Speaker #0Est-ce que tu fais partie de ces personnes qui ne savent pas dire non, par peur de décevoir ? As-tu cette volonté irréaliste de vouloir constamment faire plaisir aux autres, quitte à t'oublier ? Donc tu te retrouves souvent à accepter des tâches ou des responsabilités que l'on t'attribue pour éviter de contrarier ton entourage ? Si c'est le cas, today, I got your back ! Hey ! J'espère que tu vas bien, bienvenue dans ce véritable premier épisode. Dans cet épisode, j'ai eu envie de partager avec toi mes réflexions autour du people-pleasing et d'introduire ce terme si tu ne sais pas ce qu'il signifie. Pour ma part, j'ai découvert les termes de people pleaser et plus largement people pleasing il n'y a pas très longtemps. En réalité, c'était au cours d'une recherche sur Internet. Je ne sais plus pourquoi c'était, mais enfin, peu importe, ça n'a pas d'importance. Et finalement, cette recherche, elle m'a permis de réaliser que j'avais moi-même été une people pleaser, à plusieurs reprises carrément. Et cette recherche, elle a aussi contribué à ce que je comprenne mieux certaines de mes réactions dans certaines situations, et à comprendre pourquoi, par exemple, j'ai cette tendance à préférer donner plutôt qu'à recevoir. Et en commençant à m'identifier à ce comportement au travers de mes recherches, J'ai trouvé que de façon générale, les définitions du people pleasing minimisaient les dangers de ce comportement, ou ne dépeignaient qu'un seul profil de people pleaser. Et une précision que je peux dès à présent te donner, c'est que le people pleasing est un comportement et non un trouble ou une maladie. Ceci étant dit, pour structurer cet épisode, je vais dans un premier temps tenter de te définir une personne people pleaser, par la suite je te partagerai mon expérience, et au travers de mon expérience on analysera ensemble les motivations qui peuvent nous entraîner à agir de la sorte. Et pour finir, je te donnerai mes petits tips, mes petits conseils qui m'ont aidé à identifier que j'avais pu avoir ce comportement et qui m'ont permis de ne plus être une people pleaser. D'après plusieurs définitions que j'ai pu trouver, le terme de people pleaser désigne le comportement d'une personne qui ressent un besoin profond de faire plaisir aux autres dans le but de se sentir valorisé ou aimé auprès d'eux. De ce fait, cette personne va souvent se relayer au second plan pour faire passer les autres en priorité. en dépit de ses propres besoins. En fait, pour moi, cette définition, elle est correcte, mais elle reste encore assez incomplète due à sa généralité, et surtout, à mon sens, elle ne met pas assez en exergue un aspect pourtant prédominant, à mon sens, de ce comportement, qui est l'adaptabilité aux autres qu'une personne people pleaser s'impose. Et c'est un aspect d'autant plus important parce qu'il entraîne d'autres comportements que l'on ne peut pas anticiper. Et dans mon cas, par exemple, ça a été le perfectionnisme. Mais en réalité, il reste... assez compliqué de définir une personne people pleaser parce qu'on la confond souvent avec une personne trop gentille, très attentionnée, altruiste, qui a le cœur à l'ouvrage pour les autres, et qui peut même être décrite comme une personne candide. Et l'une des difficultés, selon moi, à identifier une personne people pleaser est en partie due aux normes sociales. Parce que certains aspects du people pleasing coïncident avec des traits de caractère très valorisés par la société, hormis le fait d'être candide, ça j'avoue. Et sans nous en rendre compte, on a tendance à... collectivement favoriser ce type de comportement dans nos relations, surtout dans les sociétés occidentales qui sont en partie inspirées par des valeurs utilitaristes. De ce fait, je compléterai la première définition que je t'ai donnée en ajoutant qu'une personne dite people pleaser ressent le besoin constant de faire passer le plaisir des autres avant le sien. Et ça, de façon inévitable et parfois à n'importe quel prix, et donc forcément au détriment de ses limites et d'elle-même. Et cela traduit souvent une volonté de recréer un sentiment de sécurité qui nous donne l'illusion d'être à l'abri de tout rejet ou de tout abandon potentiel. Sauf que cette variable d'adaptabilité aux autres représente selon moi une surcharge mentale énorme, parce que l'on souhaite être constamment à la hauteur des personnes qui nous entourent, par peur de les décevoir en agissant autrement. Mais objectivement, tu le sais, je le sais désormais, Mais je le redis quand même, on ne peut pas plaire à tout le monde. Néanmoins, quand tu t'obscines à le faire, tu passes ton temps à t'adapter aux autres, et ça vraiment, c'est pas possible. Et comme je te le disais, je sais désormais que mon perfectionnisme a commencé à cause du people pleasing. Et j'y travaille encore parce que je sais que j'ai trop souvent tendance à définir ma valeur au travers de certaines choses comme mes notes à l'école. Et dans mon cas, je pense avoir été une people pleaser à deux périodes dans ma vie. En fait, ces deux périodes, elles se sont suivies, mais la période qui m'a véritablement marquée, c'est celle pendant mes années lycée. En fait, au cours de mes années lycée, j'ai vécu une succession de ruptures très abruptes avec des personnes de mon entourage. Et toutes ces ruptures cumulées ont eu l'effet d'un point de rupture qui a induit une perte de repère totale pour moi. Il faut savoir qu'avant ces ruptures-là, je fréquentais des personnes au travers desquelles je me construisais littéralement. En fait, j'avais le sentiment d'avoir besoin de leur validation au travers de leur avis pour pratiquement tout ce que je faisais. C'était comme si leur avis me permettait de légitimer mes agissements. D'autant plus que certains avaient toujours un mot ou une phrase à mon égard Et puis je les voyais assez fréquemment ces personnes-là, donc finalement leur présence était omniprésente dans mon quotidien. A tel point qu'il a pu arriver que je fasse prévaloir leur avis sur le mien. Et ça, ça valait aussi bien par moments sur mes ressentis, sur la façon que j'avais d'aborder certains sujets. En plus, il faut savoir que je suis une personne de nature extrêmement timide, donc j'évitais de les contredire de façon générale, parce qu'en fait en allant dans leur sens, j'avais leur validation. Et ça c'est un cercle vicieux. Parce que finalement tu accordes une certaine estime à une personne, et puis tu constates qu'en agissant d'une certaine manière tu acquiers davantage son estime, du coup ça t'encourage à aller dans son sens, ce qui fait que tu as envie de maintenir la relation avec cette personne. Mais tout ce que je te dis là, je ne m'en rendais pas compte quand je le vivais. J'avais pas du tout conscientisé le schéma toxique de ces relations. Et je pense que ce qui a contribué aussi à ce que je ne m'en rende pas compte sur le moment, c'est que j'avais l'impression de ne pas faire de grosses concessions pour ces personnes. C'est-à-dire que je pouvais faire une nouvelle coiffure, et une personne de cet entourage allait me dire Ah bah écoute, là j'aime pas trop ta coiffure. Et bah moi en retour j'allais me dire Ok, bah j'aime pas nécessairement cette nouvelle coiffure plus qu'une autre, donc ça me dérange pas de plus faire cette coiffure si tu me préfères avec une autre coiffure. Sauf que, petite concession après petite concession, tu finis par t'adapter entièrement à l'autre en fait. Et ce que je viens de te décrire a été la première période où j'ai été une people pleaser. Et donc... Une fois que la rupture avec ces personnes-là avait été faite, je me suis retrouvée seule, entre guillemets. Du moins, c'est l'impression que j'en ai eue sur le moment, parce que je devais désormais prendre mes décisions seule, je n'avais plus l'approbation de ces personnes sur mes choix, et en fait, pour la première fois, j'ai eu l'impression d'être confrontée seule à mes émotions dans plein de situations, et ça m'a fait peur. Et avec le recul que j'ai aujourd'hui, je peux dire que sur le moment, ça a créé en moi une peur de l'abandon, mais que j'ai pas su identifier comme telle, bien évidemment. Et un autre truc aussi, ah oui c'est ça, un syndrome de l'imposteur, mais guys, exacerbé. Et en fait pour faire face à tout ça et à ce sentiment de vide causé par ces ruptures, je me suis beaucoup plus impliquée quasiment du jour au lendemain dans mes relations familiales et amicales, au point que ça en devienne une charge mentale. Et c'est à partir de là qu'a commencé la deuxième période où j'ai été de nouveau une people pleaser sans m'en rendre compte. Et ce sentiment de vide dont je te parle, j'ai vraiment essayé de le combler par tous les moyens possibles. C'est-à-dire que j'ai commencé à travailler jusqu'à l'épuisement, et étant donné que j'étais dans un établissement élitiste, en fait ça coïncidait avec mon environnement, donc mon entourage ne s'en est pas rendu compte tout de suite. D'autant plus que forcément, mes notes avaient augmenté, donc pour mon entourage, au contraire, j'avais trouvé un équilibre entre mon rythme scolaire assez soutenu et ma vie sociale. En somme, pour mon entourage, j'allais super bien. Sauf qu'en parallèle du rythme de travail assez soutenu que me demandait mon établissement et la charge de travail que je m'imposais pour être à la hauteur, j'ai aussi commencé à consommer énormément de contenu sur internet pour me permettre d'occuper mon esprit et me permettre également de ne pas être confrontée à mes pensées. C'était aussi un moyen de ne pas ressentir le manque des personnes qui ne faisaient plus partie de mon entourage. Et pour couronner le tout, vraiment la cerise sur le gâteau, j'étais aussi un petit peu devenue le parent de mes potes. En fait, c'est pas tant que j'avais un aspect moralisateur à leur égard, mais en fait, essaye de visualiser une famille monoparentale avec, disons, allez, vraiment le truc est énorme, 4 nourrissons à charge. Et bah, tu peux très bien t'imaginer tout ce que ça implique comme responsabilité, comme disponibilité à avoir. En somme, la charge mentale que ça peut représenter. Eh bien cette image, elle représente assez bien le schéma de mes amitiés à ce moment-là. En fait, j'étais super impliquée, super dévouée dans mes amitiés, et maintenant que j'en parle, je me rends compte que j'appliquais pas ce comportement uniquement avec mes amis, mais même avec des membres de ma famille. Mais ça, ça demande une énergie mais vraiment colossale, d'être tout le temps à 200% avec son entourage. Là, je me rends compte que c'est vraiment épuisant. Mais le problème majeur de ces situations-là, c'est que tu te complais dans ce Ausha, parce que tu as l'impression d'avoir une place. particulières avec ces personnes, avec les personnes avec qui tu agis comme ça, et réciproquement, ces personnes te confortent aussi dans ce Ausha parce qu'elles vont t'exprimer le fait que tu sois irremplaçable pour elles. Parce que c'est quand même assez rare d'avoir une personne qui se donne à 200% pour toi, dans ton entourage. C'est quand même assez rare. Et tout compte fait, c'est comme si... avec les personnes avec qui tu agis comme ça, c'est comme si vous aviez un besoin l'une de l'autre, ou un sentiment que vous partagiez qui n'est pas substituable par une autre relation ou par une autre amitié. Et je pense d'ailleurs qu'on est assez nombreux à avoir connu ce type d'amitié ou de relation où on se sent parfois même un petit peu dépendant de la personne, et ça peut être assez compliqué d'identifier ces relations-là, parce que des fois elles sont très subtiles, mais parfois, au détour de quelques phrases, ça peut se matérialiser. Par exemple, t'as certainement dû entendre quelqu'un, ou t'as certainement été cette personne, qui a dit un jour qu'elle ne souhaitait pas se faire de nouveaux amis parce qu'elle avait des amis avec qui elle avait une relation inégalable, donc implicitement toutes les autres potentielles relations seraient nécessairement moins bien que celles qu'elle a déjà. Et peut-être que tu te sens tiré d'affaire avec cet exemple, mais dire que l'absence d'une personne en classe ou au travail rend ta journée désagréable ou longue à tenir, c'est exactement la même chose. Et ça, ça révèle potentiellement de la dépendance affective. Et finalement, les relations où tu as l'impression d'être en osmose avec la personne tant l'amitié est fusionnelle ou la relation est fusionnelle, ça peut exister. D'ailleurs, je suis convaincue que ça existe, mais pour que la relation soit bénéfique et saine, disons pour les deux parties, pour faire simple, il y a quand même des conditions à respecter pour que la relation se passe bien et que l'on ne se sente pas enfermé, notamment dans un sentiment de loyauté forcée. Et ça, c'était vraiment pas mon cas à ce moment-là. C'est-à-dire que j'étais une amie hyper dévouée et hyper loyale. Mais petit disclaimer... Aujourd'hui ça va beaucoup mieux et c'est d'ailleurs parce que ça va beaucoup mieux que j'arrive autant à si bien identifier ce qui n'allait pas dans mes relations et que je réussis à t'en parler avec autant de distance et d'aisance. Et puis il y a aussi le fait d'avoir le recul sur la situation qui m'aide énormément. Mais pour en revenir à tout ça, à ce moment là j'avais vraiment ce besoin d'être pour ma famille et mes amis cette personne parfaite pour eux. Et certainement pas pour moi et c'était volontaire. Parce que j'avais vraiment ce besoin de m'effacer et de détourner mon attention sur les autres. Du coup, je m'imposais d'être pour eux la personne attentionnée, qui ne faille jamais, sur qui tu peux compter, drôle, toujours disponible pour t'épauler. En fait, pour eux, je me donnais à 200%. Parce que pour moi, à la suite des diverses ruptures que j'avais vécues, j'avais totalement perdu confiance en moi, à tel point que tout ce qui m'arrivait de positif dans ma vie, je ne pensais ne pas le mériter. D'où ce syndrome de l'imposteur dont je te parlais en début d'épisode. Et ce sentiment... il incluait tout mon entourage, donc y compris mes amis. Donc j'avais ce besoin constant de prouver ma valeur pour tout, et de tout le temps être à la hauteur des espérances que l'on avait de moi. Et aussi une nécessité à ne pas être en mauvais terme avec qui que ce soit. Parce qu'en fait, ça je l'ai compris plus tard, mais j'avais une peur bleue de la confrontation et du conflit, qui était pour moi synonyme d'une fin de relation. Sauf que cette situation que je te décris, elle a duré un an, de façon intense. avant que je ne fasse un roulement de tambour, parce que franchement ça mérite un burn-out. Mais oui, non mais franchement ça étonne qui ? Ça ne pouvait être que ça l'issue. Mais je vous dis ça maintenant avec le recul, mais sur le moment je ne comprenais vraiment pas ce qui m'arrivait. Et c'est à ce moment-là que certaines personnes de mon entourage ont commencé à soupçonner que je n'allais pas si bien que ça. Mais jusqu'à la fin de mon année, jusqu'à la fin de mon année de première pour être exacte, j'ai quand même réussi à dissimuler tout ça à pratiquement tout mon entourage. Mais ça n'a pas duré très longtemps, je t'assure, puisque l'année qui a suivi, je passais en terminale. Et ça a été une année horrible, pour plusieurs raisons. La première, c'est que je n'avais plus du tout l'énergie d'être constamment là pour mon entourage, de me donner à 200%, d'être à leur écoute, d'être attentive à tout. Vraiment, j'avais plus d'énergie pour ça. Et puis l'autre raison, c'est que j'avais de nouveau cette sensation de vide grandissant, qui était en fait une perte de sens qui s'est manifestée par ce sentiment de vide. Et puis assez rapidement aussi, je me suis sentie très fortement dissociée de mon entourage et de mon environnement. Et ça, j'arrivais à peine à le cacher. Et donc, dans un laps de temps assez court, vraiment c'était impressionnant, je suis passée d'une personne hyper joyeuse, hyper solaire, qui rigole tout le temps, à une personne triste et constamment éteinte. Mais vraiment, pour te donner une image, j'étais passée de joie, d'envis versa, à... Je trompe vos oignons ! Vraiment ! Et encore, je suis gentille, parce que je trompe vos oignons et souris de temps en temps. Mais moi, des fois, le sourire, il fallait vraiment aller le chercher loin. Et le pire dans tout ça, c'est que je m'en voulais énormément de ressentir ce que je ressentais, parce que d'une part j'avais l'impression de ne jamais pouvoir réussir à échapper à ce sentiment de vide, malgré tous les efforts que j'avais pu faire l'année précédente pour être à la hauteur, et donc ce qui m'arrivait à ce moment-là, je le vivais vraiment comme un échec personnel, ce qui accentuait le fait que je n'avais pas déjà une forte estime de moi, parce que je me sous-estimais constamment et j'aimais pas la personne que je devenais, parce que je me comparais tout le temps à la personne que j'étais. hyper joyeuse. Et là, bah j'aimais pas. Et puis le truc, c'est que je me suis rendue compte que je ne me connaissais pas. Mais ça fout rire. C'est-à-dire que je savais même plus ce que j'aimais, ce que je voulais. Et ça, c'était vraiment pas le moment pour que ça m'arrive parce que la terminale, c'est vraiment une année charnière parce qu'à la fin de l'année, il y a l'abattoir de tous les terminales. Ici, je désigne Parcoursup. Donc vraiment, à ce moment-là, il y avait vraiment le feu sous les marmites de mes émotions. C'était vraiment la bérésina. Et de ce fait, j'avais l'impression que même mon entourage ne savait pas vraiment ce que j'aimais. parce que finalement ça avait toujours été à moi de m'adapter à eux et pas l'inverse. Mais ça c'est la perception que j'en avais, c'était pas la réalité. Et aujourd'hui je peux l'affirmer, c'était pas la réalité. D'où l'importance d'être vraiment attentif à notre discours intérieur et à ce qu'on se répète parce qu'on peut très bien se convaincre de quelque chose qui est faux. Et moi c'était clairement mon cas. Parce que selon moi, mon entourage ne connaissait de moi... que ce qu'ils attendaient de moi. Du coup, en fait, ils n'avaient pas eu besoin d'apprendre à me connaître parce que ça avait toujours été à moi de m'adapter à eux et pas l'inverse. Mais comme je viens de te le dire, c'est pas la vérité, c'est juste la perception que j'en avais. Et tu peux voir la facilité qu'on peut avoir à se répéter un discours intérieur hyper bien rodé qui fait sens pour nous, mais qui est complètement faux. Et d'ailleurs, j'aurais un conseil à te donner à ce sujet à la fin de l'épisode. Donc vraiment, si t'es concerné, reste jusqu'à la fin de l'épisode. Donc, quand j'ai arrêté d'agir comme une people pleaser et que je ne correspondais plus... parfaitement à certains de mes amis, eh bien nos relations se sont presque automatiquement détériorées. Parce qu'il faut savoir une chose, c'est qu'en étant people pleaser, on est le moteur de nos relations. Donc, si on arrête d'agir comme on le fait, eh bien la relation, elle est plus la même. En fait, ça redevient une relation classique, mais vu que ça n'a soit jamais été une relation classique, ou soit ça ne l'a plus été depuis trop longtemps, bah ça crée une différence qui est marquante. Et ça, quand je l'ai constaté, ça a été une autre désillusion. Parce que d'une part, personne ne voyait que j'allais pas bien. Pas même les amis avec qui je pensais avoir une amitié fusionnelle. Et là, je me suis dit, aïe aïe aïe Miguel, tu es vraiment solo, et sous l'eau aussi. Et puis mes notes n'étaient plus du tout un indicateur de comment je pouvais aller, parce que j'arrivais à les maintenir à un bon niveau, donc il n'y avait vraiment rien qui pouvait dire que je n'allais pas bien. Et puis je ne me sentais pas à l'aise non plus de me confier, parce que ce n'était pas une habitude que j'avais de parler de moi, donc me confier sur un mal-être si profond, de façon si soudaine, ça aurait été tellement inattendu. que franchement je vous préchotte, je me suis pas mouillée la nuque et je l'ai pas fait. Donc in fine, j'étais enfermée dans ma bulle et je survivais. Et puis le lycée a fini par se terminer et le groupe d'amis que j'avais a fini par éclater, soit par la distance, soit par des différents. Et au début des études supérieures, j'ai tenté de garder un contact avec ma meilleure amie de l'époque. Je dis ma meilleure amie de l'époque, mais vraiment pour que vous mesuriez à quel point j'étais loyale, c'est-à-dire que j'avais des amis, mais tout le monde savait. que cette amie, c'était limite mon amie de référence, c'est-à-dire qu'elle pouvait m'appeler pour tout, je répondais. Vraiment, j'étais hyper investie. Et du coup, comme je te dis, j'ai tenté de garder un contact avec cette amie-là, mais notre relation, en fait, elle avait pris une tournure assez particulière au cours des deux dernières années de lycée, parce qu'en fait, elle, il faut que je vous explique, c'est une personne qui avait ce besoin d'exprimer ses émotions. Et moi, comme je te l'ai dit, c'était tout l'inverse. Et en fait, inconsciemment, on avait trouvé une dynamique où on fonctionnait comme ça, c'est-à-dire... elle, elle s'exprimait et moi j'écoutais. Et je pense que ce serait intéressant que je vous partage mon état d'esprit à la fin du lycée, parce qu'il montre bien comment le changement s'est opéré pour moi. Du coup, en fait, à la fin du lycée, j'avais vraiment ce besoin de changer d'environnement, enfin pour me sentir de nouveau épanouie. En fait, j'avais vraiment l'impression d'étouffer dans cet environnement-là. Ensuite, j'avais aussi ce besoin de ne plus vivre au travers des remarques de certaines personnes. Et le dernier truc, c'est que je n'avais plus envie de me sentir... obligé d'être validé dans certaines de mes amitiés pour que l'amitié perdure. Et je pense justement que ce serait intéressant de prendre comme exemple l'amitié que j'avais avec ma meilleure amie pour essayer de mieux comprendre comment pourrait agir une people pleaser. Et je pense que ce serait intéressant de prendre comme exemple l'amitié que j'avais avec ma meilleure amie pour essayer de mieux comprendre comment pourrait agir une people pleaser. Pour te donner un petit peu de contexte, cette amie je la connais depuis la quatrième, mais on est véritablement devenu amis en troisième. et jusqu'en première c'était incroyable, on avait une amitié super saine, bonne enfant, on rigolait tout le temps. En fait c'était une amitié classique, en tout cas dans notre amitié il y avait tout ce que l'on pouvait attendre d'une amitié. Sachant qu'en plus à un moment on habitait vraiment à 500 mètres l'une de l'autre, donc c'était incroyable, vraiment on se voyait quasiment tous les jours. Et c'était encore un peu le cas en première, mais en terminale, par moment, c'était un petit peu plus compliqué. Parce qu'en fait, j'essayais de ne pas lui communiquer ma tristesse, mais à mon sens, ça se voyait quand même que j'étais pas au top de ma forme. Mais le problème, c'est que je n'arrivais pas à lui exprimer ce qui pouvait me déplaire de façon générale. Des petits trucs du quotidien sur notre amitié, je ne disais rien. Pas parce que je ne voulais pas le dire, mais parce que je n'y arrivais pas. Et même en terminale, quand je me sentais vraiment triste par moment, j'arrivais pas à extérioriser mes émotions. Et en disant tout ça, mon but n'est vraiment pas d'accabler ma pote, enfin loin de là, d'ailleurs je sais même pas si elle écoutera un jour cet épisode, parce que je ne lui ai pas parlé de ce podcast, mais si c'est le cas, si tu m'écoutes, vraiment tu n'as à te sentir coupable de rien. Vraiment, ça j'y tiens, et voilà. Ceci étant dit, parenthèse fermée, et puis tout ça, ça a pu créer des situations un petit peu inconfortables pour elle, du moins je peux l'imaginer, parce qu'en réalité, on n'en a jamais reparlé de cette période où j'étais constamment triste, parfois froide, en fait j'avais subitement... la flemme de tout, mais sans qu'elle puisse se l'expliquer parce que du coup je ne disais rien. Et je pense qu'elle ne m'a jamais demandé pourquoi j'agissais comme ça, par moment, parce qu'en parallèle j'étais une amie hyper dévouée. Donc je sais pas, elle a dû se dire ok bah écoute chacun ses moments de down, I don't know. En fait j'en sais rien, d'autant plus qu'on est toutes les deux assez pudiques, donc je sais pas, elle a peut-être pas osé me demander, je sais pas. Mais au fond j'aurais aimé qu'elle aborde le sujet, je pense que j'aurais aimé qu'elle me pose la question. Mais ça je t'en reparlerai quand je te donnerai mes conseils, parce que ça relève encore un autre problème qui est qu'on doit apprendre à gérer les projections que l'on peut avoir sur les autres. Vraiment c'est super important parce que ça peut nous induire en erreur. Et à partir du moment où l'on a plus cette proximité quotidienne grâce au lycée, ça a été compliqué de maintenir notre amitié parce que chacune de notre côté on s'était fait de nouveaux amis et de mon côté je m'étais fait des amis où j'ai pas ressenti ce besoin de m'adapter à eux, de me donner à 200% pour que l'amitié perdure. Et le problème c'est que du coup quand je parlais avec cet ami, je n'arrivais pas. pas à lui dire ce que je pensais. Et avec du recul, je pense que j'avais de l'appréhension à lui dire ce qui pouvait me déplaire, de peur que ça n'entraîne une confrontation. Et là, on en revient encore à cette peur de la confrontation qui me semblait être synonyme d'une fin de relation. Et c'était vraisemblablement une difficulté tout compte fait à mettre des mots sur mes émotions, parce que mine de rien, je les avais mises trop longtemps sous le tapis. Et puis j'arrivais tout simplement plus à lui raconter ma vie, parce que je savais que j'étais en train de changer de la personne que j'étais au lycée, et j'avais peur que l'on ne soit plus faite pour être amie. Ce qui fait que... Quand on se voyait, je préférais agir dans la continuité de comment j'agissais au lycée, c'est-à-dire que je préférais l'écouter, être là pour elle, faire ce que je pouvais pour elle à distance quand on se parlait par message ou quand on s'appelait, sans jamais m'attarder sur ma personne. Parce que j'avais pas envie de l'ennuyer avec mes périodes de doute ou les périodes où je comprenais pas pourquoi j'arrivais pas à extérioriser mes ressentis, parce que je trouvais ça nul d'en parler, vraiment boring. Mais cette situation, elle est pas du tout pérenne, et ça je l'ai compris assez vite d'ailleurs, parce qu'en n'exprimant pas mes ressentis ou très peu... parce qu'en réalité j'ai dû le faire aller une fois et en fait elle l'a pas reçu comme je l'avais imaginé donc je l'ai jamais refait ce qui fait que finalement je gérais ma frustration toute seule. Et ça, ça relève un autre problème du people pleasing qui est cette difficulté à exprimer ses émotions et plus largement à s'exprimer. Et il y a vraiment une nécessité à s'exprimer parce que les autres ne sont pas dans notre tête. On ne réfléchit pas tous de la même façon. Ça paraît évident quand je le dis mais je vous assure que savoir communiquer c'est vraiment une force. Et on ne peut être... que frustrer finalement quand on projette des attentes sur quelqu'un et que cette personne n'agit pas intuitivement dans le sens de nos attentes. Et c'est d'autant plus important de s'exprimer pour que notre parole soit valorisée auprès des autres et compte auprès des autres, ce qui nous permet par la même occasion d'assumer notre individualité et c'est ce qui nous permet finalement d'exister. Et tout compte fait, c'est ce qui nous permet d'exister auprès des autres. Donc si tu ne t'efforces pas de t'exprimer et d'exprimer tes sentiments, tu te condamnes à ce que les autres parlent tout le temps à ta place. Et ça, c'est pas possible. Et inconsciemment, j'ai commencé à prendre mes distances avec mes amitiés du lycée parce que je n'avais plus envie de fournir un quelconque effort pour m'adapter à eux. En fait, c'est pas tant m'adapter à eux, mais j'avais plus envie de m'investir à 200%. Et donc ça, ça incluait aussi ma meilleure amie. Et le truc, c'est que j'avais certes des choses à leur reprocher, mais pris isolément, ça ne me permettait pas de mettre fin à notre amitié. Du coup, il est vrai que j'ai pu maintenir certaines amitiés par habitude. Et comme je voyais mes amis du lycée très occasionnellement, et bien je me sentais un petit peu obligée, comme je te l'ai dit tout à l'heure, de revenir ponctuellement à cette version de moi du lycée hyper dévouée pour ses potes. Et ça, c'est encore une autre concession que j'ai pu faire, qui a été une entrave à ce que j'assume ma personnalité et au fait que je puisse entretenir des amitiés de longue date, des amitiés profondes, saines, qui m'apportent un sentiment de sécurité et de bien-être, tout compte fait, tout ce que l'on pourrait attendre d'une amitié. Mais le problème de cette situation sur le long terme, c'est qu'elle crée du désintérêt des deux côtés. Et je t'assure que je n'ai pas fait exception à la règle, parce que ça crée des moments inconfortables. Et dans mon cas, avec ma meilleure pote, c'était devenu quasiment une relation unilatérale parce que je n'étais plus à l'aise de lui parler et il a fini par arriver que dans nos brèves interactions, que ce soit uniquement elle qui parle majoritairement. Et de mon côté, ça n'a fait qu'accroître l'impression que j'avais que l'on était devenu finalement trop différente pour rester amis. On n'avait plus le même humour, les mêmes sens d'intérêt, etc. Mais en fait, tout ça, c'est que des excuses. Parce qu'une amitié, ça reste une relation sociale, donc ça a besoin qu'on l'entretienne. Et il faut croire qu'on était un petit peu tombé dans l'état d'esprit où on se disait, bah non, on est amis, ça bouge pas, il n'y a pas besoin d'entretenir un lien quelconque quotidien. C'est pas nécessairement un lien quotidien, mais il y a vraiment un besoin d'entretenir la relation, et c'est vraiment important. Mais guys, j'ai conscience que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais c'est vraiment quelque chose que je m'efforce à présent de faire dans mon intérêt, parce que le fait d'accepter que ton entourage change et que toi-même tu évolues, c'est super important. Et le fait de le conscientiser, ça me permet aussi de ne plus vivre mes relations au travers d'une réalité figée, et d'arrêter de vivre au travers de ce qui n'est plus, et de sortir... par la même occasion petit à petit de cette nostalgie omniprésente au regard de mes amitiés qui n'ont pas toujours été des amitiés à distance. Et ça, je le fais depuis pas très longtemps, mais ça m'a libérée d'un truc, c'est le fait d'overthink tout le temps et pour tout. Et in fine, je trouve ça trop beau parce que ça s'apparente à une promesse que l'on se fait à s'engager à redécouvrir nos proches au travers des différentes étapes de leur vie et nous permettre également de nous redécouvrir aux différentes étapes de notre vie. Et pour te prouver que je ne prends pas de la distance avec ce que je te dis, justement le plot twist avec cet ami dont je te parle depuis tout à l'heure, on a finalement eu cette discussion sur l'état de notre amitié. On a un petit peu posé carte sur table. Non, en fait, c'est pas vrai. C'était pas du tout l'esprit d'un règlement de compte ou d'un échange de reproches ou de plaintes. En fait, au contraire, c'était hyper bienveillant. La vibe, c'était plus Et c'est elle qui a envoyé le premier message et pour la première fois depuis longtemps, je me suis sentie à l'aise de lui parler et ça m'a fait énormément de bien. Et à la suite de son message, je lui ai écrit un roman, mais... Et après l'envoi de son message, dites-vous que je stressais comme une gamine, tellement je m'étais surprise à savoir exprimer mes ressentis. En fait, je me suis surprise à savoir poser des mots sur mes émotions. Et ensuite, s'en est suivie une discussion où simplement, on rigolait, on se redécouvrait. Enfin, c'était trop mime. Vraiment, on s'est posé des questions du style C'est quoi ta série préférée du moment ? Ah tu regardes ça ? Ah ouais, mais j'aurais jamais dit, mais faut rire. Enfin, trop drôle. Sauf que notre discussion s'est faite par message, et la semaine prochaine, on se voit après pratiquement 7 mois sans s'être vus. En fait, j'ai un sentiment ambivalent, où d'un côté j'ai trop hâte, et de l'autre, j'appréhende un peu. Mais bon, passons à présent aux motivations et aux caractéristiques d'une personne people-pleaser. Mais avant, faut que je vous partage les miennes. Parce qu'il y a une de mes caractéristiques qui me fait pas mal rire. En fait, on m'a souvent dit, et on continue à me dire d'ailleurs, que j'arrive trop bien à cerner la personnalité ou le caractère des gens. Mais guys, c'est littéralement mon jutsu, c'est littéralement mon super pouvoir. Parce que j'ai une attention aux détails impressionnante. C'est-à-dire que je peux être très attentive à la gestuelle, à l'élocution, au regard, parfois même à la diction. Et j'ai une très bonne capacité d'écoute, et je suis aussi très sensible, je sais pas, aux parfums, aux odeurs. Ah mais vraiment, si un jour... à la CIA, il manque un enquêteur ou un analyste, y'a pas de soucis, je peux venir dépanner entre midi et deux, y'a vraiment aucun problème. Mais attention, ça, ça peut vraiment jouer des tours. Moi, je sais que par exemple, les anniversaires, c'était vraiment une tare, parce que je me prenais la tête à trouver le cadeau qui correspondait parfaitement à la personne, j'arrivais même à faire des liens avec la discussion que j'avais pu avoir avec cette personne en 1949 pour trouver vraiment des nœuds au cerveau, c'était pas possible. Et pour ce qu'il en est de mes motivations, je pense qu'en réalité je n'avais qu'une seule motivation, j'avais ce besoin de contredire ce que certaines personnes que j'avais pu fréquenter m'avaient mis dans la tête. Bon, je vais pas vous faire la liste de tous les ingrédients parce que la recette est foireuse, mais dans l'idée il y avait un petit peu des phrases du style Oh je te pense pas assez intelligente pour faire ci, moi je te verrais plutôt là. Oh tu devrais pas t'habiller comme ci. Oh tu devrais pas faire ça. Oh tu devrais pas faire ci. Enfin in fine tu te dis juste Zut Donc je pense que j'ai eu ce sentiment d'urgence à me prouver le coup. au contraire, en me sentant drôle, utile, en me sentant importante, bref, à me sentir singulière et à apprécier ma singularité. Sauf que je m'y suis un petit peu mal prise, mais ça reste mon expérience et je ne regrette rien. D'ailleurs sans ça, je ne serais pas capable de vous faire cet épisode. Donc j'en ai tiré le positif et voilà. Et pour en venir aux caractéristiques générales qui pourraient t'aider à identifier si tu es ou si tu as été une people pleaser, la première caractéristique, c'est ne pas savoir dire non ou culpabiliser de dire non. En fait, en faisant ça, tu mets à disposition ton temps, tes envies, ta façon de te comporter et de réfléchir aussi. Et ça, c'est vraiment pas à minimiser. La deuxième caractéristique, c'est ne pas savoir fixer ses limites ou se sentir coupable si on les exprime. Ça, ça rejoint un petit peu le premier point, mais pour réussir à faire ça, il faut apprendre... à se connaître, à passer du temps avec soi, à se légitimer. Et pour ça, tu peux te projeter dans le futur, avoir des projets pour toi. Et surtout, guys, on arrête de s'auto-saboter. La troisième caractéristique, c'est un besoin constant d'approbation. Ça, tu as pu le constater au travers de mon expérience. Mais ça, en réalité, ça découle de la confiance en soi. Mais ça se travaille. Il n'y a vraiment rien de perdu. Et d'ailleurs, point important, tout le monde a le droit d'avoir confiance en soi. Ce n'est pas du tout quelque chose qui doit se mériter. Et je veux pas du tout avoir l'air de véhiculer le mantra du loup solitaire qui a confiance en lui et qui n'a besoin de personne d'autre. Non, en fait, au contraire, je pense véritablement qu'il faut avoir une ligne directrice, savoir où on va et savoir s'entourer en conséquence. La quatrième caractéristique, c'est une faible estime de soi. Ça, généralement, c'est pas établi dès le départ, c'est vraiment la conséquence d'un effet cumulé de plein de choses qui vont nous amener à avoir une faible estime de nous, dont le discours intérieur et l'autosabotage. En fait, il faut vraiment y être attentif, surtout si t'es un petit peu comme moi à overthink, tu peux facilement te construire, comme je te le disais, un discours intérieur hyper bien rodé, mais complètement faux, et tu finis par te convaincre et t'enfermer dans une bulle. D'où l'intérêt d'y être à l'écoute et d'être à l'écoute de nos pensées, car je pense vraiment qu'elles contribuent à notre réalité. D'ailleurs, si ça t'intéresse autant que moi les réflexions autour de ce sujet-là, je t'invite vraiment à aller écouter le TEDx de Pierre Faury, qui s'intitule Vous êtes ce que vous dites Je le mettrai en lien dans la bio de l'épisode si tu veux aller l'écouter, mais vraiment je t'encourage à aller l'écouter. La cinquième caractéristique, c'est une négligence de nos propres besoins. En fait, moi j'avais tendance à refouler toutes mes émotions comme je te le disais, sauf que quand elles ont fini par s'imposer et que j'ai dû y faire face, eh bien je ne savais même plus définir l'origine de mon mal-être, avant que je ne comprenne qu'il fallait que je prenne soin de moi et que je m'occupe de moi avant de le faire pour les autres. Et ça, ça pourrait très bien faire l'objet d'un autre épisode. En soi là, je t'ai déjà donné quelques conseils au travers des caractéristiques. de ce comportement, mais j'ai encore 4 petits conseils qui pourraient t'aider à te débarrasser définitivement du people pleasing. Le premier conseil, je te dirais, c'est d'identifier que tu as ce comportement et que tu admettes que la manière dont tu agis n'est pas la bonne, ni pour toi, ni pour les autres, tout en sachant que ce comportement entraîne d'autres comportements problématiques comme le perfectionnisme, le contrôle fric, c'est-à-dire ce besoin de contrôle sur tout pour t'assurer de ne pas être prise au dépourvu pour ne pas décevoir. Et ça en général ça cache une peur de l'échec. En fait il faut que tu changes ta façon d'aborder les choses comme la réussite, l'accomplissement et tout ça ça pourra aussi faire l'objet d'un autre épisode. Le deuxième conseil c'est d'arrêter de refouler tes émotions et au contraire apprendre à les verbaliser au travers du journaling, des séances de psy en fait au travers des moments que tu t'accordes vraiment pour toi. Mais toutes ces démarches, vraiment j'insiste, fais-les avant tout pour toi. Parce que comme je te le disais dans l'épisode introductif Je suis vraiment convaincue que nos actions les plus profondes, celles qui ont du sens pour nous, partent de nos intentions. Mais pour ça, il faut y être attentif. Mais ça ne veut pas dire que l'on doit se trouver des excuses pour ne pas agir, ou s'empêcher de faire des tâches rébarbatives à court terme, mais qui sur le long terme, nous seront bénéfiques. Comme, je ne sais pas, manger sainement, aller à la salle de sport, faire des études, etc. Le troisième conseil, je dirais que c'est d'apprendre à fixer tes limites pour avoir des relations. équilibré. Bah en soi là j'ai même pas besoin de développer tout est dit mais vraiment fais-le dis ce que t'aimes, dis ce que t'aimes pas, communique en fait. Et le quatrième et dernier conseil c'est d'arrêter d'être son ennemi donc guys on mange correctement on dort, on prend soin de soi en plus on sait comment prendre soin de quelqu'un qu'on aime sauf que quand tu commences à le faire pour toi c'est un petit peu inconfortable au début et c'est tout à fait normal d'ailleurs je suis en plein dedans mais ça peut prendre du temps et c'est normal aussi mais ce qu'il faut se dire c'est overall you are blooming Wow ! Bon bah ça y est, je crois que j'ai fait le tour de mes réflexions et je t'ai donné tous les conseils que j'avais pu tirer de mon expérience. En tout cas, moi j'ai trop aimé t'enregistrer cet épisode, j'espère que tu as pris réciproquement du plaisir à m'écouter. Et voilie voilou ! Alors on m'avait fait part du fait que les commentaires du podcast n'apparaissaient pas, mais là il me semble que c'est rétabli, donc vraiment n'hésite pas à me faire un feedback ou me partager des sujets que t'aimerais bien que j'aborde en épisode. Et voilie voilou ! Et sinon, concernant la fréquence des épisodes, initialement je m'étais dit toutes les deux semaines, mais avec les cours c'est quasiment impossible. Donc on se dit un épisode par mois pour sûr, et si j'ai le temps, je ferai plus. Mais voilà, donc d'ici la prochaine fois que vous m'entendrez, portez-vous bien, and keep it in your mind, you are blooming.