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Avec Hololens, comment Microsoft se fracasse sur le plafond de verre du Metavers cover
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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Avec Hololens, comment Microsoft se fracasse sur le plafond de verre du Metavers

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03min |28/10/2022
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Description

Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi avec Hololens, Microsoft se fracasse sur le plafond de verre du Metavers.


C'était pourtant bien parti.


Il y a 7 ans, Microsoft avait senti le vent de la réalité virtuelle se lever et ce bien avant que le terme même de metavers ne devienne à la mode.


"Nous avions la possibilité de nous approprier ce marché" regrette même aujourd'hui Alex Kipman, l'ingénieur de Microsoft à l'origine de ces lunettes connectées extraordinaires, et qui a quitté ses fonctions en juin dernier.


Mais à date, malgré deux versions du produit, et trois prototypes, la place de Microsoft dans l'univers du Metaverse est toute petite.


Son concurrent Meta est le premier founisseur de casques de réalité virtuelle depuis des mois, avec un best seller, les casques Quest.


HoloLens, qui embarque une technologie de réalité augmentée, qui mélange l'imagerie virtuelle avec des vues du monde réel, connait un succès bien moindre. Il faut dire que son prix de départ, 3 000 dollars, n'était pas vraiment incitatif pour le grand public.


Ce qui a décidé Microsoft à tourner dès la seconde version HoloLens vers le marché professionnel. Reste que son plus gros client, l'armée américaine, se dit même aujourd'hui déçue par les résultats de son expérimentation menée depuis 2018.


Pendant les exercices de combat, les casques se déconnectaient des réseaux sans fil locaux, ce qui désactivait les traqueurs d'armes et rendait impossible de s'entraîner avec le casque. Les appareils avaient également du mal à suivre les mouvements de tête des soldats, ce qui rendait difficile le placement d'objets numériques sur les écrans.


Des difficultés qui ont in fine décidé Microsoft à réduire le nombre de personnes travaillant sur le sujet, tout comme le budget de R&D d'HoloLens.


Un aveu d'échec qui remue pas mal d'amertume en interne. "Nous avions l'opportunité de posséder ce marché", a déclaré Tim Osborne, ancien directeur de l'équipe HoloLens qui a pris sa retraite au début de l'année. "Nous étions très en avance sur beaucoup de choses. Mais Microsoft n'a pas mis assez de personnes ou d'argent derrière l'effort", a-t-il dit.


Reste que Microsoft n'a pas ménagé ses efforts pendant 7 ans. La construction des casques et du logiciel pour les faire fonctionner s'est avérée beaucoup plus difficile que prévu, selon des employés de la société.


Au point qu'au début de ce mois, Microsoft a annoncé mettre ses logiciels à disposition pour les casques Quest de Meta.


Dans le même temps, Microsoft a mis en veilleuse les projets d'un HoloLens 3. Les ventes totales de l'HoloLens, depuis sa création, ont été d'environ 300 000, selon IDC.


Meta lui a vendu environ 17 millions de ses casques de réalité virtuelle Quest 2, qui ont été lancés fin 2020.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi avec Hololens, Microsoft se fracasse sur le plafond de verre du Metavers.


C'était pourtant bien parti.


Il y a 7 ans, Microsoft avait senti le vent de la réalité virtuelle se lever et ce bien avant que le terme même de metavers ne devienne à la mode.


"Nous avions la possibilité de nous approprier ce marché" regrette même aujourd'hui Alex Kipman, l'ingénieur de Microsoft à l'origine de ces lunettes connectées extraordinaires, et qui a quitté ses fonctions en juin dernier.


Mais à date, malgré deux versions du produit, et trois prototypes, la place de Microsoft dans l'univers du Metaverse est toute petite.


Son concurrent Meta est le premier founisseur de casques de réalité virtuelle depuis des mois, avec un best seller, les casques Quest.


HoloLens, qui embarque une technologie de réalité augmentée, qui mélange l'imagerie virtuelle avec des vues du monde réel, connait un succès bien moindre. Il faut dire que son prix de départ, 3 000 dollars, n'était pas vraiment incitatif pour le grand public.


Ce qui a décidé Microsoft à tourner dès la seconde version HoloLens vers le marché professionnel. Reste que son plus gros client, l'armée américaine, se dit même aujourd'hui déçue par les résultats de son expérimentation menée depuis 2018.


Pendant les exercices de combat, les casques se déconnectaient des réseaux sans fil locaux, ce qui désactivait les traqueurs d'armes et rendait impossible de s'entraîner avec le casque. Les appareils avaient également du mal à suivre les mouvements de tête des soldats, ce qui rendait difficile le placement d'objets numériques sur les écrans.


Des difficultés qui ont in fine décidé Microsoft à réduire le nombre de personnes travaillant sur le sujet, tout comme le budget de R&D d'HoloLens.


Un aveu d'échec qui remue pas mal d'amertume en interne. "Nous avions l'opportunité de posséder ce marché", a déclaré Tim Osborne, ancien directeur de l'équipe HoloLens qui a pris sa retraite au début de l'année. "Nous étions très en avance sur beaucoup de choses. Mais Microsoft n'a pas mis assez de personnes ou d'argent derrière l'effort", a-t-il dit.


Reste que Microsoft n'a pas ménagé ses efforts pendant 7 ans. La construction des casques et du logiciel pour les faire fonctionner s'est avérée beaucoup plus difficile que prévu, selon des employés de la société.


Au point qu'au début de ce mois, Microsoft a annoncé mettre ses logiciels à disposition pour les casques Quest de Meta.


Dans le même temps, Microsoft a mis en veilleuse les projets d'un HoloLens 3. Les ventes totales de l'HoloLens, depuis sa création, ont été d'environ 300 000, selon IDC.


Meta lui a vendu environ 17 millions de ses casques de réalité virtuelle Quest 2, qui ont été lancés fin 2020.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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C'était pourtant bien parti.


Il y a 7 ans, Microsoft avait senti le vent de la réalité virtuelle se lever et ce bien avant que le terme même de metavers ne devienne à la mode.


"Nous avions la possibilité de nous approprier ce marché" regrette même aujourd'hui Alex Kipman, l'ingénieur de Microsoft à l'origine de ces lunettes connectées extraordinaires, et qui a quitté ses fonctions en juin dernier.


Mais à date, malgré deux versions du produit, et trois prototypes, la place de Microsoft dans l'univers du Metaverse est toute petite.


Son concurrent Meta est le premier founisseur de casques de réalité virtuelle depuis des mois, avec un best seller, les casques Quest.


HoloLens, qui embarque une technologie de réalité augmentée, qui mélange l'imagerie virtuelle avec des vues du monde réel, connait un succès bien moindre. Il faut dire que son prix de départ, 3 000 dollars, n'était pas vraiment incitatif pour le grand public.


Ce qui a décidé Microsoft à tourner dès la seconde version HoloLens vers le marché professionnel. Reste que son plus gros client, l'armée américaine, se dit même aujourd'hui déçue par les résultats de son expérimentation menée depuis 2018.


Pendant les exercices de combat, les casques se déconnectaient des réseaux sans fil locaux, ce qui désactivait les traqueurs d'armes et rendait impossible de s'entraîner avec le casque. Les appareils avaient également du mal à suivre les mouvements de tête des soldats, ce qui rendait difficile le placement d'objets numériques sur les écrans.


Des difficultés qui ont in fine décidé Microsoft à réduire le nombre de personnes travaillant sur le sujet, tout comme le budget de R&D d'HoloLens.


Un aveu d'échec qui remue pas mal d'amertume en interne. "Nous avions l'opportunité de posséder ce marché", a déclaré Tim Osborne, ancien directeur de l'équipe HoloLens qui a pris sa retraite au début de l'année. "Nous étions très en avance sur beaucoup de choses. Mais Microsoft n'a pas mis assez de personnes ou d'argent derrière l'effort", a-t-il dit.


Reste que Microsoft n'a pas ménagé ses efforts pendant 7 ans. La construction des casques et du logiciel pour les faire fonctionner s'est avérée beaucoup plus difficile que prévu, selon des employés de la société.


Au point qu'au début de ce mois, Microsoft a annoncé mettre ses logiciels à disposition pour les casques Quest de Meta.


Dans le même temps, Microsoft a mis en veilleuse les projets d'un HoloLens 3. Les ventes totales de l'HoloLens, depuis sa création, ont été d'environ 300 000, selon IDC.


Meta lui a vendu environ 17 millions de ses casques de réalité virtuelle Quest 2, qui ont été lancés fin 2020.


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Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi avec Hololens, Microsoft se fracasse sur le plafond de verre du Metavers.


C'était pourtant bien parti.


Il y a 7 ans, Microsoft avait senti le vent de la réalité virtuelle se lever et ce bien avant que le terme même de metavers ne devienne à la mode.


"Nous avions la possibilité de nous approprier ce marché" regrette même aujourd'hui Alex Kipman, l'ingénieur de Microsoft à l'origine de ces lunettes connectées extraordinaires, et qui a quitté ses fonctions en juin dernier.


Mais à date, malgré deux versions du produit, et trois prototypes, la place de Microsoft dans l'univers du Metaverse est toute petite.


Son concurrent Meta est le premier founisseur de casques de réalité virtuelle depuis des mois, avec un best seller, les casques Quest.


HoloLens, qui embarque une technologie de réalité augmentée, qui mélange l'imagerie virtuelle avec des vues du monde réel, connait un succès bien moindre. Il faut dire que son prix de départ, 3 000 dollars, n'était pas vraiment incitatif pour le grand public.


Ce qui a décidé Microsoft à tourner dès la seconde version HoloLens vers le marché professionnel. Reste que son plus gros client, l'armée américaine, se dit même aujourd'hui déçue par les résultats de son expérimentation menée depuis 2018.


Pendant les exercices de combat, les casques se déconnectaient des réseaux sans fil locaux, ce qui désactivait les traqueurs d'armes et rendait impossible de s'entraîner avec le casque. Les appareils avaient également du mal à suivre les mouvements de tête des soldats, ce qui rendait difficile le placement d'objets numériques sur les écrans.


Des difficultés qui ont in fine décidé Microsoft à réduire le nombre de personnes travaillant sur le sujet, tout comme le budget de R&D d'HoloLens.


Un aveu d'échec qui remue pas mal d'amertume en interne. "Nous avions l'opportunité de posséder ce marché", a déclaré Tim Osborne, ancien directeur de l'équipe HoloLens qui a pris sa retraite au début de l'année. "Nous étions très en avance sur beaucoup de choses. Mais Microsoft n'a pas mis assez de personnes ou d'argent derrière l'effort", a-t-il dit.


Reste que Microsoft n'a pas ménagé ses efforts pendant 7 ans. La construction des casques et du logiciel pour les faire fonctionner s'est avérée beaucoup plus difficile que prévu, selon des employés de la société.


Au point qu'au début de ce mois, Microsoft a annoncé mettre ses logiciels à disposition pour les casques Quest de Meta.


Dans le même temps, Microsoft a mis en veilleuse les projets d'un HoloLens 3. Les ventes totales de l'HoloLens, depuis sa création, ont été d'environ 300 000, selon IDC.


Meta lui a vendu environ 17 millions de ses casques de réalité virtuelle Quest 2, qui ont été lancés fin 2020.


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