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11min |08/01/2025
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Transcription

  • Speaker #0

    Et s'il existait un podcast qui nous permettrait de nous rassurer au regard de ce que l'on vit au cours de notre vingtaine, où l'on pourrait parler librement de nos ressentis, des difficultés et des joies que l'on traverse. Finalement, un podcast qui nous aiderait à mieux vivre tout ça, à mieux vivre certaines situations. Vous savez, notamment dans les situations où on doit faire un choix important, que ce soit pour notre orientation scolaire, ou encore, tu sais, ce choix. de mettre un terme à cette relation amicale ou amoureuse. Et dans ces moments-là, j'ai souvent ressenti que je ne devais pas simplement faire un choix, mais que quelque part, je devais renoncer à une partie de moi. Et selon moi, ce sentiment, il est principalement alimenté par deux choses. D'une part, la nostalgie. Et c'est généralement à ce moment-là que tu idéalises la relation qui vient de se terminer, au point de minimiser ton vrai ressenti. Et parfois, inévitablement, ton mal-être. Et puis, l'autre moteur de ce sentiment, selon moi, c'est la peur. La peur d'être confrontée à cette réalité induite par ton choix, d'être forcée de constater l'avant et l'après de cette relation et réaliser qu'à présent cette relation n'est plus ta réalité mais une expérience de ta vie. Et oui, ça fait mal quand ça arrive et ça m'aurait peut-être fait du bien après coup de l'entendre quand je le vivais mais toujours est-il que des fois il est vraiment nécessaire, bien que ça puisse paraître insurmontable, de prendre du recul sur certaines situations et parfois même d'aller plus loin en prenant ces distances. Après, bien entendu qu'on peut nuancer ce propos-là parce qu'il y a toujours d'autres facteurs qui peuvent intervenir dans ta prise de décision comme le pardon, dans les deux sens. C'est-à-dire, autant quand c'est toi qui fais la démarche d'aller vers l'autre ou quand on s'adresse à toi, il y a également la remise en question, mais ça, c'est pas tout le temps quelque chose qu'on maîtrise, donc plutôt, je dirais, la remise en question de soi-même, mais ça va aussi dans les deux sens de nouveau. Après, c'est pas du tout une liste exhaustive, bien évidemment, parce qu'il y a d'autres facteurs qui peuvent entrer dans ta prise de décision, mais que tu aies vécu ou non toutes les situations que je viens de décrire, je pense qu'on finira par arriver au même constat, qui est qu'à un moment donné, on comprend qu'on ne pourra pas anticiper tous les comportements, toutes les situations, qu'on ne peut pas tout rationaliser ou tout conscientiser pour se l'expliquer. Et je pense que c'est le seul impératif que je me permettrais de vous donner au cours de cet épisode, c'est qu'il faut apprendre à vivre avec une part d'incertitude et apprendre à se concentrer sur comment vivre le moment présent. Parce que guys, c'est vraiment la clé pour se sentir bien. Et c'est pas du tout synonyme de ne pas avoir de projet sur le long terme ou de pas être ambitieux. Pas du tout. Et d'ailleurs, ne pensez pas que je prends de la distance avec ce que je vous dis parce que je m'inclus vraiment aussi dans mes propos. Maintenant que vous avez compris à peu près là où je voulais vous amener, du moins je l'espère, posons-nous deux secondes. Allez, mettez-vous à l'aise, soyez pas timides, allez-y. À présent, dites-moi, qui ici peut me dire avec assurance qu'il n'a jamais ressenti, à un moment de sa vingtaine, ou même un peu avant d'ailleurs, cette injonction de grandir, d'être obligé de devenir cet adulte responsable. Est-ce que dit comme ça, vous ressentez mieux la lourdeur de la tâche ou pas ? Comme si en fait, on est arrivé à une période de notre vie où on devait faire un choix très cartésien entre développer sa nature intrinsèque et apprendre à se connaître, à découvrir son individualité et en totale opposition, du moins en apparence, avec le fait de construire son individualité en société. Finalement, je pense qu'il serait... intéressant d'essayer d'identifier à date quels ont été ou quels sont encore les traits de ta personnalité ou de ton caractère qui sont en fait juste des constructions sociales que tu as intériorisées le temps d'apprendre à te connaître. Et en soit il n'y a aucun mal à ça, et on aura d'ailleurs l'occasion d'en reparler, j'espère que vous appréciez le petit teasing. Oui parce qu'en fait je trouve ça tellement intéressant de voir surtout quand on est très jeune comment certaines tendances ou mouvances peuvent entièrement construire ta personne. Et ici je fais allusion aux capsules de personnalités comme j'aime les appeler En fait vous savez très bien ce que c'est, c'est tout ce qui va être boss lady, finance guy, clean girl, bad girl, dark Sasuki, enfin bref, vous avez compris. Mais attention, ici je suis pas du tout en train de vous faire une apologie de cette jeunesse que l'on désigne souvent dans les médias ou ailleurs, qui refuse toute forme de responsabilité, dénuée de toute ambition, de volonté, et qui se cache souvent derrière certains problèmes pour justifier l'inaction, pas du tout. En fait bien au contraire, moi ma démarche c'est vraiment que l'on puisse ensemble se donner les clés pour mieux vivre cette période de notre vie qui est la vingtaine. et que l'on puisse ensemble de nouveau apprendre à mieux nous connaître, à désamorcer certains sujets, et apprendre à remettre en cause nos certitudes. Parce que ça, guys, c'est si important. Et depuis que je l'ai compris et que je l'applique, il y a vraiment un avant-après. Il y a vraiment un avant-après. Ça a vraiment changé quelque chose. Ça m'a fait un déclic. Et j'espère que ça vous fera le déclic aussi. Mais la vingtaine, c'est pas que des expériences négatives, et je vous apprends rien en disant ça, mais c'est une période incroyable, où tout est nouveau. Enfin, pas vraiment en fait, parce que des fois, t'apprends juste à redécouvrir certains moments. Parce que tu les vois plus avec ton regard d'enfant, et tu vois désormais la dualité de certaines réalités. Et c'est fou. Je trouve ça aussi fascinant. Et j'aime aussi dire que la vingtaine, c'est la période de ta vie où tu vis avec toi pour la première fois. Parce que tu commences pleinement à devenir responsable de toi, à te comprendre, à faire tes choix, à vivre tes échecs et tes réussites, à apprendre à faire des concessions pour toi et pour les autres. Bon, t'en faisais déjà certainement avant, et c'est d'ailleurs peut-être le cas, mais je trouve que c'est quand même différent parce que ça peut être encore plus accentué. Et ça peut aussi être la période où tu apprends à t'aimer, à aimer d'autres personnes très fortes qui ne sont pas ta famille mais qui peuvent le devenir. dans le cadre d'une relation amoureuse par exemple, mais c'est aussi des personnes que tu vas choisir et que tu vas aimer parce qu'ils forment en soi la famille que tu as choisie. Ici, je désigne nos amis. Merci les amis d'être là ! Et je trouve ça magnifique parce que c'est une période de notre vie où l'on traverse une myriade d'expériences, attendues ou inespérées, mais toutes nous façonnent. Et finalement, je pense que le plus important en fait, c'est qu'on arrive à se dire et à se convaincre surtout que l'on n'a pas à définir notre valeur au travers d'une poignée de moments de notre vie. Ce n'est ni cet acte, ni cette période de ta vie, ni cette relation que tu as pu vivre, ou bien même encore la manière dont certaines relations ont pu se terminer, qui te définissent à tout jamais. Parce que c'est faux. C'est complètement faux, je dirais même. Et à partir du moment où tu le réalises, ça, et que tu te le conscientises, t'arrives beaucoup mieux à prendre du recul sur ce que tu vis. Et du coup, t'arrêtes par la même occasion de définir ta valeur au travers de certaines expériences que tu peux vivre. Et je trouve ça important de le rappeler, surtout quand on traverse des moments moins évidents que d'autres, parce que dans ces moments-là, en fait, on a trop tendance à minimiser l'apprentissage que l'on pourrait en tirer. Parce que ce qui est important, si on y réfléchit bien, c'est de prendre les choses dans leur ensemble et de se dire qu'aucune expérience, aussi éprouvante soit-elle, ne doit déterminer ta valeur ou t'enfermer dans une identité figée. Et c'est d'ailleurs tout à ton honneur d'aspirer à être bonne personne, alors que tu pourrais trouver mille et une raisons pour te justifier. de ne pas être cette bonne personne. Et puis, si je devais te donner une phrase qui résumerait bien tout ce que je viens de te dire là, je te dirais " overall you are blooming " Et ça me permet de vous introduire de la plus belle des manières, ce podcast. Et il y a d'ailleurs une phrase qui fait beaucoup écho en moi. Elle est très bateau. Ok, je vous l'accorde, mais je vous la partage. Et pour moi, toute intention, toute démarche de changement ou volonté de changement, part de l'intention. Une démarche vraiment profonde et qui te correspond et qui part de toi part d'une intention et par la suite vient la discipline. Mais néanmoins, j'ai paradoxalement aussi cette conception de la vingtaine comme une période de sélection décisive de notre vie. Et il y a un peu de ça, c'est vrai. En fait, c'est comme si on était en sélection pour la Ligue des Champions, mais dans ce contexte-là, pour devenir le champion de notre vie. Mais guys, le PSG, c'est quelque chose. Gagner la Ligue des Champions, c'est pas une mince affaire. Anyway, parenthèse fermée. Bon, je pense que tu l'auras compris. Avec ce podcast, j'ai vraiment à cœur de recréer une safe place, autant pour toi que pour moi. J'ai envie de recréer cette sensation que tu ressens après avoir parlé avec ton groupe de potes. Non, pas sûr de celle-là, je prétends pas être à la hauteur de vos potes quand même. Mais tu sais, cette sensation de béatitude que tu ressens après avoir parlé avec cette amie proche, avec qui la discussion est fluide, avec elle tout est simple, ça enchaîne vanne sur vanne. Et quand tu te confies à elle, tu sais d'ores et déjà parfois, rien qu'à la tonalité de sa voix et à la discussion que vous allez avoir ensemble, qu'elle va réussir. à te faire prendre le recul nécessaire sur la situation que tu vis. Au point que t'arrives à te dire, ok, je vais faire ce choix, je vais tenter ce truc-là, et soit ce sera une expérience de fou, ou au pire, ça fera une bête d'anecdote. Et selon moi, à partir du moment où t'as cet état d'esprit-là, sans bien sûr tomber dans les extrêmes, où tu te mets volontairement en danger pour ressentir quelconque sensation, et ben en fait, t'es armée pour bien vivre ta vie et bien profiter, parce qu'en fait, tu te mets aucune barrière, tu pars avec beaucoup moins d'a priori. Et tu te laisses surprendre, tu laisses les choses venir à toi, ça élimine aussi le fait de vouloir tout programmer au millimètre près, de vouloir tout anticiper, de voir tout venir, et en fait d'être surpris de rien, et ça aussi ça pourrait être un sujet d'épisode, d'apprendre à lâcher prise en fait. Et voilà, mais guys, maintenant que je vous ai dit tout ça, si vous saviez à quel point je suis impatiente d'aborder avec vous les sujets que j'ai pu vous insinuer au cours de cet épisode, et une multitude d'autres sujets, comme le rapport à soi-même, avec tous les sous-thèmes que ça implique, dont la confiance en soi. Vous parlez également de la pression scolaire, parce que c'est vraiment un point majeur quand même. Et puis il y a aussi le sentiment de dissociation avec son entourage amical, qui m'intéresse mal actuellement, parce que c'est quelque chose que je vis en ce moment, et j'ai l'impression d'être la seule à le vivre, alors que c'est certainement pas le cas, du moins j'ose l'espérer. D'ailleurs, point important, ça j'y tiens, si vous ressentez le besoin de parler en profondeur de certains sujets que j'aborderais, ou qu'il y a quelque chose qui vous pèse en ce moment, que simplement vous souhaitez parler à une tierce personne, ne négligez pas l'effet positif que pourrait avoir sur vous un accompagnement avec un psychologue, parce que malgré toutes mes bonnes intentions, je ne suis pas professionnelle de santé, mais je me soucie quand même de votre bien-être. Donc, s'il vous plaît, ne vous négligez pas et prenez soin de vous. Et puis, qu'est-ce que je voulais vous dire d'autre ? Ah mais oui, attendez, faut rire, j'en ai oublié de me présenter. Donc, reprenons les choses en l'ordre. Je m'appelle Miléo, j'ai 20 ans et je suis étudiante en économie. J'aime beaucoup ce que je fais, j'aime beaucoup mes études, mais je ressens en ce moment le besoin de faire. quelque chose en parallèle de mes études pour répondre un petit peu à ma curiosité, pour m'intéresser à des sujets auxquels je n'avais pas l'habitude de prendre le temps de m'y intéresser vraiment, comme la santé mentale. Ça fait quelques années maintenant que je m'intéresse au développement personnel, mais au regard de comment je m'y intéresse maintenant, je peux dire avec du recul que je ne m'y intéressais qu'en surface. Et en fait, depuis peu, je m'autorise à faire autre chose que l'école et à retrouver mes passions, et franchement, ça fait du bien. Et étant donné... que j'aime m'intéresser à plein de sujets et en discuter ensuite avec mes potes, bah j'ai décidé d'en faire un podcast pour vous partager mes ressentis et mon point de vue. Voili voilou ! Bon, cette fois-ci je crois que j'ai fait le tour. Du coup, j'espère que vous avez pris plaisir à m'écouter et j'espère que ça continuera au fil des épisodes. Pour ma part, sachez-le, moi je prends déjà énormément de plaisir à m'adresser à vous. D'ailleurs, n'hésitez pas à l'avenir à me faire un petit feedback dans l'espace commentaires sur Apple Podcasts ou Spotify ou Deezer, je crois que c'est aussi disponible. Je serai ravie de vous lire en tout cas. Et d'ici la prochaine fois que vous m'entendrez, portez-vous bien. And keep it in your mind, you are blooming. Bisous !

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  • Speaker #0

    Et s'il existait un podcast qui nous permettrait de nous rassurer au regard de ce que l'on vit au cours de notre vingtaine, où l'on pourrait parler librement de nos ressentis, des difficultés et des joies que l'on traverse. Finalement, un podcast qui nous aiderait à mieux vivre tout ça, à mieux vivre certaines situations. Vous savez, notamment dans les situations où on doit faire un choix important, que ce soit pour notre orientation scolaire, ou encore, tu sais, ce choix. de mettre un terme à cette relation amicale ou amoureuse. Et dans ces moments-là, j'ai souvent ressenti que je ne devais pas simplement faire un choix, mais que quelque part, je devais renoncer à une partie de moi. Et selon moi, ce sentiment, il est principalement alimenté par deux choses. D'une part, la nostalgie. Et c'est généralement à ce moment-là que tu idéalises la relation qui vient de se terminer, au point de minimiser ton vrai ressenti. Et parfois, inévitablement, ton mal-être. Et puis, l'autre moteur de ce sentiment, selon moi, c'est la peur. La peur d'être confrontée à cette réalité induite par ton choix, d'être forcée de constater l'avant et l'après de cette relation et réaliser qu'à présent cette relation n'est plus ta réalité mais une expérience de ta vie. Et oui, ça fait mal quand ça arrive et ça m'aurait peut-être fait du bien après coup de l'entendre quand je le vivais mais toujours est-il que des fois il est vraiment nécessaire, bien que ça puisse paraître insurmontable, de prendre du recul sur certaines situations et parfois même d'aller plus loin en prenant ces distances. Après, bien entendu qu'on peut nuancer ce propos-là parce qu'il y a toujours d'autres facteurs qui peuvent intervenir dans ta prise de décision comme le pardon, dans les deux sens. C'est-à-dire, autant quand c'est toi qui fais la démarche d'aller vers l'autre ou quand on s'adresse à toi, il y a également la remise en question, mais ça, c'est pas tout le temps quelque chose qu'on maîtrise, donc plutôt, je dirais, la remise en question de soi-même, mais ça va aussi dans les deux sens de nouveau. Après, c'est pas du tout une liste exhaustive, bien évidemment, parce qu'il y a d'autres facteurs qui peuvent entrer dans ta prise de décision, mais que tu aies vécu ou non toutes les situations que je viens de décrire, je pense qu'on finira par arriver au même constat, qui est qu'à un moment donné, on comprend qu'on ne pourra pas anticiper tous les comportements, toutes les situations, qu'on ne peut pas tout rationaliser ou tout conscientiser pour se l'expliquer. Et je pense que c'est le seul impératif que je me permettrais de vous donner au cours de cet épisode, c'est qu'il faut apprendre à vivre avec une part d'incertitude et apprendre à se concentrer sur comment vivre le moment présent. Parce que guys, c'est vraiment la clé pour se sentir bien. Et c'est pas du tout synonyme de ne pas avoir de projet sur le long terme ou de pas être ambitieux. Pas du tout. Et d'ailleurs, ne pensez pas que je prends de la distance avec ce que je vous dis parce que je m'inclus vraiment aussi dans mes propos. Maintenant que vous avez compris à peu près là où je voulais vous amener, du moins je l'espère, posons-nous deux secondes. Allez, mettez-vous à l'aise, soyez pas timides, allez-y. À présent, dites-moi, qui ici peut me dire avec assurance qu'il n'a jamais ressenti, à un moment de sa vingtaine, ou même un peu avant d'ailleurs, cette injonction de grandir, d'être obligé de devenir cet adulte responsable. Est-ce que dit comme ça, vous ressentez mieux la lourdeur de la tâche ou pas ? Comme si en fait, on est arrivé à une période de notre vie où on devait faire un choix très cartésien entre développer sa nature intrinsèque et apprendre à se connaître, à découvrir son individualité et en totale opposition, du moins en apparence, avec le fait de construire son individualité en société. Finalement, je pense qu'il serait... intéressant d'essayer d'identifier à date quels ont été ou quels sont encore les traits de ta personnalité ou de ton caractère qui sont en fait juste des constructions sociales que tu as intériorisées le temps d'apprendre à te connaître. Et en soit il n'y a aucun mal à ça, et on aura d'ailleurs l'occasion d'en reparler, j'espère que vous appréciez le petit teasing. Oui parce qu'en fait je trouve ça tellement intéressant de voir surtout quand on est très jeune comment certaines tendances ou mouvances peuvent entièrement construire ta personne. Et ici je fais allusion aux capsules de personnalités comme j'aime les appeler En fait vous savez très bien ce que c'est, c'est tout ce qui va être boss lady, finance guy, clean girl, bad girl, dark Sasuki, enfin bref, vous avez compris. Mais attention, ici je suis pas du tout en train de vous faire une apologie de cette jeunesse que l'on désigne souvent dans les médias ou ailleurs, qui refuse toute forme de responsabilité, dénuée de toute ambition, de volonté, et qui se cache souvent derrière certains problèmes pour justifier l'inaction, pas du tout. En fait bien au contraire, moi ma démarche c'est vraiment que l'on puisse ensemble se donner les clés pour mieux vivre cette période de notre vie qui est la vingtaine. et que l'on puisse ensemble de nouveau apprendre à mieux nous connaître, à désamorcer certains sujets, et apprendre à remettre en cause nos certitudes. Parce que ça, guys, c'est si important. Et depuis que je l'ai compris et que je l'applique, il y a vraiment un avant-après. Il y a vraiment un avant-après. Ça a vraiment changé quelque chose. Ça m'a fait un déclic. Et j'espère que ça vous fera le déclic aussi. Mais la vingtaine, c'est pas que des expériences négatives, et je vous apprends rien en disant ça, mais c'est une période incroyable, où tout est nouveau. Enfin, pas vraiment en fait, parce que des fois, t'apprends juste à redécouvrir certains moments. Parce que tu les vois plus avec ton regard d'enfant, et tu vois désormais la dualité de certaines réalités. Et c'est fou. Je trouve ça aussi fascinant. Et j'aime aussi dire que la vingtaine, c'est la période de ta vie où tu vis avec toi pour la première fois. Parce que tu commences pleinement à devenir responsable de toi, à te comprendre, à faire tes choix, à vivre tes échecs et tes réussites, à apprendre à faire des concessions pour toi et pour les autres. Bon, t'en faisais déjà certainement avant, et c'est d'ailleurs peut-être le cas, mais je trouve que c'est quand même différent parce que ça peut être encore plus accentué. Et ça peut aussi être la période où tu apprends à t'aimer, à aimer d'autres personnes très fortes qui ne sont pas ta famille mais qui peuvent le devenir. dans le cadre d'une relation amoureuse par exemple, mais c'est aussi des personnes que tu vas choisir et que tu vas aimer parce qu'ils forment en soi la famille que tu as choisie. Ici, je désigne nos amis. Merci les amis d'être là ! Et je trouve ça magnifique parce que c'est une période de notre vie où l'on traverse une myriade d'expériences, attendues ou inespérées, mais toutes nous façonnent. Et finalement, je pense que le plus important en fait, c'est qu'on arrive à se dire et à se convaincre surtout que l'on n'a pas à définir notre valeur au travers d'une poignée de moments de notre vie. Ce n'est ni cet acte, ni cette période de ta vie, ni cette relation que tu as pu vivre, ou bien même encore la manière dont certaines relations ont pu se terminer, qui te définissent à tout jamais. Parce que c'est faux. C'est complètement faux, je dirais même. Et à partir du moment où tu le réalises, ça, et que tu te le conscientises, t'arrives beaucoup mieux à prendre du recul sur ce que tu vis. Et du coup, t'arrêtes par la même occasion de définir ta valeur au travers de certaines expériences que tu peux vivre. Et je trouve ça important de le rappeler, surtout quand on traverse des moments moins évidents que d'autres, parce que dans ces moments-là, en fait, on a trop tendance à minimiser l'apprentissage que l'on pourrait en tirer. Parce que ce qui est important, si on y réfléchit bien, c'est de prendre les choses dans leur ensemble et de se dire qu'aucune expérience, aussi éprouvante soit-elle, ne doit déterminer ta valeur ou t'enfermer dans une identité figée. Et c'est d'ailleurs tout à ton honneur d'aspirer à être bonne personne, alors que tu pourrais trouver mille et une raisons pour te justifier. de ne pas être cette bonne personne. Et puis, si je devais te donner une phrase qui résumerait bien tout ce que je viens de te dire là, je te dirais " overall you are blooming " Et ça me permet de vous introduire de la plus belle des manières, ce podcast. Et il y a d'ailleurs une phrase qui fait beaucoup écho en moi. Elle est très bateau. Ok, je vous l'accorde, mais je vous la partage. Et pour moi, toute intention, toute démarche de changement ou volonté de changement, part de l'intention. Une démarche vraiment profonde et qui te correspond et qui part de toi part d'une intention et par la suite vient la discipline. Mais néanmoins, j'ai paradoxalement aussi cette conception de la vingtaine comme une période de sélection décisive de notre vie. Et il y a un peu de ça, c'est vrai. En fait, c'est comme si on était en sélection pour la Ligue des Champions, mais dans ce contexte-là, pour devenir le champion de notre vie. Mais guys, le PSG, c'est quelque chose. Gagner la Ligue des Champions, c'est pas une mince affaire. Anyway, parenthèse fermée. Bon, je pense que tu l'auras compris. Avec ce podcast, j'ai vraiment à cœur de recréer une safe place, autant pour toi que pour moi. J'ai envie de recréer cette sensation que tu ressens après avoir parlé avec ton groupe de potes. Non, pas sûr de celle-là, je prétends pas être à la hauteur de vos potes quand même. Mais tu sais, cette sensation de béatitude que tu ressens après avoir parlé avec cette amie proche, avec qui la discussion est fluide, avec elle tout est simple, ça enchaîne vanne sur vanne. Et quand tu te confies à elle, tu sais d'ores et déjà parfois, rien qu'à la tonalité de sa voix et à la discussion que vous allez avoir ensemble, qu'elle va réussir. à te faire prendre le recul nécessaire sur la situation que tu vis. Au point que t'arrives à te dire, ok, je vais faire ce choix, je vais tenter ce truc-là, et soit ce sera une expérience de fou, ou au pire, ça fera une bête d'anecdote. Et selon moi, à partir du moment où t'as cet état d'esprit-là, sans bien sûr tomber dans les extrêmes, où tu te mets volontairement en danger pour ressentir quelconque sensation, et ben en fait, t'es armée pour bien vivre ta vie et bien profiter, parce qu'en fait, tu te mets aucune barrière, tu pars avec beaucoup moins d'a priori. Et tu te laisses surprendre, tu laisses les choses venir à toi, ça élimine aussi le fait de vouloir tout programmer au millimètre près, de vouloir tout anticiper, de voir tout venir, et en fait d'être surpris de rien, et ça aussi ça pourrait être un sujet d'épisode, d'apprendre à lâcher prise en fait. Et voilà, mais guys, maintenant que je vous ai dit tout ça, si vous saviez à quel point je suis impatiente d'aborder avec vous les sujets que j'ai pu vous insinuer au cours de cet épisode, et une multitude d'autres sujets, comme le rapport à soi-même, avec tous les sous-thèmes que ça implique, dont la confiance en soi. Vous parlez également de la pression scolaire, parce que c'est vraiment un point majeur quand même. Et puis il y a aussi le sentiment de dissociation avec son entourage amical, qui m'intéresse mal actuellement, parce que c'est quelque chose que je vis en ce moment, et j'ai l'impression d'être la seule à le vivre, alors que c'est certainement pas le cas, du moins j'ose l'espérer. D'ailleurs, point important, ça j'y tiens, si vous ressentez le besoin de parler en profondeur de certains sujets que j'aborderais, ou qu'il y a quelque chose qui vous pèse en ce moment, que simplement vous souhaitez parler à une tierce personne, ne négligez pas l'effet positif que pourrait avoir sur vous un accompagnement avec un psychologue, parce que malgré toutes mes bonnes intentions, je ne suis pas professionnelle de santé, mais je me soucie quand même de votre bien-être. Donc, s'il vous plaît, ne vous négligez pas et prenez soin de vous. Et puis, qu'est-ce que je voulais vous dire d'autre ? Ah mais oui, attendez, faut rire, j'en ai oublié de me présenter. Donc, reprenons les choses en l'ordre. Je m'appelle Miléo, j'ai 20 ans et je suis étudiante en économie. J'aime beaucoup ce que je fais, j'aime beaucoup mes études, mais je ressens en ce moment le besoin de faire. quelque chose en parallèle de mes études pour répondre un petit peu à ma curiosité, pour m'intéresser à des sujets auxquels je n'avais pas l'habitude de prendre le temps de m'y intéresser vraiment, comme la santé mentale. Ça fait quelques années maintenant que je m'intéresse au développement personnel, mais au regard de comment je m'y intéresse maintenant, je peux dire avec du recul que je ne m'y intéressais qu'en surface. Et en fait, depuis peu, je m'autorise à faire autre chose que l'école et à retrouver mes passions, et franchement, ça fait du bien. Et étant donné... que j'aime m'intéresser à plein de sujets et en discuter ensuite avec mes potes, bah j'ai décidé d'en faire un podcast pour vous partager mes ressentis et mon point de vue. Voili voilou ! Bon, cette fois-ci je crois que j'ai fait le tour. Du coup, j'espère que vous avez pris plaisir à m'écouter et j'espère que ça continuera au fil des épisodes. Pour ma part, sachez-le, moi je prends déjà énormément de plaisir à m'adresser à vous. D'ailleurs, n'hésitez pas à l'avenir à me faire un petit feedback dans l'espace commentaires sur Apple Podcasts ou Spotify ou Deezer, je crois que c'est aussi disponible. Je serai ravie de vous lire en tout cas. Et d'ici la prochaine fois que vous m'entendrez, portez-vous bien. And keep it in your mind, you are blooming. Bisous !

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    Et s'il existait un podcast qui nous permettrait de nous rassurer au regard de ce que l'on vit au cours de notre vingtaine, où l'on pourrait parler librement de nos ressentis, des difficultés et des joies que l'on traverse. Finalement, un podcast qui nous aiderait à mieux vivre tout ça, à mieux vivre certaines situations. Vous savez, notamment dans les situations où on doit faire un choix important, que ce soit pour notre orientation scolaire, ou encore, tu sais, ce choix. de mettre un terme à cette relation amicale ou amoureuse. Et dans ces moments-là, j'ai souvent ressenti que je ne devais pas simplement faire un choix, mais que quelque part, je devais renoncer à une partie de moi. Et selon moi, ce sentiment, il est principalement alimenté par deux choses. D'une part, la nostalgie. Et c'est généralement à ce moment-là que tu idéalises la relation qui vient de se terminer, au point de minimiser ton vrai ressenti. Et parfois, inévitablement, ton mal-être. Et puis, l'autre moteur de ce sentiment, selon moi, c'est la peur. La peur d'être confrontée à cette réalité induite par ton choix, d'être forcée de constater l'avant et l'après de cette relation et réaliser qu'à présent cette relation n'est plus ta réalité mais une expérience de ta vie. Et oui, ça fait mal quand ça arrive et ça m'aurait peut-être fait du bien après coup de l'entendre quand je le vivais mais toujours est-il que des fois il est vraiment nécessaire, bien que ça puisse paraître insurmontable, de prendre du recul sur certaines situations et parfois même d'aller plus loin en prenant ces distances. Après, bien entendu qu'on peut nuancer ce propos-là parce qu'il y a toujours d'autres facteurs qui peuvent intervenir dans ta prise de décision comme le pardon, dans les deux sens. C'est-à-dire, autant quand c'est toi qui fais la démarche d'aller vers l'autre ou quand on s'adresse à toi, il y a également la remise en question, mais ça, c'est pas tout le temps quelque chose qu'on maîtrise, donc plutôt, je dirais, la remise en question de soi-même, mais ça va aussi dans les deux sens de nouveau. Après, c'est pas du tout une liste exhaustive, bien évidemment, parce qu'il y a d'autres facteurs qui peuvent entrer dans ta prise de décision, mais que tu aies vécu ou non toutes les situations que je viens de décrire, je pense qu'on finira par arriver au même constat, qui est qu'à un moment donné, on comprend qu'on ne pourra pas anticiper tous les comportements, toutes les situations, qu'on ne peut pas tout rationaliser ou tout conscientiser pour se l'expliquer. Et je pense que c'est le seul impératif que je me permettrais de vous donner au cours de cet épisode, c'est qu'il faut apprendre à vivre avec une part d'incertitude et apprendre à se concentrer sur comment vivre le moment présent. Parce que guys, c'est vraiment la clé pour se sentir bien. Et c'est pas du tout synonyme de ne pas avoir de projet sur le long terme ou de pas être ambitieux. Pas du tout. Et d'ailleurs, ne pensez pas que je prends de la distance avec ce que je vous dis parce que je m'inclus vraiment aussi dans mes propos. Maintenant que vous avez compris à peu près là où je voulais vous amener, du moins je l'espère, posons-nous deux secondes. Allez, mettez-vous à l'aise, soyez pas timides, allez-y. À présent, dites-moi, qui ici peut me dire avec assurance qu'il n'a jamais ressenti, à un moment de sa vingtaine, ou même un peu avant d'ailleurs, cette injonction de grandir, d'être obligé de devenir cet adulte responsable. Est-ce que dit comme ça, vous ressentez mieux la lourdeur de la tâche ou pas ? Comme si en fait, on est arrivé à une période de notre vie où on devait faire un choix très cartésien entre développer sa nature intrinsèque et apprendre à se connaître, à découvrir son individualité et en totale opposition, du moins en apparence, avec le fait de construire son individualité en société. Finalement, je pense qu'il serait... intéressant d'essayer d'identifier à date quels ont été ou quels sont encore les traits de ta personnalité ou de ton caractère qui sont en fait juste des constructions sociales que tu as intériorisées le temps d'apprendre à te connaître. Et en soit il n'y a aucun mal à ça, et on aura d'ailleurs l'occasion d'en reparler, j'espère que vous appréciez le petit teasing. Oui parce qu'en fait je trouve ça tellement intéressant de voir surtout quand on est très jeune comment certaines tendances ou mouvances peuvent entièrement construire ta personne. Et ici je fais allusion aux capsules de personnalités comme j'aime les appeler En fait vous savez très bien ce que c'est, c'est tout ce qui va être boss lady, finance guy, clean girl, bad girl, dark Sasuki, enfin bref, vous avez compris. Mais attention, ici je suis pas du tout en train de vous faire une apologie de cette jeunesse que l'on désigne souvent dans les médias ou ailleurs, qui refuse toute forme de responsabilité, dénuée de toute ambition, de volonté, et qui se cache souvent derrière certains problèmes pour justifier l'inaction, pas du tout. En fait bien au contraire, moi ma démarche c'est vraiment que l'on puisse ensemble se donner les clés pour mieux vivre cette période de notre vie qui est la vingtaine. et que l'on puisse ensemble de nouveau apprendre à mieux nous connaître, à désamorcer certains sujets, et apprendre à remettre en cause nos certitudes. Parce que ça, guys, c'est si important. Et depuis que je l'ai compris et que je l'applique, il y a vraiment un avant-après. Il y a vraiment un avant-après. Ça a vraiment changé quelque chose. Ça m'a fait un déclic. Et j'espère que ça vous fera le déclic aussi. Mais la vingtaine, c'est pas que des expériences négatives, et je vous apprends rien en disant ça, mais c'est une période incroyable, où tout est nouveau. Enfin, pas vraiment en fait, parce que des fois, t'apprends juste à redécouvrir certains moments. Parce que tu les vois plus avec ton regard d'enfant, et tu vois désormais la dualité de certaines réalités. Et c'est fou. Je trouve ça aussi fascinant. Et j'aime aussi dire que la vingtaine, c'est la période de ta vie où tu vis avec toi pour la première fois. Parce que tu commences pleinement à devenir responsable de toi, à te comprendre, à faire tes choix, à vivre tes échecs et tes réussites, à apprendre à faire des concessions pour toi et pour les autres. Bon, t'en faisais déjà certainement avant, et c'est d'ailleurs peut-être le cas, mais je trouve que c'est quand même différent parce que ça peut être encore plus accentué. Et ça peut aussi être la période où tu apprends à t'aimer, à aimer d'autres personnes très fortes qui ne sont pas ta famille mais qui peuvent le devenir. dans le cadre d'une relation amoureuse par exemple, mais c'est aussi des personnes que tu vas choisir et que tu vas aimer parce qu'ils forment en soi la famille que tu as choisie. Ici, je désigne nos amis. Merci les amis d'être là ! Et je trouve ça magnifique parce que c'est une période de notre vie où l'on traverse une myriade d'expériences, attendues ou inespérées, mais toutes nous façonnent. Et finalement, je pense que le plus important en fait, c'est qu'on arrive à se dire et à se convaincre surtout que l'on n'a pas à définir notre valeur au travers d'une poignée de moments de notre vie. Ce n'est ni cet acte, ni cette période de ta vie, ni cette relation que tu as pu vivre, ou bien même encore la manière dont certaines relations ont pu se terminer, qui te définissent à tout jamais. Parce que c'est faux. C'est complètement faux, je dirais même. Et à partir du moment où tu le réalises, ça, et que tu te le conscientises, t'arrives beaucoup mieux à prendre du recul sur ce que tu vis. Et du coup, t'arrêtes par la même occasion de définir ta valeur au travers de certaines expériences que tu peux vivre. Et je trouve ça important de le rappeler, surtout quand on traverse des moments moins évidents que d'autres, parce que dans ces moments-là, en fait, on a trop tendance à minimiser l'apprentissage que l'on pourrait en tirer. Parce que ce qui est important, si on y réfléchit bien, c'est de prendre les choses dans leur ensemble et de se dire qu'aucune expérience, aussi éprouvante soit-elle, ne doit déterminer ta valeur ou t'enfermer dans une identité figée. Et c'est d'ailleurs tout à ton honneur d'aspirer à être bonne personne, alors que tu pourrais trouver mille et une raisons pour te justifier. de ne pas être cette bonne personne. Et puis, si je devais te donner une phrase qui résumerait bien tout ce que je viens de te dire là, je te dirais " overall you are blooming " Et ça me permet de vous introduire de la plus belle des manières, ce podcast. Et il y a d'ailleurs une phrase qui fait beaucoup écho en moi. Elle est très bateau. Ok, je vous l'accorde, mais je vous la partage. Et pour moi, toute intention, toute démarche de changement ou volonté de changement, part de l'intention. Une démarche vraiment profonde et qui te correspond et qui part de toi part d'une intention et par la suite vient la discipline. Mais néanmoins, j'ai paradoxalement aussi cette conception de la vingtaine comme une période de sélection décisive de notre vie. Et il y a un peu de ça, c'est vrai. En fait, c'est comme si on était en sélection pour la Ligue des Champions, mais dans ce contexte-là, pour devenir le champion de notre vie. Mais guys, le PSG, c'est quelque chose. Gagner la Ligue des Champions, c'est pas une mince affaire. Anyway, parenthèse fermée. Bon, je pense que tu l'auras compris. Avec ce podcast, j'ai vraiment à cœur de recréer une safe place, autant pour toi que pour moi. J'ai envie de recréer cette sensation que tu ressens après avoir parlé avec ton groupe de potes. Non, pas sûr de celle-là, je prétends pas être à la hauteur de vos potes quand même. Mais tu sais, cette sensation de béatitude que tu ressens après avoir parlé avec cette amie proche, avec qui la discussion est fluide, avec elle tout est simple, ça enchaîne vanne sur vanne. Et quand tu te confies à elle, tu sais d'ores et déjà parfois, rien qu'à la tonalité de sa voix et à la discussion que vous allez avoir ensemble, qu'elle va réussir. à te faire prendre le recul nécessaire sur la situation que tu vis. Au point que t'arrives à te dire, ok, je vais faire ce choix, je vais tenter ce truc-là, et soit ce sera une expérience de fou, ou au pire, ça fera une bête d'anecdote. Et selon moi, à partir du moment où t'as cet état d'esprit-là, sans bien sûr tomber dans les extrêmes, où tu te mets volontairement en danger pour ressentir quelconque sensation, et ben en fait, t'es armée pour bien vivre ta vie et bien profiter, parce qu'en fait, tu te mets aucune barrière, tu pars avec beaucoup moins d'a priori. Et tu te laisses surprendre, tu laisses les choses venir à toi, ça élimine aussi le fait de vouloir tout programmer au millimètre près, de vouloir tout anticiper, de voir tout venir, et en fait d'être surpris de rien, et ça aussi ça pourrait être un sujet d'épisode, d'apprendre à lâcher prise en fait. Et voilà, mais guys, maintenant que je vous ai dit tout ça, si vous saviez à quel point je suis impatiente d'aborder avec vous les sujets que j'ai pu vous insinuer au cours de cet épisode, et une multitude d'autres sujets, comme le rapport à soi-même, avec tous les sous-thèmes que ça implique, dont la confiance en soi. Vous parlez également de la pression scolaire, parce que c'est vraiment un point majeur quand même. Et puis il y a aussi le sentiment de dissociation avec son entourage amical, qui m'intéresse mal actuellement, parce que c'est quelque chose que je vis en ce moment, et j'ai l'impression d'être la seule à le vivre, alors que c'est certainement pas le cas, du moins j'ose l'espérer. D'ailleurs, point important, ça j'y tiens, si vous ressentez le besoin de parler en profondeur de certains sujets que j'aborderais, ou qu'il y a quelque chose qui vous pèse en ce moment, que simplement vous souhaitez parler à une tierce personne, ne négligez pas l'effet positif que pourrait avoir sur vous un accompagnement avec un psychologue, parce que malgré toutes mes bonnes intentions, je ne suis pas professionnelle de santé, mais je me soucie quand même de votre bien-être. Donc, s'il vous plaît, ne vous négligez pas et prenez soin de vous. Et puis, qu'est-ce que je voulais vous dire d'autre ? Ah mais oui, attendez, faut rire, j'en ai oublié de me présenter. Donc, reprenons les choses en l'ordre. Je m'appelle Miléo, j'ai 20 ans et je suis étudiante en économie. J'aime beaucoup ce que je fais, j'aime beaucoup mes études, mais je ressens en ce moment le besoin de faire. quelque chose en parallèle de mes études pour répondre un petit peu à ma curiosité, pour m'intéresser à des sujets auxquels je n'avais pas l'habitude de prendre le temps de m'y intéresser vraiment, comme la santé mentale. Ça fait quelques années maintenant que je m'intéresse au développement personnel, mais au regard de comment je m'y intéresse maintenant, je peux dire avec du recul que je ne m'y intéressais qu'en surface. Et en fait, depuis peu, je m'autorise à faire autre chose que l'école et à retrouver mes passions, et franchement, ça fait du bien. Et étant donné... que j'aime m'intéresser à plein de sujets et en discuter ensuite avec mes potes, bah j'ai décidé d'en faire un podcast pour vous partager mes ressentis et mon point de vue. Voili voilou ! Bon, cette fois-ci je crois que j'ai fait le tour. Du coup, j'espère que vous avez pris plaisir à m'écouter et j'espère que ça continuera au fil des épisodes. Pour ma part, sachez-le, moi je prends déjà énormément de plaisir à m'adresser à vous. D'ailleurs, n'hésitez pas à l'avenir à me faire un petit feedback dans l'espace commentaires sur Apple Podcasts ou Spotify ou Deezer, je crois que c'est aussi disponible. Je serai ravie de vous lire en tout cas. Et d'ici la prochaine fois que vous m'entendrez, portez-vous bien. And keep it in your mind, you are blooming. Bisous !

Transcription

  • Speaker #0

    Et s'il existait un podcast qui nous permettrait de nous rassurer au regard de ce que l'on vit au cours de notre vingtaine, où l'on pourrait parler librement de nos ressentis, des difficultés et des joies que l'on traverse. Finalement, un podcast qui nous aiderait à mieux vivre tout ça, à mieux vivre certaines situations. Vous savez, notamment dans les situations où on doit faire un choix important, que ce soit pour notre orientation scolaire, ou encore, tu sais, ce choix. de mettre un terme à cette relation amicale ou amoureuse. Et dans ces moments-là, j'ai souvent ressenti que je ne devais pas simplement faire un choix, mais que quelque part, je devais renoncer à une partie de moi. Et selon moi, ce sentiment, il est principalement alimenté par deux choses. D'une part, la nostalgie. Et c'est généralement à ce moment-là que tu idéalises la relation qui vient de se terminer, au point de minimiser ton vrai ressenti. Et parfois, inévitablement, ton mal-être. Et puis, l'autre moteur de ce sentiment, selon moi, c'est la peur. La peur d'être confrontée à cette réalité induite par ton choix, d'être forcée de constater l'avant et l'après de cette relation et réaliser qu'à présent cette relation n'est plus ta réalité mais une expérience de ta vie. Et oui, ça fait mal quand ça arrive et ça m'aurait peut-être fait du bien après coup de l'entendre quand je le vivais mais toujours est-il que des fois il est vraiment nécessaire, bien que ça puisse paraître insurmontable, de prendre du recul sur certaines situations et parfois même d'aller plus loin en prenant ces distances. Après, bien entendu qu'on peut nuancer ce propos-là parce qu'il y a toujours d'autres facteurs qui peuvent intervenir dans ta prise de décision comme le pardon, dans les deux sens. C'est-à-dire, autant quand c'est toi qui fais la démarche d'aller vers l'autre ou quand on s'adresse à toi, il y a également la remise en question, mais ça, c'est pas tout le temps quelque chose qu'on maîtrise, donc plutôt, je dirais, la remise en question de soi-même, mais ça va aussi dans les deux sens de nouveau. Après, c'est pas du tout une liste exhaustive, bien évidemment, parce qu'il y a d'autres facteurs qui peuvent entrer dans ta prise de décision, mais que tu aies vécu ou non toutes les situations que je viens de décrire, je pense qu'on finira par arriver au même constat, qui est qu'à un moment donné, on comprend qu'on ne pourra pas anticiper tous les comportements, toutes les situations, qu'on ne peut pas tout rationaliser ou tout conscientiser pour se l'expliquer. Et je pense que c'est le seul impératif que je me permettrais de vous donner au cours de cet épisode, c'est qu'il faut apprendre à vivre avec une part d'incertitude et apprendre à se concentrer sur comment vivre le moment présent. Parce que guys, c'est vraiment la clé pour se sentir bien. Et c'est pas du tout synonyme de ne pas avoir de projet sur le long terme ou de pas être ambitieux. Pas du tout. Et d'ailleurs, ne pensez pas que je prends de la distance avec ce que je vous dis parce que je m'inclus vraiment aussi dans mes propos. Maintenant que vous avez compris à peu près là où je voulais vous amener, du moins je l'espère, posons-nous deux secondes. Allez, mettez-vous à l'aise, soyez pas timides, allez-y. À présent, dites-moi, qui ici peut me dire avec assurance qu'il n'a jamais ressenti, à un moment de sa vingtaine, ou même un peu avant d'ailleurs, cette injonction de grandir, d'être obligé de devenir cet adulte responsable. Est-ce que dit comme ça, vous ressentez mieux la lourdeur de la tâche ou pas ? Comme si en fait, on est arrivé à une période de notre vie où on devait faire un choix très cartésien entre développer sa nature intrinsèque et apprendre à se connaître, à découvrir son individualité et en totale opposition, du moins en apparence, avec le fait de construire son individualité en société. Finalement, je pense qu'il serait... intéressant d'essayer d'identifier à date quels ont été ou quels sont encore les traits de ta personnalité ou de ton caractère qui sont en fait juste des constructions sociales que tu as intériorisées le temps d'apprendre à te connaître. Et en soit il n'y a aucun mal à ça, et on aura d'ailleurs l'occasion d'en reparler, j'espère que vous appréciez le petit teasing. Oui parce qu'en fait je trouve ça tellement intéressant de voir surtout quand on est très jeune comment certaines tendances ou mouvances peuvent entièrement construire ta personne. Et ici je fais allusion aux capsules de personnalités comme j'aime les appeler En fait vous savez très bien ce que c'est, c'est tout ce qui va être boss lady, finance guy, clean girl, bad girl, dark Sasuki, enfin bref, vous avez compris. Mais attention, ici je suis pas du tout en train de vous faire une apologie de cette jeunesse que l'on désigne souvent dans les médias ou ailleurs, qui refuse toute forme de responsabilité, dénuée de toute ambition, de volonté, et qui se cache souvent derrière certains problèmes pour justifier l'inaction, pas du tout. En fait bien au contraire, moi ma démarche c'est vraiment que l'on puisse ensemble se donner les clés pour mieux vivre cette période de notre vie qui est la vingtaine. et que l'on puisse ensemble de nouveau apprendre à mieux nous connaître, à désamorcer certains sujets, et apprendre à remettre en cause nos certitudes. Parce que ça, guys, c'est si important. Et depuis que je l'ai compris et que je l'applique, il y a vraiment un avant-après. Il y a vraiment un avant-après. Ça a vraiment changé quelque chose. Ça m'a fait un déclic. Et j'espère que ça vous fera le déclic aussi. Mais la vingtaine, c'est pas que des expériences négatives, et je vous apprends rien en disant ça, mais c'est une période incroyable, où tout est nouveau. Enfin, pas vraiment en fait, parce que des fois, t'apprends juste à redécouvrir certains moments. Parce que tu les vois plus avec ton regard d'enfant, et tu vois désormais la dualité de certaines réalités. Et c'est fou. Je trouve ça aussi fascinant. Et j'aime aussi dire que la vingtaine, c'est la période de ta vie où tu vis avec toi pour la première fois. Parce que tu commences pleinement à devenir responsable de toi, à te comprendre, à faire tes choix, à vivre tes échecs et tes réussites, à apprendre à faire des concessions pour toi et pour les autres. Bon, t'en faisais déjà certainement avant, et c'est d'ailleurs peut-être le cas, mais je trouve que c'est quand même différent parce que ça peut être encore plus accentué. Et ça peut aussi être la période où tu apprends à t'aimer, à aimer d'autres personnes très fortes qui ne sont pas ta famille mais qui peuvent le devenir. dans le cadre d'une relation amoureuse par exemple, mais c'est aussi des personnes que tu vas choisir et que tu vas aimer parce qu'ils forment en soi la famille que tu as choisie. Ici, je désigne nos amis. Merci les amis d'être là ! Et je trouve ça magnifique parce que c'est une période de notre vie où l'on traverse une myriade d'expériences, attendues ou inespérées, mais toutes nous façonnent. Et finalement, je pense que le plus important en fait, c'est qu'on arrive à se dire et à se convaincre surtout que l'on n'a pas à définir notre valeur au travers d'une poignée de moments de notre vie. Ce n'est ni cet acte, ni cette période de ta vie, ni cette relation que tu as pu vivre, ou bien même encore la manière dont certaines relations ont pu se terminer, qui te définissent à tout jamais. Parce que c'est faux. C'est complètement faux, je dirais même. Et à partir du moment où tu le réalises, ça, et que tu te le conscientises, t'arrives beaucoup mieux à prendre du recul sur ce que tu vis. Et du coup, t'arrêtes par la même occasion de définir ta valeur au travers de certaines expériences que tu peux vivre. Et je trouve ça important de le rappeler, surtout quand on traverse des moments moins évidents que d'autres, parce que dans ces moments-là, en fait, on a trop tendance à minimiser l'apprentissage que l'on pourrait en tirer. Parce que ce qui est important, si on y réfléchit bien, c'est de prendre les choses dans leur ensemble et de se dire qu'aucune expérience, aussi éprouvante soit-elle, ne doit déterminer ta valeur ou t'enfermer dans une identité figée. Et c'est d'ailleurs tout à ton honneur d'aspirer à être bonne personne, alors que tu pourrais trouver mille et une raisons pour te justifier. de ne pas être cette bonne personne. Et puis, si je devais te donner une phrase qui résumerait bien tout ce que je viens de te dire là, je te dirais " overall you are blooming " Et ça me permet de vous introduire de la plus belle des manières, ce podcast. Et il y a d'ailleurs une phrase qui fait beaucoup écho en moi. Elle est très bateau. Ok, je vous l'accorde, mais je vous la partage. Et pour moi, toute intention, toute démarche de changement ou volonté de changement, part de l'intention. Une démarche vraiment profonde et qui te correspond et qui part de toi part d'une intention et par la suite vient la discipline. Mais néanmoins, j'ai paradoxalement aussi cette conception de la vingtaine comme une période de sélection décisive de notre vie. Et il y a un peu de ça, c'est vrai. En fait, c'est comme si on était en sélection pour la Ligue des Champions, mais dans ce contexte-là, pour devenir le champion de notre vie. Mais guys, le PSG, c'est quelque chose. Gagner la Ligue des Champions, c'est pas une mince affaire. Anyway, parenthèse fermée. Bon, je pense que tu l'auras compris. Avec ce podcast, j'ai vraiment à cœur de recréer une safe place, autant pour toi que pour moi. J'ai envie de recréer cette sensation que tu ressens après avoir parlé avec ton groupe de potes. Non, pas sûr de celle-là, je prétends pas être à la hauteur de vos potes quand même. Mais tu sais, cette sensation de béatitude que tu ressens après avoir parlé avec cette amie proche, avec qui la discussion est fluide, avec elle tout est simple, ça enchaîne vanne sur vanne. Et quand tu te confies à elle, tu sais d'ores et déjà parfois, rien qu'à la tonalité de sa voix et à la discussion que vous allez avoir ensemble, qu'elle va réussir. à te faire prendre le recul nécessaire sur la situation que tu vis. Au point que t'arrives à te dire, ok, je vais faire ce choix, je vais tenter ce truc-là, et soit ce sera une expérience de fou, ou au pire, ça fera une bête d'anecdote. Et selon moi, à partir du moment où t'as cet état d'esprit-là, sans bien sûr tomber dans les extrêmes, où tu te mets volontairement en danger pour ressentir quelconque sensation, et ben en fait, t'es armée pour bien vivre ta vie et bien profiter, parce qu'en fait, tu te mets aucune barrière, tu pars avec beaucoup moins d'a priori. Et tu te laisses surprendre, tu laisses les choses venir à toi, ça élimine aussi le fait de vouloir tout programmer au millimètre près, de vouloir tout anticiper, de voir tout venir, et en fait d'être surpris de rien, et ça aussi ça pourrait être un sujet d'épisode, d'apprendre à lâcher prise en fait. Et voilà, mais guys, maintenant que je vous ai dit tout ça, si vous saviez à quel point je suis impatiente d'aborder avec vous les sujets que j'ai pu vous insinuer au cours de cet épisode, et une multitude d'autres sujets, comme le rapport à soi-même, avec tous les sous-thèmes que ça implique, dont la confiance en soi. Vous parlez également de la pression scolaire, parce que c'est vraiment un point majeur quand même. Et puis il y a aussi le sentiment de dissociation avec son entourage amical, qui m'intéresse mal actuellement, parce que c'est quelque chose que je vis en ce moment, et j'ai l'impression d'être la seule à le vivre, alors que c'est certainement pas le cas, du moins j'ose l'espérer. D'ailleurs, point important, ça j'y tiens, si vous ressentez le besoin de parler en profondeur de certains sujets que j'aborderais, ou qu'il y a quelque chose qui vous pèse en ce moment, que simplement vous souhaitez parler à une tierce personne, ne négligez pas l'effet positif que pourrait avoir sur vous un accompagnement avec un psychologue, parce que malgré toutes mes bonnes intentions, je ne suis pas professionnelle de santé, mais je me soucie quand même de votre bien-être. Donc, s'il vous plaît, ne vous négligez pas et prenez soin de vous. Et puis, qu'est-ce que je voulais vous dire d'autre ? Ah mais oui, attendez, faut rire, j'en ai oublié de me présenter. Donc, reprenons les choses en l'ordre. Je m'appelle Miléo, j'ai 20 ans et je suis étudiante en économie. J'aime beaucoup ce que je fais, j'aime beaucoup mes études, mais je ressens en ce moment le besoin de faire. quelque chose en parallèle de mes études pour répondre un petit peu à ma curiosité, pour m'intéresser à des sujets auxquels je n'avais pas l'habitude de prendre le temps de m'y intéresser vraiment, comme la santé mentale. Ça fait quelques années maintenant que je m'intéresse au développement personnel, mais au regard de comment je m'y intéresse maintenant, je peux dire avec du recul que je ne m'y intéressais qu'en surface. Et en fait, depuis peu, je m'autorise à faire autre chose que l'école et à retrouver mes passions, et franchement, ça fait du bien. Et étant donné... que j'aime m'intéresser à plein de sujets et en discuter ensuite avec mes potes, bah j'ai décidé d'en faire un podcast pour vous partager mes ressentis et mon point de vue. Voili voilou ! Bon, cette fois-ci je crois que j'ai fait le tour. Du coup, j'espère que vous avez pris plaisir à m'écouter et j'espère que ça continuera au fil des épisodes. Pour ma part, sachez-le, moi je prends déjà énormément de plaisir à m'adresser à vous. D'ailleurs, n'hésitez pas à l'avenir à me faire un petit feedback dans l'espace commentaires sur Apple Podcasts ou Spotify ou Deezer, je crois que c'est aussi disponible. Je serai ravie de vous lire en tout cas. Et d'ici la prochaine fois que vous m'entendrez, portez-vous bien. And keep it in your mind, you are blooming. Bisous !

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