- Speaker #0
Bienvenue dans We Love Mobility, le premier podcast dédié aux tendances de la mobilité internationale et de la gestion des talents. Chaque premier lundi du mois, je reçois un invité avec qui on va discuter des tendances et du futur de la mobilité internationale, du recrutement et de la gestion des talents étrangers. Moi, c'est Caroline Treillard, directrice générale du groupe Mobility Compliance, acteur incontournable de la mobilité internationale. dans laquelle j'évolue depuis presque 20 ans. Retrouvez-nous sur LinkedIn et Instagram pour suivre l'actualité du podcast et interagir avec nous. Aujourd'hui, je reçois Lauriane Amico, responsable senior RH Relations sociales et changements au sein de la Maison Louboutin. Au programme de cet épisode, le parcours de Lauriane, passée du métier d'avocat en droit du travail à responsable RH, avec en plus une casquette mobilité internationale. La spécificité du droit du travail français unique en son genre et les différences de réglementation avec les autres pays de la Maison Louboutin. Et enfin, la diversité, une valeur intrinsÚque et essentielle à la Maison Louboutin. Salut Lauriane !
- Speaker #1
Salut Caroline !
- Speaker #0
Bienvenue dans ce tout nouvel épisode de We Love Mobility, comment vas-tu ?
- Speaker #1
TrĂšs bien et toi ?
- Speaker #0
Ăa va trĂšs bien, je suis ravie de t'accueillir !
- Speaker #1
Merci !
- Speaker #0
On va parler un peu de ton parcours, de ce que tu fais, de ton scope, de ton actu, des tendances aussi. Est-ce que tu peux commencer par te présenter ?
- Speaker #1
Ăcoute, avec joie, j'ai fait des Ă©tudes de droit, puisque je voulais ĂȘtre avocate, ce que j'ai fait pendant six ans. J'ai Ă©tudiĂ© Ă Aix, j'ai fait du droit des affaires, plus spĂ©cifiquement du droit du travail. Et j'ai eu envie, pour mon stage de fin d'Ă©tudes, de venir Ă Paris. J'ai fait ce stage dans un cabinet international Ă Paris. Et j'ai Ă©tĂ© embauchĂ©e Ă l'issue et j'ai aimĂ© vivre Ă Paris, donc je suis restĂ©e. Et donc pendant six ans, j'ai Ă©tĂ© avocate vraiment dans tout ce qu'on peut faire en droit du travail, du conseil, du contentieux. Et puis au bout de six ans, j'ai eu envie de changer parce que je me disais, la matiĂšre que je fais est quand mĂȘme trĂšs vivante. Est-ce que je n'ai pas envie de la vivre de l'intĂ©rieur et d'ĂȘtre client ? En fait, j'avais une certaine frustration Ă signer, enfin rĂ©diger des accords que je ne nĂ©gociais pas. Les salariĂ©s pour moi, c'Ă©tait un tableau Excel, tu vois. Donc je me disais... Je pense que j'aurais intĂ©rĂȘt Ă aller voir ce qui se passe de l'autre cĂŽtĂ©. Et donc, c'est comme ça que j'ai recherchĂ© un poste en entreprise. Par bouche Ă oreille et par chance, j'ai eu l'opportunitĂ© d'intĂ©grer la maison Christian Louboutin en 2017.
- Speaker #0
Donc, ton premier poste aprÚs ton métier d'avocat.
- Speaker #1
Tout premier poste de juriste qui Ă©tait une crĂ©ation de poste. Donc, c'Ă©tait extrĂȘmement chouette. de pouvoir rejoindre la maison Ă ce moment-lĂ parce que c'Ă©tait vraiment la crĂ©ation, on va dire la structuration plutĂŽt, du dĂ©partement RH qui existait mais qui Ă©tait moins structurĂ© qu'Ă la suite. Et donc, quand je suis arrivĂ©e, il y avait certaines choses Ă mettre en place qui n'existaient pas. Et assez rapidement, je me suis rendue compte que j'avais de l'intĂ©rĂȘt pour la matiĂšre dont je suis spĂ©cialiste au droit du travail, mais aussi pour l'approche plus humaine de DRH. J'aurai l'occasion d'en reparler, mais j'ai eu la chance de travailler avec deux DRH trĂšs diffĂ©rentes dans leur approche, mais qui m'ont permis de grandir. Et donc, j'ai fait des formations, j'ai collaborĂ© avec... On est une petite Ă©quipe Ă Paris.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
vous ĂȘtes combien ? Donc, il y a la DRH groupe et la DRH du siĂšge Ă Paris. Il y a une Ă©quipe CNB, donc rĂ©munĂ©ration, avantages sociaux. Elles sont deux. Et puis, il y a l'Ă©quipe paye classiquement. Elles sont deux aussi. et une personne qui est en charge plutĂŽt de ce qui est formation recrutement. Donc on n'est pas trĂšs nombreuses, mais ce qui est chouette, puisque du coup ça permet d'apprendre sur le terrain. On a eu beaucoup de projets communs avec les diffĂ©rentes pĂŽles de l'Ă©quipe et c'est comme ça qu'aujourd'hui j'ai la chance d'avoir un poste beaucoup plus gĂ©nĂ©raliste. Donc je reste et je resterai la personne rĂ©fĂ©rente, on va dire, pour toutes les problĂ©matiques juridiques. Mais aujourd'hui j'accompagne les salariĂ©s dans leur dĂ©veloppement. J'ai eu la chance de mener des projets assez structurants pour l'entreprise. Je collabore aussi en transverse avec les Ă©quipes sur le terrain sur l'accompagnement au changement dans ces grands projets. Je m'occupe aussi de tout ce qui est qualitĂ© de vie et conditions de travail. On fait pas mal aussi d'actions diversitĂ© RSE, en collaboration avec la directrice RSE. J'ai un scope assez large, aussi bien sur les fonctions du siĂšge que du retail que des ateliers, puisqu'Ă Paris, on a aussi... des ateliers de confection et de rĂ©paration. Et voilĂ , aujourd'hui, j'en suis.
- Speaker #0
Ok, donc un poste gĂ©nĂ©raliste un peu 360, oĂč tu gĂšres aussi de la mobilitĂ© internationale.
- Speaker #1
Exactement, puisqu'on a la chance d'ĂȘtre basĂ© un peu partout dans le monde. Le siĂšge est entre Paris et GenĂšve, mais on a Ă©galement des bureaux relais Ă New York, en Australie, Ă Hong Kong, Ă Londres. Et on a, alors c'est pas vraiment un siĂšge, mais on a toute la manufacture qui est basĂ©e Ă cĂŽtĂ© de Milan. Donc on a aussi bien une usine, on a une usine en propre, qu'une Ă©quipe qui va ĂȘtre sur tout ce qui est dĂ©veloppement produit. Donc on est une maison trĂšs parisienne. Christian Louboutin aime bien dire qu'il est plus parisien que français. Donc on a une maison trĂšs parisienne et trĂšs internationale. Et comme j'ai dĂ©jĂ eu l'occasion de te l'expliquer, comme on n'est pas une grande maison qui peut offrir forcĂ©ment des opportunitĂ©s de grandir dans le bureau dans lequel on est, on a effectivement une politique de mobilitĂ© internationale assez riche et c'est trĂšs chouette.
- Speaker #0
C'est super, on va en parler. Est-ce que tu peux, si on fait un petit tour d'horizon du nombre de collaborateurs, combien il y a de collaborateurs français à l'étranger actuellement ?
- Speaker #1
Alors, on doit avoir une dizaine de collaborateurs français qui sont Ă l'Ă©tranger. On a des belles success stories. Je vais revĂ©rifier le parcours avant qu'on se parle. On a notamment, tu vois, un collaborateur qui a commencĂ© Ă Luxembourg, puis qui est passĂ© par Paris et qui est dĂ©sormais responsable d'un flagship Ă DubaĂŻ. Et donc, ça fait 12 ans qu'il est avec nous. Ce qui est chouette, c'est parce qu'effectivement, on n'aurait peut-ĂȘtre pas rĂ©ussi Ă garder cette personne parce qu'on n'avait pas forcĂ©ment d'opportunitĂ© Ă Paris. VoilĂ , donc c'Ă©tait chouette de pouvoir continuer Ă l'accompagner et garder nos talents de cette façon.
- Speaker #0
Et à l'inverse, vous avez des étrangers, des collabs étrangers qui viennent travailler en France ?
- Speaker #1
Oui, alors ça peut ĂȘtre effectivement des collabs Ă©trangers qui ont commencĂ© dans un bureau Ă©tranger. Je pense notamment, on a un membre de notre Codire qui a commencĂ© comme directrice Ă New York et qui nous a rejoint en France. Elle est française, mais n'empĂȘche qu'elle a commencĂ© sa carriĂšre chez nous Ă New York. On a plusieurs exemples comme ça. On a aussi sur des fonctions trĂšs expertes, tu vois, typiquement les ateliers. Trouver des cordonniers, dĂ©jĂ , ce n'est pas simple en soi, mais qui en plus ont une expertise sur un soulier de luxe, c'est encore un autre challenge. Et on a une collaboratrice qui a commencĂ© dans l'atelier de Londres et qui a finalement rejoint l'atelier de Paris. Donc ça, c'est le genre d'opportunitĂ© qu'on peut avoir. Et on a donc en interne, je dirais. En externe, on a quand mĂȘme pas mal de collaborateurs Ă©trangers sur des fonctions crĂ©atives. C'est tellement spĂ©cifique, c'est tellement difficile de recruter parce que c'est au-delĂ de la compĂ©tence. C'est vraiment un match avec la maison. Donc, c'est aussi un domaine dans lequel on a, en France, Ă Paris, pas mal de collaborateurs Ă©trangers.
- Speaker #0
OK. Quand on a prĂ©parĂ© cet entretien, on a discutĂ© des diffĂ©rences culturelles. au niveau du droit du travail ou des RH entre la France et les autres pays oĂč vous avez des filiales. Tu peux nous raconter un peu ?
- Speaker #1
Alors, on a effectivement un droit du travail qui est trĂšs rĂ©glementĂ© et qui peut surprendre quand on rejoint le bureau de Paris, puisque tu vois typiquement, quand tu expliques Ă un AmĂ©ricain le systĂšme du forfait jour, des RTT, de non, on ne fait pas de Summer Friday, parce que nous, en fait, on a genre... 7 semaines de congĂ©s payĂ©s lĂ oĂč vous n'en avez que 2 donc tout ça c'est toujours marrant de voir les diffĂ©rences mĂȘme quand on fait, comme je te le disais on a des points trimestriels toute l'Ă©quipe RH internationale de voir les diffĂ©rences de mise en place et de la rĂ©glementation on a Ă©tĂ© surprise des rĂ©actions des gens qui pouvaient nous rejoindre et donc on s'est dit il faut qu'on fasse quelque chose on a On a eu cette initiative il y a quelques annĂ©es de mettre en place un petit bouclette qui s'appelle Welcome to Paris, juste pour expliquer les grandes lignes, tu vois, Ă nos salariĂ©s Ă©trangers. VoilĂ , donc chez nous, ça se passe comme ça. Il y a effectivement, il y a des RTT, les heures sup, ça se dĂ©clare comme si, ça se rĂ©munĂšre comme ça. Ou mĂȘme juste, tu vois, sur la culture, on avait aussi dĂ©veloppĂ© une formation. J'ai oubliĂ© le nom exact, mais voilĂ , c'Ă©tait les deux, trois bases de la culture française. Tu vois, mĂȘme sur l'heure du dĂ©jeuner. LĂ , dans l'autre sens, on a une alternante qu'on adorait Ă Paris. On n'avait pas de poste Ă Paris, mais on l'a envoyĂ©e Ă Hong Kong. Et elle nous dit, en fait, nous, soit on dĂ©jeunait rapidement derriĂšre notre Ă©cran, soit on prend vraiment le temps de dĂ©jeuner. Et eux, ils prennent beaucoup plus de temps que nous, en fait. Donc, ils arrivent trĂšs tĂŽt le matin, mais ils font des longues pauses dĂ©jeuner. Enfin, tout ça, c'est des petites choses. qui sont culturelles et qui s'apprennent une fois que t'es arrivĂ©. Et voilĂ , je trouve ça toujours chouette de dĂ©couvrir les diffĂ©rences. On avait aussi un... Alors, c'est pas trĂšs loin en plus l'Italie, mais on avait un salariĂ© italien qui disait « Vous, les Français, vous avez besoin qu'on mette beaucoup de forme dans un mail. » un bonjour, comment vas-tu ? As-tu passĂ© un bon week-end ? Et il dit, moi, je suis beaucoup plus straight to the point. J'ai besoin d'une info, je la demande. Et puis voilĂ . Et tout ça, c'est...
- Speaker #0
Ăa peut heurter.
- Speaker #1
Exactement. Et tout ça, c'est des choses qu'il a dĂ» apprendre. Et il me dit, quand je retourne en Italie, les gens trouvent que je suis trop... Ouais, voilĂ . Maintenant, il s'est complĂštement acclimatĂ© et il met toujours les formes. Il dit, mĂȘme Ă la boulangerie, je ne parle pas que... Je parle trop. VoilĂ , donc c'est marrant, effectivement, de voir ces diffĂ©rences.
- Speaker #0
C'est bien, en tout cas, d'avoir identifié ça pour... pour s'améliorer.
- Speaker #1
Oui, carrément.
- Speaker #0
Sur la question du recrutement des talents, on a beaucoup parlé de diversité. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu pourquoi c'est un point super important en entreprise ?
- Speaker #1
En fait, c'est un point super important pour nous et qui est tellement organique qu'en rĂ©alitĂ©, on n'a mĂȘme pas spĂ©cialement d'action Ă mettre en place. Et c'est ce qui est super. On n'a mĂȘme pas besoin de mettre en place des actions parce qu'en fait, c'est tellement fluide et c'est tellement intrinsĂšque Ă la maison. Je pense que ça vient aussi de notre fondateur, qui est toujours prĂ©sent et qui insuffle ça au sein du comitĂ© de direction et en cascade auprĂšs des Ă©quipes. En fait, on ne se pose jamais la question de quand on recrute un talent, on recrute des compĂ©tences et une personnalitĂ© qui matche avec l'Ă©quipe et au global l'entreprise. Mais tu vois, c'est tellement fluide chez nous que ce qui nous manquerait peut-ĂȘtre, c'est de le faire savoir. Tu vois, on en parlait avec l'Ă©quipe. Et hier encore, j'ai Ă©tĂ© invitĂ©e Ă un dĂ©jeuner en externe sur le sujet de la diversitĂ© et j'entends des grosses entreprises qui sont contraintes de mettre en place des actions pour favoriser l'embauche de salariĂ©s Ă©trangers. Nous, en fait, c'est tellement...
- Speaker #0
C'est inhérent à vos valeurs.
- Speaker #1
Exactement. Et on le voit. Tu auras peut-ĂȘtre l'occasion de venir Ă notre siĂšge. Tu te promĂšnes dans les couloirs et c'est tellement Ă©vident. Donc, c'est une valeur qui est trĂšs chĂšre pour nous. On a un comitĂ© diversitĂ©. Tu vois, on fait quand mĂȘme des actions, je ne sais pas, on va faire en fonction des rĂ©gions, un Ă©vĂ©nement particulier sur un thĂšme particulier, diversitĂ©. D'ailleurs, pas que salariĂ©s Ă©trangers, tu vois, c'est LGBT, les femmes, tout ça. Mais il n'y a pas un besoin de trop ĂȘtre structurant. Et d'ailleurs, on se dit, ça pourrait ĂȘtre contre-productif de trop normer quelque chose qui fonctionne de maniĂšre intrinsĂšque.
- Speaker #0
C'est ça, qui fait partie de vous.
- Speaker #1
Ce qui nous manquerait alors, c'est peut-ĂȘtre de le faire savoir, tu vois. de marketer un peu plus ça en externe.
- Speaker #0
C'est la prochaine étape. Oui, voilà .
- Speaker #1
C'est le prochain défi.
- Speaker #0
Et un peu dans la mĂȘme logique, et je pense que ça fait partie de vos valeurs, tu me disais que pour les formalitĂ©s, notamment pour les formalitĂ©s administratives en immigration, c'est galĂšre et tout, mais vous allez au bout des choses, en fait. Vous ne lĂąchez pas.
- Speaker #1
Oui, on ne lĂąche pas. Je sais que je t'avais racontĂ© l'histoire d'un salariĂ© libanais. En fait, la manager le voulait. pour plein de raisons, ça matchait entre eux, il avait dĂ©jĂ fait un stage chez nous, vraiment il y avait une alchimie entre eux et ça a Ă©tĂ© trĂšs trĂšs trĂšs long et il y a eu un moment oĂč je lui ai dit Ă©coute, est-ce que tu souhaites qu'on cesse le process parce que tu as un besoin lĂ d'avoir quelqu'un dans ta team et c'est peut-ĂȘtre la solution et elle m'a dit non, on ne lĂąche pas on aura ce jeune homme avec nous et il est d'ailleurs toujours chez nous 3 ans plus tard et ça fonctionne trĂšs trĂšs bien Mais ouais, le poids de l'administration est quand mĂȘme compliquĂ©. En plus, le pauvre, c'Ă©tait un moment oĂč il y avait eu un changement de plateforme, elle ne marchait pas. Enfin bon, merci l'administration, mais voilĂ . Donc oui, on ne lĂąche pas et on fait bien de le faire, je pense, et de continuer dans ce sens.
- Speaker #0
Ăa fait partie de la marque employeur aussi. Exactement. Ăa renforce un peu la marque employeur.
- Speaker #1
Puis c'est comme s'il y avait eu un attachement avec cette personne. Maintenant, il fallait qu'on l'aide. Tu vois, il y avait un truc de... En fait, si on lĂąche maintenant... La critique est sympa. Exactement.
- Speaker #0
C'est ça. TrÚs bien. Merci pour le partage.
- Speaker #1
Merci Ă toi.
- Speaker #0
Quelle est ta vision du futur des RH dans un poste comme le tien Ă 20 ans, Ă peu prĂšs ?
- Speaker #1
Ăcoute, je me suis beaucoup posĂ© la question en prĂ©paration de cet entretien. J'ai tendance Ă penser que l'IA sera notre alliĂ© et qu'en fait, on pourra se concentrer vraiment sur les aspects humains si tout... le reste est rĂ©glĂ© automatique. Donc, il y aura toujours besoin de surveiller ce que fait LIA. J'ai entendu notamment que sur tout ce qui est recrutement, LIA pouvait avoir dĂ©jĂ des tendances un peu sexistes. Ă trier notamment les CV de femmes en Ăąge d'avoir des enfants. Super. Mais je pense que tout ça va s'amĂ©liorer. Je pense qu'il faut rester dans le contrĂŽle des LIA. Mais je me dis tout ça devrait nous aider Ă nous concentrer sur notre mĂ©tier qui est accompagner les humains et les faire grandir. Ă titre trĂšs personnel, je ne sais pas oĂč je serai dans 20 ans, mais j'espĂšre que j'aurai toujours la mĂȘme envie d'accompagner les gens dans leur carriĂšre et soutenir un business en soutenant les humains qui composent ce business.
- Speaker #0
Et est-ce qu'il y a des personnes qui m'ont marqué ton parcours et que tu souhaites remercier aujourd'hui ?
- Speaker #1
Oui, je te remercie pour cette question. Je voudrais remercier la personne qui m'a formĂ©e quand j'Ă©tais avocate, avec toute la patience que requiert la formation d'un junior dans un cabinet amĂ©ricain extrĂȘmement exigeant, qui s'appelle Ămilie et qui aujourd'hui est mon conseil, parce qu'elle est toujours avocate. Et donc aujourd'hui, je la remercie de la patience qu'elle a pour m'accompagner dans les dossiers parfois un peu compliquĂ©s. Et puis, j'en parlais en introduction, les deux DRH, donc Magali et Yael, qui dĂ©jĂ m'ont fait confiance. Ce n'est pas Ă©vident toujours de recruter un avocat en interne. Il y a une culture d'entreprise Ă avoir. Ce n'est pas les mĂȘmes considĂ©rations.
- Speaker #0
Les mĂȘmes codes.
- Speaker #1
Exactement, tu vois. Et puis, l'avocat peut avoir la rĂ©putation de manquer de pragmatisme et d'ĂȘtre juste concentrĂ© sur son texte de loi. Donc, dĂ©jĂ pour la confiance qu'elles m'ont accordĂ©e Ă l'embauche. Et ensuite, pour m'avoir fait grandir, chacune sur des domaines diffĂ©rents et d'une maniĂšre diffĂ©rente. Yael pour l'aspect patience, accompagnement de l'humain, apprendre Ă Ă©couter, apprendre Ă prendre le temps. Je crois que c'est vraiment ce que m'a appris Yael. Et puis Magali qui est beaucoup plus sur les aspects business, tu vois, comprendre une organisation, comprendre comment fonctionne l'organisation, comment l'optimiser. VoilĂ .
- Speaker #0
donc c'est les trois personnes que je voulais remercier Ă ton micro gĂ©nial merci beaucoup d'ĂȘtre venue et bien merci de m'avoir reçu c'Ă©tait trĂšs chouette merci beaucoup merci pour conclure la politique mobilitĂ© internationale chez Maison Louboutin est trĂšs riche vous avez une rĂ©elle envie de recruter des talents d'oĂč qu'ils viennent et d'aller au bout des dĂ©marches administratives vous avez pas mal de collaborateurs Ă©trangers sur des mĂ©tiers crĂ©atifs notamment et on vous sent vraiment investi pour les garder les accompagner et les faire grandir et enfin ta vision des RH dans 20 ans Ă©videmment l'IA pour les tĂąches Ă plus faible valeur ajoutĂ©e, mais pour permettre au RH de pouvoir se concentrer sur les humains et l'envie de les accompagner et de les faire grandir. C'est la fin de cet Ă©pisode, merci de l'avoir suivi. On se retrouve le mois prochain avec un nouvel invitĂ©. D'ici lĂ , n'hĂ©sitez pas Ă partager le podcast avec quelqu'un qui pourrait ĂȘtre intĂ©ressĂ©.