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A Nous Deux

Episode 35 - Tu sors de ta zone de confort ? (Avec Zoé)

Episode 35 - Tu sors de ta zone de confort ? (Avec Zoé)

47min |25/02/2025
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47min |25/02/2025
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Description

La zone confort c’est un sujet très large et très varié 🔥

C’est quoi ta zone de confort ? Pourquoi on aime tant y rester ? Ça apporte quoi ?

Y rester, en sortir ?


On rappelle aussi que sortir de sa zone de confort pour accomplir un projet c’est vivre des réussites mais aussi des échecs 😮‍💨 on vous donnes pleins d’anecdotes personnelles à ce sujet ! Entre projet pro, perso, seule ou avec des proches 💉🏃‍♀


On essaye toujours d’y voir le positif mais au final est-ce ça vaut le coup ?

Viens découvrir cet épisode avec Zoé


🚀 Toutes les actus du podcast se trouvent sur instagram : @anousdeuxpodcast

Pauline ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut ! Bienvenue sur le podcast de à nous deux. Dans l'épisode sur la confiance en soi, sorti fin janvier 2025, on aborde de très loin le sujet de la zone de confort. Aujourd'hui, j'avais envie de revenir dessus plus en détail. La zone de confort, celle qui nous rassure. Celle dans laquelle parfois on est mal, mais que l'on préfère garder par peur de l'inconnu. Toujours difficile d'en sortir, car la zone d'après est celle de la peur, puis il faut se remettre en question avec l'apprentissage. Et enfin, arriver dans les nouvelles connaissances et être à l'aise dans une nouvelle zone de confort. Et vous, vous aimez bien rester dans votre zone de confort ? On en parle avec Zoé. Bonjour à tous, je suis super contente de vous retrouver aujourd'hui, je suis accompagnée de Zoé. Et comme vous avez pu l'entendre dans l'introduction, on a voulu discuter un petit peu de la zone de confort. Et j'ai voulu inviter Zoé sur ce sujet parce qu'il y a quelques mois maintenant, elle a partagé sur ses réseaux le fait qu'elle soit partie faire un gros voyage au Laos. Et où elle expliquait justement que c'était une grosse sortie de sa zone de confort. Donc je me suis dit que c'était une bonne idée de t'inviter sur cet épisode. C'est adéquat. C'est vrai. Du coup, je voulais redéfinir un petit peu ce que c'est la zone de confort. Toi, comment est-ce que tu l'expliquerais ?

  • Speaker #1

    Eh bien, salut. Salut tout le monde. Merci Pauline pour l'invitation sur cet épisode-là. C'est un vaste sujet, la zone de confort. Je pense que comme son nom l'indique, c'est vraiment un espace dans lequel on est confortable, on connaît, on est à l'aise. Voilà, c'est notre périmètre de sécurité. En tout cas, moi, c'est comme ça que je le vois. Je ne sais pas toi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pareil. C'est là où tu es bien et où même si au final, tu n'es plus très bien, tu n'as pas envie d'en partir. Tu te dis, je ne suis pas si mal.

  • Speaker #1

    Oui, on se conforte en fait dans cet espace-là où on se dit, je sais faire, je suis à l'aise.

  • Speaker #0

    Je connais.

  • Speaker #1

    Je connais, voilà. Donc, je me sens bien. Et moi, je sais que c'est un espace dans lequel je me sentais très bien pendant longtemps. Je me définis comme une personne plutôt introvertie. qui est à l'aise dans ce que je connais. Et du coup, c'était difficile pour moi. C'était même vraiment de l'anxiété de sortir de cette Ausha. Donc, l'exemple que tu as donné, tu vois, ce voyage au Laos, ça fait longtemps que je devais y aller. Alors, pourquoi ? Parce que j'ai une amie qui est partie là-bas et qui vit depuis plusieurs années, parce qu'elle a monté une association sur place pour donner accès à l'école aux enfants, en fait. Et on travaille ensemble sur ce projet-là, je faisais des illustrations, et donc ça fait longtemps qu'elle me propose de venir la voir. Bon, il y a aussi que c'est pas la porte à côté, donc ça demande de l'organisation, le prix des billets, etc. Donc voilà, il y avait d'autres facteurs. Mais surtout, j'étais terrifiée à l'idée de me dire, waouh, je vais partir à plusieurs heures de chez moi, je vais prendre l'avion, je sais pas si je pars seule. Alors là, ça, c'était vraiment impensable ou accompagné. Je ne pense pas être quelqu'un de très aventurière, mais ça me terrifiait. Je pense que j'ai surtout pris un coup pendant le Covid, où, vu que je suis déjà d'une nature très casanière introvertie, je pense que ça m'a confortée là-dedans. Donc en soi, ce n'est pas un mal de l'être. Je ne critique pas du tout cette partie de moi ou qui peut aussi être chez les autres. Mais je pense que ça m'a... pas aider à me sortir de cette zone de confort, pour ma part. Et donc, ça fait longtemps que je devais partir là-bas. Et en fait, elle me relance en début d'année 2024. Et là, je me dis, c'est peut-être le moment. Je vais me prévoir ça pour deux ans, trois ans plus tard, le temps de bien m'organiser. Et j'en parle à ma sœur qui me dit, on part à la rentrée, on part en septembre. Donc, on était en juin, avril, juin. Et elle me dit, on prend nos billets. Et je me dis, c'est rapide. Et en fait, elle m'a dit, allez, allez, il ne faut pas réfléchir, il faut le faire. C'est vrai qu'en plus, quand tu es à ton compte, c'est beaucoup plus facile de s'organiser. Elle, ça lui permettait de partir à la rentrée, donc c'était plus facile par rapport à ses collègues. Donc tout était aligné. La personne qui est sur place pouvait nous recevoir. Et donc, on n'a pas réfléchi, on a pris nos billets. Paradoxalement, j'ai vécu la chose de manière très freestyle. C'est-à-dire, OK, on verra, on s'est organisé une semaine avant de partir. On s'est dit, tiens, il faut qu'on ait des sacs à dos. des kawais et en fait je sais pas je pense que ça m'a rassurée de le faire avec ma soeur donc c'est ça aussi qui est cool c'est que sortir de sa zone de confort oui mais on n'est pas obligé de se mettre en difficulté sur tous les enfin tous les aspects et voilà et du coup je partais loin mais j'avais ma copine sur place qui nous attendait je partais avec ma soeur qui a l'habitude de prendre l'avion donc tout de suite c'était beaucoup plus confortable parce qu'elle savait se repérer avec les terminales c'est ça un terminal ? un terminal

  • Speaker #0

    Wouaf !

  • Speaker #1

    Je sais jamais ce que ça veut dire des terminaux ! Et du coup, en fait, step by step. En tout cas, pour ma part, c'est ok, on sort de la zone, mais avec des personnes de confiance. Et du coup, ça m'a... beaucoup aidé à passer le pas et ça a été un voyage incroyable et franchement aucun regret et pourtant j'ai l'impression que j'ai fait que sortir de ma zone de confort c'était de la full découverte en voyage sac à dos mais c'était vraiment le bon moment voilà je sais pas si toi récemment tu es sortie de ta zone mais alors

  • Speaker #0

    c'est fou oui enfin oui et non pas autant que toi ça veut dire quoi pas autant de moi ? bah je trouve que c'est une grosse sortie de zone de confort mais parce que On le disait dans des précédents épisodes, mais pareil, je suis assez casanière, introvertie et tout. Donc pour moi, partir en voyage sac à dos, c'est un gros truc.

  • Speaker #1

    Je te rassure, je n'y aurais pas cru sans le faire.

  • Speaker #0

    Donc bon, voilà. Moi, j'ai plus des petites sorties de zones de confort.

  • Speaker #1

    Ouais, mais en même temps, est-ce que ça existe vraiment des petites zones de confort ? Parce que je prends l'exemple du voyage qui peut être impressionnante, mais je veux dire, c'est aussi... par rapport à ce qu'on vit. Et ça se trouve, ce que tu vas raconter, pour moi, c'est impensable. Tu vois ce que je veux dire ? Donc, des fois, je pense qu'il ne faut pas réduire ses efforts. Il ne faut pas partir au bout du monde pour se dire « je suis sortie de ma zone » , tu vois ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est parce que pour moi, ça me semble incroyable. Mais effectivement, pour certaines personnes, déjà, juste de sortir de chez eux, parce qu'ils ont une maladie ou de la dépression. Des phobies. Ou des phobies, ou énormément d'anxiété. Et déjà, juste de sortir de chez soi, pour certaines personnes, c'est ça, sortir de sa zone de confort. Donc effectivement, loin de moi l'idée de minimiser les choses. Mais voilà, parce que typiquement, partir en voyage, en voyage sac à dos, pour moi, c'est un gros truc. Et puis pour moi, c'est un gros voyage en plus que taper. Moi, je ne suis jamais partie plus loin que l'Europe.

  • Speaker #1

    Peut-être l'année prochaine. Cette année sera une année.

  • Speaker #0

    Traverser des océans et des continents, où je suis en mode, waouh. Mais je trouvais qu'en début d'épisode, ça pourrait aussi être intéressant d'expliquer, sans rentrer dans les détails de notre vie privée, mais d'expliquer ce que c'est pour toi aujourd'hui, ta zone de confort pro comme perso. En fait, dans ta vie aujourd'hui, c'est quoi ta zone de confort à toi aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Bonne question. C'est hyper dur à définir en la posant.

  • Speaker #0

    C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, on est tellement confort, tu vois, on s'habitue aux choses, donc en fait, on ne les considère pas qu'on ne les considère plus. Oui, mais... On s'habitue.

  • Speaker #0

    C'est ta normalité, c'est pas du tout...

  • Speaker #1

    Ouais. Je dirais que la routine, je pense que c'est ma zone de confort, de savoir ce qui va se passer, comment ça va se passer. J'ai quand même un petit problème avec le contrôle et l'organisation. Ça a une tendance à me rassurer. Et pendant longtemps, dès qu'il y avait quelque chose qui sortait un peu de ce que j'avais prévu, c'était la fin du monde, quoi. C'était, oh là là, comment je vais faire ? Oh là là, j'ai pas prévu. Je sais pas toi si ça te parle, ce que je dis.

  • Speaker #0

    Gérer l'imprévu, ça va. Mais dans le contrôle, je comprends complètement.

  • Speaker #1

    Oupsie. Mais aujourd'hui, ça va mieux parce que mon travail m'a vraiment appris à travailler là-dessus. Deux fois travail, mais en tout cas, à me soigner sur certains tocs d'organisation que je pouvais avoir, etc. Parce que du coup, moi, je suis tatoueuse. Et dans le tatouage, une séance, c'est jamais la même. On ne peut jamais la comparer à une autre parce que ça se passe avec une personne différente. avec un motif différent qui va être sur une partie du corps différente. Des fois, la personne veut changer d'emplacement. Des fois, finalement, on part pas là-dessus, on part plutôt sur celui-ci de motif. Et en fait, c'est amené à changer et chaque jour ne se ressemble pas. Et donc, au début, j'essayais de prévoir un maximum de choses. T'es sûr que tu le veux là ? Ok, on se confirme ça. Et puis en fait, fatalement, tu peux pas... C'est jamais bloqué et c'est normal, les personnes changent d'avis. Et heureusement que ça peut être souple, sinon quelle horreur ! Et donc ça, ça m'a beaucoup aidée. Donc aujourd'hui, ma zone de confort, je pense que c'est d'avoir un lieu dans lequel je me sens bien. Ça, ça m'aide en tout cas à gérer les imprévus, à accompagner, je l'espère, les personnes dans le confort aussi. Et puis, je ne sais pas, de savoir que je partage ma vie avec quelqu'un. Cette personne est un repère pour moi aussi. De pouvoir compter sur lui, de pouvoir compter sur mes collègues. Je pense que c'est ça, en fait, ma zone de confort. C'est... d'être entourée de personnes saines dans un environnement où je me sens bien. Et après, le reste, on voit. Mais en tout cas, mon organisation m'aide aussi à me garder dans ma zone de confort. Je dirais que c'est ça. Je ne sais pas si ça répond à la question.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ton socle à toi de base. C'est ton starter pack actuel pour te sentir bien. Et ce qui est ta zone de confort aujourd'hui. Donc, ça répond complètement. Enfin, j'allais dire, je pense que c'est peut-être pour tout le monde pareil. Mais non, je dis sûrement une bêtise. Parce que pour moi, c'est un peu la même chose. Pour moi, ma zone de confort aujourd'hui... En fait, pour moi, ma zone de confort, dans ma tête, quand tu me dis ça, je vois mon appartement. Genre, c'est mon cocon, c'est chez moi. Je sais que ma zone de confort, c'est ça, tu vois. C'est mon chien, c'est mes Ausha, c'est mon copain. Ça va être vraiment la maison, pour moi, la zone de confort. Et j'en suis parfois limite à me dire, déjà, de sortir, bah ouais, c'est sortie de zone de confort.

  • Speaker #1

    Bah ouais, tu sortes chez toi de ce que tu connais, tu sais pas ce qui va se passer, tu peux pas trop contrôler parce que t'es pas seule dans la rue, déjà, en tant que personne. Et du coup, bah ouais, il y a plein de facteurs autres que ce que tu connais. que chez toi, tu sais exactement où sont tes affaires, comment c'est organisé, où sont tes papiers.

  • Speaker #0

    Les études sont en sécurité, c'est protégé et tout. Donc ouais, moi, je le matérialise vachement comme ça. Pour moi, ma zone de confort, c'est ça. C'est vraiment mon cocon, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, je te rejoins. Je pense que chez moi, là où je travaille, il me sent bien aussi. Et les personnes et mes petits animaux aussi, évidemment.

  • Speaker #0

    Est-ce que, bon, j'allais dire, t'as déjà testé de faire des sorties de zone de confort ? Bah oui. assez récemment avec le voyage. Que tu peux nous raconter d'autres sorties de zone de confort que tu as pu vivre sur ces dernières années ?

  • Speaker #1

    Je dirais le lancement dans le tatouage, qui pour moi a été une sortie de zone de confort. En fait, j'ai quitté mon ancien travail pour me lancer dans le tatouage. Donc, j'ai préparé ce projet pendant presque un an. Donc, pour dire, il fallait le temps, que je me fasse à l'idée, que j'ai les bonnes informations, que j'aille chercher, j'aille contacter justement des artistes et de... tatoueur qui pouvait me conseiller. Donc ça a été quand même un long cheminement. Enfin long, je ne sais pas, mais en tout cas un an de préparation. Et j'y suis allée. En fait, moi, je suis quelqu'un, je suis un peu diesel. C'est-à-dire que je sais où je veux aller, je mets un peu de temps à démarrer, mais une fois que c'est parti, ça va, ça va. Parce que je me fais mes repères, je rentre dans une routine, donc ça va. Mais c'est toujours un peu stressant au démarrage. Encore une fois, je le dis beaucoup, mais étant introvertie, je voulais... faire du tatouage mon travail, mais je me disais il va falloir que je sociabilise avec des personnes, que je les touche que je les tatoue, qu'ils vont vivre avec mes dessins toute leur vie donc gros travail de légitimité aussi pas le droit à l'erreur, donc tout ça c'était très stressant et peut-être que les personnes qui sont en apprentissage dans le tatouage pourront le dire, en tout cas on en parle souvent au studio j'ai deux collègues qui sont en apprentissage actuellement et c'est une période qui est hyper stressante parce que c'est beaucoup de nouveautés c'est assimilé beaucoup de compétences, de connaissances. C'est passer un moment avec des personnes que tu connais pas qui vont découvrir ton travail, qu'il va falloir que tu rassures, alors que toi-même t'es pas rassurée au début. C'est humain, il y a tous ces stress-là qui viennent s'ajouter. Oui,

  • Speaker #0

    puis en plus, je trouve que c'est un très bon exemple quand t'es apprentie dans le tatouage. Parce que, comme tu dis, donc toi déjà, t'es en train d'apprendre, t'as même pas encore tes automatismes et tu sais même pas encore où poser tes affaires et tout. Et puis, t'as ton client qui est là et qui te regarde. Et du coup, c'est encore plus stressant parce que tu dis...

  • Speaker #1

    Et c'est à toi de rassurer alors que c'est la panique dans ta tête. Donc, en tout cas, j'espère que j'ai su rassurer mes premiers clients. Mais voilà. Et ça, franchement, ça a été... Alors, parce que j'ai eu énormément de chances d'être bien accompagnée, de tomber dans un studio d'une bienveillance. Mon maître d'apprentissage, je pense qu'il se reconnaîtra quand il écoutera, mais m'a accompagnée et a pu vraiment me faire confiance tout de suite, timer, ne pas me jeter non plus dans la cage au lion sur des projets trop complexes, mais essayer de temporiser, de m'accompagner, etc. Je pense aussi, au-delà de mon maître d'apprentissage, de mes collègues qui ont été présents, ma collègue avec qui on partage la pièce qui m'a aidée, on se soutient, on s'entraide, etc. Et du coup, ça, ça a été une période, une bonne sortie de zone de confort. Mais encore une fois, quand je compare par rapport à l'expérience du voyage au Laos, le fait d'être entourée avec des personnes en qui j'ai confiance, qui me font confiance et avec des échanges sains. En tout cas, moi, c'est ma formule. J'ai l'impression qu'il se répète à chaque fois. Si j'ai ça, OK,

  • Speaker #0

    j'y vais. Ça, c'est pas toi, c'est ça. Oui, c'est un petit peu ça aussi. Mais tu vois, t'as parlé de... Je sais pas si t'as déjà vu ce schéma de la zone de confort. Le cercle ? Oui, tu sais, donc tu as ton cercle avec la zone de confort. Et puis après, quand on sort, tu as la zone de peur qui est en fait assez petite, finalement. Et après, comme je le disais dans l'introduction, tu as la zone d'apprentissage. Et après, tu as tes nouvelles connaissances, tes nouvelles habitudes, etc. Et en fait, tu l'as hyper... Bien résumé, là, dans tout ce que tu as dit, parce que, ouais, en fait, tu sors de ta zone de confort, tu te dis bon, allez, vas-y, je me lance dans le tattoo. Je suis dans ma zone de flip et de peur parce que je me lance et en même temps, est-ce que j'ai le droit ? Est-ce que je suis légitime ? Est-ce que ce que je fais, c'est bien ? Est-ce que je... Voilà. Enfin, tu te poses mille et une questions et après, tu rentres dans ta phase d'apprentissage où là, tu te dis bon, allez, maintenant, c'est bon, je pose mes valises et puis en fait, on va la déballer, quoi. C'est ça. C'est clair que c'est pas évident. Non, c'est clair que ce n'est pas évident parce que tu sais que la zone de peur, parfois, elle est dure à passer. Après, je pense aussi que ça dépend des projets et tout et tout. Mais ouais, la zone de peur, il faut réussir à la dompter. À la dompter, exactement.

  • Speaker #1

    Et faire quelque chose de chouette parce que ressentir ces émotions-là, ce n'est pas non plus négatif. Ça indique des choses. Donc, il faut s'écouter aussi. Et en fait, ce n'est pas grave de faire marche arrière. Moi, ça m'est arrivé de... Faire marche arrière, je sais pas, un projet trop complexe, non, non, ben on le repousse. Enfin, faut pas non plus se mettre trop dans la difficulté au point de se paralyser, de se dégoûter et de se dire « Ouh là là, non, non, en fait, c'est pas pour moi, c'est pas possible » . Alors c'était juste pas le moment. Et en fait, c'est aussi très lié au ressenti. Est-ce que toi, tu veux partager une expérience de sortie de zone de confort ? Parce qu'on a beaucoup parlé de mes expériences, mais peut-être que t'en as une en tête.

  • Speaker #0

    Ben, faire le podcast toute seule. Ouais, c'est vrai. En fait, à la base du podcast, on était deux. Même pas. En fait, juste de faire le podcast. Parce que j'ai toujours eu envie, ça fait des années que j'ai envie de créer un truc sur Internet. Donc, je pensais à des vidéos YouTube ou à plus m'investir sur Instagram en faisant des petites vidéos sur Insta et tout. Et en fait, je n'ai jamais réussi à me lancer. Pour X ou Y raisons, la légitimité notamment, ou me dire, de toute façon, je suis nulle, je n'intéresse personne et tout.

  • Speaker #1

    On revient beaucoup à la légitimité quand même. C'est fou.

  • Speaker #0

    Oui, je ne sais pas. Il y a quelque chose. C'est vrai. Et en fait, je discutais beaucoup avec Amélie, avec qui j'ai commencé le podcast, et on s'envoyait tout le temps des vocaux. Et en fait, un jour, mais même pas sérieusement, dans un de mes vocaux, je lui dis « purée, mais vas-y, avec tous les vocaux qu'on se fait, on devrait faire un podcast » . Et elle m'a dit « bah ouais, carrément, viens, on le fait » . Et en fait, du fait qu'elle, elle soit chaude, alors que moi, à la base, c'était mi-sérieux, mi-connerie, je m'y suis mise à fond dedans. Et on a commencé toutes les deux, après elle a préféré se retirer du projet, et j'ai décidé de continuer, mais parce que j'étais lancée, quoi. Et ça a quand même été une sortie de zone de confort, parce que ça m'a changé plein d'habitudes dans ma vie. Même si aujourd'hui, le podcast, ce n'est pas mon travail, c'est un loisir et un plaisir. Aujourd'hui, j'en suis à faire des podcasts avec des gens que je ne connais pas.

  • Speaker #1

    Quand même !

  • Speaker #0

    Et j'ose démarcher des personnes pour leur proposer de faire des épisodes avec moi, aller les rencontrer ou faire à distance. Mais dans tous les cas, on passe quand même une à deux heures ensemble alors qu'on ne se connaît pas et on parle de choses qui peuvent être intimes. Et ça, c'est un peu une sortie de zone de confort. Là, par exemple, j'ai proposé en fin d'année dernière à une nana, mais que je ne connais absolument pas, je n'ai jamais vue de ma vie, qui a beaucoup d'influence sur Instagram. Quand elle m'a dit oui, je me suis mise à trembler, j'ai paniqué. Là, vraiment, la zone de peur, je l'ai sentie. Je me suis dit, allez-y, propose-lui. En fait, ça n'existe pas, cette proposition, je l'ai envoyée comme ça. Et quand elle m'a répondu en me disant, ouais, vas-y, on le fait. J'ai vraiment flippé, je me suis dit mais qu'est-ce que t'es en train de faire Pauline ? Mais toi là, la petite nana de Grenoble qui a 500 personnes sur Instagram, qui a juste un micro pour son podcast, qu'est-ce qui va se passer ? Tu vas aller à Lyon interviewer cette nana, faire un échange avec elle. Elle dans son mail, elle m'a déjà parlé sur les réseaux de faire des vidéos, des machins pour des reels et tout et moi j'étais là genre...

  • Speaker #1

    Et en même temps ça se sort pas de nulle part. Non. Pauline, c'est pas juste 500 abonnés sur Instagram, c'est pas juste une nana qui fait ses podcasts, c'est quelqu'un qui a fait ressentir quelque chose, qui a donné envie de la suivre dans son expérience, dans cette aventure. Et c'est ça qui est trop cool. On a tendance à trop se...

  • Speaker #0

    Oui, on se rabaisse. On se rabaisse, mais trop dur avec soi-même. Et c'est vraiment ce truc de peur, de se dire, moi je suis personne, qu'est-ce que je viens de faire ? Et puis en plus, j'ai pensé aussi à ce truc de me dire, mais il va falloir que j'assure. Là, je me suis mis un peu de pression. Là, ça va beaucoup mieux. Mais non, les 15 premiers jours, vraiment, j'ai été pas bien. J'ai pas bien dormi et tout. Je me suis dit, mais dans quoi tu t'es embarquée ? Et puis, surtout, je me suis dit, potentiellement, cette personne va parler du podcast. Donc, ça va me ramener du monde. Va falloir que j'assure derrière. Les gens, ils vont me découvrir. Donc, faut pas que je crée de déceptions. Tu vois, je me suis montée la tête. Et en fait, à un moment, je me suis dit, mais en fait, tu vas souffler, meuf. Tu vas te calmer. En fait, on s'en fout. Ça marche, tant mieux. Ça ne marche pas, tant pis. Mais en fait, tu vas rester comme t'es. Tu vas faire comme tu peux. Parce que, encore une fois, c'est un loisir.

  • Speaker #1

    C'est des risques. C'est des risques à prendre. Enfin, risques, entre gros guillemets. Mais des fois, ça vaut le coup. Des fois, ça marche. Des fois, ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    Pour le moment, je ne sais pas encore. Parce qu'on a dû décaler l'enregistrement. Donc là, au moment où on enregistre toutes les deux, je ne sais pas encore ce qui va se passer. Mais en tout cas, c'est bon, je suis détendue. La zone de peur, elle est passée.

  • Speaker #1

    tu peux le faire une fois et après te dire ok ça ça a bien fonctionné ça me donne envie de faire,

  • Speaker #0

    enfin ça met en confiance aussi de sortir de sa zone quand elle m'a répondu oui je me suis dit bon bah alors à qui je vais demander maintenant alors alors je me suis frotté les dents je me suis dit alors c'est trop bien et c'est vrai que maintenant j'ai moins peur en tout cas de proposer à des personnes ça me fait moins peur Mais ouais, je vais dire que récemment, c'est là-dessus que je suis sortie de ma zone de confort. La première fois où j'ai ressenti ce truc de sortir de ma zone de confort, ça a été mon premier voyage aussi, alors moins long que le tien. Mais je n'ai jamais voyagé dans ma vie avec mes parents, on n'est jamais partis en voyage et tout. Donc du coup, l'avion, c'était inconnu pour moi. Et j'ai pris pour la première fois l'avion en 2018. Et bon, pareil, je suis partie avec une copine qui, elle, a l'habitude de voyager et tout. Et comme toi, tu vois, j'ai... Ouais, je suis sortie de ma zone de confort, mais avec mes petites béquilles, quoi. Histoire de me dire, je le fais, mais... Et ouais, ça, c'est vrai que j'étais quand même vachement flippée. On n'est pas partie loin, on est partie à Amsterdam.

  • Speaker #1

    Ça fait déjà tout ça, premier voyage. Tu connais la langue, c'est d'autres façons de vivre, donc...

  • Speaker #0

    Exactement. Et c'est vrai que j'étais en flip de plein de trucs et puis des conneries, quoi. Et ma pote me disait, non mais là, tu flippes pour un truc, ça n'existe pas, Pauline. Première fois que je prends l'avion, en plus, il y a eu un loupé, on ne s'est pas du tout retrouvés à côté d'un avion. Donc, tu sais, je la regardais avec des yeux genre, mais on va mourir si on n'est pas à côté.

  • Speaker #1

    Mais comment c'est possible ?

  • Speaker #0

    Et tu sais, elle est venue vraiment comme une maman avec son enfant. Elle est venue me rassurer une fois qu'on était assises. Elle m'a dit, ça va bien se passer, tout le temps qu'elle passe, il va se passer ça, ça, ça, comme ça. La dame, elle va dire, ça, elle va faire ça. J'ai dit genre,

  • Speaker #1

    où il y a le temps ? En fait, c'est des premières fois.

  • Speaker #0

    Je me fais l'impression que c'est ça. C'est les premières fois où c'est compliqué.

  • Speaker #1

    C'est se poser la question, c'est quoi ma dernière première fois ? J'aime bien me poser cette question-là. Et tu vas de repenser maintenant quelque chose que tu fais plus facilement, machinalement. L'exemple que je donnais tout à l'heure, c'était le tatouage. Quand je fais un tatouage maintenant, c'est bon, je suis à l'aise, je suis contente, etc. Et je repense des fois, il y a deux ans, j'étais dans des états, mais je ne dormais pas la veille. Je m'entraîne sur... sur peau synthétique. Je faisais tout un rituel pour me rassurer. Et en fait, c'est cool aussi de se dire que c'est bon, après, on maîtrise et comme tu dis, on peut essayer de faire de nouvelles choses pour étendre encore la zone. C'est rassurant aussi de se dire qu'on évolue là-dessus.

  • Speaker #0

    Je suis complètement d'accord avec ça. C'est rassurant et moi, je ne trouve pas ça grave, tu vois, comme tu dis, de se mettre des petits rituels et tout pour se rassurer. Alors, je pense que c'est bien d'en sortir pour parfois fonder des petits trous sur le vélo. Mais bon, je trouve pas ça mal parce que je me dis, attends, déjà, tu fais un énorme effort de sortir de cette zone. Donc bon, s'il faut garder des roulettes pendant six mois, vas-y, on vient de dire roulettes.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça. À partir du moment où c'est fait et où ça nous procure de la fierté, parce qu'on le fait aussi pour nous, pour se challenger aussi. Je pense qu'il y a une part de défi dans le fait de sortir de sa zone de confort, de nous voter. On a envie de vibrer un petit peu, quoi. Donc ça, c'est cool. Mais voilà, je pense qu'il ne faut pas non plus... Se mettre des bâtons dans les roues en se disant je vais y arriver tout seul, je vais faire ça. C'est ok de se faire aider, c'est ok d'être accompagnée, c'est ok d'aller moins vite. Il n'y a pas de règle à partir du moment où tu le fais comme tu le sens et que tu y arrives ou pas. Comme on disait tout à l'heure, des fois, ce n'est juste pas le moment. Allez, marche arrière, ce n'est pas grave. On prend l'élan et on y retourne. Parfois,

  • Speaker #0

    il faut juste se remettre à plus tard. Je pense que ça ne sert à rien non plus de s'obstiner tout le temps à se dire, non mais oui, il faut que je fasse un nouveau truc, il faut que je me bouge, il faut que je fasse ci. C'est très bien de sortir de sa zone de confort. Franchement, c'est bien de le faire. Mais il n'y a pas d'obligation. Oui, bien sûr. Parce que parfois, j'ai l'impression que... Tu le disais, on est dans une routine et c'est ça notre zone de confort et on est bien dedans. Et je ne sais pas toi, mais moi, ça arrive quand même régulièrement. On dit, il faut sortir de la routine, vous cassez la routine et tout. Mais laissez-moi.

  • Speaker #1

    C'est comme dans ton couple, tu sais, tu ne vas jamais au restaurant, tu ne pars jamais en week-end. Mais en fait... Il n'y a pas de règle.

  • Speaker #0

    Si c'est OK pour nous, c'est OK pour moi.

  • Speaker #1

    Les moments de qualité, ils peuvent aussi être partagés sur un jeu vidéo à la maison, tranquille, qu'on me donne avec ton chien dans le quartier, que tu partages. Et puis surtout, je reviens aussi sur ce qu'on disait de, des fois, ce n'est pas le moment, on y revient plus tard, etc. Des fois, on n'y revient juste pas parce que ce n'est pas le bon chemin. Et qu'en fait, en le faisant, on se rend compte que ça nous coûte trop, que la peur ne s'en va pas. Et qu'en fait... Ok, juste, c'est pas là-bas qu'il faut aller, c'est pas aligné avec ce que je suis, ce que je recherche. Le faire pour soi, je pense que par contre, s'il y a une sortie de zone de confort, c'est pour soi. C'est pas pour faire plaisir, c'est pas pour... Encore une fois, c'est dur parce qu'on est dans une société où il y a de la pression sur certaines choses, mais en fait, ce qui compte, c'est toi. Et c'est toi qui vas vivre ta vie, c'est toi qui vas le faire pour toi-même. Et je pense que ça, c'est pas évident aussi.

  • Speaker #0

    Non, et je pense aussi que... Ce qui n'est pas évident, c'est de sortir de sa zone de confort et donc de se lancer dans un projet. Et puis en fait, de se rendre compte que ça ne marche pas. Mais pourtant, on a quand même fait tout le processus. Et c'est vrai qu'on parle aussi vachement du fait de sortir de sa zone de confort et qu'après, on est fier, on est content d'avoir accompli le truc et tout. Mais parfois aussi, c'est un échec. Ça fait partie des risques de la vie. Mais je trouve que même si la chose en soi est un échec, le fait d'avoir fait la démarche n'en est pas un. En fait, moi, j'ai vachement ce truc de me dire, bah ouais, ça n'a pas marché, ça fait chier. Tu peux perdre de l'argent, tu peux perdre du temps. Bon, voilà. Mais au moins, j'ai tenté le truc, quoi.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Et je pense que d'essayer, en fait, c'est ça la victoire. Ce n'est pas toujours que ça marche. Alors, c'est sûr que je reprends ton exemple sur le tatouage. Bon, c'est normal que ça ait marché parce que... Mais je veux dire, même si ça n'avait pas marché, alors ouais, c'est sûr, je pense que tu pleurais un bon coup pendant plusieurs mois.

  • Speaker #1

    Ouais, il y a de la frustration quand même.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est hyper frustrant. Et puis, tu t'es investie, que ce soit émotionnellement, au niveau financier aussi. Tu prends des risques et tout. Mais au moins, tu pourras dire, je l'ai tenté.

  • Speaker #1

    Ça dépend parce qu'on a tendance à voir la validation comme une réussite. J'ai fait ça, ça marche parce que j'ai des clients, parce que tout ça. Mais il y a d'autres choses. C'est, comme tu dis, le chemin qui est parcouru. Est-ce que ça t'a fait plaisir de le faire ? Est-ce que tu as été content dans la construction du projet ? Je donne un exemple. Avant d'être tatouuse, j'étais illustratrice. Du coup, j'ai essayé de monter ma boutique en ligne avec du merch, donc des mugs, des vêtements, des stickers, etc. Et ça a complètement flopé, en fait. Parce que c'est un marché... La vente de produits d'illustrateurs, il y en a beaucoup. Maintenant, il y a Etsy. Tout le monde a lancé sa boutique en même temps. C'était très à la mode pendant un temps. En tout cas, ça a explosé au moment où je l'ai fait. Je pense que mes produits n'étaient pas de très bonne qualité non plus. J'ai voulu faire ça vite. J'ai pris les mugs très classiques. On les voit très bien, les blancs très...

  • Speaker #0

    Oui, les basiques.

  • Speaker #1

    Les basiques, quoi. Et du coup, ça n'a pas du tout marché. Donc, j'ai mis de l'argent pour avancer tous les produits, etc. Mais en fait, je me suis tellement amusée à le faire. J'ai fait les photos. Bon, j'étais dégoûtée. Ça, je ne vais pas mentir là-dessus. Ça m'a frustrée. Mais ce n'est pas grave parce que ça m'a occupé plusieurs mois. Et en fait, j'ai trop aimé faire ça. Et... J'aime, comme je travaille dans l'illustration, dans le dessin, etc. Ça m'a toujours beaucoup plu de travailler.

  • Speaker #0

    Et je pense qu'au final, tu as appris dans tous les cas. Oui, c'est ça. Oui, OK, ça n'a pas marché, mais tu as fait quand même un truc que tu aimais. Ça t'a plu de le faire, même si le résultat n'était pas là. Et puis, tu as appris.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça que je dis que ça dépend ce qui s'est passé. C'est comme, tu vois, tu prévois une randonnée, tu dis je vais aller en haut de cette montagne. En fait, si tu n'y arrives pas, ce n'est pas grave. Tu as fait un petit bout, tu as pu voir, tu y es allée, tu as essayé, tu y as cru. Et en fait, enfin...

  • Speaker #0

    En disant ça, tu viens de me débloquer le truc de ma sortie de zone de confort récente. Vu que c'est rentré dans mon quotidien, j'avais même oublié à quel point avant, ça ne l'était pas du tout. Mais je vais courir. De toute ma vie, chaque personne que j'ai rencontrée, je lui ai dit jamais tu ne verras courir.

  • Speaker #1

    Écoutez bien.

  • Speaker #0

    Écoutez bien, j'ai toujours dit je ne cours pas, mon corps il ne sait pas faire. Et bien en fait, il sait grave faire et il aime bien. Oui, mon mec en fait m'a grave poussée à ce que je fasse du sport. Parce que j'ai eu une période l'année dernière compliquée psychologiquement. Et donc lui, il court beaucoup. Et il m'a toujours poussée en me disant, vas-y, essaye de faire une activité sportive, ça te fera du bien à la tête, je pense que tu en as besoin. Pas forcément courir, mais au pire, fais de la muscu à la maison. Et bon, au bout d'un moment, j'ai dit, vas-y, je vais essayer d'aller courir. Ça a marché, quoi. Ça t'a vidé la tête. Et ça m'a vidé la tête, ça me fait du bien. Et aujourd'hui, j'en suis à un point où je vais courir tous les week-ends. Alors, je ne cours pas beaucoup. Je ne vais pas courir pendant une heure non-stop. Je vais courir 20, 30 minutes et tout. Je fais à mon rythme, comme je le sens. Et ça, ouais, sacrée zone de sortie de confort. Je vous parle dans l'épisode sur la confiance en soi, qui est sorti fin janvier, là. En fait, ça me procure une joie de le faire. Mais ça a été une sacrée sortie de zone de confort. Et là, moi, ma zone de peur, c'était, oui, mais j'ai pas de cardio, je souffre comme un bœuf. Et puis, pour moi, c'est pas une insulte, mais je suis grosse. Donc, je me dis, tous les gens qui courent, ils sont minces, ils se veltent et on a l'impression qu'ils flottent dans l'air. Moi, je suis un gros bœuf et tout de ceux qui courent. J'avais vachement la peur du regard des autres, que les gens se moquent ou des trucs comme ça, alors que les gens s'en foutent.

  • Speaker #1

    Non mais c'est clair, ils regardent juste devant eux.

  • Speaker #0

    Et pourtant, vraiment, les premières sorties, j'étais d'une gênance et gênée. J'étais en mode, tout le monde me regarde, c'est sûr et tout, alors que vraiment pas. Et aujourd'hui, vraiment, je suis trop contente de me dire d'avoir dépassé ça et d'aller courir tous les week-ends.

  • Speaker #1

    C'est un vrai truc que tu soulèves, parce qu'en fait, on est à la recherche de la p***. performance aussi. Et donc, on est super critiqués avec nous-mêmes quand on commence, quand on débute quelque chose qu'on ne connaît pas. Moi, ça m'a fait ce sentiment-là. On s'est remis à la salle avec mon mec. Pareil, pour se vider la tête, passer du temps ensemble aussi, tu vois. La première fois que je suis allée, moi, je n'ai jamais fait les machines et tout. Et à chaque fois, je me dis, mon Dieu, mais je ne sais pas comment les utiliser. Et j'ai toujours trop peur. Tu sais, on les voit, ces vidéos sur les réseaux, où il y a quelqu'un qui l'utilise complètement n'importe comment.

  • Speaker #0

    T'as peur d'être cette personne ?

  • Speaker #1

    J'ai peur d'être cette personne. Et en même temps, au pire. Au pire, ça va pas grave,

  • Speaker #0

    sur Internet, on le met, ouais.

  • Speaker #1

    Si, je serais la star d'Internet. C'est ça qui est dur, et aussi, on se met beaucoup de barrières, parce que tant qu'on n'a pas essayé, on ne sait pas si on va y arriver ou pas, en fait, on se limite, parce qu'on ne connaît pas, mais ça se trouve, c'est le truc qui va nous révéler, dans lequel on va être bien, enfin... Et donc, regarde, finalement, avec la course, c'est trop bien. Mais oui.

  • Speaker #0

    Aussi, j'avais vachement ce truc, jusqu'à il n'y a pas très longtemps, de me dire, si je fais du sport, c'est pour perdre du poids.

  • Speaker #1

    On se matrixe avec,

  • Speaker #0

    quoi. Et si j'en perds, je suis contente.

  • Speaker #1

    C'était une bonus quand même.

  • Speaker #0

    Je dis pas non. Mais en fait, mon copain m'a vraiment tanné un peu l'esprit en me disant, mais en fait, arrête de te dire que c'est pour perdre du poids. Juste fais-le pour te sentir bien. Il y a eu un déclic dans ma tête parce que ce n'est pas on-off, je n'ai pas décidé. Mais à un moment, dans ma tête, je me suis dit, en fait, fais-le pour te faire du bien. Et ça a tout changé. Franchement, ça a tout changé. Trop bien. Donc, je pense que dernière sortie de zone de confort, c'est ça, plus les randos. que je fais aussi maintenant. Jamais de ma vie, je serais allée faire une randonnée. Mais il n'empêche que cet été, quand on est partis en vacances, j'ai marché pendant six heures. Et ça a été le déclic. Et j'étais trop contente. Et trop fière de moi et tout. Alors ouais, je râle. Je me demande ce que je fous là. Mais comme quand je vais courir encore aujourd'hui, je suis en train de courir, j'écoute un podcast et je me dis mais qu'est-ce que t'es en train de foutre ?

  • Speaker #1

    Parce que c'est le après qui compte aussi.

  • Speaker #0

    Et en fait, je pense à ça. Et je pense au après en me disant d'une part tu vas être trop contente de toi et puis tu vas te sentir bien la bonne énergie la bonne fatigue après coup ça fait du bien exactement je sais plus c'était quoi la question c'était quelle était ta dernière sortie de zone de confort quelle était ma dernière première fois et les dernières premières fois on parlait de ça c'est vrai c'était une très bonne question tu devrais faire des podcasts tu les fais très bien merci Mais d'ailleurs, il y a ça aussi, tu sais, tu parlais du fait de chercher la performance. Pour moi, le podcast, c'est vraiment un très bon exemple. Ça ne marche pas comme je voudrais. Enfin, je n'ai pas de mal à le dire. D'ailleurs, je n'arrête pas de dire si un jour je pouvais vivre du podcast, qu'est-ce que je serais contente. Honnêtement, je pense que ça n'arrivera jamais. Jamais du tout. C'est jamais. Mais bon, je pense que ça va être compliqué. Mais ça, c'est un truc auquel je m'accroche. Et pourtant, il y a beaucoup de fois où je me dis, bon, je vais arrêter parce que... J'ai pas assez d'écoute, y'a pas assez de monde qui me suit, j'ai pas assez le temps de m'y investir comme j'en ai envie, mais bon au final apparemment je continue quoi.

  • Speaker #1

    Apparemment, on est là apparemment,

  • Speaker #0

    apparemment on est là, mais c'est aussi un truc où, enfin vraiment ce truc de chercher la performance. et bah pareil en fait il y a plein de fois où j'ai eu envie d'arrêter où je me dis bah voilà parce que en fait ça marche pas comme je le voudrais et puis après je me dis ouais mais en fait t'aimes bien quand même ouais c'est ça c'est ce que ça t'apporte à côté en fait c'est pas que quantifier sur je peux en vivre ah bah j'ai tant d'écoute etc même si évidemment ce serait trop bien que

  • Speaker #1

    demain bah tu puisses en vivre et tout venez écouter le podcast et écoutez reprenez les épisodes je sais plus ce que je voulais dire mais euh

  • Speaker #0

    Que c'est pas toujours le résultat qui compte ? Que c'est pas toujours le résultat qui compte,

  • Speaker #1

    et puis en fait, c'est pas parce que le chemin paraît difficile, que, je sais pas, c'est un secteur qui est bouché, ou que c'est dur, justement, de réussir à vivre de ce qu'on aime. Parce qu'à titre perso, si je peux donner mon exemple, moi j'ai toujours dessiné, j'ai toujours aimé ça, je me suis toujours dit, j'aimerais trop que ça marche. Et quand j'étais petite, à l'école, on me disait, bah ouais, tu veux faire quoi ? Tu veux faire peintre ? Enfin, il n'y avait pas encore les réseaux sociaux. Donc on me disait, va dans la com, tu feras de l'infographie, tu feras du design, c'est un moyen pour pouvoir dessiner. Mais bon, ça ne me faisait pas trop rêver. Et en fait, j'ai ouvert mon compte Instagram. Et au début, comme tu fais avec les podcasts, je le faisais pour moi, pour me faire plaisir, etc. Et je me disais secrètement, si un jour j'arrivais en VIP, c'est quand même trop cool. Et en fait, je dessinais les soirs en plus de mon travail, comme tu fais avec le podcast finalement. Et jusqu'au jour où, finalement, c'était là, c'est arrivé. Je pense que si on se donne les moyens, il y a forcément quelque chose qui peut en ressortir, n'importe quoi que ce soit. Je pense que c'est important de croire en nous, d'être bien entouré aussi, parce que je tiens quand même à dire que si je fais du tatouage aujourd'hui, c'est que je pense que je l'aurais fait à un moment. Parce que quand on a envie de faire un truc, il y a un déclic qui fait qu'à un moment, on passe à l'action. Mais pourquoi j'ai passé ma formation hygiène et salubrité ? C'est une formation qu'il faut. pour pratiquer le tatouage, c'est que j'ai mes copains qui m'ont pris par la main, qui m'ont dit « Allez, on va à Lyon ensemble, on le fait. » Et je pense que je l'ai fait plus tôt que prévu parce que j'avais leur soutien. Mais je pense que l'entourage aide beaucoup aussi, des fois. Enfin, tu sais, c'est cool ce que tu fais. Enfin, tu vois, ils t'aident, ils te soutiennent.

  • Speaker #0

    Ils te donnent confiance.

  • Speaker #1

    Ils te donnent confiance, ouais. Parce que comme on est super critique avec soi-même, je ne sais pas si toi, ça t'arrive des fois, mais je ne sais pas, tu vas courir, tu dois y avoir... c'était nul, j'ai fait 500 mètres et j'ai laissé tomber. Ou alors, là, je n'étais pas en forme sur mon podcast, etc. Mais c'est la vision qu'on a de nous-mêmes parce qu'on est tellement durs avec nous-mêmes qu'en fait, c'est très bien, mais on n'arrive pas à le voir parce qu'il y a ce blocage en nous qui est rude, qui est dur. Et en fait, tout ça pour dire que je pense que tout le monde a sa place quelque part et qu'en fait, c'est pour nous qu'on le fait. C'est pour être bien, c'est pour s'épanouir. et tu sais pas aussi bien bah oui on sait pas,

  • Speaker #0

    écoutez le podcast allez partagez, partagez non mais effectivement on sait pas mais je trouve que c'est aussi peut-être très symptomatique de notre génération slash société, je sais pas où on est vachement à la recherche de la performance et de la réussite en se disant bah ouais mais regarde moi je l'ai tenté et j'ai réussi oui mais combien ont tenté et n'ont pas réussi donc c'est très bien il faut voir le positif et tout et tout mais ... parfois c'est compliqué quand même de tirer son épingle du jeu. Quand tu vois le nombre d'utilisateurs Instagram, je pense qu'il n'y a pas un gros pourcentage de personnes qui en vivent. Et je pense que c'est bien d'être optimiste et de se dire « allez, vas-y, de toute façon je le fais pour moi et tout » et ça c'est complètement OK. Mais il faut aussi être réaliste en se disant qu'il y a aussi des coups de chance. Oui,

  • Speaker #1

    et puis en fait, entre gros guillemets, la réussite, puisque ça ne veut tout et rien dire, c'est vraiment propre à chaque personne, ta réussite à toi ne va pas être la réussite chez quelqu'un d'autre. parce que encore une fois t'as totalement raison, on parle de choses positives, moi je suis contente de ce que je vis dans le tatouage mais je sais que chez quelqu'un d'autre ce serait juste trop de travail parce qu'on va pas se mentir, je passe beaucoup de temps à travailler et en fait chez quelqu'un d'autre c'est pas forcément l'ambition et encore une fois les performances c'est pas que professionnel c'est pas que au niveau des compétences, ça peut aussi être personnel, adopter un chien adopter un animal, passer du temps avec lui, être épanoui dans sa vie perso ... développer ses relations amicales. En fait, c'est hyper large. C'est ça qui est chouette.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, ça a été une sacrée sortie de zone de confort quand j'ai adopté mon chien. Grosse sortie, hein ? Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui.

  • Speaker #0

    Parce qu'il y en a eu de la remise en question et du « mais qu'est-ce que j'ai fait ? » C'est clair.

  • Speaker #1

    Mon Dieu,

  • Speaker #0

    c'est un être vivant. et je suis responsable de lui, je suis tout seul, allez let's go vas-y Popo c'est un très bon exemple je trouve l'adoption en chien ça a été une grosse sortie de zone de confort, très positive je ne regrette pas du tout c'est l'amour de ma vie ah non mais c'est dur c'est sûr c'est vrai que c'est dur tu parlais tout à l'heure du fait que c'était tes amis qui t'avaient un petit peu poussé en te disant allez mais Zoé vas-y quoi tu vois Est-ce que tu penses qu'il y a des mauvais côtés à rester dans sa zone de confort ? Parce que parfois, on est dans une zone de confort où ça ne se passe pas bien. Je donne un exemple. Ça fait dix ans que tu travailles dans la même boîte. Et ça ne se passe pas bien parce que tu as un patron tyrannique. Sauf qu'en fait, c'est devenu ta zone de confort, cette tyrannie-là. Tu as tellement peur de sortir de cette zone de confort que du coup, tu acceptes cette mauvaise situation. Bien, pas bien ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il n'y a pas de règle. Je pense qu'en fait, c'est hyper vague. On dit comme ça, c'est un peu le joker que je sors. À titre perso, moi, je ne me contente pas d'une situation dans laquelle je ne suis pas bien. Parce que déjà, je suis un petit électron libre. Donc, si ça ne va pas, c'est cliché dit comme ça. Mais je sais qu'on n'a qu'une vie. Et qu'en fait, si on peut, c'est cool de prendre les risques. Encore une fois, si on peut. Parce que des fois, on ne peut pas. On n'a pas les moyens. On n'a pas l'énergie du moment. Enfin, je veux dire, c'est compliqué aussi, selon les situations, de se dire stop. Stop, je ne veux plus. Mais pourquoi d'autre ? Et quand il n'y a pas de plan B, quand il n'y en a pas, c'est hyper rude. Donc... il y a ça, mais en fait ça dépend ce que t'es capable de supporter, ce que t'es capable de prioriser, ce que t'es capable de enfin, qu'est-ce qui est vraiment important pour toi est-ce que finalement ça se passe mal à ton travail, mais à côté de ça t'arrives à relativiser avec d'autres choses et en fait ça te bousille pas la santé, enfin en fait je pense qu'il faut pas se laisser ronger par une situation déjà faut réussir à s'en rendre compte que ça te ronge, et si c'est possible pour toi bah évidemment, enfin si c'était ma pote qui était dans cette situation là, je lui dirais bah là faut y aller, faut faire que tu prennes soin de toi. Donc après, si on est dans une zone de confort et que tout se passe bien, mais que juste, voilà, on barbote dans sa zone de confort et qu'on est bien, je sais pas, tant que les gens sont heureux, en vrai, il n'y a pas de...

  • Speaker #0

    Oui, pour toi, la limite, ça serait de te dire ça commence à atteindre ta santé physique mentale.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, franchement...

  • Speaker #0

    Je pense aussi que c'est hyper important qu'à partir du moment où tu peux être dans une zone de confort où il y a des situations négatives, parce que de toute façon, rien n'est parfait, il y en aura toujours. Et je trouve que l'exemple du travail, ça peut être un bon exemple, parce que je pense que c'est quelque chose qui est régulier quand même.

  • Speaker #1

    Même une relation. Et une relation.

  • Speaker #0

    Dans une relation. Ou une couple.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est des bons exemples. Je pense que quand tu atteins une certaine limite, mais parfois aussi, tu ne te rends pas compte que tu acceptes des choses qu'il ne faut pas accepter. Oui. Je suis en train d'y penser. Et c'est là aussi où je pense que l'entourage peut être bien en disant, écoute, c'est ta vie et tout, mais drapeau rouge, tu fais peut-être attention à ça. Parce que c'est vrai que la zone de confort, comme on l'indique depuis tout à l'heure, c'est une zone où on se sent bien au final. Même s'il y a des choses pas ok, on s'y sent quand même bien et ça fait flipper de partir ailleurs, dans l'inconnu, de tout envoyer bouler pour certains cas. C'est vrai que c'est pas toujours évident. Je pense que quand la santé commence à être attaquée, je crois qu'il faut essayer de passer au-dessus de sa peur. Même si c'est tellement plus facile à dire qu'à faire.

  • Speaker #1

    Ah c'est clair, c'est clair. C'est qu'en plus, t'es dans les émotions du moment, t'es pris dedans, le recul, il est hyper compliqué. Mais je trouve que depuis le début de l'épisode, on revient beaucoup à l'entourage. Tu vois, quand tu parlais du podcast, tu t'es lancée avec Amélie, vous étiez toutes les deux. Quand je suis partie au Laos, j'étais avec ma sœur. Tu vois, le sport, c'était avec ton chéri. Et du coup, j'ai l'impression qu'on a un peu ce même fonctionnement toutes les deux. Et que je pense que c'est propre à beaucoup de personnes. Tu vois, tu sors de ta zone de confort, mais t'as quand même un petit repère, un petit phare dans la nuit qui te dit t'inquiète, c'est là-bas.

  • Speaker #0

    Ouais, ça rassure.

  • Speaker #1

    Et je pense que finalement, quelle qu'elle soit, c'est un peu pareil. Tu vois, le plan B, ça rassure. Je pense qu'on a des natures en tant qu'humains où tu te lances jamais vraiment trop dans l'inconnu. Tu y vas petit à petit.

  • Speaker #0

    Après, c'est aussi parce que j'ai l'impression qu'on a toutes les deux aussi ce truc d'être dans le contrôle. et donc aussi tu vois d'avoir une personne ou une situation où on se dit bon bah je peux me reposer dessus si ça va pas il y a peut-être un peu de ça aussi où du coup on est en fait dans le contrôle de l'inconnu quoi donc il y a peut-être de ça, dites-moi si il y a des personnes qui nous écoutent qui se sont lancées vraiment sans personne, sans rien, sans plan B et tout je pense que ça serait hyper intéressant d'avoir un retour d'expérience là-dessus dingue,

  • Speaker #1

    moi j'imagine même pas mais pour moi ça existe pas ouais où êtes-vous ?

  • Speaker #0

    Qui êtes-vous ?

  • Speaker #1

    Qui êtes-vous ? C'est clair.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que de vouloir constamment quitter sa zone de confort, ça veut dire qu'on n'est jamais content de ce qu'on a ?

  • Speaker #1

    Moi, j'avais entendu une phrase une fois qui disait « désirer ce qu'on a déjà, c'est là que tu as tendance à être plus heureux, à vivre, à créer du bonheur. » Parce qu'en fait, tu ne vas pas envier quelque chose que tu n'as pas, donc tu ne vas pas créer de la frustration, etc. J'étais un peu d'accord avec ça parce que je me dis « oui, c'est vrai que quand tu es capable de savourer ce que tu as créé, ce que tu as, tu kiffes parce que du coup, c'est là. » Mais en même temps... Vouloir constamment l'acquitter, parce que c'était ça la question, c'est stimulant dans tous les cas de tester d'autres choses, d'aller vers l'inconnu. Après, constamment,

  • Speaker #0

    qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce que toujours en vouloir plus, au final, ça veut dire qu'on n'est pas capable de se contenter de ce qu'on a ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas que ça veuille forcément dire qu'on ne se contente pas.

  • Speaker #0

    T'as pensé à ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est dur à répondre.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est dur. Moi, je pense que c'est important d'avoir un socle. Où on se dit, ça c'est ma valeur sûre et ça je sais que je ne voudrais jamais en changer. Faut jamais dire jamais, mais vous avez compris l'idée quoi. D'avoir un noyau en fait dur. Et par contre, je trouve pas ça déconnant de se dire qu'on voudrait plus ou mieux sur certains aspects. Je prends par exemple l'aspect du couple. Bah moi j'ai mon noyau avec mon copain. Et nos animaux et notre appartement aujourd'hui. Et ça me va très bien. Mais... parfois, oui, j'aimerais avoir plus. J'aimerais qu'on ait un projet pour acheter une maison. J'aimerais qu'on se marie. Et tu vois, ça, c'est des trucs où je me dis est-ce que c'est parce que je ne suis pas contente de ce que j'ai ?

  • Speaker #1

    Oui, mais la base est la même. Puisqu'en fait, tu vas, avec ce que tu as, évoluer. Tu vois, comme on disait tout à l'heure, tu le fais avec des personnes, tes animaux, enfin, ton mec, tes animaux et des choses que tu connais que tu vas emmener avec toi. Et en soi, c'est des projets qui sont hyper cools. En fait, c'est aussi que ça prend de l'énergie de sortir de la zone de confort. Donc, à le faire tout le temps, ça doit être énergivore.

  • Speaker #0

    Ça doit être épuisant. Waouh !

  • Speaker #1

    Ça doit être super épuisant. Mais je ne sais pas, moi, j'aurais tendance à me dire qu'il n'y a pas vraiment de règle. Après, si ça se répète, ça se répète. C'est peut-être que, comme tu dis, le socle, il n'est pas... Il ne correspond pas à toi, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Mais c'est clair que, par contre, ça doit être stimulant à fond. Tu dois tout le temps être en mode électron très libre en se disant, ouais, je sautille d'un projet à un autre et tout. Ouais,

  • Speaker #1

    puis soit tu plaques tout, parce qu'il y a aussi ça, la zone de confort, c'est soit tu plaques tout, je sais pas, tu pars faire ta vie à l'autre bout du monde, que sais-je, ou comme tu le disais, tu vois, sauter à deux dans une nouvelle vie. Ah,

  • Speaker #0

    c'est hyper vaste, quoi. Mais je pense qu'il y a vraiment des personnes qui sont en capacité de tout plaquer pour se barrer, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, ouais.

  • Speaker #0

    Et enfin... J'ai déjà lu ou vu des témoignages de personnes qui avaient un boulot hyper conventionnel, le train-train, la famille, la maison et tout, et qui, d'un mois à l'autre, se disent « en fait, je me barre » , et qui se barrent vivre en Thaïlande ou je ne sais pas où. Et tout se donne, je vois.

  • Speaker #1

    Des fois, ça permet aussi de... Je me permets, je te coupe, mais ça me fait penser que tu peux tout quitter pour faire autre chose et te dire « mais en fait, elle était là, ma valeur » . C'était bien, en fait, ce que j'avais. Parce qu'il y a ce côté aussi, je ne sais pas si c'est une généralité, parce que j'allais dire que c'est très humain, mais non, pas forcément. Mais on se contente vite de ce qu'on a et après, on ne se rend plus trop compte. On se satisfait vite du confort.

  • Speaker #0

    Oui, je suis d'accord.

  • Speaker #1

    Et du coup, sortir de sa zone de confort peut casser un peu ce truc-là pour justement tester des nouvelles choses, découvrir. Mais voilà, comme je disais, ça sert à prendre de l'énergie. Donc des fois, c'est bien aussi de...

  • Speaker #0

    De s'utiliser, quoi.

  • Speaker #1

    On s'ouvre et on savoure. Enfin... Je pense que c'est une question d'équilibre. En fait, je me dis, les extrêmes sont jamais bons. Jamais tomber dans un truc hyper extrême, absolument tout le temps vouloir sortir de sa zone de confort, ou alors, non, non, jamais je ne bouge, jamais je ne fais rien, parce qu'on peut s'empêcher de vivre des choses, et à aller trop vite, on peut s'empêcher de les savourer.

  • Speaker #0

    Donc en fait,

  • Speaker #1

    finalement, je pense que c'est une question de timing, c'est une question de moment, c'est une question d'énergie. On va tester des choses, il y a des moments, ça va demander à sortir. davantage de sa zone de confort parce que c'est la préparation d'un projet, d'une envie qui se met en place, mais en même temps il y a des moments où il faut tranquille, on prend le temps et la vie elle est riche et je suis sûre qu'il y aura plein d'occasions de faire de ce qu'on a envie enfin je sais pas si ça te parle mais en tout cas Ah oui oui complet et je trouve que c'est une très bonne conclusion pour cet épisode C'est clair En tout cas c'est écouter, je pense que c'est hyper essentiel, c'est écouter, respecter son rythme il y a des périodes pour le faire il ne faut pas se forcer non plus parce qu'il n'y a que comme ça que ça ne peut pas très bien se passer je pense on ne le fait pas pour les autres, on le fait pour soi à partir du moment où ça c'est compris je pense qu'après il n'y a plus qu'à quoi

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Zoé Merci à toi Je vous dis à très bientôt Merci d'avoir partagé ce moment avec nous Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à en parler autour de vous et sur les réseaux sociaux Et pour rappel, le podcast à nous deux, c'est un mardi sur deux.

Description

La zone confort c’est un sujet très large et très varié 🔥

C’est quoi ta zone de confort ? Pourquoi on aime tant y rester ? Ça apporte quoi ?

Y rester, en sortir ?


On rappelle aussi que sortir de sa zone de confort pour accomplir un projet c’est vivre des réussites mais aussi des échecs 😮‍💨 on vous donnes pleins d’anecdotes personnelles à ce sujet ! Entre projet pro, perso, seule ou avec des proches 💉🏃‍♀


On essaye toujours d’y voir le positif mais au final est-ce ça vaut le coup ?

Viens découvrir cet épisode avec Zoé


🚀 Toutes les actus du podcast se trouvent sur instagram : @anousdeuxpodcast

Pauline ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut ! Bienvenue sur le podcast de à nous deux. Dans l'épisode sur la confiance en soi, sorti fin janvier 2025, on aborde de très loin le sujet de la zone de confort. Aujourd'hui, j'avais envie de revenir dessus plus en détail. La zone de confort, celle qui nous rassure. Celle dans laquelle parfois on est mal, mais que l'on préfère garder par peur de l'inconnu. Toujours difficile d'en sortir, car la zone d'après est celle de la peur, puis il faut se remettre en question avec l'apprentissage. Et enfin, arriver dans les nouvelles connaissances et être à l'aise dans une nouvelle zone de confort. Et vous, vous aimez bien rester dans votre zone de confort ? On en parle avec Zoé. Bonjour à tous, je suis super contente de vous retrouver aujourd'hui, je suis accompagnée de Zoé. Et comme vous avez pu l'entendre dans l'introduction, on a voulu discuter un petit peu de la zone de confort. Et j'ai voulu inviter Zoé sur ce sujet parce qu'il y a quelques mois maintenant, elle a partagé sur ses réseaux le fait qu'elle soit partie faire un gros voyage au Laos. Et où elle expliquait justement que c'était une grosse sortie de sa zone de confort. Donc je me suis dit que c'était une bonne idée de t'inviter sur cet épisode. C'est adéquat. C'est vrai. Du coup, je voulais redéfinir un petit peu ce que c'est la zone de confort. Toi, comment est-ce que tu l'expliquerais ?

  • Speaker #1

    Eh bien, salut. Salut tout le monde. Merci Pauline pour l'invitation sur cet épisode-là. C'est un vaste sujet, la zone de confort. Je pense que comme son nom l'indique, c'est vraiment un espace dans lequel on est confortable, on connaît, on est à l'aise. Voilà, c'est notre périmètre de sécurité. En tout cas, moi, c'est comme ça que je le vois. Je ne sais pas toi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pareil. C'est là où tu es bien et où même si au final, tu n'es plus très bien, tu n'as pas envie d'en partir. Tu te dis, je ne suis pas si mal.

  • Speaker #1

    Oui, on se conforte en fait dans cet espace-là où on se dit, je sais faire, je suis à l'aise.

  • Speaker #0

    Je connais.

  • Speaker #1

    Je connais, voilà. Donc, je me sens bien. Et moi, je sais que c'est un espace dans lequel je me sentais très bien pendant longtemps. Je me définis comme une personne plutôt introvertie. qui est à l'aise dans ce que je connais. Et du coup, c'était difficile pour moi. C'était même vraiment de l'anxiété de sortir de cette Ausha. Donc, l'exemple que tu as donné, tu vois, ce voyage au Laos, ça fait longtemps que je devais y aller. Alors, pourquoi ? Parce que j'ai une amie qui est partie là-bas et qui vit depuis plusieurs années, parce qu'elle a monté une association sur place pour donner accès à l'école aux enfants, en fait. Et on travaille ensemble sur ce projet-là, je faisais des illustrations, et donc ça fait longtemps qu'elle me propose de venir la voir. Bon, il y a aussi que c'est pas la porte à côté, donc ça demande de l'organisation, le prix des billets, etc. Donc voilà, il y avait d'autres facteurs. Mais surtout, j'étais terrifiée à l'idée de me dire, waouh, je vais partir à plusieurs heures de chez moi, je vais prendre l'avion, je sais pas si je pars seule. Alors là, ça, c'était vraiment impensable ou accompagné. Je ne pense pas être quelqu'un de très aventurière, mais ça me terrifiait. Je pense que j'ai surtout pris un coup pendant le Covid, où, vu que je suis déjà d'une nature très casanière introvertie, je pense que ça m'a confortée là-dedans. Donc en soi, ce n'est pas un mal de l'être. Je ne critique pas du tout cette partie de moi ou qui peut aussi être chez les autres. Mais je pense que ça m'a... pas aider à me sortir de cette zone de confort, pour ma part. Et donc, ça fait longtemps que je devais partir là-bas. Et en fait, elle me relance en début d'année 2024. Et là, je me dis, c'est peut-être le moment. Je vais me prévoir ça pour deux ans, trois ans plus tard, le temps de bien m'organiser. Et j'en parle à ma sœur qui me dit, on part à la rentrée, on part en septembre. Donc, on était en juin, avril, juin. Et elle me dit, on prend nos billets. Et je me dis, c'est rapide. Et en fait, elle m'a dit, allez, allez, il ne faut pas réfléchir, il faut le faire. C'est vrai qu'en plus, quand tu es à ton compte, c'est beaucoup plus facile de s'organiser. Elle, ça lui permettait de partir à la rentrée, donc c'était plus facile par rapport à ses collègues. Donc tout était aligné. La personne qui est sur place pouvait nous recevoir. Et donc, on n'a pas réfléchi, on a pris nos billets. Paradoxalement, j'ai vécu la chose de manière très freestyle. C'est-à-dire, OK, on verra, on s'est organisé une semaine avant de partir. On s'est dit, tiens, il faut qu'on ait des sacs à dos. des kawais et en fait je sais pas je pense que ça m'a rassurée de le faire avec ma soeur donc c'est ça aussi qui est cool c'est que sortir de sa zone de confort oui mais on n'est pas obligé de se mettre en difficulté sur tous les enfin tous les aspects et voilà et du coup je partais loin mais j'avais ma copine sur place qui nous attendait je partais avec ma soeur qui a l'habitude de prendre l'avion donc tout de suite c'était beaucoup plus confortable parce qu'elle savait se repérer avec les terminales c'est ça un terminal ? un terminal

  • Speaker #0

    Wouaf !

  • Speaker #1

    Je sais jamais ce que ça veut dire des terminaux ! Et du coup, en fait, step by step. En tout cas, pour ma part, c'est ok, on sort de la zone, mais avec des personnes de confiance. Et du coup, ça m'a... beaucoup aidé à passer le pas et ça a été un voyage incroyable et franchement aucun regret et pourtant j'ai l'impression que j'ai fait que sortir de ma zone de confort c'était de la full découverte en voyage sac à dos mais c'était vraiment le bon moment voilà je sais pas si toi récemment tu es sortie de ta zone mais alors

  • Speaker #0

    c'est fou oui enfin oui et non pas autant que toi ça veut dire quoi pas autant de moi ? bah je trouve que c'est une grosse sortie de zone de confort mais parce que On le disait dans des précédents épisodes, mais pareil, je suis assez casanière, introvertie et tout. Donc pour moi, partir en voyage sac à dos, c'est un gros truc.

  • Speaker #1

    Je te rassure, je n'y aurais pas cru sans le faire.

  • Speaker #0

    Donc bon, voilà. Moi, j'ai plus des petites sorties de zones de confort.

  • Speaker #1

    Ouais, mais en même temps, est-ce que ça existe vraiment des petites zones de confort ? Parce que je prends l'exemple du voyage qui peut être impressionnante, mais je veux dire, c'est aussi... par rapport à ce qu'on vit. Et ça se trouve, ce que tu vas raconter, pour moi, c'est impensable. Tu vois ce que je veux dire ? Donc, des fois, je pense qu'il ne faut pas réduire ses efforts. Il ne faut pas partir au bout du monde pour se dire « je suis sortie de ma zone » , tu vois ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est parce que pour moi, ça me semble incroyable. Mais effectivement, pour certaines personnes, déjà, juste de sortir de chez eux, parce qu'ils ont une maladie ou de la dépression. Des phobies. Ou des phobies, ou énormément d'anxiété. Et déjà, juste de sortir de chez soi, pour certaines personnes, c'est ça, sortir de sa zone de confort. Donc effectivement, loin de moi l'idée de minimiser les choses. Mais voilà, parce que typiquement, partir en voyage, en voyage sac à dos, pour moi, c'est un gros truc. Et puis pour moi, c'est un gros voyage en plus que taper. Moi, je ne suis jamais partie plus loin que l'Europe.

  • Speaker #1

    Peut-être l'année prochaine. Cette année sera une année.

  • Speaker #0

    Traverser des océans et des continents, où je suis en mode, waouh. Mais je trouvais qu'en début d'épisode, ça pourrait aussi être intéressant d'expliquer, sans rentrer dans les détails de notre vie privée, mais d'expliquer ce que c'est pour toi aujourd'hui, ta zone de confort pro comme perso. En fait, dans ta vie aujourd'hui, c'est quoi ta zone de confort à toi aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Bonne question. C'est hyper dur à définir en la posant.

  • Speaker #0

    C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, on est tellement confort, tu vois, on s'habitue aux choses, donc en fait, on ne les considère pas qu'on ne les considère plus. Oui, mais... On s'habitue.

  • Speaker #0

    C'est ta normalité, c'est pas du tout...

  • Speaker #1

    Ouais. Je dirais que la routine, je pense que c'est ma zone de confort, de savoir ce qui va se passer, comment ça va se passer. J'ai quand même un petit problème avec le contrôle et l'organisation. Ça a une tendance à me rassurer. Et pendant longtemps, dès qu'il y avait quelque chose qui sortait un peu de ce que j'avais prévu, c'était la fin du monde, quoi. C'était, oh là là, comment je vais faire ? Oh là là, j'ai pas prévu. Je sais pas toi si ça te parle, ce que je dis.

  • Speaker #0

    Gérer l'imprévu, ça va. Mais dans le contrôle, je comprends complètement.

  • Speaker #1

    Oupsie. Mais aujourd'hui, ça va mieux parce que mon travail m'a vraiment appris à travailler là-dessus. Deux fois travail, mais en tout cas, à me soigner sur certains tocs d'organisation que je pouvais avoir, etc. Parce que du coup, moi, je suis tatoueuse. Et dans le tatouage, une séance, c'est jamais la même. On ne peut jamais la comparer à une autre parce que ça se passe avec une personne différente. avec un motif différent qui va être sur une partie du corps différente. Des fois, la personne veut changer d'emplacement. Des fois, finalement, on part pas là-dessus, on part plutôt sur celui-ci de motif. Et en fait, c'est amené à changer et chaque jour ne se ressemble pas. Et donc, au début, j'essayais de prévoir un maximum de choses. T'es sûr que tu le veux là ? Ok, on se confirme ça. Et puis en fait, fatalement, tu peux pas... C'est jamais bloqué et c'est normal, les personnes changent d'avis. Et heureusement que ça peut être souple, sinon quelle horreur ! Et donc ça, ça m'a beaucoup aidée. Donc aujourd'hui, ma zone de confort, je pense que c'est d'avoir un lieu dans lequel je me sens bien. Ça, ça m'aide en tout cas à gérer les imprévus, à accompagner, je l'espère, les personnes dans le confort aussi. Et puis, je ne sais pas, de savoir que je partage ma vie avec quelqu'un. Cette personne est un repère pour moi aussi. De pouvoir compter sur lui, de pouvoir compter sur mes collègues. Je pense que c'est ça, en fait, ma zone de confort. C'est... d'être entourée de personnes saines dans un environnement où je me sens bien. Et après, le reste, on voit. Mais en tout cas, mon organisation m'aide aussi à me garder dans ma zone de confort. Je dirais que c'est ça. Je ne sais pas si ça répond à la question.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ton socle à toi de base. C'est ton starter pack actuel pour te sentir bien. Et ce qui est ta zone de confort aujourd'hui. Donc, ça répond complètement. Enfin, j'allais dire, je pense que c'est peut-être pour tout le monde pareil. Mais non, je dis sûrement une bêtise. Parce que pour moi, c'est un peu la même chose. Pour moi, ma zone de confort aujourd'hui... En fait, pour moi, ma zone de confort, dans ma tête, quand tu me dis ça, je vois mon appartement. Genre, c'est mon cocon, c'est chez moi. Je sais que ma zone de confort, c'est ça, tu vois. C'est mon chien, c'est mes Ausha, c'est mon copain. Ça va être vraiment la maison, pour moi, la zone de confort. Et j'en suis parfois limite à me dire, déjà, de sortir, bah ouais, c'est sortie de zone de confort.

  • Speaker #1

    Bah ouais, tu sortes chez toi de ce que tu connais, tu sais pas ce qui va se passer, tu peux pas trop contrôler parce que t'es pas seule dans la rue, déjà, en tant que personne. Et du coup, bah ouais, il y a plein de facteurs autres que ce que tu connais. que chez toi, tu sais exactement où sont tes affaires, comment c'est organisé, où sont tes papiers.

  • Speaker #0

    Les études sont en sécurité, c'est protégé et tout. Donc ouais, moi, je le matérialise vachement comme ça. Pour moi, ma zone de confort, c'est ça. C'est vraiment mon cocon, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, je te rejoins. Je pense que chez moi, là où je travaille, il me sent bien aussi. Et les personnes et mes petits animaux aussi, évidemment.

  • Speaker #0

    Est-ce que, bon, j'allais dire, t'as déjà testé de faire des sorties de zone de confort ? Bah oui. assez récemment avec le voyage. Que tu peux nous raconter d'autres sorties de zone de confort que tu as pu vivre sur ces dernières années ?

  • Speaker #1

    Je dirais le lancement dans le tatouage, qui pour moi a été une sortie de zone de confort. En fait, j'ai quitté mon ancien travail pour me lancer dans le tatouage. Donc, j'ai préparé ce projet pendant presque un an. Donc, pour dire, il fallait le temps, que je me fasse à l'idée, que j'ai les bonnes informations, que j'aille chercher, j'aille contacter justement des artistes et de... tatoueur qui pouvait me conseiller. Donc ça a été quand même un long cheminement. Enfin long, je ne sais pas, mais en tout cas un an de préparation. Et j'y suis allée. En fait, moi, je suis quelqu'un, je suis un peu diesel. C'est-à-dire que je sais où je veux aller, je mets un peu de temps à démarrer, mais une fois que c'est parti, ça va, ça va. Parce que je me fais mes repères, je rentre dans une routine, donc ça va. Mais c'est toujours un peu stressant au démarrage. Encore une fois, je le dis beaucoup, mais étant introvertie, je voulais... faire du tatouage mon travail, mais je me disais il va falloir que je sociabilise avec des personnes, que je les touche que je les tatoue, qu'ils vont vivre avec mes dessins toute leur vie donc gros travail de légitimité aussi pas le droit à l'erreur, donc tout ça c'était très stressant et peut-être que les personnes qui sont en apprentissage dans le tatouage pourront le dire, en tout cas on en parle souvent au studio j'ai deux collègues qui sont en apprentissage actuellement et c'est une période qui est hyper stressante parce que c'est beaucoup de nouveautés c'est assimilé beaucoup de compétences, de connaissances. C'est passer un moment avec des personnes que tu connais pas qui vont découvrir ton travail, qu'il va falloir que tu rassures, alors que toi-même t'es pas rassurée au début. C'est humain, il y a tous ces stress-là qui viennent s'ajouter. Oui,

  • Speaker #0

    puis en plus, je trouve que c'est un très bon exemple quand t'es apprentie dans le tatouage. Parce que, comme tu dis, donc toi déjà, t'es en train d'apprendre, t'as même pas encore tes automatismes et tu sais même pas encore où poser tes affaires et tout. Et puis, t'as ton client qui est là et qui te regarde. Et du coup, c'est encore plus stressant parce que tu dis...

  • Speaker #1

    Et c'est à toi de rassurer alors que c'est la panique dans ta tête. Donc, en tout cas, j'espère que j'ai su rassurer mes premiers clients. Mais voilà. Et ça, franchement, ça a été... Alors, parce que j'ai eu énormément de chances d'être bien accompagnée, de tomber dans un studio d'une bienveillance. Mon maître d'apprentissage, je pense qu'il se reconnaîtra quand il écoutera, mais m'a accompagnée et a pu vraiment me faire confiance tout de suite, timer, ne pas me jeter non plus dans la cage au lion sur des projets trop complexes, mais essayer de temporiser, de m'accompagner, etc. Je pense aussi, au-delà de mon maître d'apprentissage, de mes collègues qui ont été présents, ma collègue avec qui on partage la pièce qui m'a aidée, on se soutient, on s'entraide, etc. Et du coup, ça, ça a été une période, une bonne sortie de zone de confort. Mais encore une fois, quand je compare par rapport à l'expérience du voyage au Laos, le fait d'être entourée avec des personnes en qui j'ai confiance, qui me font confiance et avec des échanges sains. En tout cas, moi, c'est ma formule. J'ai l'impression qu'il se répète à chaque fois. Si j'ai ça, OK,

  • Speaker #0

    j'y vais. Ça, c'est pas toi, c'est ça. Oui, c'est un petit peu ça aussi. Mais tu vois, t'as parlé de... Je sais pas si t'as déjà vu ce schéma de la zone de confort. Le cercle ? Oui, tu sais, donc tu as ton cercle avec la zone de confort. Et puis après, quand on sort, tu as la zone de peur qui est en fait assez petite, finalement. Et après, comme je le disais dans l'introduction, tu as la zone d'apprentissage. Et après, tu as tes nouvelles connaissances, tes nouvelles habitudes, etc. Et en fait, tu l'as hyper... Bien résumé, là, dans tout ce que tu as dit, parce que, ouais, en fait, tu sors de ta zone de confort, tu te dis bon, allez, vas-y, je me lance dans le tattoo. Je suis dans ma zone de flip et de peur parce que je me lance et en même temps, est-ce que j'ai le droit ? Est-ce que je suis légitime ? Est-ce que ce que je fais, c'est bien ? Est-ce que je... Voilà. Enfin, tu te poses mille et une questions et après, tu rentres dans ta phase d'apprentissage où là, tu te dis bon, allez, maintenant, c'est bon, je pose mes valises et puis en fait, on va la déballer, quoi. C'est ça. C'est clair que c'est pas évident. Non, c'est clair que ce n'est pas évident parce que tu sais que la zone de peur, parfois, elle est dure à passer. Après, je pense aussi que ça dépend des projets et tout et tout. Mais ouais, la zone de peur, il faut réussir à la dompter. À la dompter, exactement.

  • Speaker #1

    Et faire quelque chose de chouette parce que ressentir ces émotions-là, ce n'est pas non plus négatif. Ça indique des choses. Donc, il faut s'écouter aussi. Et en fait, ce n'est pas grave de faire marche arrière. Moi, ça m'est arrivé de... Faire marche arrière, je sais pas, un projet trop complexe, non, non, ben on le repousse. Enfin, faut pas non plus se mettre trop dans la difficulté au point de se paralyser, de se dégoûter et de se dire « Ouh là là, non, non, en fait, c'est pas pour moi, c'est pas possible » . Alors c'était juste pas le moment. Et en fait, c'est aussi très lié au ressenti. Est-ce que toi, tu veux partager une expérience de sortie de zone de confort ? Parce qu'on a beaucoup parlé de mes expériences, mais peut-être que t'en as une en tête.

  • Speaker #0

    Ben, faire le podcast toute seule. Ouais, c'est vrai. En fait, à la base du podcast, on était deux. Même pas. En fait, juste de faire le podcast. Parce que j'ai toujours eu envie, ça fait des années que j'ai envie de créer un truc sur Internet. Donc, je pensais à des vidéos YouTube ou à plus m'investir sur Instagram en faisant des petites vidéos sur Insta et tout. Et en fait, je n'ai jamais réussi à me lancer. Pour X ou Y raisons, la légitimité notamment, ou me dire, de toute façon, je suis nulle, je n'intéresse personne et tout.

  • Speaker #1

    On revient beaucoup à la légitimité quand même. C'est fou.

  • Speaker #0

    Oui, je ne sais pas. Il y a quelque chose. C'est vrai. Et en fait, je discutais beaucoup avec Amélie, avec qui j'ai commencé le podcast, et on s'envoyait tout le temps des vocaux. Et en fait, un jour, mais même pas sérieusement, dans un de mes vocaux, je lui dis « purée, mais vas-y, avec tous les vocaux qu'on se fait, on devrait faire un podcast » . Et elle m'a dit « bah ouais, carrément, viens, on le fait » . Et en fait, du fait qu'elle, elle soit chaude, alors que moi, à la base, c'était mi-sérieux, mi-connerie, je m'y suis mise à fond dedans. Et on a commencé toutes les deux, après elle a préféré se retirer du projet, et j'ai décidé de continuer, mais parce que j'étais lancée, quoi. Et ça a quand même été une sortie de zone de confort, parce que ça m'a changé plein d'habitudes dans ma vie. Même si aujourd'hui, le podcast, ce n'est pas mon travail, c'est un loisir et un plaisir. Aujourd'hui, j'en suis à faire des podcasts avec des gens que je ne connais pas.

  • Speaker #1

    Quand même !

  • Speaker #0

    Et j'ose démarcher des personnes pour leur proposer de faire des épisodes avec moi, aller les rencontrer ou faire à distance. Mais dans tous les cas, on passe quand même une à deux heures ensemble alors qu'on ne se connaît pas et on parle de choses qui peuvent être intimes. Et ça, c'est un peu une sortie de zone de confort. Là, par exemple, j'ai proposé en fin d'année dernière à une nana, mais que je ne connais absolument pas, je n'ai jamais vue de ma vie, qui a beaucoup d'influence sur Instagram. Quand elle m'a dit oui, je me suis mise à trembler, j'ai paniqué. Là, vraiment, la zone de peur, je l'ai sentie. Je me suis dit, allez-y, propose-lui. En fait, ça n'existe pas, cette proposition, je l'ai envoyée comme ça. Et quand elle m'a répondu en me disant, ouais, vas-y, on le fait. J'ai vraiment flippé, je me suis dit mais qu'est-ce que t'es en train de faire Pauline ? Mais toi là, la petite nana de Grenoble qui a 500 personnes sur Instagram, qui a juste un micro pour son podcast, qu'est-ce qui va se passer ? Tu vas aller à Lyon interviewer cette nana, faire un échange avec elle. Elle dans son mail, elle m'a déjà parlé sur les réseaux de faire des vidéos, des machins pour des reels et tout et moi j'étais là genre...

  • Speaker #1

    Et en même temps ça se sort pas de nulle part. Non. Pauline, c'est pas juste 500 abonnés sur Instagram, c'est pas juste une nana qui fait ses podcasts, c'est quelqu'un qui a fait ressentir quelque chose, qui a donné envie de la suivre dans son expérience, dans cette aventure. Et c'est ça qui est trop cool. On a tendance à trop se...

  • Speaker #0

    Oui, on se rabaisse. On se rabaisse, mais trop dur avec soi-même. Et c'est vraiment ce truc de peur, de se dire, moi je suis personne, qu'est-ce que je viens de faire ? Et puis en plus, j'ai pensé aussi à ce truc de me dire, mais il va falloir que j'assure. Là, je me suis mis un peu de pression. Là, ça va beaucoup mieux. Mais non, les 15 premiers jours, vraiment, j'ai été pas bien. J'ai pas bien dormi et tout. Je me suis dit, mais dans quoi tu t'es embarquée ? Et puis, surtout, je me suis dit, potentiellement, cette personne va parler du podcast. Donc, ça va me ramener du monde. Va falloir que j'assure derrière. Les gens, ils vont me découvrir. Donc, faut pas que je crée de déceptions. Tu vois, je me suis montée la tête. Et en fait, à un moment, je me suis dit, mais en fait, tu vas souffler, meuf. Tu vas te calmer. En fait, on s'en fout. Ça marche, tant mieux. Ça ne marche pas, tant pis. Mais en fait, tu vas rester comme t'es. Tu vas faire comme tu peux. Parce que, encore une fois, c'est un loisir.

  • Speaker #1

    C'est des risques. C'est des risques à prendre. Enfin, risques, entre gros guillemets. Mais des fois, ça vaut le coup. Des fois, ça marche. Des fois, ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    Pour le moment, je ne sais pas encore. Parce qu'on a dû décaler l'enregistrement. Donc là, au moment où on enregistre toutes les deux, je ne sais pas encore ce qui va se passer. Mais en tout cas, c'est bon, je suis détendue. La zone de peur, elle est passée.

  • Speaker #1

    tu peux le faire une fois et après te dire ok ça ça a bien fonctionné ça me donne envie de faire,

  • Speaker #0

    enfin ça met en confiance aussi de sortir de sa zone quand elle m'a répondu oui je me suis dit bon bah alors à qui je vais demander maintenant alors alors je me suis frotté les dents je me suis dit alors c'est trop bien et c'est vrai que maintenant j'ai moins peur en tout cas de proposer à des personnes ça me fait moins peur Mais ouais, je vais dire que récemment, c'est là-dessus que je suis sortie de ma zone de confort. La première fois où j'ai ressenti ce truc de sortir de ma zone de confort, ça a été mon premier voyage aussi, alors moins long que le tien. Mais je n'ai jamais voyagé dans ma vie avec mes parents, on n'est jamais partis en voyage et tout. Donc du coup, l'avion, c'était inconnu pour moi. Et j'ai pris pour la première fois l'avion en 2018. Et bon, pareil, je suis partie avec une copine qui, elle, a l'habitude de voyager et tout. Et comme toi, tu vois, j'ai... Ouais, je suis sortie de ma zone de confort, mais avec mes petites béquilles, quoi. Histoire de me dire, je le fais, mais... Et ouais, ça, c'est vrai que j'étais quand même vachement flippée. On n'est pas partie loin, on est partie à Amsterdam.

  • Speaker #1

    Ça fait déjà tout ça, premier voyage. Tu connais la langue, c'est d'autres façons de vivre, donc...

  • Speaker #0

    Exactement. Et c'est vrai que j'étais en flip de plein de trucs et puis des conneries, quoi. Et ma pote me disait, non mais là, tu flippes pour un truc, ça n'existe pas, Pauline. Première fois que je prends l'avion, en plus, il y a eu un loupé, on ne s'est pas du tout retrouvés à côté d'un avion. Donc, tu sais, je la regardais avec des yeux genre, mais on va mourir si on n'est pas à côté.

  • Speaker #1

    Mais comment c'est possible ?

  • Speaker #0

    Et tu sais, elle est venue vraiment comme une maman avec son enfant. Elle est venue me rassurer une fois qu'on était assises. Elle m'a dit, ça va bien se passer, tout le temps qu'elle passe, il va se passer ça, ça, ça, comme ça. La dame, elle va dire, ça, elle va faire ça. J'ai dit genre,

  • Speaker #1

    où il y a le temps ? En fait, c'est des premières fois.

  • Speaker #0

    Je me fais l'impression que c'est ça. C'est les premières fois où c'est compliqué.

  • Speaker #1

    C'est se poser la question, c'est quoi ma dernière première fois ? J'aime bien me poser cette question-là. Et tu vas de repenser maintenant quelque chose que tu fais plus facilement, machinalement. L'exemple que je donnais tout à l'heure, c'était le tatouage. Quand je fais un tatouage maintenant, c'est bon, je suis à l'aise, je suis contente, etc. Et je repense des fois, il y a deux ans, j'étais dans des états, mais je ne dormais pas la veille. Je m'entraîne sur... sur peau synthétique. Je faisais tout un rituel pour me rassurer. Et en fait, c'est cool aussi de se dire que c'est bon, après, on maîtrise et comme tu dis, on peut essayer de faire de nouvelles choses pour étendre encore la zone. C'est rassurant aussi de se dire qu'on évolue là-dessus.

  • Speaker #0

    Je suis complètement d'accord avec ça. C'est rassurant et moi, je ne trouve pas ça grave, tu vois, comme tu dis, de se mettre des petits rituels et tout pour se rassurer. Alors, je pense que c'est bien d'en sortir pour parfois fonder des petits trous sur le vélo. Mais bon, je trouve pas ça mal parce que je me dis, attends, déjà, tu fais un énorme effort de sortir de cette zone. Donc bon, s'il faut garder des roulettes pendant six mois, vas-y, on vient de dire roulettes.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça. À partir du moment où c'est fait et où ça nous procure de la fierté, parce qu'on le fait aussi pour nous, pour se challenger aussi. Je pense qu'il y a une part de défi dans le fait de sortir de sa zone de confort, de nous voter. On a envie de vibrer un petit peu, quoi. Donc ça, c'est cool. Mais voilà, je pense qu'il ne faut pas non plus... Se mettre des bâtons dans les roues en se disant je vais y arriver tout seul, je vais faire ça. C'est ok de se faire aider, c'est ok d'être accompagnée, c'est ok d'aller moins vite. Il n'y a pas de règle à partir du moment où tu le fais comme tu le sens et que tu y arrives ou pas. Comme on disait tout à l'heure, des fois, ce n'est juste pas le moment. Allez, marche arrière, ce n'est pas grave. On prend l'élan et on y retourne. Parfois,

  • Speaker #0

    il faut juste se remettre à plus tard. Je pense que ça ne sert à rien non plus de s'obstiner tout le temps à se dire, non mais oui, il faut que je fasse un nouveau truc, il faut que je me bouge, il faut que je fasse ci. C'est très bien de sortir de sa zone de confort. Franchement, c'est bien de le faire. Mais il n'y a pas d'obligation. Oui, bien sûr. Parce que parfois, j'ai l'impression que... Tu le disais, on est dans une routine et c'est ça notre zone de confort et on est bien dedans. Et je ne sais pas toi, mais moi, ça arrive quand même régulièrement. On dit, il faut sortir de la routine, vous cassez la routine et tout. Mais laissez-moi.

  • Speaker #1

    C'est comme dans ton couple, tu sais, tu ne vas jamais au restaurant, tu ne pars jamais en week-end. Mais en fait... Il n'y a pas de règle.

  • Speaker #0

    Si c'est OK pour nous, c'est OK pour moi.

  • Speaker #1

    Les moments de qualité, ils peuvent aussi être partagés sur un jeu vidéo à la maison, tranquille, qu'on me donne avec ton chien dans le quartier, que tu partages. Et puis surtout, je reviens aussi sur ce qu'on disait de, des fois, ce n'est pas le moment, on y revient plus tard, etc. Des fois, on n'y revient juste pas parce que ce n'est pas le bon chemin. Et qu'en fait, en le faisant, on se rend compte que ça nous coûte trop, que la peur ne s'en va pas. Et qu'en fait... Ok, juste, c'est pas là-bas qu'il faut aller, c'est pas aligné avec ce que je suis, ce que je recherche. Le faire pour soi, je pense que par contre, s'il y a une sortie de zone de confort, c'est pour soi. C'est pas pour faire plaisir, c'est pas pour... Encore une fois, c'est dur parce qu'on est dans une société où il y a de la pression sur certaines choses, mais en fait, ce qui compte, c'est toi. Et c'est toi qui vas vivre ta vie, c'est toi qui vas le faire pour toi-même. Et je pense que ça, c'est pas évident aussi.

  • Speaker #0

    Non, et je pense aussi que... Ce qui n'est pas évident, c'est de sortir de sa zone de confort et donc de se lancer dans un projet. Et puis en fait, de se rendre compte que ça ne marche pas. Mais pourtant, on a quand même fait tout le processus. Et c'est vrai qu'on parle aussi vachement du fait de sortir de sa zone de confort et qu'après, on est fier, on est content d'avoir accompli le truc et tout. Mais parfois aussi, c'est un échec. Ça fait partie des risques de la vie. Mais je trouve que même si la chose en soi est un échec, le fait d'avoir fait la démarche n'en est pas un. En fait, moi, j'ai vachement ce truc de me dire, bah ouais, ça n'a pas marché, ça fait chier. Tu peux perdre de l'argent, tu peux perdre du temps. Bon, voilà. Mais au moins, j'ai tenté le truc, quoi.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Et je pense que d'essayer, en fait, c'est ça la victoire. Ce n'est pas toujours que ça marche. Alors, c'est sûr que je reprends ton exemple sur le tatouage. Bon, c'est normal que ça ait marché parce que... Mais je veux dire, même si ça n'avait pas marché, alors ouais, c'est sûr, je pense que tu pleurais un bon coup pendant plusieurs mois.

  • Speaker #1

    Ouais, il y a de la frustration quand même.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est hyper frustrant. Et puis, tu t'es investie, que ce soit émotionnellement, au niveau financier aussi. Tu prends des risques et tout. Mais au moins, tu pourras dire, je l'ai tenté.

  • Speaker #1

    Ça dépend parce qu'on a tendance à voir la validation comme une réussite. J'ai fait ça, ça marche parce que j'ai des clients, parce que tout ça. Mais il y a d'autres choses. C'est, comme tu dis, le chemin qui est parcouru. Est-ce que ça t'a fait plaisir de le faire ? Est-ce que tu as été content dans la construction du projet ? Je donne un exemple. Avant d'être tatouuse, j'étais illustratrice. Du coup, j'ai essayé de monter ma boutique en ligne avec du merch, donc des mugs, des vêtements, des stickers, etc. Et ça a complètement flopé, en fait. Parce que c'est un marché... La vente de produits d'illustrateurs, il y en a beaucoup. Maintenant, il y a Etsy. Tout le monde a lancé sa boutique en même temps. C'était très à la mode pendant un temps. En tout cas, ça a explosé au moment où je l'ai fait. Je pense que mes produits n'étaient pas de très bonne qualité non plus. J'ai voulu faire ça vite. J'ai pris les mugs très classiques. On les voit très bien, les blancs très...

  • Speaker #0

    Oui, les basiques.

  • Speaker #1

    Les basiques, quoi. Et du coup, ça n'a pas du tout marché. Donc, j'ai mis de l'argent pour avancer tous les produits, etc. Mais en fait, je me suis tellement amusée à le faire. J'ai fait les photos. Bon, j'étais dégoûtée. Ça, je ne vais pas mentir là-dessus. Ça m'a frustrée. Mais ce n'est pas grave parce que ça m'a occupé plusieurs mois. Et en fait, j'ai trop aimé faire ça. Et... J'aime, comme je travaille dans l'illustration, dans le dessin, etc. Ça m'a toujours beaucoup plu de travailler.

  • Speaker #0

    Et je pense qu'au final, tu as appris dans tous les cas. Oui, c'est ça. Oui, OK, ça n'a pas marché, mais tu as fait quand même un truc que tu aimais. Ça t'a plu de le faire, même si le résultat n'était pas là. Et puis, tu as appris.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça que je dis que ça dépend ce qui s'est passé. C'est comme, tu vois, tu prévois une randonnée, tu dis je vais aller en haut de cette montagne. En fait, si tu n'y arrives pas, ce n'est pas grave. Tu as fait un petit bout, tu as pu voir, tu y es allée, tu as essayé, tu y as cru. Et en fait, enfin...

  • Speaker #0

    En disant ça, tu viens de me débloquer le truc de ma sortie de zone de confort récente. Vu que c'est rentré dans mon quotidien, j'avais même oublié à quel point avant, ça ne l'était pas du tout. Mais je vais courir. De toute ma vie, chaque personne que j'ai rencontrée, je lui ai dit jamais tu ne verras courir.

  • Speaker #1

    Écoutez bien.

  • Speaker #0

    Écoutez bien, j'ai toujours dit je ne cours pas, mon corps il ne sait pas faire. Et bien en fait, il sait grave faire et il aime bien. Oui, mon mec en fait m'a grave poussée à ce que je fasse du sport. Parce que j'ai eu une période l'année dernière compliquée psychologiquement. Et donc lui, il court beaucoup. Et il m'a toujours poussée en me disant, vas-y, essaye de faire une activité sportive, ça te fera du bien à la tête, je pense que tu en as besoin. Pas forcément courir, mais au pire, fais de la muscu à la maison. Et bon, au bout d'un moment, j'ai dit, vas-y, je vais essayer d'aller courir. Ça a marché, quoi. Ça t'a vidé la tête. Et ça m'a vidé la tête, ça me fait du bien. Et aujourd'hui, j'en suis à un point où je vais courir tous les week-ends. Alors, je ne cours pas beaucoup. Je ne vais pas courir pendant une heure non-stop. Je vais courir 20, 30 minutes et tout. Je fais à mon rythme, comme je le sens. Et ça, ouais, sacrée zone de sortie de confort. Je vous parle dans l'épisode sur la confiance en soi, qui est sorti fin janvier, là. En fait, ça me procure une joie de le faire. Mais ça a été une sacrée sortie de zone de confort. Et là, moi, ma zone de peur, c'était, oui, mais j'ai pas de cardio, je souffre comme un bœuf. Et puis, pour moi, c'est pas une insulte, mais je suis grosse. Donc, je me dis, tous les gens qui courent, ils sont minces, ils se veltent et on a l'impression qu'ils flottent dans l'air. Moi, je suis un gros bœuf et tout de ceux qui courent. J'avais vachement la peur du regard des autres, que les gens se moquent ou des trucs comme ça, alors que les gens s'en foutent.

  • Speaker #1

    Non mais c'est clair, ils regardent juste devant eux.

  • Speaker #0

    Et pourtant, vraiment, les premières sorties, j'étais d'une gênance et gênée. J'étais en mode, tout le monde me regarde, c'est sûr et tout, alors que vraiment pas. Et aujourd'hui, vraiment, je suis trop contente de me dire d'avoir dépassé ça et d'aller courir tous les week-ends.

  • Speaker #1

    C'est un vrai truc que tu soulèves, parce qu'en fait, on est à la recherche de la p***. performance aussi. Et donc, on est super critiqués avec nous-mêmes quand on commence, quand on débute quelque chose qu'on ne connaît pas. Moi, ça m'a fait ce sentiment-là. On s'est remis à la salle avec mon mec. Pareil, pour se vider la tête, passer du temps ensemble aussi, tu vois. La première fois que je suis allée, moi, je n'ai jamais fait les machines et tout. Et à chaque fois, je me dis, mon Dieu, mais je ne sais pas comment les utiliser. Et j'ai toujours trop peur. Tu sais, on les voit, ces vidéos sur les réseaux, où il y a quelqu'un qui l'utilise complètement n'importe comment.

  • Speaker #0

    T'as peur d'être cette personne ?

  • Speaker #1

    J'ai peur d'être cette personne. Et en même temps, au pire. Au pire, ça va pas grave,

  • Speaker #0

    sur Internet, on le met, ouais.

  • Speaker #1

    Si, je serais la star d'Internet. C'est ça qui est dur, et aussi, on se met beaucoup de barrières, parce que tant qu'on n'a pas essayé, on ne sait pas si on va y arriver ou pas, en fait, on se limite, parce qu'on ne connaît pas, mais ça se trouve, c'est le truc qui va nous révéler, dans lequel on va être bien, enfin... Et donc, regarde, finalement, avec la course, c'est trop bien. Mais oui.

  • Speaker #0

    Aussi, j'avais vachement ce truc, jusqu'à il n'y a pas très longtemps, de me dire, si je fais du sport, c'est pour perdre du poids.

  • Speaker #1

    On se matrixe avec,

  • Speaker #0

    quoi. Et si j'en perds, je suis contente.

  • Speaker #1

    C'était une bonus quand même.

  • Speaker #0

    Je dis pas non. Mais en fait, mon copain m'a vraiment tanné un peu l'esprit en me disant, mais en fait, arrête de te dire que c'est pour perdre du poids. Juste fais-le pour te sentir bien. Il y a eu un déclic dans ma tête parce que ce n'est pas on-off, je n'ai pas décidé. Mais à un moment, dans ma tête, je me suis dit, en fait, fais-le pour te faire du bien. Et ça a tout changé. Franchement, ça a tout changé. Trop bien. Donc, je pense que dernière sortie de zone de confort, c'est ça, plus les randos. que je fais aussi maintenant. Jamais de ma vie, je serais allée faire une randonnée. Mais il n'empêche que cet été, quand on est partis en vacances, j'ai marché pendant six heures. Et ça a été le déclic. Et j'étais trop contente. Et trop fière de moi et tout. Alors ouais, je râle. Je me demande ce que je fous là. Mais comme quand je vais courir encore aujourd'hui, je suis en train de courir, j'écoute un podcast et je me dis mais qu'est-ce que t'es en train de foutre ?

  • Speaker #1

    Parce que c'est le après qui compte aussi.

  • Speaker #0

    Et en fait, je pense à ça. Et je pense au après en me disant d'une part tu vas être trop contente de toi et puis tu vas te sentir bien la bonne énergie la bonne fatigue après coup ça fait du bien exactement je sais plus c'était quoi la question c'était quelle était ta dernière sortie de zone de confort quelle était ma dernière première fois et les dernières premières fois on parlait de ça c'est vrai c'était une très bonne question tu devrais faire des podcasts tu les fais très bien merci Mais d'ailleurs, il y a ça aussi, tu sais, tu parlais du fait de chercher la performance. Pour moi, le podcast, c'est vraiment un très bon exemple. Ça ne marche pas comme je voudrais. Enfin, je n'ai pas de mal à le dire. D'ailleurs, je n'arrête pas de dire si un jour je pouvais vivre du podcast, qu'est-ce que je serais contente. Honnêtement, je pense que ça n'arrivera jamais. Jamais du tout. C'est jamais. Mais bon, je pense que ça va être compliqué. Mais ça, c'est un truc auquel je m'accroche. Et pourtant, il y a beaucoup de fois où je me dis, bon, je vais arrêter parce que... J'ai pas assez d'écoute, y'a pas assez de monde qui me suit, j'ai pas assez le temps de m'y investir comme j'en ai envie, mais bon au final apparemment je continue quoi.

  • Speaker #1

    Apparemment, on est là apparemment,

  • Speaker #0

    apparemment on est là, mais c'est aussi un truc où, enfin vraiment ce truc de chercher la performance. et bah pareil en fait il y a plein de fois où j'ai eu envie d'arrêter où je me dis bah voilà parce que en fait ça marche pas comme je le voudrais et puis après je me dis ouais mais en fait t'aimes bien quand même ouais c'est ça c'est ce que ça t'apporte à côté en fait c'est pas que quantifier sur je peux en vivre ah bah j'ai tant d'écoute etc même si évidemment ce serait trop bien que

  • Speaker #1

    demain bah tu puisses en vivre et tout venez écouter le podcast et écoutez reprenez les épisodes je sais plus ce que je voulais dire mais euh

  • Speaker #0

    Que c'est pas toujours le résultat qui compte ? Que c'est pas toujours le résultat qui compte,

  • Speaker #1

    et puis en fait, c'est pas parce que le chemin paraît difficile, que, je sais pas, c'est un secteur qui est bouché, ou que c'est dur, justement, de réussir à vivre de ce qu'on aime. Parce qu'à titre perso, si je peux donner mon exemple, moi j'ai toujours dessiné, j'ai toujours aimé ça, je me suis toujours dit, j'aimerais trop que ça marche. Et quand j'étais petite, à l'école, on me disait, bah ouais, tu veux faire quoi ? Tu veux faire peintre ? Enfin, il n'y avait pas encore les réseaux sociaux. Donc on me disait, va dans la com, tu feras de l'infographie, tu feras du design, c'est un moyen pour pouvoir dessiner. Mais bon, ça ne me faisait pas trop rêver. Et en fait, j'ai ouvert mon compte Instagram. Et au début, comme tu fais avec les podcasts, je le faisais pour moi, pour me faire plaisir, etc. Et je me disais secrètement, si un jour j'arrivais en VIP, c'est quand même trop cool. Et en fait, je dessinais les soirs en plus de mon travail, comme tu fais avec le podcast finalement. Et jusqu'au jour où, finalement, c'était là, c'est arrivé. Je pense que si on se donne les moyens, il y a forcément quelque chose qui peut en ressortir, n'importe quoi que ce soit. Je pense que c'est important de croire en nous, d'être bien entouré aussi, parce que je tiens quand même à dire que si je fais du tatouage aujourd'hui, c'est que je pense que je l'aurais fait à un moment. Parce que quand on a envie de faire un truc, il y a un déclic qui fait qu'à un moment, on passe à l'action. Mais pourquoi j'ai passé ma formation hygiène et salubrité ? C'est une formation qu'il faut. pour pratiquer le tatouage, c'est que j'ai mes copains qui m'ont pris par la main, qui m'ont dit « Allez, on va à Lyon ensemble, on le fait. » Et je pense que je l'ai fait plus tôt que prévu parce que j'avais leur soutien. Mais je pense que l'entourage aide beaucoup aussi, des fois. Enfin, tu sais, c'est cool ce que tu fais. Enfin, tu vois, ils t'aident, ils te soutiennent.

  • Speaker #0

    Ils te donnent confiance.

  • Speaker #1

    Ils te donnent confiance, ouais. Parce que comme on est super critique avec soi-même, je ne sais pas si toi, ça t'arrive des fois, mais je ne sais pas, tu vas courir, tu dois y avoir... c'était nul, j'ai fait 500 mètres et j'ai laissé tomber. Ou alors, là, je n'étais pas en forme sur mon podcast, etc. Mais c'est la vision qu'on a de nous-mêmes parce qu'on est tellement durs avec nous-mêmes qu'en fait, c'est très bien, mais on n'arrive pas à le voir parce qu'il y a ce blocage en nous qui est rude, qui est dur. Et en fait, tout ça pour dire que je pense que tout le monde a sa place quelque part et qu'en fait, c'est pour nous qu'on le fait. C'est pour être bien, c'est pour s'épanouir. et tu sais pas aussi bien bah oui on sait pas,

  • Speaker #0

    écoutez le podcast allez partagez, partagez non mais effectivement on sait pas mais je trouve que c'est aussi peut-être très symptomatique de notre génération slash société, je sais pas où on est vachement à la recherche de la performance et de la réussite en se disant bah ouais mais regarde moi je l'ai tenté et j'ai réussi oui mais combien ont tenté et n'ont pas réussi donc c'est très bien il faut voir le positif et tout et tout mais ... parfois c'est compliqué quand même de tirer son épingle du jeu. Quand tu vois le nombre d'utilisateurs Instagram, je pense qu'il n'y a pas un gros pourcentage de personnes qui en vivent. Et je pense que c'est bien d'être optimiste et de se dire « allez, vas-y, de toute façon je le fais pour moi et tout » et ça c'est complètement OK. Mais il faut aussi être réaliste en se disant qu'il y a aussi des coups de chance. Oui,

  • Speaker #1

    et puis en fait, entre gros guillemets, la réussite, puisque ça ne veut tout et rien dire, c'est vraiment propre à chaque personne, ta réussite à toi ne va pas être la réussite chez quelqu'un d'autre. parce que encore une fois t'as totalement raison, on parle de choses positives, moi je suis contente de ce que je vis dans le tatouage mais je sais que chez quelqu'un d'autre ce serait juste trop de travail parce qu'on va pas se mentir, je passe beaucoup de temps à travailler et en fait chez quelqu'un d'autre c'est pas forcément l'ambition et encore une fois les performances c'est pas que professionnel c'est pas que au niveau des compétences, ça peut aussi être personnel, adopter un chien adopter un animal, passer du temps avec lui, être épanoui dans sa vie perso ... développer ses relations amicales. En fait, c'est hyper large. C'est ça qui est chouette.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, ça a été une sacrée sortie de zone de confort quand j'ai adopté mon chien. Grosse sortie, hein ? Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui.

  • Speaker #0

    Parce qu'il y en a eu de la remise en question et du « mais qu'est-ce que j'ai fait ? » C'est clair.

  • Speaker #1

    Mon Dieu,

  • Speaker #0

    c'est un être vivant. et je suis responsable de lui, je suis tout seul, allez let's go vas-y Popo c'est un très bon exemple je trouve l'adoption en chien ça a été une grosse sortie de zone de confort, très positive je ne regrette pas du tout c'est l'amour de ma vie ah non mais c'est dur c'est sûr c'est vrai que c'est dur tu parlais tout à l'heure du fait que c'était tes amis qui t'avaient un petit peu poussé en te disant allez mais Zoé vas-y quoi tu vois Est-ce que tu penses qu'il y a des mauvais côtés à rester dans sa zone de confort ? Parce que parfois, on est dans une zone de confort où ça ne se passe pas bien. Je donne un exemple. Ça fait dix ans que tu travailles dans la même boîte. Et ça ne se passe pas bien parce que tu as un patron tyrannique. Sauf qu'en fait, c'est devenu ta zone de confort, cette tyrannie-là. Tu as tellement peur de sortir de cette zone de confort que du coup, tu acceptes cette mauvaise situation. Bien, pas bien ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il n'y a pas de règle. Je pense qu'en fait, c'est hyper vague. On dit comme ça, c'est un peu le joker que je sors. À titre perso, moi, je ne me contente pas d'une situation dans laquelle je ne suis pas bien. Parce que déjà, je suis un petit électron libre. Donc, si ça ne va pas, c'est cliché dit comme ça. Mais je sais qu'on n'a qu'une vie. Et qu'en fait, si on peut, c'est cool de prendre les risques. Encore une fois, si on peut. Parce que des fois, on ne peut pas. On n'a pas les moyens. On n'a pas l'énergie du moment. Enfin, je veux dire, c'est compliqué aussi, selon les situations, de se dire stop. Stop, je ne veux plus. Mais pourquoi d'autre ? Et quand il n'y a pas de plan B, quand il n'y en a pas, c'est hyper rude. Donc... il y a ça, mais en fait ça dépend ce que t'es capable de supporter, ce que t'es capable de prioriser, ce que t'es capable de enfin, qu'est-ce qui est vraiment important pour toi est-ce que finalement ça se passe mal à ton travail, mais à côté de ça t'arrives à relativiser avec d'autres choses et en fait ça te bousille pas la santé, enfin en fait je pense qu'il faut pas se laisser ronger par une situation déjà faut réussir à s'en rendre compte que ça te ronge, et si c'est possible pour toi bah évidemment, enfin si c'était ma pote qui était dans cette situation là, je lui dirais bah là faut y aller, faut faire que tu prennes soin de toi. Donc après, si on est dans une zone de confort et que tout se passe bien, mais que juste, voilà, on barbote dans sa zone de confort et qu'on est bien, je sais pas, tant que les gens sont heureux, en vrai, il n'y a pas de...

  • Speaker #0

    Oui, pour toi, la limite, ça serait de te dire ça commence à atteindre ta santé physique mentale.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, franchement...

  • Speaker #0

    Je pense aussi que c'est hyper important qu'à partir du moment où tu peux être dans une zone de confort où il y a des situations négatives, parce que de toute façon, rien n'est parfait, il y en aura toujours. Et je trouve que l'exemple du travail, ça peut être un bon exemple, parce que je pense que c'est quelque chose qui est régulier quand même.

  • Speaker #1

    Même une relation. Et une relation.

  • Speaker #0

    Dans une relation. Ou une couple.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est des bons exemples. Je pense que quand tu atteins une certaine limite, mais parfois aussi, tu ne te rends pas compte que tu acceptes des choses qu'il ne faut pas accepter. Oui. Je suis en train d'y penser. Et c'est là aussi où je pense que l'entourage peut être bien en disant, écoute, c'est ta vie et tout, mais drapeau rouge, tu fais peut-être attention à ça. Parce que c'est vrai que la zone de confort, comme on l'indique depuis tout à l'heure, c'est une zone où on se sent bien au final. Même s'il y a des choses pas ok, on s'y sent quand même bien et ça fait flipper de partir ailleurs, dans l'inconnu, de tout envoyer bouler pour certains cas. C'est vrai que c'est pas toujours évident. Je pense que quand la santé commence à être attaquée, je crois qu'il faut essayer de passer au-dessus de sa peur. Même si c'est tellement plus facile à dire qu'à faire.

  • Speaker #1

    Ah c'est clair, c'est clair. C'est qu'en plus, t'es dans les émotions du moment, t'es pris dedans, le recul, il est hyper compliqué. Mais je trouve que depuis le début de l'épisode, on revient beaucoup à l'entourage. Tu vois, quand tu parlais du podcast, tu t'es lancée avec Amélie, vous étiez toutes les deux. Quand je suis partie au Laos, j'étais avec ma sœur. Tu vois, le sport, c'était avec ton chéri. Et du coup, j'ai l'impression qu'on a un peu ce même fonctionnement toutes les deux. Et que je pense que c'est propre à beaucoup de personnes. Tu vois, tu sors de ta zone de confort, mais t'as quand même un petit repère, un petit phare dans la nuit qui te dit t'inquiète, c'est là-bas.

  • Speaker #0

    Ouais, ça rassure.

  • Speaker #1

    Et je pense que finalement, quelle qu'elle soit, c'est un peu pareil. Tu vois, le plan B, ça rassure. Je pense qu'on a des natures en tant qu'humains où tu te lances jamais vraiment trop dans l'inconnu. Tu y vas petit à petit.

  • Speaker #0

    Après, c'est aussi parce que j'ai l'impression qu'on a toutes les deux aussi ce truc d'être dans le contrôle. et donc aussi tu vois d'avoir une personne ou une situation où on se dit bon bah je peux me reposer dessus si ça va pas il y a peut-être un peu de ça aussi où du coup on est en fait dans le contrôle de l'inconnu quoi donc il y a peut-être de ça, dites-moi si il y a des personnes qui nous écoutent qui se sont lancées vraiment sans personne, sans rien, sans plan B et tout je pense que ça serait hyper intéressant d'avoir un retour d'expérience là-dessus dingue,

  • Speaker #1

    moi j'imagine même pas mais pour moi ça existe pas ouais où êtes-vous ?

  • Speaker #0

    Qui êtes-vous ?

  • Speaker #1

    Qui êtes-vous ? C'est clair.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que de vouloir constamment quitter sa zone de confort, ça veut dire qu'on n'est jamais content de ce qu'on a ?

  • Speaker #1

    Moi, j'avais entendu une phrase une fois qui disait « désirer ce qu'on a déjà, c'est là que tu as tendance à être plus heureux, à vivre, à créer du bonheur. » Parce qu'en fait, tu ne vas pas envier quelque chose que tu n'as pas, donc tu ne vas pas créer de la frustration, etc. J'étais un peu d'accord avec ça parce que je me dis « oui, c'est vrai que quand tu es capable de savourer ce que tu as créé, ce que tu as, tu kiffes parce que du coup, c'est là. » Mais en même temps... Vouloir constamment l'acquitter, parce que c'était ça la question, c'est stimulant dans tous les cas de tester d'autres choses, d'aller vers l'inconnu. Après, constamment,

  • Speaker #0

    qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce que toujours en vouloir plus, au final, ça veut dire qu'on n'est pas capable de se contenter de ce qu'on a ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas que ça veuille forcément dire qu'on ne se contente pas.

  • Speaker #0

    T'as pensé à ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est dur à répondre.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est dur. Moi, je pense que c'est important d'avoir un socle. Où on se dit, ça c'est ma valeur sûre et ça je sais que je ne voudrais jamais en changer. Faut jamais dire jamais, mais vous avez compris l'idée quoi. D'avoir un noyau en fait dur. Et par contre, je trouve pas ça déconnant de se dire qu'on voudrait plus ou mieux sur certains aspects. Je prends par exemple l'aspect du couple. Bah moi j'ai mon noyau avec mon copain. Et nos animaux et notre appartement aujourd'hui. Et ça me va très bien. Mais... parfois, oui, j'aimerais avoir plus. J'aimerais qu'on ait un projet pour acheter une maison. J'aimerais qu'on se marie. Et tu vois, ça, c'est des trucs où je me dis est-ce que c'est parce que je ne suis pas contente de ce que j'ai ?

  • Speaker #1

    Oui, mais la base est la même. Puisqu'en fait, tu vas, avec ce que tu as, évoluer. Tu vois, comme on disait tout à l'heure, tu le fais avec des personnes, tes animaux, enfin, ton mec, tes animaux et des choses que tu connais que tu vas emmener avec toi. Et en soi, c'est des projets qui sont hyper cools. En fait, c'est aussi que ça prend de l'énergie de sortir de la zone de confort. Donc, à le faire tout le temps, ça doit être énergivore.

  • Speaker #0

    Ça doit être épuisant. Waouh !

  • Speaker #1

    Ça doit être super épuisant. Mais je ne sais pas, moi, j'aurais tendance à me dire qu'il n'y a pas vraiment de règle. Après, si ça se répète, ça se répète. C'est peut-être que, comme tu dis, le socle, il n'est pas... Il ne correspond pas à toi, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Mais c'est clair que, par contre, ça doit être stimulant à fond. Tu dois tout le temps être en mode électron très libre en se disant, ouais, je sautille d'un projet à un autre et tout. Ouais,

  • Speaker #1

    puis soit tu plaques tout, parce qu'il y a aussi ça, la zone de confort, c'est soit tu plaques tout, je sais pas, tu pars faire ta vie à l'autre bout du monde, que sais-je, ou comme tu le disais, tu vois, sauter à deux dans une nouvelle vie. Ah,

  • Speaker #0

    c'est hyper vaste, quoi. Mais je pense qu'il y a vraiment des personnes qui sont en capacité de tout plaquer pour se barrer, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, ouais.

  • Speaker #0

    Et enfin... J'ai déjà lu ou vu des témoignages de personnes qui avaient un boulot hyper conventionnel, le train-train, la famille, la maison et tout, et qui, d'un mois à l'autre, se disent « en fait, je me barre » , et qui se barrent vivre en Thaïlande ou je ne sais pas où. Et tout se donne, je vois.

  • Speaker #1

    Des fois, ça permet aussi de... Je me permets, je te coupe, mais ça me fait penser que tu peux tout quitter pour faire autre chose et te dire « mais en fait, elle était là, ma valeur » . C'était bien, en fait, ce que j'avais. Parce qu'il y a ce côté aussi, je ne sais pas si c'est une généralité, parce que j'allais dire que c'est très humain, mais non, pas forcément. Mais on se contente vite de ce qu'on a et après, on ne se rend plus trop compte. On se satisfait vite du confort.

  • Speaker #0

    Oui, je suis d'accord.

  • Speaker #1

    Et du coup, sortir de sa zone de confort peut casser un peu ce truc-là pour justement tester des nouvelles choses, découvrir. Mais voilà, comme je disais, ça sert à prendre de l'énergie. Donc des fois, c'est bien aussi de...

  • Speaker #0

    De s'utiliser, quoi.

  • Speaker #1

    On s'ouvre et on savoure. Enfin... Je pense que c'est une question d'équilibre. En fait, je me dis, les extrêmes sont jamais bons. Jamais tomber dans un truc hyper extrême, absolument tout le temps vouloir sortir de sa zone de confort, ou alors, non, non, jamais je ne bouge, jamais je ne fais rien, parce qu'on peut s'empêcher de vivre des choses, et à aller trop vite, on peut s'empêcher de les savourer.

  • Speaker #0

    Donc en fait,

  • Speaker #1

    finalement, je pense que c'est une question de timing, c'est une question de moment, c'est une question d'énergie. On va tester des choses, il y a des moments, ça va demander à sortir. davantage de sa zone de confort parce que c'est la préparation d'un projet, d'une envie qui se met en place, mais en même temps il y a des moments où il faut tranquille, on prend le temps et la vie elle est riche et je suis sûre qu'il y aura plein d'occasions de faire de ce qu'on a envie enfin je sais pas si ça te parle mais en tout cas Ah oui oui complet et je trouve que c'est une très bonne conclusion pour cet épisode C'est clair En tout cas c'est écouter, je pense que c'est hyper essentiel, c'est écouter, respecter son rythme il y a des périodes pour le faire il ne faut pas se forcer non plus parce qu'il n'y a que comme ça que ça ne peut pas très bien se passer je pense on ne le fait pas pour les autres, on le fait pour soi à partir du moment où ça c'est compris je pense qu'après il n'y a plus qu'à quoi

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Zoé Merci à toi Je vous dis à très bientôt Merci d'avoir partagé ce moment avec nous Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à en parler autour de vous et sur les réseaux sociaux Et pour rappel, le podcast à nous deux, c'est un mardi sur deux.

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Description

La zone confort c’est un sujet très large et très varié 🔥

C’est quoi ta zone de confort ? Pourquoi on aime tant y rester ? Ça apporte quoi ?

Y rester, en sortir ?


On rappelle aussi que sortir de sa zone de confort pour accomplir un projet c’est vivre des réussites mais aussi des échecs 😮‍💨 on vous donnes pleins d’anecdotes personnelles à ce sujet ! Entre projet pro, perso, seule ou avec des proches 💉🏃‍♀


On essaye toujours d’y voir le positif mais au final est-ce ça vaut le coup ?

Viens découvrir cet épisode avec Zoé


🚀 Toutes les actus du podcast se trouvent sur instagram : @anousdeuxpodcast

Pauline ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut ! Bienvenue sur le podcast de à nous deux. Dans l'épisode sur la confiance en soi, sorti fin janvier 2025, on aborde de très loin le sujet de la zone de confort. Aujourd'hui, j'avais envie de revenir dessus plus en détail. La zone de confort, celle qui nous rassure. Celle dans laquelle parfois on est mal, mais que l'on préfère garder par peur de l'inconnu. Toujours difficile d'en sortir, car la zone d'après est celle de la peur, puis il faut se remettre en question avec l'apprentissage. Et enfin, arriver dans les nouvelles connaissances et être à l'aise dans une nouvelle zone de confort. Et vous, vous aimez bien rester dans votre zone de confort ? On en parle avec Zoé. Bonjour à tous, je suis super contente de vous retrouver aujourd'hui, je suis accompagnée de Zoé. Et comme vous avez pu l'entendre dans l'introduction, on a voulu discuter un petit peu de la zone de confort. Et j'ai voulu inviter Zoé sur ce sujet parce qu'il y a quelques mois maintenant, elle a partagé sur ses réseaux le fait qu'elle soit partie faire un gros voyage au Laos. Et où elle expliquait justement que c'était une grosse sortie de sa zone de confort. Donc je me suis dit que c'était une bonne idée de t'inviter sur cet épisode. C'est adéquat. C'est vrai. Du coup, je voulais redéfinir un petit peu ce que c'est la zone de confort. Toi, comment est-ce que tu l'expliquerais ?

  • Speaker #1

    Eh bien, salut. Salut tout le monde. Merci Pauline pour l'invitation sur cet épisode-là. C'est un vaste sujet, la zone de confort. Je pense que comme son nom l'indique, c'est vraiment un espace dans lequel on est confortable, on connaît, on est à l'aise. Voilà, c'est notre périmètre de sécurité. En tout cas, moi, c'est comme ça que je le vois. Je ne sais pas toi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pareil. C'est là où tu es bien et où même si au final, tu n'es plus très bien, tu n'as pas envie d'en partir. Tu te dis, je ne suis pas si mal.

  • Speaker #1

    Oui, on se conforte en fait dans cet espace-là où on se dit, je sais faire, je suis à l'aise.

  • Speaker #0

    Je connais.

  • Speaker #1

    Je connais, voilà. Donc, je me sens bien. Et moi, je sais que c'est un espace dans lequel je me sentais très bien pendant longtemps. Je me définis comme une personne plutôt introvertie. qui est à l'aise dans ce que je connais. Et du coup, c'était difficile pour moi. C'était même vraiment de l'anxiété de sortir de cette Ausha. Donc, l'exemple que tu as donné, tu vois, ce voyage au Laos, ça fait longtemps que je devais y aller. Alors, pourquoi ? Parce que j'ai une amie qui est partie là-bas et qui vit depuis plusieurs années, parce qu'elle a monté une association sur place pour donner accès à l'école aux enfants, en fait. Et on travaille ensemble sur ce projet-là, je faisais des illustrations, et donc ça fait longtemps qu'elle me propose de venir la voir. Bon, il y a aussi que c'est pas la porte à côté, donc ça demande de l'organisation, le prix des billets, etc. Donc voilà, il y avait d'autres facteurs. Mais surtout, j'étais terrifiée à l'idée de me dire, waouh, je vais partir à plusieurs heures de chez moi, je vais prendre l'avion, je sais pas si je pars seule. Alors là, ça, c'était vraiment impensable ou accompagné. Je ne pense pas être quelqu'un de très aventurière, mais ça me terrifiait. Je pense que j'ai surtout pris un coup pendant le Covid, où, vu que je suis déjà d'une nature très casanière introvertie, je pense que ça m'a confortée là-dedans. Donc en soi, ce n'est pas un mal de l'être. Je ne critique pas du tout cette partie de moi ou qui peut aussi être chez les autres. Mais je pense que ça m'a... pas aider à me sortir de cette zone de confort, pour ma part. Et donc, ça fait longtemps que je devais partir là-bas. Et en fait, elle me relance en début d'année 2024. Et là, je me dis, c'est peut-être le moment. Je vais me prévoir ça pour deux ans, trois ans plus tard, le temps de bien m'organiser. Et j'en parle à ma sœur qui me dit, on part à la rentrée, on part en septembre. Donc, on était en juin, avril, juin. Et elle me dit, on prend nos billets. Et je me dis, c'est rapide. Et en fait, elle m'a dit, allez, allez, il ne faut pas réfléchir, il faut le faire. C'est vrai qu'en plus, quand tu es à ton compte, c'est beaucoup plus facile de s'organiser. Elle, ça lui permettait de partir à la rentrée, donc c'était plus facile par rapport à ses collègues. Donc tout était aligné. La personne qui est sur place pouvait nous recevoir. Et donc, on n'a pas réfléchi, on a pris nos billets. Paradoxalement, j'ai vécu la chose de manière très freestyle. C'est-à-dire, OK, on verra, on s'est organisé une semaine avant de partir. On s'est dit, tiens, il faut qu'on ait des sacs à dos. des kawais et en fait je sais pas je pense que ça m'a rassurée de le faire avec ma soeur donc c'est ça aussi qui est cool c'est que sortir de sa zone de confort oui mais on n'est pas obligé de se mettre en difficulté sur tous les enfin tous les aspects et voilà et du coup je partais loin mais j'avais ma copine sur place qui nous attendait je partais avec ma soeur qui a l'habitude de prendre l'avion donc tout de suite c'était beaucoup plus confortable parce qu'elle savait se repérer avec les terminales c'est ça un terminal ? un terminal

  • Speaker #0

    Wouaf !

  • Speaker #1

    Je sais jamais ce que ça veut dire des terminaux ! Et du coup, en fait, step by step. En tout cas, pour ma part, c'est ok, on sort de la zone, mais avec des personnes de confiance. Et du coup, ça m'a... beaucoup aidé à passer le pas et ça a été un voyage incroyable et franchement aucun regret et pourtant j'ai l'impression que j'ai fait que sortir de ma zone de confort c'était de la full découverte en voyage sac à dos mais c'était vraiment le bon moment voilà je sais pas si toi récemment tu es sortie de ta zone mais alors

  • Speaker #0

    c'est fou oui enfin oui et non pas autant que toi ça veut dire quoi pas autant de moi ? bah je trouve que c'est une grosse sortie de zone de confort mais parce que On le disait dans des précédents épisodes, mais pareil, je suis assez casanière, introvertie et tout. Donc pour moi, partir en voyage sac à dos, c'est un gros truc.

  • Speaker #1

    Je te rassure, je n'y aurais pas cru sans le faire.

  • Speaker #0

    Donc bon, voilà. Moi, j'ai plus des petites sorties de zones de confort.

  • Speaker #1

    Ouais, mais en même temps, est-ce que ça existe vraiment des petites zones de confort ? Parce que je prends l'exemple du voyage qui peut être impressionnante, mais je veux dire, c'est aussi... par rapport à ce qu'on vit. Et ça se trouve, ce que tu vas raconter, pour moi, c'est impensable. Tu vois ce que je veux dire ? Donc, des fois, je pense qu'il ne faut pas réduire ses efforts. Il ne faut pas partir au bout du monde pour se dire « je suis sortie de ma zone » , tu vois ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est parce que pour moi, ça me semble incroyable. Mais effectivement, pour certaines personnes, déjà, juste de sortir de chez eux, parce qu'ils ont une maladie ou de la dépression. Des phobies. Ou des phobies, ou énormément d'anxiété. Et déjà, juste de sortir de chez soi, pour certaines personnes, c'est ça, sortir de sa zone de confort. Donc effectivement, loin de moi l'idée de minimiser les choses. Mais voilà, parce que typiquement, partir en voyage, en voyage sac à dos, pour moi, c'est un gros truc. Et puis pour moi, c'est un gros voyage en plus que taper. Moi, je ne suis jamais partie plus loin que l'Europe.

  • Speaker #1

    Peut-être l'année prochaine. Cette année sera une année.

  • Speaker #0

    Traverser des océans et des continents, où je suis en mode, waouh. Mais je trouvais qu'en début d'épisode, ça pourrait aussi être intéressant d'expliquer, sans rentrer dans les détails de notre vie privée, mais d'expliquer ce que c'est pour toi aujourd'hui, ta zone de confort pro comme perso. En fait, dans ta vie aujourd'hui, c'est quoi ta zone de confort à toi aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Bonne question. C'est hyper dur à définir en la posant.

  • Speaker #0

    C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, on est tellement confort, tu vois, on s'habitue aux choses, donc en fait, on ne les considère pas qu'on ne les considère plus. Oui, mais... On s'habitue.

  • Speaker #0

    C'est ta normalité, c'est pas du tout...

  • Speaker #1

    Ouais. Je dirais que la routine, je pense que c'est ma zone de confort, de savoir ce qui va se passer, comment ça va se passer. J'ai quand même un petit problème avec le contrôle et l'organisation. Ça a une tendance à me rassurer. Et pendant longtemps, dès qu'il y avait quelque chose qui sortait un peu de ce que j'avais prévu, c'était la fin du monde, quoi. C'était, oh là là, comment je vais faire ? Oh là là, j'ai pas prévu. Je sais pas toi si ça te parle, ce que je dis.

  • Speaker #0

    Gérer l'imprévu, ça va. Mais dans le contrôle, je comprends complètement.

  • Speaker #1

    Oupsie. Mais aujourd'hui, ça va mieux parce que mon travail m'a vraiment appris à travailler là-dessus. Deux fois travail, mais en tout cas, à me soigner sur certains tocs d'organisation que je pouvais avoir, etc. Parce que du coup, moi, je suis tatoueuse. Et dans le tatouage, une séance, c'est jamais la même. On ne peut jamais la comparer à une autre parce que ça se passe avec une personne différente. avec un motif différent qui va être sur une partie du corps différente. Des fois, la personne veut changer d'emplacement. Des fois, finalement, on part pas là-dessus, on part plutôt sur celui-ci de motif. Et en fait, c'est amené à changer et chaque jour ne se ressemble pas. Et donc, au début, j'essayais de prévoir un maximum de choses. T'es sûr que tu le veux là ? Ok, on se confirme ça. Et puis en fait, fatalement, tu peux pas... C'est jamais bloqué et c'est normal, les personnes changent d'avis. Et heureusement que ça peut être souple, sinon quelle horreur ! Et donc ça, ça m'a beaucoup aidée. Donc aujourd'hui, ma zone de confort, je pense que c'est d'avoir un lieu dans lequel je me sens bien. Ça, ça m'aide en tout cas à gérer les imprévus, à accompagner, je l'espère, les personnes dans le confort aussi. Et puis, je ne sais pas, de savoir que je partage ma vie avec quelqu'un. Cette personne est un repère pour moi aussi. De pouvoir compter sur lui, de pouvoir compter sur mes collègues. Je pense que c'est ça, en fait, ma zone de confort. C'est... d'être entourée de personnes saines dans un environnement où je me sens bien. Et après, le reste, on voit. Mais en tout cas, mon organisation m'aide aussi à me garder dans ma zone de confort. Je dirais que c'est ça. Je ne sais pas si ça répond à la question.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ton socle à toi de base. C'est ton starter pack actuel pour te sentir bien. Et ce qui est ta zone de confort aujourd'hui. Donc, ça répond complètement. Enfin, j'allais dire, je pense que c'est peut-être pour tout le monde pareil. Mais non, je dis sûrement une bêtise. Parce que pour moi, c'est un peu la même chose. Pour moi, ma zone de confort aujourd'hui... En fait, pour moi, ma zone de confort, dans ma tête, quand tu me dis ça, je vois mon appartement. Genre, c'est mon cocon, c'est chez moi. Je sais que ma zone de confort, c'est ça, tu vois. C'est mon chien, c'est mes Ausha, c'est mon copain. Ça va être vraiment la maison, pour moi, la zone de confort. Et j'en suis parfois limite à me dire, déjà, de sortir, bah ouais, c'est sortie de zone de confort.

  • Speaker #1

    Bah ouais, tu sortes chez toi de ce que tu connais, tu sais pas ce qui va se passer, tu peux pas trop contrôler parce que t'es pas seule dans la rue, déjà, en tant que personne. Et du coup, bah ouais, il y a plein de facteurs autres que ce que tu connais. que chez toi, tu sais exactement où sont tes affaires, comment c'est organisé, où sont tes papiers.

  • Speaker #0

    Les études sont en sécurité, c'est protégé et tout. Donc ouais, moi, je le matérialise vachement comme ça. Pour moi, ma zone de confort, c'est ça. C'est vraiment mon cocon, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, je te rejoins. Je pense que chez moi, là où je travaille, il me sent bien aussi. Et les personnes et mes petits animaux aussi, évidemment.

  • Speaker #0

    Est-ce que, bon, j'allais dire, t'as déjà testé de faire des sorties de zone de confort ? Bah oui. assez récemment avec le voyage. Que tu peux nous raconter d'autres sorties de zone de confort que tu as pu vivre sur ces dernières années ?

  • Speaker #1

    Je dirais le lancement dans le tatouage, qui pour moi a été une sortie de zone de confort. En fait, j'ai quitté mon ancien travail pour me lancer dans le tatouage. Donc, j'ai préparé ce projet pendant presque un an. Donc, pour dire, il fallait le temps, que je me fasse à l'idée, que j'ai les bonnes informations, que j'aille chercher, j'aille contacter justement des artistes et de... tatoueur qui pouvait me conseiller. Donc ça a été quand même un long cheminement. Enfin long, je ne sais pas, mais en tout cas un an de préparation. Et j'y suis allée. En fait, moi, je suis quelqu'un, je suis un peu diesel. C'est-à-dire que je sais où je veux aller, je mets un peu de temps à démarrer, mais une fois que c'est parti, ça va, ça va. Parce que je me fais mes repères, je rentre dans une routine, donc ça va. Mais c'est toujours un peu stressant au démarrage. Encore une fois, je le dis beaucoup, mais étant introvertie, je voulais... faire du tatouage mon travail, mais je me disais il va falloir que je sociabilise avec des personnes, que je les touche que je les tatoue, qu'ils vont vivre avec mes dessins toute leur vie donc gros travail de légitimité aussi pas le droit à l'erreur, donc tout ça c'était très stressant et peut-être que les personnes qui sont en apprentissage dans le tatouage pourront le dire, en tout cas on en parle souvent au studio j'ai deux collègues qui sont en apprentissage actuellement et c'est une période qui est hyper stressante parce que c'est beaucoup de nouveautés c'est assimilé beaucoup de compétences, de connaissances. C'est passer un moment avec des personnes que tu connais pas qui vont découvrir ton travail, qu'il va falloir que tu rassures, alors que toi-même t'es pas rassurée au début. C'est humain, il y a tous ces stress-là qui viennent s'ajouter. Oui,

  • Speaker #0

    puis en plus, je trouve que c'est un très bon exemple quand t'es apprentie dans le tatouage. Parce que, comme tu dis, donc toi déjà, t'es en train d'apprendre, t'as même pas encore tes automatismes et tu sais même pas encore où poser tes affaires et tout. Et puis, t'as ton client qui est là et qui te regarde. Et du coup, c'est encore plus stressant parce que tu dis...

  • Speaker #1

    Et c'est à toi de rassurer alors que c'est la panique dans ta tête. Donc, en tout cas, j'espère que j'ai su rassurer mes premiers clients. Mais voilà. Et ça, franchement, ça a été... Alors, parce que j'ai eu énormément de chances d'être bien accompagnée, de tomber dans un studio d'une bienveillance. Mon maître d'apprentissage, je pense qu'il se reconnaîtra quand il écoutera, mais m'a accompagnée et a pu vraiment me faire confiance tout de suite, timer, ne pas me jeter non plus dans la cage au lion sur des projets trop complexes, mais essayer de temporiser, de m'accompagner, etc. Je pense aussi, au-delà de mon maître d'apprentissage, de mes collègues qui ont été présents, ma collègue avec qui on partage la pièce qui m'a aidée, on se soutient, on s'entraide, etc. Et du coup, ça, ça a été une période, une bonne sortie de zone de confort. Mais encore une fois, quand je compare par rapport à l'expérience du voyage au Laos, le fait d'être entourée avec des personnes en qui j'ai confiance, qui me font confiance et avec des échanges sains. En tout cas, moi, c'est ma formule. J'ai l'impression qu'il se répète à chaque fois. Si j'ai ça, OK,

  • Speaker #0

    j'y vais. Ça, c'est pas toi, c'est ça. Oui, c'est un petit peu ça aussi. Mais tu vois, t'as parlé de... Je sais pas si t'as déjà vu ce schéma de la zone de confort. Le cercle ? Oui, tu sais, donc tu as ton cercle avec la zone de confort. Et puis après, quand on sort, tu as la zone de peur qui est en fait assez petite, finalement. Et après, comme je le disais dans l'introduction, tu as la zone d'apprentissage. Et après, tu as tes nouvelles connaissances, tes nouvelles habitudes, etc. Et en fait, tu l'as hyper... Bien résumé, là, dans tout ce que tu as dit, parce que, ouais, en fait, tu sors de ta zone de confort, tu te dis bon, allez, vas-y, je me lance dans le tattoo. Je suis dans ma zone de flip et de peur parce que je me lance et en même temps, est-ce que j'ai le droit ? Est-ce que je suis légitime ? Est-ce que ce que je fais, c'est bien ? Est-ce que je... Voilà. Enfin, tu te poses mille et une questions et après, tu rentres dans ta phase d'apprentissage où là, tu te dis bon, allez, maintenant, c'est bon, je pose mes valises et puis en fait, on va la déballer, quoi. C'est ça. C'est clair que c'est pas évident. Non, c'est clair que ce n'est pas évident parce que tu sais que la zone de peur, parfois, elle est dure à passer. Après, je pense aussi que ça dépend des projets et tout et tout. Mais ouais, la zone de peur, il faut réussir à la dompter. À la dompter, exactement.

  • Speaker #1

    Et faire quelque chose de chouette parce que ressentir ces émotions-là, ce n'est pas non plus négatif. Ça indique des choses. Donc, il faut s'écouter aussi. Et en fait, ce n'est pas grave de faire marche arrière. Moi, ça m'est arrivé de... Faire marche arrière, je sais pas, un projet trop complexe, non, non, ben on le repousse. Enfin, faut pas non plus se mettre trop dans la difficulté au point de se paralyser, de se dégoûter et de se dire « Ouh là là, non, non, en fait, c'est pas pour moi, c'est pas possible » . Alors c'était juste pas le moment. Et en fait, c'est aussi très lié au ressenti. Est-ce que toi, tu veux partager une expérience de sortie de zone de confort ? Parce qu'on a beaucoup parlé de mes expériences, mais peut-être que t'en as une en tête.

  • Speaker #0

    Ben, faire le podcast toute seule. Ouais, c'est vrai. En fait, à la base du podcast, on était deux. Même pas. En fait, juste de faire le podcast. Parce que j'ai toujours eu envie, ça fait des années que j'ai envie de créer un truc sur Internet. Donc, je pensais à des vidéos YouTube ou à plus m'investir sur Instagram en faisant des petites vidéos sur Insta et tout. Et en fait, je n'ai jamais réussi à me lancer. Pour X ou Y raisons, la légitimité notamment, ou me dire, de toute façon, je suis nulle, je n'intéresse personne et tout.

  • Speaker #1

    On revient beaucoup à la légitimité quand même. C'est fou.

  • Speaker #0

    Oui, je ne sais pas. Il y a quelque chose. C'est vrai. Et en fait, je discutais beaucoup avec Amélie, avec qui j'ai commencé le podcast, et on s'envoyait tout le temps des vocaux. Et en fait, un jour, mais même pas sérieusement, dans un de mes vocaux, je lui dis « purée, mais vas-y, avec tous les vocaux qu'on se fait, on devrait faire un podcast » . Et elle m'a dit « bah ouais, carrément, viens, on le fait » . Et en fait, du fait qu'elle, elle soit chaude, alors que moi, à la base, c'était mi-sérieux, mi-connerie, je m'y suis mise à fond dedans. Et on a commencé toutes les deux, après elle a préféré se retirer du projet, et j'ai décidé de continuer, mais parce que j'étais lancée, quoi. Et ça a quand même été une sortie de zone de confort, parce que ça m'a changé plein d'habitudes dans ma vie. Même si aujourd'hui, le podcast, ce n'est pas mon travail, c'est un loisir et un plaisir. Aujourd'hui, j'en suis à faire des podcasts avec des gens que je ne connais pas.

  • Speaker #1

    Quand même !

  • Speaker #0

    Et j'ose démarcher des personnes pour leur proposer de faire des épisodes avec moi, aller les rencontrer ou faire à distance. Mais dans tous les cas, on passe quand même une à deux heures ensemble alors qu'on ne se connaît pas et on parle de choses qui peuvent être intimes. Et ça, c'est un peu une sortie de zone de confort. Là, par exemple, j'ai proposé en fin d'année dernière à une nana, mais que je ne connais absolument pas, je n'ai jamais vue de ma vie, qui a beaucoup d'influence sur Instagram. Quand elle m'a dit oui, je me suis mise à trembler, j'ai paniqué. Là, vraiment, la zone de peur, je l'ai sentie. Je me suis dit, allez-y, propose-lui. En fait, ça n'existe pas, cette proposition, je l'ai envoyée comme ça. Et quand elle m'a répondu en me disant, ouais, vas-y, on le fait. J'ai vraiment flippé, je me suis dit mais qu'est-ce que t'es en train de faire Pauline ? Mais toi là, la petite nana de Grenoble qui a 500 personnes sur Instagram, qui a juste un micro pour son podcast, qu'est-ce qui va se passer ? Tu vas aller à Lyon interviewer cette nana, faire un échange avec elle. Elle dans son mail, elle m'a déjà parlé sur les réseaux de faire des vidéos, des machins pour des reels et tout et moi j'étais là genre...

  • Speaker #1

    Et en même temps ça se sort pas de nulle part. Non. Pauline, c'est pas juste 500 abonnés sur Instagram, c'est pas juste une nana qui fait ses podcasts, c'est quelqu'un qui a fait ressentir quelque chose, qui a donné envie de la suivre dans son expérience, dans cette aventure. Et c'est ça qui est trop cool. On a tendance à trop se...

  • Speaker #0

    Oui, on se rabaisse. On se rabaisse, mais trop dur avec soi-même. Et c'est vraiment ce truc de peur, de se dire, moi je suis personne, qu'est-ce que je viens de faire ? Et puis en plus, j'ai pensé aussi à ce truc de me dire, mais il va falloir que j'assure. Là, je me suis mis un peu de pression. Là, ça va beaucoup mieux. Mais non, les 15 premiers jours, vraiment, j'ai été pas bien. J'ai pas bien dormi et tout. Je me suis dit, mais dans quoi tu t'es embarquée ? Et puis, surtout, je me suis dit, potentiellement, cette personne va parler du podcast. Donc, ça va me ramener du monde. Va falloir que j'assure derrière. Les gens, ils vont me découvrir. Donc, faut pas que je crée de déceptions. Tu vois, je me suis montée la tête. Et en fait, à un moment, je me suis dit, mais en fait, tu vas souffler, meuf. Tu vas te calmer. En fait, on s'en fout. Ça marche, tant mieux. Ça ne marche pas, tant pis. Mais en fait, tu vas rester comme t'es. Tu vas faire comme tu peux. Parce que, encore une fois, c'est un loisir.

  • Speaker #1

    C'est des risques. C'est des risques à prendre. Enfin, risques, entre gros guillemets. Mais des fois, ça vaut le coup. Des fois, ça marche. Des fois, ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    Pour le moment, je ne sais pas encore. Parce qu'on a dû décaler l'enregistrement. Donc là, au moment où on enregistre toutes les deux, je ne sais pas encore ce qui va se passer. Mais en tout cas, c'est bon, je suis détendue. La zone de peur, elle est passée.

  • Speaker #1

    tu peux le faire une fois et après te dire ok ça ça a bien fonctionné ça me donne envie de faire,

  • Speaker #0

    enfin ça met en confiance aussi de sortir de sa zone quand elle m'a répondu oui je me suis dit bon bah alors à qui je vais demander maintenant alors alors je me suis frotté les dents je me suis dit alors c'est trop bien et c'est vrai que maintenant j'ai moins peur en tout cas de proposer à des personnes ça me fait moins peur Mais ouais, je vais dire que récemment, c'est là-dessus que je suis sortie de ma zone de confort. La première fois où j'ai ressenti ce truc de sortir de ma zone de confort, ça a été mon premier voyage aussi, alors moins long que le tien. Mais je n'ai jamais voyagé dans ma vie avec mes parents, on n'est jamais partis en voyage et tout. Donc du coup, l'avion, c'était inconnu pour moi. Et j'ai pris pour la première fois l'avion en 2018. Et bon, pareil, je suis partie avec une copine qui, elle, a l'habitude de voyager et tout. Et comme toi, tu vois, j'ai... Ouais, je suis sortie de ma zone de confort, mais avec mes petites béquilles, quoi. Histoire de me dire, je le fais, mais... Et ouais, ça, c'est vrai que j'étais quand même vachement flippée. On n'est pas partie loin, on est partie à Amsterdam.

  • Speaker #1

    Ça fait déjà tout ça, premier voyage. Tu connais la langue, c'est d'autres façons de vivre, donc...

  • Speaker #0

    Exactement. Et c'est vrai que j'étais en flip de plein de trucs et puis des conneries, quoi. Et ma pote me disait, non mais là, tu flippes pour un truc, ça n'existe pas, Pauline. Première fois que je prends l'avion, en plus, il y a eu un loupé, on ne s'est pas du tout retrouvés à côté d'un avion. Donc, tu sais, je la regardais avec des yeux genre, mais on va mourir si on n'est pas à côté.

  • Speaker #1

    Mais comment c'est possible ?

  • Speaker #0

    Et tu sais, elle est venue vraiment comme une maman avec son enfant. Elle est venue me rassurer une fois qu'on était assises. Elle m'a dit, ça va bien se passer, tout le temps qu'elle passe, il va se passer ça, ça, ça, comme ça. La dame, elle va dire, ça, elle va faire ça. J'ai dit genre,

  • Speaker #1

    où il y a le temps ? En fait, c'est des premières fois.

  • Speaker #0

    Je me fais l'impression que c'est ça. C'est les premières fois où c'est compliqué.

  • Speaker #1

    C'est se poser la question, c'est quoi ma dernière première fois ? J'aime bien me poser cette question-là. Et tu vas de repenser maintenant quelque chose que tu fais plus facilement, machinalement. L'exemple que je donnais tout à l'heure, c'était le tatouage. Quand je fais un tatouage maintenant, c'est bon, je suis à l'aise, je suis contente, etc. Et je repense des fois, il y a deux ans, j'étais dans des états, mais je ne dormais pas la veille. Je m'entraîne sur... sur peau synthétique. Je faisais tout un rituel pour me rassurer. Et en fait, c'est cool aussi de se dire que c'est bon, après, on maîtrise et comme tu dis, on peut essayer de faire de nouvelles choses pour étendre encore la zone. C'est rassurant aussi de se dire qu'on évolue là-dessus.

  • Speaker #0

    Je suis complètement d'accord avec ça. C'est rassurant et moi, je ne trouve pas ça grave, tu vois, comme tu dis, de se mettre des petits rituels et tout pour se rassurer. Alors, je pense que c'est bien d'en sortir pour parfois fonder des petits trous sur le vélo. Mais bon, je trouve pas ça mal parce que je me dis, attends, déjà, tu fais un énorme effort de sortir de cette zone. Donc bon, s'il faut garder des roulettes pendant six mois, vas-y, on vient de dire roulettes.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça. À partir du moment où c'est fait et où ça nous procure de la fierté, parce qu'on le fait aussi pour nous, pour se challenger aussi. Je pense qu'il y a une part de défi dans le fait de sortir de sa zone de confort, de nous voter. On a envie de vibrer un petit peu, quoi. Donc ça, c'est cool. Mais voilà, je pense qu'il ne faut pas non plus... Se mettre des bâtons dans les roues en se disant je vais y arriver tout seul, je vais faire ça. C'est ok de se faire aider, c'est ok d'être accompagnée, c'est ok d'aller moins vite. Il n'y a pas de règle à partir du moment où tu le fais comme tu le sens et que tu y arrives ou pas. Comme on disait tout à l'heure, des fois, ce n'est juste pas le moment. Allez, marche arrière, ce n'est pas grave. On prend l'élan et on y retourne. Parfois,

  • Speaker #0

    il faut juste se remettre à plus tard. Je pense que ça ne sert à rien non plus de s'obstiner tout le temps à se dire, non mais oui, il faut que je fasse un nouveau truc, il faut que je me bouge, il faut que je fasse ci. C'est très bien de sortir de sa zone de confort. Franchement, c'est bien de le faire. Mais il n'y a pas d'obligation. Oui, bien sûr. Parce que parfois, j'ai l'impression que... Tu le disais, on est dans une routine et c'est ça notre zone de confort et on est bien dedans. Et je ne sais pas toi, mais moi, ça arrive quand même régulièrement. On dit, il faut sortir de la routine, vous cassez la routine et tout. Mais laissez-moi.

  • Speaker #1

    C'est comme dans ton couple, tu sais, tu ne vas jamais au restaurant, tu ne pars jamais en week-end. Mais en fait... Il n'y a pas de règle.

  • Speaker #0

    Si c'est OK pour nous, c'est OK pour moi.

  • Speaker #1

    Les moments de qualité, ils peuvent aussi être partagés sur un jeu vidéo à la maison, tranquille, qu'on me donne avec ton chien dans le quartier, que tu partages. Et puis surtout, je reviens aussi sur ce qu'on disait de, des fois, ce n'est pas le moment, on y revient plus tard, etc. Des fois, on n'y revient juste pas parce que ce n'est pas le bon chemin. Et qu'en fait, en le faisant, on se rend compte que ça nous coûte trop, que la peur ne s'en va pas. Et qu'en fait... Ok, juste, c'est pas là-bas qu'il faut aller, c'est pas aligné avec ce que je suis, ce que je recherche. Le faire pour soi, je pense que par contre, s'il y a une sortie de zone de confort, c'est pour soi. C'est pas pour faire plaisir, c'est pas pour... Encore une fois, c'est dur parce qu'on est dans une société où il y a de la pression sur certaines choses, mais en fait, ce qui compte, c'est toi. Et c'est toi qui vas vivre ta vie, c'est toi qui vas le faire pour toi-même. Et je pense que ça, c'est pas évident aussi.

  • Speaker #0

    Non, et je pense aussi que... Ce qui n'est pas évident, c'est de sortir de sa zone de confort et donc de se lancer dans un projet. Et puis en fait, de se rendre compte que ça ne marche pas. Mais pourtant, on a quand même fait tout le processus. Et c'est vrai qu'on parle aussi vachement du fait de sortir de sa zone de confort et qu'après, on est fier, on est content d'avoir accompli le truc et tout. Mais parfois aussi, c'est un échec. Ça fait partie des risques de la vie. Mais je trouve que même si la chose en soi est un échec, le fait d'avoir fait la démarche n'en est pas un. En fait, moi, j'ai vachement ce truc de me dire, bah ouais, ça n'a pas marché, ça fait chier. Tu peux perdre de l'argent, tu peux perdre du temps. Bon, voilà. Mais au moins, j'ai tenté le truc, quoi.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Et je pense que d'essayer, en fait, c'est ça la victoire. Ce n'est pas toujours que ça marche. Alors, c'est sûr que je reprends ton exemple sur le tatouage. Bon, c'est normal que ça ait marché parce que... Mais je veux dire, même si ça n'avait pas marché, alors ouais, c'est sûr, je pense que tu pleurais un bon coup pendant plusieurs mois.

  • Speaker #1

    Ouais, il y a de la frustration quand même.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est hyper frustrant. Et puis, tu t'es investie, que ce soit émotionnellement, au niveau financier aussi. Tu prends des risques et tout. Mais au moins, tu pourras dire, je l'ai tenté.

  • Speaker #1

    Ça dépend parce qu'on a tendance à voir la validation comme une réussite. J'ai fait ça, ça marche parce que j'ai des clients, parce que tout ça. Mais il y a d'autres choses. C'est, comme tu dis, le chemin qui est parcouru. Est-ce que ça t'a fait plaisir de le faire ? Est-ce que tu as été content dans la construction du projet ? Je donne un exemple. Avant d'être tatouuse, j'étais illustratrice. Du coup, j'ai essayé de monter ma boutique en ligne avec du merch, donc des mugs, des vêtements, des stickers, etc. Et ça a complètement flopé, en fait. Parce que c'est un marché... La vente de produits d'illustrateurs, il y en a beaucoup. Maintenant, il y a Etsy. Tout le monde a lancé sa boutique en même temps. C'était très à la mode pendant un temps. En tout cas, ça a explosé au moment où je l'ai fait. Je pense que mes produits n'étaient pas de très bonne qualité non plus. J'ai voulu faire ça vite. J'ai pris les mugs très classiques. On les voit très bien, les blancs très...

  • Speaker #0

    Oui, les basiques.

  • Speaker #1

    Les basiques, quoi. Et du coup, ça n'a pas du tout marché. Donc, j'ai mis de l'argent pour avancer tous les produits, etc. Mais en fait, je me suis tellement amusée à le faire. J'ai fait les photos. Bon, j'étais dégoûtée. Ça, je ne vais pas mentir là-dessus. Ça m'a frustrée. Mais ce n'est pas grave parce que ça m'a occupé plusieurs mois. Et en fait, j'ai trop aimé faire ça. Et... J'aime, comme je travaille dans l'illustration, dans le dessin, etc. Ça m'a toujours beaucoup plu de travailler.

  • Speaker #0

    Et je pense qu'au final, tu as appris dans tous les cas. Oui, c'est ça. Oui, OK, ça n'a pas marché, mais tu as fait quand même un truc que tu aimais. Ça t'a plu de le faire, même si le résultat n'était pas là. Et puis, tu as appris.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça que je dis que ça dépend ce qui s'est passé. C'est comme, tu vois, tu prévois une randonnée, tu dis je vais aller en haut de cette montagne. En fait, si tu n'y arrives pas, ce n'est pas grave. Tu as fait un petit bout, tu as pu voir, tu y es allée, tu as essayé, tu y as cru. Et en fait, enfin...

  • Speaker #0

    En disant ça, tu viens de me débloquer le truc de ma sortie de zone de confort récente. Vu que c'est rentré dans mon quotidien, j'avais même oublié à quel point avant, ça ne l'était pas du tout. Mais je vais courir. De toute ma vie, chaque personne que j'ai rencontrée, je lui ai dit jamais tu ne verras courir.

  • Speaker #1

    Écoutez bien.

  • Speaker #0

    Écoutez bien, j'ai toujours dit je ne cours pas, mon corps il ne sait pas faire. Et bien en fait, il sait grave faire et il aime bien. Oui, mon mec en fait m'a grave poussée à ce que je fasse du sport. Parce que j'ai eu une période l'année dernière compliquée psychologiquement. Et donc lui, il court beaucoup. Et il m'a toujours poussée en me disant, vas-y, essaye de faire une activité sportive, ça te fera du bien à la tête, je pense que tu en as besoin. Pas forcément courir, mais au pire, fais de la muscu à la maison. Et bon, au bout d'un moment, j'ai dit, vas-y, je vais essayer d'aller courir. Ça a marché, quoi. Ça t'a vidé la tête. Et ça m'a vidé la tête, ça me fait du bien. Et aujourd'hui, j'en suis à un point où je vais courir tous les week-ends. Alors, je ne cours pas beaucoup. Je ne vais pas courir pendant une heure non-stop. Je vais courir 20, 30 minutes et tout. Je fais à mon rythme, comme je le sens. Et ça, ouais, sacrée zone de sortie de confort. Je vous parle dans l'épisode sur la confiance en soi, qui est sorti fin janvier, là. En fait, ça me procure une joie de le faire. Mais ça a été une sacrée sortie de zone de confort. Et là, moi, ma zone de peur, c'était, oui, mais j'ai pas de cardio, je souffre comme un bœuf. Et puis, pour moi, c'est pas une insulte, mais je suis grosse. Donc, je me dis, tous les gens qui courent, ils sont minces, ils se veltent et on a l'impression qu'ils flottent dans l'air. Moi, je suis un gros bœuf et tout de ceux qui courent. J'avais vachement la peur du regard des autres, que les gens se moquent ou des trucs comme ça, alors que les gens s'en foutent.

  • Speaker #1

    Non mais c'est clair, ils regardent juste devant eux.

  • Speaker #0

    Et pourtant, vraiment, les premières sorties, j'étais d'une gênance et gênée. J'étais en mode, tout le monde me regarde, c'est sûr et tout, alors que vraiment pas. Et aujourd'hui, vraiment, je suis trop contente de me dire d'avoir dépassé ça et d'aller courir tous les week-ends.

  • Speaker #1

    C'est un vrai truc que tu soulèves, parce qu'en fait, on est à la recherche de la p***. performance aussi. Et donc, on est super critiqués avec nous-mêmes quand on commence, quand on débute quelque chose qu'on ne connaît pas. Moi, ça m'a fait ce sentiment-là. On s'est remis à la salle avec mon mec. Pareil, pour se vider la tête, passer du temps ensemble aussi, tu vois. La première fois que je suis allée, moi, je n'ai jamais fait les machines et tout. Et à chaque fois, je me dis, mon Dieu, mais je ne sais pas comment les utiliser. Et j'ai toujours trop peur. Tu sais, on les voit, ces vidéos sur les réseaux, où il y a quelqu'un qui l'utilise complètement n'importe comment.

  • Speaker #0

    T'as peur d'être cette personne ?

  • Speaker #1

    J'ai peur d'être cette personne. Et en même temps, au pire. Au pire, ça va pas grave,

  • Speaker #0

    sur Internet, on le met, ouais.

  • Speaker #1

    Si, je serais la star d'Internet. C'est ça qui est dur, et aussi, on se met beaucoup de barrières, parce que tant qu'on n'a pas essayé, on ne sait pas si on va y arriver ou pas, en fait, on se limite, parce qu'on ne connaît pas, mais ça se trouve, c'est le truc qui va nous révéler, dans lequel on va être bien, enfin... Et donc, regarde, finalement, avec la course, c'est trop bien. Mais oui.

  • Speaker #0

    Aussi, j'avais vachement ce truc, jusqu'à il n'y a pas très longtemps, de me dire, si je fais du sport, c'est pour perdre du poids.

  • Speaker #1

    On se matrixe avec,

  • Speaker #0

    quoi. Et si j'en perds, je suis contente.

  • Speaker #1

    C'était une bonus quand même.

  • Speaker #0

    Je dis pas non. Mais en fait, mon copain m'a vraiment tanné un peu l'esprit en me disant, mais en fait, arrête de te dire que c'est pour perdre du poids. Juste fais-le pour te sentir bien. Il y a eu un déclic dans ma tête parce que ce n'est pas on-off, je n'ai pas décidé. Mais à un moment, dans ma tête, je me suis dit, en fait, fais-le pour te faire du bien. Et ça a tout changé. Franchement, ça a tout changé. Trop bien. Donc, je pense que dernière sortie de zone de confort, c'est ça, plus les randos. que je fais aussi maintenant. Jamais de ma vie, je serais allée faire une randonnée. Mais il n'empêche que cet été, quand on est partis en vacances, j'ai marché pendant six heures. Et ça a été le déclic. Et j'étais trop contente. Et trop fière de moi et tout. Alors ouais, je râle. Je me demande ce que je fous là. Mais comme quand je vais courir encore aujourd'hui, je suis en train de courir, j'écoute un podcast et je me dis mais qu'est-ce que t'es en train de foutre ?

  • Speaker #1

    Parce que c'est le après qui compte aussi.

  • Speaker #0

    Et en fait, je pense à ça. Et je pense au après en me disant d'une part tu vas être trop contente de toi et puis tu vas te sentir bien la bonne énergie la bonne fatigue après coup ça fait du bien exactement je sais plus c'était quoi la question c'était quelle était ta dernière sortie de zone de confort quelle était ma dernière première fois et les dernières premières fois on parlait de ça c'est vrai c'était une très bonne question tu devrais faire des podcasts tu les fais très bien merci Mais d'ailleurs, il y a ça aussi, tu sais, tu parlais du fait de chercher la performance. Pour moi, le podcast, c'est vraiment un très bon exemple. Ça ne marche pas comme je voudrais. Enfin, je n'ai pas de mal à le dire. D'ailleurs, je n'arrête pas de dire si un jour je pouvais vivre du podcast, qu'est-ce que je serais contente. Honnêtement, je pense que ça n'arrivera jamais. Jamais du tout. C'est jamais. Mais bon, je pense que ça va être compliqué. Mais ça, c'est un truc auquel je m'accroche. Et pourtant, il y a beaucoup de fois où je me dis, bon, je vais arrêter parce que... J'ai pas assez d'écoute, y'a pas assez de monde qui me suit, j'ai pas assez le temps de m'y investir comme j'en ai envie, mais bon au final apparemment je continue quoi.

  • Speaker #1

    Apparemment, on est là apparemment,

  • Speaker #0

    apparemment on est là, mais c'est aussi un truc où, enfin vraiment ce truc de chercher la performance. et bah pareil en fait il y a plein de fois où j'ai eu envie d'arrêter où je me dis bah voilà parce que en fait ça marche pas comme je le voudrais et puis après je me dis ouais mais en fait t'aimes bien quand même ouais c'est ça c'est ce que ça t'apporte à côté en fait c'est pas que quantifier sur je peux en vivre ah bah j'ai tant d'écoute etc même si évidemment ce serait trop bien que

  • Speaker #1

    demain bah tu puisses en vivre et tout venez écouter le podcast et écoutez reprenez les épisodes je sais plus ce que je voulais dire mais euh

  • Speaker #0

    Que c'est pas toujours le résultat qui compte ? Que c'est pas toujours le résultat qui compte,

  • Speaker #1

    et puis en fait, c'est pas parce que le chemin paraît difficile, que, je sais pas, c'est un secteur qui est bouché, ou que c'est dur, justement, de réussir à vivre de ce qu'on aime. Parce qu'à titre perso, si je peux donner mon exemple, moi j'ai toujours dessiné, j'ai toujours aimé ça, je me suis toujours dit, j'aimerais trop que ça marche. Et quand j'étais petite, à l'école, on me disait, bah ouais, tu veux faire quoi ? Tu veux faire peintre ? Enfin, il n'y avait pas encore les réseaux sociaux. Donc on me disait, va dans la com, tu feras de l'infographie, tu feras du design, c'est un moyen pour pouvoir dessiner. Mais bon, ça ne me faisait pas trop rêver. Et en fait, j'ai ouvert mon compte Instagram. Et au début, comme tu fais avec les podcasts, je le faisais pour moi, pour me faire plaisir, etc. Et je me disais secrètement, si un jour j'arrivais en VIP, c'est quand même trop cool. Et en fait, je dessinais les soirs en plus de mon travail, comme tu fais avec le podcast finalement. Et jusqu'au jour où, finalement, c'était là, c'est arrivé. Je pense que si on se donne les moyens, il y a forcément quelque chose qui peut en ressortir, n'importe quoi que ce soit. Je pense que c'est important de croire en nous, d'être bien entouré aussi, parce que je tiens quand même à dire que si je fais du tatouage aujourd'hui, c'est que je pense que je l'aurais fait à un moment. Parce que quand on a envie de faire un truc, il y a un déclic qui fait qu'à un moment, on passe à l'action. Mais pourquoi j'ai passé ma formation hygiène et salubrité ? C'est une formation qu'il faut. pour pratiquer le tatouage, c'est que j'ai mes copains qui m'ont pris par la main, qui m'ont dit « Allez, on va à Lyon ensemble, on le fait. » Et je pense que je l'ai fait plus tôt que prévu parce que j'avais leur soutien. Mais je pense que l'entourage aide beaucoup aussi, des fois. Enfin, tu sais, c'est cool ce que tu fais. Enfin, tu vois, ils t'aident, ils te soutiennent.

  • Speaker #0

    Ils te donnent confiance.

  • Speaker #1

    Ils te donnent confiance, ouais. Parce que comme on est super critique avec soi-même, je ne sais pas si toi, ça t'arrive des fois, mais je ne sais pas, tu vas courir, tu dois y avoir... c'était nul, j'ai fait 500 mètres et j'ai laissé tomber. Ou alors, là, je n'étais pas en forme sur mon podcast, etc. Mais c'est la vision qu'on a de nous-mêmes parce qu'on est tellement durs avec nous-mêmes qu'en fait, c'est très bien, mais on n'arrive pas à le voir parce qu'il y a ce blocage en nous qui est rude, qui est dur. Et en fait, tout ça pour dire que je pense que tout le monde a sa place quelque part et qu'en fait, c'est pour nous qu'on le fait. C'est pour être bien, c'est pour s'épanouir. et tu sais pas aussi bien bah oui on sait pas,

  • Speaker #0

    écoutez le podcast allez partagez, partagez non mais effectivement on sait pas mais je trouve que c'est aussi peut-être très symptomatique de notre génération slash société, je sais pas où on est vachement à la recherche de la performance et de la réussite en se disant bah ouais mais regarde moi je l'ai tenté et j'ai réussi oui mais combien ont tenté et n'ont pas réussi donc c'est très bien il faut voir le positif et tout et tout mais ... parfois c'est compliqué quand même de tirer son épingle du jeu. Quand tu vois le nombre d'utilisateurs Instagram, je pense qu'il n'y a pas un gros pourcentage de personnes qui en vivent. Et je pense que c'est bien d'être optimiste et de se dire « allez, vas-y, de toute façon je le fais pour moi et tout » et ça c'est complètement OK. Mais il faut aussi être réaliste en se disant qu'il y a aussi des coups de chance. Oui,

  • Speaker #1

    et puis en fait, entre gros guillemets, la réussite, puisque ça ne veut tout et rien dire, c'est vraiment propre à chaque personne, ta réussite à toi ne va pas être la réussite chez quelqu'un d'autre. parce que encore une fois t'as totalement raison, on parle de choses positives, moi je suis contente de ce que je vis dans le tatouage mais je sais que chez quelqu'un d'autre ce serait juste trop de travail parce qu'on va pas se mentir, je passe beaucoup de temps à travailler et en fait chez quelqu'un d'autre c'est pas forcément l'ambition et encore une fois les performances c'est pas que professionnel c'est pas que au niveau des compétences, ça peut aussi être personnel, adopter un chien adopter un animal, passer du temps avec lui, être épanoui dans sa vie perso ... développer ses relations amicales. En fait, c'est hyper large. C'est ça qui est chouette.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, ça a été une sacrée sortie de zone de confort quand j'ai adopté mon chien. Grosse sortie, hein ? Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui.

  • Speaker #0

    Parce qu'il y en a eu de la remise en question et du « mais qu'est-ce que j'ai fait ? » C'est clair.

  • Speaker #1

    Mon Dieu,

  • Speaker #0

    c'est un être vivant. et je suis responsable de lui, je suis tout seul, allez let's go vas-y Popo c'est un très bon exemple je trouve l'adoption en chien ça a été une grosse sortie de zone de confort, très positive je ne regrette pas du tout c'est l'amour de ma vie ah non mais c'est dur c'est sûr c'est vrai que c'est dur tu parlais tout à l'heure du fait que c'était tes amis qui t'avaient un petit peu poussé en te disant allez mais Zoé vas-y quoi tu vois Est-ce que tu penses qu'il y a des mauvais côtés à rester dans sa zone de confort ? Parce que parfois, on est dans une zone de confort où ça ne se passe pas bien. Je donne un exemple. Ça fait dix ans que tu travailles dans la même boîte. Et ça ne se passe pas bien parce que tu as un patron tyrannique. Sauf qu'en fait, c'est devenu ta zone de confort, cette tyrannie-là. Tu as tellement peur de sortir de cette zone de confort que du coup, tu acceptes cette mauvaise situation. Bien, pas bien ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il n'y a pas de règle. Je pense qu'en fait, c'est hyper vague. On dit comme ça, c'est un peu le joker que je sors. À titre perso, moi, je ne me contente pas d'une situation dans laquelle je ne suis pas bien. Parce que déjà, je suis un petit électron libre. Donc, si ça ne va pas, c'est cliché dit comme ça. Mais je sais qu'on n'a qu'une vie. Et qu'en fait, si on peut, c'est cool de prendre les risques. Encore une fois, si on peut. Parce que des fois, on ne peut pas. On n'a pas les moyens. On n'a pas l'énergie du moment. Enfin, je veux dire, c'est compliqué aussi, selon les situations, de se dire stop. Stop, je ne veux plus. Mais pourquoi d'autre ? Et quand il n'y a pas de plan B, quand il n'y en a pas, c'est hyper rude. Donc... il y a ça, mais en fait ça dépend ce que t'es capable de supporter, ce que t'es capable de prioriser, ce que t'es capable de enfin, qu'est-ce qui est vraiment important pour toi est-ce que finalement ça se passe mal à ton travail, mais à côté de ça t'arrives à relativiser avec d'autres choses et en fait ça te bousille pas la santé, enfin en fait je pense qu'il faut pas se laisser ronger par une situation déjà faut réussir à s'en rendre compte que ça te ronge, et si c'est possible pour toi bah évidemment, enfin si c'était ma pote qui était dans cette situation là, je lui dirais bah là faut y aller, faut faire que tu prennes soin de toi. Donc après, si on est dans une zone de confort et que tout se passe bien, mais que juste, voilà, on barbote dans sa zone de confort et qu'on est bien, je sais pas, tant que les gens sont heureux, en vrai, il n'y a pas de...

  • Speaker #0

    Oui, pour toi, la limite, ça serait de te dire ça commence à atteindre ta santé physique mentale.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, franchement...

  • Speaker #0

    Je pense aussi que c'est hyper important qu'à partir du moment où tu peux être dans une zone de confort où il y a des situations négatives, parce que de toute façon, rien n'est parfait, il y en aura toujours. Et je trouve que l'exemple du travail, ça peut être un bon exemple, parce que je pense que c'est quelque chose qui est régulier quand même.

  • Speaker #1

    Même une relation. Et une relation.

  • Speaker #0

    Dans une relation. Ou une couple.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est des bons exemples. Je pense que quand tu atteins une certaine limite, mais parfois aussi, tu ne te rends pas compte que tu acceptes des choses qu'il ne faut pas accepter. Oui. Je suis en train d'y penser. Et c'est là aussi où je pense que l'entourage peut être bien en disant, écoute, c'est ta vie et tout, mais drapeau rouge, tu fais peut-être attention à ça. Parce que c'est vrai que la zone de confort, comme on l'indique depuis tout à l'heure, c'est une zone où on se sent bien au final. Même s'il y a des choses pas ok, on s'y sent quand même bien et ça fait flipper de partir ailleurs, dans l'inconnu, de tout envoyer bouler pour certains cas. C'est vrai que c'est pas toujours évident. Je pense que quand la santé commence à être attaquée, je crois qu'il faut essayer de passer au-dessus de sa peur. Même si c'est tellement plus facile à dire qu'à faire.

  • Speaker #1

    Ah c'est clair, c'est clair. C'est qu'en plus, t'es dans les émotions du moment, t'es pris dedans, le recul, il est hyper compliqué. Mais je trouve que depuis le début de l'épisode, on revient beaucoup à l'entourage. Tu vois, quand tu parlais du podcast, tu t'es lancée avec Amélie, vous étiez toutes les deux. Quand je suis partie au Laos, j'étais avec ma sœur. Tu vois, le sport, c'était avec ton chéri. Et du coup, j'ai l'impression qu'on a un peu ce même fonctionnement toutes les deux. Et que je pense que c'est propre à beaucoup de personnes. Tu vois, tu sors de ta zone de confort, mais t'as quand même un petit repère, un petit phare dans la nuit qui te dit t'inquiète, c'est là-bas.

  • Speaker #0

    Ouais, ça rassure.

  • Speaker #1

    Et je pense que finalement, quelle qu'elle soit, c'est un peu pareil. Tu vois, le plan B, ça rassure. Je pense qu'on a des natures en tant qu'humains où tu te lances jamais vraiment trop dans l'inconnu. Tu y vas petit à petit.

  • Speaker #0

    Après, c'est aussi parce que j'ai l'impression qu'on a toutes les deux aussi ce truc d'être dans le contrôle. et donc aussi tu vois d'avoir une personne ou une situation où on se dit bon bah je peux me reposer dessus si ça va pas il y a peut-être un peu de ça aussi où du coup on est en fait dans le contrôle de l'inconnu quoi donc il y a peut-être de ça, dites-moi si il y a des personnes qui nous écoutent qui se sont lancées vraiment sans personne, sans rien, sans plan B et tout je pense que ça serait hyper intéressant d'avoir un retour d'expérience là-dessus dingue,

  • Speaker #1

    moi j'imagine même pas mais pour moi ça existe pas ouais où êtes-vous ?

  • Speaker #0

    Qui êtes-vous ?

  • Speaker #1

    Qui êtes-vous ? C'est clair.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que de vouloir constamment quitter sa zone de confort, ça veut dire qu'on n'est jamais content de ce qu'on a ?

  • Speaker #1

    Moi, j'avais entendu une phrase une fois qui disait « désirer ce qu'on a déjà, c'est là que tu as tendance à être plus heureux, à vivre, à créer du bonheur. » Parce qu'en fait, tu ne vas pas envier quelque chose que tu n'as pas, donc tu ne vas pas créer de la frustration, etc. J'étais un peu d'accord avec ça parce que je me dis « oui, c'est vrai que quand tu es capable de savourer ce que tu as créé, ce que tu as, tu kiffes parce que du coup, c'est là. » Mais en même temps... Vouloir constamment l'acquitter, parce que c'était ça la question, c'est stimulant dans tous les cas de tester d'autres choses, d'aller vers l'inconnu. Après, constamment,

  • Speaker #0

    qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce que toujours en vouloir plus, au final, ça veut dire qu'on n'est pas capable de se contenter de ce qu'on a ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas que ça veuille forcément dire qu'on ne se contente pas.

  • Speaker #0

    T'as pensé à ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est dur à répondre.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est dur. Moi, je pense que c'est important d'avoir un socle. Où on se dit, ça c'est ma valeur sûre et ça je sais que je ne voudrais jamais en changer. Faut jamais dire jamais, mais vous avez compris l'idée quoi. D'avoir un noyau en fait dur. Et par contre, je trouve pas ça déconnant de se dire qu'on voudrait plus ou mieux sur certains aspects. Je prends par exemple l'aspect du couple. Bah moi j'ai mon noyau avec mon copain. Et nos animaux et notre appartement aujourd'hui. Et ça me va très bien. Mais... parfois, oui, j'aimerais avoir plus. J'aimerais qu'on ait un projet pour acheter une maison. J'aimerais qu'on se marie. Et tu vois, ça, c'est des trucs où je me dis est-ce que c'est parce que je ne suis pas contente de ce que j'ai ?

  • Speaker #1

    Oui, mais la base est la même. Puisqu'en fait, tu vas, avec ce que tu as, évoluer. Tu vois, comme on disait tout à l'heure, tu le fais avec des personnes, tes animaux, enfin, ton mec, tes animaux et des choses que tu connais que tu vas emmener avec toi. Et en soi, c'est des projets qui sont hyper cools. En fait, c'est aussi que ça prend de l'énergie de sortir de la zone de confort. Donc, à le faire tout le temps, ça doit être énergivore.

  • Speaker #0

    Ça doit être épuisant. Waouh !

  • Speaker #1

    Ça doit être super épuisant. Mais je ne sais pas, moi, j'aurais tendance à me dire qu'il n'y a pas vraiment de règle. Après, si ça se répète, ça se répète. C'est peut-être que, comme tu dis, le socle, il n'est pas... Il ne correspond pas à toi, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Mais c'est clair que, par contre, ça doit être stimulant à fond. Tu dois tout le temps être en mode électron très libre en se disant, ouais, je sautille d'un projet à un autre et tout. Ouais,

  • Speaker #1

    puis soit tu plaques tout, parce qu'il y a aussi ça, la zone de confort, c'est soit tu plaques tout, je sais pas, tu pars faire ta vie à l'autre bout du monde, que sais-je, ou comme tu le disais, tu vois, sauter à deux dans une nouvelle vie. Ah,

  • Speaker #0

    c'est hyper vaste, quoi. Mais je pense qu'il y a vraiment des personnes qui sont en capacité de tout plaquer pour se barrer, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, ouais.

  • Speaker #0

    Et enfin... J'ai déjà lu ou vu des témoignages de personnes qui avaient un boulot hyper conventionnel, le train-train, la famille, la maison et tout, et qui, d'un mois à l'autre, se disent « en fait, je me barre » , et qui se barrent vivre en Thaïlande ou je ne sais pas où. Et tout se donne, je vois.

  • Speaker #1

    Des fois, ça permet aussi de... Je me permets, je te coupe, mais ça me fait penser que tu peux tout quitter pour faire autre chose et te dire « mais en fait, elle était là, ma valeur » . C'était bien, en fait, ce que j'avais. Parce qu'il y a ce côté aussi, je ne sais pas si c'est une généralité, parce que j'allais dire que c'est très humain, mais non, pas forcément. Mais on se contente vite de ce qu'on a et après, on ne se rend plus trop compte. On se satisfait vite du confort.

  • Speaker #0

    Oui, je suis d'accord.

  • Speaker #1

    Et du coup, sortir de sa zone de confort peut casser un peu ce truc-là pour justement tester des nouvelles choses, découvrir. Mais voilà, comme je disais, ça sert à prendre de l'énergie. Donc des fois, c'est bien aussi de...

  • Speaker #0

    De s'utiliser, quoi.

  • Speaker #1

    On s'ouvre et on savoure. Enfin... Je pense que c'est une question d'équilibre. En fait, je me dis, les extrêmes sont jamais bons. Jamais tomber dans un truc hyper extrême, absolument tout le temps vouloir sortir de sa zone de confort, ou alors, non, non, jamais je ne bouge, jamais je ne fais rien, parce qu'on peut s'empêcher de vivre des choses, et à aller trop vite, on peut s'empêcher de les savourer.

  • Speaker #0

    Donc en fait,

  • Speaker #1

    finalement, je pense que c'est une question de timing, c'est une question de moment, c'est une question d'énergie. On va tester des choses, il y a des moments, ça va demander à sortir. davantage de sa zone de confort parce que c'est la préparation d'un projet, d'une envie qui se met en place, mais en même temps il y a des moments où il faut tranquille, on prend le temps et la vie elle est riche et je suis sûre qu'il y aura plein d'occasions de faire de ce qu'on a envie enfin je sais pas si ça te parle mais en tout cas Ah oui oui complet et je trouve que c'est une très bonne conclusion pour cet épisode C'est clair En tout cas c'est écouter, je pense que c'est hyper essentiel, c'est écouter, respecter son rythme il y a des périodes pour le faire il ne faut pas se forcer non plus parce qu'il n'y a que comme ça que ça ne peut pas très bien se passer je pense on ne le fait pas pour les autres, on le fait pour soi à partir du moment où ça c'est compris je pense qu'après il n'y a plus qu'à quoi

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Zoé Merci à toi Je vous dis à très bientôt Merci d'avoir partagé ce moment avec nous Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à en parler autour de vous et sur les réseaux sociaux Et pour rappel, le podcast à nous deux, c'est un mardi sur deux.

Description

La zone confort c’est un sujet très large et très varié 🔥

C’est quoi ta zone de confort ? Pourquoi on aime tant y rester ? Ça apporte quoi ?

Y rester, en sortir ?


On rappelle aussi que sortir de sa zone de confort pour accomplir un projet c’est vivre des réussites mais aussi des échecs 😮‍💨 on vous donnes pleins d’anecdotes personnelles à ce sujet ! Entre projet pro, perso, seule ou avec des proches 💉🏃‍♀


On essaye toujours d’y voir le positif mais au final est-ce ça vaut le coup ?

Viens découvrir cet épisode avec Zoé


🚀 Toutes les actus du podcast se trouvent sur instagram : @anousdeuxpodcast

Pauline ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut ! Bienvenue sur le podcast de à nous deux. Dans l'épisode sur la confiance en soi, sorti fin janvier 2025, on aborde de très loin le sujet de la zone de confort. Aujourd'hui, j'avais envie de revenir dessus plus en détail. La zone de confort, celle qui nous rassure. Celle dans laquelle parfois on est mal, mais que l'on préfère garder par peur de l'inconnu. Toujours difficile d'en sortir, car la zone d'après est celle de la peur, puis il faut se remettre en question avec l'apprentissage. Et enfin, arriver dans les nouvelles connaissances et être à l'aise dans une nouvelle zone de confort. Et vous, vous aimez bien rester dans votre zone de confort ? On en parle avec Zoé. Bonjour à tous, je suis super contente de vous retrouver aujourd'hui, je suis accompagnée de Zoé. Et comme vous avez pu l'entendre dans l'introduction, on a voulu discuter un petit peu de la zone de confort. Et j'ai voulu inviter Zoé sur ce sujet parce qu'il y a quelques mois maintenant, elle a partagé sur ses réseaux le fait qu'elle soit partie faire un gros voyage au Laos. Et où elle expliquait justement que c'était une grosse sortie de sa zone de confort. Donc je me suis dit que c'était une bonne idée de t'inviter sur cet épisode. C'est adéquat. C'est vrai. Du coup, je voulais redéfinir un petit peu ce que c'est la zone de confort. Toi, comment est-ce que tu l'expliquerais ?

  • Speaker #1

    Eh bien, salut. Salut tout le monde. Merci Pauline pour l'invitation sur cet épisode-là. C'est un vaste sujet, la zone de confort. Je pense que comme son nom l'indique, c'est vraiment un espace dans lequel on est confortable, on connaît, on est à l'aise. Voilà, c'est notre périmètre de sécurité. En tout cas, moi, c'est comme ça que je le vois. Je ne sais pas toi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pareil. C'est là où tu es bien et où même si au final, tu n'es plus très bien, tu n'as pas envie d'en partir. Tu te dis, je ne suis pas si mal.

  • Speaker #1

    Oui, on se conforte en fait dans cet espace-là où on se dit, je sais faire, je suis à l'aise.

  • Speaker #0

    Je connais.

  • Speaker #1

    Je connais, voilà. Donc, je me sens bien. Et moi, je sais que c'est un espace dans lequel je me sentais très bien pendant longtemps. Je me définis comme une personne plutôt introvertie. qui est à l'aise dans ce que je connais. Et du coup, c'était difficile pour moi. C'était même vraiment de l'anxiété de sortir de cette Ausha. Donc, l'exemple que tu as donné, tu vois, ce voyage au Laos, ça fait longtemps que je devais y aller. Alors, pourquoi ? Parce que j'ai une amie qui est partie là-bas et qui vit depuis plusieurs années, parce qu'elle a monté une association sur place pour donner accès à l'école aux enfants, en fait. Et on travaille ensemble sur ce projet-là, je faisais des illustrations, et donc ça fait longtemps qu'elle me propose de venir la voir. Bon, il y a aussi que c'est pas la porte à côté, donc ça demande de l'organisation, le prix des billets, etc. Donc voilà, il y avait d'autres facteurs. Mais surtout, j'étais terrifiée à l'idée de me dire, waouh, je vais partir à plusieurs heures de chez moi, je vais prendre l'avion, je sais pas si je pars seule. Alors là, ça, c'était vraiment impensable ou accompagné. Je ne pense pas être quelqu'un de très aventurière, mais ça me terrifiait. Je pense que j'ai surtout pris un coup pendant le Covid, où, vu que je suis déjà d'une nature très casanière introvertie, je pense que ça m'a confortée là-dedans. Donc en soi, ce n'est pas un mal de l'être. Je ne critique pas du tout cette partie de moi ou qui peut aussi être chez les autres. Mais je pense que ça m'a... pas aider à me sortir de cette zone de confort, pour ma part. Et donc, ça fait longtemps que je devais partir là-bas. Et en fait, elle me relance en début d'année 2024. Et là, je me dis, c'est peut-être le moment. Je vais me prévoir ça pour deux ans, trois ans plus tard, le temps de bien m'organiser. Et j'en parle à ma sœur qui me dit, on part à la rentrée, on part en septembre. Donc, on était en juin, avril, juin. Et elle me dit, on prend nos billets. Et je me dis, c'est rapide. Et en fait, elle m'a dit, allez, allez, il ne faut pas réfléchir, il faut le faire. C'est vrai qu'en plus, quand tu es à ton compte, c'est beaucoup plus facile de s'organiser. Elle, ça lui permettait de partir à la rentrée, donc c'était plus facile par rapport à ses collègues. Donc tout était aligné. La personne qui est sur place pouvait nous recevoir. Et donc, on n'a pas réfléchi, on a pris nos billets. Paradoxalement, j'ai vécu la chose de manière très freestyle. C'est-à-dire, OK, on verra, on s'est organisé une semaine avant de partir. On s'est dit, tiens, il faut qu'on ait des sacs à dos. des kawais et en fait je sais pas je pense que ça m'a rassurée de le faire avec ma soeur donc c'est ça aussi qui est cool c'est que sortir de sa zone de confort oui mais on n'est pas obligé de se mettre en difficulté sur tous les enfin tous les aspects et voilà et du coup je partais loin mais j'avais ma copine sur place qui nous attendait je partais avec ma soeur qui a l'habitude de prendre l'avion donc tout de suite c'était beaucoup plus confortable parce qu'elle savait se repérer avec les terminales c'est ça un terminal ? un terminal

  • Speaker #0

    Wouaf !

  • Speaker #1

    Je sais jamais ce que ça veut dire des terminaux ! Et du coup, en fait, step by step. En tout cas, pour ma part, c'est ok, on sort de la zone, mais avec des personnes de confiance. Et du coup, ça m'a... beaucoup aidé à passer le pas et ça a été un voyage incroyable et franchement aucun regret et pourtant j'ai l'impression que j'ai fait que sortir de ma zone de confort c'était de la full découverte en voyage sac à dos mais c'était vraiment le bon moment voilà je sais pas si toi récemment tu es sortie de ta zone mais alors

  • Speaker #0

    c'est fou oui enfin oui et non pas autant que toi ça veut dire quoi pas autant de moi ? bah je trouve que c'est une grosse sortie de zone de confort mais parce que On le disait dans des précédents épisodes, mais pareil, je suis assez casanière, introvertie et tout. Donc pour moi, partir en voyage sac à dos, c'est un gros truc.

  • Speaker #1

    Je te rassure, je n'y aurais pas cru sans le faire.

  • Speaker #0

    Donc bon, voilà. Moi, j'ai plus des petites sorties de zones de confort.

  • Speaker #1

    Ouais, mais en même temps, est-ce que ça existe vraiment des petites zones de confort ? Parce que je prends l'exemple du voyage qui peut être impressionnante, mais je veux dire, c'est aussi... par rapport à ce qu'on vit. Et ça se trouve, ce que tu vas raconter, pour moi, c'est impensable. Tu vois ce que je veux dire ? Donc, des fois, je pense qu'il ne faut pas réduire ses efforts. Il ne faut pas partir au bout du monde pour se dire « je suis sortie de ma zone » , tu vois ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est parce que pour moi, ça me semble incroyable. Mais effectivement, pour certaines personnes, déjà, juste de sortir de chez eux, parce qu'ils ont une maladie ou de la dépression. Des phobies. Ou des phobies, ou énormément d'anxiété. Et déjà, juste de sortir de chez soi, pour certaines personnes, c'est ça, sortir de sa zone de confort. Donc effectivement, loin de moi l'idée de minimiser les choses. Mais voilà, parce que typiquement, partir en voyage, en voyage sac à dos, pour moi, c'est un gros truc. Et puis pour moi, c'est un gros voyage en plus que taper. Moi, je ne suis jamais partie plus loin que l'Europe.

  • Speaker #1

    Peut-être l'année prochaine. Cette année sera une année.

  • Speaker #0

    Traverser des océans et des continents, où je suis en mode, waouh. Mais je trouvais qu'en début d'épisode, ça pourrait aussi être intéressant d'expliquer, sans rentrer dans les détails de notre vie privée, mais d'expliquer ce que c'est pour toi aujourd'hui, ta zone de confort pro comme perso. En fait, dans ta vie aujourd'hui, c'est quoi ta zone de confort à toi aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Bonne question. C'est hyper dur à définir en la posant.

  • Speaker #0

    C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, on est tellement confort, tu vois, on s'habitue aux choses, donc en fait, on ne les considère pas qu'on ne les considère plus. Oui, mais... On s'habitue.

  • Speaker #0

    C'est ta normalité, c'est pas du tout...

  • Speaker #1

    Ouais. Je dirais que la routine, je pense que c'est ma zone de confort, de savoir ce qui va se passer, comment ça va se passer. J'ai quand même un petit problème avec le contrôle et l'organisation. Ça a une tendance à me rassurer. Et pendant longtemps, dès qu'il y avait quelque chose qui sortait un peu de ce que j'avais prévu, c'était la fin du monde, quoi. C'était, oh là là, comment je vais faire ? Oh là là, j'ai pas prévu. Je sais pas toi si ça te parle, ce que je dis.

  • Speaker #0

    Gérer l'imprévu, ça va. Mais dans le contrôle, je comprends complètement.

  • Speaker #1

    Oupsie. Mais aujourd'hui, ça va mieux parce que mon travail m'a vraiment appris à travailler là-dessus. Deux fois travail, mais en tout cas, à me soigner sur certains tocs d'organisation que je pouvais avoir, etc. Parce que du coup, moi, je suis tatoueuse. Et dans le tatouage, une séance, c'est jamais la même. On ne peut jamais la comparer à une autre parce que ça se passe avec une personne différente. avec un motif différent qui va être sur une partie du corps différente. Des fois, la personne veut changer d'emplacement. Des fois, finalement, on part pas là-dessus, on part plutôt sur celui-ci de motif. Et en fait, c'est amené à changer et chaque jour ne se ressemble pas. Et donc, au début, j'essayais de prévoir un maximum de choses. T'es sûr que tu le veux là ? Ok, on se confirme ça. Et puis en fait, fatalement, tu peux pas... C'est jamais bloqué et c'est normal, les personnes changent d'avis. Et heureusement que ça peut être souple, sinon quelle horreur ! Et donc ça, ça m'a beaucoup aidée. Donc aujourd'hui, ma zone de confort, je pense que c'est d'avoir un lieu dans lequel je me sens bien. Ça, ça m'aide en tout cas à gérer les imprévus, à accompagner, je l'espère, les personnes dans le confort aussi. Et puis, je ne sais pas, de savoir que je partage ma vie avec quelqu'un. Cette personne est un repère pour moi aussi. De pouvoir compter sur lui, de pouvoir compter sur mes collègues. Je pense que c'est ça, en fait, ma zone de confort. C'est... d'être entourée de personnes saines dans un environnement où je me sens bien. Et après, le reste, on voit. Mais en tout cas, mon organisation m'aide aussi à me garder dans ma zone de confort. Je dirais que c'est ça. Je ne sais pas si ça répond à la question.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ton socle à toi de base. C'est ton starter pack actuel pour te sentir bien. Et ce qui est ta zone de confort aujourd'hui. Donc, ça répond complètement. Enfin, j'allais dire, je pense que c'est peut-être pour tout le monde pareil. Mais non, je dis sûrement une bêtise. Parce que pour moi, c'est un peu la même chose. Pour moi, ma zone de confort aujourd'hui... En fait, pour moi, ma zone de confort, dans ma tête, quand tu me dis ça, je vois mon appartement. Genre, c'est mon cocon, c'est chez moi. Je sais que ma zone de confort, c'est ça, tu vois. C'est mon chien, c'est mes Ausha, c'est mon copain. Ça va être vraiment la maison, pour moi, la zone de confort. Et j'en suis parfois limite à me dire, déjà, de sortir, bah ouais, c'est sortie de zone de confort.

  • Speaker #1

    Bah ouais, tu sortes chez toi de ce que tu connais, tu sais pas ce qui va se passer, tu peux pas trop contrôler parce que t'es pas seule dans la rue, déjà, en tant que personne. Et du coup, bah ouais, il y a plein de facteurs autres que ce que tu connais. que chez toi, tu sais exactement où sont tes affaires, comment c'est organisé, où sont tes papiers.

  • Speaker #0

    Les études sont en sécurité, c'est protégé et tout. Donc ouais, moi, je le matérialise vachement comme ça. Pour moi, ma zone de confort, c'est ça. C'est vraiment mon cocon, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, je te rejoins. Je pense que chez moi, là où je travaille, il me sent bien aussi. Et les personnes et mes petits animaux aussi, évidemment.

  • Speaker #0

    Est-ce que, bon, j'allais dire, t'as déjà testé de faire des sorties de zone de confort ? Bah oui. assez récemment avec le voyage. Que tu peux nous raconter d'autres sorties de zone de confort que tu as pu vivre sur ces dernières années ?

  • Speaker #1

    Je dirais le lancement dans le tatouage, qui pour moi a été une sortie de zone de confort. En fait, j'ai quitté mon ancien travail pour me lancer dans le tatouage. Donc, j'ai préparé ce projet pendant presque un an. Donc, pour dire, il fallait le temps, que je me fasse à l'idée, que j'ai les bonnes informations, que j'aille chercher, j'aille contacter justement des artistes et de... tatoueur qui pouvait me conseiller. Donc ça a été quand même un long cheminement. Enfin long, je ne sais pas, mais en tout cas un an de préparation. Et j'y suis allée. En fait, moi, je suis quelqu'un, je suis un peu diesel. C'est-à-dire que je sais où je veux aller, je mets un peu de temps à démarrer, mais une fois que c'est parti, ça va, ça va. Parce que je me fais mes repères, je rentre dans une routine, donc ça va. Mais c'est toujours un peu stressant au démarrage. Encore une fois, je le dis beaucoup, mais étant introvertie, je voulais... faire du tatouage mon travail, mais je me disais il va falloir que je sociabilise avec des personnes, que je les touche que je les tatoue, qu'ils vont vivre avec mes dessins toute leur vie donc gros travail de légitimité aussi pas le droit à l'erreur, donc tout ça c'était très stressant et peut-être que les personnes qui sont en apprentissage dans le tatouage pourront le dire, en tout cas on en parle souvent au studio j'ai deux collègues qui sont en apprentissage actuellement et c'est une période qui est hyper stressante parce que c'est beaucoup de nouveautés c'est assimilé beaucoup de compétences, de connaissances. C'est passer un moment avec des personnes que tu connais pas qui vont découvrir ton travail, qu'il va falloir que tu rassures, alors que toi-même t'es pas rassurée au début. C'est humain, il y a tous ces stress-là qui viennent s'ajouter. Oui,

  • Speaker #0

    puis en plus, je trouve que c'est un très bon exemple quand t'es apprentie dans le tatouage. Parce que, comme tu dis, donc toi déjà, t'es en train d'apprendre, t'as même pas encore tes automatismes et tu sais même pas encore où poser tes affaires et tout. Et puis, t'as ton client qui est là et qui te regarde. Et du coup, c'est encore plus stressant parce que tu dis...

  • Speaker #1

    Et c'est à toi de rassurer alors que c'est la panique dans ta tête. Donc, en tout cas, j'espère que j'ai su rassurer mes premiers clients. Mais voilà. Et ça, franchement, ça a été... Alors, parce que j'ai eu énormément de chances d'être bien accompagnée, de tomber dans un studio d'une bienveillance. Mon maître d'apprentissage, je pense qu'il se reconnaîtra quand il écoutera, mais m'a accompagnée et a pu vraiment me faire confiance tout de suite, timer, ne pas me jeter non plus dans la cage au lion sur des projets trop complexes, mais essayer de temporiser, de m'accompagner, etc. Je pense aussi, au-delà de mon maître d'apprentissage, de mes collègues qui ont été présents, ma collègue avec qui on partage la pièce qui m'a aidée, on se soutient, on s'entraide, etc. Et du coup, ça, ça a été une période, une bonne sortie de zone de confort. Mais encore une fois, quand je compare par rapport à l'expérience du voyage au Laos, le fait d'être entourée avec des personnes en qui j'ai confiance, qui me font confiance et avec des échanges sains. En tout cas, moi, c'est ma formule. J'ai l'impression qu'il se répète à chaque fois. Si j'ai ça, OK,

  • Speaker #0

    j'y vais. Ça, c'est pas toi, c'est ça. Oui, c'est un petit peu ça aussi. Mais tu vois, t'as parlé de... Je sais pas si t'as déjà vu ce schéma de la zone de confort. Le cercle ? Oui, tu sais, donc tu as ton cercle avec la zone de confort. Et puis après, quand on sort, tu as la zone de peur qui est en fait assez petite, finalement. Et après, comme je le disais dans l'introduction, tu as la zone d'apprentissage. Et après, tu as tes nouvelles connaissances, tes nouvelles habitudes, etc. Et en fait, tu l'as hyper... Bien résumé, là, dans tout ce que tu as dit, parce que, ouais, en fait, tu sors de ta zone de confort, tu te dis bon, allez, vas-y, je me lance dans le tattoo. Je suis dans ma zone de flip et de peur parce que je me lance et en même temps, est-ce que j'ai le droit ? Est-ce que je suis légitime ? Est-ce que ce que je fais, c'est bien ? Est-ce que je... Voilà. Enfin, tu te poses mille et une questions et après, tu rentres dans ta phase d'apprentissage où là, tu te dis bon, allez, maintenant, c'est bon, je pose mes valises et puis en fait, on va la déballer, quoi. C'est ça. C'est clair que c'est pas évident. Non, c'est clair que ce n'est pas évident parce que tu sais que la zone de peur, parfois, elle est dure à passer. Après, je pense aussi que ça dépend des projets et tout et tout. Mais ouais, la zone de peur, il faut réussir à la dompter. À la dompter, exactement.

  • Speaker #1

    Et faire quelque chose de chouette parce que ressentir ces émotions-là, ce n'est pas non plus négatif. Ça indique des choses. Donc, il faut s'écouter aussi. Et en fait, ce n'est pas grave de faire marche arrière. Moi, ça m'est arrivé de... Faire marche arrière, je sais pas, un projet trop complexe, non, non, ben on le repousse. Enfin, faut pas non plus se mettre trop dans la difficulté au point de se paralyser, de se dégoûter et de se dire « Ouh là là, non, non, en fait, c'est pas pour moi, c'est pas possible » . Alors c'était juste pas le moment. Et en fait, c'est aussi très lié au ressenti. Est-ce que toi, tu veux partager une expérience de sortie de zone de confort ? Parce qu'on a beaucoup parlé de mes expériences, mais peut-être que t'en as une en tête.

  • Speaker #0

    Ben, faire le podcast toute seule. Ouais, c'est vrai. En fait, à la base du podcast, on était deux. Même pas. En fait, juste de faire le podcast. Parce que j'ai toujours eu envie, ça fait des années que j'ai envie de créer un truc sur Internet. Donc, je pensais à des vidéos YouTube ou à plus m'investir sur Instagram en faisant des petites vidéos sur Insta et tout. Et en fait, je n'ai jamais réussi à me lancer. Pour X ou Y raisons, la légitimité notamment, ou me dire, de toute façon, je suis nulle, je n'intéresse personne et tout.

  • Speaker #1

    On revient beaucoup à la légitimité quand même. C'est fou.

  • Speaker #0

    Oui, je ne sais pas. Il y a quelque chose. C'est vrai. Et en fait, je discutais beaucoup avec Amélie, avec qui j'ai commencé le podcast, et on s'envoyait tout le temps des vocaux. Et en fait, un jour, mais même pas sérieusement, dans un de mes vocaux, je lui dis « purée, mais vas-y, avec tous les vocaux qu'on se fait, on devrait faire un podcast » . Et elle m'a dit « bah ouais, carrément, viens, on le fait » . Et en fait, du fait qu'elle, elle soit chaude, alors que moi, à la base, c'était mi-sérieux, mi-connerie, je m'y suis mise à fond dedans. Et on a commencé toutes les deux, après elle a préféré se retirer du projet, et j'ai décidé de continuer, mais parce que j'étais lancée, quoi. Et ça a quand même été une sortie de zone de confort, parce que ça m'a changé plein d'habitudes dans ma vie. Même si aujourd'hui, le podcast, ce n'est pas mon travail, c'est un loisir et un plaisir. Aujourd'hui, j'en suis à faire des podcasts avec des gens que je ne connais pas.

  • Speaker #1

    Quand même !

  • Speaker #0

    Et j'ose démarcher des personnes pour leur proposer de faire des épisodes avec moi, aller les rencontrer ou faire à distance. Mais dans tous les cas, on passe quand même une à deux heures ensemble alors qu'on ne se connaît pas et on parle de choses qui peuvent être intimes. Et ça, c'est un peu une sortie de zone de confort. Là, par exemple, j'ai proposé en fin d'année dernière à une nana, mais que je ne connais absolument pas, je n'ai jamais vue de ma vie, qui a beaucoup d'influence sur Instagram. Quand elle m'a dit oui, je me suis mise à trembler, j'ai paniqué. Là, vraiment, la zone de peur, je l'ai sentie. Je me suis dit, allez-y, propose-lui. En fait, ça n'existe pas, cette proposition, je l'ai envoyée comme ça. Et quand elle m'a répondu en me disant, ouais, vas-y, on le fait. J'ai vraiment flippé, je me suis dit mais qu'est-ce que t'es en train de faire Pauline ? Mais toi là, la petite nana de Grenoble qui a 500 personnes sur Instagram, qui a juste un micro pour son podcast, qu'est-ce qui va se passer ? Tu vas aller à Lyon interviewer cette nana, faire un échange avec elle. Elle dans son mail, elle m'a déjà parlé sur les réseaux de faire des vidéos, des machins pour des reels et tout et moi j'étais là genre...

  • Speaker #1

    Et en même temps ça se sort pas de nulle part. Non. Pauline, c'est pas juste 500 abonnés sur Instagram, c'est pas juste une nana qui fait ses podcasts, c'est quelqu'un qui a fait ressentir quelque chose, qui a donné envie de la suivre dans son expérience, dans cette aventure. Et c'est ça qui est trop cool. On a tendance à trop se...

  • Speaker #0

    Oui, on se rabaisse. On se rabaisse, mais trop dur avec soi-même. Et c'est vraiment ce truc de peur, de se dire, moi je suis personne, qu'est-ce que je viens de faire ? Et puis en plus, j'ai pensé aussi à ce truc de me dire, mais il va falloir que j'assure. Là, je me suis mis un peu de pression. Là, ça va beaucoup mieux. Mais non, les 15 premiers jours, vraiment, j'ai été pas bien. J'ai pas bien dormi et tout. Je me suis dit, mais dans quoi tu t'es embarquée ? Et puis, surtout, je me suis dit, potentiellement, cette personne va parler du podcast. Donc, ça va me ramener du monde. Va falloir que j'assure derrière. Les gens, ils vont me découvrir. Donc, faut pas que je crée de déceptions. Tu vois, je me suis montée la tête. Et en fait, à un moment, je me suis dit, mais en fait, tu vas souffler, meuf. Tu vas te calmer. En fait, on s'en fout. Ça marche, tant mieux. Ça ne marche pas, tant pis. Mais en fait, tu vas rester comme t'es. Tu vas faire comme tu peux. Parce que, encore une fois, c'est un loisir.

  • Speaker #1

    C'est des risques. C'est des risques à prendre. Enfin, risques, entre gros guillemets. Mais des fois, ça vaut le coup. Des fois, ça marche. Des fois, ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    Pour le moment, je ne sais pas encore. Parce qu'on a dû décaler l'enregistrement. Donc là, au moment où on enregistre toutes les deux, je ne sais pas encore ce qui va se passer. Mais en tout cas, c'est bon, je suis détendue. La zone de peur, elle est passée.

  • Speaker #1

    tu peux le faire une fois et après te dire ok ça ça a bien fonctionné ça me donne envie de faire,

  • Speaker #0

    enfin ça met en confiance aussi de sortir de sa zone quand elle m'a répondu oui je me suis dit bon bah alors à qui je vais demander maintenant alors alors je me suis frotté les dents je me suis dit alors c'est trop bien et c'est vrai que maintenant j'ai moins peur en tout cas de proposer à des personnes ça me fait moins peur Mais ouais, je vais dire que récemment, c'est là-dessus que je suis sortie de ma zone de confort. La première fois où j'ai ressenti ce truc de sortir de ma zone de confort, ça a été mon premier voyage aussi, alors moins long que le tien. Mais je n'ai jamais voyagé dans ma vie avec mes parents, on n'est jamais partis en voyage et tout. Donc du coup, l'avion, c'était inconnu pour moi. Et j'ai pris pour la première fois l'avion en 2018. Et bon, pareil, je suis partie avec une copine qui, elle, a l'habitude de voyager et tout. Et comme toi, tu vois, j'ai... Ouais, je suis sortie de ma zone de confort, mais avec mes petites béquilles, quoi. Histoire de me dire, je le fais, mais... Et ouais, ça, c'est vrai que j'étais quand même vachement flippée. On n'est pas partie loin, on est partie à Amsterdam.

  • Speaker #1

    Ça fait déjà tout ça, premier voyage. Tu connais la langue, c'est d'autres façons de vivre, donc...

  • Speaker #0

    Exactement. Et c'est vrai que j'étais en flip de plein de trucs et puis des conneries, quoi. Et ma pote me disait, non mais là, tu flippes pour un truc, ça n'existe pas, Pauline. Première fois que je prends l'avion, en plus, il y a eu un loupé, on ne s'est pas du tout retrouvés à côté d'un avion. Donc, tu sais, je la regardais avec des yeux genre, mais on va mourir si on n'est pas à côté.

  • Speaker #1

    Mais comment c'est possible ?

  • Speaker #0

    Et tu sais, elle est venue vraiment comme une maman avec son enfant. Elle est venue me rassurer une fois qu'on était assises. Elle m'a dit, ça va bien se passer, tout le temps qu'elle passe, il va se passer ça, ça, ça, comme ça. La dame, elle va dire, ça, elle va faire ça. J'ai dit genre,

  • Speaker #1

    où il y a le temps ? En fait, c'est des premières fois.

  • Speaker #0

    Je me fais l'impression que c'est ça. C'est les premières fois où c'est compliqué.

  • Speaker #1

    C'est se poser la question, c'est quoi ma dernière première fois ? J'aime bien me poser cette question-là. Et tu vas de repenser maintenant quelque chose que tu fais plus facilement, machinalement. L'exemple que je donnais tout à l'heure, c'était le tatouage. Quand je fais un tatouage maintenant, c'est bon, je suis à l'aise, je suis contente, etc. Et je repense des fois, il y a deux ans, j'étais dans des états, mais je ne dormais pas la veille. Je m'entraîne sur... sur peau synthétique. Je faisais tout un rituel pour me rassurer. Et en fait, c'est cool aussi de se dire que c'est bon, après, on maîtrise et comme tu dis, on peut essayer de faire de nouvelles choses pour étendre encore la zone. C'est rassurant aussi de se dire qu'on évolue là-dessus.

  • Speaker #0

    Je suis complètement d'accord avec ça. C'est rassurant et moi, je ne trouve pas ça grave, tu vois, comme tu dis, de se mettre des petits rituels et tout pour se rassurer. Alors, je pense que c'est bien d'en sortir pour parfois fonder des petits trous sur le vélo. Mais bon, je trouve pas ça mal parce que je me dis, attends, déjà, tu fais un énorme effort de sortir de cette zone. Donc bon, s'il faut garder des roulettes pendant six mois, vas-y, on vient de dire roulettes.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça. À partir du moment où c'est fait et où ça nous procure de la fierté, parce qu'on le fait aussi pour nous, pour se challenger aussi. Je pense qu'il y a une part de défi dans le fait de sortir de sa zone de confort, de nous voter. On a envie de vibrer un petit peu, quoi. Donc ça, c'est cool. Mais voilà, je pense qu'il ne faut pas non plus... Se mettre des bâtons dans les roues en se disant je vais y arriver tout seul, je vais faire ça. C'est ok de se faire aider, c'est ok d'être accompagnée, c'est ok d'aller moins vite. Il n'y a pas de règle à partir du moment où tu le fais comme tu le sens et que tu y arrives ou pas. Comme on disait tout à l'heure, des fois, ce n'est juste pas le moment. Allez, marche arrière, ce n'est pas grave. On prend l'élan et on y retourne. Parfois,

  • Speaker #0

    il faut juste se remettre à plus tard. Je pense que ça ne sert à rien non plus de s'obstiner tout le temps à se dire, non mais oui, il faut que je fasse un nouveau truc, il faut que je me bouge, il faut que je fasse ci. C'est très bien de sortir de sa zone de confort. Franchement, c'est bien de le faire. Mais il n'y a pas d'obligation. Oui, bien sûr. Parce que parfois, j'ai l'impression que... Tu le disais, on est dans une routine et c'est ça notre zone de confort et on est bien dedans. Et je ne sais pas toi, mais moi, ça arrive quand même régulièrement. On dit, il faut sortir de la routine, vous cassez la routine et tout. Mais laissez-moi.

  • Speaker #1

    C'est comme dans ton couple, tu sais, tu ne vas jamais au restaurant, tu ne pars jamais en week-end. Mais en fait... Il n'y a pas de règle.

  • Speaker #0

    Si c'est OK pour nous, c'est OK pour moi.

  • Speaker #1

    Les moments de qualité, ils peuvent aussi être partagés sur un jeu vidéo à la maison, tranquille, qu'on me donne avec ton chien dans le quartier, que tu partages. Et puis surtout, je reviens aussi sur ce qu'on disait de, des fois, ce n'est pas le moment, on y revient plus tard, etc. Des fois, on n'y revient juste pas parce que ce n'est pas le bon chemin. Et qu'en fait, en le faisant, on se rend compte que ça nous coûte trop, que la peur ne s'en va pas. Et qu'en fait... Ok, juste, c'est pas là-bas qu'il faut aller, c'est pas aligné avec ce que je suis, ce que je recherche. Le faire pour soi, je pense que par contre, s'il y a une sortie de zone de confort, c'est pour soi. C'est pas pour faire plaisir, c'est pas pour... Encore une fois, c'est dur parce qu'on est dans une société où il y a de la pression sur certaines choses, mais en fait, ce qui compte, c'est toi. Et c'est toi qui vas vivre ta vie, c'est toi qui vas le faire pour toi-même. Et je pense que ça, c'est pas évident aussi.

  • Speaker #0

    Non, et je pense aussi que... Ce qui n'est pas évident, c'est de sortir de sa zone de confort et donc de se lancer dans un projet. Et puis en fait, de se rendre compte que ça ne marche pas. Mais pourtant, on a quand même fait tout le processus. Et c'est vrai qu'on parle aussi vachement du fait de sortir de sa zone de confort et qu'après, on est fier, on est content d'avoir accompli le truc et tout. Mais parfois aussi, c'est un échec. Ça fait partie des risques de la vie. Mais je trouve que même si la chose en soi est un échec, le fait d'avoir fait la démarche n'en est pas un. En fait, moi, j'ai vachement ce truc de me dire, bah ouais, ça n'a pas marché, ça fait chier. Tu peux perdre de l'argent, tu peux perdre du temps. Bon, voilà. Mais au moins, j'ai tenté le truc, quoi.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Et je pense que d'essayer, en fait, c'est ça la victoire. Ce n'est pas toujours que ça marche. Alors, c'est sûr que je reprends ton exemple sur le tatouage. Bon, c'est normal que ça ait marché parce que... Mais je veux dire, même si ça n'avait pas marché, alors ouais, c'est sûr, je pense que tu pleurais un bon coup pendant plusieurs mois.

  • Speaker #1

    Ouais, il y a de la frustration quand même.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est hyper frustrant. Et puis, tu t'es investie, que ce soit émotionnellement, au niveau financier aussi. Tu prends des risques et tout. Mais au moins, tu pourras dire, je l'ai tenté.

  • Speaker #1

    Ça dépend parce qu'on a tendance à voir la validation comme une réussite. J'ai fait ça, ça marche parce que j'ai des clients, parce que tout ça. Mais il y a d'autres choses. C'est, comme tu dis, le chemin qui est parcouru. Est-ce que ça t'a fait plaisir de le faire ? Est-ce que tu as été content dans la construction du projet ? Je donne un exemple. Avant d'être tatouuse, j'étais illustratrice. Du coup, j'ai essayé de monter ma boutique en ligne avec du merch, donc des mugs, des vêtements, des stickers, etc. Et ça a complètement flopé, en fait. Parce que c'est un marché... La vente de produits d'illustrateurs, il y en a beaucoup. Maintenant, il y a Etsy. Tout le monde a lancé sa boutique en même temps. C'était très à la mode pendant un temps. En tout cas, ça a explosé au moment où je l'ai fait. Je pense que mes produits n'étaient pas de très bonne qualité non plus. J'ai voulu faire ça vite. J'ai pris les mugs très classiques. On les voit très bien, les blancs très...

  • Speaker #0

    Oui, les basiques.

  • Speaker #1

    Les basiques, quoi. Et du coup, ça n'a pas du tout marché. Donc, j'ai mis de l'argent pour avancer tous les produits, etc. Mais en fait, je me suis tellement amusée à le faire. J'ai fait les photos. Bon, j'étais dégoûtée. Ça, je ne vais pas mentir là-dessus. Ça m'a frustrée. Mais ce n'est pas grave parce que ça m'a occupé plusieurs mois. Et en fait, j'ai trop aimé faire ça. Et... J'aime, comme je travaille dans l'illustration, dans le dessin, etc. Ça m'a toujours beaucoup plu de travailler.

  • Speaker #0

    Et je pense qu'au final, tu as appris dans tous les cas. Oui, c'est ça. Oui, OK, ça n'a pas marché, mais tu as fait quand même un truc que tu aimais. Ça t'a plu de le faire, même si le résultat n'était pas là. Et puis, tu as appris.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça que je dis que ça dépend ce qui s'est passé. C'est comme, tu vois, tu prévois une randonnée, tu dis je vais aller en haut de cette montagne. En fait, si tu n'y arrives pas, ce n'est pas grave. Tu as fait un petit bout, tu as pu voir, tu y es allée, tu as essayé, tu y as cru. Et en fait, enfin...

  • Speaker #0

    En disant ça, tu viens de me débloquer le truc de ma sortie de zone de confort récente. Vu que c'est rentré dans mon quotidien, j'avais même oublié à quel point avant, ça ne l'était pas du tout. Mais je vais courir. De toute ma vie, chaque personne que j'ai rencontrée, je lui ai dit jamais tu ne verras courir.

  • Speaker #1

    Écoutez bien.

  • Speaker #0

    Écoutez bien, j'ai toujours dit je ne cours pas, mon corps il ne sait pas faire. Et bien en fait, il sait grave faire et il aime bien. Oui, mon mec en fait m'a grave poussée à ce que je fasse du sport. Parce que j'ai eu une période l'année dernière compliquée psychologiquement. Et donc lui, il court beaucoup. Et il m'a toujours poussée en me disant, vas-y, essaye de faire une activité sportive, ça te fera du bien à la tête, je pense que tu en as besoin. Pas forcément courir, mais au pire, fais de la muscu à la maison. Et bon, au bout d'un moment, j'ai dit, vas-y, je vais essayer d'aller courir. Ça a marché, quoi. Ça t'a vidé la tête. Et ça m'a vidé la tête, ça me fait du bien. Et aujourd'hui, j'en suis à un point où je vais courir tous les week-ends. Alors, je ne cours pas beaucoup. Je ne vais pas courir pendant une heure non-stop. Je vais courir 20, 30 minutes et tout. Je fais à mon rythme, comme je le sens. Et ça, ouais, sacrée zone de sortie de confort. Je vous parle dans l'épisode sur la confiance en soi, qui est sorti fin janvier, là. En fait, ça me procure une joie de le faire. Mais ça a été une sacrée sortie de zone de confort. Et là, moi, ma zone de peur, c'était, oui, mais j'ai pas de cardio, je souffre comme un bœuf. Et puis, pour moi, c'est pas une insulte, mais je suis grosse. Donc, je me dis, tous les gens qui courent, ils sont minces, ils se veltent et on a l'impression qu'ils flottent dans l'air. Moi, je suis un gros bœuf et tout de ceux qui courent. J'avais vachement la peur du regard des autres, que les gens se moquent ou des trucs comme ça, alors que les gens s'en foutent.

  • Speaker #1

    Non mais c'est clair, ils regardent juste devant eux.

  • Speaker #0

    Et pourtant, vraiment, les premières sorties, j'étais d'une gênance et gênée. J'étais en mode, tout le monde me regarde, c'est sûr et tout, alors que vraiment pas. Et aujourd'hui, vraiment, je suis trop contente de me dire d'avoir dépassé ça et d'aller courir tous les week-ends.

  • Speaker #1

    C'est un vrai truc que tu soulèves, parce qu'en fait, on est à la recherche de la p***. performance aussi. Et donc, on est super critiqués avec nous-mêmes quand on commence, quand on débute quelque chose qu'on ne connaît pas. Moi, ça m'a fait ce sentiment-là. On s'est remis à la salle avec mon mec. Pareil, pour se vider la tête, passer du temps ensemble aussi, tu vois. La première fois que je suis allée, moi, je n'ai jamais fait les machines et tout. Et à chaque fois, je me dis, mon Dieu, mais je ne sais pas comment les utiliser. Et j'ai toujours trop peur. Tu sais, on les voit, ces vidéos sur les réseaux, où il y a quelqu'un qui l'utilise complètement n'importe comment.

  • Speaker #0

    T'as peur d'être cette personne ?

  • Speaker #1

    J'ai peur d'être cette personne. Et en même temps, au pire. Au pire, ça va pas grave,

  • Speaker #0

    sur Internet, on le met, ouais.

  • Speaker #1

    Si, je serais la star d'Internet. C'est ça qui est dur, et aussi, on se met beaucoup de barrières, parce que tant qu'on n'a pas essayé, on ne sait pas si on va y arriver ou pas, en fait, on se limite, parce qu'on ne connaît pas, mais ça se trouve, c'est le truc qui va nous révéler, dans lequel on va être bien, enfin... Et donc, regarde, finalement, avec la course, c'est trop bien. Mais oui.

  • Speaker #0

    Aussi, j'avais vachement ce truc, jusqu'à il n'y a pas très longtemps, de me dire, si je fais du sport, c'est pour perdre du poids.

  • Speaker #1

    On se matrixe avec,

  • Speaker #0

    quoi. Et si j'en perds, je suis contente.

  • Speaker #1

    C'était une bonus quand même.

  • Speaker #0

    Je dis pas non. Mais en fait, mon copain m'a vraiment tanné un peu l'esprit en me disant, mais en fait, arrête de te dire que c'est pour perdre du poids. Juste fais-le pour te sentir bien. Il y a eu un déclic dans ma tête parce que ce n'est pas on-off, je n'ai pas décidé. Mais à un moment, dans ma tête, je me suis dit, en fait, fais-le pour te faire du bien. Et ça a tout changé. Franchement, ça a tout changé. Trop bien. Donc, je pense que dernière sortie de zone de confort, c'est ça, plus les randos. que je fais aussi maintenant. Jamais de ma vie, je serais allée faire une randonnée. Mais il n'empêche que cet été, quand on est partis en vacances, j'ai marché pendant six heures. Et ça a été le déclic. Et j'étais trop contente. Et trop fière de moi et tout. Alors ouais, je râle. Je me demande ce que je fous là. Mais comme quand je vais courir encore aujourd'hui, je suis en train de courir, j'écoute un podcast et je me dis mais qu'est-ce que t'es en train de foutre ?

  • Speaker #1

    Parce que c'est le après qui compte aussi.

  • Speaker #0

    Et en fait, je pense à ça. Et je pense au après en me disant d'une part tu vas être trop contente de toi et puis tu vas te sentir bien la bonne énergie la bonne fatigue après coup ça fait du bien exactement je sais plus c'était quoi la question c'était quelle était ta dernière sortie de zone de confort quelle était ma dernière première fois et les dernières premières fois on parlait de ça c'est vrai c'était une très bonne question tu devrais faire des podcasts tu les fais très bien merci Mais d'ailleurs, il y a ça aussi, tu sais, tu parlais du fait de chercher la performance. Pour moi, le podcast, c'est vraiment un très bon exemple. Ça ne marche pas comme je voudrais. Enfin, je n'ai pas de mal à le dire. D'ailleurs, je n'arrête pas de dire si un jour je pouvais vivre du podcast, qu'est-ce que je serais contente. Honnêtement, je pense que ça n'arrivera jamais. Jamais du tout. C'est jamais. Mais bon, je pense que ça va être compliqué. Mais ça, c'est un truc auquel je m'accroche. Et pourtant, il y a beaucoup de fois où je me dis, bon, je vais arrêter parce que... J'ai pas assez d'écoute, y'a pas assez de monde qui me suit, j'ai pas assez le temps de m'y investir comme j'en ai envie, mais bon au final apparemment je continue quoi.

  • Speaker #1

    Apparemment, on est là apparemment,

  • Speaker #0

    apparemment on est là, mais c'est aussi un truc où, enfin vraiment ce truc de chercher la performance. et bah pareil en fait il y a plein de fois où j'ai eu envie d'arrêter où je me dis bah voilà parce que en fait ça marche pas comme je le voudrais et puis après je me dis ouais mais en fait t'aimes bien quand même ouais c'est ça c'est ce que ça t'apporte à côté en fait c'est pas que quantifier sur je peux en vivre ah bah j'ai tant d'écoute etc même si évidemment ce serait trop bien que

  • Speaker #1

    demain bah tu puisses en vivre et tout venez écouter le podcast et écoutez reprenez les épisodes je sais plus ce que je voulais dire mais euh

  • Speaker #0

    Que c'est pas toujours le résultat qui compte ? Que c'est pas toujours le résultat qui compte,

  • Speaker #1

    et puis en fait, c'est pas parce que le chemin paraît difficile, que, je sais pas, c'est un secteur qui est bouché, ou que c'est dur, justement, de réussir à vivre de ce qu'on aime. Parce qu'à titre perso, si je peux donner mon exemple, moi j'ai toujours dessiné, j'ai toujours aimé ça, je me suis toujours dit, j'aimerais trop que ça marche. Et quand j'étais petite, à l'école, on me disait, bah ouais, tu veux faire quoi ? Tu veux faire peintre ? Enfin, il n'y avait pas encore les réseaux sociaux. Donc on me disait, va dans la com, tu feras de l'infographie, tu feras du design, c'est un moyen pour pouvoir dessiner. Mais bon, ça ne me faisait pas trop rêver. Et en fait, j'ai ouvert mon compte Instagram. Et au début, comme tu fais avec les podcasts, je le faisais pour moi, pour me faire plaisir, etc. Et je me disais secrètement, si un jour j'arrivais en VIP, c'est quand même trop cool. Et en fait, je dessinais les soirs en plus de mon travail, comme tu fais avec le podcast finalement. Et jusqu'au jour où, finalement, c'était là, c'est arrivé. Je pense que si on se donne les moyens, il y a forcément quelque chose qui peut en ressortir, n'importe quoi que ce soit. Je pense que c'est important de croire en nous, d'être bien entouré aussi, parce que je tiens quand même à dire que si je fais du tatouage aujourd'hui, c'est que je pense que je l'aurais fait à un moment. Parce que quand on a envie de faire un truc, il y a un déclic qui fait qu'à un moment, on passe à l'action. Mais pourquoi j'ai passé ma formation hygiène et salubrité ? C'est une formation qu'il faut. pour pratiquer le tatouage, c'est que j'ai mes copains qui m'ont pris par la main, qui m'ont dit « Allez, on va à Lyon ensemble, on le fait. » Et je pense que je l'ai fait plus tôt que prévu parce que j'avais leur soutien. Mais je pense que l'entourage aide beaucoup aussi, des fois. Enfin, tu sais, c'est cool ce que tu fais. Enfin, tu vois, ils t'aident, ils te soutiennent.

  • Speaker #0

    Ils te donnent confiance.

  • Speaker #1

    Ils te donnent confiance, ouais. Parce que comme on est super critique avec soi-même, je ne sais pas si toi, ça t'arrive des fois, mais je ne sais pas, tu vas courir, tu dois y avoir... c'était nul, j'ai fait 500 mètres et j'ai laissé tomber. Ou alors, là, je n'étais pas en forme sur mon podcast, etc. Mais c'est la vision qu'on a de nous-mêmes parce qu'on est tellement durs avec nous-mêmes qu'en fait, c'est très bien, mais on n'arrive pas à le voir parce qu'il y a ce blocage en nous qui est rude, qui est dur. Et en fait, tout ça pour dire que je pense que tout le monde a sa place quelque part et qu'en fait, c'est pour nous qu'on le fait. C'est pour être bien, c'est pour s'épanouir. et tu sais pas aussi bien bah oui on sait pas,

  • Speaker #0

    écoutez le podcast allez partagez, partagez non mais effectivement on sait pas mais je trouve que c'est aussi peut-être très symptomatique de notre génération slash société, je sais pas où on est vachement à la recherche de la performance et de la réussite en se disant bah ouais mais regarde moi je l'ai tenté et j'ai réussi oui mais combien ont tenté et n'ont pas réussi donc c'est très bien il faut voir le positif et tout et tout mais ... parfois c'est compliqué quand même de tirer son épingle du jeu. Quand tu vois le nombre d'utilisateurs Instagram, je pense qu'il n'y a pas un gros pourcentage de personnes qui en vivent. Et je pense que c'est bien d'être optimiste et de se dire « allez, vas-y, de toute façon je le fais pour moi et tout » et ça c'est complètement OK. Mais il faut aussi être réaliste en se disant qu'il y a aussi des coups de chance. Oui,

  • Speaker #1

    et puis en fait, entre gros guillemets, la réussite, puisque ça ne veut tout et rien dire, c'est vraiment propre à chaque personne, ta réussite à toi ne va pas être la réussite chez quelqu'un d'autre. parce que encore une fois t'as totalement raison, on parle de choses positives, moi je suis contente de ce que je vis dans le tatouage mais je sais que chez quelqu'un d'autre ce serait juste trop de travail parce qu'on va pas se mentir, je passe beaucoup de temps à travailler et en fait chez quelqu'un d'autre c'est pas forcément l'ambition et encore une fois les performances c'est pas que professionnel c'est pas que au niveau des compétences, ça peut aussi être personnel, adopter un chien adopter un animal, passer du temps avec lui, être épanoui dans sa vie perso ... développer ses relations amicales. En fait, c'est hyper large. C'est ça qui est chouette.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, ça a été une sacrée sortie de zone de confort quand j'ai adopté mon chien. Grosse sortie, hein ? Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui.

  • Speaker #0

    Parce qu'il y en a eu de la remise en question et du « mais qu'est-ce que j'ai fait ? » C'est clair.

  • Speaker #1

    Mon Dieu,

  • Speaker #0

    c'est un être vivant. et je suis responsable de lui, je suis tout seul, allez let's go vas-y Popo c'est un très bon exemple je trouve l'adoption en chien ça a été une grosse sortie de zone de confort, très positive je ne regrette pas du tout c'est l'amour de ma vie ah non mais c'est dur c'est sûr c'est vrai que c'est dur tu parlais tout à l'heure du fait que c'était tes amis qui t'avaient un petit peu poussé en te disant allez mais Zoé vas-y quoi tu vois Est-ce que tu penses qu'il y a des mauvais côtés à rester dans sa zone de confort ? Parce que parfois, on est dans une zone de confort où ça ne se passe pas bien. Je donne un exemple. Ça fait dix ans que tu travailles dans la même boîte. Et ça ne se passe pas bien parce que tu as un patron tyrannique. Sauf qu'en fait, c'est devenu ta zone de confort, cette tyrannie-là. Tu as tellement peur de sortir de cette zone de confort que du coup, tu acceptes cette mauvaise situation. Bien, pas bien ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il n'y a pas de règle. Je pense qu'en fait, c'est hyper vague. On dit comme ça, c'est un peu le joker que je sors. À titre perso, moi, je ne me contente pas d'une situation dans laquelle je ne suis pas bien. Parce que déjà, je suis un petit électron libre. Donc, si ça ne va pas, c'est cliché dit comme ça. Mais je sais qu'on n'a qu'une vie. Et qu'en fait, si on peut, c'est cool de prendre les risques. Encore une fois, si on peut. Parce que des fois, on ne peut pas. On n'a pas les moyens. On n'a pas l'énergie du moment. Enfin, je veux dire, c'est compliqué aussi, selon les situations, de se dire stop. Stop, je ne veux plus. Mais pourquoi d'autre ? Et quand il n'y a pas de plan B, quand il n'y en a pas, c'est hyper rude. Donc... il y a ça, mais en fait ça dépend ce que t'es capable de supporter, ce que t'es capable de prioriser, ce que t'es capable de enfin, qu'est-ce qui est vraiment important pour toi est-ce que finalement ça se passe mal à ton travail, mais à côté de ça t'arrives à relativiser avec d'autres choses et en fait ça te bousille pas la santé, enfin en fait je pense qu'il faut pas se laisser ronger par une situation déjà faut réussir à s'en rendre compte que ça te ronge, et si c'est possible pour toi bah évidemment, enfin si c'était ma pote qui était dans cette situation là, je lui dirais bah là faut y aller, faut faire que tu prennes soin de toi. Donc après, si on est dans une zone de confort et que tout se passe bien, mais que juste, voilà, on barbote dans sa zone de confort et qu'on est bien, je sais pas, tant que les gens sont heureux, en vrai, il n'y a pas de...

  • Speaker #0

    Oui, pour toi, la limite, ça serait de te dire ça commence à atteindre ta santé physique mentale.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, franchement...

  • Speaker #0

    Je pense aussi que c'est hyper important qu'à partir du moment où tu peux être dans une zone de confort où il y a des situations négatives, parce que de toute façon, rien n'est parfait, il y en aura toujours. Et je trouve que l'exemple du travail, ça peut être un bon exemple, parce que je pense que c'est quelque chose qui est régulier quand même.

  • Speaker #1

    Même une relation. Et une relation.

  • Speaker #0

    Dans une relation. Ou une couple.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est des bons exemples. Je pense que quand tu atteins une certaine limite, mais parfois aussi, tu ne te rends pas compte que tu acceptes des choses qu'il ne faut pas accepter. Oui. Je suis en train d'y penser. Et c'est là aussi où je pense que l'entourage peut être bien en disant, écoute, c'est ta vie et tout, mais drapeau rouge, tu fais peut-être attention à ça. Parce que c'est vrai que la zone de confort, comme on l'indique depuis tout à l'heure, c'est une zone où on se sent bien au final. Même s'il y a des choses pas ok, on s'y sent quand même bien et ça fait flipper de partir ailleurs, dans l'inconnu, de tout envoyer bouler pour certains cas. C'est vrai que c'est pas toujours évident. Je pense que quand la santé commence à être attaquée, je crois qu'il faut essayer de passer au-dessus de sa peur. Même si c'est tellement plus facile à dire qu'à faire.

  • Speaker #1

    Ah c'est clair, c'est clair. C'est qu'en plus, t'es dans les émotions du moment, t'es pris dedans, le recul, il est hyper compliqué. Mais je trouve que depuis le début de l'épisode, on revient beaucoup à l'entourage. Tu vois, quand tu parlais du podcast, tu t'es lancée avec Amélie, vous étiez toutes les deux. Quand je suis partie au Laos, j'étais avec ma sœur. Tu vois, le sport, c'était avec ton chéri. Et du coup, j'ai l'impression qu'on a un peu ce même fonctionnement toutes les deux. Et que je pense que c'est propre à beaucoup de personnes. Tu vois, tu sors de ta zone de confort, mais t'as quand même un petit repère, un petit phare dans la nuit qui te dit t'inquiète, c'est là-bas.

  • Speaker #0

    Ouais, ça rassure.

  • Speaker #1

    Et je pense que finalement, quelle qu'elle soit, c'est un peu pareil. Tu vois, le plan B, ça rassure. Je pense qu'on a des natures en tant qu'humains où tu te lances jamais vraiment trop dans l'inconnu. Tu y vas petit à petit.

  • Speaker #0

    Après, c'est aussi parce que j'ai l'impression qu'on a toutes les deux aussi ce truc d'être dans le contrôle. et donc aussi tu vois d'avoir une personne ou une situation où on se dit bon bah je peux me reposer dessus si ça va pas il y a peut-être un peu de ça aussi où du coup on est en fait dans le contrôle de l'inconnu quoi donc il y a peut-être de ça, dites-moi si il y a des personnes qui nous écoutent qui se sont lancées vraiment sans personne, sans rien, sans plan B et tout je pense que ça serait hyper intéressant d'avoir un retour d'expérience là-dessus dingue,

  • Speaker #1

    moi j'imagine même pas mais pour moi ça existe pas ouais où êtes-vous ?

  • Speaker #0

    Qui êtes-vous ?

  • Speaker #1

    Qui êtes-vous ? C'est clair.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que de vouloir constamment quitter sa zone de confort, ça veut dire qu'on n'est jamais content de ce qu'on a ?

  • Speaker #1

    Moi, j'avais entendu une phrase une fois qui disait « désirer ce qu'on a déjà, c'est là que tu as tendance à être plus heureux, à vivre, à créer du bonheur. » Parce qu'en fait, tu ne vas pas envier quelque chose que tu n'as pas, donc tu ne vas pas créer de la frustration, etc. J'étais un peu d'accord avec ça parce que je me dis « oui, c'est vrai que quand tu es capable de savourer ce que tu as créé, ce que tu as, tu kiffes parce que du coup, c'est là. » Mais en même temps... Vouloir constamment l'acquitter, parce que c'était ça la question, c'est stimulant dans tous les cas de tester d'autres choses, d'aller vers l'inconnu. Après, constamment,

  • Speaker #0

    qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce que toujours en vouloir plus, au final, ça veut dire qu'on n'est pas capable de se contenter de ce qu'on a ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas que ça veuille forcément dire qu'on ne se contente pas.

  • Speaker #0

    T'as pensé à ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est dur à répondre.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est dur. Moi, je pense que c'est important d'avoir un socle. Où on se dit, ça c'est ma valeur sûre et ça je sais que je ne voudrais jamais en changer. Faut jamais dire jamais, mais vous avez compris l'idée quoi. D'avoir un noyau en fait dur. Et par contre, je trouve pas ça déconnant de se dire qu'on voudrait plus ou mieux sur certains aspects. Je prends par exemple l'aspect du couple. Bah moi j'ai mon noyau avec mon copain. Et nos animaux et notre appartement aujourd'hui. Et ça me va très bien. Mais... parfois, oui, j'aimerais avoir plus. J'aimerais qu'on ait un projet pour acheter une maison. J'aimerais qu'on se marie. Et tu vois, ça, c'est des trucs où je me dis est-ce que c'est parce que je ne suis pas contente de ce que j'ai ?

  • Speaker #1

    Oui, mais la base est la même. Puisqu'en fait, tu vas, avec ce que tu as, évoluer. Tu vois, comme on disait tout à l'heure, tu le fais avec des personnes, tes animaux, enfin, ton mec, tes animaux et des choses que tu connais que tu vas emmener avec toi. Et en soi, c'est des projets qui sont hyper cools. En fait, c'est aussi que ça prend de l'énergie de sortir de la zone de confort. Donc, à le faire tout le temps, ça doit être énergivore.

  • Speaker #0

    Ça doit être épuisant. Waouh !

  • Speaker #1

    Ça doit être super épuisant. Mais je ne sais pas, moi, j'aurais tendance à me dire qu'il n'y a pas vraiment de règle. Après, si ça se répète, ça se répète. C'est peut-être que, comme tu dis, le socle, il n'est pas... Il ne correspond pas à toi, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Mais c'est clair que, par contre, ça doit être stimulant à fond. Tu dois tout le temps être en mode électron très libre en se disant, ouais, je sautille d'un projet à un autre et tout. Ouais,

  • Speaker #1

    puis soit tu plaques tout, parce qu'il y a aussi ça, la zone de confort, c'est soit tu plaques tout, je sais pas, tu pars faire ta vie à l'autre bout du monde, que sais-je, ou comme tu le disais, tu vois, sauter à deux dans une nouvelle vie. Ah,

  • Speaker #0

    c'est hyper vaste, quoi. Mais je pense qu'il y a vraiment des personnes qui sont en capacité de tout plaquer pour se barrer, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, ouais.

  • Speaker #0

    Et enfin... J'ai déjà lu ou vu des témoignages de personnes qui avaient un boulot hyper conventionnel, le train-train, la famille, la maison et tout, et qui, d'un mois à l'autre, se disent « en fait, je me barre » , et qui se barrent vivre en Thaïlande ou je ne sais pas où. Et tout se donne, je vois.

  • Speaker #1

    Des fois, ça permet aussi de... Je me permets, je te coupe, mais ça me fait penser que tu peux tout quitter pour faire autre chose et te dire « mais en fait, elle était là, ma valeur » . C'était bien, en fait, ce que j'avais. Parce qu'il y a ce côté aussi, je ne sais pas si c'est une généralité, parce que j'allais dire que c'est très humain, mais non, pas forcément. Mais on se contente vite de ce qu'on a et après, on ne se rend plus trop compte. On se satisfait vite du confort.

  • Speaker #0

    Oui, je suis d'accord.

  • Speaker #1

    Et du coup, sortir de sa zone de confort peut casser un peu ce truc-là pour justement tester des nouvelles choses, découvrir. Mais voilà, comme je disais, ça sert à prendre de l'énergie. Donc des fois, c'est bien aussi de...

  • Speaker #0

    De s'utiliser, quoi.

  • Speaker #1

    On s'ouvre et on savoure. Enfin... Je pense que c'est une question d'équilibre. En fait, je me dis, les extrêmes sont jamais bons. Jamais tomber dans un truc hyper extrême, absolument tout le temps vouloir sortir de sa zone de confort, ou alors, non, non, jamais je ne bouge, jamais je ne fais rien, parce qu'on peut s'empêcher de vivre des choses, et à aller trop vite, on peut s'empêcher de les savourer.

  • Speaker #0

    Donc en fait,

  • Speaker #1

    finalement, je pense que c'est une question de timing, c'est une question de moment, c'est une question d'énergie. On va tester des choses, il y a des moments, ça va demander à sortir. davantage de sa zone de confort parce que c'est la préparation d'un projet, d'une envie qui se met en place, mais en même temps il y a des moments où il faut tranquille, on prend le temps et la vie elle est riche et je suis sûre qu'il y aura plein d'occasions de faire de ce qu'on a envie enfin je sais pas si ça te parle mais en tout cas Ah oui oui complet et je trouve que c'est une très bonne conclusion pour cet épisode C'est clair En tout cas c'est écouter, je pense que c'est hyper essentiel, c'est écouter, respecter son rythme il y a des périodes pour le faire il ne faut pas se forcer non plus parce qu'il n'y a que comme ça que ça ne peut pas très bien se passer je pense on ne le fait pas pour les autres, on le fait pour soi à partir du moment où ça c'est compris je pense qu'après il n'y a plus qu'à quoi

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Zoé Merci à toi Je vous dis à très bientôt Merci d'avoir partagé ce moment avec nous Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à en parler autour de vous et sur les réseaux sociaux Et pour rappel, le podcast à nous deux, c'est un mardi sur deux.

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