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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Procès antitrust en Europe : pourquoi Google rit, pourquoi Qualcomm pleure !

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02min |18/09/2024
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Description

Aujourd'hui, nous allons parler des très récents rebondissements dans les procès antitrust en Europe. Pourquoi Google a de quoi se réjouir, tandis que Qualcomm fait grise mine ?

Alors, que s'est-il passé ?

Google vient de remporter une victoire importante dans un procès dont le verdict lui imposait une amende d'un peu moins de un et demi milliard d'euros. Verdict imposé par l'Union européenne.

Suite à une plainte de Microsoft, cette amende avait été infligée à Google en 2019 pour avoir abusé de sa position dominante avec sa plateforme de publicité AdSense.

Le géant de la tech avait empêché les sites web d'utiliser d'autres intermédiaires pour afficher des publicités. Une pratique jugée illégale par la Commission européenne.

Mais coup de théâtre : le Tribunal de l'Union européenne vient d'annuler cette amende.

Le tribunal a estimé qu'il n'est pas prouvé que ces pratiques avaient réellement découragé l'innovation. Et c'est important. Car l'une des raisons principales de lutter contre les monopoles, c'est la conviction que ceux-ci freinent la concurrence, et donc l'innovation. Et que l'innovation est essentielle à la prospérité économique.

Passons maintenant à Qualcomm.

Le fabricant américain de puces, lui, n'a pas eu les faveurs du tribunal. En effet, Qualcomm tentait de faire réduire une amende antitrust de plus de 240 millions d'euros, également imposée par la Commission européenne en 2019.

Il lui était reproché d'avoir vendu ses puces à des prix inférieurs au coût de fabrication entre 2009 et 2011. L'objectif était d'empêcher un concurrent, Icera, de se développer.

Mais malgré les efforts de Qualcomm pour convaincre le tribunal, ses arguments ont été rejetés, et l'amende a été maintenue.

Ces deux décisions contrastées soulignent bien les défis auxquels la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, est confrontée.

Elle a remporté d'importantes victoires ces derniers temps contre Google et Apple sur des questions fiscales. Mais côté lutte contre les pratiques anti-concurrentielles, obtenir gain de cause dans des procès antitrust complexes n'est pas toujours simple.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Aujourd'hui, nous allons parler des très récents rebondissements dans les procès antitrust en Europe. Pourquoi Google a de quoi se réjouir, tandis que Qualcomm fait grise mine ?

Alors, que s'est-il passé ?

Google vient de remporter une victoire importante dans un procès dont le verdict lui imposait une amende d'un peu moins de un et demi milliard d'euros. Verdict imposé par l'Union européenne.

Suite à une plainte de Microsoft, cette amende avait été infligée à Google en 2019 pour avoir abusé de sa position dominante avec sa plateforme de publicité AdSense.

Le géant de la tech avait empêché les sites web d'utiliser d'autres intermédiaires pour afficher des publicités. Une pratique jugée illégale par la Commission européenne.

Mais coup de théâtre : le Tribunal de l'Union européenne vient d'annuler cette amende.

Le tribunal a estimé qu'il n'est pas prouvé que ces pratiques avaient réellement découragé l'innovation. Et c'est important. Car l'une des raisons principales de lutter contre les monopoles, c'est la conviction que ceux-ci freinent la concurrence, et donc l'innovation. Et que l'innovation est essentielle à la prospérité économique.

Passons maintenant à Qualcomm.

Le fabricant américain de puces, lui, n'a pas eu les faveurs du tribunal. En effet, Qualcomm tentait de faire réduire une amende antitrust de plus de 240 millions d'euros, également imposée par la Commission européenne en 2019.

Il lui était reproché d'avoir vendu ses puces à des prix inférieurs au coût de fabrication entre 2009 et 2011. L'objectif était d'empêcher un concurrent, Icera, de se développer.

Mais malgré les efforts de Qualcomm pour convaincre le tribunal, ses arguments ont été rejetés, et l'amende a été maintenue.

Ces deux décisions contrastées soulignent bien les défis auxquels la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, est confrontée.

Elle a remporté d'importantes victoires ces derniers temps contre Google et Apple sur des questions fiscales. Mais côté lutte contre les pratiques anti-concurrentielles, obtenir gain de cause dans des procès antitrust complexes n'est pas toujours simple.


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Alors, que s'est-il passé ?

Google vient de remporter une victoire importante dans un procès dont le verdict lui imposait une amende d'un peu moins de un et demi milliard d'euros. Verdict imposé par l'Union européenne.

Suite à une plainte de Microsoft, cette amende avait été infligée à Google en 2019 pour avoir abusé de sa position dominante avec sa plateforme de publicité AdSense.

Le géant de la tech avait empêché les sites web d'utiliser d'autres intermédiaires pour afficher des publicités. Une pratique jugée illégale par la Commission européenne.

Mais coup de théâtre : le Tribunal de l'Union européenne vient d'annuler cette amende.

Le tribunal a estimé qu'il n'est pas prouvé que ces pratiques avaient réellement découragé l'innovation. Et c'est important. Car l'une des raisons principales de lutter contre les monopoles, c'est la conviction que ceux-ci freinent la concurrence, et donc l'innovation. Et que l'innovation est essentielle à la prospérité économique.

Passons maintenant à Qualcomm.

Le fabricant américain de puces, lui, n'a pas eu les faveurs du tribunal. En effet, Qualcomm tentait de faire réduire une amende antitrust de plus de 240 millions d'euros, également imposée par la Commission européenne en 2019.

Il lui était reproché d'avoir vendu ses puces à des prix inférieurs au coût de fabrication entre 2009 et 2011. L'objectif était d'empêcher un concurrent, Icera, de se développer.

Mais malgré les efforts de Qualcomm pour convaincre le tribunal, ses arguments ont été rejetés, et l'amende a été maintenue.

Ces deux décisions contrastées soulignent bien les défis auxquels la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, est confrontée.

Elle a remporté d'importantes victoires ces derniers temps contre Google et Apple sur des questions fiscales. Mais côté lutte contre les pratiques anti-concurrentielles, obtenir gain de cause dans des procès antitrust complexes n'est pas toujours simple.


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Aujourd'hui, nous allons parler des très récents rebondissements dans les procès antitrust en Europe. Pourquoi Google a de quoi se réjouir, tandis que Qualcomm fait grise mine ?

Alors, que s'est-il passé ?

Google vient de remporter une victoire importante dans un procès dont le verdict lui imposait une amende d'un peu moins de un et demi milliard d'euros. Verdict imposé par l'Union européenne.

Suite à une plainte de Microsoft, cette amende avait été infligée à Google en 2019 pour avoir abusé de sa position dominante avec sa plateforme de publicité AdSense.

Le géant de la tech avait empêché les sites web d'utiliser d'autres intermédiaires pour afficher des publicités. Une pratique jugée illégale par la Commission européenne.

Mais coup de théâtre : le Tribunal de l'Union européenne vient d'annuler cette amende.

Le tribunal a estimé qu'il n'est pas prouvé que ces pratiques avaient réellement découragé l'innovation. Et c'est important. Car l'une des raisons principales de lutter contre les monopoles, c'est la conviction que ceux-ci freinent la concurrence, et donc l'innovation. Et que l'innovation est essentielle à la prospérité économique.

Passons maintenant à Qualcomm.

Le fabricant américain de puces, lui, n'a pas eu les faveurs du tribunal. En effet, Qualcomm tentait de faire réduire une amende antitrust de plus de 240 millions d'euros, également imposée par la Commission européenne en 2019.

Il lui était reproché d'avoir vendu ses puces à des prix inférieurs au coût de fabrication entre 2009 et 2011. L'objectif était d'empêcher un concurrent, Icera, de se développer.

Mais malgré les efforts de Qualcomm pour convaincre le tribunal, ses arguments ont été rejetés, et l'amende a été maintenue.

Ces deux décisions contrastées soulignent bien les défis auxquels la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, est confrontée.

Elle a remporté d'importantes victoires ces derniers temps contre Google et Apple sur des questions fiscales. Mais côté lutte contre les pratiques anti-concurrentielles, obtenir gain de cause dans des procès antitrust complexes n'est pas toujours simple.


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