Speaker #0Salut à tous et bienvenue dans la cinquantaine Expliquer pour nous, l'émission où on parle de tout ce que vous, monsieur de 45 à 60 ans, avez toujours voulu savoir mais n'avez jamais osé demander. Installez-vous confortablement, prenez un café ou un verre de vin, on ne vous juge pas, et laissez-nous vous guider à travers des discussions sincères, des conseils pratiques et des ressources utiles. N'oubliez pas de cliquer sur j'aime, de vous abonner à notre chaîne et d'activer la cloche pour ne rien manquer de tous nos nouveaux contenus que nous préparons pour vous. Et maintenant, c'est parti ! La transmission intergénérationnelle, un pilier essentiel de notre société. La transmission intergénérationnelle est un processus fondamental qui façonne nos sociétés en assumant la continuité des savoirs, des valeurs, des traditions et des compétences à travers les générations. Ce phénomène dépasse largement le simple transfert d'informations des aînés vers les plus jeunes. Il repose sur un échange dynamique et enrichissant. où chaque génération joue un rôle actif dans le partage du savoir collectif. Contrairement à une vision unilatérale où seuls les plus âgés transmettent leur expérience, la transmission intergénérationnelle est un dialogue permanent. Les aînés partagent leur sagesse, leur expertise professionnelle, leur connaissance des traditions et leur expérience de vie. Lorsqu'ils sont plus jeunes, ils apportent un regard neuf de nouvelles compétences et notamment de nouvelles technologies. Il y a une compréhension actuelle des évolutions sociales. Ce processus favorise la cohésion entre les générations et renforce le sentiment d'appartenance à une communauté. Ce qui nous permet aujourd'hui de nous parler et de nous connaître et de savoir que, dans le temps, nos grands-parents faisaient ci et ça. Il permet de préserver un héritage culturel et historique tout en s'adaptant aux réalités contemporaines. Les échanges entre les générations stimulent la curiosité, développent l'ouverture d'esprit et encouragent l'innovation en s'appuyant sur les acquis du passé. C'est-à-dire ne pas répéter les erreurs du passé. Il y a des bénéfices dans tous les domaines par rapport à ça. Dans la famille. La transmission intergénérationnelle est un vecteur de valeur et de tradition. Les récits des grands-parents, les conseils des parents et l'enthousiasme des plus jeunes créent un équilibre précieux qui façonne l'identité de chacun. Dans le monde du travail, le mentorat, dont vous parlerez plus tard, et l'apprentissage entre générations permettent d'accroire la productivité et de favoriser la coopération et d'assurer une transition harmonieuse des compétences. Dans l'activité en général, cette dynamique contribue à une meilleure compréhension entre les générations et lutte contre l'isolement, notamment chez les aînés. en favorisant des interactions sociales enrichissantes. C'est un enjeu d'avenir. Et oui, avec l'ère du numérique et des transformations rapides, il est de plus en plus essentiel de préserver et de valoriser cet échange intergénérationnel. Ça constitue un socle sur lequel s'appuient l'éducation, le progrès et la solidarité sociale. Chaque génération a quelque chose à offrir à l'autre. Et c'est dans cet échange que réside la véritable richesse de notre société, québécoise ou canadienne, ou peu importe d'où on est. Depuis toujours, les générations précédentes ont joué un rôle essentiel dans la préservation des coutumes, des savoir-faire additionnels, des récits familiaux et des valeurs culturelles. Cet échange se transmet naturellement au sein de familles, de cercles professionnels ou encore de communautés. Mais aujourd'hui, cet étanche ne va plus dans un sens unique. Les nouvelles générations imprégnées de la révolution numérique et du monde constantement en évolution ont elles aussi des connaissances précieuses à offrir. De là, un échange mutuel et bénéfique. Prenons l'exemple d'un père qui enseigne à son fils comment entretenir et réparer sa voiture. Le père fait des réparations avec son fils de voiture. C'est du savoir-faire pratique qui demande patience et expérience. En retour, son fils lui apprend à utiliser des applications bancaires mobiles lui permettant de se gérer par lui-même, les financer et adopter un outil numérique pour simplifier sa vie. Ce type d'interaction illustre parfaitement la richesse du partage intergénérationnel où chacun apprend et grandit grâce à l'autre. D'autres exemples. savoir-faire artisanal. Une grand-mère, par exemple, peut transmettre son expertise en menuiserie ou en jardinage, tandis que son petit-fils lui montre comment vendre ses créations en ligne. Culture et nouvelles perspectives. Une grand-mère partage ses traditions culinaires familiales, tandis que sa petite-fille, lui, lui fait découvrir de nouvelles tendances alimentaires et des recettes inspirées des autres cultures à travers le monde. Il y a aussi les valeurs d'ouverture d'esprit. Un mentor expérimenté enseigne les codes du monde de travail à un jeune employé qui, en retour, lui parle de nouvelles dynamiques professionnelles. et les évolutions en matière d'inclusion et de flexibilité du travail. La transmission intergénérationnelle est un enjeu fondamental pour la société. Ça ne se limite pas aux échanges familiaux, donc ça peut aller plus loin. Elle est aussi cruciale dans le monde du travail où l'expérience des plus anciens est précieuse pour guider la nouvelle génération, tout comme dans la vie sociale, où elle favorise le dialogue et la compréhension entre différentes tranches d'âge. Encourager ces échanges permet de renforcer les liens sociaux, de lutter contre l'isolement, ce que je disais tantôt pour les aînés, et offrir aux plus jeunes une encre dans un monde en perpétuel changement. Dans une société où les évolutions technologiques et culturelles sont rapides, et apprendre les uns des autres est plus qu'un simple avantage, c'est une nécessité pour évoluer ensemble. La transmission internationale est bien plus qu'un simple passage de relais entre générations. C'est un enrichissement mutuel, un partage qui permet de conjuguer tradition et modernité pour bâtir un avenir commun plus harmonieux. Passé à 50 ans, il est naturel de se poser des questions sur l'héritage qu'on laissera derrière soi. Cet héritage ne se limite pas au patrimoine matériel, donc maison, condos, voitures ou quoi que ce soit. Mais inclut aussi les valeurs, les connaissances et les expériences de vie qu'on a accumulées au cours des années. La transmission intergénérationnelle devient alors un moyen privilégié de donner du sens à son parcours tout en restant actif et engagé dans la société. Un partage de savoirs qui va renforcer les liens. Après 50 ans, on a souvent acquis une expertise précieuse dans divers domaines, que ce soit personnel, professionnel, culturel ou encore artisanal, quelqu'un qui est devenu artisan. Partager cette richesse avec les générations plus jeunes permet non seulement de préserver un savoir-faire quelconque, mais aussi de renforcer les liens intergénérationnels. Que ce soit en famille, dans le milieu de travail ou au sein d'une communauté, Transfaire ces expériences est une manière de perpétuer un héritage vivant et à accompagner les nouvelles générations dans leur développement. Je vais vous donner un autre exemple. Les gens apprenaient de leur père comment faire des violons, des guitares et quoi que ce soit et étaient menuisés de père en fils comme un fromager. C'est de là la transmission intergénérationnelle qui fonctionne là aussi avec les anciennes générations. La transmission intergénérationnelle est un impact durable sur les générations futures. Au-delà de l'entreprise, la transmission intergénérationnelle joue un rôle clé dans la société en favorisant la continuité du savoir et des valeurs. Que ce soit en enseignant des compétences pratiques et en partageant des leçons de vie ou en guidant les plus jeunes dans leur choix, chaque échange contribue à construire un avenir plus équilibré et harmonieux. Après 50 ans, transmettre devient une manière de laisser une empreinte positive tout en restant un acteur. pleinement engagés dans le monde qui nous entoure. Donc, c'est la façon de nous laisser sa trace. C'est comme si quelqu'un va dire à un moment donné, « Hey, te souviens-tu quand Roger nous avait expliqué telle affaire ? » Bien, c'est ça. C'est garder et laisser sa trace. La façon de laisser sa trace aux gens et de faire savoir ce qu'on connaît, ce qu'on a appris au fur et à mesure, et surtout pour le travail, c'est être un bon mentor. C'est l'art de guider sans imposer. Être un mentor n'est pas seulement transmettre un savoir, c'est avant tout d'accompagner, écouter et inspirer la personne. Un bon mentor ne se place pas en professeur, mais en guide bienveillant qui sait reconnaître les valeurs de l'échange. Il y a trois piliers importants pour devenir un bon mentor efficace. L'écoute active. Un bon mentor ne se concentre pas à donner des conseils. Il prend le temps d'écouter les préoccupations de l'autre, les rêves, les défis, et comprend les besoins des plus jeunes et sans juger, afin d'établir essentiellement une relation de confiance. Il y a aussi le partage de l'expérience. Un mentor transmet des leçons de vie, non seulement en racontant ses réussites, mais aussi en expliquant ses erreurs. Pourquoi qu'on dit ça ? Parce qu'on apprend tous de nos erreurs. Si ça permet aux plus jeunes d'apprendre des erreurs que nous on a fait, ils ne les referont pas. Il y a l'humilité aussi. Accepter qu'on n'ait pas de réponse à toutes les questions et à toutes les forces de genre de questions qu'on peut nous avoir et qu'on peut nous poser. Un bon mentor est prêt à apprendre autant qu'à enseigner. Cet échange mutuel va permettre de renforcer le lien intergénérationnel et d'enchérir les relations mentor-mentoré. Donc si on ne connaît pas la réponse, ce n'est pas grave, on va l'apprendre, on va le partager. Comment créer un lien avec les plus jeunes ? Je me suis basé sur plein de choses que je connaissais déjà d'avance, donc de là, je vous parle de moi, déjà on fait un échange, et aussi plusieurs choses qu'ils me disaient dans les reportages et aussi ce que j'ai lu en psychologie, de comment créer la communication avec une génération plus jeune que nous. Alors, comment créer les liens ? S'intéresser à leur passion et à leur culture sans jugement. Chaque génération a ses références et ses centres d'intérêt. Plutôt que de les voir comme des obstacles, il est important de les comprendre et de les considérer pour permettre de créer un dialogue. Utilisez l'humour pour casser les barrières. L'humour est un excellent moyen de détendre l'atmosphère et de montrer que l'on est accessible. Montrez de la curiosité face à leur centre d'intérêt. Poser des questions sur leur passion, leur projet et leur vision du monde permettent de valoriser le plus jeune et d'instaurer un échantillon plutôt qu'un rapport de centre. Si on regarde au Québec et au Canada, les états de lieu et les impacts que ça a apporté. Alors au Québec... C'est un levier de savoir, comme je disais. Il y a même un organisme qui s'appelle Mentora Québec, qui donne des références, surtout sur les mentors, les mentorés, et aide aussi à les gens qui veulent devenir mentors et eux et celles, ceux et celles qui cherchent des mentors, justement, pour avoir un mentor, pour devenir mentoré. Donc, on dit que tout près de 12 000 entrepreneurs ont créé un programme de réseau de mentorat dans leur structure de compagnie, ce qui est quand même extraordinaire. L'Indice entrepreneurial québécois a aussi mené une étude en 2019 qui démontre que les entrepreneurs mentorés ont 70 plus de chances de succès que ceux qui ne le sont pas. Donc, ça voudrait dire que ceux qui ont suivi un programme de mentorat ont appris les erreurs des autres et ont vu comment les autres ont réussi. Donc, ils ont fait un melting pot et eux, ils ont réussi. Les entreprises qui intègrent un programme de mentorat observent également une hausse de la rétention des employés et une meilleure ambiance de travail. Ça doit être vrai, je ne peux pas vous le dire, je ne le sais pas, mais je le comprends pourquoi quand on lit beaucoup sur le mentorat. Qui va venir dans le prochain sujet en passant, comme c'est dit comme ça, le prochain sujet, c'est vraiment le mentorat au complet. Si on va au Canada maintenant. On dit qu'en 2020, il y a eu une enquête en verdure nationale, c'est-à-dire Mentora Canada, et il y aurait tout près de 2838 jeunes adultes qui ont répondu à des questions. Alors voici le résultat qu'on a obtenu avec eux. Plus de 70% de ces jeunes adultes interrogés déclarent avoir eu au moins un mentor informel ou formel au cours de leur vie, ce qui est très bien. Cependant, on dit que près de 50% des jeunes canadiens affirment ne pas avoir accès au Mentora. malgré leur intérêt pour ce type d'accompagnement. Donc, ce n'est pas toutes les places et tous les endroits qui offrent ce mentorat-là et qui offrent les endroits où est-ce qu'on peut avoir ce mentorat-là. Malgré les 12 000 entreprises qui offrent un programme, il reste encore du chemin à faire. Et les jeunes ayant bénéficié d'un mentor sont plus susceptibles d'accéder à des études postsecondaires et d'obtenir des emplois plus stables. Bien, ça aussi, c'est le fun à savoir parce qu'encore l'on se dit qu'ils comprennent et qu'ils se développent leurs compétences et leurs... et aussi aux liens de leur découverte. On dit aussi qu'un mentorat efficace favorise une meilleure santé mentale et une plus grande confiance en soi chez les jeunes mentorés. Ça aussi fait partie des résultats qu'on a trouvés. Le rôle du mentorat dans l'intégration sociale et professionnelle, ça ne s'implique pas au soutien des jeunes, mais ça joue également un rôle clé dans l'intégration des nouveaux arrivants du Canada. Oui, parce qu'on a des nouveaux arrivants au Canada, donc des programmes spécifiques existent pour les immigrants qui les accompagnent professionnellement, qui facilitent leur insertion au marché du travail et aussi à l'insertion de la société québécoise et même du Canada pour ceux qui ne sont pas au Québec. Donc, d'après toujours Mentorat Canada, les entreprises qui favorisent le mentorat intergénérationnel constatent une hausse de la productivité et d'une diminution du taux de roulement des employés. L'impact maintenant, bon, j'en parle, c'est un sujet, la pandémie de 2020. La pandémie de COVID-19 a eu des conséquences importantes sur le mentorat au Canada. Une étude menée en 2023 par Mentor Canada révèle que 32 % des répondants ne faisaient pas de mentorat auparavant, étant moins enclin à l'enfer après la pandémie. La diminution s'explique notamment par les restrictions sanitaires qui ont rendu plus difficiles les rencontres en personne et les échanges informels en milieu professionnel. C'est vrai, on est tous allés travailler à la maison, on a tous travaillé devant un écran ordinateur, puis on se voyait tous sur Teams ou bien sur Zoom, ou bien quoi que ce soit. Fait qu'on zoomait puis on teamait, c'est ce qu'on faisait. Donc, on ne se voyait pas face à face. On ne pouvait pas se prendre dans nos bras ou quoi que ce soit. Ça a été assez difficile. Toutefois, la crise sanitaire a aussi favorisé l'émergence d'une nouvelle forme de mentorat à distance. Il y a des plateformes numériques qui se sont formées. Présentement, ça se qu'aide à faciliter les communications entre les menteurs et les mentorés. C'est une grande évolution, mais toutefois, ça reste une plateforme numérique et non formelle ensemble. Le mentorat, c'est un outil puissant qui favorise le développement personnel, la transmission de savoirs et l'intégration sociale, ce que je disais. Qu'on soit au Québec ou au Canada, il y a plein d'études qui démontrent son efficacité, tant pour les jeunes en quête de repères que des professionnels souhaitant transmettre leur expertise. Cependant, il y a des défis qui subsistent. L'accessibilité au mentorat doit être améliorée et les entreprises ainsi que les institutions doivent renforcer les programmes existants pour maximiser les bénéfices. Le Canada maintenant a aussi un programme de mentorat, en fait, dans les prisons canadiennes. J'explique. C'est un programme de mentorat où les prisonniers, pas les plus dangereux, les prisonniers peuvent rencontrer quelqu'un de la société à toutes les semaines. Ils parlent de tout, de rien et développent des amitiés, des connaissances et des choses. Ils découvrent aussi également par des cours de recettes. Donc, on leur fait découvrir des intérêts et en même temps, on change un peu leur fait qu'ils soient à la prison et qu'ils soient toujours là. Donc, ça, c'est très bien. En terminant, en valorisant davantage le mentorat, Dans les initiatives numériques ou des programmes adaptés en réalité contemporaine, aussi en société et aussi dans les entreprises, on va assurer une meilleure transmission intergénérationnelle et renforcer la solidarité entre nous et entre les générations qui suivent et qui s'en viennent. C'est-à-dire qu'on n'oubliera jamais la maudite sauce à poutine, comment on fait le bon poté chinois, et aussi la sauce à spaghettis de ma grand-mère. Bien, c'est ça, la transmission intergénérationnelle. Alors, voilà, je vous laisse là-dessus. Merci beaucoup. Prochain sujet, je vous le dis tout de suite, c'est le mentorat. Donc, on va développer beaucoup plus le mentorat. J'ai expliqué c'est quoi le mentorat, le mentorat, et on va essayer également de vous donner des détails et aussi j'ai réussi à avoir des exemples concrets de mentorat. Bonne fin de journée à vous.