- Speaker #0
On a fait le tour de l'Asie du Sud-Est et puis après c'était son projet en Afrique et donc on a fait un petit peu un mix des deux et puis au final on est partis 15 mois au total. On arrive en Afrique, la deuxième partie du voyage, la plus belle, la plus intense. On a atterri au bas du Kilimanjaro. Je me suis dit, t'es sur le toit de l'Afrique. C'était une expérience absolument magique. Il y a eu, suite à ça, un vrai tournant dans ma vie, dans le voyage. Et puis voilà, bienvenue en Afrique. Donc là, on achète un 4x4. On a tout fait nous-mêmes. On a fait vraiment tous les pays qui sont au-dessus de l'Afrique du Sud. la Namibie, on a fait le Botswana, la Zambie, tous ces pays-là, le Malawi, le Mozambique, la Tanzanie. La grandeur de l'Afrique, c'est les couleurs, c'est la culture, on a eu des échanges sincères. Et donc là, vraiment, on est très vite tombés amoureux de toute cette immensité, cette nature. On est tout le temps seuls au monde. C'est incroyable.
- Speaker #1
Bienvenue à Bord de Wanderlust, le podcast voyage et aventure qui vous emmène en route vers la vie de vos rêves. Ici, vous allez découvrir des récits de vie et de voyages variés, inspirants et captivants. Des personnes qui ont transformé leur vie en explorant le monde, en osant de nouveaux projets et en repoussant leurs limites. Le voyage est bien plus qu'une destination. C'est un moyen d'explorer notre monde intérieur, de nous aventurer hors de notre zone de confort et d'adopter un nouveau regard sur le monde. Je suis Marine, amoureuse des voyages et des gens. J'espère que ce podcast vous inspirera à vous rapprocher un peu plus de l'infini des possibles, dans une vie remplie de sens, de passion et d'aventure. Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'accueillir Manon. À seulement 25 ans et après avoir terminé 5 ans d'études de commerce, Manon a entrepris un voyage extraordinaire de 15 mois avec Corentin, son copain. Leur aventure a débuté par un périple à travers l'Asie du Sud-Est, avant de se poursuivre en Afrique australe, une région qui a profondément marqué Manon. Leur voyage africain a commencé en beauté avec l'ascension du Kilimanjaro, une expérience à la fois marquante et magique, symbolisant le début de leur exploration sur le continent africain. Ensuite, ils ont exploré l'Afrique du Sud, un véritable coup de cœur pour eux. Pour découvrir les merveilles de la région de manière authentique, ils ont acheté et aménagé un 4x4 et ont traversé les paysages époustouflants des pays environnants comme la Namibie, le Mozambique, le Botswana et bien d'autres. Aujourd'hui, Manon est rentrée en France dans un travail passion et va nous raconter les grandes étapes de cette folle aventure. Leurs moments forts,
- Speaker #2
quelques mésaventures,
- Speaker #1
l'ascension difficile mais inoubliable du Kilimanjaro et ses impressions sur les pays de l'Afrique australe. Elle partagera également son coup de cœur pour le delta de Lokavango au Botswana où ils ont vécu un safari incroyable ainsi que leur découverte au Mozambique. Préparez-vous pour une immersion garantie dans un continent aux mille couleurs, à la culture riche et aux rencontres authentiques tout au long du voyage. Very good.
- Speaker #2
Hello Manon, comment ça va ?
- Speaker #0
Bonjour Marine, ça va super et toi ?
- Speaker #2
Ça va très bien, je suis ravie de t'accueillir sur le podcast, donc bienvenue à toi.
- Speaker #0
Merci, merci de m'accueillir.
- Speaker #2
Alors Manon, aujourd'hui on va parler un petit peu d'une aventure incroyable que vous avez vécue avec ton chéri. On va commencer un petit peu par les débuts, déjà est-ce que tu peux te présenter, nous dire un petit peu qui es-tu, d'où viens-tu et puis ce que tu fais dans la vie ?
- Speaker #0
Donc moi, je m'appelle Manon, j'ai 25 ans, j'habite à Brest et je suis aussi un petit peu à Paris. J'ai fait mes études et puis j'ai un petit peu de mal à quitter toujours Paris. Donc j'y suis souvent, mais je suis basée, j'ai mes racines à Brest. Donc j'ai terminé mes études il y a déjà deux ans maintenant. Et donc là, je travaille dans la société familiale, on est dans le cacao. Donc c'est aussi passionnant. Je bosse auprès de mes parents en Bretagne et puis je m'y quête.
- Speaker #2
Trop bien. Justement, tu parles d'une société familiale. C'était quoi ton rapport au voyage quand tu étais plus jeune ? Est-ce que tu as déjà voyagé avec tes parents du fait qu'ils soient, je ne sais pas, dans le cacao ?
- Speaker #0
Alors, j'ai pris mon premier agent à trois semaines, car quand je suis née, en fait, mes parents habitaient en Pologne.
- Speaker #2
D'accord.
- Speaker #0
C'était très exotique, mais à l'époque, ils travaillaient là-bas. Donc, j'ai fait le début de ma petite enfance, en fait, en Pologne pendant trois ans. Et puis après, ils sont retournés vivre en France, en Bretagne. J'avais une nounou polonaise, etc. Donc je ne sais pas si mon goût pour le voyage vient de là, parce que j'étais vraiment très jeune. Et puis après, c'est vrai que j'ai eu énormément de chance de voyager avec mes parents, donc souvent pendant les vacances scolaires, etc. Quand j'ai commencé à travailler à leur côté, même un petit peu avant en fait, on est producteur de cacao au Brésil. Donc on a une chocolaterie. et donc j'ai eu l'occasion d'aller plusieurs fois au Brésil avec eux aussi pour aller voir la ferme, l'exploitation je pense que c'est un petit peu grâce à eux aussi et grâce à ça que j'ai toujours vraiment le goût du voyage de la découverte ça a été des voyages dans des beaux hôtels etc mais il y avait aussi cet autre côté on a fait du camping on était chez les habitants donc j'ai vraiment connu les deux côtés du voyage je pense que c'est surtout de là que ça vient mon goût pour le voyage et ouais
- Speaker #2
Et après, dans ta vie de jeune femme, est-ce que tu as continué à expérimenter le voyage ? Comment ça s'est fait ensuite ?
- Speaker #0
Donc après, je suis partie à Paris pour mes études. Et puis c'est vrai, comme j'étais plus loin, on partait un petit peu moins. Et puis après, il y a ma cousine qui a déménagé à Taïwan, dans la ville de Taipé, à côté de la Chine. Et donc, mon premier voyage seul, mon premier voyage autofinancé, c'était pour aller la voir. Et c'est aussi à ce moment-là que j'ai découvert l'Asie. je me suis dit, waouh, il faut absolument que j'y retourne, etc. Et donc, voilà, j'ai commencé à mettre de l'argent de côté pour me dire, voilà, un jour, j'aimerais bien partir longtemps. Je ne savais pas encore à cette époque-là comment, pourquoi et à quel moment surtout. Mais je savais que je voulais retourner en Asie. Puis après, mes études se sont terminées. Je suis partie.
- Speaker #2
Tu as fait des études de quoi ?
- Speaker #0
J'ai fait une école de commerce. Donc, je l'ai faite en cinq ans. Et le Covid est arrivé au milieu. Je vais partir en échange universitaire absolument en Asie. Et forcément, à cause du Covid, je n'ai pas pu. Mais au final, c'était une bonne chose parce que du coup, je suis partie plus tard, plus longtemps. Donc, c'était chouette, j'ai fini par le faire.
- Speaker #2
D'accord. Et qui est Manon un petit peu dans ta personnalité ? Qu'est-ce que tu aimes aussi dans la vie, toi ?
- Speaker #0
Moi, j'aime beaucoup de choses. Au-delà du voyage, j'aime cuisiner, je suis quelqu'un d'assez... Je ne sais pas si j'irais dire extravertie, mais voilà, j'adore parler, j'adore le côté social. Partir en week-end, comme j'adore aussi rester chez moi devant Netflix. Je fais pas mal de choses, j'adore bouger, je suis assez active. Donc j'ai un petit peu de sport aussi en parallèle, je pense comme tout le monde. Mais j'aime bien aussi des fois me retrouver seule, être dans ma bulle et puis faire des choses que les gens normaux font.
- Speaker #2
Tu décides à la fin de tes études de faire un grand voyage. Tu ne l'as pas fait seule ce voyage, tu l'as fait avec ton chéri.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Alors en fait, on s'est rencontrés lors de ma première année d'études. Mais lui, il était à Brest et moi à Paris. On s'est mis ensemble et c'était un an avant le Covid. Et en fait, on avait ce projet d'échange universitaire chacun. Et donc lui, il voulait absolument aller en Afrique du Sud. Et moi, je voulais absolument aller en Asie. Donc on savait qu'il y a un moment, on allait partir chacun de notre côté pendant six mois. Le Covid arrive et donc forcément, on s'est confinés ensemble. Ça a resserré nos liens. Et à la fin de la pandémie, on s'est dit, bon, on sait très bien que, parce que l'échange universitaire était six mois après, on savait déjà d'aussi que ça allait être très compliqué. Et donc, on s'est dit, bon, on finit nos études, on était en contrat d'alternance, on va travailler en plus le week-end, après aussi les cours, après le travail, on va tout donner et on économise et on fait un gros voyage. Donc, au début, je devais quand même partir de mon côté et lui du sien. Et puis, c'est à la fin où on s'est dit, bon, on va peut-être partir ensemble quand même. parce qu'on ne se voyait pas non plus partir longtemps chacun de notre côté. On a travaillé à fond et puis après, on est parti en septembre 2022 pour faire mon projet asiatique. Là, c'était le tour de l'Asie du Sud-Est. Et puis après, c'était son projet en Afrique. Et donc, on a fait un petit peu un mix des deux. Et puis au final, on est parti 15 mois au total.
- Speaker #2
Génial. Donc, vous êtes parti 15 mois, donc 5 mois en Asie et 8 mois en Afrique australe.
- Speaker #0
Oui, c'est ça à peu près. Corentin a la famille à Dubaï, donc on est resté un petit peu aussi à Dubaï avec sa famille. Il y a eu des petites transitions, il y a nos familles qui sont venues des fois. Et en tout, on est partis 15 mois.
- Speaker #2
Ok, génial. Avant de rentrer juste dans le vif du sujet de ce beau voyage, quelle voyageuse t'étais-toi avant et un peu ta vision du voyage ?
- Speaker #0
Eh bien, moi, j'ai toujours été comme quelqu'un d'assez hybride, si je peux dire ça, en voyage. J'ai toujours bien aimé le côté vraiment camping, dormir chez l'habitant. Le confort, ce n'est pas un problème pour moi. Et d'un autre côté aussi, le voyage confort où voilà, c'est... rester dans un hôtel, etc. Donc vraiment, je suis assez fière d'avoir un petit peu ces deux côtés-là, de pouvoir m'adapter. Je suis quelqu'un, j'adore m'instruire, j'écoute énormément le podcast, j'essaie de beaucoup lire, justement pour apprendre tout ce qu'on peut apprendre sur les cultures, sur des conflits, etc. Donc c'est aussi ça que j'en cherchais. Et puis aussi les langues. Aujourd'hui, grâce à tout ça, je pense que j'ai un bon niveau d'anglais. Donc c'est aussi tout cet échange-là, voir comment les gens vivent. C'est vraiment de l'ouverture d'esprit, de la curiosité.
- Speaker #2
c'est ça en fait que j'en cherchais aussi et qui me passionne tout simplement et quand vous êtes partie pour ces 15 mois de voyage donc vous l'avez construit vous avez fait un petit peu un voyage sur mesure par rapport à vos envies à chacun et est-ce que vous aviez je sais pas, un objectif au-delà du voyage, de la découverte ou pas ?
- Speaker #0
on est déjà aussi partie, alors c'est pas évidemment que pour ça mais ça joue, c'est de tester un petit peu notre couple aussi donc ça faisait un petit moment qu'on était ensemble mais c'est vrai qu'un voyage aussi long où on n'est vraiment que deux c'est vrai que c'est aussi un challenge de se dire bon bah faut qu'on s'entende bien faut faire évidemment chacun de notre côté des efforts donc il y a tout ce côté en fait partir à deux qui est assez intéressant bon spoiler alert ça s'est super bien passé vous êtes toujours ensemble oui puis après c'est vrai qu'on n'est pas parti enfin du moins là je parle pour moi dans une quête vraiment personnelle par exemple c'est vrai Il y en a qui partent pour se chercher. Et c'est vrai que moi, je suis partie bien dans mes baskets, en fait. Mais j'avais besoin, je pense, de partir un petit peu de la France, de voir autre chose avant de me mettre dans le monde du travail, en fait. On a tous les deux un travail passion. On savait que ça nous attendait en France, mais on voulait profiter avant, développer un petit peu notre curiosité, etc. Donc, on est aussi partis pour ça, pour faire des rencontres. J'en parlerai un petit peu plus tard, des gens qui nous attendaient. Et puis voir aussi peut-être au moment où on s'était dit pourquoi pas s'expatrier. Il y a eu plein de projets, c'était plein de questionnements en plus par rapport à la vie. Mais dans tous les cas, on savait aussi qu'on allait rentrer, que ce soit là il y a trois mois ou plus tard dans plusieurs années. On savait qu'on allait finir par rentrer en France.
- Speaker #2
Très bien. Raconte-nous un petit peu cette première partie déjà.
- Speaker #0
Alors donc on est parti fin septembre 2022. Donc la toute première ville dans laquelle on a atterri, c'est à Ho Chi Minh City au Vietnam. L'atterrissage a été très violent parce que vraiment c'est une ville, donc le Vietnam ça grouille de partout, c'est extrêmement bruyant, c'est très pollué. Donc voilà, on quitte Paris, on quitte nos familles, ça a été super dur. Et donc là on arrive dans cette ville-là qui grouille, on avait le décalage d'horaire, il était 5h du matin, on ne trouvait pas notre hôtel, on s'est fait arnaquer par le taxi, vraiment là on était vraiment à bout. Au final ça s'est bien passé et on n'est resté que 3 jours. Parce qu'en fait, on a au dernier moment changé un petit peu nos plans pour notre début de voyage en Asie. Et on a retrouvé des amis brestois qui étaient entre Bali et l'Australie. Donc on s'est tous retrouvés là-bas. Et donc, en fait, on a un petit peu suivi du sud au nord de l'Asie du Sud-Est. Donc, on a commencé par l'Indonésie. Après, on a fait Singapour, toute la Malaisie, la Thaïlande. Et puis après, on est remonté un peu vers ce côté-là, donc le Vietnam, le Cambodge et le Laos. Donc voilà, on l'a fait en cinq mois. C'était très intense. On a beaucoup bougé. On n'est pas resté plus de trois, quatre jours dans des villes. Donc, c'était absolument... Incroyable, c'est très dynamique comme voyage. C'est vrai qu'à la fin, on était un petit peu fatigué du rythme. On ne dormait pas dans des hôtels 4 étoiles forcément, donc on dormait un petit peu chez l'habitant, dans les auberges de jeunesse, etc. Et donc, il y a beaucoup de transports aussi, parce qu'il y a des grandes distances. Mais en fait, à côté de ça, tu vis quelque chose de tellement exceptionnel. C'est même ce côté vraiment liberté, qu'en fait, même si tu ne dors pas bien, même si tu es un peu fatigué, etc., ça passe après tout le côté positif qui émerge.
- Speaker #2
Et alors, ton ressenti sur ces pays, sur le continent asiatique, sur ces habitants ?
- Speaker #0
Vraiment, j'ai adoré l'Asie même depuis que j'avais été visiter ma cousine à Taïwan. Je me disais toujours l'Asie, ça... Je ne sais pas, il y a un côté vraiment que j'adore. Après, ce qui va être intéressant, c'est qu'on va pouvoir comparer l'Afrique. Mais vraiment, j'ai adoré ce côté très dynamique, le côté aussi culturel, le côté culinaire aussi. Mais qu'est-ce qu'on mange bien en Asie, vraiment ? Je suis une grande passionnée de nourriture asiatique. Donc, c'était très intense. Après, je trouve que c'est un petit peu compliqué des fois de rencontrer vraiment des locaux Dans le côté authentique, quand on est dans certains pays, on représente, on est touriste, on vient d'Europe, un petit peu la richesse. Donc des fois, je trouve que les échanges, il manque un petit peu d'authenticité. Voilà pour le petit conseil, s'il y a vraiment un pays, dans ce qu'on a fait en Asie, pour le côté authentique, c'est le Laos. Les locaux, ils sont géniaux, on a eu des super échanges, etc. Enfin vraiment, c'est un pays qu'on a adoré. après c'est la beauté des paysages également, après la petite chose que je reproche mais bon ça c'est tout à fait naturel, c'est qu'il y a vraiment du monde partout, c'est vraiment touristique, donc même dès qu'il y a une très belle cascade, une très belle plage on n'est jamais seul Donc voilà, après ça fait partie du jeu, mais on a adoré l'Asie, on sait qu'on y retournera, peut-être pas en Asie du Sud-Est parce qu'il y a plein de belles choses à voir. Mais voilà, même les temples, la vie qui est extrêmement animée en fait, qui grouille de partout, ça on a aimé, mais à la fin c'est un petit peu fatigant quand même.
- Speaker #2
Oui, je suis totalement d'accord avec toi pour le Laos. Moi ça a été le pays, je trouve, le plus authentique. C'est un pays où il n'y a pas la mer, il n'y a pas la plage, mais par contre les montagnes dans le nord, les 4000 îles dans le sud, c'est vrai que c'est incroyable.
- Speaker #0
on a vraiment adoré on était toujours en scooter donc c'est vrai qu'il y a aussi ce côté liberté,
- Speaker #2
il y a un petit peu moins de monde et puis il y a une ambiance générale comme vous avez pu le constater vraiment à la cool et donc il vous a fallu un petit temps d'adaptation j'imagine quand même un peu au début quand tu débarques comme ça après on s'habitue vite et puis on se réhabitue à chaque pays mais c'est vrai que comme tu dis quand t'arrives c'est un petit peu un choc comme ça pour un premier gros voyage comme ça aussi loin, ça va ? Vous êtes vite acclimatée, on va dire ?
- Speaker #0
Honnêtement, ça va. Les premiers jours au Vietnam, quand on était à Ho Chi Minh, c'était un petit peu compliqué, surtout qu'on a, comme je disais juste avant, on avait quitté nos familles. Et puis là, vraiment, c'est les questions, les premiers jours où tu te dis, mais qu'est-ce qu'on fait là ? Là, on est partis pour un an, on ne faisait que se perdre. Vraiment, Ho Chi Minh, j'ai eu de la chance parce que la première ville, c'est la première ville qu'on a faite, c'est celle qu'on a aimé le moins. Donc je me dis, au moins comme ça, c'était fait. Mais après, trois jours après, on était à Bali. On est arrivés après vite dans une énergie avec les copains. On a fait la fête. Et c'est une fois qu'on a été deux, trois semaines à Bali. Après, on était à Java, en Indonésie. C'est l'île collée à Bali. Absolument incroyable aussi. et je me rappelle une fois arrivé à Java donc on avait quitté nos amis et c'est là où on s'est dit ah d'accord là c'est bon le voyage commence vraiment c'est bon on a passé on s'est adapté il n'y a plus le décalage horaire et là ça va c'est le début de l'aventure quoi
- Speaker #2
Que t'as ressenti à ce moment là ?
- Speaker #0
C'est un moment très marquant dans le voyage on est arrivé en bateau donc sur l'île de Java et on m'a fait direct dans la nuit l'ascension du volcan Hygiène on se réveille donc à minuit Et on monte ce volcan, et bon après l'ascension elle est pas vraiment compliquée, c'est juste, tu grimpes un petit peu, et on arrive en haut de ce volcan, et là il y a le lever de soleil, avec un lac d'acide turquoise, des couleurs absolument sublimes, et c'est vraiment là où je me suis rendue compte, où je me suis pris vraiment une énorme claque, vraiment le plus beau lever de soleil de ma vie je pense, et je me suis dit vraiment là. c'est incroyable à ce que je suis en train de vivre. Ça va être ça pendant un an. C'est la liberté parce qu'il n'y a aucune contrainte, en fait. Il n'y a aucune contrainte. On fait un petit peu ce qu'on veut, quand on veut, avec qui on veut, où on veut. Et puis, voilà, tu es face à l'immensité de la nature. C'est vrai, comme on avait fait le Vietnam en trois jours et puis Bali juste avant. C'est vrai qu'il y avait beaucoup de monde, etc. Et on ne s'était pas pris vraiment de grosses claques, un petit peu. OK, c'est bon, on y est. Et là, le fait d'être devant ce volcan, un petit peu, il n'y avait pas grand monde. Et vraiment, c'est là où on s'est dit, OK, on va vivre la plus belle année de notre vie. et c'est vraiment ça qui pour moi j'en ai presque pleuré je me rappelle à ce moment là alors que je suis pas très émotive ou quoi que ce soit de la beauté non seulement du paysage mais de toute l'aventure qu'on était déjà en train de vivre et qui était loin d'être terminée encore
- Speaker #2
Ouais, tu commençais un peu à réaliser finalement ce que tu allais vivre, que ça allait être ça ton quotidien, de t'émerveiller, de voir des choses incroyables.
- Speaker #0
Exactement, oui.
- Speaker #2
Corentin aussi, il a eu cette prise de conscience, mais ce ressenti-là aussi ?
- Speaker #0
Eh bien, c'est marrant parce qu'on a fait deux volcans à Java.
- Speaker #2
Bromont.
- Speaker #0
Ouais, c'est ça. Et en fait, lui, il a l'impression plus que ce côté vraiment un petit peu... le côté émerveillé, donc au Bromo, c'était magnifique aussi. Et je me rappelle qu'on a eu un petit peu le même sentiment, mais il l'a eu deux jours après, quand on était au Bromo. Pareil, un lever de soleil sur le volcan. C'est des paysages totalement différents, mais c'est tout aussi impressionnant, le côté vraiment étendu. C'est aussi là qu'on se dit, purée, la nature quand même, waouh !
- Speaker #2
Génial. Est-ce que vous avez eu des moins bonnes expériences ? Le Vietnam, c'est ce que vous avez peut-être le moins aimé, c'est ça, par rapport à ce continent-là, ces cinq mois ?
- Speaker #0
Alors moi, c'était mon rêve d'aller au Vietnam. Et donc, je trouve partir avec des attentes trop hautes quand on va en voyage. Et j'avais des très, très hautes attentes. Et j'ai vraiment aimé. Sincèrement, j'ai bien aimé le Vietnam. Mais je pense que j'avais des attentes tellement hautes que j'étais un petit peu déçue. Après, ça dépend vraiment des expériences. Là, je parle pour mon expérience. Mais les locaux, on n'a pas accroché, on les a trouvés un petit peu...
- Speaker #2
Dur ?
- Speaker #0
Dur, pas très sincère, un petit peu agressif parfois. Donc évidemment, pas tout le monde. On a croisé des locaux aussi géniaux. Ce qui est magnifique, c'est la campagne. Donc dans le nord, les grandes villes, même Hanoi, on n'a pas accroché. Après, on y a été aussi l'hiver. Et à Hanoi, même dans le nord de Vietnam, l'hiver, il fait super froid. Il a beaucoup plu aussi quand on est au Vietnam. Donc c'est vrai que ça joue un petit peu aussi dans l'expérience. On est quand même resté un mois et on a adoré. Après, c'est vrai que le pays avec lequel on a le moins accroché, c'est la Malaisie. Parce qu'on était en hors-saison. Donc c'est vrai que ça joue aussi à un côté. En fait, il y a le côté est et ouest. Le plus beau côté, en fait, on n'a pas pu le faire parce que c'est totalement fermé en saison des pluies. et donc là pareil on a eu une météo pas terrible, pareil des échanges avec des locaux, alors pourtant à la Malaisie tout le monde nous avait dit vous allez voir les locaux ils sont géniaux et c'est pas le sentiment qu'on a eu donc on s'est pas attardé en Malaisie parce qu'on avait hâte d'aller en Thaïlande aussi mais voilà on a pas eu de galère ou quoi que ce soit ou vraiment de grandes déceptions donc dans l'ensemble extrêmement et c'est presque que du positif
- Speaker #2
Est-ce qu'il y a une rencontre que tu as faite et qui t'a particulièrement marquée et en quoi elle a impacté un petit peu sur toi ?
- Speaker #0
Ce qui est amusant, c'est que ce ne sont pas du tout les mêmes rencontres qu'on a faites par exemple en Afrique parce que comme je le disais, je trouve qu'en Asie, avec les locaux, c'est compliqué de tisser des liens sincères parce qu'on a été des fois chez les habitants mais généralement, ils te montrent de la chambre et puis il n'y a pas vraiment après des échanges parce qu'ils font ça notamment pour avoir un petit peu d'argent. Il y a une rencontre qui m'a marquée, c'est pas avec un local local, mais en fait, on était à Bali, dans une petite ville dans le nord de Bali, ça s'appelle Lovina. Et en fait, on arrive dans une petite auberge de jeunesse, et en fait, on était les premiers clients, parce qu'elle venait d'ouvrir. Et il y a en fait le gérant qui vient nous voir, donc il y avait son équipe, et qui nous accueille vraiment comme des rois. Et donc lui était d'origine, il était Australien il me semble, il venait de Nouvelle-Zélande et donc il y avait son équipe balinaise. Il nous a vraiment pris sous son aile. Je n'ai jamais vu quelqu'un qui voulait à ce point qu'on passe un aussi bon séjour. Il nous a invités donc à dîner avec lui. C'était extrêmement intéressant et c'est là aussi qu'il nous en a beaucoup dit sur la culture balinaise. Mais c'était surtout le côté vraiment de la générosité. Et on s'est tellement bien entendus avec lui. À la fin, on lui a fait des photos pour son hôtel. Et après, tout au long du voyage, c'est vrai qu'on a eu des très bons liens avec d'autres personnes qu'on a rencontrées comme nous qui voyageaient. Et après, côté locaux, quand on était chez les habitants, c'est vrai qu'on n'a pas vraiment tissé des liens très très forts. Mais c'est des rencontres même, des fois des repas, des interactions en fait, et c'est des preuves de gentillesse qui font que c'est marquant. Par exemple, il y a une petite dame au Laos, on avait été manger des pancakes chez elle de matin d'affilée. Et on faisait un mototrip avec d'autres Français. Et elle nous a offert à tous un bracelet qu'elle avait un petit peu cousu, en nous disant que c'était la chance, la prospérité pour notre voyage. Et ce petit bracelet-là, je l'ai gardé jusqu'au bout du bout des 15 mois de voyage, parce que cette dame qui s'appelle Mama Pab, je me rappelle très bien, nous avait dit, vous ne l'enlevez pas parce qu'il va vous porter chance. C'est des rencontres un petit peu comme ça, des cadeaux, des échanges, des anecdotes qui font que... on se rappelle, on n'a pas passé des fois des heures avec certaines personnes qui nous ont marqué, même sur quelques échanges.
- Speaker #1
Maintenant, parlons un petit peu de cette deuxième partie de voyage.
- Speaker #2
Comment vous avez fait pour passer de l'Asie à l'Afrique ? Vous avez commencé par l'Afrique du Sud, c'est ça ?
- Speaker #0
Alors, on a démarré vraiment sur les chapeaux de roue parce qu'en fait, à la fin du voyage en Asie, on avait prévu d'aller dans les Philippines pendant trois semaines. Et puis en fait, un jour, c'est mon papa qui me dit Écoute, je fais l'ascension du Kilimanjaro. Est-ce que vous voulez venir avec nous ? Et donc là, c'était sur les dates des Philippines. Là, on se dit Ok, soit on fait le Kilimanjaro, donc c'était avec mon papa, son meilleur ami et puis mon frère, ou soit on va dans les Philippines. Et je pense qu'on n'a pas réfléchi deux fois. On s'est dit On fait le Kilimanjaro, les Philippines attendront. Et donc, on a atterri au bas du Kilimanjaro. Donc là, déjà, on arrive en Afrique, la deuxième partie du voyage, la plus belle, la plus intense. On n'avait pas trop préparé l'ascension parce que c'est quand même assez important, assez sportif. C'est 5885 mètres et donc nous, on l'a fait en 7 jours. On a pris la voie la plus longue. Donc voilà, on arrive en bas du Kilimanjaro.
- Speaker #2
Kilimanjaro, c'est Kenya ? Tanzanie ?
- Speaker #0
En fait, c'est les deux.
- Speaker #2
Ouais, voilà.
- Speaker #0
Et nous, on l'a fait du côté tanzanien. Ok,
- Speaker #2
donc vous avez commencé par la Tanzanie.
- Speaker #0
on l'a refait après la Tanzanie parce que là vraiment on venait que pour le Kilimanjaro et donc là on retrouve notre équipe et puis le lendemain 8h du matin donc on est parti pour 7 jours c'était une expérience absolument ça a marqué ma vie le voyage je crois que c'est l'un des moments les plus forts aussi car déjà on l'a fait en famille mais non seulement c'est quelque chose tu apprends beaucoup sur toi sur la patience et aussi très dur mentalement sportivement parlant c'est quand même notamment le dernier jour c'est pas ton corps qui avance comme on dit c'est ton cerveau donc voilà c'était une expérience absolument magique qui a eu suite à ça un vrai tournant je pense même dans ma vie dans le voyage et puis voilà bienvenue en Afrique
- Speaker #2
Qu'est-ce que t'as ressenti quand t'es arrivée en Afrique et pourquoi tu parles de tournant ?
- Speaker #0
en fait moi j'avais beaucoup d'attentes pour l'Asie l'Asie c'était mon projet donc là mon projet était terminé on arrivait en Afrique et j'avais pas du tout d'attentes parce que je connaissais pas très bien j'avais déjà été quelques fois en Afrique mais pas dans ces régions là en minivan pour aller à l'hôtel et là il y avait des zèbres au loin et donc là je me dis wow déjà t'es un petit peu scotché quand même tu reviens d'Asie le côté très intense où il y a beaucoup de vignes après tu fais Dubaï donc avec les buildings etc Et là tu arrives vraiment en Tanzanie dans la savane, vraiment décor du roi Lion. Après on montre le Kilimanjaro et la façon, tu me demandais pour le tournant. c'est qu'en fait déjà je me suis jamais avant ça dépassée vraiment physiquement et mentalement et en fait là ça va au-delà du dépassement, pendant 7 jours c'est beaucoup de répétitions des fois tu dois monter des murs comme ça et je suis pas une grande sportive de base donc il y avait aussi ce défi de me dire je fais pas de sport, presque pas depuis le début du voyage et donc là il faut juste assumer me retrouver face à mes responsabilités je me suis pas entraînée beaucoup à part des randos et donc il y a eu vraiment ce côté ok bah faut assumer et donc on va voir jusqu'à où je suis capable est-ce que j'en suis capable parce qu'il y a beaucoup de gens qui abandonnent ou qui pour des raisons de santé arrivent pas jusqu'en haut donc ça apprend à se dépasser à prendre sur soi aussi c'est un peu à bout aussi à la fin mais quand t'arrives la dernière nuit de l'ascension c'est la plus dure donc c'est là où il me semble que déjà tu dors à plus de 4000 mètres d'altitude au niveau de la respiration c'est compliqué mal des montagnes on a eu de la chance parce que plus de 5000 on a été extrêmement chanceux il y a beaucoup de gens qui prennent des médicaments pour ça et au final on est tous montés et donc t'as la dernière nuit de l'ascension et donc là tu marches pendant 6h je pense que tu dois marcher à 1 à l'heure avec des tout petits pas et là vraiment tu peux même pas mettre de musique tu peux rien faire je sais même pas comment expliquer parce que j'ai fait une espèce même d'amnésie en fait à partir du moment où c'était trop dur pour moi j'ai une grande grande partie de la nuit où je me rappelle absolument pas parce que je pense que j'étais tellement fatiguée tellement aussi physiquement à bout bah y'a l'altitude qui joue aussi énormément sur le monde du Kilimanjaro y'a deux, un peu deux étapes t'as la première étape où t'es sur le Kilimanjaro et après t'as le grand point tout en haut Et puis arrivé sur la première étape, je me suis effondrée. Il y a mon papa qui me portait, alors que c'était compliqué pour tout le monde aussi. Voilà, à un moment, je me suis dit, je ne vais pas pouvoir. Et puis là, tu te dis, tu es sur le toit de l'Afrique. C'est ton moment-là, c'est les premiers pas en Afrique. Il faut le faire, même s'il faut le faire en rampant, etc. On va y aller. Et on s'est tous vraiment portés les uns les autres, même au niveau de la solidarité. Vraiment, tu ne peux même pas parler tellement tu es happé déjà par le côté émotion. Voilà, tu as marché pendant sept jours, tu arrives au sommet. Et quand tu arrives au sommet, on était tous en… On n'a fait que pleurer, pleurer tellement on était émerveillés. C'était le plus beau lever de soleil de toute ma vie. Tu as de la neige alors que quand tu as commencé à marcher il y a sept jours, tu étais en t-shirt. On est descendus du Kilimanjaro. Ma famille est rentrée en France et donc là, on prend un… en autre région, pour arriver à Durban, en Afrique du Sud, là où le voyage et aussi notre expérience africaine commencent aussi réellement.
- Speaker #2
Déjà, tu as commencé fort, effectivement, par cette expérience incroyable. Et comment vous avez choisi, justement, vous avez acheté un 4x4, comment ça s'est fait ? Vous avez décidé de faire ce tour de l'Afrique australe un petit peu en 4x4, en overlanding.
- Speaker #0
exactement alors c'est quelque chose qui se fait beaucoup là-bas un petit peu comme c'est ce type de véhicule qu'il faut Oui, en plus en Afrique si on n'a pas de 4x4 c'est impossible c'est inconcevable et donc on arrive à Durban chez un ami de la famille de Corentin qu'il n'avait pas vu depuis 10 ans on en parlera peut-être plus tard la plus belle rencontre du voyage voire peut-être même de nos vies et donc on arrive chez Vinay qui est sud-africain et puis il nous accueille pendant un mois chez lui donc là on achète un 4x4, on l'a aménagé nous-mêmes on ne l'a pas acheté tout équité Vous saviez bricoler ? Non. Il y a des choses... Alors Corentin est un petit peu bricoleur. Il a tout appris sur YouTube. Il était en train de monter tout sur YouTube et il y a des choses, par contre, qu'on m'a fait faire dans des garages parce que c'était trop compliqué ou il fallait faire bien attention à ce que ce soit bien accroché.
- Speaker #1
Très bien. Donc vous avez acheté ce 4x4 par vous-même, tous les deux. C'était compliqué d'acheter un 4x4 là-bas ?
- Speaker #0
Ça va. Honnêtement, on a dû trouver en deux, trois semaines. Mais en fait, on avait peur de se faire un petit peu arnaquer, si je peux dire ça comme ça, parce qu'on est jeunes. En fait, dans certains pays, il y a des grosses communautés de personnes qui font de l'overlonding, etc. et les gens en Afrique ils sont beaucoup plus âgés que nous il n'y a personne de nos âges en Afrique en 4x4 ça se fait pas trop à nos âges c'est vraiment des couples un petit peu plus âgés vraiment 35 ans, 40 et puis après même des personnes plus et donc on a on a trouvé un 4x4 assez rapidement et après on a tout acheté, la tente de toit etc en seconde main et puis après Viné, la personne chez qui on était nous a aidé dans tout, même dans les négociations etc il nous a Heureusement qu'il était là, sinon je pense qu'on serait encore dans la savane perdue quelque part. Oui,
- Speaker #1
c'est vrai que je pense que c'était un petit atout de l'avoir aussi, c'était rassurant.
- Speaker #0
Oui, c'est sûr. On arrive en Afrique du Sud, quand même, moi, j'avais un petit peu des a priori. On a beaucoup mis en garde sur la sécurité. Et donc là, le fait d'être avec un local local, en fait, il nous a clairement confortés, montré vraiment ce pays incroyable. On est tombés totalement amoureux. Il a vraiment nous montré toutes les facettes. Il nous a aussi expliqué des codes de conduite à avoir. Donc, c'est aussi super rassurant. Et il nous a aidés sur absolument tout, même encore aujourd'hui à distance.
- Speaker #1
Et justement, alors effectivement, c'est vrai que l'Afrique du Sud, c'est un pays où... On parle tout le temps de l'insécurité là-bas. Qu'est-ce que tu en retiens, justement, entre ce que tu t'imaginais, les stéréotypes et les représentations qu'on peut nous donner, et le vécu de ce pays ?
- Speaker #0
Moi, je suis partie avec un petit peu des a priori. Voilà, c'est un pays dangereux, il faut faire attention. Tu te fais raqueter, voler, on te vole tes voitures, les cambriolages, etc. Mais je me suis dit, on va se faire notre avis quand même. Et puis, en fait, quand on est arrivé, on est arrivé dans une petite ville qui s'appelle Balito. Et en fait, on a compris vite que, déjà, c'est un pays très développé, vraiment, même au niveau des infrastructures, etc. C'est vraiment comme un pays occidental, comme la France ou ailleurs. Après, c'est vrai qu'on nous a quand même mis en garde, on nous a déconseillé de conduire la nuit, parce qu'en effet, il y a des problèmes d'insécurité. Après, on l'a déjà fait, on n'a jamais eu de problème. Il faut faire aussi attention, par exemple, à ton téléphone portable, à tes effets personnels, au pickpocket, etc. donc on a fait attention mais on n'est pas rentré dans ce côté un peu psychose en fait on s'est surtout fait notre avis nous-mêmes c'est un peu comme avec une personne qu'on connait pas au début tu analyses, tu regardes un peu ton environnement comment ça fonctionne et puis là on a fait pareil en Afrique du Sud et puis après on a pris nos marques on a appris aussi de nous-mêmes qu'est-ce qu'il fallait faire, pas faire, comment où tu pouvais aller il y a des endroits évidemment où il ne faut surtout pas aller mais il faut juste être bien renseigné être Voilà, s'ouvrir, parler, etc., demander des conseils. Et puis, une fois que tu respectes tous ces codes de conduite, en fait, il n'y a aucun problème. Nous, vraiment, on a passé en tout, on a passé 4-5 mois là-bas en tout. On n'a pas eu un seul problème d'insécurité, pas une seule once de stress. Donc, voilà.
- Speaker #1
Et vous avez fait, du coup, vous avez bougé pas mal en Afrique du Sud ? Vous avez fait des safaris aussi ?
- Speaker #0
Oui, alors on est resté un mois à Durban, c'est dans la petite ville de Balito, c'est juste à côté, pour aménager la voiture. Dans la région, c'est la région de KwaZulu-Natal, donc il y a pas mal de petites choses à voir, mais ce n'est pas la région très touristique, donc c'est vrai qu'on tournait un petit peu en rond à la fin. On a fait notre premier safari là-bas, vraiment on était comme des fous. Moi j'en avais déjà fait un au Kenya avec ma famille, mais là le fait de revoir des animaux, même Corentin il n'avait jamais fait de safari, donc là c'est vraiment absolument... grandiose et donc après on a quitté d'Urban on a été au festival de l'Africa Burn c'est un petit peu comme le Burning Man aux États-Unis On s'est éclaté, on a fait la fête, c'était vraiment top. C'était la seule contrainte de temps qu'on avait, c'est-à-dire qu'on avait une date, on devait être là tel jour, telle date. Et à partir de ce moment-là, quand on a fini le festival, on était totalement libre. Et donc là, on a visité toute la partie de l'Afrique du Sud qu'on n'avait pas eu le temps de faire. Et après, on a rapidement dû sortir du pays parce que notre visa touristique se terminait. On a fait vraiment tous les pays qui sont au-dessus de l'Afrique du Sud. la Namibie, on a fait le Botswana, la Zambie, tous ces pays-là, le Malawi, le Mozambique, la Tanzanie, on y est retournés du coup pour finir de visiter, puisqu'on avait été qu'au Kilimanjaro. Et là, c'est vraiment la grandeur de l'Afrique, c'est les couleurs, c'est la culture, on a eu des vrais échanges avec les locaux, des échanges sincères. Et donc là, vraiment, on est très vite tombés amoureux de toute cette immensité, cette nature, on s'est souvent même... On était tout le temps seul au monde. Donc, sa sensation d'être seule, c'est incroyable.
- Speaker #1
Génial. Oui, c'est vrai que comparé à l'Asie, du coup, tu as adoré cette partie-là. Les pays qui te marquent vraiment, des choses les plus belles que tu aies vues, c'est quoi ?
- Speaker #0
Alors, il y a beaucoup de beautés. Je trouve qu'il y a beaucoup de beautés différentes. Par exemple, au niveau de l'immensité, c'est la Namibie, avec les déserts. Il y a énormément de grandes étendues, des grands massifs rocheux. Et en fait, en Afrique, je trouve qu'il y a des couleurs qu'il n'y a nulle part ailleurs. Quand il y a des levées de soleil et des couchers de soleil. Nous, on vivait un petit peu avec le soleil. On se levait très, très tôt et on se couchait très tôt. Et donc là, c'est les couleurs, c'est le silence en Namibie, parce que vraiment, c'est un pays énormissime, mais il y a très peu d'habitants. Donc des fois, on ne voyait pas d'humains vraiment, mais pendant des jours où on roulait, il n'y avait même pas de piste. C'est vraiment l'immensité. Tu te sens en sécurité, tu te sens vraiment enveloppée dans la nature. C'est un peu ça te protéger, si je peux dire ça comme ça. Donc c'est vrai que la Namibie, on a beaucoup aimé pour ça. Après, pour moi, la plus belle beauté culturelle, c'était au Botswana, car ils ont un rapport culturel extrêmement fort, une histoire très forte. On a vécu avec des locaux aussi là-bas pendant deux semaines. Donc, c'est vrai que là, on a appris énormément sur le pays. Et puis, c'est vrai que le fait de connaître aussi bien cette culture maintenant, ça a rendu aussi ce pays magnifique. Et puis, après, si on parle de la beauté des océans, des lagons, c'est évidemment la Tanzanie. le Zanzibar, le Mozambique aussi. Donc voilà, il y a plein. Je trouve que chaque pays qu'on a fait a sa beauté différente par rapport à ce qu'on a trouvé, etc.
- Speaker #1
Et du coup, vous avez fait tout ça en conduisant en 4x4. Vous aviez déjà eu des expériences comme ça ? Parce que tu ne conduis pas sur de la piste n'importe où pour se repérer. Comme tu dis, la nature est maître. vous avez tout fait tout seul, comment vous y êtes pris sur cette partie un peu plus logistique, pratique ? Vous dormiez aussi sur des bivouacs un peu n'importe où ? Comment ça se passe sur cette partie-là ?
- Speaker #0
Alors déjà, quand on arrivait dans les pays, généralement, on essayait de voir un itinéraire qu'on pouvait prendre. Et en fait, on s'est connecté sur énormément de Facebook, des WhatsApp, avec des gens qui faisaient les mêmes voyages que nous. Parce qu'en fait, la boucle qu'on a faite en Afrique australe, elle est assez connue. Il y a beaucoup de gens qui le font. Et donc, on avait énormément déjà de feedback sur des endroits où il fallait aller. Et donc, le fait d'être dans ces groupes aussi, on voyait que s'il pleuvait à tel endroit, on ne pouvait pas aller. Parce que la piste, elle est par exemple trop molle. pour le 4x4. Donc, on était aussi... Il y avait un gros travail de veille, de voir un petit peu ce qui se passait, ce qu'il y avait à voir. Bon, il y avait aussi des fois des endroits avec des problèmes d'insécurité. Donc, on savait qu'il ne fallait surtout pas qu'on aille là. Donc, il y a beaucoup de veille à faire sur ça. Beaucoup d'informations. Tu ne peux pas arriver dans un pays, dans une région, et juste te dire, OK, je vais aller là et je vais me poser là en bivouac sauvage. Non, non, ce n'est pas comme ça. Il y a des endroits, tu ne peux pas, notamment en Afrique du Sud, tu ne peux pas du tout faire du camping sauvage. Donc, c'est à toi aussi de... de t'adapter. Mais c'est aussi bien, il faut être un peu rigoureux et puis les gens qui ne le sont pas, il y a des fois des problèmes. Donc, il faut faire attention à tout ça.
- Speaker #1
Oui, ça vous a demandé quand même pas mal de temps aussi, cette partie-là quand même, j'imagine.
- Speaker #0
Ça prend du temps, après on le faisait un petit peu au fur et à mesure. Et il y a eu beaucoup de pays aussi, de régions où on n'avait pas de réseau. Vraiment, il y a des fois, on était pendant une semaine totalement déconnectés. On avait un petit peu peur quand même. Et donc là, on prenait les captures d'écran. On avait aussi plein d'applications locales. Donc, iOverlander, tous les sites, les applications de référencement que tu peux mettre en hors-ligne pour trouver des camps, etc. Et donc là, quand on le sentait, on se mettait en camping sauvage. Quand on sentait en sécurité. Quand il n'y avait pas trop de monde autour, on essayait de se cacher un petit peu des fois parce qu'on ne sait jamais ce qui peut arriver, même quand le pays est safe. et puis des fois quand on le sentait pas ou quoi que ce soit on allait en camping en fait mais en Afrique y'a beaucoup de c'est pas des camping camping en fait t'as juste tu payes une entrée bon ça coûte rien et t'as juste un emplacement et puis c'est juste pour le côté être safe quoi parce que même y'a les animaux en Afrique donc y'a eu beaucoup de camping on a fait où on était vraiment on avait les boules parce qu'on entendait vraiment juste à côté des éléphants les félins ça allait on a pas été embêtés mais Quand t'as un éléphant, t'entends que tu dors, qu'il te réveille, et qu'il est juste à côté en train de ratiboiser tous les arbres à côté, que tu te dis que ta voiture, ils en font qu'un pli. C'est pas serein.
- Speaker #1
Ça, c'était en camp, ou c'était en camping sauvage ?
- Speaker #0
Là, on l'a eu deux fois. Une fois, on était en camping sauvage dans une réserve. C'était en Namibie. C'est là où, pendant trois jours, on n'a pas vu un seul humain. On a juste vu des girafes et des éléphants. Donc, c'était génial. Et là, une fois, on avait vraiment peur. On était au Botswana. On a fait du woofing pendant deux semaines. Et là, on était dans un espèce de camp. et en fait il y avait des grosses barrières électriques parce que c'était une région où il y avait beaucoup d'éléphants et pendant la nuit on se fait réveiller et les éléphants ont cassé la barrière électrique donc on les entendait, ça faisait un an ils étaient peut-être 15 et là vraiment on était vraiment pas bien on se dit oulala,
- Speaker #1
moi je voulais descendre dans la petite cabine sur le 4x4
- Speaker #0
ça reste une tente on avait un gros cas de quête l'éléphant il fait quand même plusieurs tonnes de plus que la voiture donc il faut faire attention,
- Speaker #1
mais ça va on a pas eu de problème vous avez eu des galères j'imagine vous avez eu des galères, c'est pas possible vous avez même crevé déjà rien que ce type de problème là
- Speaker #0
Alors des très grosses galères, vraiment embêtantes, non. La seule, c'est une galère anecdote, c'est qu'en fait en Afrique du Sud, on peut rouler sans assurance. Et donc moi j'avais refusé de le faire. Bon, on en a pris une dans tous les cas. Et à un moment, on avait absolument besoin de faire des courses parce que c'était la veille du grand départ. Donc on avait le 4x4 et tout, on devait partir le lendemain. Et Corentin me dit, bon, ça va, si on roule une fois sans assurance, on a l'assurance demain, on avait le lendemain le papier d'assurance, ça va, on peut aller faire des cours. Du coup, je lui dis, bon, ok, mais on fait attention. Et là, gros accident. Et on se mange une voiture de plein fouet sur le côté pour une sorte d'angle mort. Et là, la voiture, vraiment, vraiment bien abîmée, elle ne pouvait plus rouler.
- Speaker #1
Ah ouais, la veille du départ ?
- Speaker #0
Ouais, sans assurance. Donc là, on était en piste et on était en tort. On était fous. Et bon au final ce qui est génial en Afrique c'est qu'ils savent tout faire ils le font vite, il n'y a pas besoin de prendre rendez-vous vraiment, on a appelé une dépanneuse du coup un peu compliqué sur le coup, je vais pas tout raconter cette histoire mais bon au final ça va ça nous a pas coûté trop trop cher on s'est arrangé, bon là-bas tu peux t'arranger avec un toit là-bas vraiment là-bas t'as assuré pas assuré là-bas, tu t'arranges très facilement avec les gens et notre amie aussi nous a aidé et donc bon ça va, on a eu une semaine au garage et puis après on est reparti Merci du pubel donc il y a ça après évidemment classique les pneus qu'on a crevés sur des pistes etc donc vous avez changé des pneus donc ça va ouais vous aviez ouais parce que t'avais quoi un pneu de change et à chaque fois vous en êtes sorti avec ça on a toujours eu de la chance on avait toujours donc quand on a acheté la voiture on a changé tous les pneus et donc on en a acheté 5 et donc on a crevé plusieurs fois ouais 3 fois peut-être et donc là on change enfin je dis on moi je regardais parce que moi j'ai pas trop de force mais Corentin il changeait les pneus vraiment comme ça en 20 minutes tranquille. C'était un petit peu embêtant, mais rigolo. Après, on s'est empétrés dans le sable aussi. On était totalement bloqués. Ça, c'est des petites choses, des petites galères, mais c'est plus anecdotique maintenant.
- Speaker #1
C'était quand même là vraiment l'aventure. Vous n'aviez jamais fait ce type de voyage-là. Vous êtes vraiment sorti de votre zone de confort. Je pense que l'Afrique aussi amène un peu à ça. Là, c'est vraiment la grande aventure.
- Speaker #0
Ah mais oui et même donc nous on avait une grosse batterie et avec des panneaux solaires donc on avait un frigo quand même donc c'était comme le luxe d'avoir un frigo quand tu voyages comme ça mais on avait une réserve d'eau de 20 litres avec laquelle on devait faire les douches, à manger. Donc c'est vrai qu'il y a aussi ce côté, tu dois toujours être dans les économies. Donc on économisait chaque watt pour économiser de l'électricité sur la batterie, on économisait chaque litre d'eau, chaque même centilitre d'eau pour ne pas être en pénurie. Donc ça te fait sortir de ta zone de confort, mais ça te fait aussi vraiment revenir aux basiques, vivre avec rien du tout. tu réapprends aussi à vivre avec vraiment l'essentiel et c'est ça qui est génial tu te laves à peine quand des fois t'es un peu sur la réserve d'eau tu mets plus rien sur ton visage, plus de crème et puis au final la vie elle est pareille que tu le fasses ou pas quand t'es là-bas donc voilà,
- Speaker #1
autant limiter toutes les consommations ouais ça c'est c'est vrai que c'est un retour à la base, à l'essentiel en vanne aussi t'as ce type de de sensation là et justement là vous avez passé plusieurs mois en mode 4x4 qu'est-ce que tu en retiens de cette expérience-là ? de ce mode de voyage-là, un peu routes ?
- Speaker #0
alors déjà c'est déjà une expérience formidable et je trouve que ça sort un petit peu des sentiers battus aussi de voyager en avion ou même par d'autres moyens parce que c'est vrai que tu te déplaces uniquement avec ta maison roulante donc c'est vraiment comme je disais retour à l'essentiel après il y a aussi les côtés négatifs, c'est beaucoup de routes On roule beaucoup, on roulait beaucoup. Donc voilà, mais c'est vrai qu'il y a le côté pratique, tu t'installes où tu veux, tu vas où tu veux, tu as ta maison en fait avec toi. Mais à la fin, c'est fatigant. Alors il y en a qui peuvent le faire des années, ça ne les dérange pas et vraiment, je les admire. Mais moi à la fin, je commençais même au niveau du confort. On a tout fait pour que ce soit très confortable, mais à la fin, tu vis quand même sur le toit de ta voiture. Donc voilà, on a eu des nuits très très très froides, à des moins 5, moins 6 dans les déserts. On a eu des nuits caniculaires. Donc c'est vrai que c'est un retour à l'essentiel, mais il y a aussi les côtés un petit peu des fois inconfortables, où tu ne peux pas des fois te dire, ça va, il fait moins 5, j'en ai rien à faire. constamment de l'adaptation. Puis après, c'est que du plaisir. C'est rouler sur des plages, dans des déserts, être à deux. Des fois, on restait des heures sans musique juste pour regarder les paysages, sans parler. Des fois, c'était la musique à fond. C'est vraiment, en fait, tu fais ce que tu veux, tu vas où tu veux. Et puis, si tu veux faire une sieste, tu fais tes petites attentes. Tu fais ta sieste où tu veux.
- Speaker #1
Est-ce que le mot liberté prend tout son sens là-bas ?
- Speaker #0
Ah mais totalement, parce que déjà, on a été extrêmement coupés de nos téléphones. Moi, ça m'a vraiment... Bon, je n'ai jamais été vraiment accro à mon téléphone, mais déjà, tu es totalement coupé. En fait, tu es déconnecté de ta vie. En fait, tu as l'impression que tu es un petit peu dans une bulle, comme on dit. Et il n'y a presque plus rien autour. Des fois, pareil, on était dans des déserts, on arrivait à 14h, et puis tu es là, tu regardes, tu lis, tu te contentes vraiment des petites choses assez simples. et puis tu te dis c'est un sentiment que tu sais que tu ne pourras jamais retrouver hormis en voyage dans la vie de tous les jours moi j'adore ma vie aujourd'hui il n'y a pas de contraintes il n'y a pas de contraintes on ne regarde pas l'heure quand on est en voyage il y a tout ce côté là aussi extrêmement excitant de se dire c'est la liberté là on a provoqué tout ça mais après ça n'empêche pas aussi d'avoir une vie comme on a aujourd'hui et de ne pas se sentir libre et justement tout ce qui est Afrique,
- Speaker #1
les rencontres est-ce que là t'as trouvé effectivement que c'était vachement plus fort vachement plus authentique qu'est-ce que t'en retires de cette culture de cette vibe un peu africaine même si dans chaque pays j'imagine qu'il y a des choses aussi différentes
- Speaker #0
Alors ce que j'ai adoré, c'est qu'en fait les rencontres sont vraiment authentiques. Bon, pas toutes évidemment, mais déjà on a rencontré Vinay, donc lui il est d'origine indienne et donc il est en Afrique du Sud depuis déjà 4 générations il me semble. Et donc il y a eu cette rencontre qui a clairement marqué vraiment le voyage. C'est lui qui nous a tout appris par rapport à la culture, à l'histoire de son pays. Et puis après c'est vrai qu'en voyageant on était beaucoup plus chez les habitants, chez les locaux même. où c'est les locaux qui ont souvent des petits campings, des petites cabanes, et en fait les gens sont extrêmement curieux. Parce qu'en fait on était donc avec une plaque sud-africaine, notre voiture était sud-africaine avec une plaque Sudaf, et quand on donnait nos passeports ou quoi que ce soit, on était français, on était jeunes, et vraiment les premières questions que les gens posaient c'était... qu'est-ce que vous faites là ? Vous venez d'où ? Les gens étaient très curieux. Et donc forcément, ça a créé énormément d'échanges. Et les gens racontent aussi très facilement leur vie. Parce qu'il y a un truc que j'adore en Afrique australe, c'est que les gens, quand tu les rencontres, ils ne te disent pas bonjour. Ils te disent toujours bonjour, comment tu vas ? Dans les magasins, dans les bars, c'est salut, comment ça va ? Je peux t'aider ? Et donc le comment ça va, ça crée un échange, ça crée une porte pour un dialogue. et donc c'est super facile forcément de dire ça va et toi on est perdu la journée était longue il fait chaud et donc ça crée un échange et donc t'as même pas besoin de faire d'efforts d'aller chercher le contact parce qu'en fait il se fait dès les premiers instants en fait donc c'est ça qui est génial et qui crée aussi toutes les rencontres qui sont plus spontanées parce que les gens t'as pas une étiquette je suis touriste j'en ai pensé mon argent ici comme tu peux en avoir en Asie quoi ouais ça ça a vraiment changé par rapport à l'Asie quoi ce rapport là c'est ça qu'on a aimé aussi, c'est pour ça on n'a pas préféré l'Asie que l'Afrique si j'avoue on a quand même préféré l'Afrique mais le côté vraiment humain, le côté des fois on allait dans des villages mais totalement perdus et les gens ils s'intéressaient, ils nous voyaient pas comme dans certains pays des riches touristes, blancs, etc c'était vraiment hyper authentique les gens ils s'en fichaient même des fois de savoir qu'est-ce qu'on avait, etc. C'était vraiment, ben toi, tu manges ça chez toi ? Comment ça, ça marche chez toi ? Les gens, ils comprenaient pas des fois pourquoi on n'était pas mariés, pourquoi on n'avait pas... Les gens, culturellement parlant, ils sont tellement peu exposés des fois à des étrangers qui te posent des questions et toi, tu te trouves ça tellement évident. Mais pour eux, voilà, il y a plein de dames dans des villages qui me demandaient des fois... mais ils sont tes enfants et tout, mais pourquoi tu ne les as pas emmenés ? Mais tu en as combien ? Mais du coup, 25 ans, pas d'enfants. Mais tu ne peux pas du coup en avoir. Et pour eux, c'est totalement illogique dans certaines... Pas partout, évidemment, mais de ne pas avoir d'enfants, de ne pas être mariée et de voyager en couple.
- Speaker #1
Oui, c'est sûr. Et qu'est-ce que tu as le plus appris sur toi, justement, grâce à ce voyage, en termes de développement personnel ?
- Speaker #0
Ce qui est hyper chouette, c'est que je ne suis pas partie avec une quête personnelle. Parce que j'étais bien dans mes baskets, j'ai toujours été assez enjouée, heureuse, etc. Et donc, je ne suis pas partie en me disant qu'il faut que j'aille chercher quelque chose sur moi. Et en fait, en Asie, tout s'est extrêmement bien passé. Je n'ai pas trop eu ces grandes questions-là. Mais quand tu es en Afrique, des fois que tu es coupée du monde, tu as des rencontres, on a quand même eu aussi des rencontres assez bouleversantes avec des histoires de vie où forcément, tu penses à toi, à ta petite vie qui est toute calme, toute bien organisée, etc. Et donc, c'est vrai que je trouve que l'Afrique, ça fait déjà, ça fait grandir parce qu'on a même fréquenté des personnes, souvent, même la majorité du temps, beaucoup plus âgées que nous. Enfin, pas beaucoup, mais vraiment pas dans notre génération. Et donc, ce que ça m'a vraiment appris, c'est aujourd'hui, on doit un petit peu rentrer dans les cases en se disant tu dois être amie avec des gens à peu près des mêmes âges que toi. Et là, en fait, on s'est fait des amis, mais des plus jeunes, des nettement plus âgés. On a des amis aujourd'hui, mais qui ont 50 ans, etc. et donc je trouve qu'aujourd'hui maintenant j'ai plus du tout cette barrière un petit peu sociale en me disant exactement j'ai plus ce côté là il faut que je fréquente des personnes de ma tranche d'âge je trouve que ça m'a énormément ouvert l'esprit encore plus sur le côté social j'ai toujours été ouverte mais là c'est vraiment je suis beaucoup plus curieuse j'ai envie de connaître l'histoire de tout le monde de savoir les expériences de vie pourquoi tu fais ça, comment tu y es arrivé c'est vraiment de la curiosité ça a développé tout ça Après, je trouve que je suis devenue aussi extrêmement patiente, beaucoup plus qu'avant, parce qu'avant, on a une vie un peu amie à l'heure, tous un petit peu avec nos occupations. Et en fait, là, comme tu as le temps et que tu n'as pas de contraintes, et que des fois, tu dois te forcer aussi à être patient. On a eu des fois des trajets très longs, même on s'est fait prendre un petit peu pour des idiots à les frontières, on nous a fait patienter, mais des heures. On a quand même beaucoup attendu, il y a eu beaucoup de moments d'attente. Et en fait... En fait, c'est l'Afrique. L'Afrique, c'est un rythme.
- Speaker #1
Oui, le temps n'est pas le même. Il y a un rapport au temps.
- Speaker #0
Il n'y a pas de temps là-bas, vraiment. Il y a quelqu'un, je ne sais plus, qui nous avait dit, si tu regardes l'heure, c'est que... Je ne sais plus ce que c'était son petit proverbe, mais c'est qu'au fond, en vrai, tu n'as pas le temps. donc t'as pas le temps de regarder l'heure là-bas tout est rythmé par le lever du soleil, le coucher du soleil tu vois en Tanzanie ils disent toujours Hakuna Matata Polé Polé ça veut dire vraiment la vie est belle et on y va tranquille tranquille et ça a rythmé notre voyage en se disant Polé Polé tranquille vraiment il n'y a pas de rythme et en France forcément quand tu rentres t'as besoin d'un cadre, d'un rythme mais là c'est vrai que je suis plus patient plus zen et t'apprends aussi sur toi, ça te fait grandir tout ce voyage là ça te nourrit intérieurement aujourd'hui voilà quand tu rencontres des personnes tu peux parler avoir des sujets que t'aurais pas eu avant parce que tu connaissais pas en fait des histoires de politique de religion etc mais c'est extrêmement intéressant d'avoir des débats sur des sujets qu'aujourd'hui tu connais et que t'as confronté en fait donc Donc voilà.
- Speaker #1
Oui, et c'est vrai que ça, ça doit être encore plus en Afrique, mais le fait d'être allé te rendre compte sur place, de commencer vraiment par rapport, encore une fois, aux représentations qu'on nous donne, j'imagine que ça a un peu changé, ça joue dans notre vision du monde aussi, entre les représentations qu'on nous donne, qu'on nous montre, et ce qu'on expérimente vraiment.
- Speaker #0
Oui, exactement. Et notamment, je trouve qu'il y a beaucoup de fausses idées sur l'Afrique australe. Vraiment, quand j'ai dit à mes proches que j'y allais, beaucoup m'ont dit mais c'est dangereux, mais qu'est-ce qu'il y a là-bas ? Des fois, j'étais dans des pays, j'appelais des amis, elles ne savaient même pas que c'était un pays qui était sur la carte, etc. C'est ouf ! et je trouve que c'est une région du monde qui est absolument incroyable c'est vraiment, il y a tout à apprendre en fait, tu peux pas aller en vacances là-bas, t'es obligé d'aller pour un voyage et puis il y a énormément de choses que tu peux faire, même en une semaine deux semaines, voilà, ma maman elle est venue pendant deux semaines, mon papa est venu aussi il y a une amie qui est venue également, on a eu la chance on a été super bien entourés pendant le voyage et donc il n'y a pas besoin de faire non plus un voyage de plusieurs mois pour découvrir ces régions là vraiment il y a des... ça peut se faire en plusieurs fois, etc. Et c'est vrai que c'est extrêmement riche. Et même si tu le fais dans des beaux hôtels, etc., tu as toujours un moment où tu es marquée par un guide, par même les chauffeurs de taxi qui parlent énormément. Tout le monde est tellement ouvert, il est tellement curieux par rapport à qui tu es que ça t'oblige aussi à tout le temps parler et à te nourrir de toutes les différences, tous les points communs. Pour moi, vraiment, c'est se nourrir, expérimenter. C'est très riche.
- Speaker #1
Très bien. Et comment ça s'est passé, le retour rapidement ? Tu l'as bien vécu ?
- Speaker #0
Honnêtement, je l'appréhendais beaucoup depuis qu'on est rentrés en décembre dernier. Et j'appréhendais peut-être depuis octobre, novembre, je me disais, mais est-ce que ça va aller ? Parce qu'à un moment, on a eu un projet de faire un Working Holiday Visa quelque part. Et au final, moi, ça me... Corentin, il voulait absolument repartir. Moi, ça ne me disait pas trop trop parce que je voulais vraiment revenir et commencer vraiment à travailler, à bâtir une vie, une carrière en France. Et donc j'appréhendais beaucoup et au final, quand l'avion a décollé de Cape Town, donc la ville de laquelle on est parti, j'étais à côté du hublot. Et en fait, je me suis vraiment conditionnée à fond et je me suis dit, OK, là, tout ton voyage, la plus belle expérience de ta vie, elle reste sur la piste de l'aéroport. Et donc, je visualisais, moi j'étais en train de pleurer en même temps, tout ça qui restait en Afrique, toute cette parenthèse-là de vie. Et puis qu'en fait, à la seconde où les roues allaient réatterrir à Charles de Gaulle en France, que c'était un nouveau chapitre de ma vie, que j'étais extrêmement aussi excitée de commencer. Et en fait, je pense que même si c'est des réflexions de quelques minutes dans ma tête, ça m'a énormément aidée. Après, j'avais hâte de rentrer aussi. Et le retour, moi, c'est extrêmement bien passé. Je n'ai pas du tout eu ce côté un petit peu déprime, comme beaucoup ont, le côté nostalgie. Bon, certes, des fois, je regarde les photos, je suis là en mode, ah bon, c'était bien, etc. Mais je n'en suis pas triste, en fait. Je ne suis pas triste parce que c'est terminé, mais plus triste parce que c'est arrivé et que c'était génial et que maintenant... j'ai commencé direct à travailler dans un projet aussi passionnant. Je pense que ça a aidé aussi beaucoup. J'ai revu mes amis, ma famille. Même là encore, je pense que j'ai réatterri le jour où vraiment l'avion a atterri en France. Et même si c'était la plus belle parenthèse de l'année la plus belle de ma vie, maintenant, c'est derrière. Je continue à en parler, bien évidemment. Ça fait partie de toi. Exactement. et par contre on a juste dit que Corentin il a eu un petit peu plus de mal mais après ça fait que 3 mois qu'on est rentrés donc voilà on est rentrés pendant l'hiver en plus donc là les beaux jours arrivent et puis une fois qu'on aura retrouvé les barbecues et une mer un peu plus chaude
- Speaker #1
Oui, puis comme tu dis, ce qui est important aussi, c'est que tu avais un projet qui t'animait vachement, qui te passionne. Je pense que c'est ça aussi, tu avais quelque chose pour rebondir directement. Peut-être c'est moins évident, effectivement, si tu n'as pas forcément un plan qui t'attend.
- Speaker #0
exactement ouais c'est sûr c'est vrai qu'après on avait comme je disais hâte de rentrer des projets et je pense que le conseil que je peux donner c'est rentrer quand on rentre comme ça dans le long voyage il faut avoir des projets il faut pas reprendre vraiment sa vie d'avant parce que je pense que c'est là où facilement on peut se dire ah
- Speaker #1
ok c'était mieux la moindre goût
- Speaker #0
exactement mais voilà ça se passe toujours bien je suis très bien après je bouge pas mal donc là je suis à Paris je rentre à Brest ce week-end je bouge pas mal donc ça aide aussi un petit peu à pas avoir trop de routine est-ce que t'as un mantra toi une petite phrase qui te guide au quotidien ? oui alors j'en ai plusieurs alors moi il y a quelque chose qui m'anime énormément quelque chose que j'ai appris à faire c'est vraiment profiter de l'instant présent donc je trouve que c'est une phrase un petit peu banalisée parce que les gens le disent un petit peu tout le temps et puis c'est un jour on rencontrait donc on était avec des belges ou des français je me rappelle plus et en fait quelqu'un qui disait ça je lui ai demandé mais comment on fait comment on fait parce que c'est bien beau de le dire mais comment on profite de l'instant présent et en fait il m'a juste expliqué qu'en fait c'est factuel en fait que tu penses pas à ce que tu fais plus tard et ce qui va arriver et à tes craintes que tu peux avoir et tu penses pas non plus à ce qu'il y a derrière aux douleurs que t'as pu avoir etc tu penses uniquement à ce que tu fais maintenant à comment tu te sens aujourd'hui à ce que tu vas faire et qu'est-ce qu'il y a aujourd'hui qui te rend heureux sans penser à demain, sans penser à hier et en fait je me suis dit mais oui en fait c'est beaucoup plus compliqué que ce qu'on pense parce qu'on est humain on a tous un cerveau à 2000 à l'heure donc c'est vrai que c'est un travail à faire mais ça m'a énormément animée et même encore aujourd'hui je sais pas quand je suis avec des amis ou quand je fais voilà des petites choses c'est essayer de se vider totalement de tout ce qu'on peut penser tout ce qui est négatif ou même parfois de positif et se concentrer à ce qu'on est en train de faire pour en profiter pleinement être en pleine conscience de ce que tu fais pour en profiter quoi et te le dire même exactement je suis bien là où je suis là tout de suite exactement et puis après il y a une phrase aussi qui m'anime pas mal c'est ma maman bon qui me l'avait noté et qui m'avait dit qu'on ne va jamais aussi loin que quand on ne sait pas où on va. Et donc, c'est vrai qu'en Afrique, même en Asie, il y a plein de fois où même le soir, on ne savait pas où on dormait, plein de moments où... où on ne savait pas ce qu'on faisait le lendemain, etc. Et en fait, c'est quand tu te perds un petit peu que tu trouves quelque chose que tu n'es pas venu chercher et que tu trouves quelque chose de formidable. Et c'est là où tu te dis aussi, si je n'avais pas eu ce doute, si on n'avait pas changé de plan, on n'aurait pas fait cette rencontre, on n'aurait pas découvert cet endroit. Donc voilà, aussi le fait de se laisser un petit peu porter par la vie et par l'instinct.
- Speaker #1
C'est quoi tes prochains projets, que ce soit de vie ou de voyage ? Comment tu te projettes un petit peu ?
- Speaker #0
Alors cette année, le projet principal, c'était de ne pas vraiment avoir de projet, vraiment quelque chose qui impliquait. Déjà là, on rentre, là on cherche une maison, donc ça c'est déjà quelque chose de chouette. On s'était dit cette année, vu qu'on n'a pas de vacances, profiter vraiment de nos familles, de nos amis. On essaie de se prendre des petits jours à droite, à gauche. Et on s'est donné comme objectif, voilà, janvier prochain, de refaire un voyage. Et on a déjà trouvé la destination, on l'a trouvé direct, on repart en Afrique du Sud. donc on a tellement aimé et puis maintenant on a des amis etc on a fait des rencontres super donc là on a qu'une hâte c'est d'y retourner en janvier et puis après on verra bien ça va dépendre des finances aussi évidemment on peut pas partir donc voilà et ce qui est chouette c'est que comme là je t'ai dit au tout début je suis dans le cacao et donc là on a des projets au Brésil donc j'ai déjà eu l'occasion d'y aller plusieurs fois donc peut-être que je serai amenée y retourner aussi, bon après c'est pour le travail donc c'est pas non plus ouais mais c'est chouette si tu peux m'aider aussi voilà le voyage à ton boulot c'est chouette aussi exactement et là on a un projet au Cameroun aussi donc j'y suis pas encore allée mais peut-être cette année ou l'année prochaine quand le projet sera un petit peu plus concret j'aurai l'occasion d'y aller Donc voilà, j'ai super hâte, surtout de retourner en Afrique.
- Speaker #1
Et là, vous repartez combien de temps ?
- Speaker #0
Je pense qu'on partira deux semaines, parce qu'on est salariés maintenant en CDI. C'est vrai qu'on a aussi des obligations pour le travail. On verra bien. Pour l'instant, je ne suis pas pressée. Je suis très bien pour l'instant en France. Vraiment, c'est un pays que j'adore aussi. Donc je n'ai pas ce besoin, cette envie de partir immédiatement.
- Speaker #1
en même temps tu rentres de 15 mois mais peut-être dans quelques années ça te redémangera est-ce que tu veux finir tout cet échange, ce partage par un dernier message, un petit mot de la fin
- Speaker #0
Je pense que ce serait inciter vraiment les gens à sortir des sentiers battus parce que c'est vrai qu'aujourd'hui, même avec les réseaux sociaux, etc., il y a des destinations qui sont vraiment en vogue, des destinations où tout le monde va. Et c'est vrai qu'il y a des endroits sur cette planète qui sont absolument renversants et qui ne sont pas plus loin, dont personne ne parle, qui sont absolument incroyables. Et il n'y a pas besoin d'aller à l'autre bout du monde non plus pour trouver des choses et des histoires absolument passionnantes. Et c'est essayer de sortir un petit peu de ce côté... les réseaux, ce qu'on peut entendre sur tel ou tel pays, et c'est d'aller se faire un avis soi-même et de vraiment aller chercher ce qu'on a envie de venir aussi découvrir et puis orienter ses recherches par rapport à ça et trouver vraiment le voyage qui peut potentiellement changer une vie, même si c'est quelques jours, même si c'est un week-end, même si c'est à côté de chez vous, etc. C'est vraiment essayer de suivre son instinct et puis de s'écouter, d'écouter ses envies. pour aller là où vous voulez, pas forcément là où tout le monde va.
- Speaker #1
Et justement, tu dirais qu'il faut aller absolument où là en Afrique par rapport à ce que tu as vu ?
- Speaker #0
Il y a un endroit absolument exceptionnel, c'est le delta de Lokavango au Botswana, où là c'est le plus beau safari que j'ai fait toute ma vie. C'est extrêmement vert, extrêmement sauvage, il n'y a zéro réseau, il n'y a même pas de route. Donc c'est vraiment extrêmement sauvage, préservé. L'Afrique est très préservée, donc c'est... Moi l'Afrique australe, tout est beau. Le Mozambique également, c'est absolument incroyable. C'est très peu développé, il ne faut pas être exigeant pour les hôtels, etc. mais c'est absolument sublimissime c'est la nature c'est sauvage donc voilà après Afrique vraiment je pense qu'à chaque endroit on a été en Afrique je pourrais le conseiller et encore on parle des déserts donc mais on va devoir s'arrêter là malheureusement
- Speaker #1
je sais que je parle beaucoup très intéressant ça change en tout cas je suis ravie d'avoir abordé un petit peu cette partie du monde là dont on n'avait pas encore parlé et forcément ce type de voyage là avec avec en 4x4 dans cette immensité dans ce continent qu'est l'Afrique effectivement ça amène à un autre voyage je te souhaite une magnifique journée Manon merci encore si vous voulez suivre un petit peu ou poser des questions à Manon ils peuvent le faire c'est ça par Instagram
- Speaker #0
oui tout à fait on a fait un petit Instagram pour le voyage exprès pour ça donc voilà ça s'appelle Comal Aventure on est hyper actifs dessus c'est juste des photos comme ça sur le pouce mais si voilà il y a des questions etc je suis super super ouverte très bien merci tu fais un super travail et puis merci bonne continuation à toi belle journée ciao merci toi aussi
- Speaker #2
Je vous remercie pour votre écoute de ce nouvel épisode de Wanderlust, le podcast. J'espère qu'il vous a plu et que de là où vous êtes, il vous aura permis de rêver et de vous évader un peu. Si vous voulez encore plus d'épisodes, j'ai besoin de vous. Pour soutenir le podcast, rien de mieux que d'en parler et de le partager autour de vous. Je vous invite aussi à vous abonner, à mettre 5 étoiles et même d'ajouter votre commentaire sur votre plateforme d'écoute. Vous pouvez aussi nous suivre sur Instagram. pour venir créer ensemble une belle communauté de voyageurs passionnés et décomplexés. Je vous souhaite une très belle journée et à très vite pour un nouvel épisode. Bye bye !