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La Russie, nouvel eldorado des vendeur en ligne chinois

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02min |20/12/2024
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Description

Aujourd'hui, parlons d’un phénomène de plus en plus visible qui montre la fracturation toujours plus forte de la mondialisation et de l'économie numérique.

Il s'agit de l’arrivée massive des commerçants chinois sur les plateformes de commerce en ligne russes, comme Ozon et Wildberries.

C'est un sujet brulant qui mêle bien évidemment commerce, géopolitique et technologie.

Pourquoi cet afflux soudain de commerçants en ligne chinois en Russie ?

Et bien tout d'abord les vendeurs chinois cherchent de nouveaux marchés affirme le Financial Times. En effet, les tensions commerciales avec les États-Unis et l’Union européenne rendent plus compliqué l’accès à ces marchés.

À l’inverse, la Russie, isolée économiquement à cause des sanctions occidentales, devient une alternative stratégique. Selon la marketplace russe Ozon, pas moins de 100 000 commerçants chinois utilisent aujourd’hui leur plateforme, contre seulement 10 000 en 2022.

Mais au delà des contingences internationales, les vendeurs chinois voient dans l'économie russe un véritable débouché.

Un nouveau débouché

Les plateformes russes offrent en effet un accès direct à un marché qui manque de produits après le retrait de nombreuses marques internationales.

Les marchands chinois peuvent ainsi répondre à cette demande croissante, que ce soit pour des produits électroniques, des meubles ou des articles ménagers.

Par exemple, une vendeuse appelée Jen Yang a ouvert plusieurs boutiques sur Ozon. Résultat : 30 % de ses revenus de commerce électronique viennent désormais de la Russie.

Tout n'est pas rose au pays de Vladimir Poutine

Mais tout n'est pas rose au pays de Vladimir Poutine pour les boutiques en ligne chinoises.

Les commerçants doivent s’adapter à des règles complexes. Certains ouvrent même des entreprises locales pour éviter les sanctions et faciliter les paiements.

Malgré cela, des obstacles subsistent, comme la conversion des bénéfices en yuan et les restrictions imposées sur certains produits pour respecter les lois internationales.

Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Aujourd'hui, parlons d’un phénomène de plus en plus visible qui montre la fracturation toujours plus forte de la mondialisation et de l'économie numérique.

Il s'agit de l’arrivée massive des commerçants chinois sur les plateformes de commerce en ligne russes, comme Ozon et Wildberries.

C'est un sujet brulant qui mêle bien évidemment commerce, géopolitique et technologie.

Pourquoi cet afflux soudain de commerçants en ligne chinois en Russie ?

Et bien tout d'abord les vendeurs chinois cherchent de nouveaux marchés affirme le Financial Times. En effet, les tensions commerciales avec les États-Unis et l’Union européenne rendent plus compliqué l’accès à ces marchés.

À l’inverse, la Russie, isolée économiquement à cause des sanctions occidentales, devient une alternative stratégique. Selon la marketplace russe Ozon, pas moins de 100 000 commerçants chinois utilisent aujourd’hui leur plateforme, contre seulement 10 000 en 2022.

Mais au delà des contingences internationales, les vendeurs chinois voient dans l'économie russe un véritable débouché.

Un nouveau débouché

Les plateformes russes offrent en effet un accès direct à un marché qui manque de produits après le retrait de nombreuses marques internationales.

Les marchands chinois peuvent ainsi répondre à cette demande croissante, que ce soit pour des produits électroniques, des meubles ou des articles ménagers.

Par exemple, une vendeuse appelée Jen Yang a ouvert plusieurs boutiques sur Ozon. Résultat : 30 % de ses revenus de commerce électronique viennent désormais de la Russie.

Tout n'est pas rose au pays de Vladimir Poutine

Mais tout n'est pas rose au pays de Vladimir Poutine pour les boutiques en ligne chinoises.

Les commerçants doivent s’adapter à des règles complexes. Certains ouvrent même des entreprises locales pour éviter les sanctions et faciliter les paiements.

Malgré cela, des obstacles subsistent, comme la conversion des bénéfices en yuan et les restrictions imposées sur certains produits pour respecter les lois internationales.

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Il s'agit de l’arrivée massive des commerçants chinois sur les plateformes de commerce en ligne russes, comme Ozon et Wildberries.

C'est un sujet brulant qui mêle bien évidemment commerce, géopolitique et technologie.

Pourquoi cet afflux soudain de commerçants en ligne chinois en Russie ?

Et bien tout d'abord les vendeurs chinois cherchent de nouveaux marchés affirme le Financial Times. En effet, les tensions commerciales avec les États-Unis et l’Union européenne rendent plus compliqué l’accès à ces marchés.

À l’inverse, la Russie, isolée économiquement à cause des sanctions occidentales, devient une alternative stratégique. Selon la marketplace russe Ozon, pas moins de 100 000 commerçants chinois utilisent aujourd’hui leur plateforme, contre seulement 10 000 en 2022.

Mais au delà des contingences internationales, les vendeurs chinois voient dans l'économie russe un véritable débouché.

Un nouveau débouché

Les plateformes russes offrent en effet un accès direct à un marché qui manque de produits après le retrait de nombreuses marques internationales.

Les marchands chinois peuvent ainsi répondre à cette demande croissante, que ce soit pour des produits électroniques, des meubles ou des articles ménagers.

Par exemple, une vendeuse appelée Jen Yang a ouvert plusieurs boutiques sur Ozon. Résultat : 30 % de ses revenus de commerce électronique viennent désormais de la Russie.

Tout n'est pas rose au pays de Vladimir Poutine

Mais tout n'est pas rose au pays de Vladimir Poutine pour les boutiques en ligne chinoises.

Les commerçants doivent s’adapter à des règles complexes. Certains ouvrent même des entreprises locales pour éviter les sanctions et faciliter les paiements.

Malgré cela, des obstacles subsistent, comme la conversion des bénéfices en yuan et les restrictions imposées sur certains produits pour respecter les lois internationales.

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Aujourd'hui, parlons d’un phénomène de plus en plus visible qui montre la fracturation toujours plus forte de la mondialisation et de l'économie numérique.

Il s'agit de l’arrivée massive des commerçants chinois sur les plateformes de commerce en ligne russes, comme Ozon et Wildberries.

C'est un sujet brulant qui mêle bien évidemment commerce, géopolitique et technologie.

Pourquoi cet afflux soudain de commerçants en ligne chinois en Russie ?

Et bien tout d'abord les vendeurs chinois cherchent de nouveaux marchés affirme le Financial Times. En effet, les tensions commerciales avec les États-Unis et l’Union européenne rendent plus compliqué l’accès à ces marchés.

À l’inverse, la Russie, isolée économiquement à cause des sanctions occidentales, devient une alternative stratégique. Selon la marketplace russe Ozon, pas moins de 100 000 commerçants chinois utilisent aujourd’hui leur plateforme, contre seulement 10 000 en 2022.

Mais au delà des contingences internationales, les vendeurs chinois voient dans l'économie russe un véritable débouché.

Un nouveau débouché

Les plateformes russes offrent en effet un accès direct à un marché qui manque de produits après le retrait de nombreuses marques internationales.

Les marchands chinois peuvent ainsi répondre à cette demande croissante, que ce soit pour des produits électroniques, des meubles ou des articles ménagers.

Par exemple, une vendeuse appelée Jen Yang a ouvert plusieurs boutiques sur Ozon. Résultat : 30 % de ses revenus de commerce électronique viennent désormais de la Russie.

Tout n'est pas rose au pays de Vladimir Poutine

Mais tout n'est pas rose au pays de Vladimir Poutine pour les boutiques en ligne chinoises.

Les commerçants doivent s’adapter à des règles complexes. Certains ouvrent même des entreprises locales pour éviter les sanctions et faciliter les paiements.

Malgré cela, des obstacles subsistent, comme la conversion des bénéfices en yuan et les restrictions imposées sur certains produits pour respecter les lois internationales.

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