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Changer de vie, choisir le vin X Pierre en Bouteille cover
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3 Verres 1 Micro

Changer de vie, choisir le vin X Pierre en Bouteille

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54min |30/10/2025
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54min |30/10/2025
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Description

Et si tout quitter pour se consacrer au vin n’était pas une folie, mais un pari sur soi ? 🍷
Dans cet épisode, on part à la rencontre de Pierre, plus connu sous le nom de Pierre en Bouteille, influenceur passionné et passeur d’émotions autour du vin.
Il nous raconte sa reconversion, les doutes et les déclics qui l’ont conduit à faire du vin son quotidien, mais aussi la création de son projet et sa vision moderne du vin sur les réseaux sociaux.

Au programme : une dégustation du Château Le Pin Beausoleil 2016, un Bordeaux Supérieur au charme authentique, des anecdotes savoureuses, et une bonne dose d’inspiration pour tous ceux qui rêvent de changer de cap.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur 3 vers 1 micro, donc aujourd'hui on a la chance d'avoir Pierre avec nous, bonjour Pierre,

  • Speaker #1

    bonjour Maïlis,

  • Speaker #0

    donc plus connu sous le nom Pierre en bouteille du coup sur les réseaux sociaux, est-ce que tu peux rapidement te présenter à nos auditeurs s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, donc moi effectivement c'est Pierre en bouteille, j'ai créé ma chaîne Instagram il y a... C'était début de l'année 2025 et pour vous faire une petite présentation, alors à la base moi je ne suis pas du tout issu du milieu du vin, je suis issu d'un parcours, on entend assez dans la reconversion du vin. C'est-à-dire que j'ai fait un paquet, des études universitaires jusqu'en licence de mécanique, donc qui n'a absolument rien à voir, à Poitiers. Et en fait, on dit que c'est les voyages qui forment la jeunesse. Ensuite, après ma licence, je suis arrivé dans le milieu de la finance, un peu par hasard. J'ai été amené à bouger à Paris, rencontrer ma compagne et venir sur Lyon. C'est à Lyon que j'ai découvert un pays de la gastronomie, des bons vivants. On apprend à goûter et à déguster plein de bonnes choses. Là, ça éveille des petites choses en nous. C'est comme ça que mon amour pour le vin a débuté. et puis suite à un souci médical j'ai... pas pu continuer dans la finance et en fait ça s'est plutôt bien corrélé je vais dire avec avec mon parcours de vie parce que je commençais aussi peut-être à m'essouffler un peu dans ce milieu là et et ça coïncider avec justement un peu la naissance l'éveil du vin à moi je me suis rapproché on va dire que c'était ma guérison alors voilà il y en a pour qui ça peut être ça peut être l'inverse pour moi ça a été un petit peu voilà ma guérison et donc je me suis Je me suis baigné dedans, on va dire. Et pour nourrir tout ça, j'ai fait des formations. J'ai beaucoup lu. Beaucoup, beaucoup, beaucoup lu. J'ai acheté plein de livres qu'on me recommandait. Et puis après, moi, je suis quelqu'un de curieux. Donc, je suis assez à l'aise à discuter avec les cavistes, les sommeliers. Puis, quand on parle de vin avec les gens, ils adorent.

  • Speaker #0

    On est généralement de m'accueillir.

  • Speaker #1

    C'est toujours avec le sourire. Voilà. C'est vrai. Donc, forcément, ça crée des liens, des relations. Les gens vous recommandent, vous conseillent des choses. et puis après avoir fait fait une formation avec l'école des vins spiritueux et une autre avec Franck Thomas, les formations courtes qu'il propose, parce que je ne voulais pas repartir dans des parcours trop longs de formation je me suis dit je vais aller faire un tour de France des régions viticoles pour aller rencontrer vignerons et vigneronnes qui vont m'apprendre leur métier, ce qu'ils font et que ce serait la meilleure école d'aller sur le terrain Et puis ma compagne m'a dit, c'est une bonne idée, mais il y a peut-être des gens qui s'intéresseraient aussi de suivre ton parcours, donc pourquoi pas faire des vidéos et mettre ça sur les réseaux, ne serait-ce que pour tes amis, ta famille, et puis après qui souhaiterait te suivre. puis ça peut être inspirant aussi donc je dis bah pourquoi pas effectivement et donc est née comme ça l'idée de faire Pierre en bouteille où on suit un peu mes aventures dans les différentes régions de France à la rencontre de vignerons et de vigneronnes qui m'apprennent leur métier, qui m'apprennent comment on fait leur vin, qui me parlent de leur vigne, de leur vinification, et puis aussi de leur histoire. Parce que derrière chaque vin, il y a quand même un ou une personne, voire des fois des équipes qui travaillent. Donc c'est intéressant d'avoir à la fois le côté produit, puis aussi le côté humain, ce qui manquait beaucoup dans ma vie d'avant. Donc j'avais besoin de renouer avec ce sens-là, le sens de la terre. Je trouve que le vin, c'est un produit magnifique, parce qu'on peut... C'est un des rares produits avec lequel... on peut avoir une expression géographique, une expression de terroir.

  • Speaker #0

    Ok, très bien dit, très belle définition.

  • Speaker #1

    Je vais bosser.

  • Speaker #0

    Ça se voit. Non mais j'aime beaucoup. C'est simple et en même temps ça veut tout dire, quoi. C'est pas mal.

  • Speaker #1

    Tu vas avoir un cépage que tu vas pouvoir planter dans diverses régions de France. Il ne va pas s'exprimer de la même manière, sans forcément qu'il y ait même déjà l'intervention de l'homme. Je trouve ça magnifique. C'est une belle expression d'une identité, d'un terroir. Et quelqu'un m'a dit une fois ça. c'est un peu pareil avec le fromage et le miel, et c'est vrai. Et c'est des produits qu'on... Oui,

  • Speaker #0

    c'est l'environnement qui prend une place énorme dans le goût en soi final, du coup, sans intervention de l'homme.

  • Speaker #1

    Une vraie expression de terroir, et je trouve ça magnifique, parce que du coup, on a une diversité énorme de vins, et c'est un produit aujourd'hui qui en manque de vitesse. Voilà. Et je trouvais ça aussi assez intéressant d'essayer pas de lui redonner ses lettres de noblesse, mais de lui remettre Merci. un peu en devant de la scène, parce qu'on est quand même un pays où on mange bien et on boit bien, il faut le dire, et remettre C'est un petit peu l'amour du vin auprès des gens, sur un produit qu'on connaît depuis des années et sur lequel on a quand même un savoir-faire assez ancien. Pour moi, c'est important. Et là, je retrouve du sens, effectivement, dans ce que je fais.

  • Speaker #0

    Ok. Quoi de mieux que le produit final ? Du coup, on a une... Un petit rituel à travers un micro, c'est qu'on accompagne toujours un podcast avec une dégustation. Donc aujourd'hui, étant donné que tu vis à Lyon maintenant, je me suis dit, Bourgogne, je pense qu'il doit tout connaître, donc je suis allée vraiment à l'inverse. on va déviter du Bordeaux en plus je crois que c'est le premier Bordeaux qu'on déguste de tous nos épisodes c'est un honneur et donc du coup on est sur le château le Pain Beau Soleil, c'est en 2016 c'est du coup à Bordeaux Supérieur rapidement c'est un très petit domaine, seulement 8 hectares situé sur un côtois argilo calcaire donc il va vraiment entre les deux mers donc il va vraiment donner une empreinte Sur les cépages, on est sur du merlot majoritairement. Et on a du cabarnet franc et du cabernet sauvignon. Pour le reste, je te laisse déguster. Me dire ce que tu en penses.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Et j'ai quelques petites annotations si tu as besoin.

  • Speaker #1

    D'accord. Déjà, il a une belle couleur.

  • Speaker #0

    On est vraiment sur un rubis assez profond.

  • Speaker #1

    On reconnaît la pâte de Bordeaux. Et puis on voit effectivement à ce robe qu'il a... Moi, mon truc, c'est de voir un... à partir du moment où tu as des reflets un petit peu rangés qui apparaissent, pour moi, je suis pratiquement sûr qu'il a plus de 5 ans après dater plus lâche, c'est pas mon métier, c'est plus compliqué. Ça viendra avec le temps, j'espère. Mais en tout cas, on voit qu'il a un peu de vieillissement. On reconnaît la pâte également. Alors, tes amandes végétaux. Moi, ce que j'ai dit à toi, c'est...

  • Speaker #0

    C'est pas mal. Il dit, il dit.

  • Speaker #1

    Tout de suite, ouais. Il y en a qui disent végétaux, moi je dis poivrons. C'est la marque pour moi. du cabernet du cabernet parce que en loire il ya beaucoup de cabernet c'est vrai et il semble très fort c'est un végétaux et pour moi c'est le poivron parce que le poivron à la base je n'aime pas du tout c'est un légume que je n'avais mais c'est fou ça

  • Speaker #0

    personnellement je déteste les champignons et je me trouve exceptionnelle à trouver quelque chose que je n'aime pas mais je pense c'est le paradoxe de on sait qu'on n'aime pas notre cerveau de suite à une alarme

  • Speaker #1

    Soit il se dit danger ou alors attention.

  • Speaker #0

    Ce sont des choses que j'adore et que je vois tous les jours. Je me dis, purée, c'est vrai, c'est horrible, je ne l'ai pas eu. Des fois,

  • Speaker #1

    c'est plus compliqué de les retrouver. Mais ça me permet d'identifier assez rapidement, généralement, ces secteurs. Et puis, comme tu disais, un peu d'odeur de sous-bois. On est dans le bandeau, on ne va pas épiloguer parce qu'il demande à ce qu'on goûte.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Il a gardé encore de la fraîcheur.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire, je suis très surprise. Parce que j'avais peur que ce soit dur là sans manger, sincèrement. Et bien très étonnamment, ouais.

  • Speaker #1

    Il a gardé beaucoup de fraîcheur, je m'attendais aussi à avoir quelque chose d'un peu plus concentré, peut-être plus sur le café, tu vois, le tabac.

  • Speaker #0

    Et rugueux un peu plus, ouais. Tu sens le café un peu, mais j'ai tiré même vers la réglisse un peu en fin de bouche.

  • Speaker #1

    C'est vrai, effectivement.

  • Speaker #0

    Je déteste ça, donc je l'ai eu. Tout de suite, tu l'as eu. Mais ouais, je trouve ça assez... Très surprise, franchement.

  • Speaker #1

    Ouais, moi je le trouve très agréable, tu vois. Et je pense qu'effectivement, il peut se conserver encore quelques années pour peut-être se fondre.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que déjà, on est sur 2016, du coup. Ouais.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    je pense qu'on aurait pu tirer encore 3-4 ans mais en même temps cette fraîcheur change et je la trouve assez intéressante c'est intéressant parce que mine de rien il a quand même un peu d'évolution il est vachement digeste à boire il fait combien de degrés ?

  • Speaker #1

    14,5 quand même on n'oublie pas que c'est un border mais dans le verre une fois qu'il est bu on ne les a pas tant que ça les 14,5 franchement le mite on dirait un peu comme un Beaujolais assez frais assez facile Guri effectivement les Bordelais n'ont pas aimé qu'on dise roulettes mais c'est très bon quand même effectivement mais ce que j'aime beaucoup effectivement c'est qu'on peut avoir des vins avec de l'évolution comme ça et même pour les jeunes générations dont on fait partie qui veulent des vins assez frais, assez faciles à boire et bien Bordeaux 2016 a réussi en tout cas sur ce domaine là à sortir ce type de cuvée et ça peut être surprenant effectivement et c'est bien venu dans le monde du vin d'avoir ce genre de cuvée Merci.

  • Speaker #0

    Merci. C'est vrai qu'on a un peu l'image de Bordeaux qui fait des vins assez structurés, assez forts entre guillemets pour les gens qui s'y connaissent pas. Et puis un peu ce Bordeaux bashing qui est toujours pendant quelques années. Et je trouve qu'on ne met pas assez en avant que Bordeaux s'est vraiment remis en question. Il y a vraiment une réelle volonté d'aller sur des vins plus faciles à boire mais qui n'enlèvent pas du tout leur complexité, leur manière de travailler. et en même temps qui, comme tu l'as très bien dit, vont plaire à la nouvelle génération, ce qui est le souci, je pense, premier de tout le monde, où on change, on ne consomme pas pareil que nos grands-parents, nos parents, et je pense que nos enfants ne consommeront pas pareil que nous, donc c'est un peu le jeu, et je trouve ça assez surprenant, sincèrement, c'est un très très bon vin.

  • Speaker #1

    Ouais, merci pour cette découverte.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Du coup... Assez fou quand même, tu es du milieu de la finance, par ton parcours de vie quand même, du jour au lendemain tu te dis, allez go, je me lance dans le vin. Alors tu t'es lancé dans le vin, du coup pour expliquer réellement ce que tu fais, tu es plus du côté du influenceur, si je ne me trompe pas, dans le sens, plutôt tu racontes une histoire, tu racontes ton parcours. Est-ce que ce parcours il a une finalité en soi ? Est-ce que tu as une idée ? Est-ce que c'est, je ne sais pas moi, ouvrir une structure peut-être plus tard ? Que ça soit racheter un domaine ou alors avoir un bar à vin, des choses comme ça ? Ou est-ce que tu es plus dans je découvre et puis en fait, ça me plaît peut-être cette idée d'esprit de tout en découvrir ? Oui,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup de réponses à ta question. Je vais la reprendre depuis le départ. Je ne suis pas arrivé dedans du jour au lendemain. Ça s'est fait petit à petit. Mais pour préciser ce que je disais tout à l'heure dans mon parcours, je ne t'ai pas tout dit, c'est que j'ai quand même de la famille qui est dans le vin.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Tricheur. J'ai triché. C'était un secteur qui ne m'avait jamais forcément attiré. Et aujourd'hui, je me dis que le destin doit peut-être un peu exister. Mais en gros, j'ai un grand-oncle qui a des vignes et qui fait vinifier ses raisins par son genre. Il a un domaine à Bordeaux, entre deux mers également, Bordeaux et Bordeaux supérieur. Et puis, mon père... Tous les dimanches, il nous faisait goûter une goutte de vin dans un verre d'eau, depuis qu'on est petit. Donc c'est un rituel qu'on avait, il nous faisait goûter, alors c'était toujours du Bordeaux évidemment, parce que mon oncle étant à Bordeaux,

  • Speaker #0

    c'était du Bordeaux. C'était assez logique.

  • Speaker #1

    Oui. Et j'ai été donc depuis tout petit, accoutumé et habitué à connaître le vin, mais sans que ça éveille chez moi quoi que ce soit. Et c'est vraiment le fait d'avoir eu ce souci médical qui m'a donné du temps en fait pour... penser à moi et repenser un petit peu ma vie et ce que je voulais faire, qui a permis de construire un peu ce parcours-là. Et quand on a lancé effectivement, je dis on parce que ma compagne également est effectivement dans le projet, on a lancé cette chaîne Instagram. Le but, alors influenceur c'est très galvaudé aujourd'hui comme terme.

  • Speaker #0

    C'est toujours pérennatif, alors qu'en soi c'est juste un partage d'expérience peut-être ?

  • Speaker #1

    Exactement. Moi l'idée c'est de mettre en lumière notre vignoble je dis mineau français pour commencer et après international on verra parce que quand tu me parlais de projet Pierre en bouteille n'a pas de frontières donc l'idée ce serait pourquoi pas d'aller un peu plus loin petit à petit et puis pas forcément ça a été commun parce que j'ai choisi justement Pierre en bouteille parce que c'était ouvert à tout type de breuvage c'est vrai Donc l'idée c'est de pouvoir parler aussi de tout, pas particulièrement le vin et la bière, particulièrement on va dire le vin, et puis d'aller également sur les spiritueux.

  • Speaker #0

    Tu t'ouvres à tout ce qui est possible, même peut-être l'huile d'olive, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Je vais rester quand même sur ce qui va être.

  • Speaker #0

    Ce qu'on consomme avec des degrés alcooliques de préférence.

  • Speaker #1

    Alors j'allais dire justement ce qui est alcoolisé et ce qui ne l'est pas aussi, parce qu'on a aujourd'hui... Un gros engouement pour sans alcool. Et puis, je pense que c'est dans le temps, c'est dans notre mouvance aussi. Ça me rend curieux. Et il y a aujourd'hui quelques personnes, je pense notamment aux Sobreliers, qu'on peut retrouver sur les réseaux sociaux, qui font des boissons sans alcool gastronomiques. Je trouve ça très intéressant et je suis très curieux. Les vins aussi qui viennent sans alcool, les spiritueux sans alcool. Alors j'en fais pas la biologie, mais c'est quelque chose aujourd'hui qui arrive et sur lequel il faut être curieux. Et puis, Pierre Embouteille, je suis là effectivement pour parler de tout ça, sans me mettre forcément de frontières, comme je disais tout à l'heure, que ce soit des frontières idéologiques. Que ce soit des frontières géographiques, ce serait de pouvoir justement essayer de partager avec les gens tout ce qu'on peut consommer en accompagnement d'un repas, d'un apéro, tout ce qui peut être festif ou ce qui peut être liquide. l'huile d'olive tout à l'heure, ça peut être une piste et une idée tu vas peut-être ouvrir un nouveau panel sur ce que je peux faire et la finalité modeste il en faut une peut-être,

  • Speaker #0

    je ne sais pas je ne sais pas

  • Speaker #1

    sur ce projet Pierre en bouteille, moi l'idée c'est de kiffer, parce que avant tout c'est d'aller rencontrer les gens et d'apprendre ce qu'ils font et ça, il n'y aura jamais assez d'une vie pour le faire, le partager avec les gens, leur apprendre des choses le vin c'est pas qu'une bouteille c'est aussi tout un boulot derrière pour sortir une cuvée il faut un an aujourd'hui quel métier a comme finalité a comme durée long une année pour pouvoir sortir un produit qui se consomme en 3 minutes quelques minutes ce serait quelques secondes pour les plus aficionados et qui se partagent autant après titre personnel moi j'aimerais bien avoir une cuvée à mes 60 ans ah en note coûte rendez-vous

  • Speaker #0

    dans quelques années je garde ces deux secondes est-ce que ce sera avec mes vignes est-ce que ce sera sur du négociation une collaboration tu verras vraiment je ne mets pas de barrière j'aimerais bien à mes 60 ans avoir une cuvée et puis

  • Speaker #1

    Ce serait travailler dans le secteur du vin, plutôt dans la partie noturisme et communication. Je n'ai pas de connaissances particulières sur la viticulture et la manière de conduire une vigne ou de faire du vin. Je n'ai pas envie de me lancer dans les études pour faire ça. Ça me plairait énormément, mais ça me demanderait trop de temps et d'investissement. Aujourd'hui, je me connais assez pour dire que ce n'est plus le moment. Par contre, les accompagner sur la visibilité, faire découvrir nos vignobles, c'est quelque chose qui me plaît énormément. Générique J'ai un contact assez facile avec les gens. J'ai travaillé avant la finance. J'ai fait aussi du commerce parce que j'adore le relationnel avec les gens. Donc je vous dis que c'est des choses que j'ai apprises qui peuvent me servir et aujourd'hui servir aussi ce secteur pour que tout le monde y soit content.

  • Speaker #0

    Bien sûr, ouais. C'est hyper intéressant cet aspect que tu vas rencontrer les vignerons. On a souvent cette image que si on n'est pas fils d'eux ou fille d'eux dans le monde du vin, c'est assez compliqué de bien être accueilli. Je pense que tu en es la preuve inverse du coup. Même si tu as baigné un peu, mais je pense que c'est quelque chose que tu ne mets pas souvent en avant. Tu préfères peut-être toi te mettre en avant et dire au domaine, j'aimerais moi apprendre à vous connaître. Comment tu vois, comment tu as ressenti l'accueil que tu as donné des vignerons face à un projet qui est quand même assez innovateur pour eux ? Il faut le rappeler, ils ne sont pas toujours très à l'aise sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est vrai. La jeune génération de vignerons, elle est beaucoup plus à l'aise. Les anciens, c'est beaucoup plus compliqué. et généralement ils ont des équipes autour pour faire ça mais l'accueil il a été exceptionnellement chaleureux c'est trop bien mais c'est savoureux de le dire est-ce que c'est le fait d'arriver en disant j'explique mon projet aussi je leur dis moi j'ai envie d'apprendre un peu ce que vous faites pour mieux me connaître sur le vin j'ai pas envie d'écumer tous les barres à vin pour goûter des verres je préfère venir vous voir et que vous me racontiez ce qu'il y a dans la bouteille qui fait que derrière on le déguste d'une autre manière et puis c'est comme je disais tout à l'heure c'est rencontrer des gens donc à partir du moment où on s'intéresse aussi à ceux qui produisent le vin, l'accueil est formidable parce que c'est les mieux placés pour en parler, ceux qui le font.

  • Speaker #0

    Bien sûr, oui.

  • Speaker #1

    Donc arriver comme ça avec mon étiquette d'amateur, leur dire, moi je fais le Tour de France pour rencontrer les vignerons, en même temps je fais des vidéos avec vous si vous êtes d'accord, on parle un peu de ce que vous faites et les gens apprennent à découvrir votre région, votre façon de voir les choses, vos cuvées, et puis la vigne bouge beaucoup que ce soit en On sépage en mode de culture, on parle d'actualité, États-Unis, réchauffement climatique. Il y a tellement de sujets qu'ils ont envie d'aborder que moi, je passe une journée ou deux avec eux, ça ne suffit pas. Et ils me disent tous, il faut venir nous voir. Si vous avez l'occasion, venez nous voir, les portes sont ouvertes. Et ils ont plaisir à discuter, de ceux que j'ai rencontrés, en tout cas.

  • Speaker #0

    Non, il y en a pas mal, donc on va prendre ça pour une généralité. Dans ton petit tour de France, comment ça se passe ? Est-ce que c'est plus... au contact que tu vas visiter le région ou t'aimerais avoir, je sais pas moi, un domaine par région, comment tu le vois du coup ?

  • Speaker #1

    J'aimerais faire un domaine par région, bien que le domaine soit pas représentatif forcément de sa région, mais c'est du contact, essentiellement, parce que j'ai commencé à appeler mon oncle, forcément, puisque c'est le premier vers qui je me suis tourné pour mon projet qui m'a dit, ben Banco, d'abord curieux, parce que lui il fait plutôt partie de la vieille génération,

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    plutôt curieux au début, puis il m'a dit Ouais pourquoi pas on peut tenter l'aventure c'est pourtant pas le premier domaine que je suis allé voir et filmé parce que en parlant de mon projet à des amis autour de moi forcément après ça fait émulation puis les gens ont envie de vous aider comme je disais tout à l'heure quand tu parles de vin avec des gens dans le sourire, c'est toujours chaleureux. Tu ne vas jamais t'engueuler sur le vin. Tu vas toujours trouver un accord, un consensus, quelque chose. C'est toujours du bonheur. Et donc, les gens, ils ont envie de t'aider. Et j'ai un ami qui m'a présenté quelqu'un qui travaillait dans le vin. je ne sais plus s'il était agent ou de l'autre conseil je l'ai contacté, je lui ai parlé de mon projet il m'a dit, ne bouge pas j'aime ton projet je vais appeler quelques personnes à qui je pense et je reviens vers toi s'ils sont ok une heure après j'avais 5 numéros de téléphone et 5 noms de personnes qui étaient vignerons et vigneronnes qui étaient ok pour me rencontrer je suis tombé un peu sur le cul et je me suis dit à ce moment là, ce que je fais c'est chouette c'est bien,

  • Speaker #0

    c'est cool que t'as eu en... au début qui a été facilité parce que des fois ça peut être complexe et je pense que le problème où les gens ont cet a priori peut-être sur le domaine du vin qui peut être assez fermé ou autre et perso j'en ai fait partie c'est plus t'as tellement une crainte que du coup tu vas pas y aller et je pense que c'est plutôt ça alors que quand tu parles surtout à des vignerons ou autres ils ont plus envie la fin c'est que tu dégustes leur vin parce que comme tu disais Merci. c'est un travail tellement d'orfèvrerie. Ils consacrent leur vie quand tu les écoutes. Moi, des fois, je ne me sens même pas légitime de goûter leur vin. Ou d'en parler. D'ailleurs, tu rebondis sur un truc très intéressant. Tu te mets l'étiquette d'amateur. Tu commences à avoir, on peut dire, le terme de la bouteille. Du coup... Mais... Est-ce que tu ne te sens toujours pas légitime ? Comment tu vois le... je pense pas que c'est le bon mot mais comment tu te mets face à un vigneron tu l'abordes comment cette relation peut-être ?

  • Speaker #1

    très humblement parce que je pense que je me considérerais toujours comme un enfant dans une bouteille de vin à la fois excité de déballer un cadeau donc de le goûter et en même temps impressionné par la diversité qu'on va avoir puis c'est chic vous tombiez devant une grande étiquette ou un domaine, un vigneron, une vigneronne réputée, pour dire, wow, est-ce que je vais l'apprécier à sa juste valeur ? Est-ce que j'ai assez de connaissances, de recul, d'expérience ? Donc, moi, je leur dis honnêtement que je n'ai pas d'expérience. Je leur explique mon parcours, un peu comme ce que j'ai fait tout à l'heure en introduction. Et eux, en fait, ils sont très contents de ça parce qu'ils préfèrent avoir quelqu'un qui n'y connaît pas. connaît rien qui va poser des questions, plutôt qu'un grand savant à qui ils ne vont pas avoir grand chose à apprendre parce que c'est déjà beaucoup de choses. Et moi, enfin, nous les amateurs, même novices, même... ceux qui n'y connaissent rien, on est des matières brutes. C'est-à-dire qu'on a tout à apprendre de ces milieux-là. Et j'essaye d'aller voir les jeunes générations, justement. Quand je dis jeunes générations, c'est à peu près moins de 40 ans, dans le milieu du vin.

  • Speaker #0

    Beaucoup de gens qui vont être contents, tu sais.

  • Speaker #1

    Si vous avez plus de 40 ans, je peux aussi dire vous. Mais ce que je trouve intéressant, c'est qu'ils ont une accessibilité et on va parler un peu le même langage. Parce que des fois, c'est aussi des reconversions. ça va être des gens qui n'aiment pas du tout ce milieu-là.

  • Speaker #0

    Il y en a de plus en plus.

  • Speaker #1

    Il y en a de plus en plus et donc ils vont être contents que des gens qui partagent un peu leur façon de voir la vie, qui recherchent du sens, qui viennent les voir avec les mêmes questions que se sont posées, donc ils vont avoir les bonnes réponses. Et puis des fois, c'est juste des enfants de vignerons qui reprennent mais qui ont aussi des amis qui ne font pas du tout partie de ce milieu-là parce que les jeunes générations d'aujourd'hui vont étudier un peu partout dans le monde, dans des grandes villes, donc côtoient d'autres personnes. Et donc, ils ont une accessibilité, une ouverture sur le monde et à vos vocabulaire qui est très accessible pour les gens, ils ont envie de partager. Et donc, je trouve ça... Je trouve que c'est cool de parler avec ces grands sabots, d'y aller avec beaucoup d'humilité. Et comme on nous a toujours dit à l'école, quand on ne sait pas, on ne sait pas. Oui,

  • Speaker #0

    il faut le dire, en fait. Je pense que c'est plus ça où... Même dans la vie en général, on n'ose pas souvent... C'est grave, alors que... Il faut oser.

  • Speaker #1

    On passera pas pour un con.

  • Speaker #0

    Un peu, mais deux minutes.

  • Speaker #1

    Ouais, au pire deux minutes, et puis on aura appris quelque chose.

  • Speaker #0

    Non, non, mais clairement, tu as tout total fait raison. Aujourd'hui, tu t'exprimes du coup sur une plateforme qui est quand même très connue, principalement parce que je crois que t'as YouTube un petit peu, mais c'est quand même Instagram ta base. Moi, j'ai remarqué ça, mais je pense que tu vas me le confirmer. Depuis le Covid, il y a eu un boom d'influenceurs de... Créateur de contenu, du moins dans le monde du vin, j'ai trouvé ça assez fulgurant. On a eu la chance d'en interviewer quelques-uns, mais je pense que c'est parce qu'ils avaient le temps aussi. Malheureusement, le notourisme a été fermé, donc ils se sont posé des questions. Est-ce que, comment toi tu le vois ? Est-ce qu'aujourd'hui tu trouves qu'il y a beaucoup de concurrence ? Ou est-ce que, comme tu le dis, le vin c'est tellement singulier qu'au final tu n'as pas même ton épingle à tirer du jeu ? Comment tu vois ça ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas qu'il y ait de concurrence dans ce que je fais en tout cas, parce que j'ai l'intime conviction et j'espère profondément qu'on est tous là pour soutenir la filière, surtout dans les moments comme ça. On est les relais, on est là pour leur donner de la visibilité, faire parler d'eux et leur donner une plateforme d'expression. Donc on n'est pas là pour se mettre des bâtons dans les roues, au contraire, on est plus là pour s'épauler, en tout cas c'est comme ça que je le vois et que je le ressens, parce que... Sur Instagram, sur les réseaux sociaux, on se suit tous à peu près. On a tous notre patte, on a tous notre singularité. Donc il y a des gens chez qui une personnalité va plus se plaire que d'autres. Et c'est super parce que s'il y a des gens qui ne se retrouvent pas dans mon contenu, dans ce que je fais, ils vont aimer ce que quelqu'un d'autre va faire et qui va parler du vin. Et c'est super parce qu'il va trouver quelqu'un qui va lui parler du vin ou de la viticulture ou autre, comme il a envie de l'entendre. Et ça c'est chouette avant tout. Pendant le Covid, on a bu beaucoup de vin. Tous, je pense, parce qu'il fallait noyer notre chagrin de rester enfermé. Donc à mon avis, il y a beaucoup de gens, on ne va pas refaire le speech, mais beaucoup de gens se sont remis en question. Et à mon avis, chez beaucoup, le vin a été une révélation dans le sens où ils ont eu le temps de goûter, ils ont eu le temps d'apprécier. ils ont le temps de se poser dessus de cuisiner aussi chez eux donc s'intéresser peut-être aux accords énormément et donc ça a créé de la curiosité chez des gens qui recherchaient je pense en reconversion comme moi du sens et qui se sont dit bah tiens Instagram c'est facile les réseaux sociaux de chez moi je peux faire du contenu très facilement avec un téléphone donc simplicité rapidité, efficacité accessible à tous le bon combo et donc moi là-bas je suis pas du tout à l'aise de me voir et d'être filmé donc ça a été un gros travail c'est pour ça que quand ma compagne m'a dit t'as qu'à te filmer, t'as qu'à faire des vidéos juste et ouais on va voir,

  • Speaker #0

    pourquoi pas et puis faut oublier tous ces a priori je pense qu'il faut passer un cap sur le podcast je déteste entendre ma voix mais je pense que c'est tout et je monte mes épisodes donc vous n'imaginez pas ce qu'on va faire mais je pense que c'est un cap et au final ce que tu retiens et je pense qu'on est dans le même mindset c'est vraiment la rencontre au final de la personne si tu peux la faire partager tant mieux bon malheureusement des fois du coup on doit entendre notre voix ou voir notre visage mais

  • Speaker #1

    c'est plus dans cet aspect là que je pense que tu dois être ouais et puis on s'accepte aussi toi tu fais tes montages moi je fais aussi mes montages vidéo donc je m'entends et je me vois j'ai la double punition mais au fur et à mesure ça nous permet aussi de nous améliorer, j'entends quand je fais un montage, j'entends 15 fois les mêmes questions que je pose à la personne parce que je refais la partie, la minute je la reballe 15 fois pour faire le montage et on s'entend on s'écoute, du coup on apprend aussi à se dire putain c'est pas mal ce que j'ai posé comme question là, à ce moment là ou alors celle là n'était pas pertinente à ce moment là et pour le prochain épisode on s'améliore donc je trouve que c'est un exercice qui est plutôt cool, comme tout exercice il faut le pratiquer, évidemment et Et je ne sais plus ce que...

  • Speaker #0

    que tu me demandais tout à l'heure sur la réseau social sur la plateforme est-ce que la concurrence est-ce que c'était dur non non mais c'est bon tu as répondu t'inquiète pas et c'est peut-être une question simple bête mais est-ce que du coup c'est facile parler de vin sur Instagram est-ce qu'il n'y a pas d'imitation le sujet je ne sais pas ça peut être l'alcool tu vois juste simplement Est-ce que c'est compliqué ou pas ?

  • Speaker #1

    Je souris parce que, si, si, c'est très encadré. La loi Evin, en France, met beaucoup de barrières, effectivement, à ce qu'on parle d'alcool. Et c'est normal parce que ça reste un produit qui, quand on en abuse... peut apporter des complications très graves. Donc c'est normal qu'il y ait un encadrement. On a des messages de prévention à mettre. L'idée, c'est toujours de montrer que c'est un produit qui... savouré, qui peut être consommé aussi bien dans les moments festifs que dans des moments plus singuliers. On peut aimer ne prendre qu'un verre d'alcool pour goûter de temps en temps, on peut ne pas aimer l'alcool, c'est pour ça que je te disais que je m'ouvre aussi aux sans-alcool, aux breuvages, parce que j'ai envie de parler de tout. Mais l'encadrement, effectivement, est strict. Il faut faire attention. On ne va pas dire de conneries, il faut bien penser à ces petits messages de prévention. Et tu vois le nombre de contenus qu'on a sur le vin et sur l'alcool, sur les réseaux sociaux, traduit bien que ce n'est pas compliqué d'en parler. Il faut juste le faire dans les règles du jeu.

  • Speaker #0

    Oui, il faut juste bien le faire. Mais c'est ce que souvent, bien sûr, pour rapidement expliquer, la loi Évent, c'est une loi française qui encadre toutes les règles liées à tout. breuvage qui aurait de l'alcool du coup ça n'en cas de pas que le vin et typiquement les vignerons s'en plaignent surtout pour tout ce qui est la promotion on va dire shooting photo campagne de pub parce que typiquement si je me trompe pas il ya une des règles c'est interdiction de voir quelqu'un boire parce que ça peut inciter faire des choses comme ça c'est pour ça que quand vous regardez des fois vous pouvez vous dire pourquoi la bouteille il est tout seul par exemple pourquoi il ya personne à côté mais c'est simplement interdit parce que ça peut... influencer ou autre et du coup ils se disent ah bah maintenant c'est bête mais je peux pas montrer mon produit comme je veux alors du coup c'était pour savoir comment toi t'aborder après il y a des règles qui accompagnent typiquement si tu travailles dans le monde du vin t'as le droit du coup parce que c'est quand même ton travail c'est ça qui est hyper paradoxal mais je pense que c'est avec d'autres produits aussi où c'est un produit en même temps qui limite de l'art, enfin vraiment il y a un vrai travail, un vrai savoir-faire ... Et à côté de ça, malheureusement, c'est un produit qui offre un danger, un potentiel danger pour notre santé. Comment tu es à l'aise face à ce petit paradoxe, entre guillemets ?

  • Speaker #1

    Je suis très content que tu partages ça parce que je partage la même analyse. Et tu as dit, c'est un paradoxe en France qu'on est... Alors, je ne sais pas si c'est la loi la plus restrictive, mais en tout cas...

  • Speaker #0

    Je pense que c'est la plus connue, on va dire.

  • Speaker #1

    C'est la plus connue et c'est celle qui encadre le plus. plus les alcools en général en france mais ça touche particulièrement le vin et le vin ça nous touche parce que c'est un produit identitaire qui nous appartient on est quelques pays en europe à être enfin le vin c'est le berceau européen l'europe c'est le berceau du vin et en france on l'a élevé on peut le dire avec quelques autres pays au sommet d'art parce qu'on peut très bien faire de la piquette comme le meilleur vin du monde. Sur un territoire qui est quand même pas très grand, qui a une diversité géologique extraordinaire, on en revient à ce qu'on disait tout à l'heure, le vin permet d'exprimer un terroir. Donc c'est quand même un produit magnifique. On peut les citer, comme on disait, sur les doigts d'une main. Ils ne sont pas énormément à pouvoir exprimer une identité comme ça d'un pays. Et ne pas pouvoir en faire la promotion, ça a un côté très frustrant parce que ça fait vivre quand même une grosse partie de notre économie primaire, puisque c'est les métiers de l'agriculture. Ça fait vivre énormément de gens qui passent du temps, et comme on disait tout à l'heure, pour sortir une bouteille de vin, il faut un an. Donc le boulot qu'il faut pour sortir ce produit-là, il est énorme. Quand on a des aléas climatiques qui peuvent mettre à mal une récolte, c'est un an de perdu. Donc, il faut recommencer. En fait, le vin, peut-être pareil dans les eaux spiritueuses, mais particulièrement Bonne... c'est l'apprentissage du temps long et quand à la fin un vigneron va vous sortir une bouteille et j'en parlais avec le premier épisode que j'ai sorti avec Lucia Mineur en pouille fumée qui me disait que 2024 c'était compliqué et qu'ils étaient contents quand ils ont sorti leur... 2024 ou 2025 d'ailleurs je crois que c'est 2024 oui qu'ils ont sorti leur cuvée elle m'a dit le boulot qu'il y a derrière on est fier d'avoir sorti ce produit là et derrière bah y'a non plus encadrement qui fait que tu ne peux pas non plus en parler comme tu veux. Tu ne peux pas forcément le mettre en avant alors que tu as sué pour pouvoir justement sortir ce produit-là. Donc, c'est un jeu d'équilibriste à avoir. C'est pour ça que je pense que ce que je fais et ce que font les influenceurs, même dans cette catégorie du vin, c'est hyper important parce qu'on est d'excellents relais. Ils n'ont pas forcément le temps, les vignerons, de mettre en avant aussi leurs produits. Donc, c'est un très bon relais pour parler de ça. aussi à une génération qui n'a pas l'habitude de consommer du vin ou alors peu ou alors dans d'autres formats et à mon sens faut qu'on arrive à avancer faut pas que les choses restent figées dans le temps tout bouge tout avance il faut qu'on arrive à avancer pour qu'on ne perd pas cette filière et cette identité nationale qui est à mon sens hyper importante parce que si demain il ya et puis le vent en France.

  • Speaker #0

    On sera au chômage.

  • Speaker #1

    On sera au chômage et puis on va perdre quand même une grosse partie de...

  • Speaker #0

    Au-delà de ça, il y a une vraie identité en soi et même une historique. Il y a une vraie histoire. Franchement, j'en cherche tous les jours des produits qui ont autant d'histoires, mais en même temps... autant d'innovation, parce que que ça soit même dans la vigne ou en termes de communication, de packaging de marketing franchement c'est dans tout le secteur et c'est quelque chose qui touche à tout c'est fascinant on peut travailler dans le même domaine dans le vin et faire des choses complètement différentes mais on est toujours lié parce que c'est quand même un produit alcoolisé il ne faut pas l'oublier effectivement ça reste un produit alcoolisé et puis comme toujours c'est les abus qui font les règles donc

  • Speaker #1

    si tout le monde roule si on n'a pas de limitation sur la route et que tout le monde roule à 150 forcément il va y avoir plus d'accidents donc on est obligé de limiter et pour les boissons alcoolisées c'est pareil sur Si on ne met pas de limitation, si on ne met pas de restriction sur l'alcool au volant, il y a 50% peut-être des buveurs quotidiens qui vont prendre le volant complètement bourré et qui vont faire plein de conneries. Bien sûr. Donc on est obligé d'encadrer. C'est important qu'il y ait cet encadrement-là, mais il ne faut pas que ce soit au détriment non plus du produit. À mon avis, il y a des choses à faire. Il faut continuer à discuter, à faire évoluer les choses et puis à aider cette filière qui mérite énormément. parce que comme tu disais elle fait vivre beaucoup de gens elle fait vivre à la fois le milieu primaire le milieu secondaire parce qu'il faut des machines pour pouvoir vendre en jaillot pour pouvoir travailler dans la ville pour pouvoir créer les bouteilles créer les bouchons etc il faut aussi le secteur tertiaire il faut de la communication il faut du conseil il faut financer également tout ça donc c'est une filière qui est extraordinaire il faut qu'on la soutienne je pense que

  • Speaker #0

    que tu nous as convaincus c'est pas mal tu m'es convaincu au moins une personne c'est chouette est-ce que tu fais attention aux retours que tu peux avoir sur les réseaux sociaux alors je parle pas en termes de retours peut-être sur toi parce que comme tu dis c'est très subjectif c'est ta personnalité quand même tu mets en avant mais plus sur les demandes des gens et typiquement le sans alcool que t'as un petit peu évoqué est-ce que t'as des gens qui commencent à dire mais tu sais il n'y a pas que le vin qui existe entre grandes guillemets et du coup enfin Comment tu vois ta communauté ? Comment elle réagit face à tes vidéos ?

  • Speaker #1

    Très gentiment. C'est vrai que je m'attendais à avoir des haters,

  • Speaker #0

    comme on dit.

  • Speaker #1

    Mais je n'ai pas une aura pour l'instant assez conséquente peut-être pour en avoir. J'attends mon premier. Ça voudrait dire peut-être que je réussis quelque chose. Non, je plaisante. Les retours sont en tout cas très positifs. Justement, la parole étant ouverte, et comme on parle de tout dans mes vidéos, j'ai des gens, dans la communauté d'ailleurs des influenceurs du vin etc qui viennent me parler des fois, ah oui tiens t'as le sans alcool comme ça j'ai vu ça chez un caviste qui viennent me parler de livres qui viennent de sortir parce que des fois je fais des photos, des stories, des posts où effectivement j'ai goûté du sans alcool du vin sans alcool, j'ai donné mon avis sur ce que j'avais bu je montre des livres des fois que j'aime bien lire et donc la communauté réagit on partage des choses, moi j'essaie d'en partager aussi avec eux quand je pense à ce qui font particulièrement donc c'est beaucoup de soutien, beaucoup d'entraide et puis comme on va revenir à ce qu'on disait, quand on parle de membres, c'est toujours dans le sourire, la bonne humeur donc les retours sont toujours positifs toujours constructifs et j'essaye d'écouter tout le monde pour pouvoir justement nourrir un peu ce que je fais, nourrir mon contenu aussi parce que mine de rien bien que ça soit né un peu en disant pourquoi pas filmer faire ce que je fais, créer une chaîne ça prend de la place, ça prend du temps, ça prend de l'ampleur donc on commence à avoir des idées et tout ce qu'on peut me suggérer c'est le bienvenu et si ça peut plaire en plus aux gens qui m'écoutent oui parce que en plus t'es à temps plein du coup sur cette activité aujourd'hui donc c'est vrai que au delà de

  • Speaker #0

    s'amuser et d'apprendre je pense qu'il y a un enjeu aussi un peu financier qui commencerait peut-être à rentrer en jeu et du coup je pense c'est pour ça que t'as aussi envie de faire quelque chose de carré un peu plus à l'avenir Pourquoi ?

  • Speaker #1

    fais ça vraiment en tant qu'amateur c'est à dire que pour l'instant c'est sur mes deniers personnels que je fais ça je voulais pas me mettre de pression financière parce que je voulais pas me précipiter oui et peut-être cet aspect des fois c'est bête mais on se dit purée

  • Speaker #0

    il y a de l'argent peut-être faut que je fasse quelque chose vite ou aussi quelque chose qui me correspondrait pas parce qu'il y a de l'argent derrière donc peut-être t'as moins cette pression je fais ce que je veux et voilà quoi le modèle économique ce serait quoi ?

  • Speaker #1

    ce serait de faire payer les vignerons pour que je puisse venir par les deux Mais dans ce cas-là, ils attendent... une prestation. d'une certaine qualité et toi t'as pas envie de les décevoir et il y a des gens qui font ça superbement bien mais moi c'est pas mon métier, je suis pas issu de ça du tout je fais ça en amateur, j'ai appris le montage en montant ma première vidéo sur le logiciel eMovie d'Apple je suis passé sur autre chose parce que pareil, j'ai des gens qui m'ont dit tu montes sur quoi, je fais ça ah bah non, moi je fais des vidéos donc t'apprends au fur et à mesure et je voulais surtout m'enlever la pression justement de me dire, si je fais un truc qui est amateur, il faut quand même que je puisse kiffer et que les gens comprennent. Et que les domaines derrière ne me disent pas que j'ai fait de la merde. Donc, j'y suis allé, comme je disais tout à l'heure, assez humblement, en leur expliquant le projet, en leur disant que je fais ça en tant que passionné. L'idée, c'est de parler de ce que vous faites et moi, d'apprendre des trucs. C'est comme ça qu'on va se rémunérer. Et puis, du coup, c'est un modèle qui est très bien accueilli par les vignerons. Moi, ça m'enlève toute pression. je me dis j'attends pas un centime eux ça leur enlève toute pression aussi parce qu'ils disent je paye pas une prestation et derrière du coup on se retrouve devant la caméra super décontracté super chill j'ai le temps de faire le montage aussi donc ça c'est cool et puis après on verra comment ça évolue je me ferme pas la porte à ce que ça devienne une activité principale parce qu'on sait jamais un buzz aujourd'hui ça peut arriver tellement vite que si ça arrive il y a peut-être quelque chose à faire pour que ça devienne une activité professionnelle mais pour l'instant c'est pas mon objectif ok mais ça peut être cool parce que t'es vraiment dans cet état

  • Speaker #0

    d'esprit de je vais interviewer quelqu'un qui me passionne aussi il y a moins cette contrainte et je pense que tes abonnés le ressentent aussi parce que derrière l'écran t'es plus à l'aise tout simplement Ouais

  • Speaker #1

    ce serait de plus en plus.

  • Speaker #0

    On te le souhaite. Pour réconforter les gens et leur dire c'est possible de se reconvertir, est-ce que tu as une petite anecdote d'une grosse galère qui t'est arrivée au début et tu t'es dit, bon, maintenant tu en rigoles, mais au début, ce n'était pas...

  • Speaker #1

    Alors, donne-moi une seconde pour réfléchir. Est-ce que j'ai eu une grosse galère ? ou une petite honte ou un truc ouais ça m'est arrivé de dire de la merde sur du vin parce que je pensais m'y connaître parce que t'as lu 2-3 trucs à droite à gauche tu t'es abonné à la RVF et puis t'as lu un article et tu te dis c'est bon sur telle ou telle que page je suis un cadeau et ouais une fois c'est un C'est un pote qui s'appelle Simon, je l'embrasse, qui a une cave et puis il nous a fait déguster un vin. Il m'a demandé de choisir dans sa cave, il m'a dit tiens, toi qui aimes le vin, voici ma cave et tu choisis le vin qu'on ouvre. Bon, il a fait un peu la gueule parce qu'on a pris une bonne bouteille. Et en fait, j'ai sorti une connerie sur le cépage. D'ailleurs, Simon, si tu m'écoutes, mets à coup le pas, je t'ai dit une bêtise sur le cépage du Bourgogne à Ligoté. mais tu vois c'est en repartant le soir après je me dis je peux pas dire des conneries comme ça il faut que il faut absolument que que si je sache pas j'ose dire j'en sais rien, je m'avance pas en disant des conneries et puis derrière du coup quel est le truc que j'ai fait et bah je me suis refoutu sur le bourgogne et l'igoté j'ai regardé des articles et du coup j'oublierai jamais ce que j'ai appris j'aurais dû amener ça en dégust de faire une boulette au final

  • Speaker #0

    tu retiens vachement bien ce que tu apprends derrière c'est ça et puis franchement le monde du vin moi je le dis humblement je ne saurais jamais tout c'est impossible et limite c'est un truc moi qui m'attire le fait de pas te connaître et tout mais je peux comprendre que du coup ça peut être quelque chose qui fasse peur et chaque fois je dis quelque chose je vais faire attention et d'autant plus je trouve qu'il y a autre chose dans le monde du vin typiquement en dégustation où je te l'ai dit avant l'enregistrement ou tu peux dire ce que tu veux. que tu veux, c'est pas grave, parce qu'en fait pour moi la dégustation c'est ultra subjectif, même si bien sûr il y a des principes, typiquement la couleur ou autre, qui sont encadrés par le wine set ou autre qui nous aident à parler le même langage mais par exemple, tu vois moi le poivron, je l'ai pas tant senti que ça, parce que ça t'a marqué et puis en même temps ça dépend aussi comment tu cuisines d'où tu viens, ton enfance il y a plein de trucs, est-ce que du coup toi quand tu dégustes avec un vigneron tu te sens comment ? ça va ?

  • Speaker #1

    alors je flippe non mais c'est une vraie question les gens tout le temps je flippe parce que j'ai comme je disais tout à l'heure peur de rien et puis t'es devant lui tu te dis purée C'est bête si t'aimes pas Et en fait tu te mets à sa place Tu te dis qu'est-ce qu'il attend de moi Alors qu'en fait Tu te mets à la place de la personne Alors qu'à ce moment là il faut juste oublier tout ce que t'as autour de toi Goûter et dire ce que tu ressens Si t'as senti des fruits rouges Alors que lui il veut faire des fruits noirs Bah c'est juste parce que t'as peut-être plus de sensibilité au fruit Ou parce que ça t'évoque Une tarte au nom de la fraise Ça veut pas dire que le vin n'est pas bon quoi Ou autre quoi exactement et si ça te plaît pas faut pas hésiter à le dire mais dire pourquoi aussi moi par exemple j'ai plus de mal avec les vins rouges de Bourgogne notamment parce que j'aime bien les vins qui ont vachement de moi j'aime beaucoup le grenache par exemple comme c'est pas gênant et c'est un peu à l'opposé de ce qu'on fait en Bourgogne qui sont des vins rouges plus légers plus subtils et du coup j'ai un peu plus de mal avec ça Mais là, ce que je viens de te donner comme explication, c'est parce qu'à force de goûter, je me suis dit « Ah ouais, les vins de Bourgogne, ils sont effectivement plus subtils, peut-être moins structurés que les vins que j'aime. Donc moi, j'aime bien les vins structurés. » En fait, à force de goûter, tu comprends. et quand tu le dis aux vignerons en face Si je lui ai dit un lion bourguignon, il va sûrement comprendre et dire « Ah ben effectivement, si t'es ouf c'est ça, les vins sont peut-être pas forcément ceux qui vont te faire. » Et c'est hyper enrichissant et intéressant parce que lui il va t'apporter d'autres choses. Il va te dire « Ben moi ce que j'ai voulu faire c'est ça, j'ai rencontré un lion bourguignon, un vigneron en champagne, Maxime, du domaine Marzelli. Il m'a fait goûter les vins avant l'assemblage et avant de les rendre effervescents.

  • Speaker #0

    C'est une très bonne expérience.

  • Speaker #1

    c'est super parce que tu apprends la diversité des choses et là tu fais je goûte cette cuvée là celle là, celle là ah ok c'est pas les mêmes et toi tu vas les assembler pour faire ça ok et forcément il y a du vocabulaire que tu vas pas avoir de technique néanmoins ce que tu vas dire va pouvoir être interprété de manière technique par le mignon ah ça pique qu'est-ce qui pique Merci. c'est un arôme, est-ce que c'est le vin qui te pique la langue il va te poser des questions ça va développer toi ce que t'as ressenti donc tu vas aussi t'exercer et lui derrière il va t'apprendre ah ok donc c'est peut-être un peu pétillant c'est ça que t'as pas aimé parce qu'on est en début de fermentation ah ok là tu vois ça c'est clair tu comprends donc les échanges avec les vignerons ils sont super et pas hésiter. Je reviens au début de ta question. Tu me disais, il ne faut pas se sentir con, il n'y a pas de question bête. Oublier ce qu'on a autour et effectivement, laisser exprimer ce qu'on ressent sur le moment. Quand on est en dégustation.

  • Speaker #0

    Du coup, qu'est-ce que tu conseillerais à... un jeune qui veut se lancer dans le vin et qui se dit je ne sais pas trop comment faire, je commence par quoi est-ce qu'il faut absolument que je fasse des études dans le vin qu'est-ce que tu lui dis ?

  • Speaker #1

    D'abord il faudrait qu'il se demande qu'est-ce qui lui plaît dans le vin est-ce que c'est boire du vin est-ce que c'est le design des étiquettes est-ce que c'est l'aura que le vin a est-ce que c'est le côté touristique déjà je pense que ça ça permet de cibler un peu ce qui... plaît dans le vin. Goûter du vin. Essayez de goûter un peu toutes les régions. Je trouve ça hyper important. Commencez par la France. Et puis ensuite, petit à petit, une fois qu'on a fait le tour, essayez de s'élargir sur d'autres pays. Mais effectivement, commencez à goûter du vin parce que c'est comme ça qu'on apprend le mieux, qu'on parfait ses goûts aussi. Et essayez d'aller discuter avec soit des amis qui aiment le vin, déjà autour de soi, qu'on va se rendre compte Merci. que si ça se trouve j'ai un pote ou un membre de la famille qui adore le vin, qui lui a peut-être fait des formations, une cave et qui va te donner des pistes pour aller là dedans, et pas hésiter à pousser la porte des cavistes. Moi ce qui m'a aidé c'est à discuter avec les cavistes et les sommeliers. J'allais jamais chez les cavistes.

  • Speaker #0

    Mais ça, je sais trop bien que t'en parles parce que il y a souvent des gens qui ont ce petit a priori je vais payer trop cher. Ou lui, de toute façon, il a 10-20 à me vendre, il va me vendre que... ceux-là alors que même moi typiquement alors que je travaille en vin généralement j'allais que soit de domaine direct soit vu que je savais ce que je voulais j'allais par et en fait je trouve que chaque fois que j'y vais c'est hyper passionnant parce qu'il t'écoute vraiment, il t'accompagne vraiment, et en même temps, il te fait découvrir d'autres choses. Donc c'est vrai que c'est une très très bonne remarque que tu dis, où il n'y a pas de préjugé dans le monde du vin, je pense que tu fais que le dire depuis 40 minutes, mais tu as vraiment raison, il faut juste le dire.

  • Speaker #1

    Les cavistes, c'est une très très bonne porte d'entrée, parce qu'aller voir un vigneron, ça peut être très intimidant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, oui.

  • Speaker #1

    Quand tu commences à t'intéresser au milieu, tu vas aller face à un expert. Et tu ne vas pas te sentir légitime, tu ne vas pas oser te poser des questions, ça peut être très intimidant. Donc commencez par un caviste en bas de chez soi. J'aime bien l'idée d'aller vraiment sur son petit caviste de quartier, à côté de chez soi. Tu rentres, tu pousses la porte, tu dis ça. « Salut, j'habite à deux rues ou au-dessus, je suis habite dans le quartier, je commence à m'intéresser au vin, je ne suis jamais venu voir un caviste ou alors je suis curieux de voir ce que vous allez me proposer. » Et puis tu lui dis tout ce à quoi tu penses. Moi, dans l'idée, les cavistes... c'est toujours des vins très chers, des choses qu'on ne connait pas qu'est-ce que vous pouvez me dire pour m'enlever tous ces verrous ou toutes ces questions que j'ai dans la tête le mec tu peux être sûr qu'il va te regarder génial on va pouvoir parler je vais pouvoir apprendre des choses les gens aiment beaucoup étaler leur savoir, ça peut être péjoratif mais partager partager leur savoir les gens adorent ça ce que je fais sur les réseaux sociaux ce que tu fais en en aujourd'hui Aujourd'hui, faire des podcasts, c'est pour aussi le partager. Et les cavistes, ils adorent partager. Ils sont en relation avec les consommateurs et avec les professionnels. Donc, c'est un peu la charnière. Ils ont les deux vocabulaires. Tu as 18 ans, tu viens acheter ta première bouteille de vin. Tu lui expliques que c'est ta première bouteille de vin que tu vas faire entre copains. Il va aussi bien pouvoir te renseigner que si tu es viticulteur à la retraite, que tu as 65 ans, que tu as vu du vent toute ta vie. Et que tu vas le voir et que tu dis, voilà, moi, aujourd'hui, je sais ce que je veux. Il s'adapte. Et c'est une très bonne porte d'entrée, je trouve, pour commencer dans ce milieu-là.

  • Speaker #0

    Bon, ben, allons chez nos cavistes. Allons chez nos cavistes. Pour finir, on a une petite question signature. C'est, est-ce que tu peux nous raconter une petite anecdote assez marquante du Minut du Vin où tu t'es dit, c'est ça que je veux faire ? ça peut être un petit truc une déguste,

  • Speaker #1

    un moment un moment marquant dans le milieu du vin et ce qui m'a d'ailleurs peut-être mis la graine pour faire ce que je fais aujourd'hui c'est une dégustation c'est une dégustation qu'on avait fait lors de la formation Franck Thomas à Paris j'aimerais te donner le nom de mon formateur parce que ce mec est exceptionnel je ne l'ai plus en tête Mais c'est un passionné, un ancien sommelier. Et ce gars-là a fait le tour du monde. Parce qu'en tant que sommelier dans des grands palaces, il avait pu lier des relations d'amitié avec des vignerons de partout dans le monde. quand il a arrêté son métier il a dit je vais prendre 6 mois pour moi et je vais aller rencontrer mes copains un peu partout dans le monde et les voyages forment la jeunesse comme on disait tout à l'heure il a une ouverture sur le vin qui est exceptionnelle et ce qui est chouette chouette, c'est que du coup, il avait toujours une façon de t'apprendre les choses en te donnant le contre-exemple. Tu vois ? C'est-à-dire que toi, tu partais avec des a priori sur un truc, par exemple, l'altitude maximum à laquelle tu peux faire vinifier du vin. Tu peux faire pousser de la vigne. Toi, tu donnais des trucs. Et lui, il sortait le contre-exemple. Moi, j'ai vu des vignes à tel endroit et tout. Et je me suis dit, ce mec a voyagé. Il est hyper passionnant. Et donc, tu bois ses paroles. Et c'est les formateurs chez Franck Thomas qui choisissent les bouteilles qui te font déguster.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment en fonction de leur philosophie que je trouve trop bien parce que du coup ils sont vraiment à l'aise avec ça Exactement,

  • Speaker #1

    ils le font à l'aveugle et du coup tu découvres des choses et ce mec là vous avez fait découvrir des vins assez exceptionnels du monde entier du coup, de par son parcours on n'est pas resté qu'en France de tout type de viticulture, que ce soit du conventionnel jusqu'au vin nature et en en parlant de manière assez aisée et là je lui suis dit, ouais c'est ça que je veux faire je veux qu'à son âge avoir autant de décontraction, de confort pour parler de vin et pouvoir le partager avec les gens.

  • Speaker #0

    Ok. Franchement, on peut le souhaiter.

  • Speaker #1

    Merci. J'espère.

  • Speaker #0

    Merci Pierre pour cet échange. Franchement, c'était trop passionnant. On te retrouve du coup sur Instagram, sur Youtube.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est déjà bien.

  • Speaker #1

    TikTok aussi.

  • Speaker #0

    On n'oublie pas, on y va. Et nous, je vous donne rendez-vous pour le mois prochain pour un premier chaîne épisode. Merci beaucoup.

Description

Et si tout quitter pour se consacrer au vin n’était pas une folie, mais un pari sur soi ? 🍷
Dans cet épisode, on part à la rencontre de Pierre, plus connu sous le nom de Pierre en Bouteille, influenceur passionné et passeur d’émotions autour du vin.
Il nous raconte sa reconversion, les doutes et les déclics qui l’ont conduit à faire du vin son quotidien, mais aussi la création de son projet et sa vision moderne du vin sur les réseaux sociaux.

Au programme : une dégustation du Château Le Pin Beausoleil 2016, un Bordeaux Supérieur au charme authentique, des anecdotes savoureuses, et une bonne dose d’inspiration pour tous ceux qui rêvent de changer de cap.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur 3 vers 1 micro, donc aujourd'hui on a la chance d'avoir Pierre avec nous, bonjour Pierre,

  • Speaker #1

    bonjour Maïlis,

  • Speaker #0

    donc plus connu sous le nom Pierre en bouteille du coup sur les réseaux sociaux, est-ce que tu peux rapidement te présenter à nos auditeurs s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, donc moi effectivement c'est Pierre en bouteille, j'ai créé ma chaîne Instagram il y a... C'était début de l'année 2025 et pour vous faire une petite présentation, alors à la base moi je ne suis pas du tout issu du milieu du vin, je suis issu d'un parcours, on entend assez dans la reconversion du vin. C'est-à-dire que j'ai fait un paquet, des études universitaires jusqu'en licence de mécanique, donc qui n'a absolument rien à voir, à Poitiers. Et en fait, on dit que c'est les voyages qui forment la jeunesse. Ensuite, après ma licence, je suis arrivé dans le milieu de la finance, un peu par hasard. J'ai été amené à bouger à Paris, rencontrer ma compagne et venir sur Lyon. C'est à Lyon que j'ai découvert un pays de la gastronomie, des bons vivants. On apprend à goûter et à déguster plein de bonnes choses. Là, ça éveille des petites choses en nous. C'est comme ça que mon amour pour le vin a débuté. et puis suite à un souci médical j'ai... pas pu continuer dans la finance et en fait ça s'est plutôt bien corrélé je vais dire avec avec mon parcours de vie parce que je commençais aussi peut-être à m'essouffler un peu dans ce milieu là et et ça coïncider avec justement un peu la naissance l'éveil du vin à moi je me suis rapproché on va dire que c'était ma guérison alors voilà il y en a pour qui ça peut être ça peut être l'inverse pour moi ça a été un petit peu voilà ma guérison et donc je me suis Je me suis baigné dedans, on va dire. Et pour nourrir tout ça, j'ai fait des formations. J'ai beaucoup lu. Beaucoup, beaucoup, beaucoup lu. J'ai acheté plein de livres qu'on me recommandait. Et puis après, moi, je suis quelqu'un de curieux. Donc, je suis assez à l'aise à discuter avec les cavistes, les sommeliers. Puis, quand on parle de vin avec les gens, ils adorent.

  • Speaker #0

    On est généralement de m'accueillir.

  • Speaker #1

    C'est toujours avec le sourire. Voilà. C'est vrai. Donc, forcément, ça crée des liens, des relations. Les gens vous recommandent, vous conseillent des choses. et puis après avoir fait fait une formation avec l'école des vins spiritueux et une autre avec Franck Thomas, les formations courtes qu'il propose, parce que je ne voulais pas repartir dans des parcours trop longs de formation je me suis dit je vais aller faire un tour de France des régions viticoles pour aller rencontrer vignerons et vigneronnes qui vont m'apprendre leur métier, ce qu'ils font et que ce serait la meilleure école d'aller sur le terrain Et puis ma compagne m'a dit, c'est une bonne idée, mais il y a peut-être des gens qui s'intéresseraient aussi de suivre ton parcours, donc pourquoi pas faire des vidéos et mettre ça sur les réseaux, ne serait-ce que pour tes amis, ta famille, et puis après qui souhaiterait te suivre. puis ça peut être inspirant aussi donc je dis bah pourquoi pas effectivement et donc est née comme ça l'idée de faire Pierre en bouteille où on suit un peu mes aventures dans les différentes régions de France à la rencontre de vignerons et de vigneronnes qui m'apprennent leur métier, qui m'apprennent comment on fait leur vin, qui me parlent de leur vigne, de leur vinification, et puis aussi de leur histoire. Parce que derrière chaque vin, il y a quand même un ou une personne, voire des fois des équipes qui travaillent. Donc c'est intéressant d'avoir à la fois le côté produit, puis aussi le côté humain, ce qui manquait beaucoup dans ma vie d'avant. Donc j'avais besoin de renouer avec ce sens-là, le sens de la terre. Je trouve que le vin, c'est un produit magnifique, parce qu'on peut... C'est un des rares produits avec lequel... on peut avoir une expression géographique, une expression de terroir.

  • Speaker #0

    Ok, très bien dit, très belle définition.

  • Speaker #1

    Je vais bosser.

  • Speaker #0

    Ça se voit. Non mais j'aime beaucoup. C'est simple et en même temps ça veut tout dire, quoi. C'est pas mal.

  • Speaker #1

    Tu vas avoir un cépage que tu vas pouvoir planter dans diverses régions de France. Il ne va pas s'exprimer de la même manière, sans forcément qu'il y ait même déjà l'intervention de l'homme. Je trouve ça magnifique. C'est une belle expression d'une identité, d'un terroir. Et quelqu'un m'a dit une fois ça. c'est un peu pareil avec le fromage et le miel, et c'est vrai. Et c'est des produits qu'on... Oui,

  • Speaker #0

    c'est l'environnement qui prend une place énorme dans le goût en soi final, du coup, sans intervention de l'homme.

  • Speaker #1

    Une vraie expression de terroir, et je trouve ça magnifique, parce que du coup, on a une diversité énorme de vins, et c'est un produit aujourd'hui qui en manque de vitesse. Voilà. Et je trouvais ça aussi assez intéressant d'essayer pas de lui redonner ses lettres de noblesse, mais de lui remettre Merci. un peu en devant de la scène, parce qu'on est quand même un pays où on mange bien et on boit bien, il faut le dire, et remettre C'est un petit peu l'amour du vin auprès des gens, sur un produit qu'on connaît depuis des années et sur lequel on a quand même un savoir-faire assez ancien. Pour moi, c'est important. Et là, je retrouve du sens, effectivement, dans ce que je fais.

  • Speaker #0

    Ok. Quoi de mieux que le produit final ? Du coup, on a une... Un petit rituel à travers un micro, c'est qu'on accompagne toujours un podcast avec une dégustation. Donc aujourd'hui, étant donné que tu vis à Lyon maintenant, je me suis dit, Bourgogne, je pense qu'il doit tout connaître, donc je suis allée vraiment à l'inverse. on va déviter du Bordeaux en plus je crois que c'est le premier Bordeaux qu'on déguste de tous nos épisodes c'est un honneur et donc du coup on est sur le château le Pain Beau Soleil, c'est en 2016 c'est du coup à Bordeaux Supérieur rapidement c'est un très petit domaine, seulement 8 hectares situé sur un côtois argilo calcaire donc il va vraiment entre les deux mers donc il va vraiment donner une empreinte Sur les cépages, on est sur du merlot majoritairement. Et on a du cabarnet franc et du cabernet sauvignon. Pour le reste, je te laisse déguster. Me dire ce que tu en penses.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Et j'ai quelques petites annotations si tu as besoin.

  • Speaker #1

    D'accord. Déjà, il a une belle couleur.

  • Speaker #0

    On est vraiment sur un rubis assez profond.

  • Speaker #1

    On reconnaît la pâte de Bordeaux. Et puis on voit effectivement à ce robe qu'il a... Moi, mon truc, c'est de voir un... à partir du moment où tu as des reflets un petit peu rangés qui apparaissent, pour moi, je suis pratiquement sûr qu'il a plus de 5 ans après dater plus lâche, c'est pas mon métier, c'est plus compliqué. Ça viendra avec le temps, j'espère. Mais en tout cas, on voit qu'il a un peu de vieillissement. On reconnaît la pâte également. Alors, tes amandes végétaux. Moi, ce que j'ai dit à toi, c'est...

  • Speaker #0

    C'est pas mal. Il dit, il dit.

  • Speaker #1

    Tout de suite, ouais. Il y en a qui disent végétaux, moi je dis poivrons. C'est la marque pour moi. du cabernet du cabernet parce que en loire il ya beaucoup de cabernet c'est vrai et il semble très fort c'est un végétaux et pour moi c'est le poivron parce que le poivron à la base je n'aime pas du tout c'est un légume que je n'avais mais c'est fou ça

  • Speaker #0

    personnellement je déteste les champignons et je me trouve exceptionnelle à trouver quelque chose que je n'aime pas mais je pense c'est le paradoxe de on sait qu'on n'aime pas notre cerveau de suite à une alarme

  • Speaker #1

    Soit il se dit danger ou alors attention.

  • Speaker #0

    Ce sont des choses que j'adore et que je vois tous les jours. Je me dis, purée, c'est vrai, c'est horrible, je ne l'ai pas eu. Des fois,

  • Speaker #1

    c'est plus compliqué de les retrouver. Mais ça me permet d'identifier assez rapidement, généralement, ces secteurs. Et puis, comme tu disais, un peu d'odeur de sous-bois. On est dans le bandeau, on ne va pas épiloguer parce qu'il demande à ce qu'on goûte.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Il a gardé encore de la fraîcheur.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire, je suis très surprise. Parce que j'avais peur que ce soit dur là sans manger, sincèrement. Et bien très étonnamment, ouais.

  • Speaker #1

    Il a gardé beaucoup de fraîcheur, je m'attendais aussi à avoir quelque chose d'un peu plus concentré, peut-être plus sur le café, tu vois, le tabac.

  • Speaker #0

    Et rugueux un peu plus, ouais. Tu sens le café un peu, mais j'ai tiré même vers la réglisse un peu en fin de bouche.

  • Speaker #1

    C'est vrai, effectivement.

  • Speaker #0

    Je déteste ça, donc je l'ai eu. Tout de suite, tu l'as eu. Mais ouais, je trouve ça assez... Très surprise, franchement.

  • Speaker #1

    Ouais, moi je le trouve très agréable, tu vois. Et je pense qu'effectivement, il peut se conserver encore quelques années pour peut-être se fondre.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que déjà, on est sur 2016, du coup. Ouais.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    je pense qu'on aurait pu tirer encore 3-4 ans mais en même temps cette fraîcheur change et je la trouve assez intéressante c'est intéressant parce que mine de rien il a quand même un peu d'évolution il est vachement digeste à boire il fait combien de degrés ?

  • Speaker #1

    14,5 quand même on n'oublie pas que c'est un border mais dans le verre une fois qu'il est bu on ne les a pas tant que ça les 14,5 franchement le mite on dirait un peu comme un Beaujolais assez frais assez facile Guri effectivement les Bordelais n'ont pas aimé qu'on dise roulettes mais c'est très bon quand même effectivement mais ce que j'aime beaucoup effectivement c'est qu'on peut avoir des vins avec de l'évolution comme ça et même pour les jeunes générations dont on fait partie qui veulent des vins assez frais, assez faciles à boire et bien Bordeaux 2016 a réussi en tout cas sur ce domaine là à sortir ce type de cuvée et ça peut être surprenant effectivement et c'est bien venu dans le monde du vin d'avoir ce genre de cuvée Merci.

  • Speaker #0

    Merci. C'est vrai qu'on a un peu l'image de Bordeaux qui fait des vins assez structurés, assez forts entre guillemets pour les gens qui s'y connaissent pas. Et puis un peu ce Bordeaux bashing qui est toujours pendant quelques années. Et je trouve qu'on ne met pas assez en avant que Bordeaux s'est vraiment remis en question. Il y a vraiment une réelle volonté d'aller sur des vins plus faciles à boire mais qui n'enlèvent pas du tout leur complexité, leur manière de travailler. et en même temps qui, comme tu l'as très bien dit, vont plaire à la nouvelle génération, ce qui est le souci, je pense, premier de tout le monde, où on change, on ne consomme pas pareil que nos grands-parents, nos parents, et je pense que nos enfants ne consommeront pas pareil que nous, donc c'est un peu le jeu, et je trouve ça assez surprenant, sincèrement, c'est un très très bon vin.

  • Speaker #1

    Ouais, merci pour cette découverte.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Du coup... Assez fou quand même, tu es du milieu de la finance, par ton parcours de vie quand même, du jour au lendemain tu te dis, allez go, je me lance dans le vin. Alors tu t'es lancé dans le vin, du coup pour expliquer réellement ce que tu fais, tu es plus du côté du influenceur, si je ne me trompe pas, dans le sens, plutôt tu racontes une histoire, tu racontes ton parcours. Est-ce que ce parcours il a une finalité en soi ? Est-ce que tu as une idée ? Est-ce que c'est, je ne sais pas moi, ouvrir une structure peut-être plus tard ? Que ça soit racheter un domaine ou alors avoir un bar à vin, des choses comme ça ? Ou est-ce que tu es plus dans je découvre et puis en fait, ça me plaît peut-être cette idée d'esprit de tout en découvrir ? Oui,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup de réponses à ta question. Je vais la reprendre depuis le départ. Je ne suis pas arrivé dedans du jour au lendemain. Ça s'est fait petit à petit. Mais pour préciser ce que je disais tout à l'heure dans mon parcours, je ne t'ai pas tout dit, c'est que j'ai quand même de la famille qui est dans le vin.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Tricheur. J'ai triché. C'était un secteur qui ne m'avait jamais forcément attiré. Et aujourd'hui, je me dis que le destin doit peut-être un peu exister. Mais en gros, j'ai un grand-oncle qui a des vignes et qui fait vinifier ses raisins par son genre. Il a un domaine à Bordeaux, entre deux mers également, Bordeaux et Bordeaux supérieur. Et puis, mon père... Tous les dimanches, il nous faisait goûter une goutte de vin dans un verre d'eau, depuis qu'on est petit. Donc c'est un rituel qu'on avait, il nous faisait goûter, alors c'était toujours du Bordeaux évidemment, parce que mon oncle étant à Bordeaux,

  • Speaker #0

    c'était du Bordeaux. C'était assez logique.

  • Speaker #1

    Oui. Et j'ai été donc depuis tout petit, accoutumé et habitué à connaître le vin, mais sans que ça éveille chez moi quoi que ce soit. Et c'est vraiment le fait d'avoir eu ce souci médical qui m'a donné du temps en fait pour... penser à moi et repenser un petit peu ma vie et ce que je voulais faire, qui a permis de construire un peu ce parcours-là. Et quand on a lancé effectivement, je dis on parce que ma compagne également est effectivement dans le projet, on a lancé cette chaîne Instagram. Le but, alors influenceur c'est très galvaudé aujourd'hui comme terme.

  • Speaker #0

    C'est toujours pérennatif, alors qu'en soi c'est juste un partage d'expérience peut-être ?

  • Speaker #1

    Exactement. Moi l'idée c'est de mettre en lumière notre vignoble je dis mineau français pour commencer et après international on verra parce que quand tu me parlais de projet Pierre en bouteille n'a pas de frontières donc l'idée ce serait pourquoi pas d'aller un peu plus loin petit à petit et puis pas forcément ça a été commun parce que j'ai choisi justement Pierre en bouteille parce que c'était ouvert à tout type de breuvage c'est vrai Donc l'idée c'est de pouvoir parler aussi de tout, pas particulièrement le vin et la bière, particulièrement on va dire le vin, et puis d'aller également sur les spiritueux.

  • Speaker #0

    Tu t'ouvres à tout ce qui est possible, même peut-être l'huile d'olive, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Je vais rester quand même sur ce qui va être.

  • Speaker #0

    Ce qu'on consomme avec des degrés alcooliques de préférence.

  • Speaker #1

    Alors j'allais dire justement ce qui est alcoolisé et ce qui ne l'est pas aussi, parce qu'on a aujourd'hui... Un gros engouement pour sans alcool. Et puis, je pense que c'est dans le temps, c'est dans notre mouvance aussi. Ça me rend curieux. Et il y a aujourd'hui quelques personnes, je pense notamment aux Sobreliers, qu'on peut retrouver sur les réseaux sociaux, qui font des boissons sans alcool gastronomiques. Je trouve ça très intéressant et je suis très curieux. Les vins aussi qui viennent sans alcool, les spiritueux sans alcool. Alors j'en fais pas la biologie, mais c'est quelque chose aujourd'hui qui arrive et sur lequel il faut être curieux. Et puis, Pierre Embouteille, je suis là effectivement pour parler de tout ça, sans me mettre forcément de frontières, comme je disais tout à l'heure, que ce soit des frontières idéologiques. Que ce soit des frontières géographiques, ce serait de pouvoir justement essayer de partager avec les gens tout ce qu'on peut consommer en accompagnement d'un repas, d'un apéro, tout ce qui peut être festif ou ce qui peut être liquide. l'huile d'olive tout à l'heure, ça peut être une piste et une idée tu vas peut-être ouvrir un nouveau panel sur ce que je peux faire et la finalité modeste il en faut une peut-être,

  • Speaker #0

    je ne sais pas je ne sais pas

  • Speaker #1

    sur ce projet Pierre en bouteille, moi l'idée c'est de kiffer, parce que avant tout c'est d'aller rencontrer les gens et d'apprendre ce qu'ils font et ça, il n'y aura jamais assez d'une vie pour le faire, le partager avec les gens, leur apprendre des choses le vin c'est pas qu'une bouteille c'est aussi tout un boulot derrière pour sortir une cuvée il faut un an aujourd'hui quel métier a comme finalité a comme durée long une année pour pouvoir sortir un produit qui se consomme en 3 minutes quelques minutes ce serait quelques secondes pour les plus aficionados et qui se partagent autant après titre personnel moi j'aimerais bien avoir une cuvée à mes 60 ans ah en note coûte rendez-vous

  • Speaker #0

    dans quelques années je garde ces deux secondes est-ce que ce sera avec mes vignes est-ce que ce sera sur du négociation une collaboration tu verras vraiment je ne mets pas de barrière j'aimerais bien à mes 60 ans avoir une cuvée et puis

  • Speaker #1

    Ce serait travailler dans le secteur du vin, plutôt dans la partie noturisme et communication. Je n'ai pas de connaissances particulières sur la viticulture et la manière de conduire une vigne ou de faire du vin. Je n'ai pas envie de me lancer dans les études pour faire ça. Ça me plairait énormément, mais ça me demanderait trop de temps et d'investissement. Aujourd'hui, je me connais assez pour dire que ce n'est plus le moment. Par contre, les accompagner sur la visibilité, faire découvrir nos vignobles, c'est quelque chose qui me plaît énormément. Générique J'ai un contact assez facile avec les gens. J'ai travaillé avant la finance. J'ai fait aussi du commerce parce que j'adore le relationnel avec les gens. Donc je vous dis que c'est des choses que j'ai apprises qui peuvent me servir et aujourd'hui servir aussi ce secteur pour que tout le monde y soit content.

  • Speaker #0

    Bien sûr, ouais. C'est hyper intéressant cet aspect que tu vas rencontrer les vignerons. On a souvent cette image que si on n'est pas fils d'eux ou fille d'eux dans le monde du vin, c'est assez compliqué de bien être accueilli. Je pense que tu en es la preuve inverse du coup. Même si tu as baigné un peu, mais je pense que c'est quelque chose que tu ne mets pas souvent en avant. Tu préfères peut-être toi te mettre en avant et dire au domaine, j'aimerais moi apprendre à vous connaître. Comment tu vois, comment tu as ressenti l'accueil que tu as donné des vignerons face à un projet qui est quand même assez innovateur pour eux ? Il faut le rappeler, ils ne sont pas toujours très à l'aise sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est vrai. La jeune génération de vignerons, elle est beaucoup plus à l'aise. Les anciens, c'est beaucoup plus compliqué. et généralement ils ont des équipes autour pour faire ça mais l'accueil il a été exceptionnellement chaleureux c'est trop bien mais c'est savoureux de le dire est-ce que c'est le fait d'arriver en disant j'explique mon projet aussi je leur dis moi j'ai envie d'apprendre un peu ce que vous faites pour mieux me connaître sur le vin j'ai pas envie d'écumer tous les barres à vin pour goûter des verres je préfère venir vous voir et que vous me racontiez ce qu'il y a dans la bouteille qui fait que derrière on le déguste d'une autre manière et puis c'est comme je disais tout à l'heure c'est rencontrer des gens donc à partir du moment où on s'intéresse aussi à ceux qui produisent le vin, l'accueil est formidable parce que c'est les mieux placés pour en parler, ceux qui le font.

  • Speaker #0

    Bien sûr, oui.

  • Speaker #1

    Donc arriver comme ça avec mon étiquette d'amateur, leur dire, moi je fais le Tour de France pour rencontrer les vignerons, en même temps je fais des vidéos avec vous si vous êtes d'accord, on parle un peu de ce que vous faites et les gens apprennent à découvrir votre région, votre façon de voir les choses, vos cuvées, et puis la vigne bouge beaucoup que ce soit en On sépage en mode de culture, on parle d'actualité, États-Unis, réchauffement climatique. Il y a tellement de sujets qu'ils ont envie d'aborder que moi, je passe une journée ou deux avec eux, ça ne suffit pas. Et ils me disent tous, il faut venir nous voir. Si vous avez l'occasion, venez nous voir, les portes sont ouvertes. Et ils ont plaisir à discuter, de ceux que j'ai rencontrés, en tout cas.

  • Speaker #0

    Non, il y en a pas mal, donc on va prendre ça pour une généralité. Dans ton petit tour de France, comment ça se passe ? Est-ce que c'est plus... au contact que tu vas visiter le région ou t'aimerais avoir, je sais pas moi, un domaine par région, comment tu le vois du coup ?

  • Speaker #1

    J'aimerais faire un domaine par région, bien que le domaine soit pas représentatif forcément de sa région, mais c'est du contact, essentiellement, parce que j'ai commencé à appeler mon oncle, forcément, puisque c'est le premier vers qui je me suis tourné pour mon projet qui m'a dit, ben Banco, d'abord curieux, parce que lui il fait plutôt partie de la vieille génération,

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    plutôt curieux au début, puis il m'a dit Ouais pourquoi pas on peut tenter l'aventure c'est pourtant pas le premier domaine que je suis allé voir et filmé parce que en parlant de mon projet à des amis autour de moi forcément après ça fait émulation puis les gens ont envie de vous aider comme je disais tout à l'heure quand tu parles de vin avec des gens dans le sourire, c'est toujours chaleureux. Tu ne vas jamais t'engueuler sur le vin. Tu vas toujours trouver un accord, un consensus, quelque chose. C'est toujours du bonheur. Et donc, les gens, ils ont envie de t'aider. Et j'ai un ami qui m'a présenté quelqu'un qui travaillait dans le vin. je ne sais plus s'il était agent ou de l'autre conseil je l'ai contacté, je lui ai parlé de mon projet il m'a dit, ne bouge pas j'aime ton projet je vais appeler quelques personnes à qui je pense et je reviens vers toi s'ils sont ok une heure après j'avais 5 numéros de téléphone et 5 noms de personnes qui étaient vignerons et vigneronnes qui étaient ok pour me rencontrer je suis tombé un peu sur le cul et je me suis dit à ce moment là, ce que je fais c'est chouette c'est bien,

  • Speaker #0

    c'est cool que t'as eu en... au début qui a été facilité parce que des fois ça peut être complexe et je pense que le problème où les gens ont cet a priori peut-être sur le domaine du vin qui peut être assez fermé ou autre et perso j'en ai fait partie c'est plus t'as tellement une crainte que du coup tu vas pas y aller et je pense que c'est plutôt ça alors que quand tu parles surtout à des vignerons ou autres ils ont plus envie la fin c'est que tu dégustes leur vin parce que comme tu disais Merci. c'est un travail tellement d'orfèvrerie. Ils consacrent leur vie quand tu les écoutes. Moi, des fois, je ne me sens même pas légitime de goûter leur vin. Ou d'en parler. D'ailleurs, tu rebondis sur un truc très intéressant. Tu te mets l'étiquette d'amateur. Tu commences à avoir, on peut dire, le terme de la bouteille. Du coup... Mais... Est-ce que tu ne te sens toujours pas légitime ? Comment tu vois le... je pense pas que c'est le bon mot mais comment tu te mets face à un vigneron tu l'abordes comment cette relation peut-être ?

  • Speaker #1

    très humblement parce que je pense que je me considérerais toujours comme un enfant dans une bouteille de vin à la fois excité de déballer un cadeau donc de le goûter et en même temps impressionné par la diversité qu'on va avoir puis c'est chic vous tombiez devant une grande étiquette ou un domaine, un vigneron, une vigneronne réputée, pour dire, wow, est-ce que je vais l'apprécier à sa juste valeur ? Est-ce que j'ai assez de connaissances, de recul, d'expérience ? Donc, moi, je leur dis honnêtement que je n'ai pas d'expérience. Je leur explique mon parcours, un peu comme ce que j'ai fait tout à l'heure en introduction. Et eux, en fait, ils sont très contents de ça parce qu'ils préfèrent avoir quelqu'un qui n'y connaît pas. connaît rien qui va poser des questions, plutôt qu'un grand savant à qui ils ne vont pas avoir grand chose à apprendre parce que c'est déjà beaucoup de choses. Et moi, enfin, nous les amateurs, même novices, même... ceux qui n'y connaissent rien, on est des matières brutes. C'est-à-dire qu'on a tout à apprendre de ces milieux-là. Et j'essaye d'aller voir les jeunes générations, justement. Quand je dis jeunes générations, c'est à peu près moins de 40 ans, dans le milieu du vin.

  • Speaker #0

    Beaucoup de gens qui vont être contents, tu sais.

  • Speaker #1

    Si vous avez plus de 40 ans, je peux aussi dire vous. Mais ce que je trouve intéressant, c'est qu'ils ont une accessibilité et on va parler un peu le même langage. Parce que des fois, c'est aussi des reconversions. ça va être des gens qui n'aiment pas du tout ce milieu-là.

  • Speaker #0

    Il y en a de plus en plus.

  • Speaker #1

    Il y en a de plus en plus et donc ils vont être contents que des gens qui partagent un peu leur façon de voir la vie, qui recherchent du sens, qui viennent les voir avec les mêmes questions que se sont posées, donc ils vont avoir les bonnes réponses. Et puis des fois, c'est juste des enfants de vignerons qui reprennent mais qui ont aussi des amis qui ne font pas du tout partie de ce milieu-là parce que les jeunes générations d'aujourd'hui vont étudier un peu partout dans le monde, dans des grandes villes, donc côtoient d'autres personnes. Et donc, ils ont une accessibilité, une ouverture sur le monde et à vos vocabulaire qui est très accessible pour les gens, ils ont envie de partager. Et donc, je trouve ça... Je trouve que c'est cool de parler avec ces grands sabots, d'y aller avec beaucoup d'humilité. Et comme on nous a toujours dit à l'école, quand on ne sait pas, on ne sait pas. Oui,

  • Speaker #0

    il faut le dire, en fait. Je pense que c'est plus ça où... Même dans la vie en général, on n'ose pas souvent... C'est grave, alors que... Il faut oser.

  • Speaker #1

    On passera pas pour un con.

  • Speaker #0

    Un peu, mais deux minutes.

  • Speaker #1

    Ouais, au pire deux minutes, et puis on aura appris quelque chose.

  • Speaker #0

    Non, non, mais clairement, tu as tout total fait raison. Aujourd'hui, tu t'exprimes du coup sur une plateforme qui est quand même très connue, principalement parce que je crois que t'as YouTube un petit peu, mais c'est quand même Instagram ta base. Moi, j'ai remarqué ça, mais je pense que tu vas me le confirmer. Depuis le Covid, il y a eu un boom d'influenceurs de... Créateur de contenu, du moins dans le monde du vin, j'ai trouvé ça assez fulgurant. On a eu la chance d'en interviewer quelques-uns, mais je pense que c'est parce qu'ils avaient le temps aussi. Malheureusement, le notourisme a été fermé, donc ils se sont posé des questions. Est-ce que, comment toi tu le vois ? Est-ce qu'aujourd'hui tu trouves qu'il y a beaucoup de concurrence ? Ou est-ce que, comme tu le dis, le vin c'est tellement singulier qu'au final tu n'as pas même ton épingle à tirer du jeu ? Comment tu vois ça ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas qu'il y ait de concurrence dans ce que je fais en tout cas, parce que j'ai l'intime conviction et j'espère profondément qu'on est tous là pour soutenir la filière, surtout dans les moments comme ça. On est les relais, on est là pour leur donner de la visibilité, faire parler d'eux et leur donner une plateforme d'expression. Donc on n'est pas là pour se mettre des bâtons dans les roues, au contraire, on est plus là pour s'épauler, en tout cas c'est comme ça que je le vois et que je le ressens, parce que... Sur Instagram, sur les réseaux sociaux, on se suit tous à peu près. On a tous notre patte, on a tous notre singularité. Donc il y a des gens chez qui une personnalité va plus se plaire que d'autres. Et c'est super parce que s'il y a des gens qui ne se retrouvent pas dans mon contenu, dans ce que je fais, ils vont aimer ce que quelqu'un d'autre va faire et qui va parler du vin. Et c'est super parce qu'il va trouver quelqu'un qui va lui parler du vin ou de la viticulture ou autre, comme il a envie de l'entendre. Et ça c'est chouette avant tout. Pendant le Covid, on a bu beaucoup de vin. Tous, je pense, parce qu'il fallait noyer notre chagrin de rester enfermé. Donc à mon avis, il y a beaucoup de gens, on ne va pas refaire le speech, mais beaucoup de gens se sont remis en question. Et à mon avis, chez beaucoup, le vin a été une révélation dans le sens où ils ont eu le temps de goûter, ils ont eu le temps d'apprécier. ils ont le temps de se poser dessus de cuisiner aussi chez eux donc s'intéresser peut-être aux accords énormément et donc ça a créé de la curiosité chez des gens qui recherchaient je pense en reconversion comme moi du sens et qui se sont dit bah tiens Instagram c'est facile les réseaux sociaux de chez moi je peux faire du contenu très facilement avec un téléphone donc simplicité rapidité, efficacité accessible à tous le bon combo et donc moi là-bas je suis pas du tout à l'aise de me voir et d'être filmé donc ça a été un gros travail c'est pour ça que quand ma compagne m'a dit t'as qu'à te filmer, t'as qu'à faire des vidéos juste et ouais on va voir,

  • Speaker #0

    pourquoi pas et puis faut oublier tous ces a priori je pense qu'il faut passer un cap sur le podcast je déteste entendre ma voix mais je pense que c'est tout et je monte mes épisodes donc vous n'imaginez pas ce qu'on va faire mais je pense que c'est un cap et au final ce que tu retiens et je pense qu'on est dans le même mindset c'est vraiment la rencontre au final de la personne si tu peux la faire partager tant mieux bon malheureusement des fois du coup on doit entendre notre voix ou voir notre visage mais

  • Speaker #1

    c'est plus dans cet aspect là que je pense que tu dois être ouais et puis on s'accepte aussi toi tu fais tes montages moi je fais aussi mes montages vidéo donc je m'entends et je me vois j'ai la double punition mais au fur et à mesure ça nous permet aussi de nous améliorer, j'entends quand je fais un montage, j'entends 15 fois les mêmes questions que je pose à la personne parce que je refais la partie, la minute je la reballe 15 fois pour faire le montage et on s'entend on s'écoute, du coup on apprend aussi à se dire putain c'est pas mal ce que j'ai posé comme question là, à ce moment là ou alors celle là n'était pas pertinente à ce moment là et pour le prochain épisode on s'améliore donc je trouve que c'est un exercice qui est plutôt cool, comme tout exercice il faut le pratiquer, évidemment et Et je ne sais plus ce que...

  • Speaker #0

    que tu me demandais tout à l'heure sur la réseau social sur la plateforme est-ce que la concurrence est-ce que c'était dur non non mais c'est bon tu as répondu t'inquiète pas et c'est peut-être une question simple bête mais est-ce que du coup c'est facile parler de vin sur Instagram est-ce qu'il n'y a pas d'imitation le sujet je ne sais pas ça peut être l'alcool tu vois juste simplement Est-ce que c'est compliqué ou pas ?

  • Speaker #1

    Je souris parce que, si, si, c'est très encadré. La loi Evin, en France, met beaucoup de barrières, effectivement, à ce qu'on parle d'alcool. Et c'est normal parce que ça reste un produit qui, quand on en abuse... peut apporter des complications très graves. Donc c'est normal qu'il y ait un encadrement. On a des messages de prévention à mettre. L'idée, c'est toujours de montrer que c'est un produit qui... savouré, qui peut être consommé aussi bien dans les moments festifs que dans des moments plus singuliers. On peut aimer ne prendre qu'un verre d'alcool pour goûter de temps en temps, on peut ne pas aimer l'alcool, c'est pour ça que je te disais que je m'ouvre aussi aux sans-alcool, aux breuvages, parce que j'ai envie de parler de tout. Mais l'encadrement, effectivement, est strict. Il faut faire attention. On ne va pas dire de conneries, il faut bien penser à ces petits messages de prévention. Et tu vois le nombre de contenus qu'on a sur le vin et sur l'alcool, sur les réseaux sociaux, traduit bien que ce n'est pas compliqué d'en parler. Il faut juste le faire dans les règles du jeu.

  • Speaker #0

    Oui, il faut juste bien le faire. Mais c'est ce que souvent, bien sûr, pour rapidement expliquer, la loi Évent, c'est une loi française qui encadre toutes les règles liées à tout. breuvage qui aurait de l'alcool du coup ça n'en cas de pas que le vin et typiquement les vignerons s'en plaignent surtout pour tout ce qui est la promotion on va dire shooting photo campagne de pub parce que typiquement si je me trompe pas il ya une des règles c'est interdiction de voir quelqu'un boire parce que ça peut inciter faire des choses comme ça c'est pour ça que quand vous regardez des fois vous pouvez vous dire pourquoi la bouteille il est tout seul par exemple pourquoi il ya personne à côté mais c'est simplement interdit parce que ça peut... influencer ou autre et du coup ils se disent ah bah maintenant c'est bête mais je peux pas montrer mon produit comme je veux alors du coup c'était pour savoir comment toi t'aborder après il y a des règles qui accompagnent typiquement si tu travailles dans le monde du vin t'as le droit du coup parce que c'est quand même ton travail c'est ça qui est hyper paradoxal mais je pense que c'est avec d'autres produits aussi où c'est un produit en même temps qui limite de l'art, enfin vraiment il y a un vrai travail, un vrai savoir-faire ... Et à côté de ça, malheureusement, c'est un produit qui offre un danger, un potentiel danger pour notre santé. Comment tu es à l'aise face à ce petit paradoxe, entre guillemets ?

  • Speaker #1

    Je suis très content que tu partages ça parce que je partage la même analyse. Et tu as dit, c'est un paradoxe en France qu'on est... Alors, je ne sais pas si c'est la loi la plus restrictive, mais en tout cas...

  • Speaker #0

    Je pense que c'est la plus connue, on va dire.

  • Speaker #1

    C'est la plus connue et c'est celle qui encadre le plus. plus les alcools en général en france mais ça touche particulièrement le vin et le vin ça nous touche parce que c'est un produit identitaire qui nous appartient on est quelques pays en europe à être enfin le vin c'est le berceau européen l'europe c'est le berceau du vin et en france on l'a élevé on peut le dire avec quelques autres pays au sommet d'art parce qu'on peut très bien faire de la piquette comme le meilleur vin du monde. Sur un territoire qui est quand même pas très grand, qui a une diversité géologique extraordinaire, on en revient à ce qu'on disait tout à l'heure, le vin permet d'exprimer un terroir. Donc c'est quand même un produit magnifique. On peut les citer, comme on disait, sur les doigts d'une main. Ils ne sont pas énormément à pouvoir exprimer une identité comme ça d'un pays. Et ne pas pouvoir en faire la promotion, ça a un côté très frustrant parce que ça fait vivre quand même une grosse partie de notre économie primaire, puisque c'est les métiers de l'agriculture. Ça fait vivre énormément de gens qui passent du temps, et comme on disait tout à l'heure, pour sortir une bouteille de vin, il faut un an. Donc le boulot qu'il faut pour sortir ce produit-là, il est énorme. Quand on a des aléas climatiques qui peuvent mettre à mal une récolte, c'est un an de perdu. Donc, il faut recommencer. En fait, le vin, peut-être pareil dans les eaux spiritueuses, mais particulièrement Bonne... c'est l'apprentissage du temps long et quand à la fin un vigneron va vous sortir une bouteille et j'en parlais avec le premier épisode que j'ai sorti avec Lucia Mineur en pouille fumée qui me disait que 2024 c'était compliqué et qu'ils étaient contents quand ils ont sorti leur... 2024 ou 2025 d'ailleurs je crois que c'est 2024 oui qu'ils ont sorti leur cuvée elle m'a dit le boulot qu'il y a derrière on est fier d'avoir sorti ce produit là et derrière bah y'a non plus encadrement qui fait que tu ne peux pas non plus en parler comme tu veux. Tu ne peux pas forcément le mettre en avant alors que tu as sué pour pouvoir justement sortir ce produit-là. Donc, c'est un jeu d'équilibriste à avoir. C'est pour ça que je pense que ce que je fais et ce que font les influenceurs, même dans cette catégorie du vin, c'est hyper important parce qu'on est d'excellents relais. Ils n'ont pas forcément le temps, les vignerons, de mettre en avant aussi leurs produits. Donc, c'est un très bon relais pour parler de ça. aussi à une génération qui n'a pas l'habitude de consommer du vin ou alors peu ou alors dans d'autres formats et à mon sens faut qu'on arrive à avancer faut pas que les choses restent figées dans le temps tout bouge tout avance il faut qu'on arrive à avancer pour qu'on ne perd pas cette filière et cette identité nationale qui est à mon sens hyper importante parce que si demain il ya et puis le vent en France.

  • Speaker #0

    On sera au chômage.

  • Speaker #1

    On sera au chômage et puis on va perdre quand même une grosse partie de...

  • Speaker #0

    Au-delà de ça, il y a une vraie identité en soi et même une historique. Il y a une vraie histoire. Franchement, j'en cherche tous les jours des produits qui ont autant d'histoires, mais en même temps... autant d'innovation, parce que que ça soit même dans la vigne ou en termes de communication, de packaging de marketing franchement c'est dans tout le secteur et c'est quelque chose qui touche à tout c'est fascinant on peut travailler dans le même domaine dans le vin et faire des choses complètement différentes mais on est toujours lié parce que c'est quand même un produit alcoolisé il ne faut pas l'oublier effectivement ça reste un produit alcoolisé et puis comme toujours c'est les abus qui font les règles donc

  • Speaker #1

    si tout le monde roule si on n'a pas de limitation sur la route et que tout le monde roule à 150 forcément il va y avoir plus d'accidents donc on est obligé de limiter et pour les boissons alcoolisées c'est pareil sur Si on ne met pas de limitation, si on ne met pas de restriction sur l'alcool au volant, il y a 50% peut-être des buveurs quotidiens qui vont prendre le volant complètement bourré et qui vont faire plein de conneries. Bien sûr. Donc on est obligé d'encadrer. C'est important qu'il y ait cet encadrement-là, mais il ne faut pas que ce soit au détriment non plus du produit. À mon avis, il y a des choses à faire. Il faut continuer à discuter, à faire évoluer les choses et puis à aider cette filière qui mérite énormément. parce que comme tu disais elle fait vivre beaucoup de gens elle fait vivre à la fois le milieu primaire le milieu secondaire parce qu'il faut des machines pour pouvoir vendre en jaillot pour pouvoir travailler dans la ville pour pouvoir créer les bouteilles créer les bouchons etc il faut aussi le secteur tertiaire il faut de la communication il faut du conseil il faut financer également tout ça donc c'est une filière qui est extraordinaire il faut qu'on la soutienne je pense que

  • Speaker #0

    que tu nous as convaincus c'est pas mal tu m'es convaincu au moins une personne c'est chouette est-ce que tu fais attention aux retours que tu peux avoir sur les réseaux sociaux alors je parle pas en termes de retours peut-être sur toi parce que comme tu dis c'est très subjectif c'est ta personnalité quand même tu mets en avant mais plus sur les demandes des gens et typiquement le sans alcool que t'as un petit peu évoqué est-ce que t'as des gens qui commencent à dire mais tu sais il n'y a pas que le vin qui existe entre grandes guillemets et du coup enfin Comment tu vois ta communauté ? Comment elle réagit face à tes vidéos ?

  • Speaker #1

    Très gentiment. C'est vrai que je m'attendais à avoir des haters,

  • Speaker #0

    comme on dit.

  • Speaker #1

    Mais je n'ai pas une aura pour l'instant assez conséquente peut-être pour en avoir. J'attends mon premier. Ça voudrait dire peut-être que je réussis quelque chose. Non, je plaisante. Les retours sont en tout cas très positifs. Justement, la parole étant ouverte, et comme on parle de tout dans mes vidéos, j'ai des gens, dans la communauté d'ailleurs des influenceurs du vin etc qui viennent me parler des fois, ah oui tiens t'as le sans alcool comme ça j'ai vu ça chez un caviste qui viennent me parler de livres qui viennent de sortir parce que des fois je fais des photos, des stories, des posts où effectivement j'ai goûté du sans alcool du vin sans alcool, j'ai donné mon avis sur ce que j'avais bu je montre des livres des fois que j'aime bien lire et donc la communauté réagit on partage des choses, moi j'essaie d'en partager aussi avec eux quand je pense à ce qui font particulièrement donc c'est beaucoup de soutien, beaucoup d'entraide et puis comme on va revenir à ce qu'on disait, quand on parle de membres, c'est toujours dans le sourire, la bonne humeur donc les retours sont toujours positifs toujours constructifs et j'essaye d'écouter tout le monde pour pouvoir justement nourrir un peu ce que je fais, nourrir mon contenu aussi parce que mine de rien bien que ça soit né un peu en disant pourquoi pas filmer faire ce que je fais, créer une chaîne ça prend de la place, ça prend du temps, ça prend de l'ampleur donc on commence à avoir des idées et tout ce qu'on peut me suggérer c'est le bienvenu et si ça peut plaire en plus aux gens qui m'écoutent oui parce que en plus t'es à temps plein du coup sur cette activité aujourd'hui donc c'est vrai que au delà de

  • Speaker #0

    s'amuser et d'apprendre je pense qu'il y a un enjeu aussi un peu financier qui commencerait peut-être à rentrer en jeu et du coup je pense c'est pour ça que t'as aussi envie de faire quelque chose de carré un peu plus à l'avenir Pourquoi ?

  • Speaker #1

    fais ça vraiment en tant qu'amateur c'est à dire que pour l'instant c'est sur mes deniers personnels que je fais ça je voulais pas me mettre de pression financière parce que je voulais pas me précipiter oui et peut-être cet aspect des fois c'est bête mais on se dit purée

  • Speaker #0

    il y a de l'argent peut-être faut que je fasse quelque chose vite ou aussi quelque chose qui me correspondrait pas parce qu'il y a de l'argent derrière donc peut-être t'as moins cette pression je fais ce que je veux et voilà quoi le modèle économique ce serait quoi ?

  • Speaker #1

    ce serait de faire payer les vignerons pour que je puisse venir par les deux Mais dans ce cas-là, ils attendent... une prestation. d'une certaine qualité et toi t'as pas envie de les décevoir et il y a des gens qui font ça superbement bien mais moi c'est pas mon métier, je suis pas issu de ça du tout je fais ça en amateur, j'ai appris le montage en montant ma première vidéo sur le logiciel eMovie d'Apple je suis passé sur autre chose parce que pareil, j'ai des gens qui m'ont dit tu montes sur quoi, je fais ça ah bah non, moi je fais des vidéos donc t'apprends au fur et à mesure et je voulais surtout m'enlever la pression justement de me dire, si je fais un truc qui est amateur, il faut quand même que je puisse kiffer et que les gens comprennent. Et que les domaines derrière ne me disent pas que j'ai fait de la merde. Donc, j'y suis allé, comme je disais tout à l'heure, assez humblement, en leur expliquant le projet, en leur disant que je fais ça en tant que passionné. L'idée, c'est de parler de ce que vous faites et moi, d'apprendre des trucs. C'est comme ça qu'on va se rémunérer. Et puis, du coup, c'est un modèle qui est très bien accueilli par les vignerons. Moi, ça m'enlève toute pression. je me dis j'attends pas un centime eux ça leur enlève toute pression aussi parce qu'ils disent je paye pas une prestation et derrière du coup on se retrouve devant la caméra super décontracté super chill j'ai le temps de faire le montage aussi donc ça c'est cool et puis après on verra comment ça évolue je me ferme pas la porte à ce que ça devienne une activité principale parce qu'on sait jamais un buzz aujourd'hui ça peut arriver tellement vite que si ça arrive il y a peut-être quelque chose à faire pour que ça devienne une activité professionnelle mais pour l'instant c'est pas mon objectif ok mais ça peut être cool parce que t'es vraiment dans cet état

  • Speaker #0

    d'esprit de je vais interviewer quelqu'un qui me passionne aussi il y a moins cette contrainte et je pense que tes abonnés le ressentent aussi parce que derrière l'écran t'es plus à l'aise tout simplement Ouais

  • Speaker #1

    ce serait de plus en plus.

  • Speaker #0

    On te le souhaite. Pour réconforter les gens et leur dire c'est possible de se reconvertir, est-ce que tu as une petite anecdote d'une grosse galère qui t'est arrivée au début et tu t'es dit, bon, maintenant tu en rigoles, mais au début, ce n'était pas...

  • Speaker #1

    Alors, donne-moi une seconde pour réfléchir. Est-ce que j'ai eu une grosse galère ? ou une petite honte ou un truc ouais ça m'est arrivé de dire de la merde sur du vin parce que je pensais m'y connaître parce que t'as lu 2-3 trucs à droite à gauche tu t'es abonné à la RVF et puis t'as lu un article et tu te dis c'est bon sur telle ou telle que page je suis un cadeau et ouais une fois c'est un C'est un pote qui s'appelle Simon, je l'embrasse, qui a une cave et puis il nous a fait déguster un vin. Il m'a demandé de choisir dans sa cave, il m'a dit tiens, toi qui aimes le vin, voici ma cave et tu choisis le vin qu'on ouvre. Bon, il a fait un peu la gueule parce qu'on a pris une bonne bouteille. Et en fait, j'ai sorti une connerie sur le cépage. D'ailleurs, Simon, si tu m'écoutes, mets à coup le pas, je t'ai dit une bêtise sur le cépage du Bourgogne à Ligoté. mais tu vois c'est en repartant le soir après je me dis je peux pas dire des conneries comme ça il faut que il faut absolument que que si je sache pas j'ose dire j'en sais rien, je m'avance pas en disant des conneries et puis derrière du coup quel est le truc que j'ai fait et bah je me suis refoutu sur le bourgogne et l'igoté j'ai regardé des articles et du coup j'oublierai jamais ce que j'ai appris j'aurais dû amener ça en dégust de faire une boulette au final

  • Speaker #0

    tu retiens vachement bien ce que tu apprends derrière c'est ça et puis franchement le monde du vin moi je le dis humblement je ne saurais jamais tout c'est impossible et limite c'est un truc moi qui m'attire le fait de pas te connaître et tout mais je peux comprendre que du coup ça peut être quelque chose qui fasse peur et chaque fois je dis quelque chose je vais faire attention et d'autant plus je trouve qu'il y a autre chose dans le monde du vin typiquement en dégustation où je te l'ai dit avant l'enregistrement ou tu peux dire ce que tu veux. que tu veux, c'est pas grave, parce qu'en fait pour moi la dégustation c'est ultra subjectif, même si bien sûr il y a des principes, typiquement la couleur ou autre, qui sont encadrés par le wine set ou autre qui nous aident à parler le même langage mais par exemple, tu vois moi le poivron, je l'ai pas tant senti que ça, parce que ça t'a marqué et puis en même temps ça dépend aussi comment tu cuisines d'où tu viens, ton enfance il y a plein de trucs, est-ce que du coup toi quand tu dégustes avec un vigneron tu te sens comment ? ça va ?

  • Speaker #1

    alors je flippe non mais c'est une vraie question les gens tout le temps je flippe parce que j'ai comme je disais tout à l'heure peur de rien et puis t'es devant lui tu te dis purée C'est bête si t'aimes pas Et en fait tu te mets à sa place Tu te dis qu'est-ce qu'il attend de moi Alors qu'en fait Tu te mets à la place de la personne Alors qu'à ce moment là il faut juste oublier tout ce que t'as autour de toi Goûter et dire ce que tu ressens Si t'as senti des fruits rouges Alors que lui il veut faire des fruits noirs Bah c'est juste parce que t'as peut-être plus de sensibilité au fruit Ou parce que ça t'évoque Une tarte au nom de la fraise Ça veut pas dire que le vin n'est pas bon quoi Ou autre quoi exactement et si ça te plaît pas faut pas hésiter à le dire mais dire pourquoi aussi moi par exemple j'ai plus de mal avec les vins rouges de Bourgogne notamment parce que j'aime bien les vins qui ont vachement de moi j'aime beaucoup le grenache par exemple comme c'est pas gênant et c'est un peu à l'opposé de ce qu'on fait en Bourgogne qui sont des vins rouges plus légers plus subtils et du coup j'ai un peu plus de mal avec ça Mais là, ce que je viens de te donner comme explication, c'est parce qu'à force de goûter, je me suis dit « Ah ouais, les vins de Bourgogne, ils sont effectivement plus subtils, peut-être moins structurés que les vins que j'aime. Donc moi, j'aime bien les vins structurés. » En fait, à force de goûter, tu comprends. et quand tu le dis aux vignerons en face Si je lui ai dit un lion bourguignon, il va sûrement comprendre et dire « Ah ben effectivement, si t'es ouf c'est ça, les vins sont peut-être pas forcément ceux qui vont te faire. » Et c'est hyper enrichissant et intéressant parce que lui il va t'apporter d'autres choses. Il va te dire « Ben moi ce que j'ai voulu faire c'est ça, j'ai rencontré un lion bourguignon, un vigneron en champagne, Maxime, du domaine Marzelli. Il m'a fait goûter les vins avant l'assemblage et avant de les rendre effervescents.

  • Speaker #0

    C'est une très bonne expérience.

  • Speaker #1

    c'est super parce que tu apprends la diversité des choses et là tu fais je goûte cette cuvée là celle là, celle là ah ok c'est pas les mêmes et toi tu vas les assembler pour faire ça ok et forcément il y a du vocabulaire que tu vas pas avoir de technique néanmoins ce que tu vas dire va pouvoir être interprété de manière technique par le mignon ah ça pique qu'est-ce qui pique Merci. c'est un arôme, est-ce que c'est le vin qui te pique la langue il va te poser des questions ça va développer toi ce que t'as ressenti donc tu vas aussi t'exercer et lui derrière il va t'apprendre ah ok donc c'est peut-être un peu pétillant c'est ça que t'as pas aimé parce qu'on est en début de fermentation ah ok là tu vois ça c'est clair tu comprends donc les échanges avec les vignerons ils sont super et pas hésiter. Je reviens au début de ta question. Tu me disais, il ne faut pas se sentir con, il n'y a pas de question bête. Oublier ce qu'on a autour et effectivement, laisser exprimer ce qu'on ressent sur le moment. Quand on est en dégustation.

  • Speaker #0

    Du coup, qu'est-ce que tu conseillerais à... un jeune qui veut se lancer dans le vin et qui se dit je ne sais pas trop comment faire, je commence par quoi est-ce qu'il faut absolument que je fasse des études dans le vin qu'est-ce que tu lui dis ?

  • Speaker #1

    D'abord il faudrait qu'il se demande qu'est-ce qui lui plaît dans le vin est-ce que c'est boire du vin est-ce que c'est le design des étiquettes est-ce que c'est l'aura que le vin a est-ce que c'est le côté touristique déjà je pense que ça ça permet de cibler un peu ce qui... plaît dans le vin. Goûter du vin. Essayez de goûter un peu toutes les régions. Je trouve ça hyper important. Commencez par la France. Et puis ensuite, petit à petit, une fois qu'on a fait le tour, essayez de s'élargir sur d'autres pays. Mais effectivement, commencez à goûter du vin parce que c'est comme ça qu'on apprend le mieux, qu'on parfait ses goûts aussi. Et essayez d'aller discuter avec soit des amis qui aiment le vin, déjà autour de soi, qu'on va se rendre compte Merci. que si ça se trouve j'ai un pote ou un membre de la famille qui adore le vin, qui lui a peut-être fait des formations, une cave et qui va te donner des pistes pour aller là dedans, et pas hésiter à pousser la porte des cavistes. Moi ce qui m'a aidé c'est à discuter avec les cavistes et les sommeliers. J'allais jamais chez les cavistes.

  • Speaker #0

    Mais ça, je sais trop bien que t'en parles parce que il y a souvent des gens qui ont ce petit a priori je vais payer trop cher. Ou lui, de toute façon, il a 10-20 à me vendre, il va me vendre que... ceux-là alors que même moi typiquement alors que je travaille en vin généralement j'allais que soit de domaine direct soit vu que je savais ce que je voulais j'allais par et en fait je trouve que chaque fois que j'y vais c'est hyper passionnant parce qu'il t'écoute vraiment, il t'accompagne vraiment, et en même temps, il te fait découvrir d'autres choses. Donc c'est vrai que c'est une très très bonne remarque que tu dis, où il n'y a pas de préjugé dans le monde du vin, je pense que tu fais que le dire depuis 40 minutes, mais tu as vraiment raison, il faut juste le dire.

  • Speaker #1

    Les cavistes, c'est une très très bonne porte d'entrée, parce qu'aller voir un vigneron, ça peut être très intimidant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, oui.

  • Speaker #1

    Quand tu commences à t'intéresser au milieu, tu vas aller face à un expert. Et tu ne vas pas te sentir légitime, tu ne vas pas oser te poser des questions, ça peut être très intimidant. Donc commencez par un caviste en bas de chez soi. J'aime bien l'idée d'aller vraiment sur son petit caviste de quartier, à côté de chez soi. Tu rentres, tu pousses la porte, tu dis ça. « Salut, j'habite à deux rues ou au-dessus, je suis habite dans le quartier, je commence à m'intéresser au vin, je ne suis jamais venu voir un caviste ou alors je suis curieux de voir ce que vous allez me proposer. » Et puis tu lui dis tout ce à quoi tu penses. Moi, dans l'idée, les cavistes... c'est toujours des vins très chers, des choses qu'on ne connait pas qu'est-ce que vous pouvez me dire pour m'enlever tous ces verrous ou toutes ces questions que j'ai dans la tête le mec tu peux être sûr qu'il va te regarder génial on va pouvoir parler je vais pouvoir apprendre des choses les gens aiment beaucoup étaler leur savoir, ça peut être péjoratif mais partager partager leur savoir les gens adorent ça ce que je fais sur les réseaux sociaux ce que tu fais en en aujourd'hui Aujourd'hui, faire des podcasts, c'est pour aussi le partager. Et les cavistes, ils adorent partager. Ils sont en relation avec les consommateurs et avec les professionnels. Donc, c'est un peu la charnière. Ils ont les deux vocabulaires. Tu as 18 ans, tu viens acheter ta première bouteille de vin. Tu lui expliques que c'est ta première bouteille de vin que tu vas faire entre copains. Il va aussi bien pouvoir te renseigner que si tu es viticulteur à la retraite, que tu as 65 ans, que tu as vu du vent toute ta vie. Et que tu vas le voir et que tu dis, voilà, moi, aujourd'hui, je sais ce que je veux. Il s'adapte. Et c'est une très bonne porte d'entrée, je trouve, pour commencer dans ce milieu-là.

  • Speaker #0

    Bon, ben, allons chez nos cavistes. Allons chez nos cavistes. Pour finir, on a une petite question signature. C'est, est-ce que tu peux nous raconter une petite anecdote assez marquante du Minut du Vin où tu t'es dit, c'est ça que je veux faire ? ça peut être un petit truc une déguste,

  • Speaker #1

    un moment un moment marquant dans le milieu du vin et ce qui m'a d'ailleurs peut-être mis la graine pour faire ce que je fais aujourd'hui c'est une dégustation c'est une dégustation qu'on avait fait lors de la formation Franck Thomas à Paris j'aimerais te donner le nom de mon formateur parce que ce mec est exceptionnel je ne l'ai plus en tête Mais c'est un passionné, un ancien sommelier. Et ce gars-là a fait le tour du monde. Parce qu'en tant que sommelier dans des grands palaces, il avait pu lier des relations d'amitié avec des vignerons de partout dans le monde. quand il a arrêté son métier il a dit je vais prendre 6 mois pour moi et je vais aller rencontrer mes copains un peu partout dans le monde et les voyages forment la jeunesse comme on disait tout à l'heure il a une ouverture sur le vin qui est exceptionnelle et ce qui est chouette chouette, c'est que du coup, il avait toujours une façon de t'apprendre les choses en te donnant le contre-exemple. Tu vois ? C'est-à-dire que toi, tu partais avec des a priori sur un truc, par exemple, l'altitude maximum à laquelle tu peux faire vinifier du vin. Tu peux faire pousser de la vigne. Toi, tu donnais des trucs. Et lui, il sortait le contre-exemple. Moi, j'ai vu des vignes à tel endroit et tout. Et je me suis dit, ce mec a voyagé. Il est hyper passionnant. Et donc, tu bois ses paroles. Et c'est les formateurs chez Franck Thomas qui choisissent les bouteilles qui te font déguster.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment en fonction de leur philosophie que je trouve trop bien parce que du coup ils sont vraiment à l'aise avec ça Exactement,

  • Speaker #1

    ils le font à l'aveugle et du coup tu découvres des choses et ce mec là vous avez fait découvrir des vins assez exceptionnels du monde entier du coup, de par son parcours on n'est pas resté qu'en France de tout type de viticulture, que ce soit du conventionnel jusqu'au vin nature et en en parlant de manière assez aisée et là je lui suis dit, ouais c'est ça que je veux faire je veux qu'à son âge avoir autant de décontraction, de confort pour parler de vin et pouvoir le partager avec les gens.

  • Speaker #0

    Ok. Franchement, on peut le souhaiter.

  • Speaker #1

    Merci. J'espère.

  • Speaker #0

    Merci Pierre pour cet échange. Franchement, c'était trop passionnant. On te retrouve du coup sur Instagram, sur Youtube.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est déjà bien.

  • Speaker #1

    TikTok aussi.

  • Speaker #0

    On n'oublie pas, on y va. Et nous, je vous donne rendez-vous pour le mois prochain pour un premier chaîne épisode. Merci beaucoup.

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Description

Et si tout quitter pour se consacrer au vin n’était pas une folie, mais un pari sur soi ? 🍷
Dans cet épisode, on part à la rencontre de Pierre, plus connu sous le nom de Pierre en Bouteille, influenceur passionné et passeur d’émotions autour du vin.
Il nous raconte sa reconversion, les doutes et les déclics qui l’ont conduit à faire du vin son quotidien, mais aussi la création de son projet et sa vision moderne du vin sur les réseaux sociaux.

Au programme : une dégustation du Château Le Pin Beausoleil 2016, un Bordeaux Supérieur au charme authentique, des anecdotes savoureuses, et une bonne dose d’inspiration pour tous ceux qui rêvent de changer de cap.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur 3 vers 1 micro, donc aujourd'hui on a la chance d'avoir Pierre avec nous, bonjour Pierre,

  • Speaker #1

    bonjour Maïlis,

  • Speaker #0

    donc plus connu sous le nom Pierre en bouteille du coup sur les réseaux sociaux, est-ce que tu peux rapidement te présenter à nos auditeurs s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, donc moi effectivement c'est Pierre en bouteille, j'ai créé ma chaîne Instagram il y a... C'était début de l'année 2025 et pour vous faire une petite présentation, alors à la base moi je ne suis pas du tout issu du milieu du vin, je suis issu d'un parcours, on entend assez dans la reconversion du vin. C'est-à-dire que j'ai fait un paquet, des études universitaires jusqu'en licence de mécanique, donc qui n'a absolument rien à voir, à Poitiers. Et en fait, on dit que c'est les voyages qui forment la jeunesse. Ensuite, après ma licence, je suis arrivé dans le milieu de la finance, un peu par hasard. J'ai été amené à bouger à Paris, rencontrer ma compagne et venir sur Lyon. C'est à Lyon que j'ai découvert un pays de la gastronomie, des bons vivants. On apprend à goûter et à déguster plein de bonnes choses. Là, ça éveille des petites choses en nous. C'est comme ça que mon amour pour le vin a débuté. et puis suite à un souci médical j'ai... pas pu continuer dans la finance et en fait ça s'est plutôt bien corrélé je vais dire avec avec mon parcours de vie parce que je commençais aussi peut-être à m'essouffler un peu dans ce milieu là et et ça coïncider avec justement un peu la naissance l'éveil du vin à moi je me suis rapproché on va dire que c'était ma guérison alors voilà il y en a pour qui ça peut être ça peut être l'inverse pour moi ça a été un petit peu voilà ma guérison et donc je me suis Je me suis baigné dedans, on va dire. Et pour nourrir tout ça, j'ai fait des formations. J'ai beaucoup lu. Beaucoup, beaucoup, beaucoup lu. J'ai acheté plein de livres qu'on me recommandait. Et puis après, moi, je suis quelqu'un de curieux. Donc, je suis assez à l'aise à discuter avec les cavistes, les sommeliers. Puis, quand on parle de vin avec les gens, ils adorent.

  • Speaker #0

    On est généralement de m'accueillir.

  • Speaker #1

    C'est toujours avec le sourire. Voilà. C'est vrai. Donc, forcément, ça crée des liens, des relations. Les gens vous recommandent, vous conseillent des choses. et puis après avoir fait fait une formation avec l'école des vins spiritueux et une autre avec Franck Thomas, les formations courtes qu'il propose, parce que je ne voulais pas repartir dans des parcours trop longs de formation je me suis dit je vais aller faire un tour de France des régions viticoles pour aller rencontrer vignerons et vigneronnes qui vont m'apprendre leur métier, ce qu'ils font et que ce serait la meilleure école d'aller sur le terrain Et puis ma compagne m'a dit, c'est une bonne idée, mais il y a peut-être des gens qui s'intéresseraient aussi de suivre ton parcours, donc pourquoi pas faire des vidéos et mettre ça sur les réseaux, ne serait-ce que pour tes amis, ta famille, et puis après qui souhaiterait te suivre. puis ça peut être inspirant aussi donc je dis bah pourquoi pas effectivement et donc est née comme ça l'idée de faire Pierre en bouteille où on suit un peu mes aventures dans les différentes régions de France à la rencontre de vignerons et de vigneronnes qui m'apprennent leur métier, qui m'apprennent comment on fait leur vin, qui me parlent de leur vigne, de leur vinification, et puis aussi de leur histoire. Parce que derrière chaque vin, il y a quand même un ou une personne, voire des fois des équipes qui travaillent. Donc c'est intéressant d'avoir à la fois le côté produit, puis aussi le côté humain, ce qui manquait beaucoup dans ma vie d'avant. Donc j'avais besoin de renouer avec ce sens-là, le sens de la terre. Je trouve que le vin, c'est un produit magnifique, parce qu'on peut... C'est un des rares produits avec lequel... on peut avoir une expression géographique, une expression de terroir.

  • Speaker #0

    Ok, très bien dit, très belle définition.

  • Speaker #1

    Je vais bosser.

  • Speaker #0

    Ça se voit. Non mais j'aime beaucoup. C'est simple et en même temps ça veut tout dire, quoi. C'est pas mal.

  • Speaker #1

    Tu vas avoir un cépage que tu vas pouvoir planter dans diverses régions de France. Il ne va pas s'exprimer de la même manière, sans forcément qu'il y ait même déjà l'intervention de l'homme. Je trouve ça magnifique. C'est une belle expression d'une identité, d'un terroir. Et quelqu'un m'a dit une fois ça. c'est un peu pareil avec le fromage et le miel, et c'est vrai. Et c'est des produits qu'on... Oui,

  • Speaker #0

    c'est l'environnement qui prend une place énorme dans le goût en soi final, du coup, sans intervention de l'homme.

  • Speaker #1

    Une vraie expression de terroir, et je trouve ça magnifique, parce que du coup, on a une diversité énorme de vins, et c'est un produit aujourd'hui qui en manque de vitesse. Voilà. Et je trouvais ça aussi assez intéressant d'essayer pas de lui redonner ses lettres de noblesse, mais de lui remettre Merci. un peu en devant de la scène, parce qu'on est quand même un pays où on mange bien et on boit bien, il faut le dire, et remettre C'est un petit peu l'amour du vin auprès des gens, sur un produit qu'on connaît depuis des années et sur lequel on a quand même un savoir-faire assez ancien. Pour moi, c'est important. Et là, je retrouve du sens, effectivement, dans ce que je fais.

  • Speaker #0

    Ok. Quoi de mieux que le produit final ? Du coup, on a une... Un petit rituel à travers un micro, c'est qu'on accompagne toujours un podcast avec une dégustation. Donc aujourd'hui, étant donné que tu vis à Lyon maintenant, je me suis dit, Bourgogne, je pense qu'il doit tout connaître, donc je suis allée vraiment à l'inverse. on va déviter du Bordeaux en plus je crois que c'est le premier Bordeaux qu'on déguste de tous nos épisodes c'est un honneur et donc du coup on est sur le château le Pain Beau Soleil, c'est en 2016 c'est du coup à Bordeaux Supérieur rapidement c'est un très petit domaine, seulement 8 hectares situé sur un côtois argilo calcaire donc il va vraiment entre les deux mers donc il va vraiment donner une empreinte Sur les cépages, on est sur du merlot majoritairement. Et on a du cabarnet franc et du cabernet sauvignon. Pour le reste, je te laisse déguster. Me dire ce que tu en penses.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Et j'ai quelques petites annotations si tu as besoin.

  • Speaker #1

    D'accord. Déjà, il a une belle couleur.

  • Speaker #0

    On est vraiment sur un rubis assez profond.

  • Speaker #1

    On reconnaît la pâte de Bordeaux. Et puis on voit effectivement à ce robe qu'il a... Moi, mon truc, c'est de voir un... à partir du moment où tu as des reflets un petit peu rangés qui apparaissent, pour moi, je suis pratiquement sûr qu'il a plus de 5 ans après dater plus lâche, c'est pas mon métier, c'est plus compliqué. Ça viendra avec le temps, j'espère. Mais en tout cas, on voit qu'il a un peu de vieillissement. On reconnaît la pâte également. Alors, tes amandes végétaux. Moi, ce que j'ai dit à toi, c'est...

  • Speaker #0

    C'est pas mal. Il dit, il dit.

  • Speaker #1

    Tout de suite, ouais. Il y en a qui disent végétaux, moi je dis poivrons. C'est la marque pour moi. du cabernet du cabernet parce que en loire il ya beaucoup de cabernet c'est vrai et il semble très fort c'est un végétaux et pour moi c'est le poivron parce que le poivron à la base je n'aime pas du tout c'est un légume que je n'avais mais c'est fou ça

  • Speaker #0

    personnellement je déteste les champignons et je me trouve exceptionnelle à trouver quelque chose que je n'aime pas mais je pense c'est le paradoxe de on sait qu'on n'aime pas notre cerveau de suite à une alarme

  • Speaker #1

    Soit il se dit danger ou alors attention.

  • Speaker #0

    Ce sont des choses que j'adore et que je vois tous les jours. Je me dis, purée, c'est vrai, c'est horrible, je ne l'ai pas eu. Des fois,

  • Speaker #1

    c'est plus compliqué de les retrouver. Mais ça me permet d'identifier assez rapidement, généralement, ces secteurs. Et puis, comme tu disais, un peu d'odeur de sous-bois. On est dans le bandeau, on ne va pas épiloguer parce qu'il demande à ce qu'on goûte.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Il a gardé encore de la fraîcheur.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire, je suis très surprise. Parce que j'avais peur que ce soit dur là sans manger, sincèrement. Et bien très étonnamment, ouais.

  • Speaker #1

    Il a gardé beaucoup de fraîcheur, je m'attendais aussi à avoir quelque chose d'un peu plus concentré, peut-être plus sur le café, tu vois, le tabac.

  • Speaker #0

    Et rugueux un peu plus, ouais. Tu sens le café un peu, mais j'ai tiré même vers la réglisse un peu en fin de bouche.

  • Speaker #1

    C'est vrai, effectivement.

  • Speaker #0

    Je déteste ça, donc je l'ai eu. Tout de suite, tu l'as eu. Mais ouais, je trouve ça assez... Très surprise, franchement.

  • Speaker #1

    Ouais, moi je le trouve très agréable, tu vois. Et je pense qu'effectivement, il peut se conserver encore quelques années pour peut-être se fondre.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que déjà, on est sur 2016, du coup. Ouais.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    je pense qu'on aurait pu tirer encore 3-4 ans mais en même temps cette fraîcheur change et je la trouve assez intéressante c'est intéressant parce que mine de rien il a quand même un peu d'évolution il est vachement digeste à boire il fait combien de degrés ?

  • Speaker #1

    14,5 quand même on n'oublie pas que c'est un border mais dans le verre une fois qu'il est bu on ne les a pas tant que ça les 14,5 franchement le mite on dirait un peu comme un Beaujolais assez frais assez facile Guri effectivement les Bordelais n'ont pas aimé qu'on dise roulettes mais c'est très bon quand même effectivement mais ce que j'aime beaucoup effectivement c'est qu'on peut avoir des vins avec de l'évolution comme ça et même pour les jeunes générations dont on fait partie qui veulent des vins assez frais, assez faciles à boire et bien Bordeaux 2016 a réussi en tout cas sur ce domaine là à sortir ce type de cuvée et ça peut être surprenant effectivement et c'est bien venu dans le monde du vin d'avoir ce genre de cuvée Merci.

  • Speaker #0

    Merci. C'est vrai qu'on a un peu l'image de Bordeaux qui fait des vins assez structurés, assez forts entre guillemets pour les gens qui s'y connaissent pas. Et puis un peu ce Bordeaux bashing qui est toujours pendant quelques années. Et je trouve qu'on ne met pas assez en avant que Bordeaux s'est vraiment remis en question. Il y a vraiment une réelle volonté d'aller sur des vins plus faciles à boire mais qui n'enlèvent pas du tout leur complexité, leur manière de travailler. et en même temps qui, comme tu l'as très bien dit, vont plaire à la nouvelle génération, ce qui est le souci, je pense, premier de tout le monde, où on change, on ne consomme pas pareil que nos grands-parents, nos parents, et je pense que nos enfants ne consommeront pas pareil que nous, donc c'est un peu le jeu, et je trouve ça assez surprenant, sincèrement, c'est un très très bon vin.

  • Speaker #1

    Ouais, merci pour cette découverte.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Du coup... Assez fou quand même, tu es du milieu de la finance, par ton parcours de vie quand même, du jour au lendemain tu te dis, allez go, je me lance dans le vin. Alors tu t'es lancé dans le vin, du coup pour expliquer réellement ce que tu fais, tu es plus du côté du influenceur, si je ne me trompe pas, dans le sens, plutôt tu racontes une histoire, tu racontes ton parcours. Est-ce que ce parcours il a une finalité en soi ? Est-ce que tu as une idée ? Est-ce que c'est, je ne sais pas moi, ouvrir une structure peut-être plus tard ? Que ça soit racheter un domaine ou alors avoir un bar à vin, des choses comme ça ? Ou est-ce que tu es plus dans je découvre et puis en fait, ça me plaît peut-être cette idée d'esprit de tout en découvrir ? Oui,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup de réponses à ta question. Je vais la reprendre depuis le départ. Je ne suis pas arrivé dedans du jour au lendemain. Ça s'est fait petit à petit. Mais pour préciser ce que je disais tout à l'heure dans mon parcours, je ne t'ai pas tout dit, c'est que j'ai quand même de la famille qui est dans le vin.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Tricheur. J'ai triché. C'était un secteur qui ne m'avait jamais forcément attiré. Et aujourd'hui, je me dis que le destin doit peut-être un peu exister. Mais en gros, j'ai un grand-oncle qui a des vignes et qui fait vinifier ses raisins par son genre. Il a un domaine à Bordeaux, entre deux mers également, Bordeaux et Bordeaux supérieur. Et puis, mon père... Tous les dimanches, il nous faisait goûter une goutte de vin dans un verre d'eau, depuis qu'on est petit. Donc c'est un rituel qu'on avait, il nous faisait goûter, alors c'était toujours du Bordeaux évidemment, parce que mon oncle étant à Bordeaux,

  • Speaker #0

    c'était du Bordeaux. C'était assez logique.

  • Speaker #1

    Oui. Et j'ai été donc depuis tout petit, accoutumé et habitué à connaître le vin, mais sans que ça éveille chez moi quoi que ce soit. Et c'est vraiment le fait d'avoir eu ce souci médical qui m'a donné du temps en fait pour... penser à moi et repenser un petit peu ma vie et ce que je voulais faire, qui a permis de construire un peu ce parcours-là. Et quand on a lancé effectivement, je dis on parce que ma compagne également est effectivement dans le projet, on a lancé cette chaîne Instagram. Le but, alors influenceur c'est très galvaudé aujourd'hui comme terme.

  • Speaker #0

    C'est toujours pérennatif, alors qu'en soi c'est juste un partage d'expérience peut-être ?

  • Speaker #1

    Exactement. Moi l'idée c'est de mettre en lumière notre vignoble je dis mineau français pour commencer et après international on verra parce que quand tu me parlais de projet Pierre en bouteille n'a pas de frontières donc l'idée ce serait pourquoi pas d'aller un peu plus loin petit à petit et puis pas forcément ça a été commun parce que j'ai choisi justement Pierre en bouteille parce que c'était ouvert à tout type de breuvage c'est vrai Donc l'idée c'est de pouvoir parler aussi de tout, pas particulièrement le vin et la bière, particulièrement on va dire le vin, et puis d'aller également sur les spiritueux.

  • Speaker #0

    Tu t'ouvres à tout ce qui est possible, même peut-être l'huile d'olive, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Je vais rester quand même sur ce qui va être.

  • Speaker #0

    Ce qu'on consomme avec des degrés alcooliques de préférence.

  • Speaker #1

    Alors j'allais dire justement ce qui est alcoolisé et ce qui ne l'est pas aussi, parce qu'on a aujourd'hui... Un gros engouement pour sans alcool. Et puis, je pense que c'est dans le temps, c'est dans notre mouvance aussi. Ça me rend curieux. Et il y a aujourd'hui quelques personnes, je pense notamment aux Sobreliers, qu'on peut retrouver sur les réseaux sociaux, qui font des boissons sans alcool gastronomiques. Je trouve ça très intéressant et je suis très curieux. Les vins aussi qui viennent sans alcool, les spiritueux sans alcool. Alors j'en fais pas la biologie, mais c'est quelque chose aujourd'hui qui arrive et sur lequel il faut être curieux. Et puis, Pierre Embouteille, je suis là effectivement pour parler de tout ça, sans me mettre forcément de frontières, comme je disais tout à l'heure, que ce soit des frontières idéologiques. Que ce soit des frontières géographiques, ce serait de pouvoir justement essayer de partager avec les gens tout ce qu'on peut consommer en accompagnement d'un repas, d'un apéro, tout ce qui peut être festif ou ce qui peut être liquide. l'huile d'olive tout à l'heure, ça peut être une piste et une idée tu vas peut-être ouvrir un nouveau panel sur ce que je peux faire et la finalité modeste il en faut une peut-être,

  • Speaker #0

    je ne sais pas je ne sais pas

  • Speaker #1

    sur ce projet Pierre en bouteille, moi l'idée c'est de kiffer, parce que avant tout c'est d'aller rencontrer les gens et d'apprendre ce qu'ils font et ça, il n'y aura jamais assez d'une vie pour le faire, le partager avec les gens, leur apprendre des choses le vin c'est pas qu'une bouteille c'est aussi tout un boulot derrière pour sortir une cuvée il faut un an aujourd'hui quel métier a comme finalité a comme durée long une année pour pouvoir sortir un produit qui se consomme en 3 minutes quelques minutes ce serait quelques secondes pour les plus aficionados et qui se partagent autant après titre personnel moi j'aimerais bien avoir une cuvée à mes 60 ans ah en note coûte rendez-vous

  • Speaker #0

    dans quelques années je garde ces deux secondes est-ce que ce sera avec mes vignes est-ce que ce sera sur du négociation une collaboration tu verras vraiment je ne mets pas de barrière j'aimerais bien à mes 60 ans avoir une cuvée et puis

  • Speaker #1

    Ce serait travailler dans le secteur du vin, plutôt dans la partie noturisme et communication. Je n'ai pas de connaissances particulières sur la viticulture et la manière de conduire une vigne ou de faire du vin. Je n'ai pas envie de me lancer dans les études pour faire ça. Ça me plairait énormément, mais ça me demanderait trop de temps et d'investissement. Aujourd'hui, je me connais assez pour dire que ce n'est plus le moment. Par contre, les accompagner sur la visibilité, faire découvrir nos vignobles, c'est quelque chose qui me plaît énormément. Générique J'ai un contact assez facile avec les gens. J'ai travaillé avant la finance. J'ai fait aussi du commerce parce que j'adore le relationnel avec les gens. Donc je vous dis que c'est des choses que j'ai apprises qui peuvent me servir et aujourd'hui servir aussi ce secteur pour que tout le monde y soit content.

  • Speaker #0

    Bien sûr, ouais. C'est hyper intéressant cet aspect que tu vas rencontrer les vignerons. On a souvent cette image que si on n'est pas fils d'eux ou fille d'eux dans le monde du vin, c'est assez compliqué de bien être accueilli. Je pense que tu en es la preuve inverse du coup. Même si tu as baigné un peu, mais je pense que c'est quelque chose que tu ne mets pas souvent en avant. Tu préfères peut-être toi te mettre en avant et dire au domaine, j'aimerais moi apprendre à vous connaître. Comment tu vois, comment tu as ressenti l'accueil que tu as donné des vignerons face à un projet qui est quand même assez innovateur pour eux ? Il faut le rappeler, ils ne sont pas toujours très à l'aise sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est vrai. La jeune génération de vignerons, elle est beaucoup plus à l'aise. Les anciens, c'est beaucoup plus compliqué. et généralement ils ont des équipes autour pour faire ça mais l'accueil il a été exceptionnellement chaleureux c'est trop bien mais c'est savoureux de le dire est-ce que c'est le fait d'arriver en disant j'explique mon projet aussi je leur dis moi j'ai envie d'apprendre un peu ce que vous faites pour mieux me connaître sur le vin j'ai pas envie d'écumer tous les barres à vin pour goûter des verres je préfère venir vous voir et que vous me racontiez ce qu'il y a dans la bouteille qui fait que derrière on le déguste d'une autre manière et puis c'est comme je disais tout à l'heure c'est rencontrer des gens donc à partir du moment où on s'intéresse aussi à ceux qui produisent le vin, l'accueil est formidable parce que c'est les mieux placés pour en parler, ceux qui le font.

  • Speaker #0

    Bien sûr, oui.

  • Speaker #1

    Donc arriver comme ça avec mon étiquette d'amateur, leur dire, moi je fais le Tour de France pour rencontrer les vignerons, en même temps je fais des vidéos avec vous si vous êtes d'accord, on parle un peu de ce que vous faites et les gens apprennent à découvrir votre région, votre façon de voir les choses, vos cuvées, et puis la vigne bouge beaucoup que ce soit en On sépage en mode de culture, on parle d'actualité, États-Unis, réchauffement climatique. Il y a tellement de sujets qu'ils ont envie d'aborder que moi, je passe une journée ou deux avec eux, ça ne suffit pas. Et ils me disent tous, il faut venir nous voir. Si vous avez l'occasion, venez nous voir, les portes sont ouvertes. Et ils ont plaisir à discuter, de ceux que j'ai rencontrés, en tout cas.

  • Speaker #0

    Non, il y en a pas mal, donc on va prendre ça pour une généralité. Dans ton petit tour de France, comment ça se passe ? Est-ce que c'est plus... au contact que tu vas visiter le région ou t'aimerais avoir, je sais pas moi, un domaine par région, comment tu le vois du coup ?

  • Speaker #1

    J'aimerais faire un domaine par région, bien que le domaine soit pas représentatif forcément de sa région, mais c'est du contact, essentiellement, parce que j'ai commencé à appeler mon oncle, forcément, puisque c'est le premier vers qui je me suis tourné pour mon projet qui m'a dit, ben Banco, d'abord curieux, parce que lui il fait plutôt partie de la vieille génération,

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    plutôt curieux au début, puis il m'a dit Ouais pourquoi pas on peut tenter l'aventure c'est pourtant pas le premier domaine que je suis allé voir et filmé parce que en parlant de mon projet à des amis autour de moi forcément après ça fait émulation puis les gens ont envie de vous aider comme je disais tout à l'heure quand tu parles de vin avec des gens dans le sourire, c'est toujours chaleureux. Tu ne vas jamais t'engueuler sur le vin. Tu vas toujours trouver un accord, un consensus, quelque chose. C'est toujours du bonheur. Et donc, les gens, ils ont envie de t'aider. Et j'ai un ami qui m'a présenté quelqu'un qui travaillait dans le vin. je ne sais plus s'il était agent ou de l'autre conseil je l'ai contacté, je lui ai parlé de mon projet il m'a dit, ne bouge pas j'aime ton projet je vais appeler quelques personnes à qui je pense et je reviens vers toi s'ils sont ok une heure après j'avais 5 numéros de téléphone et 5 noms de personnes qui étaient vignerons et vigneronnes qui étaient ok pour me rencontrer je suis tombé un peu sur le cul et je me suis dit à ce moment là, ce que je fais c'est chouette c'est bien,

  • Speaker #0

    c'est cool que t'as eu en... au début qui a été facilité parce que des fois ça peut être complexe et je pense que le problème où les gens ont cet a priori peut-être sur le domaine du vin qui peut être assez fermé ou autre et perso j'en ai fait partie c'est plus t'as tellement une crainte que du coup tu vas pas y aller et je pense que c'est plutôt ça alors que quand tu parles surtout à des vignerons ou autres ils ont plus envie la fin c'est que tu dégustes leur vin parce que comme tu disais Merci. c'est un travail tellement d'orfèvrerie. Ils consacrent leur vie quand tu les écoutes. Moi, des fois, je ne me sens même pas légitime de goûter leur vin. Ou d'en parler. D'ailleurs, tu rebondis sur un truc très intéressant. Tu te mets l'étiquette d'amateur. Tu commences à avoir, on peut dire, le terme de la bouteille. Du coup... Mais... Est-ce que tu ne te sens toujours pas légitime ? Comment tu vois le... je pense pas que c'est le bon mot mais comment tu te mets face à un vigneron tu l'abordes comment cette relation peut-être ?

  • Speaker #1

    très humblement parce que je pense que je me considérerais toujours comme un enfant dans une bouteille de vin à la fois excité de déballer un cadeau donc de le goûter et en même temps impressionné par la diversité qu'on va avoir puis c'est chic vous tombiez devant une grande étiquette ou un domaine, un vigneron, une vigneronne réputée, pour dire, wow, est-ce que je vais l'apprécier à sa juste valeur ? Est-ce que j'ai assez de connaissances, de recul, d'expérience ? Donc, moi, je leur dis honnêtement que je n'ai pas d'expérience. Je leur explique mon parcours, un peu comme ce que j'ai fait tout à l'heure en introduction. Et eux, en fait, ils sont très contents de ça parce qu'ils préfèrent avoir quelqu'un qui n'y connaît pas. connaît rien qui va poser des questions, plutôt qu'un grand savant à qui ils ne vont pas avoir grand chose à apprendre parce que c'est déjà beaucoup de choses. Et moi, enfin, nous les amateurs, même novices, même... ceux qui n'y connaissent rien, on est des matières brutes. C'est-à-dire qu'on a tout à apprendre de ces milieux-là. Et j'essaye d'aller voir les jeunes générations, justement. Quand je dis jeunes générations, c'est à peu près moins de 40 ans, dans le milieu du vin.

  • Speaker #0

    Beaucoup de gens qui vont être contents, tu sais.

  • Speaker #1

    Si vous avez plus de 40 ans, je peux aussi dire vous. Mais ce que je trouve intéressant, c'est qu'ils ont une accessibilité et on va parler un peu le même langage. Parce que des fois, c'est aussi des reconversions. ça va être des gens qui n'aiment pas du tout ce milieu-là.

  • Speaker #0

    Il y en a de plus en plus.

  • Speaker #1

    Il y en a de plus en plus et donc ils vont être contents que des gens qui partagent un peu leur façon de voir la vie, qui recherchent du sens, qui viennent les voir avec les mêmes questions que se sont posées, donc ils vont avoir les bonnes réponses. Et puis des fois, c'est juste des enfants de vignerons qui reprennent mais qui ont aussi des amis qui ne font pas du tout partie de ce milieu-là parce que les jeunes générations d'aujourd'hui vont étudier un peu partout dans le monde, dans des grandes villes, donc côtoient d'autres personnes. Et donc, ils ont une accessibilité, une ouverture sur le monde et à vos vocabulaire qui est très accessible pour les gens, ils ont envie de partager. Et donc, je trouve ça... Je trouve que c'est cool de parler avec ces grands sabots, d'y aller avec beaucoup d'humilité. Et comme on nous a toujours dit à l'école, quand on ne sait pas, on ne sait pas. Oui,

  • Speaker #0

    il faut le dire, en fait. Je pense que c'est plus ça où... Même dans la vie en général, on n'ose pas souvent... C'est grave, alors que... Il faut oser.

  • Speaker #1

    On passera pas pour un con.

  • Speaker #0

    Un peu, mais deux minutes.

  • Speaker #1

    Ouais, au pire deux minutes, et puis on aura appris quelque chose.

  • Speaker #0

    Non, non, mais clairement, tu as tout total fait raison. Aujourd'hui, tu t'exprimes du coup sur une plateforme qui est quand même très connue, principalement parce que je crois que t'as YouTube un petit peu, mais c'est quand même Instagram ta base. Moi, j'ai remarqué ça, mais je pense que tu vas me le confirmer. Depuis le Covid, il y a eu un boom d'influenceurs de... Créateur de contenu, du moins dans le monde du vin, j'ai trouvé ça assez fulgurant. On a eu la chance d'en interviewer quelques-uns, mais je pense que c'est parce qu'ils avaient le temps aussi. Malheureusement, le notourisme a été fermé, donc ils se sont posé des questions. Est-ce que, comment toi tu le vois ? Est-ce qu'aujourd'hui tu trouves qu'il y a beaucoup de concurrence ? Ou est-ce que, comme tu le dis, le vin c'est tellement singulier qu'au final tu n'as pas même ton épingle à tirer du jeu ? Comment tu vois ça ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas qu'il y ait de concurrence dans ce que je fais en tout cas, parce que j'ai l'intime conviction et j'espère profondément qu'on est tous là pour soutenir la filière, surtout dans les moments comme ça. On est les relais, on est là pour leur donner de la visibilité, faire parler d'eux et leur donner une plateforme d'expression. Donc on n'est pas là pour se mettre des bâtons dans les roues, au contraire, on est plus là pour s'épauler, en tout cas c'est comme ça que je le vois et que je le ressens, parce que... Sur Instagram, sur les réseaux sociaux, on se suit tous à peu près. On a tous notre patte, on a tous notre singularité. Donc il y a des gens chez qui une personnalité va plus se plaire que d'autres. Et c'est super parce que s'il y a des gens qui ne se retrouvent pas dans mon contenu, dans ce que je fais, ils vont aimer ce que quelqu'un d'autre va faire et qui va parler du vin. Et c'est super parce qu'il va trouver quelqu'un qui va lui parler du vin ou de la viticulture ou autre, comme il a envie de l'entendre. Et ça c'est chouette avant tout. Pendant le Covid, on a bu beaucoup de vin. Tous, je pense, parce qu'il fallait noyer notre chagrin de rester enfermé. Donc à mon avis, il y a beaucoup de gens, on ne va pas refaire le speech, mais beaucoup de gens se sont remis en question. Et à mon avis, chez beaucoup, le vin a été une révélation dans le sens où ils ont eu le temps de goûter, ils ont eu le temps d'apprécier. ils ont le temps de se poser dessus de cuisiner aussi chez eux donc s'intéresser peut-être aux accords énormément et donc ça a créé de la curiosité chez des gens qui recherchaient je pense en reconversion comme moi du sens et qui se sont dit bah tiens Instagram c'est facile les réseaux sociaux de chez moi je peux faire du contenu très facilement avec un téléphone donc simplicité rapidité, efficacité accessible à tous le bon combo et donc moi là-bas je suis pas du tout à l'aise de me voir et d'être filmé donc ça a été un gros travail c'est pour ça que quand ma compagne m'a dit t'as qu'à te filmer, t'as qu'à faire des vidéos juste et ouais on va voir,

  • Speaker #0

    pourquoi pas et puis faut oublier tous ces a priori je pense qu'il faut passer un cap sur le podcast je déteste entendre ma voix mais je pense que c'est tout et je monte mes épisodes donc vous n'imaginez pas ce qu'on va faire mais je pense que c'est un cap et au final ce que tu retiens et je pense qu'on est dans le même mindset c'est vraiment la rencontre au final de la personne si tu peux la faire partager tant mieux bon malheureusement des fois du coup on doit entendre notre voix ou voir notre visage mais

  • Speaker #1

    c'est plus dans cet aspect là que je pense que tu dois être ouais et puis on s'accepte aussi toi tu fais tes montages moi je fais aussi mes montages vidéo donc je m'entends et je me vois j'ai la double punition mais au fur et à mesure ça nous permet aussi de nous améliorer, j'entends quand je fais un montage, j'entends 15 fois les mêmes questions que je pose à la personne parce que je refais la partie, la minute je la reballe 15 fois pour faire le montage et on s'entend on s'écoute, du coup on apprend aussi à se dire putain c'est pas mal ce que j'ai posé comme question là, à ce moment là ou alors celle là n'était pas pertinente à ce moment là et pour le prochain épisode on s'améliore donc je trouve que c'est un exercice qui est plutôt cool, comme tout exercice il faut le pratiquer, évidemment et Et je ne sais plus ce que...

  • Speaker #0

    que tu me demandais tout à l'heure sur la réseau social sur la plateforme est-ce que la concurrence est-ce que c'était dur non non mais c'est bon tu as répondu t'inquiète pas et c'est peut-être une question simple bête mais est-ce que du coup c'est facile parler de vin sur Instagram est-ce qu'il n'y a pas d'imitation le sujet je ne sais pas ça peut être l'alcool tu vois juste simplement Est-ce que c'est compliqué ou pas ?

  • Speaker #1

    Je souris parce que, si, si, c'est très encadré. La loi Evin, en France, met beaucoup de barrières, effectivement, à ce qu'on parle d'alcool. Et c'est normal parce que ça reste un produit qui, quand on en abuse... peut apporter des complications très graves. Donc c'est normal qu'il y ait un encadrement. On a des messages de prévention à mettre. L'idée, c'est toujours de montrer que c'est un produit qui... savouré, qui peut être consommé aussi bien dans les moments festifs que dans des moments plus singuliers. On peut aimer ne prendre qu'un verre d'alcool pour goûter de temps en temps, on peut ne pas aimer l'alcool, c'est pour ça que je te disais que je m'ouvre aussi aux sans-alcool, aux breuvages, parce que j'ai envie de parler de tout. Mais l'encadrement, effectivement, est strict. Il faut faire attention. On ne va pas dire de conneries, il faut bien penser à ces petits messages de prévention. Et tu vois le nombre de contenus qu'on a sur le vin et sur l'alcool, sur les réseaux sociaux, traduit bien que ce n'est pas compliqué d'en parler. Il faut juste le faire dans les règles du jeu.

  • Speaker #0

    Oui, il faut juste bien le faire. Mais c'est ce que souvent, bien sûr, pour rapidement expliquer, la loi Évent, c'est une loi française qui encadre toutes les règles liées à tout. breuvage qui aurait de l'alcool du coup ça n'en cas de pas que le vin et typiquement les vignerons s'en plaignent surtout pour tout ce qui est la promotion on va dire shooting photo campagne de pub parce que typiquement si je me trompe pas il ya une des règles c'est interdiction de voir quelqu'un boire parce que ça peut inciter faire des choses comme ça c'est pour ça que quand vous regardez des fois vous pouvez vous dire pourquoi la bouteille il est tout seul par exemple pourquoi il ya personne à côté mais c'est simplement interdit parce que ça peut... influencer ou autre et du coup ils se disent ah bah maintenant c'est bête mais je peux pas montrer mon produit comme je veux alors du coup c'était pour savoir comment toi t'aborder après il y a des règles qui accompagnent typiquement si tu travailles dans le monde du vin t'as le droit du coup parce que c'est quand même ton travail c'est ça qui est hyper paradoxal mais je pense que c'est avec d'autres produits aussi où c'est un produit en même temps qui limite de l'art, enfin vraiment il y a un vrai travail, un vrai savoir-faire ... Et à côté de ça, malheureusement, c'est un produit qui offre un danger, un potentiel danger pour notre santé. Comment tu es à l'aise face à ce petit paradoxe, entre guillemets ?

  • Speaker #1

    Je suis très content que tu partages ça parce que je partage la même analyse. Et tu as dit, c'est un paradoxe en France qu'on est... Alors, je ne sais pas si c'est la loi la plus restrictive, mais en tout cas...

  • Speaker #0

    Je pense que c'est la plus connue, on va dire.

  • Speaker #1

    C'est la plus connue et c'est celle qui encadre le plus. plus les alcools en général en france mais ça touche particulièrement le vin et le vin ça nous touche parce que c'est un produit identitaire qui nous appartient on est quelques pays en europe à être enfin le vin c'est le berceau européen l'europe c'est le berceau du vin et en france on l'a élevé on peut le dire avec quelques autres pays au sommet d'art parce qu'on peut très bien faire de la piquette comme le meilleur vin du monde. Sur un territoire qui est quand même pas très grand, qui a une diversité géologique extraordinaire, on en revient à ce qu'on disait tout à l'heure, le vin permet d'exprimer un terroir. Donc c'est quand même un produit magnifique. On peut les citer, comme on disait, sur les doigts d'une main. Ils ne sont pas énormément à pouvoir exprimer une identité comme ça d'un pays. Et ne pas pouvoir en faire la promotion, ça a un côté très frustrant parce que ça fait vivre quand même une grosse partie de notre économie primaire, puisque c'est les métiers de l'agriculture. Ça fait vivre énormément de gens qui passent du temps, et comme on disait tout à l'heure, pour sortir une bouteille de vin, il faut un an. Donc le boulot qu'il faut pour sortir ce produit-là, il est énorme. Quand on a des aléas climatiques qui peuvent mettre à mal une récolte, c'est un an de perdu. Donc, il faut recommencer. En fait, le vin, peut-être pareil dans les eaux spiritueuses, mais particulièrement Bonne... c'est l'apprentissage du temps long et quand à la fin un vigneron va vous sortir une bouteille et j'en parlais avec le premier épisode que j'ai sorti avec Lucia Mineur en pouille fumée qui me disait que 2024 c'était compliqué et qu'ils étaient contents quand ils ont sorti leur... 2024 ou 2025 d'ailleurs je crois que c'est 2024 oui qu'ils ont sorti leur cuvée elle m'a dit le boulot qu'il y a derrière on est fier d'avoir sorti ce produit là et derrière bah y'a non plus encadrement qui fait que tu ne peux pas non plus en parler comme tu veux. Tu ne peux pas forcément le mettre en avant alors que tu as sué pour pouvoir justement sortir ce produit-là. Donc, c'est un jeu d'équilibriste à avoir. C'est pour ça que je pense que ce que je fais et ce que font les influenceurs, même dans cette catégorie du vin, c'est hyper important parce qu'on est d'excellents relais. Ils n'ont pas forcément le temps, les vignerons, de mettre en avant aussi leurs produits. Donc, c'est un très bon relais pour parler de ça. aussi à une génération qui n'a pas l'habitude de consommer du vin ou alors peu ou alors dans d'autres formats et à mon sens faut qu'on arrive à avancer faut pas que les choses restent figées dans le temps tout bouge tout avance il faut qu'on arrive à avancer pour qu'on ne perd pas cette filière et cette identité nationale qui est à mon sens hyper importante parce que si demain il ya et puis le vent en France.

  • Speaker #0

    On sera au chômage.

  • Speaker #1

    On sera au chômage et puis on va perdre quand même une grosse partie de...

  • Speaker #0

    Au-delà de ça, il y a une vraie identité en soi et même une historique. Il y a une vraie histoire. Franchement, j'en cherche tous les jours des produits qui ont autant d'histoires, mais en même temps... autant d'innovation, parce que que ça soit même dans la vigne ou en termes de communication, de packaging de marketing franchement c'est dans tout le secteur et c'est quelque chose qui touche à tout c'est fascinant on peut travailler dans le même domaine dans le vin et faire des choses complètement différentes mais on est toujours lié parce que c'est quand même un produit alcoolisé il ne faut pas l'oublier effectivement ça reste un produit alcoolisé et puis comme toujours c'est les abus qui font les règles donc

  • Speaker #1

    si tout le monde roule si on n'a pas de limitation sur la route et que tout le monde roule à 150 forcément il va y avoir plus d'accidents donc on est obligé de limiter et pour les boissons alcoolisées c'est pareil sur Si on ne met pas de limitation, si on ne met pas de restriction sur l'alcool au volant, il y a 50% peut-être des buveurs quotidiens qui vont prendre le volant complètement bourré et qui vont faire plein de conneries. Bien sûr. Donc on est obligé d'encadrer. C'est important qu'il y ait cet encadrement-là, mais il ne faut pas que ce soit au détriment non plus du produit. À mon avis, il y a des choses à faire. Il faut continuer à discuter, à faire évoluer les choses et puis à aider cette filière qui mérite énormément. parce que comme tu disais elle fait vivre beaucoup de gens elle fait vivre à la fois le milieu primaire le milieu secondaire parce qu'il faut des machines pour pouvoir vendre en jaillot pour pouvoir travailler dans la ville pour pouvoir créer les bouteilles créer les bouchons etc il faut aussi le secteur tertiaire il faut de la communication il faut du conseil il faut financer également tout ça donc c'est une filière qui est extraordinaire il faut qu'on la soutienne je pense que

  • Speaker #0

    que tu nous as convaincus c'est pas mal tu m'es convaincu au moins une personne c'est chouette est-ce que tu fais attention aux retours que tu peux avoir sur les réseaux sociaux alors je parle pas en termes de retours peut-être sur toi parce que comme tu dis c'est très subjectif c'est ta personnalité quand même tu mets en avant mais plus sur les demandes des gens et typiquement le sans alcool que t'as un petit peu évoqué est-ce que t'as des gens qui commencent à dire mais tu sais il n'y a pas que le vin qui existe entre grandes guillemets et du coup enfin Comment tu vois ta communauté ? Comment elle réagit face à tes vidéos ?

  • Speaker #1

    Très gentiment. C'est vrai que je m'attendais à avoir des haters,

  • Speaker #0

    comme on dit.

  • Speaker #1

    Mais je n'ai pas une aura pour l'instant assez conséquente peut-être pour en avoir. J'attends mon premier. Ça voudrait dire peut-être que je réussis quelque chose. Non, je plaisante. Les retours sont en tout cas très positifs. Justement, la parole étant ouverte, et comme on parle de tout dans mes vidéos, j'ai des gens, dans la communauté d'ailleurs des influenceurs du vin etc qui viennent me parler des fois, ah oui tiens t'as le sans alcool comme ça j'ai vu ça chez un caviste qui viennent me parler de livres qui viennent de sortir parce que des fois je fais des photos, des stories, des posts où effectivement j'ai goûté du sans alcool du vin sans alcool, j'ai donné mon avis sur ce que j'avais bu je montre des livres des fois que j'aime bien lire et donc la communauté réagit on partage des choses, moi j'essaie d'en partager aussi avec eux quand je pense à ce qui font particulièrement donc c'est beaucoup de soutien, beaucoup d'entraide et puis comme on va revenir à ce qu'on disait, quand on parle de membres, c'est toujours dans le sourire, la bonne humeur donc les retours sont toujours positifs toujours constructifs et j'essaye d'écouter tout le monde pour pouvoir justement nourrir un peu ce que je fais, nourrir mon contenu aussi parce que mine de rien bien que ça soit né un peu en disant pourquoi pas filmer faire ce que je fais, créer une chaîne ça prend de la place, ça prend du temps, ça prend de l'ampleur donc on commence à avoir des idées et tout ce qu'on peut me suggérer c'est le bienvenu et si ça peut plaire en plus aux gens qui m'écoutent oui parce que en plus t'es à temps plein du coup sur cette activité aujourd'hui donc c'est vrai que au delà de

  • Speaker #0

    s'amuser et d'apprendre je pense qu'il y a un enjeu aussi un peu financier qui commencerait peut-être à rentrer en jeu et du coup je pense c'est pour ça que t'as aussi envie de faire quelque chose de carré un peu plus à l'avenir Pourquoi ?

  • Speaker #1

    fais ça vraiment en tant qu'amateur c'est à dire que pour l'instant c'est sur mes deniers personnels que je fais ça je voulais pas me mettre de pression financière parce que je voulais pas me précipiter oui et peut-être cet aspect des fois c'est bête mais on se dit purée

  • Speaker #0

    il y a de l'argent peut-être faut que je fasse quelque chose vite ou aussi quelque chose qui me correspondrait pas parce qu'il y a de l'argent derrière donc peut-être t'as moins cette pression je fais ce que je veux et voilà quoi le modèle économique ce serait quoi ?

  • Speaker #1

    ce serait de faire payer les vignerons pour que je puisse venir par les deux Mais dans ce cas-là, ils attendent... une prestation. d'une certaine qualité et toi t'as pas envie de les décevoir et il y a des gens qui font ça superbement bien mais moi c'est pas mon métier, je suis pas issu de ça du tout je fais ça en amateur, j'ai appris le montage en montant ma première vidéo sur le logiciel eMovie d'Apple je suis passé sur autre chose parce que pareil, j'ai des gens qui m'ont dit tu montes sur quoi, je fais ça ah bah non, moi je fais des vidéos donc t'apprends au fur et à mesure et je voulais surtout m'enlever la pression justement de me dire, si je fais un truc qui est amateur, il faut quand même que je puisse kiffer et que les gens comprennent. Et que les domaines derrière ne me disent pas que j'ai fait de la merde. Donc, j'y suis allé, comme je disais tout à l'heure, assez humblement, en leur expliquant le projet, en leur disant que je fais ça en tant que passionné. L'idée, c'est de parler de ce que vous faites et moi, d'apprendre des trucs. C'est comme ça qu'on va se rémunérer. Et puis, du coup, c'est un modèle qui est très bien accueilli par les vignerons. Moi, ça m'enlève toute pression. je me dis j'attends pas un centime eux ça leur enlève toute pression aussi parce qu'ils disent je paye pas une prestation et derrière du coup on se retrouve devant la caméra super décontracté super chill j'ai le temps de faire le montage aussi donc ça c'est cool et puis après on verra comment ça évolue je me ferme pas la porte à ce que ça devienne une activité principale parce qu'on sait jamais un buzz aujourd'hui ça peut arriver tellement vite que si ça arrive il y a peut-être quelque chose à faire pour que ça devienne une activité professionnelle mais pour l'instant c'est pas mon objectif ok mais ça peut être cool parce que t'es vraiment dans cet état

  • Speaker #0

    d'esprit de je vais interviewer quelqu'un qui me passionne aussi il y a moins cette contrainte et je pense que tes abonnés le ressentent aussi parce que derrière l'écran t'es plus à l'aise tout simplement Ouais

  • Speaker #1

    ce serait de plus en plus.

  • Speaker #0

    On te le souhaite. Pour réconforter les gens et leur dire c'est possible de se reconvertir, est-ce que tu as une petite anecdote d'une grosse galère qui t'est arrivée au début et tu t'es dit, bon, maintenant tu en rigoles, mais au début, ce n'était pas...

  • Speaker #1

    Alors, donne-moi une seconde pour réfléchir. Est-ce que j'ai eu une grosse galère ? ou une petite honte ou un truc ouais ça m'est arrivé de dire de la merde sur du vin parce que je pensais m'y connaître parce que t'as lu 2-3 trucs à droite à gauche tu t'es abonné à la RVF et puis t'as lu un article et tu te dis c'est bon sur telle ou telle que page je suis un cadeau et ouais une fois c'est un C'est un pote qui s'appelle Simon, je l'embrasse, qui a une cave et puis il nous a fait déguster un vin. Il m'a demandé de choisir dans sa cave, il m'a dit tiens, toi qui aimes le vin, voici ma cave et tu choisis le vin qu'on ouvre. Bon, il a fait un peu la gueule parce qu'on a pris une bonne bouteille. Et en fait, j'ai sorti une connerie sur le cépage. D'ailleurs, Simon, si tu m'écoutes, mets à coup le pas, je t'ai dit une bêtise sur le cépage du Bourgogne à Ligoté. mais tu vois c'est en repartant le soir après je me dis je peux pas dire des conneries comme ça il faut que il faut absolument que que si je sache pas j'ose dire j'en sais rien, je m'avance pas en disant des conneries et puis derrière du coup quel est le truc que j'ai fait et bah je me suis refoutu sur le bourgogne et l'igoté j'ai regardé des articles et du coup j'oublierai jamais ce que j'ai appris j'aurais dû amener ça en dégust de faire une boulette au final

  • Speaker #0

    tu retiens vachement bien ce que tu apprends derrière c'est ça et puis franchement le monde du vin moi je le dis humblement je ne saurais jamais tout c'est impossible et limite c'est un truc moi qui m'attire le fait de pas te connaître et tout mais je peux comprendre que du coup ça peut être quelque chose qui fasse peur et chaque fois je dis quelque chose je vais faire attention et d'autant plus je trouve qu'il y a autre chose dans le monde du vin typiquement en dégustation où je te l'ai dit avant l'enregistrement ou tu peux dire ce que tu veux. que tu veux, c'est pas grave, parce qu'en fait pour moi la dégustation c'est ultra subjectif, même si bien sûr il y a des principes, typiquement la couleur ou autre, qui sont encadrés par le wine set ou autre qui nous aident à parler le même langage mais par exemple, tu vois moi le poivron, je l'ai pas tant senti que ça, parce que ça t'a marqué et puis en même temps ça dépend aussi comment tu cuisines d'où tu viens, ton enfance il y a plein de trucs, est-ce que du coup toi quand tu dégustes avec un vigneron tu te sens comment ? ça va ?

  • Speaker #1

    alors je flippe non mais c'est une vraie question les gens tout le temps je flippe parce que j'ai comme je disais tout à l'heure peur de rien et puis t'es devant lui tu te dis purée C'est bête si t'aimes pas Et en fait tu te mets à sa place Tu te dis qu'est-ce qu'il attend de moi Alors qu'en fait Tu te mets à la place de la personne Alors qu'à ce moment là il faut juste oublier tout ce que t'as autour de toi Goûter et dire ce que tu ressens Si t'as senti des fruits rouges Alors que lui il veut faire des fruits noirs Bah c'est juste parce que t'as peut-être plus de sensibilité au fruit Ou parce que ça t'évoque Une tarte au nom de la fraise Ça veut pas dire que le vin n'est pas bon quoi Ou autre quoi exactement et si ça te plaît pas faut pas hésiter à le dire mais dire pourquoi aussi moi par exemple j'ai plus de mal avec les vins rouges de Bourgogne notamment parce que j'aime bien les vins qui ont vachement de moi j'aime beaucoup le grenache par exemple comme c'est pas gênant et c'est un peu à l'opposé de ce qu'on fait en Bourgogne qui sont des vins rouges plus légers plus subtils et du coup j'ai un peu plus de mal avec ça Mais là, ce que je viens de te donner comme explication, c'est parce qu'à force de goûter, je me suis dit « Ah ouais, les vins de Bourgogne, ils sont effectivement plus subtils, peut-être moins structurés que les vins que j'aime. Donc moi, j'aime bien les vins structurés. » En fait, à force de goûter, tu comprends. et quand tu le dis aux vignerons en face Si je lui ai dit un lion bourguignon, il va sûrement comprendre et dire « Ah ben effectivement, si t'es ouf c'est ça, les vins sont peut-être pas forcément ceux qui vont te faire. » Et c'est hyper enrichissant et intéressant parce que lui il va t'apporter d'autres choses. Il va te dire « Ben moi ce que j'ai voulu faire c'est ça, j'ai rencontré un lion bourguignon, un vigneron en champagne, Maxime, du domaine Marzelli. Il m'a fait goûter les vins avant l'assemblage et avant de les rendre effervescents.

  • Speaker #0

    C'est une très bonne expérience.

  • Speaker #1

    c'est super parce que tu apprends la diversité des choses et là tu fais je goûte cette cuvée là celle là, celle là ah ok c'est pas les mêmes et toi tu vas les assembler pour faire ça ok et forcément il y a du vocabulaire que tu vas pas avoir de technique néanmoins ce que tu vas dire va pouvoir être interprété de manière technique par le mignon ah ça pique qu'est-ce qui pique Merci. c'est un arôme, est-ce que c'est le vin qui te pique la langue il va te poser des questions ça va développer toi ce que t'as ressenti donc tu vas aussi t'exercer et lui derrière il va t'apprendre ah ok donc c'est peut-être un peu pétillant c'est ça que t'as pas aimé parce qu'on est en début de fermentation ah ok là tu vois ça c'est clair tu comprends donc les échanges avec les vignerons ils sont super et pas hésiter. Je reviens au début de ta question. Tu me disais, il ne faut pas se sentir con, il n'y a pas de question bête. Oublier ce qu'on a autour et effectivement, laisser exprimer ce qu'on ressent sur le moment. Quand on est en dégustation.

  • Speaker #0

    Du coup, qu'est-ce que tu conseillerais à... un jeune qui veut se lancer dans le vin et qui se dit je ne sais pas trop comment faire, je commence par quoi est-ce qu'il faut absolument que je fasse des études dans le vin qu'est-ce que tu lui dis ?

  • Speaker #1

    D'abord il faudrait qu'il se demande qu'est-ce qui lui plaît dans le vin est-ce que c'est boire du vin est-ce que c'est le design des étiquettes est-ce que c'est l'aura que le vin a est-ce que c'est le côté touristique déjà je pense que ça ça permet de cibler un peu ce qui... plaît dans le vin. Goûter du vin. Essayez de goûter un peu toutes les régions. Je trouve ça hyper important. Commencez par la France. Et puis ensuite, petit à petit, une fois qu'on a fait le tour, essayez de s'élargir sur d'autres pays. Mais effectivement, commencez à goûter du vin parce que c'est comme ça qu'on apprend le mieux, qu'on parfait ses goûts aussi. Et essayez d'aller discuter avec soit des amis qui aiment le vin, déjà autour de soi, qu'on va se rendre compte Merci. que si ça se trouve j'ai un pote ou un membre de la famille qui adore le vin, qui lui a peut-être fait des formations, une cave et qui va te donner des pistes pour aller là dedans, et pas hésiter à pousser la porte des cavistes. Moi ce qui m'a aidé c'est à discuter avec les cavistes et les sommeliers. J'allais jamais chez les cavistes.

  • Speaker #0

    Mais ça, je sais trop bien que t'en parles parce que il y a souvent des gens qui ont ce petit a priori je vais payer trop cher. Ou lui, de toute façon, il a 10-20 à me vendre, il va me vendre que... ceux-là alors que même moi typiquement alors que je travaille en vin généralement j'allais que soit de domaine direct soit vu que je savais ce que je voulais j'allais par et en fait je trouve que chaque fois que j'y vais c'est hyper passionnant parce qu'il t'écoute vraiment, il t'accompagne vraiment, et en même temps, il te fait découvrir d'autres choses. Donc c'est vrai que c'est une très très bonne remarque que tu dis, où il n'y a pas de préjugé dans le monde du vin, je pense que tu fais que le dire depuis 40 minutes, mais tu as vraiment raison, il faut juste le dire.

  • Speaker #1

    Les cavistes, c'est une très très bonne porte d'entrée, parce qu'aller voir un vigneron, ça peut être très intimidant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, oui.

  • Speaker #1

    Quand tu commences à t'intéresser au milieu, tu vas aller face à un expert. Et tu ne vas pas te sentir légitime, tu ne vas pas oser te poser des questions, ça peut être très intimidant. Donc commencez par un caviste en bas de chez soi. J'aime bien l'idée d'aller vraiment sur son petit caviste de quartier, à côté de chez soi. Tu rentres, tu pousses la porte, tu dis ça. « Salut, j'habite à deux rues ou au-dessus, je suis habite dans le quartier, je commence à m'intéresser au vin, je ne suis jamais venu voir un caviste ou alors je suis curieux de voir ce que vous allez me proposer. » Et puis tu lui dis tout ce à quoi tu penses. Moi, dans l'idée, les cavistes... c'est toujours des vins très chers, des choses qu'on ne connait pas qu'est-ce que vous pouvez me dire pour m'enlever tous ces verrous ou toutes ces questions que j'ai dans la tête le mec tu peux être sûr qu'il va te regarder génial on va pouvoir parler je vais pouvoir apprendre des choses les gens aiment beaucoup étaler leur savoir, ça peut être péjoratif mais partager partager leur savoir les gens adorent ça ce que je fais sur les réseaux sociaux ce que tu fais en en aujourd'hui Aujourd'hui, faire des podcasts, c'est pour aussi le partager. Et les cavistes, ils adorent partager. Ils sont en relation avec les consommateurs et avec les professionnels. Donc, c'est un peu la charnière. Ils ont les deux vocabulaires. Tu as 18 ans, tu viens acheter ta première bouteille de vin. Tu lui expliques que c'est ta première bouteille de vin que tu vas faire entre copains. Il va aussi bien pouvoir te renseigner que si tu es viticulteur à la retraite, que tu as 65 ans, que tu as vu du vent toute ta vie. Et que tu vas le voir et que tu dis, voilà, moi, aujourd'hui, je sais ce que je veux. Il s'adapte. Et c'est une très bonne porte d'entrée, je trouve, pour commencer dans ce milieu-là.

  • Speaker #0

    Bon, ben, allons chez nos cavistes. Allons chez nos cavistes. Pour finir, on a une petite question signature. C'est, est-ce que tu peux nous raconter une petite anecdote assez marquante du Minut du Vin où tu t'es dit, c'est ça que je veux faire ? ça peut être un petit truc une déguste,

  • Speaker #1

    un moment un moment marquant dans le milieu du vin et ce qui m'a d'ailleurs peut-être mis la graine pour faire ce que je fais aujourd'hui c'est une dégustation c'est une dégustation qu'on avait fait lors de la formation Franck Thomas à Paris j'aimerais te donner le nom de mon formateur parce que ce mec est exceptionnel je ne l'ai plus en tête Mais c'est un passionné, un ancien sommelier. Et ce gars-là a fait le tour du monde. Parce qu'en tant que sommelier dans des grands palaces, il avait pu lier des relations d'amitié avec des vignerons de partout dans le monde. quand il a arrêté son métier il a dit je vais prendre 6 mois pour moi et je vais aller rencontrer mes copains un peu partout dans le monde et les voyages forment la jeunesse comme on disait tout à l'heure il a une ouverture sur le vin qui est exceptionnelle et ce qui est chouette chouette, c'est que du coup, il avait toujours une façon de t'apprendre les choses en te donnant le contre-exemple. Tu vois ? C'est-à-dire que toi, tu partais avec des a priori sur un truc, par exemple, l'altitude maximum à laquelle tu peux faire vinifier du vin. Tu peux faire pousser de la vigne. Toi, tu donnais des trucs. Et lui, il sortait le contre-exemple. Moi, j'ai vu des vignes à tel endroit et tout. Et je me suis dit, ce mec a voyagé. Il est hyper passionnant. Et donc, tu bois ses paroles. Et c'est les formateurs chez Franck Thomas qui choisissent les bouteilles qui te font déguster.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment en fonction de leur philosophie que je trouve trop bien parce que du coup ils sont vraiment à l'aise avec ça Exactement,

  • Speaker #1

    ils le font à l'aveugle et du coup tu découvres des choses et ce mec là vous avez fait découvrir des vins assez exceptionnels du monde entier du coup, de par son parcours on n'est pas resté qu'en France de tout type de viticulture, que ce soit du conventionnel jusqu'au vin nature et en en parlant de manière assez aisée et là je lui suis dit, ouais c'est ça que je veux faire je veux qu'à son âge avoir autant de décontraction, de confort pour parler de vin et pouvoir le partager avec les gens.

  • Speaker #0

    Ok. Franchement, on peut le souhaiter.

  • Speaker #1

    Merci. J'espère.

  • Speaker #0

    Merci Pierre pour cet échange. Franchement, c'était trop passionnant. On te retrouve du coup sur Instagram, sur Youtube.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est déjà bien.

  • Speaker #1

    TikTok aussi.

  • Speaker #0

    On n'oublie pas, on y va. Et nous, je vous donne rendez-vous pour le mois prochain pour un premier chaîne épisode. Merci beaucoup.

Description

Et si tout quitter pour se consacrer au vin n’était pas une folie, mais un pari sur soi ? 🍷
Dans cet épisode, on part à la rencontre de Pierre, plus connu sous le nom de Pierre en Bouteille, influenceur passionné et passeur d’émotions autour du vin.
Il nous raconte sa reconversion, les doutes et les déclics qui l’ont conduit à faire du vin son quotidien, mais aussi la création de son projet et sa vision moderne du vin sur les réseaux sociaux.

Au programme : une dégustation du Château Le Pin Beausoleil 2016, un Bordeaux Supérieur au charme authentique, des anecdotes savoureuses, et une bonne dose d’inspiration pour tous ceux qui rêvent de changer de cap.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur 3 vers 1 micro, donc aujourd'hui on a la chance d'avoir Pierre avec nous, bonjour Pierre,

  • Speaker #1

    bonjour Maïlis,

  • Speaker #0

    donc plus connu sous le nom Pierre en bouteille du coup sur les réseaux sociaux, est-ce que tu peux rapidement te présenter à nos auditeurs s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, donc moi effectivement c'est Pierre en bouteille, j'ai créé ma chaîne Instagram il y a... C'était début de l'année 2025 et pour vous faire une petite présentation, alors à la base moi je ne suis pas du tout issu du milieu du vin, je suis issu d'un parcours, on entend assez dans la reconversion du vin. C'est-à-dire que j'ai fait un paquet, des études universitaires jusqu'en licence de mécanique, donc qui n'a absolument rien à voir, à Poitiers. Et en fait, on dit que c'est les voyages qui forment la jeunesse. Ensuite, après ma licence, je suis arrivé dans le milieu de la finance, un peu par hasard. J'ai été amené à bouger à Paris, rencontrer ma compagne et venir sur Lyon. C'est à Lyon que j'ai découvert un pays de la gastronomie, des bons vivants. On apprend à goûter et à déguster plein de bonnes choses. Là, ça éveille des petites choses en nous. C'est comme ça que mon amour pour le vin a débuté. et puis suite à un souci médical j'ai... pas pu continuer dans la finance et en fait ça s'est plutôt bien corrélé je vais dire avec avec mon parcours de vie parce que je commençais aussi peut-être à m'essouffler un peu dans ce milieu là et et ça coïncider avec justement un peu la naissance l'éveil du vin à moi je me suis rapproché on va dire que c'était ma guérison alors voilà il y en a pour qui ça peut être ça peut être l'inverse pour moi ça a été un petit peu voilà ma guérison et donc je me suis Je me suis baigné dedans, on va dire. Et pour nourrir tout ça, j'ai fait des formations. J'ai beaucoup lu. Beaucoup, beaucoup, beaucoup lu. J'ai acheté plein de livres qu'on me recommandait. Et puis après, moi, je suis quelqu'un de curieux. Donc, je suis assez à l'aise à discuter avec les cavistes, les sommeliers. Puis, quand on parle de vin avec les gens, ils adorent.

  • Speaker #0

    On est généralement de m'accueillir.

  • Speaker #1

    C'est toujours avec le sourire. Voilà. C'est vrai. Donc, forcément, ça crée des liens, des relations. Les gens vous recommandent, vous conseillent des choses. et puis après avoir fait fait une formation avec l'école des vins spiritueux et une autre avec Franck Thomas, les formations courtes qu'il propose, parce que je ne voulais pas repartir dans des parcours trop longs de formation je me suis dit je vais aller faire un tour de France des régions viticoles pour aller rencontrer vignerons et vigneronnes qui vont m'apprendre leur métier, ce qu'ils font et que ce serait la meilleure école d'aller sur le terrain Et puis ma compagne m'a dit, c'est une bonne idée, mais il y a peut-être des gens qui s'intéresseraient aussi de suivre ton parcours, donc pourquoi pas faire des vidéos et mettre ça sur les réseaux, ne serait-ce que pour tes amis, ta famille, et puis après qui souhaiterait te suivre. puis ça peut être inspirant aussi donc je dis bah pourquoi pas effectivement et donc est née comme ça l'idée de faire Pierre en bouteille où on suit un peu mes aventures dans les différentes régions de France à la rencontre de vignerons et de vigneronnes qui m'apprennent leur métier, qui m'apprennent comment on fait leur vin, qui me parlent de leur vigne, de leur vinification, et puis aussi de leur histoire. Parce que derrière chaque vin, il y a quand même un ou une personne, voire des fois des équipes qui travaillent. Donc c'est intéressant d'avoir à la fois le côté produit, puis aussi le côté humain, ce qui manquait beaucoup dans ma vie d'avant. Donc j'avais besoin de renouer avec ce sens-là, le sens de la terre. Je trouve que le vin, c'est un produit magnifique, parce qu'on peut... C'est un des rares produits avec lequel... on peut avoir une expression géographique, une expression de terroir.

  • Speaker #0

    Ok, très bien dit, très belle définition.

  • Speaker #1

    Je vais bosser.

  • Speaker #0

    Ça se voit. Non mais j'aime beaucoup. C'est simple et en même temps ça veut tout dire, quoi. C'est pas mal.

  • Speaker #1

    Tu vas avoir un cépage que tu vas pouvoir planter dans diverses régions de France. Il ne va pas s'exprimer de la même manière, sans forcément qu'il y ait même déjà l'intervention de l'homme. Je trouve ça magnifique. C'est une belle expression d'une identité, d'un terroir. Et quelqu'un m'a dit une fois ça. c'est un peu pareil avec le fromage et le miel, et c'est vrai. Et c'est des produits qu'on... Oui,

  • Speaker #0

    c'est l'environnement qui prend une place énorme dans le goût en soi final, du coup, sans intervention de l'homme.

  • Speaker #1

    Une vraie expression de terroir, et je trouve ça magnifique, parce que du coup, on a une diversité énorme de vins, et c'est un produit aujourd'hui qui en manque de vitesse. Voilà. Et je trouvais ça aussi assez intéressant d'essayer pas de lui redonner ses lettres de noblesse, mais de lui remettre Merci. un peu en devant de la scène, parce qu'on est quand même un pays où on mange bien et on boit bien, il faut le dire, et remettre C'est un petit peu l'amour du vin auprès des gens, sur un produit qu'on connaît depuis des années et sur lequel on a quand même un savoir-faire assez ancien. Pour moi, c'est important. Et là, je retrouve du sens, effectivement, dans ce que je fais.

  • Speaker #0

    Ok. Quoi de mieux que le produit final ? Du coup, on a une... Un petit rituel à travers un micro, c'est qu'on accompagne toujours un podcast avec une dégustation. Donc aujourd'hui, étant donné que tu vis à Lyon maintenant, je me suis dit, Bourgogne, je pense qu'il doit tout connaître, donc je suis allée vraiment à l'inverse. on va déviter du Bordeaux en plus je crois que c'est le premier Bordeaux qu'on déguste de tous nos épisodes c'est un honneur et donc du coup on est sur le château le Pain Beau Soleil, c'est en 2016 c'est du coup à Bordeaux Supérieur rapidement c'est un très petit domaine, seulement 8 hectares situé sur un côtois argilo calcaire donc il va vraiment entre les deux mers donc il va vraiment donner une empreinte Sur les cépages, on est sur du merlot majoritairement. Et on a du cabarnet franc et du cabernet sauvignon. Pour le reste, je te laisse déguster. Me dire ce que tu en penses.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Et j'ai quelques petites annotations si tu as besoin.

  • Speaker #1

    D'accord. Déjà, il a une belle couleur.

  • Speaker #0

    On est vraiment sur un rubis assez profond.

  • Speaker #1

    On reconnaît la pâte de Bordeaux. Et puis on voit effectivement à ce robe qu'il a... Moi, mon truc, c'est de voir un... à partir du moment où tu as des reflets un petit peu rangés qui apparaissent, pour moi, je suis pratiquement sûr qu'il a plus de 5 ans après dater plus lâche, c'est pas mon métier, c'est plus compliqué. Ça viendra avec le temps, j'espère. Mais en tout cas, on voit qu'il a un peu de vieillissement. On reconnaît la pâte également. Alors, tes amandes végétaux. Moi, ce que j'ai dit à toi, c'est...

  • Speaker #0

    C'est pas mal. Il dit, il dit.

  • Speaker #1

    Tout de suite, ouais. Il y en a qui disent végétaux, moi je dis poivrons. C'est la marque pour moi. du cabernet du cabernet parce que en loire il ya beaucoup de cabernet c'est vrai et il semble très fort c'est un végétaux et pour moi c'est le poivron parce que le poivron à la base je n'aime pas du tout c'est un légume que je n'avais mais c'est fou ça

  • Speaker #0

    personnellement je déteste les champignons et je me trouve exceptionnelle à trouver quelque chose que je n'aime pas mais je pense c'est le paradoxe de on sait qu'on n'aime pas notre cerveau de suite à une alarme

  • Speaker #1

    Soit il se dit danger ou alors attention.

  • Speaker #0

    Ce sont des choses que j'adore et que je vois tous les jours. Je me dis, purée, c'est vrai, c'est horrible, je ne l'ai pas eu. Des fois,

  • Speaker #1

    c'est plus compliqué de les retrouver. Mais ça me permet d'identifier assez rapidement, généralement, ces secteurs. Et puis, comme tu disais, un peu d'odeur de sous-bois. On est dans le bandeau, on ne va pas épiloguer parce qu'il demande à ce qu'on goûte.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Il a gardé encore de la fraîcheur.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire, je suis très surprise. Parce que j'avais peur que ce soit dur là sans manger, sincèrement. Et bien très étonnamment, ouais.

  • Speaker #1

    Il a gardé beaucoup de fraîcheur, je m'attendais aussi à avoir quelque chose d'un peu plus concentré, peut-être plus sur le café, tu vois, le tabac.

  • Speaker #0

    Et rugueux un peu plus, ouais. Tu sens le café un peu, mais j'ai tiré même vers la réglisse un peu en fin de bouche.

  • Speaker #1

    C'est vrai, effectivement.

  • Speaker #0

    Je déteste ça, donc je l'ai eu. Tout de suite, tu l'as eu. Mais ouais, je trouve ça assez... Très surprise, franchement.

  • Speaker #1

    Ouais, moi je le trouve très agréable, tu vois. Et je pense qu'effectivement, il peut se conserver encore quelques années pour peut-être se fondre.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que déjà, on est sur 2016, du coup. Ouais.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    je pense qu'on aurait pu tirer encore 3-4 ans mais en même temps cette fraîcheur change et je la trouve assez intéressante c'est intéressant parce que mine de rien il a quand même un peu d'évolution il est vachement digeste à boire il fait combien de degrés ?

  • Speaker #1

    14,5 quand même on n'oublie pas que c'est un border mais dans le verre une fois qu'il est bu on ne les a pas tant que ça les 14,5 franchement le mite on dirait un peu comme un Beaujolais assez frais assez facile Guri effectivement les Bordelais n'ont pas aimé qu'on dise roulettes mais c'est très bon quand même effectivement mais ce que j'aime beaucoup effectivement c'est qu'on peut avoir des vins avec de l'évolution comme ça et même pour les jeunes générations dont on fait partie qui veulent des vins assez frais, assez faciles à boire et bien Bordeaux 2016 a réussi en tout cas sur ce domaine là à sortir ce type de cuvée et ça peut être surprenant effectivement et c'est bien venu dans le monde du vin d'avoir ce genre de cuvée Merci.

  • Speaker #0

    Merci. C'est vrai qu'on a un peu l'image de Bordeaux qui fait des vins assez structurés, assez forts entre guillemets pour les gens qui s'y connaissent pas. Et puis un peu ce Bordeaux bashing qui est toujours pendant quelques années. Et je trouve qu'on ne met pas assez en avant que Bordeaux s'est vraiment remis en question. Il y a vraiment une réelle volonté d'aller sur des vins plus faciles à boire mais qui n'enlèvent pas du tout leur complexité, leur manière de travailler. et en même temps qui, comme tu l'as très bien dit, vont plaire à la nouvelle génération, ce qui est le souci, je pense, premier de tout le monde, où on change, on ne consomme pas pareil que nos grands-parents, nos parents, et je pense que nos enfants ne consommeront pas pareil que nous, donc c'est un peu le jeu, et je trouve ça assez surprenant, sincèrement, c'est un très très bon vin.

  • Speaker #1

    Ouais, merci pour cette découverte.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Du coup... Assez fou quand même, tu es du milieu de la finance, par ton parcours de vie quand même, du jour au lendemain tu te dis, allez go, je me lance dans le vin. Alors tu t'es lancé dans le vin, du coup pour expliquer réellement ce que tu fais, tu es plus du côté du influenceur, si je ne me trompe pas, dans le sens, plutôt tu racontes une histoire, tu racontes ton parcours. Est-ce que ce parcours il a une finalité en soi ? Est-ce que tu as une idée ? Est-ce que c'est, je ne sais pas moi, ouvrir une structure peut-être plus tard ? Que ça soit racheter un domaine ou alors avoir un bar à vin, des choses comme ça ? Ou est-ce que tu es plus dans je découvre et puis en fait, ça me plaît peut-être cette idée d'esprit de tout en découvrir ? Oui,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup de réponses à ta question. Je vais la reprendre depuis le départ. Je ne suis pas arrivé dedans du jour au lendemain. Ça s'est fait petit à petit. Mais pour préciser ce que je disais tout à l'heure dans mon parcours, je ne t'ai pas tout dit, c'est que j'ai quand même de la famille qui est dans le vin.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Tricheur. J'ai triché. C'était un secteur qui ne m'avait jamais forcément attiré. Et aujourd'hui, je me dis que le destin doit peut-être un peu exister. Mais en gros, j'ai un grand-oncle qui a des vignes et qui fait vinifier ses raisins par son genre. Il a un domaine à Bordeaux, entre deux mers également, Bordeaux et Bordeaux supérieur. Et puis, mon père... Tous les dimanches, il nous faisait goûter une goutte de vin dans un verre d'eau, depuis qu'on est petit. Donc c'est un rituel qu'on avait, il nous faisait goûter, alors c'était toujours du Bordeaux évidemment, parce que mon oncle étant à Bordeaux,

  • Speaker #0

    c'était du Bordeaux. C'était assez logique.

  • Speaker #1

    Oui. Et j'ai été donc depuis tout petit, accoutumé et habitué à connaître le vin, mais sans que ça éveille chez moi quoi que ce soit. Et c'est vraiment le fait d'avoir eu ce souci médical qui m'a donné du temps en fait pour... penser à moi et repenser un petit peu ma vie et ce que je voulais faire, qui a permis de construire un peu ce parcours-là. Et quand on a lancé effectivement, je dis on parce que ma compagne également est effectivement dans le projet, on a lancé cette chaîne Instagram. Le but, alors influenceur c'est très galvaudé aujourd'hui comme terme.

  • Speaker #0

    C'est toujours pérennatif, alors qu'en soi c'est juste un partage d'expérience peut-être ?

  • Speaker #1

    Exactement. Moi l'idée c'est de mettre en lumière notre vignoble je dis mineau français pour commencer et après international on verra parce que quand tu me parlais de projet Pierre en bouteille n'a pas de frontières donc l'idée ce serait pourquoi pas d'aller un peu plus loin petit à petit et puis pas forcément ça a été commun parce que j'ai choisi justement Pierre en bouteille parce que c'était ouvert à tout type de breuvage c'est vrai Donc l'idée c'est de pouvoir parler aussi de tout, pas particulièrement le vin et la bière, particulièrement on va dire le vin, et puis d'aller également sur les spiritueux.

  • Speaker #0

    Tu t'ouvres à tout ce qui est possible, même peut-être l'huile d'olive, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Je vais rester quand même sur ce qui va être.

  • Speaker #0

    Ce qu'on consomme avec des degrés alcooliques de préférence.

  • Speaker #1

    Alors j'allais dire justement ce qui est alcoolisé et ce qui ne l'est pas aussi, parce qu'on a aujourd'hui... Un gros engouement pour sans alcool. Et puis, je pense que c'est dans le temps, c'est dans notre mouvance aussi. Ça me rend curieux. Et il y a aujourd'hui quelques personnes, je pense notamment aux Sobreliers, qu'on peut retrouver sur les réseaux sociaux, qui font des boissons sans alcool gastronomiques. Je trouve ça très intéressant et je suis très curieux. Les vins aussi qui viennent sans alcool, les spiritueux sans alcool. Alors j'en fais pas la biologie, mais c'est quelque chose aujourd'hui qui arrive et sur lequel il faut être curieux. Et puis, Pierre Embouteille, je suis là effectivement pour parler de tout ça, sans me mettre forcément de frontières, comme je disais tout à l'heure, que ce soit des frontières idéologiques. Que ce soit des frontières géographiques, ce serait de pouvoir justement essayer de partager avec les gens tout ce qu'on peut consommer en accompagnement d'un repas, d'un apéro, tout ce qui peut être festif ou ce qui peut être liquide. l'huile d'olive tout à l'heure, ça peut être une piste et une idée tu vas peut-être ouvrir un nouveau panel sur ce que je peux faire et la finalité modeste il en faut une peut-être,

  • Speaker #0

    je ne sais pas je ne sais pas

  • Speaker #1

    sur ce projet Pierre en bouteille, moi l'idée c'est de kiffer, parce que avant tout c'est d'aller rencontrer les gens et d'apprendre ce qu'ils font et ça, il n'y aura jamais assez d'une vie pour le faire, le partager avec les gens, leur apprendre des choses le vin c'est pas qu'une bouteille c'est aussi tout un boulot derrière pour sortir une cuvée il faut un an aujourd'hui quel métier a comme finalité a comme durée long une année pour pouvoir sortir un produit qui se consomme en 3 minutes quelques minutes ce serait quelques secondes pour les plus aficionados et qui se partagent autant après titre personnel moi j'aimerais bien avoir une cuvée à mes 60 ans ah en note coûte rendez-vous

  • Speaker #0

    dans quelques années je garde ces deux secondes est-ce que ce sera avec mes vignes est-ce que ce sera sur du négociation une collaboration tu verras vraiment je ne mets pas de barrière j'aimerais bien à mes 60 ans avoir une cuvée et puis

  • Speaker #1

    Ce serait travailler dans le secteur du vin, plutôt dans la partie noturisme et communication. Je n'ai pas de connaissances particulières sur la viticulture et la manière de conduire une vigne ou de faire du vin. Je n'ai pas envie de me lancer dans les études pour faire ça. Ça me plairait énormément, mais ça me demanderait trop de temps et d'investissement. Aujourd'hui, je me connais assez pour dire que ce n'est plus le moment. Par contre, les accompagner sur la visibilité, faire découvrir nos vignobles, c'est quelque chose qui me plaît énormément. Générique J'ai un contact assez facile avec les gens. J'ai travaillé avant la finance. J'ai fait aussi du commerce parce que j'adore le relationnel avec les gens. Donc je vous dis que c'est des choses que j'ai apprises qui peuvent me servir et aujourd'hui servir aussi ce secteur pour que tout le monde y soit content.

  • Speaker #0

    Bien sûr, ouais. C'est hyper intéressant cet aspect que tu vas rencontrer les vignerons. On a souvent cette image que si on n'est pas fils d'eux ou fille d'eux dans le monde du vin, c'est assez compliqué de bien être accueilli. Je pense que tu en es la preuve inverse du coup. Même si tu as baigné un peu, mais je pense que c'est quelque chose que tu ne mets pas souvent en avant. Tu préfères peut-être toi te mettre en avant et dire au domaine, j'aimerais moi apprendre à vous connaître. Comment tu vois, comment tu as ressenti l'accueil que tu as donné des vignerons face à un projet qui est quand même assez innovateur pour eux ? Il faut le rappeler, ils ne sont pas toujours très à l'aise sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    C'est vrai, c'est vrai. La jeune génération de vignerons, elle est beaucoup plus à l'aise. Les anciens, c'est beaucoup plus compliqué. et généralement ils ont des équipes autour pour faire ça mais l'accueil il a été exceptionnellement chaleureux c'est trop bien mais c'est savoureux de le dire est-ce que c'est le fait d'arriver en disant j'explique mon projet aussi je leur dis moi j'ai envie d'apprendre un peu ce que vous faites pour mieux me connaître sur le vin j'ai pas envie d'écumer tous les barres à vin pour goûter des verres je préfère venir vous voir et que vous me racontiez ce qu'il y a dans la bouteille qui fait que derrière on le déguste d'une autre manière et puis c'est comme je disais tout à l'heure c'est rencontrer des gens donc à partir du moment où on s'intéresse aussi à ceux qui produisent le vin, l'accueil est formidable parce que c'est les mieux placés pour en parler, ceux qui le font.

  • Speaker #0

    Bien sûr, oui.

  • Speaker #1

    Donc arriver comme ça avec mon étiquette d'amateur, leur dire, moi je fais le Tour de France pour rencontrer les vignerons, en même temps je fais des vidéos avec vous si vous êtes d'accord, on parle un peu de ce que vous faites et les gens apprennent à découvrir votre région, votre façon de voir les choses, vos cuvées, et puis la vigne bouge beaucoup que ce soit en On sépage en mode de culture, on parle d'actualité, États-Unis, réchauffement climatique. Il y a tellement de sujets qu'ils ont envie d'aborder que moi, je passe une journée ou deux avec eux, ça ne suffit pas. Et ils me disent tous, il faut venir nous voir. Si vous avez l'occasion, venez nous voir, les portes sont ouvertes. Et ils ont plaisir à discuter, de ceux que j'ai rencontrés, en tout cas.

  • Speaker #0

    Non, il y en a pas mal, donc on va prendre ça pour une généralité. Dans ton petit tour de France, comment ça se passe ? Est-ce que c'est plus... au contact que tu vas visiter le région ou t'aimerais avoir, je sais pas moi, un domaine par région, comment tu le vois du coup ?

  • Speaker #1

    J'aimerais faire un domaine par région, bien que le domaine soit pas représentatif forcément de sa région, mais c'est du contact, essentiellement, parce que j'ai commencé à appeler mon oncle, forcément, puisque c'est le premier vers qui je me suis tourné pour mon projet qui m'a dit, ben Banco, d'abord curieux, parce que lui il fait plutôt partie de la vieille génération,

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    plutôt curieux au début, puis il m'a dit Ouais pourquoi pas on peut tenter l'aventure c'est pourtant pas le premier domaine que je suis allé voir et filmé parce que en parlant de mon projet à des amis autour de moi forcément après ça fait émulation puis les gens ont envie de vous aider comme je disais tout à l'heure quand tu parles de vin avec des gens dans le sourire, c'est toujours chaleureux. Tu ne vas jamais t'engueuler sur le vin. Tu vas toujours trouver un accord, un consensus, quelque chose. C'est toujours du bonheur. Et donc, les gens, ils ont envie de t'aider. Et j'ai un ami qui m'a présenté quelqu'un qui travaillait dans le vin. je ne sais plus s'il était agent ou de l'autre conseil je l'ai contacté, je lui ai parlé de mon projet il m'a dit, ne bouge pas j'aime ton projet je vais appeler quelques personnes à qui je pense et je reviens vers toi s'ils sont ok une heure après j'avais 5 numéros de téléphone et 5 noms de personnes qui étaient vignerons et vigneronnes qui étaient ok pour me rencontrer je suis tombé un peu sur le cul et je me suis dit à ce moment là, ce que je fais c'est chouette c'est bien,

  • Speaker #0

    c'est cool que t'as eu en... au début qui a été facilité parce que des fois ça peut être complexe et je pense que le problème où les gens ont cet a priori peut-être sur le domaine du vin qui peut être assez fermé ou autre et perso j'en ai fait partie c'est plus t'as tellement une crainte que du coup tu vas pas y aller et je pense que c'est plutôt ça alors que quand tu parles surtout à des vignerons ou autres ils ont plus envie la fin c'est que tu dégustes leur vin parce que comme tu disais Merci. c'est un travail tellement d'orfèvrerie. Ils consacrent leur vie quand tu les écoutes. Moi, des fois, je ne me sens même pas légitime de goûter leur vin. Ou d'en parler. D'ailleurs, tu rebondis sur un truc très intéressant. Tu te mets l'étiquette d'amateur. Tu commences à avoir, on peut dire, le terme de la bouteille. Du coup... Mais... Est-ce que tu ne te sens toujours pas légitime ? Comment tu vois le... je pense pas que c'est le bon mot mais comment tu te mets face à un vigneron tu l'abordes comment cette relation peut-être ?

  • Speaker #1

    très humblement parce que je pense que je me considérerais toujours comme un enfant dans une bouteille de vin à la fois excité de déballer un cadeau donc de le goûter et en même temps impressionné par la diversité qu'on va avoir puis c'est chic vous tombiez devant une grande étiquette ou un domaine, un vigneron, une vigneronne réputée, pour dire, wow, est-ce que je vais l'apprécier à sa juste valeur ? Est-ce que j'ai assez de connaissances, de recul, d'expérience ? Donc, moi, je leur dis honnêtement que je n'ai pas d'expérience. Je leur explique mon parcours, un peu comme ce que j'ai fait tout à l'heure en introduction. Et eux, en fait, ils sont très contents de ça parce qu'ils préfèrent avoir quelqu'un qui n'y connaît pas. connaît rien qui va poser des questions, plutôt qu'un grand savant à qui ils ne vont pas avoir grand chose à apprendre parce que c'est déjà beaucoup de choses. Et moi, enfin, nous les amateurs, même novices, même... ceux qui n'y connaissent rien, on est des matières brutes. C'est-à-dire qu'on a tout à apprendre de ces milieux-là. Et j'essaye d'aller voir les jeunes générations, justement. Quand je dis jeunes générations, c'est à peu près moins de 40 ans, dans le milieu du vin.

  • Speaker #0

    Beaucoup de gens qui vont être contents, tu sais.

  • Speaker #1

    Si vous avez plus de 40 ans, je peux aussi dire vous. Mais ce que je trouve intéressant, c'est qu'ils ont une accessibilité et on va parler un peu le même langage. Parce que des fois, c'est aussi des reconversions. ça va être des gens qui n'aiment pas du tout ce milieu-là.

  • Speaker #0

    Il y en a de plus en plus.

  • Speaker #1

    Il y en a de plus en plus et donc ils vont être contents que des gens qui partagent un peu leur façon de voir la vie, qui recherchent du sens, qui viennent les voir avec les mêmes questions que se sont posées, donc ils vont avoir les bonnes réponses. Et puis des fois, c'est juste des enfants de vignerons qui reprennent mais qui ont aussi des amis qui ne font pas du tout partie de ce milieu-là parce que les jeunes générations d'aujourd'hui vont étudier un peu partout dans le monde, dans des grandes villes, donc côtoient d'autres personnes. Et donc, ils ont une accessibilité, une ouverture sur le monde et à vos vocabulaire qui est très accessible pour les gens, ils ont envie de partager. Et donc, je trouve ça... Je trouve que c'est cool de parler avec ces grands sabots, d'y aller avec beaucoup d'humilité. Et comme on nous a toujours dit à l'école, quand on ne sait pas, on ne sait pas. Oui,

  • Speaker #0

    il faut le dire, en fait. Je pense que c'est plus ça où... Même dans la vie en général, on n'ose pas souvent... C'est grave, alors que... Il faut oser.

  • Speaker #1

    On passera pas pour un con.

  • Speaker #0

    Un peu, mais deux minutes.

  • Speaker #1

    Ouais, au pire deux minutes, et puis on aura appris quelque chose.

  • Speaker #0

    Non, non, mais clairement, tu as tout total fait raison. Aujourd'hui, tu t'exprimes du coup sur une plateforme qui est quand même très connue, principalement parce que je crois que t'as YouTube un petit peu, mais c'est quand même Instagram ta base. Moi, j'ai remarqué ça, mais je pense que tu vas me le confirmer. Depuis le Covid, il y a eu un boom d'influenceurs de... Créateur de contenu, du moins dans le monde du vin, j'ai trouvé ça assez fulgurant. On a eu la chance d'en interviewer quelques-uns, mais je pense que c'est parce qu'ils avaient le temps aussi. Malheureusement, le notourisme a été fermé, donc ils se sont posé des questions. Est-ce que, comment toi tu le vois ? Est-ce qu'aujourd'hui tu trouves qu'il y a beaucoup de concurrence ? Ou est-ce que, comme tu le dis, le vin c'est tellement singulier qu'au final tu n'as pas même ton épingle à tirer du jeu ? Comment tu vois ça ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas qu'il y ait de concurrence dans ce que je fais en tout cas, parce que j'ai l'intime conviction et j'espère profondément qu'on est tous là pour soutenir la filière, surtout dans les moments comme ça. On est les relais, on est là pour leur donner de la visibilité, faire parler d'eux et leur donner une plateforme d'expression. Donc on n'est pas là pour se mettre des bâtons dans les roues, au contraire, on est plus là pour s'épauler, en tout cas c'est comme ça que je le vois et que je le ressens, parce que... Sur Instagram, sur les réseaux sociaux, on se suit tous à peu près. On a tous notre patte, on a tous notre singularité. Donc il y a des gens chez qui une personnalité va plus se plaire que d'autres. Et c'est super parce que s'il y a des gens qui ne se retrouvent pas dans mon contenu, dans ce que je fais, ils vont aimer ce que quelqu'un d'autre va faire et qui va parler du vin. Et c'est super parce qu'il va trouver quelqu'un qui va lui parler du vin ou de la viticulture ou autre, comme il a envie de l'entendre. Et ça c'est chouette avant tout. Pendant le Covid, on a bu beaucoup de vin. Tous, je pense, parce qu'il fallait noyer notre chagrin de rester enfermé. Donc à mon avis, il y a beaucoup de gens, on ne va pas refaire le speech, mais beaucoup de gens se sont remis en question. Et à mon avis, chez beaucoup, le vin a été une révélation dans le sens où ils ont eu le temps de goûter, ils ont eu le temps d'apprécier. ils ont le temps de se poser dessus de cuisiner aussi chez eux donc s'intéresser peut-être aux accords énormément et donc ça a créé de la curiosité chez des gens qui recherchaient je pense en reconversion comme moi du sens et qui se sont dit bah tiens Instagram c'est facile les réseaux sociaux de chez moi je peux faire du contenu très facilement avec un téléphone donc simplicité rapidité, efficacité accessible à tous le bon combo et donc moi là-bas je suis pas du tout à l'aise de me voir et d'être filmé donc ça a été un gros travail c'est pour ça que quand ma compagne m'a dit t'as qu'à te filmer, t'as qu'à faire des vidéos juste et ouais on va voir,

  • Speaker #0

    pourquoi pas et puis faut oublier tous ces a priori je pense qu'il faut passer un cap sur le podcast je déteste entendre ma voix mais je pense que c'est tout et je monte mes épisodes donc vous n'imaginez pas ce qu'on va faire mais je pense que c'est un cap et au final ce que tu retiens et je pense qu'on est dans le même mindset c'est vraiment la rencontre au final de la personne si tu peux la faire partager tant mieux bon malheureusement des fois du coup on doit entendre notre voix ou voir notre visage mais

  • Speaker #1

    c'est plus dans cet aspect là que je pense que tu dois être ouais et puis on s'accepte aussi toi tu fais tes montages moi je fais aussi mes montages vidéo donc je m'entends et je me vois j'ai la double punition mais au fur et à mesure ça nous permet aussi de nous améliorer, j'entends quand je fais un montage, j'entends 15 fois les mêmes questions que je pose à la personne parce que je refais la partie, la minute je la reballe 15 fois pour faire le montage et on s'entend on s'écoute, du coup on apprend aussi à se dire putain c'est pas mal ce que j'ai posé comme question là, à ce moment là ou alors celle là n'était pas pertinente à ce moment là et pour le prochain épisode on s'améliore donc je trouve que c'est un exercice qui est plutôt cool, comme tout exercice il faut le pratiquer, évidemment et Et je ne sais plus ce que...

  • Speaker #0

    que tu me demandais tout à l'heure sur la réseau social sur la plateforme est-ce que la concurrence est-ce que c'était dur non non mais c'est bon tu as répondu t'inquiète pas et c'est peut-être une question simple bête mais est-ce que du coup c'est facile parler de vin sur Instagram est-ce qu'il n'y a pas d'imitation le sujet je ne sais pas ça peut être l'alcool tu vois juste simplement Est-ce que c'est compliqué ou pas ?

  • Speaker #1

    Je souris parce que, si, si, c'est très encadré. La loi Evin, en France, met beaucoup de barrières, effectivement, à ce qu'on parle d'alcool. Et c'est normal parce que ça reste un produit qui, quand on en abuse... peut apporter des complications très graves. Donc c'est normal qu'il y ait un encadrement. On a des messages de prévention à mettre. L'idée, c'est toujours de montrer que c'est un produit qui... savouré, qui peut être consommé aussi bien dans les moments festifs que dans des moments plus singuliers. On peut aimer ne prendre qu'un verre d'alcool pour goûter de temps en temps, on peut ne pas aimer l'alcool, c'est pour ça que je te disais que je m'ouvre aussi aux sans-alcool, aux breuvages, parce que j'ai envie de parler de tout. Mais l'encadrement, effectivement, est strict. Il faut faire attention. On ne va pas dire de conneries, il faut bien penser à ces petits messages de prévention. Et tu vois le nombre de contenus qu'on a sur le vin et sur l'alcool, sur les réseaux sociaux, traduit bien que ce n'est pas compliqué d'en parler. Il faut juste le faire dans les règles du jeu.

  • Speaker #0

    Oui, il faut juste bien le faire. Mais c'est ce que souvent, bien sûr, pour rapidement expliquer, la loi Évent, c'est une loi française qui encadre toutes les règles liées à tout. breuvage qui aurait de l'alcool du coup ça n'en cas de pas que le vin et typiquement les vignerons s'en plaignent surtout pour tout ce qui est la promotion on va dire shooting photo campagne de pub parce que typiquement si je me trompe pas il ya une des règles c'est interdiction de voir quelqu'un boire parce que ça peut inciter faire des choses comme ça c'est pour ça que quand vous regardez des fois vous pouvez vous dire pourquoi la bouteille il est tout seul par exemple pourquoi il ya personne à côté mais c'est simplement interdit parce que ça peut... influencer ou autre et du coup ils se disent ah bah maintenant c'est bête mais je peux pas montrer mon produit comme je veux alors du coup c'était pour savoir comment toi t'aborder après il y a des règles qui accompagnent typiquement si tu travailles dans le monde du vin t'as le droit du coup parce que c'est quand même ton travail c'est ça qui est hyper paradoxal mais je pense que c'est avec d'autres produits aussi où c'est un produit en même temps qui limite de l'art, enfin vraiment il y a un vrai travail, un vrai savoir-faire ... Et à côté de ça, malheureusement, c'est un produit qui offre un danger, un potentiel danger pour notre santé. Comment tu es à l'aise face à ce petit paradoxe, entre guillemets ?

  • Speaker #1

    Je suis très content que tu partages ça parce que je partage la même analyse. Et tu as dit, c'est un paradoxe en France qu'on est... Alors, je ne sais pas si c'est la loi la plus restrictive, mais en tout cas...

  • Speaker #0

    Je pense que c'est la plus connue, on va dire.

  • Speaker #1

    C'est la plus connue et c'est celle qui encadre le plus. plus les alcools en général en france mais ça touche particulièrement le vin et le vin ça nous touche parce que c'est un produit identitaire qui nous appartient on est quelques pays en europe à être enfin le vin c'est le berceau européen l'europe c'est le berceau du vin et en france on l'a élevé on peut le dire avec quelques autres pays au sommet d'art parce qu'on peut très bien faire de la piquette comme le meilleur vin du monde. Sur un territoire qui est quand même pas très grand, qui a une diversité géologique extraordinaire, on en revient à ce qu'on disait tout à l'heure, le vin permet d'exprimer un terroir. Donc c'est quand même un produit magnifique. On peut les citer, comme on disait, sur les doigts d'une main. Ils ne sont pas énormément à pouvoir exprimer une identité comme ça d'un pays. Et ne pas pouvoir en faire la promotion, ça a un côté très frustrant parce que ça fait vivre quand même une grosse partie de notre économie primaire, puisque c'est les métiers de l'agriculture. Ça fait vivre énormément de gens qui passent du temps, et comme on disait tout à l'heure, pour sortir une bouteille de vin, il faut un an. Donc le boulot qu'il faut pour sortir ce produit-là, il est énorme. Quand on a des aléas climatiques qui peuvent mettre à mal une récolte, c'est un an de perdu. Donc, il faut recommencer. En fait, le vin, peut-être pareil dans les eaux spiritueuses, mais particulièrement Bonne... c'est l'apprentissage du temps long et quand à la fin un vigneron va vous sortir une bouteille et j'en parlais avec le premier épisode que j'ai sorti avec Lucia Mineur en pouille fumée qui me disait que 2024 c'était compliqué et qu'ils étaient contents quand ils ont sorti leur... 2024 ou 2025 d'ailleurs je crois que c'est 2024 oui qu'ils ont sorti leur cuvée elle m'a dit le boulot qu'il y a derrière on est fier d'avoir sorti ce produit là et derrière bah y'a non plus encadrement qui fait que tu ne peux pas non plus en parler comme tu veux. Tu ne peux pas forcément le mettre en avant alors que tu as sué pour pouvoir justement sortir ce produit-là. Donc, c'est un jeu d'équilibriste à avoir. C'est pour ça que je pense que ce que je fais et ce que font les influenceurs, même dans cette catégorie du vin, c'est hyper important parce qu'on est d'excellents relais. Ils n'ont pas forcément le temps, les vignerons, de mettre en avant aussi leurs produits. Donc, c'est un très bon relais pour parler de ça. aussi à une génération qui n'a pas l'habitude de consommer du vin ou alors peu ou alors dans d'autres formats et à mon sens faut qu'on arrive à avancer faut pas que les choses restent figées dans le temps tout bouge tout avance il faut qu'on arrive à avancer pour qu'on ne perd pas cette filière et cette identité nationale qui est à mon sens hyper importante parce que si demain il ya et puis le vent en France.

  • Speaker #0

    On sera au chômage.

  • Speaker #1

    On sera au chômage et puis on va perdre quand même une grosse partie de...

  • Speaker #0

    Au-delà de ça, il y a une vraie identité en soi et même une historique. Il y a une vraie histoire. Franchement, j'en cherche tous les jours des produits qui ont autant d'histoires, mais en même temps... autant d'innovation, parce que que ça soit même dans la vigne ou en termes de communication, de packaging de marketing franchement c'est dans tout le secteur et c'est quelque chose qui touche à tout c'est fascinant on peut travailler dans le même domaine dans le vin et faire des choses complètement différentes mais on est toujours lié parce que c'est quand même un produit alcoolisé il ne faut pas l'oublier effectivement ça reste un produit alcoolisé et puis comme toujours c'est les abus qui font les règles donc

  • Speaker #1

    si tout le monde roule si on n'a pas de limitation sur la route et que tout le monde roule à 150 forcément il va y avoir plus d'accidents donc on est obligé de limiter et pour les boissons alcoolisées c'est pareil sur Si on ne met pas de limitation, si on ne met pas de restriction sur l'alcool au volant, il y a 50% peut-être des buveurs quotidiens qui vont prendre le volant complètement bourré et qui vont faire plein de conneries. Bien sûr. Donc on est obligé d'encadrer. C'est important qu'il y ait cet encadrement-là, mais il ne faut pas que ce soit au détriment non plus du produit. À mon avis, il y a des choses à faire. Il faut continuer à discuter, à faire évoluer les choses et puis à aider cette filière qui mérite énormément. parce que comme tu disais elle fait vivre beaucoup de gens elle fait vivre à la fois le milieu primaire le milieu secondaire parce qu'il faut des machines pour pouvoir vendre en jaillot pour pouvoir travailler dans la ville pour pouvoir créer les bouteilles créer les bouchons etc il faut aussi le secteur tertiaire il faut de la communication il faut du conseil il faut financer également tout ça donc c'est une filière qui est extraordinaire il faut qu'on la soutienne je pense que

  • Speaker #0

    que tu nous as convaincus c'est pas mal tu m'es convaincu au moins une personne c'est chouette est-ce que tu fais attention aux retours que tu peux avoir sur les réseaux sociaux alors je parle pas en termes de retours peut-être sur toi parce que comme tu dis c'est très subjectif c'est ta personnalité quand même tu mets en avant mais plus sur les demandes des gens et typiquement le sans alcool que t'as un petit peu évoqué est-ce que t'as des gens qui commencent à dire mais tu sais il n'y a pas que le vin qui existe entre grandes guillemets et du coup enfin Comment tu vois ta communauté ? Comment elle réagit face à tes vidéos ?

  • Speaker #1

    Très gentiment. C'est vrai que je m'attendais à avoir des haters,

  • Speaker #0

    comme on dit.

  • Speaker #1

    Mais je n'ai pas une aura pour l'instant assez conséquente peut-être pour en avoir. J'attends mon premier. Ça voudrait dire peut-être que je réussis quelque chose. Non, je plaisante. Les retours sont en tout cas très positifs. Justement, la parole étant ouverte, et comme on parle de tout dans mes vidéos, j'ai des gens, dans la communauté d'ailleurs des influenceurs du vin etc qui viennent me parler des fois, ah oui tiens t'as le sans alcool comme ça j'ai vu ça chez un caviste qui viennent me parler de livres qui viennent de sortir parce que des fois je fais des photos, des stories, des posts où effectivement j'ai goûté du sans alcool du vin sans alcool, j'ai donné mon avis sur ce que j'avais bu je montre des livres des fois que j'aime bien lire et donc la communauté réagit on partage des choses, moi j'essaie d'en partager aussi avec eux quand je pense à ce qui font particulièrement donc c'est beaucoup de soutien, beaucoup d'entraide et puis comme on va revenir à ce qu'on disait, quand on parle de membres, c'est toujours dans le sourire, la bonne humeur donc les retours sont toujours positifs toujours constructifs et j'essaye d'écouter tout le monde pour pouvoir justement nourrir un peu ce que je fais, nourrir mon contenu aussi parce que mine de rien bien que ça soit né un peu en disant pourquoi pas filmer faire ce que je fais, créer une chaîne ça prend de la place, ça prend du temps, ça prend de l'ampleur donc on commence à avoir des idées et tout ce qu'on peut me suggérer c'est le bienvenu et si ça peut plaire en plus aux gens qui m'écoutent oui parce que en plus t'es à temps plein du coup sur cette activité aujourd'hui donc c'est vrai que au delà de

  • Speaker #0

    s'amuser et d'apprendre je pense qu'il y a un enjeu aussi un peu financier qui commencerait peut-être à rentrer en jeu et du coup je pense c'est pour ça que t'as aussi envie de faire quelque chose de carré un peu plus à l'avenir Pourquoi ?

  • Speaker #1

    fais ça vraiment en tant qu'amateur c'est à dire que pour l'instant c'est sur mes deniers personnels que je fais ça je voulais pas me mettre de pression financière parce que je voulais pas me précipiter oui et peut-être cet aspect des fois c'est bête mais on se dit purée

  • Speaker #0

    il y a de l'argent peut-être faut que je fasse quelque chose vite ou aussi quelque chose qui me correspondrait pas parce qu'il y a de l'argent derrière donc peut-être t'as moins cette pression je fais ce que je veux et voilà quoi le modèle économique ce serait quoi ?

  • Speaker #1

    ce serait de faire payer les vignerons pour que je puisse venir par les deux Mais dans ce cas-là, ils attendent... une prestation. d'une certaine qualité et toi t'as pas envie de les décevoir et il y a des gens qui font ça superbement bien mais moi c'est pas mon métier, je suis pas issu de ça du tout je fais ça en amateur, j'ai appris le montage en montant ma première vidéo sur le logiciel eMovie d'Apple je suis passé sur autre chose parce que pareil, j'ai des gens qui m'ont dit tu montes sur quoi, je fais ça ah bah non, moi je fais des vidéos donc t'apprends au fur et à mesure et je voulais surtout m'enlever la pression justement de me dire, si je fais un truc qui est amateur, il faut quand même que je puisse kiffer et que les gens comprennent. Et que les domaines derrière ne me disent pas que j'ai fait de la merde. Donc, j'y suis allé, comme je disais tout à l'heure, assez humblement, en leur expliquant le projet, en leur disant que je fais ça en tant que passionné. L'idée, c'est de parler de ce que vous faites et moi, d'apprendre des trucs. C'est comme ça qu'on va se rémunérer. Et puis, du coup, c'est un modèle qui est très bien accueilli par les vignerons. Moi, ça m'enlève toute pression. je me dis j'attends pas un centime eux ça leur enlève toute pression aussi parce qu'ils disent je paye pas une prestation et derrière du coup on se retrouve devant la caméra super décontracté super chill j'ai le temps de faire le montage aussi donc ça c'est cool et puis après on verra comment ça évolue je me ferme pas la porte à ce que ça devienne une activité principale parce qu'on sait jamais un buzz aujourd'hui ça peut arriver tellement vite que si ça arrive il y a peut-être quelque chose à faire pour que ça devienne une activité professionnelle mais pour l'instant c'est pas mon objectif ok mais ça peut être cool parce que t'es vraiment dans cet état

  • Speaker #0

    d'esprit de je vais interviewer quelqu'un qui me passionne aussi il y a moins cette contrainte et je pense que tes abonnés le ressentent aussi parce que derrière l'écran t'es plus à l'aise tout simplement Ouais

  • Speaker #1

    ce serait de plus en plus.

  • Speaker #0

    On te le souhaite. Pour réconforter les gens et leur dire c'est possible de se reconvertir, est-ce que tu as une petite anecdote d'une grosse galère qui t'est arrivée au début et tu t'es dit, bon, maintenant tu en rigoles, mais au début, ce n'était pas...

  • Speaker #1

    Alors, donne-moi une seconde pour réfléchir. Est-ce que j'ai eu une grosse galère ? ou une petite honte ou un truc ouais ça m'est arrivé de dire de la merde sur du vin parce que je pensais m'y connaître parce que t'as lu 2-3 trucs à droite à gauche tu t'es abonné à la RVF et puis t'as lu un article et tu te dis c'est bon sur telle ou telle que page je suis un cadeau et ouais une fois c'est un C'est un pote qui s'appelle Simon, je l'embrasse, qui a une cave et puis il nous a fait déguster un vin. Il m'a demandé de choisir dans sa cave, il m'a dit tiens, toi qui aimes le vin, voici ma cave et tu choisis le vin qu'on ouvre. Bon, il a fait un peu la gueule parce qu'on a pris une bonne bouteille. Et en fait, j'ai sorti une connerie sur le cépage. D'ailleurs, Simon, si tu m'écoutes, mets à coup le pas, je t'ai dit une bêtise sur le cépage du Bourgogne à Ligoté. mais tu vois c'est en repartant le soir après je me dis je peux pas dire des conneries comme ça il faut que il faut absolument que que si je sache pas j'ose dire j'en sais rien, je m'avance pas en disant des conneries et puis derrière du coup quel est le truc que j'ai fait et bah je me suis refoutu sur le bourgogne et l'igoté j'ai regardé des articles et du coup j'oublierai jamais ce que j'ai appris j'aurais dû amener ça en dégust de faire une boulette au final

  • Speaker #0

    tu retiens vachement bien ce que tu apprends derrière c'est ça et puis franchement le monde du vin moi je le dis humblement je ne saurais jamais tout c'est impossible et limite c'est un truc moi qui m'attire le fait de pas te connaître et tout mais je peux comprendre que du coup ça peut être quelque chose qui fasse peur et chaque fois je dis quelque chose je vais faire attention et d'autant plus je trouve qu'il y a autre chose dans le monde du vin typiquement en dégustation où je te l'ai dit avant l'enregistrement ou tu peux dire ce que tu veux. que tu veux, c'est pas grave, parce qu'en fait pour moi la dégustation c'est ultra subjectif, même si bien sûr il y a des principes, typiquement la couleur ou autre, qui sont encadrés par le wine set ou autre qui nous aident à parler le même langage mais par exemple, tu vois moi le poivron, je l'ai pas tant senti que ça, parce que ça t'a marqué et puis en même temps ça dépend aussi comment tu cuisines d'où tu viens, ton enfance il y a plein de trucs, est-ce que du coup toi quand tu dégustes avec un vigneron tu te sens comment ? ça va ?

  • Speaker #1

    alors je flippe non mais c'est une vraie question les gens tout le temps je flippe parce que j'ai comme je disais tout à l'heure peur de rien et puis t'es devant lui tu te dis purée C'est bête si t'aimes pas Et en fait tu te mets à sa place Tu te dis qu'est-ce qu'il attend de moi Alors qu'en fait Tu te mets à la place de la personne Alors qu'à ce moment là il faut juste oublier tout ce que t'as autour de toi Goûter et dire ce que tu ressens Si t'as senti des fruits rouges Alors que lui il veut faire des fruits noirs Bah c'est juste parce que t'as peut-être plus de sensibilité au fruit Ou parce que ça t'évoque Une tarte au nom de la fraise Ça veut pas dire que le vin n'est pas bon quoi Ou autre quoi exactement et si ça te plaît pas faut pas hésiter à le dire mais dire pourquoi aussi moi par exemple j'ai plus de mal avec les vins rouges de Bourgogne notamment parce que j'aime bien les vins qui ont vachement de moi j'aime beaucoup le grenache par exemple comme c'est pas gênant et c'est un peu à l'opposé de ce qu'on fait en Bourgogne qui sont des vins rouges plus légers plus subtils et du coup j'ai un peu plus de mal avec ça Mais là, ce que je viens de te donner comme explication, c'est parce qu'à force de goûter, je me suis dit « Ah ouais, les vins de Bourgogne, ils sont effectivement plus subtils, peut-être moins structurés que les vins que j'aime. Donc moi, j'aime bien les vins structurés. » En fait, à force de goûter, tu comprends. et quand tu le dis aux vignerons en face Si je lui ai dit un lion bourguignon, il va sûrement comprendre et dire « Ah ben effectivement, si t'es ouf c'est ça, les vins sont peut-être pas forcément ceux qui vont te faire. » Et c'est hyper enrichissant et intéressant parce que lui il va t'apporter d'autres choses. Il va te dire « Ben moi ce que j'ai voulu faire c'est ça, j'ai rencontré un lion bourguignon, un vigneron en champagne, Maxime, du domaine Marzelli. Il m'a fait goûter les vins avant l'assemblage et avant de les rendre effervescents.

  • Speaker #0

    C'est une très bonne expérience.

  • Speaker #1

    c'est super parce que tu apprends la diversité des choses et là tu fais je goûte cette cuvée là celle là, celle là ah ok c'est pas les mêmes et toi tu vas les assembler pour faire ça ok et forcément il y a du vocabulaire que tu vas pas avoir de technique néanmoins ce que tu vas dire va pouvoir être interprété de manière technique par le mignon ah ça pique qu'est-ce qui pique Merci. c'est un arôme, est-ce que c'est le vin qui te pique la langue il va te poser des questions ça va développer toi ce que t'as ressenti donc tu vas aussi t'exercer et lui derrière il va t'apprendre ah ok donc c'est peut-être un peu pétillant c'est ça que t'as pas aimé parce qu'on est en début de fermentation ah ok là tu vois ça c'est clair tu comprends donc les échanges avec les vignerons ils sont super et pas hésiter. Je reviens au début de ta question. Tu me disais, il ne faut pas se sentir con, il n'y a pas de question bête. Oublier ce qu'on a autour et effectivement, laisser exprimer ce qu'on ressent sur le moment. Quand on est en dégustation.

  • Speaker #0

    Du coup, qu'est-ce que tu conseillerais à... un jeune qui veut se lancer dans le vin et qui se dit je ne sais pas trop comment faire, je commence par quoi est-ce qu'il faut absolument que je fasse des études dans le vin qu'est-ce que tu lui dis ?

  • Speaker #1

    D'abord il faudrait qu'il se demande qu'est-ce qui lui plaît dans le vin est-ce que c'est boire du vin est-ce que c'est le design des étiquettes est-ce que c'est l'aura que le vin a est-ce que c'est le côté touristique déjà je pense que ça ça permet de cibler un peu ce qui... plaît dans le vin. Goûter du vin. Essayez de goûter un peu toutes les régions. Je trouve ça hyper important. Commencez par la France. Et puis ensuite, petit à petit, une fois qu'on a fait le tour, essayez de s'élargir sur d'autres pays. Mais effectivement, commencez à goûter du vin parce que c'est comme ça qu'on apprend le mieux, qu'on parfait ses goûts aussi. Et essayez d'aller discuter avec soit des amis qui aiment le vin, déjà autour de soi, qu'on va se rendre compte Merci. que si ça se trouve j'ai un pote ou un membre de la famille qui adore le vin, qui lui a peut-être fait des formations, une cave et qui va te donner des pistes pour aller là dedans, et pas hésiter à pousser la porte des cavistes. Moi ce qui m'a aidé c'est à discuter avec les cavistes et les sommeliers. J'allais jamais chez les cavistes.

  • Speaker #0

    Mais ça, je sais trop bien que t'en parles parce que il y a souvent des gens qui ont ce petit a priori je vais payer trop cher. Ou lui, de toute façon, il a 10-20 à me vendre, il va me vendre que... ceux-là alors que même moi typiquement alors que je travaille en vin généralement j'allais que soit de domaine direct soit vu que je savais ce que je voulais j'allais par et en fait je trouve que chaque fois que j'y vais c'est hyper passionnant parce qu'il t'écoute vraiment, il t'accompagne vraiment, et en même temps, il te fait découvrir d'autres choses. Donc c'est vrai que c'est une très très bonne remarque que tu dis, où il n'y a pas de préjugé dans le monde du vin, je pense que tu fais que le dire depuis 40 minutes, mais tu as vraiment raison, il faut juste le dire.

  • Speaker #1

    Les cavistes, c'est une très très bonne porte d'entrée, parce qu'aller voir un vigneron, ça peut être très intimidant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, oui.

  • Speaker #1

    Quand tu commences à t'intéresser au milieu, tu vas aller face à un expert. Et tu ne vas pas te sentir légitime, tu ne vas pas oser te poser des questions, ça peut être très intimidant. Donc commencez par un caviste en bas de chez soi. J'aime bien l'idée d'aller vraiment sur son petit caviste de quartier, à côté de chez soi. Tu rentres, tu pousses la porte, tu dis ça. « Salut, j'habite à deux rues ou au-dessus, je suis habite dans le quartier, je commence à m'intéresser au vin, je ne suis jamais venu voir un caviste ou alors je suis curieux de voir ce que vous allez me proposer. » Et puis tu lui dis tout ce à quoi tu penses. Moi, dans l'idée, les cavistes... c'est toujours des vins très chers, des choses qu'on ne connait pas qu'est-ce que vous pouvez me dire pour m'enlever tous ces verrous ou toutes ces questions que j'ai dans la tête le mec tu peux être sûr qu'il va te regarder génial on va pouvoir parler je vais pouvoir apprendre des choses les gens aiment beaucoup étaler leur savoir, ça peut être péjoratif mais partager partager leur savoir les gens adorent ça ce que je fais sur les réseaux sociaux ce que tu fais en en aujourd'hui Aujourd'hui, faire des podcasts, c'est pour aussi le partager. Et les cavistes, ils adorent partager. Ils sont en relation avec les consommateurs et avec les professionnels. Donc, c'est un peu la charnière. Ils ont les deux vocabulaires. Tu as 18 ans, tu viens acheter ta première bouteille de vin. Tu lui expliques que c'est ta première bouteille de vin que tu vas faire entre copains. Il va aussi bien pouvoir te renseigner que si tu es viticulteur à la retraite, que tu as 65 ans, que tu as vu du vent toute ta vie. Et que tu vas le voir et que tu dis, voilà, moi, aujourd'hui, je sais ce que je veux. Il s'adapte. Et c'est une très bonne porte d'entrée, je trouve, pour commencer dans ce milieu-là.

  • Speaker #0

    Bon, ben, allons chez nos cavistes. Allons chez nos cavistes. Pour finir, on a une petite question signature. C'est, est-ce que tu peux nous raconter une petite anecdote assez marquante du Minut du Vin où tu t'es dit, c'est ça que je veux faire ? ça peut être un petit truc une déguste,

  • Speaker #1

    un moment un moment marquant dans le milieu du vin et ce qui m'a d'ailleurs peut-être mis la graine pour faire ce que je fais aujourd'hui c'est une dégustation c'est une dégustation qu'on avait fait lors de la formation Franck Thomas à Paris j'aimerais te donner le nom de mon formateur parce que ce mec est exceptionnel je ne l'ai plus en tête Mais c'est un passionné, un ancien sommelier. Et ce gars-là a fait le tour du monde. Parce qu'en tant que sommelier dans des grands palaces, il avait pu lier des relations d'amitié avec des vignerons de partout dans le monde. quand il a arrêté son métier il a dit je vais prendre 6 mois pour moi et je vais aller rencontrer mes copains un peu partout dans le monde et les voyages forment la jeunesse comme on disait tout à l'heure il a une ouverture sur le vin qui est exceptionnelle et ce qui est chouette chouette, c'est que du coup, il avait toujours une façon de t'apprendre les choses en te donnant le contre-exemple. Tu vois ? C'est-à-dire que toi, tu partais avec des a priori sur un truc, par exemple, l'altitude maximum à laquelle tu peux faire vinifier du vin. Tu peux faire pousser de la vigne. Toi, tu donnais des trucs. Et lui, il sortait le contre-exemple. Moi, j'ai vu des vignes à tel endroit et tout. Et je me suis dit, ce mec a voyagé. Il est hyper passionnant. Et donc, tu bois ses paroles. Et c'est les formateurs chez Franck Thomas qui choisissent les bouteilles qui te font déguster.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment en fonction de leur philosophie que je trouve trop bien parce que du coup ils sont vraiment à l'aise avec ça Exactement,

  • Speaker #1

    ils le font à l'aveugle et du coup tu découvres des choses et ce mec là vous avez fait découvrir des vins assez exceptionnels du monde entier du coup, de par son parcours on n'est pas resté qu'en France de tout type de viticulture, que ce soit du conventionnel jusqu'au vin nature et en en parlant de manière assez aisée et là je lui suis dit, ouais c'est ça que je veux faire je veux qu'à son âge avoir autant de décontraction, de confort pour parler de vin et pouvoir le partager avec les gens.

  • Speaker #0

    Ok. Franchement, on peut le souhaiter.

  • Speaker #1

    Merci. J'espère.

  • Speaker #0

    Merci Pierre pour cet échange. Franchement, c'était trop passionnant. On te retrouve du coup sur Instagram, sur Youtube.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est déjà bien.

  • Speaker #1

    TikTok aussi.

  • Speaker #0

    On n'oublie pas, on y va. Et nous, je vous donne rendez-vous pour le mois prochain pour un premier chaîne épisode. Merci beaucoup.

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