- Speaker #0
Salut ! Bienvenue sur le podcast de à nous deux ! Je pense que la quête de chacun se traduit par être heureux et content de soi. Pourtant, régulièrement, je me demande ce que c'est pour moi que de réussir ma vie. Plus jeune, c'était clair. Gagner des sous, être en couple, marier et avoir une maison avec des animaux. Plus tard, ça a été de me sentir bien avec moi. d'avoir un travail qui me plaît et de gagner un salaire que j'estime correct. Oui, mais après, est-ce que c'est vraiment ça qui fait la réussite de la vie ? Je ne sais pas trop s'il y a une réponse à cette question, mais j'ai voulu en discuter avec Charlotte. Salut à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast. Aujourd'hui, je suis très contente de retrouver une invitée qui est déjà venue et qui d'ailleurs a eu un épisode que vous avez adoré. Il s'agit de Charlotte, qui a répondu présente de nouveau. pour parler de ce sujet de ce serait quoi de réussir sa vie. Du coup, Charlotte, je pose la question de but en blanc.
- Speaker #1
Direct.
- Speaker #0
Direct. On y va, on voit les détails après. On est comme ça ici. C'est quoi pour toi réussir ta vie ?
- Speaker #1
Waouh ! Eh bien, tu sais que j'y ai réfléchi. Alors, ce n'est pas un cliché, j'y ai réfléchi en randonnée. J'étais en train de... Voilà, c'est avec mon sac à dos, en train de me dire c'est quoi réussir ma vie. Et je crois que c'est un... Plus en état, en fait, qu'une réussite matérielle. Moi, en tout cas, réussir ma vie, ce serait d'être heureuse et apaisée, en fait. En paix avec moi. Voilà, c'est ça. Dans ma rando, je me suis dit, je veux être en paix avec moi. Donc, ce serait ça pour moi, réussir ma vie.
- Speaker #0
Ça me semble déjà pas mal.
- Speaker #1
C'est chouette, ouais.
- Speaker #0
C'est plutôt chouette. Après, effectivement, je pense qu'il y a plein de personnes où ça passe aussi par le bien matériel. Et ça veut pas dire que c'est moins bien. On n'est pas là pour jauger. Moi, c'est mieux. toi c'est nul et tout hein C'est très personnel. Voilà, c'est extrêmement personnel. Et effectivement, je crois que tu avais fait une vidéo ou un Reels un petit peu sur ce thème-là. Et je pense d'ailleurs que c'est ça qui m'a déclenché l'idée de te proposer ce sujet, je crois. Et en fait, dans cette vidéo, tu parles parfois de tes quêtes principales et de tes quêtes secondaires. C'est d'ailleurs pas mal. Tu as une vie de jeu vidéo.
- Speaker #1
Oui, mais c'est ça. C'est exactement ça.
- Speaker #0
C'est Lara Croft. Oui,
- Speaker #1
mais le corps en moi.
- Speaker #0
Qui a dit ça ?
- Speaker #1
Lara Croft, voilà, tu te dis. Mais bon, j'ai mon corps de Lara Croft aussi à moi.
- Speaker #0
Exactement. Mais effectivement, souvent, tu parles beaucoup de tes quêtes secondaires. Mais ça serait quoi tes quêtes principales ? Parce que j'ai l'impression que tu en parles un peu moins. Alors peut-être que tu n'as pas envie d'en parler en public et sur les réseaux.
- Speaker #1
Alors non, je pense que je fais beaucoup de quêtes secondaires. Et j'aime bien les appeler comme ça, parce que sur les réseaux, on les appelle souvent comme ça. Ce n'est pas moi qui ai inventé le thème. Mais c'est vrai que dans les jeux vidéo, ça t'aide à avoir... vachement de compétences supplémentaires, ça t'aide à avoir de l'expérience, en fait. Tu montes en XP et tout. Et moi, c'est un peu ça, les quêtes secondaires. Et les quêtes principales, c'est là où ça se complique. En fait, je pense que les quêtes principales, ça se déroule au fil du temps, tu vois. En tout cas, moi, je le conçois comme ça. Mes quêtes principales, ce serait justement ce qui m'amènerait à être apaisée et donc réussir ma vie. Ce qui m'amènerait à être en paix avec moi, etc. Et donc, mes quêtes principales, elles évoluent avec le temps. Parce que Je ne les connais pas encore toutes, je pense que c'est ça. C'est comme dans un jeu vidéo, finalement, on se les dévoile au fur et à mesure. Alors, on dévoile les quêtes secondaires qui nous amènent des objets, des choses comme ça. Mais la quête principale, elle se dévoile aussi au fil du temps. Et du coup, moi, je pense que c'est ça. Plus j'avance et plus je suis, alors c'est un terme très spirituel et tout ça, mais plus je suis alignée, c'est-à-dire en accord avec ce que je veux, ce que je suis, etc. Et plus la quête principale, je pense qu'il y en a une, du coup, qui est réussir sa vie. Donc, pour moi, être heureux, voilà, tu vois le 1. Et bien, elle se dévoile progressivement, en fait. Mais du coup, je ne sais pas ce que c'est que ma quête principale. Parce que je pense qu'on ne la sait jamais vraiment. C'est mon analyse, peut-être à la toute fin, en disant, OK, c'était donc ça !
- Speaker #0
Avant de passer l'arme à gauche, te dire, Ah, c'était ça, OK.
- Speaker #1
C'était ça. Et c'est là que tu vois la lumière.
- Speaker #0
Allez, c'est bon ! Franchement, je nous le souhaite.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
C'est vrai que je trouve ça intéressant que tu dises que ça évolue au fil du temps et au fil aussi des différentes expériences qu'on a, des différents vécus qu'on peut avoir. Et puis aussi en grandissant, surtout, je pense que notre quête de cette réussite n'est pas la même. Moi, je sais qu'à 10 ans, réussir ma vie, ce n'était pas comme je le suis aujourd'hui à 34 ans. Et je pense qu'à 40 ans, ça sera différent, à 60 aussi. Je pense que c'est ça aussi qui fait la beauté de la vie et du fait qu'il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis.
- Speaker #1
Oui, d'accord.
- Speaker #0
Encore heureux. Mais toi, quand tu étais petite, tu avais une image de réussite de vie ?
- Speaker #1
Alors oui, j'avais plusieurs images. En fait, il y a eu plusieurs stades, un peu comme, je ne sais pas, en fonction de ce que... On parlait de la société dans le premier podcast qu'on avait fait ensemble. Et c'est vrai qu'en fonction de la société, je pense que mon regard a évolué. Quand j'étais vraiment petite, mon objectif de vie c'était... Ce qui faisait que j'allais réussir ma vie, c'était d'avoir un métier qui me passionnait. Je voulais être grande reporter. et faire partir la guerre en tant que journaliste, et ou faire des communes musicales. C'était un peu l'un ou l'autre, c'était très particulier. Et je pense que si je réussissais à faire ça, pour moi, je disais à mes parents, je serais la prochaine Claire Chazal, à l'époque. Claire Chazal, et puis voilà. Ou alors je ferais de la scène. Mon objectif était, je voulais travailler à Disneyland sur les chars. Voilà, bon. Je voulais danser sur les chars. Et quand j'ai eu, je me souviens vraiment, quand j'ai grandi, quand j'étais ado, Et particulièrement à 17 ans, je ne sais plus pourquoi, j'ai vraiment cet âge en tête. Là, par contre, réussir ma vie, c'était, attention, spoiler, me marier et avoir des enfants avant 30 ans. C'est bien, tel objectif de vie, j'en ai 32, j'ai tout ça. Mais par contre, j'ai plein d'autres choses. Mais en fait, tu vois, ça a vachement évolué avec, je pense, la société, le regard de la société. Et avant de me déconstruire, on va dire, pour arriver aujourd'hui, j'avais des objectifs de vie très matériels et très... Très matériel, ouais. Parce que, ouais. Toi, c'était quoi ? Je suis curieuse.
- Speaker #0
Bah, c'est un peu pareil que toi. Pour moi, tu vois, quand j'étais petite, c'était vraiment en mode, bah oui, dans mes 25 ans, j'aurai ma maison avec un jardin et plein d'animaux à l'intérieur. J'aurai un super boulot dans lequel je gagnerai beaucoup d'argent. Et beaucoup d'argent, bon, à 10 ans, je ne me rendais pas compte. Mais tu vois, aujourd'hui, j'estimerais que je me disais que c'était au moins 3 000 balles par mois net, bien sûr.
- Speaker #1
j'adore
- Speaker #0
Et puis un boulot qui me passionne, tu vois, genre vétérinaire ou vulcanologue, parce que c'est ça que je voulais faire quand j'étais petite.
- Speaker #1
Je crois qu'on a tous eu notre période de pourquoi on voulait être vulcanologue.
- Speaker #0
Il y a un truc avec la lave, le feu, je sais pas.
- Speaker #1
Ouais, je sais pas, dès qu'on passait en géologe, enfin en géo, sur les volcans, on voulait tous devenir vulcanologues.
- Speaker #0
Le massif central, c'était mon goal dans la vie.
- Speaker #1
J'adore.
- Speaker #0
Donc voilà, puis mariée avec un homme, bien sûr. Parce que... Comme tu disais, la société nous a façonnés aussi comme ça. Et puis, un peu en grandissant, ça a un petit peu changé. Mais j'en parlais un petit peu dans un épisode que j'ai fait en fin d'année dernière, où je parle à la moi d'il y a dix ans. Et justement, tu vois, dans cet épisode, je dis, finalement, tu n'as rien de tout ce que tu pensais être ou avoir. Parce que je ne suis pas propriétaire, je suis toujours locataire et j'ai 34 ans. Je suis en couple. avec un homme, mais j'aurais très bien pu ne pas être en couple ou être en couple avec une femme, tu vois. J'ai plein d'animaux parce que j'habite en ville et que quand même j'ai trois animaux à la maison, ce qui fait déjà beaucoup. Mais bon, voilà, j'ai aujourd'hui un boulot qui me plaît, mais ça n'a pas toujours été le cas. Et je ne suis toujours pas à 3000 balles par mois.
- Speaker #1
Quoi ? Comment ? Bah oui, comment ça se fait ? Bah oui, non mais c'est... Mais en fait, oui, comme si la vie, elle avait pris... Elle avait pris un autre tournant qui est peut-être plus intéressant pour toi. Et peut-être que tes quêtes secondaires étaient incroyables aussi à côté. Autre ?
- Speaker #0
Ouais, c'est ça, autre, mais génial, tu vois. Et pourtant, aussi, il y a eu les échecs. Parce que je pense que pour réussir, il faut aussi passer par la case échec. Et vers la vingtaine, j'ai quand même eu pas mal d'échecs. Par exemple, après mon bac, j'étais en mode... Je vais faire des études de lettres parce que de toute façon, c'est ma passion, la littérature. Et puis, je vais ouvrir mon café-librairie parce que vraiment, c'est mon rêve, machin et tout. Je suis restée trois mois à la fac. Trois mois ! Donc ça, ça a été un gros échec parce que c'était un système qui n'était pas du tout fait pour moi. En plus, tout le monde me le disait, mais j'étais en mode non, non. J'avais un peu ce fantasme de la vie étudiante et tout. Oui,
- Speaker #1
on l'a tous eu. Et voilà,
- Speaker #0
la chute a été un petit peu raide. Après, je n'ai rien fait de ma life pendant plusieurs mois, tu vois. Et je pense aussi que ça, ça a été un gros échec qui m'a permis de rebondir sur autre chose. Et voilà, et après, on passe à autre chose, etc. Et puis, on change de réussite de vie dans sa tête et on change d'optique, en fait. Alors, peut-être que dans certains yeux, on pourrait se dire qu'on rabaisse nos envies et nos standards, etc. Moi, je dirais plus que je les ai adaptés.
- Speaker #1
mais c'est ça faut pas voir l'échec comme enfin je sais que l'échec il est jamais très bien vu et de toute façon on le prend très personnellement et très à coeur et c'est normal il faut d'abord le vivre comme un échec je pense mais encore une fois on est encore sur les phrases très spirituelles la fille tire les cartes en le sang mais en fait chaque échec amène à autre chose et cette autre chose c'est ce qu'on est censé faire alors moi je crois pas au destin au fait que tout est écrit mais je crois beaucoup dans le fait que chaque porte qui se ferme ça en ouvre une autre qui sera mieux et Donc c'est pour ça que moi, personnellement, les échecs aujourd'hui, je pas comme des échecs, je l'ai perçoit sur le moment, ton pleur était pas bien, mais derrière tu te dis, si cette porte est fermée c'est parce que c'était pas pour moi, et puis finalement tu te rends compte en plus, je sais pas, ça se trouve ton café-librairie c'était pas le moment, ou t'aurais pas tenu, ou t'aurais pas trouvé de local enfin on sait pas, c'était pas pour toi à ce moment là, et moi je crois beaucoup à ça aussi et puis au timing de toute façon, mais donc chaque échec amène effectivement à une nouvelle porte qui amène à une réussite à la fin enfin si on écoute je pense mais c'est intéressant ce que tu dis sur le fait que ça se développe avec nous on les emmène avec nous en fait cette quête principale on l'a avec nous tout le temps c'est comme si ouais c'est ça elles se développent au fur et à mesure elles se déroulent selon les rencontres et puis les opportunités aussi quand on parle d'opportunités c'est pas toujours des trucs de ouf ça peut être un petit rien entre guillemets mais qui peut changer beaucoup de choses en tout cas pour son
- Speaker #0
bien-être personnel ah oui
- Speaker #1
Ah oui, et puis souvent, un petit rien peut déclencher... Bon, je ramène à mon expérience, mais moi, j'ai acheté un oracle une fois, et aujourd'hui, je suis devenue tarologue. En fait, tu vois, ce petit rien d'acheter 25 balles chez Nature et Découverte, un oracle sur la Lune, me mène aujourd'hui à ça. Parce que passion, parce que... Donc, même le petit rien, en fait, ça amène à autre chose. Et c'est ça qui est génial, et ouais, avec la vie ! Mais c'est vrai, c'est ça qui est génial, c'est que vraiment, il peut se passer tellement de choses, après ça fait un effet en boule de neige, ou effet papillon, je sais pas comment on l'appelle cet effet-là, mais tu vois, ça amène d'autres choses, je trouve ça assez passionnant, en fait, je trouve ça génial.
- Speaker #0
Bon, là, on en parle aussi de façon très positive, parce qu'on est aussi dans le truc de réussite de sa vie, et de ses ambitions, ses envies, mais oui, l'effet papillon, ça peut être positif comme négatif. Ah oui. Bon, je pense qu'on est un peu pareil dans ce truc-là, de se dire, on va voir le positif, ça va l'apporter, tu vois.
- Speaker #1
C'est quoi ? C'est l'éna situation ? Plus est égal plus ?
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Léna,
- Speaker #0
si t'écoutes ce podcast, on pense à toi.
- Speaker #1
Plus égale plus. Mais oui, c'est tout à fait ça. Mais je comprends aussi que des fois, et puis les échecs, souvent, ils ne viennent pas tout seuls. Ils s'enchaînent, ça vient nous mettre des coups. Et donc, voir les côtés tout le temps positifs, ce n'est pas réaliste de voir le positif tout le temps. Donc, plus est égal plus, mais des fois, plus est égal moins. Mais ça ne donne pas plus, quand même. Si, hein ? Donc, voilà.
- Speaker #0
Si, si. J'ai fait elle, s'il vous plaît,
- Speaker #1
un peu de...
- Speaker #0
Non, ok, toi, on est ensemble. Ça, tu vois, ce truc d'essayer de voir les choses de la manière la plus positive possible. Alors après, j'essaye de ne pas être dans une positivité toxique, surtout avec mon entourage, parce que ça peut être lourd, en fait. Mais j'accepte aussi d'être mal, et j'accepte aussi que les autres soient mal, etc. Enfin, j'essaye, en tout cas. Mais c'est vrai que... Pour moi, tu vois, aujourd'hui, ça fait aussi partie d'un des trucs de réussir dans ma vie. Parce que, justement, réussir à se dire, bon, allez, vas-y, on avance, ça va aller mieux. Je vais faire en sorte que ça aille mieux. Qu'est-ce qui me rend mieux quand ça ne va pas ? Tout aussi en acceptant de passer deux jours en grosse chialade sous ma couette, parce que j'ai envie de claquer. Toujours plus. Jamais dans l'excès. Non, mais c'est pour donner l'exemple que, bah, voilà, je pense aussi que c'est bien de se laisser être mal, mais qu'il ne faut pas que ça dure trop longtemps, parce qu'après, bah, c'est de pire en pire, quoi. Enfin, je ne sais pas si toi aussi, tu as aussi des petits trucs comme ça, tu vois, on va dire de développement personnel, j'aime pas trop ce terme, mais bon, voilà, de se dire, bah, allez, essayez d'aller bien et d'aller mieux, ça fait aussi partie d'une certaine réussite, tu vois.
- Speaker #1
tout à fait en fait je pense que c'est plus global c'est vraiment de ce que connaître, de savoir comment on fonctionne. Moi aussi, je suis comme toi. En fait, je me laisse vraiment traverser par mes émotions. Je me laisse traverser et si je ne suis pas bien, je ne suis pas bien. Point. Et c'est parce que je me connais aujourd'hui. Et je pense que se connaître, c'est vraiment une réussite. Parce que souvent, on dit aux personnes... Enfin, voilà. En effet, c'est très développement personnel aussi de se dire est-ce que... Qui es-tu ? Mais est-ce qu'on sait vraiment qui on est ? Tu vois, genre, qu'est-ce qu'on aime ? Qu'est-ce qu'on n'accepte pas ? Qu'est-ce qu'on accepte ? Voilà. Et cette Cette connaissance de soi, pour moi aussi, c'est vraiment la réussite. Tu as raison. Donc, c'est plus global, en fait. C'est savoir ce qui nous fait du bien, savoir ce qui nous fait du mal. Pour, encore une fois, moi, je reviens toujours à cette idée du tout début quand je te dis que la réussite, c'est d'être apaisée et en paix avec soi, avec les autres. Mais c'est ça, en fait. Ça amène à ça. Et en fait, je pense que du coup, la réussite matérielle, si elle nous amène à être en paix, bah... Mais c'est très bien. Si on veut la maison, le chien, et si c'est ça qui nous accomplit et dans une situation dans laquelle on est bien, pour moi, c'est ça la réussite. Et du coup, la réussite matérielle, elle fait partie, je pense, d'un tout. Si on a besoin d'avoir un million d'euros sur son compte ou gagner 3000 euros net par mois, eh bien, si on est aligné avec ça, c'est que c'est ça la réussite. Waouh !
- Speaker #0
C'est beau,
- Speaker #1
hein ? C'est beau,
- Speaker #0
j'adore ! Non, mais je trouve que ça rejoint un petit peu, tu vois, ce qu'on disait dans l'épisode qu'on a fait précédemment. Donc, pour rappel, c'est un épisode où, en fait, on parlait du fait d'être célibataire dans la trentaine. Et en fait, on avait toutes les deux cette même idée, cette même conclusion de se dire que c'était pas un drame parce qu'en fait, ça permettait aussi de se connaître et de se reconnaître soi-même. Et que, au final, attention, ça va être phrase Pinterest ce que je vais dire. Je suis désolée, mais... la seule personne avec qui tu passes toute ta vie, c'est avec toi.
- Speaker #1
Mais oui, bien sûr que oui.
- Speaker #0
Mais c'est vrai. Moi, j'y crois de fou à cette phrase, mais c'est vrai qu'on la voit tellement partout qu'à chaque fois que je la vois, je me dis...
- Speaker #1
L'enfer.
- Speaker #0
SOS,
- Speaker #1
alarme. On s'est un peu tatoué. Ouais, c'est clair. C'est vrai, t'as raison.
- Speaker #0
Mais je le ressens vraiment, même si je trouve que ces derniers temps, ça prend trop de proportions sur les réseaux et que ça devient vraiment un truc de yogi style. J'ai rien contre vous, les yoguistes. C'est juste une façon de parler.
- Speaker #1
Vous faites des choses bizarres avec vos jambes, mais c'est OK. Mais ouais, je vois ce que tu veux dire.
- Speaker #0
Et on parlait effectivement de réussite matérielle, etc. Je pense qu'on est dans une vibe où on arrive vachement à se détacher de ce que la société peut attendre de nous. Mais est-ce qu'encore aujourd'hui, tu as des trucs où tu te dis... J'ai pas réussi parce qu'apparemment, il faudrait que je fasse ça pour y arriver.
- Speaker #1
Je t'avoue que de moins en moins, vraiment, ça m'arrive même plus aujourd'hui. Mais je te parle, ça m'est arrivé il y a, je sais pas, six mois. Ok, c'est très récent. Eh, Yaoki,
- Speaker #0
vous le voyez pas.
- Speaker #1
Yaoki qui est arrivé. Est-ce qu'il a un nom de yogi ? C'est mon chat. Mais je réfléchis comme ça, mais j'ai pas l'impression d'avoir un manque. Parce que justement, j'essaie d'être... d'être en paix. Là, c'est vraiment un truc de yogi aussi. Non, en fait, je pense que... Ouais, si, je l'ai eu, forcément, notamment, on en a parlé, notamment sur le couple. Pour moi, ça fait partie des réussites qu'on met beaucoup en avant. En fait, la famille, globalement, donc ça, c'est quelque chose peut-être, parfois, dans les moments un peu compliqués qui peut revenir. Mais matériellement, je t'avoue que je manque de rien. Je suis hyper reconnaissante de tout ce que j'ai et de la vie que j'ai aujourd'hui et du coup... Pour l'instant, en tout cas, je touche tout ce que je peux. La tête, la singe, le chat, les yogis. Je manque de rien. Et donc, ma réussite, elle est là pour l'instant. Mais j'ai d'autres objectifs. Je pense que c'est plus par objectif, en fait. Je pense qu'aujourd'hui, je marche par objectif. Et est-ce que c'est ça la quête principale ? Tu vois, ça se mélange.
- Speaker #0
C'est exactement là où je voulais t'amener.
- Speaker #1
Mais c'est fou.
- Speaker #0
T'es super charlotte.
- Speaker #1
Je ne l'ai pas fait exprès.
- Speaker #0
Tu fais partie. de ces gens ? Non, mais c'est mon pouvoir, c'est normal.
- Speaker #1
C'est mon travail.
- Speaker #0
J'adore. Pas du tout, le hasard. Est-ce que tu fais partie de ces gens ? Alors moi, j'en fais partie, donc j'adore. Est-ce que tu fais partie de ces gens qui se font genre une bucket list ou un bingo des trucs à faire dans l'année pour se dire aller cette année ? Alors, c'est pas forcément en mode objectif, parce que personnellement, si j'y arrive pas, c'est pas grave. Mais j'aimerais bien le faire, parce qu'à la fin de l'année, je me dis, hé, j'ai fait ça, ça, ça, ça, ça quand même.
- Speaker #1
Ouais, tu vois, je prends mon portable et je vais dans mes notes et j'ai des résolutions. Alors, j'appelle ça résolution, mais ce n'est pas vraiment des résolutions. C'est ce que j'aimerais accomplir telle année. Enfin là, donc, c'est 2025. Évidemment, je ne te retrouve pas la note. C'est bien dommage. Elle n'est pas épinglée, donc ça prouve que bon. Non, il faut retourner au premier. Moi, c'est une note que je fais en 1er janvier, quoi. Mais en tout cas... Attends, tu as deux minutes.
- Speaker #0
Je peux combler en disant que moi, je fais un bingo. Il s'appelle le bingo pour pauvres.
- Speaker #1
J'adore.
- Speaker #0
Dit comme ça, c'est ridicule, mais j'adore l'idée. Donc, c'est le bingo popo. Et vraiment, j'ai fait un bingo, donc un carré avec des carrés à l'intérieur. Et dans chaque carré, il y a un objectif qui est noté. Alors, il y a des objectifs qui se répètent. Par exemple, je peux avoir noté lire 10 livres, lire 15 livres, lire 20 livres, par exemple. Donner mon sang une fois, donner mon sang deux fois. Il y a des trucs genre faire un bivouac. Il y a courir 100 kilomètres au cumulé cette année. Il y a à courir 150 km au cumulé cette année. Tu vois, j'essaye de faire aussi des trucs un peu progressifs.
- Speaker #1
Tu donnes des cadeaux après ?
- Speaker #0
Non, juste mon cadeau, c'est de le cocher en me disant « Eh, t'as réussi ! » Et je mets la date, tu vois, genre quand c'est fait, je le coche et je mets la date. Et vraiment, j'ai imprimé la feuille qui est sur mon frigo.
- Speaker #1
Ah, c'est top !
- Speaker #0
Et je suis en mode… C'est une très très bonne idée. Ah ça, je vais peut-être pas y arriver. Ah ça, je pense que je suis sur la bonne voie, tu vois. Et en vrai, ça me motive et je me dis, je me mets des petits objectifs qui sont pas non plus de ouf, tu vois.
- Speaker #1
Oui, réalisables.
- Speaker #0
C'est réalisable. d'autres un peu moins, mais ça me donne aussi un petit challenge. Mais parce qu'aussi, je sais que je fonctionne comme ça, tu vois, j'aime bien mener des petits objectifs pour me dire, allez, vas-y, pousse, tu vois, tu vas y arriver. Il y a aussi des trucs plus lambda, mais genre me dire, je veux tant d'épargne sur ce compte-là, tu vois. Enfin,
- Speaker #1
voilà,
- Speaker #0
il y a un peu tout. Il y a partir en week-end toute seule, partir en vacances avec mon amoureux, partir à l'étranger, enfin, voilà. Il y a plein de trucs comme ça.
- Speaker #1
Ouais, c'est chouette. Alors moi, j'ai une liste que j'ai retrouvée qui s'appelle c'est nul comme nom pour 2025 je veux deux points Et là, effectivement, c'est un peu comme toi. Mais alors moi, j'aime beaucoup, toi, ce que tu fais avec des objectifs évolutifs, on va dire un peu. Ça, j'aime bien cette idée. Mais moi, en effet, j'ai des gros... Parfois des gros trucs, des plus petits trucs.
- Speaker #0
Genre,
- Speaker #1
voilà, lire un livre par mois. Bon, je ne suis pas, mais ce n'est pas grave. En fait, c'est vraiment pour l'année. Et je me fais aussi un... Comment on appelle ça ? Un mood board, voilà. Je me suis fait un mood board avec l'ambiance que je veux dans ma vie. Donc, il y a des montagnes, du van, des jolies pulls tricotées, du tarot, des livres. Voilà. Et je pense que c'est... Et à la fin, je regarde ça avec un peu de gentillesse aussi. Je suis un peu douce parce que je me dis, bon, est-ce que... Enfin voilà, il y a des choses réalisables et des choses peut-être un peu moins. Genre, je ne vais pas aller au Canada cette année, quoi. Mais ce n'est pas grave.
- Speaker #0
L'année n'est pas finie.
- Speaker #1
Oui, enfin, bon, je ne suis pas... Voilà. Mais oui, je fonctionne un peu par objectif. Je ne me motive pas à ça. Mais j'adore... En fait, j'adore compléter. Mais j'adore remplir des petites... les cocher, j'adore. Mais oui, on aime ça, barrer des trucs. Mais je t'avoue que cette dernière année, ces deux dernières années, cette dernière année vraiment, moi je vis, on dit vivre au jour le jour, je vis mois par mois. Je ne sais pas ce qui va se passer après. Ce qui rend, par exemple, le voyage au Canada très compliqué. Je ne peux pas partir sur un coup de tête. Donc pour l'instant, bon. Mais j'aime beaucoup ton idée de bingo. Je vais la noter. Je la trouve super.
- Speaker #0
Tu peux t'envoyer le template, si tu veux.
- Speaker #1
Oh, mais j'aime...
- Speaker #0
Tu veux que je te l'envoie, en vrai ?
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
je t'enverrai.
- Speaker #1
Vraiment ? Je trouve ça génial. Et l'affiché, je trouve ça super. Par contre, je ne marche pas, moi, aux résolutions physiques et hyper... Tu vois, je veux rentrer dans telle taille, je veux faire ci et tout. Après, je respecte qu'on le fasse, mais moi, justement, je ne veux pas des chiffres, à part des chiffres peut-être d'abonnés ou de kilomètres courus, tu vois. De sous. de sous moi j'adore l'argent donc j'adore ah ouais t'es bling bling ça se voit tout de suite t'es bling bling de toute façon après je sais pas en fait si cocher tous ces objectifs est-ce que ça fait que tu réussis ou est-ce que comment tu te sens par rapport à ça ça je sais pas tu vois moi je me sens fière si je réussis à quelques trucs mais je est-ce que c'est vraiment une réussite voilà ouais je vois ce que tu veux dire est-ce que ça fait pas partie des quêtes secondaires, tu vois. Par exemple, partir au Canada, est-ce que c'est pas une quête secondaire ? Et courir 150 kilomètres, est-ce que c'est pas une quête secondaire ? Qui mène à la quête principale.
- Speaker #0
Je voulais se réfléchir là-dessus. Moi, je sais que à la fin de l'année, même si j'ai pas tout rempli, je ressens une certaine satisfaction de me dire, ah, j'ai réussi mon année, tu vois, d'une certaine manière. Parce que cette année, j'avais envie de faire tout ce qui est noté là. J'ai pas tout fait, mais j'en ai quand même fait 80-90%, et quand même, tu vois, je suis contente. et je sais que peut-être l'année prochaine dans le bingo popo je mettrai en il y aura peut-être,
- Speaker #1
ouais je sais le nom me fait beaucoup rire,
- Speaker #0
je peux l'appeler comme ça aussi ce serait bizarre oui même si tu t'appelles pas Pauline me veux-je on peut l'appeler le bingo chocho chocho bingo Ausha Ausha et voilà, c'était l'épisode par en couille mais l'année prochaine je me dis peut-être qu'il y aura une ou deux cases où vraiment ça sera un gros truc genre j'ai jamais voyagé en dehors de l'Europe peut-être que ça sera ça, faire ou au moins prendre mes billets d'avion pour un voyage en 2027, tu vois, lourd, j'en sais rien. On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve, comme tu le disais. C'est ça. Mais effectivement, ça me crée quand même une certaine satisfaction et je me sens contente de moi. Mais après, c'est aussi très propre à moi parce que je suis un peu dans le contrôle quand même dans ma vie. Et tu vois, du coup, je suis contente de me dire ah bon, ça, j'ai réussi à le faire. Même si c'est des choses immatérielles, je le matérialise un petit peu en me disant ça, c'est fait, tu vois.
- Speaker #1
Ouais, je suis d'accord. Non, mais je suis d'accord, moi aussi, quand j'arrive à faire des choses. Et même quand c'est au-delà de désespérance, que ça dépasse, tu vois, j'ai fait tout. Enfin, ouais, c'est un sentiment d'accomplissement. Mais encore une fois, en fait, on revient toujours au début de se dire que l'accomplissement, c'est aussi un sentiment. C'est ce sentiment-là. Ouais, en fait, c'est pour ça que c'est au-delà du matériel, la réussite. C'est parce que c'est vraiment un sentiment global d'accomplissement. Pour moi, c'est ça, encore une fois, la réussite. Je reviens au début, mais c'est ça. Je suis d'accord avec moi. Je débat avec moi-même. Et je m'ennuie jamais.
- Speaker #0
Tu sais, on parlait de ce truc où il y a les réussites matérielles et il y a les réussites plus émotionnelles, développement personnel,
- Speaker #1
tout ça.
- Speaker #0
On adore. Mais est-ce que tu trouves pas aussi que c'est la société qui a un petit peu évolué par rapport à ça ? Parce que c'est vrai, tu vois, que je prends l'image de ma maman. Donc ma maman, elle a plus de 70 ans aujourd'hui. Elle est née dans les années 50, tu vois. Et clairement... D'ailleurs, j'ai fait un épisode avec elle au début de la saison 2 du podcast. Et tu vois, ce qui ressort beaucoup, c'est qu'un truc pour elle de sa réussite dans sa vie, c'est d'être partie de rien et d'avoir eu un très bon poste dans son travail, d'avoir travaillé autant. C'est quelque chose qui revient beaucoup dans son discours de « oui, j'ai beaucoup travaillé, j'ai beaucoup donné dans mon travail » . Aujourd'hui, c'est peut-être une impression très personnelle et aussi par rapport à mon entourage, mon milieu sociétal qui fait ça. Mais j'ai l'impression que c'est vachement moins comme ça.
- Speaker #1
Oui, je suis d'accord. Après, je ne sais pas. Autour de moi, je ne sais pas trop. C'est marrant parce que ce n'est pas une question qu'on me pose facilement. Je trouve que réussir sa vie, c'est tellement personnel. Ce n'est pas quelque chose... Mais je la poserai à l'occasion à mes potes. Parce que je pense que c'est intéressant. C'est quoi réussir ta vie ? Mais effectivement, je suis comme toi. Surtout mes grands-parents, parce que mes parents sont plus jeunes que les tiens. Mais mes grands-parents, eux, c'était vraiment ça, la réussite pour eux. Aujourd'hui, mes parents sont dans une autre dynamique où, eux, ils ont déjà commencé à évoluer. Alors après, je pense qu'à un certain âge, la réussite, c'est d'y arriver en bonne santé. Tu vois, je pense qu'il y a aussi la santé qui rentre en jeu. D'arriver à passer outre toutes les maladies ou les problèmes. Mais effectivement, ça évolue depuis un certain temps, t'as raison. Quand je vois mes parents, leur réussite, c'est pas du tout matériel, puisqu'ils ont tout vendu pour acheter un van. Et tu vois, cette famille-là, cette famille. et ils s'éclatent comme ça et pour eux ils réussissent leur vie en fait donc t'as raison mais parce qu'aussi la vie évolue et puis il y a tellement d'exemples maintenant différents qui sont plus du tout dans les clous dans les codes que forcément ça évolue aussi la réussite
- Speaker #0
Oui il y a plein de spectres qui se sont ouverts que ça soit sur le sexuel sur le genre aussi il y a tellement de choses qui se sont ouvertes et puis il y a aussi beaucoup plus aujourd'hui ce truc de je trouve pas mon terme Mais de se dire, je veux un réel équilibre entre travail et vie perso.
- Speaker #1
Ah ça oui.
- Speaker #0
Ce qui n'existait vraiment pas du tout avant. Et je pense que ça joue quand même pas mal, parce que ça remonte quand même que l'être humain, il revient aussi au centre dans ce milieu capitaliste à mort, tu vois. De se dire quand même, l'être humain, il est quand même là pour être vivant, en fait, et pas juste une machine à produire et à surproduire. Je parle vraiment, c'est ma vision du truc. Quand j'y réfléchis, tu vois, je me suis... Voilà, en allant un petit peu loin, tu vois, en tirant en file, j'en suis venue un petit peu à me rendre compte de ça. Alors, je ne sais pas si j'y ai tort, si j'ai raison. Encore une fois, c'est mon milieu sociétal qui fait ça, très certainement aussi. Mais ouais, j'ai un petit peu cette impression-là, quoi. Même, tu vois, je vois mon frère qui a bientôt 50 ans. Donc, on est vraiment une autre génération, lui et moi. Et pareil, je trouve qu'il a évolué par rapport à ça. Quand il était jeune adulte, il était à fond boulot, boulot, boulot. En tout cas, c'est l'image que j'avais de lui. Et aujourd'hui, il est plus modéré. Il fait plus de trucs pour lui, d'activités qui lui plaisent. Je trouve quand même qu'il y a une sacrée évolution par rapport à ça. Et c'est pour ça aussi que je me dis que la société a changé ses codes de réussite de vie. Ouais,
- Speaker #1
t'as raison. C'est vrai qu'on n'a pas parlé boulot depuis tout à l'heure, mais effectivement, le travail, c'est aussi un gage de réussite. On en a parlé un petit peu, mais pas en parler maison, etc., matériel, mais le travail, la réussite et l'ambition, en fait. L'ambition, c'était, tu vois, j'ai toujours l'image, quand je pense à ça, j'ai toujours l'image de Mad Men, tu vois, dans la série, monter les échelons, briller, etc. Et il y en a qui ont de l'ambition, cette ambition-là, mais si ça leur convient. Mais je pense qu'effectivement, aujourd'hui, on n'est plus sur une... Ouais, sur une valeur... Enfin ouais, on remet en fait la vie, comme tu l'as dit, la vie humaine, la vie terrestre. Là, maintenant, la vie de famille, la vie avec ses proches, la vie dans la nature aussi, la reconnexion à la nature, tout ça, on met plus ça au cœur, ouais.
- Speaker #0
Et je trouve qu'aujourd'hui, on peut réussir et avoir de l'ambition tout en ayant quand même encore sa vie perso, tu vois.
- Speaker #1
J'espère, j'espère que... Parce que, tu vois, tout à l'heure, je faisais un petit tour sur LinkedIn. Je ne sais pas pourquoi. Des fois, j'aime bien me faire des petits kiff LinkedIn, des petits shoots comme ça. Et effectivement, je me disais, waouh ! Waouh ! Quel monde à part ! Donc ça, tu vois, je...
- Speaker #0
J'espère pour ces personnes-là que ces personnes arrivent à trouver cet équilibre. Mais en tout cas, je pense que l'équilibre, il fait partie de la réussite. Mais encore une fois, est-ce que ce n'est pas une injonction de se dire, il faut l'équilibre aussi ? Oui,
- Speaker #1
c'est une certaine pression aussi de se dire, attention, il faut absolument faire 50-50. D'ailleurs, en plus, toi, il y a quelques mois, tu as pris la décision de quitter ton CDI pour te lancer dans l'entrepreneuriat. Est-ce que pareil, tu as ressenti une certaine pression de te dire, « Ouh là là, je quitte mon CDI, stabilité, réussite, je peux monter les échelons, achat, tout ce qu'on connaît quand on est en CDI, et moi la promène. » C'est aussi une réussite que de monter sa société, de réussir dans cette société, que ça grandisse, etc. Comment est-ce que ça s'est vécu pour toi, mais aussi autour de toi ?
- Speaker #0
Je pense qu'aujourd'hui, je n'ai jamais été aussi fière de moi. Et donc, je pense qu'aujourd'hui, j'ai... C'est fou, mes réseaux sociaux ont explosé ces derniers temps. Le boulot, j'ai énormément de travail. Je ne m'attendais pas à ça au bout de trois mois. Je suis encore une fois hyper reconnaissante et hyper contente, et donc fière de moi. Et je pense que j'ai réussi ce coup-là. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais en tout cas, j'en profite et je continue de travailler pour ça. Mais ma réussite, encore une fois, elle dépend tellement. Parce qu'à l'époque, j'ai été journaliste. Et comme, si tu te souviens bien, Quand j'étais petite, je rêvais d'être journaliste. Et je me souviens que le jour où j'ai eu ma carte de presse dans les mains, j'ai fait, mais ça y est, j'ai réussi. En fait, j'ai réussi. Avant 30 ans, je voulais être mariée et avoir des enfants, mais avant 30 ans, j'ai réussi. Le rêve de ma vie, c'est d'être journaliste. Et là, je me suis dit, ah, alors. Et à partir de là, je m'ai commencé à m'ennuyer. J'ai commencé à me dire, bon, OK, j'ai réussi ça, c'est génial. Maintenant, quoi ? Et ce n'est pas que j'ai envie de défis, de challenges et tout, c'est que je veux pas m'ennuyer dans ma vie et donc je me suis je me suis dit bah qu'est-ce que en fait je me suis pas dit j'ai attendu que ça vienne je savais que l'opportunité allait venir et donc elle est arrivée comme ça moi aujourd'hui voilà j'ai eu c'est ce gros moment de réussite de ma carte de presse j'ai ce gros moment de réussite de lancer mon entreprise de tarot demain on sait pas voilà je ferai autre chose autour de moi autour de moi il y a eu une inquiétude forcément quitter un CDI tout ça ça fait peur et puis je sais qu'il y a eu aussi cette inquiétude de dire mais tu quittes le métier de tes rêves. Bah ouais, mais en fait, c'est bon, je l'ai fait, mon métier de rêve. Et je ne serai pas Claire Chazal, malheureusement. Je n'ai pas... Moi, tu sais, je n'ai pas eu le diplôme de journaliste. J'ai débarqué dans un monde que... Je n'avais pas les codes, en fait, et j'ai fait ma place. Mais en fait, je n'allais pas être Claire Chazal. Et en fait, ce n'était plus mon objectif. Et donc, forcément, c'était la première réaction des gens. Qu'est-ce que... Enfin, mes parents, ils ont dit, mais qu'est-ce que tu fais ? Et finalement, derrière, ils ont vu le potentiel. Ils ont vu que moi, j'étais heureuse comme ça. et là ils sentent que ils voient en fait que je suis en train de réussir Tu vois, ils sentent que je suis en train de construire quelque chose qui est plutôt solide tout en gardant une vraie autenticité. Non mais de garder quelque chose, je suis en train de créer quelque chose. Je n'ai pas envie d'un empire, du tout, loin de là, mais je suis en train de créer quelque chose. Et donc mes parents, ils sont contents de ma réussite. J'ai répondu à ta question ? Je blablate dans tous les sens, je suis là à la fin, c'était quoi la question déjà ?
- Speaker #1
Non, si, si, tu réponds et en plus, tu as dit... Une chose qui, je trouve, est hyper intéressante, c'est se dire « Ok, je vais réussir ma vie. » Et réussir ma vie, pour moi, c'est ça. Pour toi, c'était de devenir journaliste. Et tu vois, tu as dit un truc incroyable. J'ai eu ma carte de presse et après, je me suis dit « Ok, maintenant, c'est bon, je fais quoi ? » Et au final, est-ce qu'il ne vaut mieux pas ne pas réussir ? Parce que si on réussit, apparemment, c'est une généralité que je fais, mais j'ai moi-même aussi eu ça. Bon, c'est bon, maintenant, j'ai cravaché pour, je l'ai eu. OK, qu'est-ce que je fais après ? Est-ce que c'est vouloir toujours plus ? Est-ce qu'au final, réussir ce gros objectif, c'est aussi se dire, bon, maintenant, je m'ennuie. Est-ce que ça veut dire qu'on n'est jamais content de ce qu'on a ? Enfin, tu vois, ça pose plein de questions, en fait, tu vois, de dire ça.
- Speaker #0
Ouais, eh ben... Ouais.
- Speaker #1
Pour moi aussi, du coup,
- Speaker #0
je m'en pose maintenant. Alors,
- Speaker #1
ça fera 60 euros, s'il vous plaît.
- Speaker #0
J'adore. Ouais. L'ennui, moi, c'est quelque chose qui me fait peur. Et donc, je marche aux trucs qui me font palpiter un petit peu mon cœur. Ouais, je réfléchis en même temps à ce que tu me dis. Je ne sais pas si toi, tu as une analyse des questions que tu viens de lancer. Allez, à toi. Je te passe la patate chaude.
- Speaker #1
Non, non, après, j'ai un peu ce truc. Mais comme toi, tu vois, je me dis, bon, j'ai réussi un gros objectif que je m'étais mis. Ouais, bon, bah, du coup, après. Après, c'est soit je fais plus. pour encore dépasser quelque chose. Je vais donner un exemple assez simple chez moi, c'est la course. Je me suis mise à la course à pied il n'y a pas très longtemps. Donc, j'ai des objectifs complètement atteignables parce que je pars de rien, genre un quartier de sirop. Et vraiment, tu vois, au début, je me disais, bon, mon premier objectif, c'était de courir 10 minutes sans m'arrêter. Franchement, ce n'est pas grand-chose, mais voilà. Et tu vois, j'y suis arrivée et je me suis dit, après, bon, allez, maintenant, on fait 15, et puis après, on fait 20, et puis après,
- Speaker #0
on fait une pointe.
- Speaker #1
Et aujourd'hui, tu vois, j'en suis à... Allez, je fais 20 minutes sans m'arrêter. Je m'arrête 3 minutes et puis je reprends. Enfin voilà, je fais des petites pauses, quoi. Mais bon, je me dis jusqu'où je vais aller comme ça.
- Speaker #0
Le marathon. Le marathon. Jusqu'au marathon. Non, mais tu prends la course comme exemple, mais c'est l'exemple parfait. En fait, la course, tu peux ne jamais t'arrêter en soi. Tu peux faire des trails de 150 kilomètres après. Tu peux aller faire la diagonale des fous. Tu peux faire ce que tu veux après. Mais... Oui, c'est un bon exemple. Est-ce qu'en effet, c'est avoir trop d'ambition et d'être jamais satisfaite ? Tu l'as bien dit. Ou est-ce que c'est de jamais s'ennuyer, de progresser ? Il y a une forme de progrès, je pense. Toi, tu progresses en fait en courant 20 km sans t'arrêter. Oui, carrément.
- Speaker #1
Mais je me dis qu'il y a un moment où il faudra que je m'arrête parce que la course, tu te fais mal au corps aussi. Alors, pas à mon niveau tranquille. La meuf, elle court 30 minutes, ça va. Tu parles de trail de ouf, de tristesse en bornes et tout, mais les gars et les filles se font mal au corps. C'est une souffrance. Je ne sais pas si tu as suivi sur TikTok Jo, la joggeuse. Incroyable.
- Speaker #0
Elle a fait des marathons.
- Speaker #1
Elle a fait un Paris-Milan en courant. Et en fait, tous les jours sur TikTok, elle a posté au mois de mai. Donc tous les jours au mois de mai, il y avait sa vidéo de son étape du jour. Et donc tous les jours, la nana courait environ 40 bornes. En faisant des pauses et tout, elle n'était pas en mode marathon sans s'arrêter. Elle a fait 40 bornes au moins tous les jours du mois de mai, pendant 30 jours. Tu vois, alors je trouve ça incroyable. Franchement, moi, cette meuf, elle m'a grave motivée. C'était hyper enivrant. Puis en plus, du coup, tu la suis tous les jours. Donc, t'es en mode, aujourd'hui, comment elle va être ? Qu'est-ce qui va se passer ? Et tout, tu vois. Et elle m'a vraiment beaucoup motivée. Et d'ailleurs, j'ai jamais autant couru qu'au mois de mai. Mais aussi, tu vois, à la fin, je me disais, mais pourquoi ? Alors oui, c'est le dépasse. Le dépassement de soi, je l'entends complètement, mais parfois, tu vois, je me dis, quel est l'intérêt de se tenir autant de mal pour ça ? Je mets des guillemets parce que chacun son niveau aussi d'attente.
- Speaker #0
C'est un globe plein de choses que tu dis. C'est un globe plein de choses. Oui, par exemple, c'est pareil dans une entreprise, l'entreprise, elle grimpe, elle grimpe, elle grimpe. Tout ça, pourquoi ? C'est vrai, c'est quoi l'objectif final, en fait ? Mais c'est terrifiant ce que tu viens de dire ! L'objectif final, c'est quoi ? Est-ce que c'est se prouver des choses ? Est-ce que c'est prouver des choses ? Est-ce que c'est être heureux ? Pourquoi on le fait ? C'est vrai, pourquoi on fait tout ça ?
- Speaker #1
Je pense que c'est pour se sentir fière de soi-même. Oui, mais une fois que c'est atteint, une fois qu'on s'est donné tout ce mal, que ce soit corporel, psychologique et tout, ça, c'est une vraie question que je me pose très régulièrement. Peut-être que je suis hyper bizarre à me demander ce genre de choses, mais c'est vraiment un truc que je me demande souvent où je me dis mais pourquoi genre et puis après Une fois que tu t'es donné tout ce mal, une fois que t'as les genoux flingués, une fois que tes muscles, ils en peuvent plus,
- Speaker #0
tu passes à autre chose. Tu fais autre chose. Tu fais autre chose. Et c'est là où, c'est ce qu'on disait tout à l'heure, ça déroule... On vit au rythme aussi de notre corps, mais aussi de ces objectifs-là. Dès qu'on les atteint, ou qu'on les atteint, ou qu'on sent que c'est au bout, qu'on est arrivé au bout de quelque chose, on passe à autre chose. Parce que sinon, en fait... À contrario, j'imagine très très mal commencer de ne pas avoir d'objectif ou de... Ouais, d'objectif de vie, parce que je pense qu'on en a tous, finalement. Tout le monde a des objectifs, même s'ils ne sont pas écrits dans une liste ou dans un bingo popo. En fait, on a tous des listes ou bingo cha-cha Ausha. Vous choisissez ce que vous voulez. En fait, on a tous quand même des objectifs.
- Speaker #1
Je ne sais pas. En vrai, je pose la question. Est-ce que, dans les personnes qui nous écoutent, est-ce qu'il y a des personnes qui n'ont pas forcément ou pas spécialement d'objectif. Vraie question, sans jugement, quoi ou qu'est-ce ? Non,
- Speaker #0
sans jugement, mais ça paraît fou.
- Speaker #1
Des personnes qui sont en mode, moi, genre, je me laisse boguer, quoi, tu vois.
- Speaker #0
Je sais pas. Déjà, rien que... Attention, une phrase bien glauque, mais rien que de se lever le matin, c'est un objectif. Genre, de passer la journée.
- Speaker #1
Exactement, mais c'est vrai. Tu vois, quand t'es malade et que t'es dépressif, bah, t'y arrives pas, tu vois. Impossible. Ça peut faire partie. Quand t'es une personne très anxieuse, il y a des jours où juste sortir de ton lit, c'est une angoisse. Donc oui, tu vois. Mais bon, je parle hors maladie, hors troubles psychologiques, psychiatriques, etc. Parce que c'est de la faute de personne. Tu vois, c'est pas une question de volonté,
- Speaker #0
quoi. Non, non, c'est vrai.
- Speaker #1
Donc, hors tout ça, tu vois. Mais oui, je me dis, est-ce qu'il y a des personnes qui n'ont pas d'objectif ?
- Speaker #0
C'est ça. Eh ben, moi, je laisse planer parce que je n'ai pas la réponse, tu vois. Je suis pas là. Tu m'as coupé le ziflet, ça n'arrive jamais. Je rigole. La fiancée portable. Non, mais en fait, est-ce que c'est ces objectifs-là qui amènent à la réussite ? Voilà, je te laisse avec ça.
- Speaker #1
Allez.
- Speaker #0
Non, mais c'est vrai, il n'est pas sur ces objectifs-là, mais à quoi il sert finalement ? Est-ce que c'est ça la réussite ? Est-ce que c'est réussir tous ces objectifs de vie, toutes ces quêtes ?
- Speaker #1
Après, je pense qu'on a besoin de ça, tu vois. Oui, tu penses. En tant qu'humain, on a besoin de ce truc moteur, de se dire, allez, je vais faire ça. Même si c'est des petites choses, comme tu dis, de sortir de son lit, de s'habiller, de se laver, comme obtenir une promotion, ouvrir son entreprise et vivre de sa passion, faire des vidéos sur Internet. Enfin, voilà, il y a plein de petits trucs comme ça. je pense qu'on en a besoin en tant qu'être humain j'imagine en fait j'en sais rien moi je sais que j'en ai besoin parce que je suis très moteur de ça j'aime bien les challenges, j'aime bien me booster j'aime bien m'auto-challenger j'aime pas trop qu'on me challenge mais c'est un autre problème j'adore mais ouais je trouve que c'est intéressant en fait comme sujet c'est pour ça que je suis contente aussi de le faire avec toi parce que je sais qu'on a un peu la même vision des choses mais d'une manière aussi différente ...
- Speaker #0
T'as tellement réussi ta vie, j'arrête. Arrêtez, stop. Arrêtez. C'est chiant là, c'est bingo, c'est chiant. Non mais...
- Speaker #1
Elle a emporté derrière pour Oki.
- Speaker #0
Mon premier partenariat s'il vous plaît. Non mais en vrai,
- Speaker #1
est-ce que ça c'était une réussite ?
- Speaker #0
Honnêtement non. Par contre, un de mes objectifs que je m'étais noté sur cette liste et qui fait partie de mes grandes réussites, c'est d'atteindre les 10 000 abonnés sur Instagram. Aujourd'hui j'approche des 20 000.
- Speaker #1
Attends, déjà, tu ne m'as pas dit que tu as fait 14 000 il y a
- Speaker #0
5 jours ? Moi-même, je ne comprends pas ce qui se passe, mais c'est génial et c'est vraiment top. Et donc ça, pour moi, c'est une sacrée réussite. Je m'étais donné cet objectif. Tu as vu, on dissocie très peu les deux quand même depuis tout à l'heure. Objectif et réussite, à chaque fois, on en parle un peu. Mais je m'étais mis cet objectif pour décembre 2025 et je l'ai atteint là à milieu d'année. Et je suis hyper contente. Donc ça, c'était un gros goal, comme on dit. Mais ouais, c'est une forme de réussite quand même. En fait, je me donne beaucoup en vidéo. Tu vois, c'est comme toi pour ton podcast. Quand tu atteins un certain nombre d'écoutes, tu es trop contente parce que tu te donnes en fait dans ton podcast. Et moi, je peux vous dire, je la vois, elle se donne. Elle se donne. Mais voilà, tu te donnes. Et du coup, c'est une forme de récompense aussi. Est-ce qu'on marche aussi par... Tu vois, par... C'est une forme de récompense.
- Speaker #1
Moi, clairement, je fonctionne à la récompense.
- Speaker #0
Moi aussi. Moi aussi, c'est horrible. À la carotte. Ah ouais ?
- Speaker #1
Enfin, au gâteau au chocolat ou au fromage, mais bon.
- Speaker #0
Au fromage, on fonctionne au fromage. Effectivement. Et tu sais que ça me fait gargouiller ? Non, mais on en est là,
- Speaker #1
quoi. En même temps, on va dire la vérité, on enregistre. Là, il est 20h, donc forcément, on a la dalle.
- Speaker #0
C'est vert, effectivement. Moi, je suis déjà couchée dans un moment donné pour tenir mes objectifs. Non, je rigole. Non mais c'est vrai que c'est intéressant la carotte je dis ça en rigolant mais la récompense ouais.
- Speaker #1
Parfois ça peut être une récompense physique tu vois comme tu dis, la carotte ça peut être de l'argent ça peut être une collaboration commerciale ça peut être des trucs comme ça mais il y a aussi l'objectif d'apaisement et de fierté de soi quoi.
- Speaker #0
Ah ouais en fait il est chouette ce moment là, quand tu rentres d'une course toi et que tu là quand t'as réussi la première fois à tenir 20 minutes qu'est-ce que t'as ressenti ? Oh.
- Speaker #1
Je suis rentrée chez moi, donc tu sais, j'ai mon application, je m'arrête de courir et je fais et là, je rentre chez moi en mode je passe la porte et il y a mon mec qui est en train de prendre son petit déj et je lui dis, j'ai fait ma vignette ! J'ai fait ma vignette ! Genre, je suis dans la cuisine comme ça, tu sais.
- Speaker #0
Ce sentiment, il est fabuleux. Je pense que c'est ça. Cette carotte-là, je vais y arriver, c'est incroyable, ce sentiment-là. d'avoir accompli quelque chose dont on avait peur ou qu'on pensait pas atteignable. Ça c'est assez formidable. Et je pense qu'on en devient un peu accro à ce sentiment. Et de fait, je pense que moi c'est ça qui me... qui me booste dans la vie. Et je pense que c'est aussi ça, ce côté réussite de la vie aussi. C'est de... Je ne sais pas, de temps en temps, magazine aussi, énormément de fierté et de moments comme ça où tu danses dans la cuisine en disant « Ouh,
- Speaker #1
j'ai réussi ! »
- Speaker #0
Ouais, je pense, ouais.
- Speaker #1
Mais tu vois, pour moi, c'est ça. Pour moi, réussir sa vie, c'est avoir ces moments-là de fierté et d'accomplissement personnel et de se dire « Bon, bah, vas-y, je l'apprécie, je le fais, je le célèbre et après, qu'est-ce que je fais ? Comment est-ce que je vais faire ? pour revivre encore ça. Et pour moi, en fait, c'est un petit peu ça, réussir ma vie. C'est toujours trouver ce truc qui va me faire sentir en mode dans la cuisine.
- Speaker #0
J'adore. Alors, je me permets, mais c'est une parfaite conclusion à ce podcast. C'est tellement... En fait, j'ai envie de te faire un câlin. C'est tellement doux. Tout d'abord, c'est parfait. C'est beau. J'adore.
- Speaker #1
Non, mais en vrai, on a fait le tour, je pense. Sauf si tu avais envie de rajouter quelque chose.
- Speaker #0
Non, franchement, je te le redis, conclusion parfaite. Je n'ai rien à ajouter.
- Speaker #1
Normalement, c'est moi qui dis ça à mes invités. Je suis touchée.
- Speaker #0
Mais ouais, là, c'est toi.
- Speaker #1
N'hésitez pas à nous dire parce que vraiment, je pense que c'est un épisode hyper collaboratif avec les auditeurs. Dites-nous pour vous, c'est quoi réussir votre vie ? Qu'est-ce que ça serait vos objectifs ? Est-ce que vous en avez ? Si vous n'en avez pas, dites-le nous aussi. Parce que vraiment, ça nous questionne. Oui, c'est vrai. Qui êtes-vous ?
- Speaker #0
où êtes-vous ?
- Speaker #1
Tu t'es rattrapée.
- Speaker #0
Non mais en vrai, c'est hyper intéressant. Merci beaucoup. Je suis hyper touchée que tu m'as réunie là-dessus et que du coup, t'imagines que j'ai réussi en un sens. Je suis hyper touchée. Je suis hyper touchée.
- Speaker #1
En vrai, oui, mais tu t'en donnes grave les moyens. J'essaye. Des moments, tu fais des vidéos tous les jours. Tous les jours, t'es sur les réseaux. Tous les jours, tu crées du contenu pour ta société.
- Speaker #0
Ouais, non mais je suis... Merci beaucoup. Moi, merci. J'essaye. en tout cas je tiens pour l'instant
- Speaker #1
Et je trouve... Et t'es très inspirante. Non mais c'est vrai ! Non mais c'est vrai ! Tu sais, là je commence à me montrer sur les réseaux, un petit peu. Ouais,
- Speaker #0
c'est trop bien. Moi j'aime bien, j'adore. Merci. Mais t'as été motrice de ça,
- Speaker #1
de te voir faire et tout, tu vois, je me suis dit, ah bah oui, j'aime bien comment elle fait et tout, tu vois, c'est inspirant en fait.
- Speaker #0
Personnifier le... Personnifier le compte. Mais moi j'adore le compte.
- Speaker #1
Ça fait du bien quoi.
- Speaker #0
Bah ouais. On se montrait vraiment. C'est trop cool en tout cas, merci.
- Speaker #1
C'est vrai. Euh... Voilà. En tout cas, merci beaucoup Charlotte. Effectivement, c'est un épisode très riche. Il y avait plein de trucs à dire. On a bien rigolé aussi. On ne va pas se mentir. J'ai sorti un mouchoir.
- Speaker #0
Pour rire. Je ne t'ai pas fait pleurer. Merci à toi. Merci pour l'invitation.
- Speaker #1
Et puis je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Merci d'avoir partagé ce moment avec nous. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à en parler autour de vous et sur les réseaux sociaux. Et pour rappel, le podcast à nous deux, c'est un mardi sur deux.