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A Nous Deux

Episode 33 - Tu as confiance en toi ? (Avec Maël)

Episode 33 - Tu as confiance en toi ? (Avec Maël)

37min |28/01/2025
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Description

🚀 Pour ne louper aucune actus, venez suivre le podcast sur Instagram ! @anousdeuxpodcast


La confiance en soi c'est quand même quelque chose d'abstrait finalement. 🌟

On a un peu chacun notre vision de la chose, nos différences et nos mots à poser sur le sujet.


La différence entre confiance en soi et estime de soi, l'excès de confiance, comment avoir confiance en soi, l'impact des autres et de notre entourage dans la confiance en soi ? On aborde tout ça avec Maël.


💌 Si l'épisode vous a plus n'hésitez pas à me le faire savoir en laissant un commentaire, un like ou en le partageant autour de vous !


Pauline ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, bienvenue sur le podcast de Anoudeux. Est-ce que parfois vous vous demandez si vous avez confiance en vous ? Ça veut dire quoi ? Comment ça se ressent ? Est-ce qu'il y a différentes formes de confiance ? Comment est-ce que les autres le voient ? Et ça veut dire quoi, en fait, avoir confiance en soi ? Ça mène à quoi ? À où ? Pourquoi est-ce que c'est un sujet ? On en parle avec Maëlle aujourd'hui. Salut à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast. Je suis super contente de vous retrouver aujourd'hui. Comme vous avez pu l'entendre dans l'introduction, aujourd'hui, on va parler de confiance et notamment de confiance en soi. Je suis accompagnée de Maëlle. Et la première question que j'avais envie de poser à Maëlle pour lancer cet épisode, c'est pour toi, c'est quoi avoir confiance en soi ?

  • Speaker #1

    Bonjour à tous. Alors, pas facile comme question, mais pour moi, ça serait... De croire en ses capacités à engager des actions, à surmonter ses doutes, les difficultés de la vie. Et voilà, c'est un peu de cette manière que je résume la confiance en soi.

  • Speaker #0

    Elle est plutôt juste, je pense.

  • Speaker #1

    Après, je pense que chacun a sa propre définition.

  • Speaker #0

    Ça, je suis d'accord. C'est vrai que pour moi, la confiance en soi, c'est de se sentir en accord avec soi-même, avec ses valeurs, au quotidien ou dans des moments importants slash difficiles. Et c'est sentir surtout qu'on est juste envers nous-mêmes.

  • Speaker #1

    Oui, on a l'équation, comme tu disais, avec nos valeurs et avec la personne qu'on est.

  • Speaker #0

    C'est ça, sentir qu'on est à l'aise et tranquille avec ses émotions, ou avec ses actes ou ses paroles. Moi, j'ai l'impression, en tout cas pour moi, à mes yeux, la confiance en soi, c'est un peu ça. C'est se sentir vraiment à l'aise avec qui on est au final, et comment on l'est.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un peu le chemin qu'on entreprend pour accomplir des choses dans la vie.

  • Speaker #0

    Par contre, je trouve que ce n'est pas quelque chose d'inné. Ça s'apprend.

  • Speaker #1

    Ça se travaille quotidiennement.

  • Speaker #0

    Je pense qu'un bébé, quand il est né, il n'a pas confiance en lui. Ou alors, il n'a peut-être pas la conscience de ça. Tu vois, je n'en sais rien. Mais moi, je me dis que c'est quelque chose qu'on apprend, qu'on élève.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est vraiment quelque chose qui se travaille tous les jours. Et en effet, de par la vie, l'expérience qu'on accumule, ça peut nous permettre d'avoir davantage confiance en nous.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment est-ce que tu le gères, toi, dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Je dirais que moi, j'ai toujours un peu buté. pour acquérir de la confiance en moi. De par ma nature qui est plutôt timide et réservée, je pense que j'avais un peu peur d'être jugé par les autres pendant longtemps. C'est beaucoup moins le cas actuellement. Que ce soit à l'école, au collège, surtout, c'était pas forcément facile. J'étais toujours l'élève, je voulais pas être interrogé parce que j'avais peur de ce qu'on pouvait dire sur moi ou de par ma timidité. Je me faisais très petit dans la classe. J'ai détesté aller au tableau, surtout avec des choses que je ne maîtrisais pas.

  • Speaker #0

    Mais tu n'aimais pas aller au tableau, tu as un petit peu répondu à ma question, mais tu n'aimais pas aller au tableau par timidité et par manque de confiance en toi ou parce que tu ne connaissais pas le sujet sur lequel on t'interrogeait ?

  • Speaker #1

    Il y a un peu des deux, parce que je n'ai pas confiance en moi et parce que je pense qu'on a... On a tous le besoin de contrôler des choses, donc il y a forcément des choses qu'on maîtrise plus ou moins. Je pense que c'est important justement de lâcher prise et d'essayer de ne pas vouloir tout contrôler, parce que c'est plutôt un frein dans la vie. En tout cas, c'est ce que je pense. Après, j'avais besoin vraiment de sortir de ma zone de confort, de mon quotidien, pour trouver une confiance en mes capacités, qui me donne de la confiance en moi. Et ça, c'est vraiment quelque chose que je suis allé chercher, notamment pour... partant à l'étranger quand j'avais 24-25 ans. Je pense que c'est quelque chose qui m'a apporté énormément de pouvoir partir seul à l'étranger, vivre. Je suis parti en Espagne pendant huit mois et c'est vraiment une expérience qui m'a qui m'a enrichi et qui m'a apporté énormément de confiance en moi parce que j'avais besoin de sortir de ce train train quotidien et de pouvoir me confronter aux autres. dans un pays où je ne parlais pas la langue.

  • Speaker #0

    Ah oui, tu ne parlais pas du tout espagnol ?

  • Speaker #1

    Non, je suis arrivé, je parlais... Hola, ¿qué tal ? Salveza, por favor. Non, du coup, c'était quelque chose d'assez important et ça m'a transformé. J'ai rencontré tellement de gens là-bas, le fait de devoir se débrouiller par soi-même dans certaines situations. Donc, on peut compter sur soi et sur certaines personnes également. Mais voilà, c'est quelque chose qui m'a beaucoup appris et je pense que ça m'a ouvert des portes par la suite.

  • Speaker #0

    Et après, tu as réitéré l'expérience. Est-ce que tu as eu besoin de repartir encore une fois pour te ressortir de cette zone de confort ?

  • Speaker #1

    D'une certaine manière, oui. Après, c'était différent. J'avais plus envie de découvrir un autre pays. C'est pour ça que je suis reparti au Nicaragua pendant six mois, en Amérique centrale. C'est plus dans un projet de bénévolat qui m'a apporté professionnellement aussi, parce qu'ensuite, j'ai beaucoup travaillé dans l'animation. Mais voilà, c'est vrai que... Ces expériences m'ont apporté beaucoup et j'en suis fier maintenant de ce que j'ai pu faire. De pouvoir voyager seul, dans certaines conditions, ce n'était pas forcément facile tous les jours. C'est vraiment quelque chose qui m'a apporté énormément de confiance en moi.

  • Speaker #0

    C'est déjà pas mal parce que moi, par exemple, je considère que j'ai toujours été quelqu'un qui avait confiance en elle, en tout cas mentalement, parce qu'autant poser les bases tout de suite. pour moi, je fais vraiment un distinguo entre ma confiance en moi mentale, psychologique et ma confiance en moi physique. Pour moi, c'est les opposés. Physiquement, j'ai vraiment très peu confiance en moi. Parce que mon rapport au corps est difficile, j'aime pas mon corps, etc. Par contre, psychologiquement, je trouve que j'ai confiance en moi. Je suis assez sereine là-dessus, même si ça se travaille tous les jours, même si c'est jamais parfait, etc. Et on fait des erreurs et tout et tout. Tu vois, les exemples que tu viens de donner de comment est-ce que tu le gères, genre moi partir à l'étranger où je ne connais personne, où je ne parle pas la langue et tout ça, c'est nietz, alors que pourtant j'estime avoir confiance en moi. Mais moi, de comment est-ce que je le gère, pour moi, ce n'est pas forcément me sortir de ma zone de confort, même si je le fais un peu, mais pas aussi fort. Après, forcément, on est tous différents et encore plus toi et moi. Mais ouais, effectivement, moi, je vais me sortir un petit peu de ma zone de confort. En tout cas, j'ai l'impression que c'est comme ça que je gère ma confiance en moi. C'est de me mettre des petits défis. Par exemple, on en parlera après, mais aussi c'est l'entourage qui peut aussi t'accompagner, t'aider, etc. En tout cas, planter une petite graine qui grandit. Et par exemple, toi, tu m'as vachement planté la graine du sport. Et de me pousser un petit peu à aller courir. à faire des trucs physiques, etc. Et tu es quelqu'un qui court beaucoup. Et du coup, j'ai eu envie d'essayer. Et en fait, aujourd'hui, je suis nulle. Franchement, je cours 10-20 minutes et je suis au bout du Rolls.

  • Speaker #1

    Tu valorises.

  • Speaker #0

    Mais le but, c'est que je l'ai fait. J'ai commencé à le faire. Et je sais qu'après chaque course, même si je n'ai couru que 10 minutes et que je suis au bout du Rolls, je suis fière de moi. Et du coup, ça m'amène de la conscience. Moi, j'ai l'impression que... comment est-ce que je gère la confiance ? C'est que je vais me planter des petites graines de fierté ou de reconnaissance envers moi-même qui vont me donner confiance en moi. Je ne sais pas si ce que je dis, c'est clair.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression que je suis complètement perché en disant ce que je dis, mais c'est vraiment comme ça que je le visualise et que je le vois. Par exemple, d'avoir adopté Batman, j'ai adopté Batman, donc Batman, c'est mon chien. Je l'ai adopté il y a quatre ans maintenant et je l'ai adopté seule. J'étais toute seule. Il n'y avait personne avec moi, je n'avais pas ma famille, j'étais célibataire à l'époque. Et du coup, d'avoir pris Batman toute seule, c'est une responsabilité, c'est un être vivant dont je dois m'occuper. C'est un chien qui a un passif compliqué. Donc, il y a de la rééducation, il y a à prendre en compte ses émotions, son environnement et tout ça. Et en fait, de l'accompagner comme ça au quotidien, ça m'a vachement donné confiance en moi aussi parce que je vois les résultats. Et je trouve que moi, en tout cas... C'est comme ça que je le gère. Et alors parfois, bah oui, j'ai pas confiance en moi. Parfois, t'es dans des situations ou face à des gens ou des trucs où t'as zéro confiance et tu te dis non mais j'y arriverai pas. Mais y'a d'autres fois où tu te dis bon bah si, là vas-y Pauline t'as assez travaillé pour, fais-toi confiance en fait. Et je trouve que cette phrase elle est hyper importante du fais-toi confiance.

  • Speaker #1

    Je te rejoins sur pas mal de choses. Le fait de se mettre des défis quotidiens, je pense que c'est quelque chose d'important, que ce soit des petites ou des grandes choses. Adopter un chien, ce n'est pas quelconque, vu son passif encore plus. Tu parlais du sport, et en effet, moi, c'est quelque chose qui m'a également donné pas mal de confiance en moi. J'en ai toujours fait dans ma vie, pas mal de sports collectifs avant. Mais c'est vrai que là, depuis quelques années, je cours beaucoup, je fais pas mal de trails. Déjà, ça m'apporte physiquement et mentalement. Je pense que c'est vraiment bénéfique pour ma santé mentale. Dès que je rentre d'une course, je me sens tellement bien et ça me vide l'esprit. Il y a quelque chose de stimulant et on a toujours envie d'aller un peu plus loin dans certains défis que je peux me lancer.

  • Speaker #0

    C'est gratifiant d'y arriver en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, c'était quelque chose que je n'aimais pas du tout faire à la base, courir. Je le faisais de temps en temps, des petits footings comme ça. Mais petit à petit, j'ai... pris goût et c'est vrai que le fait d'être seul, c'est introspectif aussi. Parce qu'on est seul avec soi, on peut douter, on peut penser qu'on ne va pas y arriver. On a souvent envie d'arrêter parce que physiquement, c'est parfois compliqué. Mais voilà, c'est très stimulant au final.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, là-dessus, on a deux façons de courir entre guillemets différentes. Toi, tu pars sans rien, sans musique, sans podcast, sans rien dans tes oreilles. Comme tu viens de le dire, c'est vraiment un moment d'introspection pour toi, où tu es dans ton effort et dans ta tête et tout. Alors que moi, pas du tout. Il ne faut vraiment pas que j'y pense. Je suis vraiment en mode, je prends un casque et je mets un podcast dans mes oreilles. En fait, j'écoute les gens parler, j'écoute ma respiration. Et c'est tout, parce que si justement, je pense que je commence à réfléchir, je vais m'arrêter. Je ne vais pas aller au bout.

  • Speaker #1

    Ouais. Après, c'est sûr qu'avant, j'aimais bien mettre de la musique. Maintenant, je le fais quasiment plus. C'est vrai que quand je suis en nature, j'aime bien juste essayer de... Je suis concentré sur mon effort, mais aussi pour en profiter un peu des paysages, des bruits de l'environnement dans lequel je suis.

  • Speaker #0

    Du coup, pour toi, les clés de la confiance en soi, ça serait quoi ? Sans forcément faire une liste, mais est-ce que toi, tu as des clés personnelles ou peut-être même générales ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est d'accepter les doutes et ne pas avoir peur des échecs aussi. Je pense que c'est quelque chose d'important dans la vie. Souvent, on se fait une montagne de certaines choses, alors que ça n'a pas lieu d'être, de relativiser, de pouvoir prendre du recul sur des aléas qui nous arrivent tous les jours, que ce soit professionnellement, personnellement. Bien sûr, il peut y avoir des choses graves et c'est difficile à gérer. Je pense qu'il n'y a pas d'échec que des expériences. Il y a une autre phrase que j'aime bien citer, c'est Nelson Mandela. Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends. Je pense que la vie est faite d'expériences. Et même si on a l'impression de se planter ou de mal faire les choses, le plus important, c'est le chemin qu'on entreprend et les choses qu'on a installées pour essayer de réaliser une action quelconque. Ça peut être n'importe quoi, on parlait de sport. que ce soit professionnel, que ce soit dans nos relations, de ne pas avoir peur de se planter. Je pense que ça, psychologiquement, c'est assez important. Et je disais un peu tout à l'heure de pouvoir lâcher prise. Moi, je suis quelqu'un qui n'avait pas trop confiance en moi et de pouvoir se fixer des objectifs réalisables dans notre vie, de tous les jours. Donc, savoir ce qu'on veut. Et pourquoi on le veut en fait ? Je pense que c'est quelque chose qui est important.

  • Speaker #0

    Moi je trouve que l'entourage aussi est hyper important dans les clés pour avoir confiance en soi. Je me trompe sûrement mais je trouve, en tout cas c'est ce que je pense aujourd'hui, moi je trouve qu'on se construit à 50% avec soi-même et à 50% avec les autres. Je pense que quand tu as eu des parents peut-être absents, quand tu étais petit, jeune... Quand t'as eu des parents qui étaient pas cool, violents ou autres, rabaissants, qui étaient pas là, quand t'avais du chagrin, quand t'avais de la peine, etc. En fait, je trouve que si tu grandis avec un entourage qui rejette tes émotions, tu peux pas avoir confiance en toi. Enfin, je pense que c'est très compliqué, tu vois, tu pars vraiment avec des bagages de confiance en toi un petit peu vides, tu vois. Et du coup, c'est pour ça que je trouve que l'entourage... Alors, je parle vachement de la famille là, mais ça peut aussi être à l'école, ça peut aussi être les copains que tu fais quand tu es plus jeune. Moi, je trouve vraiment que l'entourage, déjà, quand on est jeune, ça va donner une base à ta confiance en toi adulte.

  • Speaker #1

    Ça influence énormément, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. C'était le terme que je cherchais. Ça t'influence sur ta confiance en toi d'adulte. Après, je pense que la confiance en soi, elle fluctue tout au long de notre vie. Mais en tout cas, tu pars peut-être pas avec les mêmes bagages de quand t'as été... bien entouré que mal entouré et pas accepté ou rejeté ou etc. Et en grandissant, c'est pareil. À l'adolescence, c'est pareil. Physiquement, ton corps y change. T'as pas forcément confiance en toi non plus. T'es en train d'évoluer aussi dans ta tête, à apprendre un peu qui tu es, comment tu es, qu'est-ce que tu veux, c'est quoi tes valeurs ? Est-ce que c'est tes valeurs à toi ou est-ce que c'est les valeurs de tes parents ? Est-ce que t'es ok avec ça ? Moi, je trouve que c'est un moment, à l'enfance, l'adolescence où... C'est peut-être là où ta confiance en toi, elle est en train de se faire et de se construire. Et après, elle évolue aussi avec le temps, quand t'es adulte, où on met en place un petit peu tout ce qu'on a dit, qui est plus personnel, là, par contre.

  • Speaker #1

    C'est sûr que c'est des périodes où tu peux faire et défaire ta confiance en toi assez rapidement. Tu parlais du collège.

  • Speaker #0

    C'est une période dure, je trouve, le collège.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est l'âge un peu con. On est jugé en permanence. C'est vrai. Socialement, c'est compliqué. Moi, j'avais quand même une bonne base de copains, mais c'est vrai que je me sentais pas bien dans ma peau parce que j'étais un peu paumé. Je sais pas trop ce que je voulais faire plus tard. Les profs me rabaissaient un petit peu parce que j'étais un peu dans ma sphère, en fait. Et après, ça allait beaucoup mieux quand j'ai pu, voilà, le lycée, l'université, c'était vraiment des périodes intéressantes où j'ai rencontré beaucoup de personnes que je continue à voir actuellement. Donc oui, en effet, ce sont des périodes pas faciles et qui peuvent vite nous donner, briser notre confiance. Et tu parlais d'environnement familiaux ou amicaux tout à l'heure, c'est quelque chose qui est super important. Ça nous construit.

  • Speaker #0

    Mais même à l'âge adulte, je trouve ça important. Alors, bien sûr, après, à l'âge adulte, on fait nos propres choix. Que ça soit, on a le droit de dire stop à un membre de notre famille, de ne plus vouloir être lié avec lui. On a le droit de dire stop à une amitié parce qu'en fait, ça ne nous convient pas. Mais je trouve que pour savoir dire stop, il faut avoir confiance en soi, justement. Je trouve que c'est aussi une preuve d'avoir confiance en soi-même que de se dire ça, ça ne me convient pas. ça, je ne veux pas ça dans ma vie, ça, je ne suis pas d'accord avec, donc je ne le veux pas, donc je préfère te dire qu'on s'arrête là, tu vois. Et c'est comme dans un couple, en fait. Je trouve qu'il faut avoir de la confiance en soi, que de dire, là, on va s'arrêter, parce qu'en fait, ça ne va plus entre nous, ou en tout cas, moi, ça ne me convient pas de cette manière. Ou déjà, avoir confiance en soi, juste pour amorcer une discussion avant de parler de rupture, mais ça, c'est mon côté excessif.

  • Speaker #1

    Excessif, toi.

  • Speaker #0

    Mais déjà, c'est ça. ça demande du courage, mine de rien, d'amorcer des discussions qui ne sont pas toujours faciles. Parce que certes, je trouve que la confiance en soi, ça peut vachement être dans le côté positif d'avoir confiance en soi, de savoir se mettre en avant, de parler devant du monde, etc. Mais je trouve qu'il faut aussi avoir confiance en soi pour la partie négative.

  • Speaker #1

    Il y a pas mal de gens qui... Quand on les voit parler comme ça, qui sont très à l'aise socialement, mais ils n'ont pas forcément une grande confiance en eux-mêmes. C'est quelque chose que chacun juge de sa propre façon. Mais ça se travaille. Et le rapport aux autres est intéressant. En effet, je pense que j'ai beaucoup évolué. Je parlais de jugement tout à l'heure. Ou de la peur d'être... mis de côté ou ce genre de choses qu'on a pu tous ressentir au moins une fois dans sa vie. Et je pense que les choix que j'ai faits plus tard, les expériences que j'ai vécues m'ont complètement... Bon, il y a toujours un peu de... Ça reste toujours des fois actuel, forcément, mais maintenant, le regard des autres, je m'en cogne de plus en plus. C'est vrai que c'est pas quelque chose qui va me gêner. Et je pense que je suis de plus en plus en adéquation avec mes valeurs personnelles. Et ouais, je pense que j'ai vraiment gagné en confiance en moi, en évoluant. Et ouais, je sais pas trop ce que t'en penses, toi, si tu vois une évolution dans ta confiance, dans ton...

  • Speaker #0

    Ouais, en fait, j'ai l'impression que plus j'ai confiance en moi et plus je m'affirme. Alors après, c'est un peu délicat à dire comme ça, parce que j'ai toujours... Enfin, si on m'écoute et si on écoute mes proches, surtout ma famille, je me suis toujours affirmée, en fait. Depuis que je suis petite, je me suis toujours affirmée. J'ai toujours eu un caractère où j'ai toujours su dire oui ou non, en fait. Et c'est soit ça passe, soit ça passe pas. Et du coup, ouais, je pense que j'ai toujours eu confiance en moi. Mais comme je le disais un petit peu plus tôt dans l'épisode, psychologiquement. Genre, je sais ce que je veux, je sais où je veux aller, je sais les valeurs que je veux, ce que je prône, machin et tout. Ça, j'ai une confiance de fou. Par contre, physiquement, un grain de sable peut me défoncer. Enfin, peut défoncer ma confiance. Vraiment. Autant psychologiquement, je suis parfois un peu trop sûre de moi. Mais c'est vrai que je suis très sûre de moi psychologiquement sur ce que je suis, ce que je veux et tout. Par contre, physiquement, je ne le suis pas vraiment. C'est peut-être pas bien de dire ça sur Internet, mais vraiment, l'arme pour me toucher, c'est vraiment de m'atteindre physiquement et de me... De me critiquer physiquement, parce que là-dessus, je n'ai pas vraiment confiance en moi. Je ne suis pas à l'aise avec mon corps, je n'aime pas danser parce que je n'aime pas mon corps, je n'aime pas mettre mon corps en mouvement. J'ai du mal, alors ça vient de meux en mieux, mais j'ai du mal à m'habiller, à me trouver jolie dans des vêtements, à mettre des vêtements qui me mettent en valeur, où je me sens bien et tout. Alors parfois, je vais mettre des fringues et je vais me dire, waouh, trop bien, ça, ça me donne conscience, je me sens bien, je me sens belle et tout ça. Mais bon, c'est pas toujours le cas. Quand je mets mon legging bien moulant et mon débardeur pour aller courir, je me sens mais... horrible. Genre, vraiment, j'ai zéro confiance en moi. Et d'ailleurs, un des premiers trucs que je te disais dans mes arguments de ne pas faire de sport et de ne pas aller courir, c'est Mais non, mais du coup, c'est des vêtements, j'aime pas, je suis pas à l'aise, je veux pas que les gens me voient comme ça. En plus, je vais transpirer, j'aime pas, je transpire beaucoup, les gens, ils vont se moquer de moi dans la rue et tout et tout. Enfin, vraiment, ça a été un de mes premiers arguments à te dire Non, mais je transpire beaucoup, je veux pas que les gens voient ça.

  • Speaker #1

    Ouais, je me rappelle. On a de la chance d'habiter dans une ville où il y a beaucoup de sportifs. Donc, c'est vrai qu'on se fond dans la masse. assez bien quand même à Grenoble, c'est cool. Mais oui...

  • Speaker #0

    Alors qu'au final, les gens ne me regardent pas. Enfin, ils m'entendent parce que je souffre comme un bœuf. Mais ils ne regardent pas.

  • Speaker #1

    Non, mais même, c'est regarder après. Toi, tu es dans ton truc. C'est ce qui compte au final. Moi, je pense qu'inversement, physiquement, je me sentais en confiance. Mais mentalement, j'ai mis du temps à me trouver, à m'affirmer. que ce soit en public, j'avais toujours cette timidité un peu mal à vivre qui me retenait, où je pouvais me braquer facilement, me mettre en retrait complètement, parce que je me sentais pas à l'aise avec certaines personnes, parce qu'on partageait pas les mêmes choses, ou ce genre de choses, donc c'est vrai que je me mettais en retrait. Maintenant, je pense que je m'affirme, vraiment, et voilà, s'il y a quelqu'un qui me fait chier, je vais plus me taire en fait. Je pense que là... La vie est trop courte pour s'embêter avec des personnes avec qui on ne partage pas grand-chose. Tout en étant dans le respect, bien sûr, mais je pense que je me suis construit mentalement.

  • Speaker #0

    Tu as réussi à poser tes limites.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est passé par plein de choses. En effet, les rencontres, je parlais des voyages tout à l'heure, mais c'est quelque chose qui m'a... qui m'a énormément apporté, même des choses au quotidien que j'ai pu mettre en place. J'ai appris par exemple à jouer de la guitare du jour au lendemain quasiment, alors que pendant des années je refusais, mon père en fait énormément, il joue bien, et je crois qu'il me disait tu ne veux pas essayer ? Je lui ai dit non mais ça a l'air trop dur, c'est chiant, il faut apprendre les accords, ça fait mal aux doigts et au final je suis allé sur internet, j'ai regardé quelques vidéos, et petit à petit j'ai appris et je suis trop fier de moi en fait. pour un truc comme ça. C'est vraiment gratifiant de progresser et de se fixer des petits objectifs comme ça. Maintenant, je fais de la guitare et c'est cool. Je ne joue pas très bien, mais je m'en fous en fait.

  • Speaker #0

    Bah grave, on arrive à faire des guitares au voix.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement.

  • Speaker #0

    Ça, tu vois, c'est un regret. Je fais une petite aparté, mais tu m'as offert une guitare pour un de mes anniversaires parce que j'ai toujours voulu apprendre à jouer de la guitare. Et quand on s'est rencontrés, c'est un des premiers trucs qu'on a fait ensemble. Tu m'as appris à jouer deux, trois petits trucs à la guitare. Et du coup, tu m'en as offert une. Et ça, tu vois, c'est aussi un manque de confiance et sûrement aussi de persévérance du fait que je n'arrive pas à m'y mettre. Je m'y suis mise pendant genre deux mois. Et après, j'ai un peu laissé tomber. Et je ne sais pas si c'est un manque de confiance, de persévérance ou autre, parce que c'est vraiment un truc depuis que je suis jeune, j'ai envie de savoir jouer de la guitare pour m'accompagner moi-même au chant. Et pourtant, apparemment, ce n'est pas encore une assez bonne raison pour m'y mettre.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça viendra avec le temps. Après, je pense qu'il ne faut pas rester bloqué. Bon, OK, elle prend un peu la poussière, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu l'utilises ?

  • Speaker #1

    Je l'utilise un petit peu. Il faut la faire travailler un petit peu. Mais oui, peut-être qu'un jour, tu auras envie.

  • Speaker #0

    Mais je sais que ça, c'est un truc où ça m'apportera de la confiance en moi. Quand j'y arriverai, parce que forcément, ça va être un chemin difficile. Parce que comme tu dis, en fait, ça fait mal aux doigts. C'est compliqué. C'est pas inné, en tout cas pour toi comme pour moi, c'est pas inné de jouer de la guitare. Donc c'est un long apprentissage et je sais qu'une fois que j'aurai réussi, je serai vraiment méga contente et ça me donnera confiance en moi.

  • Speaker #1

    Mais il faut se lancer. Il faut se lancer, peut-être se fixer une routine en fait, en faire 5 minutes, 10 minutes tous les jours pour au début arriver à écrater quelques cordes, quelques accords. Parce que voilà, mais c'est vrai que...

  • Speaker #0

    C'est de la discipline.

  • Speaker #1

    La discipline. Et je pense que ça rejoint pas mal tout ce qu'on a dit. Se fixer des objectifs réalisables. Des choses qu'on peut accomplir en mettant des choses en place au quotidien. C'est comme ça qu'on progresse, qu'on acquiert de l'expérience, certaines capacités, certains potentiels qu'on peut développer. Que ce soit physiquement ou mentalement. De ne pas se mettre de limites et de ne pas avoir peur de se foirer.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais du coup, est-ce que pour toi, il y aurait des défauts ? à la confiance en soi. Moi, j'en vois un truc. Il y a des excès de confiance.

  • Speaker #1

    Des excès de confiance, oui, c'est sûr. Après, je ne sais pas trop comment on peut parler de... Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Si, parfois. Je dis si, parce que vraiment, je pense à moi et c'est testé et approuvé par moi-même. Parfois, il y a des excès de confiance. parfois tu as trop confiance en toi. Tu te dis non non mais si mais ça c'est bon vas-y je peux le faire, je sais faire, je vais le faire comme si, je vais le faire comme ça et tout. Et c'est même l'ego tu vois qui parle en disant si si je vais réussir, si si je vais le faire tu vas voir et en fait bah non c'est trop. Et bah soit tu peux te planter, soit tu peux te mettre en danger, soit bah aussi tu peux écraser un peu les autres autour de toi tu vois de ton excès de confiance. Je donne un exemple un peu bateau mais je trouve que ça image bien le truc. T'es en duo pour faire un exposé au lycée. T'as un excès de confiance. L'autre, ton binôme, il s'écrase un peu parce que toi, tu prends toute la place. Du coup, je trouve que c'est pas cool parce qu'en plus, toi, tu vas dire des erreurs, mais t'es tellement sûr de toi que si, si, c'est ça, je te dis, je suis sûr de moi, je suis sûr de moi, je suis sûr de moi. L'autre, au bout d'un moment, il va te dire, bon, ok, vas-y, je te fais confiance. Et puis, tu fais ta présentation devant le prof et là, le prof te dit, non, là, Pauline, vous avez dit n'importe quoi, c'est pas ça. Donc, du coup, tu vois, t'as déjà pas laissé de place à l'autre. Et en plus, tu l'as mis en échec par ta faute, parce que t'étais tellement sûr de toi que tu t'es dit Non, je vais pas vérifier. Non, c'est bon, je sais. Moi, je sais que ça peut m'arriver, tu vois. Et je pense que ça arrive à tout le monde, en vrai. Il n'y a rien de grave. Enfin, il n'y a rien de grave tant qu'on se met pas en danger.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Non, mais c'est marrant que tu cites cet exemple d'exposé, parce que moi, c'est vraiment quelque chose qui me faisait flipper. Je me rappelle à la fac en duo. Donc déjà, ça allait mieux pour moi parce que je n'étais pas tout seul. Tu es un peu en difficulté. En effet, tu peux te reposer. Mais ouais, du coup, j'ai fait une licence d'histoire et on avait un exposé sur la Mésopotamie devant peut-être, je ne sais pas, 70, 80 personnes. Et c'était un truc de fou. Après, quand tu es préparé, c'est vrai que ça te donne confiance. Tu sais que tu as bossé. Après, ça peut arriver de te planter, comme tu dis, d'avoir trop confiance en soi. Mais bon. Ce n'était pas le cas pour moi, en tout cas, à ce moment-là. Mais voilà, c'est... En effet, on peut... Moi, sur un autre terrain, ouais. Tu parlais de se mettre en danger. Je pense que j'ai eu un excès de confiance lors d'une randonnée où j'étais tout seul, qui se passait super bien. J'étais chaud comme jamais.

  • Speaker #0

    Il était chaud, les gars.

  • Speaker #1

    Et voilà, j'ai voulu faire un truc que je ne connaissais pas, où c'était marqué sentier dangereux pas marqué, tout ça. Je me suis dit bon ça va le faire, je suis en forme et tout ça et je me suis vite retrouvé en difficulté, en danger parce qu'en effet j'ai perdu le sentier et c'était à flanc de montagne du coup il y avait le vide à côté et j'ai pas fait le malin longtemps. Il faisait chaud, j'avais quasiment plus d'eau, j'ai appelé ma mère en mode maman je crois que j'ai fait une connerie, prépare-toi à appeler l'hélicoptère. Parce que vraiment, j'étais en train de m'accrocher à des branches, à des rochers. Et si je faisais un mauvais pas, je terminais 30 mètres plus bas. Et au final, j'ai réussi à faire marche arrière. Je ne suis pas allé jusqu'au bout de ma connerie, heureusement. Et voilà, je m'en suis sorti indemne. Mais j'étais dans un état d'épuisement assez intense au final. Et ouais, c'est un excès de confiance. Parce que je me sentais bien quand j'ai décidé de prendre ce chemin. Et au final, ce n'était pas le bon plan. En tout cas, peut-être pas seul. plus de préparation.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est ça le danger de l'excès de confiance en soi, c'est de mettre de côté les signaux qu'on peut nous envoyer. Alors là, c'était un signaux type panneau bien physique que tu as voulu ignorer en te disant non, mais c'est bon, vas-y, je le fais. Mais ça peut aussi être des signaux d'une personne qui te dit, attends, là, tu vas un peu trop loin ou autre. Mais je trouve que c'est ça, en fait, le danger de l'excès de confiance. C'est que... T'as tellement confiance en toi que ça écrase tout et que tu fais plus attention à ton entourage au final et à ce qui t'entoure.

  • Speaker #1

    Ouais, après, c'est vrai que c'est un équilibre à trouver. Comment se respecter soi tout en respectant les autres aussi et ne pas les mettre en difficulté ou les rabaisser. C'est pas facile. Ce qui fait de nous des humains et je pense qu'on jongle un peu tous les jours avec notre entourage, au travail. Voilà, c'est pas facile.

  • Speaker #0

    Et puis avec notre vécu aussi. C'est vrai qu'on n'a pas parlé de l'échec, mais d'avoir souvent et régulièrement des échecs qui peuvent être de notre fait ou non, dans la vie, ça te fait perdre confiance aussi. Ça, c'est des choses, quand tu les enchaînes, je veux dire, si tu enchaînes plusieurs échecs, dans ta semaine, ça peut être des plus ou moins gros échecs, mais tu en enchaînes plusieurs dans la semaine, dans le mois, ou alors tu te dis, je voulais faire ça et je n'ai pas réussi à le faire. Ça, c'est des trucs où ça te fait perdre confiance ?

  • Speaker #1

    Tout à l'heure, je disais qu'essayer d'envisager les échecs de manière positive, en effet, ce n'est pas facile. Ce n'est pas tout le temps simple. Quand on se prend des barrières dans la tronche, ce n'est pas facile, c'est sûr. Après, je pense que ça se travaille aussi. Plus on tombe, plus on accumule de l'expérience et plus on arrive à se relever aussi et d'outrepasser un peu ces difficultés. Si on ne connaît jamais d'échecs, je pense que... Bon... Au final...

  • Speaker #0

    Je pense que si tu ne connais jamais d'échec, là, ton excès de confiance, il doit être très présent quand même.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est impossible en fait. Après, chacun a sa propre échelle aussi au niveau des échecs. Qu'est-ce que c'est au final ?

  • Speaker #0

    Et des réussites aussi. Parce que pour certaines personnes qui peuvent avoir des maladies, comme de la dépression, de l'agoraphobie ou des choses comme ça, déjà mettre un pied dehors, c'est déjà hyper dur. Alors qu'un autre va te dire, non mais ça va, elle est sortie dans son jardin, tu vois. Bah oui, mais chacun voit midi à sa porte, comme on dit. Chacun ses réussites et ses challenges. Il n'y a pas de petite réussite, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, non, c'est clair.

  • Speaker #0

    On parlait un petit peu des autres tout à l'heure, de l'entourage et tout ça. Est-ce qu'avoir confiance en soi, c'est aussi avoir confiance dans les autres ?

  • Speaker #1

    Moi, je prendrais un peu la question... Dans le sens inverse. C'est-à-dire, si je n'ai pas confiance en moi, je ne peux pas avoir confiance avec les autres personnes, en fait. Oui,

  • Speaker #0

    je suis d'accord.

  • Speaker #1

    Si on n'est pas bien dans sa peau, si on manque de confiance en soi, c'est compliqué d'avoir des relations saines avec les autres. C'est là où il y a souvent des problèmes de communication. Ça peut être de la jalousie dans des rapports de couple, des choses comme ça. Je pense qu'on ne va pas être une... une bonne personne, entre guillemets, avec notre entourage, avec nos proches, ou avec des personnes qu'on croise comme ça, si on n'est pas bien, en fait. Je le vois plus de cette manière-là.

  • Speaker #0

    Oui, t'as raison. Je suis d'accord avec toi. Tu vois, comme je le disais un petit peu au début de l'épisode, de moi, de ma définition de la confiance en soi, c'est être en accord avec soi et avec ses valeurs. Et je pense que si t'as pas ça, effectivement, tu vas avoir du mal à faire confiance aux autres, en fait. Et comme tu dis, je trouve... que t'as donné un bon exemple, la jalousie, que ce soit en amitié, en amitié, en amour aussi, je vais y arriver, ça relève souvent d'un manque de confiance en soi, en fait. Quand t'es jaloux de quelqu'un, c'est que tu aimerais avoir ce que l'autre dégage, en fait, que toi, soi-disant, tu n'as pas. C'est pas toujours vrai, en plus. Mais je trouve que c'est un grand manque de confiance en soi, la jalousie.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord, en effet, ouais. Après, la confiance peut venir des autres aussi. Parce qu'on est bien entouré, parce qu'on a des personnes sur lesquelles on peut compter. Donc voilà, c'est quelque chose qui nous apporte également.

  • Speaker #0

    Et je trouve aussi que quand tu peux justement te reposer sur des gens à des moments où ça ne va pas, que ce soit physiquement ou mentalement, je trouve que de savoir sur qui tu peux compter, ça te donne aussi confiance en toi en te disant j'ai bien choisi J'ai su m'entourer.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas seul. Et en effet, j'ai fait un choix de personne, en fait, parce que la vie est faite de choix. Et de plus en plus, on ne choisit pas sa famille, comme on dit, mais on choisit nos amis. On sait quelles personnes elles sont. Et en effet, c'est important de pouvoir se reposer sur les autres. Et ça nous apporte de la confiance, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve ça gratifiant de te dire, je me suis bien entouré.

  • Speaker #1

    Il y avait quelque chose que soit on peut confondre... La confiance en soi et l'estime de soi.

  • Speaker #0

    Ok, c'est quoi pour toi les différences ?

  • Speaker #1

    La confiance, je pense qu'on en a pas mal parlé. Donc le fait d'être, de pouvoir engager des actions, surmonter les difficultés, toutes les choses qu'on peut mettre en place dans notre vie pour accumuler de la confiance. L'estime de soi, je vois plus comme un truc, la valeur que l'on se porte en tant que personne. Je ne sais pas si tu vois un peu l'opinion qu'on a vraiment sur soi, l'estimation de sa valeur, tu vois.

  • Speaker #0

    Oui, je vois. Je trouve que ça se confond un peu. Effectivement, c'est deux termes distincts.

  • Speaker #1

    Ça se confond et ça se complète. Je pense qu'une personne peut avoir beaucoup d'estime de soi, mais peu de confiance en soi et inversement.

  • Speaker #0

    Ah, moi, j'allais dire l'inverse. Je pense que tu peux avoir confiance en toi, mais peu d'estime de ta personne.

  • Speaker #1

    Je pense que ça va dans les deux sens.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Ou tu peux avoir les deux.

  • Speaker #0

    Et il y a débat.

  • Speaker #1

    Mais je pense que c'est important de préciser. Encore une fois, on n'est pas psychologue. Chacun a sa propre vision de ses termes. Même s'il y a quand même pas mal de travaux qui ont été faits. C'est vraiment quelque chose qui est de plus en plus présent dans la vie actuellement. On parle de plus en plus de santé mentale. Et ça fait partie de ça aussi, d'avoir confiance en soi.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, je trouve que d'aller se faire aider, c'est un petit pas vers la conscience en soi.

  • Speaker #1

    carrément c'est déjà accepté que ça va pas et qu'il y a des personnes qui sont là pour que ça aille mieux en effet c'est un pas, c'est un chemin je pense à la confiance on met en place, on met en chose, non ça va pas c'était pas les bonnes normes je vais la refaire, on met en place des choses on parlait d'objectifs réalisables tout à l'heure mais qui nous font avancer en fait dans la vie on n'a pas le choix,

  • Speaker #0

    il faut avancer on va pas en marche arrière juste un petit aparté parce que là ça me revient où je disais que j'avais peu confiance en moi physiquement surtout On a fait un épisode sur le tatouage avec des amis. Et typiquement, le tatouage est de beaucoup me tatouer, entre guillemets. c'est quelque chose qui me donne confiance en moi physiquement. Ça m'aide à assumer un petit peu plus mon corps, à aimer le montrer, à voir que les gens vont plus regarder les tatouages que mon corps au final, même s'ils sont en-dessus. Mais on va plus me faire des compliments sur les dessins et tout que sur mon corps en lui-même. Et ça, par exemple, c'est quelque chose que j'ai mis en place pour essayer d'avoir aussi plus confiance en moi physiquement. Donc, encore une fois, il n'y a pas de petites réussites, de petites victimes. Victoire, il n'y a pas de petits projets. Chacun fait comme il veut et comme il peut, surtout. C'est très bien dit. Je vous remercie d'avoir écouté cet épisode. Merci, Maël, d'y avoir participé.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas, sur Spotify ou directement sur Instagram, à venir partager votre avis sur ce que c'est pour vous, la confiance en soi. Savoir aussi répondre un petit peu au mini-débat, même si ça n'en était pas un du tout, la différence entre l'estime et la confiance de soi. Et puis, je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Merci d'avoir partagé ce moment avec nous. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à en parler autour de vous et sur les réseaux sociaux. Et pour rappel, le podcast à nous deux, c'est un mardi sur deux.

Description

🚀 Pour ne louper aucune actus, venez suivre le podcast sur Instagram ! @anousdeuxpodcast


La confiance en soi c'est quand même quelque chose d'abstrait finalement. 🌟

On a un peu chacun notre vision de la chose, nos différences et nos mots à poser sur le sujet.


La différence entre confiance en soi et estime de soi, l'excès de confiance, comment avoir confiance en soi, l'impact des autres et de notre entourage dans la confiance en soi ? On aborde tout ça avec Maël.


💌 Si l'épisode vous a plus n'hésitez pas à me le faire savoir en laissant un commentaire, un like ou en le partageant autour de vous !


Pauline ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, bienvenue sur le podcast de Anoudeux. Est-ce que parfois vous vous demandez si vous avez confiance en vous ? Ça veut dire quoi ? Comment ça se ressent ? Est-ce qu'il y a différentes formes de confiance ? Comment est-ce que les autres le voient ? Et ça veut dire quoi, en fait, avoir confiance en soi ? Ça mène à quoi ? À où ? Pourquoi est-ce que c'est un sujet ? On en parle avec Maëlle aujourd'hui. Salut à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast. Je suis super contente de vous retrouver aujourd'hui. Comme vous avez pu l'entendre dans l'introduction, aujourd'hui, on va parler de confiance et notamment de confiance en soi. Je suis accompagnée de Maëlle. Et la première question que j'avais envie de poser à Maëlle pour lancer cet épisode, c'est pour toi, c'est quoi avoir confiance en soi ?

  • Speaker #1

    Bonjour à tous. Alors, pas facile comme question, mais pour moi, ça serait... De croire en ses capacités à engager des actions, à surmonter ses doutes, les difficultés de la vie. Et voilà, c'est un peu de cette manière que je résume la confiance en soi.

  • Speaker #0

    Elle est plutôt juste, je pense.

  • Speaker #1

    Après, je pense que chacun a sa propre définition.

  • Speaker #0

    Ça, je suis d'accord. C'est vrai que pour moi, la confiance en soi, c'est de se sentir en accord avec soi-même, avec ses valeurs, au quotidien ou dans des moments importants slash difficiles. Et c'est sentir surtout qu'on est juste envers nous-mêmes.

  • Speaker #1

    Oui, on a l'équation, comme tu disais, avec nos valeurs et avec la personne qu'on est.

  • Speaker #0

    C'est ça, sentir qu'on est à l'aise et tranquille avec ses émotions, ou avec ses actes ou ses paroles. Moi, j'ai l'impression, en tout cas pour moi, à mes yeux, la confiance en soi, c'est un peu ça. C'est se sentir vraiment à l'aise avec qui on est au final, et comment on l'est.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un peu le chemin qu'on entreprend pour accomplir des choses dans la vie.

  • Speaker #0

    Par contre, je trouve que ce n'est pas quelque chose d'inné. Ça s'apprend.

  • Speaker #1

    Ça se travaille quotidiennement.

  • Speaker #0

    Je pense qu'un bébé, quand il est né, il n'a pas confiance en lui. Ou alors, il n'a peut-être pas la conscience de ça. Tu vois, je n'en sais rien. Mais moi, je me dis que c'est quelque chose qu'on apprend, qu'on élève.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est vraiment quelque chose qui se travaille tous les jours. Et en effet, de par la vie, l'expérience qu'on accumule, ça peut nous permettre d'avoir davantage confiance en nous.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment est-ce que tu le gères, toi, dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Je dirais que moi, j'ai toujours un peu buté. pour acquérir de la confiance en moi. De par ma nature qui est plutôt timide et réservée, je pense que j'avais un peu peur d'être jugé par les autres pendant longtemps. C'est beaucoup moins le cas actuellement. Que ce soit à l'école, au collège, surtout, c'était pas forcément facile. J'étais toujours l'élève, je voulais pas être interrogé parce que j'avais peur de ce qu'on pouvait dire sur moi ou de par ma timidité. Je me faisais très petit dans la classe. J'ai détesté aller au tableau, surtout avec des choses que je ne maîtrisais pas.

  • Speaker #0

    Mais tu n'aimais pas aller au tableau, tu as un petit peu répondu à ma question, mais tu n'aimais pas aller au tableau par timidité et par manque de confiance en toi ou parce que tu ne connaissais pas le sujet sur lequel on t'interrogeait ?

  • Speaker #1

    Il y a un peu des deux, parce que je n'ai pas confiance en moi et parce que je pense qu'on a... On a tous le besoin de contrôler des choses, donc il y a forcément des choses qu'on maîtrise plus ou moins. Je pense que c'est important justement de lâcher prise et d'essayer de ne pas vouloir tout contrôler, parce que c'est plutôt un frein dans la vie. En tout cas, c'est ce que je pense. Après, j'avais besoin vraiment de sortir de ma zone de confort, de mon quotidien, pour trouver une confiance en mes capacités, qui me donne de la confiance en moi. Et ça, c'est vraiment quelque chose que je suis allé chercher, notamment pour... partant à l'étranger quand j'avais 24-25 ans. Je pense que c'est quelque chose qui m'a apporté énormément de pouvoir partir seul à l'étranger, vivre. Je suis parti en Espagne pendant huit mois et c'est vraiment une expérience qui m'a qui m'a enrichi et qui m'a apporté énormément de confiance en moi parce que j'avais besoin de sortir de ce train train quotidien et de pouvoir me confronter aux autres. dans un pays où je ne parlais pas la langue.

  • Speaker #0

    Ah oui, tu ne parlais pas du tout espagnol ?

  • Speaker #1

    Non, je suis arrivé, je parlais... Hola, ¿qué tal ? Salveza, por favor. Non, du coup, c'était quelque chose d'assez important et ça m'a transformé. J'ai rencontré tellement de gens là-bas, le fait de devoir se débrouiller par soi-même dans certaines situations. Donc, on peut compter sur soi et sur certaines personnes également. Mais voilà, c'est quelque chose qui m'a beaucoup appris et je pense que ça m'a ouvert des portes par la suite.

  • Speaker #0

    Et après, tu as réitéré l'expérience. Est-ce que tu as eu besoin de repartir encore une fois pour te ressortir de cette zone de confort ?

  • Speaker #1

    D'une certaine manière, oui. Après, c'était différent. J'avais plus envie de découvrir un autre pays. C'est pour ça que je suis reparti au Nicaragua pendant six mois, en Amérique centrale. C'est plus dans un projet de bénévolat qui m'a apporté professionnellement aussi, parce qu'ensuite, j'ai beaucoup travaillé dans l'animation. Mais voilà, c'est vrai que... Ces expériences m'ont apporté beaucoup et j'en suis fier maintenant de ce que j'ai pu faire. De pouvoir voyager seul, dans certaines conditions, ce n'était pas forcément facile tous les jours. C'est vraiment quelque chose qui m'a apporté énormément de confiance en moi.

  • Speaker #0

    C'est déjà pas mal parce que moi, par exemple, je considère que j'ai toujours été quelqu'un qui avait confiance en elle, en tout cas mentalement, parce qu'autant poser les bases tout de suite. pour moi, je fais vraiment un distinguo entre ma confiance en moi mentale, psychologique et ma confiance en moi physique. Pour moi, c'est les opposés. Physiquement, j'ai vraiment très peu confiance en moi. Parce que mon rapport au corps est difficile, j'aime pas mon corps, etc. Par contre, psychologiquement, je trouve que j'ai confiance en moi. Je suis assez sereine là-dessus, même si ça se travaille tous les jours, même si c'est jamais parfait, etc. Et on fait des erreurs et tout et tout. Tu vois, les exemples que tu viens de donner de comment est-ce que tu le gères, genre moi partir à l'étranger où je ne connais personne, où je ne parle pas la langue et tout ça, c'est nietz, alors que pourtant j'estime avoir confiance en moi. Mais moi, de comment est-ce que je le gère, pour moi, ce n'est pas forcément me sortir de ma zone de confort, même si je le fais un peu, mais pas aussi fort. Après, forcément, on est tous différents et encore plus toi et moi. Mais ouais, effectivement, moi, je vais me sortir un petit peu de ma zone de confort. En tout cas, j'ai l'impression que c'est comme ça que je gère ma confiance en moi. C'est de me mettre des petits défis. Par exemple, on en parlera après, mais aussi c'est l'entourage qui peut aussi t'accompagner, t'aider, etc. En tout cas, planter une petite graine qui grandit. Et par exemple, toi, tu m'as vachement planté la graine du sport. Et de me pousser un petit peu à aller courir. à faire des trucs physiques, etc. Et tu es quelqu'un qui court beaucoup. Et du coup, j'ai eu envie d'essayer. Et en fait, aujourd'hui, je suis nulle. Franchement, je cours 10-20 minutes et je suis au bout du Rolls.

  • Speaker #1

    Tu valorises.

  • Speaker #0

    Mais le but, c'est que je l'ai fait. J'ai commencé à le faire. Et je sais qu'après chaque course, même si je n'ai couru que 10 minutes et que je suis au bout du Rolls, je suis fière de moi. Et du coup, ça m'amène de la conscience. Moi, j'ai l'impression que... comment est-ce que je gère la confiance ? C'est que je vais me planter des petites graines de fierté ou de reconnaissance envers moi-même qui vont me donner confiance en moi. Je ne sais pas si ce que je dis, c'est clair.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression que je suis complètement perché en disant ce que je dis, mais c'est vraiment comme ça que je le visualise et que je le vois. Par exemple, d'avoir adopté Batman, j'ai adopté Batman, donc Batman, c'est mon chien. Je l'ai adopté il y a quatre ans maintenant et je l'ai adopté seule. J'étais toute seule. Il n'y avait personne avec moi, je n'avais pas ma famille, j'étais célibataire à l'époque. Et du coup, d'avoir pris Batman toute seule, c'est une responsabilité, c'est un être vivant dont je dois m'occuper. C'est un chien qui a un passif compliqué. Donc, il y a de la rééducation, il y a à prendre en compte ses émotions, son environnement et tout ça. Et en fait, de l'accompagner comme ça au quotidien, ça m'a vachement donné confiance en moi aussi parce que je vois les résultats. Et je trouve que moi, en tout cas... C'est comme ça que je le gère. Et alors parfois, bah oui, j'ai pas confiance en moi. Parfois, t'es dans des situations ou face à des gens ou des trucs où t'as zéro confiance et tu te dis non mais j'y arriverai pas. Mais y'a d'autres fois où tu te dis bon bah si, là vas-y Pauline t'as assez travaillé pour, fais-toi confiance en fait. Et je trouve que cette phrase elle est hyper importante du fais-toi confiance.

  • Speaker #1

    Je te rejoins sur pas mal de choses. Le fait de se mettre des défis quotidiens, je pense que c'est quelque chose d'important, que ce soit des petites ou des grandes choses. Adopter un chien, ce n'est pas quelconque, vu son passif encore plus. Tu parlais du sport, et en effet, moi, c'est quelque chose qui m'a également donné pas mal de confiance en moi. J'en ai toujours fait dans ma vie, pas mal de sports collectifs avant. Mais c'est vrai que là, depuis quelques années, je cours beaucoup, je fais pas mal de trails. Déjà, ça m'apporte physiquement et mentalement. Je pense que c'est vraiment bénéfique pour ma santé mentale. Dès que je rentre d'une course, je me sens tellement bien et ça me vide l'esprit. Il y a quelque chose de stimulant et on a toujours envie d'aller un peu plus loin dans certains défis que je peux me lancer.

  • Speaker #0

    C'est gratifiant d'y arriver en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, c'était quelque chose que je n'aimais pas du tout faire à la base, courir. Je le faisais de temps en temps, des petits footings comme ça. Mais petit à petit, j'ai... pris goût et c'est vrai que le fait d'être seul, c'est introspectif aussi. Parce qu'on est seul avec soi, on peut douter, on peut penser qu'on ne va pas y arriver. On a souvent envie d'arrêter parce que physiquement, c'est parfois compliqué. Mais voilà, c'est très stimulant au final.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, là-dessus, on a deux façons de courir entre guillemets différentes. Toi, tu pars sans rien, sans musique, sans podcast, sans rien dans tes oreilles. Comme tu viens de le dire, c'est vraiment un moment d'introspection pour toi, où tu es dans ton effort et dans ta tête et tout. Alors que moi, pas du tout. Il ne faut vraiment pas que j'y pense. Je suis vraiment en mode, je prends un casque et je mets un podcast dans mes oreilles. En fait, j'écoute les gens parler, j'écoute ma respiration. Et c'est tout, parce que si justement, je pense que je commence à réfléchir, je vais m'arrêter. Je ne vais pas aller au bout.

  • Speaker #1

    Ouais. Après, c'est sûr qu'avant, j'aimais bien mettre de la musique. Maintenant, je le fais quasiment plus. C'est vrai que quand je suis en nature, j'aime bien juste essayer de... Je suis concentré sur mon effort, mais aussi pour en profiter un peu des paysages, des bruits de l'environnement dans lequel je suis.

  • Speaker #0

    Du coup, pour toi, les clés de la confiance en soi, ça serait quoi ? Sans forcément faire une liste, mais est-ce que toi, tu as des clés personnelles ou peut-être même générales ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est d'accepter les doutes et ne pas avoir peur des échecs aussi. Je pense que c'est quelque chose d'important dans la vie. Souvent, on se fait une montagne de certaines choses, alors que ça n'a pas lieu d'être, de relativiser, de pouvoir prendre du recul sur des aléas qui nous arrivent tous les jours, que ce soit professionnellement, personnellement. Bien sûr, il peut y avoir des choses graves et c'est difficile à gérer. Je pense qu'il n'y a pas d'échec que des expériences. Il y a une autre phrase que j'aime bien citer, c'est Nelson Mandela. Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends. Je pense que la vie est faite d'expériences. Et même si on a l'impression de se planter ou de mal faire les choses, le plus important, c'est le chemin qu'on entreprend et les choses qu'on a installées pour essayer de réaliser une action quelconque. Ça peut être n'importe quoi, on parlait de sport. que ce soit professionnel, que ce soit dans nos relations, de ne pas avoir peur de se planter. Je pense que ça, psychologiquement, c'est assez important. Et je disais un peu tout à l'heure de pouvoir lâcher prise. Moi, je suis quelqu'un qui n'avait pas trop confiance en moi et de pouvoir se fixer des objectifs réalisables dans notre vie, de tous les jours. Donc, savoir ce qu'on veut. Et pourquoi on le veut en fait ? Je pense que c'est quelque chose qui est important.

  • Speaker #0

    Moi je trouve que l'entourage aussi est hyper important dans les clés pour avoir confiance en soi. Je me trompe sûrement mais je trouve, en tout cas c'est ce que je pense aujourd'hui, moi je trouve qu'on se construit à 50% avec soi-même et à 50% avec les autres. Je pense que quand tu as eu des parents peut-être absents, quand tu étais petit, jeune... Quand t'as eu des parents qui étaient pas cool, violents ou autres, rabaissants, qui étaient pas là, quand t'avais du chagrin, quand t'avais de la peine, etc. En fait, je trouve que si tu grandis avec un entourage qui rejette tes émotions, tu peux pas avoir confiance en toi. Enfin, je pense que c'est très compliqué, tu vois, tu pars vraiment avec des bagages de confiance en toi un petit peu vides, tu vois. Et du coup, c'est pour ça que je trouve que l'entourage... Alors, je parle vachement de la famille là, mais ça peut aussi être à l'école, ça peut aussi être les copains que tu fais quand tu es plus jeune. Moi, je trouve vraiment que l'entourage, déjà, quand on est jeune, ça va donner une base à ta confiance en toi adulte.

  • Speaker #1

    Ça influence énormément, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. C'était le terme que je cherchais. Ça t'influence sur ta confiance en toi d'adulte. Après, je pense que la confiance en soi, elle fluctue tout au long de notre vie. Mais en tout cas, tu pars peut-être pas avec les mêmes bagages de quand t'as été... bien entouré que mal entouré et pas accepté ou rejeté ou etc. Et en grandissant, c'est pareil. À l'adolescence, c'est pareil. Physiquement, ton corps y change. T'as pas forcément confiance en toi non plus. T'es en train d'évoluer aussi dans ta tête, à apprendre un peu qui tu es, comment tu es, qu'est-ce que tu veux, c'est quoi tes valeurs ? Est-ce que c'est tes valeurs à toi ou est-ce que c'est les valeurs de tes parents ? Est-ce que t'es ok avec ça ? Moi, je trouve que c'est un moment, à l'enfance, l'adolescence où... C'est peut-être là où ta confiance en toi, elle est en train de se faire et de se construire. Et après, elle évolue aussi avec le temps, quand t'es adulte, où on met en place un petit peu tout ce qu'on a dit, qui est plus personnel, là, par contre.

  • Speaker #1

    C'est sûr que c'est des périodes où tu peux faire et défaire ta confiance en toi assez rapidement. Tu parlais du collège.

  • Speaker #0

    C'est une période dure, je trouve, le collège.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est l'âge un peu con. On est jugé en permanence. C'est vrai. Socialement, c'est compliqué. Moi, j'avais quand même une bonne base de copains, mais c'est vrai que je me sentais pas bien dans ma peau parce que j'étais un peu paumé. Je sais pas trop ce que je voulais faire plus tard. Les profs me rabaissaient un petit peu parce que j'étais un peu dans ma sphère, en fait. Et après, ça allait beaucoup mieux quand j'ai pu, voilà, le lycée, l'université, c'était vraiment des périodes intéressantes où j'ai rencontré beaucoup de personnes que je continue à voir actuellement. Donc oui, en effet, ce sont des périodes pas faciles et qui peuvent vite nous donner, briser notre confiance. Et tu parlais d'environnement familiaux ou amicaux tout à l'heure, c'est quelque chose qui est super important. Ça nous construit.

  • Speaker #0

    Mais même à l'âge adulte, je trouve ça important. Alors, bien sûr, après, à l'âge adulte, on fait nos propres choix. Que ça soit, on a le droit de dire stop à un membre de notre famille, de ne plus vouloir être lié avec lui. On a le droit de dire stop à une amitié parce qu'en fait, ça ne nous convient pas. Mais je trouve que pour savoir dire stop, il faut avoir confiance en soi, justement. Je trouve que c'est aussi une preuve d'avoir confiance en soi-même que de se dire ça, ça ne me convient pas. ça, je ne veux pas ça dans ma vie, ça, je ne suis pas d'accord avec, donc je ne le veux pas, donc je préfère te dire qu'on s'arrête là, tu vois. Et c'est comme dans un couple, en fait. Je trouve qu'il faut avoir de la confiance en soi, que de dire, là, on va s'arrêter, parce qu'en fait, ça ne va plus entre nous, ou en tout cas, moi, ça ne me convient pas de cette manière. Ou déjà, avoir confiance en soi, juste pour amorcer une discussion avant de parler de rupture, mais ça, c'est mon côté excessif.

  • Speaker #1

    Excessif, toi.

  • Speaker #0

    Mais déjà, c'est ça. ça demande du courage, mine de rien, d'amorcer des discussions qui ne sont pas toujours faciles. Parce que certes, je trouve que la confiance en soi, ça peut vachement être dans le côté positif d'avoir confiance en soi, de savoir se mettre en avant, de parler devant du monde, etc. Mais je trouve qu'il faut aussi avoir confiance en soi pour la partie négative.

  • Speaker #1

    Il y a pas mal de gens qui... Quand on les voit parler comme ça, qui sont très à l'aise socialement, mais ils n'ont pas forcément une grande confiance en eux-mêmes. C'est quelque chose que chacun juge de sa propre façon. Mais ça se travaille. Et le rapport aux autres est intéressant. En effet, je pense que j'ai beaucoup évolué. Je parlais de jugement tout à l'heure. Ou de la peur d'être... mis de côté ou ce genre de choses qu'on a pu tous ressentir au moins une fois dans sa vie. Et je pense que les choix que j'ai faits plus tard, les expériences que j'ai vécues m'ont complètement... Bon, il y a toujours un peu de... Ça reste toujours des fois actuel, forcément, mais maintenant, le regard des autres, je m'en cogne de plus en plus. C'est vrai que c'est pas quelque chose qui va me gêner. Et je pense que je suis de plus en plus en adéquation avec mes valeurs personnelles. Et ouais, je pense que j'ai vraiment gagné en confiance en moi, en évoluant. Et ouais, je sais pas trop ce que t'en penses, toi, si tu vois une évolution dans ta confiance, dans ton...

  • Speaker #0

    Ouais, en fait, j'ai l'impression que plus j'ai confiance en moi et plus je m'affirme. Alors après, c'est un peu délicat à dire comme ça, parce que j'ai toujours... Enfin, si on m'écoute et si on écoute mes proches, surtout ma famille, je me suis toujours affirmée, en fait. Depuis que je suis petite, je me suis toujours affirmée. J'ai toujours eu un caractère où j'ai toujours su dire oui ou non, en fait. Et c'est soit ça passe, soit ça passe pas. Et du coup, ouais, je pense que j'ai toujours eu confiance en moi. Mais comme je le disais un petit peu plus tôt dans l'épisode, psychologiquement. Genre, je sais ce que je veux, je sais où je veux aller, je sais les valeurs que je veux, ce que je prône, machin et tout. Ça, j'ai une confiance de fou. Par contre, physiquement, un grain de sable peut me défoncer. Enfin, peut défoncer ma confiance. Vraiment. Autant psychologiquement, je suis parfois un peu trop sûre de moi. Mais c'est vrai que je suis très sûre de moi psychologiquement sur ce que je suis, ce que je veux et tout. Par contre, physiquement, je ne le suis pas vraiment. C'est peut-être pas bien de dire ça sur Internet, mais vraiment, l'arme pour me toucher, c'est vraiment de m'atteindre physiquement et de me... De me critiquer physiquement, parce que là-dessus, je n'ai pas vraiment confiance en moi. Je ne suis pas à l'aise avec mon corps, je n'aime pas danser parce que je n'aime pas mon corps, je n'aime pas mettre mon corps en mouvement. J'ai du mal, alors ça vient de meux en mieux, mais j'ai du mal à m'habiller, à me trouver jolie dans des vêtements, à mettre des vêtements qui me mettent en valeur, où je me sens bien et tout. Alors parfois, je vais mettre des fringues et je vais me dire, waouh, trop bien, ça, ça me donne conscience, je me sens bien, je me sens belle et tout ça. Mais bon, c'est pas toujours le cas. Quand je mets mon legging bien moulant et mon débardeur pour aller courir, je me sens mais... horrible. Genre, vraiment, j'ai zéro confiance en moi. Et d'ailleurs, un des premiers trucs que je te disais dans mes arguments de ne pas faire de sport et de ne pas aller courir, c'est Mais non, mais du coup, c'est des vêtements, j'aime pas, je suis pas à l'aise, je veux pas que les gens me voient comme ça. En plus, je vais transpirer, j'aime pas, je transpire beaucoup, les gens, ils vont se moquer de moi dans la rue et tout et tout. Enfin, vraiment, ça a été un de mes premiers arguments à te dire Non, mais je transpire beaucoup, je veux pas que les gens voient ça.

  • Speaker #1

    Ouais, je me rappelle. On a de la chance d'habiter dans une ville où il y a beaucoup de sportifs. Donc, c'est vrai qu'on se fond dans la masse. assez bien quand même à Grenoble, c'est cool. Mais oui...

  • Speaker #0

    Alors qu'au final, les gens ne me regardent pas. Enfin, ils m'entendent parce que je souffre comme un bœuf. Mais ils ne regardent pas.

  • Speaker #1

    Non, mais même, c'est regarder après. Toi, tu es dans ton truc. C'est ce qui compte au final. Moi, je pense qu'inversement, physiquement, je me sentais en confiance. Mais mentalement, j'ai mis du temps à me trouver, à m'affirmer. que ce soit en public, j'avais toujours cette timidité un peu mal à vivre qui me retenait, où je pouvais me braquer facilement, me mettre en retrait complètement, parce que je me sentais pas à l'aise avec certaines personnes, parce qu'on partageait pas les mêmes choses, ou ce genre de choses, donc c'est vrai que je me mettais en retrait. Maintenant, je pense que je m'affirme, vraiment, et voilà, s'il y a quelqu'un qui me fait chier, je vais plus me taire en fait. Je pense que là... La vie est trop courte pour s'embêter avec des personnes avec qui on ne partage pas grand-chose. Tout en étant dans le respect, bien sûr, mais je pense que je me suis construit mentalement.

  • Speaker #0

    Tu as réussi à poser tes limites.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est passé par plein de choses. En effet, les rencontres, je parlais des voyages tout à l'heure, mais c'est quelque chose qui m'a... qui m'a énormément apporté, même des choses au quotidien que j'ai pu mettre en place. J'ai appris par exemple à jouer de la guitare du jour au lendemain quasiment, alors que pendant des années je refusais, mon père en fait énormément, il joue bien, et je crois qu'il me disait tu ne veux pas essayer ? Je lui ai dit non mais ça a l'air trop dur, c'est chiant, il faut apprendre les accords, ça fait mal aux doigts et au final je suis allé sur internet, j'ai regardé quelques vidéos, et petit à petit j'ai appris et je suis trop fier de moi en fait. pour un truc comme ça. C'est vraiment gratifiant de progresser et de se fixer des petits objectifs comme ça. Maintenant, je fais de la guitare et c'est cool. Je ne joue pas très bien, mais je m'en fous en fait.

  • Speaker #0

    Bah grave, on arrive à faire des guitares au voix.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement.

  • Speaker #0

    Ça, tu vois, c'est un regret. Je fais une petite aparté, mais tu m'as offert une guitare pour un de mes anniversaires parce que j'ai toujours voulu apprendre à jouer de la guitare. Et quand on s'est rencontrés, c'est un des premiers trucs qu'on a fait ensemble. Tu m'as appris à jouer deux, trois petits trucs à la guitare. Et du coup, tu m'en as offert une. Et ça, tu vois, c'est aussi un manque de confiance et sûrement aussi de persévérance du fait que je n'arrive pas à m'y mettre. Je m'y suis mise pendant genre deux mois. Et après, j'ai un peu laissé tomber. Et je ne sais pas si c'est un manque de confiance, de persévérance ou autre, parce que c'est vraiment un truc depuis que je suis jeune, j'ai envie de savoir jouer de la guitare pour m'accompagner moi-même au chant. Et pourtant, apparemment, ce n'est pas encore une assez bonne raison pour m'y mettre.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça viendra avec le temps. Après, je pense qu'il ne faut pas rester bloqué. Bon, OK, elle prend un peu la poussière, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu l'utilises ?

  • Speaker #1

    Je l'utilise un petit peu. Il faut la faire travailler un petit peu. Mais oui, peut-être qu'un jour, tu auras envie.

  • Speaker #0

    Mais je sais que ça, c'est un truc où ça m'apportera de la confiance en moi. Quand j'y arriverai, parce que forcément, ça va être un chemin difficile. Parce que comme tu dis, en fait, ça fait mal aux doigts. C'est compliqué. C'est pas inné, en tout cas pour toi comme pour moi, c'est pas inné de jouer de la guitare. Donc c'est un long apprentissage et je sais qu'une fois que j'aurai réussi, je serai vraiment méga contente et ça me donnera confiance en moi.

  • Speaker #1

    Mais il faut se lancer. Il faut se lancer, peut-être se fixer une routine en fait, en faire 5 minutes, 10 minutes tous les jours pour au début arriver à écrater quelques cordes, quelques accords. Parce que voilà, mais c'est vrai que...

  • Speaker #0

    C'est de la discipline.

  • Speaker #1

    La discipline. Et je pense que ça rejoint pas mal tout ce qu'on a dit. Se fixer des objectifs réalisables. Des choses qu'on peut accomplir en mettant des choses en place au quotidien. C'est comme ça qu'on progresse, qu'on acquiert de l'expérience, certaines capacités, certains potentiels qu'on peut développer. Que ce soit physiquement ou mentalement. De ne pas se mettre de limites et de ne pas avoir peur de se foirer.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais du coup, est-ce que pour toi, il y aurait des défauts ? à la confiance en soi. Moi, j'en vois un truc. Il y a des excès de confiance.

  • Speaker #1

    Des excès de confiance, oui, c'est sûr. Après, je ne sais pas trop comment on peut parler de... Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Si, parfois. Je dis si, parce que vraiment, je pense à moi et c'est testé et approuvé par moi-même. Parfois, il y a des excès de confiance. parfois tu as trop confiance en toi. Tu te dis non non mais si mais ça c'est bon vas-y je peux le faire, je sais faire, je vais le faire comme si, je vais le faire comme ça et tout. Et c'est même l'ego tu vois qui parle en disant si si je vais réussir, si si je vais le faire tu vas voir et en fait bah non c'est trop. Et bah soit tu peux te planter, soit tu peux te mettre en danger, soit bah aussi tu peux écraser un peu les autres autour de toi tu vois de ton excès de confiance. Je donne un exemple un peu bateau mais je trouve que ça image bien le truc. T'es en duo pour faire un exposé au lycée. T'as un excès de confiance. L'autre, ton binôme, il s'écrase un peu parce que toi, tu prends toute la place. Du coup, je trouve que c'est pas cool parce qu'en plus, toi, tu vas dire des erreurs, mais t'es tellement sûr de toi que si, si, c'est ça, je te dis, je suis sûr de moi, je suis sûr de moi, je suis sûr de moi. L'autre, au bout d'un moment, il va te dire, bon, ok, vas-y, je te fais confiance. Et puis, tu fais ta présentation devant le prof et là, le prof te dit, non, là, Pauline, vous avez dit n'importe quoi, c'est pas ça. Donc, du coup, tu vois, t'as déjà pas laissé de place à l'autre. Et en plus, tu l'as mis en échec par ta faute, parce que t'étais tellement sûr de toi que tu t'es dit Non, je vais pas vérifier. Non, c'est bon, je sais. Moi, je sais que ça peut m'arriver, tu vois. Et je pense que ça arrive à tout le monde, en vrai. Il n'y a rien de grave. Enfin, il n'y a rien de grave tant qu'on se met pas en danger.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Non, mais c'est marrant que tu cites cet exemple d'exposé, parce que moi, c'est vraiment quelque chose qui me faisait flipper. Je me rappelle à la fac en duo. Donc déjà, ça allait mieux pour moi parce que je n'étais pas tout seul. Tu es un peu en difficulté. En effet, tu peux te reposer. Mais ouais, du coup, j'ai fait une licence d'histoire et on avait un exposé sur la Mésopotamie devant peut-être, je ne sais pas, 70, 80 personnes. Et c'était un truc de fou. Après, quand tu es préparé, c'est vrai que ça te donne confiance. Tu sais que tu as bossé. Après, ça peut arriver de te planter, comme tu dis, d'avoir trop confiance en soi. Mais bon. Ce n'était pas le cas pour moi, en tout cas, à ce moment-là. Mais voilà, c'est... En effet, on peut... Moi, sur un autre terrain, ouais. Tu parlais de se mettre en danger. Je pense que j'ai eu un excès de confiance lors d'une randonnée où j'étais tout seul, qui se passait super bien. J'étais chaud comme jamais.

  • Speaker #0

    Il était chaud, les gars.

  • Speaker #1

    Et voilà, j'ai voulu faire un truc que je ne connaissais pas, où c'était marqué sentier dangereux pas marqué, tout ça. Je me suis dit bon ça va le faire, je suis en forme et tout ça et je me suis vite retrouvé en difficulté, en danger parce qu'en effet j'ai perdu le sentier et c'était à flanc de montagne du coup il y avait le vide à côté et j'ai pas fait le malin longtemps. Il faisait chaud, j'avais quasiment plus d'eau, j'ai appelé ma mère en mode maman je crois que j'ai fait une connerie, prépare-toi à appeler l'hélicoptère. Parce que vraiment, j'étais en train de m'accrocher à des branches, à des rochers. Et si je faisais un mauvais pas, je terminais 30 mètres plus bas. Et au final, j'ai réussi à faire marche arrière. Je ne suis pas allé jusqu'au bout de ma connerie, heureusement. Et voilà, je m'en suis sorti indemne. Mais j'étais dans un état d'épuisement assez intense au final. Et ouais, c'est un excès de confiance. Parce que je me sentais bien quand j'ai décidé de prendre ce chemin. Et au final, ce n'était pas le bon plan. En tout cas, peut-être pas seul. plus de préparation.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est ça le danger de l'excès de confiance en soi, c'est de mettre de côté les signaux qu'on peut nous envoyer. Alors là, c'était un signaux type panneau bien physique que tu as voulu ignorer en te disant non, mais c'est bon, vas-y, je le fais. Mais ça peut aussi être des signaux d'une personne qui te dit, attends, là, tu vas un peu trop loin ou autre. Mais je trouve que c'est ça, en fait, le danger de l'excès de confiance. C'est que... T'as tellement confiance en toi que ça écrase tout et que tu fais plus attention à ton entourage au final et à ce qui t'entoure.

  • Speaker #1

    Ouais, après, c'est vrai que c'est un équilibre à trouver. Comment se respecter soi tout en respectant les autres aussi et ne pas les mettre en difficulté ou les rabaisser. C'est pas facile. Ce qui fait de nous des humains et je pense qu'on jongle un peu tous les jours avec notre entourage, au travail. Voilà, c'est pas facile.

  • Speaker #0

    Et puis avec notre vécu aussi. C'est vrai qu'on n'a pas parlé de l'échec, mais d'avoir souvent et régulièrement des échecs qui peuvent être de notre fait ou non, dans la vie, ça te fait perdre confiance aussi. Ça, c'est des choses, quand tu les enchaînes, je veux dire, si tu enchaînes plusieurs échecs, dans ta semaine, ça peut être des plus ou moins gros échecs, mais tu en enchaînes plusieurs dans la semaine, dans le mois, ou alors tu te dis, je voulais faire ça et je n'ai pas réussi à le faire. Ça, c'est des trucs où ça te fait perdre confiance ?

  • Speaker #1

    Tout à l'heure, je disais qu'essayer d'envisager les échecs de manière positive, en effet, ce n'est pas facile. Ce n'est pas tout le temps simple. Quand on se prend des barrières dans la tronche, ce n'est pas facile, c'est sûr. Après, je pense que ça se travaille aussi. Plus on tombe, plus on accumule de l'expérience et plus on arrive à se relever aussi et d'outrepasser un peu ces difficultés. Si on ne connaît jamais d'échecs, je pense que... Bon... Au final...

  • Speaker #0

    Je pense que si tu ne connais jamais d'échec, là, ton excès de confiance, il doit être très présent quand même.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est impossible en fait. Après, chacun a sa propre échelle aussi au niveau des échecs. Qu'est-ce que c'est au final ?

  • Speaker #0

    Et des réussites aussi. Parce que pour certaines personnes qui peuvent avoir des maladies, comme de la dépression, de l'agoraphobie ou des choses comme ça, déjà mettre un pied dehors, c'est déjà hyper dur. Alors qu'un autre va te dire, non mais ça va, elle est sortie dans son jardin, tu vois. Bah oui, mais chacun voit midi à sa porte, comme on dit. Chacun ses réussites et ses challenges. Il n'y a pas de petite réussite, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, non, c'est clair.

  • Speaker #0

    On parlait un petit peu des autres tout à l'heure, de l'entourage et tout ça. Est-ce qu'avoir confiance en soi, c'est aussi avoir confiance dans les autres ?

  • Speaker #1

    Moi, je prendrais un peu la question... Dans le sens inverse. C'est-à-dire, si je n'ai pas confiance en moi, je ne peux pas avoir confiance avec les autres personnes, en fait. Oui,

  • Speaker #0

    je suis d'accord.

  • Speaker #1

    Si on n'est pas bien dans sa peau, si on manque de confiance en soi, c'est compliqué d'avoir des relations saines avec les autres. C'est là où il y a souvent des problèmes de communication. Ça peut être de la jalousie dans des rapports de couple, des choses comme ça. Je pense qu'on ne va pas être une... une bonne personne, entre guillemets, avec notre entourage, avec nos proches, ou avec des personnes qu'on croise comme ça, si on n'est pas bien, en fait. Je le vois plus de cette manière-là.

  • Speaker #0

    Oui, t'as raison. Je suis d'accord avec toi. Tu vois, comme je le disais un petit peu au début de l'épisode, de moi, de ma définition de la confiance en soi, c'est être en accord avec soi et avec ses valeurs. Et je pense que si t'as pas ça, effectivement, tu vas avoir du mal à faire confiance aux autres, en fait. Et comme tu dis, je trouve... que t'as donné un bon exemple, la jalousie, que ce soit en amitié, en amitié, en amour aussi, je vais y arriver, ça relève souvent d'un manque de confiance en soi, en fait. Quand t'es jaloux de quelqu'un, c'est que tu aimerais avoir ce que l'autre dégage, en fait, que toi, soi-disant, tu n'as pas. C'est pas toujours vrai, en plus. Mais je trouve que c'est un grand manque de confiance en soi, la jalousie.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord, en effet, ouais. Après, la confiance peut venir des autres aussi. Parce qu'on est bien entouré, parce qu'on a des personnes sur lesquelles on peut compter. Donc voilà, c'est quelque chose qui nous apporte également.

  • Speaker #0

    Et je trouve aussi que quand tu peux justement te reposer sur des gens à des moments où ça ne va pas, que ce soit physiquement ou mentalement, je trouve que de savoir sur qui tu peux compter, ça te donne aussi confiance en toi en te disant j'ai bien choisi J'ai su m'entourer.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas seul. Et en effet, j'ai fait un choix de personne, en fait, parce que la vie est faite de choix. Et de plus en plus, on ne choisit pas sa famille, comme on dit, mais on choisit nos amis. On sait quelles personnes elles sont. Et en effet, c'est important de pouvoir se reposer sur les autres. Et ça nous apporte de la confiance, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve ça gratifiant de te dire, je me suis bien entouré.

  • Speaker #1

    Il y avait quelque chose que soit on peut confondre... La confiance en soi et l'estime de soi.

  • Speaker #0

    Ok, c'est quoi pour toi les différences ?

  • Speaker #1

    La confiance, je pense qu'on en a pas mal parlé. Donc le fait d'être, de pouvoir engager des actions, surmonter les difficultés, toutes les choses qu'on peut mettre en place dans notre vie pour accumuler de la confiance. L'estime de soi, je vois plus comme un truc, la valeur que l'on se porte en tant que personne. Je ne sais pas si tu vois un peu l'opinion qu'on a vraiment sur soi, l'estimation de sa valeur, tu vois.

  • Speaker #0

    Oui, je vois. Je trouve que ça se confond un peu. Effectivement, c'est deux termes distincts.

  • Speaker #1

    Ça se confond et ça se complète. Je pense qu'une personne peut avoir beaucoup d'estime de soi, mais peu de confiance en soi et inversement.

  • Speaker #0

    Ah, moi, j'allais dire l'inverse. Je pense que tu peux avoir confiance en toi, mais peu d'estime de ta personne.

  • Speaker #1

    Je pense que ça va dans les deux sens.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Ou tu peux avoir les deux.

  • Speaker #0

    Et il y a débat.

  • Speaker #1

    Mais je pense que c'est important de préciser. Encore une fois, on n'est pas psychologue. Chacun a sa propre vision de ses termes. Même s'il y a quand même pas mal de travaux qui ont été faits. C'est vraiment quelque chose qui est de plus en plus présent dans la vie actuellement. On parle de plus en plus de santé mentale. Et ça fait partie de ça aussi, d'avoir confiance en soi.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, je trouve que d'aller se faire aider, c'est un petit pas vers la conscience en soi.

  • Speaker #1

    carrément c'est déjà accepté que ça va pas et qu'il y a des personnes qui sont là pour que ça aille mieux en effet c'est un pas, c'est un chemin je pense à la confiance on met en place, on met en chose, non ça va pas c'était pas les bonnes normes je vais la refaire, on met en place des choses on parlait d'objectifs réalisables tout à l'heure mais qui nous font avancer en fait dans la vie on n'a pas le choix,

  • Speaker #0

    il faut avancer on va pas en marche arrière juste un petit aparté parce que là ça me revient où je disais que j'avais peu confiance en moi physiquement surtout On a fait un épisode sur le tatouage avec des amis. Et typiquement, le tatouage est de beaucoup me tatouer, entre guillemets. c'est quelque chose qui me donne confiance en moi physiquement. Ça m'aide à assumer un petit peu plus mon corps, à aimer le montrer, à voir que les gens vont plus regarder les tatouages que mon corps au final, même s'ils sont en-dessus. Mais on va plus me faire des compliments sur les dessins et tout que sur mon corps en lui-même. Et ça, par exemple, c'est quelque chose que j'ai mis en place pour essayer d'avoir aussi plus confiance en moi physiquement. Donc, encore une fois, il n'y a pas de petites réussites, de petites victimes. Victoire, il n'y a pas de petits projets. Chacun fait comme il veut et comme il peut, surtout. C'est très bien dit. Je vous remercie d'avoir écouté cet épisode. Merci, Maël, d'y avoir participé.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas, sur Spotify ou directement sur Instagram, à venir partager votre avis sur ce que c'est pour vous, la confiance en soi. Savoir aussi répondre un petit peu au mini-débat, même si ça n'en était pas un du tout, la différence entre l'estime et la confiance de soi. Et puis, je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Merci d'avoir partagé ce moment avec nous. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à en parler autour de vous et sur les réseaux sociaux. Et pour rappel, le podcast à nous deux, c'est un mardi sur deux.

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Description

🚀 Pour ne louper aucune actus, venez suivre le podcast sur Instagram ! @anousdeuxpodcast


La confiance en soi c'est quand même quelque chose d'abstrait finalement. 🌟

On a un peu chacun notre vision de la chose, nos différences et nos mots à poser sur le sujet.


La différence entre confiance en soi et estime de soi, l'excès de confiance, comment avoir confiance en soi, l'impact des autres et de notre entourage dans la confiance en soi ? On aborde tout ça avec Maël.


💌 Si l'épisode vous a plus n'hésitez pas à me le faire savoir en laissant un commentaire, un like ou en le partageant autour de vous !


Pauline ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, bienvenue sur le podcast de Anoudeux. Est-ce que parfois vous vous demandez si vous avez confiance en vous ? Ça veut dire quoi ? Comment ça se ressent ? Est-ce qu'il y a différentes formes de confiance ? Comment est-ce que les autres le voient ? Et ça veut dire quoi, en fait, avoir confiance en soi ? Ça mène à quoi ? À où ? Pourquoi est-ce que c'est un sujet ? On en parle avec Maëlle aujourd'hui. Salut à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast. Je suis super contente de vous retrouver aujourd'hui. Comme vous avez pu l'entendre dans l'introduction, aujourd'hui, on va parler de confiance et notamment de confiance en soi. Je suis accompagnée de Maëlle. Et la première question que j'avais envie de poser à Maëlle pour lancer cet épisode, c'est pour toi, c'est quoi avoir confiance en soi ?

  • Speaker #1

    Bonjour à tous. Alors, pas facile comme question, mais pour moi, ça serait... De croire en ses capacités à engager des actions, à surmonter ses doutes, les difficultés de la vie. Et voilà, c'est un peu de cette manière que je résume la confiance en soi.

  • Speaker #0

    Elle est plutôt juste, je pense.

  • Speaker #1

    Après, je pense que chacun a sa propre définition.

  • Speaker #0

    Ça, je suis d'accord. C'est vrai que pour moi, la confiance en soi, c'est de se sentir en accord avec soi-même, avec ses valeurs, au quotidien ou dans des moments importants slash difficiles. Et c'est sentir surtout qu'on est juste envers nous-mêmes.

  • Speaker #1

    Oui, on a l'équation, comme tu disais, avec nos valeurs et avec la personne qu'on est.

  • Speaker #0

    C'est ça, sentir qu'on est à l'aise et tranquille avec ses émotions, ou avec ses actes ou ses paroles. Moi, j'ai l'impression, en tout cas pour moi, à mes yeux, la confiance en soi, c'est un peu ça. C'est se sentir vraiment à l'aise avec qui on est au final, et comment on l'est.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un peu le chemin qu'on entreprend pour accomplir des choses dans la vie.

  • Speaker #0

    Par contre, je trouve que ce n'est pas quelque chose d'inné. Ça s'apprend.

  • Speaker #1

    Ça se travaille quotidiennement.

  • Speaker #0

    Je pense qu'un bébé, quand il est né, il n'a pas confiance en lui. Ou alors, il n'a peut-être pas la conscience de ça. Tu vois, je n'en sais rien. Mais moi, je me dis que c'est quelque chose qu'on apprend, qu'on élève.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est vraiment quelque chose qui se travaille tous les jours. Et en effet, de par la vie, l'expérience qu'on accumule, ça peut nous permettre d'avoir davantage confiance en nous.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment est-ce que tu le gères, toi, dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Je dirais que moi, j'ai toujours un peu buté. pour acquérir de la confiance en moi. De par ma nature qui est plutôt timide et réservée, je pense que j'avais un peu peur d'être jugé par les autres pendant longtemps. C'est beaucoup moins le cas actuellement. Que ce soit à l'école, au collège, surtout, c'était pas forcément facile. J'étais toujours l'élève, je voulais pas être interrogé parce que j'avais peur de ce qu'on pouvait dire sur moi ou de par ma timidité. Je me faisais très petit dans la classe. J'ai détesté aller au tableau, surtout avec des choses que je ne maîtrisais pas.

  • Speaker #0

    Mais tu n'aimais pas aller au tableau, tu as un petit peu répondu à ma question, mais tu n'aimais pas aller au tableau par timidité et par manque de confiance en toi ou parce que tu ne connaissais pas le sujet sur lequel on t'interrogeait ?

  • Speaker #1

    Il y a un peu des deux, parce que je n'ai pas confiance en moi et parce que je pense qu'on a... On a tous le besoin de contrôler des choses, donc il y a forcément des choses qu'on maîtrise plus ou moins. Je pense que c'est important justement de lâcher prise et d'essayer de ne pas vouloir tout contrôler, parce que c'est plutôt un frein dans la vie. En tout cas, c'est ce que je pense. Après, j'avais besoin vraiment de sortir de ma zone de confort, de mon quotidien, pour trouver une confiance en mes capacités, qui me donne de la confiance en moi. Et ça, c'est vraiment quelque chose que je suis allé chercher, notamment pour... partant à l'étranger quand j'avais 24-25 ans. Je pense que c'est quelque chose qui m'a apporté énormément de pouvoir partir seul à l'étranger, vivre. Je suis parti en Espagne pendant huit mois et c'est vraiment une expérience qui m'a qui m'a enrichi et qui m'a apporté énormément de confiance en moi parce que j'avais besoin de sortir de ce train train quotidien et de pouvoir me confronter aux autres. dans un pays où je ne parlais pas la langue.

  • Speaker #0

    Ah oui, tu ne parlais pas du tout espagnol ?

  • Speaker #1

    Non, je suis arrivé, je parlais... Hola, ¿qué tal ? Salveza, por favor. Non, du coup, c'était quelque chose d'assez important et ça m'a transformé. J'ai rencontré tellement de gens là-bas, le fait de devoir se débrouiller par soi-même dans certaines situations. Donc, on peut compter sur soi et sur certaines personnes également. Mais voilà, c'est quelque chose qui m'a beaucoup appris et je pense que ça m'a ouvert des portes par la suite.

  • Speaker #0

    Et après, tu as réitéré l'expérience. Est-ce que tu as eu besoin de repartir encore une fois pour te ressortir de cette zone de confort ?

  • Speaker #1

    D'une certaine manière, oui. Après, c'était différent. J'avais plus envie de découvrir un autre pays. C'est pour ça que je suis reparti au Nicaragua pendant six mois, en Amérique centrale. C'est plus dans un projet de bénévolat qui m'a apporté professionnellement aussi, parce qu'ensuite, j'ai beaucoup travaillé dans l'animation. Mais voilà, c'est vrai que... Ces expériences m'ont apporté beaucoup et j'en suis fier maintenant de ce que j'ai pu faire. De pouvoir voyager seul, dans certaines conditions, ce n'était pas forcément facile tous les jours. C'est vraiment quelque chose qui m'a apporté énormément de confiance en moi.

  • Speaker #0

    C'est déjà pas mal parce que moi, par exemple, je considère que j'ai toujours été quelqu'un qui avait confiance en elle, en tout cas mentalement, parce qu'autant poser les bases tout de suite. pour moi, je fais vraiment un distinguo entre ma confiance en moi mentale, psychologique et ma confiance en moi physique. Pour moi, c'est les opposés. Physiquement, j'ai vraiment très peu confiance en moi. Parce que mon rapport au corps est difficile, j'aime pas mon corps, etc. Par contre, psychologiquement, je trouve que j'ai confiance en moi. Je suis assez sereine là-dessus, même si ça se travaille tous les jours, même si c'est jamais parfait, etc. Et on fait des erreurs et tout et tout. Tu vois, les exemples que tu viens de donner de comment est-ce que tu le gères, genre moi partir à l'étranger où je ne connais personne, où je ne parle pas la langue et tout ça, c'est nietz, alors que pourtant j'estime avoir confiance en moi. Mais moi, de comment est-ce que je le gère, pour moi, ce n'est pas forcément me sortir de ma zone de confort, même si je le fais un peu, mais pas aussi fort. Après, forcément, on est tous différents et encore plus toi et moi. Mais ouais, effectivement, moi, je vais me sortir un petit peu de ma zone de confort. En tout cas, j'ai l'impression que c'est comme ça que je gère ma confiance en moi. C'est de me mettre des petits défis. Par exemple, on en parlera après, mais aussi c'est l'entourage qui peut aussi t'accompagner, t'aider, etc. En tout cas, planter une petite graine qui grandit. Et par exemple, toi, tu m'as vachement planté la graine du sport. Et de me pousser un petit peu à aller courir. à faire des trucs physiques, etc. Et tu es quelqu'un qui court beaucoup. Et du coup, j'ai eu envie d'essayer. Et en fait, aujourd'hui, je suis nulle. Franchement, je cours 10-20 minutes et je suis au bout du Rolls.

  • Speaker #1

    Tu valorises.

  • Speaker #0

    Mais le but, c'est que je l'ai fait. J'ai commencé à le faire. Et je sais qu'après chaque course, même si je n'ai couru que 10 minutes et que je suis au bout du Rolls, je suis fière de moi. Et du coup, ça m'amène de la conscience. Moi, j'ai l'impression que... comment est-ce que je gère la confiance ? C'est que je vais me planter des petites graines de fierté ou de reconnaissance envers moi-même qui vont me donner confiance en moi. Je ne sais pas si ce que je dis, c'est clair.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression que je suis complètement perché en disant ce que je dis, mais c'est vraiment comme ça que je le visualise et que je le vois. Par exemple, d'avoir adopté Batman, j'ai adopté Batman, donc Batman, c'est mon chien. Je l'ai adopté il y a quatre ans maintenant et je l'ai adopté seule. J'étais toute seule. Il n'y avait personne avec moi, je n'avais pas ma famille, j'étais célibataire à l'époque. Et du coup, d'avoir pris Batman toute seule, c'est une responsabilité, c'est un être vivant dont je dois m'occuper. C'est un chien qui a un passif compliqué. Donc, il y a de la rééducation, il y a à prendre en compte ses émotions, son environnement et tout ça. Et en fait, de l'accompagner comme ça au quotidien, ça m'a vachement donné confiance en moi aussi parce que je vois les résultats. Et je trouve que moi, en tout cas... C'est comme ça que je le gère. Et alors parfois, bah oui, j'ai pas confiance en moi. Parfois, t'es dans des situations ou face à des gens ou des trucs où t'as zéro confiance et tu te dis non mais j'y arriverai pas. Mais y'a d'autres fois où tu te dis bon bah si, là vas-y Pauline t'as assez travaillé pour, fais-toi confiance en fait. Et je trouve que cette phrase elle est hyper importante du fais-toi confiance.

  • Speaker #1

    Je te rejoins sur pas mal de choses. Le fait de se mettre des défis quotidiens, je pense que c'est quelque chose d'important, que ce soit des petites ou des grandes choses. Adopter un chien, ce n'est pas quelconque, vu son passif encore plus. Tu parlais du sport, et en effet, moi, c'est quelque chose qui m'a également donné pas mal de confiance en moi. J'en ai toujours fait dans ma vie, pas mal de sports collectifs avant. Mais c'est vrai que là, depuis quelques années, je cours beaucoup, je fais pas mal de trails. Déjà, ça m'apporte physiquement et mentalement. Je pense que c'est vraiment bénéfique pour ma santé mentale. Dès que je rentre d'une course, je me sens tellement bien et ça me vide l'esprit. Il y a quelque chose de stimulant et on a toujours envie d'aller un peu plus loin dans certains défis que je peux me lancer.

  • Speaker #0

    C'est gratifiant d'y arriver en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, c'était quelque chose que je n'aimais pas du tout faire à la base, courir. Je le faisais de temps en temps, des petits footings comme ça. Mais petit à petit, j'ai... pris goût et c'est vrai que le fait d'être seul, c'est introspectif aussi. Parce qu'on est seul avec soi, on peut douter, on peut penser qu'on ne va pas y arriver. On a souvent envie d'arrêter parce que physiquement, c'est parfois compliqué. Mais voilà, c'est très stimulant au final.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, là-dessus, on a deux façons de courir entre guillemets différentes. Toi, tu pars sans rien, sans musique, sans podcast, sans rien dans tes oreilles. Comme tu viens de le dire, c'est vraiment un moment d'introspection pour toi, où tu es dans ton effort et dans ta tête et tout. Alors que moi, pas du tout. Il ne faut vraiment pas que j'y pense. Je suis vraiment en mode, je prends un casque et je mets un podcast dans mes oreilles. En fait, j'écoute les gens parler, j'écoute ma respiration. Et c'est tout, parce que si justement, je pense que je commence à réfléchir, je vais m'arrêter. Je ne vais pas aller au bout.

  • Speaker #1

    Ouais. Après, c'est sûr qu'avant, j'aimais bien mettre de la musique. Maintenant, je le fais quasiment plus. C'est vrai que quand je suis en nature, j'aime bien juste essayer de... Je suis concentré sur mon effort, mais aussi pour en profiter un peu des paysages, des bruits de l'environnement dans lequel je suis.

  • Speaker #0

    Du coup, pour toi, les clés de la confiance en soi, ça serait quoi ? Sans forcément faire une liste, mais est-ce que toi, tu as des clés personnelles ou peut-être même générales ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est d'accepter les doutes et ne pas avoir peur des échecs aussi. Je pense que c'est quelque chose d'important dans la vie. Souvent, on se fait une montagne de certaines choses, alors que ça n'a pas lieu d'être, de relativiser, de pouvoir prendre du recul sur des aléas qui nous arrivent tous les jours, que ce soit professionnellement, personnellement. Bien sûr, il peut y avoir des choses graves et c'est difficile à gérer. Je pense qu'il n'y a pas d'échec que des expériences. Il y a une autre phrase que j'aime bien citer, c'est Nelson Mandela. Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends. Je pense que la vie est faite d'expériences. Et même si on a l'impression de se planter ou de mal faire les choses, le plus important, c'est le chemin qu'on entreprend et les choses qu'on a installées pour essayer de réaliser une action quelconque. Ça peut être n'importe quoi, on parlait de sport. que ce soit professionnel, que ce soit dans nos relations, de ne pas avoir peur de se planter. Je pense que ça, psychologiquement, c'est assez important. Et je disais un peu tout à l'heure de pouvoir lâcher prise. Moi, je suis quelqu'un qui n'avait pas trop confiance en moi et de pouvoir se fixer des objectifs réalisables dans notre vie, de tous les jours. Donc, savoir ce qu'on veut. Et pourquoi on le veut en fait ? Je pense que c'est quelque chose qui est important.

  • Speaker #0

    Moi je trouve que l'entourage aussi est hyper important dans les clés pour avoir confiance en soi. Je me trompe sûrement mais je trouve, en tout cas c'est ce que je pense aujourd'hui, moi je trouve qu'on se construit à 50% avec soi-même et à 50% avec les autres. Je pense que quand tu as eu des parents peut-être absents, quand tu étais petit, jeune... Quand t'as eu des parents qui étaient pas cool, violents ou autres, rabaissants, qui étaient pas là, quand t'avais du chagrin, quand t'avais de la peine, etc. En fait, je trouve que si tu grandis avec un entourage qui rejette tes émotions, tu peux pas avoir confiance en toi. Enfin, je pense que c'est très compliqué, tu vois, tu pars vraiment avec des bagages de confiance en toi un petit peu vides, tu vois. Et du coup, c'est pour ça que je trouve que l'entourage... Alors, je parle vachement de la famille là, mais ça peut aussi être à l'école, ça peut aussi être les copains que tu fais quand tu es plus jeune. Moi, je trouve vraiment que l'entourage, déjà, quand on est jeune, ça va donner une base à ta confiance en toi adulte.

  • Speaker #1

    Ça influence énormément, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. C'était le terme que je cherchais. Ça t'influence sur ta confiance en toi d'adulte. Après, je pense que la confiance en soi, elle fluctue tout au long de notre vie. Mais en tout cas, tu pars peut-être pas avec les mêmes bagages de quand t'as été... bien entouré que mal entouré et pas accepté ou rejeté ou etc. Et en grandissant, c'est pareil. À l'adolescence, c'est pareil. Physiquement, ton corps y change. T'as pas forcément confiance en toi non plus. T'es en train d'évoluer aussi dans ta tête, à apprendre un peu qui tu es, comment tu es, qu'est-ce que tu veux, c'est quoi tes valeurs ? Est-ce que c'est tes valeurs à toi ou est-ce que c'est les valeurs de tes parents ? Est-ce que t'es ok avec ça ? Moi, je trouve que c'est un moment, à l'enfance, l'adolescence où... C'est peut-être là où ta confiance en toi, elle est en train de se faire et de se construire. Et après, elle évolue aussi avec le temps, quand t'es adulte, où on met en place un petit peu tout ce qu'on a dit, qui est plus personnel, là, par contre.

  • Speaker #1

    C'est sûr que c'est des périodes où tu peux faire et défaire ta confiance en toi assez rapidement. Tu parlais du collège.

  • Speaker #0

    C'est une période dure, je trouve, le collège.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est l'âge un peu con. On est jugé en permanence. C'est vrai. Socialement, c'est compliqué. Moi, j'avais quand même une bonne base de copains, mais c'est vrai que je me sentais pas bien dans ma peau parce que j'étais un peu paumé. Je sais pas trop ce que je voulais faire plus tard. Les profs me rabaissaient un petit peu parce que j'étais un peu dans ma sphère, en fait. Et après, ça allait beaucoup mieux quand j'ai pu, voilà, le lycée, l'université, c'était vraiment des périodes intéressantes où j'ai rencontré beaucoup de personnes que je continue à voir actuellement. Donc oui, en effet, ce sont des périodes pas faciles et qui peuvent vite nous donner, briser notre confiance. Et tu parlais d'environnement familiaux ou amicaux tout à l'heure, c'est quelque chose qui est super important. Ça nous construit.

  • Speaker #0

    Mais même à l'âge adulte, je trouve ça important. Alors, bien sûr, après, à l'âge adulte, on fait nos propres choix. Que ça soit, on a le droit de dire stop à un membre de notre famille, de ne plus vouloir être lié avec lui. On a le droit de dire stop à une amitié parce qu'en fait, ça ne nous convient pas. Mais je trouve que pour savoir dire stop, il faut avoir confiance en soi, justement. Je trouve que c'est aussi une preuve d'avoir confiance en soi-même que de se dire ça, ça ne me convient pas. ça, je ne veux pas ça dans ma vie, ça, je ne suis pas d'accord avec, donc je ne le veux pas, donc je préfère te dire qu'on s'arrête là, tu vois. Et c'est comme dans un couple, en fait. Je trouve qu'il faut avoir de la confiance en soi, que de dire, là, on va s'arrêter, parce qu'en fait, ça ne va plus entre nous, ou en tout cas, moi, ça ne me convient pas de cette manière. Ou déjà, avoir confiance en soi, juste pour amorcer une discussion avant de parler de rupture, mais ça, c'est mon côté excessif.

  • Speaker #1

    Excessif, toi.

  • Speaker #0

    Mais déjà, c'est ça. ça demande du courage, mine de rien, d'amorcer des discussions qui ne sont pas toujours faciles. Parce que certes, je trouve que la confiance en soi, ça peut vachement être dans le côté positif d'avoir confiance en soi, de savoir se mettre en avant, de parler devant du monde, etc. Mais je trouve qu'il faut aussi avoir confiance en soi pour la partie négative.

  • Speaker #1

    Il y a pas mal de gens qui... Quand on les voit parler comme ça, qui sont très à l'aise socialement, mais ils n'ont pas forcément une grande confiance en eux-mêmes. C'est quelque chose que chacun juge de sa propre façon. Mais ça se travaille. Et le rapport aux autres est intéressant. En effet, je pense que j'ai beaucoup évolué. Je parlais de jugement tout à l'heure. Ou de la peur d'être... mis de côté ou ce genre de choses qu'on a pu tous ressentir au moins une fois dans sa vie. Et je pense que les choix que j'ai faits plus tard, les expériences que j'ai vécues m'ont complètement... Bon, il y a toujours un peu de... Ça reste toujours des fois actuel, forcément, mais maintenant, le regard des autres, je m'en cogne de plus en plus. C'est vrai que c'est pas quelque chose qui va me gêner. Et je pense que je suis de plus en plus en adéquation avec mes valeurs personnelles. Et ouais, je pense que j'ai vraiment gagné en confiance en moi, en évoluant. Et ouais, je sais pas trop ce que t'en penses, toi, si tu vois une évolution dans ta confiance, dans ton...

  • Speaker #0

    Ouais, en fait, j'ai l'impression que plus j'ai confiance en moi et plus je m'affirme. Alors après, c'est un peu délicat à dire comme ça, parce que j'ai toujours... Enfin, si on m'écoute et si on écoute mes proches, surtout ma famille, je me suis toujours affirmée, en fait. Depuis que je suis petite, je me suis toujours affirmée. J'ai toujours eu un caractère où j'ai toujours su dire oui ou non, en fait. Et c'est soit ça passe, soit ça passe pas. Et du coup, ouais, je pense que j'ai toujours eu confiance en moi. Mais comme je le disais un petit peu plus tôt dans l'épisode, psychologiquement. Genre, je sais ce que je veux, je sais où je veux aller, je sais les valeurs que je veux, ce que je prône, machin et tout. Ça, j'ai une confiance de fou. Par contre, physiquement, un grain de sable peut me défoncer. Enfin, peut défoncer ma confiance. Vraiment. Autant psychologiquement, je suis parfois un peu trop sûre de moi. Mais c'est vrai que je suis très sûre de moi psychologiquement sur ce que je suis, ce que je veux et tout. Par contre, physiquement, je ne le suis pas vraiment. C'est peut-être pas bien de dire ça sur Internet, mais vraiment, l'arme pour me toucher, c'est vraiment de m'atteindre physiquement et de me... De me critiquer physiquement, parce que là-dessus, je n'ai pas vraiment confiance en moi. Je ne suis pas à l'aise avec mon corps, je n'aime pas danser parce que je n'aime pas mon corps, je n'aime pas mettre mon corps en mouvement. J'ai du mal, alors ça vient de meux en mieux, mais j'ai du mal à m'habiller, à me trouver jolie dans des vêtements, à mettre des vêtements qui me mettent en valeur, où je me sens bien et tout. Alors parfois, je vais mettre des fringues et je vais me dire, waouh, trop bien, ça, ça me donne conscience, je me sens bien, je me sens belle et tout ça. Mais bon, c'est pas toujours le cas. Quand je mets mon legging bien moulant et mon débardeur pour aller courir, je me sens mais... horrible. Genre, vraiment, j'ai zéro confiance en moi. Et d'ailleurs, un des premiers trucs que je te disais dans mes arguments de ne pas faire de sport et de ne pas aller courir, c'est Mais non, mais du coup, c'est des vêtements, j'aime pas, je suis pas à l'aise, je veux pas que les gens me voient comme ça. En plus, je vais transpirer, j'aime pas, je transpire beaucoup, les gens, ils vont se moquer de moi dans la rue et tout et tout. Enfin, vraiment, ça a été un de mes premiers arguments à te dire Non, mais je transpire beaucoup, je veux pas que les gens voient ça.

  • Speaker #1

    Ouais, je me rappelle. On a de la chance d'habiter dans une ville où il y a beaucoup de sportifs. Donc, c'est vrai qu'on se fond dans la masse. assez bien quand même à Grenoble, c'est cool. Mais oui...

  • Speaker #0

    Alors qu'au final, les gens ne me regardent pas. Enfin, ils m'entendent parce que je souffre comme un bœuf. Mais ils ne regardent pas.

  • Speaker #1

    Non, mais même, c'est regarder après. Toi, tu es dans ton truc. C'est ce qui compte au final. Moi, je pense qu'inversement, physiquement, je me sentais en confiance. Mais mentalement, j'ai mis du temps à me trouver, à m'affirmer. que ce soit en public, j'avais toujours cette timidité un peu mal à vivre qui me retenait, où je pouvais me braquer facilement, me mettre en retrait complètement, parce que je me sentais pas à l'aise avec certaines personnes, parce qu'on partageait pas les mêmes choses, ou ce genre de choses, donc c'est vrai que je me mettais en retrait. Maintenant, je pense que je m'affirme, vraiment, et voilà, s'il y a quelqu'un qui me fait chier, je vais plus me taire en fait. Je pense que là... La vie est trop courte pour s'embêter avec des personnes avec qui on ne partage pas grand-chose. Tout en étant dans le respect, bien sûr, mais je pense que je me suis construit mentalement.

  • Speaker #0

    Tu as réussi à poser tes limites.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est passé par plein de choses. En effet, les rencontres, je parlais des voyages tout à l'heure, mais c'est quelque chose qui m'a... qui m'a énormément apporté, même des choses au quotidien que j'ai pu mettre en place. J'ai appris par exemple à jouer de la guitare du jour au lendemain quasiment, alors que pendant des années je refusais, mon père en fait énormément, il joue bien, et je crois qu'il me disait tu ne veux pas essayer ? Je lui ai dit non mais ça a l'air trop dur, c'est chiant, il faut apprendre les accords, ça fait mal aux doigts et au final je suis allé sur internet, j'ai regardé quelques vidéos, et petit à petit j'ai appris et je suis trop fier de moi en fait. pour un truc comme ça. C'est vraiment gratifiant de progresser et de se fixer des petits objectifs comme ça. Maintenant, je fais de la guitare et c'est cool. Je ne joue pas très bien, mais je m'en fous en fait.

  • Speaker #0

    Bah grave, on arrive à faire des guitares au voix.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement.

  • Speaker #0

    Ça, tu vois, c'est un regret. Je fais une petite aparté, mais tu m'as offert une guitare pour un de mes anniversaires parce que j'ai toujours voulu apprendre à jouer de la guitare. Et quand on s'est rencontrés, c'est un des premiers trucs qu'on a fait ensemble. Tu m'as appris à jouer deux, trois petits trucs à la guitare. Et du coup, tu m'en as offert une. Et ça, tu vois, c'est aussi un manque de confiance et sûrement aussi de persévérance du fait que je n'arrive pas à m'y mettre. Je m'y suis mise pendant genre deux mois. Et après, j'ai un peu laissé tomber. Et je ne sais pas si c'est un manque de confiance, de persévérance ou autre, parce que c'est vraiment un truc depuis que je suis jeune, j'ai envie de savoir jouer de la guitare pour m'accompagner moi-même au chant. Et pourtant, apparemment, ce n'est pas encore une assez bonne raison pour m'y mettre.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça viendra avec le temps. Après, je pense qu'il ne faut pas rester bloqué. Bon, OK, elle prend un peu la poussière, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu l'utilises ?

  • Speaker #1

    Je l'utilise un petit peu. Il faut la faire travailler un petit peu. Mais oui, peut-être qu'un jour, tu auras envie.

  • Speaker #0

    Mais je sais que ça, c'est un truc où ça m'apportera de la confiance en moi. Quand j'y arriverai, parce que forcément, ça va être un chemin difficile. Parce que comme tu dis, en fait, ça fait mal aux doigts. C'est compliqué. C'est pas inné, en tout cas pour toi comme pour moi, c'est pas inné de jouer de la guitare. Donc c'est un long apprentissage et je sais qu'une fois que j'aurai réussi, je serai vraiment méga contente et ça me donnera confiance en moi.

  • Speaker #1

    Mais il faut se lancer. Il faut se lancer, peut-être se fixer une routine en fait, en faire 5 minutes, 10 minutes tous les jours pour au début arriver à écrater quelques cordes, quelques accords. Parce que voilà, mais c'est vrai que...

  • Speaker #0

    C'est de la discipline.

  • Speaker #1

    La discipline. Et je pense que ça rejoint pas mal tout ce qu'on a dit. Se fixer des objectifs réalisables. Des choses qu'on peut accomplir en mettant des choses en place au quotidien. C'est comme ça qu'on progresse, qu'on acquiert de l'expérience, certaines capacités, certains potentiels qu'on peut développer. Que ce soit physiquement ou mentalement. De ne pas se mettre de limites et de ne pas avoir peur de se foirer.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais du coup, est-ce que pour toi, il y aurait des défauts ? à la confiance en soi. Moi, j'en vois un truc. Il y a des excès de confiance.

  • Speaker #1

    Des excès de confiance, oui, c'est sûr. Après, je ne sais pas trop comment on peut parler de... Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Si, parfois. Je dis si, parce que vraiment, je pense à moi et c'est testé et approuvé par moi-même. Parfois, il y a des excès de confiance. parfois tu as trop confiance en toi. Tu te dis non non mais si mais ça c'est bon vas-y je peux le faire, je sais faire, je vais le faire comme si, je vais le faire comme ça et tout. Et c'est même l'ego tu vois qui parle en disant si si je vais réussir, si si je vais le faire tu vas voir et en fait bah non c'est trop. Et bah soit tu peux te planter, soit tu peux te mettre en danger, soit bah aussi tu peux écraser un peu les autres autour de toi tu vois de ton excès de confiance. Je donne un exemple un peu bateau mais je trouve que ça image bien le truc. T'es en duo pour faire un exposé au lycée. T'as un excès de confiance. L'autre, ton binôme, il s'écrase un peu parce que toi, tu prends toute la place. Du coup, je trouve que c'est pas cool parce qu'en plus, toi, tu vas dire des erreurs, mais t'es tellement sûr de toi que si, si, c'est ça, je te dis, je suis sûr de moi, je suis sûr de moi, je suis sûr de moi. L'autre, au bout d'un moment, il va te dire, bon, ok, vas-y, je te fais confiance. Et puis, tu fais ta présentation devant le prof et là, le prof te dit, non, là, Pauline, vous avez dit n'importe quoi, c'est pas ça. Donc, du coup, tu vois, t'as déjà pas laissé de place à l'autre. Et en plus, tu l'as mis en échec par ta faute, parce que t'étais tellement sûr de toi que tu t'es dit Non, je vais pas vérifier. Non, c'est bon, je sais. Moi, je sais que ça peut m'arriver, tu vois. Et je pense que ça arrive à tout le monde, en vrai. Il n'y a rien de grave. Enfin, il n'y a rien de grave tant qu'on se met pas en danger.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Non, mais c'est marrant que tu cites cet exemple d'exposé, parce que moi, c'est vraiment quelque chose qui me faisait flipper. Je me rappelle à la fac en duo. Donc déjà, ça allait mieux pour moi parce que je n'étais pas tout seul. Tu es un peu en difficulté. En effet, tu peux te reposer. Mais ouais, du coup, j'ai fait une licence d'histoire et on avait un exposé sur la Mésopotamie devant peut-être, je ne sais pas, 70, 80 personnes. Et c'était un truc de fou. Après, quand tu es préparé, c'est vrai que ça te donne confiance. Tu sais que tu as bossé. Après, ça peut arriver de te planter, comme tu dis, d'avoir trop confiance en soi. Mais bon. Ce n'était pas le cas pour moi, en tout cas, à ce moment-là. Mais voilà, c'est... En effet, on peut... Moi, sur un autre terrain, ouais. Tu parlais de se mettre en danger. Je pense que j'ai eu un excès de confiance lors d'une randonnée où j'étais tout seul, qui se passait super bien. J'étais chaud comme jamais.

  • Speaker #0

    Il était chaud, les gars.

  • Speaker #1

    Et voilà, j'ai voulu faire un truc que je ne connaissais pas, où c'était marqué sentier dangereux pas marqué, tout ça. Je me suis dit bon ça va le faire, je suis en forme et tout ça et je me suis vite retrouvé en difficulté, en danger parce qu'en effet j'ai perdu le sentier et c'était à flanc de montagne du coup il y avait le vide à côté et j'ai pas fait le malin longtemps. Il faisait chaud, j'avais quasiment plus d'eau, j'ai appelé ma mère en mode maman je crois que j'ai fait une connerie, prépare-toi à appeler l'hélicoptère. Parce que vraiment, j'étais en train de m'accrocher à des branches, à des rochers. Et si je faisais un mauvais pas, je terminais 30 mètres plus bas. Et au final, j'ai réussi à faire marche arrière. Je ne suis pas allé jusqu'au bout de ma connerie, heureusement. Et voilà, je m'en suis sorti indemne. Mais j'étais dans un état d'épuisement assez intense au final. Et ouais, c'est un excès de confiance. Parce que je me sentais bien quand j'ai décidé de prendre ce chemin. Et au final, ce n'était pas le bon plan. En tout cas, peut-être pas seul. plus de préparation.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est ça le danger de l'excès de confiance en soi, c'est de mettre de côté les signaux qu'on peut nous envoyer. Alors là, c'était un signaux type panneau bien physique que tu as voulu ignorer en te disant non, mais c'est bon, vas-y, je le fais. Mais ça peut aussi être des signaux d'une personne qui te dit, attends, là, tu vas un peu trop loin ou autre. Mais je trouve que c'est ça, en fait, le danger de l'excès de confiance. C'est que... T'as tellement confiance en toi que ça écrase tout et que tu fais plus attention à ton entourage au final et à ce qui t'entoure.

  • Speaker #1

    Ouais, après, c'est vrai que c'est un équilibre à trouver. Comment se respecter soi tout en respectant les autres aussi et ne pas les mettre en difficulté ou les rabaisser. C'est pas facile. Ce qui fait de nous des humains et je pense qu'on jongle un peu tous les jours avec notre entourage, au travail. Voilà, c'est pas facile.

  • Speaker #0

    Et puis avec notre vécu aussi. C'est vrai qu'on n'a pas parlé de l'échec, mais d'avoir souvent et régulièrement des échecs qui peuvent être de notre fait ou non, dans la vie, ça te fait perdre confiance aussi. Ça, c'est des choses, quand tu les enchaînes, je veux dire, si tu enchaînes plusieurs échecs, dans ta semaine, ça peut être des plus ou moins gros échecs, mais tu en enchaînes plusieurs dans la semaine, dans le mois, ou alors tu te dis, je voulais faire ça et je n'ai pas réussi à le faire. Ça, c'est des trucs où ça te fait perdre confiance ?

  • Speaker #1

    Tout à l'heure, je disais qu'essayer d'envisager les échecs de manière positive, en effet, ce n'est pas facile. Ce n'est pas tout le temps simple. Quand on se prend des barrières dans la tronche, ce n'est pas facile, c'est sûr. Après, je pense que ça se travaille aussi. Plus on tombe, plus on accumule de l'expérience et plus on arrive à se relever aussi et d'outrepasser un peu ces difficultés. Si on ne connaît jamais d'échecs, je pense que... Bon... Au final...

  • Speaker #0

    Je pense que si tu ne connais jamais d'échec, là, ton excès de confiance, il doit être très présent quand même.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est impossible en fait. Après, chacun a sa propre échelle aussi au niveau des échecs. Qu'est-ce que c'est au final ?

  • Speaker #0

    Et des réussites aussi. Parce que pour certaines personnes qui peuvent avoir des maladies, comme de la dépression, de l'agoraphobie ou des choses comme ça, déjà mettre un pied dehors, c'est déjà hyper dur. Alors qu'un autre va te dire, non mais ça va, elle est sortie dans son jardin, tu vois. Bah oui, mais chacun voit midi à sa porte, comme on dit. Chacun ses réussites et ses challenges. Il n'y a pas de petite réussite, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, non, c'est clair.

  • Speaker #0

    On parlait un petit peu des autres tout à l'heure, de l'entourage et tout ça. Est-ce qu'avoir confiance en soi, c'est aussi avoir confiance dans les autres ?

  • Speaker #1

    Moi, je prendrais un peu la question... Dans le sens inverse. C'est-à-dire, si je n'ai pas confiance en moi, je ne peux pas avoir confiance avec les autres personnes, en fait. Oui,

  • Speaker #0

    je suis d'accord.

  • Speaker #1

    Si on n'est pas bien dans sa peau, si on manque de confiance en soi, c'est compliqué d'avoir des relations saines avec les autres. C'est là où il y a souvent des problèmes de communication. Ça peut être de la jalousie dans des rapports de couple, des choses comme ça. Je pense qu'on ne va pas être une... une bonne personne, entre guillemets, avec notre entourage, avec nos proches, ou avec des personnes qu'on croise comme ça, si on n'est pas bien, en fait. Je le vois plus de cette manière-là.

  • Speaker #0

    Oui, t'as raison. Je suis d'accord avec toi. Tu vois, comme je le disais un petit peu au début de l'épisode, de moi, de ma définition de la confiance en soi, c'est être en accord avec soi et avec ses valeurs. Et je pense que si t'as pas ça, effectivement, tu vas avoir du mal à faire confiance aux autres, en fait. Et comme tu dis, je trouve... que t'as donné un bon exemple, la jalousie, que ce soit en amitié, en amitié, en amour aussi, je vais y arriver, ça relève souvent d'un manque de confiance en soi, en fait. Quand t'es jaloux de quelqu'un, c'est que tu aimerais avoir ce que l'autre dégage, en fait, que toi, soi-disant, tu n'as pas. C'est pas toujours vrai, en plus. Mais je trouve que c'est un grand manque de confiance en soi, la jalousie.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord, en effet, ouais. Après, la confiance peut venir des autres aussi. Parce qu'on est bien entouré, parce qu'on a des personnes sur lesquelles on peut compter. Donc voilà, c'est quelque chose qui nous apporte également.

  • Speaker #0

    Et je trouve aussi que quand tu peux justement te reposer sur des gens à des moments où ça ne va pas, que ce soit physiquement ou mentalement, je trouve que de savoir sur qui tu peux compter, ça te donne aussi confiance en toi en te disant j'ai bien choisi J'ai su m'entourer.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas seul. Et en effet, j'ai fait un choix de personne, en fait, parce que la vie est faite de choix. Et de plus en plus, on ne choisit pas sa famille, comme on dit, mais on choisit nos amis. On sait quelles personnes elles sont. Et en effet, c'est important de pouvoir se reposer sur les autres. Et ça nous apporte de la confiance, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve ça gratifiant de te dire, je me suis bien entouré.

  • Speaker #1

    Il y avait quelque chose que soit on peut confondre... La confiance en soi et l'estime de soi.

  • Speaker #0

    Ok, c'est quoi pour toi les différences ?

  • Speaker #1

    La confiance, je pense qu'on en a pas mal parlé. Donc le fait d'être, de pouvoir engager des actions, surmonter les difficultés, toutes les choses qu'on peut mettre en place dans notre vie pour accumuler de la confiance. L'estime de soi, je vois plus comme un truc, la valeur que l'on se porte en tant que personne. Je ne sais pas si tu vois un peu l'opinion qu'on a vraiment sur soi, l'estimation de sa valeur, tu vois.

  • Speaker #0

    Oui, je vois. Je trouve que ça se confond un peu. Effectivement, c'est deux termes distincts.

  • Speaker #1

    Ça se confond et ça se complète. Je pense qu'une personne peut avoir beaucoup d'estime de soi, mais peu de confiance en soi et inversement.

  • Speaker #0

    Ah, moi, j'allais dire l'inverse. Je pense que tu peux avoir confiance en toi, mais peu d'estime de ta personne.

  • Speaker #1

    Je pense que ça va dans les deux sens.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Ou tu peux avoir les deux.

  • Speaker #0

    Et il y a débat.

  • Speaker #1

    Mais je pense que c'est important de préciser. Encore une fois, on n'est pas psychologue. Chacun a sa propre vision de ses termes. Même s'il y a quand même pas mal de travaux qui ont été faits. C'est vraiment quelque chose qui est de plus en plus présent dans la vie actuellement. On parle de plus en plus de santé mentale. Et ça fait partie de ça aussi, d'avoir confiance en soi.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, je trouve que d'aller se faire aider, c'est un petit pas vers la conscience en soi.

  • Speaker #1

    carrément c'est déjà accepté que ça va pas et qu'il y a des personnes qui sont là pour que ça aille mieux en effet c'est un pas, c'est un chemin je pense à la confiance on met en place, on met en chose, non ça va pas c'était pas les bonnes normes je vais la refaire, on met en place des choses on parlait d'objectifs réalisables tout à l'heure mais qui nous font avancer en fait dans la vie on n'a pas le choix,

  • Speaker #0

    il faut avancer on va pas en marche arrière juste un petit aparté parce que là ça me revient où je disais que j'avais peu confiance en moi physiquement surtout On a fait un épisode sur le tatouage avec des amis. Et typiquement, le tatouage est de beaucoup me tatouer, entre guillemets. c'est quelque chose qui me donne confiance en moi physiquement. Ça m'aide à assumer un petit peu plus mon corps, à aimer le montrer, à voir que les gens vont plus regarder les tatouages que mon corps au final, même s'ils sont en-dessus. Mais on va plus me faire des compliments sur les dessins et tout que sur mon corps en lui-même. Et ça, par exemple, c'est quelque chose que j'ai mis en place pour essayer d'avoir aussi plus confiance en moi physiquement. Donc, encore une fois, il n'y a pas de petites réussites, de petites victimes. Victoire, il n'y a pas de petits projets. Chacun fait comme il veut et comme il peut, surtout. C'est très bien dit. Je vous remercie d'avoir écouté cet épisode. Merci, Maël, d'y avoir participé.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas, sur Spotify ou directement sur Instagram, à venir partager votre avis sur ce que c'est pour vous, la confiance en soi. Savoir aussi répondre un petit peu au mini-débat, même si ça n'en était pas un du tout, la différence entre l'estime et la confiance de soi. Et puis, je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Merci d'avoir partagé ce moment avec nous. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à en parler autour de vous et sur les réseaux sociaux. Et pour rappel, le podcast à nous deux, c'est un mardi sur deux.

Description

🚀 Pour ne louper aucune actus, venez suivre le podcast sur Instagram ! @anousdeuxpodcast


La confiance en soi c'est quand même quelque chose d'abstrait finalement. 🌟

On a un peu chacun notre vision de la chose, nos différences et nos mots à poser sur le sujet.


La différence entre confiance en soi et estime de soi, l'excès de confiance, comment avoir confiance en soi, l'impact des autres et de notre entourage dans la confiance en soi ? On aborde tout ça avec Maël.


💌 Si l'épisode vous a plus n'hésitez pas à me le faire savoir en laissant un commentaire, un like ou en le partageant autour de vous !


Pauline ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, bienvenue sur le podcast de Anoudeux. Est-ce que parfois vous vous demandez si vous avez confiance en vous ? Ça veut dire quoi ? Comment ça se ressent ? Est-ce qu'il y a différentes formes de confiance ? Comment est-ce que les autres le voient ? Et ça veut dire quoi, en fait, avoir confiance en soi ? Ça mène à quoi ? À où ? Pourquoi est-ce que c'est un sujet ? On en parle avec Maëlle aujourd'hui. Salut à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast. Je suis super contente de vous retrouver aujourd'hui. Comme vous avez pu l'entendre dans l'introduction, aujourd'hui, on va parler de confiance et notamment de confiance en soi. Je suis accompagnée de Maëlle. Et la première question que j'avais envie de poser à Maëlle pour lancer cet épisode, c'est pour toi, c'est quoi avoir confiance en soi ?

  • Speaker #1

    Bonjour à tous. Alors, pas facile comme question, mais pour moi, ça serait... De croire en ses capacités à engager des actions, à surmonter ses doutes, les difficultés de la vie. Et voilà, c'est un peu de cette manière que je résume la confiance en soi.

  • Speaker #0

    Elle est plutôt juste, je pense.

  • Speaker #1

    Après, je pense que chacun a sa propre définition.

  • Speaker #0

    Ça, je suis d'accord. C'est vrai que pour moi, la confiance en soi, c'est de se sentir en accord avec soi-même, avec ses valeurs, au quotidien ou dans des moments importants slash difficiles. Et c'est sentir surtout qu'on est juste envers nous-mêmes.

  • Speaker #1

    Oui, on a l'équation, comme tu disais, avec nos valeurs et avec la personne qu'on est.

  • Speaker #0

    C'est ça, sentir qu'on est à l'aise et tranquille avec ses émotions, ou avec ses actes ou ses paroles. Moi, j'ai l'impression, en tout cas pour moi, à mes yeux, la confiance en soi, c'est un peu ça. C'est se sentir vraiment à l'aise avec qui on est au final, et comment on l'est.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un peu le chemin qu'on entreprend pour accomplir des choses dans la vie.

  • Speaker #0

    Par contre, je trouve que ce n'est pas quelque chose d'inné. Ça s'apprend.

  • Speaker #1

    Ça se travaille quotidiennement.

  • Speaker #0

    Je pense qu'un bébé, quand il est né, il n'a pas confiance en lui. Ou alors, il n'a peut-être pas la conscience de ça. Tu vois, je n'en sais rien. Mais moi, je me dis que c'est quelque chose qu'on apprend, qu'on élève.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est vraiment quelque chose qui se travaille tous les jours. Et en effet, de par la vie, l'expérience qu'on accumule, ça peut nous permettre d'avoir davantage confiance en nous.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment est-ce que tu le gères, toi, dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Je dirais que moi, j'ai toujours un peu buté. pour acquérir de la confiance en moi. De par ma nature qui est plutôt timide et réservée, je pense que j'avais un peu peur d'être jugé par les autres pendant longtemps. C'est beaucoup moins le cas actuellement. Que ce soit à l'école, au collège, surtout, c'était pas forcément facile. J'étais toujours l'élève, je voulais pas être interrogé parce que j'avais peur de ce qu'on pouvait dire sur moi ou de par ma timidité. Je me faisais très petit dans la classe. J'ai détesté aller au tableau, surtout avec des choses que je ne maîtrisais pas.

  • Speaker #0

    Mais tu n'aimais pas aller au tableau, tu as un petit peu répondu à ma question, mais tu n'aimais pas aller au tableau par timidité et par manque de confiance en toi ou parce que tu ne connaissais pas le sujet sur lequel on t'interrogeait ?

  • Speaker #1

    Il y a un peu des deux, parce que je n'ai pas confiance en moi et parce que je pense qu'on a... On a tous le besoin de contrôler des choses, donc il y a forcément des choses qu'on maîtrise plus ou moins. Je pense que c'est important justement de lâcher prise et d'essayer de ne pas vouloir tout contrôler, parce que c'est plutôt un frein dans la vie. En tout cas, c'est ce que je pense. Après, j'avais besoin vraiment de sortir de ma zone de confort, de mon quotidien, pour trouver une confiance en mes capacités, qui me donne de la confiance en moi. Et ça, c'est vraiment quelque chose que je suis allé chercher, notamment pour... partant à l'étranger quand j'avais 24-25 ans. Je pense que c'est quelque chose qui m'a apporté énormément de pouvoir partir seul à l'étranger, vivre. Je suis parti en Espagne pendant huit mois et c'est vraiment une expérience qui m'a qui m'a enrichi et qui m'a apporté énormément de confiance en moi parce que j'avais besoin de sortir de ce train train quotidien et de pouvoir me confronter aux autres. dans un pays où je ne parlais pas la langue.

  • Speaker #0

    Ah oui, tu ne parlais pas du tout espagnol ?

  • Speaker #1

    Non, je suis arrivé, je parlais... Hola, ¿qué tal ? Salveza, por favor. Non, du coup, c'était quelque chose d'assez important et ça m'a transformé. J'ai rencontré tellement de gens là-bas, le fait de devoir se débrouiller par soi-même dans certaines situations. Donc, on peut compter sur soi et sur certaines personnes également. Mais voilà, c'est quelque chose qui m'a beaucoup appris et je pense que ça m'a ouvert des portes par la suite.

  • Speaker #0

    Et après, tu as réitéré l'expérience. Est-ce que tu as eu besoin de repartir encore une fois pour te ressortir de cette zone de confort ?

  • Speaker #1

    D'une certaine manière, oui. Après, c'était différent. J'avais plus envie de découvrir un autre pays. C'est pour ça que je suis reparti au Nicaragua pendant six mois, en Amérique centrale. C'est plus dans un projet de bénévolat qui m'a apporté professionnellement aussi, parce qu'ensuite, j'ai beaucoup travaillé dans l'animation. Mais voilà, c'est vrai que... Ces expériences m'ont apporté beaucoup et j'en suis fier maintenant de ce que j'ai pu faire. De pouvoir voyager seul, dans certaines conditions, ce n'était pas forcément facile tous les jours. C'est vraiment quelque chose qui m'a apporté énormément de confiance en moi.

  • Speaker #0

    C'est déjà pas mal parce que moi, par exemple, je considère que j'ai toujours été quelqu'un qui avait confiance en elle, en tout cas mentalement, parce qu'autant poser les bases tout de suite. pour moi, je fais vraiment un distinguo entre ma confiance en moi mentale, psychologique et ma confiance en moi physique. Pour moi, c'est les opposés. Physiquement, j'ai vraiment très peu confiance en moi. Parce que mon rapport au corps est difficile, j'aime pas mon corps, etc. Par contre, psychologiquement, je trouve que j'ai confiance en moi. Je suis assez sereine là-dessus, même si ça se travaille tous les jours, même si c'est jamais parfait, etc. Et on fait des erreurs et tout et tout. Tu vois, les exemples que tu viens de donner de comment est-ce que tu le gères, genre moi partir à l'étranger où je ne connais personne, où je ne parle pas la langue et tout ça, c'est nietz, alors que pourtant j'estime avoir confiance en moi. Mais moi, de comment est-ce que je le gère, pour moi, ce n'est pas forcément me sortir de ma zone de confort, même si je le fais un peu, mais pas aussi fort. Après, forcément, on est tous différents et encore plus toi et moi. Mais ouais, effectivement, moi, je vais me sortir un petit peu de ma zone de confort. En tout cas, j'ai l'impression que c'est comme ça que je gère ma confiance en moi. C'est de me mettre des petits défis. Par exemple, on en parlera après, mais aussi c'est l'entourage qui peut aussi t'accompagner, t'aider, etc. En tout cas, planter une petite graine qui grandit. Et par exemple, toi, tu m'as vachement planté la graine du sport. Et de me pousser un petit peu à aller courir. à faire des trucs physiques, etc. Et tu es quelqu'un qui court beaucoup. Et du coup, j'ai eu envie d'essayer. Et en fait, aujourd'hui, je suis nulle. Franchement, je cours 10-20 minutes et je suis au bout du Rolls.

  • Speaker #1

    Tu valorises.

  • Speaker #0

    Mais le but, c'est que je l'ai fait. J'ai commencé à le faire. Et je sais qu'après chaque course, même si je n'ai couru que 10 minutes et que je suis au bout du Rolls, je suis fière de moi. Et du coup, ça m'amène de la conscience. Moi, j'ai l'impression que... comment est-ce que je gère la confiance ? C'est que je vais me planter des petites graines de fierté ou de reconnaissance envers moi-même qui vont me donner confiance en moi. Je ne sais pas si ce que je dis, c'est clair.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression que je suis complètement perché en disant ce que je dis, mais c'est vraiment comme ça que je le visualise et que je le vois. Par exemple, d'avoir adopté Batman, j'ai adopté Batman, donc Batman, c'est mon chien. Je l'ai adopté il y a quatre ans maintenant et je l'ai adopté seule. J'étais toute seule. Il n'y avait personne avec moi, je n'avais pas ma famille, j'étais célibataire à l'époque. Et du coup, d'avoir pris Batman toute seule, c'est une responsabilité, c'est un être vivant dont je dois m'occuper. C'est un chien qui a un passif compliqué. Donc, il y a de la rééducation, il y a à prendre en compte ses émotions, son environnement et tout ça. Et en fait, de l'accompagner comme ça au quotidien, ça m'a vachement donné confiance en moi aussi parce que je vois les résultats. Et je trouve que moi, en tout cas... C'est comme ça que je le gère. Et alors parfois, bah oui, j'ai pas confiance en moi. Parfois, t'es dans des situations ou face à des gens ou des trucs où t'as zéro confiance et tu te dis non mais j'y arriverai pas. Mais y'a d'autres fois où tu te dis bon bah si, là vas-y Pauline t'as assez travaillé pour, fais-toi confiance en fait. Et je trouve que cette phrase elle est hyper importante du fais-toi confiance.

  • Speaker #1

    Je te rejoins sur pas mal de choses. Le fait de se mettre des défis quotidiens, je pense que c'est quelque chose d'important, que ce soit des petites ou des grandes choses. Adopter un chien, ce n'est pas quelconque, vu son passif encore plus. Tu parlais du sport, et en effet, moi, c'est quelque chose qui m'a également donné pas mal de confiance en moi. J'en ai toujours fait dans ma vie, pas mal de sports collectifs avant. Mais c'est vrai que là, depuis quelques années, je cours beaucoup, je fais pas mal de trails. Déjà, ça m'apporte physiquement et mentalement. Je pense que c'est vraiment bénéfique pour ma santé mentale. Dès que je rentre d'une course, je me sens tellement bien et ça me vide l'esprit. Il y a quelque chose de stimulant et on a toujours envie d'aller un peu plus loin dans certains défis que je peux me lancer.

  • Speaker #0

    C'est gratifiant d'y arriver en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, c'était quelque chose que je n'aimais pas du tout faire à la base, courir. Je le faisais de temps en temps, des petits footings comme ça. Mais petit à petit, j'ai... pris goût et c'est vrai que le fait d'être seul, c'est introspectif aussi. Parce qu'on est seul avec soi, on peut douter, on peut penser qu'on ne va pas y arriver. On a souvent envie d'arrêter parce que physiquement, c'est parfois compliqué. Mais voilà, c'est très stimulant au final.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, là-dessus, on a deux façons de courir entre guillemets différentes. Toi, tu pars sans rien, sans musique, sans podcast, sans rien dans tes oreilles. Comme tu viens de le dire, c'est vraiment un moment d'introspection pour toi, où tu es dans ton effort et dans ta tête et tout. Alors que moi, pas du tout. Il ne faut vraiment pas que j'y pense. Je suis vraiment en mode, je prends un casque et je mets un podcast dans mes oreilles. En fait, j'écoute les gens parler, j'écoute ma respiration. Et c'est tout, parce que si justement, je pense que je commence à réfléchir, je vais m'arrêter. Je ne vais pas aller au bout.

  • Speaker #1

    Ouais. Après, c'est sûr qu'avant, j'aimais bien mettre de la musique. Maintenant, je le fais quasiment plus. C'est vrai que quand je suis en nature, j'aime bien juste essayer de... Je suis concentré sur mon effort, mais aussi pour en profiter un peu des paysages, des bruits de l'environnement dans lequel je suis.

  • Speaker #0

    Du coup, pour toi, les clés de la confiance en soi, ça serait quoi ? Sans forcément faire une liste, mais est-ce que toi, tu as des clés personnelles ou peut-être même générales ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est d'accepter les doutes et ne pas avoir peur des échecs aussi. Je pense que c'est quelque chose d'important dans la vie. Souvent, on se fait une montagne de certaines choses, alors que ça n'a pas lieu d'être, de relativiser, de pouvoir prendre du recul sur des aléas qui nous arrivent tous les jours, que ce soit professionnellement, personnellement. Bien sûr, il peut y avoir des choses graves et c'est difficile à gérer. Je pense qu'il n'y a pas d'échec que des expériences. Il y a une autre phrase que j'aime bien citer, c'est Nelson Mandela. Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends. Je pense que la vie est faite d'expériences. Et même si on a l'impression de se planter ou de mal faire les choses, le plus important, c'est le chemin qu'on entreprend et les choses qu'on a installées pour essayer de réaliser une action quelconque. Ça peut être n'importe quoi, on parlait de sport. que ce soit professionnel, que ce soit dans nos relations, de ne pas avoir peur de se planter. Je pense que ça, psychologiquement, c'est assez important. Et je disais un peu tout à l'heure de pouvoir lâcher prise. Moi, je suis quelqu'un qui n'avait pas trop confiance en moi et de pouvoir se fixer des objectifs réalisables dans notre vie, de tous les jours. Donc, savoir ce qu'on veut. Et pourquoi on le veut en fait ? Je pense que c'est quelque chose qui est important.

  • Speaker #0

    Moi je trouve que l'entourage aussi est hyper important dans les clés pour avoir confiance en soi. Je me trompe sûrement mais je trouve, en tout cas c'est ce que je pense aujourd'hui, moi je trouve qu'on se construit à 50% avec soi-même et à 50% avec les autres. Je pense que quand tu as eu des parents peut-être absents, quand tu étais petit, jeune... Quand t'as eu des parents qui étaient pas cool, violents ou autres, rabaissants, qui étaient pas là, quand t'avais du chagrin, quand t'avais de la peine, etc. En fait, je trouve que si tu grandis avec un entourage qui rejette tes émotions, tu peux pas avoir confiance en toi. Enfin, je pense que c'est très compliqué, tu vois, tu pars vraiment avec des bagages de confiance en toi un petit peu vides, tu vois. Et du coup, c'est pour ça que je trouve que l'entourage... Alors, je parle vachement de la famille là, mais ça peut aussi être à l'école, ça peut aussi être les copains que tu fais quand tu es plus jeune. Moi, je trouve vraiment que l'entourage, déjà, quand on est jeune, ça va donner une base à ta confiance en toi adulte.

  • Speaker #1

    Ça influence énormément, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. C'était le terme que je cherchais. Ça t'influence sur ta confiance en toi d'adulte. Après, je pense que la confiance en soi, elle fluctue tout au long de notre vie. Mais en tout cas, tu pars peut-être pas avec les mêmes bagages de quand t'as été... bien entouré que mal entouré et pas accepté ou rejeté ou etc. Et en grandissant, c'est pareil. À l'adolescence, c'est pareil. Physiquement, ton corps y change. T'as pas forcément confiance en toi non plus. T'es en train d'évoluer aussi dans ta tête, à apprendre un peu qui tu es, comment tu es, qu'est-ce que tu veux, c'est quoi tes valeurs ? Est-ce que c'est tes valeurs à toi ou est-ce que c'est les valeurs de tes parents ? Est-ce que t'es ok avec ça ? Moi, je trouve que c'est un moment, à l'enfance, l'adolescence où... C'est peut-être là où ta confiance en toi, elle est en train de se faire et de se construire. Et après, elle évolue aussi avec le temps, quand t'es adulte, où on met en place un petit peu tout ce qu'on a dit, qui est plus personnel, là, par contre.

  • Speaker #1

    C'est sûr que c'est des périodes où tu peux faire et défaire ta confiance en toi assez rapidement. Tu parlais du collège.

  • Speaker #0

    C'est une période dure, je trouve, le collège.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est l'âge un peu con. On est jugé en permanence. C'est vrai. Socialement, c'est compliqué. Moi, j'avais quand même une bonne base de copains, mais c'est vrai que je me sentais pas bien dans ma peau parce que j'étais un peu paumé. Je sais pas trop ce que je voulais faire plus tard. Les profs me rabaissaient un petit peu parce que j'étais un peu dans ma sphère, en fait. Et après, ça allait beaucoup mieux quand j'ai pu, voilà, le lycée, l'université, c'était vraiment des périodes intéressantes où j'ai rencontré beaucoup de personnes que je continue à voir actuellement. Donc oui, en effet, ce sont des périodes pas faciles et qui peuvent vite nous donner, briser notre confiance. Et tu parlais d'environnement familiaux ou amicaux tout à l'heure, c'est quelque chose qui est super important. Ça nous construit.

  • Speaker #0

    Mais même à l'âge adulte, je trouve ça important. Alors, bien sûr, après, à l'âge adulte, on fait nos propres choix. Que ça soit, on a le droit de dire stop à un membre de notre famille, de ne plus vouloir être lié avec lui. On a le droit de dire stop à une amitié parce qu'en fait, ça ne nous convient pas. Mais je trouve que pour savoir dire stop, il faut avoir confiance en soi, justement. Je trouve que c'est aussi une preuve d'avoir confiance en soi-même que de se dire ça, ça ne me convient pas. ça, je ne veux pas ça dans ma vie, ça, je ne suis pas d'accord avec, donc je ne le veux pas, donc je préfère te dire qu'on s'arrête là, tu vois. Et c'est comme dans un couple, en fait. Je trouve qu'il faut avoir de la confiance en soi, que de dire, là, on va s'arrêter, parce qu'en fait, ça ne va plus entre nous, ou en tout cas, moi, ça ne me convient pas de cette manière. Ou déjà, avoir confiance en soi, juste pour amorcer une discussion avant de parler de rupture, mais ça, c'est mon côté excessif.

  • Speaker #1

    Excessif, toi.

  • Speaker #0

    Mais déjà, c'est ça. ça demande du courage, mine de rien, d'amorcer des discussions qui ne sont pas toujours faciles. Parce que certes, je trouve que la confiance en soi, ça peut vachement être dans le côté positif d'avoir confiance en soi, de savoir se mettre en avant, de parler devant du monde, etc. Mais je trouve qu'il faut aussi avoir confiance en soi pour la partie négative.

  • Speaker #1

    Il y a pas mal de gens qui... Quand on les voit parler comme ça, qui sont très à l'aise socialement, mais ils n'ont pas forcément une grande confiance en eux-mêmes. C'est quelque chose que chacun juge de sa propre façon. Mais ça se travaille. Et le rapport aux autres est intéressant. En effet, je pense que j'ai beaucoup évolué. Je parlais de jugement tout à l'heure. Ou de la peur d'être... mis de côté ou ce genre de choses qu'on a pu tous ressentir au moins une fois dans sa vie. Et je pense que les choix que j'ai faits plus tard, les expériences que j'ai vécues m'ont complètement... Bon, il y a toujours un peu de... Ça reste toujours des fois actuel, forcément, mais maintenant, le regard des autres, je m'en cogne de plus en plus. C'est vrai que c'est pas quelque chose qui va me gêner. Et je pense que je suis de plus en plus en adéquation avec mes valeurs personnelles. Et ouais, je pense que j'ai vraiment gagné en confiance en moi, en évoluant. Et ouais, je sais pas trop ce que t'en penses, toi, si tu vois une évolution dans ta confiance, dans ton...

  • Speaker #0

    Ouais, en fait, j'ai l'impression que plus j'ai confiance en moi et plus je m'affirme. Alors après, c'est un peu délicat à dire comme ça, parce que j'ai toujours... Enfin, si on m'écoute et si on écoute mes proches, surtout ma famille, je me suis toujours affirmée, en fait. Depuis que je suis petite, je me suis toujours affirmée. J'ai toujours eu un caractère où j'ai toujours su dire oui ou non, en fait. Et c'est soit ça passe, soit ça passe pas. Et du coup, ouais, je pense que j'ai toujours eu confiance en moi. Mais comme je le disais un petit peu plus tôt dans l'épisode, psychologiquement. Genre, je sais ce que je veux, je sais où je veux aller, je sais les valeurs que je veux, ce que je prône, machin et tout. Ça, j'ai une confiance de fou. Par contre, physiquement, un grain de sable peut me défoncer. Enfin, peut défoncer ma confiance. Vraiment. Autant psychologiquement, je suis parfois un peu trop sûre de moi. Mais c'est vrai que je suis très sûre de moi psychologiquement sur ce que je suis, ce que je veux et tout. Par contre, physiquement, je ne le suis pas vraiment. C'est peut-être pas bien de dire ça sur Internet, mais vraiment, l'arme pour me toucher, c'est vraiment de m'atteindre physiquement et de me... De me critiquer physiquement, parce que là-dessus, je n'ai pas vraiment confiance en moi. Je ne suis pas à l'aise avec mon corps, je n'aime pas danser parce que je n'aime pas mon corps, je n'aime pas mettre mon corps en mouvement. J'ai du mal, alors ça vient de meux en mieux, mais j'ai du mal à m'habiller, à me trouver jolie dans des vêtements, à mettre des vêtements qui me mettent en valeur, où je me sens bien et tout. Alors parfois, je vais mettre des fringues et je vais me dire, waouh, trop bien, ça, ça me donne conscience, je me sens bien, je me sens belle et tout ça. Mais bon, c'est pas toujours le cas. Quand je mets mon legging bien moulant et mon débardeur pour aller courir, je me sens mais... horrible. Genre, vraiment, j'ai zéro confiance en moi. Et d'ailleurs, un des premiers trucs que je te disais dans mes arguments de ne pas faire de sport et de ne pas aller courir, c'est Mais non, mais du coup, c'est des vêtements, j'aime pas, je suis pas à l'aise, je veux pas que les gens me voient comme ça. En plus, je vais transpirer, j'aime pas, je transpire beaucoup, les gens, ils vont se moquer de moi dans la rue et tout et tout. Enfin, vraiment, ça a été un de mes premiers arguments à te dire Non, mais je transpire beaucoup, je veux pas que les gens voient ça.

  • Speaker #1

    Ouais, je me rappelle. On a de la chance d'habiter dans une ville où il y a beaucoup de sportifs. Donc, c'est vrai qu'on se fond dans la masse. assez bien quand même à Grenoble, c'est cool. Mais oui...

  • Speaker #0

    Alors qu'au final, les gens ne me regardent pas. Enfin, ils m'entendent parce que je souffre comme un bœuf. Mais ils ne regardent pas.

  • Speaker #1

    Non, mais même, c'est regarder après. Toi, tu es dans ton truc. C'est ce qui compte au final. Moi, je pense qu'inversement, physiquement, je me sentais en confiance. Mais mentalement, j'ai mis du temps à me trouver, à m'affirmer. que ce soit en public, j'avais toujours cette timidité un peu mal à vivre qui me retenait, où je pouvais me braquer facilement, me mettre en retrait complètement, parce que je me sentais pas à l'aise avec certaines personnes, parce qu'on partageait pas les mêmes choses, ou ce genre de choses, donc c'est vrai que je me mettais en retrait. Maintenant, je pense que je m'affirme, vraiment, et voilà, s'il y a quelqu'un qui me fait chier, je vais plus me taire en fait. Je pense que là... La vie est trop courte pour s'embêter avec des personnes avec qui on ne partage pas grand-chose. Tout en étant dans le respect, bien sûr, mais je pense que je me suis construit mentalement.

  • Speaker #0

    Tu as réussi à poser tes limites.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est passé par plein de choses. En effet, les rencontres, je parlais des voyages tout à l'heure, mais c'est quelque chose qui m'a... qui m'a énormément apporté, même des choses au quotidien que j'ai pu mettre en place. J'ai appris par exemple à jouer de la guitare du jour au lendemain quasiment, alors que pendant des années je refusais, mon père en fait énormément, il joue bien, et je crois qu'il me disait tu ne veux pas essayer ? Je lui ai dit non mais ça a l'air trop dur, c'est chiant, il faut apprendre les accords, ça fait mal aux doigts et au final je suis allé sur internet, j'ai regardé quelques vidéos, et petit à petit j'ai appris et je suis trop fier de moi en fait. pour un truc comme ça. C'est vraiment gratifiant de progresser et de se fixer des petits objectifs comme ça. Maintenant, je fais de la guitare et c'est cool. Je ne joue pas très bien, mais je m'en fous en fait.

  • Speaker #0

    Bah grave, on arrive à faire des guitares au voix.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement.

  • Speaker #0

    Ça, tu vois, c'est un regret. Je fais une petite aparté, mais tu m'as offert une guitare pour un de mes anniversaires parce que j'ai toujours voulu apprendre à jouer de la guitare. Et quand on s'est rencontrés, c'est un des premiers trucs qu'on a fait ensemble. Tu m'as appris à jouer deux, trois petits trucs à la guitare. Et du coup, tu m'en as offert une. Et ça, tu vois, c'est aussi un manque de confiance et sûrement aussi de persévérance du fait que je n'arrive pas à m'y mettre. Je m'y suis mise pendant genre deux mois. Et après, j'ai un peu laissé tomber. Et je ne sais pas si c'est un manque de confiance, de persévérance ou autre, parce que c'est vraiment un truc depuis que je suis jeune, j'ai envie de savoir jouer de la guitare pour m'accompagner moi-même au chant. Et pourtant, apparemment, ce n'est pas encore une assez bonne raison pour m'y mettre.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça viendra avec le temps. Après, je pense qu'il ne faut pas rester bloqué. Bon, OK, elle prend un peu la poussière, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu l'utilises ?

  • Speaker #1

    Je l'utilise un petit peu. Il faut la faire travailler un petit peu. Mais oui, peut-être qu'un jour, tu auras envie.

  • Speaker #0

    Mais je sais que ça, c'est un truc où ça m'apportera de la confiance en moi. Quand j'y arriverai, parce que forcément, ça va être un chemin difficile. Parce que comme tu dis, en fait, ça fait mal aux doigts. C'est compliqué. C'est pas inné, en tout cas pour toi comme pour moi, c'est pas inné de jouer de la guitare. Donc c'est un long apprentissage et je sais qu'une fois que j'aurai réussi, je serai vraiment méga contente et ça me donnera confiance en moi.

  • Speaker #1

    Mais il faut se lancer. Il faut se lancer, peut-être se fixer une routine en fait, en faire 5 minutes, 10 minutes tous les jours pour au début arriver à écrater quelques cordes, quelques accords. Parce que voilà, mais c'est vrai que...

  • Speaker #0

    C'est de la discipline.

  • Speaker #1

    La discipline. Et je pense que ça rejoint pas mal tout ce qu'on a dit. Se fixer des objectifs réalisables. Des choses qu'on peut accomplir en mettant des choses en place au quotidien. C'est comme ça qu'on progresse, qu'on acquiert de l'expérience, certaines capacités, certains potentiels qu'on peut développer. Que ce soit physiquement ou mentalement. De ne pas se mettre de limites et de ne pas avoir peur de se foirer.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais du coup, est-ce que pour toi, il y aurait des défauts ? à la confiance en soi. Moi, j'en vois un truc. Il y a des excès de confiance.

  • Speaker #1

    Des excès de confiance, oui, c'est sûr. Après, je ne sais pas trop comment on peut parler de... Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Si, parfois. Je dis si, parce que vraiment, je pense à moi et c'est testé et approuvé par moi-même. Parfois, il y a des excès de confiance. parfois tu as trop confiance en toi. Tu te dis non non mais si mais ça c'est bon vas-y je peux le faire, je sais faire, je vais le faire comme si, je vais le faire comme ça et tout. Et c'est même l'ego tu vois qui parle en disant si si je vais réussir, si si je vais le faire tu vas voir et en fait bah non c'est trop. Et bah soit tu peux te planter, soit tu peux te mettre en danger, soit bah aussi tu peux écraser un peu les autres autour de toi tu vois de ton excès de confiance. Je donne un exemple un peu bateau mais je trouve que ça image bien le truc. T'es en duo pour faire un exposé au lycée. T'as un excès de confiance. L'autre, ton binôme, il s'écrase un peu parce que toi, tu prends toute la place. Du coup, je trouve que c'est pas cool parce qu'en plus, toi, tu vas dire des erreurs, mais t'es tellement sûr de toi que si, si, c'est ça, je te dis, je suis sûr de moi, je suis sûr de moi, je suis sûr de moi. L'autre, au bout d'un moment, il va te dire, bon, ok, vas-y, je te fais confiance. Et puis, tu fais ta présentation devant le prof et là, le prof te dit, non, là, Pauline, vous avez dit n'importe quoi, c'est pas ça. Donc, du coup, tu vois, t'as déjà pas laissé de place à l'autre. Et en plus, tu l'as mis en échec par ta faute, parce que t'étais tellement sûr de toi que tu t'es dit Non, je vais pas vérifier. Non, c'est bon, je sais. Moi, je sais que ça peut m'arriver, tu vois. Et je pense que ça arrive à tout le monde, en vrai. Il n'y a rien de grave. Enfin, il n'y a rien de grave tant qu'on se met pas en danger.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Non, mais c'est marrant que tu cites cet exemple d'exposé, parce que moi, c'est vraiment quelque chose qui me faisait flipper. Je me rappelle à la fac en duo. Donc déjà, ça allait mieux pour moi parce que je n'étais pas tout seul. Tu es un peu en difficulté. En effet, tu peux te reposer. Mais ouais, du coup, j'ai fait une licence d'histoire et on avait un exposé sur la Mésopotamie devant peut-être, je ne sais pas, 70, 80 personnes. Et c'était un truc de fou. Après, quand tu es préparé, c'est vrai que ça te donne confiance. Tu sais que tu as bossé. Après, ça peut arriver de te planter, comme tu dis, d'avoir trop confiance en soi. Mais bon. Ce n'était pas le cas pour moi, en tout cas, à ce moment-là. Mais voilà, c'est... En effet, on peut... Moi, sur un autre terrain, ouais. Tu parlais de se mettre en danger. Je pense que j'ai eu un excès de confiance lors d'une randonnée où j'étais tout seul, qui se passait super bien. J'étais chaud comme jamais.

  • Speaker #0

    Il était chaud, les gars.

  • Speaker #1

    Et voilà, j'ai voulu faire un truc que je ne connaissais pas, où c'était marqué sentier dangereux pas marqué, tout ça. Je me suis dit bon ça va le faire, je suis en forme et tout ça et je me suis vite retrouvé en difficulté, en danger parce qu'en effet j'ai perdu le sentier et c'était à flanc de montagne du coup il y avait le vide à côté et j'ai pas fait le malin longtemps. Il faisait chaud, j'avais quasiment plus d'eau, j'ai appelé ma mère en mode maman je crois que j'ai fait une connerie, prépare-toi à appeler l'hélicoptère. Parce que vraiment, j'étais en train de m'accrocher à des branches, à des rochers. Et si je faisais un mauvais pas, je terminais 30 mètres plus bas. Et au final, j'ai réussi à faire marche arrière. Je ne suis pas allé jusqu'au bout de ma connerie, heureusement. Et voilà, je m'en suis sorti indemne. Mais j'étais dans un état d'épuisement assez intense au final. Et ouais, c'est un excès de confiance. Parce que je me sentais bien quand j'ai décidé de prendre ce chemin. Et au final, ce n'était pas le bon plan. En tout cas, peut-être pas seul. plus de préparation.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est ça le danger de l'excès de confiance en soi, c'est de mettre de côté les signaux qu'on peut nous envoyer. Alors là, c'était un signaux type panneau bien physique que tu as voulu ignorer en te disant non, mais c'est bon, vas-y, je le fais. Mais ça peut aussi être des signaux d'une personne qui te dit, attends, là, tu vas un peu trop loin ou autre. Mais je trouve que c'est ça, en fait, le danger de l'excès de confiance. C'est que... T'as tellement confiance en toi que ça écrase tout et que tu fais plus attention à ton entourage au final et à ce qui t'entoure.

  • Speaker #1

    Ouais, après, c'est vrai que c'est un équilibre à trouver. Comment se respecter soi tout en respectant les autres aussi et ne pas les mettre en difficulté ou les rabaisser. C'est pas facile. Ce qui fait de nous des humains et je pense qu'on jongle un peu tous les jours avec notre entourage, au travail. Voilà, c'est pas facile.

  • Speaker #0

    Et puis avec notre vécu aussi. C'est vrai qu'on n'a pas parlé de l'échec, mais d'avoir souvent et régulièrement des échecs qui peuvent être de notre fait ou non, dans la vie, ça te fait perdre confiance aussi. Ça, c'est des choses, quand tu les enchaînes, je veux dire, si tu enchaînes plusieurs échecs, dans ta semaine, ça peut être des plus ou moins gros échecs, mais tu en enchaînes plusieurs dans la semaine, dans le mois, ou alors tu te dis, je voulais faire ça et je n'ai pas réussi à le faire. Ça, c'est des trucs où ça te fait perdre confiance ?

  • Speaker #1

    Tout à l'heure, je disais qu'essayer d'envisager les échecs de manière positive, en effet, ce n'est pas facile. Ce n'est pas tout le temps simple. Quand on se prend des barrières dans la tronche, ce n'est pas facile, c'est sûr. Après, je pense que ça se travaille aussi. Plus on tombe, plus on accumule de l'expérience et plus on arrive à se relever aussi et d'outrepasser un peu ces difficultés. Si on ne connaît jamais d'échecs, je pense que... Bon... Au final...

  • Speaker #0

    Je pense que si tu ne connais jamais d'échec, là, ton excès de confiance, il doit être très présent quand même.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est impossible en fait. Après, chacun a sa propre échelle aussi au niveau des échecs. Qu'est-ce que c'est au final ?

  • Speaker #0

    Et des réussites aussi. Parce que pour certaines personnes qui peuvent avoir des maladies, comme de la dépression, de l'agoraphobie ou des choses comme ça, déjà mettre un pied dehors, c'est déjà hyper dur. Alors qu'un autre va te dire, non mais ça va, elle est sortie dans son jardin, tu vois. Bah oui, mais chacun voit midi à sa porte, comme on dit. Chacun ses réussites et ses challenges. Il n'y a pas de petite réussite, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, non, c'est clair.

  • Speaker #0

    On parlait un petit peu des autres tout à l'heure, de l'entourage et tout ça. Est-ce qu'avoir confiance en soi, c'est aussi avoir confiance dans les autres ?

  • Speaker #1

    Moi, je prendrais un peu la question... Dans le sens inverse. C'est-à-dire, si je n'ai pas confiance en moi, je ne peux pas avoir confiance avec les autres personnes, en fait. Oui,

  • Speaker #0

    je suis d'accord.

  • Speaker #1

    Si on n'est pas bien dans sa peau, si on manque de confiance en soi, c'est compliqué d'avoir des relations saines avec les autres. C'est là où il y a souvent des problèmes de communication. Ça peut être de la jalousie dans des rapports de couple, des choses comme ça. Je pense qu'on ne va pas être une... une bonne personne, entre guillemets, avec notre entourage, avec nos proches, ou avec des personnes qu'on croise comme ça, si on n'est pas bien, en fait. Je le vois plus de cette manière-là.

  • Speaker #0

    Oui, t'as raison. Je suis d'accord avec toi. Tu vois, comme je le disais un petit peu au début de l'épisode, de moi, de ma définition de la confiance en soi, c'est être en accord avec soi et avec ses valeurs. Et je pense que si t'as pas ça, effectivement, tu vas avoir du mal à faire confiance aux autres, en fait. Et comme tu dis, je trouve... que t'as donné un bon exemple, la jalousie, que ce soit en amitié, en amitié, en amour aussi, je vais y arriver, ça relève souvent d'un manque de confiance en soi, en fait. Quand t'es jaloux de quelqu'un, c'est que tu aimerais avoir ce que l'autre dégage, en fait, que toi, soi-disant, tu n'as pas. C'est pas toujours vrai, en plus. Mais je trouve que c'est un grand manque de confiance en soi, la jalousie.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord, en effet, ouais. Après, la confiance peut venir des autres aussi. Parce qu'on est bien entouré, parce qu'on a des personnes sur lesquelles on peut compter. Donc voilà, c'est quelque chose qui nous apporte également.

  • Speaker #0

    Et je trouve aussi que quand tu peux justement te reposer sur des gens à des moments où ça ne va pas, que ce soit physiquement ou mentalement, je trouve que de savoir sur qui tu peux compter, ça te donne aussi confiance en toi en te disant j'ai bien choisi J'ai su m'entourer.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas seul. Et en effet, j'ai fait un choix de personne, en fait, parce que la vie est faite de choix. Et de plus en plus, on ne choisit pas sa famille, comme on dit, mais on choisit nos amis. On sait quelles personnes elles sont. Et en effet, c'est important de pouvoir se reposer sur les autres. Et ça nous apporte de la confiance, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve ça gratifiant de te dire, je me suis bien entouré.

  • Speaker #1

    Il y avait quelque chose que soit on peut confondre... La confiance en soi et l'estime de soi.

  • Speaker #0

    Ok, c'est quoi pour toi les différences ?

  • Speaker #1

    La confiance, je pense qu'on en a pas mal parlé. Donc le fait d'être, de pouvoir engager des actions, surmonter les difficultés, toutes les choses qu'on peut mettre en place dans notre vie pour accumuler de la confiance. L'estime de soi, je vois plus comme un truc, la valeur que l'on se porte en tant que personne. Je ne sais pas si tu vois un peu l'opinion qu'on a vraiment sur soi, l'estimation de sa valeur, tu vois.

  • Speaker #0

    Oui, je vois. Je trouve que ça se confond un peu. Effectivement, c'est deux termes distincts.

  • Speaker #1

    Ça se confond et ça se complète. Je pense qu'une personne peut avoir beaucoup d'estime de soi, mais peu de confiance en soi et inversement.

  • Speaker #0

    Ah, moi, j'allais dire l'inverse. Je pense que tu peux avoir confiance en toi, mais peu d'estime de ta personne.

  • Speaker #1

    Je pense que ça va dans les deux sens.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Ou tu peux avoir les deux.

  • Speaker #0

    Et il y a débat.

  • Speaker #1

    Mais je pense que c'est important de préciser. Encore une fois, on n'est pas psychologue. Chacun a sa propre vision de ses termes. Même s'il y a quand même pas mal de travaux qui ont été faits. C'est vraiment quelque chose qui est de plus en plus présent dans la vie actuellement. On parle de plus en plus de santé mentale. Et ça fait partie de ça aussi, d'avoir confiance en soi.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, je trouve que d'aller se faire aider, c'est un petit pas vers la conscience en soi.

  • Speaker #1

    carrément c'est déjà accepté que ça va pas et qu'il y a des personnes qui sont là pour que ça aille mieux en effet c'est un pas, c'est un chemin je pense à la confiance on met en place, on met en chose, non ça va pas c'était pas les bonnes normes je vais la refaire, on met en place des choses on parlait d'objectifs réalisables tout à l'heure mais qui nous font avancer en fait dans la vie on n'a pas le choix,

  • Speaker #0

    il faut avancer on va pas en marche arrière juste un petit aparté parce que là ça me revient où je disais que j'avais peu confiance en moi physiquement surtout On a fait un épisode sur le tatouage avec des amis. Et typiquement, le tatouage est de beaucoup me tatouer, entre guillemets. c'est quelque chose qui me donne confiance en moi physiquement. Ça m'aide à assumer un petit peu plus mon corps, à aimer le montrer, à voir que les gens vont plus regarder les tatouages que mon corps au final, même s'ils sont en-dessus. Mais on va plus me faire des compliments sur les dessins et tout que sur mon corps en lui-même. Et ça, par exemple, c'est quelque chose que j'ai mis en place pour essayer d'avoir aussi plus confiance en moi physiquement. Donc, encore une fois, il n'y a pas de petites réussites, de petites victimes. Victoire, il n'y a pas de petits projets. Chacun fait comme il veut et comme il peut, surtout. C'est très bien dit. Je vous remercie d'avoir écouté cet épisode. Merci, Maël, d'y avoir participé.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas, sur Spotify ou directement sur Instagram, à venir partager votre avis sur ce que c'est pour vous, la confiance en soi. Savoir aussi répondre un petit peu au mini-débat, même si ça n'en était pas un du tout, la différence entre l'estime et la confiance de soi. Et puis, je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Merci d'avoir partagé ce moment avec nous. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à en parler autour de vous et sur les réseaux sociaux. Et pour rappel, le podcast à nous deux, c'est un mardi sur deux.

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