Description
Partons aujourd'hui à Hollywood, où Disney lance une véritable croisade juridique pour défendre ses personnages emblématiques contre les attaques de l’intelligence artificielle.
Et en première ligne de ce combat, on retrouve un grand méchant bien connu, j'ai nommé Dark Vador.
Oui, vous avez bien entendu, le seigneur Sith est au centre de toutes les attentions. Et je vous explique tout ça en trois points.
Un distributeur automatique de contenus piratés
Et pour bien comprendre, commençons par le commencement. Disney et Universal viennent d’attaquer en justice Midjourney, une entreprise spécialisée dans la génération d’images et de vidéos par IA. En ligne de mire, l’utilisation non autorisée de dizaines de personnages sous copyright, comme Dark Vador donc, mais aussi Elsa, de La Reine des Neiges, ou encore Shrek et les Minions.
Pour les studios Disney, Midjourney agit comme une sorte de distributeur automatique de contenus piratés, engrangeant des centaines de millions de dollars de revenus, et ce sans jamais demander la moindre autorisation à quiconque.
Mais quand on élargit la focale, il s'avère que cette plainte n’est que la première étape d’un plan plus large.
Etablir un précédent juridique pour obliger les entreprises d’IA à respecter les droits d’auteur
Selon Bloomberg, Disney veut établir un précédent juridique pour obliger les entreprises d’IA comme Midjourney, mais aussi Open AI, le leader du secteur, à respecter les droits d’auteur et à payer des licences.
Le temps presse parce que il ne s'agit plus seulement de la génération d'images. Disney surveille aussi de près l’usage des voix synthétiques de ses personnages. Et ce suite à une polémique survenue sur Fortnite. Récemment, dans ce jeu vidéo en ligne, une IA de Dark Vador parlait avec la voix imitée de l'acteur, sans son accord.
Mais surtout, la génération de vidéo commence à être proposée par les acteurs de l'IA. De quoi fabriquer des dessins animés et des films façon Disney, sans que Disney n'ait son mot à dire.
Utiliser l'IA et se défendre de l'IA en même temps
Enfin, le troisième point, c'est que au-delà de la simple protection d’actifs, c’est toute l’industrie du divertissement qui cherche un nouvel équilibre.
Les studios veulent tirer parti de l’IA pour réduire les coûts, mais sans provoquer la colère des syndicats et des artistes.
Résultat, ils posent les bases d’un encadrement éthique et juridique de l’IA, où licences et droits des comédiens devront être respectés.
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