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Win - le Podcast des placements performants

#2 Investir dans les meilleures startups et comment les trouver ? avec Lucas Mesquita, Co-fondateur de Caption

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57min |23/02/2024
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#2 Investir dans les meilleures startups et comment les trouver ? avec Lucas Mesquita, Co-fondateur de Caption

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57min |23/02/2024
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Description

Dans un contexte de recherche de rendements et de sens dans nos investissements, nous nous intéressons aujourd'hui au Venture Capital.

Dans ce second épisode de la saison 2 de notre podcast, Lucas Mesquita, Co-fondateur de Caption, interviewé par Jérémy Orféo, Co-fondateur de Weelim, nous fait un tour d’horizon complet sur le Venture Capital (Capital Risque) en 2024.

On y parle Private Equity,  et ça va t'aider à réussir tes investissements en #2024.

Lucas sait de quoi il parle quand on discute de Venture Capital (capital risque)

👉 10 ans d’expérience dans le domaine de l’investissement en startups technologiques avec plus de 12 investissements réalisés
👉 pour un multiple sur fonds propres (MOIC) constaté de 2,41x* son track record personnel et historique

*𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑡𝑖𝑡𝑟𝑒 𝑖𝑙𝑙𝑢𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑓 𝑒𝑡 𝑣𝑎𝑙𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑙’𝑒́𝑝𝑜𝑞𝑢𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑜𝑝𝑒́𝑟𝑒́𝑠. 𝐿𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́𝑒𝑠 𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑎𝑔𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑓𝑢𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠.

Dans cet épisode, on parle et on analyse des faits, que des faits

👉 Quel est l’état du marché ? Point sur l’état des valorisations et la baisse des levées de fonds.
👉 Comment fait-il pour sélectionner les start-up dans lesquelles il investit ?
👉 Le profil de l’entrepreneur français à succès a-t-il changé ces dernières années ?
👉 Est-ce que seul de mon côté, je peux investir aux côtés de ces entrepreneurs

Lucas explique notamment comment il fait pour sélectionner et investir dans les meilleures start-up de demain.

On parle aussi du nouveau fonds qu'ils ont lancé il y a quelques semaines. Ce fonds est accessible par l'intermédiaire de Weelim sans frais supplémentaires.

🏹 TRI net ciblé de 17,04% et multiple de 3,06x sur 8 ans
non garanti - risque de perte en capital

Vous accéderez à tous ces sujets tout au long de votre écoute ! On espère que ça vous plaira !

Bonne écoute à toutes et à tous !

#win #weelim #podcast #diversification #placement #rendement #épargne #investissement #startups #venture


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501

  • Jéremy Orféo

    Bonjour à tous, vous êtes sur WIN, le podcast des placements performants. Je m'appelle Jérémy Orfeo, je suis un des fondateurs de la société WIN et après plus de 10 ans à accompagner des investisseurs de tous horizons, j'ai décidé avec ce podcast de vous donner accès à un contenu exclusif et à forte valeur ajoutée. Tout ça pour vous aider à piloter judicieusement vos placements en fonction de vos motivations, de vos capacités d'investissement et de vos objectifs de performance. Dans ce podcast, je reçois donc des experts de la finance, de gestion, entrepreneurs, conseillers ou investisseurs aguerris pour échanger, débattre et partager avec vous notre expérience et nos convictions éclairées. Alors bonne écoute ! Bonjour à tous, j'ai le plaisir aujourd'hui de recevoir Lucas Mesquita, cofondateur de la société Caption. Salut Lucas !

  • Lucas Mesquita

    Salut à toi Jérémy et merci beaucoup pour l'invitation, ravi d'être avec vous aujourd'hui.

  • Jéremy Orféo

    Merci à toi d'avoir accepté cette invitation. C'est le deuxième épisode aujourd'hui que nous enregistrons du podcast WIN que j'ai le plaisir d'animer. Et aujourd'hui on va parler avec toi Lucas de Private Equity. Et on verra que tous les gens qui nous écoutent et qui ont... Rêver ou envie d'investir dans des startups, vous êtes des gens avec qui ça peut être intéressant de le faire et on va voir pourquoi. Parce que dans l'univers du private equity, on parle souvent de plein de choses, ça touche à plein de domaines et on va voir comment vous vous positionnez dans cet écosystème. Sachant que l'intérêt aujourd'hui dans le patrimoine d'un particulier d'investir en private equity, c'est à la fois de diversifier évidemment ses placements, mais c'est aussi d'aller chercher des leviers de performance peut-être plus élevés que ce qu'on peut avoir dans d'autres classes d'actifs, avec les risques évidemment associés à un rendement potentiellement plus élevé. Et on va parler de tout ça, sachant qu'on parle de rendements qui peuvent être supérieurs à 10%, donc c'est quand même très important. mais on verra évidemment qu'un rendement élevé s'associe toujours de risques potentiellement plus élevés. Tout ça, on va en parler tout au long de cet épisode avec toi, Lucas, qui a cofondé la société Caption fin 2020. Et donc, est-ce que tu peux nous expliquer un peu plus ce que fait Caption, qui vous êtes, comment vous êtes arrivé à créer une société dans l'univers du private equity et un peu vos métriques 2023 et ce qui vous caractérise.

  • Lucas Mesquita

    Avec plaisir et merci beaucoup pour cette introduction Jérémy. Donc effectivement, on a créé Caption fin 2020, comme tu l'as mentionné, avec deux autres associés, donc Quentin qui s'occupe chez nous de toute la partie technique. C'est lui qui a développé la plateforme de... souscription, d'inscription, de découverte des deals, parce que ça, c'est quand même un point vraiment important chez nous et on a un vrai produit technologique qui permet aux investisseurs et à leurs conseillers d'avoir une expérience qui soit la plus intuitive et la plus simple possible. Ça, c'est vraiment un point très important chez nous. Un deuxième associé qui s'appelle Mathieu, qui lui avant gérait un corporate venture, c'est-à-dire un fonds d'investissement de grandes entreprises, et en l'occurrence de l'entreprise côté Vinci. et moi-même qui effectivement auparavant ai fait partie de l'équipe fondatrice d'une société de gestion agréée à l'AMF qui s'appelle Axelio Capital sur laquelle on avait levé trois fonds d'une cinquantaine de millions chacun en trois ans avant que je quitte cette société à l'été 2020 pour pouvoir cofondre des Caption.

  • Speaker #1

    Et donc Caption,

  • Lucas Mesquita

    c'est la plateforme qui propose d'investir dans tous les actifs du private equity avec trois grandes classes d'actifs chez nous. L'investissement en capital investissement, soit en direct dans des sociétés, donc des PME et des startups, des sociétés technologiques. D'un autre côté, l'investissement dans des fonds d'investissement pour pouvoir bénéficier. de la diversification pour une souscription avec derrière un certain nombre de sociétés qui sont investies par ce fonds-là, le principe même d'un fonds d'investissement. Et une troisième classe d'actifs chez nous qui sont les biens de collection sur lesquels on peut s'exposer à... à des actifs tels que les œuvres d'art, tels que les montres de luxe, etc., par l'intermédiaire du papier. Donc c'est de l'art papier ou de la pierre papier, enfin de l'art papier ou de la montre papier, comme il existe de la pierre papier depuis une grosse soixantaine d'années maintenant en France.

  • Jéremy Orféo

    Ok, vas-y, continue.

  • Lucas Mesquita

    Non, juste pour donner un ordre d'idée aux auditeurs en termes de chiffres. Donc ça fait deux ans qu'on a commencé réellement à collecter, puisqu'on est dans une activité réglementée, notamment par l'autorité des marchés financiers et par l'ACPR côté Banque de France. Donc la grosse partie de la première année de Caption a été dédiée à la partie agrément et réglementaire. Donc on a commencé à collecter réellement depuis deux ans. Donc on a collecté un peu plus de 50 millions d'euros sur cette période-là. On a 45 000. investisseurs et on a quasiment une centaine de partenaires, conseillers en gestion de patrimoine, family office qui sont inscrits sur la plateforme.

  • Jéremy Orféo

    Oui voilà, donc ça c'est aussi une des particularités, c'est que Caption, c'est une plateforme sur laquelle les investisseurs peuvent s'inscrire et investir directement, mais vous avez aussi laissé cette possibilité à des acteurs qui font... du conseil en gestion de patrimoine comme Weelim, d'être partenaire de Caption, et donc le conseiller en gestion de patrimoine, en l'occurrence Weelim, reste l'architecture globale de la gestion des placements de ses clients, avec la possibilité de les inscrire sur la plateforme et de les accompagner dans une logique d'investissement à vos côtés. Et donc c'est comme ça que nous on intervient et tout ça, ça se fait sans frais supplémentaires pour l'investisseur puisqu'il passe par nous ou directement par la plateforme. Il n'y a pas de frais supplémentaires à se faire accompagner par Weelim dans le cadre de sa logique de diversification. donc c'était important de le dire mais aussi je reviens sur ce que tu as dit sur la présentation de Caption parce que parfois il y a un amalgame qui est fait par les investisseurs donc vous n'êtes pas une plateforme de financement participatif au sens crowdfunding comme on peut le voir avec des acteurs du marché comme Tudigo ou d'autres je n'ai pas d'autres noms qui viennent en tête si tu en as un, cite-moi un autre comme ça on n'en parle pas avec que d'hommes un axego, voilà, exactement par exemple dont Weelim est partenaire des plateformes dont on vient de citer mais quelle est votre différence avec ces acteurs là que les gens comprennent bien comment vous positionnez dans l'écosystème alors

  • Lucas Mesquita

    chez nous il y a effectivement 3 différences majeures je devrais même presque dire 4 la première c'est que Dans l'investissement sur les sociétés, on se positionne à la fois sur des sociétés assez matures, donc type Blablacar, type Doctolib, qui sont forcément des sociétés que vous connaissez, que vous avez utilisées, que vos enfants, que vos amis, que les membres de votre famille ont utilisées. Donc ça, c'est la première particularité. La deuxième, c'est qu'on propose aussi d'investir dans des sociétés moins matures, donc en phase d'amorçage sur leur première levée de fonds. Sauf que la particularité qu'on a là-dessus, c'est que... On propose d'investir en parallèle. de notre fonds d'investissement. Donc ça, après, on va pas mal en parler avec Jérémy. Comme ça, vous rentrez sur une société qui est déjà dérisquée sur son financement avec le fonds d'investissement qui investit d'un côté dans lequel vous avez pu être souscripteur. Et derrière, si vous avez un coup de cœur en plus sur une société, sur une équipe, sur un secteur, sur un produit, vous avez la possibilité, en parallèle de la diversification dans le fonds, d'investir directement dans la société pour essayer d'aller jouer une performance additionnelle avec le niveau de risque que ça comporte en parallèle du fonds, bien sûr. Donc ça, c'est la deuxième particularité. La troisième, du coup, qu'on a un peu évoquée avant, c'est qu'on distribue des fonds sur notre plateforme, ce qui n'existe pas sur les autres plateformes de crowdfunding, puisque c'est de l'investissement en direct, deal by deal, comme on dit dans les sociétés. Et enfin, la dernière particularité, même si celle-là, on n'en parlera pas beaucoup aujourd'hui, c'est le fait que vous puissiez, comme on l'évoquait, vous exposer à la performance économique et financière de biens de collection, ce qui, effectivement, est proposé sur aucune plateforme de crowdfunding. Le crowdfunding sert à financer des sociétés.

  • Jéremy Orféo

    Ok, très clair. Je te propose de parler un peu plus, maintenant qu'on a bien situé Caption dans l'univers des différents acteurs du private equity, de revenir un peu sur le contexte actuel de marché, puisque déjà le private equity, c'est un mot très généraliste pour dire plein de choses. Il faut savoir qu'aujourd'hui... en private equity, quand on parle de private equity, on parle de LBO, on parle de capital transmission, on parle de venture capital, donc de private equity en infrastructure, de dette privée, donc c'est un marché qui est très important. Donc aujourd'hui, de quoi on va réellement parler quand on parle de private equity, Lucas ? Parce que vous ne financez pas d'infrastructure, vous ne faites pas de la dette privée, donc voilà. Dans le private equity, de quoi parle-t-on concrètement aujourd'hui ? Donc on ne parle que d'une partie du gros camembert. Donc qu'est-ce que tu peux nous dire exactement de quoi on parle ?

  • Lucas Mesquita

    Exactement, aujourd'hui on va principalement parler de Venture Capital, Capital à risque en français, qui est l'investissement dans des sociétés technologiques, des startups comme on dit, sur différentes phases de leur développement et notamment au travers de levées de fonds. qui sont effectivement un processus de recherche de capitaux et d'investissement par des capitaux institutionnels, donc les capitaux risqueurs, les fonds d'investissement gérés par des sociétés de gestion, ou d'un autre côté, par des business angels, notamment, pour permettre à la société de se développer.

  • Jéremy Orféo

    Ok, donc là on parle de Venture Capital, et donc quand on parle aussi du contexte de marché, ceux qui nous écoutent ont peut-être récemment... On a vu passer certains articles dans la presse, donc c'est important d'en parler parce que c'est vrai que le private equity en venture capital est un peu secoué. En tout cas, il y a pas mal d'actualités qui font, en tout cas dans l'écosystème du private equity, notamment de boîtes qui ont beaucoup levé, qui ont levé beaucoup d'argent ces dernières années et qui se retrouvent être aujourd'hui soit en redressement judiciaire, soit en faillite. On peut citer deux cas qu'on connaît bien dans l'univers de l'Insurtech et de la PropTech que sont Mastéos et Louco. Mais tu connais peut-être d'autres exemples. En tout cas, ce sont des boîtes qui ont beaucoup levé à un moment donné, qui se retrouvent en redressement judiciaire et en faillite. Donc ça, ça a fait beaucoup parler. Donc une boîte qui lève, ce n'est pas forcément une boîte qui va réussir à avoir un modèle périn dans le temps. C'est une des raisons pour lesquelles le capital risque est risqué. C'est qu'on ne sait pas fondamentalement si on investit dans quelque chose qui va bien fonctionner. Donc ça, c'est un des facteurs aujourd'hui dont on entend parler dans la presse et sur lequel j'aimerais bien avoir ton retour. Mais aussi un deuxième sujet, c'est que... En 2023, les boîtes ont moins levé que par les années passées. On parle de 30 à 40% de baisse. de volume de levée de fonds. Et donc, j'aimerais bien que tu nous dises, dans ce contexte-là, comment toi tu vois les choses ? Quelle est ton analyse de ce contexte-là et les perspectives ? Et est-ce que du coup, aujourd'hui, ça vaut quand même le coup pour des investisseurs de se dire finalement, en 2024, pourquoi je vais aller m'exposer sur du private equity, même si les rendements sont alléchants ? Donne-nous un peu ton avis là-dessus.

  • Lucas Mesquita

    Effectivement, il y a plusieurs angles par lesquels on peut répondre à la question globale que tu mentionnais, Jérémy. La première chose, le pourquoi on s'exposerait à du private equity en 2024. J'ai presque envie de dire que ça ne changera jamais, peu importe les années, peu importe les millésimes, c'est que c'est une classe de diversification, tout simplement. Que le marché aille bien en côté ou n'aille pas bien en côté, qu'il aille bien ou pas bien en côté, au final, si vous avez envie d'avoir cette diversification et de siloter au maximum votre épargne, vous allez devoir aller jouer différentes classes d'actifs avec différents niveaux de risque, différents rendements. potentiel entre votre immobilier, votre assurance vie à capital garanti ou non, vos investissements cotés en ETF ou en titre vif, et d'un autre côté, votre private equity avec les différentes classes d'actifs qu'on a mentionnées, le direct de société, les fonds d'investissement et potentiellement les biens de collection. Donc de toute façon, cette réponse-là sera toujours la même. Par contre, pourquoi en 2024, il peut y avoir un momentum un peu plus intéressant et ça rejoint ce que tu évoquais sur l'état du marché du venture capital aujourd'hui, du capital risque. Le marché du capital risque, effectivement, a vu ses volumes de collecte, ses volumes de levée de fonds se réduire et se contracter l'année dernière de manière assez significative, puisque ça fait un certain nombre d'années qu'on était en croissance. Donc, sur l'année dernière, ça fait une baisse de quasiment 36% par rapport à... ...l'année 2022. Par contre, quand on lit un peu plus le détail des chiffres, on voit qu'il y a une constante, c'est que... Le marché n'est plus tiré par les méga-levées de fonds. Ce qu'on appelle une méga-levée de fonds, c'est une levée de fonds au-dessus de 100-150 millions d'euros, qui généralement permettait à des sociétés d'accéder au statut de licorne, donc de sociétés valorisées plus d'un milliard de dollars et qui sont recensées un peu partout dans le monde. Ces levées-là se sont drastiquement réduites et on pourra expliquer pourquoi, parce que ça vient à la base de la chute des marchés cotés, notamment du Nasdaq aux États-Unis. On pourra y revenir. Alors qu'au final, les levées de fonds sur les sociétés en lancement, donc ce qu'on appelle en pré-amorçage, en amorçage, donc des sociétés qui sont au tout début de leur histoire, qui ont un début d'équipe, qui ont un premier produit, qui ont quelques premiers clients, ont fortement augmenté, puisqu'en 2021, elles représentaient de mémoire à peu près 60% des opérations qui étaient financées par les investisseurs. Et sur cette année, en tout cas sur 2023, on était à plus de 90%. Donc en fait le momentum sur le venture capital existe toujours. On doit toujours amener vers la transition écologique, on doit toujours amener vers la transition sociale, on doit toujours avoir des nouvelles formes de business model, des nouvelles formes de technologies qui vont nous appuyer au quotidien en tant que particuliers que nous sommes, mais aussi en tant que professionnels que vous êtes dans votre société, que Weelim est aujourd'hui en tant que conseiller en gestion de patrimoine agréé. Et donc il y a toujours un momentum sur cette classe d'actifs, mais pour le coup... beaucoup plus sur des sociétés jeunes, sur lesquels on a des expériences de rendement qui sont très importantes, mais aussi un risque très important puisque à peu près 50% des sociétés vont mourir durant leur vie. Il y a des exemples que tu mentionnais. Plutôt qu'arriver sur des stades plus avancés de la société où la valorisation est plus importante, le niveau de risque, certes, est censé diminuer puisque la société a passé différents jalons. Elle a plus de clients, elle fait plus de chiffre d'affaires, elle a un produit avec plusieurs offres. elle a une équipe qui s'est fortement étoffée, mais qui finalement, si ses fondamentaux, comme tu mentionnais Jérémy, ne sont pas solides, notamment ses fondamentaux de génération de marge, donc à la fin de génération de cash et de rentabilité, ne sont pas très bons. Donc au final, on peut toujours avoir un déséquilibre, même sur une société qui est plus mature. Donc voilà, le constat, c'est vraiment qu'aujourd'hui, et nous, c'est ce qu'on joue depuis un certain temps et ce qu'on joue d'autant plus avec la sortie de nos nouveaux fonds d'investissement. C'est le momentum actuel d'investir dans des sociétés en création sur lesquelles on va les financer sur leur première levée de fonds entre 800 000 et 1,5 million d'euros. Et derrière, ces sociétés, ça va leur permettre pendant 18 à 24 mois de se développer. potentiellement ne pas avoir à relever des fonds si elles ont un modèle qui est nativement rentable. Ce qu'on appelle avec des units économiques c'est un terme en français pas très beau, c'est des unités économiques qui sont saines, donc la capacité à générer de la marge dès le début, par exemple. Et donc ensuite, la société n'aura pas besoin de relever. Et à ce moment-là, c'est génial parce qu'elle peut poursuivre son développement toute seule. Nous, en tant qu'investisseurs, on n'est pas dilués au capital, donc on conserve la même part que celle qu'on avait quand on est rentrés, le petit pourcent. par exemple. Ou d'un autre côté, la société a fortement financé son développement, elle va être capable d'être rentable, mais on a besoin de remettre des fonds dedans pour continuer à se développer, soit sur un nouveau produit, soit à partir, aller commercialiser à l'étranger ou que sais-je. Et là, à ce moment-là, on va aller relever des fonds. Et c'est là où c'est intéressant, c'est que les volumes ont fortement diminué l'année dernière, mais ça ne va pas être éternel. À un moment donné, il y a énormément d'argent sur le marché puisque les politiques monétaires des banques centrales depuis 2008 ont été très accommodantes. Donc les banques ont beaucoup emprunté, les assureurs aussi. Donc au final, les banques ont dû placer leurs fonds sur des actifs diversifiés et des actifs à plus ou moins fort potentiel. Donc elles ont investi dans des fonds d'investissement. Et ces fonds d'investissement, maintenant, il faut qu'ils le déploient, ce cash-là. En fait, ils sont payés pour ça. C'est dans le règlement de leurs fonds d'investissement. et on en sait quelque chose. Donc, l'idée, c'est vraiment de dire, oui, il y a toujours énormément de potentiel sur la classe d'actifs. Il faut être d'autant plus sélectif qu'avant, comme toujours sur des périodes de crise. Mais par contre, ça a normalisé le marché. Les valorisations se sont réduites. Les rapports qualité-prix se sont drastiquement améliorés. Il faut être accompagné par des experts là-dessus qui vont pouvoir vous aider à trier le bon ou du mauvais grain. Il faut toujours diversifier. Si vous avez 100 000 euros d'épargne à investir, que vous voulez faire du Venture Capital, ne mettez pas 50 000 euros sur deux sociétés ou ne mettez pas 100 000 euros sur une société. Mettez peut-être 50 000 ou 100 000 euros dans un fonds. Et ensuite, comme ça, vous êtes diversifié par nature. Et ensuite, vous allez pouvoir mettre des tickets deal by deal à côté qui vont un peu plus vous parler et un peu plus vous faire rêver. Donc tout ça pour dire que oui, il y a un momentum. Si aujourd'hui il existe en Venture Capital, c'est sur les sociétés les plus jeunes. Comme ça, quand elles devront relever des fonds, si elles doivent le faire dans 18-24 mois, le marché sera reparti à la hausse parce qu'à un moment donné, les capitaux risqueurs et fonds d'investissement doivent investir leurs fonds. Et là, vous allez pouvoir en profiter et on va pouvoir en profiter ensemble puisque les valorisations vont remonter, les montants à lever vont remonter et normalement, en tant que premier investisseur, vous allez pouvoir commencer à en récolter des premiers fruits à ce moment-là.

  • Jéremy Orféo

    Ok, très clair. Sur la partie, on va dire, opportunité et marché aussi, est-ce qu'aujourd'hui, à quoi ressemble un entrepreneur en 2023 qui lève des fonds ? C'est quoi en fait le profil ? Alors, je ne sais pas s'il y a un profil type, mais en tout cas, est-ce que toi, depuis que tu fais, parce que, évidemment, tu as cofondé Caption en 2020, mais... Tu n'es pas arrivé dans l'univers du private equity en 2020. Comment tu as vu évoluer ce marché depuis les cinq dernières années, par exemple, ou un peu plus si tu veux tirer le trait plus loin, du profil des entrepreneurs, des dossiers que tu vois passer sur la partie venture capital ? Est-ce que tu peux nous partager un peu ton retour sur cette évolution et du coup, ce que ça signifie, toi, au niveau du sourcing des dossiers, de la sélection des dossiers en interne ?

  • Lucas Mesquita

    Bien sûr. Ce qui est sûr, c'est qu'il est beaucoup plus difficile de sélectionner aujourd'hui qu'hier pour la simple et bonne raison que la qualité des entrepreneurs a drastiquement évolué positivement depuis une dizaine d'années. Moi, j'ai commencé ce métier il y a plus de dix ans. Les premières startups qu'on rencontrait à l'époque, en tout cas en France, c'était des startups qui étaient, je caricature le trait, mais vu que tu m'as demandé le portrait, ça permet vraiment de bien situer, c'était des cadres de grandes sociétés. qui avaient été un peu mis au placard et qui en fait avaient envie d'en sortir ou qu'on a poussé à en sortir tout simplement ou d'un autre côté des chercheurs de laboratoires publics qui avaient envie de sortir une technologie du public pour en faire une société privée dans les deux cas ça ne marchait pas puisque vous avez des personnes qui étaient très peu orientées business et ou qui n'avaient jamais géré une société de leur vie qui au final partaient souvent billes en tête en disant une startup c'est de la technologie Donc on va développer une technologie pendant des mois, des mois, des mois, et puis après, on va la mettre sur le marché, sauf qu'au moment où vous la mettez sur le marché, votre technologie n'est jamais parfaite et vos clients vous le disent. Donc à ce moment-là, vous auriez peut-être dû le faire 12 mois avant parce qu'elle n'aurait pas été plus parfaite non plus, mais au moins, vos futurs clients vous auraient orienté dans le bon sens. Et deuxièmement, quand on partait sur le marché, généralement, il ne restait plus assez de cash pour pouvoir aller générer suffisamment de chiffre d'affaires avant de relever des fonds. Et si vous allez relever des fonds sans avoir de clients, Bon, ben la plupart du temps, ça ne se passe pas très bien. Donc ça, c'était il y a une dizaine d'années. Et depuis, vraiment, les équipes fondateurs se sont énormément étoffées et se sont énormément professionnalisées pour diverses raisons. La première, c'est qu'aujourd'hui, je vous donne des chiffres pour avoir des ordres d'idées, bien sûr, ils ne sont pas précis au pourcentage pris, etc. Mais aujourd'hui, vous avez plus de 90% des entrepreneurs qui ont déjà travaillé dans une startup. notamment dans des grosses startups, que ce soit des startups américaines ou que ce soit des startups européennes. Donc, ils ont vraiment cette capacité à voir comment on arrive à mener, selon différents stades de vie, selon différents niveaux de difficulté ou de réussite, une startup vers un succès. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est qu'on a des entrepreneurs qui sont beaucoup mieux formés initialement puisqu'on a un écosystème de la formation. à la startup au sens large du terme, que ce soit les écoles, les incubateurs de startups, les startups studios, etc., qui ont pullulé ces dernières années et qui ont permis aux entrepreneurs d'être beaucoup mieux formés aujourd'hui sur tous les sujets qui font la réussite d'une startup. Bien sûr, la partie financière, mais aussi la partie produit, la partie marketing, la partie commerciale, etc. Donc, on arrive déjà avec des backgrounds. qui sont beaucoup plus épais. Quand ensuite, on va bosser dans une startup, forcément, ça permet de continuer à épaissir les entrepreneurs. Et enfin, la troisième chose, c'est qu'aujourd'hui, vu que ce sont des entrepreneurs qui auparavant bossaient dans une startup, ils ont beaucoup plus de réseaux, beaucoup plus de réseaux, notamment pour se financer, parfois pour des clients parce qu'ils ont travaillé, je ne sais pas, en faisant une startup dans l'éducation. et derrière ils sortent de cette société là pour monter une société dans l'éducation qui va aller vendre au même client que leur société d'avant donc forcément on part avec un capital réseau qui est beaucoup plus important pour aller signer ses premiers clients donc voilà pourquoi aujourd'hui il y a beaucoup plus de sociétés qualitatives qu'avant, ça c'est une certitude et c'est encore plus dur de trier le bon du mauvais grain parce qu'auparavant sur 2000 sociétés vous en aviez peut-être 40 qui étaient qualitatives aujourd'hui sur 2000 sociétés vous en avez 500 qui sont très qualitatives et sur lesquelles vous allez devoir trier le bon du mauvais gras. Nous, pour vous donner un exemple d'idée du taux de sélectivité, on voit à peu près 2000 startups par an, on investit dans 15 à 20 nouvelles. Donc c'est là où en fait toute l'expertise est là où est tout le savoir-faire.

  • Jéremy Orféo

    Justement, quand on parle, on reviendra après sur la manière dont on peut sélectionner des dossiers, parce qu'il y a une question aussi de réseau, je suppose pour vous, et de reconnaissance. On vient vous présenter des dossiers. Mais un investisseur qui aujourd'hui se dirait, ok, moi, déjà pour deux raisons. La première, c'est quelqu'un qui par exemple est touché par ce côté ou qui veut savoir exactement où va son argent et donc recherche une utilité parce qu'on est vraiment aujourd'hui de plus en plus dans qu'est-ce que je fais avec mon argent, à quoi il sert et comment. C'est d'ailleurs tout. La raison d'exister de ce podcast, c'est d'expliquer aux investisseurs comment leur argent... Comment on crée de la valeur dans différentes classes d'actifs ? Et du coup, l'idée c'est de les éduquer, d'améliorer la manière de travailler la gestion de leur placement de l'investissement. Donc quand on parle d'avoir, et donc les investisseurs nous disent qu'ils recherchent de plus en plus d'utilité pour comprendre justement comment leur épargne crée de la valeur et derrière ça, ils peuvent en tirer de la performance. Mais du coup, ils se disent, ok, moi j'ai envie que mon épargne ait de l'utilité, j'ai envie d'investir dans des startups. parce que je pense que c'est comme ça que mon épargne peut avoir plus d'utilité qu'en étant investi en bourse, par exemple, sur le CAC 40, en se disant que sur le CAC 40, c'est quand même des grosses boîtes. Peut-être que ce n'est pas là où mon épargne a le plus d'utilité. Et encore une fois, il n'y a aucun jugement dans mes propos, c'est juste une réflexion comme ça. Et alors, ils se disent, du coup, je vais aller sur les plateformes, je vais m'inscrire sur les plateformes de crowdfunding, par exemple. et je vais investir dans des boîtes. Sauf que ces gens-là, ils n'ont pas fondamentalement la connaissance de, un, comment on valorise une société. C'est-à-dire, on dit que sur une plateforme de crowdfunding, financement participatif par exemple, on peut investir des 1000 euros dans une boîte X. Donc comment on va savoir, est-ce que la valeur à laquelle on rentre dans cette société, c'est une valeur qui est cohérente par rapport au marché ? généralement, quand on valorise une boîte, on regarde aussi d'autres boîtes dans le même industriel, la manière dont elles ont été valorisées par exemple, ça peut être une métrique intéressante. Bref, sous prétexte d'avoir une utilité avec son épargne, de potentiellement faire des choix qui ne seraient pas trop judicieux, parce que même s'il y a une boîte qui les intéresse, peut-être qu'ils vont rentrer à un prix qui est deux fois le prix qu'ils auraient dû payer par rapport à... prix habituellement pratiqués. Donc, j'arrive avec ma question. Ma question, elle était plus sur est-ce que tu conseillerais à ces gens-là de faire du financement participatif, c'est-à-dire d'aller sur des plateformes, de s'inscrire et d'aller eux-mêmes choisir des boîtes seules, en partant du principe qu'ils n'ont jamais valorisé de boîtes et qu'ils ne savent pas trop comment ça se passe, ou tu leur dirais plutôt d'aller dans un fonds, et si oui, pourquoi ? C'est quoi en fait le pendant des plateformes de crowdfunding versus aller dans un fonds, si tu veux ? Je sais que tu me vois venir avec ma question.

  • Lucas Mesquita

    Exactement. Et puis en plus, normalement, c'est la toute dernière dans laquelle je suis censé répondre sur quel est mon conseil pour rentrer en private.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Lucas Mesquita

    je vais quand même déjà donner quelques billes maintenant. La réponse de base, c'est ce que Weelim fait avec vous, vos clients, vos futurs clients, c'est que ça dépend déjà de votre situation actuelle. Ça dépend des plateformes de crowdfunding. Ça peut être très bien si vous avez déjà investi sur tous les autres types d'actifs et que ça devient votre investissement. plaisir et où votre investissement parie pour ceux qui ont envie, avec un petit ticket investi, de pouvoir faire potentiellement beaucoup de performances et qui n'ont pas tellement de risques à entièrement le perdre. Donc ça, ça dépend vraiment de votre situation. Ce qui est certain, c'est que... Normalement, les plateformes de crowdfunding sont censées bien faire leur métier et sélectionner les startups qui sont censées être les meilleures dans toutes les opportunités qu'elles peuvent posséder, ce qu'on appelle le deal flow, le flux d'opportunités. Et ensuite, c'est elles qui sont censées négocier les termes sur lesquels vous allez pouvoir investir, donc les différents droits des investisseurs, leurs devoirs, la valorisation, etc. Moi, il y a une petite chose qui m'a toujours légèrement gêné sur les plateformes de crowdfunding. Je ne dis pas que c'est mal, c'est juste une réflexion aussi, comme tu disais, Jérémy, c'est que les plateformes de crowdfunding, que ce soit crowdfunding immobilier d'ailleurs ou crowdfunding société, dans 99,9% des cas, l'investisseur ne paie pas de commission. Ceux qui paient les commissions, c'est soit les promoteurs dans le cas de l'immobilier, soit les sociétés dans le cas du capital investissement. Ce qui fait qu'en réalité, les sociétés de crowdfunding, si elles veulent croître, si elles veulent faire plus de chiffre d'affaires, donc plus de rentabilité, elles doivent proposer plus de projets. Et finalement, l'horizon est fini de projets qualitatifs. Quand je vous parlais de 2000 sociétés tout à l'heure, il n'y en a pas 2000 qui sont qualitatives, il n'y en a pas 1000, il y en a peut-être 500, comme je vous disais, et encore, plus vous allez devoir faire de société, plus votre niveau d'exigence va devoir se réduire. C'est complètement génial. Donc moi, c'est plutôt ça qui m'a toujours un petit peu gêné, c'est de dire, à partir du moment où le modèle économique repose, Non pas sur les investisseurs en disant, comme dans un fonds d'investissement, oui, monsieur l'investisseur, vous êtes client de Weelim, vous êtes investisseur en direct, vous allez payer 3, 4, 5, 6, 10 de commission parce qu'en fait, moi, en tant que gérant, j'ai fait un travail de sélection pour vous qui est énorme et qui mérite d'être rémunéré, plutôt que de dire, en fait, sur l'investissement, vous payez zéro. Ceux qui payent, c'est ceux qui viennent lever des fonds. Mais alors, du coup, je vais essayer d'en proposer le plus possible parce que si je me dis, non, en fait, je ne propose que les 10 boîtes les plus qualitatives. que j'ai vu, au bout d'un moment, votre société, votre plateforme de crowdfunding, elle va péricliter tout simplement parce qu'elle ne fera pas assez de chiffre d'affaires. Donc voilà, moi, je ne conseille pas de ne pas y aller, pas du tout. Ça dépend vraiment où vous en êtes dans votre niveau d'allocation et dans votre découverte du capital d'investissement non coté, du private equity. Mais il y a ce sujet-là sur le business model qui est toujours quelque chose qui m'a un petit peu gêné aux entourneurs où je me dis, finalement, qu'est-ce qu'on est le plus incité à faire ? À sélectionner moins de projets, donc apporter plus de valeur à l'investisseur ou à l'inversement, à mettre... en financement pour beaucoup de projets. Et donc, du coup, derrière, je fais la mini-transition pour ne pas donner trop de billets avant la fin. Moi, ce que je conseille toujours, peu importe la classe d'actifs dans laquelle on rentre, immobilier, action, coté, private equity, c'est de commencer en faisant de la gestion collective parce que finalement, la première épargne dans une nouvelle classe d'actifs, c'est souvent la plus importante parce que c'est celle qui soit va nous dégoûter de cet actif, soit qui va vraiment nous donner envie de plus s'exposer à cet actif-là. Donc moi, celle-là, je la confierais plutôt à des professionnels. Merci. C'est pour ça qu'on conseille souvent de faire des ETF en côté avant de commencer à faire du stock picking, sauf quand on est expert du secteur, bien entendu, ça c'est un débat. Mais en tout cas, pour les personnes un peu moins... amatrice de ces sujets-là, c'est commencer par la gestion collective, apprendre sur les sociétés aux côtés de gérants connus et reconnus, toujours bien valider leur track record, ce qu'ils ont fait par passé, leur performance, etc. Et une fois qu'on a commencé à apprendre avec eux, de commencer à co-investir sur certains dossiers, on en a parlé, et enfin, une fois qu'on a co-investi à côté d'un fonds et qu'on a suffisamment de patrimoine, on va finalement créer son propre fonds sur lequel on va diversifier nous-mêmes avec 200 000 euros ou 100 000 euros par an dans lequel on va investir dans 15, 20, 30 sociétés. Comme ça, on a l'avantage de pouvoir le faire nous-mêmes. Après, il faut réussir à gagner les deals. Ça, c'est un autre débat. Mais en tout cas, dans la théorie financière, pour moi, c'est ce qui a le plus de sens. On fait du collectif, on apprend, on fait du co-investissement avec le fonds dans lequel on a investi. Et à la fin, si on en a la capacité financière, le temps, l'envie, le réseau et la réputation, on va nous-mêmes, finalement, diversifier en direct notre portefeuille de private equity.

  • Jéremy Orféo

    C'est exactement ce qu'on conseille chez Weelim à nos clients de mettre en place dans leur stratégie et dans leur évolution. C'est-à-dire qu'on rentre toujours à un moment donné, puis on progresse, et puis après, des fois, on est totalement autonome. Il y a des clients qui, à un moment donné, n'ont plus besoin d'être accompagnés dans la gestion de patrimoine parce qu'ils se sentent totalement autonomes et qu'ils n'ont plus besoin de nous. Mais je vais me faire quand même l'avocat du diable parce que j'aime bien ça. Il y a quand même plus de frais à faire appel à un fonds. Donc au final, évidemment que ce discours-là, il va dans le sens de ton modèle économique. Mais est-ce que finalement, au final, le fait de payer ces frais... La gestion collective est fortement décriée dans l'univers du côté. Je fais un petit parallèle, mais c'est fortement décrié en se disant qu'il y a beaucoup de fonds en gestion collective. Je ne parle pas des ETF, des trackers, je parle des fonds qui sont gérés par des gérants en gestion active. comme quoi la majorité, c'est vrai, la très grande majorité de ces fonds, 90%, font moins que les indices au départ, parce qu'ils ont une structure de frais qui est plus lourde que d'autres cadres collectifs de gestion financière, comme les trackers par exemple. Est-ce qu'au final, ce n'est pas se gréver une partie de la performance ou une grosse partie de la performance ? plutôt que de faire sa propre diversification sur des plateformes de crowdfunding. Donc, je pose volontairement la question pour voir un peu comment tu peux apporter un peu plus d'éléments de réponse en se faisant. Parce que si je ne te posais que des questions sympas, on penserait que je suis là pour... Mais j'aime bien te poser des questions pas sympas.

  • Lucas Mesquita

    Non, ceci n'est pas un question.

  • Jéremy Orféo

    Exactement. Donc, je suis là aussi pour poser des questions qui fâchent.

  • Lucas Mesquita

    Non, mais c'est une très bonne question. C'est une très bonne question. Ce qui est certain, c'est que l'investissement en direct sera toujours moins chargé en frais que l'investissement en collectif. Ça, pour le coup, c'est une certitude. Encore une fois, on n'achète pas la même chose. On achète d'un côté... le fait de faire confiance à la sélection d'un acteur tiers dont l'intérêt, comme on le mentionnait avant, est de financer toujours plus de projets plutôt que financer un nombre de projets défini, ce qui encore une fois apporte un biais dans l'analyse, même si les sociétés financées en plateforme de crowdfunding peuvent être très qualitatives, encore une fois. Mais néanmoins, il y a quand même ce biais-là, ce qui fait que déjà, on n'achète pas la même chose. D'un côté, on achète... Ok, je fais de la gestion collective avec des gérants reconnus qui vont investir dans 15 sociétés cette année. Et d'un autre côté, je vais sur une plateforme de crowdfunding et j'ai envie de voir le plus de projets possibles pour pouvoir faire mon choix. C'est encore une fois, ce n'est pas du tout la même chose. Donc ça, c'est la première chose. La deuxième, c'est que quand on investit sur une plateforme de crowdfunding, finalement, le pouvoir qu'on peut avoir au sein de la société dans laquelle on investit est souvent assez faible. Donc la capacité qu'on a à ce que... la plateforme de crowdfunding pour notre compte puisse influer d'une manière... positive sur les choix stratégiques de la société, sur ses choix de financement, etc., est nulle, parce qu'à un moment donné, quand on finance 100 sociétés par an, on ne peut pas être présent dans 100 sociétés pour pouvoir, un, les aider à se développer, deux, peser dans la balance quand il est nécessaire de peser dans la balance pour défendre les intérêts de leurs investisseurs. Et encore une fois, garder en tête, d'un point de vue réglementaire, qu'une plateforme de crowdfunding, contrairement à un fonds, ne fait pas de la gestion pour compte de tiers, donc ne va pas gérer pour vous, c'est vous qui avez 100% de votre décision. d'investissement, de réinvestissement et de désinvestissement. Ce qui fait qu'encore une fois, la position n'est pas du tout la même. Et enfin, la troisième chose qu'on va... qu'on va acheter, quand on investit dans un fonds qui soit coté, non coté, etc., on achète l'expérience d'un gérant, tout simplement. On dit, ok, je vais faire confiance à cette personne-là, parce que pour telle, telle et telle raison, elle a montré qu'elle savait faire, qu'elle avait fait de la performance, que ses sociétés étaient qualitatives et que les entrepreneurs qu'elle a financés en étaient contents. Quand on investit sur une plateforme de crowdfunding, on va, comme je l'ai dit, essayer d'aller chercher de la diversité en disant, ok, il y a peut-être 80% des choses à jeter à la poubelle parce que je ne vais pas vouloir les prendre, il y en a 20% que je vais vouloir prendre. donc du coup, j'ai une position sur celle-là. Et c'est ces trois choses-là qui font qu'on a effectivement une différence de frais, parce que d'un côté, on a une équipe qui est rémunérée pour pouvoir permettre à leurs investisseurs de faire la performance la plus importante possible, et d'un autre côté, on a des équipes qui sont rémunérées, certes, pour faire que les investisseurs vont gagner de l'argent, mais aussi, avant tout, pour financer le plus de projets possibles.

  • Jéremy Orféo

    Ok, c'est très clair. Et donc, du coup, c'est une excellente transition sur votre savoir-faire et le fonds qui s'appelle le FPCI Blueberry, qui est lancé maintenant, et donc qui est ouvert à la souscription. Donc, je te propose d'en parler un peu plus, parce que justement, c'est ça qui va faire que ça va créer de la performance pour l'épargne de nos clients. Donc ce FPCI va investir dans des boîtes en capital risque. Est-ce que tu peux nous dire combien de boîtes sont ciblées ? C'est quoi l'objectif de collecte de ce fonds ? Et comment en interne vous faites pour sourcer des bons deals pour les clients ? Et pourquoi ils doivent vous faire confiance sur votre capacité à leur sourcer les meilleurs deals possibles ?

  • Lucas Mesquita

    Bien sûr. C'est un fond qui est positionné à... pour investir à 75% de son actif dans des sociétés en pré-amorçage et en amorçage. Comme je l'expliquais tout à l'heure, les premiers stades de développement d'une société sur lesquels il y a encore un momentum de marché qui est très, très fort. Et la preuve, c'est que c'est des montants qui collectent de plus en plus sur ce stade de vie-là des sociétés. Et à 25% en sociétés plus matures sur lesquelles il y a toujours de très belles opportunités à aller chercher sur des sociétés qui auront un couple rendement-risque qui sera plus équilibré puisqu'elles ont déjà bien avancé dans le temps. Donc, si elles sont achetées au bon prix, Elles ont un niveau de risque qui est plus faible qu'une société en amorçage, par définition, vu qu'elles font déjà plusieurs dizaines ou centaines de millions d'euros de chiffre d'affaires. Par contre, elles ont un niveau de rendement qui sera inférieur, mais qui, néanmoins, panaché avec les 75% d'amorçage, apporte un portefeuille qui, à la fois, est diversifié et plutôt bien équilibré. Donc ça, c'est le positionnement du fonds. Le fonds fait 30 millions d'euros de taille, donc c'est un fonds qui fait volontairement une taille raisonnable puisqu'il a été prouvé dans de très... Il y a de très nombreuses études à travers le monde, et notamment au Venture Capital, que s'il y a plus un fonds et une taille raisonnable, plus il performe par rapport aux autres. Donc ça, je pourrais l'expliquer en long, en large et en travers. Mais en tout cas, c'est une réalité et ça a été démontré statistiquement par de très nombreuses études. et ensuite c'est pour investir dans 30 sociétés maximum en 24 mois donc pour rappel on envoie 2000 par an donc ce qu'il fait sur 30 sociétés sur 4000 sociétés qu'on aurait vu donc voilà le taux de sélectivité qui est là toujours très très très important et c'est le cœur de notre métier c'est ce qu'on sait faire c'est ce qu'on fait depuis plus de 10 ans avec mon associé gérant financier Mathieu notamment et enfin derrière sur la sélectivité C'est avant tout. Heureusement, malheureusement, j'ai envie de dire pour les nouveaux entrants, c'est avant tout l'expérience. Parce qu'au bout d'un moment, quand ça fait dix ans qu'on fait ce métier-là, qu'on a vu plusieurs dizaines de milliers de sociétés, on arrive à reconnaître les entrepreneurs qui ont des critères divers et variés de réussite, des sociétés qui ont des positionnements, des modèles économiques, des go-to-market, donc la capacité à adresser le marché, qui sont pour certaines plus sujettes au succès que d'autres. On a des grilles d'analyse, Donc on va scorer les entrepreneurs qu'on a en face de nous, les scorer sur leur savoir-être surtout, est-ce qu'ils sont à l'écoute, est-ce qu'ils sont résilients, est-ce qu'ils sont capables de s'entourer de meilleurs qu'eux, parce qu'avant tout réussir une société, que ce soit une start-up ou une PME, d'ailleurs c'est la même chose, c'est de savoir bien s'entourer, il y en a certains qui en sont capables, d'autres qui ne l'en sont pas. Donc c'est effectivement tout ce processus-là de sélection qui est très important, puis ensuite sélectionner les bons deals c'est une chose, les gagner c'en est une autre. Tout le monde a envie de faire les mêmes sociétés quand elles sont qualitatives, par contre... Il y en a qui gagnent, il y en a qui perdent. Et finalement, comment on gagne ou comment on perd ? Moi, je le résume de manière très simple, et j'en discutais avec des étudiants en Master 2 pas plus tard que la semaine dernière, c'est que je leur disais, gardez en tête que le plus important, ce n'est pas de gagner ou de perdre un deal maintenant à court terme, c'est d'être capable d'en gagner plus qualitatif dans le long terme. Ce qui signifie que, quand on se comporte bien avec les gens, que ce soit les entrepreneurs, que ce soit nos co-investisseurs, investisseurs potentiels, etc. On va peut-être perdre un deal à un moment donné parce qu'il y a quelqu'un qui sent véritablement scrupule, va venir vous chipper le deal sous le nez. Au final, vous vous dites, peut-être pour vous rassurer, mais aussi de manière très lucide, que si un entrepreneur a décidé de bosser avec ce fonds-là ou avec ce business angel-là qui n'était pas très scrupuleux, c'est qu'en fait, il n'avait rien à faire avec vous. Mais en tout état de cause, la réputation. C'est très important. La réputation vis-à-vis des sociétés, la réputation vis-à-vis des co-investisseurs. Et on a la chance, et j'ai la chance, d'avoir toujours été quelqu'un de plutôt, je ne vais pas dire bienveillant, parce que c'est un mot assez galvaudé, mais en tout cas, qui n'a jamais réalisé un coup de travers, qui n'a jamais dit des choses qu'il n'a pas fait. Ce qui fait qu'au final, tous les deals qu'on a envie de faire aujourd'hui, on les gagne. Les seuls qu'on ne gagne pas, c'est ceux sur lesquels la valorisation devient délirante. Parce qu'il y a de la concurrence. Quand il y a de la concurrence, n'importe quel marché, l'immobilier en est aussi. Et c'est pour moi, c'est là aujourd'hui où on fait vraiment la différence, c'est qu'on n'a pas de casserole. Et quand on n'a pas de casserole, les gens veulent bosser avec nous, que ce soit des personnes qui vont investir à nos côtés, que ce soit les clients de Weelim ou d'autres clients qui vont vouloir investir à notre côté dans le fonds, que ce soit des co-investisseurs qui vont vouloir venir prendre une place à côté de nous sur une levée de fonds, et bien entendu, plus important, que ce soit les entrepreneurs en face qui, quand ils vont passer des coups de téléphone... à d'anciens entrepreneurs qu'on a pu financer, que j'ai pu financer, on ne va pas leur dire Ah non, mais il ne faut surtout pas que tu bosses avec eux, puisqu'ils m'ont fait ci, ils m'ont fait ça. Dans le retour, il est dans le 100% des cas eux-mêmes. C'est des gens bien, ils m'ont beaucoup aidé, ils ne m'ont jamais fait un coup de travers. Donc, je pensais à l'intérêt de la société. Et finalement, on sélectionne les bons deals. On arrive à gagner tout ce qu'on veut gagner. C'est pour ça qu'aujourd'hui, on est assez serein sur ce fonds-là, Blueberry.

  • Jéremy Orféo

    Il y a deux choses aussi que j'aime bien dans votre approche. C'est que pour... Pour des gens qui auraient envie de... participer, d'être actif dans leur investissement. Parce que, évidemment, quand on investit dans un fonds de private equity, en venture capital, généralement, on est quand même dans une optique de déléguer la sélection des dossiers. Et souvent, ce qui est frustrant, ce qui peut être frustrant pour certains investisseurs, c'est de se dire, finalement, OK, mon argent, il travaille, mais c'est vrai qu'en cours de vie, je reçois un relevé. Et encore, des fois, c'est tous les semestres ou tous les ans de ce qui se passe. c'est que vous, vraiment, vous mettez en avant l'expérience d'investissement de manière, on va dire, prépondérante par rapport à d'autres, à ce qu'on a traditionnellement dans l'univers du conseil, en gestion de patrimoine, les fonds qu'on peut voir, ou les sociétés de gestion qu'on peut voir passer. C'est quelque chose qui n'est pas forcément prioritaire. L'expérience d'investissement est très importante en vos yeux. Qu'est-ce que vous avez mis en place pour rapprocher l'investisseur de son investissement final ? Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Parce que je sais que c'est quelque chose qui vous tient à cœur.

  • Lucas Mesquita

    Oui, exactement. C'est un très bon point parce que c'est central aussi et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, on a en parallèle de Weelim un certain nombre de distributeurs, partenaires, conseillers en gestion de sentiment de family office parce qu'on propose à leurs clients une expérience qu'aucune autre société de gestion ne propose. Moi, ce qui m'a toujours aussi embêté dans les sociétés de gestion traditionnelles, c'est que pour un client, un investisseur, c'est assez boîte noire. Vous investissez en T0, Vous allez peut-être rencontrer le gérant à ce moment-là, si vous mettez un gros ticket. Ensuite, vous allez recevoir des reportings, généralement semestriels ou annuels, qui vont vous donner l'état du portefeuille avec des informations qui, souvent, sont assez parcellaires. Et ensuite, vous allez revoir peut-être le gérant au moment où le fonds sera liquidé et où on va vous rendre ou pas votre souscription avec ou sans plus-value. Nous, c'est toujours quelque chose qui nous a gênés parce que finalement, tu le mentionnais aussi tout à l'heure pour Weelim, mais c'est aussi pour ça qu'on s'entend bien, c'est que moi, mon but, en tant que gérant, Ce n'est pas de créer de la dépendance vis-à-vis de mes investisseurs ou de la dépendance vis-à-vis des clients de Weelim, par exemple. Et c'est vrai que par rapport à toutes les sociétés de gestion du marché, il y a toujours quelque chose qui m'a un peu embêté. Et je sais qu'avec Weelim, on est sur la même longueur d'ombre là-dessus et c'est pour ça qu'on s'entend bien. C'est que moi, mon but en tant que gérant financier, ce n'est pas de créer une dépendance vis-à-vis de mes clients investisseurs. Je ne veux pas que vous fassiez de la gestion collective toute votre vie. En fait, à un moment donné, il faut que vous soyez capables. C'est besoin. Vous en avez l'envie, le temps et les moyens de, comme tu le disais tout à l'heure Jérémy, de faire vous-même votre propre diversification. Donc c'est pour ça que pour nous, il est primordial de casser cette boîte noire et de vous permettre, lorsque vous investissez dans notre fonds, 1. de pouvoir avoir un contact permanent à la demande et à minima des trimestres avec les gérants. Donc Mathieu et moi-même, pour qu'on puisse vous expliquer l'évolution du marché, pour qu'on puisse vous expliquer les nouvelles sociétés qu'on voit, les nouveaux paris sectoriels qu'on a envie de tester, l'intelligence artificielle, les technologies autour de la santé, etc. La deuxième chose, c'est que vous puissiez rencontrer, si vous en avez le temps, et si vous souhaitez, 100% des entrepreneurs qu'on finance. Donc là, typiquement, quelle forme ça prend ? Donc c'est pareil sur l'accès aux gérants, c'est des webinars qui sont organisés. où vous avez les dirigeants de telle et telle société dans lequel le fonds dans lequel vous avez souscrit va investir, qui va venir vous présenter, qui vont venir s'ils sont plusieurs, leurs sociétés, leurs enjeux, leurs produits, qui vont faire une démonstration, etc. Comme ça, vous pouvez être présent sur le webinaire, vous pouvez poser vos questions en live pour que nous, on y réponde sur celle dont on a la réponse et que derrière, on puisse aussi donner la main aux entrepreneurs pour qu'ils répondent directement. Donc là, vous avez vraiment un accès direct aux personnes qui sont financées. La troisième chose, c'est que... Ça, ça vous donne la possibilité, comme je vous le disais, et ça, c'est unique, vous ne le trouverez nulle part ailleurs, c'est le fait de pouvoir, sauf si vous êtes d'énormes clients et souvent institutionnels d'ailleurs, c'est de pouvoir co-investir sur les dossiers. Donc, vous avez investi 30 000, 50 000, 100 000 euros, 300 000 euros, 500 000 euros dans le fond, peu importe. Vous avez ce droit-là lorsque vous rencontrez une société, de dire, ah ben tiens, celle-là, elle est dans le nouveau type d'agriculture. C'est vraiment un secteur qui me parle parce que je vois l'enjeu, Je suis confronté à titre personnel, j'ai des grands-parents, des arrière-grands-parents qui étaient dans ce milieu-là, agriculture, agroalimentaire. J'ai envie, en parallèle de mon investissement dans le fonds, de mettre 10 000, 15 000, 50 000, 100 000 euros sur cette société-là, aux mêmes conditions que le fonds. Donc les conditions que nous, en tant que gérants professionnels, on aura à négocier pour le fonds et pour vous. Et enfin, la dernière chose, c'est un reporting qui soit beaucoup plus simple, beaucoup plus interactif que vous envoyez un PDF, un document. tous les 6 mois ou tous les 12 mois, non, vous allez pouvoir venir quand vous le souhaitez, sur une plateforme internet avec vos identifiants personnels sécurisés, où vous allez pouvoir voir, ok, tiens, le mois dernier, ils ont rencontré 200 sociétés, plutôt dans tel et tel secteur, ils ont scoré tant d'entrepreneurs, c'était ça le scoring moyen, donc oui, ils ont vraiment élevé le niveau de qualité de leur Zipflow d'opportunités, etc.

  • Jéremy Orféo

    Ok, donc ce que vous permettez, c'est des investisseurs qui ont pris part dans le fou, effectivement d'avoir un reporting précis, la possibilité d'avoir des échanges avec les entrepreneurs directement s'ils le souhaitent, et à un moment donné de décider de co-investir dans les fonds en direct sur des projets qu'ils trouveraient... meilleur que d'autres selon eux. Donc ça, c'est la vision de l'investisseur. Est-ce que tu peux nous préciser quels sont les tickets d'entrée dans ce fonds ? Parce que c'est vrai qu'on parle du fonds depuis tout à l'heure, mais on ne sait pas à partir de combien encore on peut y rentrer. Donc est-ce que tu peux nous parler un peu de ça ? Et puis on évoquera aussi la sortie, donc la durée de vie du fonds et la fiscalité à la sortie. Est-ce que tu peux nous dire un peu plus les conditions d'investissement ?

  • Lucas Mesquita

    Oui, bien sûr. Donc, c'est un FPCI. Donc, c'est un fonds qui est ouvert à la souscription à partir de 100 000 euros, avec une exception qui est faite, qui est souvent assez peu connue. Les sociétés de gestion qui, je le sais, viennent rencontrer des partenaires conseillers en gestion de patrimoine comme Weelim, c'est que la souscription peut être ouverte à partir de 30 000 euros à des clients de Weelim qui auraient déjà réalisé des investissements en... Private equity, qui aurait déjà investi en direct dans une société, qui aurait déjà investi dans un autre fonds, ou qui aurait par exemple investi au travers de plateformes de crowdfunding qu'on a pas mal évoquées depuis tout à l'heure. Et donc ça, selon l'article L427 et 23 du Code monétaire et financier, si vous voulez tout savoir, ça veut dire que ça justifie d'une expérience de capital investissement qui permet de réduire ce ticket-là d'entrée. Donc ça, c'est effectivement sur les conditions d'entrée, C'est un fonds, comme tu le disais tout à l'heure, Jérémy, qui a été ouvert à la souscription juste avant Noël, donc qui là est en période de collecte et qui est ouvert à la fois pour des investisseurs en direct et aussi, encore une fois, comme toujours, pour des clients par l'intermédiaire de notre réseau de conseillers en gestion de patrimoine, dont Weelim fait partie, sur lequel vous avez accès exactement aux mêmes conditions que si vous veniez en direct. Et le dernier point important là-dessus aussi, c'est qu'on a deux catégories... de parts que vous pouvez acquérir, soit des parts quand vous investissez plus de 100 000 euros qui sont moins chargées en frais de gestion, puisqu'on est à moins d'un pour cent de frais de gestion là-dessus, soit des parts qui sont entre 30 000 et 100 000 euros qui sont un peu plus chargées en frais de gestion puisqu'on est à 1,6 pour cent de frais de gestion.

  • Jéremy Orféo

    Ok, le fonds a une durée de vie de 10 ans, c'est ça ?

  • Lucas Mesquita

    Le fonds a une durée de vie de 8 ans qui est prorogéable deux fois un an pour l'amener au maximum à 10 ans.

  • Jéremy Orféo

    Ok, et l'objectif de performance ? Je sais que là, ça touche à un côté un peu touchy pour l'AMF, mais en tout cas, vous pouvez communiquer sur un objectif de performance. Donc, quel est l'objectif de performance ? Et comment tu peux dire en deux mots que cet objectif de performance te semble atteignable compte tenu du track record ou en tout cas de votre expérience sur le marché ?

  • Lucas Mesquita

    Oui, bien sûr, il n'y a aucun problème pour... Pour donner un objectif de performance, je dois tout simplement, en tant qu'acteur sérieux, rappeler auparavant les quelques mentions réglementaires quand même. La première, c'est que garder en tête que tout investissement en private equity peut entraîner une perte partielle ou totale du capital investi. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est la grosse différence entre le coté et le non-coté. C'est qu'on a de l'illiquidité. Encore une fois, quand vous investissez dans le fonds, il fait une durée de vie de 8 ans minimum. Donc, ce sont des fonds qui vont être bloqués. pendant 8 ans. Ça, c'est un peu un échange de la performance supérieure que vous pouvez faire. Et enfin, la dernière chose, c'est que les performances passées, bien entendu, ne présagent pas les performances à venir. Ça, ça fera le lien avec le track record et pourquoi on est serein aujourd'hui sur la performance qu'on expose. Donc, la performance qui est visée, c'est une performance minimum et je vous expliquerai pourquoi. Donc, c'est une performance qui, aujourd'hui, est à 14,97%. donc annuel, donc un taux de rendement interne, un taux de rendement annualisé, on l'appelle comme on veut, de quasiment 15%. C'est vraiment un taux minimum puisqu'il part du principe que vous allez investir dans le fonds en T0 et vous allez percevoir ensuite des revenus qu'à la clôture du fonds, donc au bout de 8 ans. Dans la réalité des cas, qu'est-ce qui se passe ? Je le sais puisque c'est ce qu'on a fait avant sur mon fonds précédent, ma société de gestion précédente, c'est qu'au bout de 6 ans, au bout de 7 ans, on va commencer à vous verser des fonds. puisqu'entre temps, nous, on aura revendu des sociétés en dessous. Donc, on a de l'argent frais qui va remonter dans le fonds et ensuite, ce vote d'argent frais-là, il sera redistribué aux investisseurs selon le nombre de parts qu'ils possèdent. Donc, ce qui signifie qu'en réalité, ce 15%-là, il est minoré en prenant en compte qu'on ne versera pas d'argent de manière intermédiaire. Si on verse de l'argent de manière intermédiaire, par nature, ça augmente le taux de rendement et on est sur un taux de rendement qui se situe plutôt aux alentours des 19%. Donc ça, c'est sur le rendement. Pourquoi on est serein pour le faire ? Tout simplement puisque sur notre track record, sur notre expérience passée notamment mon track record puisque c'est moi qui ai été plus spécifiquement exactement sur cette même classe d'actifs là d'investissement en préamorçage, en amorçage sur des sociétés technologiques en France puisque ce fonds là c'est pour réussir dans des sociétés en France et Moi, sur les petites quinzaines de sociétés dans lesquelles j'avais investi, en moyenne, sur les cinq qui sont sorties, puisqu'il y en a d'autres qui sont encore dans le portefeuille et qui vont être revendues sur des performances qui vont être plus ou moins bonnes, mais en tout cas, celles qui vont être bonnes vont normalement être plutôt très bonnes. L'investissement a été multiplié par 2,4. Donc pour un investissement de 100 000, c'était 240 000 au final. qui était acquis et ça donnait un taux de rendement de 36%, qui est largement au-dessus de ce qu'on propose aujourd'hui aussi parce que les sociétés dans lesquelles j'avais investi se sont revendues souvent très vite. Donc du coup, par nature, plus elles se revendent vite, plus votre taux de rendement est élevé. Donc c'est tout ça qui fait que même si les performances passées ne présagent pas des performances à venir, comme je vous le disais tout à l'heure, quand on fait de la gestion collective, on le fait pour trois raisons principales. Un, on veut diversifier par nature dans un produit qui est diversifié. Deuxièmement, on... Fait confiance à l'expérience d'un gérant selon son track record et les performances qu'il a pu faire par le passé. Et troisièmement, et toujours un point très important, et je peux vous en parler sur la réputation, on investit avant tout sur des hommes quand on fait de la gestion collective, aussi sur une thématique, mais pour moi avant tout sur des hommes. Donc il faut investir sur des gérants qui nous inspirent confiance, qui ne sont pas de mauvaises personnes et qui ont pu démontrer aussi par le passé qu'elles avaient acquis une... une renommée positive parce que c'est ce qui fait encore une fois la qualité d'ingérence sur le long terme plutôt que sur le court terme écoute Lucas c'est un excellent mot de la fin je te remercie beaucoup d'avoir passé du temps avec moi

  • Jéremy Orféo

    Écoute, c'était un plaisir vraiment. Super mot de la fin, une conclusion qui nous amène sur des perspectives intéressantes. En tout cas, nous, chez Weelim, on est ravis de vous compter parmi nos partenaires. Je te remercie pour ce podcast. Je pense que ça plaira énormément aux gens qui l'écouteront. Je te souhaite une très bonne fin de journée. Je n'hésiterai pas à te solliciter pour faire d'autres épisodes, mais en tout cas, on pourra faire au moins un premier bilan. de cette première collecte et de ce premier fonds que vous lancez. Et puis, on se retrouve très bientôt.

  • Lucas Mesquita

    Merci beaucoup, Jérémy. Merci à tous et à toutes. C'était un plaisir et à très vite.

  • Jéremy Orféo

    Salut, Lucas.

  • Lucas Mesquita

    Salut.

  • Jéremy Orféo

    Cet épisode est maintenant terminé. J'espère que vous avez passé un bon moment. Pour rester informé des meilleures opportunités en matière de placement et d'épargne, je vous invite à vous rendre sur notre site internet weelim.fr et à vous abonner à notre lettre déplacement. C'est une lettre mensuelle dans laquelle vous retrouverez des conseils, des analyses, et la mise en lumière d'opportunités sélectionnées par nos experts. Vous pourrez aussi à tout moment prendre un rendez-vous en visio ou par téléphone pour une étude personnalisée avec un de nos conseillers d'investissement. Et nous, bien évidemment, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode du podcast. A bientôt !

Description

Dans un contexte de recherche de rendements et de sens dans nos investissements, nous nous intéressons aujourd'hui au Venture Capital.

Dans ce second épisode de la saison 2 de notre podcast, Lucas Mesquita, Co-fondateur de Caption, interviewé par Jérémy Orféo, Co-fondateur de Weelim, nous fait un tour d’horizon complet sur le Venture Capital (Capital Risque) en 2024.

On y parle Private Equity,  et ça va t'aider à réussir tes investissements en #2024.

Lucas sait de quoi il parle quand on discute de Venture Capital (capital risque)

👉 10 ans d’expérience dans le domaine de l’investissement en startups technologiques avec plus de 12 investissements réalisés
👉 pour un multiple sur fonds propres (MOIC) constaté de 2,41x* son track record personnel et historique

*𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑡𝑖𝑡𝑟𝑒 𝑖𝑙𝑙𝑢𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑓 𝑒𝑡 𝑣𝑎𝑙𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑙’𝑒́𝑝𝑜𝑞𝑢𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑜𝑝𝑒́𝑟𝑒́𝑠. 𝐿𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́𝑒𝑠 𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑎𝑔𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑓𝑢𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠.

Dans cet épisode, on parle et on analyse des faits, que des faits

👉 Quel est l’état du marché ? Point sur l’état des valorisations et la baisse des levées de fonds.
👉 Comment fait-il pour sélectionner les start-up dans lesquelles il investit ?
👉 Le profil de l’entrepreneur français à succès a-t-il changé ces dernières années ?
👉 Est-ce que seul de mon côté, je peux investir aux côtés de ces entrepreneurs

Lucas explique notamment comment il fait pour sélectionner et investir dans les meilleures start-up de demain.

On parle aussi du nouveau fonds qu'ils ont lancé il y a quelques semaines. Ce fonds est accessible par l'intermédiaire de Weelim sans frais supplémentaires.

🏹 TRI net ciblé de 17,04% et multiple de 3,06x sur 8 ans
non garanti - risque de perte en capital

Vous accéderez à tous ces sujets tout au long de votre écoute ! On espère que ça vous plaira !

Bonne écoute à toutes et à tous !

#win #weelim #podcast #diversification #placement #rendement #épargne #investissement #startups #venture


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501

  • Jéremy Orféo

    Bonjour à tous, vous êtes sur WIN, le podcast des placements performants. Je m'appelle Jérémy Orfeo, je suis un des fondateurs de la société WIN et après plus de 10 ans à accompagner des investisseurs de tous horizons, j'ai décidé avec ce podcast de vous donner accès à un contenu exclusif et à forte valeur ajoutée. Tout ça pour vous aider à piloter judicieusement vos placements en fonction de vos motivations, de vos capacités d'investissement et de vos objectifs de performance. Dans ce podcast, je reçois donc des experts de la finance, de gestion, entrepreneurs, conseillers ou investisseurs aguerris pour échanger, débattre et partager avec vous notre expérience et nos convictions éclairées. Alors bonne écoute ! Bonjour à tous, j'ai le plaisir aujourd'hui de recevoir Lucas Mesquita, cofondateur de la société Caption. Salut Lucas !

  • Lucas Mesquita

    Salut à toi Jérémy et merci beaucoup pour l'invitation, ravi d'être avec vous aujourd'hui.

  • Jéremy Orféo

    Merci à toi d'avoir accepté cette invitation. C'est le deuxième épisode aujourd'hui que nous enregistrons du podcast WIN que j'ai le plaisir d'animer. Et aujourd'hui on va parler avec toi Lucas de Private Equity. Et on verra que tous les gens qui nous écoutent et qui ont... Rêver ou envie d'investir dans des startups, vous êtes des gens avec qui ça peut être intéressant de le faire et on va voir pourquoi. Parce que dans l'univers du private equity, on parle souvent de plein de choses, ça touche à plein de domaines et on va voir comment vous vous positionnez dans cet écosystème. Sachant que l'intérêt aujourd'hui dans le patrimoine d'un particulier d'investir en private equity, c'est à la fois de diversifier évidemment ses placements, mais c'est aussi d'aller chercher des leviers de performance peut-être plus élevés que ce qu'on peut avoir dans d'autres classes d'actifs, avec les risques évidemment associés à un rendement potentiellement plus élevé. Et on va parler de tout ça, sachant qu'on parle de rendements qui peuvent être supérieurs à 10%, donc c'est quand même très important. mais on verra évidemment qu'un rendement élevé s'associe toujours de risques potentiellement plus élevés. Tout ça, on va en parler tout au long de cet épisode avec toi, Lucas, qui a cofondé la société Caption fin 2020. Et donc, est-ce que tu peux nous expliquer un peu plus ce que fait Caption, qui vous êtes, comment vous êtes arrivé à créer une société dans l'univers du private equity et un peu vos métriques 2023 et ce qui vous caractérise.

  • Lucas Mesquita

    Avec plaisir et merci beaucoup pour cette introduction Jérémy. Donc effectivement, on a créé Caption fin 2020, comme tu l'as mentionné, avec deux autres associés, donc Quentin qui s'occupe chez nous de toute la partie technique. C'est lui qui a développé la plateforme de... souscription, d'inscription, de découverte des deals, parce que ça, c'est quand même un point vraiment important chez nous et on a un vrai produit technologique qui permet aux investisseurs et à leurs conseillers d'avoir une expérience qui soit la plus intuitive et la plus simple possible. Ça, c'est vraiment un point très important chez nous. Un deuxième associé qui s'appelle Mathieu, qui lui avant gérait un corporate venture, c'est-à-dire un fonds d'investissement de grandes entreprises, et en l'occurrence de l'entreprise côté Vinci. et moi-même qui effectivement auparavant ai fait partie de l'équipe fondatrice d'une société de gestion agréée à l'AMF qui s'appelle Axelio Capital sur laquelle on avait levé trois fonds d'une cinquantaine de millions chacun en trois ans avant que je quitte cette société à l'été 2020 pour pouvoir cofondre des Caption.

  • Speaker #1

    Et donc Caption,

  • Lucas Mesquita

    c'est la plateforme qui propose d'investir dans tous les actifs du private equity avec trois grandes classes d'actifs chez nous. L'investissement en capital investissement, soit en direct dans des sociétés, donc des PME et des startups, des sociétés technologiques. D'un autre côté, l'investissement dans des fonds d'investissement pour pouvoir bénéficier. de la diversification pour une souscription avec derrière un certain nombre de sociétés qui sont investies par ce fonds-là, le principe même d'un fonds d'investissement. Et une troisième classe d'actifs chez nous qui sont les biens de collection sur lesquels on peut s'exposer à... à des actifs tels que les œuvres d'art, tels que les montres de luxe, etc., par l'intermédiaire du papier. Donc c'est de l'art papier ou de la pierre papier, enfin de l'art papier ou de la montre papier, comme il existe de la pierre papier depuis une grosse soixantaine d'années maintenant en France.

  • Jéremy Orféo

    Ok, vas-y, continue.

  • Lucas Mesquita

    Non, juste pour donner un ordre d'idée aux auditeurs en termes de chiffres. Donc ça fait deux ans qu'on a commencé réellement à collecter, puisqu'on est dans une activité réglementée, notamment par l'autorité des marchés financiers et par l'ACPR côté Banque de France. Donc la grosse partie de la première année de Caption a été dédiée à la partie agrément et réglementaire. Donc on a commencé à collecter réellement depuis deux ans. Donc on a collecté un peu plus de 50 millions d'euros sur cette période-là. On a 45 000. investisseurs et on a quasiment une centaine de partenaires, conseillers en gestion de patrimoine, family office qui sont inscrits sur la plateforme.

  • Jéremy Orféo

    Oui voilà, donc ça c'est aussi une des particularités, c'est que Caption, c'est une plateforme sur laquelle les investisseurs peuvent s'inscrire et investir directement, mais vous avez aussi laissé cette possibilité à des acteurs qui font... du conseil en gestion de patrimoine comme Weelim, d'être partenaire de Caption, et donc le conseiller en gestion de patrimoine, en l'occurrence Weelim, reste l'architecture globale de la gestion des placements de ses clients, avec la possibilité de les inscrire sur la plateforme et de les accompagner dans une logique d'investissement à vos côtés. Et donc c'est comme ça que nous on intervient et tout ça, ça se fait sans frais supplémentaires pour l'investisseur puisqu'il passe par nous ou directement par la plateforme. Il n'y a pas de frais supplémentaires à se faire accompagner par Weelim dans le cadre de sa logique de diversification. donc c'était important de le dire mais aussi je reviens sur ce que tu as dit sur la présentation de Caption parce que parfois il y a un amalgame qui est fait par les investisseurs donc vous n'êtes pas une plateforme de financement participatif au sens crowdfunding comme on peut le voir avec des acteurs du marché comme Tudigo ou d'autres je n'ai pas d'autres noms qui viennent en tête si tu en as un, cite-moi un autre comme ça on n'en parle pas avec que d'hommes un axego, voilà, exactement par exemple dont Weelim est partenaire des plateformes dont on vient de citer mais quelle est votre différence avec ces acteurs là que les gens comprennent bien comment vous positionnez dans l'écosystème alors

  • Lucas Mesquita

    chez nous il y a effectivement 3 différences majeures je devrais même presque dire 4 la première c'est que Dans l'investissement sur les sociétés, on se positionne à la fois sur des sociétés assez matures, donc type Blablacar, type Doctolib, qui sont forcément des sociétés que vous connaissez, que vous avez utilisées, que vos enfants, que vos amis, que les membres de votre famille ont utilisées. Donc ça, c'est la première particularité. La deuxième, c'est qu'on propose aussi d'investir dans des sociétés moins matures, donc en phase d'amorçage sur leur première levée de fonds. Sauf que la particularité qu'on a là-dessus, c'est que... On propose d'investir en parallèle. de notre fonds d'investissement. Donc ça, après, on va pas mal en parler avec Jérémy. Comme ça, vous rentrez sur une société qui est déjà dérisquée sur son financement avec le fonds d'investissement qui investit d'un côté dans lequel vous avez pu être souscripteur. Et derrière, si vous avez un coup de cœur en plus sur une société, sur une équipe, sur un secteur, sur un produit, vous avez la possibilité, en parallèle de la diversification dans le fonds, d'investir directement dans la société pour essayer d'aller jouer une performance additionnelle avec le niveau de risque que ça comporte en parallèle du fonds, bien sûr. Donc ça, c'est la deuxième particularité. La troisième, du coup, qu'on a un peu évoquée avant, c'est qu'on distribue des fonds sur notre plateforme, ce qui n'existe pas sur les autres plateformes de crowdfunding, puisque c'est de l'investissement en direct, deal by deal, comme on dit dans les sociétés. Et enfin, la dernière particularité, même si celle-là, on n'en parlera pas beaucoup aujourd'hui, c'est le fait que vous puissiez, comme on l'évoquait, vous exposer à la performance économique et financière de biens de collection, ce qui, effectivement, est proposé sur aucune plateforme de crowdfunding. Le crowdfunding sert à financer des sociétés.

  • Jéremy Orféo

    Ok, très clair. Je te propose de parler un peu plus, maintenant qu'on a bien situé Caption dans l'univers des différents acteurs du private equity, de revenir un peu sur le contexte actuel de marché, puisque déjà le private equity, c'est un mot très généraliste pour dire plein de choses. Il faut savoir qu'aujourd'hui... en private equity, quand on parle de private equity, on parle de LBO, on parle de capital transmission, on parle de venture capital, donc de private equity en infrastructure, de dette privée, donc c'est un marché qui est très important. Donc aujourd'hui, de quoi on va réellement parler quand on parle de private equity, Lucas ? Parce que vous ne financez pas d'infrastructure, vous ne faites pas de la dette privée, donc voilà. Dans le private equity, de quoi parle-t-on concrètement aujourd'hui ? Donc on ne parle que d'une partie du gros camembert. Donc qu'est-ce que tu peux nous dire exactement de quoi on parle ?

  • Lucas Mesquita

    Exactement, aujourd'hui on va principalement parler de Venture Capital, Capital à risque en français, qui est l'investissement dans des sociétés technologiques, des startups comme on dit, sur différentes phases de leur développement et notamment au travers de levées de fonds. qui sont effectivement un processus de recherche de capitaux et d'investissement par des capitaux institutionnels, donc les capitaux risqueurs, les fonds d'investissement gérés par des sociétés de gestion, ou d'un autre côté, par des business angels, notamment, pour permettre à la société de se développer.

  • Jéremy Orféo

    Ok, donc là on parle de Venture Capital, et donc quand on parle aussi du contexte de marché, ceux qui nous écoutent ont peut-être récemment... On a vu passer certains articles dans la presse, donc c'est important d'en parler parce que c'est vrai que le private equity en venture capital est un peu secoué. En tout cas, il y a pas mal d'actualités qui font, en tout cas dans l'écosystème du private equity, notamment de boîtes qui ont beaucoup levé, qui ont levé beaucoup d'argent ces dernières années et qui se retrouvent être aujourd'hui soit en redressement judiciaire, soit en faillite. On peut citer deux cas qu'on connaît bien dans l'univers de l'Insurtech et de la PropTech que sont Mastéos et Louco. Mais tu connais peut-être d'autres exemples. En tout cas, ce sont des boîtes qui ont beaucoup levé à un moment donné, qui se retrouvent en redressement judiciaire et en faillite. Donc ça, ça a fait beaucoup parler. Donc une boîte qui lève, ce n'est pas forcément une boîte qui va réussir à avoir un modèle périn dans le temps. C'est une des raisons pour lesquelles le capital risque est risqué. C'est qu'on ne sait pas fondamentalement si on investit dans quelque chose qui va bien fonctionner. Donc ça, c'est un des facteurs aujourd'hui dont on entend parler dans la presse et sur lequel j'aimerais bien avoir ton retour. Mais aussi un deuxième sujet, c'est que... En 2023, les boîtes ont moins levé que par les années passées. On parle de 30 à 40% de baisse. de volume de levée de fonds. Et donc, j'aimerais bien que tu nous dises, dans ce contexte-là, comment toi tu vois les choses ? Quelle est ton analyse de ce contexte-là et les perspectives ? Et est-ce que du coup, aujourd'hui, ça vaut quand même le coup pour des investisseurs de se dire finalement, en 2024, pourquoi je vais aller m'exposer sur du private equity, même si les rendements sont alléchants ? Donne-nous un peu ton avis là-dessus.

  • Lucas Mesquita

    Effectivement, il y a plusieurs angles par lesquels on peut répondre à la question globale que tu mentionnais, Jérémy. La première chose, le pourquoi on s'exposerait à du private equity en 2024. J'ai presque envie de dire que ça ne changera jamais, peu importe les années, peu importe les millésimes, c'est que c'est une classe de diversification, tout simplement. Que le marché aille bien en côté ou n'aille pas bien en côté, qu'il aille bien ou pas bien en côté, au final, si vous avez envie d'avoir cette diversification et de siloter au maximum votre épargne, vous allez devoir aller jouer différentes classes d'actifs avec différents niveaux de risque, différents rendements. potentiel entre votre immobilier, votre assurance vie à capital garanti ou non, vos investissements cotés en ETF ou en titre vif, et d'un autre côté, votre private equity avec les différentes classes d'actifs qu'on a mentionnées, le direct de société, les fonds d'investissement et potentiellement les biens de collection. Donc de toute façon, cette réponse-là sera toujours la même. Par contre, pourquoi en 2024, il peut y avoir un momentum un peu plus intéressant et ça rejoint ce que tu évoquais sur l'état du marché du venture capital aujourd'hui, du capital risque. Le marché du capital risque, effectivement, a vu ses volumes de collecte, ses volumes de levée de fonds se réduire et se contracter l'année dernière de manière assez significative, puisque ça fait un certain nombre d'années qu'on était en croissance. Donc, sur l'année dernière, ça fait une baisse de quasiment 36% par rapport à... ...l'année 2022. Par contre, quand on lit un peu plus le détail des chiffres, on voit qu'il y a une constante, c'est que... Le marché n'est plus tiré par les méga-levées de fonds. Ce qu'on appelle une méga-levée de fonds, c'est une levée de fonds au-dessus de 100-150 millions d'euros, qui généralement permettait à des sociétés d'accéder au statut de licorne, donc de sociétés valorisées plus d'un milliard de dollars et qui sont recensées un peu partout dans le monde. Ces levées-là se sont drastiquement réduites et on pourra expliquer pourquoi, parce que ça vient à la base de la chute des marchés cotés, notamment du Nasdaq aux États-Unis. On pourra y revenir. Alors qu'au final, les levées de fonds sur les sociétés en lancement, donc ce qu'on appelle en pré-amorçage, en amorçage, donc des sociétés qui sont au tout début de leur histoire, qui ont un début d'équipe, qui ont un premier produit, qui ont quelques premiers clients, ont fortement augmenté, puisqu'en 2021, elles représentaient de mémoire à peu près 60% des opérations qui étaient financées par les investisseurs. Et sur cette année, en tout cas sur 2023, on était à plus de 90%. Donc en fait le momentum sur le venture capital existe toujours. On doit toujours amener vers la transition écologique, on doit toujours amener vers la transition sociale, on doit toujours avoir des nouvelles formes de business model, des nouvelles formes de technologies qui vont nous appuyer au quotidien en tant que particuliers que nous sommes, mais aussi en tant que professionnels que vous êtes dans votre société, que Weelim est aujourd'hui en tant que conseiller en gestion de patrimoine agréé. Et donc il y a toujours un momentum sur cette classe d'actifs, mais pour le coup... beaucoup plus sur des sociétés jeunes, sur lesquels on a des expériences de rendement qui sont très importantes, mais aussi un risque très important puisque à peu près 50% des sociétés vont mourir durant leur vie. Il y a des exemples que tu mentionnais. Plutôt qu'arriver sur des stades plus avancés de la société où la valorisation est plus importante, le niveau de risque, certes, est censé diminuer puisque la société a passé différents jalons. Elle a plus de clients, elle fait plus de chiffre d'affaires, elle a un produit avec plusieurs offres. elle a une équipe qui s'est fortement étoffée, mais qui finalement, si ses fondamentaux, comme tu mentionnais Jérémy, ne sont pas solides, notamment ses fondamentaux de génération de marge, donc à la fin de génération de cash et de rentabilité, ne sont pas très bons. Donc au final, on peut toujours avoir un déséquilibre, même sur une société qui est plus mature. Donc voilà, le constat, c'est vraiment qu'aujourd'hui, et nous, c'est ce qu'on joue depuis un certain temps et ce qu'on joue d'autant plus avec la sortie de nos nouveaux fonds d'investissement. C'est le momentum actuel d'investir dans des sociétés en création sur lesquelles on va les financer sur leur première levée de fonds entre 800 000 et 1,5 million d'euros. Et derrière, ces sociétés, ça va leur permettre pendant 18 à 24 mois de se développer. potentiellement ne pas avoir à relever des fonds si elles ont un modèle qui est nativement rentable. Ce qu'on appelle avec des units économiques c'est un terme en français pas très beau, c'est des unités économiques qui sont saines, donc la capacité à générer de la marge dès le début, par exemple. Et donc ensuite, la société n'aura pas besoin de relever. Et à ce moment-là, c'est génial parce qu'elle peut poursuivre son développement toute seule. Nous, en tant qu'investisseurs, on n'est pas dilués au capital, donc on conserve la même part que celle qu'on avait quand on est rentrés, le petit pourcent. par exemple. Ou d'un autre côté, la société a fortement financé son développement, elle va être capable d'être rentable, mais on a besoin de remettre des fonds dedans pour continuer à se développer, soit sur un nouveau produit, soit à partir, aller commercialiser à l'étranger ou que sais-je. Et là, à ce moment-là, on va aller relever des fonds. Et c'est là où c'est intéressant, c'est que les volumes ont fortement diminué l'année dernière, mais ça ne va pas être éternel. À un moment donné, il y a énormément d'argent sur le marché puisque les politiques monétaires des banques centrales depuis 2008 ont été très accommodantes. Donc les banques ont beaucoup emprunté, les assureurs aussi. Donc au final, les banques ont dû placer leurs fonds sur des actifs diversifiés et des actifs à plus ou moins fort potentiel. Donc elles ont investi dans des fonds d'investissement. Et ces fonds d'investissement, maintenant, il faut qu'ils le déploient, ce cash-là. En fait, ils sont payés pour ça. C'est dans le règlement de leurs fonds d'investissement. et on en sait quelque chose. Donc, l'idée, c'est vraiment de dire, oui, il y a toujours énormément de potentiel sur la classe d'actifs. Il faut être d'autant plus sélectif qu'avant, comme toujours sur des périodes de crise. Mais par contre, ça a normalisé le marché. Les valorisations se sont réduites. Les rapports qualité-prix se sont drastiquement améliorés. Il faut être accompagné par des experts là-dessus qui vont pouvoir vous aider à trier le bon ou du mauvais grain. Il faut toujours diversifier. Si vous avez 100 000 euros d'épargne à investir, que vous voulez faire du Venture Capital, ne mettez pas 50 000 euros sur deux sociétés ou ne mettez pas 100 000 euros sur une société. Mettez peut-être 50 000 ou 100 000 euros dans un fonds. Et ensuite, comme ça, vous êtes diversifié par nature. Et ensuite, vous allez pouvoir mettre des tickets deal by deal à côté qui vont un peu plus vous parler et un peu plus vous faire rêver. Donc tout ça pour dire que oui, il y a un momentum. Si aujourd'hui il existe en Venture Capital, c'est sur les sociétés les plus jeunes. Comme ça, quand elles devront relever des fonds, si elles doivent le faire dans 18-24 mois, le marché sera reparti à la hausse parce qu'à un moment donné, les capitaux risqueurs et fonds d'investissement doivent investir leurs fonds. Et là, vous allez pouvoir en profiter et on va pouvoir en profiter ensemble puisque les valorisations vont remonter, les montants à lever vont remonter et normalement, en tant que premier investisseur, vous allez pouvoir commencer à en récolter des premiers fruits à ce moment-là.

  • Jéremy Orféo

    Ok, très clair. Sur la partie, on va dire, opportunité et marché aussi, est-ce qu'aujourd'hui, à quoi ressemble un entrepreneur en 2023 qui lève des fonds ? C'est quoi en fait le profil ? Alors, je ne sais pas s'il y a un profil type, mais en tout cas, est-ce que toi, depuis que tu fais, parce que, évidemment, tu as cofondé Caption en 2020, mais... Tu n'es pas arrivé dans l'univers du private equity en 2020. Comment tu as vu évoluer ce marché depuis les cinq dernières années, par exemple, ou un peu plus si tu veux tirer le trait plus loin, du profil des entrepreneurs, des dossiers que tu vois passer sur la partie venture capital ? Est-ce que tu peux nous partager un peu ton retour sur cette évolution et du coup, ce que ça signifie, toi, au niveau du sourcing des dossiers, de la sélection des dossiers en interne ?

  • Lucas Mesquita

    Bien sûr. Ce qui est sûr, c'est qu'il est beaucoup plus difficile de sélectionner aujourd'hui qu'hier pour la simple et bonne raison que la qualité des entrepreneurs a drastiquement évolué positivement depuis une dizaine d'années. Moi, j'ai commencé ce métier il y a plus de dix ans. Les premières startups qu'on rencontrait à l'époque, en tout cas en France, c'était des startups qui étaient, je caricature le trait, mais vu que tu m'as demandé le portrait, ça permet vraiment de bien situer, c'était des cadres de grandes sociétés. qui avaient été un peu mis au placard et qui en fait avaient envie d'en sortir ou qu'on a poussé à en sortir tout simplement ou d'un autre côté des chercheurs de laboratoires publics qui avaient envie de sortir une technologie du public pour en faire une société privée dans les deux cas ça ne marchait pas puisque vous avez des personnes qui étaient très peu orientées business et ou qui n'avaient jamais géré une société de leur vie qui au final partaient souvent billes en tête en disant une startup c'est de la technologie Donc on va développer une technologie pendant des mois, des mois, des mois, et puis après, on va la mettre sur le marché, sauf qu'au moment où vous la mettez sur le marché, votre technologie n'est jamais parfaite et vos clients vous le disent. Donc à ce moment-là, vous auriez peut-être dû le faire 12 mois avant parce qu'elle n'aurait pas été plus parfaite non plus, mais au moins, vos futurs clients vous auraient orienté dans le bon sens. Et deuxièmement, quand on partait sur le marché, généralement, il ne restait plus assez de cash pour pouvoir aller générer suffisamment de chiffre d'affaires avant de relever des fonds. Et si vous allez relever des fonds sans avoir de clients, Bon, ben la plupart du temps, ça ne se passe pas très bien. Donc ça, c'était il y a une dizaine d'années. Et depuis, vraiment, les équipes fondateurs se sont énormément étoffées et se sont énormément professionnalisées pour diverses raisons. La première, c'est qu'aujourd'hui, je vous donne des chiffres pour avoir des ordres d'idées, bien sûr, ils ne sont pas précis au pourcentage pris, etc. Mais aujourd'hui, vous avez plus de 90% des entrepreneurs qui ont déjà travaillé dans une startup. notamment dans des grosses startups, que ce soit des startups américaines ou que ce soit des startups européennes. Donc, ils ont vraiment cette capacité à voir comment on arrive à mener, selon différents stades de vie, selon différents niveaux de difficulté ou de réussite, une startup vers un succès. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est qu'on a des entrepreneurs qui sont beaucoup mieux formés initialement puisqu'on a un écosystème de la formation. à la startup au sens large du terme, que ce soit les écoles, les incubateurs de startups, les startups studios, etc., qui ont pullulé ces dernières années et qui ont permis aux entrepreneurs d'être beaucoup mieux formés aujourd'hui sur tous les sujets qui font la réussite d'une startup. Bien sûr, la partie financière, mais aussi la partie produit, la partie marketing, la partie commerciale, etc. Donc, on arrive déjà avec des backgrounds. qui sont beaucoup plus épais. Quand ensuite, on va bosser dans une startup, forcément, ça permet de continuer à épaissir les entrepreneurs. Et enfin, la troisième chose, c'est qu'aujourd'hui, vu que ce sont des entrepreneurs qui auparavant bossaient dans une startup, ils ont beaucoup plus de réseaux, beaucoup plus de réseaux, notamment pour se financer, parfois pour des clients parce qu'ils ont travaillé, je ne sais pas, en faisant une startup dans l'éducation. et derrière ils sortent de cette société là pour monter une société dans l'éducation qui va aller vendre au même client que leur société d'avant donc forcément on part avec un capital réseau qui est beaucoup plus important pour aller signer ses premiers clients donc voilà pourquoi aujourd'hui il y a beaucoup plus de sociétés qualitatives qu'avant, ça c'est une certitude et c'est encore plus dur de trier le bon du mauvais grain parce qu'auparavant sur 2000 sociétés vous en aviez peut-être 40 qui étaient qualitatives aujourd'hui sur 2000 sociétés vous en avez 500 qui sont très qualitatives et sur lesquelles vous allez devoir trier le bon du mauvais gras. Nous, pour vous donner un exemple d'idée du taux de sélectivité, on voit à peu près 2000 startups par an, on investit dans 15 à 20 nouvelles. Donc c'est là où en fait toute l'expertise est là où est tout le savoir-faire.

  • Jéremy Orféo

    Justement, quand on parle, on reviendra après sur la manière dont on peut sélectionner des dossiers, parce qu'il y a une question aussi de réseau, je suppose pour vous, et de reconnaissance. On vient vous présenter des dossiers. Mais un investisseur qui aujourd'hui se dirait, ok, moi, déjà pour deux raisons. La première, c'est quelqu'un qui par exemple est touché par ce côté ou qui veut savoir exactement où va son argent et donc recherche une utilité parce qu'on est vraiment aujourd'hui de plus en plus dans qu'est-ce que je fais avec mon argent, à quoi il sert et comment. C'est d'ailleurs tout. La raison d'exister de ce podcast, c'est d'expliquer aux investisseurs comment leur argent... Comment on crée de la valeur dans différentes classes d'actifs ? Et du coup, l'idée c'est de les éduquer, d'améliorer la manière de travailler la gestion de leur placement de l'investissement. Donc quand on parle d'avoir, et donc les investisseurs nous disent qu'ils recherchent de plus en plus d'utilité pour comprendre justement comment leur épargne crée de la valeur et derrière ça, ils peuvent en tirer de la performance. Mais du coup, ils se disent, ok, moi j'ai envie que mon épargne ait de l'utilité, j'ai envie d'investir dans des startups. parce que je pense que c'est comme ça que mon épargne peut avoir plus d'utilité qu'en étant investi en bourse, par exemple, sur le CAC 40, en se disant que sur le CAC 40, c'est quand même des grosses boîtes. Peut-être que ce n'est pas là où mon épargne a le plus d'utilité. Et encore une fois, il n'y a aucun jugement dans mes propos, c'est juste une réflexion comme ça. Et alors, ils se disent, du coup, je vais aller sur les plateformes, je vais m'inscrire sur les plateformes de crowdfunding, par exemple. et je vais investir dans des boîtes. Sauf que ces gens-là, ils n'ont pas fondamentalement la connaissance de, un, comment on valorise une société. C'est-à-dire, on dit que sur une plateforme de crowdfunding, financement participatif par exemple, on peut investir des 1000 euros dans une boîte X. Donc comment on va savoir, est-ce que la valeur à laquelle on rentre dans cette société, c'est une valeur qui est cohérente par rapport au marché ? généralement, quand on valorise une boîte, on regarde aussi d'autres boîtes dans le même industriel, la manière dont elles ont été valorisées par exemple, ça peut être une métrique intéressante. Bref, sous prétexte d'avoir une utilité avec son épargne, de potentiellement faire des choix qui ne seraient pas trop judicieux, parce que même s'il y a une boîte qui les intéresse, peut-être qu'ils vont rentrer à un prix qui est deux fois le prix qu'ils auraient dû payer par rapport à... prix habituellement pratiqués. Donc, j'arrive avec ma question. Ma question, elle était plus sur est-ce que tu conseillerais à ces gens-là de faire du financement participatif, c'est-à-dire d'aller sur des plateformes, de s'inscrire et d'aller eux-mêmes choisir des boîtes seules, en partant du principe qu'ils n'ont jamais valorisé de boîtes et qu'ils ne savent pas trop comment ça se passe, ou tu leur dirais plutôt d'aller dans un fonds, et si oui, pourquoi ? C'est quoi en fait le pendant des plateformes de crowdfunding versus aller dans un fonds, si tu veux ? Je sais que tu me vois venir avec ma question.

  • Lucas Mesquita

    Exactement. Et puis en plus, normalement, c'est la toute dernière dans laquelle je suis censé répondre sur quel est mon conseil pour rentrer en private.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Lucas Mesquita

    je vais quand même déjà donner quelques billes maintenant. La réponse de base, c'est ce que Weelim fait avec vous, vos clients, vos futurs clients, c'est que ça dépend déjà de votre situation actuelle. Ça dépend des plateformes de crowdfunding. Ça peut être très bien si vous avez déjà investi sur tous les autres types d'actifs et que ça devient votre investissement. plaisir et où votre investissement parie pour ceux qui ont envie, avec un petit ticket investi, de pouvoir faire potentiellement beaucoup de performances et qui n'ont pas tellement de risques à entièrement le perdre. Donc ça, ça dépend vraiment de votre situation. Ce qui est certain, c'est que... Normalement, les plateformes de crowdfunding sont censées bien faire leur métier et sélectionner les startups qui sont censées être les meilleures dans toutes les opportunités qu'elles peuvent posséder, ce qu'on appelle le deal flow, le flux d'opportunités. Et ensuite, c'est elles qui sont censées négocier les termes sur lesquels vous allez pouvoir investir, donc les différents droits des investisseurs, leurs devoirs, la valorisation, etc. Moi, il y a une petite chose qui m'a toujours légèrement gêné sur les plateformes de crowdfunding. Je ne dis pas que c'est mal, c'est juste une réflexion aussi, comme tu disais, Jérémy, c'est que les plateformes de crowdfunding, que ce soit crowdfunding immobilier d'ailleurs ou crowdfunding société, dans 99,9% des cas, l'investisseur ne paie pas de commission. Ceux qui paient les commissions, c'est soit les promoteurs dans le cas de l'immobilier, soit les sociétés dans le cas du capital investissement. Ce qui fait qu'en réalité, les sociétés de crowdfunding, si elles veulent croître, si elles veulent faire plus de chiffre d'affaires, donc plus de rentabilité, elles doivent proposer plus de projets. Et finalement, l'horizon est fini de projets qualitatifs. Quand je vous parlais de 2000 sociétés tout à l'heure, il n'y en a pas 2000 qui sont qualitatives, il n'y en a pas 1000, il y en a peut-être 500, comme je vous disais, et encore, plus vous allez devoir faire de société, plus votre niveau d'exigence va devoir se réduire. C'est complètement génial. Donc moi, c'est plutôt ça qui m'a toujours un petit peu gêné, c'est de dire, à partir du moment où le modèle économique repose, Non pas sur les investisseurs en disant, comme dans un fonds d'investissement, oui, monsieur l'investisseur, vous êtes client de Weelim, vous êtes investisseur en direct, vous allez payer 3, 4, 5, 6, 10 de commission parce qu'en fait, moi, en tant que gérant, j'ai fait un travail de sélection pour vous qui est énorme et qui mérite d'être rémunéré, plutôt que de dire, en fait, sur l'investissement, vous payez zéro. Ceux qui payent, c'est ceux qui viennent lever des fonds. Mais alors, du coup, je vais essayer d'en proposer le plus possible parce que si je me dis, non, en fait, je ne propose que les 10 boîtes les plus qualitatives. que j'ai vu, au bout d'un moment, votre société, votre plateforme de crowdfunding, elle va péricliter tout simplement parce qu'elle ne fera pas assez de chiffre d'affaires. Donc voilà, moi, je ne conseille pas de ne pas y aller, pas du tout. Ça dépend vraiment où vous en êtes dans votre niveau d'allocation et dans votre découverte du capital d'investissement non coté, du private equity. Mais il y a ce sujet-là sur le business model qui est toujours quelque chose qui m'a un petit peu gêné aux entourneurs où je me dis, finalement, qu'est-ce qu'on est le plus incité à faire ? À sélectionner moins de projets, donc apporter plus de valeur à l'investisseur ou à l'inversement, à mettre... en financement pour beaucoup de projets. Et donc, du coup, derrière, je fais la mini-transition pour ne pas donner trop de billets avant la fin. Moi, ce que je conseille toujours, peu importe la classe d'actifs dans laquelle on rentre, immobilier, action, coté, private equity, c'est de commencer en faisant de la gestion collective parce que finalement, la première épargne dans une nouvelle classe d'actifs, c'est souvent la plus importante parce que c'est celle qui soit va nous dégoûter de cet actif, soit qui va vraiment nous donner envie de plus s'exposer à cet actif-là. Donc moi, celle-là, je la confierais plutôt à des professionnels. Merci. C'est pour ça qu'on conseille souvent de faire des ETF en côté avant de commencer à faire du stock picking, sauf quand on est expert du secteur, bien entendu, ça c'est un débat. Mais en tout cas, pour les personnes un peu moins... amatrice de ces sujets-là, c'est commencer par la gestion collective, apprendre sur les sociétés aux côtés de gérants connus et reconnus, toujours bien valider leur track record, ce qu'ils ont fait par passé, leur performance, etc. Et une fois qu'on a commencé à apprendre avec eux, de commencer à co-investir sur certains dossiers, on en a parlé, et enfin, une fois qu'on a co-investi à côté d'un fonds et qu'on a suffisamment de patrimoine, on va finalement créer son propre fonds sur lequel on va diversifier nous-mêmes avec 200 000 euros ou 100 000 euros par an dans lequel on va investir dans 15, 20, 30 sociétés. Comme ça, on a l'avantage de pouvoir le faire nous-mêmes. Après, il faut réussir à gagner les deals. Ça, c'est un autre débat. Mais en tout cas, dans la théorie financière, pour moi, c'est ce qui a le plus de sens. On fait du collectif, on apprend, on fait du co-investissement avec le fonds dans lequel on a investi. Et à la fin, si on en a la capacité financière, le temps, l'envie, le réseau et la réputation, on va nous-mêmes, finalement, diversifier en direct notre portefeuille de private equity.

  • Jéremy Orféo

    C'est exactement ce qu'on conseille chez Weelim à nos clients de mettre en place dans leur stratégie et dans leur évolution. C'est-à-dire qu'on rentre toujours à un moment donné, puis on progresse, et puis après, des fois, on est totalement autonome. Il y a des clients qui, à un moment donné, n'ont plus besoin d'être accompagnés dans la gestion de patrimoine parce qu'ils se sentent totalement autonomes et qu'ils n'ont plus besoin de nous. Mais je vais me faire quand même l'avocat du diable parce que j'aime bien ça. Il y a quand même plus de frais à faire appel à un fonds. Donc au final, évidemment que ce discours-là, il va dans le sens de ton modèle économique. Mais est-ce que finalement, au final, le fait de payer ces frais... La gestion collective est fortement décriée dans l'univers du côté. Je fais un petit parallèle, mais c'est fortement décrié en se disant qu'il y a beaucoup de fonds en gestion collective. Je ne parle pas des ETF, des trackers, je parle des fonds qui sont gérés par des gérants en gestion active. comme quoi la majorité, c'est vrai, la très grande majorité de ces fonds, 90%, font moins que les indices au départ, parce qu'ils ont une structure de frais qui est plus lourde que d'autres cadres collectifs de gestion financière, comme les trackers par exemple. Est-ce qu'au final, ce n'est pas se gréver une partie de la performance ou une grosse partie de la performance ? plutôt que de faire sa propre diversification sur des plateformes de crowdfunding. Donc, je pose volontairement la question pour voir un peu comment tu peux apporter un peu plus d'éléments de réponse en se faisant. Parce que si je ne te posais que des questions sympas, on penserait que je suis là pour... Mais j'aime bien te poser des questions pas sympas.

  • Lucas Mesquita

    Non, ceci n'est pas un question.

  • Jéremy Orféo

    Exactement. Donc, je suis là aussi pour poser des questions qui fâchent.

  • Lucas Mesquita

    Non, mais c'est une très bonne question. C'est une très bonne question. Ce qui est certain, c'est que l'investissement en direct sera toujours moins chargé en frais que l'investissement en collectif. Ça, pour le coup, c'est une certitude. Encore une fois, on n'achète pas la même chose. On achète d'un côté... le fait de faire confiance à la sélection d'un acteur tiers dont l'intérêt, comme on le mentionnait avant, est de financer toujours plus de projets plutôt que financer un nombre de projets défini, ce qui encore une fois apporte un biais dans l'analyse, même si les sociétés financées en plateforme de crowdfunding peuvent être très qualitatives, encore une fois. Mais néanmoins, il y a quand même ce biais-là, ce qui fait que déjà, on n'achète pas la même chose. D'un côté, on achète... Ok, je fais de la gestion collective avec des gérants reconnus qui vont investir dans 15 sociétés cette année. Et d'un autre côté, je vais sur une plateforme de crowdfunding et j'ai envie de voir le plus de projets possibles pour pouvoir faire mon choix. C'est encore une fois, ce n'est pas du tout la même chose. Donc ça, c'est la première chose. La deuxième, c'est que quand on investit sur une plateforme de crowdfunding, finalement, le pouvoir qu'on peut avoir au sein de la société dans laquelle on investit est souvent assez faible. Donc la capacité qu'on a à ce que... la plateforme de crowdfunding pour notre compte puisse influer d'une manière... positive sur les choix stratégiques de la société, sur ses choix de financement, etc., est nulle, parce qu'à un moment donné, quand on finance 100 sociétés par an, on ne peut pas être présent dans 100 sociétés pour pouvoir, un, les aider à se développer, deux, peser dans la balance quand il est nécessaire de peser dans la balance pour défendre les intérêts de leurs investisseurs. Et encore une fois, garder en tête, d'un point de vue réglementaire, qu'une plateforme de crowdfunding, contrairement à un fonds, ne fait pas de la gestion pour compte de tiers, donc ne va pas gérer pour vous, c'est vous qui avez 100% de votre décision. d'investissement, de réinvestissement et de désinvestissement. Ce qui fait qu'encore une fois, la position n'est pas du tout la même. Et enfin, la troisième chose qu'on va... qu'on va acheter, quand on investit dans un fonds qui soit coté, non coté, etc., on achète l'expérience d'un gérant, tout simplement. On dit, ok, je vais faire confiance à cette personne-là, parce que pour telle, telle et telle raison, elle a montré qu'elle savait faire, qu'elle avait fait de la performance, que ses sociétés étaient qualitatives et que les entrepreneurs qu'elle a financés en étaient contents. Quand on investit sur une plateforme de crowdfunding, on va, comme je l'ai dit, essayer d'aller chercher de la diversité en disant, ok, il y a peut-être 80% des choses à jeter à la poubelle parce que je ne vais pas vouloir les prendre, il y en a 20% que je vais vouloir prendre. donc du coup, j'ai une position sur celle-là. Et c'est ces trois choses-là qui font qu'on a effectivement une différence de frais, parce que d'un côté, on a une équipe qui est rémunérée pour pouvoir permettre à leurs investisseurs de faire la performance la plus importante possible, et d'un autre côté, on a des équipes qui sont rémunérées, certes, pour faire que les investisseurs vont gagner de l'argent, mais aussi, avant tout, pour financer le plus de projets possibles.

  • Jéremy Orféo

    Ok, c'est très clair. Et donc, du coup, c'est une excellente transition sur votre savoir-faire et le fonds qui s'appelle le FPCI Blueberry, qui est lancé maintenant, et donc qui est ouvert à la souscription. Donc, je te propose d'en parler un peu plus, parce que justement, c'est ça qui va faire que ça va créer de la performance pour l'épargne de nos clients. Donc ce FPCI va investir dans des boîtes en capital risque. Est-ce que tu peux nous dire combien de boîtes sont ciblées ? C'est quoi l'objectif de collecte de ce fonds ? Et comment en interne vous faites pour sourcer des bons deals pour les clients ? Et pourquoi ils doivent vous faire confiance sur votre capacité à leur sourcer les meilleurs deals possibles ?

  • Lucas Mesquita

    Bien sûr. C'est un fond qui est positionné à... pour investir à 75% de son actif dans des sociétés en pré-amorçage et en amorçage. Comme je l'expliquais tout à l'heure, les premiers stades de développement d'une société sur lesquels il y a encore un momentum de marché qui est très, très fort. Et la preuve, c'est que c'est des montants qui collectent de plus en plus sur ce stade de vie-là des sociétés. Et à 25% en sociétés plus matures sur lesquelles il y a toujours de très belles opportunités à aller chercher sur des sociétés qui auront un couple rendement-risque qui sera plus équilibré puisqu'elles ont déjà bien avancé dans le temps. Donc, si elles sont achetées au bon prix, Elles ont un niveau de risque qui est plus faible qu'une société en amorçage, par définition, vu qu'elles font déjà plusieurs dizaines ou centaines de millions d'euros de chiffre d'affaires. Par contre, elles ont un niveau de rendement qui sera inférieur, mais qui, néanmoins, panaché avec les 75% d'amorçage, apporte un portefeuille qui, à la fois, est diversifié et plutôt bien équilibré. Donc ça, c'est le positionnement du fonds. Le fonds fait 30 millions d'euros de taille, donc c'est un fonds qui fait volontairement une taille raisonnable puisqu'il a été prouvé dans de très... Il y a de très nombreuses études à travers le monde, et notamment au Venture Capital, que s'il y a plus un fonds et une taille raisonnable, plus il performe par rapport aux autres. Donc ça, je pourrais l'expliquer en long, en large et en travers. Mais en tout cas, c'est une réalité et ça a été démontré statistiquement par de très nombreuses études. et ensuite c'est pour investir dans 30 sociétés maximum en 24 mois donc pour rappel on envoie 2000 par an donc ce qu'il fait sur 30 sociétés sur 4000 sociétés qu'on aurait vu donc voilà le taux de sélectivité qui est là toujours très très très important et c'est le cœur de notre métier c'est ce qu'on sait faire c'est ce qu'on fait depuis plus de 10 ans avec mon associé gérant financier Mathieu notamment et enfin derrière sur la sélectivité C'est avant tout. Heureusement, malheureusement, j'ai envie de dire pour les nouveaux entrants, c'est avant tout l'expérience. Parce qu'au bout d'un moment, quand ça fait dix ans qu'on fait ce métier-là, qu'on a vu plusieurs dizaines de milliers de sociétés, on arrive à reconnaître les entrepreneurs qui ont des critères divers et variés de réussite, des sociétés qui ont des positionnements, des modèles économiques, des go-to-market, donc la capacité à adresser le marché, qui sont pour certaines plus sujettes au succès que d'autres. On a des grilles d'analyse, Donc on va scorer les entrepreneurs qu'on a en face de nous, les scorer sur leur savoir-être surtout, est-ce qu'ils sont à l'écoute, est-ce qu'ils sont résilients, est-ce qu'ils sont capables de s'entourer de meilleurs qu'eux, parce qu'avant tout réussir une société, que ce soit une start-up ou une PME, d'ailleurs c'est la même chose, c'est de savoir bien s'entourer, il y en a certains qui en sont capables, d'autres qui ne l'en sont pas. Donc c'est effectivement tout ce processus-là de sélection qui est très important, puis ensuite sélectionner les bons deals c'est une chose, les gagner c'en est une autre. Tout le monde a envie de faire les mêmes sociétés quand elles sont qualitatives, par contre... Il y en a qui gagnent, il y en a qui perdent. Et finalement, comment on gagne ou comment on perd ? Moi, je le résume de manière très simple, et j'en discutais avec des étudiants en Master 2 pas plus tard que la semaine dernière, c'est que je leur disais, gardez en tête que le plus important, ce n'est pas de gagner ou de perdre un deal maintenant à court terme, c'est d'être capable d'en gagner plus qualitatif dans le long terme. Ce qui signifie que, quand on se comporte bien avec les gens, que ce soit les entrepreneurs, que ce soit nos co-investisseurs, investisseurs potentiels, etc. On va peut-être perdre un deal à un moment donné parce qu'il y a quelqu'un qui sent véritablement scrupule, va venir vous chipper le deal sous le nez. Au final, vous vous dites, peut-être pour vous rassurer, mais aussi de manière très lucide, que si un entrepreneur a décidé de bosser avec ce fonds-là ou avec ce business angel-là qui n'était pas très scrupuleux, c'est qu'en fait, il n'avait rien à faire avec vous. Mais en tout état de cause, la réputation. C'est très important. La réputation vis-à-vis des sociétés, la réputation vis-à-vis des co-investisseurs. Et on a la chance, et j'ai la chance, d'avoir toujours été quelqu'un de plutôt, je ne vais pas dire bienveillant, parce que c'est un mot assez galvaudé, mais en tout cas, qui n'a jamais réalisé un coup de travers, qui n'a jamais dit des choses qu'il n'a pas fait. Ce qui fait qu'au final, tous les deals qu'on a envie de faire aujourd'hui, on les gagne. Les seuls qu'on ne gagne pas, c'est ceux sur lesquels la valorisation devient délirante. Parce qu'il y a de la concurrence. Quand il y a de la concurrence, n'importe quel marché, l'immobilier en est aussi. Et c'est pour moi, c'est là aujourd'hui où on fait vraiment la différence, c'est qu'on n'a pas de casserole. Et quand on n'a pas de casserole, les gens veulent bosser avec nous, que ce soit des personnes qui vont investir à nos côtés, que ce soit les clients de Weelim ou d'autres clients qui vont vouloir investir à notre côté dans le fonds, que ce soit des co-investisseurs qui vont vouloir venir prendre une place à côté de nous sur une levée de fonds, et bien entendu, plus important, que ce soit les entrepreneurs en face qui, quand ils vont passer des coups de téléphone... à d'anciens entrepreneurs qu'on a pu financer, que j'ai pu financer, on ne va pas leur dire Ah non, mais il ne faut surtout pas que tu bosses avec eux, puisqu'ils m'ont fait ci, ils m'ont fait ça. Dans le retour, il est dans le 100% des cas eux-mêmes. C'est des gens bien, ils m'ont beaucoup aidé, ils ne m'ont jamais fait un coup de travers. Donc, je pensais à l'intérêt de la société. Et finalement, on sélectionne les bons deals. On arrive à gagner tout ce qu'on veut gagner. C'est pour ça qu'aujourd'hui, on est assez serein sur ce fonds-là, Blueberry.

  • Jéremy Orféo

    Il y a deux choses aussi que j'aime bien dans votre approche. C'est que pour... Pour des gens qui auraient envie de... participer, d'être actif dans leur investissement. Parce que, évidemment, quand on investit dans un fonds de private equity, en venture capital, généralement, on est quand même dans une optique de déléguer la sélection des dossiers. Et souvent, ce qui est frustrant, ce qui peut être frustrant pour certains investisseurs, c'est de se dire, finalement, OK, mon argent, il travaille, mais c'est vrai qu'en cours de vie, je reçois un relevé. Et encore, des fois, c'est tous les semestres ou tous les ans de ce qui se passe. c'est que vous, vraiment, vous mettez en avant l'expérience d'investissement de manière, on va dire, prépondérante par rapport à d'autres, à ce qu'on a traditionnellement dans l'univers du conseil, en gestion de patrimoine, les fonds qu'on peut voir, ou les sociétés de gestion qu'on peut voir passer. C'est quelque chose qui n'est pas forcément prioritaire. L'expérience d'investissement est très importante en vos yeux. Qu'est-ce que vous avez mis en place pour rapprocher l'investisseur de son investissement final ? Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Parce que je sais que c'est quelque chose qui vous tient à cœur.

  • Lucas Mesquita

    Oui, exactement. C'est un très bon point parce que c'est central aussi et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, on a en parallèle de Weelim un certain nombre de distributeurs, partenaires, conseillers en gestion de sentiment de family office parce qu'on propose à leurs clients une expérience qu'aucune autre société de gestion ne propose. Moi, ce qui m'a toujours aussi embêté dans les sociétés de gestion traditionnelles, c'est que pour un client, un investisseur, c'est assez boîte noire. Vous investissez en T0, Vous allez peut-être rencontrer le gérant à ce moment-là, si vous mettez un gros ticket. Ensuite, vous allez recevoir des reportings, généralement semestriels ou annuels, qui vont vous donner l'état du portefeuille avec des informations qui, souvent, sont assez parcellaires. Et ensuite, vous allez revoir peut-être le gérant au moment où le fonds sera liquidé et où on va vous rendre ou pas votre souscription avec ou sans plus-value. Nous, c'est toujours quelque chose qui nous a gênés parce que finalement, tu le mentionnais aussi tout à l'heure pour Weelim, mais c'est aussi pour ça qu'on s'entend bien, c'est que moi, mon but, en tant que gérant, Ce n'est pas de créer de la dépendance vis-à-vis de mes investisseurs ou de la dépendance vis-à-vis des clients de Weelim, par exemple. Et c'est vrai que par rapport à toutes les sociétés de gestion du marché, il y a toujours quelque chose qui m'a un peu embêté. Et je sais qu'avec Weelim, on est sur la même longueur d'ombre là-dessus et c'est pour ça qu'on s'entend bien. C'est que moi, mon but en tant que gérant financier, ce n'est pas de créer une dépendance vis-à-vis de mes clients investisseurs. Je ne veux pas que vous fassiez de la gestion collective toute votre vie. En fait, à un moment donné, il faut que vous soyez capables. C'est besoin. Vous en avez l'envie, le temps et les moyens de, comme tu le disais tout à l'heure Jérémy, de faire vous-même votre propre diversification. Donc c'est pour ça que pour nous, il est primordial de casser cette boîte noire et de vous permettre, lorsque vous investissez dans notre fonds, 1. de pouvoir avoir un contact permanent à la demande et à minima des trimestres avec les gérants. Donc Mathieu et moi-même, pour qu'on puisse vous expliquer l'évolution du marché, pour qu'on puisse vous expliquer les nouvelles sociétés qu'on voit, les nouveaux paris sectoriels qu'on a envie de tester, l'intelligence artificielle, les technologies autour de la santé, etc. La deuxième chose, c'est que vous puissiez rencontrer, si vous en avez le temps, et si vous souhaitez, 100% des entrepreneurs qu'on finance. Donc là, typiquement, quelle forme ça prend ? Donc c'est pareil sur l'accès aux gérants, c'est des webinars qui sont organisés. où vous avez les dirigeants de telle et telle société dans lequel le fonds dans lequel vous avez souscrit va investir, qui va venir vous présenter, qui vont venir s'ils sont plusieurs, leurs sociétés, leurs enjeux, leurs produits, qui vont faire une démonstration, etc. Comme ça, vous pouvez être présent sur le webinaire, vous pouvez poser vos questions en live pour que nous, on y réponde sur celle dont on a la réponse et que derrière, on puisse aussi donner la main aux entrepreneurs pour qu'ils répondent directement. Donc là, vous avez vraiment un accès direct aux personnes qui sont financées. La troisième chose, c'est que... Ça, ça vous donne la possibilité, comme je vous le disais, et ça, c'est unique, vous ne le trouverez nulle part ailleurs, c'est le fait de pouvoir, sauf si vous êtes d'énormes clients et souvent institutionnels d'ailleurs, c'est de pouvoir co-investir sur les dossiers. Donc, vous avez investi 30 000, 50 000, 100 000 euros, 300 000 euros, 500 000 euros dans le fond, peu importe. Vous avez ce droit-là lorsque vous rencontrez une société, de dire, ah ben tiens, celle-là, elle est dans le nouveau type d'agriculture. C'est vraiment un secteur qui me parle parce que je vois l'enjeu, Je suis confronté à titre personnel, j'ai des grands-parents, des arrière-grands-parents qui étaient dans ce milieu-là, agriculture, agroalimentaire. J'ai envie, en parallèle de mon investissement dans le fonds, de mettre 10 000, 15 000, 50 000, 100 000 euros sur cette société-là, aux mêmes conditions que le fonds. Donc les conditions que nous, en tant que gérants professionnels, on aura à négocier pour le fonds et pour vous. Et enfin, la dernière chose, c'est un reporting qui soit beaucoup plus simple, beaucoup plus interactif que vous envoyez un PDF, un document. tous les 6 mois ou tous les 12 mois, non, vous allez pouvoir venir quand vous le souhaitez, sur une plateforme internet avec vos identifiants personnels sécurisés, où vous allez pouvoir voir, ok, tiens, le mois dernier, ils ont rencontré 200 sociétés, plutôt dans tel et tel secteur, ils ont scoré tant d'entrepreneurs, c'était ça le scoring moyen, donc oui, ils ont vraiment élevé le niveau de qualité de leur Zipflow d'opportunités, etc.

  • Jéremy Orféo

    Ok, donc ce que vous permettez, c'est des investisseurs qui ont pris part dans le fou, effectivement d'avoir un reporting précis, la possibilité d'avoir des échanges avec les entrepreneurs directement s'ils le souhaitent, et à un moment donné de décider de co-investir dans les fonds en direct sur des projets qu'ils trouveraient... meilleur que d'autres selon eux. Donc ça, c'est la vision de l'investisseur. Est-ce que tu peux nous préciser quels sont les tickets d'entrée dans ce fonds ? Parce que c'est vrai qu'on parle du fonds depuis tout à l'heure, mais on ne sait pas à partir de combien encore on peut y rentrer. Donc est-ce que tu peux nous parler un peu de ça ? Et puis on évoquera aussi la sortie, donc la durée de vie du fonds et la fiscalité à la sortie. Est-ce que tu peux nous dire un peu plus les conditions d'investissement ?

  • Lucas Mesquita

    Oui, bien sûr. Donc, c'est un FPCI. Donc, c'est un fonds qui est ouvert à la souscription à partir de 100 000 euros, avec une exception qui est faite, qui est souvent assez peu connue. Les sociétés de gestion qui, je le sais, viennent rencontrer des partenaires conseillers en gestion de patrimoine comme Weelim, c'est que la souscription peut être ouverte à partir de 30 000 euros à des clients de Weelim qui auraient déjà réalisé des investissements en... Private equity, qui aurait déjà investi en direct dans une société, qui aurait déjà investi dans un autre fonds, ou qui aurait par exemple investi au travers de plateformes de crowdfunding qu'on a pas mal évoquées depuis tout à l'heure. Et donc ça, selon l'article L427 et 23 du Code monétaire et financier, si vous voulez tout savoir, ça veut dire que ça justifie d'une expérience de capital investissement qui permet de réduire ce ticket-là d'entrée. Donc ça, c'est effectivement sur les conditions d'entrée, C'est un fonds, comme tu le disais tout à l'heure, Jérémy, qui a été ouvert à la souscription juste avant Noël, donc qui là est en période de collecte et qui est ouvert à la fois pour des investisseurs en direct et aussi, encore une fois, comme toujours, pour des clients par l'intermédiaire de notre réseau de conseillers en gestion de patrimoine, dont Weelim fait partie, sur lequel vous avez accès exactement aux mêmes conditions que si vous veniez en direct. Et le dernier point important là-dessus aussi, c'est qu'on a deux catégories... de parts que vous pouvez acquérir, soit des parts quand vous investissez plus de 100 000 euros qui sont moins chargées en frais de gestion, puisqu'on est à moins d'un pour cent de frais de gestion là-dessus, soit des parts qui sont entre 30 000 et 100 000 euros qui sont un peu plus chargées en frais de gestion puisqu'on est à 1,6 pour cent de frais de gestion.

  • Jéremy Orféo

    Ok, le fonds a une durée de vie de 10 ans, c'est ça ?

  • Lucas Mesquita

    Le fonds a une durée de vie de 8 ans qui est prorogéable deux fois un an pour l'amener au maximum à 10 ans.

  • Jéremy Orféo

    Ok, et l'objectif de performance ? Je sais que là, ça touche à un côté un peu touchy pour l'AMF, mais en tout cas, vous pouvez communiquer sur un objectif de performance. Donc, quel est l'objectif de performance ? Et comment tu peux dire en deux mots que cet objectif de performance te semble atteignable compte tenu du track record ou en tout cas de votre expérience sur le marché ?

  • Lucas Mesquita

    Oui, bien sûr, il n'y a aucun problème pour... Pour donner un objectif de performance, je dois tout simplement, en tant qu'acteur sérieux, rappeler auparavant les quelques mentions réglementaires quand même. La première, c'est que garder en tête que tout investissement en private equity peut entraîner une perte partielle ou totale du capital investi. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est la grosse différence entre le coté et le non-coté. C'est qu'on a de l'illiquidité. Encore une fois, quand vous investissez dans le fonds, il fait une durée de vie de 8 ans minimum. Donc, ce sont des fonds qui vont être bloqués. pendant 8 ans. Ça, c'est un peu un échange de la performance supérieure que vous pouvez faire. Et enfin, la dernière chose, c'est que les performances passées, bien entendu, ne présagent pas les performances à venir. Ça, ça fera le lien avec le track record et pourquoi on est serein aujourd'hui sur la performance qu'on expose. Donc, la performance qui est visée, c'est une performance minimum et je vous expliquerai pourquoi. Donc, c'est une performance qui, aujourd'hui, est à 14,97%. donc annuel, donc un taux de rendement interne, un taux de rendement annualisé, on l'appelle comme on veut, de quasiment 15%. C'est vraiment un taux minimum puisqu'il part du principe que vous allez investir dans le fonds en T0 et vous allez percevoir ensuite des revenus qu'à la clôture du fonds, donc au bout de 8 ans. Dans la réalité des cas, qu'est-ce qui se passe ? Je le sais puisque c'est ce qu'on a fait avant sur mon fonds précédent, ma société de gestion précédente, c'est qu'au bout de 6 ans, au bout de 7 ans, on va commencer à vous verser des fonds. puisqu'entre temps, nous, on aura revendu des sociétés en dessous. Donc, on a de l'argent frais qui va remonter dans le fonds et ensuite, ce vote d'argent frais-là, il sera redistribué aux investisseurs selon le nombre de parts qu'ils possèdent. Donc, ce qui signifie qu'en réalité, ce 15%-là, il est minoré en prenant en compte qu'on ne versera pas d'argent de manière intermédiaire. Si on verse de l'argent de manière intermédiaire, par nature, ça augmente le taux de rendement et on est sur un taux de rendement qui se situe plutôt aux alentours des 19%. Donc ça, c'est sur le rendement. Pourquoi on est serein pour le faire ? Tout simplement puisque sur notre track record, sur notre expérience passée notamment mon track record puisque c'est moi qui ai été plus spécifiquement exactement sur cette même classe d'actifs là d'investissement en préamorçage, en amorçage sur des sociétés technologiques en France puisque ce fonds là c'est pour réussir dans des sociétés en France et Moi, sur les petites quinzaines de sociétés dans lesquelles j'avais investi, en moyenne, sur les cinq qui sont sorties, puisqu'il y en a d'autres qui sont encore dans le portefeuille et qui vont être revendues sur des performances qui vont être plus ou moins bonnes, mais en tout cas, celles qui vont être bonnes vont normalement être plutôt très bonnes. L'investissement a été multiplié par 2,4. Donc pour un investissement de 100 000, c'était 240 000 au final. qui était acquis et ça donnait un taux de rendement de 36%, qui est largement au-dessus de ce qu'on propose aujourd'hui aussi parce que les sociétés dans lesquelles j'avais investi se sont revendues souvent très vite. Donc du coup, par nature, plus elles se revendent vite, plus votre taux de rendement est élevé. Donc c'est tout ça qui fait que même si les performances passées ne présagent pas des performances à venir, comme je vous le disais tout à l'heure, quand on fait de la gestion collective, on le fait pour trois raisons principales. Un, on veut diversifier par nature dans un produit qui est diversifié. Deuxièmement, on... Fait confiance à l'expérience d'un gérant selon son track record et les performances qu'il a pu faire par le passé. Et troisièmement, et toujours un point très important, et je peux vous en parler sur la réputation, on investit avant tout sur des hommes quand on fait de la gestion collective, aussi sur une thématique, mais pour moi avant tout sur des hommes. Donc il faut investir sur des gérants qui nous inspirent confiance, qui ne sont pas de mauvaises personnes et qui ont pu démontrer aussi par le passé qu'elles avaient acquis une... une renommée positive parce que c'est ce qui fait encore une fois la qualité d'ingérence sur le long terme plutôt que sur le court terme écoute Lucas c'est un excellent mot de la fin je te remercie beaucoup d'avoir passé du temps avec moi

  • Jéremy Orféo

    Écoute, c'était un plaisir vraiment. Super mot de la fin, une conclusion qui nous amène sur des perspectives intéressantes. En tout cas, nous, chez Weelim, on est ravis de vous compter parmi nos partenaires. Je te remercie pour ce podcast. Je pense que ça plaira énormément aux gens qui l'écouteront. Je te souhaite une très bonne fin de journée. Je n'hésiterai pas à te solliciter pour faire d'autres épisodes, mais en tout cas, on pourra faire au moins un premier bilan. de cette première collecte et de ce premier fonds que vous lancez. Et puis, on se retrouve très bientôt.

  • Lucas Mesquita

    Merci beaucoup, Jérémy. Merci à tous et à toutes. C'était un plaisir et à très vite.

  • Jéremy Orféo

    Salut, Lucas.

  • Lucas Mesquita

    Salut.

  • Jéremy Orféo

    Cet épisode est maintenant terminé. J'espère que vous avez passé un bon moment. Pour rester informé des meilleures opportunités en matière de placement et d'épargne, je vous invite à vous rendre sur notre site internet weelim.fr et à vous abonner à notre lettre déplacement. C'est une lettre mensuelle dans laquelle vous retrouverez des conseils, des analyses, et la mise en lumière d'opportunités sélectionnées par nos experts. Vous pourrez aussi à tout moment prendre un rendez-vous en visio ou par téléphone pour une étude personnalisée avec un de nos conseillers d'investissement. Et nous, bien évidemment, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode du podcast. A bientôt !

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Description

Dans un contexte de recherche de rendements et de sens dans nos investissements, nous nous intéressons aujourd'hui au Venture Capital.

Dans ce second épisode de la saison 2 de notre podcast, Lucas Mesquita, Co-fondateur de Caption, interviewé par Jérémy Orféo, Co-fondateur de Weelim, nous fait un tour d’horizon complet sur le Venture Capital (Capital Risque) en 2024.

On y parle Private Equity,  et ça va t'aider à réussir tes investissements en #2024.

Lucas sait de quoi il parle quand on discute de Venture Capital (capital risque)

👉 10 ans d’expérience dans le domaine de l’investissement en startups technologiques avec plus de 12 investissements réalisés
👉 pour un multiple sur fonds propres (MOIC) constaté de 2,41x* son track record personnel et historique

*𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑡𝑖𝑡𝑟𝑒 𝑖𝑙𝑙𝑢𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑓 𝑒𝑡 𝑣𝑎𝑙𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑙’𝑒́𝑝𝑜𝑞𝑢𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑜𝑝𝑒́𝑟𝑒́𝑠. 𝐿𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́𝑒𝑠 𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑎𝑔𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑓𝑢𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠.

Dans cet épisode, on parle et on analyse des faits, que des faits

👉 Quel est l’état du marché ? Point sur l’état des valorisations et la baisse des levées de fonds.
👉 Comment fait-il pour sélectionner les start-up dans lesquelles il investit ?
👉 Le profil de l’entrepreneur français à succès a-t-il changé ces dernières années ?
👉 Est-ce que seul de mon côté, je peux investir aux côtés de ces entrepreneurs

Lucas explique notamment comment il fait pour sélectionner et investir dans les meilleures start-up de demain.

On parle aussi du nouveau fonds qu'ils ont lancé il y a quelques semaines. Ce fonds est accessible par l'intermédiaire de Weelim sans frais supplémentaires.

🏹 TRI net ciblé de 17,04% et multiple de 3,06x sur 8 ans
non garanti - risque de perte en capital

Vous accéderez à tous ces sujets tout au long de votre écoute ! On espère que ça vous plaira !

Bonne écoute à toutes et à tous !

#win #weelim #podcast #diversification #placement #rendement #épargne #investissement #startups #venture


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501

  • Jéremy Orféo

    Bonjour à tous, vous êtes sur WIN, le podcast des placements performants. Je m'appelle Jérémy Orfeo, je suis un des fondateurs de la société WIN et après plus de 10 ans à accompagner des investisseurs de tous horizons, j'ai décidé avec ce podcast de vous donner accès à un contenu exclusif et à forte valeur ajoutée. Tout ça pour vous aider à piloter judicieusement vos placements en fonction de vos motivations, de vos capacités d'investissement et de vos objectifs de performance. Dans ce podcast, je reçois donc des experts de la finance, de gestion, entrepreneurs, conseillers ou investisseurs aguerris pour échanger, débattre et partager avec vous notre expérience et nos convictions éclairées. Alors bonne écoute ! Bonjour à tous, j'ai le plaisir aujourd'hui de recevoir Lucas Mesquita, cofondateur de la société Caption. Salut Lucas !

  • Lucas Mesquita

    Salut à toi Jérémy et merci beaucoup pour l'invitation, ravi d'être avec vous aujourd'hui.

  • Jéremy Orféo

    Merci à toi d'avoir accepté cette invitation. C'est le deuxième épisode aujourd'hui que nous enregistrons du podcast WIN que j'ai le plaisir d'animer. Et aujourd'hui on va parler avec toi Lucas de Private Equity. Et on verra que tous les gens qui nous écoutent et qui ont... Rêver ou envie d'investir dans des startups, vous êtes des gens avec qui ça peut être intéressant de le faire et on va voir pourquoi. Parce que dans l'univers du private equity, on parle souvent de plein de choses, ça touche à plein de domaines et on va voir comment vous vous positionnez dans cet écosystème. Sachant que l'intérêt aujourd'hui dans le patrimoine d'un particulier d'investir en private equity, c'est à la fois de diversifier évidemment ses placements, mais c'est aussi d'aller chercher des leviers de performance peut-être plus élevés que ce qu'on peut avoir dans d'autres classes d'actifs, avec les risques évidemment associés à un rendement potentiellement plus élevé. Et on va parler de tout ça, sachant qu'on parle de rendements qui peuvent être supérieurs à 10%, donc c'est quand même très important. mais on verra évidemment qu'un rendement élevé s'associe toujours de risques potentiellement plus élevés. Tout ça, on va en parler tout au long de cet épisode avec toi, Lucas, qui a cofondé la société Caption fin 2020. Et donc, est-ce que tu peux nous expliquer un peu plus ce que fait Caption, qui vous êtes, comment vous êtes arrivé à créer une société dans l'univers du private equity et un peu vos métriques 2023 et ce qui vous caractérise.

  • Lucas Mesquita

    Avec plaisir et merci beaucoup pour cette introduction Jérémy. Donc effectivement, on a créé Caption fin 2020, comme tu l'as mentionné, avec deux autres associés, donc Quentin qui s'occupe chez nous de toute la partie technique. C'est lui qui a développé la plateforme de... souscription, d'inscription, de découverte des deals, parce que ça, c'est quand même un point vraiment important chez nous et on a un vrai produit technologique qui permet aux investisseurs et à leurs conseillers d'avoir une expérience qui soit la plus intuitive et la plus simple possible. Ça, c'est vraiment un point très important chez nous. Un deuxième associé qui s'appelle Mathieu, qui lui avant gérait un corporate venture, c'est-à-dire un fonds d'investissement de grandes entreprises, et en l'occurrence de l'entreprise côté Vinci. et moi-même qui effectivement auparavant ai fait partie de l'équipe fondatrice d'une société de gestion agréée à l'AMF qui s'appelle Axelio Capital sur laquelle on avait levé trois fonds d'une cinquantaine de millions chacun en trois ans avant que je quitte cette société à l'été 2020 pour pouvoir cofondre des Caption.

  • Speaker #1

    Et donc Caption,

  • Lucas Mesquita

    c'est la plateforme qui propose d'investir dans tous les actifs du private equity avec trois grandes classes d'actifs chez nous. L'investissement en capital investissement, soit en direct dans des sociétés, donc des PME et des startups, des sociétés technologiques. D'un autre côté, l'investissement dans des fonds d'investissement pour pouvoir bénéficier. de la diversification pour une souscription avec derrière un certain nombre de sociétés qui sont investies par ce fonds-là, le principe même d'un fonds d'investissement. Et une troisième classe d'actifs chez nous qui sont les biens de collection sur lesquels on peut s'exposer à... à des actifs tels que les œuvres d'art, tels que les montres de luxe, etc., par l'intermédiaire du papier. Donc c'est de l'art papier ou de la pierre papier, enfin de l'art papier ou de la montre papier, comme il existe de la pierre papier depuis une grosse soixantaine d'années maintenant en France.

  • Jéremy Orféo

    Ok, vas-y, continue.

  • Lucas Mesquita

    Non, juste pour donner un ordre d'idée aux auditeurs en termes de chiffres. Donc ça fait deux ans qu'on a commencé réellement à collecter, puisqu'on est dans une activité réglementée, notamment par l'autorité des marchés financiers et par l'ACPR côté Banque de France. Donc la grosse partie de la première année de Caption a été dédiée à la partie agrément et réglementaire. Donc on a commencé à collecter réellement depuis deux ans. Donc on a collecté un peu plus de 50 millions d'euros sur cette période-là. On a 45 000. investisseurs et on a quasiment une centaine de partenaires, conseillers en gestion de patrimoine, family office qui sont inscrits sur la plateforme.

  • Jéremy Orféo

    Oui voilà, donc ça c'est aussi une des particularités, c'est que Caption, c'est une plateforme sur laquelle les investisseurs peuvent s'inscrire et investir directement, mais vous avez aussi laissé cette possibilité à des acteurs qui font... du conseil en gestion de patrimoine comme Weelim, d'être partenaire de Caption, et donc le conseiller en gestion de patrimoine, en l'occurrence Weelim, reste l'architecture globale de la gestion des placements de ses clients, avec la possibilité de les inscrire sur la plateforme et de les accompagner dans une logique d'investissement à vos côtés. Et donc c'est comme ça que nous on intervient et tout ça, ça se fait sans frais supplémentaires pour l'investisseur puisqu'il passe par nous ou directement par la plateforme. Il n'y a pas de frais supplémentaires à se faire accompagner par Weelim dans le cadre de sa logique de diversification. donc c'était important de le dire mais aussi je reviens sur ce que tu as dit sur la présentation de Caption parce que parfois il y a un amalgame qui est fait par les investisseurs donc vous n'êtes pas une plateforme de financement participatif au sens crowdfunding comme on peut le voir avec des acteurs du marché comme Tudigo ou d'autres je n'ai pas d'autres noms qui viennent en tête si tu en as un, cite-moi un autre comme ça on n'en parle pas avec que d'hommes un axego, voilà, exactement par exemple dont Weelim est partenaire des plateformes dont on vient de citer mais quelle est votre différence avec ces acteurs là que les gens comprennent bien comment vous positionnez dans l'écosystème alors

  • Lucas Mesquita

    chez nous il y a effectivement 3 différences majeures je devrais même presque dire 4 la première c'est que Dans l'investissement sur les sociétés, on se positionne à la fois sur des sociétés assez matures, donc type Blablacar, type Doctolib, qui sont forcément des sociétés que vous connaissez, que vous avez utilisées, que vos enfants, que vos amis, que les membres de votre famille ont utilisées. Donc ça, c'est la première particularité. La deuxième, c'est qu'on propose aussi d'investir dans des sociétés moins matures, donc en phase d'amorçage sur leur première levée de fonds. Sauf que la particularité qu'on a là-dessus, c'est que... On propose d'investir en parallèle. de notre fonds d'investissement. Donc ça, après, on va pas mal en parler avec Jérémy. Comme ça, vous rentrez sur une société qui est déjà dérisquée sur son financement avec le fonds d'investissement qui investit d'un côté dans lequel vous avez pu être souscripteur. Et derrière, si vous avez un coup de cœur en plus sur une société, sur une équipe, sur un secteur, sur un produit, vous avez la possibilité, en parallèle de la diversification dans le fonds, d'investir directement dans la société pour essayer d'aller jouer une performance additionnelle avec le niveau de risque que ça comporte en parallèle du fonds, bien sûr. Donc ça, c'est la deuxième particularité. La troisième, du coup, qu'on a un peu évoquée avant, c'est qu'on distribue des fonds sur notre plateforme, ce qui n'existe pas sur les autres plateformes de crowdfunding, puisque c'est de l'investissement en direct, deal by deal, comme on dit dans les sociétés. Et enfin, la dernière particularité, même si celle-là, on n'en parlera pas beaucoup aujourd'hui, c'est le fait que vous puissiez, comme on l'évoquait, vous exposer à la performance économique et financière de biens de collection, ce qui, effectivement, est proposé sur aucune plateforme de crowdfunding. Le crowdfunding sert à financer des sociétés.

  • Jéremy Orféo

    Ok, très clair. Je te propose de parler un peu plus, maintenant qu'on a bien situé Caption dans l'univers des différents acteurs du private equity, de revenir un peu sur le contexte actuel de marché, puisque déjà le private equity, c'est un mot très généraliste pour dire plein de choses. Il faut savoir qu'aujourd'hui... en private equity, quand on parle de private equity, on parle de LBO, on parle de capital transmission, on parle de venture capital, donc de private equity en infrastructure, de dette privée, donc c'est un marché qui est très important. Donc aujourd'hui, de quoi on va réellement parler quand on parle de private equity, Lucas ? Parce que vous ne financez pas d'infrastructure, vous ne faites pas de la dette privée, donc voilà. Dans le private equity, de quoi parle-t-on concrètement aujourd'hui ? Donc on ne parle que d'une partie du gros camembert. Donc qu'est-ce que tu peux nous dire exactement de quoi on parle ?

  • Lucas Mesquita

    Exactement, aujourd'hui on va principalement parler de Venture Capital, Capital à risque en français, qui est l'investissement dans des sociétés technologiques, des startups comme on dit, sur différentes phases de leur développement et notamment au travers de levées de fonds. qui sont effectivement un processus de recherche de capitaux et d'investissement par des capitaux institutionnels, donc les capitaux risqueurs, les fonds d'investissement gérés par des sociétés de gestion, ou d'un autre côté, par des business angels, notamment, pour permettre à la société de se développer.

  • Jéremy Orféo

    Ok, donc là on parle de Venture Capital, et donc quand on parle aussi du contexte de marché, ceux qui nous écoutent ont peut-être récemment... On a vu passer certains articles dans la presse, donc c'est important d'en parler parce que c'est vrai que le private equity en venture capital est un peu secoué. En tout cas, il y a pas mal d'actualités qui font, en tout cas dans l'écosystème du private equity, notamment de boîtes qui ont beaucoup levé, qui ont levé beaucoup d'argent ces dernières années et qui se retrouvent être aujourd'hui soit en redressement judiciaire, soit en faillite. On peut citer deux cas qu'on connaît bien dans l'univers de l'Insurtech et de la PropTech que sont Mastéos et Louco. Mais tu connais peut-être d'autres exemples. En tout cas, ce sont des boîtes qui ont beaucoup levé à un moment donné, qui se retrouvent en redressement judiciaire et en faillite. Donc ça, ça a fait beaucoup parler. Donc une boîte qui lève, ce n'est pas forcément une boîte qui va réussir à avoir un modèle périn dans le temps. C'est une des raisons pour lesquelles le capital risque est risqué. C'est qu'on ne sait pas fondamentalement si on investit dans quelque chose qui va bien fonctionner. Donc ça, c'est un des facteurs aujourd'hui dont on entend parler dans la presse et sur lequel j'aimerais bien avoir ton retour. Mais aussi un deuxième sujet, c'est que... En 2023, les boîtes ont moins levé que par les années passées. On parle de 30 à 40% de baisse. de volume de levée de fonds. Et donc, j'aimerais bien que tu nous dises, dans ce contexte-là, comment toi tu vois les choses ? Quelle est ton analyse de ce contexte-là et les perspectives ? Et est-ce que du coup, aujourd'hui, ça vaut quand même le coup pour des investisseurs de se dire finalement, en 2024, pourquoi je vais aller m'exposer sur du private equity, même si les rendements sont alléchants ? Donne-nous un peu ton avis là-dessus.

  • Lucas Mesquita

    Effectivement, il y a plusieurs angles par lesquels on peut répondre à la question globale que tu mentionnais, Jérémy. La première chose, le pourquoi on s'exposerait à du private equity en 2024. J'ai presque envie de dire que ça ne changera jamais, peu importe les années, peu importe les millésimes, c'est que c'est une classe de diversification, tout simplement. Que le marché aille bien en côté ou n'aille pas bien en côté, qu'il aille bien ou pas bien en côté, au final, si vous avez envie d'avoir cette diversification et de siloter au maximum votre épargne, vous allez devoir aller jouer différentes classes d'actifs avec différents niveaux de risque, différents rendements. potentiel entre votre immobilier, votre assurance vie à capital garanti ou non, vos investissements cotés en ETF ou en titre vif, et d'un autre côté, votre private equity avec les différentes classes d'actifs qu'on a mentionnées, le direct de société, les fonds d'investissement et potentiellement les biens de collection. Donc de toute façon, cette réponse-là sera toujours la même. Par contre, pourquoi en 2024, il peut y avoir un momentum un peu plus intéressant et ça rejoint ce que tu évoquais sur l'état du marché du venture capital aujourd'hui, du capital risque. Le marché du capital risque, effectivement, a vu ses volumes de collecte, ses volumes de levée de fonds se réduire et se contracter l'année dernière de manière assez significative, puisque ça fait un certain nombre d'années qu'on était en croissance. Donc, sur l'année dernière, ça fait une baisse de quasiment 36% par rapport à... ...l'année 2022. Par contre, quand on lit un peu plus le détail des chiffres, on voit qu'il y a une constante, c'est que... Le marché n'est plus tiré par les méga-levées de fonds. Ce qu'on appelle une méga-levée de fonds, c'est une levée de fonds au-dessus de 100-150 millions d'euros, qui généralement permettait à des sociétés d'accéder au statut de licorne, donc de sociétés valorisées plus d'un milliard de dollars et qui sont recensées un peu partout dans le monde. Ces levées-là se sont drastiquement réduites et on pourra expliquer pourquoi, parce que ça vient à la base de la chute des marchés cotés, notamment du Nasdaq aux États-Unis. On pourra y revenir. Alors qu'au final, les levées de fonds sur les sociétés en lancement, donc ce qu'on appelle en pré-amorçage, en amorçage, donc des sociétés qui sont au tout début de leur histoire, qui ont un début d'équipe, qui ont un premier produit, qui ont quelques premiers clients, ont fortement augmenté, puisqu'en 2021, elles représentaient de mémoire à peu près 60% des opérations qui étaient financées par les investisseurs. Et sur cette année, en tout cas sur 2023, on était à plus de 90%. Donc en fait le momentum sur le venture capital existe toujours. On doit toujours amener vers la transition écologique, on doit toujours amener vers la transition sociale, on doit toujours avoir des nouvelles formes de business model, des nouvelles formes de technologies qui vont nous appuyer au quotidien en tant que particuliers que nous sommes, mais aussi en tant que professionnels que vous êtes dans votre société, que Weelim est aujourd'hui en tant que conseiller en gestion de patrimoine agréé. Et donc il y a toujours un momentum sur cette classe d'actifs, mais pour le coup... beaucoup plus sur des sociétés jeunes, sur lesquels on a des expériences de rendement qui sont très importantes, mais aussi un risque très important puisque à peu près 50% des sociétés vont mourir durant leur vie. Il y a des exemples que tu mentionnais. Plutôt qu'arriver sur des stades plus avancés de la société où la valorisation est plus importante, le niveau de risque, certes, est censé diminuer puisque la société a passé différents jalons. Elle a plus de clients, elle fait plus de chiffre d'affaires, elle a un produit avec plusieurs offres. elle a une équipe qui s'est fortement étoffée, mais qui finalement, si ses fondamentaux, comme tu mentionnais Jérémy, ne sont pas solides, notamment ses fondamentaux de génération de marge, donc à la fin de génération de cash et de rentabilité, ne sont pas très bons. Donc au final, on peut toujours avoir un déséquilibre, même sur une société qui est plus mature. Donc voilà, le constat, c'est vraiment qu'aujourd'hui, et nous, c'est ce qu'on joue depuis un certain temps et ce qu'on joue d'autant plus avec la sortie de nos nouveaux fonds d'investissement. C'est le momentum actuel d'investir dans des sociétés en création sur lesquelles on va les financer sur leur première levée de fonds entre 800 000 et 1,5 million d'euros. Et derrière, ces sociétés, ça va leur permettre pendant 18 à 24 mois de se développer. potentiellement ne pas avoir à relever des fonds si elles ont un modèle qui est nativement rentable. Ce qu'on appelle avec des units économiques c'est un terme en français pas très beau, c'est des unités économiques qui sont saines, donc la capacité à générer de la marge dès le début, par exemple. Et donc ensuite, la société n'aura pas besoin de relever. Et à ce moment-là, c'est génial parce qu'elle peut poursuivre son développement toute seule. Nous, en tant qu'investisseurs, on n'est pas dilués au capital, donc on conserve la même part que celle qu'on avait quand on est rentrés, le petit pourcent. par exemple. Ou d'un autre côté, la société a fortement financé son développement, elle va être capable d'être rentable, mais on a besoin de remettre des fonds dedans pour continuer à se développer, soit sur un nouveau produit, soit à partir, aller commercialiser à l'étranger ou que sais-je. Et là, à ce moment-là, on va aller relever des fonds. Et c'est là où c'est intéressant, c'est que les volumes ont fortement diminué l'année dernière, mais ça ne va pas être éternel. À un moment donné, il y a énormément d'argent sur le marché puisque les politiques monétaires des banques centrales depuis 2008 ont été très accommodantes. Donc les banques ont beaucoup emprunté, les assureurs aussi. Donc au final, les banques ont dû placer leurs fonds sur des actifs diversifiés et des actifs à plus ou moins fort potentiel. Donc elles ont investi dans des fonds d'investissement. Et ces fonds d'investissement, maintenant, il faut qu'ils le déploient, ce cash-là. En fait, ils sont payés pour ça. C'est dans le règlement de leurs fonds d'investissement. et on en sait quelque chose. Donc, l'idée, c'est vraiment de dire, oui, il y a toujours énormément de potentiel sur la classe d'actifs. Il faut être d'autant plus sélectif qu'avant, comme toujours sur des périodes de crise. Mais par contre, ça a normalisé le marché. Les valorisations se sont réduites. Les rapports qualité-prix se sont drastiquement améliorés. Il faut être accompagné par des experts là-dessus qui vont pouvoir vous aider à trier le bon ou du mauvais grain. Il faut toujours diversifier. Si vous avez 100 000 euros d'épargne à investir, que vous voulez faire du Venture Capital, ne mettez pas 50 000 euros sur deux sociétés ou ne mettez pas 100 000 euros sur une société. Mettez peut-être 50 000 ou 100 000 euros dans un fonds. Et ensuite, comme ça, vous êtes diversifié par nature. Et ensuite, vous allez pouvoir mettre des tickets deal by deal à côté qui vont un peu plus vous parler et un peu plus vous faire rêver. Donc tout ça pour dire que oui, il y a un momentum. Si aujourd'hui il existe en Venture Capital, c'est sur les sociétés les plus jeunes. Comme ça, quand elles devront relever des fonds, si elles doivent le faire dans 18-24 mois, le marché sera reparti à la hausse parce qu'à un moment donné, les capitaux risqueurs et fonds d'investissement doivent investir leurs fonds. Et là, vous allez pouvoir en profiter et on va pouvoir en profiter ensemble puisque les valorisations vont remonter, les montants à lever vont remonter et normalement, en tant que premier investisseur, vous allez pouvoir commencer à en récolter des premiers fruits à ce moment-là.

  • Jéremy Orféo

    Ok, très clair. Sur la partie, on va dire, opportunité et marché aussi, est-ce qu'aujourd'hui, à quoi ressemble un entrepreneur en 2023 qui lève des fonds ? C'est quoi en fait le profil ? Alors, je ne sais pas s'il y a un profil type, mais en tout cas, est-ce que toi, depuis que tu fais, parce que, évidemment, tu as cofondé Caption en 2020, mais... Tu n'es pas arrivé dans l'univers du private equity en 2020. Comment tu as vu évoluer ce marché depuis les cinq dernières années, par exemple, ou un peu plus si tu veux tirer le trait plus loin, du profil des entrepreneurs, des dossiers que tu vois passer sur la partie venture capital ? Est-ce que tu peux nous partager un peu ton retour sur cette évolution et du coup, ce que ça signifie, toi, au niveau du sourcing des dossiers, de la sélection des dossiers en interne ?

  • Lucas Mesquita

    Bien sûr. Ce qui est sûr, c'est qu'il est beaucoup plus difficile de sélectionner aujourd'hui qu'hier pour la simple et bonne raison que la qualité des entrepreneurs a drastiquement évolué positivement depuis une dizaine d'années. Moi, j'ai commencé ce métier il y a plus de dix ans. Les premières startups qu'on rencontrait à l'époque, en tout cas en France, c'était des startups qui étaient, je caricature le trait, mais vu que tu m'as demandé le portrait, ça permet vraiment de bien situer, c'était des cadres de grandes sociétés. qui avaient été un peu mis au placard et qui en fait avaient envie d'en sortir ou qu'on a poussé à en sortir tout simplement ou d'un autre côté des chercheurs de laboratoires publics qui avaient envie de sortir une technologie du public pour en faire une société privée dans les deux cas ça ne marchait pas puisque vous avez des personnes qui étaient très peu orientées business et ou qui n'avaient jamais géré une société de leur vie qui au final partaient souvent billes en tête en disant une startup c'est de la technologie Donc on va développer une technologie pendant des mois, des mois, des mois, et puis après, on va la mettre sur le marché, sauf qu'au moment où vous la mettez sur le marché, votre technologie n'est jamais parfaite et vos clients vous le disent. Donc à ce moment-là, vous auriez peut-être dû le faire 12 mois avant parce qu'elle n'aurait pas été plus parfaite non plus, mais au moins, vos futurs clients vous auraient orienté dans le bon sens. Et deuxièmement, quand on partait sur le marché, généralement, il ne restait plus assez de cash pour pouvoir aller générer suffisamment de chiffre d'affaires avant de relever des fonds. Et si vous allez relever des fonds sans avoir de clients, Bon, ben la plupart du temps, ça ne se passe pas très bien. Donc ça, c'était il y a une dizaine d'années. Et depuis, vraiment, les équipes fondateurs se sont énormément étoffées et se sont énormément professionnalisées pour diverses raisons. La première, c'est qu'aujourd'hui, je vous donne des chiffres pour avoir des ordres d'idées, bien sûr, ils ne sont pas précis au pourcentage pris, etc. Mais aujourd'hui, vous avez plus de 90% des entrepreneurs qui ont déjà travaillé dans une startup. notamment dans des grosses startups, que ce soit des startups américaines ou que ce soit des startups européennes. Donc, ils ont vraiment cette capacité à voir comment on arrive à mener, selon différents stades de vie, selon différents niveaux de difficulté ou de réussite, une startup vers un succès. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est qu'on a des entrepreneurs qui sont beaucoup mieux formés initialement puisqu'on a un écosystème de la formation. à la startup au sens large du terme, que ce soit les écoles, les incubateurs de startups, les startups studios, etc., qui ont pullulé ces dernières années et qui ont permis aux entrepreneurs d'être beaucoup mieux formés aujourd'hui sur tous les sujets qui font la réussite d'une startup. Bien sûr, la partie financière, mais aussi la partie produit, la partie marketing, la partie commerciale, etc. Donc, on arrive déjà avec des backgrounds. qui sont beaucoup plus épais. Quand ensuite, on va bosser dans une startup, forcément, ça permet de continuer à épaissir les entrepreneurs. Et enfin, la troisième chose, c'est qu'aujourd'hui, vu que ce sont des entrepreneurs qui auparavant bossaient dans une startup, ils ont beaucoup plus de réseaux, beaucoup plus de réseaux, notamment pour se financer, parfois pour des clients parce qu'ils ont travaillé, je ne sais pas, en faisant une startup dans l'éducation. et derrière ils sortent de cette société là pour monter une société dans l'éducation qui va aller vendre au même client que leur société d'avant donc forcément on part avec un capital réseau qui est beaucoup plus important pour aller signer ses premiers clients donc voilà pourquoi aujourd'hui il y a beaucoup plus de sociétés qualitatives qu'avant, ça c'est une certitude et c'est encore plus dur de trier le bon du mauvais grain parce qu'auparavant sur 2000 sociétés vous en aviez peut-être 40 qui étaient qualitatives aujourd'hui sur 2000 sociétés vous en avez 500 qui sont très qualitatives et sur lesquelles vous allez devoir trier le bon du mauvais gras. Nous, pour vous donner un exemple d'idée du taux de sélectivité, on voit à peu près 2000 startups par an, on investit dans 15 à 20 nouvelles. Donc c'est là où en fait toute l'expertise est là où est tout le savoir-faire.

  • Jéremy Orféo

    Justement, quand on parle, on reviendra après sur la manière dont on peut sélectionner des dossiers, parce qu'il y a une question aussi de réseau, je suppose pour vous, et de reconnaissance. On vient vous présenter des dossiers. Mais un investisseur qui aujourd'hui se dirait, ok, moi, déjà pour deux raisons. La première, c'est quelqu'un qui par exemple est touché par ce côté ou qui veut savoir exactement où va son argent et donc recherche une utilité parce qu'on est vraiment aujourd'hui de plus en plus dans qu'est-ce que je fais avec mon argent, à quoi il sert et comment. C'est d'ailleurs tout. La raison d'exister de ce podcast, c'est d'expliquer aux investisseurs comment leur argent... Comment on crée de la valeur dans différentes classes d'actifs ? Et du coup, l'idée c'est de les éduquer, d'améliorer la manière de travailler la gestion de leur placement de l'investissement. Donc quand on parle d'avoir, et donc les investisseurs nous disent qu'ils recherchent de plus en plus d'utilité pour comprendre justement comment leur épargne crée de la valeur et derrière ça, ils peuvent en tirer de la performance. Mais du coup, ils se disent, ok, moi j'ai envie que mon épargne ait de l'utilité, j'ai envie d'investir dans des startups. parce que je pense que c'est comme ça que mon épargne peut avoir plus d'utilité qu'en étant investi en bourse, par exemple, sur le CAC 40, en se disant que sur le CAC 40, c'est quand même des grosses boîtes. Peut-être que ce n'est pas là où mon épargne a le plus d'utilité. Et encore une fois, il n'y a aucun jugement dans mes propos, c'est juste une réflexion comme ça. Et alors, ils se disent, du coup, je vais aller sur les plateformes, je vais m'inscrire sur les plateformes de crowdfunding, par exemple. et je vais investir dans des boîtes. Sauf que ces gens-là, ils n'ont pas fondamentalement la connaissance de, un, comment on valorise une société. C'est-à-dire, on dit que sur une plateforme de crowdfunding, financement participatif par exemple, on peut investir des 1000 euros dans une boîte X. Donc comment on va savoir, est-ce que la valeur à laquelle on rentre dans cette société, c'est une valeur qui est cohérente par rapport au marché ? généralement, quand on valorise une boîte, on regarde aussi d'autres boîtes dans le même industriel, la manière dont elles ont été valorisées par exemple, ça peut être une métrique intéressante. Bref, sous prétexte d'avoir une utilité avec son épargne, de potentiellement faire des choix qui ne seraient pas trop judicieux, parce que même s'il y a une boîte qui les intéresse, peut-être qu'ils vont rentrer à un prix qui est deux fois le prix qu'ils auraient dû payer par rapport à... prix habituellement pratiqués. Donc, j'arrive avec ma question. Ma question, elle était plus sur est-ce que tu conseillerais à ces gens-là de faire du financement participatif, c'est-à-dire d'aller sur des plateformes, de s'inscrire et d'aller eux-mêmes choisir des boîtes seules, en partant du principe qu'ils n'ont jamais valorisé de boîtes et qu'ils ne savent pas trop comment ça se passe, ou tu leur dirais plutôt d'aller dans un fonds, et si oui, pourquoi ? C'est quoi en fait le pendant des plateformes de crowdfunding versus aller dans un fonds, si tu veux ? Je sais que tu me vois venir avec ma question.

  • Lucas Mesquita

    Exactement. Et puis en plus, normalement, c'est la toute dernière dans laquelle je suis censé répondre sur quel est mon conseil pour rentrer en private.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Lucas Mesquita

    je vais quand même déjà donner quelques billes maintenant. La réponse de base, c'est ce que Weelim fait avec vous, vos clients, vos futurs clients, c'est que ça dépend déjà de votre situation actuelle. Ça dépend des plateformes de crowdfunding. Ça peut être très bien si vous avez déjà investi sur tous les autres types d'actifs et que ça devient votre investissement. plaisir et où votre investissement parie pour ceux qui ont envie, avec un petit ticket investi, de pouvoir faire potentiellement beaucoup de performances et qui n'ont pas tellement de risques à entièrement le perdre. Donc ça, ça dépend vraiment de votre situation. Ce qui est certain, c'est que... Normalement, les plateformes de crowdfunding sont censées bien faire leur métier et sélectionner les startups qui sont censées être les meilleures dans toutes les opportunités qu'elles peuvent posséder, ce qu'on appelle le deal flow, le flux d'opportunités. Et ensuite, c'est elles qui sont censées négocier les termes sur lesquels vous allez pouvoir investir, donc les différents droits des investisseurs, leurs devoirs, la valorisation, etc. Moi, il y a une petite chose qui m'a toujours légèrement gêné sur les plateformes de crowdfunding. Je ne dis pas que c'est mal, c'est juste une réflexion aussi, comme tu disais, Jérémy, c'est que les plateformes de crowdfunding, que ce soit crowdfunding immobilier d'ailleurs ou crowdfunding société, dans 99,9% des cas, l'investisseur ne paie pas de commission. Ceux qui paient les commissions, c'est soit les promoteurs dans le cas de l'immobilier, soit les sociétés dans le cas du capital investissement. Ce qui fait qu'en réalité, les sociétés de crowdfunding, si elles veulent croître, si elles veulent faire plus de chiffre d'affaires, donc plus de rentabilité, elles doivent proposer plus de projets. Et finalement, l'horizon est fini de projets qualitatifs. Quand je vous parlais de 2000 sociétés tout à l'heure, il n'y en a pas 2000 qui sont qualitatives, il n'y en a pas 1000, il y en a peut-être 500, comme je vous disais, et encore, plus vous allez devoir faire de société, plus votre niveau d'exigence va devoir se réduire. C'est complètement génial. Donc moi, c'est plutôt ça qui m'a toujours un petit peu gêné, c'est de dire, à partir du moment où le modèle économique repose, Non pas sur les investisseurs en disant, comme dans un fonds d'investissement, oui, monsieur l'investisseur, vous êtes client de Weelim, vous êtes investisseur en direct, vous allez payer 3, 4, 5, 6, 10 de commission parce qu'en fait, moi, en tant que gérant, j'ai fait un travail de sélection pour vous qui est énorme et qui mérite d'être rémunéré, plutôt que de dire, en fait, sur l'investissement, vous payez zéro. Ceux qui payent, c'est ceux qui viennent lever des fonds. Mais alors, du coup, je vais essayer d'en proposer le plus possible parce que si je me dis, non, en fait, je ne propose que les 10 boîtes les plus qualitatives. que j'ai vu, au bout d'un moment, votre société, votre plateforme de crowdfunding, elle va péricliter tout simplement parce qu'elle ne fera pas assez de chiffre d'affaires. Donc voilà, moi, je ne conseille pas de ne pas y aller, pas du tout. Ça dépend vraiment où vous en êtes dans votre niveau d'allocation et dans votre découverte du capital d'investissement non coté, du private equity. Mais il y a ce sujet-là sur le business model qui est toujours quelque chose qui m'a un petit peu gêné aux entourneurs où je me dis, finalement, qu'est-ce qu'on est le plus incité à faire ? À sélectionner moins de projets, donc apporter plus de valeur à l'investisseur ou à l'inversement, à mettre... en financement pour beaucoup de projets. Et donc, du coup, derrière, je fais la mini-transition pour ne pas donner trop de billets avant la fin. Moi, ce que je conseille toujours, peu importe la classe d'actifs dans laquelle on rentre, immobilier, action, coté, private equity, c'est de commencer en faisant de la gestion collective parce que finalement, la première épargne dans une nouvelle classe d'actifs, c'est souvent la plus importante parce que c'est celle qui soit va nous dégoûter de cet actif, soit qui va vraiment nous donner envie de plus s'exposer à cet actif-là. Donc moi, celle-là, je la confierais plutôt à des professionnels. Merci. C'est pour ça qu'on conseille souvent de faire des ETF en côté avant de commencer à faire du stock picking, sauf quand on est expert du secteur, bien entendu, ça c'est un débat. Mais en tout cas, pour les personnes un peu moins... amatrice de ces sujets-là, c'est commencer par la gestion collective, apprendre sur les sociétés aux côtés de gérants connus et reconnus, toujours bien valider leur track record, ce qu'ils ont fait par passé, leur performance, etc. Et une fois qu'on a commencé à apprendre avec eux, de commencer à co-investir sur certains dossiers, on en a parlé, et enfin, une fois qu'on a co-investi à côté d'un fonds et qu'on a suffisamment de patrimoine, on va finalement créer son propre fonds sur lequel on va diversifier nous-mêmes avec 200 000 euros ou 100 000 euros par an dans lequel on va investir dans 15, 20, 30 sociétés. Comme ça, on a l'avantage de pouvoir le faire nous-mêmes. Après, il faut réussir à gagner les deals. Ça, c'est un autre débat. Mais en tout cas, dans la théorie financière, pour moi, c'est ce qui a le plus de sens. On fait du collectif, on apprend, on fait du co-investissement avec le fonds dans lequel on a investi. Et à la fin, si on en a la capacité financière, le temps, l'envie, le réseau et la réputation, on va nous-mêmes, finalement, diversifier en direct notre portefeuille de private equity.

  • Jéremy Orféo

    C'est exactement ce qu'on conseille chez Weelim à nos clients de mettre en place dans leur stratégie et dans leur évolution. C'est-à-dire qu'on rentre toujours à un moment donné, puis on progresse, et puis après, des fois, on est totalement autonome. Il y a des clients qui, à un moment donné, n'ont plus besoin d'être accompagnés dans la gestion de patrimoine parce qu'ils se sentent totalement autonomes et qu'ils n'ont plus besoin de nous. Mais je vais me faire quand même l'avocat du diable parce que j'aime bien ça. Il y a quand même plus de frais à faire appel à un fonds. Donc au final, évidemment que ce discours-là, il va dans le sens de ton modèle économique. Mais est-ce que finalement, au final, le fait de payer ces frais... La gestion collective est fortement décriée dans l'univers du côté. Je fais un petit parallèle, mais c'est fortement décrié en se disant qu'il y a beaucoup de fonds en gestion collective. Je ne parle pas des ETF, des trackers, je parle des fonds qui sont gérés par des gérants en gestion active. comme quoi la majorité, c'est vrai, la très grande majorité de ces fonds, 90%, font moins que les indices au départ, parce qu'ils ont une structure de frais qui est plus lourde que d'autres cadres collectifs de gestion financière, comme les trackers par exemple. Est-ce qu'au final, ce n'est pas se gréver une partie de la performance ou une grosse partie de la performance ? plutôt que de faire sa propre diversification sur des plateformes de crowdfunding. Donc, je pose volontairement la question pour voir un peu comment tu peux apporter un peu plus d'éléments de réponse en se faisant. Parce que si je ne te posais que des questions sympas, on penserait que je suis là pour... Mais j'aime bien te poser des questions pas sympas.

  • Lucas Mesquita

    Non, ceci n'est pas un question.

  • Jéremy Orféo

    Exactement. Donc, je suis là aussi pour poser des questions qui fâchent.

  • Lucas Mesquita

    Non, mais c'est une très bonne question. C'est une très bonne question. Ce qui est certain, c'est que l'investissement en direct sera toujours moins chargé en frais que l'investissement en collectif. Ça, pour le coup, c'est une certitude. Encore une fois, on n'achète pas la même chose. On achète d'un côté... le fait de faire confiance à la sélection d'un acteur tiers dont l'intérêt, comme on le mentionnait avant, est de financer toujours plus de projets plutôt que financer un nombre de projets défini, ce qui encore une fois apporte un biais dans l'analyse, même si les sociétés financées en plateforme de crowdfunding peuvent être très qualitatives, encore une fois. Mais néanmoins, il y a quand même ce biais-là, ce qui fait que déjà, on n'achète pas la même chose. D'un côté, on achète... Ok, je fais de la gestion collective avec des gérants reconnus qui vont investir dans 15 sociétés cette année. Et d'un autre côté, je vais sur une plateforme de crowdfunding et j'ai envie de voir le plus de projets possibles pour pouvoir faire mon choix. C'est encore une fois, ce n'est pas du tout la même chose. Donc ça, c'est la première chose. La deuxième, c'est que quand on investit sur une plateforme de crowdfunding, finalement, le pouvoir qu'on peut avoir au sein de la société dans laquelle on investit est souvent assez faible. Donc la capacité qu'on a à ce que... la plateforme de crowdfunding pour notre compte puisse influer d'une manière... positive sur les choix stratégiques de la société, sur ses choix de financement, etc., est nulle, parce qu'à un moment donné, quand on finance 100 sociétés par an, on ne peut pas être présent dans 100 sociétés pour pouvoir, un, les aider à se développer, deux, peser dans la balance quand il est nécessaire de peser dans la balance pour défendre les intérêts de leurs investisseurs. Et encore une fois, garder en tête, d'un point de vue réglementaire, qu'une plateforme de crowdfunding, contrairement à un fonds, ne fait pas de la gestion pour compte de tiers, donc ne va pas gérer pour vous, c'est vous qui avez 100% de votre décision. d'investissement, de réinvestissement et de désinvestissement. Ce qui fait qu'encore une fois, la position n'est pas du tout la même. Et enfin, la troisième chose qu'on va... qu'on va acheter, quand on investit dans un fonds qui soit coté, non coté, etc., on achète l'expérience d'un gérant, tout simplement. On dit, ok, je vais faire confiance à cette personne-là, parce que pour telle, telle et telle raison, elle a montré qu'elle savait faire, qu'elle avait fait de la performance, que ses sociétés étaient qualitatives et que les entrepreneurs qu'elle a financés en étaient contents. Quand on investit sur une plateforme de crowdfunding, on va, comme je l'ai dit, essayer d'aller chercher de la diversité en disant, ok, il y a peut-être 80% des choses à jeter à la poubelle parce que je ne vais pas vouloir les prendre, il y en a 20% que je vais vouloir prendre. donc du coup, j'ai une position sur celle-là. Et c'est ces trois choses-là qui font qu'on a effectivement une différence de frais, parce que d'un côté, on a une équipe qui est rémunérée pour pouvoir permettre à leurs investisseurs de faire la performance la plus importante possible, et d'un autre côté, on a des équipes qui sont rémunérées, certes, pour faire que les investisseurs vont gagner de l'argent, mais aussi, avant tout, pour financer le plus de projets possibles.

  • Jéremy Orféo

    Ok, c'est très clair. Et donc, du coup, c'est une excellente transition sur votre savoir-faire et le fonds qui s'appelle le FPCI Blueberry, qui est lancé maintenant, et donc qui est ouvert à la souscription. Donc, je te propose d'en parler un peu plus, parce que justement, c'est ça qui va faire que ça va créer de la performance pour l'épargne de nos clients. Donc ce FPCI va investir dans des boîtes en capital risque. Est-ce que tu peux nous dire combien de boîtes sont ciblées ? C'est quoi l'objectif de collecte de ce fonds ? Et comment en interne vous faites pour sourcer des bons deals pour les clients ? Et pourquoi ils doivent vous faire confiance sur votre capacité à leur sourcer les meilleurs deals possibles ?

  • Lucas Mesquita

    Bien sûr. C'est un fond qui est positionné à... pour investir à 75% de son actif dans des sociétés en pré-amorçage et en amorçage. Comme je l'expliquais tout à l'heure, les premiers stades de développement d'une société sur lesquels il y a encore un momentum de marché qui est très, très fort. Et la preuve, c'est que c'est des montants qui collectent de plus en plus sur ce stade de vie-là des sociétés. Et à 25% en sociétés plus matures sur lesquelles il y a toujours de très belles opportunités à aller chercher sur des sociétés qui auront un couple rendement-risque qui sera plus équilibré puisqu'elles ont déjà bien avancé dans le temps. Donc, si elles sont achetées au bon prix, Elles ont un niveau de risque qui est plus faible qu'une société en amorçage, par définition, vu qu'elles font déjà plusieurs dizaines ou centaines de millions d'euros de chiffre d'affaires. Par contre, elles ont un niveau de rendement qui sera inférieur, mais qui, néanmoins, panaché avec les 75% d'amorçage, apporte un portefeuille qui, à la fois, est diversifié et plutôt bien équilibré. Donc ça, c'est le positionnement du fonds. Le fonds fait 30 millions d'euros de taille, donc c'est un fonds qui fait volontairement une taille raisonnable puisqu'il a été prouvé dans de très... Il y a de très nombreuses études à travers le monde, et notamment au Venture Capital, que s'il y a plus un fonds et une taille raisonnable, plus il performe par rapport aux autres. Donc ça, je pourrais l'expliquer en long, en large et en travers. Mais en tout cas, c'est une réalité et ça a été démontré statistiquement par de très nombreuses études. et ensuite c'est pour investir dans 30 sociétés maximum en 24 mois donc pour rappel on envoie 2000 par an donc ce qu'il fait sur 30 sociétés sur 4000 sociétés qu'on aurait vu donc voilà le taux de sélectivité qui est là toujours très très très important et c'est le cœur de notre métier c'est ce qu'on sait faire c'est ce qu'on fait depuis plus de 10 ans avec mon associé gérant financier Mathieu notamment et enfin derrière sur la sélectivité C'est avant tout. Heureusement, malheureusement, j'ai envie de dire pour les nouveaux entrants, c'est avant tout l'expérience. Parce qu'au bout d'un moment, quand ça fait dix ans qu'on fait ce métier-là, qu'on a vu plusieurs dizaines de milliers de sociétés, on arrive à reconnaître les entrepreneurs qui ont des critères divers et variés de réussite, des sociétés qui ont des positionnements, des modèles économiques, des go-to-market, donc la capacité à adresser le marché, qui sont pour certaines plus sujettes au succès que d'autres. On a des grilles d'analyse, Donc on va scorer les entrepreneurs qu'on a en face de nous, les scorer sur leur savoir-être surtout, est-ce qu'ils sont à l'écoute, est-ce qu'ils sont résilients, est-ce qu'ils sont capables de s'entourer de meilleurs qu'eux, parce qu'avant tout réussir une société, que ce soit une start-up ou une PME, d'ailleurs c'est la même chose, c'est de savoir bien s'entourer, il y en a certains qui en sont capables, d'autres qui ne l'en sont pas. Donc c'est effectivement tout ce processus-là de sélection qui est très important, puis ensuite sélectionner les bons deals c'est une chose, les gagner c'en est une autre. Tout le monde a envie de faire les mêmes sociétés quand elles sont qualitatives, par contre... Il y en a qui gagnent, il y en a qui perdent. Et finalement, comment on gagne ou comment on perd ? Moi, je le résume de manière très simple, et j'en discutais avec des étudiants en Master 2 pas plus tard que la semaine dernière, c'est que je leur disais, gardez en tête que le plus important, ce n'est pas de gagner ou de perdre un deal maintenant à court terme, c'est d'être capable d'en gagner plus qualitatif dans le long terme. Ce qui signifie que, quand on se comporte bien avec les gens, que ce soit les entrepreneurs, que ce soit nos co-investisseurs, investisseurs potentiels, etc. On va peut-être perdre un deal à un moment donné parce qu'il y a quelqu'un qui sent véritablement scrupule, va venir vous chipper le deal sous le nez. Au final, vous vous dites, peut-être pour vous rassurer, mais aussi de manière très lucide, que si un entrepreneur a décidé de bosser avec ce fonds-là ou avec ce business angel-là qui n'était pas très scrupuleux, c'est qu'en fait, il n'avait rien à faire avec vous. Mais en tout état de cause, la réputation. C'est très important. La réputation vis-à-vis des sociétés, la réputation vis-à-vis des co-investisseurs. Et on a la chance, et j'ai la chance, d'avoir toujours été quelqu'un de plutôt, je ne vais pas dire bienveillant, parce que c'est un mot assez galvaudé, mais en tout cas, qui n'a jamais réalisé un coup de travers, qui n'a jamais dit des choses qu'il n'a pas fait. Ce qui fait qu'au final, tous les deals qu'on a envie de faire aujourd'hui, on les gagne. Les seuls qu'on ne gagne pas, c'est ceux sur lesquels la valorisation devient délirante. Parce qu'il y a de la concurrence. Quand il y a de la concurrence, n'importe quel marché, l'immobilier en est aussi. Et c'est pour moi, c'est là aujourd'hui où on fait vraiment la différence, c'est qu'on n'a pas de casserole. Et quand on n'a pas de casserole, les gens veulent bosser avec nous, que ce soit des personnes qui vont investir à nos côtés, que ce soit les clients de Weelim ou d'autres clients qui vont vouloir investir à notre côté dans le fonds, que ce soit des co-investisseurs qui vont vouloir venir prendre une place à côté de nous sur une levée de fonds, et bien entendu, plus important, que ce soit les entrepreneurs en face qui, quand ils vont passer des coups de téléphone... à d'anciens entrepreneurs qu'on a pu financer, que j'ai pu financer, on ne va pas leur dire Ah non, mais il ne faut surtout pas que tu bosses avec eux, puisqu'ils m'ont fait ci, ils m'ont fait ça. Dans le retour, il est dans le 100% des cas eux-mêmes. C'est des gens bien, ils m'ont beaucoup aidé, ils ne m'ont jamais fait un coup de travers. Donc, je pensais à l'intérêt de la société. Et finalement, on sélectionne les bons deals. On arrive à gagner tout ce qu'on veut gagner. C'est pour ça qu'aujourd'hui, on est assez serein sur ce fonds-là, Blueberry.

  • Jéremy Orféo

    Il y a deux choses aussi que j'aime bien dans votre approche. C'est que pour... Pour des gens qui auraient envie de... participer, d'être actif dans leur investissement. Parce que, évidemment, quand on investit dans un fonds de private equity, en venture capital, généralement, on est quand même dans une optique de déléguer la sélection des dossiers. Et souvent, ce qui est frustrant, ce qui peut être frustrant pour certains investisseurs, c'est de se dire, finalement, OK, mon argent, il travaille, mais c'est vrai qu'en cours de vie, je reçois un relevé. Et encore, des fois, c'est tous les semestres ou tous les ans de ce qui se passe. c'est que vous, vraiment, vous mettez en avant l'expérience d'investissement de manière, on va dire, prépondérante par rapport à d'autres, à ce qu'on a traditionnellement dans l'univers du conseil, en gestion de patrimoine, les fonds qu'on peut voir, ou les sociétés de gestion qu'on peut voir passer. C'est quelque chose qui n'est pas forcément prioritaire. L'expérience d'investissement est très importante en vos yeux. Qu'est-ce que vous avez mis en place pour rapprocher l'investisseur de son investissement final ? Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Parce que je sais que c'est quelque chose qui vous tient à cœur.

  • Lucas Mesquita

    Oui, exactement. C'est un très bon point parce que c'est central aussi et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, on a en parallèle de Weelim un certain nombre de distributeurs, partenaires, conseillers en gestion de sentiment de family office parce qu'on propose à leurs clients une expérience qu'aucune autre société de gestion ne propose. Moi, ce qui m'a toujours aussi embêté dans les sociétés de gestion traditionnelles, c'est que pour un client, un investisseur, c'est assez boîte noire. Vous investissez en T0, Vous allez peut-être rencontrer le gérant à ce moment-là, si vous mettez un gros ticket. Ensuite, vous allez recevoir des reportings, généralement semestriels ou annuels, qui vont vous donner l'état du portefeuille avec des informations qui, souvent, sont assez parcellaires. Et ensuite, vous allez revoir peut-être le gérant au moment où le fonds sera liquidé et où on va vous rendre ou pas votre souscription avec ou sans plus-value. Nous, c'est toujours quelque chose qui nous a gênés parce que finalement, tu le mentionnais aussi tout à l'heure pour Weelim, mais c'est aussi pour ça qu'on s'entend bien, c'est que moi, mon but, en tant que gérant, Ce n'est pas de créer de la dépendance vis-à-vis de mes investisseurs ou de la dépendance vis-à-vis des clients de Weelim, par exemple. Et c'est vrai que par rapport à toutes les sociétés de gestion du marché, il y a toujours quelque chose qui m'a un peu embêté. Et je sais qu'avec Weelim, on est sur la même longueur d'ombre là-dessus et c'est pour ça qu'on s'entend bien. C'est que moi, mon but en tant que gérant financier, ce n'est pas de créer une dépendance vis-à-vis de mes clients investisseurs. Je ne veux pas que vous fassiez de la gestion collective toute votre vie. En fait, à un moment donné, il faut que vous soyez capables. C'est besoin. Vous en avez l'envie, le temps et les moyens de, comme tu le disais tout à l'heure Jérémy, de faire vous-même votre propre diversification. Donc c'est pour ça que pour nous, il est primordial de casser cette boîte noire et de vous permettre, lorsque vous investissez dans notre fonds, 1. de pouvoir avoir un contact permanent à la demande et à minima des trimestres avec les gérants. Donc Mathieu et moi-même, pour qu'on puisse vous expliquer l'évolution du marché, pour qu'on puisse vous expliquer les nouvelles sociétés qu'on voit, les nouveaux paris sectoriels qu'on a envie de tester, l'intelligence artificielle, les technologies autour de la santé, etc. La deuxième chose, c'est que vous puissiez rencontrer, si vous en avez le temps, et si vous souhaitez, 100% des entrepreneurs qu'on finance. Donc là, typiquement, quelle forme ça prend ? Donc c'est pareil sur l'accès aux gérants, c'est des webinars qui sont organisés. où vous avez les dirigeants de telle et telle société dans lequel le fonds dans lequel vous avez souscrit va investir, qui va venir vous présenter, qui vont venir s'ils sont plusieurs, leurs sociétés, leurs enjeux, leurs produits, qui vont faire une démonstration, etc. Comme ça, vous pouvez être présent sur le webinaire, vous pouvez poser vos questions en live pour que nous, on y réponde sur celle dont on a la réponse et que derrière, on puisse aussi donner la main aux entrepreneurs pour qu'ils répondent directement. Donc là, vous avez vraiment un accès direct aux personnes qui sont financées. La troisième chose, c'est que... Ça, ça vous donne la possibilité, comme je vous le disais, et ça, c'est unique, vous ne le trouverez nulle part ailleurs, c'est le fait de pouvoir, sauf si vous êtes d'énormes clients et souvent institutionnels d'ailleurs, c'est de pouvoir co-investir sur les dossiers. Donc, vous avez investi 30 000, 50 000, 100 000 euros, 300 000 euros, 500 000 euros dans le fond, peu importe. Vous avez ce droit-là lorsque vous rencontrez une société, de dire, ah ben tiens, celle-là, elle est dans le nouveau type d'agriculture. C'est vraiment un secteur qui me parle parce que je vois l'enjeu, Je suis confronté à titre personnel, j'ai des grands-parents, des arrière-grands-parents qui étaient dans ce milieu-là, agriculture, agroalimentaire. J'ai envie, en parallèle de mon investissement dans le fonds, de mettre 10 000, 15 000, 50 000, 100 000 euros sur cette société-là, aux mêmes conditions que le fonds. Donc les conditions que nous, en tant que gérants professionnels, on aura à négocier pour le fonds et pour vous. Et enfin, la dernière chose, c'est un reporting qui soit beaucoup plus simple, beaucoup plus interactif que vous envoyez un PDF, un document. tous les 6 mois ou tous les 12 mois, non, vous allez pouvoir venir quand vous le souhaitez, sur une plateforme internet avec vos identifiants personnels sécurisés, où vous allez pouvoir voir, ok, tiens, le mois dernier, ils ont rencontré 200 sociétés, plutôt dans tel et tel secteur, ils ont scoré tant d'entrepreneurs, c'était ça le scoring moyen, donc oui, ils ont vraiment élevé le niveau de qualité de leur Zipflow d'opportunités, etc.

  • Jéremy Orféo

    Ok, donc ce que vous permettez, c'est des investisseurs qui ont pris part dans le fou, effectivement d'avoir un reporting précis, la possibilité d'avoir des échanges avec les entrepreneurs directement s'ils le souhaitent, et à un moment donné de décider de co-investir dans les fonds en direct sur des projets qu'ils trouveraient... meilleur que d'autres selon eux. Donc ça, c'est la vision de l'investisseur. Est-ce que tu peux nous préciser quels sont les tickets d'entrée dans ce fonds ? Parce que c'est vrai qu'on parle du fonds depuis tout à l'heure, mais on ne sait pas à partir de combien encore on peut y rentrer. Donc est-ce que tu peux nous parler un peu de ça ? Et puis on évoquera aussi la sortie, donc la durée de vie du fonds et la fiscalité à la sortie. Est-ce que tu peux nous dire un peu plus les conditions d'investissement ?

  • Lucas Mesquita

    Oui, bien sûr. Donc, c'est un FPCI. Donc, c'est un fonds qui est ouvert à la souscription à partir de 100 000 euros, avec une exception qui est faite, qui est souvent assez peu connue. Les sociétés de gestion qui, je le sais, viennent rencontrer des partenaires conseillers en gestion de patrimoine comme Weelim, c'est que la souscription peut être ouverte à partir de 30 000 euros à des clients de Weelim qui auraient déjà réalisé des investissements en... Private equity, qui aurait déjà investi en direct dans une société, qui aurait déjà investi dans un autre fonds, ou qui aurait par exemple investi au travers de plateformes de crowdfunding qu'on a pas mal évoquées depuis tout à l'heure. Et donc ça, selon l'article L427 et 23 du Code monétaire et financier, si vous voulez tout savoir, ça veut dire que ça justifie d'une expérience de capital investissement qui permet de réduire ce ticket-là d'entrée. Donc ça, c'est effectivement sur les conditions d'entrée, C'est un fonds, comme tu le disais tout à l'heure, Jérémy, qui a été ouvert à la souscription juste avant Noël, donc qui là est en période de collecte et qui est ouvert à la fois pour des investisseurs en direct et aussi, encore une fois, comme toujours, pour des clients par l'intermédiaire de notre réseau de conseillers en gestion de patrimoine, dont Weelim fait partie, sur lequel vous avez accès exactement aux mêmes conditions que si vous veniez en direct. Et le dernier point important là-dessus aussi, c'est qu'on a deux catégories... de parts que vous pouvez acquérir, soit des parts quand vous investissez plus de 100 000 euros qui sont moins chargées en frais de gestion, puisqu'on est à moins d'un pour cent de frais de gestion là-dessus, soit des parts qui sont entre 30 000 et 100 000 euros qui sont un peu plus chargées en frais de gestion puisqu'on est à 1,6 pour cent de frais de gestion.

  • Jéremy Orféo

    Ok, le fonds a une durée de vie de 10 ans, c'est ça ?

  • Lucas Mesquita

    Le fonds a une durée de vie de 8 ans qui est prorogéable deux fois un an pour l'amener au maximum à 10 ans.

  • Jéremy Orféo

    Ok, et l'objectif de performance ? Je sais que là, ça touche à un côté un peu touchy pour l'AMF, mais en tout cas, vous pouvez communiquer sur un objectif de performance. Donc, quel est l'objectif de performance ? Et comment tu peux dire en deux mots que cet objectif de performance te semble atteignable compte tenu du track record ou en tout cas de votre expérience sur le marché ?

  • Lucas Mesquita

    Oui, bien sûr, il n'y a aucun problème pour... Pour donner un objectif de performance, je dois tout simplement, en tant qu'acteur sérieux, rappeler auparavant les quelques mentions réglementaires quand même. La première, c'est que garder en tête que tout investissement en private equity peut entraîner une perte partielle ou totale du capital investi. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est la grosse différence entre le coté et le non-coté. C'est qu'on a de l'illiquidité. Encore une fois, quand vous investissez dans le fonds, il fait une durée de vie de 8 ans minimum. Donc, ce sont des fonds qui vont être bloqués. pendant 8 ans. Ça, c'est un peu un échange de la performance supérieure que vous pouvez faire. Et enfin, la dernière chose, c'est que les performances passées, bien entendu, ne présagent pas les performances à venir. Ça, ça fera le lien avec le track record et pourquoi on est serein aujourd'hui sur la performance qu'on expose. Donc, la performance qui est visée, c'est une performance minimum et je vous expliquerai pourquoi. Donc, c'est une performance qui, aujourd'hui, est à 14,97%. donc annuel, donc un taux de rendement interne, un taux de rendement annualisé, on l'appelle comme on veut, de quasiment 15%. C'est vraiment un taux minimum puisqu'il part du principe que vous allez investir dans le fonds en T0 et vous allez percevoir ensuite des revenus qu'à la clôture du fonds, donc au bout de 8 ans. Dans la réalité des cas, qu'est-ce qui se passe ? Je le sais puisque c'est ce qu'on a fait avant sur mon fonds précédent, ma société de gestion précédente, c'est qu'au bout de 6 ans, au bout de 7 ans, on va commencer à vous verser des fonds. puisqu'entre temps, nous, on aura revendu des sociétés en dessous. Donc, on a de l'argent frais qui va remonter dans le fonds et ensuite, ce vote d'argent frais-là, il sera redistribué aux investisseurs selon le nombre de parts qu'ils possèdent. Donc, ce qui signifie qu'en réalité, ce 15%-là, il est minoré en prenant en compte qu'on ne versera pas d'argent de manière intermédiaire. Si on verse de l'argent de manière intermédiaire, par nature, ça augmente le taux de rendement et on est sur un taux de rendement qui se situe plutôt aux alentours des 19%. Donc ça, c'est sur le rendement. Pourquoi on est serein pour le faire ? Tout simplement puisque sur notre track record, sur notre expérience passée notamment mon track record puisque c'est moi qui ai été plus spécifiquement exactement sur cette même classe d'actifs là d'investissement en préamorçage, en amorçage sur des sociétés technologiques en France puisque ce fonds là c'est pour réussir dans des sociétés en France et Moi, sur les petites quinzaines de sociétés dans lesquelles j'avais investi, en moyenne, sur les cinq qui sont sorties, puisqu'il y en a d'autres qui sont encore dans le portefeuille et qui vont être revendues sur des performances qui vont être plus ou moins bonnes, mais en tout cas, celles qui vont être bonnes vont normalement être plutôt très bonnes. L'investissement a été multiplié par 2,4. Donc pour un investissement de 100 000, c'était 240 000 au final. qui était acquis et ça donnait un taux de rendement de 36%, qui est largement au-dessus de ce qu'on propose aujourd'hui aussi parce que les sociétés dans lesquelles j'avais investi se sont revendues souvent très vite. Donc du coup, par nature, plus elles se revendent vite, plus votre taux de rendement est élevé. Donc c'est tout ça qui fait que même si les performances passées ne présagent pas des performances à venir, comme je vous le disais tout à l'heure, quand on fait de la gestion collective, on le fait pour trois raisons principales. Un, on veut diversifier par nature dans un produit qui est diversifié. Deuxièmement, on... Fait confiance à l'expérience d'un gérant selon son track record et les performances qu'il a pu faire par le passé. Et troisièmement, et toujours un point très important, et je peux vous en parler sur la réputation, on investit avant tout sur des hommes quand on fait de la gestion collective, aussi sur une thématique, mais pour moi avant tout sur des hommes. Donc il faut investir sur des gérants qui nous inspirent confiance, qui ne sont pas de mauvaises personnes et qui ont pu démontrer aussi par le passé qu'elles avaient acquis une... une renommée positive parce que c'est ce qui fait encore une fois la qualité d'ingérence sur le long terme plutôt que sur le court terme écoute Lucas c'est un excellent mot de la fin je te remercie beaucoup d'avoir passé du temps avec moi

  • Jéremy Orféo

    Écoute, c'était un plaisir vraiment. Super mot de la fin, une conclusion qui nous amène sur des perspectives intéressantes. En tout cas, nous, chez Weelim, on est ravis de vous compter parmi nos partenaires. Je te remercie pour ce podcast. Je pense que ça plaira énormément aux gens qui l'écouteront. Je te souhaite une très bonne fin de journée. Je n'hésiterai pas à te solliciter pour faire d'autres épisodes, mais en tout cas, on pourra faire au moins un premier bilan. de cette première collecte et de ce premier fonds que vous lancez. Et puis, on se retrouve très bientôt.

  • Lucas Mesquita

    Merci beaucoup, Jérémy. Merci à tous et à toutes. C'était un plaisir et à très vite.

  • Jéremy Orféo

    Salut, Lucas.

  • Lucas Mesquita

    Salut.

  • Jéremy Orféo

    Cet épisode est maintenant terminé. J'espère que vous avez passé un bon moment. Pour rester informé des meilleures opportunités en matière de placement et d'épargne, je vous invite à vous rendre sur notre site internet weelim.fr et à vous abonner à notre lettre déplacement. C'est une lettre mensuelle dans laquelle vous retrouverez des conseils, des analyses, et la mise en lumière d'opportunités sélectionnées par nos experts. Vous pourrez aussi à tout moment prendre un rendez-vous en visio ou par téléphone pour une étude personnalisée avec un de nos conseillers d'investissement. Et nous, bien évidemment, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode du podcast. A bientôt !

Description

Dans un contexte de recherche de rendements et de sens dans nos investissements, nous nous intéressons aujourd'hui au Venture Capital.

Dans ce second épisode de la saison 2 de notre podcast, Lucas Mesquita, Co-fondateur de Caption, interviewé par Jérémy Orféo, Co-fondateur de Weelim, nous fait un tour d’horizon complet sur le Venture Capital (Capital Risque) en 2024.

On y parle Private Equity,  et ça va t'aider à réussir tes investissements en #2024.

Lucas sait de quoi il parle quand on discute de Venture Capital (capital risque)

👉 10 ans d’expérience dans le domaine de l’investissement en startups technologiques avec plus de 12 investissements réalisés
👉 pour un multiple sur fonds propres (MOIC) constaté de 2,41x* son track record personnel et historique

*𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑡𝑖𝑡𝑟𝑒 𝑖𝑙𝑙𝑢𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑓 𝑒𝑡 𝑣𝑎𝑙𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑙’𝑒́𝑝𝑜𝑞𝑢𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑜𝑝𝑒́𝑟𝑒́𝑠. 𝐿𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́𝑒𝑠 𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑎𝑔𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑓𝑢𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠.

Dans cet épisode, on parle et on analyse des faits, que des faits

👉 Quel est l’état du marché ? Point sur l’état des valorisations et la baisse des levées de fonds.
👉 Comment fait-il pour sélectionner les start-up dans lesquelles il investit ?
👉 Le profil de l’entrepreneur français à succès a-t-il changé ces dernières années ?
👉 Est-ce que seul de mon côté, je peux investir aux côtés de ces entrepreneurs

Lucas explique notamment comment il fait pour sélectionner et investir dans les meilleures start-up de demain.

On parle aussi du nouveau fonds qu'ils ont lancé il y a quelques semaines. Ce fonds est accessible par l'intermédiaire de Weelim sans frais supplémentaires.

🏹 TRI net ciblé de 17,04% et multiple de 3,06x sur 8 ans
non garanti - risque de perte en capital

Vous accéderez à tous ces sujets tout au long de votre écoute ! On espère que ça vous plaira !

Bonne écoute à toutes et à tous !

#win #weelim #podcast #diversification #placement #rendement #épargne #investissement #startups #venture


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501

  • Jéremy Orféo

    Bonjour à tous, vous êtes sur WIN, le podcast des placements performants. Je m'appelle Jérémy Orfeo, je suis un des fondateurs de la société WIN et après plus de 10 ans à accompagner des investisseurs de tous horizons, j'ai décidé avec ce podcast de vous donner accès à un contenu exclusif et à forte valeur ajoutée. Tout ça pour vous aider à piloter judicieusement vos placements en fonction de vos motivations, de vos capacités d'investissement et de vos objectifs de performance. Dans ce podcast, je reçois donc des experts de la finance, de gestion, entrepreneurs, conseillers ou investisseurs aguerris pour échanger, débattre et partager avec vous notre expérience et nos convictions éclairées. Alors bonne écoute ! Bonjour à tous, j'ai le plaisir aujourd'hui de recevoir Lucas Mesquita, cofondateur de la société Caption. Salut Lucas !

  • Lucas Mesquita

    Salut à toi Jérémy et merci beaucoup pour l'invitation, ravi d'être avec vous aujourd'hui.

  • Jéremy Orféo

    Merci à toi d'avoir accepté cette invitation. C'est le deuxième épisode aujourd'hui que nous enregistrons du podcast WIN que j'ai le plaisir d'animer. Et aujourd'hui on va parler avec toi Lucas de Private Equity. Et on verra que tous les gens qui nous écoutent et qui ont... Rêver ou envie d'investir dans des startups, vous êtes des gens avec qui ça peut être intéressant de le faire et on va voir pourquoi. Parce que dans l'univers du private equity, on parle souvent de plein de choses, ça touche à plein de domaines et on va voir comment vous vous positionnez dans cet écosystème. Sachant que l'intérêt aujourd'hui dans le patrimoine d'un particulier d'investir en private equity, c'est à la fois de diversifier évidemment ses placements, mais c'est aussi d'aller chercher des leviers de performance peut-être plus élevés que ce qu'on peut avoir dans d'autres classes d'actifs, avec les risques évidemment associés à un rendement potentiellement plus élevé. Et on va parler de tout ça, sachant qu'on parle de rendements qui peuvent être supérieurs à 10%, donc c'est quand même très important. mais on verra évidemment qu'un rendement élevé s'associe toujours de risques potentiellement plus élevés. Tout ça, on va en parler tout au long de cet épisode avec toi, Lucas, qui a cofondé la société Caption fin 2020. Et donc, est-ce que tu peux nous expliquer un peu plus ce que fait Caption, qui vous êtes, comment vous êtes arrivé à créer une société dans l'univers du private equity et un peu vos métriques 2023 et ce qui vous caractérise.

  • Lucas Mesquita

    Avec plaisir et merci beaucoup pour cette introduction Jérémy. Donc effectivement, on a créé Caption fin 2020, comme tu l'as mentionné, avec deux autres associés, donc Quentin qui s'occupe chez nous de toute la partie technique. C'est lui qui a développé la plateforme de... souscription, d'inscription, de découverte des deals, parce que ça, c'est quand même un point vraiment important chez nous et on a un vrai produit technologique qui permet aux investisseurs et à leurs conseillers d'avoir une expérience qui soit la plus intuitive et la plus simple possible. Ça, c'est vraiment un point très important chez nous. Un deuxième associé qui s'appelle Mathieu, qui lui avant gérait un corporate venture, c'est-à-dire un fonds d'investissement de grandes entreprises, et en l'occurrence de l'entreprise côté Vinci. et moi-même qui effectivement auparavant ai fait partie de l'équipe fondatrice d'une société de gestion agréée à l'AMF qui s'appelle Axelio Capital sur laquelle on avait levé trois fonds d'une cinquantaine de millions chacun en trois ans avant que je quitte cette société à l'été 2020 pour pouvoir cofondre des Caption.

  • Speaker #1

    Et donc Caption,

  • Lucas Mesquita

    c'est la plateforme qui propose d'investir dans tous les actifs du private equity avec trois grandes classes d'actifs chez nous. L'investissement en capital investissement, soit en direct dans des sociétés, donc des PME et des startups, des sociétés technologiques. D'un autre côté, l'investissement dans des fonds d'investissement pour pouvoir bénéficier. de la diversification pour une souscription avec derrière un certain nombre de sociétés qui sont investies par ce fonds-là, le principe même d'un fonds d'investissement. Et une troisième classe d'actifs chez nous qui sont les biens de collection sur lesquels on peut s'exposer à... à des actifs tels que les œuvres d'art, tels que les montres de luxe, etc., par l'intermédiaire du papier. Donc c'est de l'art papier ou de la pierre papier, enfin de l'art papier ou de la montre papier, comme il existe de la pierre papier depuis une grosse soixantaine d'années maintenant en France.

  • Jéremy Orféo

    Ok, vas-y, continue.

  • Lucas Mesquita

    Non, juste pour donner un ordre d'idée aux auditeurs en termes de chiffres. Donc ça fait deux ans qu'on a commencé réellement à collecter, puisqu'on est dans une activité réglementée, notamment par l'autorité des marchés financiers et par l'ACPR côté Banque de France. Donc la grosse partie de la première année de Caption a été dédiée à la partie agrément et réglementaire. Donc on a commencé à collecter réellement depuis deux ans. Donc on a collecté un peu plus de 50 millions d'euros sur cette période-là. On a 45 000. investisseurs et on a quasiment une centaine de partenaires, conseillers en gestion de patrimoine, family office qui sont inscrits sur la plateforme.

  • Jéremy Orféo

    Oui voilà, donc ça c'est aussi une des particularités, c'est que Caption, c'est une plateforme sur laquelle les investisseurs peuvent s'inscrire et investir directement, mais vous avez aussi laissé cette possibilité à des acteurs qui font... du conseil en gestion de patrimoine comme Weelim, d'être partenaire de Caption, et donc le conseiller en gestion de patrimoine, en l'occurrence Weelim, reste l'architecture globale de la gestion des placements de ses clients, avec la possibilité de les inscrire sur la plateforme et de les accompagner dans une logique d'investissement à vos côtés. Et donc c'est comme ça que nous on intervient et tout ça, ça se fait sans frais supplémentaires pour l'investisseur puisqu'il passe par nous ou directement par la plateforme. Il n'y a pas de frais supplémentaires à se faire accompagner par Weelim dans le cadre de sa logique de diversification. donc c'était important de le dire mais aussi je reviens sur ce que tu as dit sur la présentation de Caption parce que parfois il y a un amalgame qui est fait par les investisseurs donc vous n'êtes pas une plateforme de financement participatif au sens crowdfunding comme on peut le voir avec des acteurs du marché comme Tudigo ou d'autres je n'ai pas d'autres noms qui viennent en tête si tu en as un, cite-moi un autre comme ça on n'en parle pas avec que d'hommes un axego, voilà, exactement par exemple dont Weelim est partenaire des plateformes dont on vient de citer mais quelle est votre différence avec ces acteurs là que les gens comprennent bien comment vous positionnez dans l'écosystème alors

  • Lucas Mesquita

    chez nous il y a effectivement 3 différences majeures je devrais même presque dire 4 la première c'est que Dans l'investissement sur les sociétés, on se positionne à la fois sur des sociétés assez matures, donc type Blablacar, type Doctolib, qui sont forcément des sociétés que vous connaissez, que vous avez utilisées, que vos enfants, que vos amis, que les membres de votre famille ont utilisées. Donc ça, c'est la première particularité. La deuxième, c'est qu'on propose aussi d'investir dans des sociétés moins matures, donc en phase d'amorçage sur leur première levée de fonds. Sauf que la particularité qu'on a là-dessus, c'est que... On propose d'investir en parallèle. de notre fonds d'investissement. Donc ça, après, on va pas mal en parler avec Jérémy. Comme ça, vous rentrez sur une société qui est déjà dérisquée sur son financement avec le fonds d'investissement qui investit d'un côté dans lequel vous avez pu être souscripteur. Et derrière, si vous avez un coup de cœur en plus sur une société, sur une équipe, sur un secteur, sur un produit, vous avez la possibilité, en parallèle de la diversification dans le fonds, d'investir directement dans la société pour essayer d'aller jouer une performance additionnelle avec le niveau de risque que ça comporte en parallèle du fonds, bien sûr. Donc ça, c'est la deuxième particularité. La troisième, du coup, qu'on a un peu évoquée avant, c'est qu'on distribue des fonds sur notre plateforme, ce qui n'existe pas sur les autres plateformes de crowdfunding, puisque c'est de l'investissement en direct, deal by deal, comme on dit dans les sociétés. Et enfin, la dernière particularité, même si celle-là, on n'en parlera pas beaucoup aujourd'hui, c'est le fait que vous puissiez, comme on l'évoquait, vous exposer à la performance économique et financière de biens de collection, ce qui, effectivement, est proposé sur aucune plateforme de crowdfunding. Le crowdfunding sert à financer des sociétés.

  • Jéremy Orféo

    Ok, très clair. Je te propose de parler un peu plus, maintenant qu'on a bien situé Caption dans l'univers des différents acteurs du private equity, de revenir un peu sur le contexte actuel de marché, puisque déjà le private equity, c'est un mot très généraliste pour dire plein de choses. Il faut savoir qu'aujourd'hui... en private equity, quand on parle de private equity, on parle de LBO, on parle de capital transmission, on parle de venture capital, donc de private equity en infrastructure, de dette privée, donc c'est un marché qui est très important. Donc aujourd'hui, de quoi on va réellement parler quand on parle de private equity, Lucas ? Parce que vous ne financez pas d'infrastructure, vous ne faites pas de la dette privée, donc voilà. Dans le private equity, de quoi parle-t-on concrètement aujourd'hui ? Donc on ne parle que d'une partie du gros camembert. Donc qu'est-ce que tu peux nous dire exactement de quoi on parle ?

  • Lucas Mesquita

    Exactement, aujourd'hui on va principalement parler de Venture Capital, Capital à risque en français, qui est l'investissement dans des sociétés technologiques, des startups comme on dit, sur différentes phases de leur développement et notamment au travers de levées de fonds. qui sont effectivement un processus de recherche de capitaux et d'investissement par des capitaux institutionnels, donc les capitaux risqueurs, les fonds d'investissement gérés par des sociétés de gestion, ou d'un autre côté, par des business angels, notamment, pour permettre à la société de se développer.

  • Jéremy Orféo

    Ok, donc là on parle de Venture Capital, et donc quand on parle aussi du contexte de marché, ceux qui nous écoutent ont peut-être récemment... On a vu passer certains articles dans la presse, donc c'est important d'en parler parce que c'est vrai que le private equity en venture capital est un peu secoué. En tout cas, il y a pas mal d'actualités qui font, en tout cas dans l'écosystème du private equity, notamment de boîtes qui ont beaucoup levé, qui ont levé beaucoup d'argent ces dernières années et qui se retrouvent être aujourd'hui soit en redressement judiciaire, soit en faillite. On peut citer deux cas qu'on connaît bien dans l'univers de l'Insurtech et de la PropTech que sont Mastéos et Louco. Mais tu connais peut-être d'autres exemples. En tout cas, ce sont des boîtes qui ont beaucoup levé à un moment donné, qui se retrouvent en redressement judiciaire et en faillite. Donc ça, ça a fait beaucoup parler. Donc une boîte qui lève, ce n'est pas forcément une boîte qui va réussir à avoir un modèle périn dans le temps. C'est une des raisons pour lesquelles le capital risque est risqué. C'est qu'on ne sait pas fondamentalement si on investit dans quelque chose qui va bien fonctionner. Donc ça, c'est un des facteurs aujourd'hui dont on entend parler dans la presse et sur lequel j'aimerais bien avoir ton retour. Mais aussi un deuxième sujet, c'est que... En 2023, les boîtes ont moins levé que par les années passées. On parle de 30 à 40% de baisse. de volume de levée de fonds. Et donc, j'aimerais bien que tu nous dises, dans ce contexte-là, comment toi tu vois les choses ? Quelle est ton analyse de ce contexte-là et les perspectives ? Et est-ce que du coup, aujourd'hui, ça vaut quand même le coup pour des investisseurs de se dire finalement, en 2024, pourquoi je vais aller m'exposer sur du private equity, même si les rendements sont alléchants ? Donne-nous un peu ton avis là-dessus.

  • Lucas Mesquita

    Effectivement, il y a plusieurs angles par lesquels on peut répondre à la question globale que tu mentionnais, Jérémy. La première chose, le pourquoi on s'exposerait à du private equity en 2024. J'ai presque envie de dire que ça ne changera jamais, peu importe les années, peu importe les millésimes, c'est que c'est une classe de diversification, tout simplement. Que le marché aille bien en côté ou n'aille pas bien en côté, qu'il aille bien ou pas bien en côté, au final, si vous avez envie d'avoir cette diversification et de siloter au maximum votre épargne, vous allez devoir aller jouer différentes classes d'actifs avec différents niveaux de risque, différents rendements. potentiel entre votre immobilier, votre assurance vie à capital garanti ou non, vos investissements cotés en ETF ou en titre vif, et d'un autre côté, votre private equity avec les différentes classes d'actifs qu'on a mentionnées, le direct de société, les fonds d'investissement et potentiellement les biens de collection. Donc de toute façon, cette réponse-là sera toujours la même. Par contre, pourquoi en 2024, il peut y avoir un momentum un peu plus intéressant et ça rejoint ce que tu évoquais sur l'état du marché du venture capital aujourd'hui, du capital risque. Le marché du capital risque, effectivement, a vu ses volumes de collecte, ses volumes de levée de fonds se réduire et se contracter l'année dernière de manière assez significative, puisque ça fait un certain nombre d'années qu'on était en croissance. Donc, sur l'année dernière, ça fait une baisse de quasiment 36% par rapport à... ...l'année 2022. Par contre, quand on lit un peu plus le détail des chiffres, on voit qu'il y a une constante, c'est que... Le marché n'est plus tiré par les méga-levées de fonds. Ce qu'on appelle une méga-levée de fonds, c'est une levée de fonds au-dessus de 100-150 millions d'euros, qui généralement permettait à des sociétés d'accéder au statut de licorne, donc de sociétés valorisées plus d'un milliard de dollars et qui sont recensées un peu partout dans le monde. Ces levées-là se sont drastiquement réduites et on pourra expliquer pourquoi, parce que ça vient à la base de la chute des marchés cotés, notamment du Nasdaq aux États-Unis. On pourra y revenir. Alors qu'au final, les levées de fonds sur les sociétés en lancement, donc ce qu'on appelle en pré-amorçage, en amorçage, donc des sociétés qui sont au tout début de leur histoire, qui ont un début d'équipe, qui ont un premier produit, qui ont quelques premiers clients, ont fortement augmenté, puisqu'en 2021, elles représentaient de mémoire à peu près 60% des opérations qui étaient financées par les investisseurs. Et sur cette année, en tout cas sur 2023, on était à plus de 90%. Donc en fait le momentum sur le venture capital existe toujours. On doit toujours amener vers la transition écologique, on doit toujours amener vers la transition sociale, on doit toujours avoir des nouvelles formes de business model, des nouvelles formes de technologies qui vont nous appuyer au quotidien en tant que particuliers que nous sommes, mais aussi en tant que professionnels que vous êtes dans votre société, que Weelim est aujourd'hui en tant que conseiller en gestion de patrimoine agréé. Et donc il y a toujours un momentum sur cette classe d'actifs, mais pour le coup... beaucoup plus sur des sociétés jeunes, sur lesquels on a des expériences de rendement qui sont très importantes, mais aussi un risque très important puisque à peu près 50% des sociétés vont mourir durant leur vie. Il y a des exemples que tu mentionnais. Plutôt qu'arriver sur des stades plus avancés de la société où la valorisation est plus importante, le niveau de risque, certes, est censé diminuer puisque la société a passé différents jalons. Elle a plus de clients, elle fait plus de chiffre d'affaires, elle a un produit avec plusieurs offres. elle a une équipe qui s'est fortement étoffée, mais qui finalement, si ses fondamentaux, comme tu mentionnais Jérémy, ne sont pas solides, notamment ses fondamentaux de génération de marge, donc à la fin de génération de cash et de rentabilité, ne sont pas très bons. Donc au final, on peut toujours avoir un déséquilibre, même sur une société qui est plus mature. Donc voilà, le constat, c'est vraiment qu'aujourd'hui, et nous, c'est ce qu'on joue depuis un certain temps et ce qu'on joue d'autant plus avec la sortie de nos nouveaux fonds d'investissement. C'est le momentum actuel d'investir dans des sociétés en création sur lesquelles on va les financer sur leur première levée de fonds entre 800 000 et 1,5 million d'euros. Et derrière, ces sociétés, ça va leur permettre pendant 18 à 24 mois de se développer. potentiellement ne pas avoir à relever des fonds si elles ont un modèle qui est nativement rentable. Ce qu'on appelle avec des units économiques c'est un terme en français pas très beau, c'est des unités économiques qui sont saines, donc la capacité à générer de la marge dès le début, par exemple. Et donc ensuite, la société n'aura pas besoin de relever. Et à ce moment-là, c'est génial parce qu'elle peut poursuivre son développement toute seule. Nous, en tant qu'investisseurs, on n'est pas dilués au capital, donc on conserve la même part que celle qu'on avait quand on est rentrés, le petit pourcent. par exemple. Ou d'un autre côté, la société a fortement financé son développement, elle va être capable d'être rentable, mais on a besoin de remettre des fonds dedans pour continuer à se développer, soit sur un nouveau produit, soit à partir, aller commercialiser à l'étranger ou que sais-je. Et là, à ce moment-là, on va aller relever des fonds. Et c'est là où c'est intéressant, c'est que les volumes ont fortement diminué l'année dernière, mais ça ne va pas être éternel. À un moment donné, il y a énormément d'argent sur le marché puisque les politiques monétaires des banques centrales depuis 2008 ont été très accommodantes. Donc les banques ont beaucoup emprunté, les assureurs aussi. Donc au final, les banques ont dû placer leurs fonds sur des actifs diversifiés et des actifs à plus ou moins fort potentiel. Donc elles ont investi dans des fonds d'investissement. Et ces fonds d'investissement, maintenant, il faut qu'ils le déploient, ce cash-là. En fait, ils sont payés pour ça. C'est dans le règlement de leurs fonds d'investissement. et on en sait quelque chose. Donc, l'idée, c'est vraiment de dire, oui, il y a toujours énormément de potentiel sur la classe d'actifs. Il faut être d'autant plus sélectif qu'avant, comme toujours sur des périodes de crise. Mais par contre, ça a normalisé le marché. Les valorisations se sont réduites. Les rapports qualité-prix se sont drastiquement améliorés. Il faut être accompagné par des experts là-dessus qui vont pouvoir vous aider à trier le bon ou du mauvais grain. Il faut toujours diversifier. Si vous avez 100 000 euros d'épargne à investir, que vous voulez faire du Venture Capital, ne mettez pas 50 000 euros sur deux sociétés ou ne mettez pas 100 000 euros sur une société. Mettez peut-être 50 000 ou 100 000 euros dans un fonds. Et ensuite, comme ça, vous êtes diversifié par nature. Et ensuite, vous allez pouvoir mettre des tickets deal by deal à côté qui vont un peu plus vous parler et un peu plus vous faire rêver. Donc tout ça pour dire que oui, il y a un momentum. Si aujourd'hui il existe en Venture Capital, c'est sur les sociétés les plus jeunes. Comme ça, quand elles devront relever des fonds, si elles doivent le faire dans 18-24 mois, le marché sera reparti à la hausse parce qu'à un moment donné, les capitaux risqueurs et fonds d'investissement doivent investir leurs fonds. Et là, vous allez pouvoir en profiter et on va pouvoir en profiter ensemble puisque les valorisations vont remonter, les montants à lever vont remonter et normalement, en tant que premier investisseur, vous allez pouvoir commencer à en récolter des premiers fruits à ce moment-là.

  • Jéremy Orféo

    Ok, très clair. Sur la partie, on va dire, opportunité et marché aussi, est-ce qu'aujourd'hui, à quoi ressemble un entrepreneur en 2023 qui lève des fonds ? C'est quoi en fait le profil ? Alors, je ne sais pas s'il y a un profil type, mais en tout cas, est-ce que toi, depuis que tu fais, parce que, évidemment, tu as cofondé Caption en 2020, mais... Tu n'es pas arrivé dans l'univers du private equity en 2020. Comment tu as vu évoluer ce marché depuis les cinq dernières années, par exemple, ou un peu plus si tu veux tirer le trait plus loin, du profil des entrepreneurs, des dossiers que tu vois passer sur la partie venture capital ? Est-ce que tu peux nous partager un peu ton retour sur cette évolution et du coup, ce que ça signifie, toi, au niveau du sourcing des dossiers, de la sélection des dossiers en interne ?

  • Lucas Mesquita

    Bien sûr. Ce qui est sûr, c'est qu'il est beaucoup plus difficile de sélectionner aujourd'hui qu'hier pour la simple et bonne raison que la qualité des entrepreneurs a drastiquement évolué positivement depuis une dizaine d'années. Moi, j'ai commencé ce métier il y a plus de dix ans. Les premières startups qu'on rencontrait à l'époque, en tout cas en France, c'était des startups qui étaient, je caricature le trait, mais vu que tu m'as demandé le portrait, ça permet vraiment de bien situer, c'était des cadres de grandes sociétés. qui avaient été un peu mis au placard et qui en fait avaient envie d'en sortir ou qu'on a poussé à en sortir tout simplement ou d'un autre côté des chercheurs de laboratoires publics qui avaient envie de sortir une technologie du public pour en faire une société privée dans les deux cas ça ne marchait pas puisque vous avez des personnes qui étaient très peu orientées business et ou qui n'avaient jamais géré une société de leur vie qui au final partaient souvent billes en tête en disant une startup c'est de la technologie Donc on va développer une technologie pendant des mois, des mois, des mois, et puis après, on va la mettre sur le marché, sauf qu'au moment où vous la mettez sur le marché, votre technologie n'est jamais parfaite et vos clients vous le disent. Donc à ce moment-là, vous auriez peut-être dû le faire 12 mois avant parce qu'elle n'aurait pas été plus parfaite non plus, mais au moins, vos futurs clients vous auraient orienté dans le bon sens. Et deuxièmement, quand on partait sur le marché, généralement, il ne restait plus assez de cash pour pouvoir aller générer suffisamment de chiffre d'affaires avant de relever des fonds. Et si vous allez relever des fonds sans avoir de clients, Bon, ben la plupart du temps, ça ne se passe pas très bien. Donc ça, c'était il y a une dizaine d'années. Et depuis, vraiment, les équipes fondateurs se sont énormément étoffées et se sont énormément professionnalisées pour diverses raisons. La première, c'est qu'aujourd'hui, je vous donne des chiffres pour avoir des ordres d'idées, bien sûr, ils ne sont pas précis au pourcentage pris, etc. Mais aujourd'hui, vous avez plus de 90% des entrepreneurs qui ont déjà travaillé dans une startup. notamment dans des grosses startups, que ce soit des startups américaines ou que ce soit des startups européennes. Donc, ils ont vraiment cette capacité à voir comment on arrive à mener, selon différents stades de vie, selon différents niveaux de difficulté ou de réussite, une startup vers un succès. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est qu'on a des entrepreneurs qui sont beaucoup mieux formés initialement puisqu'on a un écosystème de la formation. à la startup au sens large du terme, que ce soit les écoles, les incubateurs de startups, les startups studios, etc., qui ont pullulé ces dernières années et qui ont permis aux entrepreneurs d'être beaucoup mieux formés aujourd'hui sur tous les sujets qui font la réussite d'une startup. Bien sûr, la partie financière, mais aussi la partie produit, la partie marketing, la partie commerciale, etc. Donc, on arrive déjà avec des backgrounds. qui sont beaucoup plus épais. Quand ensuite, on va bosser dans une startup, forcément, ça permet de continuer à épaissir les entrepreneurs. Et enfin, la troisième chose, c'est qu'aujourd'hui, vu que ce sont des entrepreneurs qui auparavant bossaient dans une startup, ils ont beaucoup plus de réseaux, beaucoup plus de réseaux, notamment pour se financer, parfois pour des clients parce qu'ils ont travaillé, je ne sais pas, en faisant une startup dans l'éducation. et derrière ils sortent de cette société là pour monter une société dans l'éducation qui va aller vendre au même client que leur société d'avant donc forcément on part avec un capital réseau qui est beaucoup plus important pour aller signer ses premiers clients donc voilà pourquoi aujourd'hui il y a beaucoup plus de sociétés qualitatives qu'avant, ça c'est une certitude et c'est encore plus dur de trier le bon du mauvais grain parce qu'auparavant sur 2000 sociétés vous en aviez peut-être 40 qui étaient qualitatives aujourd'hui sur 2000 sociétés vous en avez 500 qui sont très qualitatives et sur lesquelles vous allez devoir trier le bon du mauvais gras. Nous, pour vous donner un exemple d'idée du taux de sélectivité, on voit à peu près 2000 startups par an, on investit dans 15 à 20 nouvelles. Donc c'est là où en fait toute l'expertise est là où est tout le savoir-faire.

  • Jéremy Orféo

    Justement, quand on parle, on reviendra après sur la manière dont on peut sélectionner des dossiers, parce qu'il y a une question aussi de réseau, je suppose pour vous, et de reconnaissance. On vient vous présenter des dossiers. Mais un investisseur qui aujourd'hui se dirait, ok, moi, déjà pour deux raisons. La première, c'est quelqu'un qui par exemple est touché par ce côté ou qui veut savoir exactement où va son argent et donc recherche une utilité parce qu'on est vraiment aujourd'hui de plus en plus dans qu'est-ce que je fais avec mon argent, à quoi il sert et comment. C'est d'ailleurs tout. La raison d'exister de ce podcast, c'est d'expliquer aux investisseurs comment leur argent... Comment on crée de la valeur dans différentes classes d'actifs ? Et du coup, l'idée c'est de les éduquer, d'améliorer la manière de travailler la gestion de leur placement de l'investissement. Donc quand on parle d'avoir, et donc les investisseurs nous disent qu'ils recherchent de plus en plus d'utilité pour comprendre justement comment leur épargne crée de la valeur et derrière ça, ils peuvent en tirer de la performance. Mais du coup, ils se disent, ok, moi j'ai envie que mon épargne ait de l'utilité, j'ai envie d'investir dans des startups. parce que je pense que c'est comme ça que mon épargne peut avoir plus d'utilité qu'en étant investi en bourse, par exemple, sur le CAC 40, en se disant que sur le CAC 40, c'est quand même des grosses boîtes. Peut-être que ce n'est pas là où mon épargne a le plus d'utilité. Et encore une fois, il n'y a aucun jugement dans mes propos, c'est juste une réflexion comme ça. Et alors, ils se disent, du coup, je vais aller sur les plateformes, je vais m'inscrire sur les plateformes de crowdfunding, par exemple. et je vais investir dans des boîtes. Sauf que ces gens-là, ils n'ont pas fondamentalement la connaissance de, un, comment on valorise une société. C'est-à-dire, on dit que sur une plateforme de crowdfunding, financement participatif par exemple, on peut investir des 1000 euros dans une boîte X. Donc comment on va savoir, est-ce que la valeur à laquelle on rentre dans cette société, c'est une valeur qui est cohérente par rapport au marché ? généralement, quand on valorise une boîte, on regarde aussi d'autres boîtes dans le même industriel, la manière dont elles ont été valorisées par exemple, ça peut être une métrique intéressante. Bref, sous prétexte d'avoir une utilité avec son épargne, de potentiellement faire des choix qui ne seraient pas trop judicieux, parce que même s'il y a une boîte qui les intéresse, peut-être qu'ils vont rentrer à un prix qui est deux fois le prix qu'ils auraient dû payer par rapport à... prix habituellement pratiqués. Donc, j'arrive avec ma question. Ma question, elle était plus sur est-ce que tu conseillerais à ces gens-là de faire du financement participatif, c'est-à-dire d'aller sur des plateformes, de s'inscrire et d'aller eux-mêmes choisir des boîtes seules, en partant du principe qu'ils n'ont jamais valorisé de boîtes et qu'ils ne savent pas trop comment ça se passe, ou tu leur dirais plutôt d'aller dans un fonds, et si oui, pourquoi ? C'est quoi en fait le pendant des plateformes de crowdfunding versus aller dans un fonds, si tu veux ? Je sais que tu me vois venir avec ma question.

  • Lucas Mesquita

    Exactement. Et puis en plus, normalement, c'est la toute dernière dans laquelle je suis censé répondre sur quel est mon conseil pour rentrer en private.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Lucas Mesquita

    je vais quand même déjà donner quelques billes maintenant. La réponse de base, c'est ce que Weelim fait avec vous, vos clients, vos futurs clients, c'est que ça dépend déjà de votre situation actuelle. Ça dépend des plateformes de crowdfunding. Ça peut être très bien si vous avez déjà investi sur tous les autres types d'actifs et que ça devient votre investissement. plaisir et où votre investissement parie pour ceux qui ont envie, avec un petit ticket investi, de pouvoir faire potentiellement beaucoup de performances et qui n'ont pas tellement de risques à entièrement le perdre. Donc ça, ça dépend vraiment de votre situation. Ce qui est certain, c'est que... Normalement, les plateformes de crowdfunding sont censées bien faire leur métier et sélectionner les startups qui sont censées être les meilleures dans toutes les opportunités qu'elles peuvent posséder, ce qu'on appelle le deal flow, le flux d'opportunités. Et ensuite, c'est elles qui sont censées négocier les termes sur lesquels vous allez pouvoir investir, donc les différents droits des investisseurs, leurs devoirs, la valorisation, etc. Moi, il y a une petite chose qui m'a toujours légèrement gêné sur les plateformes de crowdfunding. Je ne dis pas que c'est mal, c'est juste une réflexion aussi, comme tu disais, Jérémy, c'est que les plateformes de crowdfunding, que ce soit crowdfunding immobilier d'ailleurs ou crowdfunding société, dans 99,9% des cas, l'investisseur ne paie pas de commission. Ceux qui paient les commissions, c'est soit les promoteurs dans le cas de l'immobilier, soit les sociétés dans le cas du capital investissement. Ce qui fait qu'en réalité, les sociétés de crowdfunding, si elles veulent croître, si elles veulent faire plus de chiffre d'affaires, donc plus de rentabilité, elles doivent proposer plus de projets. Et finalement, l'horizon est fini de projets qualitatifs. Quand je vous parlais de 2000 sociétés tout à l'heure, il n'y en a pas 2000 qui sont qualitatives, il n'y en a pas 1000, il y en a peut-être 500, comme je vous disais, et encore, plus vous allez devoir faire de société, plus votre niveau d'exigence va devoir se réduire. C'est complètement génial. Donc moi, c'est plutôt ça qui m'a toujours un petit peu gêné, c'est de dire, à partir du moment où le modèle économique repose, Non pas sur les investisseurs en disant, comme dans un fonds d'investissement, oui, monsieur l'investisseur, vous êtes client de Weelim, vous êtes investisseur en direct, vous allez payer 3, 4, 5, 6, 10 de commission parce qu'en fait, moi, en tant que gérant, j'ai fait un travail de sélection pour vous qui est énorme et qui mérite d'être rémunéré, plutôt que de dire, en fait, sur l'investissement, vous payez zéro. Ceux qui payent, c'est ceux qui viennent lever des fonds. Mais alors, du coup, je vais essayer d'en proposer le plus possible parce que si je me dis, non, en fait, je ne propose que les 10 boîtes les plus qualitatives. que j'ai vu, au bout d'un moment, votre société, votre plateforme de crowdfunding, elle va péricliter tout simplement parce qu'elle ne fera pas assez de chiffre d'affaires. Donc voilà, moi, je ne conseille pas de ne pas y aller, pas du tout. Ça dépend vraiment où vous en êtes dans votre niveau d'allocation et dans votre découverte du capital d'investissement non coté, du private equity. Mais il y a ce sujet-là sur le business model qui est toujours quelque chose qui m'a un petit peu gêné aux entourneurs où je me dis, finalement, qu'est-ce qu'on est le plus incité à faire ? À sélectionner moins de projets, donc apporter plus de valeur à l'investisseur ou à l'inversement, à mettre... en financement pour beaucoup de projets. Et donc, du coup, derrière, je fais la mini-transition pour ne pas donner trop de billets avant la fin. Moi, ce que je conseille toujours, peu importe la classe d'actifs dans laquelle on rentre, immobilier, action, coté, private equity, c'est de commencer en faisant de la gestion collective parce que finalement, la première épargne dans une nouvelle classe d'actifs, c'est souvent la plus importante parce que c'est celle qui soit va nous dégoûter de cet actif, soit qui va vraiment nous donner envie de plus s'exposer à cet actif-là. Donc moi, celle-là, je la confierais plutôt à des professionnels. Merci. C'est pour ça qu'on conseille souvent de faire des ETF en côté avant de commencer à faire du stock picking, sauf quand on est expert du secteur, bien entendu, ça c'est un débat. Mais en tout cas, pour les personnes un peu moins... amatrice de ces sujets-là, c'est commencer par la gestion collective, apprendre sur les sociétés aux côtés de gérants connus et reconnus, toujours bien valider leur track record, ce qu'ils ont fait par passé, leur performance, etc. Et une fois qu'on a commencé à apprendre avec eux, de commencer à co-investir sur certains dossiers, on en a parlé, et enfin, une fois qu'on a co-investi à côté d'un fonds et qu'on a suffisamment de patrimoine, on va finalement créer son propre fonds sur lequel on va diversifier nous-mêmes avec 200 000 euros ou 100 000 euros par an dans lequel on va investir dans 15, 20, 30 sociétés. Comme ça, on a l'avantage de pouvoir le faire nous-mêmes. Après, il faut réussir à gagner les deals. Ça, c'est un autre débat. Mais en tout cas, dans la théorie financière, pour moi, c'est ce qui a le plus de sens. On fait du collectif, on apprend, on fait du co-investissement avec le fonds dans lequel on a investi. Et à la fin, si on en a la capacité financière, le temps, l'envie, le réseau et la réputation, on va nous-mêmes, finalement, diversifier en direct notre portefeuille de private equity.

  • Jéremy Orféo

    C'est exactement ce qu'on conseille chez Weelim à nos clients de mettre en place dans leur stratégie et dans leur évolution. C'est-à-dire qu'on rentre toujours à un moment donné, puis on progresse, et puis après, des fois, on est totalement autonome. Il y a des clients qui, à un moment donné, n'ont plus besoin d'être accompagnés dans la gestion de patrimoine parce qu'ils se sentent totalement autonomes et qu'ils n'ont plus besoin de nous. Mais je vais me faire quand même l'avocat du diable parce que j'aime bien ça. Il y a quand même plus de frais à faire appel à un fonds. Donc au final, évidemment que ce discours-là, il va dans le sens de ton modèle économique. Mais est-ce que finalement, au final, le fait de payer ces frais... La gestion collective est fortement décriée dans l'univers du côté. Je fais un petit parallèle, mais c'est fortement décrié en se disant qu'il y a beaucoup de fonds en gestion collective. Je ne parle pas des ETF, des trackers, je parle des fonds qui sont gérés par des gérants en gestion active. comme quoi la majorité, c'est vrai, la très grande majorité de ces fonds, 90%, font moins que les indices au départ, parce qu'ils ont une structure de frais qui est plus lourde que d'autres cadres collectifs de gestion financière, comme les trackers par exemple. Est-ce qu'au final, ce n'est pas se gréver une partie de la performance ou une grosse partie de la performance ? plutôt que de faire sa propre diversification sur des plateformes de crowdfunding. Donc, je pose volontairement la question pour voir un peu comment tu peux apporter un peu plus d'éléments de réponse en se faisant. Parce que si je ne te posais que des questions sympas, on penserait que je suis là pour... Mais j'aime bien te poser des questions pas sympas.

  • Lucas Mesquita

    Non, ceci n'est pas un question.

  • Jéremy Orféo

    Exactement. Donc, je suis là aussi pour poser des questions qui fâchent.

  • Lucas Mesquita

    Non, mais c'est une très bonne question. C'est une très bonne question. Ce qui est certain, c'est que l'investissement en direct sera toujours moins chargé en frais que l'investissement en collectif. Ça, pour le coup, c'est une certitude. Encore une fois, on n'achète pas la même chose. On achète d'un côté... le fait de faire confiance à la sélection d'un acteur tiers dont l'intérêt, comme on le mentionnait avant, est de financer toujours plus de projets plutôt que financer un nombre de projets défini, ce qui encore une fois apporte un biais dans l'analyse, même si les sociétés financées en plateforme de crowdfunding peuvent être très qualitatives, encore une fois. Mais néanmoins, il y a quand même ce biais-là, ce qui fait que déjà, on n'achète pas la même chose. D'un côté, on achète... Ok, je fais de la gestion collective avec des gérants reconnus qui vont investir dans 15 sociétés cette année. Et d'un autre côté, je vais sur une plateforme de crowdfunding et j'ai envie de voir le plus de projets possibles pour pouvoir faire mon choix. C'est encore une fois, ce n'est pas du tout la même chose. Donc ça, c'est la première chose. La deuxième, c'est que quand on investit sur une plateforme de crowdfunding, finalement, le pouvoir qu'on peut avoir au sein de la société dans laquelle on investit est souvent assez faible. Donc la capacité qu'on a à ce que... la plateforme de crowdfunding pour notre compte puisse influer d'une manière... positive sur les choix stratégiques de la société, sur ses choix de financement, etc., est nulle, parce qu'à un moment donné, quand on finance 100 sociétés par an, on ne peut pas être présent dans 100 sociétés pour pouvoir, un, les aider à se développer, deux, peser dans la balance quand il est nécessaire de peser dans la balance pour défendre les intérêts de leurs investisseurs. Et encore une fois, garder en tête, d'un point de vue réglementaire, qu'une plateforme de crowdfunding, contrairement à un fonds, ne fait pas de la gestion pour compte de tiers, donc ne va pas gérer pour vous, c'est vous qui avez 100% de votre décision. d'investissement, de réinvestissement et de désinvestissement. Ce qui fait qu'encore une fois, la position n'est pas du tout la même. Et enfin, la troisième chose qu'on va... qu'on va acheter, quand on investit dans un fonds qui soit coté, non coté, etc., on achète l'expérience d'un gérant, tout simplement. On dit, ok, je vais faire confiance à cette personne-là, parce que pour telle, telle et telle raison, elle a montré qu'elle savait faire, qu'elle avait fait de la performance, que ses sociétés étaient qualitatives et que les entrepreneurs qu'elle a financés en étaient contents. Quand on investit sur une plateforme de crowdfunding, on va, comme je l'ai dit, essayer d'aller chercher de la diversité en disant, ok, il y a peut-être 80% des choses à jeter à la poubelle parce que je ne vais pas vouloir les prendre, il y en a 20% que je vais vouloir prendre. donc du coup, j'ai une position sur celle-là. Et c'est ces trois choses-là qui font qu'on a effectivement une différence de frais, parce que d'un côté, on a une équipe qui est rémunérée pour pouvoir permettre à leurs investisseurs de faire la performance la plus importante possible, et d'un autre côté, on a des équipes qui sont rémunérées, certes, pour faire que les investisseurs vont gagner de l'argent, mais aussi, avant tout, pour financer le plus de projets possibles.

  • Jéremy Orféo

    Ok, c'est très clair. Et donc, du coup, c'est une excellente transition sur votre savoir-faire et le fonds qui s'appelle le FPCI Blueberry, qui est lancé maintenant, et donc qui est ouvert à la souscription. Donc, je te propose d'en parler un peu plus, parce que justement, c'est ça qui va faire que ça va créer de la performance pour l'épargne de nos clients. Donc ce FPCI va investir dans des boîtes en capital risque. Est-ce que tu peux nous dire combien de boîtes sont ciblées ? C'est quoi l'objectif de collecte de ce fonds ? Et comment en interne vous faites pour sourcer des bons deals pour les clients ? Et pourquoi ils doivent vous faire confiance sur votre capacité à leur sourcer les meilleurs deals possibles ?

  • Lucas Mesquita

    Bien sûr. C'est un fond qui est positionné à... pour investir à 75% de son actif dans des sociétés en pré-amorçage et en amorçage. Comme je l'expliquais tout à l'heure, les premiers stades de développement d'une société sur lesquels il y a encore un momentum de marché qui est très, très fort. Et la preuve, c'est que c'est des montants qui collectent de plus en plus sur ce stade de vie-là des sociétés. Et à 25% en sociétés plus matures sur lesquelles il y a toujours de très belles opportunités à aller chercher sur des sociétés qui auront un couple rendement-risque qui sera plus équilibré puisqu'elles ont déjà bien avancé dans le temps. Donc, si elles sont achetées au bon prix, Elles ont un niveau de risque qui est plus faible qu'une société en amorçage, par définition, vu qu'elles font déjà plusieurs dizaines ou centaines de millions d'euros de chiffre d'affaires. Par contre, elles ont un niveau de rendement qui sera inférieur, mais qui, néanmoins, panaché avec les 75% d'amorçage, apporte un portefeuille qui, à la fois, est diversifié et plutôt bien équilibré. Donc ça, c'est le positionnement du fonds. Le fonds fait 30 millions d'euros de taille, donc c'est un fonds qui fait volontairement une taille raisonnable puisqu'il a été prouvé dans de très... Il y a de très nombreuses études à travers le monde, et notamment au Venture Capital, que s'il y a plus un fonds et une taille raisonnable, plus il performe par rapport aux autres. Donc ça, je pourrais l'expliquer en long, en large et en travers. Mais en tout cas, c'est une réalité et ça a été démontré statistiquement par de très nombreuses études. et ensuite c'est pour investir dans 30 sociétés maximum en 24 mois donc pour rappel on envoie 2000 par an donc ce qu'il fait sur 30 sociétés sur 4000 sociétés qu'on aurait vu donc voilà le taux de sélectivité qui est là toujours très très très important et c'est le cœur de notre métier c'est ce qu'on sait faire c'est ce qu'on fait depuis plus de 10 ans avec mon associé gérant financier Mathieu notamment et enfin derrière sur la sélectivité C'est avant tout. Heureusement, malheureusement, j'ai envie de dire pour les nouveaux entrants, c'est avant tout l'expérience. Parce qu'au bout d'un moment, quand ça fait dix ans qu'on fait ce métier-là, qu'on a vu plusieurs dizaines de milliers de sociétés, on arrive à reconnaître les entrepreneurs qui ont des critères divers et variés de réussite, des sociétés qui ont des positionnements, des modèles économiques, des go-to-market, donc la capacité à adresser le marché, qui sont pour certaines plus sujettes au succès que d'autres. On a des grilles d'analyse, Donc on va scorer les entrepreneurs qu'on a en face de nous, les scorer sur leur savoir-être surtout, est-ce qu'ils sont à l'écoute, est-ce qu'ils sont résilients, est-ce qu'ils sont capables de s'entourer de meilleurs qu'eux, parce qu'avant tout réussir une société, que ce soit une start-up ou une PME, d'ailleurs c'est la même chose, c'est de savoir bien s'entourer, il y en a certains qui en sont capables, d'autres qui ne l'en sont pas. Donc c'est effectivement tout ce processus-là de sélection qui est très important, puis ensuite sélectionner les bons deals c'est une chose, les gagner c'en est une autre. Tout le monde a envie de faire les mêmes sociétés quand elles sont qualitatives, par contre... Il y en a qui gagnent, il y en a qui perdent. Et finalement, comment on gagne ou comment on perd ? Moi, je le résume de manière très simple, et j'en discutais avec des étudiants en Master 2 pas plus tard que la semaine dernière, c'est que je leur disais, gardez en tête que le plus important, ce n'est pas de gagner ou de perdre un deal maintenant à court terme, c'est d'être capable d'en gagner plus qualitatif dans le long terme. Ce qui signifie que, quand on se comporte bien avec les gens, que ce soit les entrepreneurs, que ce soit nos co-investisseurs, investisseurs potentiels, etc. On va peut-être perdre un deal à un moment donné parce qu'il y a quelqu'un qui sent véritablement scrupule, va venir vous chipper le deal sous le nez. Au final, vous vous dites, peut-être pour vous rassurer, mais aussi de manière très lucide, que si un entrepreneur a décidé de bosser avec ce fonds-là ou avec ce business angel-là qui n'était pas très scrupuleux, c'est qu'en fait, il n'avait rien à faire avec vous. Mais en tout état de cause, la réputation. C'est très important. La réputation vis-à-vis des sociétés, la réputation vis-à-vis des co-investisseurs. Et on a la chance, et j'ai la chance, d'avoir toujours été quelqu'un de plutôt, je ne vais pas dire bienveillant, parce que c'est un mot assez galvaudé, mais en tout cas, qui n'a jamais réalisé un coup de travers, qui n'a jamais dit des choses qu'il n'a pas fait. Ce qui fait qu'au final, tous les deals qu'on a envie de faire aujourd'hui, on les gagne. Les seuls qu'on ne gagne pas, c'est ceux sur lesquels la valorisation devient délirante. Parce qu'il y a de la concurrence. Quand il y a de la concurrence, n'importe quel marché, l'immobilier en est aussi. Et c'est pour moi, c'est là aujourd'hui où on fait vraiment la différence, c'est qu'on n'a pas de casserole. Et quand on n'a pas de casserole, les gens veulent bosser avec nous, que ce soit des personnes qui vont investir à nos côtés, que ce soit les clients de Weelim ou d'autres clients qui vont vouloir investir à notre côté dans le fonds, que ce soit des co-investisseurs qui vont vouloir venir prendre une place à côté de nous sur une levée de fonds, et bien entendu, plus important, que ce soit les entrepreneurs en face qui, quand ils vont passer des coups de téléphone... à d'anciens entrepreneurs qu'on a pu financer, que j'ai pu financer, on ne va pas leur dire Ah non, mais il ne faut surtout pas que tu bosses avec eux, puisqu'ils m'ont fait ci, ils m'ont fait ça. Dans le retour, il est dans le 100% des cas eux-mêmes. C'est des gens bien, ils m'ont beaucoup aidé, ils ne m'ont jamais fait un coup de travers. Donc, je pensais à l'intérêt de la société. Et finalement, on sélectionne les bons deals. On arrive à gagner tout ce qu'on veut gagner. C'est pour ça qu'aujourd'hui, on est assez serein sur ce fonds-là, Blueberry.

  • Jéremy Orféo

    Il y a deux choses aussi que j'aime bien dans votre approche. C'est que pour... Pour des gens qui auraient envie de... participer, d'être actif dans leur investissement. Parce que, évidemment, quand on investit dans un fonds de private equity, en venture capital, généralement, on est quand même dans une optique de déléguer la sélection des dossiers. Et souvent, ce qui est frustrant, ce qui peut être frustrant pour certains investisseurs, c'est de se dire, finalement, OK, mon argent, il travaille, mais c'est vrai qu'en cours de vie, je reçois un relevé. Et encore, des fois, c'est tous les semestres ou tous les ans de ce qui se passe. c'est que vous, vraiment, vous mettez en avant l'expérience d'investissement de manière, on va dire, prépondérante par rapport à d'autres, à ce qu'on a traditionnellement dans l'univers du conseil, en gestion de patrimoine, les fonds qu'on peut voir, ou les sociétés de gestion qu'on peut voir passer. C'est quelque chose qui n'est pas forcément prioritaire. L'expérience d'investissement est très importante en vos yeux. Qu'est-ce que vous avez mis en place pour rapprocher l'investisseur de son investissement final ? Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Parce que je sais que c'est quelque chose qui vous tient à cœur.

  • Lucas Mesquita

    Oui, exactement. C'est un très bon point parce que c'est central aussi et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, on a en parallèle de Weelim un certain nombre de distributeurs, partenaires, conseillers en gestion de sentiment de family office parce qu'on propose à leurs clients une expérience qu'aucune autre société de gestion ne propose. Moi, ce qui m'a toujours aussi embêté dans les sociétés de gestion traditionnelles, c'est que pour un client, un investisseur, c'est assez boîte noire. Vous investissez en T0, Vous allez peut-être rencontrer le gérant à ce moment-là, si vous mettez un gros ticket. Ensuite, vous allez recevoir des reportings, généralement semestriels ou annuels, qui vont vous donner l'état du portefeuille avec des informations qui, souvent, sont assez parcellaires. Et ensuite, vous allez revoir peut-être le gérant au moment où le fonds sera liquidé et où on va vous rendre ou pas votre souscription avec ou sans plus-value. Nous, c'est toujours quelque chose qui nous a gênés parce que finalement, tu le mentionnais aussi tout à l'heure pour Weelim, mais c'est aussi pour ça qu'on s'entend bien, c'est que moi, mon but, en tant que gérant, Ce n'est pas de créer de la dépendance vis-à-vis de mes investisseurs ou de la dépendance vis-à-vis des clients de Weelim, par exemple. Et c'est vrai que par rapport à toutes les sociétés de gestion du marché, il y a toujours quelque chose qui m'a un peu embêté. Et je sais qu'avec Weelim, on est sur la même longueur d'ombre là-dessus et c'est pour ça qu'on s'entend bien. C'est que moi, mon but en tant que gérant financier, ce n'est pas de créer une dépendance vis-à-vis de mes clients investisseurs. Je ne veux pas que vous fassiez de la gestion collective toute votre vie. En fait, à un moment donné, il faut que vous soyez capables. C'est besoin. Vous en avez l'envie, le temps et les moyens de, comme tu le disais tout à l'heure Jérémy, de faire vous-même votre propre diversification. Donc c'est pour ça que pour nous, il est primordial de casser cette boîte noire et de vous permettre, lorsque vous investissez dans notre fonds, 1. de pouvoir avoir un contact permanent à la demande et à minima des trimestres avec les gérants. Donc Mathieu et moi-même, pour qu'on puisse vous expliquer l'évolution du marché, pour qu'on puisse vous expliquer les nouvelles sociétés qu'on voit, les nouveaux paris sectoriels qu'on a envie de tester, l'intelligence artificielle, les technologies autour de la santé, etc. La deuxième chose, c'est que vous puissiez rencontrer, si vous en avez le temps, et si vous souhaitez, 100% des entrepreneurs qu'on finance. Donc là, typiquement, quelle forme ça prend ? Donc c'est pareil sur l'accès aux gérants, c'est des webinars qui sont organisés. où vous avez les dirigeants de telle et telle société dans lequel le fonds dans lequel vous avez souscrit va investir, qui va venir vous présenter, qui vont venir s'ils sont plusieurs, leurs sociétés, leurs enjeux, leurs produits, qui vont faire une démonstration, etc. Comme ça, vous pouvez être présent sur le webinaire, vous pouvez poser vos questions en live pour que nous, on y réponde sur celle dont on a la réponse et que derrière, on puisse aussi donner la main aux entrepreneurs pour qu'ils répondent directement. Donc là, vous avez vraiment un accès direct aux personnes qui sont financées. La troisième chose, c'est que... Ça, ça vous donne la possibilité, comme je vous le disais, et ça, c'est unique, vous ne le trouverez nulle part ailleurs, c'est le fait de pouvoir, sauf si vous êtes d'énormes clients et souvent institutionnels d'ailleurs, c'est de pouvoir co-investir sur les dossiers. Donc, vous avez investi 30 000, 50 000, 100 000 euros, 300 000 euros, 500 000 euros dans le fond, peu importe. Vous avez ce droit-là lorsque vous rencontrez une société, de dire, ah ben tiens, celle-là, elle est dans le nouveau type d'agriculture. C'est vraiment un secteur qui me parle parce que je vois l'enjeu, Je suis confronté à titre personnel, j'ai des grands-parents, des arrière-grands-parents qui étaient dans ce milieu-là, agriculture, agroalimentaire. J'ai envie, en parallèle de mon investissement dans le fonds, de mettre 10 000, 15 000, 50 000, 100 000 euros sur cette société-là, aux mêmes conditions que le fonds. Donc les conditions que nous, en tant que gérants professionnels, on aura à négocier pour le fonds et pour vous. Et enfin, la dernière chose, c'est un reporting qui soit beaucoup plus simple, beaucoup plus interactif que vous envoyez un PDF, un document. tous les 6 mois ou tous les 12 mois, non, vous allez pouvoir venir quand vous le souhaitez, sur une plateforme internet avec vos identifiants personnels sécurisés, où vous allez pouvoir voir, ok, tiens, le mois dernier, ils ont rencontré 200 sociétés, plutôt dans tel et tel secteur, ils ont scoré tant d'entrepreneurs, c'était ça le scoring moyen, donc oui, ils ont vraiment élevé le niveau de qualité de leur Zipflow d'opportunités, etc.

  • Jéremy Orféo

    Ok, donc ce que vous permettez, c'est des investisseurs qui ont pris part dans le fou, effectivement d'avoir un reporting précis, la possibilité d'avoir des échanges avec les entrepreneurs directement s'ils le souhaitent, et à un moment donné de décider de co-investir dans les fonds en direct sur des projets qu'ils trouveraient... meilleur que d'autres selon eux. Donc ça, c'est la vision de l'investisseur. Est-ce que tu peux nous préciser quels sont les tickets d'entrée dans ce fonds ? Parce que c'est vrai qu'on parle du fonds depuis tout à l'heure, mais on ne sait pas à partir de combien encore on peut y rentrer. Donc est-ce que tu peux nous parler un peu de ça ? Et puis on évoquera aussi la sortie, donc la durée de vie du fonds et la fiscalité à la sortie. Est-ce que tu peux nous dire un peu plus les conditions d'investissement ?

  • Lucas Mesquita

    Oui, bien sûr. Donc, c'est un FPCI. Donc, c'est un fonds qui est ouvert à la souscription à partir de 100 000 euros, avec une exception qui est faite, qui est souvent assez peu connue. Les sociétés de gestion qui, je le sais, viennent rencontrer des partenaires conseillers en gestion de patrimoine comme Weelim, c'est que la souscription peut être ouverte à partir de 30 000 euros à des clients de Weelim qui auraient déjà réalisé des investissements en... Private equity, qui aurait déjà investi en direct dans une société, qui aurait déjà investi dans un autre fonds, ou qui aurait par exemple investi au travers de plateformes de crowdfunding qu'on a pas mal évoquées depuis tout à l'heure. Et donc ça, selon l'article L427 et 23 du Code monétaire et financier, si vous voulez tout savoir, ça veut dire que ça justifie d'une expérience de capital investissement qui permet de réduire ce ticket-là d'entrée. Donc ça, c'est effectivement sur les conditions d'entrée, C'est un fonds, comme tu le disais tout à l'heure, Jérémy, qui a été ouvert à la souscription juste avant Noël, donc qui là est en période de collecte et qui est ouvert à la fois pour des investisseurs en direct et aussi, encore une fois, comme toujours, pour des clients par l'intermédiaire de notre réseau de conseillers en gestion de patrimoine, dont Weelim fait partie, sur lequel vous avez accès exactement aux mêmes conditions que si vous veniez en direct. Et le dernier point important là-dessus aussi, c'est qu'on a deux catégories... de parts que vous pouvez acquérir, soit des parts quand vous investissez plus de 100 000 euros qui sont moins chargées en frais de gestion, puisqu'on est à moins d'un pour cent de frais de gestion là-dessus, soit des parts qui sont entre 30 000 et 100 000 euros qui sont un peu plus chargées en frais de gestion puisqu'on est à 1,6 pour cent de frais de gestion.

  • Jéremy Orféo

    Ok, le fonds a une durée de vie de 10 ans, c'est ça ?

  • Lucas Mesquita

    Le fonds a une durée de vie de 8 ans qui est prorogéable deux fois un an pour l'amener au maximum à 10 ans.

  • Jéremy Orféo

    Ok, et l'objectif de performance ? Je sais que là, ça touche à un côté un peu touchy pour l'AMF, mais en tout cas, vous pouvez communiquer sur un objectif de performance. Donc, quel est l'objectif de performance ? Et comment tu peux dire en deux mots que cet objectif de performance te semble atteignable compte tenu du track record ou en tout cas de votre expérience sur le marché ?

  • Lucas Mesquita

    Oui, bien sûr, il n'y a aucun problème pour... Pour donner un objectif de performance, je dois tout simplement, en tant qu'acteur sérieux, rappeler auparavant les quelques mentions réglementaires quand même. La première, c'est que garder en tête que tout investissement en private equity peut entraîner une perte partielle ou totale du capital investi. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est la grosse différence entre le coté et le non-coté. C'est qu'on a de l'illiquidité. Encore une fois, quand vous investissez dans le fonds, il fait une durée de vie de 8 ans minimum. Donc, ce sont des fonds qui vont être bloqués. pendant 8 ans. Ça, c'est un peu un échange de la performance supérieure que vous pouvez faire. Et enfin, la dernière chose, c'est que les performances passées, bien entendu, ne présagent pas les performances à venir. Ça, ça fera le lien avec le track record et pourquoi on est serein aujourd'hui sur la performance qu'on expose. Donc, la performance qui est visée, c'est une performance minimum et je vous expliquerai pourquoi. Donc, c'est une performance qui, aujourd'hui, est à 14,97%. donc annuel, donc un taux de rendement interne, un taux de rendement annualisé, on l'appelle comme on veut, de quasiment 15%. C'est vraiment un taux minimum puisqu'il part du principe que vous allez investir dans le fonds en T0 et vous allez percevoir ensuite des revenus qu'à la clôture du fonds, donc au bout de 8 ans. Dans la réalité des cas, qu'est-ce qui se passe ? Je le sais puisque c'est ce qu'on a fait avant sur mon fonds précédent, ma société de gestion précédente, c'est qu'au bout de 6 ans, au bout de 7 ans, on va commencer à vous verser des fonds. puisqu'entre temps, nous, on aura revendu des sociétés en dessous. Donc, on a de l'argent frais qui va remonter dans le fonds et ensuite, ce vote d'argent frais-là, il sera redistribué aux investisseurs selon le nombre de parts qu'ils possèdent. Donc, ce qui signifie qu'en réalité, ce 15%-là, il est minoré en prenant en compte qu'on ne versera pas d'argent de manière intermédiaire. Si on verse de l'argent de manière intermédiaire, par nature, ça augmente le taux de rendement et on est sur un taux de rendement qui se situe plutôt aux alentours des 19%. Donc ça, c'est sur le rendement. Pourquoi on est serein pour le faire ? Tout simplement puisque sur notre track record, sur notre expérience passée notamment mon track record puisque c'est moi qui ai été plus spécifiquement exactement sur cette même classe d'actifs là d'investissement en préamorçage, en amorçage sur des sociétés technologiques en France puisque ce fonds là c'est pour réussir dans des sociétés en France et Moi, sur les petites quinzaines de sociétés dans lesquelles j'avais investi, en moyenne, sur les cinq qui sont sorties, puisqu'il y en a d'autres qui sont encore dans le portefeuille et qui vont être revendues sur des performances qui vont être plus ou moins bonnes, mais en tout cas, celles qui vont être bonnes vont normalement être plutôt très bonnes. L'investissement a été multiplié par 2,4. Donc pour un investissement de 100 000, c'était 240 000 au final. qui était acquis et ça donnait un taux de rendement de 36%, qui est largement au-dessus de ce qu'on propose aujourd'hui aussi parce que les sociétés dans lesquelles j'avais investi se sont revendues souvent très vite. Donc du coup, par nature, plus elles se revendent vite, plus votre taux de rendement est élevé. Donc c'est tout ça qui fait que même si les performances passées ne présagent pas des performances à venir, comme je vous le disais tout à l'heure, quand on fait de la gestion collective, on le fait pour trois raisons principales. Un, on veut diversifier par nature dans un produit qui est diversifié. Deuxièmement, on... Fait confiance à l'expérience d'un gérant selon son track record et les performances qu'il a pu faire par le passé. Et troisièmement, et toujours un point très important, et je peux vous en parler sur la réputation, on investit avant tout sur des hommes quand on fait de la gestion collective, aussi sur une thématique, mais pour moi avant tout sur des hommes. Donc il faut investir sur des gérants qui nous inspirent confiance, qui ne sont pas de mauvaises personnes et qui ont pu démontrer aussi par le passé qu'elles avaient acquis une... une renommée positive parce que c'est ce qui fait encore une fois la qualité d'ingérence sur le long terme plutôt que sur le court terme écoute Lucas c'est un excellent mot de la fin je te remercie beaucoup d'avoir passé du temps avec moi

  • Jéremy Orféo

    Écoute, c'était un plaisir vraiment. Super mot de la fin, une conclusion qui nous amène sur des perspectives intéressantes. En tout cas, nous, chez Weelim, on est ravis de vous compter parmi nos partenaires. Je te remercie pour ce podcast. Je pense que ça plaira énormément aux gens qui l'écouteront. Je te souhaite une très bonne fin de journée. Je n'hésiterai pas à te solliciter pour faire d'autres épisodes, mais en tout cas, on pourra faire au moins un premier bilan. de cette première collecte et de ce premier fonds que vous lancez. Et puis, on se retrouve très bientôt.

  • Lucas Mesquita

    Merci beaucoup, Jérémy. Merci à tous et à toutes. C'était un plaisir et à très vite.

  • Jéremy Orféo

    Salut, Lucas.

  • Lucas Mesquita

    Salut.

  • Jéremy Orféo

    Cet épisode est maintenant terminé. J'espère que vous avez passé un bon moment. Pour rester informé des meilleures opportunités en matière de placement et d'épargne, je vous invite à vous rendre sur notre site internet weelim.fr et à vous abonner à notre lettre déplacement. C'est une lettre mensuelle dans laquelle vous retrouverez des conseils, des analyses, et la mise en lumière d'opportunités sélectionnées par nos experts. Vous pourrez aussi à tout moment prendre un rendez-vous en visio ou par téléphone pour une étude personnalisée avec un de nos conseillers d'investissement. Et nous, bien évidemment, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode du podcast. A bientôt !

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