peu plu quand même, cet esprit-là aussi. Et aujourd'hui, effectivement, ça fait partie de notre équilibre de vie. C'est quelque chose qu'on a toujours fait ensemble et qu'on a peut-être un peu moins fait puisqu'après, on a eu une famille, puisque j'ai eu un enfant pendant le COVID. Et aujourd'hui, effectivement, on a un van depuis deux ans. Donc avant on faisait toujours un ou deux voyages par an, mais bon tu sais commencer avec le boulot, t'as pas beaucoup de vacances etc. Mais dès qu'on peut on bougeait. Et lui c'est quelqu'un qui peut sur un coup de tête te faire 500 bornes de bagnole pour aller je sais pas dans les Alpes pour 3 jours quoi. Donc ça aussi, ça nous rassemble. Mais aujourd'hui, ça fait vraiment partie de notre équilibre de famille. On a remis notre vie en perspective autour du voyage. Et aujourd'hui, on fait par an un mois de van. Dès qu'on peut, on se barre en van en week-end, que ce soit à la montagne, en Espagne, on a de la chance au Pays-Bas, parce qu'il y a plein d'endroits sans aller trop loin. Et aussi un voyage un peu plus lointain de trois semaines, ça, ça fait partie aujourd'hui de notre équilibre de famille.

  • Speaker #1

    Et c'est intéressant que tu parles d'équilibre, parce que là, si j'essaie de retracer un petit peu, donc là, tu es rentrée de ton voyage, tu t'es installée, donc tu es à Bordeaux, ensuite le Pays Basque. Où est-ce qu'on place, du coup, ta carrière, la naissance du podcast ? Comment tout s'est transitionné, en fait ? Ouais,

  • Speaker #0

    deux ans après mon retour de voyage, je suis partie vivre au Pays Basque. Ensuite, en 2020, donc, il y a eu le Covid. Là, je suis devenue maman. Donc, ça aussi, c'est grosse étape dans une vie, c'est pas rien. Et il se trouve que j'en parle ouvertement, mais il y a deux ans après la naissance de mon fils, j'ai fait un burn-out. Et il n'est pas un audence burn-out par rapport aussi à la naissance de ce podcast. Mon deuxième enfant, c'est que non, je déconne.

  • Speaker #1

    C'est si un peu. Je ne sais pas le dire,

  • Speaker #0

    mais c'est mon deuxième bébé. Et il se trouve que ce burn-out a changé pas mal de choses dans cet équilibre de vie, dans la réflexion un petit peu... Je me suis un peu oubliée en fait, tu sais, retour de voyage... C'est la vie qui s'enchaîne là. Et en fait, j'ai repris un job, la carrière. Tu sais, comment t'es vite repris dans ce quotidien ? Dans ce quotidien, ouais. Il y a deux ans, le 15 juin 2022, je me souviendrai. Mon corps a lâché et un matin, je n'ai pas pu me lever. Et j'avais en fait, j'ai capté après, ouais, c'est un burn-out, une grosse crise de sens. Et ça fait partie des choses qui me tiennent à cœur aussi de parler dans ce podcast. Parce que ça... C'est une grosse étape dans ma vie et l'équilibre en fait est super important. Et ce qui s'est passé à ce moment-là, c'est que tu deviens maman, moi je vis avec un entrepreneur qui travaille énormément. J'avais à ce moment-là un taf qui me prenait aussi beaucoup de mon temps et finalement, c'était la seule chose qui... qui m'épanouissait moi en tant que femme, tu vois, je ne faisais plus rien pour moi à côté de ça. Et en fait, je donnais tellement dans mon taf que ce manque de reconnaissance, ce manque de... ouais, des petites choses comme ça insidieuses qui font que petit à petit, ça a été assez rapide, mais j'ai perdu vachement confiance en moi. Et j'ai perdu sens finalement dans ce que je faisais et j'aurais jamais pensé de ma vie que quelque chose comme ça pouvait m'arriver. Moi je me sentais un peu invincible, j'avais tellement toujours tout quitté, tout repris. Voilà, j'avais traversé des épreuves mais j'ai toujours rebondi, c'était ma personnalité. On ne regarde pas derrière, on avance et finalement là mon corps a parlé et en fait je n'ai pas eu d'autre choix. Mon château de cartes, tout ça, tout s'est écroulé un peu du jour au lendemain. et aujourd'hui il n'est pas arrivé par hasard le burn-out et du coup le podcast est intervenu si tu veux un an après le burn-out c'est le temps que tu meurisses le projet au final j'imagine ouais, c'est à dire qu'après mon burn-out j'ai quand même repris mon travail donc là heureusement ça s'est fait dans le bâchement de la bienveillance je me suis reprouvé que j'étais capable de reprendre une activité, etc. Mais je crois que vraiment, j'étais plus alignée déjà avec... J'ai compris à quel point la notion de liberté, pour moi, elle était plus qu'importante dans ma vie. J'avais besoin vraiment d'un projet qui me donne du sens. Et à ce moment-là, j'en avais plus trop dans le taf que je faisais. J'avais envie d'un projet avec des aspirations profondes. qui me correspondaient. Et donc, le podcast, je me suis dit, tu vas retourner un petit peu à des basiques, c'est-à-dire aller t'intéresser aux gens, les écouter, et ça va t'aider aussi à évoluer et à vraiment aussi, comment je vais réussir à concilier une vie pro, une vie perso, une vie de voyage. J'allais un peu chercher ça.

  • Speaker #1

    Est-ce que maintenant tu penses que, parce que là ça va faire un an que tu as quitté le monde de l'entreprise, le salariat, est-ce que maintenant tu arrives mieux à jongler entre les deux, entre ta sphère perso, ta sphère pro ?

  • Speaker #0

    L'équilibre déjà, c'est arrivé à avoir le fait de vraiment être dans la passion avec ce podcast, parce que ce podcast me prend énormément de temps, ce qu'il faut savoir c'est que j'ai eu une rupture conventionnelle. que je suis au chômage et c'est ce qui me permet aujourd'hui de développer ce podcast comme je le fais. Voilà, je vois ça comme un projet un peu entrepreneurial. mais qui ne me rapporte absolument pas d'argent. Donc heureusement que j'ai le chômage, même si je fais des petites missions à côté. Voilà, aujourd'hui, effectivement, j'arrive à passer plus de temps en famille. J'ai vraiment mis le voyage aussi comme un élément important dans ma vie. Ça, je n'ai pas envie que ça change. Donc oui, j'ai beaucoup plus d'équilibre maintenant. L'objectif maintenant, c'est que j'ai repris un job à mi-temps. donc maintenant j'ai encore moins de temps j'ai deux jours finalisés tu vois chaque semaine l'épisode c'est un rythme assez fou mais j'aimerais vraiment pouvoir continuer ce podcast et pouvoir le faire sponsoriser pour pouvoir continuer dans cette passion là quoi

  • Speaker #1

    Et justement, qu'est-ce que ça t'apporte ce podcast maintenant par rapport aux salariés avant ? Est-ce que tu sens que ça… Tu nous parlais de passion, qu'est-ce que tu en retires maintenant ?

  • Speaker #0

    Ce podcast, tu vois, pour moi, c'est comme un voyage. Je dis souvent la vie est un voyage, en fait, il y en a mille des voyages, et ce podcast, c'en est un pour moi. Je sors de ma zone de confort, c'est un nouveau challenge, je vais vers l'inconnu. Chaque semaine, je fais des rencontres hyper variées, hyper riches. avec des personnes que j'aurais probablement jamais rencontrées, comme quand t'es en voyage, finalement. Des personnes avec qui t'as des discussions, moi, pendant une heure, effectivement, les gens, ils me racontent leur vie, et on aborde des sujets importants, essentiels dans la vie. Et ça, ça me passionne, ça m'apporte énormément. Et je pense que c'est en train de se développer. Je vois qu'il y a de plus en plus d'auditeurs aussi. Et j'espère que ça aide d'autres personnes aussi à évoluer, à réfléchir, à se questionner, et peut-être envisager... d'aller un petit peu plus vers des aventures, vers des rêves qu'on n'ose pas réaliser, etc.

  • Speaker #1

    Déjà, en plus, je peux te dire que tu m'aides aussi, parce que comme je le disais au début, c'est vrai qu'on s'épaule beaucoup. Quand on nous laisse un petit coup de mou, on le partage, parce que comme tu le disais, c'est un monde quand même assez... Je n'ai pas envie de dire fermé, mais vu que c'est quand même aussi ce côté entrepreneurial, c'est, comme tu le dis, tout un voyage. Et voilà, d'avoir des petits partenaires de voyage de temps en temps, c'est quand même très chouette. Et effectivement, ton podcast corandine de plus en plus, tes écoutes progressent de semaine en semaine, donc c'est hyper inspirant. Et est-ce que, donc tu nous parlais tout à l'heure de ce projet de capsule pour cet été, est-ce que tu as d'autres projets que tu pourrais nous partager pour Wanderlust ?

  • Speaker #0

    Il y a celui-là déjà qu'il faut que je mette en place et que je trouve le temps. Mais ouais, de continuer, enfin moi il y a encore plein de gens que j'aimerais trop interviewer,

  • Speaker #1

    qui par exemple,

  • Speaker #0

    mais là en ce moment avec l'actualité, il y a Victoria Guillemont par exemple qui vient avec le projet Chimla qui a fait France N sans avion, il y a Camille et Thomas de Léon Le Daron qui ont envie un petit peu de nomades aussi, qui allient travailler. Et nomadisme, je suis fan des artisans de main aussi, Camille et Elias, qui partagent des documentaires. il y a vraiment des gens comme ça qui m'inspirent il y a aussi d'ailleurs une artiste que j'adore, Stéphanie Ledoux qui est artiste, qui fait des portraits pendant ses voyages et d'ailleurs qui passe beaucoup beaucoup de temps en Inde vraiment elle, j'aimerais trop l'interviewer et après aussi des personnes qui ont un peu des boules hors du commun en lien avec le voyage des séries en lien avec ça, sur des gros reporters, des médecins sans frontières des explorateurs pas des océanographes, continuer, tu vois, à avoir des invités hyper variés, des gens comme toi et moi, tu vois, moi je suis personne, mais des gens ordinaires, mais qui font des choses un petit peu extraordinaires, en lien avec l'aventure, le voyage, c'est continuer un petit peu là-dedans.

  • Speaker #1

    Et pour terminer, est-ce que tu pourrais nous... que tu vois, je ne peux m'empêcher, j'ai les petits réflexes aussi, tu vois, où tu te dis Oh non, j'aurais aimé qu'on continue à parler pendant des heures, je suis sûre que tu as tellement d'anecdotes, de voyages à nous partager,

  • Speaker #0

    voilà,

  • Speaker #1

    vraiment plein d'expériences. Est-ce que tu as des prochains pays sur ta liste ?

  • Speaker #0

    Ouais, déjà le prochain voyage... Ce qui est normalement prévu, c'est qu'on part en van pendant un mois, au mois de juillet. Et l'année dernière, on avait fait Italie, Slovénie et Croatie. Enfin, surtout Slovénie et Croatie. Donc là, on va continuer un petit peu dans la même bouillie. On va faire le Monténégro et l'Albanie. Donc ça, en van avec notre fils. Il y a bientôt 4 ans et ça c'est génial aussi. Ça fait partie aussi des choses que j'aimerais peut-être plus développer, des familles qui voyagent comme ça. Je trouve ça hyper intéressant aussi de voir nos enfants évoluer dans ces milieux-là et de transmettre ça. Donc ça c'est le prochain projet de voyage. Et puis là, des petits week-ends en Espagne, en van, de toute façon dès qu'on peut, dès qu'il fait beau, on part en van et ça j'adore ce moyen-là de dormir, d'être dans la nature, de dormir dans son véhicule et tout, ça on est très très fans quoi.

  • Speaker #1

    Et une question que j'aime bien poser à mes amis de temps en temps, qui sort un peu de nulle part, mais si là on te disait, avec ta famille, tu peux partir n'importe où dans le monde pour les vacances de tes rêves, où est-ce que tu partirais ?

  • Speaker #0

    Alors moi, j'ai quand même un rêve, c'est de faire un tour du monde en famille, quoi. Là, ce qu'on est en train un petit peu quand même de... Auquel on est en train de réfléchir, c'est quand même de faire un petit tour d'Amérique latine en van 4x4. Je ne sais pas quel véhicule, mais en véhicule aménagé. J'ai vu qu'il travaille en Espagne, enfin sa boîte, il est bilingue en espagnol. Et moi, je ne connais pas bien l'Amérique latine, j'ai fait un petit peu l'Asie, mais... Ça c'est quelque chose qui m'attire pas mal. Et sinon j'ai d'autres pays aussi, quand même. Je ne sais pas, Oman. J'ai des invités comme Sharline qui m'ont pas mal parlé. Là en ce moment j'ai vu aussi un de mes anciens invités qui était au Yémen. Mais Yémen, Arabie Saoudite, Oman, c'est des destinations de fou je trouve. Ça j'aimerais bien aller voir ce qui se passe là-bas.

  • Speaker #1

    Trop bien et je te rejoins parce que moi à chaque invité ça rajoute un pic, un liste.

  • Speaker #0

    C'est abusé hein ! Tous les jours, toutes les semaines, on voyage. Et ça aussi, ce côté évasion, c'est quand même... C'est un double tranchant parce qu'on a toujours envie de repartir. Mais au moins, on voyage un petit peu à travers eux.

  • Speaker #1

    Exactement, différemment. Et dernière question, est-ce que tu as un mantra ? Parce que je sais que tu poses la question à tes invités à chaque fois.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai que c'est une question que je pose à chaque fois. Ouais, moi je dirais que mon mantra, ma petite philosophie de vie, ce que j'essaie de me répéter, c'est vie maintenant parce que tu ne sais pas de quoi demain est fait. Et rêve, et au bout de tes rêves aussi. Mais le vie de maintenant, je pense que je suis quelqu'un qui a une certaine urgence à vivre. J'ai perdu des personnes qui m'étaient chères. de manière assez subite. Et en fait, moi, j'ai vachement de mal à me dire Ouais, quand j'aurai 45 ans, je partirai en tour du monde. En fait, j'ai beaucoup de mal à me projeter sur du long terme. Et en fait, je fais un peu du one life, tu vois. C'est maintenant qu'il faut vivre. Et quoi repousser à plus tard, quoi. Moi, j'ai vraiment une certaine urgence à vivre. Du coup, ça engendre aussi très peu de patience. Quand j'ai des projets, des choses comme ça, j'aime bien que ça arrive vite. Mais c'est un petit peu ce qui m'anime. Rêvons et réalisons nos rêves.

  • Speaker #1

    Merci pour ce beau mantra.

  • Speaker #0

    C'est quoi ton mantra, toi ?

  • Speaker #1

    Au moment où je te posais la question, je me suis dit j'espère qu'elle ne va pas me demander. C'est vraiment le bateau et je trouve que ça fait un peu cliché, mais le premier qui me vient c'est ceux qui ne tuent pas nous rendent plus fort. Et j'essaie vraiment, ce n'est pas tous les jours facile, mais de me dire que chaque expérience va avoir son côté positif au final, même si on ne le voit pas tout de suite. Et d'essayer de voir des apprentissages partout.

  • Speaker #0

    Je suis tellement en accord avec ça aussi. Quand il t'arrive des épreuves dans la vie, à un moment, tu as le choix. C'est-à-dire, soit tu rebondis et tu essaies de t'en sortir. Moi, c'est mon caractère après aussi. C'est burnout. De suite, quand ça m'est arrivé. j'ai pas compris ce qui m'arrivait mais par contre j'ai de suite mis en place des choses et aujourd'hui avec le recul c'est pas plus mal que ça m'arrive en fait, ça m'a permis vachement encore une fois grandir, évoluer d'accepter qu'en fait je suis pas une Wonder Woman que j'ai une part de vulnérabilité, chose que je n'avais pas conscience avant et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui j'ai n'appréhendé plus la vie de la même manière finalement de cet événement négatif de cette vulnérabilité qu'on pourrait penser un peu faiblesse, j'essaie vraiment d'en tirer une course. Et ça, ça vaut pour tout ce qui nous arrive, et aussi le temps dans tout ça. Le temps fait bien les choses aussi. Et souvent, on se rend compte avec le temps. que ça n'est pas arrivé par hasard ou que c'était à ce moment-là qu'il fallait que ça arrive. Et heureusement, puisque du coup, d'autres choses ont découlé derrière. Donc, il faut faire confiance à l'univers aussi, quoi, un petit peu.

  • Speaker #1

    Et faire preuve de patience.

  • Speaker #0

    Et faire preuve de patience. Un combat de tous les jours. Moi, c'est vraiment... C'est pas ma qualité première.

  • Speaker #1

    Mais ça se travaille. Ça se travaille au quotidien. Merci beaucoup de t'être prêtée au jeu, à l'exercice. Comment tu l'as vécu ?

  • Speaker #0

    Ça va. Mais c'est vrai que je pense qu'au montage, ça ne va pas être évident de me réécouter. Je pense qu'il ne va pas falloir trop réfléchir. Il va falloir... le lancer mais bon voilà j'espère qu'en tout cas le fait de connaître un petit peu mieux qui se cache derrière que vous comprendrez peut-être aussi mieux ma façon de faire la bienveillance que j'essaye de mettre aussi dans ce podcast L'idée d'aller chercher un petit peu plus loin aussi, de gratter dans les parcours des événements qui peuvent tous nous arriver, qu'est-ce que ça peut apporter à tout un chacun. Voilà, n'hésitez pas en tout cas à faire des petits retours, si jamais vous avez écouté jusque-là.

  • Speaker #1

    C'était super chouette. Je me dis aussi, les gens t'écoutent depuis des mois. Tu as sorti énormément d'épisodes. Et je trouve ça chouette aussi de prendre le temps d'apprendre à te découvrir toi. Aussi une façon de te remercier, d'être un peu plus curieux sur ton parcours. Et quand tu dis,

  • Speaker #0

    je pense qu'il y a beaucoup de choses qui font sens maintenant par rapport à tes épisodes.

  • Speaker #1

    Les invités que tu vas chercher, la façon dont tu poses les questions. Là où tu les emmènes,

  • Speaker #0

    c'est...

  • Speaker #1

    Franchement, je trouve que tu as une super idée. Et encore merci de m'avoir fait confiance aussi.

  • Speaker #0

    Merci de m'avoir guidée en fait. C'est hyper important de guider, de l'inviter. Je m'en rends d'autant plus compte.

  • Speaker #1

    Et tu vois, tu disais tout à l'heure que dans tes voyages, tu apprenais parfois à gratter un petit peu plus pour découvrir d'autres personnes. Et c'est vrai que ça fait des mois qu'on échange et on se connaît, mais on ne peut pas dire qu'on se connaissait plus de temps que ça. Et au final, on en reparlera en off, mais je vois qu'il y a quand même beaucoup de similitudes, plein de choses qui se rejoignent. Donc, je suis sûre qu'on va être amenés à se revoir. En tout cas, je l'espère. Et des bravos à toi et encore merci.

  • Speaker #0

    Merci énormément Camille. allez effectivement découvrir aussi son podcast Good Visa le podcast qui allie bien à tes voyages que merci énormément d'avoir accepté ce challenge exactement à bientôt très belle journée à bientôt et merci ciao

  • Speaker #2

    Je vous remercie pour votre écoute de ce nouvel épisode de Wanderlust, le podcast. J'espère qu'il vous a plu et que de là où vous êtes, il vous aura permis de rêver et de vous évader un peu. Si vous voulez encore plus d'épisodes, j'ai besoin de vous. Pour soutenir le podcast, rien de mieux que d'en parler et de le partager autour de vous. Je vous invite aussi à vous abonner, à mettre 5 étoiles et même d'ajouter votre commentaire sur votre plateforme d'écoute. Vous pouvez aussi nous suivre sur Instagram. pour venir créer ensemble une belle communauté de voyageurs passionnés et décomplexés. Je vous souhaite une très belle journée et à très vite pour un nouvel épisode. Bye bye !

Description

Aujourd’hui j’ai décidé de vous proposer un épisode spécial 🎂 1 an du podcast 🎂 puisque cette fois ci c’est bien moi qui vais me prêter au jeu de l’interviewée…


Depuis 1 an, je me suis lancée dans l’aventure WANDERLUST et je suis hyper heureuse d’être toujours là 35 épisodes, 11 bonus et 1 épisode hors série plus tard !


➡️ Dans cet épisode je vais vous en dire plus sur la genèse de ce podcast, pourquoi je l’ai créé, dans quel contexte, dans quel but et vous en dire aussi un peu plus sur mon parcours aussi plus personnel, mes voyages, mes apprentissages le long de la route…


💬 J’espère que ça vous plaira, je vous laisse me faire vos retours, me dire ce que vous en avez pensé et si ça vous a plu ?!


💛Pour soutenir le podcast ABONNE TOI, partage-le un max, ajoute un super commentaire et 5 🌟sur Apple podcast et Spotify !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello ! Aujourd'hui, j'ai décidé de vous proposer un épisode un peu spécial pour les 1 an du podcast. Et oui, cette fois-ci, c'est bien moi qui vais me prêter au jeu de l'interviewer. Depuis 1 an, je me suis lancée dans l'aventure Wanderlust sans rien y connaître et je suis hyper heureuse d'être toujours là. 35 épisodes, 11 bonus et 1 hors-série plus tard. Wow, quel voyage ! Dans cet épisode, j'ai envie de vous en dire un petit peu plus sur la jeunesse de ce podcast. Pourquoi je l'ai créé ? Dans quel contexte ? Dans quel but ? Et de vous en dire un peu plus aussi sur mon parcours plus personnel, sur mes voyages, ma vision aussi des voyages et mes apprentissages le long de la route. Je ne me voyais pas trop vous blablater solo pour vous parler de moi, alors j'ai fait appel à une autre podcasteuse qui est Camille Merel. du podcast Good Visa qui m'a guidée avec bienveillance dans cet exercice. J'espère que ça vous plaira, je vous laisse me faire des petits retours, me dire ce que vous en avez pensé, si ça vous a plu. Et surtout, la meilleure manière de me soutenir pour continuer à vous proposer du contenu et des invités toujours plus inspirants, c'est de vous abonner sur votre plateforme d'écoute, de partager ce podcast au plus grand nombre et surtout de mettre 5 étoiles et un super commentaire sur Apple Podcast ou Spotify, puisque ça améliore la visibilité du podcast et peut-être qu'un jour, ça me permettra de le sponsoriser pour pouvoir en vivre. voilà, en tout cas je vous remercie énormément pour tout le soutien que vous m'apportez au quotidien vous êtes de plus en plus nombreux à écouter le podcast chaque semaine, donc voilà j'espère qu'on continuera encore longtemps à pouvoir mettre en lumière tous ces parcours inspirants de vie et de voyage belle écoute à vous

  • Speaker #1

    Hello Camille ! Bonjour Marie ! Comment ça va ?

  • Speaker #2

    Ben écoute, ça va super bien, je suis ravie qu'on se retrouve comme ça.

  • Speaker #1

    Je vais te laisser te présenter Camille, déjà de ton côté.

  • Speaker #2

    Bonjour à tous, bonjour à toutes, donc je m'appelle Camille et si je connais Marine c'est parce que j'ai un podcast également qui s'appelle Goût de Visa sur le bien-être et les voyages et c'est très drôle parce que tu es je pense la première dans cet environnement du podcast avec qui j'ai échangé et je pourrais même peut-être dire un peu ma mentor des débuts parce que je t'avais demandé qu'est-ce que tu utilises comme matériel, qu'est-ce que ci, qu'est-ce que ça et en fait ça fait des mois. Je sais pas si tu te rends compte mais ça fait un mois qu'on échange comme ça à distance donc je suis ravie de pouvoir t'accompagner dans cet exercice qui effectivement je comprends est pas facile quand on passe de l'autre côté du micro en fait.

  • Speaker #1

    C'est clair, tu verras quand peut-être un jour je t'interviewerai.

  • Speaker #2

    Exactement !

  • Speaker #1

    Mais effectivement, Camille, on échange beaucoup. Donc toi, tu es sur Bordeaux, moi je suis au Pays Basque, et c'est vrai que le podcasteur, c'est assez solitaire finalement. Heureusement que tu es là et qu'on échange et qu'on se soutienne à distance. Donc aujourd'hui, effectivement, j'ai fait appel à toi pour que tu puisses, de manière assez spontanée, on n'a rien préparé, me poser un peu quelques questions pour qu'on me connaisse peut-être un petit peu mieux. Merci en tout cas d'avoir... C'était cet exercice-là.

  • Speaker #2

    C'est moi qui te remercie. Et du coup, peut-être pour commencer, je pourrais faire comme tu fais avec tes invités, c'est-à-dire, est-ce que tu peux parler un peu de toi, nous dire qui es-tu, d'où viens-tu, ce que tu fais dans la vie ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis Marine, donc j'ai 37 ans, je vis au Pays Basque, à Arkhang, et ce que je fais dans la vie, j'ai un peu de mal à répondre à cette question, mais en tout cas pour le moment je suis podcasteuse, c'est ma principale activité, et depuis peu je fais aussi des pages ou des missions freelance sur de l'interview, du contenu aussi pour les réseaux. Et depuis peu aussi, j'ai repris une activité qui n'a rien à voir en mi-temps. Voilà, parce qu'aujourd'hui, le podcast ne me fait pas gagner ma vie. Donc, il faut bien un peu renflouer des caisses. Donc, voilà, ma vie pro en ce moment.

  • Speaker #2

    C'est vrai que ça, tout le monde n'est pas forcément au courant de l'envers du décor. Et je suis ravie qu'on partage aussi un petit peu tout ça. Et justement, avant de parler peut-être un peu plus de toi, de ton parcours, est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur... Au final, la jeunesse de ce podcast, parce que par exemple, déjà, comme on le disait tout à l'heure, qu'est-ce que ça fait d'être de l'autre côté du micro ?

  • Speaker #1

    Alors, je me mets à la place de mes invités, je me dis qu'en fait, c'est pas facile. Vraiment. Vraiment, je préfère être dans la position de la personne qui interview. Je n'ai pas trop l'habitude de parler de moi comme ça de manière très ouverte. Donc, c'est un exercice qui n'est vraiment pas facile. Donc, c'est bien pour les prochaines, je me mettrai encore plus à leur place. Donc, je vais avoir besoin que tu me guides un peu dans les questions. Mais pourquoi j'ai créé ce podcast ? C'est vraiment arrivé à un moment de ma vie où j'avais vraiment besoin d'un nouveau projet, un nouveau challenge. professionnel et personnel qui avait du sens pour moi. Et c'est vrai que ce qui me ramène toujours, de toute façon, dans toutes mes expériences pro, c'est vraiment l'humain et l'envie d'être utile, d'apporter quelque chose. Et ce n'est pas pour rien aussi que j'ai fait des études de psychologie, parce que je suis psychosociologue et psychologue du travail. Et vraiment, ce podcast, pour moi, c'est un médium pour... pour permettre d'inspirer, de se questionner, de découvrir de nouveaux horizons, de façons de penser, de vivre, et un peu de rassasier mon esprit curieux. Et c'est vrai que ça me donnait un bon prétexte, le podcast, pour oser aborder aussi des personnes qui, moi, m'inspirent. que ce soit par des choix de vie audacieux, pas forcément dans une norme, pour comprendre un peu aussi comment elles en sont arrivées à se lancer dans des aventures un peu dingues, et voilà, et qu'elles acceptent de se confier à moi. Donc je l'ai fait un peu pour mon propre développement, mais aussi pour d'autres personnes qui seraient intéressées par les mêmes sujets universels que moi, quoi.

  • Speaker #2

    Et c'est très intéressant que tu me fasses part du fait que tu travaillais dans la psychologie avant, et maintenant je trouve que ça prend tout son sens, parce que t'as une... J'ai écouté certains de tes épisodes de podcast, et t'as une écoute qui est quand même assez rare, je trouve, parce que c'est pas n'importe qui ne peut pas se lancer dans le podcast, il faut apprendre à écouter l'autre, préparer les questions qui vont arriver, et t'as cette écoute de l'autre qui est vraiment hyper intéressante, donc...

  • Speaker #1

    J'arrive à... Ça me fait plaisir. Moi, c'est vrai que je dois dire que quand je me suis lancée dans le podcast, je me suis dit que la seule chose, effectivement, qui pouvait me ramener à ma vie d'avant, etc., quand t'es en psycho, c'est vrai que l'écoute, c'est... Moi, j'adore écouter les histoires de vie des gens, que les gens racontent leur vie, qu'on en discute, etc. Et mener un entretien, finalement, au même titre qu'une interview. C'est un peu ce qui m'a ramenée vraiment à mes débuts comme psychologue. C'est vrai que préparer l'interview, c'est important pour ramener et guider un peu ton réalité.

  • Speaker #2

    Il y a cette écoute et aussi à quel moment tu peux poser les bonnes questions, à quel moment tu vas rentrer plus en détail dans certains sujets qui peuvent être sensibles. Je me doute que ça doit beaucoup t'aider. Est-ce que tu te connaissais avant de te lancer dans le podcast ? Est-ce que c'était un... Un média qui t'a tiré ? Est-ce que tu avais des agenités avec ça ou est-ce que c'était rien le grand saut dans le vienne ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'y connaissais absolument pas. Autant j'étais une auditrice, par contre, je suis passionnée par les podcasts. Moi-même, j'en écoute beaucoup. Maintenant, j'en ai tout le temps, que ce soit en voiture, etc. Je n'ai plus du tout la radio, je suis tout le temps sur des podcasts. Et d'ailleurs, que des podcasts de conversation, de témoignages, d'histoires de vie. C'est vraiment le type de podcast que moi j'aime. Et en fait, tout le côté, on va dire, technique... J'ai vraiment tout appris grâce aux tutos YouTube. J'avais fait une petite formation aussi avec Traverse en distanciel, un peu sur le matos, sur aussi comment créer mon podcast, un titre, faire une bande d'annonces, finalement, qu'est-ce qui était important. Et voilà, j'ai un pote aussi à moi, Baptiste, qui est un gestion qui m'a vachement aidée sur la partie prise de son, matériel, qui m'avait conseillé. Ma bande-annonce, la première, je l'ai faite avec lui, avec son matos. Et le montage, pareil, j'ai appris sur YouTube. Donc, j'ai vachement hésité d'ailleurs. Tu vois, c'est une grande question souvent qu'on se pose avant de se lancer, que ce soit dans n'importe quel projet, un changement de vie pro comme ça. Est-ce qu'on se lance et on se dit, vas-y, on va apprendre sur le tas ? Ou est-ce que je me forme ? Au début, je pensais que j'allais me former. Et en fait, après, je me suis dit non. Tu vas te lancer et tu vas te former au fur et à mesure. C'est pas grave si tout n'est pas parfait. C'est un peu dur pour mon côté perfectionniste.

  • Speaker #2

    mais ouais non pas du tout et en fait c'est vraiment quelque chose qu'on peut apprendre au fur et à mesure aussi quoi et après est venu le choix de quoi vas-tu parler et qu'est-ce qui a fait que tu t'es dit ben je vais faire un podcast sur

  • Speaker #1

    les voyages alors au tout début c'est vrai que j'avais pensé faire c'était pas forcément le voyage qui était apparu en première idée je voulais faire un podcast qui montre comment un événement de manière générale quel qu'il soit peut changer des trajectoires de vie, peut bouleverser des vies. Et en fait, je suis revenue au voyage après, en me disant c'est vraiment ça. Je me suis dit, il faut que je trouve en tout cas une thématique qui me passionne, dans laquelle je ne me lasserai pas en fait aussi. C'était intéressant pour moi, le voyage pour moi, ce n'est pas qu'une simple destination d'un point A à un point B. Pour moi, c'est vraiment une expérience de vie qui est hyper complète et qui va permettre de te faire grandir de manière vachement accélérée finalement. Et c'est pour ça que je me suis appris focus sur le voyage, parce que pour moi, voyager, c'est sortir de sa zone de confort, c'est apprendre à s'adapter au foie mignon, c'est se confronter aussi à des environnements, des cultures hyper différentes de ce qu'on connaît, de rencontrer aussi des personnes que tu n'aurais jamais rencontrées. en restant dans la petite bulle de confort. Et grâce à tout ça, on se connaît mieux intérieurement, on se fait sa propre vision de la vie, du monde, on est plus tolérant, on a plus de confiance, on relative beaucoup plus sur notre propre condition. Et en fait, pour tout ça, c'est vrai que c'est un accélérateur et un révélateur, je trouve, qui est super puissant. Et je me suis dit, ça c'est un sujet, c'est un prétexte un petit peu, et ça serait un sujet dans lequel je ne me lasserais jamais de creuser, parce qu'en fait dans mon podcast, je l'imaginais. un peu comme un voyage, mais j'avais envie d'apporter ce thème-là sous un angle très différent. Le voyage sous toutes ses formes, le voyage intérieur, le voyage, la conciliée vie pro-vie perso, et le voyage, donner de nouveaux imaginaires aussi autour du voyage. Il faut qu'on s'adapte aussi à notre environnement et le côté aussi écologique qui va faire de plus en plus partie de nos vies. Il faut qu'on s'interroge sur nos façons de voyager. Et donc je me suis dit, ok, dénominateur commun de toutes les personnes, ça va être le voyage, mais on ne va pas s'arrêter à juste la destination.

  • Speaker #2

    Et peut-être que là, ça serait l'occasion d'expliquer à l'audience le choix du nom du podcast, parce que, ça je te rejoins. Etant passée par là aussi, c'est bien beau d'avoir une idée de podcast, d'avoir trouvé la thématique, mais quand il s'agit de... Trouver un nom ? Je ne sais pas toi, mais moi, perso, ça m'a amené des mois avant de trouver le bon nom. Donc, est-ce que tu peux nous expliquer d'où est venue cette idée de Wanderlust ?

  • Speaker #1

    Oui. Moi, bizarrement, ça m'est venu assez rapidement. Alors, je ne sais pas si c'est un bon nom de podcast. C'est un mot anglophone. À la base, Wander et Lust, ça veut dire le désir de vagabonder, littéralement, en fait. Et c'est vrai que ce mot-là, je l'ai découvert... Quand moi-même j'étais en voyage en Asie, en Soudan, et je trouve que ça représentait tellement mon état d'esprit à ce moment-là, et ce mot il est réapparu un petit peu comme ça quand je me suis dit à quoi ça me fait penser le voyage ? c'est vraiment ce désir de vagabonder, de voyager. Et du coup, c'est vrai que c'est un mot anglophone, donc ce n'est pas forcément terrible quand on parle référencement sur des côtés un peu techniques. Mais je ne sais pas, moi, c'est un mot qui m'inspire en tout cas par rapport au voyage.

  • Speaker #2

    Mais est-ce que tu peux dire que toi, tu l'as attrapé, ce syndrome wanderlust, du coup ?

  • Speaker #1

    Ouais, mais en fait, ces filles... Petit à petit, j'ai eu la chance quand même de pouvoir toujours partir un petit peu, je dirais en vacances, plus jeune, etc. J'avais un voyage en Italie qui m'avait pas mal marquée avec mes parents en voiture et où là on parle une autre langue, on découvre une autre culture, une autre gastronomie aussi à laquelle je suis un peu sensible. Et en fait, c'est vrai que moi le voyage il est vraiment rentré dans ma vie de manière un peu fracassante. Avec un voyage en Inde et au Népal depuis plus d'un mois quand j'avais 20 ans. Et en fait, ce premier voyage-là, aujourd'hui encore, ça fait 17 ans. Et en fait, je me souviens d'énormément de choses, même d'odeurs, de sensations. C'est un voyage qui m'a toujours marquée, qui me marquera dans mon parcours. Et là, je pense qu'effectivement, c'est à ce moment-là que je l'ai attrapé, ce virus.

  • Speaker #2

    Et ça ne t'a pas excité depuis, ça ?

  • Speaker #1

    Ben non, je me suis toujours dit waouh, c'est d'une puissance, d'une force Je dis toujours que l'Aimed, pour moi, c'est... Tu ne peux pas faire plus éloigné, effectivement, de ce qu'on connaît. C'est tellement un choc des cultures, les genres, le monde, les odeurs. C'est hyper intense. Tu l'aimes ou tu la détestes en même temps. Donc, j'ai adoré. Et c'est vrai qu'à partir de ce moment-là, je me suis dit, waouh, il faut que j'aille vachement plus explorer. ce qui se passe ailleurs et sous d'autres formes aussi de voyages. Mais moi, j'ai vraiment adoré l'Inde et le Népal, avec la nature, le calme, qui contrebalançait le nord de l'Inde aussi, dans ce contraste qui était assez fou.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce qui a fait, si tu peux nous dire, peut-être que tu as choisi l'Inde pour ton premier grand voyage ?

  • Speaker #1

    Ça s'est fait un peu par concours de circonstances. En fait, je suis partie avec des copines. Une de mes amies avait effectivement une opportunité en fait pour connaître quelqu'un qui avait un orphelinat au Népal, dans la région de Chitwan, je m'en souviens. Et donc, elle m'a proposé avec une autre amie d'y aller. Je me suis dit, génial, ça va être une bonne opportunité, on va pouvoir apporter quelque chose. L'idée c'était d'être avec les enfants, de jouer. Moi j'étais animatrice depuis des années avant mes études. J'adore les enfants, etc. Et ils nous donnaient des petits cours d'anglais, même si à ce moment-là j'étais une grosse. en anglais mais voilà je me suis dit ça nous a donné un prétexte et on s'est dit ben on va organiser ça en allant aussi en Inde du Nord à Ndeli, à

  • Speaker #2

    Benares etc et donc c'était ce prétexte là qui nous y a emmené et j'imagine que c'est peut-être délicat comme question mais qu'est-ce que tu retiendrais peut-être le plus de ce voyage qui t'a le plus marqué parce que tu nous dis que c'est C'était un énorme choc culturel, mais est-ce qu'il y a quelque chose qui t'a marqué en particulier ?

  • Speaker #1

    En Inde, je pense que ce qui m'a le plus marquée, c'est le monde, l'intensité, cette intensité-là des Indiens et du monde. Donc ça, c'est vraiment quelque chose qui m'a marquée. Il y a autre chose aussi en Inde qui m'a marqué, c'est le rapport à la mort, le côté caste qui est quand même assez incroyable. Et j'ai tout le temps été confrontée à la mort à la réincarnation, à Varanasi, Vénares qui est la ville sacrée du Gange, où là tu as des gens effectivement, des processions devant toi. Et ça m'a vachement... donner une autre vision. Je me suis dit, waouh, il y a d'autres façons de vivre, de penser, de rapport à la mort aussi. Et ça m'a un peu apaisée, je trouve, sur ça, en rapport à ça. Et au Népal, je crois que ce qui m'a vraiment marquée, c'est la douceur, la gentillesse des gens, encore une fois. Et la nature, il est juste magique et incroyable et magnifique. Ça, c'est... De ce pays-là, je retiens ça aussi.

  • Speaker #2

    C'est vrai que le Népal, tu vois, c'est un des pays effectivement sur ma liste et tu vois que tu nous racontes ça, ça me fait penser au livre Kilomètre Zéro de Maud Ankawa, que tu l'as lu aussi. Est-ce que toi aussi, tout comme l'héroïne dans ce livre, tu as découvert des choses sur toi, j'imagine, pendant ces voyages, même si justement à l'époque tu avais 20 ans, c'est un âge où on découvre encore plein de choses sur nous. Qu'est-ce que tu pourrais nous partager pour ce sujet ?

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'à ce moment-là, je pense que ce que j'ai le plus découvert ou appris, c'est déjà sur mes capacités d'adaptation. À quel point, en sortant de ma zone de confort, j'étais capable de m'adapter à un environnement, une autre langue. Quand ils disent oui avec la tête, en fait, ça veut dire non. Enfin, tu vois, c'est des petits trucs bêtes comme ça, mais finalement, ce qui te paraît au début, c'est complètement différent. En fait, tu t'adaptes. Donc ça, j'ai vachement aimé ce côté-là de... vraiment de sortir de ma zone de confort et de me prouver que j'étais capable de m'adapter tout en respectant des cultures, des traditions d'un pays. Et aussi le côté sortir de ta zone de confort où tu fais des choses. Tu vois, on est parti en rando avec une personne, un petit jeune, je crois qu'il avait 17 ans, qu'on avait rencontré au bord du lac Pokhara, qui nous proposait de nous emmener trois jours dans les montagnes, rejoindre sa famille, etc. on trippe un quart d'heure et le lendemain matin, on partait à 6h pour le rejoindre et je me disais, mais waouh, en fait, je n'ai jamais fait ça de ma vie, tu vois, au bout d'un quart d'heure, de faire confiance à une personne, on est trois nanas, on va partir trois jours dans les montagnes, qu'est-ce qu'on fait, tu vois ? Et en fait, tout s'est très bien passé, c'était incroyable. Ce côté expérience, c'est un peu une vie qui est faire confiance à des inconnus, ça aussi, ça m'a marquée, tu vois.

  • Speaker #2

    Et tu sais quoi, ça me fait penser à une réflexion que je me sais il y a quelques jours quand je suis retrouvée sur des photos de quand j'étais en voyage, quand j'étais plus jeune à l'étranger. Et je ne sais pas si ça te fait ça aussi, mais de regarder les photos et de se dire Waouh, mais il y a plus de 10 ans, j'ai fait ça, j'étais à l'étranger. Est-ce que ça ne te fait pas bizarre de te dire, je ne sais pas, peut-être que tu en tires une certaine fierté ou est-ce que c'est quelque chose que tu as continué à faire, j'imagine, parce que tu as continué à voyager depuis ?

  • Speaker #1

    Non mais c'est clair, pour moi le voyage c'est vraiment une expérience que je souhaite à tout le monde, de faire ce type de voyage-là. Comme je le disais, c'est des accélérateurs, tant personnels, et c'est pour ça que j'ai continué à le faire derrière. Je trouve que c'est super important, dans une construction de vie et personnelle, de se confronter à ce type d'expérience-là.

  • Speaker #2

    Et là dans ce voyage tu étais avec des amis mais est-ce que par la suite tu t'es dit tiens j'ai envie d'essayer de voyager à nouveau mais peut-être tenter l'expérience en solo ?

  • Speaker #1

    Ouais, à ce moment-là je me souviens m'être dit mais heureusement que je ne suis pas partie toute seule je pense qu'à 20 ans j'aurais pas été... J'étais contente d'avoir partagé ça avec des amis très proches en plus et c'était juste fou. À la fin de mes études, j'ai décidé de repartir. Il se trouve qu'une copine à moi aussi de l'époque, qui était un psycho, a eu envie de repartir au même moment. Donc on a... Effectivement, refais une expérience à deux, d'aller s'expatrier cette fois au Canada. Et c'est plus tard, effectivement, à 27 ans, que j'ai eu envie de partir en solo et une meilleure expérience de ma vie.

  • Speaker #2

    T'es partie où du coup ?

  • Speaker #1

    Je suis partie en solo, je suis partie faire un tour d'Asie. Après mes études, je suis partie au Canada un an. en PVT, et là j'ai découvert, tu vois, le voyage aussi, travail, vivre dans un pays de manière un peu plus longue, une autre façon de travailler aussi, en coloc, tu pars en week-end en vadrouille, etc., toujours dans la nature, au Québec, etc., dans un environnement de fou. Et en fait, il se trouve que quand je suis revenue de ce voyage, je me suis séparée aussi d'une relation longue, avec qui j'étais depuis 9 ans. et j'avais un job hyper prenant, etc. Et du coup, j'étais dans un moment de ma vie où j'avais envie de me découvrir totalement. Du coup, à ce moment-là, j'ai décidé de partir solo et de me dire, allez, de quoi tu as envie, en fait, et de partir avec un billet à aller. J'avais pas mal de sous de côté. En fait, j'avais une de mes meilleures amies qui vivait au Cambodge, à Phnom Penh. Du coup, je me suis dit, je vais partir en Asie. J'avais fait une petite liste des pays. Et je me suis dit après l'Asie, tu vas partir en Nouvelle-Zélande faire un PVT. Ce pays m'attirait trop. Et il se trouve que du coup, j'ai commencé par le Cambodge. J'avais mon petit pied de la terre avec ma pod et ensuite je me suis lancée en solo. Pendant 6 mois, un mois par pays, je passe un peu plus de temps au Cambodge. J'ai fait Cambodge, Vietnam, Laos, Thaïlande et Indonésie. Le classique, quoi.

  • Speaker #2

    Ouais, le classique mais moral.

  • Speaker #1

    C'était fou, quoi. Vraiment, expérience d'une vie, une liberté. J'ai découvert vraiment le sentiment de liberté, parce que là, tu n'as aucune contrainte de temps. Tu n'as pas de date retour, quoi. et puis tu fais ce que tu veux quand tu veux ouais vraiment j'étais tellement heureuse quoi et donc à chaque fois tu restais,

  • Speaker #2

    enfin ces 6 mois tu étais toute seule ?

  • Speaker #1

    ouais, toute seule c'est toujours pareil Quand tu voyages seule, tu n'es jamais seule. Je fais des rencontres de fous, d'autres voyageurs. Au Cambodge, c'était un peu différent. J'ai rencontré pas mal de gens qui vivaient là-bas aussi en tant qu'expat. J'ai un petit lien particulier avec le Cambodge, mais à chaque fois, j'ai vraiment rencontré toujours des voyageurs. Même dans des endroits improbables, au Laos, dans les montagnes, j'ai toujours rencontré des gens qui me disaient mais là, personne Mais non, non, je rencontre des gens partout. Et pour ça aussi, ça m'a vachement... Je ne pensais pas que ce serait aussi facile de rencontrer des gens n'importe où, n'importe quand. Finalement, je n'ai pas vécu comme une aventure solitaire.

  • Speaker #2

    Tu t'es sentie accompagnée tout au long de ton voyage.

  • Speaker #1

    Oui, je me suis recréée des amis, des gens avec qui tu partages des trucs. Tout est beaucoup plus intense de toute façon. Tout le monde est dans le même mood, l'ouverture de la rencontre. Et je me souviens d'ailleurs m'être dit, c'est fou, j'avais peut-être un peu des a priori avant des gens, j'étais peut-être moins tolérante, moins ouverte, et des fois je rencontrais des gens, et en fait, en me creusant un petit peu, je me suis dit, mais en fait, il y a toujours quelque chose à aller chercher, toujours quelque chose d'intéressant, si tu creuses un peu derrière chaque personne, si tu vas au-delà du premier regard, et ça je me suis dit aussi que c'est quelque chose que je retiens.

  • Speaker #2

    C'est parfait, c'est ce que j'allais te demander si tu pouvais retenir ce que tu pensais. Et encore une fois, peut-être question difficile, mais sur ces signes en Asie. Donc tu nous disais que tu avais un lien en particulier avec le Cambodge, vu que tu avais ton ennemi là-bas. Est-ce qu'un pays s'est démarqué des autres, peut-être, pendant ces six mois ?

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est jamais une question facile. On sait que chaque pays a sa singularité. Mais moi, je dois dire que le pays qui m'a le plus marqué, c'est le Laos. Pour moi, c'est le pays qui était le plus authentique, qui a gardé un peu vraiment... son authenticité qui est peut-être un peu moins touristique. Moi qui suis très liée à l'océan depuis toujours, finalement c'est le pays où il n'y a pas d'océan, il n'y a que des rivières ou les quatre milles îles. Enfin vraiment, le Laos c'est un pays hors du temps, avec des gens d'une gentillesse incroyable. J'ai eu des expériences aussi dans les montagnes du nord. Ce n'est pas si facile que ça de demander l'hospitalité quand on arrivait. Vous avez demandé ? Incroyable. Le Laos, c'est mon pays de cœur.

  • Speaker #2

    Eh bien, j'ai envie de te dire, peut-être qu'on en reparlera sur mon podcast.

  • Speaker #1

    Carrément. Ça fait longtemps maintenant, mais ouais, ouais. Dans ce pays, le conseil à tout le monde, ouais.

  • Speaker #2

    Ça me fascine. C'est vrai que je rêve de faire un tour en Asie, mais le Laos semble être exceptionnel. Et tu me disais tout à l'heure que tu avais prévu ces six mois en Asie. Et après, tu voulais partir en Nouvelle-Zélande. Est-ce que ça s'est fait ? Je ne sais pas pourquoi, mais on parle surtout de l'Asie. Et tu n'as pas reparlé de la Nouvelle-Zélande depuis tout à l'heure. On te dit tout ça.

  • Speaker #1

    Non, mais oui. Il se trouve qu'en Indonésie, j'ai fait une rencontre amoureuse. À la base, au moins, je n'étais pas du tout dans l'optique de rencontrer quelqu'un. T'imagines bien. Quand tu es en solo, tu es dans une optique de vivre ta vie librement et pas du tout dans l'optique de rencontrer quelqu'un. Mais il se trouve qu'en Indonésie, j'ai rencontré un Néo-Zélandais, mais qui ne vivait pas en Nouvelle-Zélande, qui vivait en Australie. On a gardé contact et il y a eu un petit truc. Et du coup, à la fin de mes six mois, j'ai posé la question de est-ce que je vais en Nouvelle-Zélande ? vraiment proposé de venir en Australie, de venir vivre en Australie et essayer. Il y avait eu quand même quelque chose d'assez particulier. Et il se trouve que j'ai osé écouter mon instinct à ce moment-là parce que c'était eu quelques jours. Donc, j'ai quand même assez osé d'y aller, mais on avait quand même gardé contact vachement, même quand j'étais en Thaïlande. Et donc, finalement, j'ai changé mes plans. Il me dit allez One Life, vas-y, va tenter ! Un peu dingue et donc je suis partie faire un PVT finalement en Australie pour rejoindre ce Klee Weed et vivre à Perth du coup. Donc j'ai vécu un an et demi à Perth suite à ça.

  • Speaker #2

    Incroyable.

  • Speaker #1

    J'avais pas ça.

  • Speaker #2

    Je savais pas, j'adore, j'ai l'impression qu'on est dans un film. C'est vraiment une histoire, un scénario d'un film. Donc en fait, tu n'es même pas rentrée en France ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #2

    Entre temps ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai enchaîné, l'idée c'était d'enchaîner, d'aller un peu renflouer les caisses aussi. Et moi, à la base, l'Australie, ça m'a attirée, mais pas du tout. Moi, c'était vraiment la Nouvelle-Zélande, les paysages incroyables, la nature, surtout après le Canada. Et en fait, finalement, j'ai vécu pendant un an et demi à Perth, en Australie. J'ai commencé un peu au père, pour quand même avoir mon petit cocon à moi. On n'a pas vécu ensemble de suite, etc. Et en fait, il se trouve que ça, quand même, ça l'a fait. Donc ce qu'il faut savoir c'est qu'en Australie il y a une grosse communauté néo-zélandaise. Et en fait, moi, j'ai vécu avec des Néo-Zélandais en Australie. J'ai eu une expérience un peu particulière, c'est-à-dire que je n'étais pas en mode road trip, on a bougé, etc. Mais j'étais vraiment plus en mode installée, presque expat. Et en fait, à part dans des boulots que j'ai eus, où j'ai côtoyé des Australiens ou des gens de partout dans le monde, finalement, ma vie là-bas, j'étais installée. Et que avec des Néo-Zélandais. Et en fait, il y a vachement de liens en termes de culture par rapport aux Pays Basques. C'est une culture hyper forte et ils sont hyper fiers de leurs racines, de leur identité.

  • Speaker #0

    Même si des fois, ça fait dix ans qu'ils ont quitté la Nouvelle-Zélande. Mais c'est vrai que du coup, c'est une expérience un peu particulière que j'ai eue en Australie là-bas.

  • Speaker #1

    Je suis vraiment bluffée. Tu vois, il y a plusieurs choses qui me viennent. La première, c'est... Vraiment, je suis épatée par le fait que tu ne sois pas du tout rentrée en France entre-temps. Ça ne te manquait pas, tes amis ou tes amis te dire, j'ai besoin de retourner à certaines de mes affaires pour partir dans un autre pays, prévoir un peu. T'es partie vraiment en mode one life.

  • Speaker #0

    Oui, mais en fait, j'en ai déjà parlé, mais j'ai appris à écouter mes besoins et mon instinct. Et ça je trouve qu'en voyage c'est quelque chose que j'ai vraiment appris là, parce qu'on est souvent un peu finalement guidé par des choix un peu contraints. Et là le fait d'avoir une totale liberté de choix, tu fais beaucoup plus confiance à ton instinct et non j'avais envie de continuer à voyager. Plus tard après, on est revenu en France, Gere, je ne me rappelle pas trop, mais huit mois peut-être plus tard, je suis rentrée avec lui pour lui faire découvrir la France, le Pays Basque et l'Espagne. Mais j'étais bien en voyage. J'adore.

  • Speaker #1

    Et c'est intéressant parce que tu vois ma deuxième question ça allait être, tu vois on est quand même un petit peu connecté par rapport à ton intuition j'imagine que ça aussi c'était très important pour tes six mois en Asie de te dire ok vers quel pays je pars vers où je suis tentée ou même tout simplement dans un voyage en solo beaucoup s'écouter parce que tu es une vieille technique avec eux

  • Speaker #0

    toi et toi-même. Ouais.

  • Speaker #1

    Tu penses que ça t'a aidé à plus t'écouter et à plus suivre ton intuition ces six mois ?

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. Déjà, vivre... Moi, je sortais de neuf ans de relation aussi. Avant, ça faisait... Avant que je parte en solo, je pense que ça faisait un peu plus d'un an que j'étais célibataire. Mais déjà, j'ai aussi... J'avais déjà appris un petit peu à vivre en solo et c'est tellement bien. Mais encore plus, je trouve que c'est décuplé quand tu es en voyage, puisque tu enlèves toute contrainte liée au travail, tout simplement. C'est ces contraintes-là du quotidien que tu as quand tu es chez toi, quand tu bosses, etc. Là, vraiment, tu t'écoutes. Il y a même des fois où j'avais absolument rien prévu. C'était vraiment au jour le jour. Et il y a même des fois où je m'étais dit, tiens, je vais aller là. Et en fait, je sais pas, au dernier moment, je me suis dit, je sens pas. Je devais partir même avec quelqu'un. J'avais rencontré une fille et tout ça. Et je lui ai dit, non, je change mes plans. Après tout, voilà, je ne dois rien à personne. Et en fait, finalement, meilleure décision, parce qu'après, j'ai vécu des choses en faisant finalement ce que j'avais décidé de faire. Et elle s'est fait d'ailleurs voler son sac sur ce trajet-là, dans le bus. Il lui arrivait que des galères. Et je me suis dit après, bon. Finalement, tu as peut-être bien fait d'aller au bout et de t'écouter, même si sur un moment, peut-être, elle était déçue que je lui dise non, je ne viens pas avec toi

  • Speaker #1

    mais ouais ça ça m'a ça m'a servi quand même pour après parfait et si on retourne un petit peu dans cette chronologie donc tu es en tu vois j'allais dire en Nouvelle-Zélande donc tu es en Australie mais à la néo-zélandaise on va dire comment ça se termine enfin est-ce que ça se termine est-ce que tu chines par rentrée en France voilà donc tu es au Pays Basque donc il me manque un petit ouais

  • Speaker #0

    bah effectivement on s'est séparé ou en fait moi je suis quelqu'un d'assez fier en fait ça s'est fait de manière très très rapide Et donc c'est lui qui a décidé à la base d'arrêter. Donc j'aurais pu rester puisque je venais d'avoir un visa de 5 ans, quand même en Australie. J'avais fait tous les papiers en tant que conjointe de Kiwi Neo Zed en Australie. Donc j'avais 5 ans de visa. Et en fait, moi l'Australie c'était quand même lié à lui. À la base c'était pas mon projet de départ et toute ma vie était autour de lui là-bas. Et ça a été un petit peu compliqué quand même. Donc à ce moment-là, en une semaine, j'ai pris mes affaires et je suis rentrée en France. Et ça, ce n'était pas vraiment prévu et c'était un peu subi quand même. Même si c'était un choix de moi de rentrer, ça a été un petit peu difficile le retour. Et là, pour le coup, je me suis dit, bon, je me doutais qu'il allait changer d'avis. Et qu'à un moment, tu vois, on ne s'était pas quitté non plus en monétaire. Et du coup, je me suis dit, non, là, il faut que tu te réimplantes en France. Et moi qui avais toujours fui les CDI, je me suis dit, là, tu vas au CDI. Et donc, je me suis vraiment réimplantée. J'ai postulé à 5 ou 6 jobs la première semaine où je suis rentrée. Et j'ai été prise à tous les jobs. Tellement, je pense, que j'étais déterminée à retrouver un taf. Et du coup, j'ai eu le choix. Et en fait, j'ai pris le CDI, le truc qui allait vraiment aussi me permettre de me développer un peu plus dans ma carrière. Avec un challenge important. Et j'étais tellement dans une énergie. Je pense à ce moment-là, ouais, tu dégages un truc, ça fait un an de route, voilà, que t'es en voyage, que t'es libre, que... C'est vrai que les gens, ils étaient professionnellement, ça m'a aidée, tu vois, cette expérience-là. Je l'ai vécue et je l'ai transformée comme un atout et ça a plu aux employeurs. Et du coup, je me suis relancée là-dedans, dans un nouveau projet. Depuis, je ne suis plus repartie comme ça en voyage.

  • Speaker #1

    J'imagine qu'au Pays Basque, tu as fini par rencontrer quelqu'un d'autre.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, quand je suis rentrée, j'étais à Bordeaux. Puisqu'il faut savoir que je suis toujours entre Bordeaux et le Pays Basque. J'ai grandi à Bordeaux, ma scolarité à Bordeaux, mais toujours entre le Pays Basque, puisque toute ma famille est de là-bas, mes parents étaient de là-bas. Et donc toutes mes vacances d'été c'était là-bas, toutes mes vacances scolaires c'était là-bas. Un week-end sur trois on était au Pays Basque, donc moi j'ai toujours été entre les deux. Quand je suis rentrée de voyage, j'ai retrouvé un job à Bordeaux. Et il se trouve qu'effectivement, j'ai rencontré mon conjoint actuel un peu plus d'un an après être rentré. Et il se trouve que c'est un purbache-coille, comme on dit, qui vit au Pays-Bas, etc. Donc, on a passé un an à distance. Et ensuite, je suis retournée. Je savais de toute façon que je retournerais au Pays-Bas qu'à un moment. Donc, ça s'est fait un peu par l'amour et le job en fait à celui puisque j'avais décidé finalement de quitter mon job à Bordeaux. Et il se trouve que d'où c'est enchaîné, puisque j'ai retrouvé un autre job dans la foulée, l'alignement des planètes, encore une fois. Tout était évident, quoi. C'était le bon moment pour que je repartive au Pays Basque pour de bon.

  • Speaker #1

    C'est quand même fou parce que je te promets que j'allais te dire qu'au final, le plan est toujours parfait et que tout s'aligne.

  • Speaker #0

    Ah mais moi, je fais vachement confiance à l'univers. Quand les choses se passent, tu vois, ça doit se passer. Quand les choses doivent s'arrêter, tu vois, avec ma rupture, je pense qu'au final, tu sais, avec un peu de recul, c'était finalement pas plus mal. Tu ne serais pas forcément projeté sur nous. très très long terme en Australie, c'était pas un pays qui m'a convenu plus que ça, tu vois. Et ouais, alignement des planètes.

  • Speaker #1

    Et tu vois, je pense qu'il y aurait presque tout un sujet à faire autour des relations liées au voyage, parce que je te rejoins beaucoup sur ce côté où les relations amoureuses sont peut-être intervenues entre des voyages où on peut-être précipité certains départs et ainsi de suite. Je trouve que ça a été assez intéressant de voir comment tout ça s'entremêle et peut... pas dicter des choix, mais peut-être faire pencher des fois la balance d'un côté ou de l'autre. Et est-ce que ton conjoint actuel est autant passionné que toi par les voyages ? Parce que j'imagine que quand tu l'as rencontré, t'as dû quand même faire passer le message que le voyager, c'était extrêmement important pour toi.

  • Speaker #0

    Ouais. D'ailleurs, pour les relations amoureuses, c'est quelque chose auquel je suis en train de penser justement pour cet été, où j'aimerais faire une petite série spéciale sur amour, voyage. je me dis pour l'été on aime bien on aime bien ce genre de thématique donc si jamais il y en a qui ont vécu des histoires un peu d'amour en lien avec le voyage je suis preneuse Et sinon, oui, mon conjoint, alors lui, il n'a peut-être pas voyagé autant que moi, mais je pense que ça lui a un petit peu plu quand même, cet esprit-là aussi. Et aujourd'hui, effectivement, ça fait partie de notre équilibre de vie. C'est quelque chose qu'on a toujours fait ensemble et qu'on a peut-être un peu moins fait puisqu'après, on a eu une famille, puisque j'ai eu un enfant pendant le COVID. Et aujourd'hui, effectivement, on a un van depuis deux ans. Donc avant on faisait toujours un ou deux voyages par an, mais bon tu sais commencer avec le boulot, t'as pas beaucoup de vacances etc. Mais dès qu'on peut on bougeait. Et lui c'est quelqu'un qui peut sur un coup de tête te faire 500 bornes de bagnole pour aller je sais pas dans les Alpes pour 3 jours quoi. Donc ça aussi, ça nous rassemble. Mais aujourd'hui, ça fait vraiment partie de notre équilibre de famille. On a remis notre vie en perspective autour du voyage. Et aujourd'hui, on fait par an un mois de van. Dès qu'on peut, on se barre en van en week-end, que ce soit à la montagne, en Espagne, on a de la chance au Pays-Bas, parce qu'il y a plein d'endroits sans aller trop loin. Et aussi un voyage un peu plus lointain de trois semaines, ça, ça fait partie aujourd'hui de notre équilibre de famille.

  • Speaker #1

    Et c'est intéressant que tu parles d'équilibre, parce que là, si j'essaie de retracer un petit peu, donc là, tu es rentrée de ton voyage, tu t'es installée, donc tu es à Bordeaux, ensuite le Pays Basque. Où est-ce qu'on place, du coup, ta carrière, la naissance du podcast ? Comment tout s'est transitionné, en fait ? Ouais,

  • Speaker #0

    deux ans après mon retour de voyage, je suis partie vivre au Pays Basque. Ensuite, en 2020, donc, il y a eu le Covid. Là, je suis devenue maman. Donc, ça aussi, c'est grosse étape dans une vie, c'est pas rien. Et il se trouve que j'en parle ouvertement, mais il y a deux ans après la naissance de mon fils, j'ai fait un burn-out. Et il n'est pas un audence burn-out par rapport aussi à la naissance de ce podcast. Mon deuxième enfant, c'est que non, je déconne.

  • Speaker #1

    C'est si un peu. Je ne sais pas le dire,

  • Speaker #0

    mais c'est mon deuxième bébé. Et il se trouve que ce burn-out a changé pas mal de choses dans cet équilibre de vie, dans la réflexion un petit peu... Je me suis un peu oubliée en fait, tu sais, retour de voyage... C'est la vie qui s'enchaîne là. Et en fait, j'ai repris un job, la carrière. Tu sais, comment t'es vite repris dans ce quotidien ? Dans ce quotidien, ouais. Il y a deux ans, le 15 juin 2022, je me souviendrai. Mon corps a lâché et un matin, je n'ai pas pu me lever. Et j'avais en fait, j'ai capté après, ouais, c'est un burn-out, une grosse crise de sens. Et ça fait partie des choses qui me tiennent à cœur aussi de parler dans ce podcast. Parce que ça... C'est une grosse étape dans ma vie et l'équilibre en fait est super important. Et ce qui s'est passé à ce moment-là, c'est que tu deviens maman, moi je vis avec un entrepreneur qui travaille énormément. J'avais à ce moment-là un taf qui me prenait aussi beaucoup de mon temps et finalement, c'était la seule chose qui... qui m'épanouissait moi en tant que femme, tu vois, je ne faisais plus rien pour moi à côté de ça. Et en fait, je donnais tellement dans mon taf que ce manque de reconnaissance, ce manque de... ouais, des petites choses comme ça insidieuses qui font que petit à petit, ça a été assez rapide, mais j'ai perdu vachement confiance en moi. Et j'ai perdu sens finalement dans ce que je faisais et j'aurais jamais pensé de ma vie que quelque chose comme ça pouvait m'arriver. Moi je me sentais un peu invincible, j'avais tellement toujours tout quitté, tout repris. Voilà, j'avais traversé des épreuves mais j'ai toujours rebondi, c'était ma personnalité. On ne regarde pas derrière, on avance et finalement là mon corps a parlé et en fait je n'ai pas eu d'autre choix. Mon château de cartes, tout ça, tout s'est écroulé un peu du jour au lendemain. et aujourd'hui il n'est pas arrivé par hasard le burn-out et du coup le podcast est intervenu si tu veux un an après le burn-out c'est le temps que tu meurisses le projet au final j'imagine ouais, c'est à dire qu'après mon burn-out j'ai quand même repris mon travail donc là heureusement ça s'est fait dans le bâchement de la bienveillance je me suis reprouvé que j'étais capable de reprendre une activité, etc. Mais je crois que vraiment, j'étais plus alignée déjà avec... J'ai compris à quel point la notion de liberté, pour moi, elle était plus qu'importante dans ma vie. J'avais besoin vraiment d'un projet qui me donne du sens. Et à ce moment-là, j'en avais plus trop dans le taf que je faisais. J'avais envie d'un projet avec des aspirations profondes. qui me correspondaient. Et donc, le podcast, je me suis dit, tu vas retourner un petit peu à des basiques, c'est-à-dire aller t'intéresser aux gens, les écouter, et ça va t'aider aussi à évoluer et à vraiment aussi, comment je vais réussir à concilier une vie pro, une vie perso, une vie de voyage. J'allais un peu chercher ça.

  • Speaker #1

    Est-ce que maintenant tu penses que, parce que là ça va faire un an que tu as quitté le monde de l'entreprise, le salariat, est-ce que maintenant tu arrives mieux à jongler entre les deux, entre ta sphère perso, ta sphère pro ?

  • Speaker #0

    L'équilibre déjà, c'est arrivé à avoir le fait de vraiment être dans la passion avec ce podcast, parce que ce podcast me prend énormément de temps, ce qu'il faut savoir c'est que j'ai eu une rupture conventionnelle. que je suis au chômage et c'est ce qui me permet aujourd'hui de développer ce podcast comme je le fais. Voilà, je vois ça comme un projet un peu entrepreneurial. mais qui ne me rapporte absolument pas d'argent. Donc heureusement que j'ai le chômage, même si je fais des petites missions à côté. Voilà, aujourd'hui, effectivement, j'arrive à passer plus de temps en famille. J'ai vraiment mis le voyage aussi comme un élément important dans ma vie. Ça, je n'ai pas envie que ça change. Donc oui, j'ai beaucoup plus d'équilibre maintenant. L'objectif maintenant, c'est que j'ai repris un job à mi-temps. donc maintenant j'ai encore moins de temps j'ai deux jours finalisés tu vois chaque semaine l'épisode c'est un rythme assez fou mais j'aimerais vraiment pouvoir continuer ce podcast et pouvoir le faire sponsoriser pour pouvoir continuer dans cette passion là quoi

  • Speaker #1

    Et justement, qu'est-ce que ça t'apporte ce podcast maintenant par rapport aux salariés avant ? Est-ce que tu sens que ça… Tu nous parlais de passion, qu'est-ce que tu en retires maintenant ?

  • Speaker #0

    Ce podcast, tu vois, pour moi, c'est comme un voyage. Je dis souvent la vie est un voyage, en fait, il y en a mille des voyages, et ce podcast, c'en est un pour moi. Je sors de ma zone de confort, c'est un nouveau challenge, je vais vers l'inconnu. Chaque semaine, je fais des rencontres hyper variées, hyper riches. avec des personnes que j'aurais probablement jamais rencontrées, comme quand t'es en voyage, finalement. Des personnes avec qui t'as des discussions, moi, pendant une heure, effectivement, les gens, ils me racontent leur vie, et on aborde des sujets importants, essentiels dans la vie. Et ça, ça me passionne, ça m'apporte énormément. Et je pense que c'est en train de se développer. Je vois qu'il y a de plus en plus d'auditeurs aussi. Et j'espère que ça aide d'autres personnes aussi à évoluer, à réfléchir, à se questionner, et peut-être envisager... d'aller un petit peu plus vers des aventures, vers des rêves qu'on n'ose pas réaliser, etc.

  • Speaker #1

    Déjà, en plus, je peux te dire que tu m'aides aussi, parce que comme je le disais au début, c'est vrai qu'on s'épaule beaucoup. Quand on nous laisse un petit coup de mou, on le partage, parce que comme tu le disais, c'est un monde quand même assez... Je n'ai pas envie de dire fermé, mais vu que c'est quand même aussi ce côté entrepreneurial, c'est, comme tu le dis, tout un voyage. Et voilà, d'avoir des petits partenaires de voyage de temps en temps, c'est quand même très chouette. Et effectivement, ton podcast corandine de plus en plus, tes écoutes progressent de semaine en semaine, donc c'est hyper inspirant. Et est-ce que, donc tu nous parlais tout à l'heure de ce projet de capsule pour cet été, est-ce que tu as d'autres projets que tu pourrais nous partager pour Wanderlust ?

  • Speaker #0

    Il y a celui-là déjà qu'il faut que je mette en place et que je trouve le temps. Mais ouais, de continuer, enfin moi il y a encore plein de gens que j'aimerais trop interviewer,

  • Speaker #1

    qui par exemple,

  • Speaker #0

    mais là en ce moment avec l'actualité, il y a Victoria Guillemont par exemple qui vient avec le projet Chimla qui a fait France N sans avion, il y a Camille et Thomas de Léon Le Daron qui ont envie un petit peu de nomades aussi, qui allient travailler. Et nomadisme, je suis fan des artisans de main aussi, Camille et Elias, qui partagent des documentaires. il y a vraiment des gens comme ça qui m'inspirent il y a aussi d'ailleurs une artiste que j'adore, Stéphanie Ledoux qui est artiste, qui fait des portraits pendant ses voyages et d'ailleurs qui passe beaucoup beaucoup de temps en Inde vraiment elle, j'aimerais trop l'interviewer et après aussi des personnes qui ont un peu des boules hors du commun en lien avec le voyage des séries en lien avec ça, sur des gros reporters, des médecins sans frontières des explorateurs pas des océanographes, continuer, tu vois, à avoir des invités hyper variés, des gens comme toi et moi, tu vois, moi je suis personne, mais des gens ordinaires, mais qui font des choses un petit peu extraordinaires, en lien avec l'aventure, le voyage, c'est continuer un petit peu là-dedans.

  • Speaker #1

    Et pour terminer, est-ce que tu pourrais nous... que tu vois, je ne peux m'empêcher, j'ai les petits réflexes aussi, tu vois, où tu te dis Oh non, j'aurais aimé qu'on continue à parler pendant des heures, je suis sûre que tu as tellement d'anecdotes, de voyages à nous partager,

  • Speaker #0

    voilà,

  • Speaker #1

    vraiment plein d'expériences. Est-ce que tu as des prochains pays sur ta liste ?

  • Speaker #0

    Ouais, déjà le prochain voyage... Ce qui est normalement prévu, c'est qu'on part en van pendant un mois, au mois de juillet. Et l'année dernière, on avait fait Italie, Slovénie et Croatie. Enfin, surtout Slovénie et Croatie. Donc là, on va continuer un petit peu dans la même bouillie. On va faire le Monténégro et l'Albanie. Donc ça, en van avec notre fils. Il y a bientôt 4 ans et ça c'est génial aussi. Ça fait partie aussi des choses que j'aimerais peut-être plus développer, des familles qui voyagent comme ça. Je trouve ça hyper intéressant aussi de voir nos enfants évoluer dans ces milieux-là et de transmettre ça. Donc ça c'est le prochain projet de voyage. Et puis là, des petits week-ends en Espagne, en van, de toute façon dès qu'on peut, dès qu'il fait beau, on part en van et ça j'adore ce moyen-là de dormir, d'être dans la nature, de dormir dans son véhicule et tout, ça on est très très fans quoi.

  • Speaker #1

    Et une question que j'aime bien poser à mes amis de temps en temps, qui sort un peu de nulle part, mais si là on te disait, avec ta famille, tu peux partir n'importe où dans le monde pour les vacances de tes rêves, où est-ce que tu partirais ?

  • Speaker #0

    Alors moi, j'ai quand même un rêve, c'est de faire un tour du monde en famille, quoi. Là, ce qu'on est en train un petit peu quand même de... Auquel on est en train de réfléchir, c'est quand même de faire un petit tour d'Amérique latine en van 4x4. Je ne sais pas quel véhicule, mais en véhicule aménagé. J'ai vu qu'il travaille en Espagne, enfin sa boîte, il est bilingue en espagnol. Et moi, je ne connais pas bien l'Amérique latine, j'ai fait un petit peu l'Asie, mais... Ça c'est quelque chose qui m'attire pas mal. Et sinon j'ai d'autres pays aussi, quand même. Je ne sais pas, Oman. J'ai des invités comme Sharline qui m'ont pas mal parlé. Là en ce moment j'ai vu aussi un de mes anciens invités qui était au Yémen. Mais Yémen, Arabie Saoudite, Oman, c'est des destinations de fou je trouve. Ça j'aimerais bien aller voir ce qui se passe là-bas.

  • Speaker #1

    Trop bien et je te rejoins parce que moi à chaque invité ça rajoute un pic, un liste.

  • Speaker #0

    C'est abusé hein ! Tous les jours, toutes les semaines, on voyage. Et ça aussi, ce côté évasion, c'est quand même... C'est un double tranchant parce qu'on a toujours envie de repartir. Mais au moins, on voyage un petit peu à travers eux.

  • Speaker #1

    Exactement, différemment. Et dernière question, est-ce que tu as un mantra ? Parce que je sais que tu poses la question à tes invités à chaque fois.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai que c'est une question que je pose à chaque fois. Ouais, moi je dirais que mon mantra, ma petite philosophie de vie, ce que j'essaie de me répéter, c'est vie maintenant parce que tu ne sais pas de quoi demain est fait. Et rêve, et au bout de tes rêves aussi. Mais le vie de maintenant, je pense que je suis quelqu'un qui a une certaine urgence à vivre. J'ai perdu des personnes qui m'étaient chères. de manière assez subite. Et en fait, moi, j'ai vachement de mal à me dire Ouais, quand j'aurai 45 ans, je partirai en tour du monde. En fait, j'ai beaucoup de mal à me projeter sur du long terme. Et en fait, je fais un peu du one life, tu vois. C'est maintenant qu'il faut vivre. Et quoi repousser à plus tard, quoi. Moi, j'ai vraiment une certaine urgence à vivre. Du coup, ça engendre aussi très peu de patience. Quand j'ai des projets, des choses comme ça, j'aime bien que ça arrive vite. Mais c'est un petit peu ce qui m'anime. Rêvons et réalisons nos rêves.

  • Speaker #1

    Merci pour ce beau mantra.

  • Speaker #0

    C'est quoi ton mantra, toi ?

  • Speaker #1

    Au moment où je te posais la question, je me suis dit j'espère qu'elle ne va pas me demander. C'est vraiment le bateau et je trouve que ça fait un peu cliché, mais le premier qui me vient c'est ceux qui ne tuent pas nous rendent plus fort. Et j'essaie vraiment, ce n'est pas tous les jours facile, mais de me dire que chaque expérience va avoir son côté positif au final, même si on ne le voit pas tout de suite. Et d'essayer de voir des apprentissages partout.

  • Speaker #0

    Je suis tellement en accord avec ça aussi. Quand il t'arrive des épreuves dans la vie, à un moment, tu as le choix. C'est-à-dire, soit tu rebondis et tu essaies de t'en sortir. Moi, c'est mon caractère après aussi. C'est burnout. De suite, quand ça m'est arrivé. j'ai pas compris ce qui m'arrivait mais par contre j'ai de suite mis en place des choses et aujourd'hui avec le recul c'est pas plus mal que ça m'arrive en fait, ça m'a permis vachement encore une fois grandir, évoluer d'accepter qu'en fait je suis pas une Wonder Woman que j'ai une part de vulnérabilité, chose que je n'avais pas conscience avant et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui j'ai n'appréhendé plus la vie de la même manière finalement de cet événement négatif de cette vulnérabilité qu'on pourrait penser un peu faiblesse, j'essaie vraiment d'en tirer une course. Et ça, ça vaut pour tout ce qui nous arrive, et aussi le temps dans tout ça. Le temps fait bien les choses aussi. Et souvent, on se rend compte avec le temps. que ça n'est pas arrivé par hasard ou que c'était à ce moment-là qu'il fallait que ça arrive. Et heureusement, puisque du coup, d'autres choses ont découlé derrière. Donc, il faut faire confiance à l'univers aussi, quoi, un petit peu.

  • Speaker #1

    Et faire preuve de patience.

  • Speaker #0

    Et faire preuve de patience. Un combat de tous les jours. Moi, c'est vraiment... C'est pas ma qualité première.

  • Speaker #1

    Mais ça se travaille. Ça se travaille au quotidien. Merci beaucoup de t'être prêtée au jeu, à l'exercice. Comment tu l'as vécu ?

  • Speaker #0

    Ça va. Mais c'est vrai que je pense qu'au montage, ça ne va pas être évident de me réécouter. Je pense qu'il ne va pas falloir trop réfléchir. Il va falloir... le lancer mais bon voilà j'espère qu'en tout cas le fait de connaître un petit peu mieux qui se cache derrière que vous comprendrez peut-être aussi mieux ma façon de faire la bienveillance que j'essaye de mettre aussi dans ce podcast L'idée d'aller chercher un petit peu plus loin aussi, de gratter dans les parcours des événements qui peuvent tous nous arriver, qu'est-ce que ça peut apporter à tout un chacun. Voilà, n'hésitez pas en tout cas à faire des petits retours, si jamais vous avez écouté jusque-là.

  • Speaker #1

    C'était super chouette. Je me dis aussi, les gens t'écoutent depuis des mois. Tu as sorti énormément d'épisodes. Et je trouve ça chouette aussi de prendre le temps d'apprendre à te découvrir toi. Aussi une façon de te remercier, d'être un peu plus curieux sur ton parcours. Et quand tu dis,

  • Speaker #0

    je pense qu'il y a beaucoup de choses qui font sens maintenant par rapport à tes épisodes.

  • Speaker #1

    Les invités que tu vas chercher, la façon dont tu poses les questions. Là où tu les emmènes,

  • Speaker #0

    c'est...

  • Speaker #1

    Franchement, je trouve que tu as une super idée. Et encore merci de m'avoir fait confiance aussi.

  • Speaker #0

    Merci de m'avoir guidée en fait. C'est hyper important de guider, de l'inviter. Je m'en rends d'autant plus compte.

  • Speaker #1

    Et tu vois, tu disais tout à l'heure que dans tes voyages, tu apprenais parfois à gratter un petit peu plus pour découvrir d'autres personnes. Et c'est vrai que ça fait des mois qu'on échange et on se connaît, mais on ne peut pas dire qu'on se connaissait plus de temps que ça. Et au final, on en reparlera en off, mais je vois qu'il y a quand même beaucoup de similitudes, plein de choses qui se rejoignent. Donc, je suis sûre qu'on va être amenés à se revoir. En tout cas, je l'espère. Et des bravos à toi et encore merci.

  • Speaker #0

    Merci énormément Camille. allez effectivement découvrir aussi son podcast Good Visa le podcast qui allie bien à tes voyages que merci énormément d'avoir accepté ce challenge exactement à bientôt très belle journée à bientôt et merci ciao

  • Speaker #2

    Je vous remercie pour votre écoute de ce nouvel épisode de Wanderlust, le podcast. J'espère qu'il vous a plu et que de là où vous êtes, il vous aura permis de rêver et de vous évader un peu. Si vous voulez encore plus d'épisodes, j'ai besoin de vous. Pour soutenir le podcast, rien de mieux que d'en parler et de le partager autour de vous. Je vous invite aussi à vous abonner, à mettre 5 étoiles et même d'ajouter votre commentaire sur votre plateforme d'écoute. Vous pouvez aussi nous suivre sur Instagram. pour venir créer ensemble une belle communauté de voyageurs passionnés et décomplexés. Je vous souhaite une très belle journée et à très vite pour un nouvel épisode. Bye bye !

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