- Speaker #0
Bienvenue dans We Love Mobility, le premier podcast dédié aux tendances de la mobilité internationale et de la gestion des talents. Chaque premier lundi du mois, je reçois un invité avec qui on va discuter des tendances et du futur de la mobilité internationale, du recrutement et de la gestion des talents étrangers. Moi, c'est Caroline Treillard, directrice générale du groupe Mobility Compliance, acteur incontournable de la mobilité internationale. dans laquelle j'évolue depuis presque 20 ans. Retrouvez-nous sur LinkedIn et Instagram pour suivre l'actualité du podcast et interagir avec nous. Au programme de cet épisode, découvrez le parcours incroyable de Patricia, qui a toujours baigné dans l'international, a plus de 25 années d'expérience dans 11 pays différents et comment elle est arrivée au management interculturel. On va aussi parler évidemment de l'accompagnement du collaborateur et de la famille et notamment du conjoint dans le pays d'expatriation. Et enfin, on va parler de l'importance du management interculturel dans la gestion des projets internationaux. Hello Patricia !
- Speaker #1
Bonjour Caroline !
- Speaker #0
Et bienvenue dans We Love Mobility. Je suis trop contente de t'accueillir aujourd'hui. On se connaît depuis une petite vingtaine d'années, à l'époque où tu étais chez Berlitz. Est-ce que tu peux te présenter ? Dis-nous qui tu es.
- Speaker #1
Merci d'abord infiniment de me recevoir. Je suis toujours ravie de te retrouver Caroline et je suis heureuse de voir comme... Le temps a passé et pourtant, on est toujours aussi souriants, toutes les deux, toujours heureuses d'être dans notre environnement de la mobilité.
- Speaker #0
Absolument.
- Speaker #1
Donc, merci beaucoup de me donner cette opportunité de participer à ces superbes podcasts. Tu sais, j'aime bien me définir par mon parcours international. Je suis tombée dedans puisque je suis née dans une famille expatriée, ce qui m'a permis effectivement d'accumuler au cours des années des découvertes de pays, une expérience de l'international. Ce qui m'a donné goût à l'international, puisque j'ai moi-même travaillé à l'international, d'abord pour des postes d'expansion économique, et puis après dans des entreprises qui m'ont amenée à l'international. J'ai suivi aussi mon conjoint à un moment donné. Et donc au final, quand je me suis décidée à rentrer, parce que je pensais que c'était important, je n'y arrivais plus en fait. J'avais une expérience de 25 années dans 11 pays. Et j'avais compris qu'il fallait se réconcilier avec ses origines, son pays, pour pouvoir rentrer. Ce que je n'ai pas du tout regretté, mais bien sûr parce qu'aujourd'hui je reste très en lien de par mon métier, de par mes activités avec l'international, qui continue de me fasciner évidemment, parce que c'est là que je dirais le playing field, comme dirait les Américains, est immense.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous parler de tes activités ?
- Speaker #1
Alors, mes activités ? Je les ai initiées un peu par hasard parce que, comme tout le monde, j'avais fait mon école de commerce, je travaillais dans le développement, le marketing, j'ai même monté mes propres entreprises à l'étranger que j'ai dû fermer ou revendre parce qu'il fallait que je suive. Et puis, tout d'un coup, je voulais comprendre pourquoi il y avait tous ces petits trucs qui dysfonctionnaient. Je voyais que ça ne se passait pas aussi bien qu'on voulait, qu'on n'était souvent pas en adéquation avec la vision qu'on avait de nous au siège, par exemple. Et donc, j'ai voulu réétudier à Chicago, à Northwestern, le management, en fait, à l'époque, l'organisational behavior et la psychologie du développement chez l'adulte. Et très vite, ce sont mes professeurs, en fait, qui m'ont orientée vers le management interculturel en me demandant si je connaissais cette matière. Personne n'aurait pu prétendre à l'époque me dire que je n'avais pas une expérience de l'international. J'avais vécu en Afrique, en Asie, en Europe, partout et aux États-Unis. Et... Et pourtant, quand j'ai découvert ce matériau qui formalisait les ressentis, qui permettait de mettre un mot sur des actes managériaux, sur des actes aussi, sur des ressentis d'adaptation, de retour au pays, je me suis dit, mais c'est fabuleux, quand il y a une formule, ça change toute la donne.
- Speaker #0
Tout après son sens.
- Speaker #1
Tout après son sens. Et je me suis dit, mais comment ça se fait qu'après tant d'années, je n'ai jamais bénéficié de cela ? Et c'est devenu une passion. Et tu le sais bien. Passion qui ne m'a pas quitté depuis de très nombreuses années maintenant.
- Speaker #0
Et donc, cette époque-là, c'est l'époque de Berlitz ?
- Speaker #1
Alors non, c'est l'époque des États-Unis où j'ai travaillé pour des groupes qui faisaient du consulting autour de ces enjeux. D'accord. Et puis, effectivement, je suis rentrée en France grâce à une formation que j'ai faite pour le patron à l'époque de Boeing qui rentrait de Chine et qui était en train de quitter son entreprise avec... tout le savoir, tout ce qu'il avait accumulé d'expérience et quitter son entreprise parce qu'il ne s'y retrouvait pas une fois rentré au siège. Il ne se retrouvait pas non plus une fois rentré dans son propre pays, les États-Unis. Et en le formant, j'ai compris ce qui me bloquait. Donc, je rentre en France à ce moment-là. Et du coup, je suis freelance, consultante en management interculturel. Mais très vite, ma méthodologie, mon approche font que je deviens un peu la consultante unique de Berlitz qui me propose de m'embaucher. Voilà comment s'est passé Berlitz à cette époque. Ok.
- Speaker #0
Et tes activités aujourd'hui alors ? Parle-nous-en.
- Speaker #1
Alors, j'avais en moi l'esprit, effectivement, j'aurais pu continuer à être consultante, ce que je continue à faire d'ailleurs, quand il y a des problématiques un peu particulières, un peu j'aime beaucoup, ou des pays un peu touchy. Et j'adore. J'adore revenir dans une pièce de formation. J'adore pouvoir coacher, accompagner. Mais c'est vrai que l'aspect managérial, développement, me manquait. Donc, très naturellement, j'ai pris la responsabilité de la France, de l'Europe, du monde entier. Chez Berlitz, où je suis devenue membre du comité exécutif, monde, et j'adorais ça. J'adorais voir les enjeux des entreprises, qu'est-ce qui les attendait, où est-ce qu'il fallait renforcer des équipes, des process, et ainsi de suite. C'est resté un peu ma passion, ce qui fait qu'aujourd'hui, J'ai changé parce que Berlitz malheureusement a déposé son bilan en France il y a quelques années et j'avais quitté un peu de temps avant et je suis aujourd'hui chez NetExpat, une entreprise éminemment multinationale, très agile, très réactive, qui sait se positionner dans tous les endroits du globe, ce qui me permet de continuer à avoir cette vision globale et j'adore.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous expliquer ? Ce que c'est NetExpat ?
- Speaker #1
Alors, NetExpat est vraiment, je le dis en toute modestie, mais je pense qu'on est vraiment le leader mondial parce qu'on a des implantations partout dans le monde. Europe, États-Unis, Asie, on est à Singapour, on est en Inde aujourd'hui. NetExpat est en fait le premier accompagnateur des entreprises dans leur politique pour quelque chose d'essentiel qui est à l'origine de NetExpat, c'est l'accompagnement des conjoints. que ce soit pour leur intégration ou pour trouver un travail dans le pays de destination ou quand ça n'est pas possible, une activité. Faire en sorte en fait que le CV n'est pas un trou. Et ça, c'est fantastique. J'avoue que je n'ai pas eu droit à ces accompagnements pendant mes expatriations et j'en aurais rêvé parce que c'est fabuleux. C'est très, très bien structuré, organisé de façon extrêmement professionnelle avec accès à plus de 200 millions de jobs sur la planète. et la possibilité d'être accompagné pour monter sa propre activité. Donc ça, c'est fabuleux. Ou simplement être mieux intégré avec quelqu'un qui vous guide tout du long du parcours. Et ça, je trouve ça fabuleux. Ma passion est aussi autour du management interculturel. C'est ce qu'on fait. Et c'est-à-dire partir du principe que ce n'est pas parce qu'on est monté dans un avion qu'on connaît les pays. Ce n'est pas parce qu'on a 25 ans d'expérience à l'international qu'on a pu structurer et donc prendre le dessus, être en métaposition ou tout simplement transmettre. Ce qui fait la différence. En maths, on peut dire que 2 et 2 font 4. OK, c'est bien, on va aller jusqu'à 100. Quand on commence à dire que X plus Y font Z, alors là, on voit le monde différemment. C'est un peu mon principe. Et chez NetExpat, c'est ce que l'on fait partout dans le globe. À s'accompagner en management interculturel.
- Speaker #0
Et alors, tu as une autre fonction un petit peu annexe depuis quelques années, c'est que tu es conseiller du commerce extérieur.
- Speaker #1
C'est vrai, tu as raison. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? C'est un hobby qui me prend effectivement aussi quasiment un trois quarts de temps et qui fait que je ne m'ennuie jamais et qui me permet de garder un gros pied, voire les deux, dans l'international, puisque les conseillers du commerce extérieur sont nommés par décret, par le Premier ministre, pour leurs compétences au niveau de l'international. On bénéficie donc tous les patrons, patronnes français qui dirigent des groupes. à l'international sont nommés systématiquement, puisqu'ils doivent reporter au gouvernement sur les activités partout dans le monde. Et en France, on a quatre missions très importantes, c'est sensibiliser les jeunes à l'international, accompagner les entreprises qui veulent partir à l'international de par nos connaissances, nos compétences et notre réseau. On doit aussi accompagner les entreprises qui viennent s'installer en France, l'attractivité, puis reporter au pouvoir. public ce qui se passe sur le terrain. Donc on est en fait un espèce de maillon du privé, puisqu'on a du travail dans des entreprises, on n'est pas payé par une administration, on est ce maillon du privé qui au fond a établi un lien fort avec les instances publiques pour leur expliquer ce qui se passe sur le terrain. C'est une passion pour moi aussi parce que ça me permet d'être au sein d'un réseau de 4500 personnes dans 153 pays dans le monde. Et puis, c'est vrai qu'à force d'être passionnée, j'ai été élue présidente de Paris, qui est le plus gros comité du monde, où il y a 300 personnes. Je suis vice-présidente au niveau de la France, où il y a 1 600 personnes. Ça me permet de voir ce qu'on peut faire en transverse, les meilleures pratiques, être sans cesse au courant de ce qui se passe partout dans le monde. puisque cette position nous permet cette vision. Et là, dernièrement, j'ai été aussi élue au conseil d'administration. Donc, tout ça me prend beaucoup de temps, mais me laisse au cœur de l'international pour notre pays. Et j'adore.
- Speaker #0
Tu dors quand ?
- Speaker #1
Je dors peu. C'est une chance. Je dors peu. Heureusement. Heureusement.
- Speaker #0
Est-ce qu'on peut parler de tes priorités, de tes sujets du moment, Patricia, maintenant ? Est-ce que tu peux nous en dire plus ? Sur quoi tu travailles ? C'est quoi les gros dossiers de Patricia en ce moment ?
- Speaker #1
Alors, les gros dossiers de Patricia au niveau de NetExpat, c'est clairement de pouvoir, au-delà des expatriés dans leur mission d'expatriation ou les short-terms, les business travelers qui arrivent à toute vitesse, etc., comment on forme ces populations. Ça, je dirais que c'est le cœur de notre métier. Les sujets du moment... pour moi, c'est de voir l'évolution des attentes. Je vois qu'il y a quelques années, on travaillait un peu plus difficilement avec des entreprises très tournées vers l'ingénierie, vers la technicité. Et aujourd'hui, je vois clairement ces entreprises venir nous voir et nous dire qu'on perd trop de temps dans la mise en place de gestion de projet. On ne se comprend pas, on n'est pas en alignement. Donc, des personnes qui autrefois m'auraient dit mon métier, il est technique, je le transporte partout dans le monde. Aujourd'hui... réalise qu'on ne transporte pas sa technicité. Il faut prendre en compte l'environnement dans lequel on arrive et quand on a pu anticiper, on est bien plus efficace. Et ça, c'est passionnant d'avoir tous ces ingénieurs, toute cette ingénierie qui, au-delà des autres industries, j'ai envie de dire, viennent nous voir pour nous dire qu'on veut mieux gérer nos équipes, nos projets et quelque part notre efficacité. Et même, alors bien sûr, là, je vais au fin fond du Congo, en Guinée, et ainsi de suite avec eux, mais je vais aussi en Allemagne. Oui. Donc ça, c'est passionnant, les retours sont formidables, j'adore.
- Speaker #0
Et comment vous les accompagnez dans ce cas très précis ?
- Speaker #1
On va vraiment travailler sur les valeurs, comment les prendre en compte. Donc la valeur de l'entreprise va être au cœur du sujet, mais les valeurs des pays de destination ou des différents acteurs, qui vont nous permettre de mieux comprendre les... comportement et donc on va être moins dans le stéréotype ou le jugement, dans les biais cognitifs. On va comprendre que l'autre ne fonctionne pas obligatoirement comme nous et on va réfléchir au message qui doit passer pour qu'il soit il reste efficace et du coup on va aligner au final. On va faire ce qu'on va travailler sur aligner des équipes et les rendre extrêmement performantes. Il suffit d'une journée pour faire une immense différence. Pour gagner six mois, un an. C'est top.
- Speaker #0
Et là, toute ton expérience du multiculturel ?
- Speaker #1
Elle est là. On est au cœur, on est avec des outils, on est avec des spécialistes, souvent nos consultants. Alors, j'adore le faire, mais on a 500 consultants dans le monde qui peuvent faire ça, ont été des dirigeants d'entreprise eux-mêmes et ont connu ces difficultés et donc savent maintenant, à travers une méthodologie, transmettre et faire en sorte d'être plus efficaces. Ça répond un peu à ta question. J'ai d'autres, j'ai complètement d'autres choses sur le moment. Parle-nous de tes projets. L'évolution de l'environnement, de la mobilité, on voit qu'il va y avoir des... On sent, parce que notre position au niveau de NetExpat nous permet au niveau mondial d'avoir une vision des grandes évolutions.
- Speaker #0
Alors, quelles sont les tendances ?
- Speaker #1
On voit que les grands acteurs de la mobilité vont se rebrasser. On voit que certains vont disparaître, que d'autres vont se renforcer, c'est évident. Donc, il y aura beaucoup de changements pour les entreprises très prochainement, c'est sûr. Merci. Il faudra être prêt. Il faudra être prêt parce qu'on aura été capable de répondre à toutes les exigences de nos nouveaux environnements, c'est-à-dire en matière de sécurité des données. Aujourd'hui, chez nous, par exemple, on s'est équipé et on est au niveau des banques, en niveau de protection des données, SOC 2. C'est essentiel, protéger les données de nos utilisateurs, de nos clients. On voit aussi qu'on va devoir repenser la digitalisation, la technologie de notre approche. Il faut absolument pouvoir venir en renfort des équipes de mobilité, de compliance, etc., qu'elles ne fassent pas des choses routinières. Alors pour cela, la technologie nous aide, l'intelligence artificielle, faire en sorte que toutes ces tâches répétitives ou toutes ces tâches qui ne sont pas liées directement au métier, ils n'ont jamais déménagé, ils n'ont jamais fait de management interculturel, donc ne pas leur demander d'être capable de savoir tout sur tout et intervenir de façon intelligente. construit. Là, l'intelligence artificielle nous aide. On prend en charge nous-mêmes à travers des liens API, API, la tâche qui nous incombe à nous. D'accord ? Donc ça, je vois vraiment cette évolution. Je vois des évolutions aussi de politique très fortes. On était vraiment dans du core flex. On voit que les populations aujourd'hui avancent vers quelque chose de beaucoup plus... customisé, je pourrais dire, où on est dans du care flex. J'ai presque envie de dire que l'argent a presque moins d'importance aujourd'hui que la façon dont on va préparer, garantir le succès, accompagner, sélectionner et permettre de réfléchir en avant et puis préparer le retour. Les gens ne veulent plus partir dans le vide, les conjoints ne veulent plus ne plus avoir d'activité sur leur CV. Donc effectivement, tout ce que l'on fait chez NetExpat, où on va intervenir avant que la décision soit prise, avant le départ à l'étranger, si c'est l'accompagnement interculturel, l'accompagnement du conjoint, le suivi avec des coachings et la préparation du retour, voire la réintégration au retour, même si ça se passe mal, on sera présent pour faire une préparation et de l'outplacement, vont nous permettre d'accompagner dans non plus le corps, mais le care.
- Speaker #0
C'est beaucoup plus qualitatif.
- Speaker #1
C'est qualitatif. On voit que les acteurs de l'international sont plus exigeants. On va devoir faire attention à la santé mentale, on va devoir faire attention à plein de choses. C'est comme ça. Le monde a prouvé qu'il était capable, au niveau du Covid, d'être en total déséquilibre. Il n'y a pas une seule place aujourd'hui, même en France ou aux États-Unis, où on va avec une sécurité ou une sûreté garantie. Donc tout ça doit être mesuré, ce qui nous permet d'avoir une vision large et qui, pour ma part, me passionne parce qu'elle nous permet d'être au plus près des acteurs.
- Speaker #0
Très bien. Merci pour cet éclairage. Patricia, conclusion, on va revenir sur ton parcours. Si c'était à refaire, est-ce que tu le referais ?
- Speaker #1
Ah oui, peut-être plus tôt même que je ne l'ai fait. C'est clair, je pense que peut-être je serai encore beaucoup plus active. Les modèles sont à encore inventer, on n'est pas aboutis. Les populations sont infiniment insensibilisées, même quand elles ne sont jamais en lien avec l'international. J'ai l'impression que l'on est encore sur un... Un apprentissage d'un environnement, c'est un alphabet de l'international, où, comme tu sais, M. Jordan connaissait la prose sans savoir que ça faisait partie d'un chapitre de la littérature, et bien là, Molière pourrait reparler de l'international. On croit que, j'insiste, parce qu'on a visité un pays, on a vécu trois ans quelque part, même dix ans, on connaît de l'international. C'est faux. On ne connaît pas l'international tant qu'on n'est pas passé par cette formalisation. Et le chapitre, il est à... Même, j'aimerais bien que cette matière fasse partie de la scolarité de l'entente, à vrai dire. Donc, tout est à voir. Donc, à refaire, oui, on continue à faire et le penser de façon beaucoup plus approfondie, structurante. Parce que ça va toucher la diversité, l'inclusion, l'equity. Je veux dire, cette forme d'égalité où il n'y a pas de raison que le principe de l'international ne soit...
- Speaker #0
Ne soit pas touché par...
- Speaker #1
Ne soit pas... partager, ceux qui n'ont pas la chance d'y vivre aussi, et on peut le faire à travers l'interculturel.
- Speaker #0
Génial, merci. Et finalement, est-ce qu'il y a des personnes qui ont marqué ton parcours riche ?
- Speaker #1
C'est clair, c'est clair. Je repense à certaines personnes, si je ne les avais pas croisées, Daniel Walker, qui elle a monté son entreprise TMC, qu'elle a vendue après à Berlitz. Formidable personne qui m'a accueilli les bras ouverts aux Etats-Unis en me formant et en me m'intégrant dans ses parcours. Et puis le fait qu'elle ait été rachetée par Berlitz plus tard a fait qu'on est devenus des amis proches. J'ai beaucoup d'admiration pour elle. Elle avait compris ça, elle a réussi à le vendre aux Américains alors qu'elle était française du Maroc. Fantastique, fantastique parcours et elle m'a beaucoup touchée par son ouverture. Après, certainement que j'ai eu des gens qui ont été sur mon parcours, qui ont cru en moi, qui m'ont mise en avant. Jean-Louis Latour, qui a été le patron de Postes d'expansion économique et qui m'a permis de... rentrer dans toute cette tangence qui a cru en moi après Alain Bentejac, qui a été le patron des CCE. Et puis aujourd'hui, je dois dire que depuis 10-20 ans, les gens, je pense à Pascal Maclacré, chez Laurent Merlin, qui a été formidable, un soutien. J'ai tellement appris d'elle, tellement compris, tellement vu que ça marchait de mettre de l'humain dans la machine technique de la mobilité du Campenben et de toutes ces matières un peu rugueuses. Et puis aujourd'hui, Alain Ferstandich qui m'apprend tous les jours, avec lequel j'ai eu un formidable échange chez NetExpat. Une personne aussi qui me marque plus particulièrement parce que j'ai beaucoup œuvré pour voir une femme apparaître dans des instances qui étaient résolument masculines, c'est Sophie Sidos-Vicat qui est la nouvelle présidente des conseillers du commerce extérieur. Et j'ai trouvé avec d'autres, puisque nous l'avons vraiment soutenu, qu'il était... temps qu'une femme puisse venir marquer un peu l'histoire de cette institution. Voilà pour les gens qui m'ont marquée.
- Speaker #0
Pour conclure, on voit que la place du management interculturel a pris de plus en plus d'importance dans l'accompagnement des expatriés et de leurs conjoints lors d'une mobilité internationale. et que les entreprises veulent de mieux en mieux les accompagner de façon qualitative et qu'elles ont de plus en plus une politique du care dans l'accompagnement. Préparer, garantir le succès, accompagner, garantir une continuité de l'activité du conjoint et préparer le retour notamment. Merci beaucoup, c'était un super moment.
- Speaker #1
Mille merci.
- Speaker #0
À bientôt. C'est la fin de cet épisode, merci de l'avoir suivi. On se retrouve le mois prochain avec un nouvel invité. D'ici là... n'hésitez pas à partager le podcast avec quelqu'un qui pourrait être intéressé.