Description
Qu'est-ce que la crise de la cinquantaine? Quelles sont ses symptômes? Quelles sont les différentes approches pour passer au travers.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Qu'est-ce que la crise de la cinquantaine? Quelles sont ses symptômes? Quelles sont les différentes approches pour passer au travers.
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Salut à tous et bienvenue dans la cinquantaine Expliquer pour nous, l'émission où on parle de tout ce que vous, monsieur de 45 à 60 ans, avez toujours voulu savoir mais n'avez jamais osé demander. Installez-vous confortablement, prenez un café ou un verre de vin, on ne vous juge pas, et laissez-nous vous guider à travers des discussions sincères, des conseils pratiques et des ressources utiles. N'oubliez pas de cliquer sur j'aime, de vous abonner à notre chaîne et d'activer la cloche pour ne rien manquer de tous nos nouveaux contenus que nous préparons pour vous. Et maintenant, c'est parti ! Aujourd'hui, nous parlerons de la crise de la cinquantaine, mythe ou réalité. La cinquantaine est souvent perçue comme une période charnière dans la vie d'un individu. C'est l'urgence de vivre. C'est un moment où de nombreuses personnes se posent des questions sur leur parcours, leur accomplissement et tout ce qu'il leur reste à accomplir. Ce phénomène communément appelé crise de la cinquantaine, est-il vraiment un mythe ou une réalité bien tangible ? Je vais essayer de l'explorer avec vous pour qu'on puisse mettre l'accent sur la réalité canadienne et québécoise. Quand on dit la crise de la cinquantaine, qu'est-ce que c'est ? C'est une période de remise en question qui touche plusieurs personnes autour de cet âge-là. Donc, on parle d'environ entre 45 et 55. Des fois, ça peut se rendre jusqu'à 60. Ça se caractérise par un sentiment de doute face Ausha de vie effectué antérieurement et une envie de changement, et parfois même avec ce qui s'en vient dans la vie future. Bref, c'est le passé, le présent et le futur mélangés ensemble. Puis en même temps, c'est une certaine mélancolie face au temps qui passe et le temps qui est passé. Selon une étude menée au Canada, environ un tiers des adultes de cette tranche d'âge ressentent une forme de crise existentielle. Donc, c'est une forme de remise en question. Ça peut toucher la carrière, les relations personnelles, notre santé et même la perception qu'on peut avoir de nous-mêmes. Contrairement aux idées qu'on suit, cette crise n'affecte pas uniquement les hommes. Il y a aussi de nombreuses femmes qui ressentent également cette remise en question. Et la raison majeure de ça, c'est les changements hormonaux qui se produisent dans le corps de l'un et l'autre. Les signes de la crise de la cinquantaine. Il y en a plusieurs. On a recensé quelques-uns qui reviennent tout le temps quand on parle de la crise de la cinquantaine. Parmi les plus fréquents, on peut retrouver le sentiment d'insatisfaction générale. Même si tout semble bien aller en apparence, on peut avoir ce sentiment-là quand même. Le désir de changer de carrière ou de se lancer dans un nouveau projet. Bon, ce n'est pas parce que tu vas apprendre quelque chose de nouveau que c'est un changement de carrière nécessairement, OK ? Mais on a ce désir-là qui est beaucoup plus ressenti. Aussi, on a un besoin accru de liberté qui est souvent accompagné d'un désir d'explorer de nouveaux horizons, faire des sports extrêmes ou faire des voyages. Partir à Bali pendant qu'il y a moins 35 l'hiver, ce n'est pas un besoin accru de liberté. C'est tout à fait normal. Tout le monde veut ça. Il y a aussi des changements physiques. Il s'agit de l'apparence, un nouveau look, l'adoption d'un nouveau style vestimentaire, un autre mode de vie, c'est-à-dire l'adoption d'un régime alimentaire différent, un engagement dans une activité physique intense. Tu sais, moi, je connais quelqu'un qui va au gym six fois par semaine, puis il se lève à 5 heures du matin pour être au gym à 6 heures. Je vous le dis, c'est assez intense. Régime alimentaire. C'est pas parce que tu manges des salades à toutes les midis que tu as un nouveau régime alimentaire non plus. C'est pas vraiment parce que tu le fais une fois ou deux dans une semaine que c'est rendu là. Il faut que ce soit permanent, beaucoup plus souvent que les autres. Des sauts d'humeur et des sentiments de déconnexion avec l'entourage. Ou quand ton chum et ta blonde t'écoutent pas, pis qu'ils pensent à autre chose, pis qu'ils te sourient, pis ils ont fait qu'ils ont compris, c'est peut-être ça la déconnexion de l'entourage. Mais ça arrive une fois, c'est pas grave non plus. Ça veut dire que ton sujet n'était pas intéressant. C'est juste ça. Pourquoi on a dit qu'on a une crise de la cinquantaine et pourquoi elle survient au moment de la cinquantaine ? Il existe plusieurs facteurs. Pourquoi ? C'est parce qu'à cette période-là, c'est un moment propice par rapport à l'évaluation des responsabilités qu'on a familiales et au travail. Donc, familial, c'est les enfants qui cotisent souvent la maison vers l'âge que nous, on a vers la cinquantaine et que les enfants vont avoir une vingtaine d'années. Ce qui se passe aussi... au travail, c'est qu'on a 15 ans avant le début de la retraite, où on voit aussi plusieurs changements, donc les nouveaux venus, les plus jeunes, et des choses comme ça. Donc tout ça, ça nous laisse le temps d'avoir un peu plus de temps libre quand les enfants sont partis. Ça nous laisse le plus le temps de poser des questions quand on est au travail également, parce qu'on regarde ce que les autres font par rapport à ce que nous, on fait comme travail. Donc c'est un tournant, pas négatif, mais c'est un tournant majeur de nos sentiments. et de notre questionnement des responsabilités qu'on peut avoir soit à la maison ou dans notre carrière. On peut aussi avoir un manque de motivation, on peut la ressentir, et on peut se dire « je suis en train de stagner présentement, qu'est-ce que je fais ? » C'est ce qui arrive. Selon Statistique Canada Toujours, la cinquantaine est un âge où plusieurs travailleurs envisagent un changement de carrière ou un départ progressif vers la retraite. Là, je vous le dis tout de suite, changement de carrière, c'est très, très gros. Si jamais un d'entre vous aurait peut-être l'idée de le faire, je vous conseillerais d'aller voir quelqu'un pour vous aider parce que c'est un très gros défi pour le temps que vous avez. C'est un nouveau... départ, mais c'est en même temps quelque chose qui est très, très, très long et dur à faire. Un départ progressif vers la retraite, encore là, c'est beaucoup mieux, ça peut prendre plus de temps et on a encore plus de temps de réflexion également. La crise de la cinquantaine ou l'endropause ? La semaine dernière, on a parlé de l'endropause. Maintenant, c'est la crise de la cinquantaine. La semaine dernière, je vous ai expliqué que l'endropause est un changement hormonal. Donc, ce n'est pas un changement psychologique, c'est les hormones. De là la grosse différence. Quand on parle d'un changement hormonal, on parle aussi d'un changement biologique. Chez les hommes, l'andropause, c'est en train, comme on disait, une baisse de désastérone qui influence l'énergie, l'humeur et la libido. Chez la femme, c'est la même chose. C'est les fluctuations des hormones chez l'homme et la femme qui fait qu'on a l'andropause ou la ménopause. Chez l'homme, ça se caractérise par tout ce qu'on a expliqué la semaine dernière. Le phénomène biologique... n'est pas nécessairement la crise de la cinquantaine ou la crise existentielle que plusieurs traversent à cet âge-là. C'est pas parce que tu as la crise de la cinquantaine que tu peux avoir ton entrepôt. C'est pas parce que tu fais ton entrepôt que tu n'auras pas de crise de la cinquantaine. Donc, l'un n'est pas nécessairement avec l'autre. L'un peut aller sans l'autre. Il y a aussi le fait que, dans la crise de la cinquantaine ou de l'entrepôt, il y a beaucoup de changements hormonaux qui amplifient les émotions. Donc, si tu as une crise de la cinquantaine et que tu as une crise de la cinquantaine, tu fais ton entre-pause, tes hormones vont amplifier certaines émotions que tu peux avoir. Ce qui fait que tu peux prendre des décisions très rapidement ou te mettre à te demander et à te poser plein de questions. Ça peut provoquer de l'anxiété, de l'insomnie et des sauts du mort également. Comment gérer la crise de la cinquantaine ? Parce qu'on vous a expliqué comment gérer l'entre-pause la semaine dernière. Comment gérer une crise de la cinquantaine ? Comme c'est une période de transition qui peut être vue comme un renouveau, une opportunité, pour se renouveler. Voici quelques points à faire pour mieux passer à travers. Un serait prendre du recul et de réfléchir à ses besoins. Ce qui veut dire, c'est qu'avant de prendre une décision impulsive, il est essentiel d'identifier le pourquoi ce sentiment-là d'insatisfaction, on l'a. Pourquoi je me sens de même ? Qu'est-ce qui fait que je me sens de même ? C'est ça qu'on doit se poser comme question. Il y a aussi le fait de pouvoir parler à des proches ou à un professionnel, dont discuter avec un ami, un conjoint ou une conjointe, un thérapeute, ou même nous. Nous écrire pour comprendre ou réécouter nos podcasts, aller sur le blog, aller dans le groupe de discussion. On peut vous aider ou ils peuvent vous aider si vous allez voir un professionnel. Explorer des nouveaux horizons. Donc là, on parle d'ici d'essayer des nouveaux passe-temps. Voyager, se former dans un domaine différent pour rapporter un souffle nouveau, sans bouleverser sa vie. Je répète, si vous aimez la photographie, vous aimez comme passe-temps de faire de la photographie, vous aimez. regarder des photos et dire « Mon Dieu, c'est beau, je devrais m'y mettre » , ça devient un passe-temps. Faites-en pas un métier, faites-en un passe-temps. Et vous allez peut-être pouvoir prendre des photos en voyageant, si vous allez à Bali, si jamais vous le faites en voyage, mais c'est un passe-temps. Ça va vous permettre de vous reposer et de souffler un peu pour traverser cette période-là. Il y a aussi de prendre soin de sa santé physique et mentale. L'exercice. La bonne alimentation et un sommeil réparateur sont des éléments aussi essentiels pour vivre cette transition-là. Et là, quand je parle de bon aliment, il existe des très bons livres de recettes qui sont des recettes faciles à faire en 30 minutes. Ça existe. On peut aller soit à la librairie en chercher ou à la bibliothèque faire des recherches. Internet est là. J'ai même découvert que Jadjipiti, vous pouviez demander, j'ai telle chose dans mon réfrigérateur, pourrais-tu me faire une recette et il va vous la sortir. Pour ce qui est des exercices, il existe plusieurs applications que vous pouvez avoir sur votre cellulaire ou sur votre tablette, si vous avez une tablette, qui vont vous aider à faire des exercices à la maison. Pour obliger à aller vous inscrire au gym, pour y aller six jours par semaine, comme un de mes amis, vous pouvez le faire chez vous, tranquillement, avec une chaise de cuisine ou un coin de mur ou un tapis de yoga. Et c'est fait à la maison, chez vous, vous le faites à votre rythme. Vous en faites 20 minutes par jour, comme vous pouvez en faire une heure. Mais vous faites de l'exercice, ce qui va vous amener à mieux dormir. et qui va vous aider à réparer tout ça et à vous ressentir bien. dans votre émotion. La chose la plus importante aussi, et ça, je vous le dis, c'est la chose la plus facile à dire, mais ce n'est pas la chose la plus facile à faire, c'est d'accepter le changement. Donc là, je le sais, vous allez dire, « Ouais, mais c'est ça. » Bien, c'est ça pareil. C'est que la vie, on évolue. Puis, il est normal qu'on se pose des questions. On le faisait quand on était enfant avec papa. « D'où vient le soleil ? » « Pourquoi le soleil se couche ? » « Pourquoi nous, on ne dort pas ? » Puis tout ça. À l'adolescence, c'était « Pourquoi j'irais prendre une douche ? » Mais on recommence ça. Mais présentement, on recommence ça parce que notre corps est en train de changer complètement. On est en pleine crise de corps hormonal. Exactement comme à l'adolescence, quand on était petit, qu'on se formait. Donc, on recommence cette évolution de normalité de dire, on se pose des questions. Il est aussi bénéfique de considérer que c'est une nouvelle étape qui est encore pleine de possibilités. Ce n'est pas la fin, fin, fin du monde. C'est une nouvelle étape. Là-dessus, je vais vous expliquer une chose. J'ai deux. amis, dont un. Je vais l'appeler Marc, même si c'est pas son nom, là. Marc est marié. Il a deux enfants qui partent de la maison bientôt. Et depuis à peu près deux, trois mois, il comprend pas ce qui se passe. Il s'ennuie. Il sait plus quoi faire. On dirait que pour lui, là, même ce qu'il me disait, c'est faire l'amour avec sa conjointe. Il est comme, bof, ça me tente pas. J'ai une perte d'oeufs. Je sais plus quoi faire. Mes cheveux qui s'en viennent gris. Je trouve ça plate. Et pourtant, ce gars-là, Il n'a jamais été comme ça. Je ne l'ai jamais vu comme ça. Donc, je lui ai su suggérer, moi, d'aller voir un médecin pour passer ses tests de testostérone, pour voir un peu ce qui arrivait et tout ça. Et tout récemment, Marc m'a téléphoné et m'a dit « Écoute, merci, parce que maintenant, je ne suis quand même pas pire. Je me sens beaucoup mieux depuis à peu près deux ou trois mois parce que j'ai réussi à aller avoir mes résultats, comprendre ce qui m'arrivait, puis tout va bien. » Alors, ma question a été « Est-ce que tu fais l'amour à ta conjointe maintenant ? » Sa réponse a été « Hum, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais. » Fait que c'est tout ça. C'est un exemple parmi tant d'autres de remises en question qu'on peut avoir. J'en ai un autre, là, si vous en voulez un autre. Mes amis ont 50 ans, c'est ça le problème. Il y a juste moi qui ne l'a pas encore. J'ai un autre de mes amis qui, lui, a été à Toronto. Puis, il arrive là. Sa séparation de sa conjointe, l'enfant est parti de la maison, donc lui se ramasse vraiment seul ici à Montréal. Et il était à Toronto, il a passé trois semaines là-bas, puis il a adoré Toronto. Et il s'est redemandé pourquoi il était ici une fois revenu à Montréal. Il a regardé son emploi, il a regardé s'il pouvait déménager, il a regardé si son emploi le permettait de le faire et tout. Et la seule chose, c'est que j'ai eu une amie qui est arrivée et qui lui a dit « Mais pourquoi tu fais tout ça et pourquoi tu veux faire ça ? » Et ça, ça l'a arrêté complètement. Et c'est là que c'est comme mis à se poser des questions lui-même, à savoir, ben oui, pourquoi je suis ça ? Et il est allé voir un médecin. Et le médecin a fait aussi un test de testostérone et tout. Et bon, lui, il était correct dans le testostérone, mais il a réalisé que c'était une remise en question. Donc, c'était peut-être sa crise de la cinquantaine qu'il faisait. Donc, c'est une remise en question qu'il a eue, lui, sur dire, est-ce que je déménage à Toronto ou pas ? Est-ce que ma vie serait meilleure si j'étais là-bas ? Ou quoi que ce soit, c'est ça qui arrive chez les gens. Certaines personnes le savent également. Ce qu'on appelle faire un peu de recul aussi dans son cas à lui, il a pris un certain recul, ce qui fait qu'il est arrivé à une décision quelconque. Je ne déménage pas à Toronto, ça va me coûter huit fois plus cher, puis ça ne me tente pas. Puis je connais par ça. Déjà là, c'est déjà pris. En conclusion, la crise de la cinquantaine est une réalité pour nombreuses personnes. Mais elle n'est pas à être un passage négatif, OK ? avec des bonnes stratégies, avec des bonnes façons de voir les choses, il y a une bonne énergie, c'est possible de transformer cette période de vie-là en une opportunité de renouveau et de croissance personnelle et de croissance sur soi. Faut pas la craindre. Vaut mieux l'accueillir à bras ouverts et faire un moment de réflexion qui va nous permettre d'évoluer vers une version plus épanouie de soi-même. Parce qu'en réalité, soyons réalistes. Quand on commence à être vieux, vers les soixantaines, soixante-dix ans, On est des sages, on est des connaisseurs. Alors là, c'est ça qu'on est en train de faire. On est en train de s'en aller vers cette sagesse-là, à nous amener pour être un sage. C'est ça qu'on s'en va. Alors voilà, c'était ça la crise de la cinquantaine. En terminant, je vais vous laisser sur une phrase que j'aime beaucoup. Il est important de se rappeler que cette crise n'est pas une fin en soi, mais une nouvelle chance de se réinventer pour devenir quelqu'un d'encore meilleur de ce qu'on est présentement. C'est important. Mais réfléchissez. Alors, le prochain podcast sera sur le mentorat. C'est un peu compliqué, le mentorat, c'est durant la crise de la cinquantaine, ce que je vous expliquais dans ce podcast, il y a souvent une révélation en question. Et le mentorat sert d'opportunité de transmission et de valorisation, souvent chez les gens qui ont 50 ans. Donc, parce que ça leur permet de rester impliqués et influents dans l'entreprise à laquelle ils sont ou dans le milieu dans lequel ils se trouvent. Donc, voilà, on développera le sujet dans le prochain podcast. Si vous avez quoi que ce soit sur ce sujet-là, partagez-le-moi et je pourrai ainsi le partager avec tout le monde par la suite. Allez, bye bye.
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Salut à tous et bienvenue dans la cinquantaine Expliquer pour nous, l'émission où on parle de tout ce que vous, monsieur de 45 à 60 ans, avez toujours voulu savoir mais n'avez jamais osé demander. Installez-vous confortablement, prenez un café ou un verre de vin, on ne vous juge pas, et laissez-nous vous guider à travers des discussions sincères, des conseils pratiques et des ressources utiles. N'oubliez pas de cliquer sur j'aime, de vous abonner à notre chaîne et d'activer la cloche pour ne rien manquer de tous nos nouveaux contenus que nous préparons pour vous. Et maintenant, c'est parti ! Aujourd'hui, nous parlerons de la crise de la cinquantaine, mythe ou réalité. La cinquantaine est souvent perçue comme une période charnière dans la vie d'un individu. C'est l'urgence de vivre. C'est un moment où de nombreuses personnes se posent des questions sur leur parcours, leur accomplissement et tout ce qu'il leur reste à accomplir. Ce phénomène communément appelé crise de la cinquantaine, est-il vraiment un mythe ou une réalité bien tangible ? Je vais essayer de l'explorer avec vous pour qu'on puisse mettre l'accent sur la réalité canadienne et québécoise. Quand on dit la crise de la cinquantaine, qu'est-ce que c'est ? C'est une période de remise en question qui touche plusieurs personnes autour de cet âge-là. Donc, on parle d'environ entre 45 et 55. Des fois, ça peut se rendre jusqu'à 60. Ça se caractérise par un sentiment de doute face Ausha de vie effectué antérieurement et une envie de changement, et parfois même avec ce qui s'en vient dans la vie future. Bref, c'est le passé, le présent et le futur mélangés ensemble. Puis en même temps, c'est une certaine mélancolie face au temps qui passe et le temps qui est passé. Selon une étude menée au Canada, environ un tiers des adultes de cette tranche d'âge ressentent une forme de crise existentielle. Donc, c'est une forme de remise en question. Ça peut toucher la carrière, les relations personnelles, notre santé et même la perception qu'on peut avoir de nous-mêmes. Contrairement aux idées qu'on suit, cette crise n'affecte pas uniquement les hommes. Il y a aussi de nombreuses femmes qui ressentent également cette remise en question. Et la raison majeure de ça, c'est les changements hormonaux qui se produisent dans le corps de l'un et l'autre. Les signes de la crise de la cinquantaine. Il y en a plusieurs. On a recensé quelques-uns qui reviennent tout le temps quand on parle de la crise de la cinquantaine. Parmi les plus fréquents, on peut retrouver le sentiment d'insatisfaction générale. Même si tout semble bien aller en apparence, on peut avoir ce sentiment-là quand même. Le désir de changer de carrière ou de se lancer dans un nouveau projet. Bon, ce n'est pas parce que tu vas apprendre quelque chose de nouveau que c'est un changement de carrière nécessairement, OK ? Mais on a ce désir-là qui est beaucoup plus ressenti. Aussi, on a un besoin accru de liberté qui est souvent accompagné d'un désir d'explorer de nouveaux horizons, faire des sports extrêmes ou faire des voyages. Partir à Bali pendant qu'il y a moins 35 l'hiver, ce n'est pas un besoin accru de liberté. C'est tout à fait normal. Tout le monde veut ça. Il y a aussi des changements physiques. Il s'agit de l'apparence, un nouveau look, l'adoption d'un nouveau style vestimentaire, un autre mode de vie, c'est-à-dire l'adoption d'un régime alimentaire différent, un engagement dans une activité physique intense. Tu sais, moi, je connais quelqu'un qui va au gym six fois par semaine, puis il se lève à 5 heures du matin pour être au gym à 6 heures. Je vous le dis, c'est assez intense. Régime alimentaire. C'est pas parce que tu manges des salades à toutes les midis que tu as un nouveau régime alimentaire non plus. C'est pas vraiment parce que tu le fais une fois ou deux dans une semaine que c'est rendu là. Il faut que ce soit permanent, beaucoup plus souvent que les autres. Des sauts d'humeur et des sentiments de déconnexion avec l'entourage. Ou quand ton chum et ta blonde t'écoutent pas, pis qu'ils pensent à autre chose, pis qu'ils te sourient, pis ils ont fait qu'ils ont compris, c'est peut-être ça la déconnexion de l'entourage. Mais ça arrive une fois, c'est pas grave non plus. Ça veut dire que ton sujet n'était pas intéressant. C'est juste ça. Pourquoi on a dit qu'on a une crise de la cinquantaine et pourquoi elle survient au moment de la cinquantaine ? Il existe plusieurs facteurs. Pourquoi ? C'est parce qu'à cette période-là, c'est un moment propice par rapport à l'évaluation des responsabilités qu'on a familiales et au travail. Donc, familial, c'est les enfants qui cotisent souvent la maison vers l'âge que nous, on a vers la cinquantaine et que les enfants vont avoir une vingtaine d'années. Ce qui se passe aussi... au travail, c'est qu'on a 15 ans avant le début de la retraite, où on voit aussi plusieurs changements, donc les nouveaux venus, les plus jeunes, et des choses comme ça. Donc tout ça, ça nous laisse le temps d'avoir un peu plus de temps libre quand les enfants sont partis. Ça nous laisse le plus le temps de poser des questions quand on est au travail également, parce qu'on regarde ce que les autres font par rapport à ce que nous, on fait comme travail. Donc c'est un tournant, pas négatif, mais c'est un tournant majeur de nos sentiments. et de notre questionnement des responsabilités qu'on peut avoir soit à la maison ou dans notre carrière. On peut aussi avoir un manque de motivation, on peut la ressentir, et on peut se dire « je suis en train de stagner présentement, qu'est-ce que je fais ? » C'est ce qui arrive. Selon Statistique Canada Toujours, la cinquantaine est un âge où plusieurs travailleurs envisagent un changement de carrière ou un départ progressif vers la retraite. Là, je vous le dis tout de suite, changement de carrière, c'est très, très gros. Si jamais un d'entre vous aurait peut-être l'idée de le faire, je vous conseillerais d'aller voir quelqu'un pour vous aider parce que c'est un très gros défi pour le temps que vous avez. C'est un nouveau... départ, mais c'est en même temps quelque chose qui est très, très, très long et dur à faire. Un départ progressif vers la retraite, encore là, c'est beaucoup mieux, ça peut prendre plus de temps et on a encore plus de temps de réflexion également. La crise de la cinquantaine ou l'endropause ? La semaine dernière, on a parlé de l'endropause. Maintenant, c'est la crise de la cinquantaine. La semaine dernière, je vous ai expliqué que l'endropause est un changement hormonal. Donc, ce n'est pas un changement psychologique, c'est les hormones. De là la grosse différence. Quand on parle d'un changement hormonal, on parle aussi d'un changement biologique. Chez les hommes, l'andropause, c'est en train, comme on disait, une baisse de désastérone qui influence l'énergie, l'humeur et la libido. Chez la femme, c'est la même chose. C'est les fluctuations des hormones chez l'homme et la femme qui fait qu'on a l'andropause ou la ménopause. Chez l'homme, ça se caractérise par tout ce qu'on a expliqué la semaine dernière. Le phénomène biologique... n'est pas nécessairement la crise de la cinquantaine ou la crise existentielle que plusieurs traversent à cet âge-là. C'est pas parce que tu as la crise de la cinquantaine que tu peux avoir ton entrepôt. C'est pas parce que tu fais ton entrepôt que tu n'auras pas de crise de la cinquantaine. Donc, l'un n'est pas nécessairement avec l'autre. L'un peut aller sans l'autre. Il y a aussi le fait que, dans la crise de la cinquantaine ou de l'entrepôt, il y a beaucoup de changements hormonaux qui amplifient les émotions. Donc, si tu as une crise de la cinquantaine et que tu as une crise de la cinquantaine, tu fais ton entre-pause, tes hormones vont amplifier certaines émotions que tu peux avoir. Ce qui fait que tu peux prendre des décisions très rapidement ou te mettre à te demander et à te poser plein de questions. Ça peut provoquer de l'anxiété, de l'insomnie et des sauts du mort également. Comment gérer la crise de la cinquantaine ? Parce qu'on vous a expliqué comment gérer l'entre-pause la semaine dernière. Comment gérer une crise de la cinquantaine ? Comme c'est une période de transition qui peut être vue comme un renouveau, une opportunité, pour se renouveler. Voici quelques points à faire pour mieux passer à travers. Un serait prendre du recul et de réfléchir à ses besoins. Ce qui veut dire, c'est qu'avant de prendre une décision impulsive, il est essentiel d'identifier le pourquoi ce sentiment-là d'insatisfaction, on l'a. Pourquoi je me sens de même ? Qu'est-ce qui fait que je me sens de même ? C'est ça qu'on doit se poser comme question. Il y a aussi le fait de pouvoir parler à des proches ou à un professionnel, dont discuter avec un ami, un conjoint ou une conjointe, un thérapeute, ou même nous. Nous écrire pour comprendre ou réécouter nos podcasts, aller sur le blog, aller dans le groupe de discussion. On peut vous aider ou ils peuvent vous aider si vous allez voir un professionnel. Explorer des nouveaux horizons. Donc là, on parle d'ici d'essayer des nouveaux passe-temps. Voyager, se former dans un domaine différent pour rapporter un souffle nouveau, sans bouleverser sa vie. Je répète, si vous aimez la photographie, vous aimez comme passe-temps de faire de la photographie, vous aimez. regarder des photos et dire « Mon Dieu, c'est beau, je devrais m'y mettre » , ça devient un passe-temps. Faites-en pas un métier, faites-en un passe-temps. Et vous allez peut-être pouvoir prendre des photos en voyageant, si vous allez à Bali, si jamais vous le faites en voyage, mais c'est un passe-temps. Ça va vous permettre de vous reposer et de souffler un peu pour traverser cette période-là. Il y a aussi de prendre soin de sa santé physique et mentale. L'exercice. La bonne alimentation et un sommeil réparateur sont des éléments aussi essentiels pour vivre cette transition-là. Et là, quand je parle de bon aliment, il existe des très bons livres de recettes qui sont des recettes faciles à faire en 30 minutes. Ça existe. On peut aller soit à la librairie en chercher ou à la bibliothèque faire des recherches. Internet est là. J'ai même découvert que Jadjipiti, vous pouviez demander, j'ai telle chose dans mon réfrigérateur, pourrais-tu me faire une recette et il va vous la sortir. Pour ce qui est des exercices, il existe plusieurs applications que vous pouvez avoir sur votre cellulaire ou sur votre tablette, si vous avez une tablette, qui vont vous aider à faire des exercices à la maison. Pour obliger à aller vous inscrire au gym, pour y aller six jours par semaine, comme un de mes amis, vous pouvez le faire chez vous, tranquillement, avec une chaise de cuisine ou un coin de mur ou un tapis de yoga. Et c'est fait à la maison, chez vous, vous le faites à votre rythme. Vous en faites 20 minutes par jour, comme vous pouvez en faire une heure. Mais vous faites de l'exercice, ce qui va vous amener à mieux dormir. et qui va vous aider à réparer tout ça et à vous ressentir bien. dans votre émotion. La chose la plus importante aussi, et ça, je vous le dis, c'est la chose la plus facile à dire, mais ce n'est pas la chose la plus facile à faire, c'est d'accepter le changement. Donc là, je le sais, vous allez dire, « Ouais, mais c'est ça. » Bien, c'est ça pareil. C'est que la vie, on évolue. Puis, il est normal qu'on se pose des questions. On le faisait quand on était enfant avec papa. « D'où vient le soleil ? » « Pourquoi le soleil se couche ? » « Pourquoi nous, on ne dort pas ? » Puis tout ça. À l'adolescence, c'était « Pourquoi j'irais prendre une douche ? » Mais on recommence ça. Mais présentement, on recommence ça parce que notre corps est en train de changer complètement. On est en pleine crise de corps hormonal. Exactement comme à l'adolescence, quand on était petit, qu'on se formait. Donc, on recommence cette évolution de normalité de dire, on se pose des questions. Il est aussi bénéfique de considérer que c'est une nouvelle étape qui est encore pleine de possibilités. Ce n'est pas la fin, fin, fin du monde. C'est une nouvelle étape. Là-dessus, je vais vous expliquer une chose. J'ai deux. amis, dont un. Je vais l'appeler Marc, même si c'est pas son nom, là. Marc est marié. Il a deux enfants qui partent de la maison bientôt. Et depuis à peu près deux, trois mois, il comprend pas ce qui se passe. Il s'ennuie. Il sait plus quoi faire. On dirait que pour lui, là, même ce qu'il me disait, c'est faire l'amour avec sa conjointe. Il est comme, bof, ça me tente pas. J'ai une perte d'oeufs. Je sais plus quoi faire. Mes cheveux qui s'en viennent gris. Je trouve ça plate. Et pourtant, ce gars-là, Il n'a jamais été comme ça. Je ne l'ai jamais vu comme ça. Donc, je lui ai su suggérer, moi, d'aller voir un médecin pour passer ses tests de testostérone, pour voir un peu ce qui arrivait et tout ça. Et tout récemment, Marc m'a téléphoné et m'a dit « Écoute, merci, parce que maintenant, je ne suis quand même pas pire. Je me sens beaucoup mieux depuis à peu près deux ou trois mois parce que j'ai réussi à aller avoir mes résultats, comprendre ce qui m'arrivait, puis tout va bien. » Alors, ma question a été « Est-ce que tu fais l'amour à ta conjointe maintenant ? » Sa réponse a été « Hum, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais. » Fait que c'est tout ça. C'est un exemple parmi tant d'autres de remises en question qu'on peut avoir. J'en ai un autre, là, si vous en voulez un autre. Mes amis ont 50 ans, c'est ça le problème. Il y a juste moi qui ne l'a pas encore. J'ai un autre de mes amis qui, lui, a été à Toronto. Puis, il arrive là. Sa séparation de sa conjointe, l'enfant est parti de la maison, donc lui se ramasse vraiment seul ici à Montréal. Et il était à Toronto, il a passé trois semaines là-bas, puis il a adoré Toronto. Et il s'est redemandé pourquoi il était ici une fois revenu à Montréal. Il a regardé son emploi, il a regardé s'il pouvait déménager, il a regardé si son emploi le permettait de le faire et tout. Et la seule chose, c'est que j'ai eu une amie qui est arrivée et qui lui a dit « Mais pourquoi tu fais tout ça et pourquoi tu veux faire ça ? » Et ça, ça l'a arrêté complètement. Et c'est là que c'est comme mis à se poser des questions lui-même, à savoir, ben oui, pourquoi je suis ça ? Et il est allé voir un médecin. Et le médecin a fait aussi un test de testostérone et tout. Et bon, lui, il était correct dans le testostérone, mais il a réalisé que c'était une remise en question. Donc, c'était peut-être sa crise de la cinquantaine qu'il faisait. Donc, c'est une remise en question qu'il a eue, lui, sur dire, est-ce que je déménage à Toronto ou pas ? Est-ce que ma vie serait meilleure si j'étais là-bas ? Ou quoi que ce soit, c'est ça qui arrive chez les gens. Certaines personnes le savent également. Ce qu'on appelle faire un peu de recul aussi dans son cas à lui, il a pris un certain recul, ce qui fait qu'il est arrivé à une décision quelconque. Je ne déménage pas à Toronto, ça va me coûter huit fois plus cher, puis ça ne me tente pas. Puis je connais par ça. Déjà là, c'est déjà pris. En conclusion, la crise de la cinquantaine est une réalité pour nombreuses personnes. Mais elle n'est pas à être un passage négatif, OK ? avec des bonnes stratégies, avec des bonnes façons de voir les choses, il y a une bonne énergie, c'est possible de transformer cette période de vie-là en une opportunité de renouveau et de croissance personnelle et de croissance sur soi. Faut pas la craindre. Vaut mieux l'accueillir à bras ouverts et faire un moment de réflexion qui va nous permettre d'évoluer vers une version plus épanouie de soi-même. Parce qu'en réalité, soyons réalistes. Quand on commence à être vieux, vers les soixantaines, soixante-dix ans, On est des sages, on est des connaisseurs. Alors là, c'est ça qu'on est en train de faire. On est en train de s'en aller vers cette sagesse-là, à nous amener pour être un sage. C'est ça qu'on s'en va. Alors voilà, c'était ça la crise de la cinquantaine. En terminant, je vais vous laisser sur une phrase que j'aime beaucoup. Il est important de se rappeler que cette crise n'est pas une fin en soi, mais une nouvelle chance de se réinventer pour devenir quelqu'un d'encore meilleur de ce qu'on est présentement. C'est important. Mais réfléchissez. Alors, le prochain podcast sera sur le mentorat. C'est un peu compliqué, le mentorat, c'est durant la crise de la cinquantaine, ce que je vous expliquais dans ce podcast, il y a souvent une révélation en question. Et le mentorat sert d'opportunité de transmission et de valorisation, souvent chez les gens qui ont 50 ans. Donc, parce que ça leur permet de rester impliqués et influents dans l'entreprise à laquelle ils sont ou dans le milieu dans lequel ils se trouvent. Donc, voilà, on développera le sujet dans le prochain podcast. Si vous avez quoi que ce soit sur ce sujet-là, partagez-le-moi et je pourrai ainsi le partager avec tout le monde par la suite. Allez, bye bye.
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Qu'est-ce que la crise de la cinquantaine? Quelles sont ses symptômes? Quelles sont les différentes approches pour passer au travers.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Salut à tous et bienvenue dans la cinquantaine Expliquer pour nous, l'émission où on parle de tout ce que vous, monsieur de 45 à 60 ans, avez toujours voulu savoir mais n'avez jamais osé demander. Installez-vous confortablement, prenez un café ou un verre de vin, on ne vous juge pas, et laissez-nous vous guider à travers des discussions sincères, des conseils pratiques et des ressources utiles. N'oubliez pas de cliquer sur j'aime, de vous abonner à notre chaîne et d'activer la cloche pour ne rien manquer de tous nos nouveaux contenus que nous préparons pour vous. Et maintenant, c'est parti ! Aujourd'hui, nous parlerons de la crise de la cinquantaine, mythe ou réalité. La cinquantaine est souvent perçue comme une période charnière dans la vie d'un individu. C'est l'urgence de vivre. C'est un moment où de nombreuses personnes se posent des questions sur leur parcours, leur accomplissement et tout ce qu'il leur reste à accomplir. Ce phénomène communément appelé crise de la cinquantaine, est-il vraiment un mythe ou une réalité bien tangible ? Je vais essayer de l'explorer avec vous pour qu'on puisse mettre l'accent sur la réalité canadienne et québécoise. Quand on dit la crise de la cinquantaine, qu'est-ce que c'est ? C'est une période de remise en question qui touche plusieurs personnes autour de cet âge-là. Donc, on parle d'environ entre 45 et 55. Des fois, ça peut se rendre jusqu'à 60. Ça se caractérise par un sentiment de doute face Ausha de vie effectué antérieurement et une envie de changement, et parfois même avec ce qui s'en vient dans la vie future. Bref, c'est le passé, le présent et le futur mélangés ensemble. Puis en même temps, c'est une certaine mélancolie face au temps qui passe et le temps qui est passé. Selon une étude menée au Canada, environ un tiers des adultes de cette tranche d'âge ressentent une forme de crise existentielle. Donc, c'est une forme de remise en question. Ça peut toucher la carrière, les relations personnelles, notre santé et même la perception qu'on peut avoir de nous-mêmes. Contrairement aux idées qu'on suit, cette crise n'affecte pas uniquement les hommes. Il y a aussi de nombreuses femmes qui ressentent également cette remise en question. Et la raison majeure de ça, c'est les changements hormonaux qui se produisent dans le corps de l'un et l'autre. Les signes de la crise de la cinquantaine. Il y en a plusieurs. On a recensé quelques-uns qui reviennent tout le temps quand on parle de la crise de la cinquantaine. Parmi les plus fréquents, on peut retrouver le sentiment d'insatisfaction générale. Même si tout semble bien aller en apparence, on peut avoir ce sentiment-là quand même. Le désir de changer de carrière ou de se lancer dans un nouveau projet. Bon, ce n'est pas parce que tu vas apprendre quelque chose de nouveau que c'est un changement de carrière nécessairement, OK ? Mais on a ce désir-là qui est beaucoup plus ressenti. Aussi, on a un besoin accru de liberté qui est souvent accompagné d'un désir d'explorer de nouveaux horizons, faire des sports extrêmes ou faire des voyages. Partir à Bali pendant qu'il y a moins 35 l'hiver, ce n'est pas un besoin accru de liberté. C'est tout à fait normal. Tout le monde veut ça. Il y a aussi des changements physiques. Il s'agit de l'apparence, un nouveau look, l'adoption d'un nouveau style vestimentaire, un autre mode de vie, c'est-à-dire l'adoption d'un régime alimentaire différent, un engagement dans une activité physique intense. Tu sais, moi, je connais quelqu'un qui va au gym six fois par semaine, puis il se lève à 5 heures du matin pour être au gym à 6 heures. Je vous le dis, c'est assez intense. Régime alimentaire. C'est pas parce que tu manges des salades à toutes les midis que tu as un nouveau régime alimentaire non plus. C'est pas vraiment parce que tu le fais une fois ou deux dans une semaine que c'est rendu là. Il faut que ce soit permanent, beaucoup plus souvent que les autres. Des sauts d'humeur et des sentiments de déconnexion avec l'entourage. Ou quand ton chum et ta blonde t'écoutent pas, pis qu'ils pensent à autre chose, pis qu'ils te sourient, pis ils ont fait qu'ils ont compris, c'est peut-être ça la déconnexion de l'entourage. Mais ça arrive une fois, c'est pas grave non plus. Ça veut dire que ton sujet n'était pas intéressant. C'est juste ça. Pourquoi on a dit qu'on a une crise de la cinquantaine et pourquoi elle survient au moment de la cinquantaine ? Il existe plusieurs facteurs. Pourquoi ? C'est parce qu'à cette période-là, c'est un moment propice par rapport à l'évaluation des responsabilités qu'on a familiales et au travail. Donc, familial, c'est les enfants qui cotisent souvent la maison vers l'âge que nous, on a vers la cinquantaine et que les enfants vont avoir une vingtaine d'années. Ce qui se passe aussi... au travail, c'est qu'on a 15 ans avant le début de la retraite, où on voit aussi plusieurs changements, donc les nouveaux venus, les plus jeunes, et des choses comme ça. Donc tout ça, ça nous laisse le temps d'avoir un peu plus de temps libre quand les enfants sont partis. Ça nous laisse le plus le temps de poser des questions quand on est au travail également, parce qu'on regarde ce que les autres font par rapport à ce que nous, on fait comme travail. Donc c'est un tournant, pas négatif, mais c'est un tournant majeur de nos sentiments. et de notre questionnement des responsabilités qu'on peut avoir soit à la maison ou dans notre carrière. On peut aussi avoir un manque de motivation, on peut la ressentir, et on peut se dire « je suis en train de stagner présentement, qu'est-ce que je fais ? » C'est ce qui arrive. Selon Statistique Canada Toujours, la cinquantaine est un âge où plusieurs travailleurs envisagent un changement de carrière ou un départ progressif vers la retraite. Là, je vous le dis tout de suite, changement de carrière, c'est très, très gros. Si jamais un d'entre vous aurait peut-être l'idée de le faire, je vous conseillerais d'aller voir quelqu'un pour vous aider parce que c'est un très gros défi pour le temps que vous avez. C'est un nouveau... départ, mais c'est en même temps quelque chose qui est très, très, très long et dur à faire. Un départ progressif vers la retraite, encore là, c'est beaucoup mieux, ça peut prendre plus de temps et on a encore plus de temps de réflexion également. La crise de la cinquantaine ou l'endropause ? La semaine dernière, on a parlé de l'endropause. Maintenant, c'est la crise de la cinquantaine. La semaine dernière, je vous ai expliqué que l'endropause est un changement hormonal. Donc, ce n'est pas un changement psychologique, c'est les hormones. De là la grosse différence. Quand on parle d'un changement hormonal, on parle aussi d'un changement biologique. Chez les hommes, l'andropause, c'est en train, comme on disait, une baisse de désastérone qui influence l'énergie, l'humeur et la libido. Chez la femme, c'est la même chose. C'est les fluctuations des hormones chez l'homme et la femme qui fait qu'on a l'andropause ou la ménopause. Chez l'homme, ça se caractérise par tout ce qu'on a expliqué la semaine dernière. Le phénomène biologique... n'est pas nécessairement la crise de la cinquantaine ou la crise existentielle que plusieurs traversent à cet âge-là. C'est pas parce que tu as la crise de la cinquantaine que tu peux avoir ton entrepôt. C'est pas parce que tu fais ton entrepôt que tu n'auras pas de crise de la cinquantaine. Donc, l'un n'est pas nécessairement avec l'autre. L'un peut aller sans l'autre. Il y a aussi le fait que, dans la crise de la cinquantaine ou de l'entrepôt, il y a beaucoup de changements hormonaux qui amplifient les émotions. Donc, si tu as une crise de la cinquantaine et que tu as une crise de la cinquantaine, tu fais ton entre-pause, tes hormones vont amplifier certaines émotions que tu peux avoir. Ce qui fait que tu peux prendre des décisions très rapidement ou te mettre à te demander et à te poser plein de questions. Ça peut provoquer de l'anxiété, de l'insomnie et des sauts du mort également. Comment gérer la crise de la cinquantaine ? Parce qu'on vous a expliqué comment gérer l'entre-pause la semaine dernière. Comment gérer une crise de la cinquantaine ? Comme c'est une période de transition qui peut être vue comme un renouveau, une opportunité, pour se renouveler. Voici quelques points à faire pour mieux passer à travers. Un serait prendre du recul et de réfléchir à ses besoins. Ce qui veut dire, c'est qu'avant de prendre une décision impulsive, il est essentiel d'identifier le pourquoi ce sentiment-là d'insatisfaction, on l'a. Pourquoi je me sens de même ? Qu'est-ce qui fait que je me sens de même ? C'est ça qu'on doit se poser comme question. Il y a aussi le fait de pouvoir parler à des proches ou à un professionnel, dont discuter avec un ami, un conjoint ou une conjointe, un thérapeute, ou même nous. Nous écrire pour comprendre ou réécouter nos podcasts, aller sur le blog, aller dans le groupe de discussion. On peut vous aider ou ils peuvent vous aider si vous allez voir un professionnel. Explorer des nouveaux horizons. Donc là, on parle d'ici d'essayer des nouveaux passe-temps. Voyager, se former dans un domaine différent pour rapporter un souffle nouveau, sans bouleverser sa vie. Je répète, si vous aimez la photographie, vous aimez comme passe-temps de faire de la photographie, vous aimez. regarder des photos et dire « Mon Dieu, c'est beau, je devrais m'y mettre » , ça devient un passe-temps. Faites-en pas un métier, faites-en un passe-temps. Et vous allez peut-être pouvoir prendre des photos en voyageant, si vous allez à Bali, si jamais vous le faites en voyage, mais c'est un passe-temps. Ça va vous permettre de vous reposer et de souffler un peu pour traverser cette période-là. Il y a aussi de prendre soin de sa santé physique et mentale. L'exercice. La bonne alimentation et un sommeil réparateur sont des éléments aussi essentiels pour vivre cette transition-là. Et là, quand je parle de bon aliment, il existe des très bons livres de recettes qui sont des recettes faciles à faire en 30 minutes. Ça existe. On peut aller soit à la librairie en chercher ou à la bibliothèque faire des recherches. Internet est là. J'ai même découvert que Jadjipiti, vous pouviez demander, j'ai telle chose dans mon réfrigérateur, pourrais-tu me faire une recette et il va vous la sortir. Pour ce qui est des exercices, il existe plusieurs applications que vous pouvez avoir sur votre cellulaire ou sur votre tablette, si vous avez une tablette, qui vont vous aider à faire des exercices à la maison. Pour obliger à aller vous inscrire au gym, pour y aller six jours par semaine, comme un de mes amis, vous pouvez le faire chez vous, tranquillement, avec une chaise de cuisine ou un coin de mur ou un tapis de yoga. Et c'est fait à la maison, chez vous, vous le faites à votre rythme. Vous en faites 20 minutes par jour, comme vous pouvez en faire une heure. Mais vous faites de l'exercice, ce qui va vous amener à mieux dormir. et qui va vous aider à réparer tout ça et à vous ressentir bien. dans votre émotion. La chose la plus importante aussi, et ça, je vous le dis, c'est la chose la plus facile à dire, mais ce n'est pas la chose la plus facile à faire, c'est d'accepter le changement. Donc là, je le sais, vous allez dire, « Ouais, mais c'est ça. » Bien, c'est ça pareil. C'est que la vie, on évolue. Puis, il est normal qu'on se pose des questions. On le faisait quand on était enfant avec papa. « D'où vient le soleil ? » « Pourquoi le soleil se couche ? » « Pourquoi nous, on ne dort pas ? » Puis tout ça. À l'adolescence, c'était « Pourquoi j'irais prendre une douche ? » Mais on recommence ça. Mais présentement, on recommence ça parce que notre corps est en train de changer complètement. On est en pleine crise de corps hormonal. Exactement comme à l'adolescence, quand on était petit, qu'on se formait. Donc, on recommence cette évolution de normalité de dire, on se pose des questions. Il est aussi bénéfique de considérer que c'est une nouvelle étape qui est encore pleine de possibilités. Ce n'est pas la fin, fin, fin du monde. C'est une nouvelle étape. Là-dessus, je vais vous expliquer une chose. J'ai deux. amis, dont un. Je vais l'appeler Marc, même si c'est pas son nom, là. Marc est marié. Il a deux enfants qui partent de la maison bientôt. Et depuis à peu près deux, trois mois, il comprend pas ce qui se passe. Il s'ennuie. Il sait plus quoi faire. On dirait que pour lui, là, même ce qu'il me disait, c'est faire l'amour avec sa conjointe. Il est comme, bof, ça me tente pas. J'ai une perte d'oeufs. Je sais plus quoi faire. Mes cheveux qui s'en viennent gris. Je trouve ça plate. Et pourtant, ce gars-là, Il n'a jamais été comme ça. Je ne l'ai jamais vu comme ça. Donc, je lui ai su suggérer, moi, d'aller voir un médecin pour passer ses tests de testostérone, pour voir un peu ce qui arrivait et tout ça. Et tout récemment, Marc m'a téléphoné et m'a dit « Écoute, merci, parce que maintenant, je ne suis quand même pas pire. Je me sens beaucoup mieux depuis à peu près deux ou trois mois parce que j'ai réussi à aller avoir mes résultats, comprendre ce qui m'arrivait, puis tout va bien. » Alors, ma question a été « Est-ce que tu fais l'amour à ta conjointe maintenant ? » Sa réponse a été « Hum, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais. » Fait que c'est tout ça. C'est un exemple parmi tant d'autres de remises en question qu'on peut avoir. J'en ai un autre, là, si vous en voulez un autre. Mes amis ont 50 ans, c'est ça le problème. Il y a juste moi qui ne l'a pas encore. J'ai un autre de mes amis qui, lui, a été à Toronto. Puis, il arrive là. Sa séparation de sa conjointe, l'enfant est parti de la maison, donc lui se ramasse vraiment seul ici à Montréal. Et il était à Toronto, il a passé trois semaines là-bas, puis il a adoré Toronto. Et il s'est redemandé pourquoi il était ici une fois revenu à Montréal. Il a regardé son emploi, il a regardé s'il pouvait déménager, il a regardé si son emploi le permettait de le faire et tout. Et la seule chose, c'est que j'ai eu une amie qui est arrivée et qui lui a dit « Mais pourquoi tu fais tout ça et pourquoi tu veux faire ça ? » Et ça, ça l'a arrêté complètement. Et c'est là que c'est comme mis à se poser des questions lui-même, à savoir, ben oui, pourquoi je suis ça ? Et il est allé voir un médecin. Et le médecin a fait aussi un test de testostérone et tout. Et bon, lui, il était correct dans le testostérone, mais il a réalisé que c'était une remise en question. Donc, c'était peut-être sa crise de la cinquantaine qu'il faisait. Donc, c'est une remise en question qu'il a eue, lui, sur dire, est-ce que je déménage à Toronto ou pas ? Est-ce que ma vie serait meilleure si j'étais là-bas ? Ou quoi que ce soit, c'est ça qui arrive chez les gens. Certaines personnes le savent également. Ce qu'on appelle faire un peu de recul aussi dans son cas à lui, il a pris un certain recul, ce qui fait qu'il est arrivé à une décision quelconque. Je ne déménage pas à Toronto, ça va me coûter huit fois plus cher, puis ça ne me tente pas. Puis je connais par ça. Déjà là, c'est déjà pris. En conclusion, la crise de la cinquantaine est une réalité pour nombreuses personnes. Mais elle n'est pas à être un passage négatif, OK ? avec des bonnes stratégies, avec des bonnes façons de voir les choses, il y a une bonne énergie, c'est possible de transformer cette période de vie-là en une opportunité de renouveau et de croissance personnelle et de croissance sur soi. Faut pas la craindre. Vaut mieux l'accueillir à bras ouverts et faire un moment de réflexion qui va nous permettre d'évoluer vers une version plus épanouie de soi-même. Parce qu'en réalité, soyons réalistes. Quand on commence à être vieux, vers les soixantaines, soixante-dix ans, On est des sages, on est des connaisseurs. Alors là, c'est ça qu'on est en train de faire. On est en train de s'en aller vers cette sagesse-là, à nous amener pour être un sage. C'est ça qu'on s'en va. Alors voilà, c'était ça la crise de la cinquantaine. En terminant, je vais vous laisser sur une phrase que j'aime beaucoup. Il est important de se rappeler que cette crise n'est pas une fin en soi, mais une nouvelle chance de se réinventer pour devenir quelqu'un d'encore meilleur de ce qu'on est présentement. C'est important. Mais réfléchissez. Alors, le prochain podcast sera sur le mentorat. C'est un peu compliqué, le mentorat, c'est durant la crise de la cinquantaine, ce que je vous expliquais dans ce podcast, il y a souvent une révélation en question. Et le mentorat sert d'opportunité de transmission et de valorisation, souvent chez les gens qui ont 50 ans. Donc, parce que ça leur permet de rester impliqués et influents dans l'entreprise à laquelle ils sont ou dans le milieu dans lequel ils se trouvent. Donc, voilà, on développera le sujet dans le prochain podcast. Si vous avez quoi que ce soit sur ce sujet-là, partagez-le-moi et je pourrai ainsi le partager avec tout le monde par la suite. Allez, bye bye.
Description
Qu'est-ce que la crise de la cinquantaine? Quelles sont ses symptômes? Quelles sont les différentes approches pour passer au travers.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Salut à tous et bienvenue dans la cinquantaine Expliquer pour nous, l'émission où on parle de tout ce que vous, monsieur de 45 à 60 ans, avez toujours voulu savoir mais n'avez jamais osé demander. Installez-vous confortablement, prenez un café ou un verre de vin, on ne vous juge pas, et laissez-nous vous guider à travers des discussions sincères, des conseils pratiques et des ressources utiles. N'oubliez pas de cliquer sur j'aime, de vous abonner à notre chaîne et d'activer la cloche pour ne rien manquer de tous nos nouveaux contenus que nous préparons pour vous. Et maintenant, c'est parti ! Aujourd'hui, nous parlerons de la crise de la cinquantaine, mythe ou réalité. La cinquantaine est souvent perçue comme une période charnière dans la vie d'un individu. C'est l'urgence de vivre. C'est un moment où de nombreuses personnes se posent des questions sur leur parcours, leur accomplissement et tout ce qu'il leur reste à accomplir. Ce phénomène communément appelé crise de la cinquantaine, est-il vraiment un mythe ou une réalité bien tangible ? Je vais essayer de l'explorer avec vous pour qu'on puisse mettre l'accent sur la réalité canadienne et québécoise. Quand on dit la crise de la cinquantaine, qu'est-ce que c'est ? C'est une période de remise en question qui touche plusieurs personnes autour de cet âge-là. Donc, on parle d'environ entre 45 et 55. Des fois, ça peut se rendre jusqu'à 60. Ça se caractérise par un sentiment de doute face Ausha de vie effectué antérieurement et une envie de changement, et parfois même avec ce qui s'en vient dans la vie future. Bref, c'est le passé, le présent et le futur mélangés ensemble. Puis en même temps, c'est une certaine mélancolie face au temps qui passe et le temps qui est passé. Selon une étude menée au Canada, environ un tiers des adultes de cette tranche d'âge ressentent une forme de crise existentielle. Donc, c'est une forme de remise en question. Ça peut toucher la carrière, les relations personnelles, notre santé et même la perception qu'on peut avoir de nous-mêmes. Contrairement aux idées qu'on suit, cette crise n'affecte pas uniquement les hommes. Il y a aussi de nombreuses femmes qui ressentent également cette remise en question. Et la raison majeure de ça, c'est les changements hormonaux qui se produisent dans le corps de l'un et l'autre. Les signes de la crise de la cinquantaine. Il y en a plusieurs. On a recensé quelques-uns qui reviennent tout le temps quand on parle de la crise de la cinquantaine. Parmi les plus fréquents, on peut retrouver le sentiment d'insatisfaction générale. Même si tout semble bien aller en apparence, on peut avoir ce sentiment-là quand même. Le désir de changer de carrière ou de se lancer dans un nouveau projet. Bon, ce n'est pas parce que tu vas apprendre quelque chose de nouveau que c'est un changement de carrière nécessairement, OK ? Mais on a ce désir-là qui est beaucoup plus ressenti. Aussi, on a un besoin accru de liberté qui est souvent accompagné d'un désir d'explorer de nouveaux horizons, faire des sports extrêmes ou faire des voyages. Partir à Bali pendant qu'il y a moins 35 l'hiver, ce n'est pas un besoin accru de liberté. C'est tout à fait normal. Tout le monde veut ça. Il y a aussi des changements physiques. Il s'agit de l'apparence, un nouveau look, l'adoption d'un nouveau style vestimentaire, un autre mode de vie, c'est-à-dire l'adoption d'un régime alimentaire différent, un engagement dans une activité physique intense. Tu sais, moi, je connais quelqu'un qui va au gym six fois par semaine, puis il se lève à 5 heures du matin pour être au gym à 6 heures. Je vous le dis, c'est assez intense. Régime alimentaire. C'est pas parce que tu manges des salades à toutes les midis que tu as un nouveau régime alimentaire non plus. C'est pas vraiment parce que tu le fais une fois ou deux dans une semaine que c'est rendu là. Il faut que ce soit permanent, beaucoup plus souvent que les autres. Des sauts d'humeur et des sentiments de déconnexion avec l'entourage. Ou quand ton chum et ta blonde t'écoutent pas, pis qu'ils pensent à autre chose, pis qu'ils te sourient, pis ils ont fait qu'ils ont compris, c'est peut-être ça la déconnexion de l'entourage. Mais ça arrive une fois, c'est pas grave non plus. Ça veut dire que ton sujet n'était pas intéressant. C'est juste ça. Pourquoi on a dit qu'on a une crise de la cinquantaine et pourquoi elle survient au moment de la cinquantaine ? Il existe plusieurs facteurs. Pourquoi ? C'est parce qu'à cette période-là, c'est un moment propice par rapport à l'évaluation des responsabilités qu'on a familiales et au travail. Donc, familial, c'est les enfants qui cotisent souvent la maison vers l'âge que nous, on a vers la cinquantaine et que les enfants vont avoir une vingtaine d'années. Ce qui se passe aussi... au travail, c'est qu'on a 15 ans avant le début de la retraite, où on voit aussi plusieurs changements, donc les nouveaux venus, les plus jeunes, et des choses comme ça. Donc tout ça, ça nous laisse le temps d'avoir un peu plus de temps libre quand les enfants sont partis. Ça nous laisse le plus le temps de poser des questions quand on est au travail également, parce qu'on regarde ce que les autres font par rapport à ce que nous, on fait comme travail. Donc c'est un tournant, pas négatif, mais c'est un tournant majeur de nos sentiments. et de notre questionnement des responsabilités qu'on peut avoir soit à la maison ou dans notre carrière. On peut aussi avoir un manque de motivation, on peut la ressentir, et on peut se dire « je suis en train de stagner présentement, qu'est-ce que je fais ? » C'est ce qui arrive. Selon Statistique Canada Toujours, la cinquantaine est un âge où plusieurs travailleurs envisagent un changement de carrière ou un départ progressif vers la retraite. Là, je vous le dis tout de suite, changement de carrière, c'est très, très gros. Si jamais un d'entre vous aurait peut-être l'idée de le faire, je vous conseillerais d'aller voir quelqu'un pour vous aider parce que c'est un très gros défi pour le temps que vous avez. C'est un nouveau... départ, mais c'est en même temps quelque chose qui est très, très, très long et dur à faire. Un départ progressif vers la retraite, encore là, c'est beaucoup mieux, ça peut prendre plus de temps et on a encore plus de temps de réflexion également. La crise de la cinquantaine ou l'endropause ? La semaine dernière, on a parlé de l'endropause. Maintenant, c'est la crise de la cinquantaine. La semaine dernière, je vous ai expliqué que l'endropause est un changement hormonal. Donc, ce n'est pas un changement psychologique, c'est les hormones. De là la grosse différence. Quand on parle d'un changement hormonal, on parle aussi d'un changement biologique. Chez les hommes, l'andropause, c'est en train, comme on disait, une baisse de désastérone qui influence l'énergie, l'humeur et la libido. Chez la femme, c'est la même chose. C'est les fluctuations des hormones chez l'homme et la femme qui fait qu'on a l'andropause ou la ménopause. Chez l'homme, ça se caractérise par tout ce qu'on a expliqué la semaine dernière. Le phénomène biologique... n'est pas nécessairement la crise de la cinquantaine ou la crise existentielle que plusieurs traversent à cet âge-là. C'est pas parce que tu as la crise de la cinquantaine que tu peux avoir ton entrepôt. C'est pas parce que tu fais ton entrepôt que tu n'auras pas de crise de la cinquantaine. Donc, l'un n'est pas nécessairement avec l'autre. L'un peut aller sans l'autre. Il y a aussi le fait que, dans la crise de la cinquantaine ou de l'entrepôt, il y a beaucoup de changements hormonaux qui amplifient les émotions. Donc, si tu as une crise de la cinquantaine et que tu as une crise de la cinquantaine, tu fais ton entre-pause, tes hormones vont amplifier certaines émotions que tu peux avoir. Ce qui fait que tu peux prendre des décisions très rapidement ou te mettre à te demander et à te poser plein de questions. Ça peut provoquer de l'anxiété, de l'insomnie et des sauts du mort également. Comment gérer la crise de la cinquantaine ? Parce qu'on vous a expliqué comment gérer l'entre-pause la semaine dernière. Comment gérer une crise de la cinquantaine ? Comme c'est une période de transition qui peut être vue comme un renouveau, une opportunité, pour se renouveler. Voici quelques points à faire pour mieux passer à travers. Un serait prendre du recul et de réfléchir à ses besoins. Ce qui veut dire, c'est qu'avant de prendre une décision impulsive, il est essentiel d'identifier le pourquoi ce sentiment-là d'insatisfaction, on l'a. Pourquoi je me sens de même ? Qu'est-ce qui fait que je me sens de même ? C'est ça qu'on doit se poser comme question. Il y a aussi le fait de pouvoir parler à des proches ou à un professionnel, dont discuter avec un ami, un conjoint ou une conjointe, un thérapeute, ou même nous. Nous écrire pour comprendre ou réécouter nos podcasts, aller sur le blog, aller dans le groupe de discussion. On peut vous aider ou ils peuvent vous aider si vous allez voir un professionnel. Explorer des nouveaux horizons. Donc là, on parle d'ici d'essayer des nouveaux passe-temps. Voyager, se former dans un domaine différent pour rapporter un souffle nouveau, sans bouleverser sa vie. Je répète, si vous aimez la photographie, vous aimez comme passe-temps de faire de la photographie, vous aimez. regarder des photos et dire « Mon Dieu, c'est beau, je devrais m'y mettre » , ça devient un passe-temps. Faites-en pas un métier, faites-en un passe-temps. Et vous allez peut-être pouvoir prendre des photos en voyageant, si vous allez à Bali, si jamais vous le faites en voyage, mais c'est un passe-temps. Ça va vous permettre de vous reposer et de souffler un peu pour traverser cette période-là. Il y a aussi de prendre soin de sa santé physique et mentale. L'exercice. La bonne alimentation et un sommeil réparateur sont des éléments aussi essentiels pour vivre cette transition-là. Et là, quand je parle de bon aliment, il existe des très bons livres de recettes qui sont des recettes faciles à faire en 30 minutes. Ça existe. On peut aller soit à la librairie en chercher ou à la bibliothèque faire des recherches. Internet est là. J'ai même découvert que Jadjipiti, vous pouviez demander, j'ai telle chose dans mon réfrigérateur, pourrais-tu me faire une recette et il va vous la sortir. Pour ce qui est des exercices, il existe plusieurs applications que vous pouvez avoir sur votre cellulaire ou sur votre tablette, si vous avez une tablette, qui vont vous aider à faire des exercices à la maison. Pour obliger à aller vous inscrire au gym, pour y aller six jours par semaine, comme un de mes amis, vous pouvez le faire chez vous, tranquillement, avec une chaise de cuisine ou un coin de mur ou un tapis de yoga. Et c'est fait à la maison, chez vous, vous le faites à votre rythme. Vous en faites 20 minutes par jour, comme vous pouvez en faire une heure. Mais vous faites de l'exercice, ce qui va vous amener à mieux dormir. et qui va vous aider à réparer tout ça et à vous ressentir bien. dans votre émotion. La chose la plus importante aussi, et ça, je vous le dis, c'est la chose la plus facile à dire, mais ce n'est pas la chose la plus facile à faire, c'est d'accepter le changement. Donc là, je le sais, vous allez dire, « Ouais, mais c'est ça. » Bien, c'est ça pareil. C'est que la vie, on évolue. Puis, il est normal qu'on se pose des questions. On le faisait quand on était enfant avec papa. « D'où vient le soleil ? » « Pourquoi le soleil se couche ? » « Pourquoi nous, on ne dort pas ? » Puis tout ça. À l'adolescence, c'était « Pourquoi j'irais prendre une douche ? » Mais on recommence ça. Mais présentement, on recommence ça parce que notre corps est en train de changer complètement. On est en pleine crise de corps hormonal. Exactement comme à l'adolescence, quand on était petit, qu'on se formait. Donc, on recommence cette évolution de normalité de dire, on se pose des questions. Il est aussi bénéfique de considérer que c'est une nouvelle étape qui est encore pleine de possibilités. Ce n'est pas la fin, fin, fin du monde. C'est une nouvelle étape. Là-dessus, je vais vous expliquer une chose. J'ai deux. amis, dont un. Je vais l'appeler Marc, même si c'est pas son nom, là. Marc est marié. Il a deux enfants qui partent de la maison bientôt. Et depuis à peu près deux, trois mois, il comprend pas ce qui se passe. Il s'ennuie. Il sait plus quoi faire. On dirait que pour lui, là, même ce qu'il me disait, c'est faire l'amour avec sa conjointe. Il est comme, bof, ça me tente pas. J'ai une perte d'oeufs. Je sais plus quoi faire. Mes cheveux qui s'en viennent gris. Je trouve ça plate. Et pourtant, ce gars-là, Il n'a jamais été comme ça. Je ne l'ai jamais vu comme ça. Donc, je lui ai su suggérer, moi, d'aller voir un médecin pour passer ses tests de testostérone, pour voir un peu ce qui arrivait et tout ça. Et tout récemment, Marc m'a téléphoné et m'a dit « Écoute, merci, parce que maintenant, je ne suis quand même pas pire. Je me sens beaucoup mieux depuis à peu près deux ou trois mois parce que j'ai réussi à aller avoir mes résultats, comprendre ce qui m'arrivait, puis tout va bien. » Alors, ma question a été « Est-ce que tu fais l'amour à ta conjointe maintenant ? » Sa réponse a été « Hum, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais. » Fait que c'est tout ça. C'est un exemple parmi tant d'autres de remises en question qu'on peut avoir. J'en ai un autre, là, si vous en voulez un autre. Mes amis ont 50 ans, c'est ça le problème. Il y a juste moi qui ne l'a pas encore. J'ai un autre de mes amis qui, lui, a été à Toronto. Puis, il arrive là. Sa séparation de sa conjointe, l'enfant est parti de la maison, donc lui se ramasse vraiment seul ici à Montréal. Et il était à Toronto, il a passé trois semaines là-bas, puis il a adoré Toronto. Et il s'est redemandé pourquoi il était ici une fois revenu à Montréal. Il a regardé son emploi, il a regardé s'il pouvait déménager, il a regardé si son emploi le permettait de le faire et tout. Et la seule chose, c'est que j'ai eu une amie qui est arrivée et qui lui a dit « Mais pourquoi tu fais tout ça et pourquoi tu veux faire ça ? » Et ça, ça l'a arrêté complètement. Et c'est là que c'est comme mis à se poser des questions lui-même, à savoir, ben oui, pourquoi je suis ça ? Et il est allé voir un médecin. Et le médecin a fait aussi un test de testostérone et tout. Et bon, lui, il était correct dans le testostérone, mais il a réalisé que c'était une remise en question. Donc, c'était peut-être sa crise de la cinquantaine qu'il faisait. Donc, c'est une remise en question qu'il a eue, lui, sur dire, est-ce que je déménage à Toronto ou pas ? Est-ce que ma vie serait meilleure si j'étais là-bas ? Ou quoi que ce soit, c'est ça qui arrive chez les gens. Certaines personnes le savent également. Ce qu'on appelle faire un peu de recul aussi dans son cas à lui, il a pris un certain recul, ce qui fait qu'il est arrivé à une décision quelconque. Je ne déménage pas à Toronto, ça va me coûter huit fois plus cher, puis ça ne me tente pas. Puis je connais par ça. Déjà là, c'est déjà pris. En conclusion, la crise de la cinquantaine est une réalité pour nombreuses personnes. Mais elle n'est pas à être un passage négatif, OK ? avec des bonnes stratégies, avec des bonnes façons de voir les choses, il y a une bonne énergie, c'est possible de transformer cette période de vie-là en une opportunité de renouveau et de croissance personnelle et de croissance sur soi. Faut pas la craindre. Vaut mieux l'accueillir à bras ouverts et faire un moment de réflexion qui va nous permettre d'évoluer vers une version plus épanouie de soi-même. Parce qu'en réalité, soyons réalistes. Quand on commence à être vieux, vers les soixantaines, soixante-dix ans, On est des sages, on est des connaisseurs. Alors là, c'est ça qu'on est en train de faire. On est en train de s'en aller vers cette sagesse-là, à nous amener pour être un sage. C'est ça qu'on s'en va. Alors voilà, c'était ça la crise de la cinquantaine. En terminant, je vais vous laisser sur une phrase que j'aime beaucoup. Il est important de se rappeler que cette crise n'est pas une fin en soi, mais une nouvelle chance de se réinventer pour devenir quelqu'un d'encore meilleur de ce qu'on est présentement. C'est important. Mais réfléchissez. Alors, le prochain podcast sera sur le mentorat. C'est un peu compliqué, le mentorat, c'est durant la crise de la cinquantaine, ce que je vous expliquais dans ce podcast, il y a souvent une révélation en question. Et le mentorat sert d'opportunité de transmission et de valorisation, souvent chez les gens qui ont 50 ans. Donc, parce que ça leur permet de rester impliqués et influents dans l'entreprise à laquelle ils sont ou dans le milieu dans lequel ils se trouvent. Donc, voilà, on développera le sujet dans le prochain podcast. Si vous avez quoi que ce soit sur ce sujet-là, partagez-le-moi et je pourrai ainsi le partager avec tout le monde par la suite. Allez, bye bye.
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