Speaker #0Je veux vivre tellement de mon activité. Je veux être libre. Je veux vivre en abondance. Je veux me sentir légitime. Je veux aider un maximum de personnes. Je veux apporter du bien-être au plus grand nombre. Je veux avoir des résultats rapides. Je veux que les gens reconnaissent mon super pouvoir. Je veux avoir un impact positif sur le monde. Mais au fait, comment on fait pour arriver à tout ça ? Bienvenue sur Wellness Impact, le podcast dédié aux entrepreneurs du bien-être et du mieux-être. Hello, hello. Ça fait longtemps que je n'avais pas fait d'épisodes hors-série. Alors aujourd'hui, si tu débarques sur le podcast, les épisodes hors-série, ce ne sont pas des épisodes comme les autres. C'est un épisode où je ne vous parle pas de stratégie, d'un sujet en particulier, de croissance, de business model, de visibilité, tout ça, tout ça. Je vous parle un peu plus de moi. C'est un petit peu mon journal intime. Et comme j'avais dit, j'aimerais bien vous parler de ce qui s'est passé ces derniers mois, de la tempête. Parce que derrière les stories, les clients, les réussites, parfois il y a des larmes, des vraies. Et à un moment, on se dit, mais pourquoi je fais tout ça en fait ? Alors voilà, cet épisode, ce n'est pas une masterclass, ce n'est pas un webinaire, c'est plutôt un cri du cœur. On partage un peu brut une traversée. Peut-être que ça résonnera en toi. En tout cas, je ne suis pas là pour vous faire des leçons, mais plutôt partager ce que j'ai vécu, mes apprentissages aussi bien sûr, et puis pour le déposer là, pour vous montrer ce que je traverse. C'est un épisode pour vous raconter ce qui se passe. Et je ne suis pas là pour prôner la liberté, la vérité. Voilà, j'avais besoin de vous partager tout ça, de ne pas le garder pour moi quand ça secoue. Et effectivement, aujourd'hui, je vais donc vous parler de cette... traversée qu'est la mienne aujourd'hui. Alors en fait, tout a commencé avec le CPF et la loi de finances. Non, en fait, je mens, ça a commencé avant. Ça a commencé vraiment au mois, je dirais, en septembre. En septembre 2025, 24, pas du tout. Ça y est, je ne sais plus en quelle année on est. Est-ce que vous aussi, vous ne savez pas en quelle année on est depuis le Covid ? Je galère, moi. Bref. Cet été, je ne me suis pas vraiment ressourcée en fait. J'ai eu 15 jours certes, mais je n'ai pas coupé. J'ai trouvé que je n'avais pas du tout été créative. D'habitude, quand je suis en vacances, ça me permet d'imaginer des choses, d'imaginer des projets, d'imaginer d'avoir des idées. Et là, que dalle ! Je n'avais rien, j'étais lessivée. Je n'avais pas pris le temps en fait, pendant l'année, d'avoir des moments off. Je donne tout, tout le temps. Je suis à 100 à l'heure tout le temps, depuis maintenant 5 ans et demi, et donc en fait, cette traversée un peu compliquée, cette tempête, elle a commencé vraiment vraiment depuis septembre, où j'ai commencé à avoir des pépins de santé, alors je vous rassure, rien de grave, mais voilà, je voyais des signes de surmenage hyper élevés qui revenaient, que j'avais décidé d'ailleurs de traiter avec mon premier burn-out, j'ai fait un épisode hors série là-dessus si tu veux l'écouter. De toute façon, tous les épisodes de leur série parlent un petit peu de mes traversées, de mes expériences. Et en fait, patatras, sommeil pourri, alimentation pas ouf. Bon, je continuais de faire du sport, mais voilà, j'étais un peu perdue. À ce moment-là, je décide quand même de m'entourer puisque je décide de rejoindre un mastermind, le mastermind de Square, de Romain Collignon, hyper cool. Je vous le conseille vraiment si vous avez envie de rejoindre un groupe d'entrepreneurs. Petite promo pour toi Romain si tu m'écoutes. Donc je reviens à nos moutons. Tout a commencé vraiment, le point de bascule ça a été le CPF et la loi de finances. Donc pour vous expliquer, le CPF, j'ai de nouveau eu une procédure contradictoire. J'avais déjà eu ça en 2022. En fait c'est l'État qui t'inquiète. qui te dit vous ne respectez pas la loi, vous ne respectez pas nos conditions générales de vente, nos règles plutôt d'éligibilité, c'est comme ça qu'il l'appelle. Et donc, en fait, on vous met un peu en sourdine le temps que vous régularisiez les choses. C'est dur à dire régulariser. Et moi, j'ai été très surprise de cette procédure, puisque on était dans les clous, j'ai toujours veillé à ce qu'on respecte tout. Donc j'ai pas compris en fait. Mais ça, ça arrive quand j'ai déjà à peu près 5% de batterie. Vous savez sur les montres là, Garmin et tout, même sur les bagues, moi je l'ai aussi avec ma bague. On peut voir le taux de batterie qui nous reste dans le corps quand on commence notre journée. Et on va dire qu'à ce moment-là, j'étais déjà à 5%. Donc là, je prends une baffe monumentale. Je me dis, mais c'est quoi ce délire ? Je ne comprends pas ce qu'on me reproche. Bref, je m'entoure. À ce moment-là, la boîte va bien, mais elle n'est pas à son apogée. Ça tourne, mais ça ne tourne pas comme je veux. C'est un peu ralenti. Et donc là... je dois prendre des avocats pour assurer ma défense et dire que je fais bien le job donc je vous passe les taux d'honoraires des avocats mais vous imaginez bien que c'est considérable et je n'avais pas prévu ça dans mon budget plus ma responsable admin que j'adore et que j'embrasse si tu m'écoutes Cécile qui a été là pour moi qui a préparé les dossiers puisqu'on avait plus de 200 dossiers inquiétés sur le CPF vous imaginez la charge de travail à faire pour réunir les pièces bref je passe les détails que ce n'est pas très intéressant ... Mais elle a été énormément là pour moi. Donc, tout ça engage des dépenses, du temps, de l'énergie que j'ai plus. Mais let's go, on y va et on va y aller, quoi. Et puis ensuite, une semaine plus tard, vraiment jour pour jour, une semaine plus tard, une loi de finances apparaît. La grande surprise, et ça, c'est tous les OF qui ont été concernés, que nous ne pouvons plus accompagner les créateurs ou repreneurs d'entreprises. Sur le CPF, à moins d'avoir un RNCP ou un répertoire spécifique pour ceux et celles qui connaissent. Donc ça, c'est des années, c'est même pas des mois, c'est des années de procédure pour avoir cette certification au gradé de l'État. C'est quelque chose qui prend du temps, encore de l'argent, etc. Mais à ce moment-là, cette loi, elle est abrogée, ça veut dire qu'elle est publiée au journal officiel, qu'en fait, elle n'est pas rétroactive et qu'au fait... Dès que la loi sort, qu'elle est publiée au journal officiel, elle est exécutée. C'est-à-dire que ce qui s'est passé, c'est que le 16 février dernier, tous les OF qui étaient sur l'ACRE, accompagnement en création et reprise d'entreprise, ont été virés du jour au lendemain, sans courrier, rien. Ils nous ont fait un courrier trois jours plus tard. Donc, vous imaginez bien la colère. Et d'ailleurs, j'en ai peu entendu parler, honnêtement. Il n'y a pas eu trop de bruit. sur les directeurs et directrices d'OF qui étaient sur ce crédo-là. Ça n'a pas fait trop de bruit, en tout cas de mon prisme à moi. J'ai été très étonnée parce que ça, ça fait clairement des jobs en moins. J'avais quand même une CDI. Des jobs en moins, du chiffre d'affaires en moins, donc des boîtes qui crèvent. Donc voilà, voilà la réalité de l'envers du décor. Alors, c'est des boîtes qui doivent... arrêter leur activité alors qu'elles faisaient du CA, alors que ça tournait, alors qu'elles font un bon job. Et on se retrouve, en fait, sans pouvoir avoir de financement CPF. Donc, moi, à ce moment-là, ça représente 90% de mon chiffre d'affaires, le CPF. Donc, autant vous dire que ça a été un tremblement de terre, et pas que pour moi, mais pour tous les OF français, en fait. C'est pour ça que je suis étonnée que ça n'avait pas fait plus de bruit. Mais bref, ça, ça a été un coup de massue énorme. Vous imaginez que... Comme je vous l'ai dit, c'était 80% du chiffre d'affaires. Donc, février, en fait. Déjà, ça a commencé en janvier quand j'ai eu la procédure, puisqu'on a tout stoppé pour rester dans les clous et montrer qu'on avait pris en toute connaissance de cause l'inquiétude de l'État. Et on avait tout stoppé, en fait. Donc là, j'ai dû rappeler des clients pour leur dire « Non, je ne peux pas accepter votre dossier. » Franchement, je vous passe les détails, mais ça m'a pris un temps fou, une énergie folle et beaucoup d'argent. dépenser pour cette procédure-là. Et pour la suivante, vous allez donc le comprendre assez vite. Donc 90% du chiffre d'affaires, du coup, ça dégringole. Ça dégringole fin janvier, ça dégringole en février. Et je me retrouve en mode, je fais quoi, en fait ? Et à ce moment-là, en fait, j'ai plusieurs choix qui s'offrent à moi, mais moi, j'en vois deux. J'en vois un qui est, bon, il y a une procédure qui est en cours. Au pire des cas, ils te demandent de... Au pire du pire, ils te demandent de tout rembourser. Au moins pire, ils ne te payent pas les prestations en cours. C'est quand même des milliers d'euros, je précise. Et au mieux, ils lèvent la procédure parce que tu as montré les preuves qu'ils attendent de ta bonne foi et de ton travail de qualité qu'ils attendent. Mais ça, c'est à eux de le décider. Donc nous, on a évidemment fait tout pour montrer patte blanche et qu'on faisait bien notre job. Les témoignages en témoignent, sans mauvais jeu de mots. Et donc, j'ai deux choix, en fait, qui s'offrent à moi. Soit si remboursement égale liquidation égale j'ai plus d'entreprise, soit on va être... positive, loi de l'attraction, on attire ce qu'on désire et ça va bien se passer. Donc moi, je décide déjà de me dire, ok, let's go, ça va bien se passer et ça va le faire. Sauf qu'à ce moment-là, je vous rappelle encore que moi, j'ai rarement vendu sans CPF, des offres qui sont en plus à plus de, aujourd'hui, 4000 euros. Donc, c'était assez important. Donc en fait, je décide à ce moment-là de switcher et de switcher totalement de business model, donc de modèle économique en français, mais je pense que vous savez exactement de quoi je parle. Et à ce moment-là, je switch, sauf que mon équipe en place, donc je me dis, il faut que je switch, il faut que je switch de business model, mais j'ai une énergie pourrie. Vraiment, ce n'est pas la fiesta, je suis au bout du rouleau, je ne mange plus. je pleure tous les jours, j'ai vraiment une énergie pourrie. Et ça aussi, c'est important que je vous le dise, ça se propage en fait, et ça s'est propagé sur mon équipe. Je n'arrivais plus, moi, à apporter quoi que ce soit, je me disais, mais c'est quoi ce bazar en fait ? Donc forcément, mon énergie insufflée, négative et très basse, forcément ça se fait ressentir sur ton équipe en fait, quand t'en as une, et on n'a rien sans rien, on a ce qu'on vibre. Et ça, il ne faut pas l'oublier. Donc, je pense que je suis aussi responsable de l'enchaînement des merdes que j'ai eues juste après. Et c'est ce que je vais vous raconter. Donc, il y a ce contexte. Moi, je me dis, OK, bon, il faut que je revoie mon business model. Je n'ai pas le choix ou alors j'arrête. Mais je n'avais pas envie d'arrêter. Et à ce moment-là, le mastermind dans lequel je suis joue un rôle clé. C'est que j'ai beaucoup de gens autour de moi qui vendent des accompagnements, du coaching, etc. sans CPF et qui me disent toutes et tous, c'est une opportunité Léa, tu vas y arriver tu vas arriver à t'affranchir du CPF et ça va le faire quoi, donc moi j'écoute mais à ce moment là franchement je vous cache pas que c'est compliqué pour moi de me dire bah c'est possible en fait, mais bon je me dis d'autres l'ont fait, pourquoi pas moi avec toute l'énergie et tout ce que j'investis en temps, en énergie, en argent dans Gopleni, ça va le faire voilà j'ai ma petite voix qui me dit ça va le faire ... Je ne vous cache pas aussi qu'à ce moment-là, je tire beaucoup de cartes du tarot. Je regarde beaucoup ce qui va se passer et le tarot me dit en permanence, je parle du tarot de Marseille ici, que je vais y arriver, que ça va être dur, mais que je vais y arriver. Donc moi, je me dis, bon, c'est un truc, c'est peut-être un placebo, mais je m'en fous, en fait, je l'écoute et j'y vais. Donc dans le même temps, on est une dizaine dans l'équipe. Et je dois annoncer tout ça. Évidemment, je vous rappelle mon énergie qui est pourrie. Donc, j'insuffle tout ça et forcément, ça fout un peu le bazar. Et donc, à ce moment-là, ça se met à merdouiller dans mon équipe. J'ai des erreurs de membres de mon équipe qui sont assez fatales, qui m'ont coûté beaucoup de temps et d'argent surtout, qui me prennent la tête. Mais comme souvent, c'est moi qui encaisse puisque c'est... C'est moi qui dois gérer le bateau derrière, c'est moi qui dois gérer les merdes. Désolée, j'utilise beaucoup le mot merde. Désolée pour mon argot, mais je n'ai pas le choix que d'utiliser ça parce qu'il n'y a pas plus grand comme terme que ça. Donc voilà, j'ai des erreurs de mon équipe. Dans le même temps, je décide aussi de m'entourer, et j'avais déjà commencé à le faire, de gens qui sont compétents, de gens qui savent mieux faire que moi, de gens qui sont calés, qui sont structurés. qui y vont, qui sont des pontes en fait. Et j'avais déjà commencé au mois de novembre et je continue, donc je décide d'onboarder, donc d'accueillir, de recruter des profils et j'en fais cinq. Et très vite, eh bien j'off-board, c'est-à-dire que je remercie des personnes ou des personnes partent, trois personnes sur ces cinq personnes. Donc autant vous dire que ça, c'est un vrai problème. Le turnover dans une boîte... Ça ne nous rend pas service du tout, ni à la personne qu'on recrute, ni à nous, puisque c'est une perte de temps et d'énergie énorme et donc d'argent. Parce que je rappelle que le temps, c'est de l'argent dans une entreprise. Et donc ça, ça a été très, très compliqué. J'ai fait des mauvais choix de recrutement. Clairement, je n'étais pas dans la meilleure énergie pour recruter. Mais finalement, après tout ça et quelques semaines plus tard, en vous en parlant ici, aujourd'hui... parce que je veux quand même mettre du positif dans tout ça, c'est que j'ai mon équipe de rêve. J'ai que des personnes qui m'entourent et qui sont des pointures, des head players, comme on pourrait dire, c'est-à-dire qui sont plus compétents que moi. dans plein de domaines que je gérais. Et donc, c'est ça que je voulais. Et j'y arrive, donc c'est trop, trop chouette. Mais pour revenir sur ces off-boarding, c'est difficile. C'est difficile parce que c'est de l'humain. C'est de l'humain derrière. Et dans tout ce contexte, en fait, c'est pas forcément qu'ils étaient incompétents, pour la plupart. Beaucoup étaient incompétents, je l'admets. Mais c'est surtout parce qu'en fait, le contexte, il changeait. Parce que ça devenait flou. pour tout le monde, où on va, comment on y va. Donc en fait, ça a fait des tremblements de terre chez tout le monde. Et donc dans cette même période, j'ai fait des mauvais choix. Il y a eu quand même des personnes incompétentes. Mais la majeure partie de l'histoire, c'est que le contexte, il changeait. Et donc les repères des gens changeaient. Donc dans tout ce contexte, encore une fois, ça m'a mis des coups parce que moi, je suis profondément humaine. J'ai du mal à dire au revoir à quelqu'un. C'est difficile pour moi. Donc ça me rajoutait... des heures de sommeil en moins parce que j'étais très très préoccupée par cet aspect humain. Et le pire, c'est que la majorité de mon équipe, même si peut-être elle sentait mon énergie, je ne le montrais pas. J'en parlais pas trop ou à des personnes hyper clés pour moi pour prendre mon relais quand j'en avais besoin, mais je ne le montrais pas. Je l'ai un tout petit peu montré à mes proches. En tout cas, ma famille proche était au courant, mais j'étais complètement dans ma grotte, dans mon tunnel. de taf, de je vais jamais m'en sortir. Il y a aussi un autre contexte, c'est qu'à ce moment-là, arrive que des mères. Je vous l'ai déjà dit en début d'épisode, c'est que dans ce contexte, on attire ce qu'on vibre. Donc moi, j'attirais que des illusions qui tombent, du bullshit, des claques. Et dans cette période-là, je reçois un message, une proposition. d'une personne sur Insta qui me propose une participation à un sommet en ligne. Alors, je ne sais même pas si elle écoutera cet épisode, si du coup, elle se reconnaîtra ou pas. Mais en tout cas, elle me parle de visibilité, de collaboration, de réseau. Donc moi, je lui réponds. Pas trop de nouvelles. Et puis, elle me demande le nombre de personnes que j'ai sur ma newsletter. Donc, je lui réponds. Et puis, plus rien. Silence radio, no news. Puis, je me dis, mais... en fait, pourquoi je n'ai pas de nouvelles ? Et j'ai vu, j'ai été regarder, j'ai vu que le sommet avait eu lieu, donc je me suis sentie rejetée. Ça, c'est une grosse blessure chez moi, le rejet. Je me suis sentie... Je n'ai pas compris et en fait, en allant regarder, j'ai vu que des personnes, des intervenants, qui avaient des 15 000, 20 000, 30 000 euros de followers. Donc je me suis dit, en fait, c'est ça la reconnaissance ? Tu ne me donnes plus l'heure parce que moi, j'ai plus de 1000 personnes en followers ? Du coup, le nombre de followers, c'est lié au CA que tu fais et à la crédibilité de tes propos ? Alors ça, vraiment, cette personne ne s'est pas du tout rendue compte que me ghoster comme ça, ça avait eu une incidence. Mais là, je me suis dit, OK, il y a un problème dans le game des réseaux sociaux, en fait. Du coup, si je n'ai pas 30 000 followers, ça veut dire que quoi ? Que je ne fais pas assez de CA ? Que ma parole ne vaut rien ? Pourquoi on invite en fait toujours les gens qui brillent, qui sont dans la lumière ? qui ont des tonnes de followers, j'en vois, c'est toujours les mêmes sur les podcasts, je vois tout le temps les mêmes. Pourquoi on ne donne pas la parole à des gens qui sont dans l'ombre, entre guillemets, mais dans la lumière interne ? C'est exactement ce que je fais avec ce podcast d'ailleurs. Je n'invite pas que des gens qui ont 30 000, 40 000 ou 100 000 euros, 100 000 euros, pas du tout du coup, de followers. J'invite vraiment des personnalités qui m'intéressent, avec lesquelles... je sais que je vais apprendre beaucoup et qu'ils vont aussi vous apprendre énormément. Donc là, franchement, je prends une claque. Et au milieu de ce chaos, j'ai 35 ans. Voilà, j'ai eu 35 ans le 15 mars. Et là, deuxième claque. Bon, je ne sais même plus où on en est maintenant. Mais je me dis, il y a une question profonde qui me taraude. Est-ce que je suis en train de vivre ce que je prône ? Est-ce que je suis en train de construire vraiment... Une entreprise, un business qui est au service de ma vie. Ou est-ce que je suis juste en train de me sacrifier pour faire tourner une machine en fait ? Et là je me dis mais ça va pas du tout en fait. C'est pas du tout ce que tu imaginais à tes 35 ans. Ma vieille t'en es loin en fait. Tu fais plein de sacrifices. Sauf que la reconnaissance elle est toujours envers toi-même. C'est pas tes équipes qui vont te la donner. La reconnaissance quand on a une boîte c'est envers soi-même. avant tout que c'est important de l'avoir. Du coup, je me dis, mais je cherche quoi en fait ? Je vais finir malade ? C'est quoi le délire en fait ? Je vais où là ? Et c'est à ce moment-là que je me suis dit, mais je ne veux plus ça. Je ne veux plus ça. Et je veux plutôt avoir une entreprise qui serve la vie que je veux. Je décide alors, et je l'ai dit en story, de partir à Bali. Et Bali, pour moi, j'ai été appelée par plein de signes, énormément de signes. Et je me suis dit, mais en fait, il y a un seul et même endroit, un peu refuge, ressource, que j'ai envie d'être là tout de suite maintenant pour faire le point, c'est à Bali. Et Bali, il y a une âme dans cette île, pour ceux et celles qui connaissent, qui est incroyable, où tu as un peu les réponses à tes questions. Et je me dis, je vais là-bas en fait. Mais je ne vais pas là-bas que pour bosser et changer d'atmosphère, d'environnement, mais je vais aussi là-bas pour me ressourcer. Et juste pas me ressourcer en mode, je fais une méditation par semaine et une sieste par semaine, des trucs anecdotiques. Non, j'y vais, je fais un vrai break d'un mois. Et le mois d'après, je bosse de là-bas en mode digital nomade parce que ça faisait longtemps que je convoitais de pouvoir faire ça. Donc je me dis, let's go, je pars deux mois et let's go. Et donc les gens commencent à me poser des questions sur mes projets de voyage, etc. Et je leur dis que j'ai décidé de partir à Bali pendant deux mois. Et en fait, on commence à me dire, je reçois beaucoup de t'as trop de la chance toi, avec des regards d'accusateur, de jaloux. Ah bah dis donc, tout de suite on me dit, mais comment tu vas faire financièrement ? Tout de suite. En fait, les gens me renvoient à leur propre peur. Ça, ça m'a déçue. Ça m'a déçue parce que je n'ai pas de chance en fait. La chance, je la provoque toute la journée, toutes les heures, toutes les minutes, toutes les nuits. Je n'ai pas de la chance d'avoir des mycoses, des infections urinaires, de me bloquer le cou toutes les semaines, d'avoir des cheveux blancs qui poussent plus vite que la musique. Je n'ai pas de la chance en fait. Je crée ma chance. C'est du boulot d'avoir une entreprise qui fonctionne. C'est du boulot. Donc, je ne comprends pas. À ce moment-là, je suis déçue, et pas de certaines personnes, juste du contexte et de l'être humain, en fait. Pourquoi on jalouse tout le temps ceux qui réussissent ? Mais tu as vu ce que je me tape depuis 5 ans et demi, en fait ? À quel moment je pense à moi ? Stop les sacrifices, en fait. Stop les sacrifices. Mais évidemment, mes proches proches. Les gens qui m'aiment et que j'aime sont dans une énergie de joie, me disent « mais oui, t'as trop raison » . Là, je parle vraiment des personnes un peu moins proches de moi. Ce virage, c'est un peu quand t'as plus le choix que de te choisir. Et c'est ce que cette période m'a appris. C'est que ma santé mentale, ma joie de vivre que j'avais, mes désirs, mes rêves, ça passe avant tout. Avant mon entreprise, avant mon image, avant tout. Alors j'ai vraiment décidé d'arrêter de subir et de survivre. Et pour ça, et pour notamment mon départ à Bali, je mets en place des process, je structure mon équipe pour de vrai, je recrute, comme je vous l'ai dit, des profils experts pour m'épauler. Et j'ai surtout arrêté de me voiler la face, de faire semblant. Et c'est ce que je faisais depuis cinq ans et demi en fait. J'ai pris du recul. Et je pars à Bali pas pour fuir, mais pour me retrouver, pour respirer, me reconnecter à moi, à mon corps, à mon pourquoi. Et là, quand je décide ça, je change d'énergie, puisque je me dis, c'est possible, tout est possible. Et au mois de mars, quand j'enregistre ce podcast, on est au mois de mars, et le mois de mars, c'est extrêmement bien passé au niveau vente. On n'a jamais vendu autant sans CPF. J'ai une équipe qui est formidable, qui m'épaule, qui est créative, parce qu'eux aussi, j'ai réinsufflé cette énergie, cette vraie énergie positive. Donc quand tu retrouves ta vision, ton alignement, que tu t'entoures, tu peux tout construire. Et que surtout, et avant tout, quand tu crois, quand tu crois que c'est possible, et que tu fais tout pour que ce soit possible, encore une fois, c'est pas de la chance. Pour revenir sur un point, tout à l'heure, je vous disais que je me sentais seule, malgré que je suis hyper bien entourée, malgré que j'ai un mastermind. Et en fait, ouais, je me suis sentie seule avec ma connerie, en fait, de mais qu'est-ce que t'es en train de faire, en fait ? Il y avait personne pour m'aider. Bah, évidemment, parce que la personne qui peut t'aider, c'est toi-même. Et cette solitude, elle a été hyper difficile. Et j'avoue, j'avoue quand même, de manière très honnête, que j'ai ressenti que quand t'es dans la merde, que t'as besoin de soutien, il n'y a pas grand monde, je parle d'entrepreneurs, vraiment, qui est là pour toi. J'ai quand même envie de vous donner quelques punchlines que cette période m'a laissé comme des tatouages de ce que je n'oublierai pas. Déjà, c'est stop les sacrifices. Je me fais passer en premier maintenant. C'est pas mon business qui me définit, c'est la façon dont je vis. Ma santé mentale est mon vrai capital. Je ne suis pas une guerrière, je suis une femme hypersensible. Et c'est assez. Et c'est ok. Un business aligné, ce n'est pas une phrase LinkedIn, c'est une exigence intérieure. Et j'ai quand même quelques merci à faire. Voilà pas que je vais me mettre à pleurer quand même. Première fois sur... Première fois sur Welldesse Impact, mais j'ai beaucoup de merci à faire parce que j'ai vraiment eu des personnes formidables pour m'accompagner sur cette période qui n'est pas encore, mes larmes en témoignent, terminée. Mais merci à Aurélie, à Sandra, à Pauline, à d'autres du Mastermind aussi qui ont été formidables avec moi et avec qui j'ai passé du temps à discuter, aux membres de mon équipe. Et toute l'équipe, en fait, qui a été aujourd'hui au top avec moi, hyper bienveillante. À mes proches, mes proches qui n'ont pas forcément compris parce que je suis toujours en train d'organiser des choses. Et là, j'étais vraiment dans ma grotte. Voilà. Et encore une fois, merci à mon équipe. Et puis, en fait, j'ai envie de me remercier, moi, parce que je n'ai rien lâché. Je n'ai rien lâché. Ça fait cinq ans et demi que je ne lâche rien. Donc, quelque part, j'ai envie de me remercier, en fait. Je le fais jamais, je suis dans le tourbillon. Vous savez très bien, quand on développe une boîte, on a peu de gratitude pour nous-mêmes, et c'est bien dommage, d'ailleurs. Donc, en conclusion, même si je me suis sentie très seule dans cette période, même si j'étais entourée, j'ai douté de tout. Mais aujourd'hui, je sais, je sais pourquoi je fais tout ça. Pas pour grossir à tout prix, faire de la croissance, mais pour construire quelque chose qui me ressemble, pour vivre libre, pleinement, et accompagner d'autres femmes à faire pareil. Alors... petit message pour toi si tu vis un moment de flou si tu t'interroges, si tu pleures en cachette t'es pas seul et t'as le droit de ralentir de t'écouter, de changer de dire foutez-moi la paix parce que ce qu'on est en train de faire, nous les entrepreneurs surtout dans le monde du bien-être c'est pas juste bosser à notre compte c'est réapprendre à vivre à notre rythme avec du sens et ça c'est plus que légitime, c'est vital merci beaucoup de m'avoir écouté et si t'as aimé un petit peu l'épisode tu peux me laisser Une petite étoile. Ce sera l'étoile de la joie et l'étoile de la lumière. A très vite. Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il sera tédé et éclairé. N'hésite pas à le diffuser à un maximum de personnes. Et n'oublie pas de t'abonner sur mon compte Instagram, lea.mispoulet. A bientôt !