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Voici une déclaration qui fait beaucoup parler. Mark Zuckerberg, le patron de Meta, a exhorté Donald Trump à protéger les entreprises technologiques américaines, les Gafam, face aux sanctions de l’Union européenne.
Des propos qui permettent de mieux comprendre pourquoi le patron de Meta depuis quelques semaines affiche clairement son ralliement sans nuance au président élu. Et ce à quelques jours de son investiture.
La rage contre les sanctions européennes
D'abord, Mark Zuckerberg critique vertement les sanctions européennes, et c'est compréhensible.
Il compare les amendes infligées par l’Union européenne à des droits de douane, affirmant que Bruxelles profite de ses lois pour faire du tort à l’industrie technologique américaine. Il dénonce les 30 milliards de dollars de pénalités imposées aux entreprises comme Meta, Google ou Amazon au cours des deux dernières décennies.
Selon lui, ces mesures freinent l’innovation et constituent une attaque directe contre les leaders technologiques américains. Et c'est pour lutter contre ses sanctions, dont certaines sont toujours en cours, qu'il fait appel au futur président Donald Trump.
Trump devrait protéger les entreprises américaines face aux sanctions européennes
Pour le patron de Meta, la nouvelle administration Trump devrait intervenir pour protéger les entreprises américaines face aux sanctions européennes.
Il estime que défendre les géants technologiques est une stratégie essentielle pour maintenir la suprématie américaine sur l'Europe et la planète.
Et il est optimiste quant à la volonté de Donald Trump de, je cite, « faire gagner l’Amérique » dans un contexte de tensions croissantes entre les États-Unis et l’Europe sur les questions de concurrence et de régulation.
Mettre la main à la poche pour se mettre Trump... dans la poche
Reste que Meta a su mettre la main à la poche pour convaincre Donald Trump de se pencher sur ce dossier. La semaine dernière, Meta annonçait la fin de son programme de vérification des faits par des tiers, optant pour un modèle dit de « notes communautaires ».
Cette décision est perçue comme un geste pour apaiser l’administration Trump, qui critique depuis longtemps la politique de modération sur les plateformes en ligne.
En parallèle, Meta et d’autres géants comme Amazon ont apporté un soutien financier symbolique, on parle tout de même de millions de dollars, à la nouvelle administration. De quoi mettre de l'huile dans les rouages à n'en pas douter !
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