Speaker #0Bonsoir, bonsoir, bonne nuit, je vous donne ce nouvel épisode des 7 semaines de podcast qui vous donne 7 recours culture par 15 m. Et on commence avec un essai de Marissa A. Harrison. Vous avez sûrement déjà entendu parler de Ted Bundy, Ed Kemper ou John Wayne Gacy. Mais connaissez-vous aussi Aileen Wuornos, Nani Doss, Belle Gunness ou Emile Cherguilian ? Probablement pas. Car pour plein de raisons, on entend quasi exclusivement parler des tueurs en série masculin. Parce que les femmes ne sont pas capables de ce genre de crime ? La preuve que non avec ces quatre noms. Parce que la société admet que la violence est essentiellement masculine ? Non plus voyons. Not all men, tout ça, tout ça. Parce que même dans ce genre de cas, il faut invisibiliser les femmes ? Bingo. Marissa A. Harrison nous montre à travers cet ouvrage que les femmes peuvent être aussi cruelles et meurtrières que les hommes et que les mécanismes de passage à l'acte se moquent bien du genre des criminels. Ce qui change souvent, ce sont les motivations. Beaucoup plus de vengeance localisée chez les femmes. Le cas d'Aileen Wuornos en est le parfait exemple. Vous pouvez aller écouter l'épisode de crime glacé qui lui est consacré. Chez les femmes serial killers, on retrouve beaucoup moins une volonté de punir tous les hommes avec l'excuse que « ouin ouin, papa ne voulait pas coucher avec moi » . Mais ce sont néanmoins des personnes qui ont souffert dans l'enfance, et ça c'est une caractéristique commune à quasi tous les tueurs en série. C'est un ouvrage très méticuleux, très intéressant, qui n'est disponible qu'en anglais mais qui n'est pas très difficile à lire. Il y a de nombreuses pages de notes et de bibliographies à la fin pour approfondir le sujet si cela vous intéresse. Just as Deadly, The Psychology of Female Serial Killer, oui parce qu'il faut quand même que je dise le titre à un moment, nous explique que les motivations sont différentes, certes, mais que la différence homme-femme se joue aussi dans les méthodes de réalisation. Moins de violence, moins de sadisme, en général, il y a bien sûr des cas d'ultra-violence chez certaines serial-killeuses, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Donc elle revient, le livre parcourt 27 cas différents, pour nous expliquer justement un mécanisme différent à chaque fois et les différences entre modus operandi féminin et masculin. Et elle essaie aussi d'expliquer pourquoi, selon elle, on parle beaucoup moins des... des tueuses en série que des tueurs en série, pourquoi ça fait moins rêver les gens, si tant est que les tueurs en série fassent rêver les gens, mais voilà, sur toute cette frange de la population dont je fais partie, qui s'intéresse au true crime, c'est vrai qu'on parle beaucoup plus, on a beaucoup plus tendance à parler des hommes, déjà parce que ce sont les cas qui sont les plus médiatisés, donc c'est assez facile de se ranger derrière eux. Pour ça, mais il y a un petit peu plus de subtilité que ça, et on aura quelques tentatives d'explications dans cet essai. Si vous êtes intéressé par la psychologie ou le true crime, ou les deux, c'est un livre qui vous plaira. Il est publié chez Cambridge University Press pour un total de 280 pages. Tu dis, la cité est entourée de hauts murs et il est très difficile d'y pénétrer. Mais encore plus d'en sortir. Comment pourrais-je y entrer alors ? Il suffit que tu le désires. La jeune fille a parlé de la cité à son amoureux. Elle lui a dit qu'il ne pourrait s'y rendre que s'il voulait connaître son vrai moi. Et puis la jeune fille a disparu. Alors, l'amoureux est parti à sa recherche dans la cité. Comme tous les habitants, il a perdu son ombre. Il est devenu liseur de rêve dans une bibliothèque. Il n'a pas trouvé la jeune fille, mais il n'a jamais cessé de la chercher. Le nouveau Haruki Murakami est arrivé chez les libraires en début de l'année, et La Cité aux Murs Incertains s'inscrit dans la lignée des ouvrages poétiques et oniriques de l'auteur japonais. J'ai beaucoup aimé suivre cet homme errer dans les rayons de la bibliothèque, à la recherche de la jeune fille, certes, mais aussi de plein de réponses sur les questions de la vie, qu'il s'était toujours posées. Je lui trouve quelques longueurs et quelques répétitions qui sont un petit peu dommages. Le roman est divisé en trois parties, mais je trouve qu'elles sont trop étendues. Ça reste un roman agréable à lire et si vous avez déjà lu du Murakami, vous ne serez pas particulièrement dépaysé. Ce n'est pas le roman le plus abordable de Murakami, et si c'est un auteur que vous n'avez jamais lu, je ne vous conseille malheureusement pas de commencer par celui-ci. Parce que ses 550 pages peuvent paraître insurmontables, découvrir un auteur avec un pavé comme ça, ça fait toujours un peu peur. J'aime m'embarquer sur des plus petits voyages personnellement. Ensuite, parce que la langue chez Murakami c'est toujours très beau, mais rarement simple. Des longues phrases qui semblent se perdre encore et encore, mais finissent par retomber sur leurs pieds. Des descriptions très fournies qui arrivent sans crier gare au milieu de paragraphes déjà bien fournis. C'est vite submergeant. Et troisièmement, parce que ce n'est pas mon livre préféré de l'auteur, et que quitte à ce que vous découvriez un auteur sur mes conseils, autant que ce soit avec un de ceux que je préfère. Je vous conseille donc La course aux moutons sauvages, La balade de l'impossible et Le passage de la nuit. La cité aux murs d'un certain est quant à lui parue chez Belfont. Après sa série de la passe miroir et le plus énigmatique Ici et seulement ici, Christelle Dabos revient avec Nous. Paru chez Gallimard Jeunesse. Tout le monde a un instinct, et tout est parfait. L'instinct est irrépressible et sert le nous. Mais si le jeune Goliath, un protecteur fracassé, sauve des vies, c'est aussi parce qu'il rêve de devenir saint. Claire, elle aussi, cache derrière son instinct de confidente un secret qui pourrait faire vaciller tout le système. Dans un monde où la bureaucratie instinctive est impénétrable et où les détracteurs du nous œuvrent dans l'ombre, une chose les relie. Leurs certitudes vont bientôt voler en éclats. Christelle Dabos nous plonge dans un monde où le libre arbitre n'existe pas. Spoiler alert, il n'existe pas, mais pour simplifier, on n'a pas d'autre choix que de faire comme s'il existait, et ça, c'est pas de la fiction. Inspirée par Divergente et toute cette vague de young adultes où notre avenir dépend de notre personnalité et de ce que le gouvernement décide d'en faire. C'est un roman que j'ai beaucoup aimé, même si je l'ai trouvé un peu compliqué à suivre par moments. Il y a beaucoup de personnages et de lieux différents, avec une narration partagée entre les différents personnages. Et moi qui lis, maintenant, essentiellement le matin avant mon deuxième café, j'ai dû m'accrocher. Les relations entre les protagonistes sont bien écrites, d'autant que dans un monde où tout semble écrit et déterminé à l'avance, on pourrait s'attendre à ce que ce soit très programmatique, mais l'autrice a plus d'un tour dans son sac pour rendre son histoire captivante et intéressante. Le roman est découpé en deux parties, dont la structure narrative change, et je ne suis pas très fan du changement. Je préfère la narration de la première partie, mais ça ne m'a pas empêchée d'apprécier ma lecture. Aucun pathos, aucun manichéisme, On sent qu'elle a tiré les enseignements des critiques de la passe-miroir. Malgré ce qu'ont vécu les personnages, il y a toujours une retenue, une pudeur. On aime ces gens et jamais on ne les prend en pitié. Elle nous les montre forts, combatifs et prêts à découvrir ce qui se cache derrière les secrets du « nous » . C'est toujours aussi agréable à lire et j'ai hâte de lire les prochains romans de Christelle Dabos. « Nous » , c'est 576 pages qui vous feront revoir peut-être votre conception de la vie en collectivité. Avez-vous déjà été confronté à quelque chose qui vous fait du bien, et en même temps qui vous brise tellement le cœur que vous avez de l'impréhension à le continuer ? C'est ce qui m'est arrivé avec Fleabag, série créée, réalisée et interprétée par Phoebe Waller-Bridge, avec Sean Clifford, Brett Gellman, Jenny Rainsford, Olivia Colman et Andrew Scott. Ce que j'ai ressenti concerne essentiellement la deuxième saison, alors je ne vous en dis rien de plus pour vous laisser une totale surprise. Fleabag, c'est une londonienne de 30 ans qui gère un petit café qu'elle a ouvert avec sa meilleure amie, Boo, aujourd'hui décédée. Au fil des 12 épisodes que compte la série, on va suivre Fleabag et comment elle deal avec la solitude extrême qui la câble, entre relations amoureuses et sexuelles dysfonctionnelles, et familles pas beaucoup plus équilibrées. Le quatrième mur est brisé dès la minute 2 du premier épisode. Elle va régulièrement nous parler, nous serons ses confidents. Une galerie de personnages très intenses qu'on aimerait détester, la belle-mère ou son beau-frère par exemple, et des personnages qu'on aimera tout court, comme Claire, sa sœur ou le prêtre, évidemment. Les relations entre les personnages sont vraiment bien écrites, et on sera, entre guillemets, souvent du côté de Fleabag, mais on comprendra aussi ses proches agacées qu'elles mentent, manipulent, effacent souvent tout capoté, même quand elle ne le fait pas exprès. Chaque personne a le droit à une bonne contextualisation et à des arcs propres, et avec seulement 12 épisodes, je me répète, mais c'est vraiment... Très court comme série, c'est très fort d'avoir réussi à tout caser sans qu'on ait l'impression que tout est reché. La saison 2 particulièrement s'intéresse aux proches de notre héroïne et à pourquoi ils sont comme ils sont, avec des failles et des sentiments chamboulés. C'est une série très drôle aussi, ce qui équilibre très bien les moments où la tension émotionnelle est, en tous les cas pour moi, difficile à supporter. Je ne verrai plus jamais un cadre tomber de la même manière. Les épisodes sont très courts, 26 minutes en moyenne, ce qui impose un rythme rapide, mais c'est quand même une série qui prend son temps pour poser ses situations. La caméra nous montre les situations que Fleabag veut partager avec nous, mais elle n'hésitera pas à nous mettre de côté quand elle veut enfin vivre le moment présent. Les thèmes abordés par la série sont le deuil, la culpabilité, l'amour, la solitude, la dépression et une forme de dissociation. C'est vraiment très brillamment écrit d'arriver à parler de tout ça sur des formats aussi courts. C'est vraiment une série que j'ai adorée. J'ai mis un peu de temps à me lancer dans ce visionnage parce que je savais que ça allait trigger pas mal de choses chez moi. Et ça n'a pas loupé. Mais c'est une série que j'ai déjà envie de revoir. Je l'ai terminée un lundi soir et dès le mardi, j'avais envie de la revoir et de me replonger dans les sentiments de ces personnages. Parce que c'est très libérateur et c'est une série qui m'a fait du bien. Et j'espère qu'elle vous en fera aussi. C'est disponible sur Amazon Prime et malheureusement pour le format physique, ce sera en import. Un voleur s'introduit dans une voiture de luxe et se retrouve piégé à l'intérieur. Il découvre que son énigmatique propriétaire en a le contrôle total et qu'il va exercer sur lui une vengeance diabolique. C'est le résumé de Piégé de Daniel Jaroweski avec Will Skarsgård et Anthony Hopkins. Quand le film commence, Eddie est l'archétype du personnage que je déteste. Il ne fait que les mauvais choix et ne sait pas être à l'heure. Alors, quand il se retrouve piégé dans cette voiture, j'étais un peu satisfaite, on ne va pas se mentir. Mais rapidement, on s'attache à lui et le personnage d'Anthony Hopkins est tellement agaçant et malsain qu'on se place du côté d'Eddie et qu'on cherche avec lui un moyen de sortir de cette voiture. Le film n'a rien de révolutionnaire, son scénario est très classique, mais c'est vraiment bien exécuté et on est sur 95 minutes très efficaces qui ne nous laissent pas de repos. On ne s'ennuie pas une minute alors qu'on ne va pas sortir de la voiture. Il faut dire que William est très inventif pour imaginer des tortures psychologiques plus efficaces les unes que les autres. Ça vous fera peut-être réviser votre jugement sur les voitures full autonomes et contrôlables à distance. C'est un film qui joue avec nos attentes et nos nerfs. On se sent nous aussi pris au piège avec Eddie, car... Certes, nous ne sommes pas soumis aux variations de température de l'habitacle, mais on n'a pas d'autre choix que de subir nous aussi les envies musicales d'un Anthony Hopkins qui semble beaucoup s'amuser dans ce rôle. Bill Skarsgård est cosplayé en Pete Davidson, brun décoloré avec des tatouages et un regard de chien battu, et ça fonctionne étonnamment bien. Bill Skarsgård, c'est un acteur que j'aime plutôt bien et qui ne tourne pas que dans des bouses d'horreur adaptées de Stephen King. Wink wink. Ici, c'est une petite pépite. Le discours sur la morale et ce qui est juste de faire est assez basique mais fonctionne bien. Il y a des moments où on comprend les motivations d'Eddie, et d'autres moments où les motivations de William nous paraissent totalement acceptables. On a tous déjà été agacés par des incivilités, et si j'aimerais me venger avec des gros guillemets, déjà qu'ils disent. Déjà des gens qui disent « grosse guillemets » , c'est un mot masculin, tenez-le vous pour dit, mais surtout des gens qui n'utilisent pas d'écouteurs dans les espaces publics, je n'en suis pas encore au niveau de William. J'aime aussi la fin, même si elle est très attendue, ça amène un peu de douceur après ce ride de l'enfer. Piégé est une sympathique série B actuellement en salle. En se réveillant ce matin-là dans cet appartement où la veille encore la fête battait son plein, Sam doit se rendre à l'évidence. Il est tout seul et des morts vivants ont envahi les rues de Paris. Terrorisé, il va devoir se protéger et s'organiser pour continuer à vivre. La Nuit a dévoré le monde est un film de Dominique Rocher sorti en 2018 avec Anders Danielsen-Lee, Goldshift et Farahani et Denis Lavan. Tenir 1h34 avec un seul personnage à suivre, c'était un pari risqué mais le film parvient à ce qu'on ne s'ennuie pas. Enfin, pas trop. Visiter les autres appartements à la recherche de nourriture, abattre des cloisons pour faire un super loft que les meilleurs agents immobiliers rêvent d'avoir dans leur catalogue, et rendre visite à Albert. M'envivant coincée dans la cage d'ascenseur, qui sera pendant une bonne partie du film sa seule compagnie, on va suivre les journées de Sam sans vraiment savoir combien de temps s'écoule depuis cette nuit dramatique. Avec ce film, j'ai le même problème qu'avec les autres films de zombies. Est-ce que c'est vraiment si compliqué que ça d'expliquer ce qui se passe et pourquoi l'humanité entière s'est transformée en zombie en l'espace d'une nuit ? Ta gueule c'est magique ? C'est pratique. Un peu facile mais pratique. Anders Danielsen-Lee incarne très bien le mec un peu paumé qui va devoir survivre dans un appartement qui n'est pas le sien, alors qu'il s'est retrouvé là par hasard. Même sans dialogue, il arrive à capter notre attention et on s'inquiète de ce qui va lui arriver, alors qu'on sait qu'il n'y a que peu de chances qu'il s'en sorte. Un rebondissement arrive dans le dernier tiers du film, et selon moi ça n'a pas beaucoup d'intérêt à part rallonger le film. Et si ça amène une jolie scène musicale, peut-être qu'on aurait pu s'en passer malgré tout. Ça reste un film sympathique. C'est pas un grand film, mais pour un dimanche un peu gris, ça fonctionne très bien. La nuit a dévoré le monde est dispo en DVD et en VOD. On termine cet épisode avec un film de Nicolas Peduzzi, Etat limite, sorti en 2023. C'est un documentaire qui prend place à l'hôpital Beaujon, Clichy. Au mépris des impératifs de rendement et du manque de moyens qui rongent l'hôpital public, Jamal Abdelkader, seul psychiatre de l'établissement, s'efforce de rendre à ses patients l'humanité qu'on leur refuse. Mais comment bien soigner dans une institution malade ? Loin des reportages que l'on peut voir à la télé sur l'état de l'hôpital, Nicolas Pedoudi arrive ici à mettre plus de focus sur ce que ressent Jamal. Oui, l'hôpital public est en train de crever, il ne s'agit pas de dire le contraire. C'est d'ailleurs le seul psychiatre de l'hôpital. Mais comment, dans ces conditions intenables, lui et les autres personnels soignants arrivent à faire leur travail avec le même engagement et sérieux qu'au moment de leur premier jour ? On ne les suivra que pendant quelques jours. Enfin, c'est ce que je croyais, mais je crois qu'apparemment ils ont filmé pendant plus de deux ans. J'ai lu des informations un peu contradictoires. un peu contradictoire à ce sujet et ça me semble bizarre que ce soit aussi long. On a vraiment l'impression que c'est que quelques jours. Donc je ne sais pas exactement comment ça s'est goupillé. Mais quel que soit le temps pendant lequel on va les suivre, c'est assez pour s'attacher à Jamal, à avoir envie qu'il se ménage. On le voit à plusieurs reprises s'asseoir au milieu d'une visite de passion parce que son dos est trop douloureux et qu'il peine à rester debout toute la journée. Lors d'un échange avec son interne, il parlera de sa santé mentale. Il lui conseille de ne pas faire comme lui surtout, ne pas rester seul. Car ce n'est pas tenable, mentalement c'est trop épuisant. On a l'impression qu'à tout moment il pourrait flancher, et pourtant il reste investi et ne lâche pas ses passions. Depuis la sortie du documentaire d'ailleurs, le docteur Abdelkader a d'ailleurs démissionné pour se préserver. Formellement, le film est très beau. Il y a un gros travail de fait sur la lumière et à aucun moment on a l'impression d'être dans un hôpital. Les couleurs verdâtres font place à des tons beaucoup plus chauds et doux, et on ne retrouve pas du tout cette touche documentaire. C'est vraiment très agréable à regarder. Autre point très important pour moi, c'est qu'à aucun moment on a l'impression que la caméra est intrusive avec les patients. Ils n'ont sûrement pas pu tout filmer, mais on voit des moments avec les proches des patients, des patients en grande difficulté, des patients qui refusent d'en être et ne comprennent pas pourquoi ils sont là et pourquoi ils devraient rester. La caméra est là, observatrice anonyme et discrète, et nous livre un quotidien difficile mais nécessaire. Le film dure 1h42 et il est disponible en DVD sur RTVOD. C'est la fin de cet épisode, merci de m'avoir écouté. Les liens sont dans la description comme d'habitude. Bonne semaine, à dans 15 jours.