Speaker #0Bonjour et bienvenue dans ce premier numéro du podcast 80 BPM. Merci de me faire le plaisir et l'honneur de m'écouter. Avant de vous expliquer le concept de ce podcast et le sujet du jour, je vais me présenter brièvement. Je m'appelle Abdelkrim Branine, je suis journaliste, écrivain. J'ai travaillé dans à peu près tous les types de médias, presse écrite, web, radio, télé. J'ai écrit deux livres, un roman, Le Petit Sultan et un livre enquête intitulé K.O. Football Club. Alors pourquoi intituler ce podcast 80 BPM ? Tout d'abord pour une question de rythme. 80 battements par minute en musique, cela désigne un tempo lent à modérer. Donc on est dans une ambiance calme, posée et c'est l'état d'esprit de ce podcast un peu à... contre-courant de l'information continue dont on nous abreuve, également à contre-courant de l'hystérie des réseaux sociaux. Donc si vous voulez écouter un podcast avec du récit, du divertissement, de la culture, un peu d'analyse sociologique et un peu de poésie, alors vous êtes à la bonne adresse avec 80 BPM. Deuxième sens, deuxième signification, ce qui concerne 80 BPM, ce sont les années 80. L'idée de vous proposer non pas forcément un podcast sur les années 80 en tant que telle, mais... sur des histoires, des faits de société, des personnages, des musiques, des films en lien avec l'esprit des années 80. Le passage de l'enfance à l'âge adulte s'étale généralement sur deux ou trois décennies, mais il y a seulement une décennie qu'on traverse entièrement et durant laquelle on se construit et qui va être déterminante pour la suite de notre vie. Pour moi et pour tous les quadras actuels, je rappelle qu'on est en 2024, et bien ce sont les années 80 qui font d'ailleurs un retour en force depuis quelques années, que ce soit en termes... de vêtements, de musique et d'autres marqueurs qui ont fait cette décennie. 80 BPM, c'est donc tempo relax et au rythme des années 80. Et donc ce tout premier numéro que je suis très heureux de vous présenter, je l'ai intitulé Et la crise créa l'urbex Je vais donc vous parler de crise économique et d'urbex. Urbex, pour ceux qui ne connaissent pas encore, étant la contraction de l'anglicisme urban exploration exploration urbaine en français. C'est une pratique qui consiste à visiter explorer des lieux construits et abandonnés par l'être humain. En général, j'entends dire abandonné par l'homme, mais je n'ai jamais vraiment compris cette forme de sexisme, donc je préfère dire par l'être humain. Je dois avouer que je connais l'existence de ce mot depuis deux ou trois ans, alors que j'ai pratiqué l'urbex depuis que je suis enfant, et vous allez comprendre pourquoi, ce lien avec les années 80. Si vous voulez, c'est un peu comme Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir. Pour ma part, j'ai donc fait de l'urbex pendant plus de 30 ans sans connaître ce terme qui a été inventé visiblement. à la fin des années 90 lors de l'essor de cette activité dans notre pays. Donc lorsque j'ai appris l'existence de ce terme, puis de toutes les communautés qui se sont formées autour de ça, les forums, les sites, les vidéos, les documentaires, et même des livres de photos absolument extraordinaires, eh bien c'était une espèce de choc. Un choc positif, puisque j'étais persuadé d'être un peu bizarre, souvent lorsque j'avouais, entre guillemets, que j'adorais découvrir des lieux abandonnés, me balader à l'intérieur, etc. Eh bien, on ne me comprenait pas tout le temps. Ça a été presque une révélation. Je me suis dit, je ne suis pas seul, je peux mieux assumer cette passion. Pour ce premier podcast sur la crise et l'urbex, et certainement pour les prochains numéros, je vais devoir vous parler un peu de moi. Ce n'est pas de l'égocentrisme, c'est juste pour aider à construire ce récit et à comprendre son origine, évidemment. Donc moi, je suis né, j'ai vécu jusqu'à mon bac dans ma ville de Vierzon, à 200 kilomètres au sud de Paris, dans le Berry. Pour être plus précis, on dit... en Berry, normalement. C'est une ville moyenne d'environ 30 000 habitants qui a une histoire sociale très forte. Elle était surtout l'une des villes les plus industrialisées durant les 30 Glorieuses, et même la première ville industrielle de France à une époque. Des gens venaient des quatre coins du pays, y compris de la capitale, pour venir travailler dans les nombreuses usines qu'elle accueillait. Et tout ça s'est effondré en quelques années. La crise économique mondiale qui trouve ses racines dans les deux chocs pétroliers, 1973-1979, la désindustrialisation, le tournant de la rigueur, le fameux tournant de la rigueur de 1983 sous Mitterrand, la globalisation, bref, je ne vais pas vous faire un cours d'économie, mais la combinaison de tous ces facteurs a abouti à toutes ces fermetures d'usines et ces vagues de licenciements qui ont fait exploser le chômage. Je dis bien vagues de licenciements et non pas plans sociaux, une expression malheureuse et assez injuste, utilisée par souvent les politiques et les médias pour euphémiser, entre guillemets, une situation dramatique. Personnellement, j'ai vu Durant ma jeunesse, toutes ces usines fermaient les unes après les autres. Les papas de mes amis se faire licencier. C'est très simple, on vous remet un chèque dérisoire et on vous dit c'est fini, vous rentrez chez vous. Et là, on avait affaire à des hommes qui avaient souvent plusieurs enfants, quasiment aucune possibilité de se reconvertir et une maman au foyer qui n'avait pas de revenus. Et là, les conséquences sont dramatiques. Plus de salaire, des enfants à charge, problème de santé mentale, souvent pour le papa, perte de l'autorité paternelle et souvent un risque important de tomber dans la délinquance pour les enfants. Et ça, malheureusement, je l'ai vu de mes propres yeux. Pour en revenir à ces années 80, à ma ville de Vierzon et à toutes ces régions industrialisées, on voit la majorité de ces usines fermées et toute la ville sombrée, notamment des commerces qui ferment, de nombreux commerces qui mettent la clé sous la porte. Et un peu partout, on voit apparaître ces fameux centres-villes fantômes. Et la crise créa l'urbex. Alors évidemment, vous allez me dire, depuis la nuit des temps, on a des lieux construits puis abandonnés par l'être humain. Mais croyez-moi, ça n'a absolument rien à voir avec les conséquences de la crise durant ces années 80. Avec toutes ces faillites en matière d'urbex, on avait l'embarras du choix. On n'avait ni besoin de prendre de train, ni besoin de prendre des transports en commun, et encore moins de chercher des lieux secrets sur d'obscurs forums. D'ailleurs, Internet n'existait pas à l'époque. Parce qu'il faut savoir qu'il y a une règle dans l'urbex, c'est qu'on ne donne pas ses adresses, en tout cas pas publiquement, comme ça, sans le net. On ne parle pas d'adresse de restaurant ou de plan Instagram. officiellement l'urbex est une pratique illégale c'est toujours important de le rappeler mais nous à cette époque on était minots et on se baladait durant notre temps libre dans la ville et en périphérie de la ville à cet âge là on découvre progressivement le monde qui nous entoure la plupart du temps on est en vélo c'était la grande époque de la culture bmx qui arriva en france et ont tombé sur des lieux abandonnés absolument incroyable Si vous voulez avoir une idée de l'atmosphère, toute proportion gardée, ça se rapproche beaucoup du film de Ryan Gosling, Lost River, que j'ai adoré et qui a été tourné dans la ville de Détroit, après la crise des subprimes, avec tous ces immeubles délabrés et ces personnes au chômage qui essaient de s'en sortir comme elles le peuvent. Petite précision sur la configuration d'une ancienne ville industrielle, et là je vais un peu taquiner les parisiens. souvent les gens qui vivent à Paris s'imaginent que dès qu'ils sortent de la région parisienne, la France c'est une gigantesque prairie avec des vaches. Je caricature un peu mais on n'est pas très loin de ça. C'est évidemment beaucoup plus complexe entre les villes. Oui, il y a la campagne mais pour ceux qui connaissent un peu ces sujets, une ancienne ville industrielle, même une petite ville industrielle, souvent c'est énormément de béton et disons-le clairement, on n'est pas vraiment dans la recherche de l'esthétique. Quand je vous dis béton, ce n'est pas l'architecture genre Dubaï. Ça ressemble... plus à une ville de l'ex-Union soviétique. La plupart du temps, on visitait des entrepôts désaffectés, des anciennes usines, des hôtels abandonnés, des maisons délaissées. Mais un jour, on s'est décidé à aller explorer un lieu dont on entendait parler depuis longtemps et là, ça a été une révélation. Ce lieu, c'était un centre commercial qui s'appelait La Rotonde et qui avait été construit en plein centre-ville de Vierzon à la fin des années 70. C'était le symbole de la modernisation de la ville et lorsqu'il a fait faillite, peu de temps après son ouverture, c'est devenu le symbole de la crise. le symbole de la chute de la ville. Je n'ai jamais connu ce centre commercial, en tout cas j'étais trop petit pour m'en souvenir, mais ce lieu a une histoire incroyable, puisque le bâtiment était un hôtel plutôt haut de gamme, qui a été réquisitionné par les nazis pendant la seconde guerre mondiale pour y organiser des fêtes. Tout ça est véridique, tout ça est documenté. Voilà un peu pour l'histoire de cet édifice, avant que ne devienne un centre commercial, puis ce symbole de la crise et de l'urbex à vendeur. Ce qui est sûr, c'est qu'après la fermeture, il est resté à l'abandon, comme ça, pendant des années. Ce jour-là, avec un ami d'enfance, on est encore de jeunes ados, on rodait dans la ville en été, c'était très calme, on passait à côté et on s'est jeté à l'eau. Je dis ça car il y avait beaucoup de légendes à propos de la Rotonde, certains disaient que ce lieu était hanté, d'autres racontaient qu'il était habité par des gens bizarres, qu'on pouvait y croiser des SDF ou des marginaux un peu dangereux. Malgré tout, on était allé à l'intérieur. Je me souviens que l'entrée principale était condamnée. Je crois même qu'elle était murée. On a donc pris une rue plus discrète qui donnait sur l'ancien centre commercial et on est entré, je me souviens, par une vitrine brisée. On avait très peur, mais on était aussi très excité parce qu'on avait tellement entendu parler de la rotonde depuis tout petit. On allait enfin percer le mystère. En fait, pour ma génération, qui a pris de plein fou la crise économique ultra-violente des années 80, on a grandi dans le mythe du vierzon d'avant, celui des 30 glorieuses. Et ceci, une fois de plus, je le répète, s'applique à toutes les régions similaires qui ont connu une telle chute. On a grandi en écoutant les générations précédentes raconter que notre ville, avant, c'était génial, il y avait du travail, c'était prospère, beaucoup de... de personnes venaient y vivre ou passer dans cette ville. Il faut dire que Vierzon est une place centrale, comme ça, au cœur de la France, avec une garde de correspondance très importante, surtout à l'époque. On entendait toutes ces histoires alors que nous, tout ce qu'on connaissait, c'était l'opposé. Une ville complètement ravagée économiquement, qui perdait chaque année des habitants, plus fort taux de chômage de la région centre, plus fort taux de délinquance, etc. Et ceux qui étaient plus âgés que nous nous disaient tout le temps quel dommage, vous n'avez jamais connu la rotonde, c'était incroyable, comme si on avait raté quelque chose de grandiose Et c'est vrai que ce n'était pas un centre cheap, c'était vraiment un centre commercial luxueux. C'est ce qui revient dans les témoignages que j'ai pu consulter. Donc encore une fois, je le répète, on allait percer le mystère et voir de nos yeux ce fameux centre commercial, ou du moins en avoir une idée, puisque évidemment, il était à l'abandon depuis des années. C'est difficile d'exprimer avec des mots ce qu'on a vu parce que c'était surtout visuel, mais je vais tenter de vous décrire ça le mieux possible. Pour résumer, on était dans un film, vraiment. On avait l'impression qu'on avait traversé un écran de cinéma et qu'on avait pénétré dans un autre monde. Et je vous en dirai davantage sur cette dimension cinéma dans quelques instants. On avait l'impression que le monde s'était arrêté d'un coup, comme s'il y avait eu une catastrophe à fuir et que tout ou presque avait été laissé en l'état. Il y avait des parties très abîmées, mais il y avait aussi des boutiques presque intactes. On a pu pousser la porte et entrer à l'intérieur. Je me souviens avoir vu une caisse enregistreuse à l'ancienne, des vitrines où il y avait encore des articles. Je me souviens notamment d'une boutique de maquettes. En tout cas, il y avait des maquettes en vitrine. Et surtout, on avait été épaté par la présence d'un escalator. À l'époque, c'était le tout premier de la ville. Je l'ai appris plus tard. On est donc allé au premier étage. Et là, on a découvert un grand bar-restaurant dans le genre cafétéria. À l'époque, c'était la grande mode de ce type d'établissement libre-service. avant l'arrivée de la junk food et des chaînes de restauration rapide. Donc là, on découvre cette immense salle et ses chaises, ses tables. Il y avait même encore des verres posés là et un bar avec un long et super beau comptoir, des bouteilles rangées derrière sur des étagères. C'était absolument fascinant et c'était surtout ma première vraie expérience urbex. Je rappelle qu'à l'époque, on ne connaissait pas du tout ce mot. On n'est pas resté longtemps à l'intérieur. On est vite parti d'une part parce qu'on avait... peur de croiser des gens ou des fantômes. Il faut rappeler qu'on était vraiment de jeunes ados. Et deuxièmement, parce qu'on avait fait un truc tellement énorme qu'on se disait, c'est déjà très bien, on en a vu déjà largement assez, partons avant d'avoir des problèmes ou de le regretter. Après ça, avec mon ami, on a un peu débriefé ce qu'on tenait de vivre et on était absolument sur la même longueur d'onde. On se disait, en vrai, les grands de notre quartier et les parents qui racontaient avec le viergeon d'avant, c'était génial. En fait, ils avaient raison. Il y avait un peu de vrai là-dedans, mais je pense qu'on avait surtout besoin d'un tel mythe parce qu'à l'époque, on souffrait quand même pas mal de la mauvaise image de notre ville, surtout quand on allait dans les villes voisines comme Bourges, par exemple, qui n'est pas très loin, à 30 kilomètres. C'est toujours un peu la ville rivale. Bourges, on l'a bien nommée tellement c'était une autre planète, une ville riche des moyens, des infrastructures, etc. Et nous, à côté, on était une ville de pauvres, de prolos, de chômeurs. Ça pouvait provoquer pas mal de tensions à l'époque. C'est un peu comme Saint-Etienne et Lyon, si vous voulez avoir une idée. Donc, il y avait parfois une sorte de complexe. On avait ce besoin de trouver un mythe qui prouve qu'on était autre chose que cette vie de sinistre. Et puis plus tard, en vieillissant, on assume complètement cette histoire prolétaire. Et même beaucoup plus, on en est fier. C'est une part très importante de notre identité. La deuxième chose qui m'est venue en tête, et là c'est un peu plus le passionné de cinéma qui parle, c'est la dimension fiction qui m'a très vite envahi après cette expérience incroyable. Comme beaucoup de personnes de ma génération, j'ai grandi avec les films de science-fiction des années 60, 70, 80, qui étaient diffusés à l'époque à la télé française. Ce cinéma était particulièrement préoccupé par la possibilité d'une fin du monde. Ça continue aujourd'hui évidemment, mais à l'époque c'était très marqué, c'était inédit, en raison notamment de la guerre froide. La menace nucléaire était très forte, en raison des tensions entre les Etats-Unis et l'URSS, et elle a fortement inspiré les scénaristes. Ils ont imaginé des histoires... plus ou moins originales, où il y aurait un effondrement de notre monde et donc l'apparition d'un monde post-apocalyptique avec des lieux complètement désertés et seulement quelques survivants. Dans ce cinéma, il y a une saga absolument fascinante et passionnante, c'est la planète des singes. Extraordinaire Saga, qui est à la base l'adaptation d'un roman français écrit par Pierre Boulle, on a tendance à l'oublier. Il y a désormais de nombreux films inspirés par ce roman. Il y a l'ancienne série de films, la nouvelle, et même entre les deux, la version de Tim Burton. Pour ceux qui ne connaissent pas encore l'univers de la planète des singes, je ne vais pas vous spoiler, mais simplement vous faire un petit résumé. Il s'agit donc d'un monde dans le futur où les singes sont devenus intelligents, parlent, etc. et prennent le dessus sur l'être humain. Il y a plusieurs scènes qui décrivent... la découverte du monde d'avant, lorsque les humains étaient encore ceux qui régnaient. Je pense par exemple au film 2 de l'ancienne saga, Le secret de la planète des singes, où l'astrodote qui s'appelle Brent découvre les ruines d'une ville totalement dévastée qui s'avère être la ville de New York et il tombe sur tous ses objets, des pancartes, un téléphone public, d'ailleurs ça n'existe plus, une voie ferrée, etc. Des films avec ce genre de scène, il y en a énormément, on peut citer I am a legend avec Will Smith qui montre ça très bien, ou encore la série The Walking Dead, ou encore The Last Man on Earth, le dernier homme sur Terre, dans un style plus comique. On a ressenti cette atmosphère à la fois effrayante et fascinante pour certains lors de la crise du Covid et les différents confinements. En tant que journaliste, j'ai pu circuler à l'époque dans un Paris désert et en effet, c'était complètement surréaliste. On n'était pas loin de l'ambiance des films et des séries que j'ai citées précédemment. Pour résumer, l'Urbex, c'est fascinant lorsqu'on cherche au-delà du lieu lui-même et explorer l'histoire qu'il y a derrière ce lieu et pourquoi il était abandonné. Il y a aussi ces dimensions un peu surréalistes, comme si on était dans un film, et d'être l'espace de quelques instants complètement coupé du monde et de se retrouver seul dans un endroit à part, parfois un peu glauque, parfois effrayant, parfois magnifique, malgré l'usure du temps, mais en tout cas on se sent toujours un peu privilégié de pouvoir en avoir l'exclusivité durant ce petit laps de temps, sans rien abîmer, il faut le rappeler, et toujours être prudent, car on n'est jamais à l'abri d'un accident. D'ailleurs c'est ce qui est arrivé dans ce lieu dont je vous parlais, la Rotonde. Un jeune qui squattait l'ancien centre commercial dans les années 90 a chuté du premier étage et il est mort des suites de ses blessures. Une histoire absolument tragique pour ce garçon. Donc il faut toujours le rappeler, si vous faites de l'urbex, ne prenez aucun risque, allez-y accompagné, soyez bien équipé, prenez toutes les précautions. Et s'il y a un doute, faites demi-tour, même si vous êtes passionné, aucun dieu pour faire de l'urbex nouveau comprenne le moindre risque pour sa vie. Dernière précision, ce lieu mythique, la Rotonde, a été détruit seulement en 2017 après un ultime projet de logements sociaux qui a capoté. A croire que ce lieu a été maudit depuis le passage des nazis à l'intérieur durant les années 40. Voilà, c'est la fin de ce premier numéro de 80 BPM. J'espère que ce récit vous a plu. Si vous me faites l'honneur d'avoir trouvé ce podcast intéressant, parlez-en autour de vous et faites le connaître sur les réseaux sociaux. En ce qui me concerne, j'espère vous retrouver très vite pour le prochain numéro. 80 BPM, c'est le podcast. au rythme des années 80. A très bientôt.