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Zélie - Le Podcast

Épisode 33. Alix Pichelin et Geneviève de Besombes : "Annoncer l'Évangile par la mode"

Épisode 33. Alix Pichelin et Geneviève de Besombes : "Annoncer l'Évangile par la mode"

35min |16/04/2024
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Épisode 33. Alix Pichelin et Geneviève de Besombes : "Annoncer l'Évangile par la mode"

Épisode 33. Alix Pichelin et Geneviève de Besombes : "Annoncer l'Évangile par la mode"

35min |16/04/2024
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Description

Dans cet épisode du podcast de Zélie, pour la première fois, nous n’interviewons pas une, mais deux femmes ! Il y a 2 ans et demi, Geneviève de Besombes et Alix Pichelin ont fondé Caladia, une marque de mode et de papeterie joyeuse et colorée, qui diffuse des messages évangéliques : « Lève-toi et resplendis », « Laisse-toi aimer », « Confiance » ou encore « Vivre d’amour ».

Amies depuis l’adolescence, les deux jeunes femmes, qui habitent près de Clisson, ont pourtant des caractères diamétralement opposés, tels le feu et l’eau. Geneviève (à gauche sur la photo) est pétillante et fougueuse, Alix (à droite) paisible et réfléchie. Avec l’expérience - et une aide extérieure -, elles ont appris à apporter à leur aventure entrepreneuriale, pour l’une, l’audace, et pour l’autre, la prudence.

Dans ce podcast animé par Solange Pinilla, rédactrice en chef du magazine Zélie, les deux amies se passent le micro avec rires et complicité. Elles racontent les leçons du lancement de leur marque, leur rapport aux réseaux sociaux, leur manière de mettre « l’important avant l’urgent » - toutes les deux sont mariées et ont cinq enfants chacune -, et leur volonté profonde de confier leur projet au Seigneur - le nom de Caladia venant d’une fleur appelée aussi « Cœur de Jésus ».

Bonne écoute !

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Découvrir le numéro d’avril 2024 > www.magazine-zelie.com/zelie94

(Musique d'ouverture : "The Return" d'Alexander Nakarada CC BY 4.0
Photo © Coll. particulière)

Régie publicitaire : Tobie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Solange Pinilla

    Bonjour à toutes et à tous, vous êtes sur le podcast de Zélie, où vous découvrez des conversations avec des femmes inspirées et inspirantes. Zélie est quant à lui un magazine numérique féminin et chrétien que vous pouvez télécharger sur magazine-zélie.com Est-ce que vous êtes déjà abonné à la newsletter de Zélie ? Au moins une fois par semaine environ, nous vous envoyons des articles, des numéros, des podcasts, des appels à témoignages, de bonnes idées. Vous pouvez vous abonner gratuitement sur la page d'accueil de notre site magazine-zélie.com Aujourd'hui, pour ce nouvel épisode de podcast, nous rencontrons Alix Pichelin et Geneviève de Bessonde, deux femmes qui habitent près de Clisson, entre Anjou et Loire-Atlantique. Elles ont fondé Caladia il y a deux ans et demi, une marque qui allie mode, décoration, féminin, fleurs et foi chrétienne. Elles vont nous parler de leur parcours, de leur aventure entrepreneuriale, de ce qui les fait vibrer au quotidien. Geneviève et Alix, bonjour.

  • Geneviève de Besombes

    Bonjour Solange.

  • Alix Pichelin

    Bonjour Solange.

  • Solange Pinilla

    Pour commencer, quels étaient vos rêves de petite fille ?

  • Alix Pichelin

    Alors je vais commencer en me remémorant que oui, quand j'étais petite fille, c'est vrai que je pense que j'avais déjà cette attention un peu aux autres et de fait, je rêvais d'être infirmière comme maman. mais aussi je me rappelle qu'on avait l'occasion un peu de faire des retraites et j'avais aussi ce rêve de, oui, soit d'être bonne sœur ou ce rêve d'être sainte, voilà, en sortant de retraite, je pense qu'on avait l'occasion d'entendre des vides saints et j'avais ce désir en tout cas au fond de moi.

  • Geneviève de Besombes

    Donc, je suis Geneviève. Ah oui, c'est pas simple. Moi, mon rêve de petite fille, je crois que c'était exploratrice, aventurière. Après, je passais mon temps avec mon frère. J'ai qu'un seul frère et trois sœurs. Et je passais mon temps à me créer des scénarios d'aventure avec lui. On construisait des petits bateaux, des barques. Enfin bref, en fait, en vrai, je prenais pas mal de risques. Et voilà, j'ai toujours rêvé d'aller visiter des trucs un peu dangereux, d'aller voir des usines désaffectées. Franchement, on faisait des trucs un peu foufous. Et c'est drôle parce qu'en fait, je crois que je vois un lien avec aujourd'hui. Clairement. Parce que créer une entreprise et élever des enfants, je crois que c'est vraiment une aventure.

  • Solange Pinilla

    Quel a été votre parcours professionnel à chacune, Alix ?

  • Alix Pichelin

    Après mon bac, j'ai fait un BTS assistante de direction et puis une licence en économie-gestion dans le management des services à domicile. Et après, j'ai commencé dans ma vie professionnelle dans une petite entreprise de services à la personne. Donc j'étais à mi-temps dedans et pour compléter ce mi-temps, j'étais assistante administrative pour une entreprise de courtage de travaux. Puis je me suis rapidement arrêtée à la naissance de mon premier enfant.

  • Geneviève de Besombes

    Alors pour ma part, j'ai fait des études en langue étrangère, appliquées au commerce international avec une petite spécialité anglais-chinois. C'est mon fameux frère qui m'avait inscrite en chinois, je ne l'avais pas demandé à l'époque, on était en colloque. Bref, c'est une anecdote qui me fait rire à chaque fois. Et en fait, grâce à ça, ça m'a ouvert, enfin ça a été une belle expérience finalement, parce que j'ai fait un stage de fin d'études à Shanghai. Et en rentrant à Paris, j'ai pu avoir mon premier job grâce à cette belle expérience. Je travaillais dans une agence de communication, une grande agence de communication. Et j'ai été embauchée au sein de cette agence en tant que responsable du développement commercial. Et encore une fois, il y a du défi là-dedans. Et donc j'ai adoré ça. Et donc j'ai été dans pas mal d'entreprises comme ça. Alors principalement agences de communication, d'autres petites entreprises, sur responsable de la prospection du client jusqu'à la fidélisation des clients existants. Donc j'ai fait ça à peu près huit années. Voilà, et puis après, forcément, les enfants arrivant, au bout de, je crois, mon troisième enfant, après c'était un peu en pointillé, c'est-à-dire qu'en fait, j'avais des mi-temps, etc. Toujours le même métier, mais effectivement plus ralenti.

  • Solange Pinilla

    Alors, comment est-ce que vous vous êtes rencontrés ?

  • Alix Pichelin

    Alors, on rigole parce que c'est vrai que ça fait hyper longtemps qu'on se connaît. En fait, on s'est rencontrés à l'époque, on était jeunes guides. Et Geneviève va raconter vraiment le moment parce qu'elle s'en rappelle plus que moi. Mais en tout cas, c'est vrai que moi, ce qui me... En tout cas, Geneviève, par exemple, c'est vrai qu'elle avait déjà ce franc-parler. Et je crois que notre amitié a commencé... Oui. Voilà, on s'est attiré comme ça et dans le cadre du scoutisme, parce qu'en fait c'est vrai que c'est un cadre vraiment propice aux belles amitiés qui sont profondes dans ce cadre aussi spirituel et dans la nature, on rigole, on se crée des souvenirs et c'est vrai que c'est beaucoup de souvenirs ensemble.

  • Geneviève de Besombes

    Je rajoute en fait, effectivement, de manière assez concrète, parce que je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a marquée. C'est vrai qu'on est très différentes. On était, je crois que c'était une sortie de guide. C'était une des premières sorties. Donc moi, j'étais toute nouvelle. Je crois que je venais d'arriver à Nantes. Et je me souviens que j'étais dans le car et que je croise le regard de cette bonne Alix qui, j'étais déjà surexcitée, enfin voilà, survoltée. Et je la voyais me regarder. Elle va se calmer celle-là. Et c'est drôle, pourtant, on s'est vachement attirés, c'est assez drôle. Je crois qu'il y a dû avoir un jeu, on a dû forcément être un peu ensemble, de manière un peu, t'as pas le choix, un peu forcée. Et en fait, je crois qu'on s'est plus quittés après ça, déjà au guide, et ensuite à l'extérieur. On a continué à se voir, on faisait des sorties ensemble, on n'était pas au lycée, au collège ensemble, mais en tout cas, on passait tout notre temps ensemble. Oui, je crois qu'Alix me faisait beaucoup de bien, mais comme toujours aujourd'hui, cette espèce de douceur et de paix qu'elle a, c'est ça qui m'a attirée. Oui,

  • Solange Pinilla

    effectivement, vous avez des tempéraments assez différents. Pourquoi du coup ce nom de Caladia pour votre marque ? Eh bien,

  • Geneviève de Besombes

    alors Caladia, au moment où on a dû forcément donner un nom à cette marque, on avait défini où on voulait aller, quelle identité un peu, ce qu'on voulait proposer. Eh bien, on s'est posé un matin, on s'est dit à Calix, OK, là, on consacre notre matinée à la recherche de ce nom. Évidemment, c'est primordial et ça va définir plein de choses. Et donc, on s'est posé à la maison là et on a prié le Saint-Esprit. On s'est dit, il faut que ça vienne d'en haut, ça. Il faut vraiment qu'on ait un beau nom, etc. Et on voulait... On était déjà attirés par quelque chose, une connotation de la nature, fleurs, etc. On a pas mal cherché Bible. Dans la vie, je me souviens, on feuilletait la Bible. Moi, j'en regardais un peu sur Internet. On fermait les yeux, on faisait des pauses. Attends, on repart dehors. Enfin, voilà. Ça a été... C'était super, cette matinée. Et puis là, on est tombés sur ce nom d'une plante qui s'appelle le caladium. Le caladium, c'est une plante tropicale qui vient d'Amérique du Sud, qui est hyper rare, très très jolie. Moi, je la trouve assez fascinante. Ses feuillages ont une forme de cœur et elle porte le nom, elle est aussi appelée cœur de Jésus ou aile d'ange. Et donc, cœur de Jésus, en fait, il fallait, enfin, je veux dire, c'était inévitable. Il fallait saisir ce nom, c'était magnifique. Pour nous, c'était une évidence. Après, le temps a passé un petit peu, on s'est dit, attends, le caladium, il y a un côté un peu homéopathique quand même. On en parlait un peu à nos proches, un peu médicamenteux, je ne sais pas. Et puis finalement, effectivement, on l'a féminisé en Caladia. Et à partir de là, c'est ouvert un univers assez dingue du symbolisme des fleurs, très riche. Je crois que c'est ça. Je ne sais pas si Alex, tu veux rajouter quelque chose sur ce nom qu'on a trouvé. Oui,

  • Alix Pichelin

    c'est ça. Et puis, en découvrant le caladium, on a redécouvert toutes ces fleurs avec un symbole chrétien. Et on a trouvé ça merveilleux. On s'est dit, les fleurs, c'est universel, c'est plein de joie. Et en fait, ça nous a tout de suite inspirés. Et oui, on se voyait déjà créer des produits. C'était hyper réchouant.

  • Solange Pinilla

    Parce que justement, qu'est-ce qui vous a amené à vous dire, tiens, on va lancer une marque de mode et de décoration comme ça ?

  • Alix Pichelin

    Alors à la base c'est vrai que l'idée c'était plutôt de créer une boutique chrétienne à Clisson. En fait moi ça faisait quelques années que j'habitais à Clisson et il n'y avait pas grand chose que ce soit pour offrir ou... pour soi. Donc on a travaillé sur ce premier projet avec Geneviève, mais c'était quand même assez audacieux, déjà le fait d'avoir une boutique, un loyer, c'était quand même un loyer conséquent. Et puis en fait, très naturellement, on s'est dit finalement, pourquoi pas créer nos propres produits, et puis du coup de commencer plus simplement aussi par un site internet. En fait,

  • Geneviève de Besombes

    c'était plus réaliste par rapport à nos attentes et à notre vie. de maman avec cinq enfants vivant à la campagne. Néanmoins, cette idée de boutique, elle reste dans nos cœurs. Et je crois qu'un jour, on se le dit tout le temps, on est hyper attiré par ça, mais je crois qu'il y a un temps pour tout. Mais vraiment, ouvrir une boutique à la diapositive, c'est un peu notre rêve, d'aller à la rencontre de ces gens, de discuter, bref. Et puis pour en revenir sur l'identité de Fleur, je trouve que c'est quand même un moyen d'évangéliser avec douceur, je crois. Il y a quelque chose de beau, de joyeux. Je crois que c'est un moyen assez doux, en tout cas.

  • Solange Pinilla

    Effectivement, si je résume, depuis deux ans et demi, vous avez sorti cinq collections, donc chacune autour d'une fleur, comme on le disait, Caladia, Passiflore, Obépine, Rose, Coquelicot et bientôt Ancoli, avec à chaque fois de la papeterie, un vêtement pour femmes et un vêtement pour enfants à peu près. Alors, est-ce que vous pouvez nous donner un peu un exemple d'une collection que vous avez créée à partir d'une de ces fleurs ?

  • Geneviève de Besombes

    déjà petit teaser vous connaissez le nom de la prochaine fleur déjà on a besoin d'être hyper inspiré pour le choix de cette fleur et on s'est dit de manière hyper logique déjà on prend des fleurs de saison ça c'est une évidence on prend des fleurs de saison et déjà on les choisit comme ça et puis on fait attention aussi à l'année liturgique il y a des fleurs qui peuvent raconter des choses par exemple la passiflore c'est pas l'exemple que je vais prendre parce qu'il va être le plus parlant ça va être le coquelicot Donc c'est cette fameuse collection qu'on a sortie l'année dernière autour de cette belle fleur des champs, le coquelicot, et avec cette phrase biblique Lève-toi et reste splendide Donc on y a vu une très très belle image de la femme qui s'épanouit devant le regard de Dieu. Et en fait, ce qui est assez incroyable, ce que je dis, c'est qu'à ce moment-là, les coquelicots, il y en avait partout. C'était superbe. Et donc on s'est dit, effectivement, il faut vraiment qu'on se suive comme ça. À la fois, ça nous inspire au quotidien. Effectivement, on a la chance d'être à la campagne, donc voilà, pour nous, c'est vachement inspirant. Et puis par rapport à cette fleur-là, en tout cas, si je dois donner l'exemple du coquelicot, il y a un vrai travail derrière, c'est-à-dire qu'au-delà de la palette de couleurs et tout, on s'inspire déjà de la palette naturelle de cette fleur, pour le symbole, etc. Je crois que maintenant, on a décidé vraiment d'être accompagné, entre guillemets. Et notamment avec le coquelicot, on est allé à la rencontre d'une sœur, une religieuse, qui s'appelle Sœur Odile, de l'abbaye de Poitiers. Aujourd'hui, je crois qu'elle a déménagé d'ailleurs, mais on est toujours en contact. Et en fait, elle est passionnée de permaculture, mais aussi du symbolisme des fleurs et des plantes. et ça a été incroyable cette rencontre parce que justement on avait déjà le coquelicot mais on avait besoin d'une espèce de confirmation est-ce que c'est cohérent est-ce que ce qu'on raconte et donc elle nous a vraiment guidé nous a donné des conseils elle nous a dit en quoi elle voit le coquelicot cette image de la femme elle nous a mis aussi sur cette petite piste et donc voilà comment on travaille effectivement sur nos fleurs je ne sais pas si Alix tu veux rajouter quelque chose en tout cas le coquelicot je trouve que c'est un bel exemple de... Du travail d'une fleur à une collection ? Oui,

  • Alix Pichelin

    c'est ça. Et puis après, c'est un vrai travail à deux. C'est vraiment un temps qui nous est donné, si on puise vraiment aussi notre inspiration dans la prière aussi. Donc il y a tout un travail de recherche de la fleur, de son symbolisme.

  • Solange Pinilla

    Comment est-ce que vous choisissez les produits que vous fabriquez ? Par exemple, vous faites des sweats et des t-shirts, souvent pour femmes ou enfants. Du coup, pourquoi des sweats et pas un foulard ?

  • Geneviève de Besombes

    Ah ah ah, le foulard ! On a déjà travaillé beaucoup sur le foulard. Mais effectivement, nous on veut des... En fait, on est un peu novice dans le milieu du textile, la mode. Donc déjà, c'est des accessoires, des vêtements simples qui ne demandent pas trop de boulot pour nous. C'est-à-dire qu'on ne sait pas dessiner une blouse avec des détails, etc. et ça demanderait trop de boulot. Pourquoi pas plus tard ? Parce que l'idée, c'est vraiment d'avoir nos propres imprimés qui racontent une histoire et qui transmettent un message. aussi, on le fait déjà avec nos petits langes mais on aimerait vraiment avancer et continuer justement là-dessus sur la création d'imprimés qui racontent quelque chose au-delà d'un message très concret à travers simplement un bel imprimé on y retrouverait du symbole très fort et voilà pourquoi aujourd'hui on est sweet parce que c'est facile à porter je pense qu'on se porte un peu tous les jours on veut des choses esthétiquement sympas, confortables Et puis surtout, voilà, plutôt facile à faire parce qu'on en est là et qu'on a deux ans et demi d'entreprise et que, voilà, pour l'instant, effectivement, c'est comme ça. Mais en tout cas, on aspire à des choses peut-être un peu plus travaillées. Voilà.

  • Alix Pichelin

    Nos produits sont majoritairement fabriqués en France et puis sinon aussi au Portugal.

  • Geneviève de Besombes

    Toute l'impression de notre textile est portugais, donc on a vraiment sélectionné un atelier pour ça, sur des matières qui sont plutôt naturelles. On fait assez attention à l'encre aussi qui est utilisée, parce que les langes c'est quand même pour les bébés. Donc ça on fait très attention, et puis aussi à la qualité. Alors on s'est dit, c'est pas parce qu'on est une marque catholique, avec des petits messages, qu'on passe par Monsieur T-shirt, et on fait imprimer, et puis ça part au deuxième lavage. On a appris de nos erreurs parce qu'effectivement, on a un peu démarré comme ça, ce qui est tout à fait normal. Et là, on s'est dit, OK, on veut quand même une marque Cali, avec des belles matières. Par exemple, coton bio, il n'y a aucune matière synthétique. Et on a envie quand même que les femmes ne le gardent pas en pyjama, que ça ne soit pas un haut de pyjama, mais qu'on puisse le garder tous les jours. C'est un peu ça. Et donc, je pense qu'on avance vers ça. Donc, on a choisi Portugal pour ça, parce que c'est Cali, c'est proche. Et voilà, c'est assez fait de manière qualitative et en durabilité, c'est top. Mais là, on a des projets, on va s'éloigner un petit peu, tout en faisant attention à l'atelier et à la façon dont, les conditions de travail, on fait aussi attention à ça, à la qualité aussi. Mais pour autant, on ne partira pas non plus très très très loin.

  • Alix Pichelin

    Je terminerai juste en précisant, c'est vrai qu'on a eu beaucoup de chance aussi de pouvoir... rencontrer des personnes et du coup de pouvoir s'entourer de personnes très professionnelles, notamment une designer textile et aussi une personne qui nous conseille et qui nous aide avec l'atelier portugais

  • Solange Pinilla

    C'est vrai que ce qui caractérise votre marque, je trouve, c'est les couleurs qui sont très joyeuses, fraîches. Je trouve ça vraiment chouette. Et je me demandais aussi, il y a beaucoup de dessins, d'illustrations dans vos produits. Qui est-ce qui dessine tout ça ?

  • Geneviève de Besombes

    C'est moi, Geneviève. C'est moi qui dessine. En fait, avant de créer le projet, on a fait un petit bilan de talent, toutes les deux, pour un peu se conforter dans ce projet-là. Et à l'issue de ce bilan de talent, j'avais pris des cours de dessin quand j'étais petite et ça m'a toujours enfouie au fond. J'adore dessiner. Il y a quelque chose de pacifiant. J'aime beaucoup dessiner. Et en fait, j'ai commencé. Et puis Alix me dit, c'est canon, continue. Avant, on passait par une illustratrice. et puis on s'est dit, une histoire de fou déjà en vrai, et puis elle m'a dit mais vas-y, en plus si ça procure de la joie c'est sympa, etc. Donc effectivement j'illustre, je dessine Alex fait partie du processus créatif aussi, vraiment on travaille toutes les deux, elle m'aide elle fait aussi des petits croquis, etc. mais oui, c'est moi qui dessine Oui,

  • Solange Pinilla

    d'ailleurs, c'est vrai que c'est parfois des images un peu décalées. Décalées, c'est peut-être un peu fort, mais par exemple, vous aviez fait un dessin de Saint-Jean-Paul II qui dessine des lunettes avec ses doigts, je ne sais pas si c'est clair, qu'il y a une photo qui existe, mais effectivement, c'est plutôt atypique. Ou aussi une image de Sainte-Thérèse qui a les yeux fermés, qui n'est pas une reproduction qui serait la copie d'une photo, qui est un petit peu personnelle, donc c'est sympa aussi. Quelle est la répartition des tâches entre vous deux ? Eh bien,

  • Geneviève de Besombes

    pour la répartition des tâches, il faut savoir que quand on a démarré... On gérait les mêmes sujets toutes les deux. Et en fait, on s'essoufflait. Clairement, on faisait les mêmes choses. Ce n'était pas top. Et en fait, là, on s'est structuré depuis bientôt un an. Vraiment, chacune a ses sujets. Donc, Alix, la partie plus administrative de l'entreprise, elle s'occupe des colis, de la relation avec les clientes, mais aussi de la relation avec les revendeurs. Parce que depuis septembre l'année dernière, on commence à avoir un... Un petit réseau de revendeurs avec des boutiques, des librairies chrétiennes. Voilà, donc Alix gère cette partie-là et moi, je m'occupe de, j'anime les réseaux sociaux, je m'occupe de la communication interne, enfin interne, on n'est que deux, mais externe. Voilà, Instagram, etc. À l'avant du bateau, quoi. C'est-à-dire que je vais voir la partie commerce. Donc, c'est-à-dire que je contacte les boutiques des revendeurs. Effectivement, Alix reprend le bébé, comme on dit. C'est à peu près ça, la répartition des tâches, oui.

  • Solange Pinilla

    Vous parliez d'Instagram. Quels sont, selon vous, les avantages, les inconvénients de ce moyen de communication ? Alors,

  • Alix Pichelin

    pour la petite anecdote, en fait, à la base, quand on a commencé, c'était moi qui devais m'occuper des réseaux sociaux. Voilà, parce que moi qui suis plus introvertie, c'est vrai qu'on se disait que ça pouvait être un moyen, pour moi aussi, de plus extérioriser les choses. C'est vrai qu'aujourd'hui, les réseaux sociaux, c'est quand même un super moyen, effectivement, pour se développer, pour facilement aussi être connu. Mais en même temps, c'est vrai que ce n'est pas évident parce qu'on met le doigt aussi dans quelque chose. Il faut vraiment être présente. Il faut quand même y penser toujours et tout ça. Donc, ce n'est pas évident. Et c'est vrai qu'au fond, je n'avais pas l'appétence. pour ça. Donc naturellement, c'est Geneviève qui a repris ça, et puis en fait, elle va en parler, mais c'est vrai que ça demande un équilibre à trouver, et puis de maîtriser les choses aussi.

  • Geneviève de Besombes

    Ben oui, c'est ça. J'adore cette anecdote parce que je me souviens d'une vente où Alix devait être community manager de Caladia et que je lui disais prends une photo, fais ci, fais ça. En fait, elle m'a dit ben en fait, j'en ai marre quoi. Tu sais où prendre la photo, quand la prendre. Donc, ben fais-le. Et de manière très très facile, finalement, j'ai récupéré le bébé. Mon ami Instagram, c'est une histoire compliquée. Non, en fait, Instagram, c'est un super outil. Je pense que quand on crée une marque, on n'a pas le choix. Je crois surtout qu'en fait, quand on fait du e-commerce, quand on est sur Internet, on n'a pas le choix d'y aller. Maintenant, Instagram a été douloureux au départ, clairement. Enfin, je trouve qu'il y a des histoires d'algorithmes, etc. qui, en fait, ça peut devenir super aliénant si on en est esclave, en fait, clairement. Alors que c'est un super outil. Donc moi, il y a peu, je pense que c'était... Ouais, à la rentrée, là, septembre dernier, j'ai décidé vraiment... que Instagram, en fait, c'est moi qui allais utiliser cet outil-là. Donc, c'est moi qui décidais quand je voulais poster et que si c'est, je ne sais pas, la tendance des réels, des machins, et que si tu ne fais pas des réels tous les jours, en fait, tu n'es pas eu, tant pis. Et je crois qu'en fait, Instagram, quand même, c'est l'authenticité. Je vois bien que je me dis, allez hop, pendant 15 jours, je ne vais pas publier parce qu'honnêtement, je n'emmènerai pas Instagram avec moi pendant les vacances et du coup, pas qu'à la diapositive. Donc, en fait, je me dis, bon, 15 jours, rien. et puis la rentrée arrive hop on poste un petit truc et il se passe pas grand chose bah en fait non et ça je me suis vachement détachée de ça où je me dis c'est pas grave en fait on a pas créé Caladia justement pour ça voilà se rebouffer par ce genre de réseaux sociaux donc super outil et maintenant je crois que voilà je l'utilise bien et que c'est moi qui décide surtout en fait. Et voilà, c'est vraiment ça. Oui,

  • Solange Pinilla

    c'est vrai que effectivement, je trouve aussi qu'Instagram est assez compliqué à gérer. Et en fait, moi, j'ai tout simplement décidé, là, depuis le carême où j'avais mis en pause les réseaux sociaux, de ne plus me connecter uniquement que le jeudi et le vendredi. Et comme ça, tout le reste de la semaine, j'ai ça en moins comme charge mentale, en fait, parce qu'effectivement, on est toujours en train de se dire, tiens, qu'est-ce que je vais poster, répondre, machin, donc je vais beaucoup mieux. En tout cas, c'est beaucoup plus efficace. Je voulais vous demander, est-ce que parfois vous vous disputez à propos de Caladia ?

  • Alix Pichelin

    Alors en tout cas oui, on a des points de divergence. Et c'est là, en fait ça rejoint un petit peu aussi les tempéraments. C'est vrai qu'on est clairement opposés. Caladia nous a permis en même temps de mieux nous connaître et de mieux connaître l'autre. Du coup de mieux se comprendre. Et c'est vrai que ça arrive de ne pas être d'accord, mais aujourd'hui on arrive aussi à trouver des accords, des compromis. C'est comme un couple aussi, il faut prendre le temps aussi, toutes les deux, de se poser, de se parler, de ne pas être tout le temps la tête dans le travail. C'est important aussi d'avoir des moments fraternels, des moments de détente, des moments de détente, ou en tout cas la conversation. et plus facile et plus fluide aussi pour aborder ce genre de sujet. Oui, en fait,

  • Geneviève de Besombes

    je suis entièrement d'accord. On a un couple, en fait, c'est fou. Et en fait, on doit fonctionner comme ça, avoir des moments de ressourcement, en fait. On s'éloigne un peu de... Par exemple, pour un couple de la maison des enfants, nous, c'est de Caladia, en fait. On se dit, là, on va se faire une après-midi, je ne sais pas, Playa, toutes les deux. On se déconnecte, on ne parle pas de Caladia. On se voit même à l'extérieur, toutes les deux. On fait des dîners avec des copains, parce qu'on a les mêmes amis. Et là, franchement, on n'en parle pas. Et ça nous fait vraiment beaucoup de bien, je crois. Et comme disait Alix, effectivement, on a des tempéraments très opposés. Donc, au départ, effectivement, on a démarré, on était toutes les deux vraiment à l'extrême de nos tempéraments. C'est-à-dire que moi, au moment où j'étais dans la fougue, je veux lancer un truc absolument, Alix, elle était l'opposée, extrême opposée, beaucoup trop prudente. Et donc, on a fait appel, pour vous confier ça, à une amie coach qui nous a justement aidé dans ce sens-là à comprendre les talents de l'une et l'autre et à bien s'organiser. surtout à comprendre comment l'autre fonctionne. Et donc maintenant, par exemple, moi, quand j'ai une idée, parce que j'ai mille idées à la seconde, je veux lancer un truc demain, et bien là, je pose un peu tout, je fais une petite analyse à la Alix, hyper prudente, mais bon, la vertu de la prudence, je l'ai appris cette année. Je me dis, ok, ben... à la fois pour qu'elle comprenne que je lui vends de mon idée non mais surtout pour qu'elle puisse rejoindre le projet et qu'elle comprenne et puis ce qui est dingue c'est que parfois elle va me dire en fait non c'est pas une bonne idée ton truc ça va pas le faire quoi et puis du coup ok carrément on repose un peu tout et puis on y va pas forcément bon voilà donc du coup c'est fou parce qu'on a appris beaucoup de l'une et de l'autre mais c'est beau à la fois ça a renforcé notre amitié surtout Et du coup, moi,

  • Alix Pichelin

    comme Geneviève, maintenant, pose vraiment le projet, ça me permet de le comprendre, de voir où elle veut aller. Et en fait, c'est plus fluide. On a trouvé les outils aussi pour parler de certains sujets, pour que chacune puisse aussi le comprendre et avancer ensemble. Oui,

  • Solange Pinilla

    parce que c'est vrai que quand on s'associe avec une amie, il y a toujours le risque de mettre un peu en péril l'amitié. Donc, on voit que ce n'est pas le cas. Aussi, effectivement, vous êtes chacune de votre côté mariée et vous avez chacune cinq enfants. Comment est-ce que vous articulez vie familiale et vie professionnelle ?

  • Alix Pichelin

    Alors c'est sûr qu'en démarrant Caladia, pour ma part c'est vrai que ça a été quand même un tournant. Je m'étais arrêtée à la naissance de mon aîné de travailler, donc il a fallu quand même réorganiser ma vie personnelle, ma vie familiale et tout ça. Et puis au départ c'est vrai qu'on y a été quand même la tête dedans. Donc on a su recadrer les choses aussi, réajuster vraiment. notre vie professionnelle, notre vie familiale, cet équilibre, il faut sans cesse aussi le réajuster. C'est comme aussi dans une vie de famille et tout ça. Moi, par exemple, quand je vais chercher mes enfants à 4h30, je sais que je laisse mon portable de côté, je suis pleinement avec eux. Mais c'est des choses aussi, voilà, quelquefois il y a des petits combats. Mais aujourd'hui, il y a vraiment des moyens qui nous aident aussi à y arriver, et notamment les vertus aussi. C'est vrai que... La vertu de l'ordre, ça a été un appel que j'ai eu cet été, le devoir d'État, la vie de famille en priorité, et puis le reste aussi on confie à Dieu. Je te laisse rajouter. Effectivement,

  • Geneviève de Besombes

    il y a tant à dire sur ça. Je crois que le plus difficile pour moi dans cette aventure entrepreneuriale, c'est effectivement cet équilibre à trouver. Vraiment, entre vie pro et notre vie de famille, ça nous habite sans cesse. Vraiment, on ne dit pas qu'on y arrive. En tout cas, comme dit Alix, on a les moyens et on sait. On y arrive mieux quand même cette année, ça c'est sûr, c'est certain, parce qu'on met nos priorités. En fait, je me dis que si la famille, ce n'était pas notre priorité, le projet ne serait pas cohérent. Il y a quelque chose qui ne va pas. En fait, ce n'est pas ordonné. Tiens, d'ailleurs, c'est une vertu qu'on a prise cette année aussi, l'ordre. En fait, mettre l'important avant l'urgent, clairement. Et je crois que ça nous a aidés, mais vraiment. Quand on a lancé, on était à fond parce qu'il faut lancer une marque. Donc, ça demande vraiment beaucoup de boulot. Je crois qu'il y en a eu à un moment donné, on était enceinte aussi. Enfin bon, ça faisait partie. Non, après, enfin bon, bref, quoi. C'était la folie. Et en fait, il faut être sur tous les fronts. On est à fond, on court après le temps. Parce que vraiment, une entreprise, c'est ça. C'est qu'on ne s'arrête jamais. En fait, il y a toujours des sujets. Là, on sort de Pâques, on pense déjà à Noël. Donc, en fait, c'est dingue. Et puis, pour la production dans le textile, il faut voir six mois avant. Donc, en fait, voilà. Mais quand bien même, c'est ce que je dis, si la famille n'est pas avant, c'est hors de question. Donc, moi, j'ai décidé que non, en fait. Et c'est pour ça qu'on a une prière qui est hyper forte. C'est celle de Don Dolindo. C'est Jésus, je m'abandonne à toi, à toi d'y penser. On se dit ça à chaque fois. Quand on se dit, là, il y a un enfant malade, on doit partir, on laisse les trucs sur le feu. Il y avait des trucs super importants, urgents, pas importants. Jésus, je m'abandonne à toi d'y penser. Demain, par exemple, j'ai décidé d'accompagner mon fils qui est en CE2 à une course d'orientation. C'est toute la matinée. Autant vous dire, j'ai plein de trucs à faire pour Caladia. Mais je me suis dit, c'est lui d'abord. Et ça lui fait tellement plaisir en plus. Enfin voilà, c'est l'important avant l'urgence. et puis en plus après ça nous on est plutôt en paix par rapport à ça on a des beaux fruits aussi,

  • Solange Pinilla

    ce jour là on va avoir plein de commandes par exemple en lançant votre entreprise vous parliez je crois d'évangéliser avec la mode est-ce que c'est vraiment possible est-ce que vous avez des retours de clientes en ce sens quand on a commencé on avait toutes

  • Alix Pichelin

    les deux le feu et en fait on voulait vraiment annoncer le Christ et pour nous la mode c'était vraiment un moyen aussi bah euh de l'afficher et de pouvoir aussi en parler. C'est vrai qu'aujourd'hui, la mode aussi, il y a beaucoup de textiles, de sweats, de t-shirts à message. mais on se rend compte aujourd'hui que les choses se font aussi de façon très douce. On a beaucoup de retours de clientes qui, par ces messages, finalement, sont vraiment touchées. Ça leur redonne de la confiance. Elles sont, oui, consolées aussi. Et donc on se rend compte finalement que le message de l'évangile touche de cette manière, en portant aussi les vêtements pour les clientes et aussi pour elles c'est un moyen aussi dans leur entourage de partager ces messages-là.

  • Geneviève de Besombes

    Oui, c'est exactement ça. En fait, quand on a démarré, on se disait, c'était un peu proclamer sa foi avec modernité. Et en fait, c'est marrant, mais ce projet-là, il se façonne. J'ai l'impression que le Christ, vraiment, est en train de dire, c'est comme ça que je vois les choses. Et par exemple, ces phrases fortes, Lève-toi et resplendis en fait, finalement, elle est très, très profonde. Et c'est là où c'est beau, c'est que ça rejoint des femmes. on a reçu des messages incroyables avec ce t-shirt confiance et lève-toi resplendie on a reçu des messages incroyables de femmes qui retrouvaient le sourire, le courage la confiance qui avait été éprouvée mais vraiment des choses qui nous ont bouleversées et on s'est dit ok je crois qu'il y a une mission à travers ces phrases et c'est là où justement on se laisse vraiment guider et inspirer quand on réfléchit à ces phrases là c'est pas que euh Proclamer sa foi. Je crois que c'est vraiment aussi aider les gens en profondeur. Il y a quelque chose de, je crois, d'assez profond.

  • Solange Pinilla

    Est-ce que vous savez s'il y a des femmes non chrétiennes qui utilisent vos produits ?

  • Geneviève de Besombes

    Oui, effectivement, on a des retours de femmes qui ne sont pas croyantes parce qu'il y a un côté un peu poétique de notre marque. Je sais qu'il y a des femmes qui aiment beaucoup ça, qui aiment beaucoup cette identité-là, du moins. Le suite Vivre d'amour, c'est un des produits qu'on a le plus vendus. Et il y avait de tout. En vrai, on a eu des retours de femmes qui ne sont pas forcément croyantes, justement. Donc ça, c'est chouette. Et juste par rapport à l'évangélisation aussi, je pensais à ça. En soi, on n'a pas des choses palpables de conversion. c'est comme on évangélise en fait on dépose ses petites graines et puis après c'est le Christ qui fait son job en fait et je crois que c'est ça aussi qu'elle a à dire et c'est pas grave en fait on se dit aussi que juste des messages il y a quelque chose de très beau qui nous touche même à travers les petits langes on a des messages aussi très très beaux et pour le coup c'est le Christ qui fait la suite nous on fait nos petits langes nos petits langes imprimées nos t-shirts avec des beaux messages et puis je crois qu'il fait le reste aussi

  • Solange Pinilla

    Justement à propos de foi, est-ce que cette aventure de Kaladia a influencé votre foi ?

  • Alix Pichelin

    Oui, carrément. Je pense que si Caladia est arrivée dans ma vie, ce n'est pas pour rien. Je pense que ça a éprouvé ma foi. En fait, moi, ce projet, je ne suis pas du tout une entrepreneuse. Donc forcément, il n'y avait pas trop de cadre, même si c'était un peu cadré. Et en fait, moi, j'ai dû vraiment éprouver l'abandon et la confiance. Mais vraiment, surtout la première année. Et c'est très beau parce qu'en fait, j'en sors grandi. Et puis après, je dirais que ça a renforcé aussi ma foi parce qu'en fait... à travers toutes ces collections, ces fleurs et tout ça, et notre communication, et bien finalement, on doit sans cesse aussi se former.

  • Geneviève de Besombes

    Oui, moi je rejoins complètement Alix. Je crois qu'il y a eu un renforcement de ma foi. Je crois que le Seigneur s'est servi de Caladia, mais c'est un truc de dingue. À la fois je me dis, tu crées une marque chrétienne, il faut que ce soit cohérent en fait. À un moment donné, je veux dire, on ne peut pas avoir une vie totalement décalée des valeurs qu'on transmet. C'est absolument pas cohérent et c'est pas logique. Enfin bref, à un moment donné, ça ne tiendra pas dans le temps, c'est pas possible. donc je crois qu'il faut on essaie d'incarner ça aussi mais au delà de ça d'en vivre déjà Donc, je crois qu'il y a une discipline à avoir de mettre toujours le Seigneur au début de nos journées, avant qu'on travaille. Même si c'est le rush et tout ça, franchement, vraiment, on essaie. Ce n'est pas tout le temps simple. C'est comme la prière de couple. Je me dis, voilà, c'est du boulot, c'est du combat. Et avec Alix, on a confié Caladia, c'était la veille de la création, à Paray-le-Monial. Et vraiment, ce qui nous a été dit, c'est franchement, vous priez devant le tabernacle, devant Jésus. Enfin, puisez en lui, quoi. c'est quand même un carrière c'est coeur de Jésus donc on peut pas bon voilà et du coup je crois que oui et moi j'ai découvert pareil comme Alix enfin je me suis pris des claques en fait clairement mais des bonnes claques justement et j'ai découvert des vertus patience douceur prudence humilité enfin franchement cette année ça a été assez dingue et je me dis que de toute façon voilà il faut rester connecté à lui quoi qu'il arrive il n'y a pas de il n'y a pas de sujet on va finir par questions courtes réponses courtes

  • Solange Pinilla

    Complétez cette phrase. La personne humaine est...

  • Alix Pichelin

    Est belle.

  • Geneviève de Besombes

    Moi, je dirais belle aussi.

  • Solange Pinilla

    C'est cohérent entre vous deux. Une couleur que vous aimez.

  • Alix Pichelin

    Le rouge orangé par la chaleur qu'elle dégage.

  • Geneviève de Besombes

    Je crois que moi, c'est le vert par la douceur et la paix qu'elle me donne.

  • Solange Pinilla

    Une femme qui vous inspire.

  • Alix Pichelin

    Eh bien, je dirais Sainte Thérèse de Lisieux, vraiment la sainteté dans le quotidien, dans les petites choses.

  • Geneviève de Besombes

    Oui, pas très original, mais j'ai la même que Calyx. La petite Thérèse, cette simplicité, toute sa vie se remet en question. Il faudrait les petites choses.

  • Solange Pinilla

    Un moment qui vous ressource ?

  • Alix Pichelin

    Au-delà de la prière, je dirais par exemple le jardinage. C'est vrai que c'est un moment où mon esprit se met un peu en pause.

  • Geneviève de Besombes

    Je peux en dire deux. J'ai le dessin. Je crois que la peinture me ressource énormément. et un moment d'adoration.

  • Solange Pinilla

    Que direz-vous à Dieu quand vous le verrez ?

  • Alix Pichelin

    Je crois que je commencerai quand même par lui dire pardon.

  • Geneviève de Besombes

    Je serais tentée, mais je crois que moi, le voyage était épuisant. Je suis contente de vous voir, je suis contente d'arriver.

  • Solange Pinilla

    Merci beaucoup, Alix et Geneviève. Et merci à tous et à toutes de nous avoir écoutés. Nous espérons que cette conversation vous a plu. Nous vous donnons rendez-vous sur le site de Zélie pour que vous puissiez vous abonner gratuitement à la newsletter comme nous l'évoquions au début de ce podcast. Si ce n'est pas déjà fait, évidemment. Le lien, donc, est dans la présentation du podcast. Et à bientôt pour un nouvel épisode.

Description

Dans cet épisode du podcast de Zélie, pour la première fois, nous n’interviewons pas une, mais deux femmes ! Il y a 2 ans et demi, Geneviève de Besombes et Alix Pichelin ont fondé Caladia, une marque de mode et de papeterie joyeuse et colorée, qui diffuse des messages évangéliques : « Lève-toi et resplendis », « Laisse-toi aimer », « Confiance » ou encore « Vivre d’amour ».

Amies depuis l’adolescence, les deux jeunes femmes, qui habitent près de Clisson, ont pourtant des caractères diamétralement opposés, tels le feu et l’eau. Geneviève (à gauche sur la photo) est pétillante et fougueuse, Alix (à droite) paisible et réfléchie. Avec l’expérience - et une aide extérieure -, elles ont appris à apporter à leur aventure entrepreneuriale, pour l’une, l’audace, et pour l’autre, la prudence.

Dans ce podcast animé par Solange Pinilla, rédactrice en chef du magazine Zélie, les deux amies se passent le micro avec rires et complicité. Elles racontent les leçons du lancement de leur marque, leur rapport aux réseaux sociaux, leur manière de mettre « l’important avant l’urgent » - toutes les deux sont mariées et ont cinq enfants chacune -, et leur volonté profonde de confier leur projet au Seigneur - le nom de Caladia venant d’une fleur appelée aussi « Cœur de Jésus ».

Bonne écoute !

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Découvrir le numéro d’avril 2024 > www.magazine-zelie.com/zelie94

(Musique d'ouverture : "The Return" d'Alexander Nakarada CC BY 4.0
Photo © Coll. particulière)

Régie publicitaire : Tobie


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Transcription

  • Solange Pinilla

    Bonjour à toutes et à tous, vous êtes sur le podcast de Zélie, où vous découvrez des conversations avec des femmes inspirées et inspirantes. Zélie est quant à lui un magazine numérique féminin et chrétien que vous pouvez télécharger sur magazine-zélie.com Est-ce que vous êtes déjà abonné à la newsletter de Zélie ? Au moins une fois par semaine environ, nous vous envoyons des articles, des numéros, des podcasts, des appels à témoignages, de bonnes idées. Vous pouvez vous abonner gratuitement sur la page d'accueil de notre site magazine-zélie.com Aujourd'hui, pour ce nouvel épisode de podcast, nous rencontrons Alix Pichelin et Geneviève de Bessonde, deux femmes qui habitent près de Clisson, entre Anjou et Loire-Atlantique. Elles ont fondé Caladia il y a deux ans et demi, une marque qui allie mode, décoration, féminin, fleurs et foi chrétienne. Elles vont nous parler de leur parcours, de leur aventure entrepreneuriale, de ce qui les fait vibrer au quotidien. Geneviève et Alix, bonjour.

  • Geneviève de Besombes

    Bonjour Solange.

  • Alix Pichelin

    Bonjour Solange.

  • Solange Pinilla

    Pour commencer, quels étaient vos rêves de petite fille ?

  • Alix Pichelin

    Alors je vais commencer en me remémorant que oui, quand j'étais petite fille, c'est vrai que je pense que j'avais déjà cette attention un peu aux autres et de fait, je rêvais d'être infirmière comme maman. mais aussi je me rappelle qu'on avait l'occasion un peu de faire des retraites et j'avais aussi ce rêve de, oui, soit d'être bonne sœur ou ce rêve d'être sainte, voilà, en sortant de retraite, je pense qu'on avait l'occasion d'entendre des vides saints et j'avais ce désir en tout cas au fond de moi.

  • Geneviève de Besombes

    Donc, je suis Geneviève. Ah oui, c'est pas simple. Moi, mon rêve de petite fille, je crois que c'était exploratrice, aventurière. Après, je passais mon temps avec mon frère. J'ai qu'un seul frère et trois sœurs. Et je passais mon temps à me créer des scénarios d'aventure avec lui. On construisait des petits bateaux, des barques. Enfin bref, en fait, en vrai, je prenais pas mal de risques. Et voilà, j'ai toujours rêvé d'aller visiter des trucs un peu dangereux, d'aller voir des usines désaffectées. Franchement, on faisait des trucs un peu foufous. Et c'est drôle parce qu'en fait, je crois que je vois un lien avec aujourd'hui. Clairement. Parce que créer une entreprise et élever des enfants, je crois que c'est vraiment une aventure.

  • Solange Pinilla

    Quel a été votre parcours professionnel à chacune, Alix ?

  • Alix Pichelin

    Après mon bac, j'ai fait un BTS assistante de direction et puis une licence en économie-gestion dans le management des services à domicile. Et après, j'ai commencé dans ma vie professionnelle dans une petite entreprise de services à la personne. Donc j'étais à mi-temps dedans et pour compléter ce mi-temps, j'étais assistante administrative pour une entreprise de courtage de travaux. Puis je me suis rapidement arrêtée à la naissance de mon premier enfant.

  • Geneviève de Besombes

    Alors pour ma part, j'ai fait des études en langue étrangère, appliquées au commerce international avec une petite spécialité anglais-chinois. C'est mon fameux frère qui m'avait inscrite en chinois, je ne l'avais pas demandé à l'époque, on était en colloque. Bref, c'est une anecdote qui me fait rire à chaque fois. Et en fait, grâce à ça, ça m'a ouvert, enfin ça a été une belle expérience finalement, parce que j'ai fait un stage de fin d'études à Shanghai. Et en rentrant à Paris, j'ai pu avoir mon premier job grâce à cette belle expérience. Je travaillais dans une agence de communication, une grande agence de communication. Et j'ai été embauchée au sein de cette agence en tant que responsable du développement commercial. Et encore une fois, il y a du défi là-dedans. Et donc j'ai adoré ça. Et donc j'ai été dans pas mal d'entreprises comme ça. Alors principalement agences de communication, d'autres petites entreprises, sur responsable de la prospection du client jusqu'à la fidélisation des clients existants. Donc j'ai fait ça à peu près huit années. Voilà, et puis après, forcément, les enfants arrivant, au bout de, je crois, mon troisième enfant, après c'était un peu en pointillé, c'est-à-dire qu'en fait, j'avais des mi-temps, etc. Toujours le même métier, mais effectivement plus ralenti.

  • Solange Pinilla

    Alors, comment est-ce que vous vous êtes rencontrés ?

  • Alix Pichelin

    Alors, on rigole parce que c'est vrai que ça fait hyper longtemps qu'on se connaît. En fait, on s'est rencontrés à l'époque, on était jeunes guides. Et Geneviève va raconter vraiment le moment parce qu'elle s'en rappelle plus que moi. Mais en tout cas, c'est vrai que moi, ce qui me... En tout cas, Geneviève, par exemple, c'est vrai qu'elle avait déjà ce franc-parler. Et je crois que notre amitié a commencé... Oui. Voilà, on s'est attiré comme ça et dans le cadre du scoutisme, parce qu'en fait c'est vrai que c'est un cadre vraiment propice aux belles amitiés qui sont profondes dans ce cadre aussi spirituel et dans la nature, on rigole, on se crée des souvenirs et c'est vrai que c'est beaucoup de souvenirs ensemble.

  • Geneviève de Besombes

    Je rajoute en fait, effectivement, de manière assez concrète, parce que je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a marquée. C'est vrai qu'on est très différentes. On était, je crois que c'était une sortie de guide. C'était une des premières sorties. Donc moi, j'étais toute nouvelle. Je crois que je venais d'arriver à Nantes. Et je me souviens que j'étais dans le car et que je croise le regard de cette bonne Alix qui, j'étais déjà surexcitée, enfin voilà, survoltée. Et je la voyais me regarder. Elle va se calmer celle-là. Et c'est drôle, pourtant, on s'est vachement attirés, c'est assez drôle. Je crois qu'il y a dû avoir un jeu, on a dû forcément être un peu ensemble, de manière un peu, t'as pas le choix, un peu forcée. Et en fait, je crois qu'on s'est plus quittés après ça, déjà au guide, et ensuite à l'extérieur. On a continué à se voir, on faisait des sorties ensemble, on n'était pas au lycée, au collège ensemble, mais en tout cas, on passait tout notre temps ensemble. Oui, je crois qu'Alix me faisait beaucoup de bien, mais comme toujours aujourd'hui, cette espèce de douceur et de paix qu'elle a, c'est ça qui m'a attirée. Oui,

  • Solange Pinilla

    effectivement, vous avez des tempéraments assez différents. Pourquoi du coup ce nom de Caladia pour votre marque ? Eh bien,

  • Geneviève de Besombes

    alors Caladia, au moment où on a dû forcément donner un nom à cette marque, on avait défini où on voulait aller, quelle identité un peu, ce qu'on voulait proposer. Eh bien, on s'est posé un matin, on s'est dit à Calix, OK, là, on consacre notre matinée à la recherche de ce nom. Évidemment, c'est primordial et ça va définir plein de choses. Et donc, on s'est posé à la maison là et on a prié le Saint-Esprit. On s'est dit, il faut que ça vienne d'en haut, ça. Il faut vraiment qu'on ait un beau nom, etc. Et on voulait... On était déjà attirés par quelque chose, une connotation de la nature, fleurs, etc. On a pas mal cherché Bible. Dans la vie, je me souviens, on feuilletait la Bible. Moi, j'en regardais un peu sur Internet. On fermait les yeux, on faisait des pauses. Attends, on repart dehors. Enfin, voilà. Ça a été... C'était super, cette matinée. Et puis là, on est tombés sur ce nom d'une plante qui s'appelle le caladium. Le caladium, c'est une plante tropicale qui vient d'Amérique du Sud, qui est hyper rare, très très jolie. Moi, je la trouve assez fascinante. Ses feuillages ont une forme de cœur et elle porte le nom, elle est aussi appelée cœur de Jésus ou aile d'ange. Et donc, cœur de Jésus, en fait, il fallait, enfin, je veux dire, c'était inévitable. Il fallait saisir ce nom, c'était magnifique. Pour nous, c'était une évidence. Après, le temps a passé un petit peu, on s'est dit, attends, le caladium, il y a un côté un peu homéopathique quand même. On en parlait un peu à nos proches, un peu médicamenteux, je ne sais pas. Et puis finalement, effectivement, on l'a féminisé en Caladia. Et à partir de là, c'est ouvert un univers assez dingue du symbolisme des fleurs, très riche. Je crois que c'est ça. Je ne sais pas si Alex, tu veux rajouter quelque chose sur ce nom qu'on a trouvé. Oui,

  • Alix Pichelin

    c'est ça. Et puis, en découvrant le caladium, on a redécouvert toutes ces fleurs avec un symbole chrétien. Et on a trouvé ça merveilleux. On s'est dit, les fleurs, c'est universel, c'est plein de joie. Et en fait, ça nous a tout de suite inspirés. Et oui, on se voyait déjà créer des produits. C'était hyper réchouant.

  • Solange Pinilla

    Parce que justement, qu'est-ce qui vous a amené à vous dire, tiens, on va lancer une marque de mode et de décoration comme ça ?

  • Alix Pichelin

    Alors à la base c'est vrai que l'idée c'était plutôt de créer une boutique chrétienne à Clisson. En fait moi ça faisait quelques années que j'habitais à Clisson et il n'y avait pas grand chose que ce soit pour offrir ou... pour soi. Donc on a travaillé sur ce premier projet avec Geneviève, mais c'était quand même assez audacieux, déjà le fait d'avoir une boutique, un loyer, c'était quand même un loyer conséquent. Et puis en fait, très naturellement, on s'est dit finalement, pourquoi pas créer nos propres produits, et puis du coup de commencer plus simplement aussi par un site internet. En fait,

  • Geneviève de Besombes

    c'était plus réaliste par rapport à nos attentes et à notre vie. de maman avec cinq enfants vivant à la campagne. Néanmoins, cette idée de boutique, elle reste dans nos cœurs. Et je crois qu'un jour, on se le dit tout le temps, on est hyper attiré par ça, mais je crois qu'il y a un temps pour tout. Mais vraiment, ouvrir une boutique à la diapositive, c'est un peu notre rêve, d'aller à la rencontre de ces gens, de discuter, bref. Et puis pour en revenir sur l'identité de Fleur, je trouve que c'est quand même un moyen d'évangéliser avec douceur, je crois. Il y a quelque chose de beau, de joyeux. Je crois que c'est un moyen assez doux, en tout cas.

  • Solange Pinilla

    Effectivement, si je résume, depuis deux ans et demi, vous avez sorti cinq collections, donc chacune autour d'une fleur, comme on le disait, Caladia, Passiflore, Obépine, Rose, Coquelicot et bientôt Ancoli, avec à chaque fois de la papeterie, un vêtement pour femmes et un vêtement pour enfants à peu près. Alors, est-ce que vous pouvez nous donner un peu un exemple d'une collection que vous avez créée à partir d'une de ces fleurs ?

  • Geneviève de Besombes

    déjà petit teaser vous connaissez le nom de la prochaine fleur déjà on a besoin d'être hyper inspiré pour le choix de cette fleur et on s'est dit de manière hyper logique déjà on prend des fleurs de saison ça c'est une évidence on prend des fleurs de saison et déjà on les choisit comme ça et puis on fait attention aussi à l'année liturgique il y a des fleurs qui peuvent raconter des choses par exemple la passiflore c'est pas l'exemple que je vais prendre parce qu'il va être le plus parlant ça va être le coquelicot Donc c'est cette fameuse collection qu'on a sortie l'année dernière autour de cette belle fleur des champs, le coquelicot, et avec cette phrase biblique Lève-toi et reste splendide Donc on y a vu une très très belle image de la femme qui s'épanouit devant le regard de Dieu. Et en fait, ce qui est assez incroyable, ce que je dis, c'est qu'à ce moment-là, les coquelicots, il y en avait partout. C'était superbe. Et donc on s'est dit, effectivement, il faut vraiment qu'on se suive comme ça. À la fois, ça nous inspire au quotidien. Effectivement, on a la chance d'être à la campagne, donc voilà, pour nous, c'est vachement inspirant. Et puis par rapport à cette fleur-là, en tout cas, si je dois donner l'exemple du coquelicot, il y a un vrai travail derrière, c'est-à-dire qu'au-delà de la palette de couleurs et tout, on s'inspire déjà de la palette naturelle de cette fleur, pour le symbole, etc. Je crois que maintenant, on a décidé vraiment d'être accompagné, entre guillemets. Et notamment avec le coquelicot, on est allé à la rencontre d'une sœur, une religieuse, qui s'appelle Sœur Odile, de l'abbaye de Poitiers. Aujourd'hui, je crois qu'elle a déménagé d'ailleurs, mais on est toujours en contact. Et en fait, elle est passionnée de permaculture, mais aussi du symbolisme des fleurs et des plantes. et ça a été incroyable cette rencontre parce que justement on avait déjà le coquelicot mais on avait besoin d'une espèce de confirmation est-ce que c'est cohérent est-ce que ce qu'on raconte et donc elle nous a vraiment guidé nous a donné des conseils elle nous a dit en quoi elle voit le coquelicot cette image de la femme elle nous a mis aussi sur cette petite piste et donc voilà comment on travaille effectivement sur nos fleurs je ne sais pas si Alix tu veux rajouter quelque chose en tout cas le coquelicot je trouve que c'est un bel exemple de... Du travail d'une fleur à une collection ? Oui,

  • Alix Pichelin

    c'est ça. Et puis après, c'est un vrai travail à deux. C'est vraiment un temps qui nous est donné, si on puise vraiment aussi notre inspiration dans la prière aussi. Donc il y a tout un travail de recherche de la fleur, de son symbolisme.

  • Solange Pinilla

    Comment est-ce que vous choisissez les produits que vous fabriquez ? Par exemple, vous faites des sweats et des t-shirts, souvent pour femmes ou enfants. Du coup, pourquoi des sweats et pas un foulard ?

  • Geneviève de Besombes

    Ah ah ah, le foulard ! On a déjà travaillé beaucoup sur le foulard. Mais effectivement, nous on veut des... En fait, on est un peu novice dans le milieu du textile, la mode. Donc déjà, c'est des accessoires, des vêtements simples qui ne demandent pas trop de boulot pour nous. C'est-à-dire qu'on ne sait pas dessiner une blouse avec des détails, etc. et ça demanderait trop de boulot. Pourquoi pas plus tard ? Parce que l'idée, c'est vraiment d'avoir nos propres imprimés qui racontent une histoire et qui transmettent un message. aussi, on le fait déjà avec nos petits langes mais on aimerait vraiment avancer et continuer justement là-dessus sur la création d'imprimés qui racontent quelque chose au-delà d'un message très concret à travers simplement un bel imprimé on y retrouverait du symbole très fort et voilà pourquoi aujourd'hui on est sweet parce que c'est facile à porter je pense qu'on se porte un peu tous les jours on veut des choses esthétiquement sympas, confortables Et puis surtout, voilà, plutôt facile à faire parce qu'on en est là et qu'on a deux ans et demi d'entreprise et que, voilà, pour l'instant, effectivement, c'est comme ça. Mais en tout cas, on aspire à des choses peut-être un peu plus travaillées. Voilà.

  • Alix Pichelin

    Nos produits sont majoritairement fabriqués en France et puis sinon aussi au Portugal.

  • Geneviève de Besombes

    Toute l'impression de notre textile est portugais, donc on a vraiment sélectionné un atelier pour ça, sur des matières qui sont plutôt naturelles. On fait assez attention à l'encre aussi qui est utilisée, parce que les langes c'est quand même pour les bébés. Donc ça on fait très attention, et puis aussi à la qualité. Alors on s'est dit, c'est pas parce qu'on est une marque catholique, avec des petits messages, qu'on passe par Monsieur T-shirt, et on fait imprimer, et puis ça part au deuxième lavage. On a appris de nos erreurs parce qu'effectivement, on a un peu démarré comme ça, ce qui est tout à fait normal. Et là, on s'est dit, OK, on veut quand même une marque Cali, avec des belles matières. Par exemple, coton bio, il n'y a aucune matière synthétique. Et on a envie quand même que les femmes ne le gardent pas en pyjama, que ça ne soit pas un haut de pyjama, mais qu'on puisse le garder tous les jours. C'est un peu ça. Et donc, je pense qu'on avance vers ça. Donc, on a choisi Portugal pour ça, parce que c'est Cali, c'est proche. Et voilà, c'est assez fait de manière qualitative et en durabilité, c'est top. Mais là, on a des projets, on va s'éloigner un petit peu, tout en faisant attention à l'atelier et à la façon dont, les conditions de travail, on fait aussi attention à ça, à la qualité aussi. Mais pour autant, on ne partira pas non plus très très très loin.

  • Alix Pichelin

    Je terminerai juste en précisant, c'est vrai qu'on a eu beaucoup de chance aussi de pouvoir... rencontrer des personnes et du coup de pouvoir s'entourer de personnes très professionnelles, notamment une designer textile et aussi une personne qui nous conseille et qui nous aide avec l'atelier portugais

  • Solange Pinilla

    C'est vrai que ce qui caractérise votre marque, je trouve, c'est les couleurs qui sont très joyeuses, fraîches. Je trouve ça vraiment chouette. Et je me demandais aussi, il y a beaucoup de dessins, d'illustrations dans vos produits. Qui est-ce qui dessine tout ça ?

  • Geneviève de Besombes

    C'est moi, Geneviève. C'est moi qui dessine. En fait, avant de créer le projet, on a fait un petit bilan de talent, toutes les deux, pour un peu se conforter dans ce projet-là. Et à l'issue de ce bilan de talent, j'avais pris des cours de dessin quand j'étais petite et ça m'a toujours enfouie au fond. J'adore dessiner. Il y a quelque chose de pacifiant. J'aime beaucoup dessiner. Et en fait, j'ai commencé. Et puis Alix me dit, c'est canon, continue. Avant, on passait par une illustratrice. et puis on s'est dit, une histoire de fou déjà en vrai, et puis elle m'a dit mais vas-y, en plus si ça procure de la joie c'est sympa, etc. Donc effectivement j'illustre, je dessine Alex fait partie du processus créatif aussi, vraiment on travaille toutes les deux, elle m'aide elle fait aussi des petits croquis, etc. mais oui, c'est moi qui dessine Oui,

  • Solange Pinilla

    d'ailleurs, c'est vrai que c'est parfois des images un peu décalées. Décalées, c'est peut-être un peu fort, mais par exemple, vous aviez fait un dessin de Saint-Jean-Paul II qui dessine des lunettes avec ses doigts, je ne sais pas si c'est clair, qu'il y a une photo qui existe, mais effectivement, c'est plutôt atypique. Ou aussi une image de Sainte-Thérèse qui a les yeux fermés, qui n'est pas une reproduction qui serait la copie d'une photo, qui est un petit peu personnelle, donc c'est sympa aussi. Quelle est la répartition des tâches entre vous deux ? Eh bien,

  • Geneviève de Besombes

    pour la répartition des tâches, il faut savoir que quand on a démarré... On gérait les mêmes sujets toutes les deux. Et en fait, on s'essoufflait. Clairement, on faisait les mêmes choses. Ce n'était pas top. Et en fait, là, on s'est structuré depuis bientôt un an. Vraiment, chacune a ses sujets. Donc, Alix, la partie plus administrative de l'entreprise, elle s'occupe des colis, de la relation avec les clientes, mais aussi de la relation avec les revendeurs. Parce que depuis septembre l'année dernière, on commence à avoir un... Un petit réseau de revendeurs avec des boutiques, des librairies chrétiennes. Voilà, donc Alix gère cette partie-là et moi, je m'occupe de, j'anime les réseaux sociaux, je m'occupe de la communication interne, enfin interne, on n'est que deux, mais externe. Voilà, Instagram, etc. À l'avant du bateau, quoi. C'est-à-dire que je vais voir la partie commerce. Donc, c'est-à-dire que je contacte les boutiques des revendeurs. Effectivement, Alix reprend le bébé, comme on dit. C'est à peu près ça, la répartition des tâches, oui.

  • Solange Pinilla

    Vous parliez d'Instagram. Quels sont, selon vous, les avantages, les inconvénients de ce moyen de communication ? Alors,

  • Alix Pichelin

    pour la petite anecdote, en fait, à la base, quand on a commencé, c'était moi qui devais m'occuper des réseaux sociaux. Voilà, parce que moi qui suis plus introvertie, c'est vrai qu'on se disait que ça pouvait être un moyen, pour moi aussi, de plus extérioriser les choses. C'est vrai qu'aujourd'hui, les réseaux sociaux, c'est quand même un super moyen, effectivement, pour se développer, pour facilement aussi être connu. Mais en même temps, c'est vrai que ce n'est pas évident parce qu'on met le doigt aussi dans quelque chose. Il faut vraiment être présente. Il faut quand même y penser toujours et tout ça. Donc, ce n'est pas évident. Et c'est vrai qu'au fond, je n'avais pas l'appétence. pour ça. Donc naturellement, c'est Geneviève qui a repris ça, et puis en fait, elle va en parler, mais c'est vrai que ça demande un équilibre à trouver, et puis de maîtriser les choses aussi.

  • Geneviève de Besombes

    Ben oui, c'est ça. J'adore cette anecdote parce que je me souviens d'une vente où Alix devait être community manager de Caladia et que je lui disais prends une photo, fais ci, fais ça. En fait, elle m'a dit ben en fait, j'en ai marre quoi. Tu sais où prendre la photo, quand la prendre. Donc, ben fais-le. Et de manière très très facile, finalement, j'ai récupéré le bébé. Mon ami Instagram, c'est une histoire compliquée. Non, en fait, Instagram, c'est un super outil. Je pense que quand on crée une marque, on n'a pas le choix. Je crois surtout qu'en fait, quand on fait du e-commerce, quand on est sur Internet, on n'a pas le choix d'y aller. Maintenant, Instagram a été douloureux au départ, clairement. Enfin, je trouve qu'il y a des histoires d'algorithmes, etc. qui, en fait, ça peut devenir super aliénant si on en est esclave, en fait, clairement. Alors que c'est un super outil. Donc moi, il y a peu, je pense que c'était... Ouais, à la rentrée, là, septembre dernier, j'ai décidé vraiment... que Instagram, en fait, c'est moi qui allais utiliser cet outil-là. Donc, c'est moi qui décidais quand je voulais poster et que si c'est, je ne sais pas, la tendance des réels, des machins, et que si tu ne fais pas des réels tous les jours, en fait, tu n'es pas eu, tant pis. Et je crois qu'en fait, Instagram, quand même, c'est l'authenticité. Je vois bien que je me dis, allez hop, pendant 15 jours, je ne vais pas publier parce qu'honnêtement, je n'emmènerai pas Instagram avec moi pendant les vacances et du coup, pas qu'à la diapositive. Donc, en fait, je me dis, bon, 15 jours, rien. et puis la rentrée arrive hop on poste un petit truc et il se passe pas grand chose bah en fait non et ça je me suis vachement détachée de ça où je me dis c'est pas grave en fait on a pas créé Caladia justement pour ça voilà se rebouffer par ce genre de réseaux sociaux donc super outil et maintenant je crois que voilà je l'utilise bien et que c'est moi qui décide surtout en fait. Et voilà, c'est vraiment ça. Oui,

  • Solange Pinilla

    c'est vrai que effectivement, je trouve aussi qu'Instagram est assez compliqué à gérer. Et en fait, moi, j'ai tout simplement décidé, là, depuis le carême où j'avais mis en pause les réseaux sociaux, de ne plus me connecter uniquement que le jeudi et le vendredi. Et comme ça, tout le reste de la semaine, j'ai ça en moins comme charge mentale, en fait, parce qu'effectivement, on est toujours en train de se dire, tiens, qu'est-ce que je vais poster, répondre, machin, donc je vais beaucoup mieux. En tout cas, c'est beaucoup plus efficace. Je voulais vous demander, est-ce que parfois vous vous disputez à propos de Caladia ?

  • Alix Pichelin

    Alors en tout cas oui, on a des points de divergence. Et c'est là, en fait ça rejoint un petit peu aussi les tempéraments. C'est vrai qu'on est clairement opposés. Caladia nous a permis en même temps de mieux nous connaître et de mieux connaître l'autre. Du coup de mieux se comprendre. Et c'est vrai que ça arrive de ne pas être d'accord, mais aujourd'hui on arrive aussi à trouver des accords, des compromis. C'est comme un couple aussi, il faut prendre le temps aussi, toutes les deux, de se poser, de se parler, de ne pas être tout le temps la tête dans le travail. C'est important aussi d'avoir des moments fraternels, des moments de détente, des moments de détente, ou en tout cas la conversation. et plus facile et plus fluide aussi pour aborder ce genre de sujet. Oui, en fait,

  • Geneviève de Besombes

    je suis entièrement d'accord. On a un couple, en fait, c'est fou. Et en fait, on doit fonctionner comme ça, avoir des moments de ressourcement, en fait. On s'éloigne un peu de... Par exemple, pour un couple de la maison des enfants, nous, c'est de Caladia, en fait. On se dit, là, on va se faire une après-midi, je ne sais pas, Playa, toutes les deux. On se déconnecte, on ne parle pas de Caladia. On se voit même à l'extérieur, toutes les deux. On fait des dîners avec des copains, parce qu'on a les mêmes amis. Et là, franchement, on n'en parle pas. Et ça nous fait vraiment beaucoup de bien, je crois. Et comme disait Alix, effectivement, on a des tempéraments très opposés. Donc, au départ, effectivement, on a démarré, on était toutes les deux vraiment à l'extrême de nos tempéraments. C'est-à-dire que moi, au moment où j'étais dans la fougue, je veux lancer un truc absolument, Alix, elle était l'opposée, extrême opposée, beaucoup trop prudente. Et donc, on a fait appel, pour vous confier ça, à une amie coach qui nous a justement aidé dans ce sens-là à comprendre les talents de l'une et l'autre et à bien s'organiser. surtout à comprendre comment l'autre fonctionne. Et donc maintenant, par exemple, moi, quand j'ai une idée, parce que j'ai mille idées à la seconde, je veux lancer un truc demain, et bien là, je pose un peu tout, je fais une petite analyse à la Alix, hyper prudente, mais bon, la vertu de la prudence, je l'ai appris cette année. Je me dis, ok, ben... à la fois pour qu'elle comprenne que je lui vends de mon idée non mais surtout pour qu'elle puisse rejoindre le projet et qu'elle comprenne et puis ce qui est dingue c'est que parfois elle va me dire en fait non c'est pas une bonne idée ton truc ça va pas le faire quoi et puis du coup ok carrément on repose un peu tout et puis on y va pas forcément bon voilà donc du coup c'est fou parce qu'on a appris beaucoup de l'une et de l'autre mais c'est beau à la fois ça a renforcé notre amitié surtout Et du coup, moi,

  • Alix Pichelin

    comme Geneviève, maintenant, pose vraiment le projet, ça me permet de le comprendre, de voir où elle veut aller. Et en fait, c'est plus fluide. On a trouvé les outils aussi pour parler de certains sujets, pour que chacune puisse aussi le comprendre et avancer ensemble. Oui,

  • Solange Pinilla

    parce que c'est vrai que quand on s'associe avec une amie, il y a toujours le risque de mettre un peu en péril l'amitié. Donc, on voit que ce n'est pas le cas. Aussi, effectivement, vous êtes chacune de votre côté mariée et vous avez chacune cinq enfants. Comment est-ce que vous articulez vie familiale et vie professionnelle ?

  • Alix Pichelin

    Alors c'est sûr qu'en démarrant Caladia, pour ma part c'est vrai que ça a été quand même un tournant. Je m'étais arrêtée à la naissance de mon aîné de travailler, donc il a fallu quand même réorganiser ma vie personnelle, ma vie familiale et tout ça. Et puis au départ c'est vrai qu'on y a été quand même la tête dedans. Donc on a su recadrer les choses aussi, réajuster vraiment. notre vie professionnelle, notre vie familiale, cet équilibre, il faut sans cesse aussi le réajuster. C'est comme aussi dans une vie de famille et tout ça. Moi, par exemple, quand je vais chercher mes enfants à 4h30, je sais que je laisse mon portable de côté, je suis pleinement avec eux. Mais c'est des choses aussi, voilà, quelquefois il y a des petits combats. Mais aujourd'hui, il y a vraiment des moyens qui nous aident aussi à y arriver, et notamment les vertus aussi. C'est vrai que... La vertu de l'ordre, ça a été un appel que j'ai eu cet été, le devoir d'État, la vie de famille en priorité, et puis le reste aussi on confie à Dieu. Je te laisse rajouter. Effectivement,

  • Geneviève de Besombes

    il y a tant à dire sur ça. Je crois que le plus difficile pour moi dans cette aventure entrepreneuriale, c'est effectivement cet équilibre à trouver. Vraiment, entre vie pro et notre vie de famille, ça nous habite sans cesse. Vraiment, on ne dit pas qu'on y arrive. En tout cas, comme dit Alix, on a les moyens et on sait. On y arrive mieux quand même cette année, ça c'est sûr, c'est certain, parce qu'on met nos priorités. En fait, je me dis que si la famille, ce n'était pas notre priorité, le projet ne serait pas cohérent. Il y a quelque chose qui ne va pas. En fait, ce n'est pas ordonné. Tiens, d'ailleurs, c'est une vertu qu'on a prise cette année aussi, l'ordre. En fait, mettre l'important avant l'urgent, clairement. Et je crois que ça nous a aidés, mais vraiment. Quand on a lancé, on était à fond parce qu'il faut lancer une marque. Donc, ça demande vraiment beaucoup de boulot. Je crois qu'il y en a eu à un moment donné, on était enceinte aussi. Enfin bon, ça faisait partie. Non, après, enfin bon, bref, quoi. C'était la folie. Et en fait, il faut être sur tous les fronts. On est à fond, on court après le temps. Parce que vraiment, une entreprise, c'est ça. C'est qu'on ne s'arrête jamais. En fait, il y a toujours des sujets. Là, on sort de Pâques, on pense déjà à Noël. Donc, en fait, c'est dingue. Et puis, pour la production dans le textile, il faut voir six mois avant. Donc, en fait, voilà. Mais quand bien même, c'est ce que je dis, si la famille n'est pas avant, c'est hors de question. Donc, moi, j'ai décidé que non, en fait. Et c'est pour ça qu'on a une prière qui est hyper forte. C'est celle de Don Dolindo. C'est Jésus, je m'abandonne à toi, à toi d'y penser. On se dit ça à chaque fois. Quand on se dit, là, il y a un enfant malade, on doit partir, on laisse les trucs sur le feu. Il y avait des trucs super importants, urgents, pas importants. Jésus, je m'abandonne à toi d'y penser. Demain, par exemple, j'ai décidé d'accompagner mon fils qui est en CE2 à une course d'orientation. C'est toute la matinée. Autant vous dire, j'ai plein de trucs à faire pour Caladia. Mais je me suis dit, c'est lui d'abord. Et ça lui fait tellement plaisir en plus. Enfin voilà, c'est l'important avant l'urgence. et puis en plus après ça nous on est plutôt en paix par rapport à ça on a des beaux fruits aussi,

  • Solange Pinilla

    ce jour là on va avoir plein de commandes par exemple en lançant votre entreprise vous parliez je crois d'évangéliser avec la mode est-ce que c'est vraiment possible est-ce que vous avez des retours de clientes en ce sens quand on a commencé on avait toutes

  • Alix Pichelin

    les deux le feu et en fait on voulait vraiment annoncer le Christ et pour nous la mode c'était vraiment un moyen aussi bah euh de l'afficher et de pouvoir aussi en parler. C'est vrai qu'aujourd'hui, la mode aussi, il y a beaucoup de textiles, de sweats, de t-shirts à message. mais on se rend compte aujourd'hui que les choses se font aussi de façon très douce. On a beaucoup de retours de clientes qui, par ces messages, finalement, sont vraiment touchées. Ça leur redonne de la confiance. Elles sont, oui, consolées aussi. Et donc on se rend compte finalement que le message de l'évangile touche de cette manière, en portant aussi les vêtements pour les clientes et aussi pour elles c'est un moyen aussi dans leur entourage de partager ces messages-là.

  • Geneviève de Besombes

    Oui, c'est exactement ça. En fait, quand on a démarré, on se disait, c'était un peu proclamer sa foi avec modernité. Et en fait, c'est marrant, mais ce projet-là, il se façonne. J'ai l'impression que le Christ, vraiment, est en train de dire, c'est comme ça que je vois les choses. Et par exemple, ces phrases fortes, Lève-toi et resplendis en fait, finalement, elle est très, très profonde. Et c'est là où c'est beau, c'est que ça rejoint des femmes. on a reçu des messages incroyables avec ce t-shirt confiance et lève-toi resplendie on a reçu des messages incroyables de femmes qui retrouvaient le sourire, le courage la confiance qui avait été éprouvée mais vraiment des choses qui nous ont bouleversées et on s'est dit ok je crois qu'il y a une mission à travers ces phrases et c'est là où justement on se laisse vraiment guider et inspirer quand on réfléchit à ces phrases là c'est pas que euh Proclamer sa foi. Je crois que c'est vraiment aussi aider les gens en profondeur. Il y a quelque chose de, je crois, d'assez profond.

  • Solange Pinilla

    Est-ce que vous savez s'il y a des femmes non chrétiennes qui utilisent vos produits ?

  • Geneviève de Besombes

    Oui, effectivement, on a des retours de femmes qui ne sont pas croyantes parce qu'il y a un côté un peu poétique de notre marque. Je sais qu'il y a des femmes qui aiment beaucoup ça, qui aiment beaucoup cette identité-là, du moins. Le suite Vivre d'amour, c'est un des produits qu'on a le plus vendus. Et il y avait de tout. En vrai, on a eu des retours de femmes qui ne sont pas forcément croyantes, justement. Donc ça, c'est chouette. Et juste par rapport à l'évangélisation aussi, je pensais à ça. En soi, on n'a pas des choses palpables de conversion. c'est comme on évangélise en fait on dépose ses petites graines et puis après c'est le Christ qui fait son job en fait et je crois que c'est ça aussi qu'elle a à dire et c'est pas grave en fait on se dit aussi que juste des messages il y a quelque chose de très beau qui nous touche même à travers les petits langes on a des messages aussi très très beaux et pour le coup c'est le Christ qui fait la suite nous on fait nos petits langes nos petits langes imprimées nos t-shirts avec des beaux messages et puis je crois qu'il fait le reste aussi

  • Solange Pinilla

    Justement à propos de foi, est-ce que cette aventure de Kaladia a influencé votre foi ?

  • Alix Pichelin

    Oui, carrément. Je pense que si Caladia est arrivée dans ma vie, ce n'est pas pour rien. Je pense que ça a éprouvé ma foi. En fait, moi, ce projet, je ne suis pas du tout une entrepreneuse. Donc forcément, il n'y avait pas trop de cadre, même si c'était un peu cadré. Et en fait, moi, j'ai dû vraiment éprouver l'abandon et la confiance. Mais vraiment, surtout la première année. Et c'est très beau parce qu'en fait, j'en sors grandi. Et puis après, je dirais que ça a renforcé aussi ma foi parce qu'en fait... à travers toutes ces collections, ces fleurs et tout ça, et notre communication, et bien finalement, on doit sans cesse aussi se former.

  • Geneviève de Besombes

    Oui, moi je rejoins complètement Alix. Je crois qu'il y a eu un renforcement de ma foi. Je crois que le Seigneur s'est servi de Caladia, mais c'est un truc de dingue. À la fois je me dis, tu crées une marque chrétienne, il faut que ce soit cohérent en fait. À un moment donné, je veux dire, on ne peut pas avoir une vie totalement décalée des valeurs qu'on transmet. C'est absolument pas cohérent et c'est pas logique. Enfin bref, à un moment donné, ça ne tiendra pas dans le temps, c'est pas possible. donc je crois qu'il faut on essaie d'incarner ça aussi mais au delà de ça d'en vivre déjà Donc, je crois qu'il y a une discipline à avoir de mettre toujours le Seigneur au début de nos journées, avant qu'on travaille. Même si c'est le rush et tout ça, franchement, vraiment, on essaie. Ce n'est pas tout le temps simple. C'est comme la prière de couple. Je me dis, voilà, c'est du boulot, c'est du combat. Et avec Alix, on a confié Caladia, c'était la veille de la création, à Paray-le-Monial. Et vraiment, ce qui nous a été dit, c'est franchement, vous priez devant le tabernacle, devant Jésus. Enfin, puisez en lui, quoi. c'est quand même un carrière c'est coeur de Jésus donc on peut pas bon voilà et du coup je crois que oui et moi j'ai découvert pareil comme Alix enfin je me suis pris des claques en fait clairement mais des bonnes claques justement et j'ai découvert des vertus patience douceur prudence humilité enfin franchement cette année ça a été assez dingue et je me dis que de toute façon voilà il faut rester connecté à lui quoi qu'il arrive il n'y a pas de il n'y a pas de sujet on va finir par questions courtes réponses courtes

  • Solange Pinilla

    Complétez cette phrase. La personne humaine est...

  • Alix Pichelin

    Est belle.

  • Geneviève de Besombes

    Moi, je dirais belle aussi.

  • Solange Pinilla

    C'est cohérent entre vous deux. Une couleur que vous aimez.

  • Alix Pichelin

    Le rouge orangé par la chaleur qu'elle dégage.

  • Geneviève de Besombes

    Je crois que moi, c'est le vert par la douceur et la paix qu'elle me donne.

  • Solange Pinilla

    Une femme qui vous inspire.

  • Alix Pichelin

    Eh bien, je dirais Sainte Thérèse de Lisieux, vraiment la sainteté dans le quotidien, dans les petites choses.

  • Geneviève de Besombes

    Oui, pas très original, mais j'ai la même que Calyx. La petite Thérèse, cette simplicité, toute sa vie se remet en question. Il faudrait les petites choses.

  • Solange Pinilla

    Un moment qui vous ressource ?

  • Alix Pichelin

    Au-delà de la prière, je dirais par exemple le jardinage. C'est vrai que c'est un moment où mon esprit se met un peu en pause.

  • Geneviève de Besombes

    Je peux en dire deux. J'ai le dessin. Je crois que la peinture me ressource énormément. et un moment d'adoration.

  • Solange Pinilla

    Que direz-vous à Dieu quand vous le verrez ?

  • Alix Pichelin

    Je crois que je commencerai quand même par lui dire pardon.

  • Geneviève de Besombes

    Je serais tentée, mais je crois que moi, le voyage était épuisant. Je suis contente de vous voir, je suis contente d'arriver.

  • Solange Pinilla

    Merci beaucoup, Alix et Geneviève. Et merci à tous et à toutes de nous avoir écoutés. Nous espérons que cette conversation vous a plu. Nous vous donnons rendez-vous sur le site de Zélie pour que vous puissiez vous abonner gratuitement à la newsletter comme nous l'évoquions au début de ce podcast. Si ce n'est pas déjà fait, évidemment. Le lien, donc, est dans la présentation du podcast. Et à bientôt pour un nouvel épisode.

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Description

Dans cet épisode du podcast de Zélie, pour la première fois, nous n’interviewons pas une, mais deux femmes ! Il y a 2 ans et demi, Geneviève de Besombes et Alix Pichelin ont fondé Caladia, une marque de mode et de papeterie joyeuse et colorée, qui diffuse des messages évangéliques : « Lève-toi et resplendis », « Laisse-toi aimer », « Confiance » ou encore « Vivre d’amour ».

Amies depuis l’adolescence, les deux jeunes femmes, qui habitent près de Clisson, ont pourtant des caractères diamétralement opposés, tels le feu et l’eau. Geneviève (à gauche sur la photo) est pétillante et fougueuse, Alix (à droite) paisible et réfléchie. Avec l’expérience - et une aide extérieure -, elles ont appris à apporter à leur aventure entrepreneuriale, pour l’une, l’audace, et pour l’autre, la prudence.

Dans ce podcast animé par Solange Pinilla, rédactrice en chef du magazine Zélie, les deux amies se passent le micro avec rires et complicité. Elles racontent les leçons du lancement de leur marque, leur rapport aux réseaux sociaux, leur manière de mettre « l’important avant l’urgent » - toutes les deux sont mariées et ont cinq enfants chacune -, et leur volonté profonde de confier leur projet au Seigneur - le nom de Caladia venant d’une fleur appelée aussi « Cœur de Jésus ».

Bonne écoute !

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Découvrir le numéro d’avril 2024 > www.magazine-zelie.com/zelie94

(Musique d'ouverture : "The Return" d'Alexander Nakarada CC BY 4.0
Photo © Coll. particulière)

Régie publicitaire : Tobie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Solange Pinilla

    Bonjour à toutes et à tous, vous êtes sur le podcast de Zélie, où vous découvrez des conversations avec des femmes inspirées et inspirantes. Zélie est quant à lui un magazine numérique féminin et chrétien que vous pouvez télécharger sur magazine-zélie.com Est-ce que vous êtes déjà abonné à la newsletter de Zélie ? Au moins une fois par semaine environ, nous vous envoyons des articles, des numéros, des podcasts, des appels à témoignages, de bonnes idées. Vous pouvez vous abonner gratuitement sur la page d'accueil de notre site magazine-zélie.com Aujourd'hui, pour ce nouvel épisode de podcast, nous rencontrons Alix Pichelin et Geneviève de Bessonde, deux femmes qui habitent près de Clisson, entre Anjou et Loire-Atlantique. Elles ont fondé Caladia il y a deux ans et demi, une marque qui allie mode, décoration, féminin, fleurs et foi chrétienne. Elles vont nous parler de leur parcours, de leur aventure entrepreneuriale, de ce qui les fait vibrer au quotidien. Geneviève et Alix, bonjour.

  • Geneviève de Besombes

    Bonjour Solange.

  • Alix Pichelin

    Bonjour Solange.

  • Solange Pinilla

    Pour commencer, quels étaient vos rêves de petite fille ?

  • Alix Pichelin

    Alors je vais commencer en me remémorant que oui, quand j'étais petite fille, c'est vrai que je pense que j'avais déjà cette attention un peu aux autres et de fait, je rêvais d'être infirmière comme maman. mais aussi je me rappelle qu'on avait l'occasion un peu de faire des retraites et j'avais aussi ce rêve de, oui, soit d'être bonne sœur ou ce rêve d'être sainte, voilà, en sortant de retraite, je pense qu'on avait l'occasion d'entendre des vides saints et j'avais ce désir en tout cas au fond de moi.

  • Geneviève de Besombes

    Donc, je suis Geneviève. Ah oui, c'est pas simple. Moi, mon rêve de petite fille, je crois que c'était exploratrice, aventurière. Après, je passais mon temps avec mon frère. J'ai qu'un seul frère et trois sœurs. Et je passais mon temps à me créer des scénarios d'aventure avec lui. On construisait des petits bateaux, des barques. Enfin bref, en fait, en vrai, je prenais pas mal de risques. Et voilà, j'ai toujours rêvé d'aller visiter des trucs un peu dangereux, d'aller voir des usines désaffectées. Franchement, on faisait des trucs un peu foufous. Et c'est drôle parce qu'en fait, je crois que je vois un lien avec aujourd'hui. Clairement. Parce que créer une entreprise et élever des enfants, je crois que c'est vraiment une aventure.

  • Solange Pinilla

    Quel a été votre parcours professionnel à chacune, Alix ?

  • Alix Pichelin

    Après mon bac, j'ai fait un BTS assistante de direction et puis une licence en économie-gestion dans le management des services à domicile. Et après, j'ai commencé dans ma vie professionnelle dans une petite entreprise de services à la personne. Donc j'étais à mi-temps dedans et pour compléter ce mi-temps, j'étais assistante administrative pour une entreprise de courtage de travaux. Puis je me suis rapidement arrêtée à la naissance de mon premier enfant.

  • Geneviève de Besombes

    Alors pour ma part, j'ai fait des études en langue étrangère, appliquées au commerce international avec une petite spécialité anglais-chinois. C'est mon fameux frère qui m'avait inscrite en chinois, je ne l'avais pas demandé à l'époque, on était en colloque. Bref, c'est une anecdote qui me fait rire à chaque fois. Et en fait, grâce à ça, ça m'a ouvert, enfin ça a été une belle expérience finalement, parce que j'ai fait un stage de fin d'études à Shanghai. Et en rentrant à Paris, j'ai pu avoir mon premier job grâce à cette belle expérience. Je travaillais dans une agence de communication, une grande agence de communication. Et j'ai été embauchée au sein de cette agence en tant que responsable du développement commercial. Et encore une fois, il y a du défi là-dedans. Et donc j'ai adoré ça. Et donc j'ai été dans pas mal d'entreprises comme ça. Alors principalement agences de communication, d'autres petites entreprises, sur responsable de la prospection du client jusqu'à la fidélisation des clients existants. Donc j'ai fait ça à peu près huit années. Voilà, et puis après, forcément, les enfants arrivant, au bout de, je crois, mon troisième enfant, après c'était un peu en pointillé, c'est-à-dire qu'en fait, j'avais des mi-temps, etc. Toujours le même métier, mais effectivement plus ralenti.

  • Solange Pinilla

    Alors, comment est-ce que vous vous êtes rencontrés ?

  • Alix Pichelin

    Alors, on rigole parce que c'est vrai que ça fait hyper longtemps qu'on se connaît. En fait, on s'est rencontrés à l'époque, on était jeunes guides. Et Geneviève va raconter vraiment le moment parce qu'elle s'en rappelle plus que moi. Mais en tout cas, c'est vrai que moi, ce qui me... En tout cas, Geneviève, par exemple, c'est vrai qu'elle avait déjà ce franc-parler. Et je crois que notre amitié a commencé... Oui. Voilà, on s'est attiré comme ça et dans le cadre du scoutisme, parce qu'en fait c'est vrai que c'est un cadre vraiment propice aux belles amitiés qui sont profondes dans ce cadre aussi spirituel et dans la nature, on rigole, on se crée des souvenirs et c'est vrai que c'est beaucoup de souvenirs ensemble.

  • Geneviève de Besombes

    Je rajoute en fait, effectivement, de manière assez concrète, parce que je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a marquée. C'est vrai qu'on est très différentes. On était, je crois que c'était une sortie de guide. C'était une des premières sorties. Donc moi, j'étais toute nouvelle. Je crois que je venais d'arriver à Nantes. Et je me souviens que j'étais dans le car et que je croise le regard de cette bonne Alix qui, j'étais déjà surexcitée, enfin voilà, survoltée. Et je la voyais me regarder. Elle va se calmer celle-là. Et c'est drôle, pourtant, on s'est vachement attirés, c'est assez drôle. Je crois qu'il y a dû avoir un jeu, on a dû forcément être un peu ensemble, de manière un peu, t'as pas le choix, un peu forcée. Et en fait, je crois qu'on s'est plus quittés après ça, déjà au guide, et ensuite à l'extérieur. On a continué à se voir, on faisait des sorties ensemble, on n'était pas au lycée, au collège ensemble, mais en tout cas, on passait tout notre temps ensemble. Oui, je crois qu'Alix me faisait beaucoup de bien, mais comme toujours aujourd'hui, cette espèce de douceur et de paix qu'elle a, c'est ça qui m'a attirée. Oui,

  • Solange Pinilla

    effectivement, vous avez des tempéraments assez différents. Pourquoi du coup ce nom de Caladia pour votre marque ? Eh bien,

  • Geneviève de Besombes

    alors Caladia, au moment où on a dû forcément donner un nom à cette marque, on avait défini où on voulait aller, quelle identité un peu, ce qu'on voulait proposer. Eh bien, on s'est posé un matin, on s'est dit à Calix, OK, là, on consacre notre matinée à la recherche de ce nom. Évidemment, c'est primordial et ça va définir plein de choses. Et donc, on s'est posé à la maison là et on a prié le Saint-Esprit. On s'est dit, il faut que ça vienne d'en haut, ça. Il faut vraiment qu'on ait un beau nom, etc. Et on voulait... On était déjà attirés par quelque chose, une connotation de la nature, fleurs, etc. On a pas mal cherché Bible. Dans la vie, je me souviens, on feuilletait la Bible. Moi, j'en regardais un peu sur Internet. On fermait les yeux, on faisait des pauses. Attends, on repart dehors. Enfin, voilà. Ça a été... C'était super, cette matinée. Et puis là, on est tombés sur ce nom d'une plante qui s'appelle le caladium. Le caladium, c'est une plante tropicale qui vient d'Amérique du Sud, qui est hyper rare, très très jolie. Moi, je la trouve assez fascinante. Ses feuillages ont une forme de cœur et elle porte le nom, elle est aussi appelée cœur de Jésus ou aile d'ange. Et donc, cœur de Jésus, en fait, il fallait, enfin, je veux dire, c'était inévitable. Il fallait saisir ce nom, c'était magnifique. Pour nous, c'était une évidence. Après, le temps a passé un petit peu, on s'est dit, attends, le caladium, il y a un côté un peu homéopathique quand même. On en parlait un peu à nos proches, un peu médicamenteux, je ne sais pas. Et puis finalement, effectivement, on l'a féminisé en Caladia. Et à partir de là, c'est ouvert un univers assez dingue du symbolisme des fleurs, très riche. Je crois que c'est ça. Je ne sais pas si Alex, tu veux rajouter quelque chose sur ce nom qu'on a trouvé. Oui,

  • Alix Pichelin

    c'est ça. Et puis, en découvrant le caladium, on a redécouvert toutes ces fleurs avec un symbole chrétien. Et on a trouvé ça merveilleux. On s'est dit, les fleurs, c'est universel, c'est plein de joie. Et en fait, ça nous a tout de suite inspirés. Et oui, on se voyait déjà créer des produits. C'était hyper réchouant.

  • Solange Pinilla

    Parce que justement, qu'est-ce qui vous a amené à vous dire, tiens, on va lancer une marque de mode et de décoration comme ça ?

  • Alix Pichelin

    Alors à la base c'est vrai que l'idée c'était plutôt de créer une boutique chrétienne à Clisson. En fait moi ça faisait quelques années que j'habitais à Clisson et il n'y avait pas grand chose que ce soit pour offrir ou... pour soi. Donc on a travaillé sur ce premier projet avec Geneviève, mais c'était quand même assez audacieux, déjà le fait d'avoir une boutique, un loyer, c'était quand même un loyer conséquent. Et puis en fait, très naturellement, on s'est dit finalement, pourquoi pas créer nos propres produits, et puis du coup de commencer plus simplement aussi par un site internet. En fait,

  • Geneviève de Besombes

    c'était plus réaliste par rapport à nos attentes et à notre vie. de maman avec cinq enfants vivant à la campagne. Néanmoins, cette idée de boutique, elle reste dans nos cœurs. Et je crois qu'un jour, on se le dit tout le temps, on est hyper attiré par ça, mais je crois qu'il y a un temps pour tout. Mais vraiment, ouvrir une boutique à la diapositive, c'est un peu notre rêve, d'aller à la rencontre de ces gens, de discuter, bref. Et puis pour en revenir sur l'identité de Fleur, je trouve que c'est quand même un moyen d'évangéliser avec douceur, je crois. Il y a quelque chose de beau, de joyeux. Je crois que c'est un moyen assez doux, en tout cas.

  • Solange Pinilla

    Effectivement, si je résume, depuis deux ans et demi, vous avez sorti cinq collections, donc chacune autour d'une fleur, comme on le disait, Caladia, Passiflore, Obépine, Rose, Coquelicot et bientôt Ancoli, avec à chaque fois de la papeterie, un vêtement pour femmes et un vêtement pour enfants à peu près. Alors, est-ce que vous pouvez nous donner un peu un exemple d'une collection que vous avez créée à partir d'une de ces fleurs ?

  • Geneviève de Besombes

    déjà petit teaser vous connaissez le nom de la prochaine fleur déjà on a besoin d'être hyper inspiré pour le choix de cette fleur et on s'est dit de manière hyper logique déjà on prend des fleurs de saison ça c'est une évidence on prend des fleurs de saison et déjà on les choisit comme ça et puis on fait attention aussi à l'année liturgique il y a des fleurs qui peuvent raconter des choses par exemple la passiflore c'est pas l'exemple que je vais prendre parce qu'il va être le plus parlant ça va être le coquelicot Donc c'est cette fameuse collection qu'on a sortie l'année dernière autour de cette belle fleur des champs, le coquelicot, et avec cette phrase biblique Lève-toi et reste splendide Donc on y a vu une très très belle image de la femme qui s'épanouit devant le regard de Dieu. Et en fait, ce qui est assez incroyable, ce que je dis, c'est qu'à ce moment-là, les coquelicots, il y en avait partout. C'était superbe. Et donc on s'est dit, effectivement, il faut vraiment qu'on se suive comme ça. À la fois, ça nous inspire au quotidien. Effectivement, on a la chance d'être à la campagne, donc voilà, pour nous, c'est vachement inspirant. Et puis par rapport à cette fleur-là, en tout cas, si je dois donner l'exemple du coquelicot, il y a un vrai travail derrière, c'est-à-dire qu'au-delà de la palette de couleurs et tout, on s'inspire déjà de la palette naturelle de cette fleur, pour le symbole, etc. Je crois que maintenant, on a décidé vraiment d'être accompagné, entre guillemets. Et notamment avec le coquelicot, on est allé à la rencontre d'une sœur, une religieuse, qui s'appelle Sœur Odile, de l'abbaye de Poitiers. Aujourd'hui, je crois qu'elle a déménagé d'ailleurs, mais on est toujours en contact. Et en fait, elle est passionnée de permaculture, mais aussi du symbolisme des fleurs et des plantes. et ça a été incroyable cette rencontre parce que justement on avait déjà le coquelicot mais on avait besoin d'une espèce de confirmation est-ce que c'est cohérent est-ce que ce qu'on raconte et donc elle nous a vraiment guidé nous a donné des conseils elle nous a dit en quoi elle voit le coquelicot cette image de la femme elle nous a mis aussi sur cette petite piste et donc voilà comment on travaille effectivement sur nos fleurs je ne sais pas si Alix tu veux rajouter quelque chose en tout cas le coquelicot je trouve que c'est un bel exemple de... Du travail d'une fleur à une collection ? Oui,

  • Alix Pichelin

    c'est ça. Et puis après, c'est un vrai travail à deux. C'est vraiment un temps qui nous est donné, si on puise vraiment aussi notre inspiration dans la prière aussi. Donc il y a tout un travail de recherche de la fleur, de son symbolisme.

  • Solange Pinilla

    Comment est-ce que vous choisissez les produits que vous fabriquez ? Par exemple, vous faites des sweats et des t-shirts, souvent pour femmes ou enfants. Du coup, pourquoi des sweats et pas un foulard ?

  • Geneviève de Besombes

    Ah ah ah, le foulard ! On a déjà travaillé beaucoup sur le foulard. Mais effectivement, nous on veut des... En fait, on est un peu novice dans le milieu du textile, la mode. Donc déjà, c'est des accessoires, des vêtements simples qui ne demandent pas trop de boulot pour nous. C'est-à-dire qu'on ne sait pas dessiner une blouse avec des détails, etc. et ça demanderait trop de boulot. Pourquoi pas plus tard ? Parce que l'idée, c'est vraiment d'avoir nos propres imprimés qui racontent une histoire et qui transmettent un message. aussi, on le fait déjà avec nos petits langes mais on aimerait vraiment avancer et continuer justement là-dessus sur la création d'imprimés qui racontent quelque chose au-delà d'un message très concret à travers simplement un bel imprimé on y retrouverait du symbole très fort et voilà pourquoi aujourd'hui on est sweet parce que c'est facile à porter je pense qu'on se porte un peu tous les jours on veut des choses esthétiquement sympas, confortables Et puis surtout, voilà, plutôt facile à faire parce qu'on en est là et qu'on a deux ans et demi d'entreprise et que, voilà, pour l'instant, effectivement, c'est comme ça. Mais en tout cas, on aspire à des choses peut-être un peu plus travaillées. Voilà.

  • Alix Pichelin

    Nos produits sont majoritairement fabriqués en France et puis sinon aussi au Portugal.

  • Geneviève de Besombes

    Toute l'impression de notre textile est portugais, donc on a vraiment sélectionné un atelier pour ça, sur des matières qui sont plutôt naturelles. On fait assez attention à l'encre aussi qui est utilisée, parce que les langes c'est quand même pour les bébés. Donc ça on fait très attention, et puis aussi à la qualité. Alors on s'est dit, c'est pas parce qu'on est une marque catholique, avec des petits messages, qu'on passe par Monsieur T-shirt, et on fait imprimer, et puis ça part au deuxième lavage. On a appris de nos erreurs parce qu'effectivement, on a un peu démarré comme ça, ce qui est tout à fait normal. Et là, on s'est dit, OK, on veut quand même une marque Cali, avec des belles matières. Par exemple, coton bio, il n'y a aucune matière synthétique. Et on a envie quand même que les femmes ne le gardent pas en pyjama, que ça ne soit pas un haut de pyjama, mais qu'on puisse le garder tous les jours. C'est un peu ça. Et donc, je pense qu'on avance vers ça. Donc, on a choisi Portugal pour ça, parce que c'est Cali, c'est proche. Et voilà, c'est assez fait de manière qualitative et en durabilité, c'est top. Mais là, on a des projets, on va s'éloigner un petit peu, tout en faisant attention à l'atelier et à la façon dont, les conditions de travail, on fait aussi attention à ça, à la qualité aussi. Mais pour autant, on ne partira pas non plus très très très loin.

  • Alix Pichelin

    Je terminerai juste en précisant, c'est vrai qu'on a eu beaucoup de chance aussi de pouvoir... rencontrer des personnes et du coup de pouvoir s'entourer de personnes très professionnelles, notamment une designer textile et aussi une personne qui nous conseille et qui nous aide avec l'atelier portugais

  • Solange Pinilla

    C'est vrai que ce qui caractérise votre marque, je trouve, c'est les couleurs qui sont très joyeuses, fraîches. Je trouve ça vraiment chouette. Et je me demandais aussi, il y a beaucoup de dessins, d'illustrations dans vos produits. Qui est-ce qui dessine tout ça ?

  • Geneviève de Besombes

    C'est moi, Geneviève. C'est moi qui dessine. En fait, avant de créer le projet, on a fait un petit bilan de talent, toutes les deux, pour un peu se conforter dans ce projet-là. Et à l'issue de ce bilan de talent, j'avais pris des cours de dessin quand j'étais petite et ça m'a toujours enfouie au fond. J'adore dessiner. Il y a quelque chose de pacifiant. J'aime beaucoup dessiner. Et en fait, j'ai commencé. Et puis Alix me dit, c'est canon, continue. Avant, on passait par une illustratrice. et puis on s'est dit, une histoire de fou déjà en vrai, et puis elle m'a dit mais vas-y, en plus si ça procure de la joie c'est sympa, etc. Donc effectivement j'illustre, je dessine Alex fait partie du processus créatif aussi, vraiment on travaille toutes les deux, elle m'aide elle fait aussi des petits croquis, etc. mais oui, c'est moi qui dessine Oui,

  • Solange Pinilla

    d'ailleurs, c'est vrai que c'est parfois des images un peu décalées. Décalées, c'est peut-être un peu fort, mais par exemple, vous aviez fait un dessin de Saint-Jean-Paul II qui dessine des lunettes avec ses doigts, je ne sais pas si c'est clair, qu'il y a une photo qui existe, mais effectivement, c'est plutôt atypique. Ou aussi une image de Sainte-Thérèse qui a les yeux fermés, qui n'est pas une reproduction qui serait la copie d'une photo, qui est un petit peu personnelle, donc c'est sympa aussi. Quelle est la répartition des tâches entre vous deux ? Eh bien,

  • Geneviève de Besombes

    pour la répartition des tâches, il faut savoir que quand on a démarré... On gérait les mêmes sujets toutes les deux. Et en fait, on s'essoufflait. Clairement, on faisait les mêmes choses. Ce n'était pas top. Et en fait, là, on s'est structuré depuis bientôt un an. Vraiment, chacune a ses sujets. Donc, Alix, la partie plus administrative de l'entreprise, elle s'occupe des colis, de la relation avec les clientes, mais aussi de la relation avec les revendeurs. Parce que depuis septembre l'année dernière, on commence à avoir un... Un petit réseau de revendeurs avec des boutiques, des librairies chrétiennes. Voilà, donc Alix gère cette partie-là et moi, je m'occupe de, j'anime les réseaux sociaux, je m'occupe de la communication interne, enfin interne, on n'est que deux, mais externe. Voilà, Instagram, etc. À l'avant du bateau, quoi. C'est-à-dire que je vais voir la partie commerce. Donc, c'est-à-dire que je contacte les boutiques des revendeurs. Effectivement, Alix reprend le bébé, comme on dit. C'est à peu près ça, la répartition des tâches, oui.

  • Solange Pinilla

    Vous parliez d'Instagram. Quels sont, selon vous, les avantages, les inconvénients de ce moyen de communication ? Alors,

  • Alix Pichelin

    pour la petite anecdote, en fait, à la base, quand on a commencé, c'était moi qui devais m'occuper des réseaux sociaux. Voilà, parce que moi qui suis plus introvertie, c'est vrai qu'on se disait que ça pouvait être un moyen, pour moi aussi, de plus extérioriser les choses. C'est vrai qu'aujourd'hui, les réseaux sociaux, c'est quand même un super moyen, effectivement, pour se développer, pour facilement aussi être connu. Mais en même temps, c'est vrai que ce n'est pas évident parce qu'on met le doigt aussi dans quelque chose. Il faut vraiment être présente. Il faut quand même y penser toujours et tout ça. Donc, ce n'est pas évident. Et c'est vrai qu'au fond, je n'avais pas l'appétence. pour ça. Donc naturellement, c'est Geneviève qui a repris ça, et puis en fait, elle va en parler, mais c'est vrai que ça demande un équilibre à trouver, et puis de maîtriser les choses aussi.

  • Geneviève de Besombes

    Ben oui, c'est ça. J'adore cette anecdote parce que je me souviens d'une vente où Alix devait être community manager de Caladia et que je lui disais prends une photo, fais ci, fais ça. En fait, elle m'a dit ben en fait, j'en ai marre quoi. Tu sais où prendre la photo, quand la prendre. Donc, ben fais-le. Et de manière très très facile, finalement, j'ai récupéré le bébé. Mon ami Instagram, c'est une histoire compliquée. Non, en fait, Instagram, c'est un super outil. Je pense que quand on crée une marque, on n'a pas le choix. Je crois surtout qu'en fait, quand on fait du e-commerce, quand on est sur Internet, on n'a pas le choix d'y aller. Maintenant, Instagram a été douloureux au départ, clairement. Enfin, je trouve qu'il y a des histoires d'algorithmes, etc. qui, en fait, ça peut devenir super aliénant si on en est esclave, en fait, clairement. Alors que c'est un super outil. Donc moi, il y a peu, je pense que c'était... Ouais, à la rentrée, là, septembre dernier, j'ai décidé vraiment... que Instagram, en fait, c'est moi qui allais utiliser cet outil-là. Donc, c'est moi qui décidais quand je voulais poster et que si c'est, je ne sais pas, la tendance des réels, des machins, et que si tu ne fais pas des réels tous les jours, en fait, tu n'es pas eu, tant pis. Et je crois qu'en fait, Instagram, quand même, c'est l'authenticité. Je vois bien que je me dis, allez hop, pendant 15 jours, je ne vais pas publier parce qu'honnêtement, je n'emmènerai pas Instagram avec moi pendant les vacances et du coup, pas qu'à la diapositive. Donc, en fait, je me dis, bon, 15 jours, rien. et puis la rentrée arrive hop on poste un petit truc et il se passe pas grand chose bah en fait non et ça je me suis vachement détachée de ça où je me dis c'est pas grave en fait on a pas créé Caladia justement pour ça voilà se rebouffer par ce genre de réseaux sociaux donc super outil et maintenant je crois que voilà je l'utilise bien et que c'est moi qui décide surtout en fait. Et voilà, c'est vraiment ça. Oui,

  • Solange Pinilla

    c'est vrai que effectivement, je trouve aussi qu'Instagram est assez compliqué à gérer. Et en fait, moi, j'ai tout simplement décidé, là, depuis le carême où j'avais mis en pause les réseaux sociaux, de ne plus me connecter uniquement que le jeudi et le vendredi. Et comme ça, tout le reste de la semaine, j'ai ça en moins comme charge mentale, en fait, parce qu'effectivement, on est toujours en train de se dire, tiens, qu'est-ce que je vais poster, répondre, machin, donc je vais beaucoup mieux. En tout cas, c'est beaucoup plus efficace. Je voulais vous demander, est-ce que parfois vous vous disputez à propos de Caladia ?

  • Alix Pichelin

    Alors en tout cas oui, on a des points de divergence. Et c'est là, en fait ça rejoint un petit peu aussi les tempéraments. C'est vrai qu'on est clairement opposés. Caladia nous a permis en même temps de mieux nous connaître et de mieux connaître l'autre. Du coup de mieux se comprendre. Et c'est vrai que ça arrive de ne pas être d'accord, mais aujourd'hui on arrive aussi à trouver des accords, des compromis. C'est comme un couple aussi, il faut prendre le temps aussi, toutes les deux, de se poser, de se parler, de ne pas être tout le temps la tête dans le travail. C'est important aussi d'avoir des moments fraternels, des moments de détente, des moments de détente, ou en tout cas la conversation. et plus facile et plus fluide aussi pour aborder ce genre de sujet. Oui, en fait,

  • Geneviève de Besombes

    je suis entièrement d'accord. On a un couple, en fait, c'est fou. Et en fait, on doit fonctionner comme ça, avoir des moments de ressourcement, en fait. On s'éloigne un peu de... Par exemple, pour un couple de la maison des enfants, nous, c'est de Caladia, en fait. On se dit, là, on va se faire une après-midi, je ne sais pas, Playa, toutes les deux. On se déconnecte, on ne parle pas de Caladia. On se voit même à l'extérieur, toutes les deux. On fait des dîners avec des copains, parce qu'on a les mêmes amis. Et là, franchement, on n'en parle pas. Et ça nous fait vraiment beaucoup de bien, je crois. Et comme disait Alix, effectivement, on a des tempéraments très opposés. Donc, au départ, effectivement, on a démarré, on était toutes les deux vraiment à l'extrême de nos tempéraments. C'est-à-dire que moi, au moment où j'étais dans la fougue, je veux lancer un truc absolument, Alix, elle était l'opposée, extrême opposée, beaucoup trop prudente. Et donc, on a fait appel, pour vous confier ça, à une amie coach qui nous a justement aidé dans ce sens-là à comprendre les talents de l'une et l'autre et à bien s'organiser. surtout à comprendre comment l'autre fonctionne. Et donc maintenant, par exemple, moi, quand j'ai une idée, parce que j'ai mille idées à la seconde, je veux lancer un truc demain, et bien là, je pose un peu tout, je fais une petite analyse à la Alix, hyper prudente, mais bon, la vertu de la prudence, je l'ai appris cette année. Je me dis, ok, ben... à la fois pour qu'elle comprenne que je lui vends de mon idée non mais surtout pour qu'elle puisse rejoindre le projet et qu'elle comprenne et puis ce qui est dingue c'est que parfois elle va me dire en fait non c'est pas une bonne idée ton truc ça va pas le faire quoi et puis du coup ok carrément on repose un peu tout et puis on y va pas forcément bon voilà donc du coup c'est fou parce qu'on a appris beaucoup de l'une et de l'autre mais c'est beau à la fois ça a renforcé notre amitié surtout Et du coup, moi,

  • Alix Pichelin

    comme Geneviève, maintenant, pose vraiment le projet, ça me permet de le comprendre, de voir où elle veut aller. Et en fait, c'est plus fluide. On a trouvé les outils aussi pour parler de certains sujets, pour que chacune puisse aussi le comprendre et avancer ensemble. Oui,

  • Solange Pinilla

    parce que c'est vrai que quand on s'associe avec une amie, il y a toujours le risque de mettre un peu en péril l'amitié. Donc, on voit que ce n'est pas le cas. Aussi, effectivement, vous êtes chacune de votre côté mariée et vous avez chacune cinq enfants. Comment est-ce que vous articulez vie familiale et vie professionnelle ?

  • Alix Pichelin

    Alors c'est sûr qu'en démarrant Caladia, pour ma part c'est vrai que ça a été quand même un tournant. Je m'étais arrêtée à la naissance de mon aîné de travailler, donc il a fallu quand même réorganiser ma vie personnelle, ma vie familiale et tout ça. Et puis au départ c'est vrai qu'on y a été quand même la tête dedans. Donc on a su recadrer les choses aussi, réajuster vraiment. notre vie professionnelle, notre vie familiale, cet équilibre, il faut sans cesse aussi le réajuster. C'est comme aussi dans une vie de famille et tout ça. Moi, par exemple, quand je vais chercher mes enfants à 4h30, je sais que je laisse mon portable de côté, je suis pleinement avec eux. Mais c'est des choses aussi, voilà, quelquefois il y a des petits combats. Mais aujourd'hui, il y a vraiment des moyens qui nous aident aussi à y arriver, et notamment les vertus aussi. C'est vrai que... La vertu de l'ordre, ça a été un appel que j'ai eu cet été, le devoir d'État, la vie de famille en priorité, et puis le reste aussi on confie à Dieu. Je te laisse rajouter. Effectivement,

  • Geneviève de Besombes

    il y a tant à dire sur ça. Je crois que le plus difficile pour moi dans cette aventure entrepreneuriale, c'est effectivement cet équilibre à trouver. Vraiment, entre vie pro et notre vie de famille, ça nous habite sans cesse. Vraiment, on ne dit pas qu'on y arrive. En tout cas, comme dit Alix, on a les moyens et on sait. On y arrive mieux quand même cette année, ça c'est sûr, c'est certain, parce qu'on met nos priorités. En fait, je me dis que si la famille, ce n'était pas notre priorité, le projet ne serait pas cohérent. Il y a quelque chose qui ne va pas. En fait, ce n'est pas ordonné. Tiens, d'ailleurs, c'est une vertu qu'on a prise cette année aussi, l'ordre. En fait, mettre l'important avant l'urgent, clairement. Et je crois que ça nous a aidés, mais vraiment. Quand on a lancé, on était à fond parce qu'il faut lancer une marque. Donc, ça demande vraiment beaucoup de boulot. Je crois qu'il y en a eu à un moment donné, on était enceinte aussi. Enfin bon, ça faisait partie. Non, après, enfin bon, bref, quoi. C'était la folie. Et en fait, il faut être sur tous les fronts. On est à fond, on court après le temps. Parce que vraiment, une entreprise, c'est ça. C'est qu'on ne s'arrête jamais. En fait, il y a toujours des sujets. Là, on sort de Pâques, on pense déjà à Noël. Donc, en fait, c'est dingue. Et puis, pour la production dans le textile, il faut voir six mois avant. Donc, en fait, voilà. Mais quand bien même, c'est ce que je dis, si la famille n'est pas avant, c'est hors de question. Donc, moi, j'ai décidé que non, en fait. Et c'est pour ça qu'on a une prière qui est hyper forte. C'est celle de Don Dolindo. C'est Jésus, je m'abandonne à toi, à toi d'y penser. On se dit ça à chaque fois. Quand on se dit, là, il y a un enfant malade, on doit partir, on laisse les trucs sur le feu. Il y avait des trucs super importants, urgents, pas importants. Jésus, je m'abandonne à toi d'y penser. Demain, par exemple, j'ai décidé d'accompagner mon fils qui est en CE2 à une course d'orientation. C'est toute la matinée. Autant vous dire, j'ai plein de trucs à faire pour Caladia. Mais je me suis dit, c'est lui d'abord. Et ça lui fait tellement plaisir en plus. Enfin voilà, c'est l'important avant l'urgence. et puis en plus après ça nous on est plutôt en paix par rapport à ça on a des beaux fruits aussi,

  • Solange Pinilla

    ce jour là on va avoir plein de commandes par exemple en lançant votre entreprise vous parliez je crois d'évangéliser avec la mode est-ce que c'est vraiment possible est-ce que vous avez des retours de clientes en ce sens quand on a commencé on avait toutes

  • Alix Pichelin

    les deux le feu et en fait on voulait vraiment annoncer le Christ et pour nous la mode c'était vraiment un moyen aussi bah euh de l'afficher et de pouvoir aussi en parler. C'est vrai qu'aujourd'hui, la mode aussi, il y a beaucoup de textiles, de sweats, de t-shirts à message. mais on se rend compte aujourd'hui que les choses se font aussi de façon très douce. On a beaucoup de retours de clientes qui, par ces messages, finalement, sont vraiment touchées. Ça leur redonne de la confiance. Elles sont, oui, consolées aussi. Et donc on se rend compte finalement que le message de l'évangile touche de cette manière, en portant aussi les vêtements pour les clientes et aussi pour elles c'est un moyen aussi dans leur entourage de partager ces messages-là.

  • Geneviève de Besombes

    Oui, c'est exactement ça. En fait, quand on a démarré, on se disait, c'était un peu proclamer sa foi avec modernité. Et en fait, c'est marrant, mais ce projet-là, il se façonne. J'ai l'impression que le Christ, vraiment, est en train de dire, c'est comme ça que je vois les choses. Et par exemple, ces phrases fortes, Lève-toi et resplendis en fait, finalement, elle est très, très profonde. Et c'est là où c'est beau, c'est que ça rejoint des femmes. on a reçu des messages incroyables avec ce t-shirt confiance et lève-toi resplendie on a reçu des messages incroyables de femmes qui retrouvaient le sourire, le courage la confiance qui avait été éprouvée mais vraiment des choses qui nous ont bouleversées et on s'est dit ok je crois qu'il y a une mission à travers ces phrases et c'est là où justement on se laisse vraiment guider et inspirer quand on réfléchit à ces phrases là c'est pas que euh Proclamer sa foi. Je crois que c'est vraiment aussi aider les gens en profondeur. Il y a quelque chose de, je crois, d'assez profond.

  • Solange Pinilla

    Est-ce que vous savez s'il y a des femmes non chrétiennes qui utilisent vos produits ?

  • Geneviève de Besombes

    Oui, effectivement, on a des retours de femmes qui ne sont pas croyantes parce qu'il y a un côté un peu poétique de notre marque. Je sais qu'il y a des femmes qui aiment beaucoup ça, qui aiment beaucoup cette identité-là, du moins. Le suite Vivre d'amour, c'est un des produits qu'on a le plus vendus. Et il y avait de tout. En vrai, on a eu des retours de femmes qui ne sont pas forcément croyantes, justement. Donc ça, c'est chouette. Et juste par rapport à l'évangélisation aussi, je pensais à ça. En soi, on n'a pas des choses palpables de conversion. c'est comme on évangélise en fait on dépose ses petites graines et puis après c'est le Christ qui fait son job en fait et je crois que c'est ça aussi qu'elle a à dire et c'est pas grave en fait on se dit aussi que juste des messages il y a quelque chose de très beau qui nous touche même à travers les petits langes on a des messages aussi très très beaux et pour le coup c'est le Christ qui fait la suite nous on fait nos petits langes nos petits langes imprimées nos t-shirts avec des beaux messages et puis je crois qu'il fait le reste aussi

  • Solange Pinilla

    Justement à propos de foi, est-ce que cette aventure de Kaladia a influencé votre foi ?

  • Alix Pichelin

    Oui, carrément. Je pense que si Caladia est arrivée dans ma vie, ce n'est pas pour rien. Je pense que ça a éprouvé ma foi. En fait, moi, ce projet, je ne suis pas du tout une entrepreneuse. Donc forcément, il n'y avait pas trop de cadre, même si c'était un peu cadré. Et en fait, moi, j'ai dû vraiment éprouver l'abandon et la confiance. Mais vraiment, surtout la première année. Et c'est très beau parce qu'en fait, j'en sors grandi. Et puis après, je dirais que ça a renforcé aussi ma foi parce qu'en fait... à travers toutes ces collections, ces fleurs et tout ça, et notre communication, et bien finalement, on doit sans cesse aussi se former.

  • Geneviève de Besombes

    Oui, moi je rejoins complètement Alix. Je crois qu'il y a eu un renforcement de ma foi. Je crois que le Seigneur s'est servi de Caladia, mais c'est un truc de dingue. À la fois je me dis, tu crées une marque chrétienne, il faut que ce soit cohérent en fait. À un moment donné, je veux dire, on ne peut pas avoir une vie totalement décalée des valeurs qu'on transmet. C'est absolument pas cohérent et c'est pas logique. Enfin bref, à un moment donné, ça ne tiendra pas dans le temps, c'est pas possible. donc je crois qu'il faut on essaie d'incarner ça aussi mais au delà de ça d'en vivre déjà Donc, je crois qu'il y a une discipline à avoir de mettre toujours le Seigneur au début de nos journées, avant qu'on travaille. Même si c'est le rush et tout ça, franchement, vraiment, on essaie. Ce n'est pas tout le temps simple. C'est comme la prière de couple. Je me dis, voilà, c'est du boulot, c'est du combat. Et avec Alix, on a confié Caladia, c'était la veille de la création, à Paray-le-Monial. Et vraiment, ce qui nous a été dit, c'est franchement, vous priez devant le tabernacle, devant Jésus. Enfin, puisez en lui, quoi. c'est quand même un carrière c'est coeur de Jésus donc on peut pas bon voilà et du coup je crois que oui et moi j'ai découvert pareil comme Alix enfin je me suis pris des claques en fait clairement mais des bonnes claques justement et j'ai découvert des vertus patience douceur prudence humilité enfin franchement cette année ça a été assez dingue et je me dis que de toute façon voilà il faut rester connecté à lui quoi qu'il arrive il n'y a pas de il n'y a pas de sujet on va finir par questions courtes réponses courtes

  • Solange Pinilla

    Complétez cette phrase. La personne humaine est...

  • Alix Pichelin

    Est belle.

  • Geneviève de Besombes

    Moi, je dirais belle aussi.

  • Solange Pinilla

    C'est cohérent entre vous deux. Une couleur que vous aimez.

  • Alix Pichelin

    Le rouge orangé par la chaleur qu'elle dégage.

  • Geneviève de Besombes

    Je crois que moi, c'est le vert par la douceur et la paix qu'elle me donne.

  • Solange Pinilla

    Une femme qui vous inspire.

  • Alix Pichelin

    Eh bien, je dirais Sainte Thérèse de Lisieux, vraiment la sainteté dans le quotidien, dans les petites choses.

  • Geneviève de Besombes

    Oui, pas très original, mais j'ai la même que Calyx. La petite Thérèse, cette simplicité, toute sa vie se remet en question. Il faudrait les petites choses.

  • Solange Pinilla

    Un moment qui vous ressource ?

  • Alix Pichelin

    Au-delà de la prière, je dirais par exemple le jardinage. C'est vrai que c'est un moment où mon esprit se met un peu en pause.

  • Geneviève de Besombes

    Je peux en dire deux. J'ai le dessin. Je crois que la peinture me ressource énormément. et un moment d'adoration.

  • Solange Pinilla

    Que direz-vous à Dieu quand vous le verrez ?

  • Alix Pichelin

    Je crois que je commencerai quand même par lui dire pardon.

  • Geneviève de Besombes

    Je serais tentée, mais je crois que moi, le voyage était épuisant. Je suis contente de vous voir, je suis contente d'arriver.

  • Solange Pinilla

    Merci beaucoup, Alix et Geneviève. Et merci à tous et à toutes de nous avoir écoutés. Nous espérons que cette conversation vous a plu. Nous vous donnons rendez-vous sur le site de Zélie pour que vous puissiez vous abonner gratuitement à la newsletter comme nous l'évoquions au début de ce podcast. Si ce n'est pas déjà fait, évidemment. Le lien, donc, est dans la présentation du podcast. Et à bientôt pour un nouvel épisode.

Description

Dans cet épisode du podcast de Zélie, pour la première fois, nous n’interviewons pas une, mais deux femmes ! Il y a 2 ans et demi, Geneviève de Besombes et Alix Pichelin ont fondé Caladia, une marque de mode et de papeterie joyeuse et colorée, qui diffuse des messages évangéliques : « Lève-toi et resplendis », « Laisse-toi aimer », « Confiance » ou encore « Vivre d’amour ».

Amies depuis l’adolescence, les deux jeunes femmes, qui habitent près de Clisson, ont pourtant des caractères diamétralement opposés, tels le feu et l’eau. Geneviève (à gauche sur la photo) est pétillante et fougueuse, Alix (à droite) paisible et réfléchie. Avec l’expérience - et une aide extérieure -, elles ont appris à apporter à leur aventure entrepreneuriale, pour l’une, l’audace, et pour l’autre, la prudence.

Dans ce podcast animé par Solange Pinilla, rédactrice en chef du magazine Zélie, les deux amies se passent le micro avec rires et complicité. Elles racontent les leçons du lancement de leur marque, leur rapport aux réseaux sociaux, leur manière de mettre « l’important avant l’urgent » - toutes les deux sont mariées et ont cinq enfants chacune -, et leur volonté profonde de confier leur projet au Seigneur - le nom de Caladia venant d’une fleur appelée aussi « Cœur de Jésus ».

Bonne écoute !

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Découvrir le numéro d’avril 2024 > www.magazine-zelie.com/zelie94

(Musique d'ouverture : "The Return" d'Alexander Nakarada CC BY 4.0
Photo © Coll. particulière)

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Transcription

  • Solange Pinilla

    Bonjour à toutes et à tous, vous êtes sur le podcast de Zélie, où vous découvrez des conversations avec des femmes inspirées et inspirantes. Zélie est quant à lui un magazine numérique féminin et chrétien que vous pouvez télécharger sur magazine-zélie.com Est-ce que vous êtes déjà abonné à la newsletter de Zélie ? Au moins une fois par semaine environ, nous vous envoyons des articles, des numéros, des podcasts, des appels à témoignages, de bonnes idées. Vous pouvez vous abonner gratuitement sur la page d'accueil de notre site magazine-zélie.com Aujourd'hui, pour ce nouvel épisode de podcast, nous rencontrons Alix Pichelin et Geneviève de Bessonde, deux femmes qui habitent près de Clisson, entre Anjou et Loire-Atlantique. Elles ont fondé Caladia il y a deux ans et demi, une marque qui allie mode, décoration, féminin, fleurs et foi chrétienne. Elles vont nous parler de leur parcours, de leur aventure entrepreneuriale, de ce qui les fait vibrer au quotidien. Geneviève et Alix, bonjour.

  • Geneviève de Besombes

    Bonjour Solange.

  • Alix Pichelin

    Bonjour Solange.

  • Solange Pinilla

    Pour commencer, quels étaient vos rêves de petite fille ?

  • Alix Pichelin

    Alors je vais commencer en me remémorant que oui, quand j'étais petite fille, c'est vrai que je pense que j'avais déjà cette attention un peu aux autres et de fait, je rêvais d'être infirmière comme maman. mais aussi je me rappelle qu'on avait l'occasion un peu de faire des retraites et j'avais aussi ce rêve de, oui, soit d'être bonne sœur ou ce rêve d'être sainte, voilà, en sortant de retraite, je pense qu'on avait l'occasion d'entendre des vides saints et j'avais ce désir en tout cas au fond de moi.

  • Geneviève de Besombes

    Donc, je suis Geneviève. Ah oui, c'est pas simple. Moi, mon rêve de petite fille, je crois que c'était exploratrice, aventurière. Après, je passais mon temps avec mon frère. J'ai qu'un seul frère et trois sœurs. Et je passais mon temps à me créer des scénarios d'aventure avec lui. On construisait des petits bateaux, des barques. Enfin bref, en fait, en vrai, je prenais pas mal de risques. Et voilà, j'ai toujours rêvé d'aller visiter des trucs un peu dangereux, d'aller voir des usines désaffectées. Franchement, on faisait des trucs un peu foufous. Et c'est drôle parce qu'en fait, je crois que je vois un lien avec aujourd'hui. Clairement. Parce que créer une entreprise et élever des enfants, je crois que c'est vraiment une aventure.

  • Solange Pinilla

    Quel a été votre parcours professionnel à chacune, Alix ?

  • Alix Pichelin

    Après mon bac, j'ai fait un BTS assistante de direction et puis une licence en économie-gestion dans le management des services à domicile. Et après, j'ai commencé dans ma vie professionnelle dans une petite entreprise de services à la personne. Donc j'étais à mi-temps dedans et pour compléter ce mi-temps, j'étais assistante administrative pour une entreprise de courtage de travaux. Puis je me suis rapidement arrêtée à la naissance de mon premier enfant.

  • Geneviève de Besombes

    Alors pour ma part, j'ai fait des études en langue étrangère, appliquées au commerce international avec une petite spécialité anglais-chinois. C'est mon fameux frère qui m'avait inscrite en chinois, je ne l'avais pas demandé à l'époque, on était en colloque. Bref, c'est une anecdote qui me fait rire à chaque fois. Et en fait, grâce à ça, ça m'a ouvert, enfin ça a été une belle expérience finalement, parce que j'ai fait un stage de fin d'études à Shanghai. Et en rentrant à Paris, j'ai pu avoir mon premier job grâce à cette belle expérience. Je travaillais dans une agence de communication, une grande agence de communication. Et j'ai été embauchée au sein de cette agence en tant que responsable du développement commercial. Et encore une fois, il y a du défi là-dedans. Et donc j'ai adoré ça. Et donc j'ai été dans pas mal d'entreprises comme ça. Alors principalement agences de communication, d'autres petites entreprises, sur responsable de la prospection du client jusqu'à la fidélisation des clients existants. Donc j'ai fait ça à peu près huit années. Voilà, et puis après, forcément, les enfants arrivant, au bout de, je crois, mon troisième enfant, après c'était un peu en pointillé, c'est-à-dire qu'en fait, j'avais des mi-temps, etc. Toujours le même métier, mais effectivement plus ralenti.

  • Solange Pinilla

    Alors, comment est-ce que vous vous êtes rencontrés ?

  • Alix Pichelin

    Alors, on rigole parce que c'est vrai que ça fait hyper longtemps qu'on se connaît. En fait, on s'est rencontrés à l'époque, on était jeunes guides. Et Geneviève va raconter vraiment le moment parce qu'elle s'en rappelle plus que moi. Mais en tout cas, c'est vrai que moi, ce qui me... En tout cas, Geneviève, par exemple, c'est vrai qu'elle avait déjà ce franc-parler. Et je crois que notre amitié a commencé... Oui. Voilà, on s'est attiré comme ça et dans le cadre du scoutisme, parce qu'en fait c'est vrai que c'est un cadre vraiment propice aux belles amitiés qui sont profondes dans ce cadre aussi spirituel et dans la nature, on rigole, on se crée des souvenirs et c'est vrai que c'est beaucoup de souvenirs ensemble.

  • Geneviève de Besombes

    Je rajoute en fait, effectivement, de manière assez concrète, parce que je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a marquée. C'est vrai qu'on est très différentes. On était, je crois que c'était une sortie de guide. C'était une des premières sorties. Donc moi, j'étais toute nouvelle. Je crois que je venais d'arriver à Nantes. Et je me souviens que j'étais dans le car et que je croise le regard de cette bonne Alix qui, j'étais déjà surexcitée, enfin voilà, survoltée. Et je la voyais me regarder. Elle va se calmer celle-là. Et c'est drôle, pourtant, on s'est vachement attirés, c'est assez drôle. Je crois qu'il y a dû avoir un jeu, on a dû forcément être un peu ensemble, de manière un peu, t'as pas le choix, un peu forcée. Et en fait, je crois qu'on s'est plus quittés après ça, déjà au guide, et ensuite à l'extérieur. On a continué à se voir, on faisait des sorties ensemble, on n'était pas au lycée, au collège ensemble, mais en tout cas, on passait tout notre temps ensemble. Oui, je crois qu'Alix me faisait beaucoup de bien, mais comme toujours aujourd'hui, cette espèce de douceur et de paix qu'elle a, c'est ça qui m'a attirée. Oui,

  • Solange Pinilla

    effectivement, vous avez des tempéraments assez différents. Pourquoi du coup ce nom de Caladia pour votre marque ? Eh bien,

  • Geneviève de Besombes

    alors Caladia, au moment où on a dû forcément donner un nom à cette marque, on avait défini où on voulait aller, quelle identité un peu, ce qu'on voulait proposer. Eh bien, on s'est posé un matin, on s'est dit à Calix, OK, là, on consacre notre matinée à la recherche de ce nom. Évidemment, c'est primordial et ça va définir plein de choses. Et donc, on s'est posé à la maison là et on a prié le Saint-Esprit. On s'est dit, il faut que ça vienne d'en haut, ça. Il faut vraiment qu'on ait un beau nom, etc. Et on voulait... On était déjà attirés par quelque chose, une connotation de la nature, fleurs, etc. On a pas mal cherché Bible. Dans la vie, je me souviens, on feuilletait la Bible. Moi, j'en regardais un peu sur Internet. On fermait les yeux, on faisait des pauses. Attends, on repart dehors. Enfin, voilà. Ça a été... C'était super, cette matinée. Et puis là, on est tombés sur ce nom d'une plante qui s'appelle le caladium. Le caladium, c'est une plante tropicale qui vient d'Amérique du Sud, qui est hyper rare, très très jolie. Moi, je la trouve assez fascinante. Ses feuillages ont une forme de cœur et elle porte le nom, elle est aussi appelée cœur de Jésus ou aile d'ange. Et donc, cœur de Jésus, en fait, il fallait, enfin, je veux dire, c'était inévitable. Il fallait saisir ce nom, c'était magnifique. Pour nous, c'était une évidence. Après, le temps a passé un petit peu, on s'est dit, attends, le caladium, il y a un côté un peu homéopathique quand même. On en parlait un peu à nos proches, un peu médicamenteux, je ne sais pas. Et puis finalement, effectivement, on l'a féminisé en Caladia. Et à partir de là, c'est ouvert un univers assez dingue du symbolisme des fleurs, très riche. Je crois que c'est ça. Je ne sais pas si Alex, tu veux rajouter quelque chose sur ce nom qu'on a trouvé. Oui,

  • Alix Pichelin

    c'est ça. Et puis, en découvrant le caladium, on a redécouvert toutes ces fleurs avec un symbole chrétien. Et on a trouvé ça merveilleux. On s'est dit, les fleurs, c'est universel, c'est plein de joie. Et en fait, ça nous a tout de suite inspirés. Et oui, on se voyait déjà créer des produits. C'était hyper réchouant.

  • Solange Pinilla

    Parce que justement, qu'est-ce qui vous a amené à vous dire, tiens, on va lancer une marque de mode et de décoration comme ça ?

  • Alix Pichelin

    Alors à la base c'est vrai que l'idée c'était plutôt de créer une boutique chrétienne à Clisson. En fait moi ça faisait quelques années que j'habitais à Clisson et il n'y avait pas grand chose que ce soit pour offrir ou... pour soi. Donc on a travaillé sur ce premier projet avec Geneviève, mais c'était quand même assez audacieux, déjà le fait d'avoir une boutique, un loyer, c'était quand même un loyer conséquent. Et puis en fait, très naturellement, on s'est dit finalement, pourquoi pas créer nos propres produits, et puis du coup de commencer plus simplement aussi par un site internet. En fait,

  • Geneviève de Besombes

    c'était plus réaliste par rapport à nos attentes et à notre vie. de maman avec cinq enfants vivant à la campagne. Néanmoins, cette idée de boutique, elle reste dans nos cœurs. Et je crois qu'un jour, on se le dit tout le temps, on est hyper attiré par ça, mais je crois qu'il y a un temps pour tout. Mais vraiment, ouvrir une boutique à la diapositive, c'est un peu notre rêve, d'aller à la rencontre de ces gens, de discuter, bref. Et puis pour en revenir sur l'identité de Fleur, je trouve que c'est quand même un moyen d'évangéliser avec douceur, je crois. Il y a quelque chose de beau, de joyeux. Je crois que c'est un moyen assez doux, en tout cas.

  • Solange Pinilla

    Effectivement, si je résume, depuis deux ans et demi, vous avez sorti cinq collections, donc chacune autour d'une fleur, comme on le disait, Caladia, Passiflore, Obépine, Rose, Coquelicot et bientôt Ancoli, avec à chaque fois de la papeterie, un vêtement pour femmes et un vêtement pour enfants à peu près. Alors, est-ce que vous pouvez nous donner un peu un exemple d'une collection que vous avez créée à partir d'une de ces fleurs ?

  • Geneviève de Besombes

    déjà petit teaser vous connaissez le nom de la prochaine fleur déjà on a besoin d'être hyper inspiré pour le choix de cette fleur et on s'est dit de manière hyper logique déjà on prend des fleurs de saison ça c'est une évidence on prend des fleurs de saison et déjà on les choisit comme ça et puis on fait attention aussi à l'année liturgique il y a des fleurs qui peuvent raconter des choses par exemple la passiflore c'est pas l'exemple que je vais prendre parce qu'il va être le plus parlant ça va être le coquelicot Donc c'est cette fameuse collection qu'on a sortie l'année dernière autour de cette belle fleur des champs, le coquelicot, et avec cette phrase biblique Lève-toi et reste splendide Donc on y a vu une très très belle image de la femme qui s'épanouit devant le regard de Dieu. Et en fait, ce qui est assez incroyable, ce que je dis, c'est qu'à ce moment-là, les coquelicots, il y en avait partout. C'était superbe. Et donc on s'est dit, effectivement, il faut vraiment qu'on se suive comme ça. À la fois, ça nous inspire au quotidien. Effectivement, on a la chance d'être à la campagne, donc voilà, pour nous, c'est vachement inspirant. Et puis par rapport à cette fleur-là, en tout cas, si je dois donner l'exemple du coquelicot, il y a un vrai travail derrière, c'est-à-dire qu'au-delà de la palette de couleurs et tout, on s'inspire déjà de la palette naturelle de cette fleur, pour le symbole, etc. Je crois que maintenant, on a décidé vraiment d'être accompagné, entre guillemets. Et notamment avec le coquelicot, on est allé à la rencontre d'une sœur, une religieuse, qui s'appelle Sœur Odile, de l'abbaye de Poitiers. Aujourd'hui, je crois qu'elle a déménagé d'ailleurs, mais on est toujours en contact. Et en fait, elle est passionnée de permaculture, mais aussi du symbolisme des fleurs et des plantes. et ça a été incroyable cette rencontre parce que justement on avait déjà le coquelicot mais on avait besoin d'une espèce de confirmation est-ce que c'est cohérent est-ce que ce qu'on raconte et donc elle nous a vraiment guidé nous a donné des conseils elle nous a dit en quoi elle voit le coquelicot cette image de la femme elle nous a mis aussi sur cette petite piste et donc voilà comment on travaille effectivement sur nos fleurs je ne sais pas si Alix tu veux rajouter quelque chose en tout cas le coquelicot je trouve que c'est un bel exemple de... Du travail d'une fleur à une collection ? Oui,

  • Alix Pichelin

    c'est ça. Et puis après, c'est un vrai travail à deux. C'est vraiment un temps qui nous est donné, si on puise vraiment aussi notre inspiration dans la prière aussi. Donc il y a tout un travail de recherche de la fleur, de son symbolisme.

  • Solange Pinilla

    Comment est-ce que vous choisissez les produits que vous fabriquez ? Par exemple, vous faites des sweats et des t-shirts, souvent pour femmes ou enfants. Du coup, pourquoi des sweats et pas un foulard ?

  • Geneviève de Besombes

    Ah ah ah, le foulard ! On a déjà travaillé beaucoup sur le foulard. Mais effectivement, nous on veut des... En fait, on est un peu novice dans le milieu du textile, la mode. Donc déjà, c'est des accessoires, des vêtements simples qui ne demandent pas trop de boulot pour nous. C'est-à-dire qu'on ne sait pas dessiner une blouse avec des détails, etc. et ça demanderait trop de boulot. Pourquoi pas plus tard ? Parce que l'idée, c'est vraiment d'avoir nos propres imprimés qui racontent une histoire et qui transmettent un message. aussi, on le fait déjà avec nos petits langes mais on aimerait vraiment avancer et continuer justement là-dessus sur la création d'imprimés qui racontent quelque chose au-delà d'un message très concret à travers simplement un bel imprimé on y retrouverait du symbole très fort et voilà pourquoi aujourd'hui on est sweet parce que c'est facile à porter je pense qu'on se porte un peu tous les jours on veut des choses esthétiquement sympas, confortables Et puis surtout, voilà, plutôt facile à faire parce qu'on en est là et qu'on a deux ans et demi d'entreprise et que, voilà, pour l'instant, effectivement, c'est comme ça. Mais en tout cas, on aspire à des choses peut-être un peu plus travaillées. Voilà.

  • Alix Pichelin

    Nos produits sont majoritairement fabriqués en France et puis sinon aussi au Portugal.

  • Geneviève de Besombes

    Toute l'impression de notre textile est portugais, donc on a vraiment sélectionné un atelier pour ça, sur des matières qui sont plutôt naturelles. On fait assez attention à l'encre aussi qui est utilisée, parce que les langes c'est quand même pour les bébés. Donc ça on fait très attention, et puis aussi à la qualité. Alors on s'est dit, c'est pas parce qu'on est une marque catholique, avec des petits messages, qu'on passe par Monsieur T-shirt, et on fait imprimer, et puis ça part au deuxième lavage. On a appris de nos erreurs parce qu'effectivement, on a un peu démarré comme ça, ce qui est tout à fait normal. Et là, on s'est dit, OK, on veut quand même une marque Cali, avec des belles matières. Par exemple, coton bio, il n'y a aucune matière synthétique. Et on a envie quand même que les femmes ne le gardent pas en pyjama, que ça ne soit pas un haut de pyjama, mais qu'on puisse le garder tous les jours. C'est un peu ça. Et donc, je pense qu'on avance vers ça. Donc, on a choisi Portugal pour ça, parce que c'est Cali, c'est proche. Et voilà, c'est assez fait de manière qualitative et en durabilité, c'est top. Mais là, on a des projets, on va s'éloigner un petit peu, tout en faisant attention à l'atelier et à la façon dont, les conditions de travail, on fait aussi attention à ça, à la qualité aussi. Mais pour autant, on ne partira pas non plus très très très loin.

  • Alix Pichelin

    Je terminerai juste en précisant, c'est vrai qu'on a eu beaucoup de chance aussi de pouvoir... rencontrer des personnes et du coup de pouvoir s'entourer de personnes très professionnelles, notamment une designer textile et aussi une personne qui nous conseille et qui nous aide avec l'atelier portugais

  • Solange Pinilla

    C'est vrai que ce qui caractérise votre marque, je trouve, c'est les couleurs qui sont très joyeuses, fraîches. Je trouve ça vraiment chouette. Et je me demandais aussi, il y a beaucoup de dessins, d'illustrations dans vos produits. Qui est-ce qui dessine tout ça ?

  • Geneviève de Besombes

    C'est moi, Geneviève. C'est moi qui dessine. En fait, avant de créer le projet, on a fait un petit bilan de talent, toutes les deux, pour un peu se conforter dans ce projet-là. Et à l'issue de ce bilan de talent, j'avais pris des cours de dessin quand j'étais petite et ça m'a toujours enfouie au fond. J'adore dessiner. Il y a quelque chose de pacifiant. J'aime beaucoup dessiner. Et en fait, j'ai commencé. Et puis Alix me dit, c'est canon, continue. Avant, on passait par une illustratrice. et puis on s'est dit, une histoire de fou déjà en vrai, et puis elle m'a dit mais vas-y, en plus si ça procure de la joie c'est sympa, etc. Donc effectivement j'illustre, je dessine Alex fait partie du processus créatif aussi, vraiment on travaille toutes les deux, elle m'aide elle fait aussi des petits croquis, etc. mais oui, c'est moi qui dessine Oui,

  • Solange Pinilla

    d'ailleurs, c'est vrai que c'est parfois des images un peu décalées. Décalées, c'est peut-être un peu fort, mais par exemple, vous aviez fait un dessin de Saint-Jean-Paul II qui dessine des lunettes avec ses doigts, je ne sais pas si c'est clair, qu'il y a une photo qui existe, mais effectivement, c'est plutôt atypique. Ou aussi une image de Sainte-Thérèse qui a les yeux fermés, qui n'est pas une reproduction qui serait la copie d'une photo, qui est un petit peu personnelle, donc c'est sympa aussi. Quelle est la répartition des tâches entre vous deux ? Eh bien,

  • Geneviève de Besombes

    pour la répartition des tâches, il faut savoir que quand on a démarré... On gérait les mêmes sujets toutes les deux. Et en fait, on s'essoufflait. Clairement, on faisait les mêmes choses. Ce n'était pas top. Et en fait, là, on s'est structuré depuis bientôt un an. Vraiment, chacune a ses sujets. Donc, Alix, la partie plus administrative de l'entreprise, elle s'occupe des colis, de la relation avec les clientes, mais aussi de la relation avec les revendeurs. Parce que depuis septembre l'année dernière, on commence à avoir un... Un petit réseau de revendeurs avec des boutiques, des librairies chrétiennes. Voilà, donc Alix gère cette partie-là et moi, je m'occupe de, j'anime les réseaux sociaux, je m'occupe de la communication interne, enfin interne, on n'est que deux, mais externe. Voilà, Instagram, etc. À l'avant du bateau, quoi. C'est-à-dire que je vais voir la partie commerce. Donc, c'est-à-dire que je contacte les boutiques des revendeurs. Effectivement, Alix reprend le bébé, comme on dit. C'est à peu près ça, la répartition des tâches, oui.

  • Solange Pinilla

    Vous parliez d'Instagram. Quels sont, selon vous, les avantages, les inconvénients de ce moyen de communication ? Alors,

  • Alix Pichelin

    pour la petite anecdote, en fait, à la base, quand on a commencé, c'était moi qui devais m'occuper des réseaux sociaux. Voilà, parce que moi qui suis plus introvertie, c'est vrai qu'on se disait que ça pouvait être un moyen, pour moi aussi, de plus extérioriser les choses. C'est vrai qu'aujourd'hui, les réseaux sociaux, c'est quand même un super moyen, effectivement, pour se développer, pour facilement aussi être connu. Mais en même temps, c'est vrai que ce n'est pas évident parce qu'on met le doigt aussi dans quelque chose. Il faut vraiment être présente. Il faut quand même y penser toujours et tout ça. Donc, ce n'est pas évident. Et c'est vrai qu'au fond, je n'avais pas l'appétence. pour ça. Donc naturellement, c'est Geneviève qui a repris ça, et puis en fait, elle va en parler, mais c'est vrai que ça demande un équilibre à trouver, et puis de maîtriser les choses aussi.

  • Geneviève de Besombes

    Ben oui, c'est ça. J'adore cette anecdote parce que je me souviens d'une vente où Alix devait être community manager de Caladia et que je lui disais prends une photo, fais ci, fais ça. En fait, elle m'a dit ben en fait, j'en ai marre quoi. Tu sais où prendre la photo, quand la prendre. Donc, ben fais-le. Et de manière très très facile, finalement, j'ai récupéré le bébé. Mon ami Instagram, c'est une histoire compliquée. Non, en fait, Instagram, c'est un super outil. Je pense que quand on crée une marque, on n'a pas le choix. Je crois surtout qu'en fait, quand on fait du e-commerce, quand on est sur Internet, on n'a pas le choix d'y aller. Maintenant, Instagram a été douloureux au départ, clairement. Enfin, je trouve qu'il y a des histoires d'algorithmes, etc. qui, en fait, ça peut devenir super aliénant si on en est esclave, en fait, clairement. Alors que c'est un super outil. Donc moi, il y a peu, je pense que c'était... Ouais, à la rentrée, là, septembre dernier, j'ai décidé vraiment... que Instagram, en fait, c'est moi qui allais utiliser cet outil-là. Donc, c'est moi qui décidais quand je voulais poster et que si c'est, je ne sais pas, la tendance des réels, des machins, et que si tu ne fais pas des réels tous les jours, en fait, tu n'es pas eu, tant pis. Et je crois qu'en fait, Instagram, quand même, c'est l'authenticité. Je vois bien que je me dis, allez hop, pendant 15 jours, je ne vais pas publier parce qu'honnêtement, je n'emmènerai pas Instagram avec moi pendant les vacances et du coup, pas qu'à la diapositive. Donc, en fait, je me dis, bon, 15 jours, rien. et puis la rentrée arrive hop on poste un petit truc et il se passe pas grand chose bah en fait non et ça je me suis vachement détachée de ça où je me dis c'est pas grave en fait on a pas créé Caladia justement pour ça voilà se rebouffer par ce genre de réseaux sociaux donc super outil et maintenant je crois que voilà je l'utilise bien et que c'est moi qui décide surtout en fait. Et voilà, c'est vraiment ça. Oui,

  • Solange Pinilla

    c'est vrai que effectivement, je trouve aussi qu'Instagram est assez compliqué à gérer. Et en fait, moi, j'ai tout simplement décidé, là, depuis le carême où j'avais mis en pause les réseaux sociaux, de ne plus me connecter uniquement que le jeudi et le vendredi. Et comme ça, tout le reste de la semaine, j'ai ça en moins comme charge mentale, en fait, parce qu'effectivement, on est toujours en train de se dire, tiens, qu'est-ce que je vais poster, répondre, machin, donc je vais beaucoup mieux. En tout cas, c'est beaucoup plus efficace. Je voulais vous demander, est-ce que parfois vous vous disputez à propos de Caladia ?

  • Alix Pichelin

    Alors en tout cas oui, on a des points de divergence. Et c'est là, en fait ça rejoint un petit peu aussi les tempéraments. C'est vrai qu'on est clairement opposés. Caladia nous a permis en même temps de mieux nous connaître et de mieux connaître l'autre. Du coup de mieux se comprendre. Et c'est vrai que ça arrive de ne pas être d'accord, mais aujourd'hui on arrive aussi à trouver des accords, des compromis. C'est comme un couple aussi, il faut prendre le temps aussi, toutes les deux, de se poser, de se parler, de ne pas être tout le temps la tête dans le travail. C'est important aussi d'avoir des moments fraternels, des moments de détente, des moments de détente, ou en tout cas la conversation. et plus facile et plus fluide aussi pour aborder ce genre de sujet. Oui, en fait,

  • Geneviève de Besombes

    je suis entièrement d'accord. On a un couple, en fait, c'est fou. Et en fait, on doit fonctionner comme ça, avoir des moments de ressourcement, en fait. On s'éloigne un peu de... Par exemple, pour un couple de la maison des enfants, nous, c'est de Caladia, en fait. On se dit, là, on va se faire une après-midi, je ne sais pas, Playa, toutes les deux. On se déconnecte, on ne parle pas de Caladia. On se voit même à l'extérieur, toutes les deux. On fait des dîners avec des copains, parce qu'on a les mêmes amis. Et là, franchement, on n'en parle pas. Et ça nous fait vraiment beaucoup de bien, je crois. Et comme disait Alix, effectivement, on a des tempéraments très opposés. Donc, au départ, effectivement, on a démarré, on était toutes les deux vraiment à l'extrême de nos tempéraments. C'est-à-dire que moi, au moment où j'étais dans la fougue, je veux lancer un truc absolument, Alix, elle était l'opposée, extrême opposée, beaucoup trop prudente. Et donc, on a fait appel, pour vous confier ça, à une amie coach qui nous a justement aidé dans ce sens-là à comprendre les talents de l'une et l'autre et à bien s'organiser. surtout à comprendre comment l'autre fonctionne. Et donc maintenant, par exemple, moi, quand j'ai une idée, parce que j'ai mille idées à la seconde, je veux lancer un truc demain, et bien là, je pose un peu tout, je fais une petite analyse à la Alix, hyper prudente, mais bon, la vertu de la prudence, je l'ai appris cette année. Je me dis, ok, ben... à la fois pour qu'elle comprenne que je lui vends de mon idée non mais surtout pour qu'elle puisse rejoindre le projet et qu'elle comprenne et puis ce qui est dingue c'est que parfois elle va me dire en fait non c'est pas une bonne idée ton truc ça va pas le faire quoi et puis du coup ok carrément on repose un peu tout et puis on y va pas forcément bon voilà donc du coup c'est fou parce qu'on a appris beaucoup de l'une et de l'autre mais c'est beau à la fois ça a renforcé notre amitié surtout Et du coup, moi,

  • Alix Pichelin

    comme Geneviève, maintenant, pose vraiment le projet, ça me permet de le comprendre, de voir où elle veut aller. Et en fait, c'est plus fluide. On a trouvé les outils aussi pour parler de certains sujets, pour que chacune puisse aussi le comprendre et avancer ensemble. Oui,

  • Solange Pinilla

    parce que c'est vrai que quand on s'associe avec une amie, il y a toujours le risque de mettre un peu en péril l'amitié. Donc, on voit que ce n'est pas le cas. Aussi, effectivement, vous êtes chacune de votre côté mariée et vous avez chacune cinq enfants. Comment est-ce que vous articulez vie familiale et vie professionnelle ?

  • Alix Pichelin

    Alors c'est sûr qu'en démarrant Caladia, pour ma part c'est vrai que ça a été quand même un tournant. Je m'étais arrêtée à la naissance de mon aîné de travailler, donc il a fallu quand même réorganiser ma vie personnelle, ma vie familiale et tout ça. Et puis au départ c'est vrai qu'on y a été quand même la tête dedans. Donc on a su recadrer les choses aussi, réajuster vraiment. notre vie professionnelle, notre vie familiale, cet équilibre, il faut sans cesse aussi le réajuster. C'est comme aussi dans une vie de famille et tout ça. Moi, par exemple, quand je vais chercher mes enfants à 4h30, je sais que je laisse mon portable de côté, je suis pleinement avec eux. Mais c'est des choses aussi, voilà, quelquefois il y a des petits combats. Mais aujourd'hui, il y a vraiment des moyens qui nous aident aussi à y arriver, et notamment les vertus aussi. C'est vrai que... La vertu de l'ordre, ça a été un appel que j'ai eu cet été, le devoir d'État, la vie de famille en priorité, et puis le reste aussi on confie à Dieu. Je te laisse rajouter. Effectivement,

  • Geneviève de Besombes

    il y a tant à dire sur ça. Je crois que le plus difficile pour moi dans cette aventure entrepreneuriale, c'est effectivement cet équilibre à trouver. Vraiment, entre vie pro et notre vie de famille, ça nous habite sans cesse. Vraiment, on ne dit pas qu'on y arrive. En tout cas, comme dit Alix, on a les moyens et on sait. On y arrive mieux quand même cette année, ça c'est sûr, c'est certain, parce qu'on met nos priorités. En fait, je me dis que si la famille, ce n'était pas notre priorité, le projet ne serait pas cohérent. Il y a quelque chose qui ne va pas. En fait, ce n'est pas ordonné. Tiens, d'ailleurs, c'est une vertu qu'on a prise cette année aussi, l'ordre. En fait, mettre l'important avant l'urgent, clairement. Et je crois que ça nous a aidés, mais vraiment. Quand on a lancé, on était à fond parce qu'il faut lancer une marque. Donc, ça demande vraiment beaucoup de boulot. Je crois qu'il y en a eu à un moment donné, on était enceinte aussi. Enfin bon, ça faisait partie. Non, après, enfin bon, bref, quoi. C'était la folie. Et en fait, il faut être sur tous les fronts. On est à fond, on court après le temps. Parce que vraiment, une entreprise, c'est ça. C'est qu'on ne s'arrête jamais. En fait, il y a toujours des sujets. Là, on sort de Pâques, on pense déjà à Noël. Donc, en fait, c'est dingue. Et puis, pour la production dans le textile, il faut voir six mois avant. Donc, en fait, voilà. Mais quand bien même, c'est ce que je dis, si la famille n'est pas avant, c'est hors de question. Donc, moi, j'ai décidé que non, en fait. Et c'est pour ça qu'on a une prière qui est hyper forte. C'est celle de Don Dolindo. C'est Jésus, je m'abandonne à toi, à toi d'y penser. On se dit ça à chaque fois. Quand on se dit, là, il y a un enfant malade, on doit partir, on laisse les trucs sur le feu. Il y avait des trucs super importants, urgents, pas importants. Jésus, je m'abandonne à toi d'y penser. Demain, par exemple, j'ai décidé d'accompagner mon fils qui est en CE2 à une course d'orientation. C'est toute la matinée. Autant vous dire, j'ai plein de trucs à faire pour Caladia. Mais je me suis dit, c'est lui d'abord. Et ça lui fait tellement plaisir en plus. Enfin voilà, c'est l'important avant l'urgence. et puis en plus après ça nous on est plutôt en paix par rapport à ça on a des beaux fruits aussi,

  • Solange Pinilla

    ce jour là on va avoir plein de commandes par exemple en lançant votre entreprise vous parliez je crois d'évangéliser avec la mode est-ce que c'est vraiment possible est-ce que vous avez des retours de clientes en ce sens quand on a commencé on avait toutes

  • Alix Pichelin

    les deux le feu et en fait on voulait vraiment annoncer le Christ et pour nous la mode c'était vraiment un moyen aussi bah euh de l'afficher et de pouvoir aussi en parler. C'est vrai qu'aujourd'hui, la mode aussi, il y a beaucoup de textiles, de sweats, de t-shirts à message. mais on se rend compte aujourd'hui que les choses se font aussi de façon très douce. On a beaucoup de retours de clientes qui, par ces messages, finalement, sont vraiment touchées. Ça leur redonne de la confiance. Elles sont, oui, consolées aussi. Et donc on se rend compte finalement que le message de l'évangile touche de cette manière, en portant aussi les vêtements pour les clientes et aussi pour elles c'est un moyen aussi dans leur entourage de partager ces messages-là.

  • Geneviève de Besombes

    Oui, c'est exactement ça. En fait, quand on a démarré, on se disait, c'était un peu proclamer sa foi avec modernité. Et en fait, c'est marrant, mais ce projet-là, il se façonne. J'ai l'impression que le Christ, vraiment, est en train de dire, c'est comme ça que je vois les choses. Et par exemple, ces phrases fortes, Lève-toi et resplendis en fait, finalement, elle est très, très profonde. Et c'est là où c'est beau, c'est que ça rejoint des femmes. on a reçu des messages incroyables avec ce t-shirt confiance et lève-toi resplendie on a reçu des messages incroyables de femmes qui retrouvaient le sourire, le courage la confiance qui avait été éprouvée mais vraiment des choses qui nous ont bouleversées et on s'est dit ok je crois qu'il y a une mission à travers ces phrases et c'est là où justement on se laisse vraiment guider et inspirer quand on réfléchit à ces phrases là c'est pas que euh Proclamer sa foi. Je crois que c'est vraiment aussi aider les gens en profondeur. Il y a quelque chose de, je crois, d'assez profond.

  • Solange Pinilla

    Est-ce que vous savez s'il y a des femmes non chrétiennes qui utilisent vos produits ?

  • Geneviève de Besombes

    Oui, effectivement, on a des retours de femmes qui ne sont pas croyantes parce qu'il y a un côté un peu poétique de notre marque. Je sais qu'il y a des femmes qui aiment beaucoup ça, qui aiment beaucoup cette identité-là, du moins. Le suite Vivre d'amour, c'est un des produits qu'on a le plus vendus. Et il y avait de tout. En vrai, on a eu des retours de femmes qui ne sont pas forcément croyantes, justement. Donc ça, c'est chouette. Et juste par rapport à l'évangélisation aussi, je pensais à ça. En soi, on n'a pas des choses palpables de conversion. c'est comme on évangélise en fait on dépose ses petites graines et puis après c'est le Christ qui fait son job en fait et je crois que c'est ça aussi qu'elle a à dire et c'est pas grave en fait on se dit aussi que juste des messages il y a quelque chose de très beau qui nous touche même à travers les petits langes on a des messages aussi très très beaux et pour le coup c'est le Christ qui fait la suite nous on fait nos petits langes nos petits langes imprimées nos t-shirts avec des beaux messages et puis je crois qu'il fait le reste aussi

  • Solange Pinilla

    Justement à propos de foi, est-ce que cette aventure de Kaladia a influencé votre foi ?

  • Alix Pichelin

    Oui, carrément. Je pense que si Caladia est arrivée dans ma vie, ce n'est pas pour rien. Je pense que ça a éprouvé ma foi. En fait, moi, ce projet, je ne suis pas du tout une entrepreneuse. Donc forcément, il n'y avait pas trop de cadre, même si c'était un peu cadré. Et en fait, moi, j'ai dû vraiment éprouver l'abandon et la confiance. Mais vraiment, surtout la première année. Et c'est très beau parce qu'en fait, j'en sors grandi. Et puis après, je dirais que ça a renforcé aussi ma foi parce qu'en fait... à travers toutes ces collections, ces fleurs et tout ça, et notre communication, et bien finalement, on doit sans cesse aussi se former.

  • Geneviève de Besombes

    Oui, moi je rejoins complètement Alix. Je crois qu'il y a eu un renforcement de ma foi. Je crois que le Seigneur s'est servi de Caladia, mais c'est un truc de dingue. À la fois je me dis, tu crées une marque chrétienne, il faut que ce soit cohérent en fait. À un moment donné, je veux dire, on ne peut pas avoir une vie totalement décalée des valeurs qu'on transmet. C'est absolument pas cohérent et c'est pas logique. Enfin bref, à un moment donné, ça ne tiendra pas dans le temps, c'est pas possible. donc je crois qu'il faut on essaie d'incarner ça aussi mais au delà de ça d'en vivre déjà Donc, je crois qu'il y a une discipline à avoir de mettre toujours le Seigneur au début de nos journées, avant qu'on travaille. Même si c'est le rush et tout ça, franchement, vraiment, on essaie. Ce n'est pas tout le temps simple. C'est comme la prière de couple. Je me dis, voilà, c'est du boulot, c'est du combat. Et avec Alix, on a confié Caladia, c'était la veille de la création, à Paray-le-Monial. Et vraiment, ce qui nous a été dit, c'est franchement, vous priez devant le tabernacle, devant Jésus. Enfin, puisez en lui, quoi. c'est quand même un carrière c'est coeur de Jésus donc on peut pas bon voilà et du coup je crois que oui et moi j'ai découvert pareil comme Alix enfin je me suis pris des claques en fait clairement mais des bonnes claques justement et j'ai découvert des vertus patience douceur prudence humilité enfin franchement cette année ça a été assez dingue et je me dis que de toute façon voilà il faut rester connecté à lui quoi qu'il arrive il n'y a pas de il n'y a pas de sujet on va finir par questions courtes réponses courtes

  • Solange Pinilla

    Complétez cette phrase. La personne humaine est...

  • Alix Pichelin

    Est belle.

  • Geneviève de Besombes

    Moi, je dirais belle aussi.

  • Solange Pinilla

    C'est cohérent entre vous deux. Une couleur que vous aimez.

  • Alix Pichelin

    Le rouge orangé par la chaleur qu'elle dégage.

  • Geneviève de Besombes

    Je crois que moi, c'est le vert par la douceur et la paix qu'elle me donne.

  • Solange Pinilla

    Une femme qui vous inspire.

  • Alix Pichelin

    Eh bien, je dirais Sainte Thérèse de Lisieux, vraiment la sainteté dans le quotidien, dans les petites choses.

  • Geneviève de Besombes

    Oui, pas très original, mais j'ai la même que Calyx. La petite Thérèse, cette simplicité, toute sa vie se remet en question. Il faudrait les petites choses.

  • Solange Pinilla

    Un moment qui vous ressource ?

  • Alix Pichelin

    Au-delà de la prière, je dirais par exemple le jardinage. C'est vrai que c'est un moment où mon esprit se met un peu en pause.

  • Geneviève de Besombes

    Je peux en dire deux. J'ai le dessin. Je crois que la peinture me ressource énormément. et un moment d'adoration.

  • Solange Pinilla

    Que direz-vous à Dieu quand vous le verrez ?

  • Alix Pichelin

    Je crois que je commencerai quand même par lui dire pardon.

  • Geneviève de Besombes

    Je serais tentée, mais je crois que moi, le voyage était épuisant. Je suis contente de vous voir, je suis contente d'arriver.

  • Solange Pinilla

    Merci beaucoup, Alix et Geneviève. Et merci à tous et à toutes de nous avoir écoutés. Nous espérons que cette conversation vous a plu. Nous vous donnons rendez-vous sur le site de Zélie pour que vous puissiez vous abonner gratuitement à la newsletter comme nous l'évoquions au début de ce podcast. Si ce n'est pas déjà fait, évidemment. Le lien, donc, est dans la présentation du podcast. Et à bientôt pour un nouvel épisode.

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